[GenèsiX] 1.20 JPO : Atelier Ethique

Institut

Le jour J était arrivé. Cassandre s'aventura dans le jardin pour aller mettre la main aux derniers préparatifs, ou plutôt demander aux élèves d'y mettre la main pour elle. L'agitation régnait dans le parc, et les voix affairées des jeunes lui parvenaient çà et là.
Elle était plutôt satisfaite des efforts qu'ils avaient tous faits pour en arriver là, et espérait qu'ils ne seraient pas vains.
Elle finit par rejoindre son stand, où Ivy lui avait promis une guirlande de décoration. Son parfum lui arrivait par vague, et la jeune femme eut un petit sourire.
Le stand, composé d'une table décorée, et de chaises étaient d'une simplicité enfantine, mais l'atelier ne réquérraient rien d'autre.
La jeune femme se retourna pour appeler les différents élèves qui devaient l'assister.

"Alyssandre, yvan, Anna, et Daniel?"

Tout en les attendant, son attention se porta sur les éléments perturbateurs de la journée, qui se trouvaient de l'autre côté de la grille. Elle n'avait pas eu le temps de les dissuader de rester, et leurs vociférations étaient audibles de là où elle se trouvait. Elle soupira, une longue journée se préparait.

Cet atelier reçut la visite de quelques personnes formant un public hétéroclite et disparate : hommes en soutanes, femmes en tailleur, journalistes : manifestement l'éthique intéressait surtout les intellos.

Et avant l'éthique, c'était Cassandre, qui les intéressait de près. La mutante dégageait une aura mystérieuse, et son handicap, qui, même après un siècle, dégageait toujours un certain nombre de fantasmes, y était pour beaucoup.

Après avoir passé la journée à monter le stand et le mettre en place, les portes s'étaient ouvertes et Cassandre nous avait appelé.

Les gens affluent, s'arrêtent aux différents stands. Ceux qui passent vers nous s'adressent principalement à Cassandre, ce qui m'arrange bien. Depuis l'incident, je me terre dans un silence gêné, de peur de dire ou de faire encore une bourde.

Mon regard se tourne constamment vers les guignols qui s'agitent à l'entrée. J'ai du mal à faire passer la pillule, mais l'heure n'est pas à la fierté mal placée. En nous plaçant dans son atelier, Cassandre nous permet de nous racheter de notre conduite et je saisis cette occasion comme une absolution.

Une figure discrète et presque timide s'avança alors. Ce genre de journée portes ouvertes était probablement de suicide pour Olivier, mais il fallait saisir l'occasion quand elle se présentait. Adam s'était donc décidé à venir à l'institut.

Après quelques déboires avec les timbrés de l'entrée, et la jeune fille de l'accueil qui se faisait interviewer, il avait décidé de se rendre au forum d'éthique, qui lui semblait plus intellectuel que le contrôle des pouvoirs, qui tournerait forcément à la foire aux armements ~et le tumulte qui en émanait en était la preuve~ et le self defense ne l'intéressait pas.

Quelle ne fut pas sa surprise alors de voir Cassandre se tenant au stand. Elle n'avait pas vraiment changé depuis ses souvenirs. Il avisait une de ses élèves. Les gens se regardaient en chiens de faïence, et Adam se décida à mettre directement le doigt sur une question de fond.

"Excusez-moi... D'après vous, est-ce que les mutants devraient faire abstraction de leurs capacités, ou bien plutôt essayer de les transcender en trouvant des métiers où elles seraient exploitées ?"

(HJ : je réponds à la question, mais cela ne doit pas empêcher les autres d'intervenir).

Je suis surprise par la question. Je m'attendais aux genres d'interrogations que l'on retrouve dans les émissions de télé. Je jette un oeil à Cassandre avant de répondre à la question.

Un sourire flotte sur ses lèvres, je prends ça pour un encouragement, et réponds, choisissant soigneusement mes mots.

"Demande-t-on à celui qui voit de cesser de regarder le monde parce que les gens qui l'entourent sont aveugles?, dis-je dans un anglais soigné légèrement teinté d'un accent français. Selon moi, et cet avis n'engage que moi, chacun de nous, humains ou mutants, est plus particulièrement prédisposé à une certaine activité. Ignorer un don ne le fait pas disparaitre pour autant. La peur peut le confiner, mais jamais le supprimer."

Je m'interromps un instant, le temps de reprendre mon souffle, attendant de voir si je dois cesser ou continuer. Aucune réaction... je poursuis.

"Si, au contraire, au lieu de brider le don, on l'utilise pour le bien de la communauté Humaine et mutante, on augmente l'efficacité, la fiabilité de l'activité. Imaginez la logistique qu'il faut pour éteindre un incendie, alors qu'une personne qui maitrise le feu peut l'étouffer en quelques seconde, en utilisant ses capacités mutantes. Un blessé par balle peut être sauvé en quelques minute par un mutant aux pouvoir de guerrison. Ainsi, le don de chaque mutant devient un don pour l'Humanité."

Je jette un regard à Cassandre, puis à l'homme qui a posé la question.

Daniel s'était montré discret hésitant à s'exposer comme un animal dans un zoo mais après un moment décida d'arrêter d'agir comme un animal effrayer et de se montrer. Il alla se poster à côté de Cassandre sans dire un mot. Le jeune homme observa les gens présent et écouta la réponse d'une jeune mutante à un inconnue. Le mutant décida de s'avancer et d'ajouter.

-De tout manière certain mutant sont dans l'incapacité de faire abstraction de leurs pouvoir. Parce qu'il change leurs apparence ou agit en permanence sur leurs capacité physique.

Le jene homme espérait en intervenant ne pas nuire à la jeune femme ou mal répondre à la question. Il observa la réaction de l'inconnue pour en avoir le coeur net.

Adam croisa les bras, sourit à Alyssandre qui argumentait bien, et à Daniel, puis il proposa un autre argument, sous le regard de quelques badauds qui disaient oui à chaque fois que quelqu'un parlait, que ce soit tout ou son contraire.

"Je vais me faire l'avocat du diable alors. Imaginons, comme vous le dites, un mutant pouvant facilement éteindre un incendie. Ce genre de mutant doit être rare... Mettons que deux incendies se déclarent, il ne pourra pas être partout... Qui devra-t-il choisir de sauver ? Les pompiers savent, dès qu'ils arrivent sur un accident, qu'ils ne pourront peut-être rien faire, et ils essaient à la hauteur de leur moyen, mais ce sont les mêmes pour tous.

Ce que je veux dire c'est : est-ce qu'il ne serait pas injuste que certains aient accès à pareils avantages, alors que d'autres ne les auront pas, tout simplement parce que tout le monde ne peut pas éteindre un incendie par la pensée ?"

La foule acquiesca, naturellement, en bons moutons de panurge.

Malgré l'apparent détachement que la non-voyante semblait afficher sous le masque d'une neutralité tranquille qu'elle arborait, Cassandre nourrissait autant d'appréhension que ses élèves quant à ces portes ouvertes. La présence active d'Olivier la rassurait quelque peu, mais un préssentiment tout féminin lui faisait doucement la nique dans sa tête.
La plupart des visiteurs venus à son atelier s'étaient dirigés vers elle en premier, certainement parce qu'ils voyaient en elle un enseignant, du moins l'espérait-elle.

D'une oreille, elle laissa Daniel et Alyssandre répondre à la première salve de questions. La nouvelle arrivée semblait avoir pris son rôle à coeur, et c'est avec satisfaction qu'elle l'écouta argumenter.
Cassandre n'aimaient pas faire la leçon, et sa méthode didactique semblait porter ses fruits avec naturel, et Alyssandre avait assimilé très rapidement les principes qu'elle avait formulés la veille.
Un visiteur en particuliers, posa des questions pertinentes. Le timbre de sa voix lui disait très vaguement quelque chose... Mais elle ne parvenait pas à se remémorer où elle avait pu l'entendre.
Elle releva le gant et sortit de son mutisme :

"Cela va sans dire qu'aucun mutant n'ayant pas été préalablement formé aux techniques des soldats du feu comme tout citoyen ne peut prétendre à prendre le pas sur le personnel compétent sous prétexte que son pouvoir le prédispose à telle ou telle activité." dit-elle de sa voix calme pour clarifier ce qui aurait pu, dans les paroles justes de ses élèves, ce qui aurait pu être déformé ou équivoque. Elle fit une légère pause, avant de continuer.

"L'un des principes fondamentaux de notre enseignement ici, est que les pouvoirs ne donnent aucun passe-droit à leurs détenteurs, ni aucun ascendant sur autrui. Le mutant est un citoyen normal et qui, bien qu'il possède un don particuliers, doit apprendre à vivre avec, en harmonie avec la société contemporaine. Reprenons l'exemple des pompiers. Il n'y a aucune raison pour qu'un mutant incompétent soit favorisé par rapport à un non-mutant qui aurait toutes les qualifications nécéssaires pour effectuer ce travail. Dans l'autre sens, pourquoi un mutant compétent se verrait-il refuser cet emploi sous prétexte qu'il a des capacités que les autres n'ont pas? Imaginez un instant que grâce au soutien d'un mutant compétent, deux équipes puissent maîtriser les deux incendies dont vous parliez? L'effort conjugué de tous serait parvenu à sauver des vies humaines. L'égalité des chances ne peut être remise en cause, elle est l'une des bases de notre société, et les cours d'éthiques de l'Institut visent à ce que les élèves ne l'oublient jamais." acheva-t-elle en parlant des mains avec emphase. Elle n'était pas habituée à ce genre de discours, mais la cause qu'elle défendait était juste, et elle donnait toujours d'elle-même pour défendre ce qu'elle jugeait juste. Elle espérait que les élèves autant que les visiteurs en apprennent plus sur le sujet, les plaçant déjà ainsi quelque part, sur un pied d'égalité.

La foule s'agita alors. Le sujet des discriminations fit demander à une personne, un homme, avant qu'Adam n'ai pu reprendre le fil de la discussion.

"Vous pensez qu'il faudrait instaurer des quotas, comme pour toutes les minorités ?"

Cassandre penchant légèrement la tête sur le côté. La question était sans conteste intéressante pour peu que l'on s'interessât à la politique mais également houleuse.

"Vous faites sûrement allusion à la discrémination positive? Là on entre dans un débat législatif dans lequel je suis bien incapable de trancher. De plus, les opinions liées à ce problème ne sont pas l'objet de ces portes ouvertes, ni de cet atelier." répondit-elle avec politesse à l'homme qui était intervenu. Elle se retint d'exprimer sa pensée sur cette pratique. Pour elle les mutants, toutes les "minorités", comme il les avait désignées d'un doux euphémisme lourd de puritanisme, ne devaient pas avoir à être quantifiées pour faire bonne mesure, étant donné qu'ils étaient des êtres humains à part entière. Néanmoins, dans l'amalgamme que risquaient de faire certains visiteurs de mauvaise foi, ils risquaient de prendre ses vues personnelles pour une institution mutante généralisée, et elle ne pouvait se permettre de compromettre l'intégrité de l'école.

Adam profita de la conclusion de Cassandre sur le sujet pour embrayer sur une nouvelle question :

"Considérez-vous que les terroristes mutants devraient être contrés par les autorités légales : police, armée, ou bien pensez-vous que les mutants ont le devoir de se lever pour faire le ménage dans leurs rangs."

Bien que le début de la question avait fait frissonner une part de l'assemblée, la fin de la question leur avait coupé le sifflet. Adam avait posé ceci à dessein. Il en savait plus que la plupart sur la question, le sous-entendu était évident.

Une question étrange interpella vivement l'attention de Cassandre. Elle provenait une nouvelle fois de la même personne. Où avait-elle bien pu entendre sa voix? Sûrement pas en Grèce, la coïncidence aurait été trop grosse... Alors où et quand?

Il a l'air d'être bien informé pour poser des questions pareilles...
"Mon avis sur la question n'engage que moi, mais j'ai bien peur que le potentiel de certains mutants utilisé à mauvais escient puisse s'avérer destructeur, dans ces conditions, je vois mal comment les autorités pourraient intervenir sans risquer vainement la vie d'honnêtes gens. Les armes conventionnelles peuvent être inefficaces face à certains pouvoirs." répondit-elle en semblant fixer son interlocuteur derrière ses lunettes. Elle garda le visage tourné vers lui quelques secondes avant d'enchaîner :

"C'est pour cela que l'enseignement à l'Institut vise entre autre, à éduquer les jeunes mutants afin de les canaliser. Nous espérons qu'à terme, de moins en moins de mutants ne développent des penchants terroristes et belliqueux."

Les gens regardaient Adam de travers, comme s'il s'agissait d'une sorte de spécialiste de la question mutante, les gens murmuraient et parlaient entre eux à faible voix, parlant de menaces, de solutions, de police, d'armée. Quelqu'un dans la foule demanda alors :

"Mais les terroristes ! J'ai vu Mr. Zachary à la télé, il disait qu'il y avait des terroristes mutants ! Vous ne ferez rien s'ils attaquent nos maisons et nos enfants ? Mais vous pourriez pourtant ! Madame ! On dit que les mutants peuvent faire fondre les gens simplement en posant le doigt sur eux. Vous vous rendez compte ?"

Adam plissa les yeux et tourna la tête quand il entendit prononcer son nom. Réaction réflexe et stupide, il espérait surtout que personne ne le remarque. La discussion tournait pas trop bien...

Quelqu'un ajouta

"Oui, de toutes façons, même si vous faites tout ce qu'il faut, vous ne pourrez pas éduquer tout le monde... Et il y a toujours des mauvaises graines..."

Un agitation étrange s'était emparée de la foule. Cassandre ouvrit la bouche en comprenant qu'aucun des élèves ne souhaitant prendre la parole, et commença :

"Nos enseignements visent à former les mutants à utiliser leur don pour faire le bien, si c'est en notre pouvoir, vous pouvez être certains qu'ils seront mis au service de la communauté. Dans un jardin, vous avez raison, il y a toujours de mauvaises graines...Mais c'est également le cas dans la population dite "non-mutan..."

Elle s'interrompit brusquement, la sensation étrange d'une vision imminente la prenant d'assaut.

Des machines étranges... Des mutants enlevés...

Saisie d'effroi, elle s'excusa auprès des visiteurs et donna le relai aux élèves pour poursuivre son monologue. Elle se décala légèrement du stand, se fiant à la voix d'Olivier qu'elle entendait au loin, et tenta de capter son attention.

Benoit intervint à ce moment,

"Aucune education ne peut guérir ces erreurs de la nature, seule la main de Dieu peut sauver ces brebis égrée."

Puis il se mis à hurler en levant le bras vers le ciel

"L'apocalypse est proche, tous les signes sont réunis, il suffit d'ouvrir les yeux et le seigneur a ouvert les miens."

( Jardins, accueil)

Wood s'approcha de Cassandre...

"Heu... M'dame ? je vous dérange pas, j'espère ? On m'a dit de venir vous voir... Heu comment dire... Ben euh, disons que... Non, c'est pas çà, hummm... Raaaah, voilà, je suis un pauvre mutant, j'ai plus un radis, je suis à la rue, j'ai volé un scooter pour venir ici et je crois que je suis un vrai danger public !"

*Bravo Wood, super approche !!! Tu aurais pu faire mieux, mais pas pire... Ah si en fait, si je l'avais touché, elle aurait de suite compris et ça aurait été une super approche en matière... Raaah, t'es trop un imbécile...*

"Enfin voilà, si vous pouviez m'aider, je peux faire n'importe quoi ici mais gardez moi et aidez moi à contrôler cette calamité..."

Cassandre espérait qu'Olivier l'ait vue, mais un intense brouahah lui laissait à penser que son atelier était également assaillit de questions.
Elle poussa un soupire, et se retourna vivement au prêche de Benoit Saize.
Il n'avait pas totalement tort, Cassandre l'avait vu...Une vision de destruction et d'horreur... Il fallait absolument qu'elle en parle à Olivier. Jusqu'ici ses visions n'avaient jamais menti. Il était arrivé qu'elle les interprête mal, mais le message originel ne l'avait jamais trompée.

Si Dieu a ouvert les yeux de cet illuminé, j'ai dû être damnée à la naissance... Question de karma, pensa-t-elle avec dérision.

"Vous qui semblez vous intéresser de près à la religion, je vous renvoie à la Genèse, chapitre 1 verset 27 "Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu Il le créa"." répondit-elle. "Dans ces conditions, pensez-vous que Dieu soit un mutant?"

La voix hésitante et désespérée d'un adolescent détourna l'attention de Cassandre des inepties bibliques du fanatique religieux et de sa propre vision alors qu'elle tentait de se frayer un chemin vers le stand d'Olivier.

"Calme-toi, tu es le bienvenue à l'Institut. Nous parlerons de tout çà après les portes ouvertes, comme tu le vois nous sommes débordés. Reste avec moi pour le moment."

"Bien M'dame !"

Wood resta alors auprès de Cassandre. Elle semblait méfiante, Wood ne comprenait pas pourquoi, à moins que ce soit à cause de cette manifestation aux portes de la grille qui la mettait dans cet état... Ou alors ses "problèmes féminins", comme répétait souvent son père, une fois par mois, en parlant des accès de colère de sa femme... Quoi qu'il en fut, Wood regardait partout autour de lui, il ne se sentait pas en danger, mais dans la dernière phrase de Cassandre, il comprit, surement mal, qu'elle souhaitait être protégée par un gros bras !

*Héhé, venez si vous osez...*

Sur cette pensée, il gonfla un peu la poitrine et serra ses petits poings ^____^. Partout où elle irait, il la suivrait dans une démarche militaire fausse et plutôt gauche.

Dell avait suivit le petit groupe chez la conseillère d 'éducation ou surveillante générale. Du moins c 'était l 'idée qu 'il s 'était fait de al fonction de la dénomée Cassandre. En fait il s 'était rendu compte qu 'elle jouait plus un role de conseillère tout simplement. L 'enguelade promise, ne fut rien d 'autre qu 'un renvoi vers un travail envers l évènement que cette académie comptait faire.

*Une journée porte ouverte avec un groupe de fanatique anti-mutant devant ces dernières. Si ce n 'est pas de la provocation. *

Dell était resté silencieux et discret durant l 'explication des évènements survenu à leur arrivée. Lorsqu 'il arriva dans le jardin, il donna la main pour la mise en place des stands pour cette journée.
Il avait écouté le débat que le dénomé Zachary avait lancé, mais l 'intervention du précheur lui en fit perdre le fils.
Il s 'approcha d 'Alyssandre et de ce Zachary.

"Escusez moi, mais je pense que toutes les personnes de bonnes volontés ont leur place dans la société. Pour rebondir sur l 'exemple des pompiers. Ce mutant si il désire tellement aider les gens n 'a cas s 'engager chez les pompiers. Jusqu 'à dernière nouvelle nous sommes encore des citoyens avec des droits et des devoirs.
Ceux qui ont peur de nous devraient commencer à réfléchir. Les mutants ne sont pas par natures des êtres monstrueux et ce malgrés des fois une apparence hors norme. Mais il est vrai que certains usent de leurs capacités pour leur seul intéret, mais il en va de même pour baucoup de personnes ayant un pouvoir, soit financier ou politique.
Au lieux de nous critiquer et nous craindre, trouvons un cadre dans lequel nous mutants pourrons aider la société à laquelle on appartiend à ce défendre contre ceux qui veulent lui nuire."

Dell avait pendant un instant oublié le précheur, mais la remarque de Cassandre, lui fit rappeler sa présence.

"Deplus je note que c 'est souvent les hommes de foi et de religion qui sèment les graines de al discorde et de la peur. Alors qu 'ils disent servir un dieu bon et aimant et souvent trés tolérant. Jésus c 'est sacrifié pour sauver les hommes et ces derniers retombent dans les péchés pour lesquels il s 'est sacrifié. Pour certains nous sommes les enfants du Diable, mais pourquoi ne pourrionsnous pas être ceux de Dieu? A une époque on prétendait que les gens de couleur n 'avait pas d 'âme donc n 'était pas humain. Mais on s 'est apperçut de l 'erreure faite encor par un homme se disant de dieu. ET maintenant les églises reconnaissent aux hommes de couleur un droit au paradis et le fait qu ils sont eux aussi des enfants de dieu. Mais je reconnais être mal placé pour parler de Dieu vu que je n 'y croit pas. Peu être que le Chris était le premier mutant, il marcahit sur l 'eau, multipliait les pains, rendait la vu au aveugle et soignait les malades par le toucher."

Sur cette dernière remarque le jeune garçon ne put cacher un léger sourie.

Finalement, les portes ouvertes gêneraient cher Anna une certaine dose de stress. Dès que le public était rentré dans l’institut et c’était présenté à leur stand, Anna ne put s’empêcher de ce tortiller les mains derrière son dos. Par chance, la plus part se dirigeaient vers Cassandre.
Anna se contentait d’observer le monde qui se présentait à eux. C’était plutôt intéressant de voir les différentes réactions face aux réponse donner.
Réponses d’ailleurs très bien argumentés, par les différent mutants présent avec elle. Anna n’osait pas vraiment répondre de peur de dire une bêtise. Elle était sur qu’au moindre faux pas, ces Humains se feraient une joie de descendre encore plus les mutants.

Jusque la, tous se passait plutôt bien. Mais tous s’accéléra lorsqu’un un mouvement se fit dans la foule et qu’une voix annonçait la fin du monde. Un homme d’église. Anna ne s’était pas encore doutée que la religion pouvait se mêler des problèmes mutants. Ca sera encore un gros problème a géré. Elle se tourna vers le visage de Cassandre qui avait adopté une expression d’inquiétude. Elle semblait vouloir à tout prix voir Olivier. Pour couronner le tout, un jeune mutant venait de faire son apparition et Liven appelait les Genesix dans le jardin.

Si elle partait, il resterait Alyssandre, Yvan et Daniel. C’était suffisant pour pouvoir gérer le stand. Tous ce qu’elle espérait c’est que Liven ne les appelle pas pour rien. Répondant aux questions et réactions, Anna s’éclipsa pour rejoindre l’orée de la forêt, où elle distinguait déjà la silhouette de Liven.

Adam n'écoutait pas vraiment Del. En même temps, le jeune mutant prêchait un convaincu, même s'il n'en savait absolument rien.

Ce qui inquiêtait plutôt Loom, en cet instant, c'était les mouvements subtils des mutants organisateurs, qui se regroupaient. En effet, ça bougeait par là-bas... Personne n'avait remarqué.

Il connaissait trop bien les anti-mutants pour avoir un soupçon de ce qui se passait, et il lui fallait absolument agir rapidement, sans quoi ces élèves inconscients se feraient desendre. Mais il lui manquait une diversion, qui lui fut apportée par le prêtre qui se mettait à psalmodier ses horreurs.

Profitant du détournement d'attention que cela constituait, Adam s'éclipsa discrètement.

( reviendra au moment propice)

Danirel resta là sans bouger écoutant les divers arguments des mutants qui tenait l'atelier avec lui. Il évitait de se soucier des regard effrayé et haineux dirigé vers lui à cause de son apparence. Soudain, grâce à son ouie plus développé, il entendi un bruit étrange éloigné mais un prêtre arriva en psalmodiant comme un illuminé ce qui le distrait un moment. Le jeune homme remarqua que Anna partait appelé quelque part.

Daniel resta à sa place pour continuer comme il devait. Quelque minute après, il entendit un bruit étrange plus fort et différent du premié venant de la direction de l'acceuil. Le mutant décela même un rythme dans ce son. Il décida d'aller voir de quoi il s'agissait.

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(J'ais écrit qu'il avait entendue ce qui arrivait vue que c'est dans son pouvoir d'entendre mieux que la normal. Est-ce correct? Je vais attendre de savoir si c'est correct pour continuer sur cette lancé ou éditer mon message. Merci)

[hrp : tu peux y aller, vu le boucan que font les Scum Pit et que tout le monde est dans le parc, c'est normal que tu puisses les entendre, même sans ton ouïe d'ailleurs]

Mode jeu mis en place, que chacun poste là où il est cité.