Un périple mouvementé

HJ : Je ne voulais pas que tu édites, juste que tu me laisse un peu de temps pour faire un bon post ^^ J'éditerais celui-ci dans quelques minutes

RP : Pour Enric, tout concordait. Mais malheureusement, le policier n’était pas de cet avis. Ce dernier lui expliqua alors ce que Korentin avait dit durant son interrogatoire aux policiers. Enric se sentait seul mais pourtant, Korentin avait voulu l’aider et ça, il ne l’oublierait pas. Les dernières phrases du policier laissèrent à Enric un goût amer dans la bouche. L’homme qui s’était levé quitta la pièce en laissant le garçon seul avec ses pensées.
Les minutes passèrent alors qu’Enric avait la tête dans ses bras, aplatit sur la table, ne sachant pas ce qu’il devait faire. Il repensa alors aux paroles de Korentin.

Il avait voulu protéger Enric. Ce qui voulait dire… que Korentin pensait que c’était Enric qui avait allumé le feu. A cette idée, Enric se releva brusquement et tapa violemment la table de son poing droit. La colère mêlée à la tristesse s’empara de lui. Il repensa ensuite aux toutes dernières paroles du policier… « peut-être pas toute ta vie en prison ». L’idée d’aller en prison toute sa vie ne lui était jamais venue à l’esprit, et cela l’inquiéta beaucoup. Il avait de quoi. On le pensait meurtrier alors qu’il n’avait rien fait et… il avait fait une expérience étrange qui lui était complètement sortit de la tête. Il repensa alors à ce qu’il s’était passé plusieurs heures plus tôt.

Il n’avait toujours pas compris ce qu’il s’était passé. Il aurait aimé que Korentin le croit lorsqu’il lui avait expliqué où il était passé. Enric aurait bien aimé que ce phénomène si étrange se reproduise et qu’il se trouve à un autre endroit que cette pièce. Il devait trouver le coupable par lui-même si personne ne voulait le croire. Et sortir par la porte serait un suicide. Mais il se demandait si il y avait une vitre dans la pièce d’ou on pouvait le voir ou une caméra. Il décida donc de regarder un peu partout dans la pièce avec l’espoir d’être totalement seul et non surveillé.

Dans la pièce voisine, le policier regardait Enric à travers un miroir sans tain, un classique dans les poste de police. Il savait que le doute allait commencer à s'emparer du pyromane qui disparu sous ses yeux dans un craquement. Il courut dans la salle d'interrogatoire pour vérifier qu'il n'vait pas révé mais la pièce était vide, la chaise sur laquelle était assis Enric couchée sur le sol.



Soumis à tant de pression pas la police et en plaine reflexion à propos de Korentin, Enric disparu comme les 2 fois précédentes sans savoirc qu'il se passait. Une fois à destination, il reconnut tout de suite cet endroit qu'il avait quitté quelques heures plus tôt : la chambre de Korentin.

L'ami de Enric étouffaun cri en voyant le mutant appraitre face à lui.

"Tu viens d'où comme ça? Et comment tu as fait ça? Tu es l'un d'entre eux?" bégaya-t-il,

Enric n’aurait jamais pensé que ça allait marcher. Mais en voyant qu’il était dans une autre pièce, la surprise fut là, mais le contentement aussi. La pièce dans laquelle il était lui était très familier. La chambre de Korentin n’était pas vide.

Son propriétaire était là. Ce dernier eu un cri de grande surprise qu’Enric comprit très bien. Le jeune garçon qui était accusé de ce qu’il n’avait pas fait regarda son meilleur ami qui commença à lui parler d’une manière étrange et à lui poser des questions. Enric ne sut quoi répondre sur le coup. Il stoppa net son ami et dit alors d’un ton autoritaire et grave. Jamais il n’avait parlé comme ça à son ami.

" Korentin ! Ecoute moi ! Peu importe ce que je suis… J’ai besoin de ton aide… Tu as toujours été là pour moi et j’ai encore besoin de toi. Tu es la seule personne en qui je puisse faire confiance. Je n’ai pas provoqué ce feux et tu le sais ! C’est quelqu’un d’autre qui en est à l’origine mais tu dois m’aider à découvrir qui."

Sa dernière phrase avait été plus douce, plus convaincante. Il ne voulait pas se fâcher avec Korentin, juste lui faire comprendre la vérité. Enric se mit à faire les cent pas sur place, dans la chambre de Korentin, ignorant ce dernier pour pouvoir réfléchir tranquillement. Il rumina tout haut.

" Le feu a été provoqué alors que Korentin et moi nous nous sommes perdus de vue… mon père a été épargné… on me soupçonne d’avoir commis le meurtre en donnant comme preuve un briquet qui était dans la poche du blouson à Koko… il leur a dit qu’il voulait me protéger… il pensait donc…"

Il arrêta de faire les cent pas et tourna son regard vers son ami avant de demander d’un ton froid, presque écrasant.

" Dit moi. Lorsque nous nous sommes perdus de vue, où étais-tu… toi ? Et pourquoi as-tu dis au policier que tu voulais me protéger ? Tu crois que j’ai vraiment provoqué cette incendie ?"

Jamais dans sa vie Enric n'avait été aussi froid et direct envers son ami. En ce moment il avait une idée qu'il espèrait fossée.

Le visage de Korentin s'assoubrit soudain;

"Oui, j'ai voulu te proteger et je le regrette aujourd'hui. Tu n'as jamais été assez fort pour prendre en main ton destin, j'ai voulu le faire pour toi et maintenant j'apprends que tu es un mutant."

Le jeune allemand eut une leger rictus.

"En un sens ta tare génétique va m'aider, je n'aurai même plus besoin de me disculper d'avoir mis le feu chez toi pour regler les problèmes de mon ancien ami."

En effet, la fuite de Enric n'avait fait qu'empirer les choses, Désormais, un mandat d'arret national était à son nom en le qualifiant de dangeureux mutant téléporteur et pyrokinésiste.

La nouvelle arriva comme une balle, perçant Enric en plein cœur. Jamais, Oh non ! jamais dans sa vie il n’avait pensé qu’une chose semblable arriverait. Enric s’était arrêté de marcher, se tenant face à celui qu’il pensait être son ami, son seul ami. Il s’était laissé tombé par terre, des larmes coulant de son visage, les mains crispés, le visage aussi blanc qu’un linge. De la bouche de Korentin, les mots qu’il avait entendu étaient une torture. Soudain, dans sa tête, il revit les bons moments passés avec Korentin, ainsi qu’avec sa famille.

Il voyait des photos qui, ensuite, commençait à brûler. Il voyait sa mère et son petit frère brûlé dans l’incendie, et il voyait Korentin en dehors de la maison avec un briquet à la main, un sourire aux lèvres. Cette image s’effaça de son esprit, reprenant un peu le dessus sur ses émotions. Il n’arrivait pas à empêcher les larmes couler sur ses joues. Brutalement, il se releva, et envoya un merveilleux coup de poing en plein visage de Korentin avant de s'écrier à haute voix tout ce qu'il pensait.

" Imbécile ! Qu’est-ce qui t’a pris de faire ça ?! tu croyais vraiment qu’en tuant ma mère et mon frère tu allais m’aider ?! Au contraire ! c’était un véritable désastre. Tu disais être mon ami, mais je vois maintenant que tu es complètement fou. Tu as beau dire ce que tu veux de moi et de mon… truc, tu es plus dangereux et bien pire que moi."

Alors qu’Enric se calmait, il pencha sa tête sur le côté, et regard avec un air de dégoût Korentin. Il ne put s’empêcher de faire tomber sur le sol tout ce qui lui passait par la main pour se défouler, ne voulant plus frapper Korentin. Cela n’en valait pas la peine. Après tout ça, il regarda à nouveau le meurtrier de sa mère et de son petit frère et dit tout simplement.

" Je vais fuir de ce pays, loin de tout ça, loin de toi ! Mais un jour… je reviendrais, et je mettrais les choses avec la justice au clair. J’espère que tu souffriras et que tu auras sur la conscience que tu as perdu énormément et que tu es un meurtrier !"

Après ces mots, Enric laissa les émotions s’emparer de lui. La colère, mêlée à la tristesse et au désespoir. Il voulait quitter ce pays, ce monde, ne plus le revoir avant longtemps. Il voulait trouver un endroit tranquille où il serait entouré et ou ne le jugerait pas pour ce qu’il était… un mutant. Peu importait qu'on allait le recherché dans tout le pays, dans toute l'europe. Il voulait un endroit éloigné. Il avait toujours rêvé d'aller en Afrique, en Asie où... aux Etats-Unis.

Korentin se dirigea lentement mais surement vers son bureau. Il prit son téléphone dans la main et appela la police. Pendant qu'il attendait d'avoir la communication il s'adressa une dernière fois à Enric.

"Je ne voulais pas tuer. Ni ta mère, ni ton petit frère mias ton père méritait une punition eu vu ce que tu es aujourd'hui, je préfère encore ce résultat. Les gens comme toi n'ont pas à être heureux."

La communication fut établie, Enric ne pouvait entendre qui était à l'autre bout du fil mais il allait très vite le savoir. Korentin fondit soudain en larmes.

"Allo, je m'appelle Korentin Terrick, le pyromane qui a tué ses parents est chez moi, il me menace, venez m'aider, c'est un mutant."

Enric qui était en train de penser à une autre vie disparut allors sans entendre la suite, il se trouvait à présent dans une pièce avec plusieurs bureau. Un bruit retentissant assourdissait ses oreilles, une alarme hurlait, en y regardant de plus près il comprit qu'il se trouvait dans l'agence de voyage qui se trouvait à côté de chez lui et à coté de laquelle il passait chaque jour.

Enric ne voulait plus jamais le revoir. Celui qui avait fait tant de mal à sa famille. Bien que l’alarme hurlait, Enric ne bronchait pas… il réfléchissait. Puis, tout cherchant la sortie de ce bureau, il se dit, que, si il était ici, il pouvait trouver un endroit ou s’échapper à tout jamais. Il cherchait des articles de journaux, des dossiers dans les bureaux qui pouvaient posséder des billets de train.

Puis, il se dit qu’il devait prévoir sa sortie. Il fit le tour de la salle à la recherche de la porte de sortie. Si celle-ci était fermée, il utiliserait un objet lourd comme bélier. Il chercha ensuite si il y avait de l’argent liquide pour pouvoir vite s’en aller. Il allait si vite pour faire tout ça qu’il s’étonna lui même. Les minutes passaient lentement et il savait que la police viendrait rapidement. Il se dépêcha ensuite de trouver un livre des pages jaunes pour appeler un taxi et le faire venir à une rue pas très loin d’ici le plus vite possible pendant qu’il chercherait…

* Où est-ce qu'ils peuvent bien mettre l'argent ? il doit sans doute y avoir une caisse automatique pour ça. *

Il fit le tour de la pièce, examinant les recoins de la pièce sombre. Il ne voulait pas allumer la lumière, de crainte de se faire repérer.

Des sirènes hurlait dans la rue et se rapprochaient de façon menaçante de Enric qui cherchait de l'argent dans l'agence.

Malheureusement, les gens paient très rarement en liquide des voyages coutant plusieurs milliers d'euros. Rien dans l'agence n'avait la moindre valeur pour aider Enric.

Quand il arreta ses recherche, les gyrophares qu'il entendait auparavant s'était tu mais leur lumière eclairait la vitrine et Enric.

[Toutes mes excuses pour l'attente.]

HJ : Désolé pour le long retard

Enric ne trouvait absolument rien et ses recherches étaient vouées à l’échec. Cependant, il ne voulait pas retourner dans un commissariat de police. Ces derniers étaient dehors d’après les gyrophares et les lumières. Il ne pouvait pas rester ici. Il fallait qu’il se sauve. Il devait trouver une autre porte ou alors, utiliser son pouvoir encore une fois, une seule fois… Il chercha d’abord une porte, un passage comme les ventilations ou quelque chose dans le genre, qui pourraient l’aider à s’enfuir sans se faire voir. Il ne connaissait pas cet endroit mais devait pourtant trouver quelque chose. Si les policiers l’attendaient dehors, ils tenteraient sûrement d’entré et il fallait qu’il prévoit ça.

" Réfléchis Enric !! Quel est l’endroit le plus sur pour se cacher en attendant que ça se calme ?!"

Il réfléchit à toute vitesse, essayant de trouver, dans le quartier, un endroit sombre ou il pourrait passer inaperçu. Il trouva ce dont il cherchait : la bibliothèque du quartier. Elle n’était pas munie de détecteur car il y allait souvent dans la nuit. Il n’y a qu’un vigile pour le grand bâtiment qui faisait deux étages. Il se concentra donc sur l’intérieur du bâtiment, cherchant à utiliser son pouvoir pour entrer dans le bâtiment.