[OnyX 8.2.4] Capitol's Defenders (Jason, Leah et Josh)

Il y.. avait un truc qui tournait pas rond, c’était sur.. Un des ces saloperies de trucs qu’il mettait habituellement sur le compte de la malchance, de la guigne, de la poisse, dont il pensait s’être débarrassé, mais qui le poursuivait, sans relâche, encore et encore…

Mais la ou son cerveau commença à clignoter tel un panneau « danger » sur un néon défectueux, c’est quand il additionna les messages successifs de ses camarades avec ce qui était en train de se passer. De deux choses l’une. Soit ce type était un revendeur de drogue, ce dont il doutait de plus en plus, soit ce qu’il trimbalait et que Jason avait vaguement tenté d’emprisonner n’avait rien d’une drogue « classique ». Si les onyx avaient été dépêchés ici, c’était pour une bonne raison, et visiblement, attaque il y avait. Mais qu’est ce que c’était que cette chose…. Et qu’est ce qui arrivait en ce moment à ses camarades ? Une bombe qui explosait ? Et merde ! De la poudre, exactement comme ici. Il faudrait être le dernier des cons pour pas additionner deux et deux….

Il fallait qu’il... Réponde…. Qu’il rassure.. Voila, c’est ça, il suffisait juste de prendre son communicateur et… et…

Jason s’appuya contre un pan de mur, sentant soudain sa tête tourner, ce qui n’était vraiment pas bon signe, pas plus que sa vision qui commençait à se troubler. Mais que dire de la crise d’hystérie qui était en train de gagner sa « proie ». ? Il regarda, de façon trouble, la poudre, les bulles, et celui qui portait la poudre il y a encore quelques instants, et compris avec horreur que ce qui était en train d’arriver à ce type lui arriverait sans doute bientôt si il ne faisait rien. Il y avait donc des tarrés, quelque part, qui avait pondu une poudre hallucinogène, ou un truc qui faisait peur quand on était en contact avec ? Le plan machiavélique se mit en place dans sa tête. Si ce machin se répandait partout dans le capitole, se serait une panique générale, et les anti mutants pourraient s’en donner à cœur joie, car si les mutants présents réagissaient à ce... Truc… ils lâcheraient la bride à leur pouvoir… Oui mais quoi faire ? Surtout ne pas paniquer et agir vite. Cette poudre était trop volatile pour être contenue. Agissait-elle par inhalation ? Par contact ? Par réaction chimique avec l’air ?

Josh prit alors son communicateur pour annoncer que tout allait bien. Tout allait bien, mon cul oui ! Tout allait mal. Sur tous les canaux disponibles de son équipe, l’irlandais envoya..

« ici.. j.. Jason… la .. la poudre.. elle… C’est un truc qui fait peur aux gens.. un machin hallucinogène… si les mutants présents se lâchent à cause de cette saloperie, ce sera un carnage… Les mutants présents, c’est nous, entre autre.. on s’est fait avoir je cr…»

Non. Pas le temps d’expliquer, il fallait, si c’était encore possible, ne pas se laisser atteindre par... ce… truc… Si seulement il arrivait à avoir les idées plus claires, ne serait ce que quelques instants…. Il fallait…

Il tenta le tout pour le tout, et fit appel une nouvelle fois à sa mutation plus chaotique, afin de devenir de nouveau intangible. Espérant que cette manœuvre lui donne suffisamment de répit pour avoir l’esprit et la vision plus claire, et agir de façon plus efficace pour la suite.

Tout en courant comme en témoignaient les soubresauts dans sa voix, essoufflé et en larmes, Kalalli répondit au message de Dominico :

Kalalli, dans le communicateur a écrit:" Mais... Vous êtes vivants ? Les... Les zombies ? Ils sont insensibles aux illusions... Je sais pas où est Charis... Au secours !! "

La transformation de Jason en élémentaire psychique sonna le glas de sa conscience : tout devint noir pour lui, et silencieux. Puis, un instant plus tard, quand il rouvrit les yeux, l’horreur se peignit tout autour de lui. L’endroit où il se trouvait précédemment était démoli. Les murs qui séparaient la pièce du couloir étaient effondrés par endroits, et le ciel qu’il apercevait via la fenêtre défoncée était enfumé de nuages mordorés. Toute la pièce était déménagée, bureaux détruits, feuilles éparpillées et vieillies sur le sol. Tout était poussiéreux, inquiétant, sordide… Le bâtiment entier grinçait sous son propre poids.

