Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Lun 21 Mai 2007 - 23:55
Tandis que le son de la télévision était en hausse, par Cérébra, Roscart faisait son intrusion dans le salon. La veille, après avoir passé une soirée survoltée, il s'était éclipsé tranquillement dans les jardins afin d'être seul et de penser un peu. Finalement, ne réussissant pas totalement, il avait décidé de rentrer à l'intérieur de l'Institut et d'aller dormir un peu afin d'essayer de ne plus penser à tout cela puisque ça ne servait pas vraiment trop. Malheureusement, il ne trouva pas vraiment le sommeil et passa presque toute la nuit les yeux fixant le plafond blanc, mais sombre par la nuit.
Le journal télévisé passé, ou du moins la partie qui les concernait plus, Roscart oberva furtivement chacun des étudiants présents dans la pièce afin de voir leur réactions face à ce qui venait d'entendre. De ce qu'il put en conclure, tous, à peu près, en adaptait une différente les uns des autres. De son côté, il ne savait que penser du camp Labrador.
*Toute cette histoire est assez folle, mais il fallait que ça arrive un jour, non?*, se demanda-t-il
Dans son coin assis sur un fauteil, il tourna la tête vers l'extérier, vers les jardins tandis que plusieurs quittaient le salon. Il ne connaissait pas tout le monde, mais quand même certains... il ne les avaient même pas salués. Il fallait dire qu'il était arrivé lorsque la jouraliste avait commencée à parler.
Le journal télévisé passé, ou du moins la partie qui les concernait plus, Roscart oberva furtivement chacun des étudiants présents dans la pièce afin de voir leur réactions face à ce qui venait d'entendre. De ce qu'il put en conclure, tous, à peu près, en adaptait une différente les uns des autres. De son côté, il ne savait que penser du camp Labrador.
*Toute cette histoire est assez folle, mais il fallait que ça arrive un jour, non?*, se demanda-t-il
Dans son coin assis sur un fauteil, il tourna la tête vers l'extérier, vers les jardins tandis que plusieurs quittaient le salon. Il ne connaissait pas tout le monde, mais quand même certains... il ne les avaient même pas salués. Il fallait dire qu'il était arrivé lorsque la jouraliste avait commencée à parler.
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 0:15
L'étreinte de Jessica prit Cassandre légèrement au dépourvu. Elle l'avait enlacée mais ne s'attendait pas à l'être en retour, ni à ce que l'adolescente sèche ses larmes. D'ordinaire, c'était Cassandre qui réconfortait de ses mots, ce n'était pas précisemment son travail, mais ça en occupait une grande part. La plupart des gens avaient besoin de réconfort pour continuer à aller de l'avant.
Aussi, une fois le choc du contact physique passé se laissa-t-elle faire, savourant le privilège de sentir le réconfort d'un être cher à l'unisson avec le sien. Cette étreinte disait plus que les paroles que Cassandre aurait pu dire, plus que les mots qu'elle attendait de Jessica aussi. Son seul regret fut de ne pouvoir partager un regard avec la jeune fille.
Etrangement, une atmosphère soudée avait comme jeté un charme sur la pièce, comme si le phénomène qui les touchait tous les avait rapproché l'ombre d'un instant, par-delà leurs différences. Cette sensation dans l'air mit du beaume au coeur blessé de la non-voyante. Puis Jessica s'écarta d'elle, des mouvements se firent sentir dans le salon, et le charme se dissipa : les coeurs une seconde au diapason étaient repartis jouer leur portée en solo.
Sans un mot, Cassandre laissa Jessica partir comme on laisse un oiseau s'envoler vers des cieux plus cléments. Elle fit quelques pas vers la baie vitrée, et s'adossa au mur quelques instants, pensive. Elle entendait le chant des milliers de gouttes d'eau qui s'écrasaient au-dehors. On aurait pu croire qu'elle rêvassait devant la fenêtre, pourtant elle était attentive à tout. Ses pensées se portèrent vers les élèves emmenés par Adam. Un pressentiment aussi funeste que celui qu'elle avait éprouvé juste avant la mort d'Ashern lui étreignait le coeur. Nerveuse, elle porta son pouce à sa bouche suave, et se mit à mordiller son ongle, son regard vitreux perdu dans les brumes de la cécité. La pièce se vidait progressivement, bientôt elle serait sûrement à nouveau seule, mais quelle importance...
Aussi, une fois le choc du contact physique passé se laissa-t-elle faire, savourant le privilège de sentir le réconfort d'un être cher à l'unisson avec le sien. Cette étreinte disait plus que les paroles que Cassandre aurait pu dire, plus que les mots qu'elle attendait de Jessica aussi. Son seul regret fut de ne pouvoir partager un regard avec la jeune fille.
Etrangement, une atmosphère soudée avait comme jeté un charme sur la pièce, comme si le phénomène qui les touchait tous les avait rapproché l'ombre d'un instant, par-delà leurs différences. Cette sensation dans l'air mit du beaume au coeur blessé de la non-voyante. Puis Jessica s'écarta d'elle, des mouvements se firent sentir dans le salon, et le charme se dissipa : les coeurs une seconde au diapason étaient repartis jouer leur portée en solo.
Sans un mot, Cassandre laissa Jessica partir comme on laisse un oiseau s'envoler vers des cieux plus cléments. Elle fit quelques pas vers la baie vitrée, et s'adossa au mur quelques instants, pensive. Elle entendait le chant des milliers de gouttes d'eau qui s'écrasaient au-dehors. On aurait pu croire qu'elle rêvassait devant la fenêtre, pourtant elle était attentive à tout. Ses pensées se portèrent vers les élèves emmenés par Adam. Un pressentiment aussi funeste que celui qu'elle avait éprouvé juste avant la mort d'Ashern lui étreignait le coeur. Nerveuse, elle porta son pouce à sa bouche suave, et se mit à mordiller son ongle, son regard vitreux perdu dans les brumes de la cécité. La pièce se vidait progressivement, bientôt elle serait sûrement à nouveau seule, mais quelle importance...
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 1:13
Fabrisio n'avait pas bougé de son coin.
La flemme de bouger mais aussi une lassitude avait fait que, finalement, il était bien là où il était, c'est à dire dos au mur, les bras croisés. L'atmosphère de la pièce commençait à se détendre avec la sortie progessive des élèves. Chacun retournait à ses occupations, certains tristes, d'autres en colère et d'autres encore, peut-être indifférent à tout cela car n'y comprenant pas grand chose.
Fabrisio esquissa un sourire à cette idée. Même en ayant participé à cette opération, bien des aspects lui échappaient. Il avait conscience de n'être qu'une infime parti d'un grand tout ... l'ingrédient d'une immense salade qu'on venait de touyer. Du coup, il en sortait la tête à l'envers et les idées pas très claires sur son rôle dans cette salade.
Il avait observer, en silence, chacun des élèves. Ceux avec qui il était parti étaient atteind comme lui. Certains même plus que lui. Il s'en voulut alors d'être aussi renfermé quand d'autres avaient vécu pire. Une chose qui le frappa fut le soutien des autres. Preuve s'il en fallait que les coups durs rapprochent les gens, même des gens d'horizons divers.
Pouvait-il espérer, lui aussi, un soutien égal ? Comme sa vie passée lui manquait, la présence de ses proches et le soutien inconsidéré de sa bien aimée.
Jamais encore il ne s'était senti aussi seul dans cette pièce remplit de mutants, comme lui. Que faire ? Que dire ? Comme le dire ? Des questions qui restaient sans réponse et lui, qui restait là, à l'écart.
Il aurait voulu se mêler à la masse, faire corps avec eux mais sans avoir comme s'y prendre, il resta à l'écart. Son reard tomba alors sur Cassandre. Etrange jeune femme que celle-ci. En apparence fragile mais portant de lourdes responsabilités sur les épaules.
La pièce se vidant, peut-être devait-il faire de même et sortir, s'aérer un peu les idées.
La flemme de bouger mais aussi une lassitude avait fait que, finalement, il était bien là où il était, c'est à dire dos au mur, les bras croisés. L'atmosphère de la pièce commençait à se détendre avec la sortie progessive des élèves. Chacun retournait à ses occupations, certains tristes, d'autres en colère et d'autres encore, peut-être indifférent à tout cela car n'y comprenant pas grand chose.
Fabrisio esquissa un sourire à cette idée. Même en ayant participé à cette opération, bien des aspects lui échappaient. Il avait conscience de n'être qu'une infime parti d'un grand tout ... l'ingrédient d'une immense salade qu'on venait de touyer. Du coup, il en sortait la tête à l'envers et les idées pas très claires sur son rôle dans cette salade.
Il avait observer, en silence, chacun des élèves. Ceux avec qui il était parti étaient atteind comme lui. Certains même plus que lui. Il s'en voulut alors d'être aussi renfermé quand d'autres avaient vécu pire. Une chose qui le frappa fut le soutien des autres. Preuve s'il en fallait que les coups durs rapprochent les gens, même des gens d'horizons divers.
Pouvait-il espérer, lui aussi, un soutien égal ? Comme sa vie passée lui manquait, la présence de ses proches et le soutien inconsidéré de sa bien aimée.
Jamais encore il ne s'était senti aussi seul dans cette pièce remplit de mutants, comme lui. Que faire ? Que dire ? Comme le dire ? Des questions qui restaient sans réponse et lui, qui restait là, à l'écart.
Il aurait voulu se mêler à la masse, faire corps avec eux mais sans avoir comme s'y prendre, il resta à l'écart. Son reard tomba alors sur Cassandre. Etrange jeune femme que celle-ci. En apparence fragile mais portant de lourdes responsabilités sur les épaules.
La pièce se vidant, peut-être devait-il faire de même et sortir, s'aérer un peu les idées.
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 1:51
Léo était resté en retrait par rapport a tout ça. D'abord parcequ'il n'avait pas à intervenir ni a donner son avis ou tout phrase battu du type " T'inquiete pas ca va aller. " mais également parceque tout ça le dépassait.
Les éléves qui venaient à l'institut menaient des batailles, risquait leur vie... Il n'avait pas pensé a ça avant d'arriver à l'institut et làa, cela lui apparaissait comme une non pas necessité mais une évidence.
La salle se vidait petit à petit. Chacun avait vidé son sac. Une fois de plus Frank échappa a son attention et le jeune homme s'éloigna de nouveau. Il était évident que cette histoire de mort l'avait certainement traumatisé de nouveau et Léo se sentait une fois de plus impliqué. D'ailleurs les paroles de Cassandre avant qu'elle ne parte a cette mission lui revinrent en mémoire.
Il porta son attention sur la psychologue. Jessica s'était éloignée et Cassandre de nouveau seule ne semblait pas davantage soulagée.
" Est-ce que tout va bien Cassandre? "
Les éléves qui venaient à l'institut menaient des batailles, risquait leur vie... Il n'avait pas pensé a ça avant d'arriver à l'institut et làa, cela lui apparaissait comme une non pas necessité mais une évidence.
La salle se vidait petit à petit. Chacun avait vidé son sac. Une fois de plus Frank échappa a son attention et le jeune homme s'éloigna de nouveau. Il était évident que cette histoire de mort l'avait certainement traumatisé de nouveau et Léo se sentait une fois de plus impliqué. D'ailleurs les paroles de Cassandre avant qu'elle ne parte a cette mission lui revinrent en mémoire.
Il porta son attention sur la psychologue. Jessica s'était éloignée et Cassandre de nouveau seule ne semblait pas davantage soulagée.
" Est-ce que tout va bien Cassandre? "
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 2:02
Rachel ne disait rien, complêtement muette, ne faisant que regarder son ami, les yeux brillant d'une colère noire qui l'aveuglait presque. Elle semblait être incapable de dire ce qu'elle voulait dire, de savoir ce qu'elle voulait dire. Elle resta immobile, cherchant ses mots, cherchant ses pensées. Les brèves idées qui lui venaient en tête ne ressemblait en rien à ce qu'elle voulait vraiment faire. Se fut alors qu'un mutant qu'elle a qui elle n'avait jamais adressé la parole murmura quelque chose. Rachel regarda d'abord par terre et réfléchit aux paroles de l'amérindien: "Chez moi, les héros ont droit à leur hommage..."
"Oui...Tu as raison!"
La jeune femme se leva rapidement et se placa aux côtés de Ken, face à Nanikana. Elle le regarda comme si il venait de dire la chose la plus incroyable du monde. Pour cet homme qui est mort, pour les mutants sacrifiés, pour les autres qui souffrent sans arrêt, ils devaient se battre. Rachel se demandait comment ce qu'elle pourrait faire pour le jeune homme qui s'était sacrifié pour le bien de tous. Bien qu'elle ne le connaissait pas, et elle n'avait pas l'intention de faire comme si elle le connaissait, la jeune femme était déterminée à terminer ce qu'ils avaient commencés à faire, ce que tous ensemble la veille, au camp labrador, avaient commencés à faire et ce que l'autre équipe faisaient en ce moment pour sauvé le directeur.
Un sourire éclaira le visage de Rachel et elle se tourna vers Ken et Nanikana pour les regarder un après l'autre:
"Et la seule facon pour moi de lui rendre hommage serait de ne jamais baisser les bras! Et j'en suis bien décidée! Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour changer les choses! Et si ca implique que un jour je meurs en le faisant, je suis prête! Parce que, maintenant, je sais que ce ne sera jamais en vain!"
"Oui...Tu as raison!"
La jeune femme se leva rapidement et se placa aux côtés de Ken, face à Nanikana. Elle le regarda comme si il venait de dire la chose la plus incroyable du monde. Pour cet homme qui est mort, pour les mutants sacrifiés, pour les autres qui souffrent sans arrêt, ils devaient se battre. Rachel se demandait comment ce qu'elle pourrait faire pour le jeune homme qui s'était sacrifié pour le bien de tous. Bien qu'elle ne le connaissait pas, et elle n'avait pas l'intention de faire comme si elle le connaissait, la jeune femme était déterminée à terminer ce qu'ils avaient commencés à faire, ce que tous ensemble la veille, au camp labrador, avaient commencés à faire et ce que l'autre équipe faisaient en ce moment pour sauvé le directeur.
Un sourire éclaira le visage de Rachel et elle se tourna vers Ken et Nanikana pour les regarder un après l'autre:
"Et la seule facon pour moi de lui rendre hommage serait de ne jamais baisser les bras! Et j'en suis bien décidée! Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour changer les choses! Et si ca implique que un jour je meurs en le faisant, je suis prête! Parce que, maintenant, je sais que ce ne sera jamais en vain!"
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 4:29
"Et tu ne seras pas la seule à faire ça."
Ken lui sourit doucement.
Il était heureux de voir que Rachel reprenait du poil de la bête, même si ses paroles pouvaient être troublantes. Après tout, passé le contentement de savoir qu'elle ne laissait pas abattre et qu'elle était bien prête pour les combats à venir et surtout son existence à mener malgré tout, ses mots étaient quand même assez durs, et surtout emplis d'une détermination mortelle assez étrange...et dérangeante.
*Moui...mais ne pense pas trop à ça. Rachel est encore choquée, et elle veut se raccrocher à quelque chose. Ce type, là, vient de proposer de rendre hommage au disparu, et elle prend ça comme une bouée de sauvetage : elle veut se lancer à fond dedans pour oublier qu'elle a mal et qu'elle peut tout perdre d'un instant à l'autre, malheureusement.
C'est classique. Mais j'ai peur qu'elle fasse des bêtises. Mais bon, après tout, nous verrons bien. Pour le moment, elle ne se laisse pas perdre dans la déprime et remonte la pente. C'est déjà ça. On verra le reste plus tard.*
Décidé à apporter tout le soutien nécessaire à sa nouvelle amie, il posa doucement sa main sur son épaule et lui sourit à nouveau, avant de reprendre la parole d'une voix elle aussi très déterminée et forte.
"Les choses doivent être changées, j'en suis persuadé. Si tu veux te lancer dans cette mission et dans tout ça, saches que moi je le veux aussi. Je ne te demande en rien de m'accepter à tes côtés, mais en cas de souci...je serais là.
Tu n'es plus toute seule, maintenant. Et moi non plus. Nous sommes à l'Institut. Nous sommes une famille. Et moi...moi, je protège ma famille. Toujours."
O'Connell disait vrai.
Même si il n'avait pas vécu le drame la veille, les nouvelles étaient en train de cimenter les élèves entre eux, même si la majorité était déjà partie. Ils se rendaient tous compte qu'ils pouvaient mourir, et que seules les personnes présentes allaient réellement se soucier d'eux...que seuls leurs frères de race voulaient vraiment leurs sauvegardes et leurs survies.
Même si très peu se connaissait, il sentait que quelque chose était en train de se faire...une alchimie entre eux tous. Et il espérait que ça continue encore, pour qu'ils puissent tous survivre le mieux possible dans cette jungle qu'était le monde.
"On s'en sortira, Rachel. On fera tout pour."
Il lui fit un petit clin d'oeil. A ce moment-là, son sens aigu des responsabilités était évidemment à son paroxysme. Lui qui avait tout assumé chez lui depuis la disparition de son père et qui s'embêtait pour sa mère, qui était désormais seule alors qu'il s'était occupé de tout durant quelques années, avait évidemment l'habitude, en quelques sortes, de s'occuper de sa famille.
Même si celle-ci comportait désormais des étrangers, même si il n'en connaissait pas la moitié des membres, le jeune homme voyait l'Institut comme sa nouvelle famille, et il était prêt à tout pour la protéger...et spécialement ses proches. Comme Rachel.
*Oui...là, je l'encourage, mais ça ne veut pas dire que je ne ferais pas tout pour la protéger plus tard. Je l'aime bien, elle est cool, mais là...là, elle est encore sous le choc et n'est pas sûre de ce qu'elle dit. Mieux vaut l'encourager et tente de la stopper un peu par la suite.
Là, elle a encore mal. Laissons-la gérer sa douleur en essayant de l'aider. Je ne peux rien faire d'autre, de toutes façons...*
Il sourit à nouveau légèrement, attendant la réaction de Rachel et du Mutant à leurs côtés, à qui il avait fait un petit signe de salut alors qu'il s'était approché d'eux et que la Canadienne lui avait parlé après ses propres paroles.
Ken lui sourit doucement.
Il était heureux de voir que Rachel reprenait du poil de la bête, même si ses paroles pouvaient être troublantes. Après tout, passé le contentement de savoir qu'elle ne laissait pas abattre et qu'elle était bien prête pour les combats à venir et surtout son existence à mener malgré tout, ses mots étaient quand même assez durs, et surtout emplis d'une détermination mortelle assez étrange...et dérangeante.
*Moui...mais ne pense pas trop à ça. Rachel est encore choquée, et elle veut se raccrocher à quelque chose. Ce type, là, vient de proposer de rendre hommage au disparu, et elle prend ça comme une bouée de sauvetage : elle veut se lancer à fond dedans pour oublier qu'elle a mal et qu'elle peut tout perdre d'un instant à l'autre, malheureusement.
C'est classique. Mais j'ai peur qu'elle fasse des bêtises. Mais bon, après tout, nous verrons bien. Pour le moment, elle ne se laisse pas perdre dans la déprime et remonte la pente. C'est déjà ça. On verra le reste plus tard.*
Décidé à apporter tout le soutien nécessaire à sa nouvelle amie, il posa doucement sa main sur son épaule et lui sourit à nouveau, avant de reprendre la parole d'une voix elle aussi très déterminée et forte.
"Les choses doivent être changées, j'en suis persuadé. Si tu veux te lancer dans cette mission et dans tout ça, saches que moi je le veux aussi. Je ne te demande en rien de m'accepter à tes côtés, mais en cas de souci...je serais là.
Tu n'es plus toute seule, maintenant. Et moi non plus. Nous sommes à l'Institut. Nous sommes une famille. Et moi...moi, je protège ma famille. Toujours."
O'Connell disait vrai.
Même si il n'avait pas vécu le drame la veille, les nouvelles étaient en train de cimenter les élèves entre eux, même si la majorité était déjà partie. Ils se rendaient tous compte qu'ils pouvaient mourir, et que seules les personnes présentes allaient réellement se soucier d'eux...que seuls leurs frères de race voulaient vraiment leurs sauvegardes et leurs survies.
Même si très peu se connaissait, il sentait que quelque chose était en train de se faire...une alchimie entre eux tous. Et il espérait que ça continue encore, pour qu'ils puissent tous survivre le mieux possible dans cette jungle qu'était le monde.
"On s'en sortira, Rachel. On fera tout pour."
Il lui fit un petit clin d'oeil. A ce moment-là, son sens aigu des responsabilités était évidemment à son paroxysme. Lui qui avait tout assumé chez lui depuis la disparition de son père et qui s'embêtait pour sa mère, qui était désormais seule alors qu'il s'était occupé de tout durant quelques années, avait évidemment l'habitude, en quelques sortes, de s'occuper de sa famille.
Même si celle-ci comportait désormais des étrangers, même si il n'en connaissait pas la moitié des membres, le jeune homme voyait l'Institut comme sa nouvelle famille, et il était prêt à tout pour la protéger...et spécialement ses proches. Comme Rachel.
*Oui...là, je l'encourage, mais ça ne veut pas dire que je ne ferais pas tout pour la protéger plus tard. Je l'aime bien, elle est cool, mais là...là, elle est encore sous le choc et n'est pas sûre de ce qu'elle dit. Mieux vaut l'encourager et tente de la stopper un peu par la suite.
Là, elle a encore mal. Laissons-la gérer sa douleur en essayant de l'aider. Je ne peux rien faire d'autre, de toutes façons...*
Il sourit à nouveau légèrement, attendant la réaction de Rachel et du Mutant à leurs côtés, à qui il avait fait un petit signe de salut alors qu'il s'était approché d'eux et que la Canadienne lui avait parlé après ses propres paroles.
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 10:06
Tim regarda la jeune fille sur laquelle il venait de poser son épaule avec un sourire. C'était encore une enfant. Une grande enfant qui voulait paraitre forte dans ce monde d'adolescents et d'adultes qu'était l'Institut. Mais on ne force pas sa nature et même si sa première phrase se voulait froide et détachée de l'annonce de cette nouvelle, il n'avait suffi que d'un lapsus pour que Laura, chamboulée, se laisse aller à verser quelques larmes. Un peu mal à l'aise d'avoir déclenché un émoi pareil, Tim hésita un instant, puis finit par la taquiner :
" Effectivement, t'écorches à peine mon prénom et ça te bouleverse.. J'ai pas de raisons de m'inquiéter..."
Il sourit tristement, s'accoupit auprès de Laura, toujours assise par terre et adossée contre le mur.
" Tu sais, je ne connaissais pas cet endroit dont on a entendu parler, et je connaissais à peine plus Ashern. Et pourtant, cette histoire me touche... Comme tout le monde ici, je pense..."
Après tout, personne, dans cette pièce, n'était resté indifférent. Nombreux étaient ceux qui avaient quitté le salon, énervés, tristes, mais jamais de la même humeur avec laquelle ils étaient arrivés. Tim, d'un hochement de tête, montra les autres élèves à Laura. Ne voulant plus remuer le couteau dans la plaie, il regarda Laura dans les yeux et lui dit :
" Au fait, j'étais sur le point de prendre un p'tit déj' ! Ca te dit ?"
N'attendant même pas de réponse de la jeune fille, Tim se releva et, en attendant d'être suivi par Laura, il observa les quelques personnes qui restaient dans le salon. Cassandre était à la fenêtre, pensive, bientôt rejointe par Léo. Les Smith continuaient leur vie, tranquillement. Nan', Rachel et Ken se redonnaient du courage. Tout n'allait pas si mal. Tout ? C'était sans compter sur les remarques acerbes d'Ernest, qui, déjà, demandait où étaient passés les Génésix et Adam. Les yeux flamboyants, et les poings serrés, Tim se tourna vers lui.
* Ne parle pas d'eux comme ça.*
Il se contint juste assez longtemps pour qu'Ernest, de lui-même, décide de partir. Tim prit une profonde inspiration avant de se tourner, de nouveau, vers Jessica :
" On y va ?"
" Effectivement, t'écorches à peine mon prénom et ça te bouleverse.. J'ai pas de raisons de m'inquiéter..."
Il sourit tristement, s'accoupit auprès de Laura, toujours assise par terre et adossée contre le mur.
" Tu sais, je ne connaissais pas cet endroit dont on a entendu parler, et je connaissais à peine plus Ashern. Et pourtant, cette histoire me touche... Comme tout le monde ici, je pense..."
Après tout, personne, dans cette pièce, n'était resté indifférent. Nombreux étaient ceux qui avaient quitté le salon, énervés, tristes, mais jamais de la même humeur avec laquelle ils étaient arrivés. Tim, d'un hochement de tête, montra les autres élèves à Laura. Ne voulant plus remuer le couteau dans la plaie, il regarda Laura dans les yeux et lui dit :
" Au fait, j'étais sur le point de prendre un p'tit déj' ! Ca te dit ?"
N'attendant même pas de réponse de la jeune fille, Tim se releva et, en attendant d'être suivi par Laura, il observa les quelques personnes qui restaient dans le salon. Cassandre était à la fenêtre, pensive, bientôt rejointe par Léo. Les Smith continuaient leur vie, tranquillement. Nan', Rachel et Ken se redonnaient du courage. Tout n'allait pas si mal. Tout ? C'était sans compter sur les remarques acerbes d'Ernest, qui, déjà, demandait où étaient passés les Génésix et Adam. Les yeux flamboyants, et les poings serrés, Tim se tourna vers lui.
* Ne parle pas d'eux comme ça.*
Il se contint juste assez longtemps pour qu'Ernest, de lui-même, décide de partir. Tim prit une profonde inspiration avant de se tourner, de nouveau, vers Jessica :
" On y va ?"
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 16:02
"Je..."
Et elle ne sera pas la seule à faire ca? Elle était bien la seule épaisse à dire des conneries comme ca. Ce qu'elle venait de dire résonnait encore dans sa tête comme la seule fausse note d'un solo particulièrement brillant; elle semblait suicidaire! Ce n'était pas ce qu'elle voulait donner l'impression. Elle voulait juste...qu'est-ce qu'elle voulait au fait? La jeune femme était complêtement perdue dans ses pensées, les paroles sortaient de sa bouches si confuses que même un dictionnaire Rachel-Français n'aurait servit à rien! Lorsque Ken posa une main sur son épaule, ses sourcils se haussèrent, se froncèrent et donnèrent un petit moment l'impression d'une imitation de Spock.
"Une grande famille...Ouais. C'est ce qu'on a tous besoin ici à part les petits blonds pareils qui semblent être tous de la même famille. Après tout! On est presque cousin cousine! Irlande et l'Écosse c'est pas trop loin, non?"
Le regard de Rachel se tourna vers Nanikana et elle lui sourit tandis que Ken continuait de la rassurer. Doucement, elle le dévisagea, aucunement agressante, mais bien plutôt admiratrice. Il était si calme. Il semblait avoir compris, bien avant eux, qu'ils étaient une grande famille. Un sourire éclatant se dessina sur le visage de la jeune femme qui ne le quittait pas des yeux. Il avait compris...Il savait ce qu'ils étaient tous ensemble. Les liens semblaient se dessiner plus forts encore qu'ils ne l'étaient déjà. Personne n'était méchant avec l'autre, tout le monde était compréhensif. Si on était ici c'est parce qu'on veut changer le monde d'une manière ou d'une autre, inconsciemment ou dans un élan de colère. La jeune guitariste tourna la tête vers Ken et éclata de rire. Elle lui entoura la taille d'un bras fraternel et s'exclama:
"Je sais bien qu'on va s'en sortir! Des têtes de cochon comme nous peuvent pas faire autrement! Et grâce à nos efforts, un jour on dira que les mutants ont été sauvés par l'Académie X."
Et elle ne sera pas la seule à faire ca? Elle était bien la seule épaisse à dire des conneries comme ca. Ce qu'elle venait de dire résonnait encore dans sa tête comme la seule fausse note d'un solo particulièrement brillant; elle semblait suicidaire! Ce n'était pas ce qu'elle voulait donner l'impression. Elle voulait juste...qu'est-ce qu'elle voulait au fait? La jeune femme était complêtement perdue dans ses pensées, les paroles sortaient de sa bouches si confuses que même un dictionnaire Rachel-Français n'aurait servit à rien! Lorsque Ken posa une main sur son épaule, ses sourcils se haussèrent, se froncèrent et donnèrent un petit moment l'impression d'une imitation de Spock.
"Une grande famille...Ouais. C'est ce qu'on a tous besoin ici à part les petits blonds pareils qui semblent être tous de la même famille. Après tout! On est presque cousin cousine! Irlande et l'Écosse c'est pas trop loin, non?"
Le regard de Rachel se tourna vers Nanikana et elle lui sourit tandis que Ken continuait de la rassurer. Doucement, elle le dévisagea, aucunement agressante, mais bien plutôt admiratrice. Il était si calme. Il semblait avoir compris, bien avant eux, qu'ils étaient une grande famille. Un sourire éclatant se dessina sur le visage de la jeune femme qui ne le quittait pas des yeux. Il avait compris...Il savait ce qu'ils étaient tous ensemble. Les liens semblaient se dessiner plus forts encore qu'ils ne l'étaient déjà. Personne n'était méchant avec l'autre, tout le monde était compréhensif. Si on était ici c'est parce qu'on veut changer le monde d'une manière ou d'une autre, inconsciemment ou dans un élan de colère. La jeune guitariste tourna la tête vers Ken et éclata de rire. Elle lui entoura la taille d'un bras fraternel et s'exclama:
"Je sais bien qu'on va s'en sortir! Des têtes de cochon comme nous peuvent pas faire autrement! Et grâce à nos efforts, un jour on dira que les mutants ont été sauvés par l'Académie X."
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 21:45
Ken sourit aux paroles de Rachel. Il était heureux de voir qu'elle allait mieux et qu'elle abandonnait peu à peu ses idées de combats. Après tout, même si il se sentait prêt à beaucoup pour que son peuple soit en paix et pour être digne de son père, vu qu'il avait un gros souci de confiance en lui par rapport à la disparition de Mister O'Connell, il n'avait pas vraiment envie de le faire de suite, et surtout de se sacrifier maintenant pour ça.
Plus tard, peut-être. Mais pas maintenant.
"Ouais. On est un peu cousins."
Il lui sourit encore plus avant d'enlever lentement sa main de l'épaule de la Canadienne, qui allait quand même un peu mieux qu'auparavant, ce qui lui faisait plaisir, évidemment.
"Mais éloignés...même si c'est un peu le cas quand même."
Le jeune homme lui fit un petit clin d'oeil, avant de sourire à nouveau et de rire un petit peu aux autres mots prononcés par la jeune femme. Elle semblait retrouver un peu de son sens de l'humour qu'il appréciait assez depuis qu'il l'avait rencontrée depuis environ deux heures, maintenant.
"Ouais..."
Il sourit légèrement en se passant lentement la main dans ses cheveux mal coiffés.
"...mais on ne se refait pas, tu sais. Et on est les meilleurs têtes de cochon de l'Institut, de toutes façons. Et je suis le meilleur joueur de baby foot, aussi."
Le Mutant lui fit un autre clin d'oeil avant de regarder autour de lui. Il aperçut Tim, qu'il avait vu la veille, et lui fit un petit signe de loin avant de se tourner à nouveau vers Rachel. Tous deux allaient un petit mieux, et il avait envie d'en profiter pour se changer les idées et aller encore mieux.
"Dis, et si on allait dehors ? On pourrait finir le pique nique, et tu pourrais me montrer comment tu joues, et je ferais de même. C'est ce qu'on avait prévu, non ?"
Il sourit légèrement, avant de se tourner vers l'Amérindien à leurs côtés.
"Tu peux venir, évidemment. Je m'appelle Ken, au fait. Salut."
(HJ/ Nan' a dit qu'il allait être absent dans les jours à venir, on pourrait dire qu'on va dans le jardin et qu'il peut nous rejoindre si il veut, non ? enfin, si tu veux sortir, bien sûr Note de MJ : je rappelle qu'il pleut dehors /HJ)
Plus tard, peut-être. Mais pas maintenant.
"Ouais. On est un peu cousins."
Il lui sourit encore plus avant d'enlever lentement sa main de l'épaule de la Canadienne, qui allait quand même un peu mieux qu'auparavant, ce qui lui faisait plaisir, évidemment.
"Mais éloignés...même si c'est un peu le cas quand même."
Le jeune homme lui fit un petit clin d'oeil, avant de sourire à nouveau et de rire un petit peu aux autres mots prononcés par la jeune femme. Elle semblait retrouver un peu de son sens de l'humour qu'il appréciait assez depuis qu'il l'avait rencontrée depuis environ deux heures, maintenant.
"Ouais..."
Il sourit légèrement en se passant lentement la main dans ses cheveux mal coiffés.
"...mais on ne se refait pas, tu sais. Et on est les meilleurs têtes de cochon de l'Institut, de toutes façons. Et je suis le meilleur joueur de baby foot, aussi."
Le Mutant lui fit un autre clin d'oeil avant de regarder autour de lui. Il aperçut Tim, qu'il avait vu la veille, et lui fit un petit signe de loin avant de se tourner à nouveau vers Rachel. Tous deux allaient un petit mieux, et il avait envie d'en profiter pour se changer les idées et aller encore mieux.
"Dis, et si on allait dehors ? On pourrait finir le pique nique, et tu pourrais me montrer comment tu joues, et je ferais de même. C'est ce qu'on avait prévu, non ?"
Il sourit légèrement, avant de se tourner vers l'Amérindien à leurs côtés.
"Tu peux venir, évidemment. Je m'appelle Ken, au fait. Salut."
(HJ/ Nan' a dit qu'il allait être absent dans les jours à venir, on pourrait dire qu'on va dans le jardin et qu'il peut nous rejoindre si il veut, non ? enfin, si tu veux sortir, bien sûr Note de MJ : je rappelle qu'il pleut dehors /HJ)
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 21:52
" Effectivement, t'écorches à peine mon prénom et ça te bouleverse.. J'ai pas de raisons de m'inquiéter..."
Laura ouvrit la bouche pour parler, mais rien n'en sortit. Est-ce qu'elle avait vraiment envie de ressasser tout ce qui lui était arrivé ? D'expliquer ? Non pas tellement... Même y penser sans en parler lui était dur. Si seulement il savait.... Elle s'était trompée de prénom, ça pouvait paraître anondin comme ça... Quand Tim vint à sa hauteur, elle le regarda dans les yeux -les siens devaient être vraiment rouges-, histoire de plus se concentrer sur ce qu'il disait que sur ce qu'elle pensait.
" Tu sais, je ne connaissais pas cet endroit dont on a entendu parler, et je connaissais à peine plus Ashern. Et pourtant, cette histoire me touche... Comme tout le monde ici, je pense..."
Sûr, cette histoire la touchait tout de même un peu, mais elle était aussi peinée avant. Bien sûr, le jeune homme n'en savait rien. Elle se trouvait bien égoïste d'ailleurs, de penser d'abord à elle, alors que Jess, elle avait l'air particulièrement choquée. Etant donné qu'elle avait déccroché de la conversation, elle n'était pas parvenue à en savoir plus. De toute façon elle n'en avait pas envie. Trop de tristesse d'un coup, trop de colère aussi...
" Au fait, j'étais sur le point de prendre un p'tit déj' ! Ca te dit ?"
Pourquoi pas ? Elle n'avait pas énormément mangé le temps où elle était dans la rue, certes elle avait eu un peu d'argent qu'elle avait vite dépensé, mais elle n'avait pas eu vraiment d'appetit. Là par contre, elle commençait vraiment à avoir mal à l'estomac. Bref, elle ne reculait pas devant la proposition d'aller prendre un petit déjeûner.
" On y va ?"
"D'accord ! J'te suis."
De plus, elle avait vraiment envie de quitter cet endroit, même s'il avait déjà commencé à se vider et qu'elle aurait pu rester là, seule. Mais c'était comme si les murs s'étaient imprégnés de l'ambiance désastreuses, et que rien que le fait de rester là affectait le moral. Laura se releva et attendit que Tim parte devant.
Salon Cuisine
Laura ouvrit la bouche pour parler, mais rien n'en sortit. Est-ce qu'elle avait vraiment envie de ressasser tout ce qui lui était arrivé ? D'expliquer ? Non pas tellement... Même y penser sans en parler lui était dur. Si seulement il savait.... Elle s'était trompée de prénom, ça pouvait paraître anondin comme ça... Quand Tim vint à sa hauteur, elle le regarda dans les yeux -les siens devaient être vraiment rouges-, histoire de plus se concentrer sur ce qu'il disait que sur ce qu'elle pensait.
" Tu sais, je ne connaissais pas cet endroit dont on a entendu parler, et je connaissais à peine plus Ashern. Et pourtant, cette histoire me touche... Comme tout le monde ici, je pense..."
Sûr, cette histoire la touchait tout de même un peu, mais elle était aussi peinée avant. Bien sûr, le jeune homme n'en savait rien. Elle se trouvait bien égoïste d'ailleurs, de penser d'abord à elle, alors que Jess, elle avait l'air particulièrement choquée. Etant donné qu'elle avait déccroché de la conversation, elle n'était pas parvenue à en savoir plus. De toute façon elle n'en avait pas envie. Trop de tristesse d'un coup, trop de colère aussi...
" Au fait, j'étais sur le point de prendre un p'tit déj' ! Ca te dit ?"
Pourquoi pas ? Elle n'avait pas énormément mangé le temps où elle était dans la rue, certes elle avait eu un peu d'argent qu'elle avait vite dépensé, mais elle n'avait pas eu vraiment d'appetit. Là par contre, elle commençait vraiment à avoir mal à l'estomac. Bref, elle ne reculait pas devant la proposition d'aller prendre un petit déjeûner.
" On y va ?"
"D'accord ! J'te suis."
De plus, elle avait vraiment envie de quitter cet endroit, même s'il avait déjà commencé à se vider et qu'elle aurait pu rester là, seule. Mais c'était comme si les murs s'étaient imprégnés de l'ambiance désastreuses, et que rien que le fait de rester là affectait le moral. Laura se releva et attendit que Tim parte devant.
Salon Cuisine
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 22:07
Cassandre ne parvenait pas à remonter le fil de son pressentiment funeste. Son pouvoir était encore affaibli, mais l'impression lui collait à la peau. Perdue dans ses pensées, elle ne répondit pas immédiatement à Léo, qui s'était approché d'elle. Elle resta là, livide devant la fenêtre, puis tourna lentement son visage vers le mutant, un air troublé sur les traits.
"Je... Je ne sais pas..." répondit-elle d'une voix éteinte. Elle reporta son visage vers la baie vitrée, comme si son esprit eut pu quitter son enveloppe charnelle par l'ouverture.
"Il va se passer quelque chose... bientôt." dit-elle, en posa une main diaphane sur la vitre. Elle resta muette un instant, puis changea de sujet, le visage toujours tourné vers la fenêtre.
"Merci de t'être occupé de Frank... Je vous ai vus cette nuit..." dit-elle, faisant allusion aux rêves qu'elle avait eu durant sa nuit peuplée de visions, tout en posant la pointe de ses doigts sur sa tempe.
"Vous avez eu raison de rentrer immédiatement. Cette fille... qui a le même pouvoir que toi... Elle est en proie à un trouble intérieur en ce moment même. Accepterais-tu de me rendre un dernier service ?" demanda-t-elle avec douceur au jeune homme. Elle ne voulait pas qu'il croit qu'elle se servait de lui comme d'une baby-sitter. La similitude de leurs pouvoirs devraient leur permettre de se comprendre, peut-être un petit mieux que les autres mutants.
"Ta présence auprès d'elle lui ôterait peut-être ses doutes." acheva-t-elle. Le visage de Léo lui était connu, et Cassandre n'avait attiré que la méfiance des nouveaux venus dernièrement.
"Je... Je ne sais pas..." répondit-elle d'une voix éteinte. Elle reporta son visage vers la baie vitrée, comme si son esprit eut pu quitter son enveloppe charnelle par l'ouverture.
"Il va se passer quelque chose... bientôt." dit-elle, en posa une main diaphane sur la vitre. Elle resta muette un instant, puis changea de sujet, le visage toujours tourné vers la fenêtre.
"Merci de t'être occupé de Frank... Je vous ai vus cette nuit..." dit-elle, faisant allusion aux rêves qu'elle avait eu durant sa nuit peuplée de visions, tout en posant la pointe de ses doigts sur sa tempe.
"Vous avez eu raison de rentrer immédiatement. Cette fille... qui a le même pouvoir que toi... Elle est en proie à un trouble intérieur en ce moment même. Accepterais-tu de me rendre un dernier service ?" demanda-t-elle avec douceur au jeune homme. Elle ne voulait pas qu'il croit qu'elle se servait de lui comme d'une baby-sitter. La similitude de leurs pouvoirs devraient leur permettre de se comprendre, peut-être un petit mieux que les autres mutants.
"Ta présence auprès d'elle lui ôterait peut-être ses doutes." acheva-t-elle. Le visage de Léo lui était connu, et Cassandre n'avait attiré que la méfiance des nouveaux venus dernièrement.
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mar 22 Mai 2007 - 23:00
Lorsque Cassandre se retourna, Léo fut quelque peu effrayé. La jeune femme était livide. Les quelques mots qu'elle prononça n'arrangèrent rien au tableau funeste qui se dressait devant lui.
Selon elle, quelque chose allait se produire d'ici peu. Encore… La mort semblait roder tout autour d'eux. Cela s'imposait comme une réalité à Léo. Qu'allait-il se passer? Et dans combien de temps? Avec toutes ces questions Léo comprit a quel point il devait être difficile de vivre avec ce pouvoir.
Il continuait à fixer Cassandre mais celle ci s'était de nouveau retournée, son visage collé a la fenêtre. La pluie qui tombait en trombe rajoutait une touche que Léo trouva " de trop" .
Puis Cassandre le remercia de s'être occupé de Frank. Il lui aurait bien répondu quelque chose mais tout ce qui lui traversa l'esprit à ce moment là lui semblait bien pessimiste. Il n'avait pas permis à Frank de se sentir mieux et par dessus tout, la tentative de sortie pour se changer les idées c'était soldée par un échec.
C'est alors qu'elle évoqua la jeune mutante qu'ils avaient rencontrés, celle d'ailleurs qui avait malgré elle plantée leur soirée. Il ne lui en voulait pas, bien au contraire et lorsque Cassandre lui demanda si il pouvait lui rendre un dernier service, il comprit aussitôt de quoi il s'agissait.
* Pourquoi est-ce qu'elle me demande ça à moi? Est ce que ce sont ses visions qui la poussent a me demander de m'occuper des autres? *
Bien que perplexe, Léo se sentait concerné par cette jeune fille. Peut-être était-ce lié au fait qu'ils partageaient le même pouvoir.
* Mince alors. Moi qui me croyait unique. *
" Ecoutez. Je veux bien m'en occuper mais un jour je vous demanderais la raison de tout ça. " Ses mots n'étaient pas sortis violemment, bien au contraire. Il voulait des réponses a ses questions.
" Ah oui, dernière chose. J'espère que vous ne faites pas ça pour vous débarrasser de moi et rester toute seule a déprimer dans votre coin. Ce n'est pas parce que vous voyez le futur que vous en êtes responsable. "
Léo ne savait pas quel serait l'impact de sa dernière phrase sur Cassandre mais il espérait sincèrement qu'elle réagirait et qu'elle s'en remettrais vite. Il s'éloigna sans un mot de plus.
Chambre de Noemie Sanders.
Selon elle, quelque chose allait se produire d'ici peu. Encore… La mort semblait roder tout autour d'eux. Cela s'imposait comme une réalité à Léo. Qu'allait-il se passer? Et dans combien de temps? Avec toutes ces questions Léo comprit a quel point il devait être difficile de vivre avec ce pouvoir.
Il continuait à fixer Cassandre mais celle ci s'était de nouveau retournée, son visage collé a la fenêtre. La pluie qui tombait en trombe rajoutait une touche que Léo trouva " de trop" .
Puis Cassandre le remercia de s'être occupé de Frank. Il lui aurait bien répondu quelque chose mais tout ce qui lui traversa l'esprit à ce moment là lui semblait bien pessimiste. Il n'avait pas permis à Frank de se sentir mieux et par dessus tout, la tentative de sortie pour se changer les idées c'était soldée par un échec.
C'est alors qu'elle évoqua la jeune mutante qu'ils avaient rencontrés, celle d'ailleurs qui avait malgré elle plantée leur soirée. Il ne lui en voulait pas, bien au contraire et lorsque Cassandre lui demanda si il pouvait lui rendre un dernier service, il comprit aussitôt de quoi il s'agissait.
* Pourquoi est-ce qu'elle me demande ça à moi? Est ce que ce sont ses visions qui la poussent a me demander de m'occuper des autres? *
Bien que perplexe, Léo se sentait concerné par cette jeune fille. Peut-être était-ce lié au fait qu'ils partageaient le même pouvoir.
* Mince alors. Moi qui me croyait unique. *
" Ecoutez. Je veux bien m'en occuper mais un jour je vous demanderais la raison de tout ça. " Ses mots n'étaient pas sortis violemment, bien au contraire. Il voulait des réponses a ses questions.
" Ah oui, dernière chose. J'espère que vous ne faites pas ça pour vous débarrasser de moi et rester toute seule a déprimer dans votre coin. Ce n'est pas parce que vous voyez le futur que vous en êtes responsable. "
Léo ne savait pas quel serait l'impact de sa dernière phrase sur Cassandre mais il espérait sincèrement qu'elle réagirait et qu'elle s'en remettrais vite. Il s'éloigna sans un mot de plus.
Chambre de Noemie Sanders.
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: Rendez-vous télévisé
Mer 23 Mai 2007 - 1:20
Lorsque Ken se vanta de ses talents au baby-foot, Rachel lui donna un vif coup de coude dans le ventre, ne se ménageant pas. De toute facon, il semblait être assez grand et fort pour encaisser son coup sans trop de mal. Elle le regarda avec un sourire et un sourcil redressé. Elle lui tira la langue en prenant sa guitare. Elle n'allait pas ressortir avec. Si jamais l'humidité la désaccordais, elle n'avait pas le courage de l'accorder en revenant à sa chambre. Elle avait encore les oreilles qui scillaient suite aux vifs bruits de la veille.
"Je te rappelle que j'ai gagné la partie tout à l'heure!"
Alors qui lui proposa d'aller continuer le pique-nique, elle se dit que ce ne serait pas une super bonne idée puisqu'il pleuvait, mais se souvint que de toute facon, ils étaient à l'abris sous le patio. La guitariste hocha la tête et dit:
"Et puis si jamais on s'ennuie, je me trouverai une copine et on fera de la lutte dans la boue!"
La jeune femme donna un autre coup à Ken, en tant que prévention. Rachel le regarda avec un regard sévère. Elle souleva sa guitare pour la prendre avec une meilleure prise, question de ne pas l'échapper dans les escaliers
"Ne te fais meme pas d'idées! Je plaisantais! Je vais passer à ma chambre, on se rejoint dehors?"
Elle se mit face à Nanikana et lui fit un sourire joyeux. Elle l'entoura amicalement de ses bras pour le remercier et le saluer. En se reculant et juste avant de s'élancer dans les escaliers qui la meneraient à sa chambre, elle dit:
"Je suis Rachel!"
"Je te rappelle que j'ai gagné la partie tout à l'heure!"
Alors qui lui proposa d'aller continuer le pique-nique, elle se dit que ce ne serait pas une super bonne idée puisqu'il pleuvait, mais se souvint que de toute facon, ils étaient à l'abris sous le patio. La guitariste hocha la tête et dit:
"Et puis si jamais on s'ennuie, je me trouverai une copine et on fera de la lutte dans la boue!"
La jeune femme donna un autre coup à Ken, en tant que prévention. Rachel le regarda avec un regard sévère. Elle souleva sa guitare pour la prendre avec une meilleure prise, question de ne pas l'échapper dans les escaliers
"Ne te fais meme pas d'idées! Je plaisantais! Je vais passer à ma chambre, on se rejoint dehors?"
Elle se mit face à Nanikana et lui fit un sourire joyeux. Elle l'entoura amicalement de ses bras pour le remercier et le saluer. En se reculant et juste avant de s'élancer dans les escaliers qui la meneraient à sa chambre, elle dit:
"Je suis Rachel!"
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mer 23 Mai 2007 - 5:32
Frank, Myou, Wood, Jess, Ernest, Noémie, Tim, Laura et Léo. Tous étaient sortis du salon en lui prêtant une attention minimale, comme si Nan’ était invisible, ou n’existait pas. Mais il s’en fichait. En fait, il voyait bien que tous ces gens, à leur façon, étaient préoccupés, ou n’avaient rien à faire du trio poster presque en travers de la porte…
Apparemment, les paroles du jeune algonquin enflammèrent la jeune femme éplorée un instant auparavant. Surpris d’une telle réaction, Nan’ se dit qu’il pensait plutôt à une oraison funèbre digne de ce nom qu’à un combat, voire une guerre. Pourquoi venger le sang par le sang, d’abord?
Son comparse semblait du même avis, pourtant son manque de spontanéité semblait étrange pour l’algonquin, qui ne comprit que quelques heures plus tard, en repensant à la scène, qu’il était question de ne pas brusquer Rachel.
Nanikana écoutait leur échange, impassiblement. Il apprenait ainsi à cerner et connaître deux parfaits inconnus. Mais surtout, il apprenait à faire confiance aux hommes et aux femmes blancs. Car, après tout, s’il avait eu la malchance de tomber sur les rares cas d’hommes blancs vilains, il aurait tout le temps d’apprendre à connaître les bons, dorénavant!
Il n’avait aucune idée de ce qu’était un pique-nique ou le babyfoot et comptait bien l’apprendre un jour, mais pas à l’instant. Il préférait commencer par étudier cet endroit qu’il considérait, et envisageait de considérer, de plus en plus comme son nouveau chez-soi. Pour toute réponse à Ken, il ferma doucement les yeux, en signe de salut, tout en disant :
-Non merci. Moi c’est Nan’.
Il n’eut pas le temps de les rouvrir qu’un poids non-négligeable se suspendit à son corps, le resserrant. Cette sixième étreinte à vie, pour Nan’, fut un choc et il ouvrit instantanément les yeux pour voir le visage rayonnant de Rachel. Il répondit à son sourire, sans que ces yeux ne cessent de chercher, derrière elle, un support qui lui indiquerait comment réagir, mais en vain. Lorsqu’elle dévala les escaliers en lui criant son nom, Nan’ eut pour toute réponse de hocher la tête avant d’entrer, enfin, dans le salon.
Il vit la dame aveugle, devant une fenêtre. Mais aussi les deux sœurs, ou cousines, il ne le savait toujours pas, un jeune homme adossé au mur et deux autres dans autant de fauteuils. Enzo était toujours dans son coin. Deux autres garçons étaient dans la pièce. Intimidé, Nan’ ne s’avança que de quelques pas, pour admirer la décoration et imprégner la salle dans sa mémoire, avant de se retourner pour sortir de la pièce, dans le but d’errer dans les corridors en mode exploration.
[Hj : j'ai essayé de me dépêcher pour poster ce soir... mais bon ça a un peu foiré... et je ne pourrai pas revenir à la fac aussi tard les autres soirs alors bon... au moins j'ai justifié DJ de pas avoir suivi Ca n'empêche personne de parler à Nan' soit dit en passant ]
Apparemment, les paroles du jeune algonquin enflammèrent la jeune femme éplorée un instant auparavant. Surpris d’une telle réaction, Nan’ se dit qu’il pensait plutôt à une oraison funèbre digne de ce nom qu’à un combat, voire une guerre. Pourquoi venger le sang par le sang, d’abord?
Son comparse semblait du même avis, pourtant son manque de spontanéité semblait étrange pour l’algonquin, qui ne comprit que quelques heures plus tard, en repensant à la scène, qu’il était question de ne pas brusquer Rachel.
Nanikana écoutait leur échange, impassiblement. Il apprenait ainsi à cerner et connaître deux parfaits inconnus. Mais surtout, il apprenait à faire confiance aux hommes et aux femmes blancs. Car, après tout, s’il avait eu la malchance de tomber sur les rares cas d’hommes blancs vilains, il aurait tout le temps d’apprendre à connaître les bons, dorénavant!
Il n’avait aucune idée de ce qu’était un pique-nique ou le babyfoot et comptait bien l’apprendre un jour, mais pas à l’instant. Il préférait commencer par étudier cet endroit qu’il considérait, et envisageait de considérer, de plus en plus comme son nouveau chez-soi. Pour toute réponse à Ken, il ferma doucement les yeux, en signe de salut, tout en disant :
-Non merci. Moi c’est Nan’.
Il n’eut pas le temps de les rouvrir qu’un poids non-négligeable se suspendit à son corps, le resserrant. Cette sixième étreinte à vie, pour Nan’, fut un choc et il ouvrit instantanément les yeux pour voir le visage rayonnant de Rachel. Il répondit à son sourire, sans que ces yeux ne cessent de chercher, derrière elle, un support qui lui indiquerait comment réagir, mais en vain. Lorsqu’elle dévala les escaliers en lui criant son nom, Nan’ eut pour toute réponse de hocher la tête avant d’entrer, enfin, dans le salon.
Il vit la dame aveugle, devant une fenêtre. Mais aussi les deux sœurs, ou cousines, il ne le savait toujours pas, un jeune homme adossé au mur et deux autres dans autant de fauteuils. Enzo était toujours dans son coin. Deux autres garçons étaient dans la pièce. Intimidé, Nan’ ne s’avança que de quelques pas, pour admirer la décoration et imprégner la salle dans sa mémoire, avant de se retourner pour sortir de la pièce, dans le but d’errer dans les corridors en mode exploration.
[Hj : j'ai essayé de me dépêcher pour poster ce soir... mais bon ça a un peu foiré... et je ne pourrai pas revenir à la fac aussi tard les autres soirs alors bon... au moins j'ai justifié DJ de pas avoir suivi Ca n'empêche personne de parler à Nan' soit dit en passant ]
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mer 23 Mai 2007 - 20:25
La jeune fille à qui Tim avait entrepris de parler n'était pas bien bavarde. Le français voyait bien qu'elle comprenait tout ce qu'il disait, mais elle ne trouvait pas les mots. Ou bien peut-être était-ce simplement le manque d'intimité qui lui permettait de poursuivre cette discussion.
Qu'importe ! Tim n'attendait aucune réponse particulière hormis le " J'te suis. " que Laura s'était empressée d'ajouter. Tim allait lui tendre la main pour l'aider à se relever, mais sa réaction s'était faite un poil trop attendre. Il avait surement été trop absorbé par l'échange entre Cassandre, postée devant la fenêtre, que le ciel sombre ne rendait pas moins blanche, et Léo, qui semblait toujours aussi calme qu'à l'accoutumée.
* Bof, de toutes façons, je me serai pas senti à la hauteur pour remonter le moral de Cassandre !*
Il se tourna vers Laura, secoua imperceptiblement la tête pour reprendre pied avec la réalité et lui sourit distraitement :
" Eh bien, allons-y !"
Sur ce, il ouvrit la marche jusqu'à la cuisine. Lorsqu'il quitta le salon, il ne regarda pas Nan, ravi de voir que celui-ci commençait à discuter avec d'autres élèves. De toutes façons, s'il avait faim, il saurait où trouver son bonheur !
Cuisine
Qu'importe ! Tim n'attendait aucune réponse particulière hormis le " J'te suis. " que Laura s'était empressée d'ajouter. Tim allait lui tendre la main pour l'aider à se relever, mais sa réaction s'était faite un poil trop attendre. Il avait surement été trop absorbé par l'échange entre Cassandre, postée devant la fenêtre, que le ciel sombre ne rendait pas moins blanche, et Léo, qui semblait toujours aussi calme qu'à l'accoutumée.
* Bof, de toutes façons, je me serai pas senti à la hauteur pour remonter le moral de Cassandre !*
Il se tourna vers Laura, secoua imperceptiblement la tête pour reprendre pied avec la réalité et lui sourit distraitement :
" Eh bien, allons-y !"
Sur ce, il ouvrit la marche jusqu'à la cuisine. Lorsqu'il quitta le salon, il ne regarda pas Nan, ravi de voir que celui-ci commençait à discuter avec d'autres élèves. De toutes façons, s'il avait faim, il saurait où trouver son bonheur !
Cuisine
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mer 23 Mai 2007 - 21:17
Un jeune homme qu’elle avait déjà aperçu dans la cuisine en arrivant s’approcha de la petite fille, au soulagement de Wind qui s’était un instant trouvée tiraillée entre la joie de retrouver sa petite sœur auprès d’elle et l’inquiétude pour cette inconnue si jeune, à l’air triste. Si cette dernière ne retenait plus ses larmes, au moins elle n’était plus seule. D’autres commençaient à quitter le salon, et l’aînée, trop absorbée par sa sœur dans ses bras et la fillette dans un coin de la salle ne réalisa pas certaines prouesses qui se déroulaient pourtant presque sous ses yeux. Wood à son tour décida de se lever, précisant qu’il allait courir avec une gestuelle digne de ses frasques habituelles qui arracha à sa grande sœur un sourire sincère, qui retomba lorsqu’un jeune homme reprit la parole, très sarcastique. Il s’en excusa presque aussitôt, mais Wind ne put s’empêcher de penser qu’il n’avait pas totalement tort et elle le suivit des yeux comme il s’éclipsait.
"Il va falloir qu'on appelle Papa, Maman, Cloud et Rain..."
La voix de River la tira de ses pensées, et elle lui sourit, tout en hochant la tête. Oui. C’était une chose qu’ils devraient faire, tous les trois, très prochainement. Mais Wood venait de sortir, et elle ne doutait pas qu’il allait avoir besoin de se dépenser un peu après « tout ça ». Elle n’avait pas vraiment envie pour l’heure d’appréhender totalement ce qu’était ce « tout ça », trop d’informations, trop de changements s’étaient accumulés ces dernières 48h, même si elle se doutait que tôt ou tard, elle n’aurait guère le choix.
"On devrait aller chercher Wood, tu ne crois pas?"
- On peut peut-être le laisser courir un peu avant… Ca fait deux fois qu’il dit qu’il va courir, si on l’en empêche encore, il va finir par nous en vouloir. Et puis Miss Deneos n’est pas vraiment disponible pour le moment, et je pense que la présence d’un adulte d’ici rassurera nos parents…
Quand elle ira mieux, elle aussi. Tout adulte qu’elle était, elle restait humaine, et voir ces yeux morts s’emplir de larmes, c’était très étrange, troublant… et douloureux. La main tendue que l’aînée des Smith avait refusé de prendre tout à l’heure avait peut-être blessé leur hôtesse, et elle le regrettait.
"Il faudra aller voir Jess, tout à l'heure, aussi... Elle va pas bien. Elle vient de perdre son frère..."
Le regard de Wind se ternit, mais elle sourit à sa cadette. Oui, cette Jess n’allait pas bien puisqu’elle avait perdu son frère, et ça les touchait sans doute, elles, tout particulièrement.
- Je crois qu’il y a beaucoup de gens qui ne vont pas bien, qui sont comme nous, un peu perdus…
Dans l’entrée, la fille à la guitare se redressa et sa voix porta un peu plus comme elle semblait confirmer les dires de quelqu’un d’autre, que l’anglaise n’avait pas entendu, mais dont elle pouvait deviner la pensée aux propos de la musicienne.
"Et la seule facon pour moi de lui rendre hommage serait de ne jamais baisser les bras! Et j'en suis bien décidée! Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour changer les choses! Et si ca implique qu'un jour je meurs en le faisant, je suis prête! Parce que, maintenant, je sais que ce ne sera jamais en vain!"
L’homme à ses côtés confirma son point de vue, et ses paroles touchèrent particulièrement Wind.
"Les choses doivent être changées, j'en suis persuadé. Si tu veux te lancer dans cette mission et dans tout ça, saches que moi je le veux aussi. Je ne te demande en rien de m'accepter à tes côtés, mais en cas de souci... je serais là.
Tu n'es plus toute seule, maintenant. Et moi non plus. Nous sommes à l'Institut. Nous sommes une famille. Et moi... moi, je protège ma famille. Toujours."
"Et moi... moi, je protège ma famille. Toujours." Toujours. Ce qu’il venait d’affirmer, c’était tellement proche de son mode de pensée que c’en était troublant. Mais l’instant d’après, la fille à la guitare ajouta quelques mots qui lui glacèrent le sang. Parce qu’ils étaient liés tous les trois, les autres ne les verraient donc pas de la même manière ? Parce qu’ils formaient déjà une famille, ils allaient être exclus de celle que les autres tâchaient de se reconstruire ? Elle espérait fortement que cela ne fût pas le cas, bien que le doute s’insinuât dans son esprit.
La petite fille quitta à son tour la pièce, en compagnie du jeune homme, passant près d’un autre garçon au type indien, et la guitariste et le protecteur s’éclipsèrent à leur tour. Il pleuvait averse au dehors.
- Tu veux sortir maintenant ? Je proposerai plutôt de faire un tour à l’intérieur du bâtiment pour l’instant, histoire de découvrir un peu plus les lieux...
"Il va falloir qu'on appelle Papa, Maman, Cloud et Rain..."
La voix de River la tira de ses pensées, et elle lui sourit, tout en hochant la tête. Oui. C’était une chose qu’ils devraient faire, tous les trois, très prochainement. Mais Wood venait de sortir, et elle ne doutait pas qu’il allait avoir besoin de se dépenser un peu après « tout ça ». Elle n’avait pas vraiment envie pour l’heure d’appréhender totalement ce qu’était ce « tout ça », trop d’informations, trop de changements s’étaient accumulés ces dernières 48h, même si elle se doutait que tôt ou tard, elle n’aurait guère le choix.
"On devrait aller chercher Wood, tu ne crois pas?"
- On peut peut-être le laisser courir un peu avant… Ca fait deux fois qu’il dit qu’il va courir, si on l’en empêche encore, il va finir par nous en vouloir. Et puis Miss Deneos n’est pas vraiment disponible pour le moment, et je pense que la présence d’un adulte d’ici rassurera nos parents…
Quand elle ira mieux, elle aussi. Tout adulte qu’elle était, elle restait humaine, et voir ces yeux morts s’emplir de larmes, c’était très étrange, troublant… et douloureux. La main tendue que l’aînée des Smith avait refusé de prendre tout à l’heure avait peut-être blessé leur hôtesse, et elle le regrettait.
"Il faudra aller voir Jess, tout à l'heure, aussi... Elle va pas bien. Elle vient de perdre son frère..."
Le regard de Wind se ternit, mais elle sourit à sa cadette. Oui, cette Jess n’allait pas bien puisqu’elle avait perdu son frère, et ça les touchait sans doute, elles, tout particulièrement.
- Je crois qu’il y a beaucoup de gens qui ne vont pas bien, qui sont comme nous, un peu perdus…
Dans l’entrée, la fille à la guitare se redressa et sa voix porta un peu plus comme elle semblait confirmer les dires de quelqu’un d’autre, que l’anglaise n’avait pas entendu, mais dont elle pouvait deviner la pensée aux propos de la musicienne.
"Et la seule facon pour moi de lui rendre hommage serait de ne jamais baisser les bras! Et j'en suis bien décidée! Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour changer les choses! Et si ca implique qu'un jour je meurs en le faisant, je suis prête! Parce que, maintenant, je sais que ce ne sera jamais en vain!"
L’homme à ses côtés confirma son point de vue, et ses paroles touchèrent particulièrement Wind.
"Les choses doivent être changées, j'en suis persuadé. Si tu veux te lancer dans cette mission et dans tout ça, saches que moi je le veux aussi. Je ne te demande en rien de m'accepter à tes côtés, mais en cas de souci... je serais là.
Tu n'es plus toute seule, maintenant. Et moi non plus. Nous sommes à l'Institut. Nous sommes une famille. Et moi... moi, je protège ma famille. Toujours."
"Et moi... moi, je protège ma famille. Toujours." Toujours. Ce qu’il venait d’affirmer, c’était tellement proche de son mode de pensée que c’en était troublant. Mais l’instant d’après, la fille à la guitare ajouta quelques mots qui lui glacèrent le sang. Parce qu’ils étaient liés tous les trois, les autres ne les verraient donc pas de la même manière ? Parce qu’ils formaient déjà une famille, ils allaient être exclus de celle que les autres tâchaient de se reconstruire ? Elle espérait fortement que cela ne fût pas le cas, bien que le doute s’insinuât dans son esprit.
La petite fille quitta à son tour la pièce, en compagnie du jeune homme, passant près d’un autre garçon au type indien, et la guitariste et le protecteur s’éclipsèrent à leur tour. Il pleuvait averse au dehors.
- Tu veux sortir maintenant ? Je proposerai plutôt de faire un tour à l’intérieur du bâtiment pour l’instant, histoire de découvrir un peu plus les lieux...
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mer 23 Mai 2007 - 21:43
Cassandre gratifia Léo de son sourire mélancolique, comme si elle tentait de lever l'inquiétude que ses expressions suscitaient
De ses lèvres, elle articula un "merci" silencieux et laissa le jeune homme s'éloigner. Malgré sa timidité apparente, il n'hésitait pas à aller vers l'Autre, et cette sociabilité était appréciable.
Alors qu'il s'éloignait, elle se contenta de répondre énigmatiquement :
"Oui, un jour tu sauras..."
Bizarrement, elle n'avait pas dit "je te dirai", mais sa formulation était bien involontaire tant son esprit était taraudé par ce pressentiment de mauvais augure. Les dernières paroles de Léo attirèrent néanmoins son attention, lui rappelant cruellement le Camp Labrador. Elle n'était certes pas responsable de ce qui pouvait se passer, mais dès lors qu'elle connaissait de quoi les lendemains étaient faits... ne pas réussir à inverser la tendance ne faisait qu'accentuer le sentiment de culpabilité et d'impuissance qu'elle éprouvait. La mort d'Ashern aurait pu être épargnée. Si elle avait eu sa vision bien plus tôt... Elle aurait pu l'empêcher de monter dans le camion, ou mieux, le forcer à rester à l'institut. Elle le savait, et Jessica le savait également. Mais même les pouvoirs de Cassandre avaient leurs limites.
Pour l'instant... Plus jamais ça...
Quittant son poste de vigie à la fenêtre, la pythie retraça lentement le chemin menant au couloir. Que faire d'autre à présent que d'attendre ? Attendre une tragédie, attendre un retour providentiel, attendre Olivier.
Bureau de Cassandre
De ses lèvres, elle articula un "merci" silencieux et laissa le jeune homme s'éloigner. Malgré sa timidité apparente, il n'hésitait pas à aller vers l'Autre, et cette sociabilité était appréciable.
Alors qu'il s'éloignait, elle se contenta de répondre énigmatiquement :
"Oui, un jour tu sauras..."
Bizarrement, elle n'avait pas dit "je te dirai", mais sa formulation était bien involontaire tant son esprit était taraudé par ce pressentiment de mauvais augure. Les dernières paroles de Léo attirèrent néanmoins son attention, lui rappelant cruellement le Camp Labrador. Elle n'était certes pas responsable de ce qui pouvait se passer, mais dès lors qu'elle connaissait de quoi les lendemains étaient faits... ne pas réussir à inverser la tendance ne faisait qu'accentuer le sentiment de culpabilité et d'impuissance qu'elle éprouvait. La mort d'Ashern aurait pu être épargnée. Si elle avait eu sa vision bien plus tôt... Elle aurait pu l'empêcher de monter dans le camion, ou mieux, le forcer à rester à l'institut. Elle le savait, et Jessica le savait également. Mais même les pouvoirs de Cassandre avaient leurs limites.
Pour l'instant... Plus jamais ça...
Quittant son poste de vigie à la fenêtre, la pythie retraça lentement le chemin menant au couloir. Que faire d'autre à présent que d'attendre ? Attendre une tragédie, attendre un retour providentiel, attendre Olivier.
Bureau de Cassandre
- Jake JefInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mer 23 Mai 2007 - 22:32
Jake regarda tour à tour les élèves restants dans le salon, ceux-ci commençaient à se faire rare et le nombre allaient en décroissant : les uns allaient dehors pour prendre l’air pluvieux, d’autres allaient manger un bout à la cuisine, et d’autres partaient dans divers coins de l’Institut
L’Australien regarda les différents protagonistes qui parlaient par paires ou plus mais il devait bien avouer que personne n’avait encore parlé tout seul ; cependant alors qu’il pouvait percevoir les personnes présentes entrain de parler, il n’entendait pas vraiment ce qui se disaient de par et d’autres du salon. Il était assis dans son fauteuil, regardant sans vraiment voir les élèves et réfléchissait aux conséquences de la défense des mutants au Camp Labrador : certes il y avait eu un mieux mais il semblait quand même que ceux qui le contrôlait avait le bras long et il n’y aurait pas de poursuites comme le Camp. Il était clair pour Jake que d’autres actions de ce genre seraient nécessaires
Il se leva du fauteuil en soupirant et regarda Fabrisio seul qui était adossé au mur, il se décida à aller le voir pour s’excuser principalement mais aussi car il souhaitait discuter avec quelqu’un qui était un peu pareil que lui
«Hum Hum….. Salut Fabrisio…..Hum »
Ce n’était quand même pas facile pour le jeune homme de s'ouvrir comme ça mais il devait le faire
« Voila je voudrais m’excuser de m’être comporter comme un con et d’avoir voulu vous diriger alors que je n’ai pas l’intelligence pour le faire »
Puis il rajouta d’un ton plus bas
« Et puis pour la fillette, j’ai peur d’avoir signé son arrêt de mort à ne rien faire »
Sa voix était brisée sur la fin et il se racla la gorge en passant ses mains sur le visage pour camoufler ses yeux brillants. Il se sentait coupable d’avoir laisser la fillette aux mains des soldats qui n’avaient pas hésiter à la brutaliser et se demandait depuis la veille quel avait été son sort
L’Australien regarda les différents protagonistes qui parlaient par paires ou plus mais il devait bien avouer que personne n’avait encore parlé tout seul ; cependant alors qu’il pouvait percevoir les personnes présentes entrain de parler, il n’entendait pas vraiment ce qui se disaient de par et d’autres du salon. Il était assis dans son fauteuil, regardant sans vraiment voir les élèves et réfléchissait aux conséquences de la défense des mutants au Camp Labrador : certes il y avait eu un mieux mais il semblait quand même que ceux qui le contrôlait avait le bras long et il n’y aurait pas de poursuites comme le Camp. Il était clair pour Jake que d’autres actions de ce genre seraient nécessaires
Il se leva du fauteuil en soupirant et regarda Fabrisio seul qui était adossé au mur, il se décida à aller le voir pour s’excuser principalement mais aussi car il souhaitait discuter avec quelqu’un qui était un peu pareil que lui
«Hum Hum….. Salut Fabrisio…..Hum »
Ce n’était quand même pas facile pour le jeune homme de s'ouvrir comme ça mais il devait le faire
« Voila je voudrais m’excuser de m’être comporter comme un con et d’avoir voulu vous diriger alors que je n’ai pas l’intelligence pour le faire »
Puis il rajouta d’un ton plus bas
« Et puis pour la fillette, j’ai peur d’avoir signé son arrêt de mort à ne rien faire »
Sa voix était brisée sur la fin et il se racla la gorge en passant ses mains sur le visage pour camoufler ses yeux brillants. Il se sentait coupable d’avoir laisser la fillette aux mains des soldats qui n’avaient pas hésiter à la brutaliser et se demandait depuis la veille quel avait été son sort
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Mer 23 Mai 2007 - 23:33
Etrange ambiance que celle qui regnait en ces lieux.
Espoir et courage se mêlaient étroitement à peur, insécurité et détresse. Comme si la pièce était devenue le réceptacle de toutes les émotions confuses et paradoxales qui puissent être. Il était impossible d'y être insensible et pourtant ... pourtant, Fabrisio ne parvenait pas à réellement exprimer ce qu'il ressentait. Il comprenait bien ce que chacun dans cette pièce avait vécu. Il ne partageait pas tout mais il respectait et percevait chacune des émotions qui tiraillait les jeunes.
Etait-ce là un effet de son pouvoir ?
Instinctivement, le jeune homme s'interrogea sur sa particularité. Cette dernière étant encore toute nouvelle pour lui, il mettait sur le compte de ses pouvoirs chaque changement qu'il éprouvait tant physiquement que mentalement. Mais il se ravisa, songeant qu'après tout, son mal être provenait peut-être aussi de ce qu'il venait de vivre dans cette mission.
La pièce se vidant, il songeait déjà à la tranquillité qu'il allait enfin avoir. C'est à ce moment que Jake s'avança vers lui.
Il n'avait pas revue le jeune homme depuis la mission et gardait de celui-ci un souvenir assez spécial. Il avait en effet pris les choses main d'une manière assez rude. L'idée qu'il se faisait donc de Jake était celle d'un jeune direct et décidé.
Quelle ne fut pas sa surprise en entandant alors ses excuses.
Un instant surpris, il regarda attentivement Jake et, pour ne pas vexé ce dernier, Fabrisio répondit rapidemment. Levant la main pour stopper Jake, il commença :
- Non ... je t'en prie, ne t'excuses pas. Je ne ressends aucune animosité envers toi. Tu as su pris des décisions que j'aurais été incapable de prendre moi-même. Tu as agis à l'instinct et cela nous a été utile.
Un instant silencieux, Fabrisio observa le jeune homme. Il réalisa qu'il devait peser ses mots pour ne pas blesser Jake. Et encore moins le vexer.
- Tu n'as pas à t'excuser d'avoir voulu diriger. Peut-être y es-tu allé de manière un peu rude, mais il le fallait pour nous bousculer. Nous en sommes sortis vivants, c'est ce qu'il faut garder en tête.
Fabrisio se rendit aussitôt compte de l'erreur qu'il avait peut-être fait en disant ses derniers mots. Il enchaîna alors aussitôt en essayant de prendre un ton rassurant.
- Et je suis sûr que la fillette s'en ait également sorti. Nous avons agis rapidemment en fichant une sacré pagaille dans la base. Les gardes ont sans doute voulu abattre les intrus dans un premier temps et sauver leur peau ensuite. Je suis sûr qu'elle va bien.
Ce n'était pas totalement faux. Certes, Fabrisio n'avait aucun moyen de s'en assurer et lui-même n'était qu'à moitié convaincu, mais Jake semblait en détresse autant que lui aussi valait-il mieux positiver.
Espoir et courage se mêlaient étroitement à peur, insécurité et détresse. Comme si la pièce était devenue le réceptacle de toutes les émotions confuses et paradoxales qui puissent être. Il était impossible d'y être insensible et pourtant ... pourtant, Fabrisio ne parvenait pas à réellement exprimer ce qu'il ressentait. Il comprenait bien ce que chacun dans cette pièce avait vécu. Il ne partageait pas tout mais il respectait et percevait chacune des émotions qui tiraillait les jeunes.
Etait-ce là un effet de son pouvoir ?
Instinctivement, le jeune homme s'interrogea sur sa particularité. Cette dernière étant encore toute nouvelle pour lui, il mettait sur le compte de ses pouvoirs chaque changement qu'il éprouvait tant physiquement que mentalement. Mais il se ravisa, songeant qu'après tout, son mal être provenait peut-être aussi de ce qu'il venait de vivre dans cette mission.
La pièce se vidant, il songeait déjà à la tranquillité qu'il allait enfin avoir. C'est à ce moment que Jake s'avança vers lui.
Il n'avait pas revue le jeune homme depuis la mission et gardait de celui-ci un souvenir assez spécial. Il avait en effet pris les choses main d'une manière assez rude. L'idée qu'il se faisait donc de Jake était celle d'un jeune direct et décidé.
Quelle ne fut pas sa surprise en entandant alors ses excuses.
Un instant surpris, il regarda attentivement Jake et, pour ne pas vexé ce dernier, Fabrisio répondit rapidemment. Levant la main pour stopper Jake, il commença :
- Non ... je t'en prie, ne t'excuses pas. Je ne ressends aucune animosité envers toi. Tu as su pris des décisions que j'aurais été incapable de prendre moi-même. Tu as agis à l'instinct et cela nous a été utile.
Un instant silencieux, Fabrisio observa le jeune homme. Il réalisa qu'il devait peser ses mots pour ne pas blesser Jake. Et encore moins le vexer.
- Tu n'as pas à t'excuser d'avoir voulu diriger. Peut-être y es-tu allé de manière un peu rude, mais il le fallait pour nous bousculer. Nous en sommes sortis vivants, c'est ce qu'il faut garder en tête.
Fabrisio se rendit aussitôt compte de l'erreur qu'il avait peut-être fait en disant ses derniers mots. Il enchaîna alors aussitôt en essayant de prendre un ton rassurant.
- Et je suis sûr que la fillette s'en ait également sorti. Nous avons agis rapidemment en fichant une sacré pagaille dans la base. Les gardes ont sans doute voulu abattre les intrus dans un premier temps et sauver leur peau ensuite. Je suis sûr qu'elle va bien.
Ce n'était pas totalement faux. Certes, Fabrisio n'avait aucun moyen de s'en assurer et lui-même n'était qu'à moitié convaincu, mais Jake semblait en détresse autant que lui aussi valait-il mieux positiver.
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Jeu 24 Mai 2007 - 0:07
Toujours dans son coin, seul à l'abri de la clarté du jour venant des grandes vitres du salon, Roscart continuait d'observer furtivement, en silence, chacune des personnes présentes qui restaient. Ne connaissant pas beaucoup et pas vraiment le monde qui se trouvait dans la même pièce que lui, il préférait rester dans l'ombre. Il fallait dire que presque la majorité du monde était partis et que presque tout ceux et celles qui restaient étaient en discution avec telle ou telle personne. Regardant les rayons du soleil faire fleurir les fleurs du jardins, il se questionna quelque peu sur tout et sur rien, mais surtout sur ce qu'il venait d'entendre du bulletin télévisé.
*On dirait bien que je suis pas le seul qui soit affecté par l'annonce de la commentatrice. Je me demande bien ce qui va se passer à présent.*
Sa présence dans le salon n'ayant aucun but apparent et désirant se trouver plus seul qu'en ce moment, il décida de s'en aller. Pour aller ou? Sûrement au-dehors ou il pourrait respirer et se détendre un peu... il n'y avait que ça à faire ou presque puisque le temps n'était pas vraiment à l'amusement face aux dernières nouvelles et à tout ce qui passait tout autour de l'Institut. Se levant du fauteil dans lequel il était, il sortit du salon et s'en alla vers les jardins.
Jardins
*On dirait bien que je suis pas le seul qui soit affecté par l'annonce de la commentatrice. Je me demande bien ce qui va se passer à présent.*
Sa présence dans le salon n'ayant aucun but apparent et désirant se trouver plus seul qu'en ce moment, il décida de s'en aller. Pour aller ou? Sûrement au-dehors ou il pourrait respirer et se détendre un peu... il n'y avait que ça à faire ou presque puisque le temps n'était pas vraiment à l'amusement face aux dernières nouvelles et à tout ce qui passait tout autour de l'Institut. Se levant du fauteil dans lequel il était, il sortit du salon et s'en alla vers les jardins.
Jardins
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Jeu 24 Mai 2007 - 4:44
Il venait à peine de se retourner que Nan' entendit l'une des deux filles assises sur le divan proposer à sa complice :
- Je proposerai plutôt de faire un tour à l’intérieur du bâtiment pour l’instant, histoire de découvrir un peu plus les lieux...
Aussi fit-il de nouveau volte-face et s'avança vers les demoiselles qu'il avait rencontré dans la cuisine. Dès qu'il croisa leur regard, il ferma lentement les yeux en penchant son torse vers l'avant et leur proposa :
-Je m'apprêtais à visiter, moi aussi. Je peux me joindre à vous?
Aucune gêne n'avait été trahie, ni ressentie, d'ailleurs. Pourquoi aurait-il été gêné face à des aussi totaux étrangers qu'il l'était lui-même? Un sourire fin, propre à l'algonquin, était né sur ses lèvres. Cette marque d'honnêteté, de générosité, il n'avait jamais su, comme on le lui avait demandé, la contrôler.
Il entendit, dans un coin, deux jeunes hommes échanger quelques phrases, éprouvés et observa Cassandre sortir, en s'inclinant encore une fois, pour la saluer.
- Je proposerai plutôt de faire un tour à l’intérieur du bâtiment pour l’instant, histoire de découvrir un peu plus les lieux...
Aussi fit-il de nouveau volte-face et s'avança vers les demoiselles qu'il avait rencontré dans la cuisine. Dès qu'il croisa leur regard, il ferma lentement les yeux en penchant son torse vers l'avant et leur proposa :
-Je m'apprêtais à visiter, moi aussi. Je peux me joindre à vous?
Aucune gêne n'avait été trahie, ni ressentie, d'ailleurs. Pourquoi aurait-il été gêné face à des aussi totaux étrangers qu'il l'était lui-même? Un sourire fin, propre à l'algonquin, était né sur ses lèvres. Cette marque d'honnêteté, de générosité, il n'avait jamais su, comme on le lui avait demandé, la contrôler.
Il entendit, dans un coin, deux jeunes hommes échanger quelques phrases, éprouvés et observa Cassandre sortir, en s'inclinant encore une fois, pour la saluer.
- Jake JefInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Jeu 24 Mai 2007 - 12:13
Sans savoir vraiment pourquoi, Jake se sentit soulagé et un poids s’ôta de ses épaules : celui de la culpabilité. Fabrisio le coupa dans ses excuses et lui déclara qu’il n’avait pas à s’excuser de ce qui s’était passé la veille car cela avait permit au groupe de prendre une décision et d’avoir un leader. De plus il rajouta qu’ils s’en étaient tous sortis vivant même si il avait du les rudoyer verbalement mais que cela avait été bénéfique et qu’il pensait que la fillette avait réussi à fausser compagnie aux gardes qui avaient fort à faire avec les mutants de l’Institut
Son discours était raisonnable et logique, et Jake ne pouvait qu’adhérer aux dires du jeune homme même si pour cela il lui faudrait encore un peu de temps pour s’en remettre
« Merci »
On pouvait sentir un grand soulagement autant dans sa voix que dans son soupir. Il désigna sa tempe où Fabrisio conservait un petit souvenir d’une arme automatique
« Et je suis quand même désolé d’avoir failli te mettre un headshot »
Jake commençait à se retrouver comme l’attestait son humour pourri mais au combien rassurant dans certaines situations
« Si je peux t’aider en quoi que ce soit, tu pourras me demander j’ai une dette envers toi »
Le salon se vida encore d'un élève que Jake n'avait pas encore croisé et certains voulaient partir en exploration de l'Institut. Ils avaient de la chance de ne pas avoir vécu cette expérience quelque peu morbide, et espérait que d'autres n'auraient pas à la vivre ; et si pour cela il devrait repartir en Enfer il le ferait sans hésitation
Son discours était raisonnable et logique, et Jake ne pouvait qu’adhérer aux dires du jeune homme même si pour cela il lui faudrait encore un peu de temps pour s’en remettre
« Merci »
On pouvait sentir un grand soulagement autant dans sa voix que dans son soupir. Il désigna sa tempe où Fabrisio conservait un petit souvenir d’une arme automatique
« Et je suis quand même désolé d’avoir failli te mettre un headshot »
Jake commençait à se retrouver comme l’attestait son humour pourri mais au combien rassurant dans certaines situations
« Si je peux t’aider en quoi que ce soit, tu pourras me demander j’ai une dette envers toi »
Le salon se vida encore d'un élève que Jake n'avait pas encore croisé et certains voulaient partir en exploration de l'Institut. Ils avaient de la chance de ne pas avoir vécu cette expérience quelque peu morbide, et espérait que d'autres n'auraient pas à la vivre ; et si pour cela il devrait repartir en Enfer il le ferait sans hésitation
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Jeu 24 Mai 2007 - 18:04
La pièce se vida assez rapidement, certains étaient sortis sous la pluie mais Enzo n'avait pas envie d'être mouillé. Nan avec qui il avait eu une rencontre assez original allait faire le tour du propriètaire avec quelques mutants qui étaient arrivés la veille. Enfin, Tim était reparti avec Laura dans la cuisine pour lui remonter le moral certainement à grands coup de glace en tout genre...
De l'autre coté de la pièce, il semblait que l'heure des anciens combattants était venu, Jake était venu pour s'excuser de son attitude dans le camp.
"Tu n'a vraiment rien à te reprocher, aucun de nous n'a à le faire, on est tous là, on a travaillé en équipe alors qu'on ne se connaissait pas plus que ça, je pense que le bilan est plutôt positif. Ce n'est pas de notre faute si des mutants sont morts là-bas, c'est la faute des gens qui ont construits ça. Sans nous, il y aurait certainement eu de nombreuses victimes supplémentaires."
De l'autre coté de la pièce, il semblait que l'heure des anciens combattants était venu, Jake était venu pour s'excuser de son attitude dans le camp.
"Tu n'a vraiment rien à te reprocher, aucun de nous n'a à le faire, on est tous là, on a travaillé en équipe alors qu'on ne se connaissait pas plus que ça, je pense que le bilan est plutôt positif. Ce n'est pas de notre faute si des mutants sont morts là-bas, c'est la faute des gens qui ont construits ça. Sans nous, il y aurait certainement eu de nombreuses victimes supplémentaires."
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Jeu 24 Mai 2007 - 22:08
L'interruption innatendue d'Enzo coupa Fabrisio. Alors que ce dernier s'apprêtait à répondre à Jake, Enzo était arrivé et avait prit la parole, sans doute après avoir entendu Jake s'excuser. Un instant surpris, Fabrisio se contenta de regarder Enzo et de le laisser parler. Il garda ainsi sa réponse qu'il ne dédiait qu'à Jake.
Celui-ci croyait avoir une dette envers Fabrisio, chose qui sembla absurde aux yeux du jeune italien. Il connaissait bien sûr la valeur d'une amitié et plus encore celle d'une promesse, mais il espérait malgré tout que Jake disait ça à la légère. Fabrisio n'attendait rien en retour de Jake. Ce qui s'était produit lors du camps les unissait, mais cela ne l'obligeait pas à s'endeter ainsi.
Fabrisio sourit à cette idée. Il aurait aimé dire non à Jake mais l'intervention d'Enzo l'avait coupé dans son élan. Peut-être était-ce mieux ainsi. Sa réponse aurait sans vexé Jake dans sa fierté.
Fabrisio laissa donc Enzo discourir sur les biens faits de la mission. Chose dont le jeune italien était convaincu mais dont il ne voulait pas spécialement parler pour l'instant. a mission avait réussit, tant mieux. Il s'agissait maintenant de penser à soi et à ce qu'ils llaient advenir au sein même de cette institut.
Celui-ci croyait avoir une dette envers Fabrisio, chose qui sembla absurde aux yeux du jeune italien. Il connaissait bien sûr la valeur d'une amitié et plus encore celle d'une promesse, mais il espérait malgré tout que Jake disait ça à la légère. Fabrisio n'attendait rien en retour de Jake. Ce qui s'était produit lors du camps les unissait, mais cela ne l'obligeait pas à s'endeter ainsi.
Fabrisio sourit à cette idée. Il aurait aimé dire non à Jake mais l'intervention d'Enzo l'avait coupé dans son élan. Peut-être était-ce mieux ainsi. Sa réponse aurait sans vexé Jake dans sa fierté.
Fabrisio laissa donc Enzo discourir sur les biens faits de la mission. Chose dont le jeune italien était convaincu mais dont il ne voulait pas spécialement parler pour l'instant. a mission avait réussit, tant mieux. Il s'agissait maintenant de penser à soi et à ce qu'ils llaient advenir au sein même de cette institut.
- InvitéInvité
Re: Rendez-vous télévisé
Jeu 24 Mai 2007 - 22:17
Lentement, River s'écarta de sa soeur, mais elle garda sa main dans la sienne. Elle n'avait pas entendu la remarque de Rachel, ou plutôt, avait préféré ne pas y faire attention pour le moment. Pourtant, ce qu'elle avait dit lui avait serré le coeur. Elle aurait voulu réagir, mais la jeune femme était déjà partie. L'adolescente ne voulait pas être écartée des autres parce qu'elle avait déjà une partie de sa famille ici. Ce serait trop injuste. Elle jeta un coup d'oeil à sa soeur qui semblait partager les mêmes sentiments. Celle-ci proposa d'attendre un peu avant d'aller retrouver Wood. River hocha la tête. Pourtant, elle voulait s'excuser auprès de lui, encore... Elle baissa la tête en signe d'acquièscement puis secoua la tête quand Wind proposa de visiter l'institut.
"Je préfèrerais faire connaissance avec les autres ici... Ce serait dommage de ne rester qu'entre nous."
Le salon se vidait de plus en plus. Chacun retournait vaquer à ses occupations d'avant le journal télévisé. Et River, elle, commençait à avoir faim.
"Tu crois que quelqu'un prépare à manger? On pourrait peut-être faire un petit quelque chose, tu ne crois pas?"
Et, sans attendre la réponse de sa soeur, mais en lui faisant un petit sourire, elle la lâcha et prit la direction de la cuisine. Au programme? Repérer ce qu'il y avait dans les placards et préparer un encas pour quelques personnes... Il fallait bien se faire accepter ici, non?
[ cuisine]
"Je préfèrerais faire connaissance avec les autres ici... Ce serait dommage de ne rester qu'entre nous."
Le salon se vidait de plus en plus. Chacun retournait vaquer à ses occupations d'avant le journal télévisé. Et River, elle, commençait à avoir faim.
"Tu crois que quelqu'un prépare à manger? On pourrait peut-être faire un petit quelque chose, tu ne crois pas?"
Et, sans attendre la réponse de sa soeur, mais en lui faisant un petit sourire, elle la lâcha et prit la direction de la cuisine. Au programme? Repérer ce qu'il y avait dans les placards et préparer un encas pour quelques personnes... Il fallait bien se faire accepter ici, non?
[ cuisine]
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum