Page 1 sur 2 • 1, 2
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
[Février 2010]Esther - Psychologie
Dim 10 Jan 2010 - 0:27
PSYCHOLOGIE
A l'ordre du jour : mimétisme psychologique au service de l'infiltration, de la médiation et autres modes alternatifs de règlement des conflits (MARC), théorie et pratique (12 élèves maximum)
- X-Rays :
- Nexus :
- JustiX :
- OryX : Kalalli, Jason, Keyah
- KozaX :
- LeX :
- LateX : Rachel, Amarenna
- Institut : Juliette, Yan, Yuhigi
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Lun 1 Fév 2010 - 3:19
Aleph était arrivée bien évidemment la première en salle des dangers. Après un bref passage au poste de commande où elle avait programmé tous les paramètres des situations tests dont elle pourrait avoir besoin, elle était descendue dans la pièce principale, vide pour l'heure.
Une télécommande à la main, elle avait fait apparaître autant de sièges qu'il y aurait d'élèves, plus un pour elle, qu'elle s'empressa d'occuper.
Esther sourit : elle commençait à avoir l'habitude de ce genre de choses. Et puis... Quelle psychologue pouvait se vanter de pouvoir faire de telles mises en situation ? A part Cassandre bien sur...
Les élèves arrivèrent en tenue habituelle et pas en costume et s'installèrent sur les plots laissés à leur disposition.
L'israélienne attendit le silence puis prit la parole :
"La clé d'une mission d'infiltration est la discrétion. Ne pas se faire voir, c'est toujours le mieux. Néanmoins, l'expérience nous aura appris qu'une mission se déroule rarement - sinon jamais - comme sur des roulettes"
Elle marqua une pause. Puis enchaîna :
"Par ailleurs, même si les mutants sont un peu mieux vus qu'il y a quelques mois, nous suscitons encore des craintes - voir de la haine - chez certaines personnes. Ce peut être un frein non négligeable à notre action..."
Esther décroisa les jambes et appuya sur la petite télécommande.
L'environnement changea tout autour d'eux... Ils étaient maintenant dans Central Park.
Des gens, un peu plus loin, flânaient. Jouaient au ballon. Ou faisaient bronzette.
"Les pouvoirs ne font pas tout. Loin de là..."
Un peu plus loin, derrière une série d'arbres, des clameurs se faisaient entendre. Le bruit était étouffé mais... Le mot mutant était scandé par une foule en colère.
[Les tours durent une semaine au maximum. Vous pouvez, bien entendu, si vous le jugez nécessaire utiliser les résolutions partielles. Bon jeu !]
Une télécommande à la main, elle avait fait apparaître autant de sièges qu'il y aurait d'élèves, plus un pour elle, qu'elle s'empressa d'occuper.
Esther sourit : elle commençait à avoir l'habitude de ce genre de choses. Et puis... Quelle psychologue pouvait se vanter de pouvoir faire de telles mises en situation ? A part Cassandre bien sur...
Les élèves arrivèrent en tenue habituelle et pas en costume et s'installèrent sur les plots laissés à leur disposition.
L'israélienne attendit le silence puis prit la parole :
"La clé d'une mission d'infiltration est la discrétion. Ne pas se faire voir, c'est toujours le mieux. Néanmoins, l'expérience nous aura appris qu'une mission se déroule rarement - sinon jamais - comme sur des roulettes"
Elle marqua une pause. Puis enchaîna :
"Par ailleurs, même si les mutants sont un peu mieux vus qu'il y a quelques mois, nous suscitons encore des craintes - voir de la haine - chez certaines personnes. Ce peut être un frein non négligeable à notre action..."
Esther décroisa les jambes et appuya sur la petite télécommande.
L'environnement changea tout autour d'eux... Ils étaient maintenant dans Central Park.
Des gens, un peu plus loin, flânaient. Jouaient au ballon. Ou faisaient bronzette.
"Les pouvoirs ne font pas tout. Loin de là..."
Un peu plus loin, derrière une série d'arbres, des clameurs se faisaient entendre. Le bruit était étouffé mais... Le mot mutant était scandé par une foule en colère.
[Les tours durent une semaine au maximum. Vous pouvez, bien entendu, si vous le jugez nécessaire utiliser les résolutions partielles. Bon jeu !]
- Jason RedclifOnyX
- Age : 34
Nom de code : Tatoo
Date d'inscription : 21/01/2009
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Mar 2 Fév 2010 - 1:40
C’est intrigué que Jason arriva en salle des dangers, pour assister au cours de miss Kofman. Cette femme capable de vous faire rôtir rien qu’en vous regardant lui faisait un peu peur, à vrai dire, mais il savait aussi qu’en plus d’être une psychologue, elle s’y connaissait en tactique et en guerre…D’aucun disait que derrière son regard d’enfant se cachait une femme très dure et peut être un peu psychopathe, mais Jason ne prêtait pas foi à de telles sornettes, digne d’un établissement psychiatrique de Roumanie. Une femme à poigne, comme on dit… Aussi quand il arriva, plutôt en avance par rapport à d’habitude, il observa dans un silence de concentration, l’israélienne poser le décor, au sens figuré comme au sens propre. Ne sachant pas à quoi s’attendre exactement, et n’ayant pas eut la consigne de venir en costume de mission, Jason était tout simplement en jogging, t-shirt et veste de jogging, au cas où il faille faire quelques manœuvres réclament une aisance de mouvement.
Quand la scène simulée pris place à son tour, Jason se mordilla le pouce, et regarda Esther. Habituellement il aurait posé plein de questions, mais, même si techniquement on pouvait faire un "arret sur image", le but de l'exercice était, selon l'idée que s'en faisait jason, aussi être réactif. « Miss ? En tant normal on aurait été ici depuis un moment, ou bien en infiltration, le but de notre mission. Donc je propose de jouer au « jogger quidam » et m’intéresser à ce qui se passe la bas. Je peux avoir une bouteille d’eau ? » Dit il tout en enlevant le haut de sa tenue, et en plaçant le t-shirt dans son pantalon / jogging. Si la bouteille était permise, il s’aspergerait un peu le haut du corps pour simuler la transpiration du à un effort d’endurance, sinon il ferait un sur place rapide histoire de transpirer (il ne voulait pas demander à Esther d’utiliser son don sur lui).
"En temps normal, vous seriez à peine débarqués ici... Ne comptez pas sur mon aide" lança malicieusement l'israélienne sans bouger de son siège.
Jason se dirige ensuite vers l’attroupement, en imitant le jogger en fin de parcours, reprenant son souffle, mains sur les cuisses, et avisant la scène en train de se jouer, de plus près, en parlant si possible à un type sportif, histoire de gagner sa sympathie plus facilement.
L'attroupement en question était plus une manifestation qu'autre chose. Une poignée d'étudiants agitait des pancartes et des banderolles pro-mutantes, tandis que des gens très énervés hurlaient des slogans haineux à leur encontre. Au milieu des deux groupes se tenait une série de policiers anti-émeute qui semblaient faire office de cordon sanitaire.
Jason remarqua qu'un trio de policiers était en train de maîtriser une jeune étudiante très énervée.
Bien loin de ces préoccupations, le couple de joggers qu'avait arrêté Jason semblait perplexe par rapport à ces événements.
« salut.. pff… kof… kof… Il se passe quoi ? Vous auriez une bouteille d’eau ? J’ai épuisé la mienne » demanda Jason tout en faisant des étirements, de façon la plus naturelle possible.
La dame lui répondit avec un fort accent texan :
"Bah mon p'tit gars, nous on n'a pas de flotte. Et pis ça, mon Ken qu'est ce que c'est ?"
Le Ken en question répliqua avec un sourire perplexe :
"Je crois que c'était dans le journal, ma Barbie. C'est des sauvageons qui veulent qu'on aide les terroristes de l'île aux mutants"
Quand la scène simulée pris place à son tour, Jason se mordilla le pouce, et regarda Esther. Habituellement il aurait posé plein de questions, mais, même si techniquement on pouvait faire un "arret sur image", le but de l'exercice était, selon l'idée que s'en faisait jason, aussi être réactif. « Miss ? En tant normal on aurait été ici depuis un moment, ou bien en infiltration, le but de notre mission. Donc je propose de jouer au « jogger quidam » et m’intéresser à ce qui se passe la bas. Je peux avoir une bouteille d’eau ? » Dit il tout en enlevant le haut de sa tenue, et en plaçant le t-shirt dans son pantalon / jogging. Si la bouteille était permise, il s’aspergerait un peu le haut du corps pour simuler la transpiration du à un effort d’endurance, sinon il ferait un sur place rapide histoire de transpirer (il ne voulait pas demander à Esther d’utiliser son don sur lui).
"En temps normal, vous seriez à peine débarqués ici... Ne comptez pas sur mon aide" lança malicieusement l'israélienne sans bouger de son siège.
Jason se dirige ensuite vers l’attroupement, en imitant le jogger en fin de parcours, reprenant son souffle, mains sur les cuisses, et avisant la scène en train de se jouer, de plus près, en parlant si possible à un type sportif, histoire de gagner sa sympathie plus facilement.
L'attroupement en question était plus une manifestation qu'autre chose. Une poignée d'étudiants agitait des pancartes et des banderolles pro-mutantes, tandis que des gens très énervés hurlaient des slogans haineux à leur encontre. Au milieu des deux groupes se tenait une série de policiers anti-émeute qui semblaient faire office de cordon sanitaire.
Jason remarqua qu'un trio de policiers était en train de maîtriser une jeune étudiante très énervée.
Bien loin de ces préoccupations, le couple de joggers qu'avait arrêté Jason semblait perplexe par rapport à ces événements.
« salut.. pff… kof… kof… Il se passe quoi ? Vous auriez une bouteille d’eau ? J’ai épuisé la mienne » demanda Jason tout en faisant des étirements, de façon la plus naturelle possible.
La dame lui répondit avec un fort accent texan :
"Bah mon p'tit gars, nous on n'a pas de flotte. Et pis ça, mon Ken qu'est ce que c'est ?"
Le Ken en question répliqua avec un sourire perplexe :
"Je crois que c'était dans le journal, ma Barbie. C'est des sauvageons qui veulent qu'on aide les terroristes de l'île aux mutants"
- InvitéInvité
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Mar 2 Fév 2010 - 3:36
Yuhigi était arrivé en salle de cours avec beaucoup de mal. C'était la première fois et il n'arrivait pas très bien à se situer géographiquement dans l'école. Il avait du suivre quelques élèves pour y arriver. Il ne savait pas à ce moment qu'il allait entrer dans la salle de danger.
En ce qui concerne les affaires, il n'avait pas encore reçu de combinaison, donc il portait des habits qu'ils avait pu acheter dans l'aéroport de New-York. Il avait un pull à capuche avec l'emblème de l'équipe de baseball de New-york, les Yankees. Il portait en dessous un jean noir et une paires de basket en cuir noir au pieds . Il n'avait pas mit la capuche, ce qui laisser sa longue boucle d'oreille visible de tous.
Dans la salle, il y avait beaucoup de gens qu'il ne connaissait pas. Il avait un peu de mal à s'intégrer mais il essayait tout de même de faire des efforts.
Soudain la prof arriva. Elle était plutôt mignonne, mais il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, car une femme peut en cacher une autre, surtout dans un cour de psychologie.
Elle commença son cours sur l'infiltration et la capacité à ne pas se faire remarquer.
*C'est bien beau, mais le feu c'est pas vraiment discret*
Soudain la salle de danger se transforma comme par magie. Il n'en croyait pas ses yeux, c'était incroyable. Tout autour de lui semblait vrai, il n'avait encore jamais vu une machine pareil, même au Japon, berceau de la technologie.
*Mais...mais, c'est le mythique Central park. Incroyable, j'ai vraiment l'impression d'y être.*
La prof était toujours assis dans son fauteuil, comme une psychologue devant son patients, enfin plutôt ses patients dans ce cas là.
"Les pouvoirs ne font pas tout. Loin de là...""
"J'ai pas le choix, mes pouvoirs ne sont pas vraiment fait pour ça" se dit il à lui même.
L'épreuve commença immédiatement, les élèves partirent tous dans leur coins, Yuhigi était figé sur place, il ne savait pas quoi faire, mais un vacarme attira son attention. C'était une manifestation qui avait une allure d'affrontement. Elle opposait ceux qui être favorable au mutant et ceux qui était contre. La manifestation était bien encadré par des forces de l'ordre.
Yuhigi ne voulait pas prendre place dans la bagarre, il décida d'aller près des arbres pour s'assoir au pieds d'un arbre afin d'observer de loin.
"Mieux vaut ne pas entrer dedans, je risque d'en prendre plein la tronche."
Il alla s'installer. Au moins il pouvait être fiers de porter son pull, comme ça il n'était pas une erreur dans le décor car il ressemblait à n'importe quel adolescent de la ville.
"Analyser avant d'agir, telle est ma politique" dit il dans son coin.
Assis au pied de son arbre, Yuhigi fut rapidement interpellé par un policier.
"Hey vaurien ! Tu ferais mieux de décarrer et vite" lança le policier tout en agitant sa longue matraque.
Yuhigi aperçut qu'un des pro-mutant s'était déplacé pour se rapprocher de lui. Juste derrière le policier, cet infâme manifestant barbu qui faisait le V de la victoire lança au pyrokinésiste :
"Viens mon frère. Ne fais pas attention à ce milichien cryptofasciste et vient plutôt lutter en chantant pour la paix"
[Hrp: Ceci est mon premier post de ce type, donc c'est normal si il y a des fautes ou qu'il n'est pas extra. ]
En ce qui concerne les affaires, il n'avait pas encore reçu de combinaison, donc il portait des habits qu'ils avait pu acheter dans l'aéroport de New-York. Il avait un pull à capuche avec l'emblème de l'équipe de baseball de New-york, les Yankees. Il portait en dessous un jean noir et une paires de basket en cuir noir au pieds . Il n'avait pas mit la capuche, ce qui laisser sa longue boucle d'oreille visible de tous.
Dans la salle, il y avait beaucoup de gens qu'il ne connaissait pas. Il avait un peu de mal à s'intégrer mais il essayait tout de même de faire des efforts.
Soudain la prof arriva. Elle était plutôt mignonne, mais il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, car une femme peut en cacher une autre, surtout dans un cour de psychologie.
Elle commença son cours sur l'infiltration et la capacité à ne pas se faire remarquer.
*C'est bien beau, mais le feu c'est pas vraiment discret*
Soudain la salle de danger se transforma comme par magie. Il n'en croyait pas ses yeux, c'était incroyable. Tout autour de lui semblait vrai, il n'avait encore jamais vu une machine pareil, même au Japon, berceau de la technologie.
*Mais...mais, c'est le mythique Central park. Incroyable, j'ai vraiment l'impression d'y être.*
La prof était toujours assis dans son fauteuil, comme une psychologue devant son patients, enfin plutôt ses patients dans ce cas là.
"Les pouvoirs ne font pas tout. Loin de là...""
"J'ai pas le choix, mes pouvoirs ne sont pas vraiment fait pour ça" se dit il à lui même.
L'épreuve commença immédiatement, les élèves partirent tous dans leur coins, Yuhigi était figé sur place, il ne savait pas quoi faire, mais un vacarme attira son attention. C'était une manifestation qui avait une allure d'affrontement. Elle opposait ceux qui être favorable au mutant et ceux qui était contre. La manifestation était bien encadré par des forces de l'ordre.
Yuhigi ne voulait pas prendre place dans la bagarre, il décida d'aller près des arbres pour s'assoir au pieds d'un arbre afin d'observer de loin.
"Mieux vaut ne pas entrer dedans, je risque d'en prendre plein la tronche."
Il alla s'installer. Au moins il pouvait être fiers de porter son pull, comme ça il n'était pas une erreur dans le décor car il ressemblait à n'importe quel adolescent de la ville.
"Analyser avant d'agir, telle est ma politique" dit il dans son coin.
Assis au pied de son arbre, Yuhigi fut rapidement interpellé par un policier.
"Hey vaurien ! Tu ferais mieux de décarrer et vite" lança le policier tout en agitant sa longue matraque.
Yuhigi aperçut qu'un des pro-mutant s'était déplacé pour se rapprocher de lui. Juste derrière le policier, cet infâme manifestant barbu qui faisait le V de la victoire lança au pyrokinésiste :
"Viens mon frère. Ne fais pas attention à ce milichien cryptofasciste et vient plutôt lutter en chantant pour la paix"
[Hrp: Ceci est mon premier post de ce type, donc c'est normal si il y a des fautes ou qu'il n'est pas extra. ]
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Mar 2 Fév 2010 - 13:31
La discrétion était la clé d’une bonne infiltration disait le professeur Kofman… Et le cours devait porter sur le mimétisme psychologique afin de mieux résoudre les conflits… Alors grands dieux, pourquoi le cours de psychologie se déroulait-il dans la salle des dangers.. ? Et pourquoi, n’avaient-ils pas été prévenu qu’ils devraient se fondre dans la masse.. ? Il était inutile à la gothique romantique de jeter un regard sur sa propre personne, pour constater qu’elle partait avec un sacré handicap par rapport aux autres élèves présent dans cette session…
*Sale petite garce ! Je suis certaine qu’elle l’a fait exprès !*
Songea alors Juliette en jetant un regard sombre à ce pseudo professeur de psychologie. La jeune femme ne l’appréciait pas vraiment, et visiblement l’israélienne le lui rendait bien vu la situation dans laquelle elle venait de la mettre. Le vin étant tiré, il fallait désormais le boire jusqu’à la lie et essayer de limiter au mieux les dégâts. Puisque qu’il s’agissait d’un cours de psychologie, la première chose à faire était donc d’observer la situation. C’est pourquoi, assise sur son plot Juliette écouta attentivement la situation décrite par Esther, tandis que ladite situation prenait vie sous leurs yeux grâce au puissant système holographique de l’institut. Central park, au moins le cadre de ce cours était agréable… Nonobstant les badauds que l’on pouvais habituellement trouver dans cet endroit, il apparut rapidement que ce qui allait être le sujet du cours était cet attroupement grouillant d’ou s’échappaient des cris ou l’on pouvait percevoir le mot mutant crié avec une certaine haine d’un côté, tandis que les autres paraissaient ne pas être d’accord avec ces derniers… Et au milieu de tout ce brouhaha humain.. ? Ma foi, des policiers qui préfèreraient sans doute se trouver ailleurs en cet instant présent.
Comme bien souvent dans ce genre de situation, la police avait un mal fou à maintenir les esprits calme, sans compter que visiblement ils étaient loin d’être aussi nombreux que les deux factions opposées en présence. Après cette première analyse, il était donc dit que la situation était la suivante : Des défenseur des droits de mutants manifestaient visiblement, et cela avait tout naturellement attiré leurs opposants qui entendaient bien faire entendre leur voix quitte à le faire de manière musclé. En même temps, les pro mutants n’avaient pas l’air d’être des gentils agneaux non plus… En résumé, tout était réuni pour que la situation dégénère et se transforme en bataille rangée, en bonne et du forme… Et eu.. ? Quel était leur rôle.. ? les arrêter.. ? les raisonner.. ? Le professeur Kofman n’avait donné aucune consigne précise, laissant les élèves se débrouiller avec un flou directif des plus absolu.
Ce fut Jason qui, le premier, fonça dans le tas. Il se fit passer pour un simple jogger auprès d’un couple d’hologrammes écœurant de stéréotype, mais qui confirma ce que la gothique romantique avait compris de la situation. Yuhigi lui emboîta le pas, mais préféra ne pas se mêler à la situation en demeurant à l’abris d’un arbre tout proche… Trop proche selon Juliette, qui eu rapidement confirmation de sa pensée en voyant un policier menacer le jeune mutant de sa matraque brandit en une menace que ses paroles agressives ne démentirent pas un seul instant. Mais avant que le mutant ne puisse tenter la moindre défense, un des manifestant lui vint en aide et l’invita à le rejoindre en scandant la paix et la fraternité. Voilà, qui rendait le tableau un peu plus clair. IL s’agissait donc de manifestant (plus ou moins) pacifiques, même si les pacifistes avaient bien souvent une fâcheuse tendance à en venir aux mains pour défendre leurs idées, justement, pacifiques. Bien, voilà déjà un des élèves qui avait visiblement pris position sans vraiment le vouloir.
Pour sa part, la gothique romantique resta quelque peu dubitative… Alors le cours, c’était quoi précisément.. ? Résoudre le conflit en infiltrant l’un ou l’autre des camps.. ? Il n’était certes pas écrit mutante sur son front, mais sa seule apparence la cataloguait irrémédiablement dans la catégorie des suspects potentiels…Dans ce genre de situation, la moindre différence était automatiquement suspect, c’était presque une évidence. En même temps, elle n’était pas habillé comme le commun, et elle avait une certaine grâce et une certaine élégance qui ne la classait pas vraiment dans le moule de l’activiste acharnée et prête à en découdre. Peut-être, était-ce là un avantage à mettre en avant… Ne sachant trop que faire devant ce qu’elle considérait comme une vile fourberie de la part du professeur Kofman, Juliette resta assise et, détournant brièvement son regard de la situation, elle demanda à Esther :
‘’Quel est la finalité de cette exercice exactement.. ? Est-ce que nous devons mettre fin au conflit en incorporant les rangs de l’un ou l’autre des opposants, ou bien devons nous nous fondre dans l’un ou l’autre des camps et influer dans un sens ou dans l’autre.. ?’’
Le mimétisme, c’était imiter quelque chose ou quelqu’un. C’était un cours sur la résolution des conflits, mais le mimétisme n’était-il pas, par définition, une identification à quelque chose.. ? Dans ce cas, faire preuve de mimétisme avec les pro mutants ne signifiait-il pas faire accepter leur point de vue, et inversement avec leurs opposants.. ?
Dans le doute, et en attendant une réponse plus précise de la part du professeur, Juliette opta sagement pour le fait de laisser les autres élèves prendre les devants… Elle aviserait par la suite, en fonction…
*Sale petite garce ! Je suis certaine qu’elle l’a fait exprès !*
Songea alors Juliette en jetant un regard sombre à ce pseudo professeur de psychologie. La jeune femme ne l’appréciait pas vraiment, et visiblement l’israélienne le lui rendait bien vu la situation dans laquelle elle venait de la mettre. Le vin étant tiré, il fallait désormais le boire jusqu’à la lie et essayer de limiter au mieux les dégâts. Puisque qu’il s’agissait d’un cours de psychologie, la première chose à faire était donc d’observer la situation. C’est pourquoi, assise sur son plot Juliette écouta attentivement la situation décrite par Esther, tandis que ladite situation prenait vie sous leurs yeux grâce au puissant système holographique de l’institut. Central park, au moins le cadre de ce cours était agréable… Nonobstant les badauds que l’on pouvais habituellement trouver dans cet endroit, il apparut rapidement que ce qui allait être le sujet du cours était cet attroupement grouillant d’ou s’échappaient des cris ou l’on pouvait percevoir le mot mutant crié avec une certaine haine d’un côté, tandis que les autres paraissaient ne pas être d’accord avec ces derniers… Et au milieu de tout ce brouhaha humain.. ? Ma foi, des policiers qui préfèreraient sans doute se trouver ailleurs en cet instant présent.
Comme bien souvent dans ce genre de situation, la police avait un mal fou à maintenir les esprits calme, sans compter que visiblement ils étaient loin d’être aussi nombreux que les deux factions opposées en présence. Après cette première analyse, il était donc dit que la situation était la suivante : Des défenseur des droits de mutants manifestaient visiblement, et cela avait tout naturellement attiré leurs opposants qui entendaient bien faire entendre leur voix quitte à le faire de manière musclé. En même temps, les pro mutants n’avaient pas l’air d’être des gentils agneaux non plus… En résumé, tout était réuni pour que la situation dégénère et se transforme en bataille rangée, en bonne et du forme… Et eu.. ? Quel était leur rôle.. ? les arrêter.. ? les raisonner.. ? Le professeur Kofman n’avait donné aucune consigne précise, laissant les élèves se débrouiller avec un flou directif des plus absolu.
Ce fut Jason qui, le premier, fonça dans le tas. Il se fit passer pour un simple jogger auprès d’un couple d’hologrammes écœurant de stéréotype, mais qui confirma ce que la gothique romantique avait compris de la situation. Yuhigi lui emboîta le pas, mais préféra ne pas se mêler à la situation en demeurant à l’abris d’un arbre tout proche… Trop proche selon Juliette, qui eu rapidement confirmation de sa pensée en voyant un policier menacer le jeune mutant de sa matraque brandit en une menace que ses paroles agressives ne démentirent pas un seul instant. Mais avant que le mutant ne puisse tenter la moindre défense, un des manifestant lui vint en aide et l’invita à le rejoindre en scandant la paix et la fraternité. Voilà, qui rendait le tableau un peu plus clair. IL s’agissait donc de manifestant (plus ou moins) pacifiques, même si les pacifistes avaient bien souvent une fâcheuse tendance à en venir aux mains pour défendre leurs idées, justement, pacifiques. Bien, voilà déjà un des élèves qui avait visiblement pris position sans vraiment le vouloir.
Pour sa part, la gothique romantique resta quelque peu dubitative… Alors le cours, c’était quoi précisément.. ? Résoudre le conflit en infiltrant l’un ou l’autre des camps.. ? Il n’était certes pas écrit mutante sur son front, mais sa seule apparence la cataloguait irrémédiablement dans la catégorie des suspects potentiels…Dans ce genre de situation, la moindre différence était automatiquement suspect, c’était presque une évidence. En même temps, elle n’était pas habillé comme le commun, et elle avait une certaine grâce et une certaine élégance qui ne la classait pas vraiment dans le moule de l’activiste acharnée et prête à en découdre. Peut-être, était-ce là un avantage à mettre en avant… Ne sachant trop que faire devant ce qu’elle considérait comme une vile fourberie de la part du professeur Kofman, Juliette resta assise et, détournant brièvement son regard de la situation, elle demanda à Esther :
‘’Quel est la finalité de cette exercice exactement.. ? Est-ce que nous devons mettre fin au conflit en incorporant les rangs de l’un ou l’autre des opposants, ou bien devons nous nous fondre dans l’un ou l’autre des camps et influer dans un sens ou dans l’autre.. ?’’
Le mimétisme, c’était imiter quelque chose ou quelqu’un. C’était un cours sur la résolution des conflits, mais le mimétisme n’était-il pas, par définition, une identification à quelque chose.. ? Dans ce cas, faire preuve de mimétisme avec les pro mutants ne signifiait-il pas faire accepter leur point de vue, et inversement avec leurs opposants.. ?
Dans le doute, et en attendant une réponse plus précise de la part du professeur, Juliette opta sagement pour le fait de laisser les autres élèves prendre les devants… Elle aviserait par la suite, en fonction…
- InvitéInvité
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Mar 2 Fév 2010 - 14:45
Keyah était curieuse de savoir ce que leur réservait le cours de Psychologie. Il ne se déroulait certes pas en costumes, mais il avait lieu dans la Salle des Dangers, ce qui supposait qu'il devait comprendre des applications pratiques. Le souci, c'est que la Malienne n'avait aucune notion fondamentale, et elle aurait apprécié d'avoir un cours au calme pour se préparer aux travaux pratiques.
*Peut-être que la théorie pourrait être bien, aussi ?*
Si tous les autres élèves n'étaient pas plus anciens qu'elle, ils étaient pour la plupart plus vieux, donc plus expérimentés. A part Kalalli, qu'elle avait déjà vu en action à Genosha. Mais elle se plia à l'exercice sans broncher, pour ne pas rendre l'enseignement totalement contre-productif.
Au début, seuls des plots se trouvaient dans la salle, et Keyah eut un moment l'espoir que la salle des dangers ne servirait que de tableau high-tech. Mais ses espoirs s'évanouirent avec la première simulation, et tout le monde se retrouva dans une des inévitables manifestations opposant les pro-mutants et les anti-mutants.
Comme visiblement la prof ne souhaitait pas leur dire exactement ce qu'elle attendait - Disperser la manifestation ? Convaincre les racistes ? Soutenir les pro-mutants ? - Keyah jugea qu'ils avaient quartier libre. Peut-être qu'elle pouvait faire comme Jason, et profiter du cours de Psychologie pour faire son éducation physique ? Non, on le lui reprocherait.
*Sans consignes, ce serait de la mauvaise foi. Enfin...*
Elle se dirigea pacifiquement vers les pro-mutants, espérant pouvoir passer pour un des leurs. Après tout, certains se caractérisaient par des habits très colorés, tout comme les siens. Parvenue près du groupe, elle héla les plus proches, essayant de s'imposer un minimum.
Une toute jeune fille considéra Keyah d'un air un rien craintif. Elle ne semblait pas réellement dans son assiette.
- Hé...dites...vous avez pas l'impression que c'est ce genre de rassemblement qui passe à la télé quand les journalistes veulent montrer que les pro-mutants sont dangereux ? Peut-être que ce serait mieux d'être discrets, non ? lança Keyah.
Elle pointa du doigt le gros barbu.
- Et vous devriez simplifier les slogans...si on comprend pas la moitié des mots, les gens vont pas vous soutenir. ajouta la jeune mutante.
La fille voulut répondre mais un autre gros barbu, noir celui-là avec les cheveux multicolores, vint s'interposer entre Keyah et la fille.
"Olah gamine !" commença-t-il avec une voix bien grasse, en s'adressant à Keyah. "Les journalistes sont à la solde des pouvoirs établis. Quant aux slogans..."
Il réfléchit un instant.
"Quant aux slogans, ils ne sont pas très poétiques c'est vrai..."
Pendant ce temps la jeune manifestante continuait à se débattre entre les griffes des policiers. Ceux-ci, loin d'exercer la moindre violence semblaient vouloir, tout simplement, la maîtriser.
Et quant aux slogans... Les "Libérez les mutants ! Pouvoir pour le peuple !" s'opposaient aux "Dehors les mutos !"...
*Peut-être que la théorie pourrait être bien, aussi ?*
Si tous les autres élèves n'étaient pas plus anciens qu'elle, ils étaient pour la plupart plus vieux, donc plus expérimentés. A part Kalalli, qu'elle avait déjà vu en action à Genosha. Mais elle se plia à l'exercice sans broncher, pour ne pas rendre l'enseignement totalement contre-productif.
Au début, seuls des plots se trouvaient dans la salle, et Keyah eut un moment l'espoir que la salle des dangers ne servirait que de tableau high-tech. Mais ses espoirs s'évanouirent avec la première simulation, et tout le monde se retrouva dans une des inévitables manifestations opposant les pro-mutants et les anti-mutants.
Comme visiblement la prof ne souhaitait pas leur dire exactement ce qu'elle attendait - Disperser la manifestation ? Convaincre les racistes ? Soutenir les pro-mutants ? - Keyah jugea qu'ils avaient quartier libre. Peut-être qu'elle pouvait faire comme Jason, et profiter du cours de Psychologie pour faire son éducation physique ? Non, on le lui reprocherait.
*Sans consignes, ce serait de la mauvaise foi. Enfin...*
Elle se dirigea pacifiquement vers les pro-mutants, espérant pouvoir passer pour un des leurs. Après tout, certains se caractérisaient par des habits très colorés, tout comme les siens. Parvenue près du groupe, elle héla les plus proches, essayant de s'imposer un minimum.
Une toute jeune fille considéra Keyah d'un air un rien craintif. Elle ne semblait pas réellement dans son assiette.
- Hé...dites...vous avez pas l'impression que c'est ce genre de rassemblement qui passe à la télé quand les journalistes veulent montrer que les pro-mutants sont dangereux ? Peut-être que ce serait mieux d'être discrets, non ? lança Keyah.
Elle pointa du doigt le gros barbu.
- Et vous devriez simplifier les slogans...si on comprend pas la moitié des mots, les gens vont pas vous soutenir. ajouta la jeune mutante.
La fille voulut répondre mais un autre gros barbu, noir celui-là avec les cheveux multicolores, vint s'interposer entre Keyah et la fille.
"Olah gamine !" commença-t-il avec une voix bien grasse, en s'adressant à Keyah. "Les journalistes sont à la solde des pouvoirs établis. Quant aux slogans..."
Il réfléchit un instant.
"Quant aux slogans, ils ne sont pas très poétiques c'est vrai..."
Pendant ce temps la jeune manifestante continuait à se débattre entre les griffes des policiers. Ceux-ci, loin d'exercer la moindre violence semblaient vouloir, tout simplement, la maîtriser.
Et quant aux slogans... Les "Libérez les mutants ! Pouvoir pour le peuple !" s'opposaient aux "Dehors les mutos !"...
- InvitéInvité
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Mar 2 Fév 2010 - 20:20
Yan ne savait pas réellement en quoi consistait le cours de psychologie, par ailleurs il ne connaissait pas véritablement le sens de ce mot qu’il jugeait trop pompeux.
En fait avec le recul, Yan se demandait si son choix avait été judicieux… Peu être aurait’ il dut faire un peu plus attention à l’énoncé du cours à venir car au final le jeune Chinois ne comprenait pas du tout en quoi consistait le cours qu’il avait choisi….
A l'ordre du jour : mimétisme psychologique au service de l'infiltration, de la médiation et autres modes alternatifs de règlement des conflits (MARC), théorie et pratique.
S’étant gratter la tête devant l’intitulé fleuri, Yan avait tenté de décortiquer chaque mot qu’il ne comprenait pour tenter de se faire une idée plus précise du cours. Mais au bout de quelques temps de recherche les quelques définitions, plus pompeuses les une que les autres, trouvées dans les encyclopédies virtuelles l’avait totalement découragé d’aller plus loin dans sa quête de vérité.
Au final Yan avait surtout retenu le mot infiltration qui lui faisait penser à un de ses jeux favoris Reborn Liquid , un jeu d’infiltration.
C’est donc la fleur au fusil, coiffé impeccablement, toujours revêtu d’un des solides survêtements de l’institut que Yan se rendit dans la salle de cours pour tenter d’accroitre sa culture pour pouvoir devenir plus tard un maitre du barreau !
Une fois dans le lieu dit, Yan ne put qu’être ébahi par cette débauche de technologie, lui qui adorait tout ce que de prés ou de loin touchait à ce domaine, il était plus que servi.
C’est avec un regard brillant que Yan s’était emparé d’un des pupitres pour l’admirer sous toutes ses coutures totalement obnubilé par ce qu'il découvrait. D'ailleurs le jeune Chinois ne prêta par ailleurs plus aucune attention aux autres élèves ni à la professeur.
D’ailleurs c’est en poussant un cri étranglé de stupeur tout en frottant les yeux que Yan découvrit que son environnement avait changé radicalement….
Un baragouin interrogatif s’échappa de ses lèvres tandis que Yan regardait autour de lui, tachant de comprendre ce qu’il vivait….
D’un geste vif Yan se pinça pour vérifier s’il ne rêvait pas, la cuisante douleur que le jeune Chinois ressenti infirma son opinion première, Yan était hélas bien réveillé.
Yan regrettait de ne pas avoir suivi la discussion que leur professeur leur avait tenue….
Complètement perdu, Yan finit par comprendre qu’il y avait une sorte de manifestation non loin de lui dans laquelle on percevait des policiers….
Des policiers…. Yan déglutit difficilement tandis que son visage devint cireux ….Une peur de plus en plus oppressante s’empara de lui, l’empêchant de raisonner. Yan préférait dormir à quelques mètres du loup garou plutôt que de s’approcher des Chiens du gouvernement qui certainement devaient vouloir du mal aux Mutants.
Craquant sous l’effet de la peur grandissante Yan fit demi tour et détala ventre à terre dans la direction opposée pour s’écraser lamentablement contre un mur invisible….
Gémissant de douleur, Yan venait de se souvenir qu’il était dans une réalité virtuelle et que donc forcement rien de tout cela n’était réel sauf la douleur qui lui chauffait l’épaule avec laquelle il avait percuté le mur à, heureusement, faible vitesse.
Maugréant tout en se massant le bras, Yan se demandait dans quelle galère il avait signé tout en se demandant ce qu’il allait faire et décida de rester bien sagement à l’écart du groupe de manifestants et tenta de repérer les autres élèves pour voir ce qu’ils comptaient bien faire….
En fait avec le recul, Yan se demandait si son choix avait été judicieux… Peu être aurait’ il dut faire un peu plus attention à l’énoncé du cours à venir car au final le jeune Chinois ne comprenait pas du tout en quoi consistait le cours qu’il avait choisi….
A l'ordre du jour : mimétisme psychologique au service de l'infiltration, de la médiation et autres modes alternatifs de règlement des conflits (MARC), théorie et pratique.
S’étant gratter la tête devant l’intitulé fleuri, Yan avait tenté de décortiquer chaque mot qu’il ne comprenait pour tenter de se faire une idée plus précise du cours. Mais au bout de quelques temps de recherche les quelques définitions, plus pompeuses les une que les autres, trouvées dans les encyclopédies virtuelles l’avait totalement découragé d’aller plus loin dans sa quête de vérité.
Au final Yan avait surtout retenu le mot infiltration qui lui faisait penser à un de ses jeux favoris Reborn Liquid , un jeu d’infiltration.
C’est donc la fleur au fusil, coiffé impeccablement, toujours revêtu d’un des solides survêtements de l’institut que Yan se rendit dans la salle de cours pour tenter d’accroitre sa culture pour pouvoir devenir plus tard un maitre du barreau !
Une fois dans le lieu dit, Yan ne put qu’être ébahi par cette débauche de technologie, lui qui adorait tout ce que de prés ou de loin touchait à ce domaine, il était plus que servi.
C’est avec un regard brillant que Yan s’était emparé d’un des pupitres pour l’admirer sous toutes ses coutures totalement obnubilé par ce qu'il découvrait. D'ailleurs le jeune Chinois ne prêta par ailleurs plus aucune attention aux autres élèves ni à la professeur.
D’ailleurs c’est en poussant un cri étranglé de stupeur tout en frottant les yeux que Yan découvrit que son environnement avait changé radicalement….
Un baragouin interrogatif s’échappa de ses lèvres tandis que Yan regardait autour de lui, tachant de comprendre ce qu’il vivait….
D’un geste vif Yan se pinça pour vérifier s’il ne rêvait pas, la cuisante douleur que le jeune Chinois ressenti infirma son opinion première, Yan était hélas bien réveillé.
Yan regrettait de ne pas avoir suivi la discussion que leur professeur leur avait tenue….
Complètement perdu, Yan finit par comprendre qu’il y avait une sorte de manifestation non loin de lui dans laquelle on percevait des policiers….
Des policiers…. Yan déglutit difficilement tandis que son visage devint cireux ….Une peur de plus en plus oppressante s’empara de lui, l’empêchant de raisonner. Yan préférait dormir à quelques mètres du loup garou plutôt que de s’approcher des Chiens du gouvernement qui certainement devaient vouloir du mal aux Mutants.
Craquant sous l’effet de la peur grandissante Yan fit demi tour et détala ventre à terre dans la direction opposée pour s’écraser lamentablement contre un mur invisible….
Gémissant de douleur, Yan venait de se souvenir qu’il était dans une réalité virtuelle et que donc forcement rien de tout cela n’était réel sauf la douleur qui lui chauffait l’épaule avec laquelle il avait percuté le mur à, heureusement, faible vitesse.
Maugréant tout en se massant le bras, Yan se demandait dans quelle galère il avait signé tout en se demandant ce qu’il allait faire et décida de rester bien sagement à l’écart du groupe de manifestants et tenta de repérer les autres élèves pour voir ce qu’ils comptaient bien faire….
- InvitéInvité
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Mer 3 Fév 2010 - 0:34
Cours de psychologie. A chacun de ces cours, Amy se demandait pourquoi elle n’était plus une LeX mais une LateX. Si elle avait accepté cet état de chose, elle ne s’en posait pas moins la question. Elle n’avait, pas encore, retrouvé chez les LateX l’ambiance des LeX. Pas toujours bonne, certes, mais au moins, il y avait un lien dans l’équipe, autre que le couple que formaient Rachel et Ken. Depuis l’accident lors de la première mission avec les LateX, d’ailleurs, Amy évitait quelque peu Rachel. Après tout, à cause d’elle, le petit ami de celle-ci avait bien failli se faire tuer, mettant à mal sa volonté de ramener tout le monde intact lorsqu’elle était leader. Toujours était-il que la jeune femme, parfois, se sentait en marge de sa propre équipe. Ce qui pouvait s’avérer gênant, parfois. Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Elle en avait parfaitement conscience. Aussi chassa-t-elle cette pensée de son esprit en entrant dans la salle de simulation, vêtue d’une jupe longue et un petit pull. On avait dit passe-partout, n’est-ce pas ? Elle vérifia rapidement ses camarades de cours. Mise à part Juliette, tout le monde était en tenue normale. Donc, soit ils avaient tous mal compris, soit c’était Juliette qui s’était trompée. Elle préféra tabler sur la deuxième solution, bien plus probable que les autres.
« Bonjour Esther » dit-elle à son ancienne référante.
Elle lui adressa de plus un signe respectueux de la tête puis se plaça avec les autres, attendant le début du cours en lui-même. En connaissance de cause, elle s’attendait un peu à tout et n’importe quoi venant de l’etnopsychologue. D’expérience, elle savait qu’il ne fallait pas partir avec une idée précise en tête parce que cela serait revenu à être déçu ou encore plus inquiet que si on était parti la tête vide. Alors, elle se contenta d’attendre et d’écouter les consignes de la LeX. Un sourire s’épanouit sur le visage de la jeune femme lorsqu’Esther déclara que les pouvoirs ne faisaient pas tout et qu’il ne fallait surtout pas s’attendre à une quelconque aide de sa part. L’israélienne était identique aux souvenirs de la franco-américaine. A croire que cela faisait des millénaires qu’elle n’avait plus été sous sa responsabilité… Amy secoua la tête et se concentra sur la suite des événements. Ses camarades avaient commencé à se mêler à la foule. Amy aurait eu du mal à faire comme Jason et se faire passer pour une sportive, pour le coup. Tant pis. De toute façon, autant aller plutôt de l’autre côté. Ils étaient déjà assez nombreux du côté pro-mutants.
Elle n’aimait pas trop ce qu’elle allait faire, mais elle n’avait pas le choix. Poussant un soupir, elle se dirigea vers les anti-mutants.
*Un peu de diversité ne fait pas de mal…*
Elle s’approcha du groupe, et chercha la personne qui semblait la moins virulente pour s’approcher d’elle. C’était ça où aller vers le policier qui maîtrisait une jeune femme, de toute façon…
« Elle a fait quoi ? » demanda-t-elle du ton innocent de la conversation, mais laissant percer une pointe d’intérêt pour ferrer son interlocuteur/trice.
*Hormis le fait d’être mutante, ou pro-mutante…*
Avec un peu de chance, elle obtiendrait quelques informations intéressantes… Ca valait toujours le coup de tester, en tout cas…
« Bonjour Esther » dit-elle à son ancienne référante.
Elle lui adressa de plus un signe respectueux de la tête puis se plaça avec les autres, attendant le début du cours en lui-même. En connaissance de cause, elle s’attendait un peu à tout et n’importe quoi venant de l’etnopsychologue. D’expérience, elle savait qu’il ne fallait pas partir avec une idée précise en tête parce que cela serait revenu à être déçu ou encore plus inquiet que si on était parti la tête vide. Alors, elle se contenta d’attendre et d’écouter les consignes de la LeX. Un sourire s’épanouit sur le visage de la jeune femme lorsqu’Esther déclara que les pouvoirs ne faisaient pas tout et qu’il ne fallait surtout pas s’attendre à une quelconque aide de sa part. L’israélienne était identique aux souvenirs de la franco-américaine. A croire que cela faisait des millénaires qu’elle n’avait plus été sous sa responsabilité… Amy secoua la tête et se concentra sur la suite des événements. Ses camarades avaient commencé à se mêler à la foule. Amy aurait eu du mal à faire comme Jason et se faire passer pour une sportive, pour le coup. Tant pis. De toute façon, autant aller plutôt de l’autre côté. Ils étaient déjà assez nombreux du côté pro-mutants.
Elle n’aimait pas trop ce qu’elle allait faire, mais elle n’avait pas le choix. Poussant un soupir, elle se dirigea vers les anti-mutants.
*Un peu de diversité ne fait pas de mal…*
Elle s’approcha du groupe, et chercha la personne qui semblait la moins virulente pour s’approcher d’elle. C’était ça où aller vers le policier qui maîtrisait une jeune femme, de toute façon…
« Elle a fait quoi ? » demanda-t-elle du ton innocent de la conversation, mais laissant percer une pointe d’intérêt pour ferrer son interlocuteur/trice.
*Hormis le fait d’être mutante, ou pro-mutante…*
Avec un peu de chance, elle obtiendrait quelques informations intéressantes… Ca valait toujours le coup de tester, en tout cas…
L'homme sourit à Amarenna. Et d'une voix posée il lui répliqua :
"La fille, là ? C'est une acharnée mais... En fait, j'sais pas trop... Je crois qu'elle a juste agacé les policiers. Ils sont pénibles ces mutants... Toujours à se la ramener avec leurs droits, toujours à se poser en victimes... C'est bizarre mais..."
Il marqua une pause. Comme pour mieux choisir ses mots.
"Je veux dire : est-ce qu'on parle des chômeurs ? Ou des mal-logés pendant ce temps ? Ils ont pas le monopole de la souffrance ! Alors, s'ils sont pas contents, ils ont qu'à se tirer ! L'Amérique on l'aime ou on la quitte !"
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Mer 3 Fév 2010 - 20:24
Encore une simulation! Rachel aimait ça! Pas de vrais gens à blesser, pas de vrais bâtiments à détruire par accident, pas de vrais journalistes, pas de vrais politiciens...Tout était faux et totalement génial! La jeune femme arriva au cours, pétillante d'énergie. Elle était prête! Elle salua tout le monde et s'approcha d'Amarenna, se plaçant près d'elle. Cette dernière semblait l'éviter depuis la dernière mission et puis, bon...elles étaient dans la même équipe et c'était important de se serrer les coudes! Elle savait ce qui s'était passé, mais ce sont des choses qui arrivent et c'était le passé! Maintenant, la jeune femme voulait montrer que le présent était ce qui était important! Elle lui donna un coup de coude et plaisanta:
"La dernière fois qu'on a fait une simulation avec Mam'zelle Esther, Niko a fait exploser des gens...il est dans notre cours, dis? C'était franchement dégueu..."
La simulation commença et Rachel était plus prête que jamais. Prête à faire quoi? Aucune idée! Elle improviserait, comme tout le monde. Rachel remarqua deux personnes au loin, derrière du groupe d'anti-mutants. Elle se mit à courrir dans leur direction et s'arrêta devant eux:
"Bonjour! Ça fait longtemps que vous êtes là? Le pointage est à combien?" plaisanta-t-elle. "Non sérieusement...Pourquoi y'a une confrontation? Qui est arrivé le premier, vous savez?"
"La dernière fois qu'on a fait une simulation avec Mam'zelle Esther, Niko a fait exploser des gens...il est dans notre cours, dis? C'était franchement dégueu..."
La simulation commença et Rachel était plus prête que jamais. Prête à faire quoi? Aucune idée! Elle improviserait, comme tout le monde. Rachel remarqua deux personnes au loin, derrière du groupe d'anti-mutants. Elle se mit à courrir dans leur direction et s'arrêta devant eux:
"Bonjour! Ça fait longtemps que vous êtes là? Le pointage est à combien?" plaisanta-t-elle. "Non sérieusement...Pourquoi y'a une confrontation? Qui est arrivé le premier, vous savez?"
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Mer 3 Fév 2010 - 21:12
Le règlement des conflits, ce serait probablement quelque chose de très utile à l'Inuit qui était ravi d'avoir un cours à ce sujet. Lui qui ne savait jamais comme les régler et préférait généralement les fuir, il pourrait au moins avoir des pistes de solutions.
A sa surprise, le cours n'était pas un cours classique en classe mais en salle des dangers. Soudainement, il craignait un peu d'être confronté à des travaux pratiques et la confirmation ne tarda pas à arriver. Kalalli observa l'environnement changer autour de lui et attendit des consignes sur les objectifs précis qui ne vinrent pas.
La plupart des gens partirent en direction de la manifestation, jugeant probablement qu'il fallait calmer les désaccords. Un regard interrogatif vers Esther, il finit par décider de suivre la masse. Sur place, il remarqua que les esprits étaient échauffés entre les pro et anti mutants. Même les policiers paraissaient sur les nerfs.
En s'approchant de Jason, le garçon jugea utile de lancer une illusion agréable sur la personne qui serait la plus excitée parmi le groupe en face de lui, quelque soit leur camp, afin d'essayer de faire retomber la pression là où elle paraissait prête à exploser. Il resterait ensuite là, l'air d'être un badaud quelconque.
A sa surprise, le cours n'était pas un cours classique en classe mais en salle des dangers. Soudainement, il craignait un peu d'être confronté à des travaux pratiques et la confirmation ne tarda pas à arriver. Kalalli observa l'environnement changer autour de lui et attendit des consignes sur les objectifs précis qui ne vinrent pas.
La plupart des gens partirent en direction de la manifestation, jugeant probablement qu'il fallait calmer les désaccords. Un regard interrogatif vers Esther, il finit par décider de suivre la masse. Sur place, il remarqua que les esprits étaient échauffés entre les pro et anti mutants. Même les policiers paraissaient sur les nerfs.
En s'approchant de Jason, le garçon jugea utile de lancer une illusion agréable sur la personne qui serait la plus excitée parmi le groupe en face de lui, quelque soit leur camp, afin d'essayer de faire retomber la pression là où elle paraissait prête à exploser. Il resterait ensuite là, l'air d'être un badaud quelconque.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Jeu 4 Fév 2010 - 3:18
"Il n'y a pas de consignes tout simplement parce que, dans la vie de tous les jours, vous n'avez pas forcément de consignes. Je peux toujours vous enregistrer une bande son à écouter pour les moments cruciaux de votre vie, mais je doute que vous apprécieriez l'attention..." répliqua Esther, un petit sourire aux coins des lèvres.
Observant la fuite désespérée de Yan, l'israélienne attendit qu'il fut stoppé dans sa course par le mur bien réel de la salle, puis le héla :
"Venez, Yan. Et vous aussi Juliette par la même occasion..."
Le trio fit le tour par les arbres et réapparut un peu à l'écart des événements. Esther précisa :
"Bien entendu, j'ai programmé la simulation pour que nos figurants ignorent ma présence ainsi que celle des personnes directement à ma proximité. Vous pouvez donc y participer librement... C'est d'ailleurs le but de votre présence ici. En tout cas..."
Elle sourit à nouveau.
"Bon courage !"
Pendant ce temps, Rachel se rapprocha des deux derniers spectateurs.
Il s'agissait de deux garçons qui regardaient la scène sans broncher. Ils ne marquaient pas plus d'intérêt que ça pour ce qui se déroulait. Mais ils étaient là tout de même.
Le garçon de gauche répondit d'une voix molle :
"Bah... J'sais pas trop. P'têt dix, vingt minutes. Nous on était venu pour participer à la manif. Parce que dans les manifs, y'a toujours moyen de se serrer une petite loute gauchiste. Elles sont très gentilles et tendres. Nous on aime bien ça les filles..."
Rachel remarqua que le garçon de droite l'observait avec un petit sourire intéressé. Il prit finalement la parole, un peu essoufflé, comme captivé par la jeune mutante :
"Enfin... Quand on a vu leurs tronches de moches on s'est dit que c'était pas pour nous. Pis après y'a eu les autres... Pis les flics. Là on s'est dit qu'on allait regarder, parce que c'est toujours drôle quand ça fighte"
Kalalli alla se poster pas loin de Jason. Il put entendre Barbie, la joggeuse, dire à son coéquipier :
"Ça nous fait peur tout ça. Parce que les jeunes de maintenant, ils respectent plus trop les anciens. Et notre Ken Junior, il est soldat. Alors, nous on aime pas trop que les fainéants de gauchistes ils se la coulent douce, pendant que notre Ken Junior, lui, il se bat pour son pays"
L'inuit identifia par ailleurs le plus excité de toute la scène.
C'était un homme noir en costume cravate. Il était juste à côté des policiers qui tentaient toujours de maîtriser l'étudiante. L'homme invectivait copieusement cette dernière tout en essayant de lui cracher dessus. L'illusion de l'inuit sembla le calmer légèrement. Il souriait maintenant. Mais continuait à insulter la fille. Et cette dernière se débattait de plus en plus...
Yuhigi, quant à lui, était toujours observé par le policier qui lui avait adressé la parole. Son air était agressif. Bien plus que celui de ses collègues. Quant au hippie sale qui lui avait parlé, il ajouta à l'attention du pyrokinésiste :
"Allez mon frère ! Bats toi pour la liberté avec nous ! Viens nous rejoindre ! Et ignore ce facho qui viole notre liberté d'expression !"
Néanmoins, entre le hippie et Yuhigi, il y avait toujours ce policier qui ne semblait pas prêt de partir...
Keyah, quant à elle, semblait avoir attiré la sympathie du noir aux dreads multicolores. Si bien qu'il lui demanda :
"Mais, ma sœur, quel slogan pourrions nous prononcer à la place ?"
La jeune femme en revanche était toujours aussi apeurée. Elle tremblait même.
Enfin, l'anti mutant aux cheveux longs poursuivit à l'attention d'Amarenna :
"Tu sais... Si ça t'intéresse, je fais parti d'un mouvement de citoyens"
Il montra de la main le reste des manifestants.
"On veut juste faire entendre notre voix. Parce que nous aussi on paye des impôts. Et d'ailleurs certainement plus que les mutants ! Alors on a décidé de fonder le Comité de vigilance contre la propagande mutanophile. Tout simplement..."
L'homme tendit la main à Amarenna :
"Paul Thomas, enchanté jeune fille"
1. Étudiante acharnée + 3 policiers
2. Ken + Barbie
3. Policier agressif
4. Hippie sale
5. Jeune fille hippie
6. Hippie noir
7. Paul Thomas
8. Deux jeunes hommes
9. Noir en costume cravate
Observant la fuite désespérée de Yan, l'israélienne attendit qu'il fut stoppé dans sa course par le mur bien réel de la salle, puis le héla :
"Venez, Yan. Et vous aussi Juliette par la même occasion..."
Le trio fit le tour par les arbres et réapparut un peu à l'écart des événements. Esther précisa :
"Bien entendu, j'ai programmé la simulation pour que nos figurants ignorent ma présence ainsi que celle des personnes directement à ma proximité. Vous pouvez donc y participer librement... C'est d'ailleurs le but de votre présence ici. En tout cas..."
Elle sourit à nouveau.
"Bon courage !"
*
**
**
Pendant ce temps, Rachel se rapprocha des deux derniers spectateurs.
Il s'agissait de deux garçons qui regardaient la scène sans broncher. Ils ne marquaient pas plus d'intérêt que ça pour ce qui se déroulait. Mais ils étaient là tout de même.
Le garçon de gauche répondit d'une voix molle :
"Bah... J'sais pas trop. P'têt dix, vingt minutes. Nous on était venu pour participer à la manif. Parce que dans les manifs, y'a toujours moyen de se serrer une petite loute gauchiste. Elles sont très gentilles et tendres. Nous on aime bien ça les filles..."
Rachel remarqua que le garçon de droite l'observait avec un petit sourire intéressé. Il prit finalement la parole, un peu essoufflé, comme captivé par la jeune mutante :
"Enfin... Quand on a vu leurs tronches de moches on s'est dit que c'était pas pour nous. Pis après y'a eu les autres... Pis les flics. Là on s'est dit qu'on allait regarder, parce que c'est toujours drôle quand ça fighte"
*
**
**
Kalalli alla se poster pas loin de Jason. Il put entendre Barbie, la joggeuse, dire à son coéquipier :
"Ça nous fait peur tout ça. Parce que les jeunes de maintenant, ils respectent plus trop les anciens. Et notre Ken Junior, il est soldat. Alors, nous on aime pas trop que les fainéants de gauchistes ils se la coulent douce, pendant que notre Ken Junior, lui, il se bat pour son pays"
L'inuit identifia par ailleurs le plus excité de toute la scène.
C'était un homme noir en costume cravate. Il était juste à côté des policiers qui tentaient toujours de maîtriser l'étudiante. L'homme invectivait copieusement cette dernière tout en essayant de lui cracher dessus. L'illusion de l'inuit sembla le calmer légèrement. Il souriait maintenant. Mais continuait à insulter la fille. Et cette dernière se débattait de plus en plus...
*
**
**
Yuhigi, quant à lui, était toujours observé par le policier qui lui avait adressé la parole. Son air était agressif. Bien plus que celui de ses collègues. Quant au hippie sale qui lui avait parlé, il ajouta à l'attention du pyrokinésiste :
"Allez mon frère ! Bats toi pour la liberté avec nous ! Viens nous rejoindre ! Et ignore ce facho qui viole notre liberté d'expression !"
Néanmoins, entre le hippie et Yuhigi, il y avait toujours ce policier qui ne semblait pas prêt de partir...
*
**
**
Keyah, quant à elle, semblait avoir attiré la sympathie du noir aux dreads multicolores. Si bien qu'il lui demanda :
"Mais, ma sœur, quel slogan pourrions nous prononcer à la place ?"
La jeune femme en revanche était toujours aussi apeurée. Elle tremblait même.
*
**
**
Enfin, l'anti mutant aux cheveux longs poursuivit à l'attention d'Amarenna :
"Tu sais... Si ça t'intéresse, je fais parti d'un mouvement de citoyens"
Il montra de la main le reste des manifestants.
"On veut juste faire entendre notre voix. Parce que nous aussi on paye des impôts. Et d'ailleurs certainement plus que les mutants ! Alors on a décidé de fonder le Comité de vigilance contre la propagande mutanophile. Tout simplement..."
L'homme tendit la main à Amarenna :
"Paul Thomas, enchanté jeune fille"
1. Étudiante acharnée + 3 policiers
2. Ken + Barbie
3. Policier agressif
4. Hippie sale
5. Jeune fille hippie
6. Hippie noir
7. Paul Thomas
8. Deux jeunes hommes
9. Noir en costume cravate
- InvitéInvité
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Ven 5 Fév 2010 - 20:16
Son interlocuteur, hormis un dégoût visiblement bien incrusté dans le coeur, n'était pas si désagréable que cela. Pourtant, il fallait avouer que ce n'était pas facile pour la jeune femme de rester ainsi sans réagir. Heureusement que c'était une simulation, car tout son être tendait vers la jeune femme qui était maîtrisée par les policiers. Aussi serrait-elle son poing et imaginait-elle un de ceux qu'elle avait eu à affronter par le passé à la place de cette pauvre jeune femme.
"Vous savez... Si ce ne sont pas eux, ce sont les grévistes... Pour un oui ou pour un non, ils se mettent à rouspéter comme ça... Et gare à celui qui proteste... Entre eux là devant nous et les autres, c'est pareil..." dit-elle avant d'ajouter:
"Mais c'est vrai que s'ils faisaient un peu moins parler d'eux, ça se passerait sans doute mieux... Vous ne croyez pas?" demanda-t-elle avec une pointe de malice et un petit sourire en coin à l'homme.
Mais il fallait reconnaître qu'il avait raison sur un point. Il valait mieux pour certains mutants ne pas rester aux Etats-Unis s'ils ne voulaient pas s'intégrer. Elle, tout ce qu'elle voulait, c'était mener une vie normale.
"Dites? Vous pensez quoi, vous, de cet Etat mutant?"
Bien sûr, la suite de son discours la renseignait déjà un minimum. Il devait être contre, à n'en pas douter. Le regard d'Amy se perdit quelque peut dans la foule, tandis qu'elle regardait comment se débrouillaient les autres. A priori, pour l'instant, pas trop mal. Elle se reconcentra donc sur son interlocuteur qui venait de se présenter.
"Laetitia Goratchick" répondit-elle en tendant la main à l'homme qui lui faisait face.
Même s'il ne s'agissait que d'une simulation, elle préférait donner un faux nom. L'habitude des missions d'infiltration avec Esther, sans doute...
"Vous savez... Si ce ne sont pas eux, ce sont les grévistes... Pour un oui ou pour un non, ils se mettent à rouspéter comme ça... Et gare à celui qui proteste... Entre eux là devant nous et les autres, c'est pareil..." dit-elle avant d'ajouter:
"Mais c'est vrai que s'ils faisaient un peu moins parler d'eux, ça se passerait sans doute mieux... Vous ne croyez pas?" demanda-t-elle avec une pointe de malice et un petit sourire en coin à l'homme.
Mais il fallait reconnaître qu'il avait raison sur un point. Il valait mieux pour certains mutants ne pas rester aux Etats-Unis s'ils ne voulaient pas s'intégrer. Elle, tout ce qu'elle voulait, c'était mener une vie normale.
"Dites? Vous pensez quoi, vous, de cet Etat mutant?"
Bien sûr, la suite de son discours la renseignait déjà un minimum. Il devait être contre, à n'en pas douter. Le regard d'Amy se perdit quelque peut dans la foule, tandis qu'elle regardait comment se débrouillaient les autres. A priori, pour l'instant, pas trop mal. Elle se reconcentra donc sur son interlocuteur qui venait de se présenter.
"Laetitia Goratchick" répondit-elle en tendant la main à l'homme qui lui faisait face.
Même s'il ne s'agissait que d'une simulation, elle préférait donner un faux nom. L'habitude des missions d'infiltration avec Esther, sans doute...
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Sam 6 Fév 2010 - 2:25
"Pour faire des rencontres, c'est sur que les manifs c'est géant!"
Rachel eut un petit rire qu'elle voulait naïf. Elle regarda les deux inconnus et afficha son plus beau sourire. Bien sûr, si elle avait eu les cheveux pluscourts longs, il aurait été plus facile pour elle de les tortiller pour bien mettre l'accent sur le rôle de Barbie qu'elle se donnait. Il était certain qu'avoir un copain qui s'appelle Ken aidait un petit peu. M'enfin, pour revenir à ses courts cheveux, elle décida de ne même pas tenter le tortillement de cheveux pour en rester aux gloussements et aux sourires:
"Qui sont arrivés en deuxième? Qui a commencé le bordel?"
La jeune femme jeta un coup d'œil à la manifestation pour essayer de voir ce qu'il se passait et aussi pour voir ce que ses coéquipiers faisaient. Sérieusement, elle ne comprenait pas trop ce qu'ils avaient à faire. Comment arrêter la manifestation sans faire trop de bordel...sans pouvoir...Rachel redirigea son attention vers les deux jeunes hommes et ajouta:
"J'aime pas ça quand les gens se chamaillent... si seulement quelqu'un savait comment les arrêter..."
Elle leva un doigt pour l'entortillé de cheveux, mais se retint à mi-chemin le déposant sur ses lèvres. Elle sembla bouder et soupira profondément.
Rachel eut un petit rire qu'elle voulait naïf. Elle regarda les deux inconnus et afficha son plus beau sourire. Bien sûr, si elle avait eu les cheveux plus
"Qui sont arrivés en deuxième? Qui a commencé le bordel?"
La jeune femme jeta un coup d'œil à la manifestation pour essayer de voir ce qu'il se passait et aussi pour voir ce que ses coéquipiers faisaient. Sérieusement, elle ne comprenait pas trop ce qu'ils avaient à faire. Comment arrêter la manifestation sans faire trop de bordel...sans pouvoir...Rachel redirigea son attention vers les deux jeunes hommes et ajouta:
"J'aime pas ça quand les gens se chamaillent... si seulement quelqu'un savait comment les arrêter..."
Elle leva un doigt pour l'entortillé de cheveux, mais se retint à mi-chemin le déposant sur ses lèvres. Elle sembla bouder et soupira profondément.
- InvitéInvité
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Sam 6 Fév 2010 - 12:23
Yan écouta distraitement les paroles émises par le professeur tout en poursuivant le massage de son bras endolori. Son attention, sa curiosité était cette fois la focalisée sur la jeune femme qui se dressait non loin de lui : son look plus qu'étrange le fascinait.
Quel intérêt y avait-il à se vêtir de la sorte.... Ce type de parure ne paraissait pas du tout fonctionnel et semblait plus destiné à attirer l'attention sur soi qu’à se fondre dans la masse.
Le plus dérangeant pour Yan c'est qu'il avait un petit quelque chose d'inquiétant qui émanait de son être....peu être du à la blancheur de son visage, associé à la froideur de son regard azur… Ch’ing Shih ! Autant cette femme était une variante du Ch’ing Shih vivant outre atlantique…
Blêmissant, raide comme un piquet se tourna lentement vers son professeur pour lui lancer :
« Bon, je vous laisse donc Madame …. Je vais…Heu…. Par là pour faire….Heuuu…Enfin bref à plus tard…. »
Termine Yan en s’éloignant de quelques mètres vers l’ouest aussi rapidement que la décence lui permettait tout en se fixant comme objectif de trouver rapidement des artefacts qui lui permettrait de tenir à l’écart les créature surnaturelles qui semblaient vivre dans l’institut.
Une fois à distance respectable du vampire, Yan tourna son attention de nouveau vers la foule agitée…. La situation ne semblait pas avoir évolué tout en chacun restait sur ses positions …. Mais de toute manière Yan ne savait pas du tout ce qu’il était censé faire une fois encore… Et fatalement son attention se tourna une fois encore sur un récapitulatif de ses maigres connaissances sur les créatures mythiques et les divers moyens de lutter contre eux tandis que ses compagnons de classe agissait de manière plus concrète.
"Ail, argent, masque ....." Marmonna Yan tout plongé en sa réflexion tout en se dirigeant vers les forces de l'ordre.
Quel intérêt y avait-il à se vêtir de la sorte.... Ce type de parure ne paraissait pas du tout fonctionnel et semblait plus destiné à attirer l'attention sur soi qu’à se fondre dans la masse.
Le plus dérangeant pour Yan c'est qu'il avait un petit quelque chose d'inquiétant qui émanait de son être....peu être du à la blancheur de son visage, associé à la froideur de son regard azur… Ch’ing Shih ! Autant cette femme était une variante du Ch’ing Shih vivant outre atlantique…
Blêmissant, raide comme un piquet se tourna lentement vers son professeur pour lui lancer :
« Bon, je vous laisse donc Madame …. Je vais…Heu…. Par là pour faire….Heuuu…Enfin bref à plus tard…. »
Termine Yan en s’éloignant de quelques mètres vers l’ouest aussi rapidement que la décence lui permettait tout en se fixant comme objectif de trouver rapidement des artefacts qui lui permettrait de tenir à l’écart les créature surnaturelles qui semblaient vivre dans l’institut.
Une fois à distance respectable du vampire, Yan tourna son attention de nouveau vers la foule agitée…. La situation ne semblait pas avoir évolué tout en chacun restait sur ses positions …. Mais de toute manière Yan ne savait pas du tout ce qu’il était censé faire une fois encore… Et fatalement son attention se tourna une fois encore sur un récapitulatif de ses maigres connaissances sur les créatures mythiques et les divers moyens de lutter contre eux tandis que ses compagnons de classe agissait de manière plus concrète.
"Ail, argent, masque ....." Marmonna Yan tout plongé en sa réflexion tout en se dirigeant vers les forces de l'ordre.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Sam 6 Fév 2010 - 23:34
Drôle de cours de psychologie que celui-ci tout de même, on était loin de la qualité propre à ce genre de matière, comme ceux prodigué par sa Belle pythie… Il semblait en effet que le professeur Kofman confondait cette matière noble avec l’un des cours plus axé sur la pratique et l’action physique, des autres professeurs… C’était en tout cas l’avis de Juliette, même si ce dernier était sans doute quelque peu partial, à n’en pas douter. Lorsque Yan se précipita comme un dératé contre le mur de la salle des dangers, la gothique romantique s’interrogea sur la raison de ce comportement des plus insensé, pour ne pas dire hystérique. C’était encore un enfant, certes, mais n’avait-il pas compris que tout le paysage qui les entouraient n’était qu’une gigantesque illusion qui se limitait en réalité aux quatre murs de la salle des dangers.. ? Heureusement, il se releva sans mal… Tout au moins, sans trop de mal même si il était évident que après un tel choc une certaine douleur avait du être assez fortement ressenti par sa jeune personne. La question demeurait cependant la suivante selon Juliette : la souffrance physique était-elle plus grande, ou l’était-elle moins que le ridicule qu’avait du ressentir le jeune mutant.. ?
Esther ne s’émeut pas de la situation de Yan, mais le contraire eu été étonnant à vrai dire. La gothique romantique compatissait cependant quelque peu avec le jeune garçon, qui, si la douleur n’avait pas été trop importante, devait sans doute se trouver bien sot de s’être ainsi fait dupé par une simple illusion, fut-elle aussi réaliste. Se retrouvant finalement avec deux élèves sur les bras, Esther les entraîna donc un peu à l’écart de la situation programmé, afin qu’ils puissent tous trois avoir une vision d’ensemble assez bonne de la scène dont ils étaient les témoins invisible tel des ombres parmi les ombres. La gothique romantique fit un sourire en tournant son visage en direction de Yan, en prenant conscience que celui-ci la regardait avec une forme d’insistance certaine. Il semblait qu’elle intriguait le jeune mutant, mais de cela la jeune femme en avait plutôt l’habitude à vrai dire et elle ne s’offusquait plus vraiment de ce genre de comportement depuis bien des années maintenant. Lorsque finalement il s’éloigna de la relative impartialité que procurait la présence du professeur Kofman en bredouillant une vague excuse, Juliette cru comprendre qu’elle l’impressionnait, pour ne pas dire qu’elle l’effrayait. Quoi qu’il en soit, cela arracha un nouveau sourire, amusé cette fois-ci, à la jeune femme drapé de ténèbres et de satin dentelé.
Elle reporta ensuite son attention sur la scène principale, et observa les réactions des uns et des autres. La majorité des élèves tentait de coller aux mieux à l’intitulé du cours en essayant de faire ami-ami avec les deux forces en présence, même si tous n’avaient pas forcément le même succès notamment avec les forces de l’ordre visiblement prêt à en découdre pour certains de ses membres. Pour sa part, la gothique romantique compris que sa présence dans la simulation ne ferait que compliquer singulièrement les choses, tant la différence était au cœur de ce conflit potentiellement en devenir. C’est pourquoi, elle préféra, à défaut de mieux, de demeurer auprès du professeur Kofman afin de garder un relative impartialité. Mais elle se devait tout de même de participer au cours d’une manière ou d’une autre, autrement l’israélienne risquait bien de ne pas se priver de lui faire une leçon de morale à la fin du dit cours… De cela, il n’en était absolument pas question… Juliette observa encore et encore la scène dans un silence de mort, et elle tenta de construire un raisonnement logique…
Premièrement, Esther n’avait pas donné de consignes, mais il était assez évident que si ils devaient s’infiltrer et faire preuve d’emphase mimétique avec l’un ou l’autre des deux camps, ce n’était certes pas pour envenimer la situation dans un sens ou dans l’autre, mais bel et bien pour la résoudre avant que n’éclate véritablement un affrontement ou il risquait d‘y avoir des blessés. Ensuite, et même si certaines réactions étaient un peu violente, il ne semblait pas que, d’un côté comme de l’autre, ils aient affaire à des extrémistes purs et durs… Un léger murmure songeur s’échappa des lèvres rosées de la gothique romantique, et après quelques dizaines de secondes elle dit au professeur Kofman sans se détourner de la situation qui leur faisait face :
‘’Et si on employait la psychologie inversée.. ?’’
L’idée lui était venu soudainement, mais elle lui paraissait assez adéquate dans ce genre de situation. Pour justifier et appuyer sa proposition, elle ajouta encore :
‘’Il est évident que nous ne sommes pas ici pour envenimer la situation, ou bien encore pour faire basculer le bon droit d’un côté ou de l’autre des forces en présence… Par conséquent, notre but est donc de stopper cet affrontement avant qu’il ne prenne des proportions plus dramatiques. Tout en restant dans l’idée du cours, je pense que si on infiltre les deux camps et que l’on s’y assimile adroitement par une certaine forme de mimétisme intellectuel, on peux les pousser à cesser leur affrontement. Il suffirait que les infiltrés jouent les militants convaincu, et qu’ils mettent en avant, et avec force de conviction, des idées des plus extrémistes, qui pousserait leur camp respectif à s’opposer à eux en faisant front commun contre les dit extrémistes.’’
Juliette poussa un soupir, avant de poursuivre… La théorie avait était posé, il ne restait plus maintenant que à la justifier avec une logique certaine, en s’appuyant sur la nature humaine…
‘’D’un côté comme de l’autre, nous avons des gens ne sont sans doute pas mauvais, ils défendent simplement des idées qu’ils pensent être juste. D’un côté nous avons ceux qui défendent avec force noblesse les droits des mutants qui ne peuvent pas nécessairement se faire entendre, et de l’autre nous avons des gens, des citoyen lambda, qui ont peur que les droits des mutants n’en viennent à écraser ceux des non mutants. Ils ne sont visiblement pas contre le fait que les mutants aient des droits, mais uniquement contre celui de l’importance que ces derniers pourraient prendre dans la société au détriment de problèmes tout aussi important… Finalement, il s’agit d’une simple difficulté de communication, et c’est pourquoi je pense que en argumentant de manière extrême, pour ne pas dire haineuse et racistes d’un côté comme de l’autre, le bon sens, ainsi que la nature bonne inhérente à la plupart des gens, les pousseraient à faire front commun en réalisant que ils ne veulent surtout pas laisser leurs idées respectives souiller par des extrémistes. Par la suite, ils devraient logiquement réaliser que, en fin de compte, il vaut mieux discuter paisiblement afin d’éviter ce genre d’intrusion qui n’est pas la bienvenue.’’
Juliette conclu en tournant enfin son regard sur Esther, et ajouta dans un léger sourire :
‘’Bien entendu, nos infiltrés deviendraient leur cible commune, mais cela est un prix bien dérisoire, pour une réconciliation qui éviterait sans doute des blessés, pour ne pas dire des morts. Mais l’important est d’éviter que la situation dégénère après tout, n’est-ce pas mademoiselle Kofman.. ? Il suffirait ensuite que les infiltrés extrémistes cèdes devant la coalition ainsi créée, et les choses se feront sans doute d’elle même par la suite… Ce sont des gens bien après tout, qui ont simplement peur et, certainement aussi, un peu trop d’enthousiasme… Je pense que ceci est une bonne solution en tout cas…’’
Termina enfin la gothique romantique, en portant à nouveau son regard sur la foule qui piétinait la pelouse de ce central parc virtuel. La psychologie inversée était assez délicate à mettre en application, mais bien souvent elle était d’une efficacité particulièrement redoutable pour qui savait la manier avec une certaine habileté… De toute façon, Juliette ne pouvait faire que ce genre de travail dans la situation présente, puisque sa tenue ne se prêtait guère à une action sur le terrain au vu de l’intitulé du cours.
Esther ne s’émeut pas de la situation de Yan, mais le contraire eu été étonnant à vrai dire. La gothique romantique compatissait cependant quelque peu avec le jeune garçon, qui, si la douleur n’avait pas été trop importante, devait sans doute se trouver bien sot de s’être ainsi fait dupé par une simple illusion, fut-elle aussi réaliste. Se retrouvant finalement avec deux élèves sur les bras, Esther les entraîna donc un peu à l’écart de la situation programmé, afin qu’ils puissent tous trois avoir une vision d’ensemble assez bonne de la scène dont ils étaient les témoins invisible tel des ombres parmi les ombres. La gothique romantique fit un sourire en tournant son visage en direction de Yan, en prenant conscience que celui-ci la regardait avec une forme d’insistance certaine. Il semblait qu’elle intriguait le jeune mutant, mais de cela la jeune femme en avait plutôt l’habitude à vrai dire et elle ne s’offusquait plus vraiment de ce genre de comportement depuis bien des années maintenant. Lorsque finalement il s’éloigna de la relative impartialité que procurait la présence du professeur Kofman en bredouillant une vague excuse, Juliette cru comprendre qu’elle l’impressionnait, pour ne pas dire qu’elle l’effrayait. Quoi qu’il en soit, cela arracha un nouveau sourire, amusé cette fois-ci, à la jeune femme drapé de ténèbres et de satin dentelé.
Elle reporta ensuite son attention sur la scène principale, et observa les réactions des uns et des autres. La majorité des élèves tentait de coller aux mieux à l’intitulé du cours en essayant de faire ami-ami avec les deux forces en présence, même si tous n’avaient pas forcément le même succès notamment avec les forces de l’ordre visiblement prêt à en découdre pour certains de ses membres. Pour sa part, la gothique romantique compris que sa présence dans la simulation ne ferait que compliquer singulièrement les choses, tant la différence était au cœur de ce conflit potentiellement en devenir. C’est pourquoi, elle préféra, à défaut de mieux, de demeurer auprès du professeur Kofman afin de garder un relative impartialité. Mais elle se devait tout de même de participer au cours d’une manière ou d’une autre, autrement l’israélienne risquait bien de ne pas se priver de lui faire une leçon de morale à la fin du dit cours… De cela, il n’en était absolument pas question… Juliette observa encore et encore la scène dans un silence de mort, et elle tenta de construire un raisonnement logique…
Premièrement, Esther n’avait pas donné de consignes, mais il était assez évident que si ils devaient s’infiltrer et faire preuve d’emphase mimétique avec l’un ou l’autre des deux camps, ce n’était certes pas pour envenimer la situation dans un sens ou dans l’autre, mais bel et bien pour la résoudre avant que n’éclate véritablement un affrontement ou il risquait d‘y avoir des blessés. Ensuite, et même si certaines réactions étaient un peu violente, il ne semblait pas que, d’un côté comme de l’autre, ils aient affaire à des extrémistes purs et durs… Un léger murmure songeur s’échappa des lèvres rosées de la gothique romantique, et après quelques dizaines de secondes elle dit au professeur Kofman sans se détourner de la situation qui leur faisait face :
‘’Et si on employait la psychologie inversée.. ?’’
L’idée lui était venu soudainement, mais elle lui paraissait assez adéquate dans ce genre de situation. Pour justifier et appuyer sa proposition, elle ajouta encore :
‘’Il est évident que nous ne sommes pas ici pour envenimer la situation, ou bien encore pour faire basculer le bon droit d’un côté ou de l’autre des forces en présence… Par conséquent, notre but est donc de stopper cet affrontement avant qu’il ne prenne des proportions plus dramatiques. Tout en restant dans l’idée du cours, je pense que si on infiltre les deux camps et que l’on s’y assimile adroitement par une certaine forme de mimétisme intellectuel, on peux les pousser à cesser leur affrontement. Il suffirait que les infiltrés jouent les militants convaincu, et qu’ils mettent en avant, et avec force de conviction, des idées des plus extrémistes, qui pousserait leur camp respectif à s’opposer à eux en faisant front commun contre les dit extrémistes.’’
Juliette poussa un soupir, avant de poursuivre… La théorie avait était posé, il ne restait plus maintenant que à la justifier avec une logique certaine, en s’appuyant sur la nature humaine…
‘’D’un côté comme de l’autre, nous avons des gens ne sont sans doute pas mauvais, ils défendent simplement des idées qu’ils pensent être juste. D’un côté nous avons ceux qui défendent avec force noblesse les droits des mutants qui ne peuvent pas nécessairement se faire entendre, et de l’autre nous avons des gens, des citoyen lambda, qui ont peur que les droits des mutants n’en viennent à écraser ceux des non mutants. Ils ne sont visiblement pas contre le fait que les mutants aient des droits, mais uniquement contre celui de l’importance que ces derniers pourraient prendre dans la société au détriment de problèmes tout aussi important… Finalement, il s’agit d’une simple difficulté de communication, et c’est pourquoi je pense que en argumentant de manière extrême, pour ne pas dire haineuse et racistes d’un côté comme de l’autre, le bon sens, ainsi que la nature bonne inhérente à la plupart des gens, les pousseraient à faire front commun en réalisant que ils ne veulent surtout pas laisser leurs idées respectives souiller par des extrémistes. Par la suite, ils devraient logiquement réaliser que, en fin de compte, il vaut mieux discuter paisiblement afin d’éviter ce genre d’intrusion qui n’est pas la bienvenue.’’
Juliette conclu en tournant enfin son regard sur Esther, et ajouta dans un léger sourire :
‘’Bien entendu, nos infiltrés deviendraient leur cible commune, mais cela est un prix bien dérisoire, pour une réconciliation qui éviterait sans doute des blessés, pour ne pas dire des morts. Mais l’important est d’éviter que la situation dégénère après tout, n’est-ce pas mademoiselle Kofman.. ? Il suffirait ensuite que les infiltrés extrémistes cèdes devant la coalition ainsi créée, et les choses se feront sans doute d’elle même par la suite… Ce sont des gens bien après tout, qui ont simplement peur et, certainement aussi, un peu trop d’enthousiasme… Je pense que ceci est une bonne solution en tout cas…’’
Termina enfin la gothique romantique, en portant à nouveau son regard sur la foule qui piétinait la pelouse de ce central parc virtuel. La psychologie inversée était assez délicate à mettre en application, mais bien souvent elle était d’une efficacité particulièrement redoutable pour qui savait la manier avec une certaine habileté… De toute façon, Juliette ne pouvait faire que ce genre de travail dans la situation présente, puisque sa tenue ne se prêtait guère à une action sur le terrain au vu de l’intitulé du cours.
- InvitéInvité
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Dim 7 Fév 2010 - 2:29
Yuhigi se trouvait bloquer entre deux personnes que tout opposé. Il était bien mal à l'aise avec le policier qui montrait sa toute puissance avec son long bâton et le hippie qui n'avait sûrement pas vu un savon depuis bien des lunes.
*J'en ai de la veine moi qui voulait avoir la paix, en tout cas la personne que a fait ce programme était très inspirée. *
Il se mit debout afin de ne pas énerver encore plus le policier. Il se mit en face de lui et il n'hésita pas à lui répondre, même si ce dernier était armé alors que lui non.
"Je ne suis là que pour me détendre, je ne veux pas vous offenser." dit il calmement avec un léger sourire.
*On dit qu'un homme qui en a une longue se sent puissant, on dirait que c'est vrai* pensa t-il avec un petit rire.
Il se rapprocha du hippie. Il se devait de jouer le jeu bien qu'il ne savait pas où tout cela aller le mener.
*Des mutants dans une confrontations de ce genre. Enfin bon ils ne sont pas censé savoir qui nous sommes, du moins j'espère*
"Je serais ravis de me joindre à vous. J'aurai une meilleur vu de l'intérieur. De plus si je reste, je risque de m'en prendre plein la tronche" dit il en fixant le policier.
Yuhigi s'était décidé à suivre le hippie, même si il savait qu'il quittait un policier pour en retrouver un régiment.
*J'en ai de la veine moi qui voulait avoir la paix, en tout cas la personne que a fait ce programme était très inspirée. *
Il se mit debout afin de ne pas énerver encore plus le policier. Il se mit en face de lui et il n'hésita pas à lui répondre, même si ce dernier était armé alors que lui non.
"Je ne suis là que pour me détendre, je ne veux pas vous offenser." dit il calmement avec un léger sourire.
*On dit qu'un homme qui en a une longue se sent puissant, on dirait que c'est vrai* pensa t-il avec un petit rire.
Il se rapprocha du hippie. Il se devait de jouer le jeu bien qu'il ne savait pas où tout cela aller le mener.
*Des mutants dans une confrontations de ce genre. Enfin bon ils ne sont pas censé savoir qui nous sommes, du moins j'espère*
"Je serais ravis de me joindre à vous. J'aurai une meilleur vu de l'intérieur. De plus si je reste, je risque de m'en prendre plein la tronche" dit il en fixant le policier.
Yuhigi s'était décidé à suivre le hippie, même si il savait qu'il quittait un policier pour en retrouver un régiment.
- Jason RedclifOnyX
- Age : 34
Nom de code : Tatoo
Date d'inscription : 21/01/2009
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Dim 7 Fév 2010 - 11:18
Et ben, chapeau bas, miss Koffman. Ça, ya pas a dire, il était tombé sur un couple modèle.. Manquait plus que leur rejeton, brave soldat s’il en était… Avalant les paroles comme un mauvais repas, Jason ne poussa pas le vice jusqu’à digérer ses paroles plein de bons sens patriotique. Bon, le seul intérêt était que ces gens n’étaient pas officiellement impliqué dans le conflit, bien qu’avec des idées très arrêtées…
Appuyant énergiquement de la tête ses paroles, Jason renchérit auprès du couple en plastique. « vous avez ben raison, m’dame. Mais croyez moi, vous êtes ptet pas tombé sur les bons, mais ya plein de jeunes comme moi qui respectent nos ainés…. Et puis un soldat, c’est surement ce qu’il y a de plus noble dans notre pays » (berk berk berk). Il marqua une pause, s’étirant. « Le problème, mdame, c’est que la, les seuls qui bossent, ce sont les policiers, pour éviter que ça déborde. Tout comme votre fils, ils se battent pour la paix, en quelque sorte. S’agirait pas de se tromper de combat, quoi. Vous croyez pas qu’au lieu de venir nous pourrir notre terrain de sport, ils feraient mieux de se combattre par des textes, des idées, des debats dans des lieux consacrés plutôt que la ? J’veux dire, ça fera ptetre avancer les mentalités, et puis ça éviterait à ceux qui sont pas concernés par tout ça, comme nous, d’être interrompus dans une activité saine comme le sport… ».. Aller, un ptit coup de maternalisme par-dessus tout ça, vu que son fils était soldat et ptete qu’elle le voyait pas trop. « voyez, mdame, ma mère, elle vous ressemble…. Ressemblait beaucoup. Si elle était encore vivante, elle dirait tout pareil que vous… Mais elle avait horreur des affrontements stériles comme ça. Alors ça vous dirait de tenter de calmer les gens ? jveux dire, vous croyez pas que ces policiers ont des trucs plus importants à faire ? Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens en viennent aux mains sur des trucs aussi futiles… Mutants, chômeurs, étudiants, restaurateurs… On a tous des trucs à reprocher, et à revendiquer… Ce n’est pas pour autant qu’on doit provoquer des rixes sur les lieux publics, pas vrai, mdame ? »
Ce faisant, il regardait aussi ken, histoire de bien lui montrer qu’il respectait le mâle adulte sportif, effet de meute … Une meute à trois, mais bon… c’est pas plus mal, pas vrai ?
Appuyant énergiquement de la tête ses paroles, Jason renchérit auprès du couple en plastique. « vous avez ben raison, m’dame. Mais croyez moi, vous êtes ptet pas tombé sur les bons, mais ya plein de jeunes comme moi qui respectent nos ainés…. Et puis un soldat, c’est surement ce qu’il y a de plus noble dans notre pays » (berk berk berk). Il marqua une pause, s’étirant. « Le problème, mdame, c’est que la, les seuls qui bossent, ce sont les policiers, pour éviter que ça déborde. Tout comme votre fils, ils se battent pour la paix, en quelque sorte. S’agirait pas de se tromper de combat, quoi. Vous croyez pas qu’au lieu de venir nous pourrir notre terrain de sport, ils feraient mieux de se combattre par des textes, des idées, des debats dans des lieux consacrés plutôt que la ? J’veux dire, ça fera ptetre avancer les mentalités, et puis ça éviterait à ceux qui sont pas concernés par tout ça, comme nous, d’être interrompus dans une activité saine comme le sport… ».. Aller, un ptit coup de maternalisme par-dessus tout ça, vu que son fils était soldat et ptete qu’elle le voyait pas trop. « voyez, mdame, ma mère, elle vous ressemble…. Ressemblait beaucoup. Si elle était encore vivante, elle dirait tout pareil que vous… Mais elle avait horreur des affrontements stériles comme ça. Alors ça vous dirait de tenter de calmer les gens ? jveux dire, vous croyez pas que ces policiers ont des trucs plus importants à faire ? Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens en viennent aux mains sur des trucs aussi futiles… Mutants, chômeurs, étudiants, restaurateurs… On a tous des trucs à reprocher, et à revendiquer… Ce n’est pas pour autant qu’on doit provoquer des rixes sur les lieux publics, pas vrai, mdame ? »
Ce faisant, il regardait aussi ken, histoire de bien lui montrer qu’il respectait le mâle adulte sportif, effet de meute … Une meute à trois, mais bon… c’est pas plus mal, pas vrai ?
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Lun 8 Fév 2010 - 22:15
L'homme qui insultait copieusement la jeune fille maitrisée sembla se calmer et souriait. Par contre, il continuait de parler. C'était toujours ça même si le soucis ne se réglait pas.
Tous les élèves tentaient d'avoir l'air attirer tels de banals badauds par la petite manifestation. Kalalli pouvait entendre Jason essayer d'amadouer les gens près de lui en jouant la comédie. De son côté, un nouvel élève de l'Institut se faisait ennuyer par un policier paraissant agressif. L'Inuit avait conscience qu'il n'allait pas calmer tous les gens un par un, mais il pourrait au moins éviter dans un premier temps que ça dégénère trop.
Kala se concentra donc à nouveau mais sur le policier agressif cette fois pour le calmer de la même façon qu'il l'avait fait pour l'homme noir. S'il pouvait éviter à Yuhigi de se prendre un coup ou de se faire chahuter, ça serait un bon début.
Tous les élèves tentaient d'avoir l'air attirer tels de banals badauds par la petite manifestation. Kalalli pouvait entendre Jason essayer d'amadouer les gens près de lui en jouant la comédie. De son côté, un nouvel élève de l'Institut se faisait ennuyer par un policier paraissant agressif. L'Inuit avait conscience qu'il n'allait pas calmer tous les gens un par un, mais il pourrait au moins éviter dans un premier temps que ça dégénère trop.
Kala se concentra donc à nouveau mais sur le policier agressif cette fois pour le calmer de la même façon qu'il l'avait fait pour l'homme noir. S'il pouvait éviter à Yuhigi de se prendre un coup ou de se faire chahuter, ça serait un bon début.
- InvitéInvité
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Jeu 11 Fév 2010 - 13:09
Keyah haussa les épaules devant la question du mec. Elle n'avait jamais été ni militante, ni manifestante, donc difficile de répondre. Elle se lança sur le terrain de l'évidence.
- Ben des phrases sans "milichien" ou sans "prictosaphiste".
Deux mots auxquels elle n'avait absolument rien pigé. Pourtant, elle parlait très bien l'anglais maintenant. C'est bien que c'était pas de sa faute.
- Et puis pourquoi vous criez ? Ca passe pas bien à l'image quand les gens crient.
Elle pointait du doigt le camp d'en-face. Et le leur. C'est vrai que crier, ça donnait des rides, et ça faisait faire des grimaces. Ils auraient pu se rendre compte seuls que c'était contre-productif ! Ils ne regardaient pas la télé ?
- Suffit de rester calme et de laisser les autres avoir l'air bête. On peut s'asseoir par terre, aussi.
Elle re-haussa les épaules. Pour elle, ça tombait sous le sens. Elle aurait toujours plus confiance dans les gens calmes que dans les excités, elle n'était sans doute pas la seule.
- Ben des phrases sans "milichien" ou sans "prictosaphiste".
Deux mots auxquels elle n'avait absolument rien pigé. Pourtant, elle parlait très bien l'anglais maintenant. C'est bien que c'était pas de sa faute.
- Et puis pourquoi vous criez ? Ca passe pas bien à l'image quand les gens crient.
Elle pointait du doigt le camp d'en-face. Et le leur. C'est vrai que crier, ça donnait des rides, et ça faisait faire des grimaces. Ils auraient pu se rendre compte seuls que c'était contre-productif ! Ils ne regardaient pas la télé ?
- Suffit de rester calme et de laisser les autres avoir l'air bête. On peut s'asseoir par terre, aussi.
Elle re-haussa les épaules. Pour elle, ça tombait sous le sens. Elle aurait toujours plus confiance dans les gens calmes que dans les excités, elle n'était sans doute pas la seule.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Sam 13 Fév 2010 - 2:38
Paul regarda l'espace d'un instant la jeune manifestante enragée, puis reporta son attention sur Amarenna :
"Oui, ils pourraient un peu la mettre en veilleuse"
Il marqua une pause. Et termina :
"Génosha ? Bah, je sais pas trop quoi en penser en fait... On déplace surtout la menace à un niveau international. Moi ça me fout un peu les jetons et tous les gars, ici, c'est un peu pareil. Non, franchement, faudrait surtout qu'ils la bouclent..."
Les deux garçons étaient sous le charme de Rachel : chacun de ses mouvements éveillait chez eux un nouveau sourire béat. Celui de droite, notamment, haletait de plus en plus bruyamment toujours sans quitter la téléporteuse des yeux.
Son frère répondit :
"C'étaient les promutos en premier. Les autres sont venus foutre le bordel. Pis, sont toutes aussi moches les unes que les autres là dedans... Enfin, j'dis pas ça pour toi"
Le garçon de droite, l'air toujours aussi détraqué, poursuivit :
"Ah ben, faut pas te mettre dans cet état là... Pour un fight de rien du tout. Mais, si ça peut te faire plaisir..."
Il sourit (bêtement). Avant d'ajouter :
"Tu vas voir ce que tu vas voir"
Et il partit vers la foule, l'air résolu, sans manquer de se retourner plusieurs fois pour sourire à Rachel.
Yan, quittant la zone de sécurité d'Esther, s'approcha des forces de l'ordre...
Les deux policiers qui se présentaient devant lui étaient plutôt calmes. Voyant arriver le petit, le moustachu lui sourit et lui dit :
"Hola, p'tit. Faut pas avancer. C'est pas un endroit pour jouer !"
"Ouais mais tu passes pas" commença très sec le policier à l'attention de Yuhigi. Puis... Quelque chose changea dans l'attitude de l'agent des forces de l'ordre... Qui fit qu'il eut l'air soudainement plus serein. Le pouvoir de Kalalli avait fonctionné. Et le policier laissa tranquillement passer Yuhigi, sans rien demander de plus...
Arrivé près du hippie crado, Yuhigo eut droit à une accolade du semi-clochard. Son haleine fétide tout contre son épaule, l'homme dit au jeune mutant :
"Gamin, t'as bien raison. Il faut te battre avec nous ! On va leur montrer qui on est !"
Ken et Barbie buvaient les paroles de Jason. Barbie, surtout. L'argument de la mère la fit fondre :
"Oh pauvre biquet sa mère est morte. C'est y pas triste ça, mon Ken ?"
L'homme opina tristement du chef. N'y prêtant pas attention, la femme poursuivit :
"Ah ben oui que vous avez raison. Il faut que ça s'arrête. Faut y pas que les gens comme eux viennent nous gâcher notre plaisir... J'm'en vas leur en toucher deux mots"
Et ce petit bout de femme s'en alla en direction du policier agressif, de Yuhigi et du hippie sale, tandis que Ken massait d'une main fébrile l'épaule de Jason.
"Ça c'est ben ma Barbie que j'ai épousé... Ouais, mon gars, c'est y ben ma Barbie"
Le hippie aux dreads colorées partit dans un grand rire. Puis d'un geste de la main invita ses camarades manifestants à s'asseoir. Ce que fit tout le monde, sauf le hippie sale et - bien entendu, car elle ne le pouvait pas - l'étudiante enragée qui était toujours dans les griffes des policiers.
"Ma sœur, c'est une très bonne idée. On va les regarder les bras croisés. Comme ça ils comprendront que pendant qu'on se bat pour nos idées ici, ailleurs il y a des mutants qui meurent"
La jeune manifestante qui était non loin de Keyah et du noir parut satisfaite : la situation devenait - vraisemblablement - moins stressante...
Pendant ce temps Esther fixait la scène qui se déroulait sous ses yeux.
"Vos idées sont intéressantes, Juliette... Même très intéressantes mais... Pourquoi ne les mettez-vous pas en pratique ?"
Elle se tourna vers la gothique et ajouta :
"Votre tenue n'est peut-être pas passe partout mais je ne doute pas que vous ayez suffisamment de ressources pour surmonter cette difficulté soit en vous déguisant avec les moyens du bord, soit en assumant vos choix vestimentaires. Après tout, je ne pense pas que vous soyez la seule gothique au monde... D'ailleurs, nous allons marquer une pause, que je vous conseille de mettre à profit pour aller vous placer quelque part sur les lieux de la manifestation..."
Sans attendre la réponse de Juliette, Esther appuya sur sa petite télécommande. Toute la scène se figea.
"Bon, bon, bon, c'est pas mal pour l'instant. Vous avez su vous déployer sur l'ensemble de la scène. Et vous avez toutes et tous commencé à élaborer un plan de communication. Maintenant voyons rapidement la théorie..."
Elle avala sa salive. Remettant de l'ordre dans ses pensées. Et reprit de sa voix claire :
"Vous l'aurez compris, le but de la simulation est d'éviter que cela dégénère. La situation est très complexe. Si pour l'heure rien de grave ne s'est passé, vous aurez remarqué qu'au-delà des oppositions de pensée - entre les 2 groupes de manifestants - tous les figurants ont leur propre mode de fonctionnement. Il est nécessaire, non pas d'envisager la foule comme un tout, mais bel et bien comme un ensemble d'individualités répondant chacune à un programme d'action"
Esther s'assit en tailleur et poursuivit :
"Selon Platon chaque être humain voit son âme divisée en trois parties. L'une est le siège des désirs, l'autre celle de la raison et la dernière - toujours selon Platon - est celle du thymos, que l'on pourrait traduire comme étant la fierté"
Sa voix s'accélérait. Il y avait beaucoup de choses à dire et pas forcément beaucoup de temps pour le faire. Elle aimerait pouvoir boucler l'exercice pratique avant la fin de l'heure.
"Prenons la jeune hippie effrayée de Keyah. Son désir est celui de toute jeune idéaliste pro-mutante : la fin des discriminations. Elle veut donc manifester pacifiquement. L'affrontement lui fait peur, en revanche, alors sa raison lui dicte de ne pas trop se mettre en avant pour éviter de se prendre des coups. D'ailleurs elle envisage de se tirer si ça dégénère. Mais elle n'a pas envie de passer pour une lâche, c'est ce que lui dit sa fierté. On est donc face à une jeune fille qui ne va pas agir, compte tenu du fait que les trois parties de son âme sont quelque peu en opposition..."
Elle observa la figurante figée. Et sourit. C'était une figure sympathique.
"Le policier de Yuhigi est quant à lui plus agressif. Sa raison de policier lui dicte de maintenir le calme. A tout prix. Mais son désir est un désir de violence. En l'espèce il aurait voulu mettre un bon coup de matraque sur Yuhigi, chose que sa raison empêche. Et il a une grosse grosse fierté. On peut dire qu'il est mégalothymique. Bref, si on le cherche trop on va s'en ramasser une. Il s'agit de quelqu'un qui peut se retrouver à agir, et pas pour le mieux"
L'homme à la matraque était un programme sympathique. Elle l'avait testé la veille pour s'entraîner au corps à corps sans pouvoir. Esther en avait gardé quelques courbatures.
"Selon Hegel, l'homme a besoin de satisfaire sa fierté. C'est la raison pour laquelle l'état premier de l'homme est "la bataille sanglante" de tous contre tous. Qui conduit à la relation de maître à esclave, d'un côté celui qui aura prouvé sa valeur en se moquant de la mort, de l'autre celui qui se sera soumis pour préserver sa vie. C'est un problème dialectique. Qui doit être résolu. En détournant ce besoin de fierté vers d'autres lieux... En gros, il est nécessaire pour résoudre le problème qui vous est donné que la fierté de toutes et tous soit respectée"
Esther reporta son attention sur les élèves.
"Vous l'aurez compris, il va vous falloir identifier les figurants qui peuvent poser problème. Ce sont ceux qui sont mégalothymiques. Il va falloir faire en sorte qu'ils se calment. Quant aux autres, ils peuvent servir d'outils utiles pour ce faire... Jason et Rachel l'ont bien compris d'ailleurs. Faire dans le mimétisme, dans l'imitation du comportement de l'autre pour infléchir sa position, c'est une première étape dans la résolution des conflits. Mais, avant de reprendre..."
Elle jouait toujours avec la télécommande.
"Avant de reprendre, je vous demanderai de m'indiquer, en tenant compte de ces éléments qu'est ce que vous comptez faire : quel plan vous adopteriez pour éviter que ça dégénère ? Qui - à votre sens - va poser problème ? Qui - au contraire - est de bonne volonté ? Le tout en essayant de vous coordonner, l'usage du communicateur est recommandé par ailleurs"
Esther marqua une pause... Puis termina, un sourire en coin :
"Ah, je vous précise que la manifestante agitée va mourir dès que je vais relancer la simulation"
Maintenant, il n'y avait plus qu'à attendre les réponses de tous les élèves... Et seulement à ce moment là, elle pourrait relancer la simulation.
"Oui, ils pourraient un peu la mettre en veilleuse"
Il marqua une pause. Et termina :
"Génosha ? Bah, je sais pas trop quoi en penser en fait... On déplace surtout la menace à un niveau international. Moi ça me fout un peu les jetons et tous les gars, ici, c'est un peu pareil. Non, franchement, faudrait surtout qu'ils la bouclent..."
*
**
**
Les deux garçons étaient sous le charme de Rachel : chacun de ses mouvements éveillait chez eux un nouveau sourire béat. Celui de droite, notamment, haletait de plus en plus bruyamment toujours sans quitter la téléporteuse des yeux.
Son frère répondit :
"C'étaient les promutos en premier. Les autres sont venus foutre le bordel. Pis, sont toutes aussi moches les unes que les autres là dedans... Enfin, j'dis pas ça pour toi"
Le garçon de droite, l'air toujours aussi détraqué, poursuivit :
"Ah ben, faut pas te mettre dans cet état là... Pour un fight de rien du tout. Mais, si ça peut te faire plaisir..."
Il sourit (bêtement). Avant d'ajouter :
"Tu vas voir ce que tu vas voir"
Et il partit vers la foule, l'air résolu, sans manquer de se retourner plusieurs fois pour sourire à Rachel.
*
**
**
Yan, quittant la zone de sécurité d'Esther, s'approcha des forces de l'ordre...
Les deux policiers qui se présentaient devant lui étaient plutôt calmes. Voyant arriver le petit, le moustachu lui sourit et lui dit :
"Hola, p'tit. Faut pas avancer. C'est pas un endroit pour jouer !"
*
**
**
"Ouais mais tu passes pas" commença très sec le policier à l'attention de Yuhigi. Puis... Quelque chose changea dans l'attitude de l'agent des forces de l'ordre... Qui fit qu'il eut l'air soudainement plus serein. Le pouvoir de Kalalli avait fonctionné. Et le policier laissa tranquillement passer Yuhigi, sans rien demander de plus...
Arrivé près du hippie crado, Yuhigo eut droit à une accolade du semi-clochard. Son haleine fétide tout contre son épaule, l'homme dit au jeune mutant :
"Gamin, t'as bien raison. Il faut te battre avec nous ! On va leur montrer qui on est !"
*
**
**
Ken et Barbie buvaient les paroles de Jason. Barbie, surtout. L'argument de la mère la fit fondre :
"Oh pauvre biquet sa mère est morte. C'est y pas triste ça, mon Ken ?"
L'homme opina tristement du chef. N'y prêtant pas attention, la femme poursuivit :
"Ah ben oui que vous avez raison. Il faut que ça s'arrête. Faut y pas que les gens comme eux viennent nous gâcher notre plaisir... J'm'en vas leur en toucher deux mots"
Et ce petit bout de femme s'en alla en direction du policier agressif, de Yuhigi et du hippie sale, tandis que Ken massait d'une main fébrile l'épaule de Jason.
"Ça c'est ben ma Barbie que j'ai épousé... Ouais, mon gars, c'est y ben ma Barbie"
*
**
**
Le hippie aux dreads colorées partit dans un grand rire. Puis d'un geste de la main invita ses camarades manifestants à s'asseoir. Ce que fit tout le monde, sauf le hippie sale et - bien entendu, car elle ne le pouvait pas - l'étudiante enragée qui était toujours dans les griffes des policiers.
"Ma sœur, c'est une très bonne idée. On va les regarder les bras croisés. Comme ça ils comprendront que pendant qu'on se bat pour nos idées ici, ailleurs il y a des mutants qui meurent"
La jeune manifestante qui était non loin de Keyah et du noir parut satisfaite : la situation devenait - vraisemblablement - moins stressante...
*
**
**
Pendant ce temps Esther fixait la scène qui se déroulait sous ses yeux.
"Vos idées sont intéressantes, Juliette... Même très intéressantes mais... Pourquoi ne les mettez-vous pas en pratique ?"
Elle se tourna vers la gothique et ajouta :
"Votre tenue n'est peut-être pas passe partout mais je ne doute pas que vous ayez suffisamment de ressources pour surmonter cette difficulté soit en vous déguisant avec les moyens du bord, soit en assumant vos choix vestimentaires. Après tout, je ne pense pas que vous soyez la seule gothique au monde... D'ailleurs, nous allons marquer une pause, que je vous conseille de mettre à profit pour aller vous placer quelque part sur les lieux de la manifestation..."
Sans attendre la réponse de Juliette, Esther appuya sur sa petite télécommande. Toute la scène se figea.
"Bon, bon, bon, c'est pas mal pour l'instant. Vous avez su vous déployer sur l'ensemble de la scène. Et vous avez toutes et tous commencé à élaborer un plan de communication. Maintenant voyons rapidement la théorie..."
Elle avala sa salive. Remettant de l'ordre dans ses pensées. Et reprit de sa voix claire :
"Vous l'aurez compris, le but de la simulation est d'éviter que cela dégénère. La situation est très complexe. Si pour l'heure rien de grave ne s'est passé, vous aurez remarqué qu'au-delà des oppositions de pensée - entre les 2 groupes de manifestants - tous les figurants ont leur propre mode de fonctionnement. Il est nécessaire, non pas d'envisager la foule comme un tout, mais bel et bien comme un ensemble d'individualités répondant chacune à un programme d'action"
Esther s'assit en tailleur et poursuivit :
"Selon Platon chaque être humain voit son âme divisée en trois parties. L'une est le siège des désirs, l'autre celle de la raison et la dernière - toujours selon Platon - est celle du thymos, que l'on pourrait traduire comme étant la fierté"
Sa voix s'accélérait. Il y avait beaucoup de choses à dire et pas forcément beaucoup de temps pour le faire. Elle aimerait pouvoir boucler l'exercice pratique avant la fin de l'heure.
"Prenons la jeune hippie effrayée de Keyah. Son désir est celui de toute jeune idéaliste pro-mutante : la fin des discriminations. Elle veut donc manifester pacifiquement. L'affrontement lui fait peur, en revanche, alors sa raison lui dicte de ne pas trop se mettre en avant pour éviter de se prendre des coups. D'ailleurs elle envisage de se tirer si ça dégénère. Mais elle n'a pas envie de passer pour une lâche, c'est ce que lui dit sa fierté. On est donc face à une jeune fille qui ne va pas agir, compte tenu du fait que les trois parties de son âme sont quelque peu en opposition..."
Elle observa la figurante figée. Et sourit. C'était une figure sympathique.
"Le policier de Yuhigi est quant à lui plus agressif. Sa raison de policier lui dicte de maintenir le calme. A tout prix. Mais son désir est un désir de violence. En l'espèce il aurait voulu mettre un bon coup de matraque sur Yuhigi, chose que sa raison empêche. Et il a une grosse grosse fierté. On peut dire qu'il est mégalothymique. Bref, si on le cherche trop on va s'en ramasser une. Il s'agit de quelqu'un qui peut se retrouver à agir, et pas pour le mieux"
L'homme à la matraque était un programme sympathique. Elle l'avait testé la veille pour s'entraîner au corps à corps sans pouvoir. Esther en avait gardé quelques courbatures.
"Selon Hegel, l'homme a besoin de satisfaire sa fierté. C'est la raison pour laquelle l'état premier de l'homme est "la bataille sanglante" de tous contre tous. Qui conduit à la relation de maître à esclave, d'un côté celui qui aura prouvé sa valeur en se moquant de la mort, de l'autre celui qui se sera soumis pour préserver sa vie. C'est un problème dialectique. Qui doit être résolu. En détournant ce besoin de fierté vers d'autres lieux... En gros, il est nécessaire pour résoudre le problème qui vous est donné que la fierté de toutes et tous soit respectée"
Esther reporta son attention sur les élèves.
"Vous l'aurez compris, il va vous falloir identifier les figurants qui peuvent poser problème. Ce sont ceux qui sont mégalothymiques. Il va falloir faire en sorte qu'ils se calment. Quant aux autres, ils peuvent servir d'outils utiles pour ce faire... Jason et Rachel l'ont bien compris d'ailleurs. Faire dans le mimétisme, dans l'imitation du comportement de l'autre pour infléchir sa position, c'est une première étape dans la résolution des conflits. Mais, avant de reprendre..."
Elle jouait toujours avec la télécommande.
"Avant de reprendre, je vous demanderai de m'indiquer, en tenant compte de ces éléments qu'est ce que vous comptez faire : quel plan vous adopteriez pour éviter que ça dégénère ? Qui - à votre sens - va poser problème ? Qui - au contraire - est de bonne volonté ? Le tout en essayant de vous coordonner, l'usage du communicateur est recommandé par ailleurs"
Esther marqua une pause... Puis termina, un sourire en coin :
"Ah, je vous précise que la manifestante agitée va mourir dès que je vais relancer la simulation"
Maintenant, il n'y avait plus qu'à attendre les réponses de tous les élèves... Et seulement à ce moment là, elle pourrait relancer la simulation.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Lun 15 Fév 2010 - 13:30
Après qu’elle lui ai répondu, Juliette regarda Esther avec un regard quelque peu dubitatif… Le faisait-elle exprès, ou bien était-elle naturellement stupide.. ? Une troisième option, plus sensée selon la gothique romantique, était que le professeur Kofman n’avait pas vraiment l’art et la manière d’enseigner. Quoi qu’il en soit, la jeune femme lui répondit dans un de ses légendaire soupir las :
‘’Vous êtes amusantes professeur Kofman, mais même en faisant fi de ma tenue comment voulez-vous que je mette ma théorie en pratique, alors que je suis toute seule pour ce faire.. ? Les autres élèves sont partis sur le terrain comme des petits sauvageons sans cervelle, sans même avoir pensé un seul instant à se coordonner d’une quelconque manière. Je pense que vous auriez du commencer le cours par une phase préparatoire, au cours de laquelle tout un chacun aurait pu exposer son point de vue sur la situation, et son éventuelle théorie à mettre en place afin de parvenir au but de ce cours… Maintenant c’est un peu tard pour imposer une vision ou bien une autre, étant donné que tous se sont déjà bien impliqué de manière isolé.’’
Le regard de la gothique romantique se porta ensuite sur la simulation et les élèves, puis elle ajouta :
‘’Mais ceci étant dit, leurs tentatives respectives semblent être bien assez proche les unes des autres, pour pouvoir être mise en commun, contrairement à ma théorie qui nécessiterait un changement de cap total de leur part… Et cela, je doute qu’ils l’acceptent, une chose que je peux parfaitement comprendre. En résumé, ma théorie est inapplicable en l’état actuel des choses, et elle ne peut donc que demeurer purement intellectuelle. Le cours est intéressant, mais il est dommage que son application ai été aussi maladroite…’’
Conclu finalement Juliette, avec, il fallait bien l’avouer, une certaine dose de mauvaise foi que semblait lui inspirer Esther. Néanmoins, elle était sur de son fait concernant sa théorie et son impossibilité à la mettre en place, tant la nature individualiste des élèves les pousserait à refuser à abandonner leur initiatives initiales et personnelles, au profit de sa seule théorie qui, contrairement aux autres, nécessitait l’aide de tous le monde. D’ailleurs, elle ne leur en tenait nullement rigueur… Car après tout, leurs théories valaient sans doute tout autant que la sienne, la différence primordiale étant que sa théorie ne souffrait pas vraiment d’initiative purement individuelle comme c’était actuellement le cas. Un nouveau soupir fusa à nouveau de ses lèvres closes, sonnant comme un signe de résignation. Il était inutile d’insister sur le sujet selon elle, et il ne restait plus maintenant que à attendre la fin du cours en essayant de faire bonne figure, en regardant les autres élèves s’agiter dans tous les sens fin de coordonner leurs actions plus ou moins similaires dans le fond.
Des actions qui paraissaient avoir de l’effet, si la gothique romantique en croyait ce que ses yeux lui montrait. Les élèves avaient visiblement réussi à calmer légèrement la situation en agissant sur certaine personne en particulier, commençant ainsi à briser l’effet de meute qui conduisait bien souvent à oublier sa propre pensée au profit de celle de l’ensemble du groupe. Mais ce résultat, assez fragile, pouvait se rompre à tout moment, notamment à cause de cette manifestante prisonnière des policiers que Kallali avait certes adouci, mais que personne n’avait visiblement songé a libérer… Et puis soudain, la simulation se figea tel un instantanée, et Esther rappela tous les élèves à elle afin de faire le point sur la situation et de leur faire un semblant de cours sur la nature de l’être. Ce fut une explication des plus intéressante, bien que sans doute quelque peu ardu pour certains des élèves, notamment les plus jeunes comme Yan qui ne possédait pas forcément la maturité intellectuelle pour saisir les tenants et les aboutissants d’une telle explication.
Esther interrogea ensuite les élèves afin qu’ils déterminent qui était potentiellement un danger, qui pouvait tout aussi potentiellement contrecarrer ce danger, qui pouvait, éventuellement, être une force de neutralité… En résumé, elle leur demandait un état des lieux des personnalités, et de quelle manières ils comptait les utiliser au mieux afin de calmer la situation. Pour sa part, Juliette ne dit pas un seul mot sur le sujet, considérant que ce serait là renier sa propre théorie…La gothique romantique avait des principes et elle s’y tenait bien souvent, au risque de se voir pénaliser par la suite. De toute façon, le cours présent lui paraissait définitivement gâché en ce qui la concernait, et il lui tardait de sortir de ce piège tendu par l’effroyable professeur au sourire acéré.
Tandis que les autres élèves commencèrent à prendre chacun leur tour la parole, la gothique romantique se demandait ce qu’elle allait bien faire par la suite… Rester spectatrice, ou bien tenter pathétiquement une quelconque action qui, dans les faits, irait sans l’ombre d’un doute à l’encontre de celles de ses camarades puisque issue d’une théorie totalement opposées à la leur..?
‘’Vous êtes amusantes professeur Kofman, mais même en faisant fi de ma tenue comment voulez-vous que je mette ma théorie en pratique, alors que je suis toute seule pour ce faire.. ? Les autres élèves sont partis sur le terrain comme des petits sauvageons sans cervelle, sans même avoir pensé un seul instant à se coordonner d’une quelconque manière. Je pense que vous auriez du commencer le cours par une phase préparatoire, au cours de laquelle tout un chacun aurait pu exposer son point de vue sur la situation, et son éventuelle théorie à mettre en place afin de parvenir au but de ce cours… Maintenant c’est un peu tard pour imposer une vision ou bien une autre, étant donné que tous se sont déjà bien impliqué de manière isolé.’’
Le regard de la gothique romantique se porta ensuite sur la simulation et les élèves, puis elle ajouta :
‘’Mais ceci étant dit, leurs tentatives respectives semblent être bien assez proche les unes des autres, pour pouvoir être mise en commun, contrairement à ma théorie qui nécessiterait un changement de cap total de leur part… Et cela, je doute qu’ils l’acceptent, une chose que je peux parfaitement comprendre. En résumé, ma théorie est inapplicable en l’état actuel des choses, et elle ne peut donc que demeurer purement intellectuelle. Le cours est intéressant, mais il est dommage que son application ai été aussi maladroite…’’
Conclu finalement Juliette, avec, il fallait bien l’avouer, une certaine dose de mauvaise foi que semblait lui inspirer Esther. Néanmoins, elle était sur de son fait concernant sa théorie et son impossibilité à la mettre en place, tant la nature individualiste des élèves les pousserait à refuser à abandonner leur initiatives initiales et personnelles, au profit de sa seule théorie qui, contrairement aux autres, nécessitait l’aide de tous le monde. D’ailleurs, elle ne leur en tenait nullement rigueur… Car après tout, leurs théories valaient sans doute tout autant que la sienne, la différence primordiale étant que sa théorie ne souffrait pas vraiment d’initiative purement individuelle comme c’était actuellement le cas. Un nouveau soupir fusa à nouveau de ses lèvres closes, sonnant comme un signe de résignation. Il était inutile d’insister sur le sujet selon elle, et il ne restait plus maintenant que à attendre la fin du cours en essayant de faire bonne figure, en regardant les autres élèves s’agiter dans tous les sens fin de coordonner leurs actions plus ou moins similaires dans le fond.
Des actions qui paraissaient avoir de l’effet, si la gothique romantique en croyait ce que ses yeux lui montrait. Les élèves avaient visiblement réussi à calmer légèrement la situation en agissant sur certaine personne en particulier, commençant ainsi à briser l’effet de meute qui conduisait bien souvent à oublier sa propre pensée au profit de celle de l’ensemble du groupe. Mais ce résultat, assez fragile, pouvait se rompre à tout moment, notamment à cause de cette manifestante prisonnière des policiers que Kallali avait certes adouci, mais que personne n’avait visiblement songé a libérer… Et puis soudain, la simulation se figea tel un instantanée, et Esther rappela tous les élèves à elle afin de faire le point sur la situation et de leur faire un semblant de cours sur la nature de l’être. Ce fut une explication des plus intéressante, bien que sans doute quelque peu ardu pour certains des élèves, notamment les plus jeunes comme Yan qui ne possédait pas forcément la maturité intellectuelle pour saisir les tenants et les aboutissants d’une telle explication.
Esther interrogea ensuite les élèves afin qu’ils déterminent qui était potentiellement un danger, qui pouvait tout aussi potentiellement contrecarrer ce danger, qui pouvait, éventuellement, être une force de neutralité… En résumé, elle leur demandait un état des lieux des personnalités, et de quelle manières ils comptait les utiliser au mieux afin de calmer la situation. Pour sa part, Juliette ne dit pas un seul mot sur le sujet, considérant que ce serait là renier sa propre théorie…La gothique romantique avait des principes et elle s’y tenait bien souvent, au risque de se voir pénaliser par la suite. De toute façon, le cours présent lui paraissait définitivement gâché en ce qui la concernait, et il lui tardait de sortir de ce piège tendu par l’effroyable professeur au sourire acéré.
Tandis que les autres élèves commencèrent à prendre chacun leur tour la parole, la gothique romantique se demandait ce qu’elle allait bien faire par la suite… Rester spectatrice, ou bien tenter pathétiquement une quelconque action qui, dans les faits, irait sans l’ombre d’un doute à l’encontre de celles de ses camarades puisque issue d’une théorie totalement opposées à la leur..?
- Jason RedclifOnyX
- Age : 34
Nom de code : Tatoo
Date d'inscription : 21/01/2009
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Mer 17 Fév 2010 - 13:29
Alors que les étudiants se mettaient tous en place, tout semblait s’accélérer, et il est vrai que dans ses conditions, il était plutôt difficile d’avoir une vision d’ensemble. Il était clair que le but de la simulation était d’éviter que cela ne dégénère, et étant donné le caractère particulier des divergences, à savoir la mutanité, ce n’était sans doute pas une bonne idée d’utiliser ses pouvoirs, ce qui ne ferait qu’envenimer les choses…Le petit discours de Jason semblait avoir porté ses fruits, puisque Barbie, pris d’un maternalisme exacerbé ce mit à se diriger vers les manifestants afin sans doute de faire valoir les arguments de Jason qui avaient fait mouche. C’était plutôt une bonne chose, mais, bien que ce soit une simulation, Jason s’en serait voulu si ce petit bout de bonne femme se prenait un coup par sa faute. Il s’apprêtait donc à la suivre, lançant un regard fier vers ken, lorsque tout se figea. Miss esther fit signe à tout le monde, et Jason compris qu’elle avait volontairement arrêté le programme pour faire un point.
Fronçant les sourcils, il écoutait les paroles de son prof du moment, afin de comprendre les tenants et aboutissants. Il fallait donc déterminer les « leviers psychologiques » présents dans la simulation. Il se lança donc. Ou plutôt, il allait se lancer lorsque la dernière information d’Esther tomba comme un couperet. La manifestante que les policiers tentaient de maitriser allait mourir ! Encore une fois, bien que ce fut une simulation, Jason ne pu s’empêcher de frémir…
« Bon, il semblerait qu’on ai à faire à différentes personnalités, sans doute un peu caricaturales pour les besoins de la simulation. Je ne sais pas si on peut sauver la fille, je vai faire tout comme. Si je reprends les forces en présence, on a cette manifestante. Elle semble virulente, et effrayée. Si on compare avec vos indications, sa fierté est blessée car elle est maitrisée par les forces de l’ordre, et insultée par d’autres, notamment l’homme en noir, qui lui crie dessus. Son désir d’agir est frustré par le fait d’être contenu, et sa fierté est malmenée, elle va donc surement dire ou faire quelque chose qui lui sera fatal. Je table sur le type qui lui crie dessus. » IL se tourna vers le type que kal avait un petit peu calmé. « La fille doit représenter quelque chose ou quelqu’un qu’il déteste. Peut être de la famille proche, pour être aussi virulent. Une sœur ? Une fille ? Quoiqu’il en soit c’est sans doute un élément détonateur, au même titre que la fille. IL faut donc le calmer en priorité. Etant donné que Barbie va occuper plus ou moins le policier agressif, autre élément clef, mais que ça ne suffira sans doute pas, je compte donc l’épauler : deux éléments extérieurs devraient pouvoir influer sur le comportement du policier. Il faut flatter sa fierté, je compte donc lui rappeler tout en le flattant qu’il fait partit de l’ordre, et qu’il est la pour calmer la foule, sans user de violence. Pas besoin puisque tout le monde voit qu’il est le chef… »
Il fit une courte pause. Il fallait agir au maximum de concert. « L’homme en noir doit être sensible à l’autorité, puisqu’il tente lui-même d’en exercer une. IL est en costume, il veut etre respecté, important. Si les deux plus jeunes d’entre nous, qui plus ai des étrangers, kal et yan, s’occupaient de lui, il pourrait être calmé. Il représenterait une figure paternelle, et s’associerai peut etre inconsciemment avec eux, du fait des origines étrangères. Keyah a eut une très bonne idée de faire assoir les manifestants, je pense qu’il faut qu’elle continue dans ce sens. Rachel joue sur la fibre macho des deux jeunes, il faudrait juste etre sur que celui qui est partit ne déclenche pas une bagarre. Amarenna est bien placée pour s’occuper de Paul. Il a l’air discret, mais il semble plus ou moins faire figure de chef auprès de ce fameux comité de vigilance contre la propagande mutanophile. Il faut donc flatter sa fierté de fer de lance, tout en le calmant…. Yuhigi devrait aller dans le sens du hippie, mais en l’entrainant plus loin, en lui demandant de l’éclairer sur ses idées, par exemple, car cet hippie en particulier est un élément dynamique perturbateur . ».
Il fit le tour, mentalement, des différents protagonistes, et hocha la tête, satisfait. « Je compte donc indiquer tout ça par communicateur à mes camarades, sauf si bien sur ils ont une autre suggestion. IL reste le problème de la mort de la jeune fille, qui va déclencher une panique. Il faut donc s’assurer que cette panique soit contenue, voir, si c’est possible, empêcher cette mort. Bien sur si c’est du à un arret cardiaque et non à une violence, on y pourra rien… »
Fronçant les sourcils, il écoutait les paroles de son prof du moment, afin de comprendre les tenants et aboutissants. Il fallait donc déterminer les « leviers psychologiques » présents dans la simulation. Il se lança donc. Ou plutôt, il allait se lancer lorsque la dernière information d’Esther tomba comme un couperet. La manifestante que les policiers tentaient de maitriser allait mourir ! Encore une fois, bien que ce fut une simulation, Jason ne pu s’empêcher de frémir…
« Bon, il semblerait qu’on ai à faire à différentes personnalités, sans doute un peu caricaturales pour les besoins de la simulation. Je ne sais pas si on peut sauver la fille, je vai faire tout comme. Si je reprends les forces en présence, on a cette manifestante. Elle semble virulente, et effrayée. Si on compare avec vos indications, sa fierté est blessée car elle est maitrisée par les forces de l’ordre, et insultée par d’autres, notamment l’homme en noir, qui lui crie dessus. Son désir d’agir est frustré par le fait d’être contenu, et sa fierté est malmenée, elle va donc surement dire ou faire quelque chose qui lui sera fatal. Je table sur le type qui lui crie dessus. » IL se tourna vers le type que kal avait un petit peu calmé. « La fille doit représenter quelque chose ou quelqu’un qu’il déteste. Peut être de la famille proche, pour être aussi virulent. Une sœur ? Une fille ? Quoiqu’il en soit c’est sans doute un élément détonateur, au même titre que la fille. IL faut donc le calmer en priorité. Etant donné que Barbie va occuper plus ou moins le policier agressif, autre élément clef, mais que ça ne suffira sans doute pas, je compte donc l’épauler : deux éléments extérieurs devraient pouvoir influer sur le comportement du policier. Il faut flatter sa fierté, je compte donc lui rappeler tout en le flattant qu’il fait partit de l’ordre, et qu’il est la pour calmer la foule, sans user de violence. Pas besoin puisque tout le monde voit qu’il est le chef… »
Il fit une courte pause. Il fallait agir au maximum de concert. « L’homme en noir doit être sensible à l’autorité, puisqu’il tente lui-même d’en exercer une. IL est en costume, il veut etre respecté, important. Si les deux plus jeunes d’entre nous, qui plus ai des étrangers, kal et yan, s’occupaient de lui, il pourrait être calmé. Il représenterait une figure paternelle, et s’associerai peut etre inconsciemment avec eux, du fait des origines étrangères. Keyah a eut une très bonne idée de faire assoir les manifestants, je pense qu’il faut qu’elle continue dans ce sens. Rachel joue sur la fibre macho des deux jeunes, il faudrait juste etre sur que celui qui est partit ne déclenche pas une bagarre. Amarenna est bien placée pour s’occuper de Paul. Il a l’air discret, mais il semble plus ou moins faire figure de chef auprès de ce fameux comité de vigilance contre la propagande mutanophile. Il faut donc flatter sa fierté de fer de lance, tout en le calmant…. Yuhigi devrait aller dans le sens du hippie, mais en l’entrainant plus loin, en lui demandant de l’éclairer sur ses idées, par exemple, car cet hippie en particulier est un élément dynamique perturbateur . ».
Il fit le tour, mentalement, des différents protagonistes, et hocha la tête, satisfait. « Je compte donc indiquer tout ça par communicateur à mes camarades, sauf si bien sur ils ont une autre suggestion. IL reste le problème de la mort de la jeune fille, qui va déclencher une panique. Il faut donc s’assurer que cette panique soit contenue, voir, si c’est possible, empêcher cette mort. Bien sur si c’est du à un arret cardiaque et non à une violence, on y pourra rien… »
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Ven 19 Fév 2010 - 18:15
Le policier ne mit pas un coup de matraque à Yuhigi. Ce n'était peut être pas grâce à son action sur lui, mais il valait mieux faire attention dans tous les cas. Si même les policiers se mettaient à donner des coups, ça ne pourrait que mal tourner.
Esther arrêta la simulation et leur expliqua la situation visiblement satisfaite de ce début. Elle demanda alors d'expliquer qu'est ce qu'il serait le mieux à faire selon chacun.
" Il y a quatre groupes. Les pro-mutants veulent manifester leur soutien sans violence. Ils sont irritants pour ceux étant contre les mutants. Ils se sont assis ce qui prouve qu'ils ne veulent pas de contact direct. Les anti-mutants veulent se faire dissiper les pro. Ils sont visiblement prêts à en venir aux mains si nécessaire. Les insultes fusent pour que les pro-mutants en veulent en venir aux mains aussi. Les policiers au milieu veulent séparer les deux groupes et qu'ils se dispersent. Ils sont prêts à en venir aux mains s'il le faut. Le dernier groupe, ce sont les badauds aux avis plus tranchés. Ils sont en dehors de l'action même s'ils sont prêts à prendre parti pour un des groupes. "
C'était déjà un début. Il fallait donc indiquer ce qu'il serait le mieux à faire.
" Je pense que les badauds sont les meilleurs alliés qu'on puisse avoir. On peut orienter leur pensée et les envoyer dans les groupes pour les appliquer avec notre soutien. Les pro-mutants vont probablement rester assis, il faudrait transformer leur rassemblement en réunion ou discussion calme plutôt qu'en manifestation. Une sorte de pique-nique banal. Ca éviterait d'irriter ceux d'avis contraire. De leur côté, il faudrait faire partir les anti-mutants. Peut être en essayant de leur faire comprendre que ça ne changera rien qu'ils cassent la figure à quelques pro-mutants. Qu'ils peuvent voter pour orienter leur idéaux ou faire des actions autrement. Mais ils ont l'air tellement énervés que ça semble difficile de faire entendre raison. "
Du coup, l'Inuit était un peu perdu pour avoir une solution. Peut être leur faire peur ?
" Si on les effraye, ça les ferait partir au moins. Ce serait peut être bien que la police tire un coup de feu en l'air pour que les anti-mutants freinent un peu leur contre action. Avec l'aide des badauds, ça pourrait faciliter la dispersion. "
Mais la fille allait mourir et il était difficile de savoir comment allaient tourner les pro-mutants.
" Lorsque la fille va mourir, l'idéal serait peut être de faire de la police un ennemi commun dans cette situation. A part les plus anti-mutants, la plupart de leur groupe devrait se réunir contre la police. Après tout c'était juste une fille, et pas une mutante. La dame avec Jason notamment pourrait réunir les groupes puisqu'elle a l'air portée sur le maternalisme (?). Dans ce cas, il faudrait maitriser ceux des deux camps qui voudraient en venir aux mains entre eux toujours, ceux qui pourraient faire du mal à la police, ou ceux de la police qui voudraient se battre."
L'idée était donc de faire un ennemi commun grâce à la mort de la jeune fille. Se retourner contre la police était un peu immoral mais si au final ça pouvait éviter des combats plus sanglants...
" Donc je pourrai essayer grâce aux illusions de calmer les plus dangereux, Jason soutient la dame dans son action. Le mari devrait rejoindre le groupe. Keyah et Yuhigi peuvent essayer de rassembler le groupe pro mutant contre la police puisqu'ils sont de leur côté. Le vieux manifestant hippie parait être déjà contre la police, donc ça devrait pas être trop difficile... Amarenna qui est avec un anti-mutant à priori pourrait aussi agir en orientant le débat sur la police qui tue une femme... comme la dame de Jason. Les deux frères avec Rachel peuvent aussi aider à orienter le groupe anti-mutant contre la police. Un des deux frères a déjà l'air de vouloir faire quelque chose... Enfin voilà... Après on essaye de faire peur à la police pour qu'elle préfère fuir et faire en sorte que personne ne leur court après. "
Ca n'expliquait pas ce qu'on pouvait faire après mais sur le coup, il ne voyait pas grand chose d'autre. Tuer quelqu'un était suffisamment grave pour que tout le monde réagisse sans réfléchir...
Esther arrêta la simulation et leur expliqua la situation visiblement satisfaite de ce début. Elle demanda alors d'expliquer qu'est ce qu'il serait le mieux à faire selon chacun.
" Il y a quatre groupes. Les pro-mutants veulent manifester leur soutien sans violence. Ils sont irritants pour ceux étant contre les mutants. Ils se sont assis ce qui prouve qu'ils ne veulent pas de contact direct. Les anti-mutants veulent se faire dissiper les pro. Ils sont visiblement prêts à en venir aux mains si nécessaire. Les insultes fusent pour que les pro-mutants en veulent en venir aux mains aussi. Les policiers au milieu veulent séparer les deux groupes et qu'ils se dispersent. Ils sont prêts à en venir aux mains s'il le faut. Le dernier groupe, ce sont les badauds aux avis plus tranchés. Ils sont en dehors de l'action même s'ils sont prêts à prendre parti pour un des groupes. "
C'était déjà un début. Il fallait donc indiquer ce qu'il serait le mieux à faire.
" Je pense que les badauds sont les meilleurs alliés qu'on puisse avoir. On peut orienter leur pensée et les envoyer dans les groupes pour les appliquer avec notre soutien. Les pro-mutants vont probablement rester assis, il faudrait transformer leur rassemblement en réunion ou discussion calme plutôt qu'en manifestation. Une sorte de pique-nique banal. Ca éviterait d'irriter ceux d'avis contraire. De leur côté, il faudrait faire partir les anti-mutants. Peut être en essayant de leur faire comprendre que ça ne changera rien qu'ils cassent la figure à quelques pro-mutants. Qu'ils peuvent voter pour orienter leur idéaux ou faire des actions autrement. Mais ils ont l'air tellement énervés que ça semble difficile de faire entendre raison. "
Du coup, l'Inuit était un peu perdu pour avoir une solution. Peut être leur faire peur ?
" Si on les effraye, ça les ferait partir au moins. Ce serait peut être bien que la police tire un coup de feu en l'air pour que les anti-mutants freinent un peu leur contre action. Avec l'aide des badauds, ça pourrait faciliter la dispersion. "
Mais la fille allait mourir et il était difficile de savoir comment allaient tourner les pro-mutants.
" Lorsque la fille va mourir, l'idéal serait peut être de faire de la police un ennemi commun dans cette situation. A part les plus anti-mutants, la plupart de leur groupe devrait se réunir contre la police. Après tout c'était juste une fille, et pas une mutante. La dame avec Jason notamment pourrait réunir les groupes puisqu'elle a l'air portée sur le maternalisme (?). Dans ce cas, il faudrait maitriser ceux des deux camps qui voudraient en venir aux mains entre eux toujours, ceux qui pourraient faire du mal à la police, ou ceux de la police qui voudraient se battre."
L'idée était donc de faire un ennemi commun grâce à la mort de la jeune fille. Se retourner contre la police était un peu immoral mais si au final ça pouvait éviter des combats plus sanglants...
" Donc je pourrai essayer grâce aux illusions de calmer les plus dangereux, Jason soutient la dame dans son action. Le mari devrait rejoindre le groupe. Keyah et Yuhigi peuvent essayer de rassembler le groupe pro mutant contre la police puisqu'ils sont de leur côté. Le vieux manifestant hippie parait être déjà contre la police, donc ça devrait pas être trop difficile... Amarenna qui est avec un anti-mutant à priori pourrait aussi agir en orientant le débat sur la police qui tue une femme... comme la dame de Jason. Les deux frères avec Rachel peuvent aussi aider à orienter le groupe anti-mutant contre la police. Un des deux frères a déjà l'air de vouloir faire quelque chose... Enfin voilà... Après on essaye de faire peur à la police pour qu'elle préfère fuir et faire en sorte que personne ne leur court après. "
Ca n'expliquait pas ce qu'on pouvait faire après mais sur le coup, il ne voyait pas grand chose d'autre. Tuer quelqu'un était suffisamment grave pour que tout le monde réagisse sans réfléchir...
- InvitéInvité
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Ven 19 Fév 2010 - 19:01
L’interpellation sous forme d’injonction des forces de l’ordre tire sans ménagement le jeune Yan de son profonde réflexion. L’attention de Yan se tourne de mauvaise grâce en direction des policiers. L’air plus que boudeur, lèvres hermétiquement closes, l’asiatique s’apprête à les envoyer paitre, après tout ce ne sont que des données informatiques sans âme, lorsque tout se fige autour de lui.
Perplexe, Yan regarde autour de lui et voit apparaitre comme sortie du néant l’énigmatique professeur agrippant entre ses mains ce qui semble être un bijou de technologie. Toujours située au même endroit : à savoir se tenant à proximité de la Ch’ing Shih américaine, le professeur sur un ton dogmatique et clair se mit à discourir ….
Plus la prestation orale du professeur avance et plus le regard de Yan s’écarquille… Placton… Eagle… Mais par les ancêtres ou ai-je mis les pieds se lamente intérieurement le jeune Chinois….
D’une main fébrile trop nerveuse Yan se gratte le cou avec vigueur puis manipule son communicateur signe évident, s’il en était, de sa perplexité….
Heureusement Yan compris quoique grossièrement le but de cet exer
cice : éviter que cette manifestation ne tourne à l’émeute en coordonnant l’effort de tous les élèves présent au cours par le biais des communicateurs…. Mais voila Yan n’avait jamais été confronté à ce genre de situation et il ne savait pas du tout comment faire….Du moins de manière réel…. Heureusement la vampire semblait savoir comment plus au moins réagir même si ces propos étaient pratiquement aussi sibyllin que ceux tenu par le professeur, Yan comprit tout de même quelques brides de phrases…. Rapidement Yan assimila les données transmisses par les autres élèves au fut et à mesure qu’ils exposaient leur théorie à qui de droit et tenta tant bien que mal de se faire une schématique à suivre et surtout à expliquer au professeur le moment venu…. Yan espéra que ce ne serait pas trop fumeux et que personne ne remarquera qu’au final il ne savait certainement pas régler ce type de situation du moins pour le moment….
Lorsque le regard du professeur se posa sur lui, Yan déglutit difficilement …. C’était à son tour d’entrer dans la cage aux lions en espérant ne pas se faire dévorer tout rond…. Les tripes plus que noués, un des casses têtes de son peuple serait plus simple à résoudre qu’a défaire ce sac de nœud logé dans son ventre, Yan débuta son discours sur un ton trop rapide, hachuré….
« heuuu voila… Donc ….C’est une situation de crise… Qu’il faut stopper… il faut neutraliser les éléments perturbateurs avant qu’ils perturbent….heuuu les autres….. »
Le regard fuyant Yan chancelle légèrement de gauche à droite de manière régulière tout en agitant les doigts.
« Heuuu donc voila la situation risque de dégénérer…. A cause des éléments perturbateurs….Et comme la femme va certainement mourir, ben… Heuuu ca risque de bien dégénérer…. »
Yan stoppe sa fumeuse réflexion pour réfléchir quelques instants et reprend avec plus d’assurance.
« L’idéal serait d’empêcher la femme de mourir …. Mais bon son sort semble déjà scellé….Mais si il y a une chance de pouvoir la sauver ca serait parfait….. Je pense que si elle doit mourir c’est à cause de son état émotionnel peu être un arrêt cardiaque quelque chose comme ca…. Si c’est cette option la cause de sa mort un des nôtres pourrait peu être la sauver grâce à un don de contrôle empathique puis désamorcer la situation de crise en s’occupant des éléments les plus excités….Mais si c’est la cause de sa mort est du à un être humain …Heu ben inutile de chercher à calmer les esprits…. Ca va dégénérer obligatoirement et les policiers qui sont certainement entrainés à ce genre de situation interviendront et ca sera pire encore….Surtout s’ils sont aussi efficace que chez nous….’
Yan reprend son souffle.
« De toute façon si la femme meurt la situation est perdue… Alors pourquoi perdre son temps…. Par contre si on peut la sauver, là ca vaut peu être le coup de se creuser la tête…. Et je ne suis pas du tout d’accord avec Kalilli et son option en cas de décès de la femme….Vouloir prendre les forces de l’autre comme ennemi commun serait pire encore…Ils sont armés eux et entrainer ….. Par contre son avis converge avec le mien… Si la femme meurt, la situation est fichue….. »
Perplexe, Yan regarde autour de lui et voit apparaitre comme sortie du néant l’énigmatique professeur agrippant entre ses mains ce qui semble être un bijou de technologie. Toujours située au même endroit : à savoir se tenant à proximité de la Ch’ing Shih américaine, le professeur sur un ton dogmatique et clair se mit à discourir ….
Plus la prestation orale du professeur avance et plus le regard de Yan s’écarquille… Placton… Eagle… Mais par les ancêtres ou ai-je mis les pieds se lamente intérieurement le jeune Chinois….
D’une main fébrile trop nerveuse Yan se gratte le cou avec vigueur puis manipule son communicateur signe évident, s’il en était, de sa perplexité….
Heureusement Yan compris quoique grossièrement le but de cet exer
cice : éviter que cette manifestation ne tourne à l’émeute en coordonnant l’effort de tous les élèves présent au cours par le biais des communicateurs…. Mais voila Yan n’avait jamais été confronté à ce genre de situation et il ne savait pas du tout comment faire….Du moins de manière réel…. Heureusement la vampire semblait savoir comment plus au moins réagir même si ces propos étaient pratiquement aussi sibyllin que ceux tenu par le professeur, Yan comprit tout de même quelques brides de phrases…. Rapidement Yan assimila les données transmisses par les autres élèves au fut et à mesure qu’ils exposaient leur théorie à qui de droit et tenta tant bien que mal de se faire une schématique à suivre et surtout à expliquer au professeur le moment venu…. Yan espéra que ce ne serait pas trop fumeux et que personne ne remarquera qu’au final il ne savait certainement pas régler ce type de situation du moins pour le moment….
Lorsque le regard du professeur se posa sur lui, Yan déglutit difficilement …. C’était à son tour d’entrer dans la cage aux lions en espérant ne pas se faire dévorer tout rond…. Les tripes plus que noués, un des casses têtes de son peuple serait plus simple à résoudre qu’a défaire ce sac de nœud logé dans son ventre, Yan débuta son discours sur un ton trop rapide, hachuré….
« heuuu voila… Donc ….C’est une situation de crise… Qu’il faut stopper… il faut neutraliser les éléments perturbateurs avant qu’ils perturbent….heuuu les autres….. »
Le regard fuyant Yan chancelle légèrement de gauche à droite de manière régulière tout en agitant les doigts.
« Heuuu donc voila la situation risque de dégénérer…. A cause des éléments perturbateurs….Et comme la femme va certainement mourir, ben… Heuuu ca risque de bien dégénérer…. »
Yan stoppe sa fumeuse réflexion pour réfléchir quelques instants et reprend avec plus d’assurance.
« L’idéal serait d’empêcher la femme de mourir …. Mais bon son sort semble déjà scellé….Mais si il y a une chance de pouvoir la sauver ca serait parfait….. Je pense que si elle doit mourir c’est à cause de son état émotionnel peu être un arrêt cardiaque quelque chose comme ca…. Si c’est cette option la cause de sa mort un des nôtres pourrait peu être la sauver grâce à un don de contrôle empathique puis désamorcer la situation de crise en s’occupant des éléments les plus excités….Mais si c’est la cause de sa mort est du à un être humain …Heu ben inutile de chercher à calmer les esprits…. Ca va dégénérer obligatoirement et les policiers qui sont certainement entrainés à ce genre de situation interviendront et ca sera pire encore….Surtout s’ils sont aussi efficace que chez nous….’
Yan reprend son souffle.
« De toute façon si la femme meurt la situation est perdue… Alors pourquoi perdre son temps…. Par contre si on peut la sauver, là ca vaut peu être le coup de se creuser la tête…. Et je ne suis pas du tout d’accord avec Kalilli et son option en cas de décès de la femme….Vouloir prendre les forces de l’autre comme ennemi commun serait pire encore…Ils sont armés eux et entrainer ….. Par contre son avis converge avec le mien… Si la femme meurt, la situation est fichue….. »
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: [Février 2010]Esther - Psychologie
Dim 21 Fév 2010 - 6:44
Rachel fronça les sourcils lorsque la simulation s'arrêta. Elle avait été si prise par ce qui se passait, qu'elle n'avait pas prêté attention à ce que Esther disait au départ. Elle croyait que c'était peut-être en réponse à Juliette qu'elle leur adressait la parole. Mais lorsque tout s'arrêta, elle dut se rendre à l'évidence que ce n'était pas le cas. Elle se rapprocha de leur professeure pour l'écouter attentivement. Elle leur posa finalement une bonne question: "Qui causerait le plus de problème?" Évidemment, sans plus de réflexion, la jeune femme fut prête à répondre les Anti-Mutants et les policiers. La seule façon d'arrêter la situation serait que les anti-mutants s'en aille...Après que quelques élèves proposent leur point de vue, Rachel sourit et répondit à son tour:
"Ce que je pense...C'est qu'en se mettant tous ensemble pour faire accroire aux Anti-Mutants qu'il y a une plus grosse manifestation au centreville et que les pros-mutants ne voulaient que les distraire en manifestant ici, les manifestants anti-mutants s'en iront. Les pro-mutants étant pacifiques, les policiers n'auront pas vraiment d'affaire ici, ils iront vraisemblablement en majeure partie avec les anti-mutants pour contrôler l'émeute imaginaire plus loin..."
Rachel réfléchit à son idée quelques secondes. C'était peut-être tiré par les cheveux...Mais peut-être que cela marcherait. En tout cas plus que envoyer les anti-mutants contre les policiers ou quelque chose du genre...
"Ce que je pense...C'est qu'en se mettant tous ensemble pour faire accroire aux Anti-Mutants qu'il y a une plus grosse manifestation au centreville et que les pros-mutants ne voulaient que les distraire en manifestant ici, les manifestants anti-mutants s'en iront. Les pro-mutants étant pacifiques, les policiers n'auront pas vraiment d'affaire ici, ils iront vraisemblablement en majeure partie avec les anti-mutants pour contrôler l'émeute imaginaire plus loin..."
Rachel réfléchit à son idée quelques secondes. C'était peut-être tiré par les cheveux...Mais peut-être que cela marcherait. En tout cas plus que envoyer les anti-mutants contre les policiers ou quelque chose du genre...
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum