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[Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington Empty [Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington

Mer 16 Jan 2008 - 7:22
Il n’avait pas été question que Sahari conduise le moindre véhicule. Aussi s’étaient-ils rendus à Salem par autobus. Sahari emmitouflée comme elle le pouvait, ne cessaient de jeter des regards à Alixtide, qui continuait de sentir très fort malgré les subterfuges utilisés pour camoufler son odeur. De là, ils avaient pris le monorail et Sahari, pâle comme elle le pouvait, ne parla que lorsqu’ils en descendirent, à Washington.

"N’oubliez pas ce que nous avons préparé, faites attention à bien paraître et Alixtide, pourrais-tu enfiler s’il-te-plaît ce pull-over par-dessus tes vêtements. Il ne te piqueras pas. Suivez-moi."
Et le pull-over avait l’agréable avantage d’absorber l’odeur corporelle du mutant.

Elle sortit un bout de papier recouvert de sa minuscule écriture, indéchiffrable pour un œil non-expérimenté (et écrit dans sa langue natale, sauf pour les noms de rue), et conduisit les jeunes à travers le centre-ville.

Quelques quinze minutes plus tard, après avoir piétiné les trottoirs mal dénneigés de la capitale, ils arrivèrent devant une bâtisse moderne, comme toutes les autres aux alentours. La professeur vérifia l’adresse puis entra et se dirigea directement vers l’acceuil.

"Bonjour, nous sommes un peu en avance, nous avons un rendez-vous au nom de Mame Fouba."

"Oui, je vois, vous pouvez patienter ici, ça ne devrait pas être bien long." répondit la préposée à l’accueil en leur désignant, souriante, la salle d’attente, alors vide.

Sahari s’y dirigea, s’assit sur un siège choisi au hasard et attendit que les jeunes soient autour d’elle.
"Pas de bêtises surtout. Vous n’êtes pas des bêtes de foire, alors n’utilisez pas votre potentiel sans raison. Pas du tout serait préférable. Si jamais il y a un pépin, je laisse à Draena le soin de prendre les décisions à ma place. Elle connaît bien les politiques et le droit, c’est la plus vieille du groupe et elle est américaine."

"Vous avez des questions de dernières minutes?"


[HJ : Pour l’instant, les tours seront libres]
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Mer 16 Jan 2008 - 10:45
L'épreuve, la véritable épreuve n'était pas celle que l'on croyait. Camille n'avait pas peur le moins du monde de ce ramassis de politiciens : elle doutait que quiconque puisse en faire changer ne serait-ce qu'un seul d'avis, mais Sahari semblait motivée, et la règle numéro 1 stipulait "Le chef a toujours raison". Donc elle avait suivi sans piper mot le petit groupe dans son voyage en transports en commun jusqu'au palais de justice, en papotant tranquillement de tout et surtout de rien avec Abaigh.

Mais le véritable défi était là : le salon pouvait être estimé à un volume de 4 x 6 x 2 = 48 mètres cube. La cuisine, plus petite, faisait largement 30 m3. Mais dans l'autobus :
- l'espace était totalement confiné, la saison n'étant pas exactement celle où l'on pouvait s'amuser à ouvrir les fenêtres
- la forme oblongue rendait plus complexe les échanges gazeux
- il y'avait beaucoup plus de monde, et en particulier des non-initiés à la Pitre's touch.

La Bretonne nota donc quelques personnes qui semblaient ne pas comprendre d'où venait l'odeur pestilentielle, et qui regardaient autour d'eux afin de déterminer la source à esquiver. Pour faire bonne figure, et bien que - malheureusement - elle y soit désormais quasiment habituée, Camille baissa les yeux en se passant la main devant le nez, signalant ainsi que non, ce n'était pas elle la responsable de ce doux effluve. Cela lui évita peut-être quelques regards courroucés, elle ne le sut point, mais au moins fit-elle meilleure figure qu'Alixtide et son air béat.

Ils parvinrent enfin jusqu'au palais de justice, où la préposée les envoya sans surprise vers une salle d'attente. Etats-Unis ou pas, on était dans une administration. La brunette suivit donc l'ordre implicite et s'assit, en priant pour que l'attente n'excède pas les limites de sa patience. Pour tuer le temps, elle se tourna vers Abaigh.


Dis, tu l'as vue, Ivy, récemment ? Qu'est-ce qui lui arrive, à ton avis ?
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Mer 16 Jan 2008 - 23:28
Draena n'avait presque pas dormit de la nuit, ce rendez-vous avec les élus du peuple qui avaient jetés un des leurs pour cause de mutanité... Puait aussi fort qu'un des membres de son groupe. C'est alors qu'elle sentit le sommeil s'abattre sur elle, que son réveil digital se mit à sonner...

Elle hésita sur le choix de sa tenue, et outre un petit tailleur pantalon qui allait surement avec le type de rendez-vous, c'est en jean's large, et pull à l'éffigie des New Orléans patriot, l'équipe de Foot US de sa ville natale, et des baskets, qu'elle se présenta au petit déjeuner. Une grosse doudoune noire, avec une capuche large et la voilà parée...

La fatigue la rattrapa, et c'est en dormant d'un oeil, emmitoufflée dans sa doudoune, le nez bien à l'abri des odeurs corporelles d'Alixtide, qu'elle voyage, son Ipod dans les oreilles, balançant des sons "Rapquituelamortquitue".

DC.... Haut lieu de pélerinage pour l'américain moyen, La Maison Blanche, le Lincoln center... Son équipe de foot qui traîne au dernier rrang de sa conférence.. Twisted Evil... Et des flics partout ! La ville la plus sûre du Monde.. Avec plus de flics au Km2 que de puces sur un chien pouilleux...

Essayant de se faire petite.. toute petite, la jeune femme suit Sahari, et sort son portable, vérifiant que d'une aprt elle aurait assez de batteries, et que le réseau passe.. Faudrait pas que l'un des deux nous lache si je dois passer un coup de fil^^...

Arrivé dans le salon d'attente, Draena se pose lourdement, et regarde le lieu... Ca ressemblait à une firme ou une banque... Elle s'était attendu à un vieux bâtiment, avec des boisures un peu partout, des sièges en cuir de style anglais, un peu comme dans le bureau de son père... Instinctivement elle regarde les positions des issues de secours, et s'imaginent devoir lancer l'Ombre, et fuir à toutes jambes...

Le silence de Sahari, n'avait pas génée Draena, de toute façon la jeune créole n'avait pas quittée son Ipod. Elle vit les lèvres de la prof remuer, preuve qu'elle devait dire un truc important.. Arrachant une de ses oreillettes :

"... bêtes de foire, alors n’utilisez pas votre potentiel sans raison. Pas du tout serait préférable. Si jamais il y a un pépin, je laisse à Draena le soin de prendre les décisions à ma place. Elle connaît bien les politiques et le droit, c’est la plus vieille du groupe et elle est américaine."

[Froncement de sourcils]
[Se repositionne dans le siège, et regarde les "enfants"]

**Ok.. Ok... No problémo.. Je gère !**

[Doute profond]

**J'aurai dû mettre le tailleur !**
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Jeu 17 Jan 2008 - 17:31
Alixtide s'était mis sur son 31 ("propre" sous l'insistance de Madame Sahari) c'est à dire son éternel pantalon en velours beige, passé pour la première fois à la machine depuis plusieurs mois, une chemise blanche qui avait subi le même sort, et sa veste de costume grand luxe rural qu'il n'avait jamais mise à l'Institut. Par là-dessus la prof avait tout tenté pour dissimuler les effluves persistants, sous le sourire d'Alixtide qui savait bien qu'elle savait que cela ne ferait pas grand effet. Mettre une odeur par dessus une autre était le meilleur moyen de faire ressortir la première. Bref, ce n'était pas aujourd'hui qu'on neutraliserait Alixtide Pitre. La fébrilité de la mutante africaine pendant le trajet illustra bien cette prescience.

Les dernières tentatives d'étouffement de l'odeur par couches successives furent plus heureuses, surtout avec ce grand froid. Il ne rechigna pas, mais une fois dans le bus, il regarda avec l’innocence d’un enfant de chœur orphelin en bas âge les autres passagers, comme si lui n’avait rien à voir avec l’odeur qui incommodait tout le monde. Le petit manège de Camille pour se boucher le nez l’amusa grandement, et il se dit que la vie était bien faite. Après le trajet en monorail, qui rappela à Alixtide son chemin de croix pour arriver à l’Institut, il fut content de l’attention de sa prof, visant à lui faire enfiler un pull over, en plus du blouson et de l’écharpe.

*Je vais avoir l’air d’un gros Niko tout boudiné à force …*

Mais au moins il n’avait pas froid. Il considérait leur prof comme une mère attentionnée qui s’occupe de sa portée, et surtout de son petit protégé brimé mais tellement intelligent. C’est donc un Alixtide en pleine confiance qui enleva son bonnet et prit place dans la salle d’attente, dardant un regard réprobateur sur Draena et sa tenue pour le moins « cool ».

Il prit note des remarques de Sahari, acquiesçant d’un signe de tête. Il commença rapidement à avoir chaud, mais se retint d’enlever une couche ou deux tant que ce n’était pas insurmontable. Alixtide était concentré au maximum, car aujourd’hui se jouait peut-être sa gloire. Il sortit de sa poche arrière son carnet si précieux, où il avait noté tout un tas d’arguments, collectifs ou personnels. Il avait décidé dans son for intérieur que si leurs interlocuteurs ne se rangeaient pas aux gentils arguments du groupe, il donnerait les siens, autrement plus offensifs.

Il toussota et quitta son siège pour aller demander à la prof, à mi voix.

« Oui moi j’ai une question encore avant qu’on commence … qu’est-ce qu’on a le droit de ne pas dire sur l’Institut ? »
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Ven 18 Jan 2008 - 13:39
Lyu était tiré à quatre épingles, enfin c'était ce que lui pensait.
Il avait mit longtemps à trouver quelque chose qui correspondait à ses critères personnels, ce qui voulait dire en premier lieu cacher le fait qui soit chinois de source.

*Après tout on va dans la capitale des états unis et ma photo a peut être été transmis aux ambassades de Chine à l'étranger.*

Donc le jeune mutant avait donc revêtu un costume classique pour homme : chaussures noires, pantalon de ville noir, chemise blanche, cravate et veste noire.
Il s'était bien coiffé, de manière à ce que ses cheveux aient une coupe classique. De loin on aurait pu dire un stagiaire dans un cabinet d'avocat, ou alors dans un cabinet d'homme d'affaire.
L'ultime précaution ,qu'avait prit le jeune homme avant le voyage, était de vérifier qu'il puisse se battre avec au cas où.
La dernière touche de son déguisement fut une mallette contenant un portable.

Il s'était donc assit à coté d'Alixtide, puisque de toute manière Lyu avait appris à ne pas faire cas des odeurs corporelle de ce dernier.
Se trouvant dans un environnement totalement nouveau pour lui, il avait décidé d'appliquer le seul concept intéressant du professeur Layne : l'observation.
Il écouta bien les dernières recommandations de Sahari Fouba, tout en notant que son propre don était quasiment invisible et pouvait généralement passer pour un bug, ou un piratage informatique classique.

*Des questions, j'en ai plein, mais je vais les garder pour moi, je ne voudrais pas que les autres aient aussi peur que moi. De toute manière on verra sur le moment, à part Alixtide on se fond quasiment dans la masse et ça c'est bien. personne n'a encore remarqué les plaques de Sahari.*

Attentif à son environnement, il remarqua Alixtide qui se penchait vers Sahari Fouba pour lui demander quelque chose, mais n'entendit pas la teneur de la question qu'il posa à cette dernière.
Il attendait avec appréhension la confrontation prochaine avec les hommes politiques de cette nation, surtout depuis la proposition de loi "Willington".
Abaigh Mc Culloh
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Dim 20 Jan 2008 - 14:43
Abaigh avait attendu cette journée avec impatience. C'était la première fois que le groupe allait réellement agir ensemble, dans le monde réel -hors entraînement-, et c'était très important, du moins pour l'Irlandaise.

Elle avait même fait un effort sur sa tenue et son allure : elle avait réussi à coiffer ses cheveux en une petite queue de cheval -il subsistait quelques petites mèches rebelles, mais cela n'était pas bien grâve-, elle avait mit un pull gris à col roulé, un jean et elle avait échangé ces vieilles Dock Marteens contre des bottes qu'elle avait d'ailleurs reçu à Noël. Le tout accompagné d'une simple veste en cuir et d'une écharpe noire.

Bref...

Durant le trajet, elle était restée à côté, pour ne pas dire collée, à Camille. C'est que les demoiselles s'entendaient particulièrement bien et Abaigh adorait Camille. Pour l'odeur à l'intérieur du bus, Abaigh s'était contenté de remonter son écharpe et de doucement glisser son nez à l'intérieur. Cela ne l'avait cependant pas empêché de discuter avec Camille.

Ils arrivèrent finalement à desination et lorsqu'Abaigh vit le bâtiment dans lequel ils allaient pénétrer, son coeur se mit à battre plus vite : coup de stress. Elle n'était jamais entrée dans un endroit pareil et là, en quelques secondes, elle eut l'impression d'être miniscule, de n'être qu'un insecte que ces politiciens allaient écraser...

La voix de M'dame Fouba sortit Abaigh de ses pensées pour le moins pessimistes et ils entrèrent ensuite dans le bâtiment. Abaigh observait chaque petit détail.

*Allez... T'étais motivée... Allez... Ca va aller...*

Et ça, elle se répétait, encore, et encore, et encore dans sa tête afin de se mettre plus à l'aise.

Finalement, ils allèrent s'installer dans la salle d'attente. C'est à ce moment-là que Sahari leur demanda de faire attention à leurs pouvoirs. Abaigh fut rassurée de savoir qu'elle contrôlait l'apparition de ses clones : au moins, elle ne ferait pas de bêtise à ce sujet-là.


"Vous avez des questions de dernière minute?"

*Oui : J'peux vous attendre là?...*

Rah la la la : le stress avait à présent prit le dessus sur tout, et lorsqu'elle s'installa à côté de Camille, Abaigh se mit à tapoter ses genoux avec ses doigts de manière anxieuse. En fait, à l'Institut, lors du briefing, le projet l'avait tout de suite emballée mais maintenant qu'ils étaient là, elle avait peur de n'être capable de rien.

Heureusement, Camille relança la conversation ce qui en fait, permit à Abaigh d'oublier son stress. En tout cas, un tout petit peu.

-Ivy?... Ah oui, quand j'suis rentrée des vacances je l'ai croisée... J'ai pas osé lui demander... C'est.. Délicat non?...

Oui, c'était délicat. Elle n'allait pas se pointer et lui dire "Hey, salut! Bonne année! T'as changé de couleur, ça te va bien! Comment t'as fais?". Non, c'était impossible.

-Dis...

Abaigh avait baissé la voix.

-Tu crois que ça va bien se passer?

Il faut bien l'avouer : la miss avait quelque peu besoin d'être rassurée.
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Mar 22 Jan 2008 - 3:30
Sahari répondit à Alixtide assez fort pour que tout le monde entende :

"Tout. Vous ne devriez pas avoir besoin de souligner d'où nous venons et si ils posent des questions, je me chargerai d'y répondre."

Elle tenait à filtrer ce type d'information, mais était tout de même heureuse que ses élèves ne veuillent manifestement rien dire sur l'institut.
Observant les élèves, elle se mordit la lèvre inférieure. Elle aurait préféré qu'ils soient tous là, mais Jade n'était jamais revenue de chez ses parents...
Draena semblait songeuse, Lyu anxieux, tout comme Camille et Abaigh, qui avaient manifestement choisi de discuter pour évacuer le surplus de stress. Alixtide semblait étrangement sûr de lui. Probablement plus même que la professeur... Qui mit cette assurance sur le déphasage existant entre le garçon et la réalité, souhaitant que celui-ci ne leur joue pas de mauvais tour...

Elle lança un regard à la réception : au bureau d’accueil, la secrétaire parla dans le microphone qu’elle portait à l’oreille et se dirigea vers le groupe de mutant, les enjoignant à la suivre. Elle ouvrit la porte de chêne au centre de la salle d’attente et leur fit signe d’entrer. Elle la referma ensuite derrière eux.

"Asseyez-vous." dit un homme, à l’autre bout d’une grande table de bois. Dès que ce fut fait, il se présenta, ainsi que la douzaine d'autres personnes autour de la table, suivi des présentations de Sahari, et demanda :
"Vous êtes ici pour...?"
"Discuter de l’accessibilité des mutants au sein du gouvernement." répondit rapidement Sahari, anxieuse.
"Oui, je vois… Cette question à soulever de nombreuses réactions et vous n’êtes pas les premiers à venir nous voir à ce sujet.
Dois-je présumer que vous faites partie de ces mutants?"

"Effectivement." répondit Sahari sans hésiter, sur un ton courtois, mais tout de même un peu tendu. L’homme d’âge mûr, ainsi que quelques autres personnes autour de la table, sourcillèrent ou eurent différents mouvements d’étonnement.
"Hé bien, voilà qui était on ne peut plus clair. Et serait-il…" Sahari lui coupa la parole, sur un ton poli qui démontrait toutefois clairement qu’elle trouvait que le chef s’intéressait d’un peu trop près à leur statut. Elle avait perdu toute trace d'angoisse dans son ton.
"Il serait effectivement très mal venu de nous questionner davantage sur nos différences, monsieur. Nous ne sommes pas venus pour parler de nous, bien que ce soit flatteur de se préoccuper ainsi de nous, mais pour nous informer et discuter avec vous d’un sujet bien plus important." Où étaient passés l’impatience, la promptitude et l’emportement de Sahari? Depuis quand savait-elle se montrer aussi courtoise? Voilà les interrogations que devaient se poser les jeunes, songea-t-elle en souriant. Mais la dame noire avait plus d’un tour dans son sac, et savait quels atouts sortir quand, simplement. Qu’ils en prennent de la graine : l’enseignement par l’exemple, il n’y a que cela de vrai. L’homme reprit :
"Vous avez totalement raison. Je me permettrai tout de même de vous poser quelques questions techniques. Avez-vous le droit de vote aux États-Unis?"
"Non. Et les enfants non plus."
L'homme sembla hésiter un peu, comme si il ne voyait pas l'intérêt, dans ce cas, de défendre une cause.
"D’accord... Pourraient-ils me décrire leurs ambitions de vie? Sont-ils intéressés dans la politique active?"
"Celà leur fera plaisir de vous parler un peu d’eux-mêmes."

Lors de ce dialogue, les jeunes eurent tout le loisir d’observer la pièce. Malgré l’aspect moderne de la façade, l’intérieur avait un cachet authentique. Tout était en boiseries et en tapis bourgogne. Des portraits étaient suspendus aux murs, et un lustre au-dessus de la table. Une douzaine de fonctionnaires étaient placés face à eux, autour d’une grande table rectangulaire, et il était évident que l’acoustique de la pièce avait été étudiée pour permettre de s’entendre tout autour de la table sans avoir à parler plus fort que la normale. Deux portes, plus petites que celle par laquelle ils étaient entrés, se tenaient sur chacun des murs latéraux.
Maintenant, comme les Oryx avaient espéré en avoir l'occasion, ils devaient parler d’eux et prouver au "jury" qu’ils étaient comme tout le monde.
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Mar 22 Jan 2008 - 12:41
Alors là, si tu savais comme j'en sais rien...

La jeune fille ne savait absolument pas ce qui l'attendait, et même avec la meilleure volonté du monde elle n'aurait pas pu rassurer plus que ça Abaigh.

On est tous dans le même bateau, va...


C'est à ce moment qu'ils furent guidés dans une salle d'une solennité toute solennelle, où douze mecs (apôtres ?) les regardaient.

Alors donc, tout ce petit manège était censé faire "plaisir" à Camille. Parler, oui, elle aimait bien, clairement. Mais devant des types à l'air patibulaire, au visage fermé, avec des costards qui feraient passer un congrès de croque-morts pour une fiesta de gais lurons, l'intensité du désir de l'ouvrir baissait prodigieusement.
Elle décida d'y aller, comme ça au moins, elle serait tranquille. Le problème serait réglé, et puis elle pourrait regarder les autres (Alixtide) en riant sous cape, parce que pour elle, ce serait terminé.

Elle s'avança donc. Une fois devant le petit groupe, elle commença à jouer avec les manches de son pull, signe d'un stress intense.

Bonjour...


Elle décida de faire comme si elle était interrogée, et de répondre toute seule aux questions logiques qu'on lui poserait.


J'm'appelle Camille Le Guern, j'ai dix-huit ans. J'habite aux Etats-Unis depuis euh...douze ans, mais je suis française. Mes parents vivent en Caroline du Sud, ils travaillent dans l'environnement.


Sahari leur avait dit "ne mettez pas vos différences en avant". Inutile d'ajouter "je cours le 100 mètres en une demi-seconde".


J'avais commencé des études de chimie, mais c'est juste parce que mes parents sont des scientifiques et ils voulaient pas que je devienne professeur de sport. Je pense que je vais bientôt reprendre des cours pour le devenir, parce que ça m'intéresserait vraiment. J'aime bien courir.


Voilà. Assez évasif pour ne pas trop attirer l'attention, et s'ils posaient des questions, elle pourrait y répondre sans trop de problèmes.


Je faisais de la compétition avant d'arriver à New York, mais j'ai pas encore retrouvé de club par ici. Je m'y étais mis quand ma meilleure amie avait déménagé dans l'Oregon.


Là, elle faisait même carrément presque nunuche. Ce qu'elle devait endurer pour que certains soient peinards... Dans l'entrée, elle avait entendu parler de "politique active".


En plus, si j'arrive à être prof de sport, je pense que je demanderai aussi à devenir américaine, parce que j'aurai une vraie situation stable. Et comme ça fera presque vingt ans que je vis ici, je crois que j'aurai le droit de demander à le devenir.


Elle n'en savait rien. Le droit et elle faisaient au moins deux, si ce n'est plus. Mais c'était un argument estampillé "plus tard, je vote, tas de nouilles".
Elle sentait aussi qu'elle en faisait un peu trop dans le "normal". Pour un peu, elle aurait pu ajouter "j'fais du shopping le samedi, j'adooooooore les jean's Levi's, ils sont trop classes". Ce n'était pas exactement ce qu'attendait la commission. Enfin...c'est ce qu'elle lisait dans leurs regards. Car chez ces gens-là, on ne cause pas monsieur, on ne cause pas...


Je pense pas être quelqu'un de dangereux. Vous savez, la seule fois où...enfin...en public, j'ai eu un...problème, ça a permis d'arrêter un voleur qui partait avec la caisse d'un magasin. Et maintenant, ça m'arrive plus du tout.


Menteuse. Y'avait eu ce pauvre type qui avait voulu te frapper aussi. Paralysé net.


Ca m'embêterait qu'on dise que parce que je suis pas comme les autres, je pourrai jamais faire le métier que je veux. J'apprends à être la plus normale possible, et je pense que ça marche.


Elle ne voyait plus trop quoi dire. Elle avait un peu éludé quelques aspects de sa vie, mais personne ne viendrait trop la contredire dans le petit groupe.

C'est vrai que c'était difficile de parler devant cette commission. D'un coup, elle se mit à se demander si Alixtide n'allait pas tout faire foirer, en disant "Elle, lui et elle ils sont dangereux".

Elle recula et retourna se placer à côté d'Abaigh. Elle lui fit un demi-sourire, mais elle ne réussit pas à plisser plus les lèvres.
Bonne chance pour les suivants.
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Mar 22 Jan 2008 - 19:07
Draena entra en dernier dans la salle, ne sachant pas à quoi s'attendre, elle préférait prendre le recul nécessaire afin de jauger de la situation dans son ensemble.

Sahari n'y avait pas été avec le dos de la cuillière et cela jouait en sa... notre faveur... Mais la question du juge était perverse... Camille prit le train en marche, et plutôt calmement.

Attendant un peu, la jeune créole se leva, elle avait confiance en elle et commença par s'avancer, ne sachant pas encore ce qu'elle allait dire.. Elle dit assez fort afin d'être entendu de toutes et tous, sa voix était calme et posée...

"Bonjour... Je m'appelle Draena Ranks, et je suis Américaine. J'ai 20 ans et le droit de vote dans l'état de Louisiane où je suis née. Mes parents sont bien établis car mon père est avocat au barreau du Mississipi et ma mère est publiciste... Quand à moi, j'ai poursuivi des études supérieures en Histoire et culture française... "

Elle prend une pause, et regarde les juges un à un... Puis continue

"Il a fallu plus de 100 ans pour que mon pays, les USA reconnaissent que les affro-américains ont les mêmes droits et devoirs que tout américains. J'espère pouvoir poursuivre des études de droit comme mon père qui en son temps défendit les affro-américains du Sud, moi se sera les (en faisant les signes apostrophes avec ses mains) Mutants !

Je dit bien j'espère car si une loi discriminatoire envers les mutants est votée, la dérive vers d'autres choses comme l'interdiction de poursuivre des études, d'accéder aux hôpitaux, d'aller faire ses courses, ou de prendre les transports en communs est envisageable... Et serait dommageable à notre si beau pays^^.

Faites que l'histoire ne se répête pas avec ce que certains appellent le phénomène Mutant... A savoir Nous... Vos enfants !"

Respirant un grand coup, elle regarde une dernière fois le jury.

"Merci"

En souriant et en s'asseyant, se demandant si elle n'avait pas été trop loin. Attendant quelques secondes, elle regarde Sahari, espérant ne pas lire dans ses yeux des reproches, et s'essuye sle front légèrement mouillé de sueur.

hj : J'aurai peut-être du chanter "The Star Spangled Banner" Mort de rire
Anonymous
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[Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington Empty Re: [Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington

Mar 22 Jan 2008 - 20:54
Alixtide suivit les premiers échanges avec une attention redoublée, prenant seulement le temps de retirer son écharpe et s’éventer un peu. Il avait regardé tous les « juges » un à un, histoire de se faire une première idée de la partie adverse. Il constata que Sahari passait de l’humilité à l’autorité, en clouant le bec de ce fonctionnaire curieux. Il nota qu’elle les appelait encore « les enfants », ce qui d’un point de vue stratégique était tout à fait judicieux.

*Elle veut leur montrer que si un seul d’entre eux nous fait du mal, il aura affaire à elle …*

Camille avait misé sur la banalité de son histoire, de sa vie et de ses projets d’avenir. Une chance que les magistrats ne se soient pas endormis. Mais cela avait l’avantage de montrer sa totale et affligeante normalité. Draena opta pour le patriotisme, peu crédible venant d’elle. Heureusement les juges n’étaient pas sensés connaître le caractère colérique, irascible et lunatique de leur « concitoyenne ». Elle évoqua encore son histoire de tolérance des Noirs, qui n’avait pourtant rien de commun avec le cas mutant. Alixtide jugea que c’était son tour d’intervenir, se leva, la figure un peu rouge à cause de la chaleur de la pièce. Il ne s’éloigna de sa chaise que d’un pas.

« Merci Draena. »

Dit-il en guise de transition sur un ton parfaitement pro. Il regarda tous les juges, s’arrêta sur chacun pour bien capter leur attention et observer leurs réactions.

« Je continue, je suis Alixtide Pitre, et je n’ai rien à faire dans votre salon car je suis Européen de Bretagne. Mais là-bas, j’aurai le droit de vote l’an prochain. Vu que j’ai prévu de rester ici, parce que c’est l’endroit du monde où les décisions les plus importantes sont prises, je m’intéresse beaucoup aux élections, à la politique, et à ce qui est dit sur les uns et les autres … J’ai trouvé complètement stupide ce qui s’est passé pour le candidat, et j’aurai bien aimé le dire, mais comme vous l’avez dit, Votre Honneur, ben je n’ai aucun droit pour l’instant. »

Il s’interrompit une seconde, pris soudain par la crainte de parler trop vite. Il se remémora au passage les questions de l’homme. Il inspira un bon coup et reprit.

