- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
[LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Mar 28 Avr 2009 - 1:30
Les os qui se déchirent dans ses jambes. La douleur. L'airbag qui lui écrase le visage. L'empêche de respirer. La brûle. L'amande amère. Le blackout.... Sensation d'enfermement. Une prison de verre. Des gens s'occupent d'Amarenna. Elle voudrait crier mais n'a plus de bouche. Puis... A nouveau, l'inconscience. Un sommeil agité. Peuplé de créatures étranges. De rêves douloureux. Et enfin, au bout du tunnel... La lumière. Artificielle du spot éblouissant. Plus trop de sensations. Comme un voyage dans un écrin de coton. La tête en coton. La vision trouble. Sensation de latex sur le corps. Cables aux extrémités... Déplacement. Une salle blanche. Des cercueils devenus brancards...
*
**
**
Quand Amy ouvrit les yeux se fut pour découvrir un dortoir composé de lits de camps. Les murs gris de la salle avaient un aspect quelque peu militaire. Sur la table basse en fer à côté de son lit reposaient des plaques militaires. S'examinant rapidement, la chef des LeX se rendit compte qu'elle pouvait bouger les jambes. Sans gêne ni douleur aucune, à l'exception d'un engourdissement... Comme si elle était restée immobile des siècles durant.
La jeune femme était revêtue d'une combinaison de latex blanc taillée d'une seule pièce. Seuls ses pieds, ses mains et son visage n'étaient pas couverts. Au bout de quelques courts instants, une porte automatique se déverrouilla laissant entrer une grande femme, musclée, à l'allure martiale.
"Deuxième classe Kofman, inutile de saluer" aboya-t-elle avant de se poster devant le lit d'Amarenna.
"L'opération s'est correctement déroulée selon les relevés médicaux et scientifiques. Mais... Comment allez vous ?"
La demande n'était ni amicale, ni chaleureuse, ni même humaine. Juste... militaire !
- InvitéInvité
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Mar 28 Avr 2009 - 2:44
Amarenna l’avait affrontée deux fois. Façon de parler. La première, elle s’était retrouvée avec un cancer. La deuxième, elle l’avait laissée partir sans rien tenter. La leader n’en était pas fière. Mais avait-elle eu le choix ? Des vies, du moins le croyait-elle, étaient en jeu. C’était ce qu’elle préférait se dire pour continuer à se regarder en face. Mais en fait, c’était la lâcheté qui, d’une certaine façon, l’avait empêchée de tenter quoi que ce soit. Le regard dans le vague, elle se déconnecta un instant de la réalité, ne s’y reconnectant que lorsqu’Esther s’exclama avant le choc. La jeune femme poussa un hurlement de peur qui se transforma bien rapidement en hurlement de douleur lorsque le choc parvint à son cerveau. Puis, plus rien. Le néant. Le trou noir. La douleur, le gaz, les ténèbres. Plus rien ne comptait.
Amy avait envie de hurler. Mais rien ne sortait. Comme si… Comme si elle n’avait plus ni bouche, ni corde vocale. Etait-elle encore en vie ? Morte ? La douleur qu’elle ressentait semblait accuser la première possibilité. Mais son immobilité et son mutisme la deuxième. Rapidement, elle sombra à nouveau dans les ténèbres, n’en ressortant que pour de brèves périodes pendant lesquelles elle faisait d’horrible cauchemars. La sensation d’enfermement était totale. Emmurée vivante. Enterrée vivante, peut-être même. Mais elle ne pouvait pas bouger et ressombrait dans l’inconscience. Finalement, une lumière. La lumière au bout du tunnel ? La mort ? La délivrance ? Elle ne ressentait plus rien. Comme si son corps était fait de coton. Plus aucune sensation, aucun sentiment. Etait-ce ça, la mort ? Il fallait croire que non…
Lorsqu’elle rouvrit les yeux à nouveau, elle était dans un dortoir. Que faisait-elle là ? Amy tourna la tête, observant le lieu dans lequel elle se trouvait, son regard s’arrêta sur la table de chevet et les plaques militaires. Fronçant les sourcils, elle tendit un bras pour les prendre, presque surprise de pouvoir remuer les bras. Elle se redressa donc sur ses coudes pour observer le reste de son corps. Elle semblait entière. Deux pieds, deux jambes, ses doigts de pieds remuaient sans lui faire mal, même s’ils étaient engourdis. Et une tenue étrange. Où était passée sa combinaison aux couleurs des Lex ? En parlant de ça, où étaient ses affaires ?
Elle s’apprêtait à se lever pour chercher ce qui lui manquait quand des portes automatiques s’ouvrirent, attirant le regard de la brunette vers la personne qui entrait. Deuxième classe Kofman ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? La fille de diplomate fronça une nouvelle fois les sourcils. Elle ne savait pas pour qui cette femme la prenait, ni qui elle était, mais dans le doute, mieux valait-il sans doute obéir. Elle se leva donc, imitant un semblant de garde à vous comme on en voyait dans les films, gardant le silence jusqu’à ce que la femme l’interroge.
« Je me sens engourdie. Mais ça va. Par contre, je n’ai aucun souvenir…» répondit-elle.
Avec un peu de chance, ça passerait comme une lettre à la poste et elle pourrait en apprendre plus sur ce qu’elle faisait là. Alors autant jouer le jeu pour le moment… Elle se mordilla un instant la lèvre avant de céder :
**
*
*
Amy avait envie de hurler. Mais rien ne sortait. Comme si… Comme si elle n’avait plus ni bouche, ni corde vocale. Etait-elle encore en vie ? Morte ? La douleur qu’elle ressentait semblait accuser la première possibilité. Mais son immobilité et son mutisme la deuxième. Rapidement, elle sombra à nouveau dans les ténèbres, n’en ressortant que pour de brèves périodes pendant lesquelles elle faisait d’horrible cauchemars. La sensation d’enfermement était totale. Emmurée vivante. Enterrée vivante, peut-être même. Mais elle ne pouvait pas bouger et ressombrait dans l’inconscience. Finalement, une lumière. La lumière au bout du tunnel ? La mort ? La délivrance ? Elle ne ressentait plus rien. Comme si son corps était fait de coton. Plus aucune sensation, aucun sentiment. Etait-ce ça, la mort ? Il fallait croire que non…
**
*
*
Lorsqu’elle rouvrit les yeux à nouveau, elle était dans un dortoir. Que faisait-elle là ? Amy tourna la tête, observant le lieu dans lequel elle se trouvait, son regard s’arrêta sur la table de chevet et les plaques militaires. Fronçant les sourcils, elle tendit un bras pour les prendre, presque surprise de pouvoir remuer les bras. Elle se redressa donc sur ses coudes pour observer le reste de son corps. Elle semblait entière. Deux pieds, deux jambes, ses doigts de pieds remuaient sans lui faire mal, même s’ils étaient engourdis. Et une tenue étrange. Où était passée sa combinaison aux couleurs des Lex ? En parlant de ça, où étaient ses affaires ?
Elle s’apprêtait à se lever pour chercher ce qui lui manquait quand des portes automatiques s’ouvrirent, attirant le regard de la brunette vers la personne qui entrait. Deuxième classe Kofman ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? La fille de diplomate fronça une nouvelle fois les sourcils. Elle ne savait pas pour qui cette femme la prenait, ni qui elle était, mais dans le doute, mieux valait-il sans doute obéir. Elle se leva donc, imitant un semblant de garde à vous comme on en voyait dans les films, gardant le silence jusqu’à ce que la femme l’interroge.
« Je me sens engourdie. Mais ça va. Par contre, je n’ai aucun souvenir…» répondit-elle.
Avec un peu de chance, ça passerait comme une lettre à la poste et elle pourrait en apprendre plus sur ce qu’elle faisait là. Alors autant jouer le jeu pour le moment… Elle se mordilla un instant la lèvre avant de céder :
« Où sont les autres ? J’ai dormi combien de temps ? »
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Mar 28 Avr 2009 - 3:01
"Pour l'engourdissement, c'est normal, les docteurs l'ont dit, alors c'est normal" commenta sèchement la femme tout en manipulant nerveusement sa cravache.
"En revanche, les souvenirs, c'est plus gênant... Vous ne vous rappelez plus de rien du tout ? Vous ne vous souvenez plus de ce que vous avez vu quand vous étiez dans le caisson hypnotique ?"
Elle faisait des allées et venues non loin du lit d'Amarenna.
"Kofman, en tant qu'officier supérieur, je dois admettre que vous êtes une putain d'héroïne ! Ça oui ! L'armée toute entière sera fière de vous ! Et, il y a des chances que même le Président vous colle une flopée de médailles autour du cou... Ça oui ! Et peut être même une promotion !"
L'officier s'arrêta juste devant Amarenna.
"Mais vous êtes une bougre d'étourdie ! Vous vous souvenez même pas de l'expérience, c'est ça ? Que va-t-on pouvoir faire de vous, hein ?"
Se calmant légèrement, elle termina :
"Les autres se reposent dans d'autres salles. Vous les verrez tout à l'heure. Mais si vous avez des troubles de la mémoire, je pense qu'il faudra voir un docteur... Quant à la durée de votre "sommeil", Kofman, il s'agissait de seulement deux petites semaines, même si ça a du vous paraître plus long... Enfin, pour peu que vos souvenirs reviennent !"
Contemplant les deux plaques de l'armée, Amarenna put lire l'incroyable inscription qui figurait sur chacune d'elle :
"En revanche, les souvenirs, c'est plus gênant... Vous ne vous rappelez plus de rien du tout ? Vous ne vous souvenez plus de ce que vous avez vu quand vous étiez dans le caisson hypnotique ?"
Elle faisait des allées et venues non loin du lit d'Amarenna.
"Kofman, en tant qu'officier supérieur, je dois admettre que vous êtes une putain d'héroïne ! Ça oui ! L'armée toute entière sera fière de vous ! Et, il y a des chances que même le Président vous colle une flopée de médailles autour du cou... Ça oui ! Et peut être même une promotion !"
L'officier s'arrêta juste devant Amarenna.
"Mais vous êtes une bougre d'étourdie ! Vous vous souvenez même pas de l'expérience, c'est ça ? Que va-t-on pouvoir faire de vous, hein ?"
Se calmant légèrement, elle termina :
"Les autres se reposent dans d'autres salles. Vous les verrez tout à l'heure. Mais si vous avez des troubles de la mémoire, je pense qu'il faudra voir un docteur... Quant à la durée de votre "sommeil", Kofman, il s'agissait de seulement deux petites semaines, même si ça a du vous paraître plus long... Enfin, pour peu que vos souvenirs reviennent !"
Contemplant les deux plaques de l'armée, Amarenna put lire l'incroyable inscription qui figurait sur chacune d'elle :
Seconde Classe Amarenna Kofman
- InvitéInvité
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Mar 28 Avr 2009 - 11:44
Normal. C’était normal. Amy était sceptique, pourtant, elle tacha de ne rien en laisser paraître. Tout ça lui semblait étrange. La dernière chose dont elle se souvenait, c’était d’un accident de voiture. Ils avaient été percutés par un camion, et puis plus rien. Le néant le plus complet. La personne en face d’elle, celle qui représentait visiblement l’autorité ne tarda pas à lui poser des questions sur ses souvenirs. Amy fronça les sourcils avant de répondre, évasive :
« Je me souviens d’avoir été réveillée en pleine nuit, ainsi que les autres, et que la voiture a été percutée par un camion qui nous a envoyé dans les décors. D’ailleurs… »
La jeune femme baissa les yeux sur ses jambes. Elle aurait dû avoir de multiples fractures. Ca n’était pas normal. Elle releva la tête vers sa vis-à-vis avant de reprendre :
« Mes jambes ont été vite soignées… »
Un caisson hypnotique ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Amy fronça les sourcils, inquiète. Et cette histoire d’héroïne ? Et de médailles ? Où était-elle donc tombée ? Et pourquoi cette femme l’appelait-elle Kofman ? C’était le nom d’Esther, pourtant. Le sien, c’était Carpentier. Mais était-ce une bonne idée de le signaler ? Non. Mieux valait n’en rien dire. Les autres dormaient, ailleurs. Allaient-ils bien ? Ivy, Hjördis, Math et Juan ? Et Esther ? Comment allait-elle ?
« Nous étions six dans mon souvenir. Comment vont les cinq autres ? »
Dans toute cette histoire, une chose rassurait Blackhole : savoir Laura loin de tout ça. La fillette était partie, rentrée chez elle. Elle était mieux loin de toute cette folie. C’était le moins que l’on pouvait en dire. La jeune femme baissa la tête sur les deux médailles militaires sur la table. Seconde classe Amarenna Kofman. Apparemment, elle était militaire. Elle se mordilla l’intérieur de la lèvre avant d’attraper les médailles et de les passer à son cou. Après tout, c’était censé être à elle. Mais, au moins, si ce nom était celui de sa prof, ça n’était pas celui de son père. Il resterait en dehors de ça. Du moins, l’espérait-elle.
« Je voudrais bouger un peu. Puisque j’ai dormi pendant deux semaines, ça me fera du bien… »
Etait-ce ce que voulait entendre cette femme ? Amarenna, en tout cas, voulait découvrir où elle était. Retrouver les autres, sortir de là, et faire ce pourquoi Esther les avait réveillés en pleine nuit : capturer Dwyer, alias la Méduse. Elle se retourna cependant vers ‘sa’ chef :
« Peut-être que si vous me rappelez les événements des derniers temps, ça me reviendra plus vite en tête ? »
« Je me souviens d’avoir été réveillée en pleine nuit, ainsi que les autres, et que la voiture a été percutée par un camion qui nous a envoyé dans les décors. D’ailleurs… »
La jeune femme baissa les yeux sur ses jambes. Elle aurait dû avoir de multiples fractures. Ca n’était pas normal. Elle releva la tête vers sa vis-à-vis avant de reprendre :
« Mes jambes ont été vite soignées… »
Un caisson hypnotique ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Amy fronça les sourcils, inquiète. Et cette histoire d’héroïne ? Et de médailles ? Où était-elle donc tombée ? Et pourquoi cette femme l’appelait-elle Kofman ? C’était le nom d’Esther, pourtant. Le sien, c’était Carpentier. Mais était-ce une bonne idée de le signaler ? Non. Mieux valait n’en rien dire. Les autres dormaient, ailleurs. Allaient-ils bien ? Ivy, Hjördis, Math et Juan ? Et Esther ? Comment allait-elle ?
« Nous étions six dans mon souvenir. Comment vont les cinq autres ? »
Dans toute cette histoire, une chose rassurait Blackhole : savoir Laura loin de tout ça. La fillette était partie, rentrée chez elle. Elle était mieux loin de toute cette folie. C’était le moins que l’on pouvait en dire. La jeune femme baissa la tête sur les deux médailles militaires sur la table. Seconde classe Amarenna Kofman. Apparemment, elle était militaire. Elle se mordilla l’intérieur de la lèvre avant d’attraper les médailles et de les passer à son cou. Après tout, c’était censé être à elle. Mais, au moins, si ce nom était celui de sa prof, ça n’était pas celui de son père. Il resterait en dehors de ça. Du moins, l’espérait-elle.
« Je voudrais bouger un peu. Puisque j’ai dormi pendant deux semaines, ça me fera du bien… »
Etait-ce ce que voulait entendre cette femme ? Amarenna, en tout cas, voulait découvrir où elle était. Retrouver les autres, sortir de là, et faire ce pourquoi Esther les avait réveillés en pleine nuit : capturer Dwyer, alias la Méduse. Elle se retourna cependant vers ‘sa’ chef :
« Peut-être que si vous me rappelez les événements des derniers temps, ça me reviendra plus vite en tête ? »
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Mar 28 Avr 2009 - 23:44
La militaire secoua vigoureusement la tête en signe de désapprobation. Un léger sourire se dessinait sur ses lèvres.
"Vous semblez confuse, Kofman. J'aurai pensé que vous sauriez faire la part des choses entre les rêves et la réalité..."
Se penchant sur Amarenna et posant une main sur son front pour prendre la température de la jeune fille, la femme poursuivit.
"Néanmoins, ce que vous me racontez là est assez étrange. Ce n'était pas ce qui était prévu. Il faudra que vous en parliez au Général ainsi qu'à la délégation scientifique. A mon sens, le virus a fait plus de mal que prévu..."
Puis constatant qu'Amarenna n'avait pas de fièvre, elle reprit :
"Et puis non seulement votre mémoire vous joue des tours, mais je note que vous ne savez plus compter non plus : vous étiez 7, Kofman. Et vos camarades ont tous été réveillés en même temps que vous, à l'exception de votre nièce... Qui va très bien, rassurez vous !"
S'écartant du lit, la militaire ajouta :
"Kofman, pour les réponses détaillées nous allons voir au labo. Mais en attendant, sachez juste que vous auriez du vous souvenir d'avoir participé à une expérience scientifique..."
Se dirigeant vers la porte, l'officier termina :
"Allez en route, mauvaise troupe !"
"Vous semblez confuse, Kofman. J'aurai pensé que vous sauriez faire la part des choses entre les rêves et la réalité..."
Se penchant sur Amarenna et posant une main sur son front pour prendre la température de la jeune fille, la femme poursuivit.
"Néanmoins, ce que vous me racontez là est assez étrange. Ce n'était pas ce qui était prévu. Il faudra que vous en parliez au Général ainsi qu'à la délégation scientifique. A mon sens, le virus a fait plus de mal que prévu..."
Puis constatant qu'Amarenna n'avait pas de fièvre, elle reprit :
"Et puis non seulement votre mémoire vous joue des tours, mais je note que vous ne savez plus compter non plus : vous étiez 7, Kofman. Et vos camarades ont tous été réveillés en même temps que vous, à l'exception de votre nièce... Qui va très bien, rassurez vous !"
S'écartant du lit, la militaire ajouta :
"Kofman, pour les réponses détaillées nous allons voir au labo. Mais en attendant, sachez juste que vous auriez du vous souvenir d'avoir participé à une expérience scientifique..."
Se dirigeant vers la porte, l'officier termina :
"Allez en route, mauvaise troupe !"
- InvitéInvité
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Mar 28 Avr 2009 - 23:59
Faire la part des choses entre le rêve et la réalité. C’était bien joli tout ça, mais n’était-elle pas entrain de rêver ? Elle aurait dû avoir les jambes en miette, au minimum, si tant était qu’elle était toujours vivante après le choc.
*Note pour moi-même : ne plus me recroqueviller sur un siège automobile…*
Cette petite réflexion faite, elle se reconcentra rapidement sur sa chef. Celle-ci venait de poser la main sur son front pour s’assurer qu’elle n’avait pas de fièvre. Amy, d’instinct, aurait voulu s’écarter, mais elle n’en fit rien. Supposément militaire, elle devait donc supposément accepter ce que faisaient ses supposés chef. Elle sentit la migraine poindre à l’horizon. Pour la première fois depuis des jours, la jeune femme aurait préféré être au fond de son lit à dormi. En même temps, et avec un peu, beaucoup de chance, mais bon, il ne fallait pas rêver, elle était entrain de faire un mauvais rêve bien sagement dans son lit dans sa chambre de l’Institut ? Mouais…. A ce compte là, le mieux aurait encore été de rêver toute cette histoire de mutants et d’être encore enfant, en Chine avant que toute cette histoire ne commence. Avec regrets, la jeune femme songea qu’elle n’avait jamais autant souhaité remonter le temps. Comme lui semblait loin le temps de l’enfance heureuse en famille… Un léger soupir lui échappa alors que la femme reprenait la parole.
Un virus ? De quoi parlait-elle ? La Lex fronça les sourcils. Un virus ? Quelle était donc cette histoire ? Elle fronça derechef les sourcils, inquiète. Voilà bien une chose qu’elle allait devoir tirer au clair. Et où étaient les autres ? Et pourquoi cette femme parlait de sept personnes ? Jusque là, Amy savait toujours compter. Dans la voiture, il y avait Esther, qui conduisait, et elle à l’avant, et derrière il y avait Ivy, Hjördis, Math et Juan, ce qui faisait en tout six personnes. Qui était la septième ? Un frisson d’horreur lui parcourut l’échine lorsqu’elle envisagea que, peut-être, ils avaient pu enlever Laura. La femme n’avait-elle pas parlé de nièce ?
« J’espère qu’elle va bien, oui… » fit-elle comme si elle semblait recouvrer doucement la mémoire.
Où donc était-elle tombée ? La femme s’écarta du lit, et d’elle par la même occasion, au grand soulagement de la franco-américaine qui respira un peu plus librement jusqu’à ce que sa chef parle d’une expérience scientifique et de laboratoire. Visiblement, elle allait approcher du cœur du problème. Allait-elle retrouver les autres ? Si tant était que les fameux autres en question étaient les même pour elle et pour son interlocutrice, bien entendu… Lorsque l’officier se mit en route, Amy la suivit rapidement, non sans avoir regardé s’il y avait des chaussons, ou des chaussures à enfiler histoire de ne pas rester pieds nus. Après tout, qui savait sur quoi elle risquait de mettre le pied ?
*Note pour moi-même : ne plus me recroqueviller sur un siège automobile…*
Cette petite réflexion faite, elle se reconcentra rapidement sur sa chef. Celle-ci venait de poser la main sur son front pour s’assurer qu’elle n’avait pas de fièvre. Amy, d’instinct, aurait voulu s’écarter, mais elle n’en fit rien. Supposément militaire, elle devait donc supposément accepter ce que faisaient ses supposés chef. Elle sentit la migraine poindre à l’horizon. Pour la première fois depuis des jours, la jeune femme aurait préféré être au fond de son lit à dormi. En même temps, et avec un peu, beaucoup de chance, mais bon, il ne fallait pas rêver, elle était entrain de faire un mauvais rêve bien sagement dans son lit dans sa chambre de l’Institut ? Mouais…. A ce compte là, le mieux aurait encore été de rêver toute cette histoire de mutants et d’être encore enfant, en Chine avant que toute cette histoire ne commence. Avec regrets, la jeune femme songea qu’elle n’avait jamais autant souhaité remonter le temps. Comme lui semblait loin le temps de l’enfance heureuse en famille… Un léger soupir lui échappa alors que la femme reprenait la parole.
Un virus ? De quoi parlait-elle ? La Lex fronça les sourcils. Un virus ? Quelle était donc cette histoire ? Elle fronça derechef les sourcils, inquiète. Voilà bien une chose qu’elle allait devoir tirer au clair. Et où étaient les autres ? Et pourquoi cette femme parlait de sept personnes ? Jusque là, Amy savait toujours compter. Dans la voiture, il y avait Esther, qui conduisait, et elle à l’avant, et derrière il y avait Ivy, Hjördis, Math et Juan, ce qui faisait en tout six personnes. Qui était la septième ? Un frisson d’horreur lui parcourut l’échine lorsqu’elle envisagea que, peut-être, ils avaient pu enlever Laura. La femme n’avait-elle pas parlé de nièce ?
« J’espère qu’elle va bien, oui… » fit-elle comme si elle semblait recouvrer doucement la mémoire.
Où donc était-elle tombée ? La femme s’écarta du lit, et d’elle par la même occasion, au grand soulagement de la franco-américaine qui respira un peu plus librement jusqu’à ce que sa chef parle d’une expérience scientifique et de laboratoire. Visiblement, elle allait approcher du cœur du problème. Allait-elle retrouver les autres ? Si tant était que les fameux autres en question étaient les même pour elle et pour son interlocutrice, bien entendu… Lorsque l’officier se mit en route, Amy la suivit rapidement, non sans avoir regardé s’il y avait des chaussons, ou des chaussures à enfiler histoire de ne pas rester pieds nus. Après tout, qui savait sur quoi elle risquait de mettre le pied ?
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Mer 29 Avr 2009 - 0:22
Après un rapide coup d'œil dans le dortoir, Amarenna ne trouva rien à mettre à ses pieds. Ni la moindre trace d'une quelconque pièce vestimentaire : elle devrait continuer à se balader dans cet accoutrement blanc, ridicule et moulant !
Emboîtant le pas à sa supérieure, elle traversa une première porte automatique qui donna sur un couloir aseptisé.
Sa chef sortit un appareil qui ressemblait étrangèment au communicateur de l'Institut et lança :
"Général Vilsmaier, ici le Sergent Chef Zangra. Le virus Fleury semble avoir atteint la deuxième classe Kofman. Je la conduit au laboratoire. En attente d'instructions. Terminé"
Puis après quelques dizaines de mètres en marche rapide, elle s'arrêta aux côtés de la militaire. Celle-ci passa une carte dans une fente, ce qui eut pour effet de déverrouiller la porte.
La pièce était indiscutablement un laboratoire. Le matériel qu'elle contenait était à la pointe de la modernité, aussi bien Amarenna ne reconnut pas la moitié des appareils.
Un homme était présent, examinant divers tracés sur une liasse de papier.
Il eut un large sourire en voyant les deux femmes entrer.
"Sergent chef Zangra, Amarenna..."
L'homme marqua une pause sur le prénom de la mutante. Puis il s'assit et invita les deux femmes à faire de même.
Zangra, adoptant une position réglementaire, les bras croisés dans le dos et le menton relevé, resta debout et lança :
"Dr Sawada, la deuxième classe Kofman a des troubles de mémoire. Il semble que le virus en est la cause. Le Général Vilsmaier a été prévenu à l'instant"
Sawada, visiblement peu adepte du protocole, poussa un léger soupir.
"Merci Zangra... Amarenna, peut être que tu pourrais en dire un peu plus à ton ami docteur avant que le raseur en bottes et uniforme ne rapplique pour nous endormir tous ?" ajouta le docteur en se fourrant une sucette dans la bouche.
Zangra serra les dents mais ne pipa mot.
Emboîtant le pas à sa supérieure, elle traversa une première porte automatique qui donna sur un couloir aseptisé.
Sa chef sortit un appareil qui ressemblait étrangèment au communicateur de l'Institut et lança :
"Général Vilsmaier, ici le Sergent Chef Zangra. Le virus Fleury semble avoir atteint la deuxième classe Kofman. Je la conduit au laboratoire. En attente d'instructions. Terminé"
Puis après quelques dizaines de mètres en marche rapide, elle s'arrêta aux côtés de la militaire. Celle-ci passa une carte dans une fente, ce qui eut pour effet de déverrouiller la porte.
La pièce était indiscutablement un laboratoire. Le matériel qu'elle contenait était à la pointe de la modernité, aussi bien Amarenna ne reconnut pas la moitié des appareils.
Un homme était présent, examinant divers tracés sur une liasse de papier.
Il eut un large sourire en voyant les deux femmes entrer.
"Sergent chef Zangra, Amarenna..."
L'homme marqua une pause sur le prénom de la mutante. Puis il s'assit et invita les deux femmes à faire de même.
Zangra, adoptant une position réglementaire, les bras croisés dans le dos et le menton relevé, resta debout et lança :
"Dr Sawada, la deuxième classe Kofman a des troubles de mémoire. Il semble que le virus en est la cause. Le Général Vilsmaier a été prévenu à l'instant"
Sawada, visiblement peu adepte du protocole, poussa un léger soupir.
"Merci Zangra... Amarenna, peut être que tu pourrais en dire un peu plus à ton ami docteur avant que le raseur en bottes et uniforme ne rapplique pour nous endormir tous ?" ajouta le docteur en se fourrant une sucette dans la bouche.
Zangra serra les dents mais ne pipa mot.
- InvitéInvité
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Mer 29 Avr 2009 - 0:40
Passons pour la combinaison blanche moulante. Heureusement qu’elle était sportive. Ce genre de tenue ne pardonnait pas le moindre gramme de surpoids. Mais elle ne s’arrêta pas là-dessus. Déjà, elle n’était pas dénudée. C’était une bonne chose. C’était cependant plus gênant au niveau des pieds, mais elle devrait s’en passer. Même si elle serait plus à l’aise pieds nus si elle devait se battre. Mais ce n’était pas le moment de penser à ça. La jeune femme emboîta le pas à sa chef qui la guida dans un couloir aseptisé. Amy tacha de mémoriser le chemin parcouru, pour le cas où elle aurait à le refaire seule en sens inverse tandis que son interlocutrice se saisissait d’un communicateur semblable à celui qu’elle aurait dû avoir sur elle si les choses s’étaient déroulées comme prévu. En même temps, la jeune femme commençait à se demander ce qui était effectivement prévu dans cette mission.
Finalement, les deux femmes s’arrêtèrent devant une porte nécessitant un pass magnétique pour accéder à ce qui se trouvait derrière. Voilà qui n’était pas sans rappeler des souvenirs à la jeune femme. De bien tristes souvenirs, d’ailleurs… Le sergent chef Zangra, comme son accompagnatrice s’était signalée dans le communicateur la précéda dans un laboratoire où officiait un homme en costume. Amy haussa un sourcil. Tout était incongru, dans cette histoire. Pourtant, il fallait faire avec. Au salut de l’homme, elle se contenta de hocher la tête, sans un mot. Quelque chose la perturbait dans toute cette histoire. Son nom d’abord, qui était celui d’Esther, l’absence de blessure, cette histoire de virus, l’absence des autres. Etait-elle prise au piège d’une illusion géante ? Trop de paramètres entraient en ligne de compte pour justifier ce point. Et pourtant, cette idée, plaisante à souhait continuait de la titiller tandis que Zangra introduisait la situation. Le docteur Sawada se tourna vers elle, la tutoyant, ce qui provoqua un nouveau froncement de sourcils chez la petite brune. Son ami le docteur ? Elle le regarda enfourner la sucette avant de tourner légèrement la tête vers Zangra puis de hausser les épaules.
« Il semblerait que je confonde le rêve et la réalité. commença-t-elle, ce qui, somme toute, n’était que pure vérité Je me souviens m’êtr trouvé dans un véhicule qui a eu un accident, je devrais avoir de multiples fractures aux jambes, si tant est que je sois toujours vivante, mais de rien de cette histoire d’expérience scientifique et de virus Fleury… »
Jusque là, c’était la vérité. Peut-être serait-il plus enclin à lui révéler les détails qui lui manquaient ?
« Et je voudrais aussi savoir comment vont les autres. Le sergent chef Zangra m’a dit qu’ils se reposaient et que tout allait bien, mais je voudrais en être certaine… Il semblerait que j’ai rêvé l’accident, mais… Ne dit-on pas que les rêves sont souvent prémonitoires ? »
Et quel était ce virus Fleury qui n’était pas sans rappeler le nom du directeur de l’Institut ?
Finalement, les deux femmes s’arrêtèrent devant une porte nécessitant un pass magnétique pour accéder à ce qui se trouvait derrière. Voilà qui n’était pas sans rappeler des souvenirs à la jeune femme. De bien tristes souvenirs, d’ailleurs… Le sergent chef Zangra, comme son accompagnatrice s’était signalée dans le communicateur la précéda dans un laboratoire où officiait un homme en costume. Amy haussa un sourcil. Tout était incongru, dans cette histoire. Pourtant, il fallait faire avec. Au salut de l’homme, elle se contenta de hocher la tête, sans un mot. Quelque chose la perturbait dans toute cette histoire. Son nom d’abord, qui était celui d’Esther, l’absence de blessure, cette histoire de virus, l’absence des autres. Etait-elle prise au piège d’une illusion géante ? Trop de paramètres entraient en ligne de compte pour justifier ce point. Et pourtant, cette idée, plaisante à souhait continuait de la titiller tandis que Zangra introduisait la situation. Le docteur Sawada se tourna vers elle, la tutoyant, ce qui provoqua un nouveau froncement de sourcils chez la petite brune. Son ami le docteur ? Elle le regarda enfourner la sucette avant de tourner légèrement la tête vers Zangra puis de hausser les épaules.
« Il semblerait que je confonde le rêve et la réalité. commença-t-elle, ce qui, somme toute, n’était que pure vérité Je me souviens m’êtr trouvé dans un véhicule qui a eu un accident, je devrais avoir de multiples fractures aux jambes, si tant est que je sois toujours vivante, mais de rien de cette histoire d’expérience scientifique et de virus Fleury… »
Jusque là, c’était la vérité. Peut-être serait-il plus enclin à lui révéler les détails qui lui manquaient ?
« Et je voudrais aussi savoir comment vont les autres. Le sergent chef Zangra m’a dit qu’ils se reposaient et que tout allait bien, mais je voudrais en être certaine… Il semblerait que j’ai rêvé l’accident, mais… Ne dit-on pas que les rêves sont souvent prémonitoires ? »
Et quel était ce virus Fleury qui n’était pas sans rappeler le nom du directeur de l’Institut ?
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Mer 29 Avr 2009 - 1:13
L'homme écouta avec attention Amarenna, tout en mâchouillant de manière peu discrète sa sucette. Il se gratta la tête, puis s'installa en tailleur sur sa chaise.
"Moi aussi, j'ai du mal avec le rêve et le vrai monde... C'est peut être pour ça que je crée des mondes virtuels et des joujoux informatiques, pas vrai, Zangra ?"
Léger clin d'œil pour la robuste militaire.
"On n'est pas tous taillés comme Zangra, ma belle... D'ailleurs j'ai jamais bien pigé pourquoi tu t'étais engagée dans l'armée. Peut être pour faire comme ta soeur ? Sans parler de cette andouille de génie général..."
"Sawada !" beugla Zangra en guise de rappel à l'ordre. Elle fulminait et ses doigts étaient crispés sur la cravache. Mais elle ne fit rien...
Le docteur leva la main en signe d'apaisement puis poursuivit :
"Quoi qu'il en soit, je te rassure : tu n'as pas eu d'accident ailleurs que dans le caisson hypnotique. Et encore ça, ce n'était pas prévu..."
L'homme baissa les yeux et sourit timidement.
"Et ce n'est pas non plus un rêve prémonitoire... Je sais bien que je confond les principes de plaisir et de réalité mais... Pas à ce point. C'est ce nullard de Fleury qui n'a pas supporté d'être foutu à la porte et qui a balancé un virus dans le programme"
Dépliant à nouveau ses jambes, l'homme se leva et alla examiner à nouveau les liasses. Puis montrant un tracé qui ressemblait à un EEG, il commenta :
"Ces tracés ne me semblaient pas très catholiques. C'est pour cela que nous avons mis un terme prématuré à l'expérience. Tant pis pour les astronautes, ils devront attendre... L'essentiel étant que vous alliez bien. Seul problème, tes trous de mémoire. J'espère juste que tu es la seule concernée..."
Délaissant les relevés EEG, Sawada termina :
"En bref, tu t'es portée volontaire pour expérimenter un caisson de réalité virtuelle conçu pour les voyages pluriannuels dans l'espace... En gros. Et normalement, tu aurais du rêver ta vie comme tu aurais souhaité qu'elle soit dans l'idéal. Sauf que, vraisemblablement, entre tes trous de mémoire et cet accident, ce n'est pas une réussite totale..."
"Moi aussi, j'ai du mal avec le rêve et le vrai monde... C'est peut être pour ça que je crée des mondes virtuels et des joujoux informatiques, pas vrai, Zangra ?"
Léger clin d'œil pour la robuste militaire.
"On n'est pas tous taillés comme Zangra, ma belle... D'ailleurs j'ai jamais bien pigé pourquoi tu t'étais engagée dans l'armée. Peut être pour faire comme ta soeur ? Sans parler de cette andouille de génie général..."
"Sawada !" beugla Zangra en guise de rappel à l'ordre. Elle fulminait et ses doigts étaient crispés sur la cravache. Mais elle ne fit rien...
Le docteur leva la main en signe d'apaisement puis poursuivit :
"Quoi qu'il en soit, je te rassure : tu n'as pas eu d'accident ailleurs que dans le caisson hypnotique. Et encore ça, ce n'était pas prévu..."
L'homme baissa les yeux et sourit timidement.
"Et ce n'est pas non plus un rêve prémonitoire... Je sais bien que je confond les principes de plaisir et de réalité mais... Pas à ce point. C'est ce nullard de Fleury qui n'a pas supporté d'être foutu à la porte et qui a balancé un virus dans le programme"
Dépliant à nouveau ses jambes, l'homme se leva et alla examiner à nouveau les liasses. Puis montrant un tracé qui ressemblait à un EEG, il commenta :
"Ces tracés ne me semblaient pas très catholiques. C'est pour cela que nous avons mis un terme prématuré à l'expérience. Tant pis pour les astronautes, ils devront attendre... L'essentiel étant que vous alliez bien. Seul problème, tes trous de mémoire. J'espère juste que tu es la seule concernée..."
Délaissant les relevés EEG, Sawada termina :
"En bref, tu t'es portée volontaire pour expérimenter un caisson de réalité virtuelle conçu pour les voyages pluriannuels dans l'espace... En gros. Et normalement, tu aurais du rêver ta vie comme tu aurais souhaité qu'elle soit dans l'idéal. Sauf que, vraisemblablement, entre tes trous de mémoire et cet accident, ce n'est pas une réussite totale..."
- InvitéInvité
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Jeu 30 Avr 2009 - 11:23
Amarenna se plongea dans le silence tandis que Sawada lui répondait. Elle tâchait de déméler le vrai du faux. Faire comme sa sœur ? Si elle s’en référait au nom qu’elle portait dans ce monde, elle était la sœur d’Esther, et avait une nièce. Quel était ce monde où elle se voyait affublée d’une famille ? Certes, on ne choisissait pas sa famille, mais il y avait des limites. Elle avait un frère cadet, et un frère jumeau, et ça lui suffisait amplement. Elle haussa un sourcil lorsque le toubib adressa une pique à Zangra, sans pour autant répondre et laissa l’homme continuer. Un caisson hypnotique ? Tiens donc… Toute cette histoire auréolait la vérité d’un voile de secret et de mystère. Qu’était la réalité. Pour un peu, elle se serait mise à douter. Mais, pourtant, il y avait un moyen simple de s’assurer de ce qui était réel ou non. Elle était mutante, après tout…
La jeune femme tourna la tête pour repérer une ombre, petite, discrète, hors de vue de la militaire et de Sawada et chercha à la faire se mouvoir, juste pour s’assurer que tout était normal, ou presque. Elle reporta ensuite son attention sur l’homme qui souriait timidement et continuait déjà sur Fleury et le virus. Tout était trop emprunt de notions réelles pour qu’elle se trouve là dans la réalité. Le docteur Fleury état le directeur de l’Institut. Esther Kofman, les autres, tout cela empruntait à ce qui était sa vie, sa réalité. Gardant toujours le silence, elle regarda le tracé qui pour elle ne représentait pas grand-chose d’autre que des lignes. La suite de ses paroles, cependant, était plus intriguant. Une expérience pour des astronautes ? Elle haussa de nouveau un sourcil tandis que l’homme reprenait, expliquant ce qu’elle avait fait dans cette réalité. Un sourire en coin sembla affleurer sur son visage. N’était-ce pas maintenant qu’elle se trouvait dans un caisson de réalité virtuelle ? Après tout, c’était le plus logique. Mais auquel cas, comment sortait-on de là ?
« Et… Peut-on en sortir seul, de ce caisson ? Là, vous nous avez libérés, mais comment cela aurait-il dû se passer pour les astronautes ? »
Autant trouver dès maintenant le moyen de sortir de là. Les autres risquaient d’avoir le même souci. Qui sait ce à quoi ils allaient être confrontés, à leur ‘réveil’…
La jeune femme tourna la tête pour repérer une ombre, petite, discrète, hors de vue de la militaire et de Sawada et chercha à la faire se mouvoir, juste pour s’assurer que tout était normal, ou presque. Elle reporta ensuite son attention sur l’homme qui souriait timidement et continuait déjà sur Fleury et le virus. Tout était trop emprunt de notions réelles pour qu’elle se trouve là dans la réalité. Le docteur Fleury état le directeur de l’Institut. Esther Kofman, les autres, tout cela empruntait à ce qui était sa vie, sa réalité. Gardant toujours le silence, elle regarda le tracé qui pour elle ne représentait pas grand-chose d’autre que des lignes. La suite de ses paroles, cependant, était plus intriguant. Une expérience pour des astronautes ? Elle haussa de nouveau un sourcil tandis que l’homme reprenait, expliquant ce qu’elle avait fait dans cette réalité. Un sourire en coin sembla affleurer sur son visage. N’était-ce pas maintenant qu’elle se trouvait dans un caisson de réalité virtuelle ? Après tout, c’était le plus logique. Mais auquel cas, comment sortait-on de là ?
« Et… Peut-on en sortir seul, de ce caisson ? Là, vous nous avez libérés, mais comment cela aurait-il dû se passer pour les astronautes ? »
Autant trouver dès maintenant le moyen de sortir de là. Les autres risquaient d’avoir le même souci. Qui sait ce à quoi ils allaient être confrontés, à leur ‘réveil’…
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Ven 1 Mai 2009 - 1:20
La tentative de faire se mouvoir l'ombre se solda... par un échec retentissant ! Rien ne se passa.
Sawada retirant sa sucette de sa bouche la tendit à Amarenna :
"Tu la veux ? J'en ai plein en stock... J'adore les sucettes !"
Puis se passant la main dans les cheveux et faisant quelques pas dans son laboratoire, le docteur entreprit de répondre à la question de la jeune mutante.
"Le caisson suit un programme prédéterminé. Il vous stimule pendant votre sommeil et vous procure une réalité faite sur mesure. Le génie de la chose étant qu'il se sert de vos envies, de vos désirs pour construire cette réalité. A ce titre, il est normal que le rêve mélange des éléments de vos vies réelles avec divers fantasmes et désirs courants..."
S'arrêtant juste derrière Amarenna, il approcha son visage par dessus son épaule.
"D'ailleurs je ne serai pas étonné que tu te sois acoquinée avec un jeune premier ténébreux, star de cinéma ou mannequin dans les magasines. Nos analystes psychologues avaient prédit ça. Tout comme, ils nous avaient suggéré que dans les fantasmes les plus courants, nous aurions les vacances dans des endroits exotiques pour les dames. Les actes d'héroïsme et de bravoure pour les messieurs. Et puis, bien entendu beaucoup de relations sexuelles. Et enfin, le grand classique : le super pouvoir"
Refourguant une sucette en bouche, Sawada poursuivit :
"Pour l'heure nous n'avions jamais testé le caisson ni sur la durée ni à partir d'un sommeil artificiellement provoqué. C'était le but de l'expérience : pour voir s'il serait viable pour de très longs voyages dans l'espace"
Il observa Zangra et ajouta :
"Moi, je pense que j'aurai rêvé de Zangra dans des tenues non conventionnelles... Mais le but premier était de permettre à des astronautes voyageant vers des destinations lointaines de supporter le choc psychologique du trajet. Qu'ils ne se réveillent pas avec la sensation d'avoir perdu plusieurs années à ne rien faire ! En gros, physiquement ils sont dans leur boite de verre, psychiquement ils sont à la maison sur Terre en train de jouer au base-ball avec leurs enfants. C'était ça le plan"
Se rasseyant sur sa chaise, Sawada termina :
"Le programme une fois terminé, pour une raison quelconque - défaillance du système, arrivée à destination, événement non gérable par l'ordinateur de bord - conduit à l'ouverture du caisson et au réveil des dormeurs. Voilà ! Mais en l'occurrence..."
Sawada fixa Amarenna d'un air grave :
"En l'occurrence nous avons du stopper manuellement le cycle. Le virus Fleury s'est avéré plus coriace que prévu... En dépit du fait que la petite Laura, réveillée avant vous, ne présentait aucun signe de déséquilibre... Mais comme, je le disais vos relevés EEG étaient très perturbés sur la fin..."
Avant que le docteur ne puisse ajouter un mot, la porte automatique se déverrouilla...
Zangra se mit automatiquement au garde à vous.
Le gradé entra dans la salle et s'arrêta devant Amarenna avant de brailler d'une voix de fausset :
"Repos, Sergent Chef !"
Puis d'une voix plus calme, il ajouta :
"Alors, Kofman, il y a un problème ?"
Le Général fit un léger sourire, façon connivence à l'attention de la mutante.
Sawada retirant sa sucette de sa bouche la tendit à Amarenna :
"Tu la veux ? J'en ai plein en stock... J'adore les sucettes !"
Puis se passant la main dans les cheveux et faisant quelques pas dans son laboratoire, le docteur entreprit de répondre à la question de la jeune mutante.
"Le caisson suit un programme prédéterminé. Il vous stimule pendant votre sommeil et vous procure une réalité faite sur mesure. Le génie de la chose étant qu'il se sert de vos envies, de vos désirs pour construire cette réalité. A ce titre, il est normal que le rêve mélange des éléments de vos vies réelles avec divers fantasmes et désirs courants..."
S'arrêtant juste derrière Amarenna, il approcha son visage par dessus son épaule.
"D'ailleurs je ne serai pas étonné que tu te sois acoquinée avec un jeune premier ténébreux, star de cinéma ou mannequin dans les magasines. Nos analystes psychologues avaient prédit ça. Tout comme, ils nous avaient suggéré que dans les fantasmes les plus courants, nous aurions les vacances dans des endroits exotiques pour les dames. Les actes d'héroïsme et de bravoure pour les messieurs. Et puis, bien entendu beaucoup de relations sexuelles. Et enfin, le grand classique : le super pouvoir"
Refourguant une sucette en bouche, Sawada poursuivit :
"Pour l'heure nous n'avions jamais testé le caisson ni sur la durée ni à partir d'un sommeil artificiellement provoqué. C'était le but de l'expérience : pour voir s'il serait viable pour de très longs voyages dans l'espace"
Il observa Zangra et ajouta :
"Moi, je pense que j'aurai rêvé de Zangra dans des tenues non conventionnelles... Mais le but premier était de permettre à des astronautes voyageant vers des destinations lointaines de supporter le choc psychologique du trajet. Qu'ils ne se réveillent pas avec la sensation d'avoir perdu plusieurs années à ne rien faire ! En gros, physiquement ils sont dans leur boite de verre, psychiquement ils sont à la maison sur Terre en train de jouer au base-ball avec leurs enfants. C'était ça le plan"
Se rasseyant sur sa chaise, Sawada termina :
"Le programme une fois terminé, pour une raison quelconque - défaillance du système, arrivée à destination, événement non gérable par l'ordinateur de bord - conduit à l'ouverture du caisson et au réveil des dormeurs. Voilà ! Mais en l'occurrence..."
Sawada fixa Amarenna d'un air grave :
"En l'occurrence nous avons du stopper manuellement le cycle. Le virus Fleury s'est avéré plus coriace que prévu... En dépit du fait que la petite Laura, réveillée avant vous, ne présentait aucun signe de déséquilibre... Mais comme, je le disais vos relevés EEG étaient très perturbés sur la fin..."
Avant que le docteur ne puisse ajouter un mot, la porte automatique se déverrouilla...
Zangra se mit automatiquement au garde à vous.
Le gradé entra dans la salle et s'arrêta devant Amarenna avant de brailler d'une voix de fausset :
"Repos, Sergent Chef !"
Puis d'une voix plus calme, il ajouta :
"Alors, Kofman, il y a un problème ?"
Le Général fit un léger sourire, façon connivence à l'attention de la mutante.
- InvitéInvité
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Lun 4 Mai 2009 - 1:51
Plus de pouvoirs. Tiens donc… Amarenna fronça légèrement les sourcils. En cas de soucis, elle pourrait toujours se défendre, avec le kung fu, mais qu’en était-il des autres ? Elle ne se faisait pas de soucis pour Juan, qui saurait se défendre aussi, mais Hjördis, Ivy et Math connaissaient-ils le corps à corps ? Rien n’était dit à ce niveau là. Esther, en tant que militaire, saurait se défendre aussi, à n’en pas douter. Sawada lui tendit alors sa sucette, ce qui provoqua un haussement de sourcils chez la brunette. Après tout, pourquoi pas ? Elle était dans un genre de rêve, un cauchemar, plutôt. Quel était le risque ? Et un peu de sucre, même virtuel ne lui ferait pas de mal.
« Je préfèrerais une entière… » fit-elle simplement.
Rêve ou pas rêve, elle n’était pas prête à partager sa salive avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas, même si dans ce rêve alternatif, elle était supposée le connaître. Ses paroles, en tout cas, étaient intriguantes. Ces réalités alternatives se basaient selon leurs envies ? Ils avaient raté la concernant… La vie militaire ne l’avait jamais attirée, bien au contraire. Elle trouvait cela trop rigide. Non, ce qui lui aurait vraiment plu, c’était de retrouver Micha, son cher ange, son petit frère qu’elle chérissait plus que tout à ses côtés. Autant dire que là, c’était plutôt raté. Elle avait plus l’impression d’être dans un cauchemar qu’autre chose. Qu’en était-il pour les autres ? Sawada continuait de discourir et finit par se retrouver juste derrière elle. La jeune femme s’écarta rapidement pour se retourner. La promiscuité avec des étrangers n’avait jamais été son fort. Elle ne releva pas la pique de Sawada à l’adresse de Zangra. Bien qu’il aurait, sans doute, pu avoir de meilleurs goûts. En tous les cas, le but du projet pouvait sembler louable. Permettre à des astronautes d’être en famille, même loin d’eux, au moins dans des rêves. Pourtant, rien de tout ça n’était réel, elle le savait bien. Ce n’était que tu pipeau, du chiqué. La façon d’en sortir, cependant, était intéressante. Et utile. Elle n’en croyait rien qu’ils avaient été sortis de là. Au contraire. Ils étaient en plein là dedans. Jamais Amy n’avait autant souhaité retrouver le confort de son lit depuis le retour de leur précédente mission. Amy s’apprêtait à répondre, profitant de l’interruption de Sawada quand elle vit Zangra se mettre au garde à vous. La jeune femme se retourna pour imiter l’officier et se retrouva face à celui qui devait être le général, même si sa voix était plutôt risible pour son grade.
« Tout va bien, mon général. Nous remettons mes souvenirs à leur place. Ce sommeil fut plus perturbant que ce à quoi je m’étais attendue. Les choses ne se sont pas passées comme prévu, apparemment. » fit-elle simplement.
Elle fut parcourue d’un léger frisson lorsque le général lui fit un clin d’œil, puis reprit néanmoins :
« Je voudrais voir ma sœur, voir comment elle a vécu la chose… »
« Je préfèrerais une entière… » fit-elle simplement.
Rêve ou pas rêve, elle n’était pas prête à partager sa salive avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas, même si dans ce rêve alternatif, elle était supposée le connaître. Ses paroles, en tout cas, étaient intriguantes. Ces réalités alternatives se basaient selon leurs envies ? Ils avaient raté la concernant… La vie militaire ne l’avait jamais attirée, bien au contraire. Elle trouvait cela trop rigide. Non, ce qui lui aurait vraiment plu, c’était de retrouver Micha, son cher ange, son petit frère qu’elle chérissait plus que tout à ses côtés. Autant dire que là, c’était plutôt raté. Elle avait plus l’impression d’être dans un cauchemar qu’autre chose. Qu’en était-il pour les autres ? Sawada continuait de discourir et finit par se retrouver juste derrière elle. La jeune femme s’écarta rapidement pour se retourner. La promiscuité avec des étrangers n’avait jamais été son fort. Elle ne releva pas la pique de Sawada à l’adresse de Zangra. Bien qu’il aurait, sans doute, pu avoir de meilleurs goûts. En tous les cas, le but du projet pouvait sembler louable. Permettre à des astronautes d’être en famille, même loin d’eux, au moins dans des rêves. Pourtant, rien de tout ça n’était réel, elle le savait bien. Ce n’était que tu pipeau, du chiqué. La façon d’en sortir, cependant, était intéressante. Et utile. Elle n’en croyait rien qu’ils avaient été sortis de là. Au contraire. Ils étaient en plein là dedans. Jamais Amy n’avait autant souhaité retrouver le confort de son lit depuis le retour de leur précédente mission. Amy s’apprêtait à répondre, profitant de l’interruption de Sawada quand elle vit Zangra se mettre au garde à vous. La jeune femme se retourna pour imiter l’officier et se retrouva face à celui qui devait être le général, même si sa voix était plutôt risible pour son grade.
« Tout va bien, mon général. Nous remettons mes souvenirs à leur place. Ce sommeil fut plus perturbant que ce à quoi je m’étais attendue. Les choses ne se sont pas passées comme prévu, apparemment. » fit-elle simplement.
Elle fut parcourue d’un léger frisson lorsque le général lui fit un clin d’œil, puis reprit néanmoins :
« Je voudrais voir ma sœur, voir comment elle a vécu la chose… »
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Lun 4 Mai 2009 - 3:31
Aussitôt demandée, aussitôt obtenue : Sawada remit une sucette flambant neuve à Amarenna.
Le Général, quant à lui, parut amusé du ton strict de la mutante.
"Kofman je vous ai connue moins protocolaire. A vous entendre, je croirai presque avoir affaire à votre sœur... Quoi qu'il en soit, non, les choses ne se sont pas déroulées comme prévues. Mais, je ne pense pas que cela puisse remettre en cause la fiabilité de notre appareil. Après tout, il ne s'agissait que d'un sabotage volontaire. Et nous ne pourrons jamais éliminer l'aléa humain du fonctionnement de tout équipement"
Il marqua une pause et regarda Zangra :
"Zangra, je suis arrivé avec mon avion il y a peu... Où est le Capitaine Kofman ?"
Se remettant instantanément au garde à vous, la militaire aboya :
"Mon Général, le réveil du Capitaine Kofman a été programmé pour se tenir en présence de Messieurs Van Damme et Sears puis elle devait être conduite auprès de son fiancé, mon Général !"
Le Général demeura pensif un instant puis reprit de sa voix ridiculement aigüe :
"Hum... Nous pourrions peut être aller attendre qu'elle en ait fini avec son promis... Mais, excusez moi..."
Quelque chose avait détourné son attention. Ce quelque chose s'avéra être un communicateur qu'il gardait dans une des poches intérieures de son manteau.
"Vilsmaier, j'écoute"
Après quelques instants pendants lesquels la mine du Général devint grave, il reprit à l'attention de Zangra :
"Le Docteur Elliott et Hjördis ont un problème de taille et de poids. Venez !"
Il sortit son pistolet d'ordonnance. Zangra en fit autant.
Puis Vilsmaier ajouta :
"Kofman, vous vouliez voir du monde ? Suivez nous..."
Déjà les deux militaires se dirigeaient vers la sortie...
Le Général, quant à lui, parut amusé du ton strict de la mutante.
"Kofman je vous ai connue moins protocolaire. A vous entendre, je croirai presque avoir affaire à votre sœur... Quoi qu'il en soit, non, les choses ne se sont pas déroulées comme prévues. Mais, je ne pense pas que cela puisse remettre en cause la fiabilité de notre appareil. Après tout, il ne s'agissait que d'un sabotage volontaire. Et nous ne pourrons jamais éliminer l'aléa humain du fonctionnement de tout équipement"
Il marqua une pause et regarda Zangra :
"Zangra, je suis arrivé avec mon avion il y a peu... Où est le Capitaine Kofman ?"
Se remettant instantanément au garde à vous, la militaire aboya :
"Mon Général, le réveil du Capitaine Kofman a été programmé pour se tenir en présence de Messieurs Van Damme et Sears puis elle devait être conduite auprès de son fiancé, mon Général !"
Le Général demeura pensif un instant puis reprit de sa voix ridiculement aigüe :
"Hum... Nous pourrions peut être aller attendre qu'elle en ait fini avec son promis... Mais, excusez moi..."
Quelque chose avait détourné son attention. Ce quelque chose s'avéra être un communicateur qu'il gardait dans une des poches intérieures de son manteau.
"Vilsmaier, j'écoute"
Après quelques instants pendants lesquels la mine du Général devint grave, il reprit à l'attention de Zangra :
"Le Docteur Elliott et Hjördis ont un problème de taille et de poids. Venez !"
Il sortit son pistolet d'ordonnance. Zangra en fit autant.
Puis Vilsmaier ajouta :
"Kofman, vous vouliez voir du monde ? Suivez nous..."
Déjà les deux militaires se dirigeaient vers la sortie...
- InvitéInvité
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Lun 4 Mai 2009 - 10:39
La réaction du militaire la surprit autant qu’elle la soulagea. Au moins, elle allait pouvoir agir normalement. Elle se détendit aussitôt, pas totalement, du moins. Il était vrai qu’autour d’elle, tous semblaient surpris par sa pseudo rigidité. Elle se saisit donc de la sucette de Sawada qu’elle déballa avant de le mettre dans sa bouche. Visiblement, il semblait assez sûr de ce projet. Tant mieux pour lui, mais il n’en était pas de même pour Amarenna. Elle tendit l’oreille lorsque le général demanda où se trouvait Esther. En compagnie de Van Damme et Sears ? Elle fronça légèrement les sourcils, avant de les froncer plus encore lorsque Zangra parla du fiancé d’Esther. Quelle était donc cette histoire ? Amy tourna la tête vers Sawada :
« C’est qui déjà le fiancé ? J’ai un trou… » murmura-t-elle à l’adresse de celui-ci.
Pas très subtil, c’était vrai, mais elle n’avait pas le choix. Et puis elle était supposée avoir des problèmes de mémoire… Le général semblait finalement être quelqu’un d’assez compréhensif. Tant mieux, d’ailleurs. Et si dans cette vie elle était supposée avoir de bons rapports avec lui, ça n’en serait que plus aisé. Il se détourna d’un coup pour prendre un communicateur. Amy le vit pâlir et se raidit dérechef. Que se passait-il ? Un problème avec les autres ? Elle ne tarda pas à avoir confirmation. La mention de Hjördis la mit immédiatement en alerte et elle n’eut pas besoin de s’entendre répéter deux fois d’y aller. Elle hocha la tête.
« Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais rester en arrière… » répondit-elle avec un sourire qui se voulait espiègle.
Elle hésita un instant avec la sucette, puis la rangea dans son emballage avant de la poser pour emboîter le pas aux deux militaires. Elle n’avait pas le temps de s’encombrer de sucreries. La voiture lui avait suffit, pas besoin en prime de se perforer la joue, ou le palais avec une sucette…
« C’est qui déjà le fiancé ? J’ai un trou… » murmura-t-elle à l’adresse de celui-ci.
Pas très subtil, c’était vrai, mais elle n’avait pas le choix. Et puis elle était supposée avoir des problèmes de mémoire… Le général semblait finalement être quelqu’un d’assez compréhensif. Tant mieux, d’ailleurs. Et si dans cette vie elle était supposée avoir de bons rapports avec lui, ça n’en serait que plus aisé. Il se détourna d’un coup pour prendre un communicateur. Amy le vit pâlir et se raidit dérechef. Que se passait-il ? Un problème avec les autres ? Elle ne tarda pas à avoir confirmation. La mention de Hjördis la mit immédiatement en alerte et elle n’eut pas besoin de s’entendre répéter deux fois d’y aller. Elle hocha la tête.
« Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais rester en arrière… » répondit-elle avec un sourire qui se voulait espiègle.
Elle hésita un instant avec la sucette, puis la rangea dans son emballage avant de la poser pour emboîter le pas aux deux militaires. Elle n’avait pas le temps de s’encombrer de sucreries. La voiture lui avait suffit, pas besoin en prime de se perforer la joue, ou le palais avec une sucette…
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 4.8.2] Vies parallèles 2 : Amarenna
Mar 5 Mai 2009 - 2:01
Sawada haussa les épaules et, dans un grand sourire, lança à Amarenna :
"Le fiancé ? Le prince charmant et niais pardi ! Ta sœur semble avoir perdu la raison pour un bellâtre blond et fadasse... Je serai sarcastique, je dirai qu'il s'agit d'un atavisme familial..."
Léger clin d'œil de la part de l'excentrique docteur.
La réponse d'Amarenna à l'invitation du Général déclencha un sourire chez ce dernier.
"Je n'en attendais pas moins de vous Kofman ! Amis de l'action, l'action nous appelle !"
Le trio de militaires s'engouffra à travers la porte automatique. Ils traversèrent au pas de course divers couloirs avant de descendre un escalier et de se retrouver dans un sous-sol glauque, tombant rapidement sur les lieux de l'altercation...
Vies parallèles 3 : Hjördis
"Le fiancé ? Le prince charmant et niais pardi ! Ta sœur semble avoir perdu la raison pour un bellâtre blond et fadasse... Je serai sarcastique, je dirai qu'il s'agit d'un atavisme familial..."
Léger clin d'œil de la part de l'excentrique docteur.
La réponse d'Amarenna à l'invitation du Général déclencha un sourire chez ce dernier.
"Je n'en attendais pas moins de vous Kofman ! Amis de l'action, l'action nous appelle !"
Le trio de militaires s'engouffra à travers la porte automatique. Ils traversèrent au pas de course divers couloirs avant de descendre un escalier et de se retrouver dans un sous-sol glauque, tombant rapidement sur les lieux de l'altercation...
Vies parallèles 3 : Hjördis
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum