[NeXuS 2.1]Vision nocturne

Cassandre, allongée dans le lit d'Olivier était totalement désorientée. Bien que totalement insconsciente, elle parlait et avait des réactions bien que celles-ci soient completement en dehors du contexte actuel.

La psychologue voyante était certainement en sommeil paradoxal, ce qui était l'état de conscience qui se rapprochait le plus de la télépathie. Elle avait quelque chose en tête, quelque chose de tellement fort qu'elle en etait sorti de son lit et etait venu jusqu'ici sans s'en rendre compte.

*Cassandre, tu ne m'a jamais dit que tu étais somnambule...* pensa Olivier doucement avnt de reprendre après une reflexioon rapide *Comment me l'aurais-tu de toute façon, nous n'avons déjà pas pu parler depuis que tu es là.*

Olivier posa sa main sur le front de Cassandre pour voir si elle n'avait pas de fière mais n'était-ce pas plus pour la toucher. La peur commença àa faire son oeuvre embrouillant les réfléxions du directeur.

Dane le couloir, de nombreux bruits resonnait, une partie des élève était désormais réveillés et s'agitait. Directeur et guide de ces jeunes gens, Olivier parvint à se calmer.

"Adam, je crois qu'il n'a rien normal dans ce qui lui arrive et donc, je ne peux pas réagir comme avec n'importe qui. L'état dans lequel elle se trouve es certainement causé par une activation inopinée de son pouvoir. Elle est en train de faire un rêve prémonitoire dont elle n'aura certainement pas gardé tous les évènements en mémoire à son réveil. Mais pour causer une telle réaction, ce rêve,ou plutôt ce cauchemar ne doit pas être annodin."

Ayant parlé plus fort qu'il ne l'aurait dû, tout le discours d'Olivier résonna dans le couloir.

La nuit était douce et agréable, la journée de veille ayant été assez dure. Pourtant Alicia dormait avec un sommeil relativement léger. Et quand elle entendit des bruits de pas dans le couloir, cela la réveilla mais ne l'alarma pas. En revanche, les pas ne revenaient pas et un peu de bruit apparut. Alicia essaya de se rendormir. Mais quand elle entendit encore des pas dans le couloir des filles, elle se décida à se lever pour aller voir ce qu'il pouvait bien se passer.

Sortant dans le couloir des filles, tout était calme. Pourtant, une lumière était allumée un peu plus loin. Elle partit en direction de cette lumière, elle rentra alors dans le couloir des garçons. La tête à moitié réveillé, elle ne semblait pas la seule. Elle reconnu tout de suite quelques visages. Juste devant elle se trouvait une autre fille dont la remarque énoncée avant son arrivée était tout à fait vraie. Alicia pensait la même chose.

" Qu'est ce qu'il se passe ici ?? "

Alicia resta à côté d'Ivy. Faire autant de bruit en pleine nuit était inadmissible. Mais elle entendit juste après la voix d'Olivier sortant d'une chambre. Il parlait d' "Elle" et de son pouvoir et d'un cauchemar. De qui pouvait-il bien parler ? Alicia ne comprenait pas tout. Elle décida d'aller voir Ernest. Peut être serait-il enclin à lui en dire un peu plus.

" Qu'es ce qu'il se passe Ernest ? C'est grave ? "

Alicia était un peu inquiète car ne sachant rien de ce qu'il venait de se passer. Elle voulait en savoir un peu plus.

Face à la marée d'élèves, Adam se déplaça discrètement et stratégiquement dans l'encadrement de la porte. Imperceptiblement, il s'était mis à prendre du volume pour quasiment occuper tout l'espace disponible. Garder son calme et son sang-froid, et poser sa voix. Règle n°1 de la gestion de crise.

"J'aimerais que tout le monde se calme et essaie de préserver le repos de ceux qui ne se sont pas encore levé..."

Comme s'il y en avait encore... ajouta-t-il mentalement.

Et Olivier jeta une nouvelle salve d'huile sur le feu. Adam doutait que sa seule présence puisse étouffer le son de sa voix, mais voir Ernest user de son pouvoir sur Kevin, vu comment celui-ci s'était mis à glapir, lui donna une idée.