« Mon projet c’est donc de faire changer les choses, en partenariat avec tous ceux qui le veulent, et de faire de la politique active. J’ai une formation d’éleveur de porcs, j’ai même mon diplôme et mon père est naisseur-engraisseur d’une grande exploitation de deux cents truies. J’ai donc déjà une certaine expérience très intéressante pour la politique. Je suis très content de vous rencontrer, grâce à Madame Fouba, qui est un peu comme ma mère porteuse en Amérique. Hé heu … si vous avez des questions une fois notre affaire finie, ce sera un plaisir pour vous répondre. »

Estimant que les convenances protocolaires étaient ainsi honorées, il salua tout ce beau monde d’un hochement de tête et se retourna, confiant, vers ses camarades. Il se rassit et croisa les bras, attendant la prestation de Lyu, redoutant celle de la maladroite Abaigh.
Abaigh Mc Culloh
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Jeu 24 Jan 2008 - 12:33
Ben mince alors...

Une fois entrée dans la pièce, la première reflexion qu'Abaigh se fit à pour elle-même fut celle-ci :

*On va nous pendre haut et court...*

Franchement, ces douze hommes ne donnaient pas l'impression que le petit groupe était le bienvenu et ça ne rassurait pas Abaigh. Elle avait une certaine crainte de ces gens-là. Elle resta aux côtés de Camille pendant que Madame Fouba présentait les raisons de leur venue.

Finalement, celui qui avait prit la parole depuis le début demanda que les jeunes expliquent eux-mêmes leurs ambitions, leurs projets... La politique active? Eh bien, au moins, il rentrait dans le vif du sujet.

Lorsque Camille s'avança pour parler la première, Abaigh fut un peu surprise : elle n'imaginait pas qu'elle allait ouvrir le bal... Elle écouta avec attention ce que Camille raconta à la Comission. C'était simple, mais c'était sincère, et c'était très bien ainsi.

Camille revint finalement auprès d'Abaigh et cette dernière lui rendit le petit sourire que Camille lui adressa. L'Irlandaise stressait toujours...

Ce fut au tour de Draena, qui appuya sur des points intéressants.

Et enfin, Alixtride... C'était l'intervention qu'Abaigh redoutait le plus parce qu'elle le connaissait mieux maintenant, elle savait comment il était et elle avait un peu peur qu'il se laisse trop aller et que cela dégénère. Son intervention fut intéressante, pertinante, et Abaigh dut se retenir de sourire quand elle l'entendit parler de cochons et de politique dans la même phrase.

Et puis Alixtride se rassit.

Donc il ne restait qu'elle, et Lyu... Eh bien quand faut y aller... Faut y aller.

L'Irlandaise se leva et fit quelques pas. Une fois face aux politiciens, elle prit une bonne inspiration et se calma. En fait, c'était une étrange sensation. Elle était seule pour exprimer son point de vue, mais sentait que ses coéquipiers étaient juste derrière, et ça, ça donnait de la force à notre demoiselle. Et puis elle n'avait pas envie de tout faire foirer.

"Bonjour. Je m'appelle Abaigh Mc Culloh, j'ai 16 ans. Je viens d'Irlande et je suis arrivée aux Etats-Unis il y a quelques mois."

Ca, qu'elle venait d'Irlande c'était difficile de le louper vu l'accent qu'elle avait quand elle parlait. Elle continua sur sa lancée.

"Avant ça, j'ai du vivre en me débrouillant, mes parents m'ayant mise à la porte parce que j'étais différente. Juste différente..."

Elle ne tentait pas d'amadouer les politiciens, elle exposait les faits de son histoire.

"Et puis, j'ai rencontré quelqu'un qui m'a aidé. Il a réussi à arranger les choses. Lui aussi avait des préjugés, mais il a changé. Il a changé parce qu'il a vu que j'étais une fille comme les autres. Que je n'avais rien de dangereux, que je n'avais rien d'anormal."

Elle posa un silence, puis reprit.

"Je n'ai pas l'âge de voter, mais je m'intéresse à la politique, je m'intéresse aux changements que peuvent apporter les gens comme vous, les gens qui ont le pouvoir de tout changer. Mais il faut que les choses changent dans le bon sens. Il ne faut pas que les Mutants soient tous traités comme des êtres qui ne méritent rien d'autre que l'éloignement, la haine. Il faut adoucir les pensées, et crééer un climat de confiance entre ceux qui sont différents et moins différents... Parce que je suis jeune, et parce que je veux vieillir dans le calme et la sécurité."

Son regard glissa tour à tour sur chaque politicien.

"Vous êtes tous différents, les uns des autres. Et pourtant, vous êtes tous assis à cette même table. Alors je ne vois pas pourquoi un Mutant n'aurait pas sa place parmi vous."

Elle les regarda encore un bref instant puis se retourna pour aller s'assoir auprès de Camille.

Bon, finalement, ça n'avait pas été si terrible. Peut-être qu'elle n'avait pas été convainquante, peut-être qu'elle n'avait pas employé les bons mots mais il fallait voir le bon côté des choses : elle n'avait pas paniqué, et elle n'avait pas fait de bourde.

Maintenant, c'était au tour de Lyu.
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Ven 25 Jan 2008 - 2:45
Lyu ne sentait pas à l'aise. Il n'arrivait pas à se lever de la tête que les politiciens allaient découvrir son problème.

*Et là ça va être la catastrophe parce qu'au mieux je vais en prison ici, au pire ils me renvoient chez moi.*

En plus Jade était partie et ça aussi, ça n'aidait pas à la stabilité psychologique du jeune homme. Toujours est il que la journée était belle, c'était déjà ça.
Le jeune homme se sentait tout petit face aux politiciens.
Il ne savait pas vraiment quoi dire tout en respectant les directives de Sahari et ses propres convictions personnelles.
Il lissa sa cravate pour se donner une dernière once" de courage et se lança.

"Je m'appelle Lyu Nan Quan, je suis citoyen chinois, et je poursuis un cursus d'étude supérieur en haute technologie"

Le jeune homme prit une courte pause avant de poursuivre.

"Je m'intéresse à la politique, ne serait ce parce que la politique nous affecte tous. Je ne peux influer par mon vote les décision prisent dans ce pays. Mais j'aimerais vous dire que depuis plus de deux siècles vous êtes la vitrine du monde. les décision que vous prenez ici seront vues par le monde entier. Et beaucoup d'entre eux vous suivront dons vos idées. Ce que vous allez décider à notre sujet va nous affecter pendant longtemps, quelque soit notre nationalité.
J'aimerais dire autre chose, que ferez vous si demain un membre de votre famille se retrouvait dans notre situation.?
Voilà j'ai fini, je vous remercie de m'avoir écouter."


Lyu se rasseya attendant que quelque chose se passe. Le jeune homme avait été sincère malgré son mal à l'aise évident.
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Lun 28 Jan 2008 - 7:21
Les politiciens avaient marqués plusieurs signe d'attention, mais aussi d'agacement, comme si ils se demandaient comment une bande de jeunes mutants pouvaient oser se présenter là et leur dire quoi faire, d'impatience, lorsque les récits se faisaient trop longs, et de surprise à quelques reprises (principalement lorsqu'Alixtide mêla porcherie et politique dans la même phrase. Un vieux bonhomme s'exclama "Oh!" mais son voisin le fit se calmer d'un signe, bien qu'il semblait tout aussi contrarié que lui, ou insulté. Tout le monde avait montré plus ou moins (Les Oryx étant ce minimum) d'étonnement face à ces propos, et il y eut un petit moment de confusion entre la prise de parole de M. Pitre et d'Abaigh. Seul le secrétaire d'assemblé, qui n'avait pas arrêté d'écrir depuis que la réunion était commencée, était resté impassible, ce qui laissait bien présager quant à l'objectivité du procès-verbal.

"Bien. Pour ma part, je me nomme Anthony Ferring, je suis le cinquième enfant d'une famille de 6, né en Georgie. J'ai été sélectionné dans l'équipe de football de Yale, ce qui m'a permis de poursuivre mes études en sociologie. J'ai ensuite fait un post-doctorat à Harvard en relations étrangères. Je vous passerai les détails... J'ai travaillé dans diverses entreprises avant de me faire embaucher par le ministre de l'environnement et de me retrouver finalement comme directeur de ce comité, il y a dix ans. Vous comprendrez que j'ai une certaine expertise en la matière. Mes collègues ont le même genre de cursus..."
"Et vous, madame Fouba, vous ne vous êtes pas présentée?"


Sahari rougit un instant mais répondit aussitôt, sûre d'elle-même. Elle s'était attendue à la question.
"C'est qu'il n'y a rien à dire, si que je suis née en Afrique noire et que mon village m'a exilé lorsqu'ils ont découvert ma différence. J'ai alors appris à vivre seule. J'ai ensuite économiser et appris à maîtriser ma différence afin de venir dans ce pays dont le monde entier vante la liberté. Or, je me dis parfois que j'étais bien plus libre au milieu de la jungle. Au moins, personne ne venait m'y embêter."

"Une mutante aussi puissante que vous... vous n'avez jamais accompli de hauts faits?"
C'était le voisin du gros homme qui avait parlé, d'une voix faible et sournoise.

"Comment?"

"Dolormay, je vous en prie. Madame Fouba, nous ne sommes pas dupes. Une adulte et une poignée d'enfants, tous mutants, vous venez certainement de l'insitut Xavier, n'est-ce pas? Or, il est de notoriété publique que les professeurs qui y sont engagés sont potentiellement très dangereux..."
La façon, pleine de mépris, avec laquelle le directeur avait prononcé le mot "professeur" déplut à Sahari, qui ne dit cependant rien.

"Vous l'avez dit vous-même, potentiellement... Or, je n'ai pas accompli de faits marquants, comme vous semblez le croire."
*Et il faut que je sois la seule prof à ne pas être blanche comme neige... Super...*

Anthony se retourna vers les jeunes, après avoir froncé les sourcils légèrement. Il leur sourit un instant, lança un coup d'oeil au secrétaire et demanda poursuivit.

"Ce que vous avez dit est bien touchant, et j'aimerais bien que tout soit aussi facile que vous semblez le croire, or il se trouve qu'aussi différents que nous soyons", il désigna les douzes membres du comité, "aucun de nous n'a le potentiel de tuer quelqu'un alors qu'il est désarmé, contrairement aux mutants. Ou de changer la météo par caprice, ou de faire un autre de ces tours de passe-passe contre-nature que les mutants s'amusent à accomplir. Si nous avons jugé que le poste de présidence des États-Unis ne devait pas revenir à un mutant, c'est parce que les limites et les encadrements de ces... individus, au niveau des capacités comme de la loi, ne sont pas encore bien connues ou établies. Nous avons donc jugé qu'il serait irresponsable de laisser un tel poste à ce genre d'individus. Nous nous estimons chanceux qu'aucune attaque terroriste mutante n'ait eu lieu contre nous, par ailleurs, et que les vôtres se sont montrés assez intelligents pour ne pas empirer leur sort..."

Son ton snobbait l'autre parti et semblait vouloir leur lancer des couteaux chauffés à blanc, malgré son calme apparent.

"Cependant, comme vous vous doutiez certainement que nous avions d'excellentes raisons d'empêcher les mutants de participer à la course électorale, nous nous attendons à ce que vous ayez aussi d'excellentes alternatives ou solutions à ce problème majeur pour vous...?"

Le directeur avait parlé d'un ton autoritaire et semblait croire qu'il dominait la situation, mais surtout les 6 mutants présents. Sahari laissa discuter les enfants, comme elle le leur avait dit avant de venir. Elle ne se contenterait que de modérer les ardeurs de son parti, si l'occasion se présentait.
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Mar 29 Jan 2008 - 20:45
Alixtide ne releva pas les différents signes d’agacement des sages rassemblés. Il nota les efforts touchants de ses deux derniers camarades pour émouvoir les humains. Ceux-ci tentèrent tant bien que mal de dissimuler leur mépris. Tout cela était purement prévisible, et prouvait que les commissaires étaient bien moins préparés que les Oryx.

Il sourit lorsque Sahari réagit à la question de ses hauts faits. Avec son pouvoir, la professeure avait tout à fait le profil d’une chevalière de légende, en armure de lumière, imperméable aux balles et aux chutes vertigineuses. Une femme guerrière des temps modernes. Une croisée. C’était bien une sur-femme, quoi qu’elle en dise. Alixtide lui adressa un regard ému.

En fait le garçon était on ne peut plus d’accord avec le discours du président. Ce même discours avait été le sien lors des premières séances du cours de philo. Heureusement, la délégation de l’Institut Xavier avait poussé les arguments plus loin.

Il jugea que c’était le moment de sortir un petit couplet de sa chaussette sale. Il se leva donc, s’épongeant le front avant de prendre la parole. Il faisait décidemment bien chaud dans cette pièce.

« Pardon Votre Excellence, alors je vais commencer à vous répondre, et les autres prendront le fil en marche. D’abord, vous permettez que je dise que vous n’êtes pas du tout différents les uns des autres ici, comme vous le dites. Vous avez tous fait les mêmes études et le même sport … devenant tous des gens très importants, et très puissants parmi les humains. Je connais des mutants qui sont pas capables de faire des clones aussi parfaits que vous autres. »

Dit-il avec un regard d’hommage à la jeune Abaigh. Il fallait bien commencer par un peu d’humour sympathique. Mais il reprit sur un ton plus sérieux.

« On doit tous avouer, et moi le premier, que vous avez bien raison. Beaucoup de mutants sont dangereux à cause de leur pouvoir. Le problème pour vous, c’est qu’il faudra bien vivre avec. Vous voudriez tous les tuer, que cela ne serait pas possible. Je peux vous jurer que j’en connais beaucoup d’intuables à l’Institut. Bref, on sait tous combien les mutants sont déjà impossibles à circonférir par la force. Déjà. »

Il rangea ses mains moites dans les poches de son pantalon, maudissant les couches de pulls qui l’obligeaient à prendre de l’air toutes les cinq secondes. Il planta son regard sur le juge narquois qui avait provoqué Sahari, puis revint sur le cordial Anthony, en le désignant de l’index avec entrain.

« Et là une fois encore vous avez dit la bonne réponse : il faut encadrer ces individus par la loi, qui est une très bonne chose, la meilleure qui soit pour régler les problèmes ! Alors pourquoi un président élu par le peuple et qui serait élu mutant en connaissance de cause ? Parce que ce serait un premier pas, pour que des gens mutants organisent avec d’autres les lois qui vont devoir encadrer les mutants généraux dans la société. Les lois il va bien falloir les faire non ? Des lois justes qui conviennent à tout le monde ? Alors mon argument c’est ça : pour que les lois sur les mutants marchent, faut que les mutants participent à leur faisabilité. C’est tout bien clair. Parce que si vous les faites sans eux, c’est vouer droit dans le mur. »

La proposition semblait claire et sans accrocs. Alixtide ne voyait pas comment parer un argument pareil dans une démocratie qui se respecte. Cette pensée en entraîna une autre, qu’il exprima sans transition.

« Je peux vous dire, comme par exemple, que le jour où le gouvernement de France a voulu, il y a bien des dizaines d’années, supprimer l’élevage de porcs là où c’était déjà trop pollué pour continuer, et que cette décision, ils l’ont prise sans aucun éleveur de porc dans les parages … Ben je peux vous dire que mon grand-grand-père qui était aussi éleveur de porcs, il a fait beaucoup, beaucoup de casse, avec ses collègues. Et le résultat c’est que purin, on fait toujours du porc en Bretagne. »

Alixtide devait avouer que cet exemple lui venait de manière tout à fait improvisée. Il en était assez content, même si avec quelques secondes de recul, il n’était pas très sûr de la solidité de la logique.

Bref, l’argument de la participation des mutants aux lois qui les intéressent au premier chef était un thème convenu avec les Oryx lors de leurs réunions, et le jeune homme était certain de l’avoir défendu avec une cohérence sans faille. Il se rassit en adressant à ses camarades des regards pressants, afin qu’ils poursuivent sur sa glorieuse lancée.
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Mar 29 Jan 2008 - 21:23
Etape 1 : l'attente.

La présence d'Abaigh à ses côtés faisait que, même si elle n'était pas très rassurée, Camille avait un minimum de confiance en elle. Elle aurait voulu rétorquer un millier de choses aux pédants juristes, mais à chaque fois, elle se disait qu'il fallait commencer par être polie pour pouvoir ensuite être convaincante.

Etape 2 : la crainte.


Elle vit qu'Alixtide était le premier à s'avancer pour répliquer. Pas bon, ça, alerte, alerte rouge. A moins que l'objectif soit de faire mourir la commission, soit de rire, soit d'une congestion cérébrale. S'ils ne savaient pas que les raisonnements qui sortaient de la tête du blondinet étaient aussi emberlificotés qu'insensés, ils risquaient des prises de tête maximales. Quoique c'était peut-être leur job, après tout.

Etape 3 : l'effroi.


Camille jugea que son camarade aurait mieux fait de faire n'importe quoi, grimper aux rideaux, montrer ses fesses, plutôt qu'insulter ces types déjà franchement hostiles. Dans la famille "je complique tout par ma simple présence"...

Etape 4 : la consternation.


Deux fois, deux fois déjà qu'il comparait le cas de l'élevage des porcs et celui des mutants. D'ici à ce qu'une association d'idées naisse...la brunette ne voulait pas finir sa vie parquée dans un enclôs, ah ça, non.

Etape 5 : la réaction.


Elle n'avait pas le choix, même si c'était maintenant de l'ordre du désespoir plus que du débat. Elle s'avança en s'efforçant de ne pas regarder Alixitide. Sûr qu'il serait mort foudroyé aussitôt, or ils devaient être le plus nombreux possibles s'il y'avait à s'enfuir.
Elle ne savait pas par quel point noir commencer. Elle aurait voulu dire "Regardez, regardez ce que le rejet des mutants par les gens normaux produit, regardez à quoi cela conduit : à Alixtide, un type insensé, insortable, asocial, schizophrène, paranoïaque et peut-être même communiste !". Mouais. A revoir. Un peu plus de pondération, tenter de réparer les barrages cassés (les pots, il valait mieux en racheter, on était plus à la même échelle maintenant).


Euh...oui, moi j'aurais, comment dire, quelques points à soulever, voir à resoulever.


Et d'autres à enterrer.


Déjà, tout mutant n'est pas dangereux. Parmi nous six, il n'y a qu'Alixtide qui présente un véritable danger : il provoque des maux de tête, des crampes d'estomac ou des poussées de colère irrépressibles. Vous voyez que nous ne sommes pas une menace pour l'humanité.


Elle évita de se retourner pour lancer son sourire carnassier à l'interessé.


Par contre, même s'il est insupportable - elle se força à ne pas ajouter "et nuisible et j'aimerais bien, à cet instant, attraper une cuiller, et lui couper les doigts les uns après les autres juste après lui avoir arraché les ongles" - il a raison sur un point : seuls des mutants connaissent assez bien leur nature pour élaborer des lois. Faire sans eux, c'est comme si vous décidiez que la prochaine Constitution des Etats-Unis devait être établie par un groupe de moines tibétains. Ce serait un massacre, non ?

Elle chercha une autre métaphore plus subtile, mais n'en trouva pas.


En plus, la plupart d'entre nous sont également incapables de tuer un homme. Un combattant entraîné est nettement plus dangereux que l'essentiel des mutants.


Oui, mais...la suite venait d'elle-même : et le "pas essentiel" ?


Quant aux autres, ce sont les "mutants dangereux", comme vous les nommez. Certains se contrôlent parfaitement, et ne sont pas plus dangereux que le plus équilibré des Marines. D'autres, moins, c'est vrai, c'est difficile de le cacher.


Camille préfèrait ne pas mentir, même si elle avait quelque peu honte de faire une distinction au milieu des mutants.


Déjà, il faut dire que les seuls qui peuvent leur apprendre à se contrôler, ce sont d'autres mutants. Il faut parfaitement connaître sa nature pour cela, comme les professeurs de l'Institut.


Elle pria pour qu'effectivement, Miss Marcin connaisse sa nature parfaitement.


Ensuite, la meilleure manière d'en faire des êtres qui s'intègrent à la société sans faire de vagues, ce n'est pas de les rejeter ou de les poursuivre. Parce que non seulement, il existe des chances pour que vous n'arriviez pas à vous en débarrasser, mais en plus vous vous créeriez des ennemis dont même moi j'ignore tout de la puissance.


Camille avait tenté de ne pas utiliser des termes menaçants. Pourtant, c'était un fait : elle les mettait en garde. A charge ensuite pour eux de se demander si oui ou non la menace était sérieuse.
Elle recula et retourna dans le rang, entre les deux autres filles, se sentant encore plus petite que d'habitude.
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Jeu 31 Jan 2008 - 3:28
Draena écouta sans mots dire,

... les encadrements de ces... individus, au niveau des capacités comme de la loi..."

C'est le terme Individu qui mit le feu aux poudres dans l'esprit de la créole... Elle allait rétorquer d'une manière virulente, mais Alixtide la prit de court.. Fort heureusement pour la commission, la Xavier's school, Sahari et les autres OryX... Car durant le temps de parole d'Alixtide, la jeune femme se calma un peu...

Patiemment elle attendit son tour, regardant les membres uns à uns. Avant de se lever et de prendrfe la parole, elle se retourne vers la porte, histoire de voir si des gardes armés jusqu'aux dents n'étaient entrés, les menaçant de leurs armes..

**Arrête de délirer...** en se tournant vers les "sages", avec le plus beau sourire.

"Messieurs... " en regardant celui qui avait délibéremment ouvert les hostilités...

Tout en parlant, Draena s'avance vers lui...

"Les.... Individus..." En appuyant sur le terme avec le même dédain...

"... que nous sommes ne sont pas plus dangereux que les millions de Texans qui se balladent en ville armés de revolver ou autres armes ! Nous ne sommes pas plus dangereux que les millions de personnes qui prennent le volant après avoir bu plus que de raisons...

... Et certainement moins que vous ! Avec de telles idées sectaires et racistes, j'ai peur de voir surgir d'un moment à l'autre dans cette salle des hommes drapés et cagoulés de blanc et arborant la croix du KKK !"

Se mettant devant l'homme et le regardant dans les yeux...

"... Je vous fais peur ?... " En mettant sa tête légèrement de côté

N'attendant pas de réponse..

"Oui, je vous fais peur !... Pourtant.. Vous êtes plus agé, vous avez la loi avec vous... Si je venais à... " en faisant des gestes de magicien pour môme

"... user de mon pouvoir sur vous.. Et que l'on m'arrête.. comment me jugerez vous ? Sur quels critères... ?"

Se tournant vers les autres sages..

"... N'est-il pas dit clairement dans notre code juridique que tout homme se verra jugé par ses pairs ?... Lorsqu'un crime est commis par un asiatique, le jury et souvent composé d'au moins un asiatique.. Si c'est un affro amérciain... idem... Et si c'est un mutant ?? Les ameridiens, sont jugé par un tribunal amerinidien..."

Revenant vers le groupe Sahari, en essayant de garder son calme puis se tournant vers les juges... Elle avait vu son père faire de même, une fois... Et sans savoir pourquoi, la fibre paternelle surement, elle se sentait dans son élément...

"... Savez vous ce que vivent ces.... Individus ? Ce qu'ils endurent ? Ce qu'ils sont obligés de faire.. Pour survivre.. ? Pour passer inaperçus... Si vous nous aviez rencontré dans la rue... Jamais vous n'auriez soupçonné que nous futes de ces gens là... Sauf peut-être pour notre éleveur de porc... L'odeur l'aurait trahie"^^

"... Vous nous demandez de trouver des solutions, vous pensez qu'il est vital pour nous que le futur Président soit un Mutant... Mais pourquoi ? Avec tout les pouvoirs que nous avons.. Nous pourrions renversé un pays.. Le prendre par la force... Au lieu de cela, nous venons vous voir pour tenter de vous convaincre qu'il faut donner une chance aux Individus que nous sommes... Et encore plus à cet homme... Car lui saura comment gérer ces individus..."

La voix se faisait lasse...

"... J'ai... J'ai vu une fillette de 10 ans à peine que leur parents avaient lachement abandonnée voir tentés de tuer, parce qu'elle était de ces individus... Vous avez peut-être des enfants.. Peut-être qu'un jour ils découvriront et vous aussi... Qu'ils font partis de ces individus.. Que ferez vous alors ? Une fois que vous nous aurez mis en cage, que plus aucuns dialogues ne sera possible ? Que ferez vous de votre sang.. De votre enfant ?"

Laissant un blanc, le temps de faire réfléchir les juges...

"Nous ne sommes pas venus ici pour nous faire insulter, avant d'être des mutants, nous sommes des humains... Nous vous tendons la main en espérant que vous ne la refuserez. Aujourd'hui des rumeurs folles sur les mutants parcourent le monde, rumeurs véhiculées par des journaux à sensations comme ce torchon de Sentinelle..."

Se tournant légèrement vers Alixtide, pour qu'il se taisent sur ce qu'il pensait de ce journal...

"... Mais sachez aussi que des rumeurs parcourent le monde mutant... Evincer un mutant de la liste des futurs candidats à la présidence pour cause de mutanité démontre malheureusement un manque d'ouverture vers ce groupe... D'individus..

En revanche permettre que cet homme puisse être candidat montre votre ouverture d'esprit, et votre désir de nous intégrer au monde afin que nous vivions tous en paix... Et puis.. Que risquez vous... ? Sincèrement ? Il y a plus d'Humains normaux que d'individus comme nous.. Il ne sera jamais élu... Mais au moins vous aurez démontrés que vous prenez en compte tout les membres de notre pays..."

C'est avec soulagement qu'elle se rasseoit, sûr que son discours n'avait rien changé, les politiciens ne raisonnaient pas comme le commun des mortels... Ils se fiaient principalement aux sondages et avis de population.. Et espéraient tous finir dans un poste au gouvernement... Bref, ils se fichaient de jeunes mutants en mal d'humanité.
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Jeu 31 Jan 2008 - 11:30
Individus... Dangereux... Attaque terroriste mutante... Les votres...

Des mots utilisés par le Politicien, des mots qu'il n'avait absolument pas pesé, qu'il avait prononcé sans aucun scrupule, sans aucune retenue. Abaigh resta assise sur sa chaise, quelque peu recroquevillée et écouta l'intervention de ses camarades.

D'abord Alixtride, puis Camille, et Draena. Tous avaient des arguements pertinents, tous trouvaient les mots, tous faisaient face aux politiciens. Mais Abaigh... Abaigh restait en retrait, et se sentait minuscule. En fait, elle était la plus jeune, c'était sans doute pour ça qu'elle avait cette impression.

Le stress qu'elle avait ressenti avant d'entrer dans cette pièce revint la contrarier aussi vite qu'une flèche. Le calme qu'elle avait ressenti lorsqu'elle s'était adressée aux politiciens avait disparu : son coeur battait à tout rompre.

Intervenir? Oui, il le fallait parce qu'elle faisait partie de l'équipe. Paraître ridicule? C'était un risque mais elle ne pouvait pas rester comme ça, à attendre que les choses se passent.

Alors...

Après l'intervention de Draena, l'Irlandaise se leva doucement. Elle regarda les politiciens : elle avait l'impression d'être un morceau de viande prêt à être jeté dans un banc de piranhas. Elle resta quelques instants silencieuse puis se donna mentalement un bon coup de pied aux fesses.

-La peur... C'est un sentiment que nous ressentons tous. Vous avez peur des mutants. Pour être honnête, moi, ce sont plutôt les gens comme vous qui me font peur... Les gens qui nous considèrent comme des individus à enfermer, à abattre.

Ouh la... C'était peut-être un peu trop... Non? Non.

-Beaucoup de personnes ont la même réaction que vous : les mutants sont dangereux, les mutants sont une menace... Mais nous ne sommes pas plus dangereux que certains humains. J'ai eu l'occasion de voir des gens de mon âge agir de manière très violente, et ils étaient humains. Ils m'ont même laissés sur le carreau alors que moi, j'ai des pouvoirs. Et puis le plus important ce n'est pas d'avoir des pouvoirs : c'est ce qu'on en fait.

Elle fit un nouveau pas en avant. La peur, comme tout à l'heure, disparassait peu à peu.

-Votre réaction est celle de tout le monde face à ce qui est différent : le rejet. C'est normal, mais il faut passer à l'autre phase maintenant : l'acceptation.

Vous parlez d'attaque mutante terroriste. Oui, ça a attiré mon attention, j'suis pas une terroriste en herbe, rassurez-vous, mais pourquoi parler d'attaque mutante terroriste? Je crois que l'histoire nous montre qu'on n'a pas besoin d'être mutant pour être un terroriste. Les humains savent être atroces, violents : ils n'ont pas besoin de pouvoirs pour ça.

Vous nous condamnez tous à l'avance, vous nous mettez tous dans le même sac. C'est très grave. C'est de la discrimination pure et simple. Et c'est la discrimination des "individus" pour reprendre vos mots, qui engendre les problèmes, pas la différence même des ces "individus".


Elle pensait en avoir dit assez. Elle ne pouvait pas faire mieux, et puis elle avait dit ce qu'elle avait à dire. Elle se retourna donc et reprit sa place sur sa chaise. Elle aurait bien voulu se faire toute petite. C'était bizarre comme sur cette chaise elle se sentait vulnérable alors que quelques secondes avant, sa peur l'avait quittée.
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Dim 3 Fév 2008 - 4:32
*Et voilà je le savais que ça allait mal se passer. Entre Alixtide et Draena on aura de la chance si on ne va pas en prison. Il va falloir se la jouer fine*


le jeune homme se le va de sa place pour avancer vers les politiciens. Il n'était pas vraiment à l'aise et il ne savait pas trop ce qu'il allait dire.

"Bien je voudrais relever certains points de votre discours. Tout d'abord vous avez dit que les professeurs de notre institut étaient potentiellement dangereux. C'est faux, les enseignants ne sont pas plus dangereux que le reste de la population qui habite sur terre, pas plus que vous ou moi, ou encore mes camarades ici présent."

Lyu fit une courte pause avant de continuer.

"Mais je comprends que vous ayez peur qu'un mutant comme nous soit élu à la tête de ce pays. Mais en quoi ce candidat est-il plus dangereux que vous? En rien, la plupart d'entre nous avons tout de même un fort sens moral, et une conscience qui nous dicte nos actes quotidien. Tout comme le reste de la population. Interdire les mutants à accéder aux postes à responsabilités, risque de déclencher un mouvement de rancœur chez certains d'entre nous. Comme cela s'est déjà produit avec certaines communautés par le passé.
Je pense qu'il nous faut réfléchir ensemble à une manière de satisfaire tout le monde, avant que la situation n'empire plus qu'elle ne l'est déjà.
Moi ce que je voudrais, c'est qu'un représentant de notre communauté soit présent dans le gouvernement, afin qu'il puisse défendre nos intérêts le cas échéant.
Cela pourrait faire avancer les choses dans le bon sens"


Le jeune homme s'arrêta là attendant que son professeur ou bien que les politiciens prennent la parole.
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Mer 6 Fév 2008 - 5:26
"Les enfants, restez calmes!"Ce murmure attira à l'égard de la professeur quelques rires ironiques.
Sahari avait craint la réaction du "jury" face aux paroles d'Alixtide, mais ceux-ci grimacèrent simplement, en échangeant quelques commentaires à voix basse. Camille aussi s'était montrée assez passionnée mais elle se contenait et restait dans la bonne conduite. Quant à Draena, elle fit craindre à Sahari une expulsion immédiate, mais heureusement quelques traits d'humour, aux yeux de Sahari, radoucirent sa lancée. Abaigh et Lyu surent se montrer fidèles à eux-mêmes, terminant sur un ton plus pacifique et doux. Sahari compléta en une seule phrase.

"Vous voyez, nous ne vous demandons pas d'imposer aux États-Unis un président mutant, mais seulement de considérer l'éventualité d'avoir un ministre, un conseiller ou un quelqu'autre membre du parti mutant, car nous ne sommes pas très différents de vous."

Ferring lança un regard à l'assemblée, comme si il posait une question muette à ses collègues, puis il déclara :

"Nous allons discuter ensemble de ce que vous avez dit, nous serons bientôt de retour..."

Il parla alors dans un petit micro portatif, accroché à son oreille.

"Janie, veuillez apporter des gâteaux, je vous prie."

Il fit un signe et tout le monde se leva pour sortir, en murmurant ensemble. Seule la voix de Dolormay s'éleva davantage que les autres, prononçant clairement

"...si arrogants..."

La porte sur la droite se referma derrière les politiciens et Sahari eut à peine le temps de se questionner sur la réussite ou l'échec de leur discussion qu'une autre porte s'ouvrit. Non pas celle menant à la salle d'attente, mais la porte sur la gauche, au fond de la pièce. Quelques hommes vêtus d'un équipement spécialisé entraient dans la salle.

Sahari prit Alixtide et Camille, qui étaient à ses côtés, par les bras, et les tira derrière elle en s'adressant à Draena. D'où elle était, Sahari faisait écran à son équipe, qui se trouvait entre elle et la sortie principale.

"Darkness, vous sortez d'ici le plus vite possible. Les gâteaux ne semblent pas digestibles. Ne faîtes pas de bêtise."

Puis elle envoya quelques javelots, sortis apparement de nulle part, vers la porte qui s'était ouverte, en bouchant l'entrée. Elle comptait se débrouiller seule pour ralentir ces gens, pendant que ses protégés prenaient la poudre d'escampette.

[HJ : à partir d'ici, Draena poste la première]
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[Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington Empty Re: [Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington

Mer 6 Fév 2008 - 20:52
Après tout cela ne s'était pas si mal passé... Les politiciens se retiraient pour discuter... Et en plus on leur offrait gâteau et boisson. Draena avait faim de loup... Quand...

"Darkness, vous sortez d'ici le plus vite possible. Les gâteaux ne semblent pas digestibles. Ne faîtes pas de bêtise."

Assise, elle regarde d'abord Sahari, en fronçant le ssourcils, puis regarde dans la direction que regarde Sahari..

"Enfoirés de politiciens... !" En se levant vivement...

"Menteurs comme des arracheurs de dents..."

Regardant la sortie, elle hurle plus qu'elle ne dit...

"HASTE A La porte Vite... FIAIN PREPARES TOI A LANCER UN DE TES CLONES ! UNE FOIS LA PORTE OUVERTE... Ca m'étonnerai qu'ils soient venus seuls... Tek bloque leur fréquence radio.. Et bousille moi les caméras de surveilance... Vite.. vite..."

"... On se casse TOUS d'ici ! Spine... Venez.. On vous laissera pas !"

Draena ouvrit la porte et tous purent entendre un gémissement étouffé au même moment, ainsi qu'un éclat. Derrière l'ombre que Draena venait de créer, et qui ne couvrait pour l'instant pas beaucoup plus que l'entrebaîllement de la porte, les Oryx purent voir la réceptionniste, étendue par terre, quelque chose de planté dans le cou. Une assiette de porcelaine brisée gisait à ses côtés, ainsi que plusieurs petits gâteaux. Apparement, elle n'était pas au courant du code.
Jetant un coup d'oeil par la porte, Draena put voir trois têtes derrières le comptoir d'accueil ainsi que trois autres derrière le muret séparant la réception de la salle d'attente. Manifestement, il y avait d'autres gâteaux surprise...
Derrière les élèves, Sahari répondit sur un ton qui sonnait plus comme une menace :

"Vous sortez par cette porte, pas de discussion, je sais me débrouiller."
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[Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington Empty Re: [Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington

Jeu 7 Fév 2008 - 4:11
Youpie. Chouette. De l'action. Avec en prime, des types armés, des politiciens, des magistrats et du public pour mettre un peu de piment. Génial. Camille sautait intérieurement au plafond de bonheur devant le discernement de Sahari qui les avait menés dans la gueule du loup avec pièces et main d'oeuvre pour mettre en place une opération "On se tire rapidos".

En plus, elle devait écouter les ordres de Draena. Elle aimait bien la jeune afro, mais elle avait peur qu'elle ait tendance à être trop offensive dans la situation actuelle, au lieu de ne jouer qu'à se tailler de la manière la plus efficace possible. Mais bon, soit, ce devait être fait exprès si c'était elle la responsable.

Tout de même, elle se remémora les diverses paroles, et nota que finalement le verdict devait avoir été donné avant même qu'ils n'ouvrent la bouche. A part les énormités sur les rapports entre élevage porcin et politique, il y'avait tout de même rien de révolutionnaire ni de fondamentalement dangereux dans ce qu'ils avaient dit. Vraiment, à croire qu'ils avaient foncé droit dans un guet-apens. Maintenant, l'objectif était de s'en sortir, Camille n'ayant que moyennement envie de servir de cobaye pour le reste de ses jours - qui ne seraient dans cette option pas si nombreux, il est vrai.


Okay Dark.


Mémento. Dark, Fiain, Tek, Spine et Gargoyle qu'elle abrègerait en Argh histoire que ce soit mieux compris. De toute façon, c'est pas elle qui donnait les instructions. Elle jeta un regard rapide à ses coéquipiers puis passa à l'action.


Haste se précipita à toute vitesse à travers la porte entrebâillée. Faute de trouver un abri satisfaisant, elle se mit à faire de grands cercles dans la salle, cherchant à désorienter une des équipes. Bien qu'elle aille trop rapidement pour que les tireurs parviennent à la viser convenablement, elle vit quelques fléchettes passer devant elle. Souhaitant sauver sa propre peau dès qu'une cachette efficace serait en vue, mais n'en trouvant pas, elle retourna dans la salle de conférence et fit un petit rapport des observations qu'elle était parvenue à faire : aucun tireur de plus que les 6 déjà signalés ne se trouvait dans la pièce et la réceptionniste n'avait pas perdu de sang.

Camille l'éclaireuse...ça faisait très "Seigneur des Anneaux", tout ça. Bah. C'était un rôle ingrat et mal récompensé, mais assez fondamental dans son genre. Pour le moment, elle se dit que le moment était mal choisi pour demander une revalorisation de sa situation à l'intérieur de l'équipe. Pas sûr que les types et leur équipement high-tech soient prêts à accepter une trève pour une remise en question des statuts dans le camp adverse.
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[Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington Empty Re: [Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington

Jeu 7 Fév 2008 - 11:36
Surprise que ça tourne ainsi au vinaigre? Non, l'Irlandaise ne l'était pas. Après tout, c'était bien leur style à ces politiciens, à ces anti-mutants. Les OryX auraient au moins tenté leur chance même si au final, rien ne pouvait changer. Et ils avaient été trop... Optimistes.

Quoi qu'il en soit, ça risquait d'être rapidement difficile de sortir de cet endroit, et là, on était plus en entraînement. Fallait pas hésiter, fallait pas se poser de question, fallait pas avoir peur.

Les OryX étaient regroupés.

Abaigh observa furtivement les hommes qui se trouvaient à l'intérieur de la salle de conférence et une fois les instructions de Sahari puis de Draena données, cette dernière ouvrit la porte et usa de son pouvoir. C'est à ce moment-là que Camille sortit de la pièce. Abaigh se retourna brièvement pour observer et vit la réceptionniste par terre.

En quelques secondes, une doute horrible lui tirailla les entrailles : que lui avaient-ils fait? Humaine ou pas, elle avait pas été désagréable et méritait certainement une fin dans ce genre. Lorsque Camille fit son retour en disant qu'il n'y avait pas de sang, Abaigh fut soulagée pour quelques secondes car cela était bon signe pour la réceptionniste.

Mais pas le temps de s'arrêter pour penser à tout ça. Elle avait des clones à faire apparaître, une diversion à faire.


Abaigh ne dut se concentrer que quelques instants pour faire apparaître deux clones, jugeant que cela serait pour le moment suffisant. Les clones, telles qu'elle le leur avait "commandé", sortirent de la pièce en courrant, l'un vers la droite, l'autre vers la gauche. Ils se faufilèrent entre les rangées de sièges, évitant de leur mieux les balles. Le premier tourna rapidement en rond pour aller se cacher derrière un pan de mur, alors que le second était parvenu à contourner, avec une chance extrème, les tireurs, pour se réfugier dans les toilettes qui se trouvaient de l'autre côté de la réception.
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[Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington Empty Re: [Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington

Ven 8 Fév 2008 - 14:56
Lyu réagit aussi vite qu'il le put. Le seul ordinateur qui était présent dans la pièce était situé devant le professeur, pas question donc d'y aller, surtout qu'il y avait les gens en costume juste à coté.
La seule possibilité qu'il lui restait c'était les caméras dont une était situé près de la porte.
Le jeune homme s'approcha de la caméra le plus rapidement qu'il put
Lyu grimpa sur une chaise pour pouvoir atteindre la caméra.

*Maintenant c'est sérieux, il ne s'agit pas de faire n'importe quoi en utilisant ton pouvoir Lyu. Mais pour quoi les politiciens veulent nous faire en fermer. On est pas des monstres. En plus je sais me tenir, et on a rien dit de dangereux à part Alixtide peut être avec sojn allusion aux éleveurs de porcs. Tous les mêmes les gens de pouvoir, ils veulent tous nous contrôler, ou alors ils veulent nous détruire, ce qui revient au même. Bouddha fait que je ne tombe pas sur un ordinateur en état de marche. Parce que sinon, ils vont avoir de véritable raison d'avoir peur de nous.*

Le jeune posa une main sur la caméra, et concentra toute sa volonté pour activer son pouvoir.

*Bouddha, un petit coup de main de ta part serait le bienvenu.*

Lyu concentre toute sa volonté pour désactiver les caméras de la pièce. Celà lui prit les quelques secondes que mis Camille pour effectuer son allé-retour dans la salle d'attente. Persuadé qu'il avait bien réussi la manoeuvre, Lyu descendit de la chaise.
Une fois ceci fait il se tient prêt à écouter les prochaines instructions de Draena ou Sahari.
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[Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington Empty Re: [Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington

Sam 9 Fév 2008 - 1:41
Alixtide devait s’avouer perdu dans ce renversement de situation. Il garda tout d’abord les yeux fixés sur les manœuvres incroyables de Sahari. Comment ne pas être impressionné par une telle force de la mutanité ? Puis il eut comme un coup de froid en découvrant le destin incertain de la réceptionniste. La brume de Draena, le rapport de Camille, la défense héroïque mais éphémère de Sahari … tout cela était bien beau, mais ne lui inspirait rien de constructif.

*Mais où sont les commandos du Dr Fleury quand on a besoin d’eux ??*

Il se tourna à nouveau vers Sahari, mais celle-ci les enjoignait seulement de sortir. Il regarda ensuite avec fébrilité la petite Abaigh, qui pouvait s’écrouler, trouée de balles ou empoisonnée, à tout moment.

Il n’avait pas le caractère serein et calme du compère Lyu en l’occurrence. Draena ne lui avait rien dit de faire, donc il fallait ne rien faire. Mais en même temps Sahari avait ordonné de ne pas traîner. Et Alixtide ne voulait pas ramasser quelques balles dans le dos en restant statique. Et découvrir la suite de l’épisode dans une cellule toute blanche et toute propre.

Plus poussé par la panique que par la tactique, il décida de suivre les clones, dont la diversion devait servir à quelque chose.

A la faveur de la pénombre de Dreana, et quelques instants après la fuite du deuxième clone, Alixtide tenta une plongée pour se cacher dans l’embrasure de la porte, située dans l’angle mort des tireurs.

Edit Sahari : C'est inutile de faire une résolution partielle dans le dernier post du tour!
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[Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington Empty Re: [Oryx 2.2] Politiques et palabres à Washington

Sam 9 Fév 2008 - 17:57
Sahari restait dos à ses élèves, résolue à protéger leurs arrières, mais sa barricade ne semblait pas là pour durer bien longtemps. Au moins parvenait-elle à dévier les quelques tirs qui étaient tentés malgré la barrière. Voyant que les élèves restaient, elle lança :
"Je vais vous rejoindre, c'est juré, où que vous alliez."
Ce ne serait pas difficile de suivre l'odeur, où les pistes laissés par les "enfants" de toute manière.

Alors que l'équipe se regroupait près de la porte double menant au hall, Alixtide se lança par la porte, avec la souplesse d'un sanglier, et alla rejoindre le clône d'Abaigh qui se tenait près de la porte sur le pan de mur hors de portée de tir -pourvu que le groupe tactique reste derrière le muret et le comptoir- entre deux palmiers nains.

L'équipe eut alors droit à une conversation en stéréo, via les communicateurs des membres armés.
-C'étaient des jumelles?
-Non, il doit y avoir une cloneuse...
-Veillez à mettre l'originale K.O.
-C'était laquelle?
Un silence s'ensuivit. Un silence qui semblait dire que peu importait laquelle c'était, s'il le fallait, ils neutraliseraient les deux. En fait, les Oryx purent se douter que les ordres étaient de ne laisser filer personne. Alors un clône de plus ou de moins...

N'oubliant pas les ordres qui leur avaient été donnés, les deux clones sortirent de leur cachette respective et se remirent à courrir dans la salle, comme deux petites filles terrorisées. Lorsqu'elles s'aperçurent qu'on les tirait, elles obliquèrent néanmoins vers la salle de conférence. La plus près arriva rapidement saine et sauve, mais celle qui devait recontourner le bureau et le muret ne semblait pas destinée à avoir la même chance exceptionnelle deux fois de suite. On a beau être irlandaise, il y a des limites à être chanceuse!
Les hommes armés semblaient bien décidés à rester en place. En même temps, mis à part la cachette d'Alixtide, ils voyaient tout et l'endroit était donc stratégique.
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