Re: Rues de San Francisco

Alors que Jimmy cherchait, et trouvait de quoi écrire dans son sac, il fut rattrapé par une voix familière, à travers une bouche violette, en dessous d'une perruque orange surmontant une robe fourreau violette et des talons hauts de la même couleur, sauf un petit pompon blanc à la pointe des chaussures. Vous l'avez tous deviné, c'est Mariola.

"Elle a ses humeurs parfois, mais elle est comme ça. C'est la rock attitude. Elle nous fait ça depuis qu'on a refusé de faire Born to be wild avec elle. Mais toi, mon jeune fan..."

Elle pencha la tête pour le dévisager.

"As-tu la disco attitude ?"

Jimmy était sur les nerf il cherchait avec… acharnement dans son sac, il n’y avait plus rien, pas un biscuit dans les paquets, des bouteilles vides, et cela n’aidé pas à le calmer. Quand il entendit une voix familière et chaude, celle qui, si gentiment, demanda à son "grand loup" de lui offrir à boire pendant le concert. Il souffla un coup comme pour évacuer tout le stress et se retourna il ne voulait pas tourner le dos à Mariola, il lui répondit de façon calme.

- Laisse c’est pas grave, je n’aurais pas dut m’emporter, que veux tu…

Elle tourna la tête comme pour le dévisager, il avait un truc sur la figure ou il avait vraiment une tête bizarre?

- La disco attitude? Non je ne crois pas trop, je suis plutôt la cool attitude, voir même la funky attitude, c’est alors qu’il se mit à rire, il dit avec beaucoup de mal :
Tu me vois avec une coupe affro je devrais avoir la classe?

Mariola porta sa main gantée et baguée à son menton un instant, avant de regarder pardessus ses lunettes noires.

"La funky attitude, dis-tu ? Voyons un peu ça... Tu as une guitare là hein ? Suis-moi..."

Elle entoura les épaules de Jimmy d'un bras protecteur pour le traîner jusque dans les loges où elle l'installa sur un siège devant un petit ampli. Elle lui posa alors un pupitre devant le nez.

"Attends-moi ici, j'en ai pour une minute..."

Elle disparu dans sa loge, puis revint quelques instants plus tard avec un petit cahier jauni et abîmé, qui devait avoir au moins un siècle. Elle le posa sur le pupitre. Jimmy put alors y lire : The Jackson Five ~ Blame it on the boogie.
Elle frappa alors dans les mains pour attirer l'attention de ses musiciennes et amies.

"Les fiiiiiiiiiiiiilles ! Nous avons peut-être un candidat pour jouer ce morceau que Lula nous a retrouvé dans une brocante de Greenwich Village !"

Ce fut alors une légère agitation : Carla reprit sa basse, Lula sortit quelques percus, les autres se mirent à fredonner l'air...

Mariola regarda par-dessus ses lunettes Jimmy se demanda quoi, Mariola entoura Jimmy par le bras et le conduisit jusque dans les loges, elle l’installa sur un siège et lui mit un pupitre devant son nez.

Mais qu’est-ce qui ce passe, j’aurait jamais dut dire la funky attitude, où je me suis fourré.

Mariola revint avec un petit cahier jauni, il devait être vieux d’au moins un siècle, lorsqu’elle le posa sur le pupitre Jimmy fit un bon.

Les Jackson Five, mais c’est quoi ce truc ?

- C’est quoi ce vieux machin, c’est une relique. Vous avez peu être d'autres vieux trucs, en forme de disque… les 33 tours, ça le ferait.

Les filles arrivèrent et elles se mirent en place pour jouer, Jimmy n’eu pas le temps de réagir, tout c’était enchaîner, elles commença déjà à fredonner. Il sortit sa guitare de son étui, la brancha à l’ampli puis se laissa entraîner et joua les partitions en asseyant de suivre l’air. En voyant son étui, il eu une pensé pour Zab qui lui avait fait la signature mais il préférait ne pas y penser. Cela lui faisait du bien de jouer avec du monde comme ça, il récupéra son grand sourire et se mit à fond dans la musique, il était comme ailleurs, dans un autre endroit, il oubliait tous ses soucis et cela pour le temps d’une musique.

[HJ : Je doute que ton personnage sache ce qu'est un 33 tours au XXIIe siècle. Généralement, un cahier qu'on pose sur un pupitre, c'est une partition.]

Et 7mn de folie et de funk plus tard, Mariola s'avançait en dansant à peu près dans la pièce.

"Bon, tu es un peu à la rue pour le style, mais tu ne déchiffres pas trop mal... On enregistre notre prochain album à New York. ça te dit ?"

[j'avais compris pour la partoche mais mon post était ambiguë, dsl]

Mariola lui annonça la nouvelle, ce fut comme un bloc qui lui tomba sur les épaules. Enregistrer un album, tout musicien, même comme Jimmy, rêve de pouvoir le faire. Alors plein de question défila dans sa tête.

Pourquoi elles ne gardent pas Zab, cela veut dire faire encore plus attention à mes pouvoirs tous les jours. Je fais quoi, je peux pas dire non.

Il bloqua quelques instants, après des mois passés tout seul il va se retrouver dans un groupe, ça va faire du changement, mais il ne va pas pouvoir être lui-même quelque chose va le bloquer. Il fallait vérifier qu’elles soient complètement motivées à le prendre. Il éteignit l’ampli et posa sa guitare sur le coté avant de dire sur un ton plutôt sérieux.

- Bien que je vous avons que je vais m’éclater à faire cet album avec vous, vous êtes sûr que c’est moi vous voulez, il y a Zab et vous ne me connaissez pas beaucoup.

Si elles le prennent il faudra bien qu’il les prévienne de sa différence car il ne voudrait surtout pas leur faire de mal à cause de celle-ci, il s’en voudrait énormément. Il commençait à stresser rien qu’à la pensée de le leur dire, il n’a pas l’habitude de le dire, en fait il ne l’a dit presque à personnes. On pouvait voir son stress par le fait qu’il n’arrêtait pas de se frotter les mains.

Mariola posa les poings sur les hanches : elle commençait à s'agacer. Derrière elle, les autres filles se perdaient en murmures d'effroi.

"Bon, écoute, il va falloir envisager de savoir ce que tu veux un jour. On lui a déjà proposé à ta copine, et c'est pour ça qu'elle a claqué la porte, alors si tu n'es pas motivé pour cet album, tant pis pour toi, on se trouvera un autre guitariste."

Elle se retourna et parla d'une voix un petit peu plus grave en tapant dans les mains.

"On remballe et on se prépare pour traverser le continent."

Ceci dit, elle partit vaquer à ses occupations de rangements avec les autres, préparant les paquets. Un cri d'effroi retentit alors : quelqu'un venait de se casser un ongle.

Comme il l’avait redouté il va devoir dévoiler sa capacité si il veut aller jusqu'à New York, de plus Mariola commençait à s’impatienter, alors il se leva, ferma la porte de la loge doucement et fit un signe de main pour demander de regarder vers lui. Il enleva ses lentilles de sa poche et les mit dans leur étui.

- Je pars avec vous les filles mais avant il faut que je vous montre ça.

Voila, c’est le début. Fait pas n’importe quoi.

Son stress était au maximum, c’était une pièce close il ne fallait pas qu’il y aille trop fort, il fallait faire très attention, une erreur pour coûter la vie des filles et peu être de lui-même. Alors il se concentra sur ses mains afin que des flammes en jaillissent, mais il ne fallait pas qu’il les laisse faire n’importe quoi, c’est pour ça que dès qu’il sentira qu’elles seront hors de contrôle, il les éteindra aussi rapidement que possible.

Les filles n'étaient pas trop concentrés. Mariola le regardait, toutefois, et, alors qu'elle s'apprêtait à répondre quelque chose à Jimmy, l'alarme incendie se mit à hurler dans la boîte, les extincteurs au plafond déversèrent leur déluge de pluie.

Quelques ordres furent alors lancés pêle-mêle :

"Sauvez les guitares ! Sauvez les partitions !"

A moitié perdus dans la confusion où beaucoup se lamentaient de voir leur mascara dégouliner.

Jimmy se concentrait à contrôler ses flammes lorsque l’alarme incendie se déclancha, ses flammes s’éteignirent le contact de l’eau sur ses main firent comme ci il avait une couche imperméable sur lui. On entendit des cris, il ne fallait pas que les partions et le matériel ne soit détériorées.

C’est bien ma veine, mais pourquoi je n’y avais pas pensé.

Tout de suite il se mit à la tache et mit directement les partitions à l’abri, quelque chose qui avait l’air aussi vieux ne devait pas se trouver n’importe où. Après il se mit à tout débrancher et essayer de protéger les appareils électriques en mettant ses quelques vêtements qu’il avait en rab au dessus, des draps qu’il pouvait trouver où d’autres tissus susceptibles de pouvoir les protéger. Il faisait bien attention de ne pas se prendre de coup de jus, cela ne serait pas beau à voir si il l’eau atteignait les prises. Après avoir réussit à sauver le maximum, il ne dit qu’un simple : "Désolé."

[HJ : Je ne savais pas si en 2090 il y avait encore des prises, mais j’ai quand même préféré le mettre dans le doute, pour ne pas t’ennuyer avec une question comme celle ci.]

Tout le matériel, ainsi que les divas, et Jimmy, furent rapidement embarqués dans un énorme bus tel que Jim n'en avait jamais vu en vrai avant, à part peut-être dans des musées ou documentaires du XXe siècle : il s'agissait du genre de bus de ramassage scolaire qu'on voyait habituellement jaune mais qui était maintenant peint en un feu d'artifice multicolore de fleurs, de vaguelettes, d'étoiles, d'arc en ciels, avec une énorme inscription Les Divas sur les côtés.

Après quelques kilomètres, le bus fut chargé dans un train, et après quelques heures dans un compartiment tout confort, Jimmy put faire la connaissance de la ville de New-York.... en pleine émeute !

Il y avait des manifestations partout ! Des panneaux pro ou anti mutants répandus sur le sol, les murs de la ville taggés, des vitres brisées, des barricades. On pouvait se croire presque en pleine guerre civile...

Il fut alors décidé d'attendre un peu dans l'espace de transit de la gare, le temps que Mariola aille faire ses investigations. Quand elle revint, elle était très pâle, et alla directement se repoudrer, puis s'empara du micro interne du bus, et déclara :

Prenant le micro interne du bus, Mariola déclara : "La ville n'est plus sûre. Il semblerait que des mutants comme notre petit Jay ont attaqué un camp de savants fous et l'ont détruit pour récupérer leurs amis."

La nouvelle fut accueillie par des murmures dans les rangs.

"L'accès aux studios risque d'être difficile..."

Tout fut rapidement embarqué dans un énorme bus, il était vraiment imposant, on en utilisait plus des comme ça, encore moins un multicolore et tout fleuri comme celui-ci. Jimmy essaya tout de même de garder sa guitare, pour s’entraîner pendant le voyage, de plus celle-ci lui est chère. Il joua beaucoup de guitare pendant le voyage, bien sur quand personne ne dormait après la gaffe avec les extincteurs il ne voulait en rajouter une couche. Mais sans même y pensait il s’était détendu, il n’avait même pas remit ses lentilles de couleur.

Puis ils montèrent tous dans le train, Jimmy n’était jamais allé sur la côte Est, il était tout agité, New York la ville de la liberté, avec la statue de la liberté, emblème des Etats-Unis, la bourse et autres.

Mais une fois sur place, les espoirs de Jimmy partirent en fumée, il y avait une énorme, non plein de manifestations partout, on aurait dit une guerre civile, il y avait des panneaux pour les mutants tandis que d’autres était contre. On pouvait voir la déception sur son visage, d’une part à cause de la vue de New York, et d’autre part à cause de sa déception sur l’Homme, ne pouvait t’il pas faire abstraction de ses différences.

Le Bus resta à la gare et Mariola partit on ne sait où, sûrement pour savoir ce qui se passait. Jimmy était déçut, pendant que Mariola n’était pas là il parla un peu aux autres membres du groupe, avec ces émeutes Jimmy n’était pas rassuré pour sa nouvelle camarade. Celle-ci revint indemne, juste pale et parla dans le micro, après ces mots des murmures venant de toutes part du bus se fit entendre, mais Jimmy se perdit dans ses pensées qui venait les unes à la suites des autres.

Les mutants, j’en avais déjà entendu parlé, mais j’avais complètement oublié, c’était dans certaines histoires qu’on se racontait dans les campings entre potes autour du feu. Le feu, élément qui est dur à décrire, celui-ci à l’air tellement incontrôlable et pourtant les hommes ont réussit à le contrôler de mieux en mieux. J’ai un contrôle assez conséquent du feu, j’ai même la capacité de le… générer. Je peux créer des flammes, j’ai une capacité unique en fait, ce qui fait de moi quelqu’un de différent, un mutant. Je suis un mutant est alors, je n’en reste pas moins un humain, l’Humanité ce n’est pas une question d’apparence mais plutôt d’esprit.

Puis Mariola rajouta que l’accès aux studios allait être difficile, avec cette foule c’est sur que passer en ville peux être dangereux, alors Jimmy se leva et proposa à sa camarade :

- Si je peux t’aider, tu n’hésites pas, je suis là.

Mariola leva une main qui comptait plus de bagues en verroterie que de doigts.

"Non, c'est inutile." Puis, s'adressant au reste des voyageuses : "Ne prenez que ce qui est nécessaire : instruments, partitions, faux ongles. Nous voyagerons à pieds jusqu'aux studios. Avec un peu de chance, nous devrions passer inaperçues."

Ca semblait surréaliste, mais le cortège passa, en effet, inaperçu au milieu des pro et anti-mutants. Jusqu'à ce qu'ils arrivent au studio, et que les choses se corsent... En effet, un gros attroupement d'anti-mutants s'était replié, bloquant l'entrée, et acculés par des pro-mutants.

Après la réponce de Mariola, Jimmy écouta attentivement les instructions. il prit sa guitare la mit dans sa housse et partit avec eux.

Mais elles sont folles, on va se faire tuer.

Par miracle, le groupe est passé sans acrochage. Mais une fois arrivé au studio, il y eu un problème, un groupement anti-mutant s'y était retranché. Jimmy ne savait pas trop quoi faire, ils ne pouvaient plus avançaient et il ne fallait pas se faire remarquer dans cette foule. Il avança et demanda à Mariola si elle avait un plan de prévu pour passer.

Vaut mieux pas que je me fasse remarquer, il faut que je me calme.

Les filles ne s'étaient toutefois pas démontées face à la manifestation. Elles avaient posé leurs affaires, et se jetaient des regards étranges : manifestement, ça complotait sans bruit.

Mariola murmura à l'intention de Jimmy : "va te mettre à l'écart des amplis, et regarde faire de vraies professionnelles..."

Elle retira alors ses longs gants violets, produisant un léger claquement. Les autres divas se tournèrent alors vers elle, et, dans un hochement de tête approbatif, commencèrent à sortir quelques guitares, et à les accorder. Carla, elle, sortit les premiers futs de sa batterie.

La leader tendit un bras sur le côté, et une diva anonyme vint y poser une guitare parme et bordeaux, avec, une inscription Mariola en strass argentés sur la caisse.

Elle passa la courroie autour de son cou, puis enchaîna quelques accords qui résonnèrent violemment pardessus la cohue

http://erthalos.free.fr/Bad.wma

Le silence se fit instantanément, alors que la musique allait en s'amplifiant. Les manifestants ne savaient plus trop comment se placer, ou comment réagir face à cette intervention musicale.

[HRP : AAAAA mais me met pas une musique sur la page, ça fait bugger tout mon PC, il faut pas oublier que j'ai le 56K XD]

Les filles se regardaient entres elles, quelque chose allait se passait et Mariola lui murmura de se mettre à l’abri. Il lui répondit simplement avec un sourire :

- C’est non pour le premier mais oui pour le deuxième.

Les divas commencèrent à sortir des instruments les accorder, elles avait une entente parfaite, sans même dire un mots elles étaient en coordination. Pendant ce temps Jimmy en profita pour brancher les amplis et se mit quand même à distance, il avait vu la puissance des bêtes et il ne voulait pas en subir les conséquences.

Après ces quelques notes la cohue ne se fit plus entendre, les groupes anti et pro mutants ne savaient plus quoi faire. La musique peu elle vraiment faire oublier les différence où juste distraire quelques instants, Jimmy allait voir ça dans un petit moment, mais en attendant il écoutait la musique avec joie en observant l’entrée du studio.

La chanson terminée, la foule ne se dispersa toutefois pas. Ils se retrouvaient un peu tous cons et mélangés, ne sachant pas qui était pro, qui était anti.

Mariola en profita alors pour prendre la parole, un peu culottée :

"Bien, merci de votre attention. Si vous avez aimé ce morceau, sachez que nous allons l'enregistrer, celui-ci en plus de quelques autres dans le studio qui se trouve juste derrière vous."

Tout en parlant, elle avait rendu sa guitare et commencé à remettre son gant. Les fills remballaient le matériel, et rentraient dans le studio en perçant la foule qui n'avait rien à y redire.

Jimmy, par contre, fut un peu plus infortuné... ne portant pas ses lentilles, il devint rapidement le centre d'une attentioin malsaine des anti-mutants qui s'approchèrent alors de lui, le coupant des divas. Les pro-mutants flairant le danger commencèrent à leur tour à l'entourer pour essayer de le perdre dans la masse.

[HRP : Merci beaucoup, ça m'enbête vraiment t'a été obligé de le faire, mais sinon la page passe avec beaucoup de mal]

Jimmy scrutait l’entrée du studio, mais celui-ci ne se dégagé pas malgré la cohue que généra la chanson, cela ne fit que mélanger les pro et anti-mutants ; Puis Mariola avec son talent qui lui est propre et avec un peu de surprise en profita pour prendre la parole. Puis les filles remballèrent le matos et commencèrent à rentrer sans que la foule ne bronche.

Jimmy suivit le groupe, un peu à la traîne, et cela ne l’avantagea pas, il ne réussit pas à passer. Il se fit repérer par les anti-mutants, il n’avait pas mit ses lentilles, ils s’approchèrent de lui assez méchamment ce qui le sépara des divas.

Mais quelle BIP comment j’ai pu oublier de les mettre dans un moment pareil, je n’aurait pas dut être si rêveur.

De plus celui-ci n’avait que sa guitare avec lui, son sac était resté dans le bus donc il ne pouvait pas les remettre. Les pro-mutants eux remarquèrent eux aussi le jeune mutant et l’entourèrent eux aussi afin de le protéger, mais cela le coupé encore plus de Mariola et les autres Divas. La situation le dépassé, il n’avait jamais vu autant de monde contre une catégorie de personne, mais surtout contre LUI.

Je fais quoi moi. Si j’appelle Mariola, les Divas vont avoir des ennuis. Et si je ne fais rien, je risque de faire déchiqueter.
Non je ne peux pas causer du tors à Mariola, mais il faut que je rentre.

Jimmy n’était pas un quelqu’un de méchant si on ne lui avait encore rien fait, de plus il n’est même pas sur de pouvoir vraiment gérer son pouvoir dans une tel masse, ça faisait beaucoup de trajectoire à prévoir si il voulait toucher une seule personne en particulier. Il écarta la foule des pro-mutants qui le protégé, il fallait qu’il rentre, il était décidé, il est venu sur la cote Ouest pour enregistrer cet album et il le fera. Il a déjà laissé ses potes sur la cote Est, alors il ne veut pas laisser Mariola entourer de ces dingues, même si elle sait mieux se débrouiller que lui. En s’avançant d’un pas décidé il dit mais en baissant tout même un peux la tête, il ne fallait pas non plus les narguer avec ses yeux.

- S’il vous plait laissez moi passer, je doit aller dans le studio pour enregistrer un musique... Merci.

La foule commença à se densifier et à s'agiter : la trêve Bad to the bone n'avait pu durer qu'un temps, et déjà, les noms d'oiseaux commençaient à fuser. Heureusement, Jimmy était assez avancé, et les pro-mutants réussirent à le faire passer rapidement dans le studio, protégé par Carla qui foutait des coups de maillet à grosse caisse aux importuns qui s'approchaient trop près. Finalement, la porte fut refermée et barrée sur la cohue qui reprenait de plus belle.

Carla dit alors :

"Pfiou... j'ai cru que j'y arriverais jamais... Heureusement que ce vernis est spécial anti-écailles..."

Puis elle regarda Jimmy de côté, à travers ses lunettes de soleil en forme de coeur

"Tu ne nous avais pas dit que tu étais un mutant... pourquoi ?"

[HRP : j'ai lu que le rouge te dérangait, si mon rouge te dérange tu peux me le dire je ne le mettrais plus si tu veux.]

La foule se resserrait sur Jimmy, il ressentait la compression des gens sur lui, les pro et anti mutants se battaient entre eux, Jimmy reçut quelques coups perdus et cela ne le mit pas vraiment dans son assiette. Les insultes s’envolaient comme des oiseaux, par chance il avait tout de même réussit à avancé et les pro-mutants avait du punch, Carla aussi d’ailleurs.

Il réussit à sortir, et Carla referma la porte qui bloqua la cohue, Jimmy était à bout de souffle, il reprit un peu de couleur avant de répondre à sa sauveuse au maillet. Il releva la tête pour regarder Carla, même si celle-ci avait des lunettes, regarder en fasse quelqu’un était important. Puis il lui expliqua :

- En fait j’ai essayé de le faire mais vous étiez super agité et quand j’ai… ah comment dire… activé mon talent, l’alarme incendie c’est déclenché et quand je suis mouillé je ne peux pas créer de flamme.

Voila c’était dit, il l’a dit comme ci de rien n’était, il n’en revenait même pas lui-même, ça devait être l’effet rassurant qu’avait les divas sur lui, mais il ne pourra pas faire ça tous les jours.

- Puis après nous sommes partis pour New York, et tout c’est enchaîné si vite, et je me retrouve à te dire ça comme ci de rien n’était.

Il se releva et vérifia sa guitare, elle compter vraiment pour lui. Il n’avait plus aucune attente sur la réaction de Carla, les divas l’avaient tellement surpris qu’il ne préférait pas s’attendre à une quelconque réaction. Il rajouta quand même un petit :

- J’espère que vous voulez encore de moi.

(HJ : Non, c'est bon, c'est du rouge foncé. Le rouge flashy sur le gris, c'est pas trop lisible, je trouve)

Carla écarta les bras comme si elle venait de découvrir la Lune :

"Ah ! C'était donc ta faute cette innondation ! Oh, mais c'est pas grave, tu sais... ça aura lavé les consoles de maquillage."

Elle prit par le bras afin de l'emmener plus avant dans le studio :

"Tu sais, beaucoup de gens disent que nous sommes un peu bizarre -et ils n'ont pas tort- mais nous n'avons rien contre les mutants. Nous avons d'ailleurs eu un mutant qui a travaillé avec nous lors de notre grand concert de Woodstock il y a quelques temps... un brave garçon. Il est à l'Institut Xavier maintenant."

Carla eu un réaction quasiment normal, c’est ce qui étonna peu être Jimmy, mais il était content qu’elles l’acceptent. Il partit dans le studio tiré par la batteuse. Il regarda tout autour de lui, il n’en revenait pas il était dans un studio d’enregistrement new-yorkais, avec toutes ces émotions il n’avait pas eu le temps de s’en rendre vraiment compte. Woodstock, The Big festival, elles avait joué là bas, ça c’est classe.

Il revint tout de même à la réalité, il se frotta les main, il avait chaux. Un mutant, l’institut Xavier, c’est quoi cet institut, un interna pour des savants fous où ils font des expériences ? Bon il fallait qu’il se concentre, il allait enregistrer un album et il ne devait pas décevoir les filles. Il regarda ses mains, les paroles de Carla l’avaient rassuré, il se sentait plus confiant.

- Si vous voulez je pourrais vous montrer. Enfin si il n’y a pas de système anti-feu, sinon on va avoir un problème d’eau.

Jimmy continua d'avançait en souriant à sa camarade aux coups de maillet en or, elle avait un certain feeling, sûrement dut à la batterie.

Carla mit son index en travers de la bouche de Jimmy pour le faire taire, dans un geste limite affectueux.

"Non... Je ne préfère pas savoir. C'est ta vie privée, et nous la respectons. La règle d'or chez les divas est de toujours laisser les filles retirer elles-mêmes leur maquillage quand elles se sentent prêtes."

Ils arrivèrent finalement dans une des cabines du studio, et Carla commença à monter sa batterie.

"Tu sais, l'autre était un peu comme toi... Un peu les deux pieds dans le même sabot. Mais il nous a rendu un fier service. D'ailleurs, nous allons lui dédicacer le prochain album."

Quand Carla mit son index dans la bouche de Jim il fit un « aah » significatif de sa gêne, même si cela n’était pas méchant il avait un doigt dans sa bouche.

Ils arrivèrent finalement dans une cabine du studio, c’est un couloir interminable qu’il y dans ce bâtiment, vus de l’extérieur ça ne parait pas aussi grand. Carla commençait à monter la batterie, Jimmy posa sa guitare est la sortie de sa housse pour la mettre sur un trépied qu’il n’y avait pas très loing. L’autre, il était aussi un mutant, il devait être sympathique, il avait rendu service aux Divas et ça, c’était déjà pas mal. Selon Carla, Jimmy lui ressemblait, il fut envahi par la curiosité, il fallait qu’il le rencontre.

- Vous allez lui dédicacer cet album, si vous voulez, je pourrais lui apporter pour que vous puissiez partir en tourner sans se demander si il l’aura reçu.

Jimmy reprit sa guitare, puis s’essaya et commença à vérifier si sa guitare était accordée en attendant une éventuelle réponce.

(note : c'était l'index sur les lèvres, pas dans la bouche lol. Dégeu va)

Carla adressa un petit clin d'oeil à Jimmy quand il lui fit sa proposition puis l'adressa dans une autre cabine.

"Ici, c'est réservé aux batteurs et percus. Va rejoindre les guitares en face."

L'enregistrement dura un temps qui paru infini à Jimmy, d'autant qu'il découvrait la plupart des partitions, et un style qui lui était peu familier. Ce ne fut qu'au bout de quelques jours que la première maquette sembla enfin plaire aux filles. Comme une seule personne, elles dégainèrent leurs rouges à lèvres, et firent un gros baiser, chacune sur une page d'un livret vierge, puis elles signèrent (au marqueur).

"Bon, allons à l'institut maintenant..."

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Tu peux ajouter 2pts à ton barème. J'espère que les divas ne te manqueront pas trop, mais je suis sûr que tu auras l'occasion d'en entendre à nouveau parler ^^