Et puis, au milieu de la pièce, il y avait le chinois, tentant vainement de se défaire de l’attaque d’être à l’aspect répugnant, semblant plus morts que vivants. Des zombies s’acharnaient à le déposséder de sa chair, de sa vie, et Jason assistait au spectacle. Bien vite, pourtant, quelques morts-vivants se tournèrent vers lui avec un ait belliqueux et affamé. Sa chair psychique ne semblait pas les inquiéter et bien vite, ils se ruèrent en boitant vers l’irlandais…

En bas, Leah ne tarda pas à apparaitre en visuel à Josh, sortant de la Grande rotonde alors qu’il allait atteindre celle-ci, laissant un chinois docile et obéissant derrière lui. Des cris de panique sortaient de la pièce, et n’engageaient pas à y entrer. Approchant de la mare, Josh avait fini par marcher dedans, et curieusement, une sensation de vertige le prit bientôt, juste après qu’il ait aperçu l’asiatique venir vers lui.

Du côté de Leah, la situation n’allait guère en s’améliorant. Elle avait pu quitter la grande rotonde en se frayant un chemin parmi les hordes de zombies qui s’en prenaient à elle, mais ceux-ci étaient du genre coriace, et s’acharnaient à la poursuivre à la recherche de Josh. Elle vit son collègue loup-garou vaciller au milieu d’un décor apocalyptique, un couloir aux murs lézardés et partiellement effondrés, n’offrant aucune sortie vers l’extérieur…

Il y a des jours ou il vaudrait mieux laisser de côté ses « bonnes idées ». Aujourd’hui était un de ces jours. Croyant pouvoir échapper aux effets du psychotrope ou allez savoir quelle salloperie l’asiatique trimbalait, jason s’était bien concentré pour altérer son corps. Ça avait marché impeccablement. Ouais… sauf que par la même occasion, il s’était rendu entièrement disponibles aux effets disons… secondaires… A savoir la poudre.

Le problème, quand on regarde tout ça de l’extérieur, comme pour les cauchemars, c’est qu’on a toujours l’impression que c’est simple à gérer, qu’il suffit de se dire que rien n’est vrai, que ce ne sont que des illusions. Mais au moment ou vous faites le cauchemar, tout à l’air extrêmement réel, jusqu’aux odeurs, aux sons et aux sensations tactiles. Jason avait donc basculé définitivement dans cet autre monde, et il n’aimait pas du tout ce qu’il y voyait. Ses peurs infantiles remontaient à la surface, alors qu’il assistait, écœuré, au festin des goules sur ce pauvre asiatique. Il voulait hurler mais aucun son ne sortait de sa gorge. Quand les zombis se retournèrent vers lui, il su avec certitude qu’il basculerait dans la folie, et qu’il fallait qu’il mette le plus de distance possible entre lui et eux. Dans cette semi conscience de la réalité, une petite partie de lui cherchait à comprendre comment il avait pu basculer d’un seul coup dans cette réalité post apocalyptique. Une petite voix lui disait de continuer sa mission, de surveiller, de protéger. Mais elle était bien dérisoire face au spectacle qui s’offrait à lui.

A l’instant présent, la seule chose qui comptait encore un peu pour lui, c’était de se protéger de ces… choses… IL ne pensa pas à son communicateur, il ne pensa pas à se creuser les méninges pour trouver une solution à l’hallucination. Il ne voulait que se protéger, et encore, uniquement parcequ’il se forçait à n’agir que défensivement. Tout son être lui criait de tout démolir sur son passage, d’écraser, de mettre en charpie ces choses, mais un sursaut de conscience avait du se frayer un chemin dans sa folie, car, à la place, il avisa le bout de ciel morne.
Son autre don ne lui étant d’aucune utilité, il se confectionna une demi sphère, comme une platte forme relevée, agrémentée d’une sorte de rampe incurvée au dessus, pour le protégé d’éventuels débris. Il n’était pas stupide au point de s’enfermer complètement, il avait encore besoin de respirer. Sa matérialisation, si elle marchait, devait lui servir à la fois de rempart et de véhicule aérien. IL voulait s’envoler le plus loin possible de ces choses, afin d’avoir au moins un peu de temps pour trouver une solution au problème, et surtout pour que son cœur reprenne un rythme plus conventionnel.

Alors qu'elle reculait non sans difficulté vers la petite rotonde, assaillie de zombies qui semblaient particulièrement coriaces, elle parvint néanmoins à entendre les quelques messages reçus sur son communicateur. De la poudre blanche ? Il y en avait pas eu... Des hallucinations étaient sans nul doute une très bonne explication sur ce qu'elle voyait actuellement. Malgré tout, elle n'avait pas du tout envie de voir jusqu'à quel point ses hallucinations pouvaient être réelles ou pas. Elle avait beau se vouloir rationnelle, dans ce genre de cas elle n'en restait pas moins un petit peu trouillarde. Et puis d'ailleurs, elle n'avait pas vu la moindre poudre blanche. Peut-être que ce n'était pas la même chose alors, songea-t-elle. Mieux valait rester concentré sur son idée initial de partir d'ici.

