promenade d'après midi

Lyu avait finit par arriver en centre ville avec son camarade Enzo.
Ce qu'il cherchait ne pouvait se trouver qu'à deux endroits dans une ville de l'occident : le quartier chinois ou une boutique qui vendait du matériel pour artiste. Comme le jeune homme doutait que Salem Center soit doté d'une China Town, il ne restait plus qu'à tester la deuxième solution.

*De toute façon, ça sera un bon test pour ce que le docteur Fleury m'a dit d'appliquer : le self-control. Parce qu'avec Enzo comme camarade de sortie, je sens déjà que ça va pas être une partie de plaisir.*

Ils étaient arrivés a proximité d'un jardin public. Le jeune homme se retourna et s'adressa à Enzo.

"Enzo, tu as besoin de quelque chose tant qu'on est en ville?"

Lyu écoutait les paroles d'Enzo et resta bloqué sur ces dernières paroles.

*Un homme invisible, il y a un mutant qui peut se rendre invisible à l'institut. Je me demandes bien qui c'est.*

"Dis, Enzo un de nos camarades peut se rendre invisible? Qui c'est?"

Je jeune mutant vit au loin un magasin qui fournissait du matériel pour les peintres et les artistes du dessin. Il trouverait sans doute ce qu'il cherchait là bas. C'est d'un pas décidé qu'il se dirigea dans sa direction, en faisant bien attention à Enzo qui ne manquait pas d'attirer les regards.

[b]*Si quelqu'un s'avise de vouloir tenter quoi que soit à son encontre, il va le sentir passer. J'essaierais quand même de ne pas en venir aux extrémités, je ne voudrais pas mettre les gens de l'institut dans l'embarras.

Arrivé au niveau du magasin Lyu se retourna une nouvelle fois.

" Je vais m'acheter du matériel pour la calligraphie et comme je conçois que ça puisse ne pas t'intéresser, tu peux m'attendre dehors en attendant que je revienne. Mais ça me ferait plaisir que tu vienne avec moi à l'intérieur."

Visiblement, Lyu ne connaissait pas ses standart de littérature fantastiques mais dans un sens, il avait raison, il y avait eu un mutant capable de se rendre invisible à l'institut.

"C'est pas là que je voulais en venir mais c'est qu'on a connu un mutant capable de se rendre invisible il y a un moment? Comment il s'appelait déjà?"

Mais Enzo ne parvint pas à se souvenir de ce mutant qu'il n'avait rencontré que très peu de fois si ce n'était une seule.

"Aucune importance en fait! Et surtout aucun rapport puisque'il pouvait aussi être visible. Je te parlais d'un livre qui raconte l'histoire d'un homme invisible et il m'était des vetêment pour que les gens puissent le voir car il était bloqué sous cette forme."

Comme à son habitude, enzo partit dans son explication ne faisant même lpus attention aux regards. Il s'arrêta uniquement quanf Lyu lui proposa de rentrer dans le magasin qu'il voulait voir.

"Bien sûr que j'entre avec toi, dit-il en regardant l'enseigne, je trouverai peut-être du maquillage pour mon costume et me faire un visage."

Ils entrèrent tout les deux dans le magasin. l'endroit était vaste et semblait posséder toutes les choses dont avaient besoin Enzo et Lyu.

"Tu sais, je n'ai pas eu une éducation très littéraire, je ne connais pas les auteurs de notre siècle, alors ceux des siècles précédent. En fait les seuls écrits que je peux prétendre à connaitre, sont liés d'une manière ou d'une autre à ce que j'aurais dû faire."


la personne qui s'occupait du magasin, les regarda avec insistance, comme si leur venue était synonyme d'une catastrophe imminente.
Le jeune homme partit donc à la recherche du matériel dont il avait besoin. Au bout d'un petit moment, il trouva la pierre à encre, les pinceaux et le papier dont il avait besoin.
Il se retourna vers Enzo.

"j'ai mis la main, sur ce qu'il me fallait, et toi tu as trouvé ce que tu cherchais?"

Descendant de l'autocar sans un sou vaillant en poche (à part quelques misérables piècettes qui permettraient tout juste à Georgia de s'acheter du chewing-gum), Georgia se retrouva à Salem Center.

Son coeur battait la chamade. Quelque part dans ce quartier se situait l'institut, qui bien qu'étant inconnu pour l'heure de la jeune fille, constituait son plus sérieux espoir de se voir acceptée quelque part...

Reprenant ses esprits, Georgia se rendit compte qu'elle n'y était pas encore. Certes, elle avait l'adresse, mais personne ne la connaissait là bas... Comment réagiraient les pensionnaires de l'établissement ? Etaient ils aussi ouverts que dans ses pensées ?

Se mettant en quête d'un plan du quartier, Georgia fit quelques pas dans la rue...

... et c'est à ce moment qu'elle vit, que ses problèmes n'étaient pas près de s'arranger. Une pancarte en devanture d'une vitrine de magasin indiquait très clairement que les mutants n'y étaient pas les bienvenus !

Georgia se mordit la lèvre. Elle bouillait. Elle fulminait intérieurement. La paranoïa anti-mutant semblait avoir des proportions qu'elle n'avaient pas envisagé auparavant. Aujourd'hui c'était la ségrégation dans les établissements... Et demain ? Les chiens de flics ? Les maisons brûlées ? La non violence aurait elle encore une place dans son existence ?

La jeune fille détourna son regard, un peu nauséeuse... Et son coeur refit un bond de côté ! Elle venait d'avoir la vision la plus étrange de sa courte existence !

Devant elle, marchant à côté d'un jeune asiatique, elle vit un homme qui semblait constitué d'eau...

Georgia avait les yeux écarquillés. Elle n'en revenait pas : elle venait d'apercevoir pour la première fois de sa vie, un individu qu'elle identifia clairement comme un mutant...

La jeune mutante reprit rapidement ses esprits : il fallait aborder les deux hommes... Si un mutant se balladait dans la rue non loin de l'institut, logiquement il devait en faire partie, ou tout du moins connaître son existence, ou au pire il pourrait la conseiller...

Georgia se lança à la suite des deux hommes. Les rattrapant à grandes enjambées elle se posta devant eux.

Puis se recroquevillant afin de reprendre son souffle, elle leur dit, mi haletante mi excitée :

"Excusez moi... Mais vous êtes un mutant ? Je vous demande ça, parce que j'en suis une aussi et je cherche l'institut..."

Puis se redressant, histoire de reprendre quelque peu bonne figure (malgré les épreuves de la journée qui devaient avoir laissé quelques marques), elle ajouta avec un grand sourire plein de candeur :

"Moi c'est Georgia. J'ai eu une journée pas possible... Et j'ai réellement besoin d'un peu d'aide, de parler à quelqu'un..."

Lyu était sorti du magasin avec ce qu'il avait trouvé. Son matériel allait pouvoir lui permettre de se calmer, une fois qu'il serait rentré à l'institut. Une fois dans la rue il faillit faire demi-tour pour aller expliquer son point de vue au vendeur à grand renfort de coup de poing. Puis il se rappela une nouvelle fois les paroles d'olivier et de bouddha, et décida de tourner le dos au magasin.

*Si je commence à m'énerver comme ça, je vais pas tenir longtemps, et en plus les autres vont avoir des ennuis.*

Lyu s'apprêtait à dire quelque chose à Enzo, quand une jeune femme vint à leur rencontre.Elle avait l'air désespérée et fatiguée, et de plus elle cherchait l'institut.

*ça va faire la troisième personne aujourd'hui, que je rencontre et qui demande après quelqu'un de l'institut, si ça continue je demande une prime a Cassandre.*

Salut Georgia, je m'appelle Lyu, je te présente Enzo. On est tous les deux à l'institut. Si tu as besoin de parler a quelqu'un je suis là. On va te conduire à l'institut, à moins que tu veuilles aller ailleurs d'abord?"

Le jeune homme se retourna pour faire face à Enzo.

"Dis Enzo, ça te dérange si on rentre maintenant, de toute manière je pense que le temps qu'on aille jusqu'au magasin de vêtements, la rumeur aura été propagée et personne ne voudra qu'on rentre dedans de toute manière."

Georgia ne pouvait espèrer entendre paroles plus réconfortantes ! Non seulement, les deux hommes connaissaient l'institut mais en plus celui nommé Lyu, lui proposait de l'y emmener...

C'est donc sans hésiter qu'elle répliqua avec le sourire le plus radieux qu'elle conservait en réserve pour les grandes occasions :

"Tu parles que je veux aller à l'institut. Il n'y a aucun endroit où je préférerais être en ce moment précis. Je ne sais comment vous le dire, messieurs, mais je suis bien contente d'être tombée sur vous ! J'ai des millions de questions à vous poser..."

La jeune fille avait envie de pleurer de joie et de fatigue... Son long périple semblait avoir trouvé un dénouement heureux... pour le moment.

le jeune homme regarda ses deux compagnons, se disant effectivement qu'Enzo avait raison. Il était temps qu'ils rentrent à l'institut avant que la population locale ait envie de les lyncher.

"Bon puisque tout le monde est d'accord, en route pour l'institut."

Lyu repartit donc en direction de l'institut avec son paquet sous le bras. Malgré la fin peu joyeuse de son expédition en centre ville, Lyu était content d'être aller se promener avec Enzo. En plus sa nouvelle camarade avait l'aire gentille.


la cuisine de l'institut