"Ernest, préserve tes talents pour plus tard... Ivy, va réveiller Anna et fais la venir."

Il restait encore d'autres élèves à s'occuper...

"Ne vous inquiêtez pas. Ce n'est rien de grave. Retournez vous coucher..."

Visiblement, Angel n'était pas le seul que les cris avaient réveillés. Des élèves arrivèrent d'un peu partout et le discours d'Olivier qu'ils saisirent à travers la chambre ne les rassurèrent pas.
Tout dégénérait. Un jeune garçon avec une énorme bosse sur la tête s'en prenait à un autre, visiblement énervé d'avoir été reveillé.
Deux filles rappliquèrent à leur tour.
La situation commençait à devenir cocasse et quelque peu génante quand on se trouvait en celeçon noir.
Adam les renvoya dans leurs chambres, ne gardant que quelques élèves avec lui.
Angel eut un sourire un peu dépité. Maintenant qu'il était réveillé et qu'il savait qu'il ne se rendormirait plus, il aurait bien participé à l'action.
Son coloc était là lui aussi.
Pour détendre l'atmosphère, Angel lança alors:

"J'crois qu'on est assez pour se faire une partie de jeux de cartes..."

Il eut alors son habituel sourire en coin, un sourire malicieux qui illuminait son visage d'une lueur enfantine.

Sven n'avait pas la moindre idée d'où se trouvaient Jessica et Myou. Mais les trouver étaient sa mission, alors il se décida de l'accomplir avec tout le professonalisme possible. Par contre, ce n'était pas bien d'espionner chez les filles... Il prit donc sa forme gazeuse pour entrer dans les chambres les unes après les autres, regardant les occupants des divers lits sans rien dire, jusqu'à ce qu'il tombe finalement sur la bonne chambre.

Il reprit alors contenance, puis claqua des doigts.

*Sven ! Les bonnes manières !*

Il sortit alors de la chambre en essayant de ne pas trop faire claquer la porte, puis y frappa trois coups sonores avant d'y entrer à nouveau.

"Jessica ? Myou ? Réveillez vous !"leur dit-il en les secouant"Mlle Cassandre a essayé de se suicider en se tapant la tête contre les lambris."

Ernest pris sa tête entre ses mains et ferma les yeux pour mieux se concentrer. Il fallait dorénavant faire le tri des informatinos reçus. Donc selon Kévin, Cassandre s'etait faite aggressée, il avait été tenu pour responsable et il y avait eu un pugilat. Kévin ne semblait pas considerer l'intrusion du jeune homme d'un bon oeil, ce qui evidemment etait bien égal a Ernest, qui n'obéissait qu a une logique, la sienne.

Il n'eut pas vraiment le temps de répondre a Kévin que déja de nombreux élêves accouraient dans l'aile, comme un troupeau de loups sur une brebis ensanglantée. Chacuns apportant son petit mot inutile, et bientot l'allée fut innodée d'un brouahaha sonore. Ernest bouillait...

" Qu'es ce qu'il se passe Ernest ? C'est grave ? "

* Alicia ? * Ernest fronca les sourcils, ce netait pas le genre d'Alicia de lui demander quoique ce soit.

" Je ne sais pas, je n'arrive pas a penser avec tout ce..."

Ernest, préserve tes talents pour plus tard... Ivy, va réveiller Anna et fais la venir."

Le polonais se figea sur place, ses intrusions télépathiques ne regardait que lui et en théorie la personne visée, mais Zachary avait perçu ce qu'Ernest avait fait a Kevin. Cela bouleversa intérieurement le jeune homme, qui devint de plus en plus mal a l aise face au professeur au point de devoir détourner son regard vers d'autres personnes.

" Bien professeur . "

Juliette ouvrit les yeux... Brusquement... Elle qui avait l’habitude de vivre seule dans son appartement, n’avait plus vraiment la capacité à ignorer les bruits autres que ceux de la nuit. Alors quand il y eu ce brouhaha dans le couloir de l’institut, la jeune gothique ne pu faire abstraction de ce dernier, et elle s’éveilla. Un soupir de lassitude suivit alors cette éclosion visuelle, faisant maugréer Juliette sur la vie en communauté et ces désagréments des plus irritants. Un moment, elle hésita à se lever de son cercueil afin d’aller voir qui pouvait bien faire tous ce bruits à une heure pareille... Elle songea qu’il fallait vraiment être cinglé pour faire du bruit au lieu de dormir tranquillement. La jeune gothique spérait aussi, sans doute, que le bruit cesse de lui-même, et que enfin elle puisse reprendre le cours de son sommeil... Mais malheureusement, le bruit s’amplifia et il lui sembla alors que le nombre de personne présente dans le couloir augmentait à mesure des minutes qui s’écoulaient. Résignée, et aussi bien consciente qu’elle ne se rendormirait pas avec tout ce tumulte, Juliette se décida finalement à se lever et à aller voir qui pouvait bien faire tous ce bruit en pleine nuit... et dire que c’était supposé être une école, mon dieu...

Une fois debout, Juliette attrapa doucement son kimono de soie noir orné de ce majestueux phoenix sur toute la longueur dorsale de ce dernier, et l’enfila lascivement dans une attitude clairement empreinte de fatigue, avant de quitter sa chambre. Une fois dans le couloir, Elle noua son kimono à la hâte, ce qui laissa ce dernier légèrement entrouvert, laissant ainsi apparaître à chacun de ses pas une jambe fine et parfaitement dessiné dans sa nudité. On pouvait aussi voir un pan de sa sombre nuisette apparaître sous l’encolure dégagé de son kimono, mais de tout cela Juliette n'en avait que faire... Après tout, elle n’avait pas à rougir de son corps, et ce dernier ne lui faisait nullement honte.

En seulement quelques enjambées, la jeune gothique rejoignit enfin ce qui lui parut être un troupeau d’élève en train de.. De quoi d’ailleurs.. ? D’attendre.. ? Mais d’attendre quoi.. ?

‘Qu’est-ce qu’il se passe.. ? Pourquoi vous êtes tous debout à cette heure-ci.. ?’’ demanda-t-elle alors à la cantonade en se frottant doucement les yeux du revers de la main...

Juliette se dit alors dans une pensée fugace que décidément, tous ces gens étaient vraiment bizarre...

Rachel s'était réveillé avec sursaut en plein millieu d'un rêve merveilleux où elle jouait de la guitare avec les Divas. Elle se redressa lentement dans son lit et soupira. Ils font une fête et ils ne l'avaient meme pas invité! Elle entendit le nom de Cassandre plusieurs fois. Cassandre avait-elle disparut? Oh mon dieu! La jeune femme bondit sur ses pieds, ne prenant meme pas la peine de se changer; elle était encore en sous-vêtements. La trace de l'oreiller encore dans les cheveux, elle sauta sur la pile de photos qu'elle avait pris au cours des dernières journées. Elle prit une photo de Cassandre et la regarda fixement.

"J'espère que tu n'es pas loin, Cassandre...Parce que j'irai pas loin habillée comme ca."

Elle se concentra et tranquillement, sentit son corps se détacher dans une sensation de fourmillements. Pour la première fois, elle entendit un petit "pop" quand elle disparut. Meme bruit lorsque ses pieds retombèrent sur le sol, accompagnés ensuite de son dos, ses fesses et tout ce qui se trouve entre.

"Aouucchh!"

La jeune femme leva la tête et remarqua Olivier qui était penché au dessus de Cassandre étendue dans un lit. Alors elle n'avait pas disparue...quelque chose d'autre était arrivé. Elle se leva, timidement et avala sa salive.

"Bonsoir...Euh...J'avais cru comprendre que Cassandre avait disparut et j'étais partie à sa recherche...hum...je vois que j'avais tord."

Elle tendit le bras vers la commode et prit un t-shirt rapidement. Elle aurait du savoir que quelque chose du genre arriverait. Elle rapporterais le t-shirt dès qu'elle aurait le temps d'enfiler quelque chose par dessus la lingerie flambant neuve qu'elle portait. Sur la pointe des pieds, elle se dirigea vers la porte et avant de sortir, se tourna vers le directeur.

"Si je peux faire quoi que ce soit..."

À peine quelques minutes après qu'il soit sortit de sa chambre pour aller voir ce qui se passait juste à deux de la sienne, Roscart vit apparaître un tas d'autres personnes. Tel un essaim d'une ruche, ils étaient tous apparuent d'un seul coup laissant très peu d'espace pour circuler dans le couloir. Des paroles par-ci, d'autres par-là, il ne put réussir à toutes les suivre.

*...*, aucune pensée

Il ne faisait que regarder et assister tel un sepctateur incapable de faire quoi que ce soit. La situation était plus qu'étange pour lui. Sentant la fatigue le regagner, il ne put s'empêcher de baîller un coup, mais en silence la main sur la bouche par politesse. Olivier amenant Cassandre dans sa chambre, Adam demandant telle ou telle personne et un salut de la part de Pablo, il salua ce dernier. Il resta encore un peu et s'en retourna dans sa chambre. Malgré tout, il ne put se rendormir soucieux de tout ce qui se passait dans le couloir.

Tout le remue-ménage qui se déroulait dans le couloir avait finit par réveiller Kitty. La petite fille fut surprise par tout ce bruit. A moitié endormie, elle se leva de son lit et sortit de sa chambre sans prendre le temps de posé son ours.
Encore ensommeillée, en pyjama, pieds nus et son ours en peluche à la main, Kitty se dirigea vers l'endroit d'où venait l'agitation; le dortoirs des garçons. Elle vit le directeur emmener Cassandre dans sa chambre. Poussé par sa curiosité mais pas vraiment rassuré, Kitty s'avança un peu plus. Elle remarqua la présence de Jimmy et se dirigea vers lui.

" Qu'est ce qui ce passe? Qu'est-ce qui lui arrive à Mlle Cassandre? Pourquoi Mr Fleury l'emmène dans sa chambre? Elle est malade?."

Même si elle parlait d'une voix ensommeillée, on sentait bien que la petite fille était inquiète.

Toujours devant le seuil de sa propre chambre, en face, légèrement à droite, de la porte de celle d'Olivier, Wood attendait toujours de comprendre ce qu'il se passait lorsque les paroles d'Olivier vinrent tout expliquer. Ainsi, Cassandre subissait une cognition onirique. Fallait-il la laisser continuer ainsi ou au contraire, fallait-il tenter de la rammener parmi les gens de l'institut ? Wood n'en avait aucune idée mais quand Adam somma Ernest d'aller chercher Anna, il se dit que tout compte fait, la décision du corps professoral avait été prise. Qui était cette Anna et avec quel talent elle allait aider Cassandre, Wood ne le savait pas mais il savait qu'il n'allait pas tarder à le découvrir. Il était tout bonnement hors de question pour le londonien de repartir se coucher, non pas parce que la fonction de badaud lui convenait maintenant, mais parce qu'il pensait pouvoir aider à sa façon...

"M'ssieur Adam... J'm'y connais pas vraiment en rêve prémonitoire mais par contre... J'my connais un peu en Cassandre Deneos... Pas que je la connaisse comme personne, mais je crois que je pourrais peut-être vous filer un tuyau ou deux qui marcheraient peut-être..."

Wood marqua une pause et réfléchit à ce qu'il venait de dire. Si Adam ne savait pas que Wood avait déjà pénétré dans l'intimité de Cassandre, il ne comprendrait pas vraiment ce qu'il tentait de dire. Il décida donc de s'approcher de la porte et de parler assez fort pour qu'Olivier l'entende.

"M'ssieur Fleury... Mettez votre parfum, récitez deux ou trois recettes de salades fraîches et insistez ensuite pour demander à Cassandre de faire ses trucs avec ses chiffres... Comme elle fait d'habitude... Je pourrais pas vraiment l'expliquer mais elle fait des calculs, des sortes d'équations bizarres... Je crois que c'est comme çà qu'elle maîtrise ses visions..."

Pour la première fois, Wood sentit une utilité dans son propre pouvoir mutant et pour la première fois surtout, personne n'était sur le point de souffrir ou de rentrer dans un coma plus ou moins profond...

* Et ça y est ils nous reprennent pour des bébés de maternelle. Mais enfin on a pas deux ans que je sache. Alllez vous coucher, faites ceci, faites pas cela, ne vous inquiétez pas... ça aurait été bien Adam, si seulement Olivier n'avait pas parlé juste derrière; Maintenant pas question que je retourne me coucher avant de savoir ce qui se passe exactement avec Cassandre. Notre psy est peut-être en train de devenir dingue. Et bien sûr encore une fois.... non je dois pas être aussi jaloux.*

Il se retourna vers son camarade de chambre avec une geule à moitié enfariné, à moitié énervé.

"Une partie de carte.... euh je sais pas jouer aux cartes à vrai dire. Cette histoire de prédiction m'inquiète. Si tu ajoutes à cela l'histoire de l'astéroïde ça commence à faire beaucoup pour une journée. Mais bon Pourquoi pas jouer en attendant des réponse."

Joignant le geste à la parole Lyu s'assit à même le sol, dans le couloir, attendant que son colocataire vienne avec les cartes et lui explique comment faire.

[b]*De toute manière, il n'est pas question que je bouge de ce couloir avant d'avoir un véritable réponse. Cette fois-ci pas question de demi-mesures comme savent si bien faire les adultes.

Le silence fut soudainement réclamé par plusieurs coups. Carrie, toute vêtue de cuir comme si elle dormait toute habillée, fit son apparition dans le corridor. Elle regarda les élèves, pour la plupart des visages inconnus, mais plusieurs membres de son équipe à qui elle envoya quelques petits clin d'oeil très furtifs.

"Très bien. Je demanderais à tous les élèves qui ne font pas partie de l'équipe des NeXus ou qui ne sont pas télépathe, de me suivre. Il est inutile de rester ici si nous ne sommes d'aucune aide. Suivez-moi! Allez!"

Elle se dirigea, de sa démarche rapide vers le Salon, où elle espèrait, ils pourraient tous avoir une discussion sur la situation.

[ Salon tout le monde!

La porte de sa chambre ouverte, pour continuer à entendre ce qui se passait et à suivre quelque peu la suite des évènements, Roscart entendit Carrie demander à tous les élèves réveillés et présents qui ne faisaient pas partis des Nexus de la suivre jusqu'au salon. Pourquoi donc? Avait-elle fait cela pour éviter un quelconque problème tel une étmeute soudaine devant la porte de chambre d'Olivier un trop gros rassemblement dans le couloir des chambres?

*Peut-être.*, pensa-t-il

Se levant de son lit ou il s'était allongé, il sortit de la pièce et suivit sa mentor. Des questions encore dans la tête, il espérait qu'il pourrait peut-être en avoir les réponses.

Salon

Gabrielle arrivait après la bataille. Le bruit l'avait réveillé comme pour les autres, mais elle jugeait les dirigeants assez compétents pour pouvoir régler le problèmes tout seuls.
Mais la jeune fille s'était tout de même levé, avait marché jusqu'à la fenêtre pour contempler la lune.
Des éclats de voix avaient cependant attirés sa curiosité.
Celà semblait plus grave que ce qu'elle pensait et de toute façon, tout l'Institut était réveillé.
Gabrielle enfila donc un short sous son t-shirt XXL pour homme qu'elle utilisait pour dormir en attendant de trouver mieux. Le t-shirt était si grand qu'il lui arrivait jusqu'aux genoux et qu'on ne voyait même pas le short au dessous.
Elle emprunta le couloir, pieds nus, ses pas etouffés dans l'épaisse moquette du couloir.
Elle ne tarda pas à rencontrer l'attroupement d'élèves.
Visiblement Mademoiselle Je-Sais-Tout rencontrée plus tot dans la journée prenait le commandement des choses. Elle entendit juste la fin de sa phrase.
Gabrielle croisa les bras sur sa poitrine, génée par son accoutrement. Elle aurait au moins pu prendre le temps de se changer avant de sortir dans le couloir, mais la curiosité avait été la plus forte. Ses longs cheveux blonds tombaient en une masse d'or sur ses épaules, elle remis une mèche derrière son oreille et s'avança encore.

"Quel est le problème?"demanda t'elle aux personnes qui étaient encore présentes.
Sans doute ses mêmes personnes l'avaient elles répétés un milliard de fois à mesure que les curieux arrivaient mais vu qu'aucune annonce n'avaient été faite, le bouche à oreille était le seul moyen de faire passer l'information.

Lorsque Jimmy dit à Juliette que Cassandre avait fait une crise de somnambulisme et qu’elle s’était cogné la tête contre le mur, la jeune gothique porta instinctivement la main à son cœur en un geste d’effroi certain. Visiblement Olivier l’avait emmené dans sa chambre, ce qui pour Juliette, signifiait sans doute que la jeune femme avait du se faire très mal... Autrement, il n’y aurait pas eu de raison pour que le directeur de l’institut l’entraine dans sa chambre... Tout à son inquiétude, elle en oublia de répondre à Jimmy... Un Jimmy, que d’ailleurs elle ne connaissait n’y d’Adam, ni d’eve...

Le coeur légèrement palpitant, Juliette s’inquiétait fortement pour mademoiselle Deneos, pour qui elle avait un certain attachement à la suite de leur conversation du matin précédent. En son for intérieur, elle espérait que rien de grave n’était arrivé à la jeune femme. C’est alors qu’elle aperçut du coin de l’oeil une petite chose qui trainait doucement les pieds, accompagné d’un ours en peluche... Une petite fille... Toute à ses pensée envers Cassandre, elle reconnu à peine Kitty, la petite kitty qu’elle connaissait, sans vraiment la connaitre. Celle-ci discuta quelques instants avec Jimmy, puis ce dernier décida sagement, selon Juliette, de la ramener à sa chambre... Après tout, ce n’était pas le rôle d’une fillette de l’âge de Kitty, de s’inquiéter de ces choses, mieux valait qu’elle retourne dormir, quitte à lui donner des nouvelles le lendemain.

Un moment, Juliette vit Rachel sortir de la chambre de Olivier ? Elle voulu alors aller la voir pour lui demander des nouvelles de la psychologue, mais c’est à ce moment précis qu’apparut Carrie...Fidèle à elle-même, habillée comme si jamais elle ne s’était couchée. L’avait-elle fait d’ailleurs.. ? La question pouvait se poser... Durant un instant très court, la jeune gothique crut apercevoir un petit clin d’oeil de la part du professeur, à son égard. Elle ne sut trop dire si elle avait imaginer ou non ce dernier tant son esprit était ailleurs, auprès de Cassandre, mais ce que Juliette savait, c’était que Carrie avait ordonné à tous le monde de la suivre au salon d’un ton impérieux, qui, visiblement ne souffrait aucun refus quelqu’en soit la raison. Juliette hésita...

Son inquiétude pour Cassandre était profonde, et elle ne voulait pas partir de ce couloire sans savoir ce qu’il en été exactement... Mais d’un autre côté, Carrie était son professeur référent, et si ses propres élèves ne lui obéissaient pas, alors quel signal enverrait-elle aux autres élèves.. ? Avec une certaine souffrance, Juliette se plia à l'injonction de Carrie. Elle se détourna lentement de l’attroupement, et se dirigea à regret vers le salon en contrebas, faisant de nouveau osciller sa jambe dénudé entre le couvert de son kimono et l’air libre...

[ salon ]

*Mais quel bordel.*

C'était tout ce que Ken avait pensé en voyant tous les étudiants de l'Institut réunis dans le couloir, tous plus énervés et électriques les uns que les autres. Les tensions étaient exacerbées par cet arrêt brutal de leur sommeil, et il avait bien sentit que plusieurs d'entre eux n'avaient été qu'à deux doigts de se battre à cause de ce manque de repos et de leur inquiétude.
Heureusement, la situation s'était apaisée grâce aux professeurs, mais elle ne demandait qu'à redevenir grave.

Lui n'était pas énervé, heureusement. Trop content de sa fin de journée avec Rachel, il avait eu du mal à dormir, surtout que ses différentes plaies le faisaient toujours souffrir. Il avait donc passé la nuit entière à regarder les étoiles de sa chambre alors que Robin Hoster dormait, chose qu'il semblait faire la plus grande partie de son temps.

Et donc, quand Cassandre était devenue "folle" et que l'attroupement s'était constitué, il était logiquement sortit de sa chambre et avait observé sans rien dire la situation. Il n'était pas encore assez longtemps ici pour dire quelque chose à quelqu'un d'autre, et il avait préféré laisser faire les responsables, étant de toutes façons trop fatigué par sa nuit blanche et par sa journée de la veille pour cela.
Mais bon, maintenant, avec tout ça, il allait bien mieux, et était prêt à faire fonctionner son cerveau pour analyser tout ça.

*Les professeurs sont aussi perdus que nous, même si ils veulent nous faire croire le contraire. Apparemment, l'état de Cassandre les préoccupent, et ils veulent éviter la panique en montrant qu'ils ne savent pas quoi faire. Ce n'est pas bête, mais il faudrait voir à nous occuper, sinon ça risque de dégénérer...*

Ce fut à ce moment-là que Carrie Marcin, son professeur et mentor même si elle était responsable de ses blessures, donna l'ordre à tout le monde de la suivre, après lui avoir lancé un petit clin d'oeil. Il sourit légèrement, touché par cette attention, surtout qu'il commençait lentement à apprécier la jeune femme, qui pourtant leur avait fait un entraînement si dur.

*Bonne idée, Carrie. Vous faites bien de faire ça.*

Après avoir jeté un dernier regard sur le couloir, le jeune homme partit de cet endroit, simplement habillé qu'il était d'un caleçon bleu marine et d'un t-shirt noir. Il suivit donc Carrie et les autres, bien décidé à laisser faire les spécialistes, mais aussi à cogiter pour comprendre de lui-même ce qui se passait dans cette maison de fous.

Salon.

Ernest hésitait réellement a rester, il se sentait tres vulnérable depuis l'intervention du professeur Zachary et être en sa présence etait pour le moins ... désagréable. Heureusement la chance semblait sourire en permanance au petit Polonais. L'unique personne précieuse et rare a ses yeux venait d'arriver dans l'aile des garcons.

* Gabrielle ... *

Ernest lui fit signe d'approcher, sa présence le réconfortait et il fronca les sourcils, il lui expliqua tout bas la situation

" Mademoiselle Deneos semble avoir eue une malaise, de qu'elle origine je n en ai pas la moindre idée. "

*Très bien. Je demanderais à tous les élèves qui ne font pas partie de l'équipe des NeXus ou qui ne sont pas télépathe*

Les phrases de Carrie résonnait dans sa tête, c'etait une professeur, c'etait donc l'autorité, mais Ernest ne souhaitais pas rester seul avec les Nexus, il se tourna vers Gabrielle

" Reste s'il te plait . "

Il se redressa et croisa les bras, les Nexus ne devrait pas tarder a arriver, et Ernest pourrait retourner a ses activités

Adam accueillit avec un certain soulagement l'arrivée de Carrie et sa distribution d'ordres. Au moins, elle, ils l'écouteraient... Il faudrait qu'il songe à un peu s'imposer lui aussi... La plupart des élèves le prenaient sans doute pour un rigolo.

Une fois le plus gros de la foule partie, il se tourna vers Ernest, et repris sa stature normale avant de l'inviter à entrer et à rester sur le pas de la porte

"Nous allons attendre Anna... Comme Olivier l'a dit, elle voit des choses sans doute pas très agréable, et au vu de son pouvoir, je pense qu'il est essentiel que nous sachions quoi."

Pas de pression... Ne lui mets pas la pression.

"Naturellement, nous sommes conscients du risque. Ses défenses naturelles sont très puissantes, et il est possible que l'expérience ne soit pas très agréable. Si tu ne souhaites pas essayer, nous ne t'en voudrons pas."

Il lui adressa alors un sourire rassurant.