Néanmoins, elle repris encore une fois son communicateur, comminquant brièvement à son équipe ce qu'il en était.

"Ici Aegis. Je n'ai pas vu de poudre blanche par ici, mais je vois des zombies et le capitol est totalement défoncé."

Avant de couper. Elle n'avait pas le temps de bavarder. Après tout, qui sait ? Elle n'avait jamais eu l'occasion d'utiliser son bouclier en situation réelle, et il ne durait que peu de temps à chaque fois. Elle n'avait définitivement pas envie de prendre le risque que l'un la touche. Finalement, elle réussit effectivement à rejoindre Josh au moment exact où il vacillait. Bon, ainsi donc, elle pouvait voir ses coéquipiers, en plus de pouvoir communiquer avec eux grâce à son communicateur. Il y avait probablement de l'espoir alors. Rien n'était perdu... peut-être. C'était au moins à ses yeux plus rassurant que d'être seul. Et pourtant, jusque là, elle avait toujours aimé être seule. Sauf que pour une fois, ça lui faisait plaisir que ce ne soit pas le cas.


Cependant, bien qu'elle fut un instant contente de voir l'un de ses coéquipiers, elle se reprit immédiatement pour rester concentrée sur son bouclier afin de se protéger des assauts, tout en se dirigeant à présent vers Josh.

La structure de Jason, si elle le protégeait efficacement contre les zombies qui l’attaquaient, ne lui permit cependant pas de le faire s’envoler très loin. En effet, les fissures des murs et du plafond n’étaient pas suffisamment grandes pour le laisser passer, et ses premiers assauts ne firent que les agrandir, sans pour autant qu’elles ne cèdent… Sous lui, le chinois implorait en hurlant qu’on mette fin à ses souffrances, frappant dans le vide, aussi malhabile que les morts-vivants décharnés qui s’en prenaient à lui…

Leah atteint la position de Josh à l’instant où celui-ci vacilla également dans ce monde immonde et altéré. L’intérieur du Capitole n’était plus que ruine, les murs jaunis et lézardés. La mare au sol était de la couleur de la rouille, et dedans, derrière sa coéquipière, pataugeaient des êtres de cauchemar : des zombies avançant vers le duo avec l’intention claire de mettre fin à leurs jours… Ils étaient au moins dix en première ligne, et vingt autres, qui entraient dans le couloir en poussant des grognements rauques et inquiétants.

C’était mieux que rien. Pas encore la solution ultime, mais en tout cas ça lui permettait de réfléchir un peu plus calmement. La situation n’était guerre reluisante. Il se doutait bien qu’il était pris dans une sorte d’illusion de masse ou un truc du genre (sinon comment expliquer ce brusque basculement..) mais ce qui l’inquiétait au plus haut point, c’était qu’apparemment l’ensemble des mutants dépêchés sur place, ou presque, avaient subis cet assaut de plein fouet. Comment se sortir de cette situation ? Dans les cauchemars, à partir du moment où on sait qu’on est en train de rêver, tout s’étiole. Oui, mais la ? Il lui fallait un élément sur lequel se raccrocher, une bouée de sauvetage psychique. Il reprit son communicateur, non pas seulement pour faire un point sur la situation, mais aussi pour se raccrocher à la réalité, se concentrant sur ce point précis.

« Ici Jason. Je suis moi aussi tombé sous l’emprise de cette… chose... Je pense que la poudre n’est qu’un vecteur, et que quelqu’un nous manipule plus facilement avec. Mon message à pour but de nous relier par un fil réel, tous ensembles. Si on peut encore communiquer entre nous, c’est que nous n’avons pas changé d’endroit. Nos communicateurs ont une portée limitée. Concentrons-nous sur ça et sur les éléments de réalité. Il n’y a pas de zombi. Pas d’apocalypse. Il n’y a que des communicateurs courte distance, à travers lequel vous m’entendez. »

Il essayait, ce faisant, de se persuader lui-même, confiant dans son pouvoir pour le protéger en cas de danger réel ou non, et se concentrant le plus possible pour reproduire, ne serait ce que mentalement, la réalité qu’il connaissait avant cette attaque. Une réalité ou il poursuivait ce qui ressemblait à un dealer de poudre, ou josh s’engueulait avec leur nouveau prof, ou un touriste le poursuivait pour faire de lui une star. Pouffant à cette dernière pensée, il en fit son mandala, son temple boudhiste… Un rempart de pensées futiles ou ridicules contre la horde de zombi. A l’horreur, il opposerait l’absurde. A la crainte, il opposerait la bouffonerie…

Comme lorsqu’il se concentrait pour redevenir lui-même quand son nouveau don se déclenchait, il se démenait à présent pour faire revenir la réalité dans son esprit, avec la même détermination. Le doute n’avait pas droit de cité en ce moment.

Arrivant près de Josh, elle se rendit vite compte que lui aussi pouvait à présent voir les zombies. Dom lui demanda si elle était rentré en contact avec une autre substance, laissa un drôle de message au lupin, et ce dernier sembla réfléchir avant de suggérer de rejoindre Tatoo. Elle acquiesca, et pour cause ; à priori, il n'y avait pas d'autres issues. Du moins, de là où elle venait, la sortie était plutôt difficile à envisager. Surtout qu'il pouvait y avoir d'avantages de morts vivants à l'extérieur. Se barricader quelque part en attendant de trouver une solution semblait effectivement le meilleur choix qui s'offrait à eux. D'autant qu'au moins, lorsqu'elle était en mouvement et concentrée sur son bouclier, elle parvenait à rester calme et ne pas paniquer.

"Je te suis", lui répondit-elle, se placa juste derrière lui. Qui sait, peut-être qu'elle pourrait parvenir à le protéger en même temps qu'elle avec son bouclier.

Juste à ce moment précis, Tatoo leur envoya un long message. D'accord, lui aussi les voyait. Mais il semblait être très calme, bien plus qu'elle qui s'était focalisé sur autre chose pour ne pas céder à la peur. Et beaucoup plus rationnel qu'elle, également. Cela dit, elle ne put s'empêcher d'être admirative si c'était effectivement quelqu'un qui les manipulait depuis le début. Parvenir à créer une illusion pareil, sur plusieurs personnes plutôt éloigné, ce n'était pas rien. Pourtant, même si l'hypothèse de l'illusion semblait être de plus en plus probable, elle n'avait toujours pas envie de se prendre un coup dans la figure pour vérifier jusqu'à quel point ils pouvaient être réels. Et puis, il n'y avait pas beaucoup de monde par ici, et avec la panique, ils devaient être parti pour sortir d'ici.

Elle préférait donc malgré tout continuer à se concentrer sur son bouclier tout en restant derrière Fenrir, des fois qu'elle pourrait le protéger par la même occasion.

La tension était à son comble. Le monde dans lequel vous étiez était au paroxysme de son horreur, de sa glauquerie. Les zombies étaient ignobles, cruels et violents, les décors étaient sans vie, détruits, usés, jaunis par les années d’abandon.

Et soudain, tout cessa.

Un mal de tête certain accabla Leah, Jason et Josh, et une présence psychique se présenta, invisible et inconnue… et l’instant d’après, tout redevint normal. Enfin normal. Disons qu’ils étaient revenus dans la réalité qu’ils connaissaient, avec le Capitole entier et encore pourvu de murs non lézardés et d’électricité.

À l’étage, la pièce où se trouvait Jason, toujours en lévitation au dessus du sol, était dévastée. Le chinois, au centre, était inanimé sur le sol, entouré de poudre blanche désormais retombée. Il avait des écorchures aux mains à force d’avoir frappé le sol, dans le vide. Ses habits étaient déchirés.

En bas, la situation était un peu semblable : les nombreuses personnes qui étaient dans la grande rotonde étaient dans un état de choc. Certaines étaient grièvement blessées, de s’être grimpées dessus pour accéder vainement à la sortie, aux portes closes. Certains se tordaient de douleur, et d’autres étaient juste sous le choc. Tous sortaient de ce cauchemar éveillé. Leah et Josh étaient toujours dans cette grosse flaque d’eau, mais les extincteurs automatiques étaient désormais éteints.

La voix de Clark retentit bientôt dans le communicateur des trois mutants.

« OnyX, rendez-vous à l’extérieur dans un instant. Notre rôle ici est terminé. »

La concision et le ton nerveux utilisé n’avaient rien de rassurant. Au contraire, Clark paraissait anxieux…




Quelques minutes plus tard, lorsque tout le monde fut rassemblé, à l’extérieur, Clark n’émit aucun commentaire sur ce qui venait de se passer. Il vous conduisit jusqu’au van de location que vous aviez employé pour venir jusqu’ici, et il prit le volant pour vous reconduire à l’institut, dans un morne silence.

« On rediscutera de tout ça très vite, en salle commune. Prenez du repos, je crains que vous n’en ayez besoin. »


Voilà, le mode-jeu est terminé. Merci à tous d’y avoir participé, j’espère que vous y avez pris du plaisir ! Désolé des quelques absences que j’ai eues malgré moi.
Voici la répartition des points :
Josh : 2 points. Une bonne participation, et des actions réfléchies et bien pensées. Très bien.
Jason : 2 points. Pareil, une très bonne participation, utilisation du pouvoir, et de bonnes actions.
Leah : 1 point. Une présence pas toujours au top, et assez peu d’initiatives de ta part pour cette première mission. Je suis sûr que ça ira mieux la prochaine fois. Bon jeu tout de même.

Vous pouvez poster encore un tour dans ce sujet avant que je ne le clôture définitivement…