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[Chicago]Emouvantes retrouvailles
Ven 14 Sep 2007 - 20:11
Akira avalait les kilomètres, perché sur une moto empruntée.
Il n’était plus qu’à une demi-heure de Chicago et la nuit commençait à tomber. Parfait. Il devait voir une ou deux personnes avant de se rendre à son ancien domicile où il espérait trouver quelques indices sur sa vie en tant que Akira Spiegel, puis il s’envolerait pour Okinawa afin de glaner des infos sur qui il était en tant qu’Akira Hinomura.
** Tu le sais déjà pauvre abruti !!! Tu étais un putain de tueur déjanté qui prenait un plaisir malsain à torturer ses victimes avant de les envoyer six pieds sous terre avec la douceur d’un éléphant en rute ! **
Akira préféré ignorer la voix et continua sa route. Il arriva dans Chicago et laissa sa moto dans un parking souterrain de Chinatown et prit le métro vers le « Loop », le centre de la ville.
Il était à la recherche d’une personne bien particulière, il savait où la trouvait et qu’il ne la trouverait pas avant 23 heures, aussi décida-t-il d’aller se restaurer dans un diner qu’il affectionnait dans sa jeunesse…Ou du moins dans la jeunesse qu’on lui a inventé.
Il entra dans le restaurant et s’assit dans un box sombre au fond du rad et commanda un grand café noir et un club sandwich au bacon. En attendant que sa commande n’arrive il jeta un œil au journal qui trainait sur la table en fumant une cigarette. Il lut donc la première page de La Sentinelle, un journal anti-mutant qui relatait dans cette édition, des événements ayant eu lieu du côté de new York et impliquant bien entendu des mutants. Il fut interrompu dans sa lecture par une voix qu’il avait l’impression de connaître.
« Nom de dieu ! Si c’est pas cet enfoiré d’Akira !! »
Le mutant leva la tête et vit un homme d’environ 30 ans, mal rasé, portant des vêtements rapiécés et des mitaines troués s’asseoir face à lui. Il leva la main et commanda un irish coffee. Voyant le visage interrogateur d’Akira il glissa sur un ton de confidence :
« Hey ! Faut bien se réchauffer par cette saison. »
Il avait l’air de bien connaître Akira…Akira le tueur puisque dans le cas contraire, le mutant l’aurait reconnu.
**C’est Huggy !! Cet enfoiré d’Huggy les bons tuyaux !! Il m’a sauvé les miches plus d’une fois et a un réseau d’informations infaillible. **
« Hé bah alors mon pote ! Tu m’remet pas ?! »
Akira balbutia quelques mots, sortant de sa rêverie.
« Si bien sur, ce bon vieux Huggy. Alors quoi de neuf ? »
« Putain mec ! C’est plutôt à moi de te dire ça ! Il parait que t’as fait un carnage chez les Yakuza à Tokyo ? »
**Un peu mon neveu !! Ils ont dérouillés sévère ces cons là^^ **
« On te croyait mort ! Après ça j’ai appris par mon contact tokyoïte que t’avais été tué et balancé dans la baie de Tokyo. Mais t’as l’air de bien te porter pour un macchabé mon salop. »
« J’ai eu de la chance. Quand ils m’ont tiré dessus ils ne m’ont pas tué et je me suis réveillé lorsqu’ils m’ont mis à la flotte. Ensuite je suis revenu ici et je me sui mis au vert quelques temps. Mais là j’ai besoin de toi. »
Cette histoire semblait un peu rocambolesque au mutant mais vu la mine réjouie de son interlocuteur elle devait être plausible.
« Bien sur mec tout ce que tu veux. »
« J’aurai besoin d’infos sur un type qu’on surnomme « Le Squall ». Il travail certainement pour le gouvernement et jusqu’à il y a 2 jours s’occupait d’un camp militaire situé pas trop loin d’ici, le camp Labrador. Ca te dit quelque chose ? »
« Pas grand-chose…Y’a bien quelques bruits qui courent par ci par là mais c’est un ramassis de conneries si tu veux mon avis. Du moins pour le camp Labrador, par contre pour ton homme je sais où tu peux le trouver. Il vient d’être nommé à un poste assez important dans les services secrets et …Putain de merde Akira !! Me dit pas que tu veux le plomber ?! Même pour toi c’est impossible !! Il a une foutue garde rapprochée qui le lâche pas du jour et de la nuit, même quand il va chier !! »
« T’occupes pas de ça. »
Akira jeta quelques billets qu’il avait pris dans sa poche et salua Huggy qui restait abasourdi. Le Freeman lui en avait fait voir de belles mais celle là est gratinée…
Akira s’apprêtait à sortir quand Huggy l’interpella :
« Au fait beach boy, tu m’avais filé ça avant de disparaître au pays du soleil levant. »
L’informateur lança un objet qu’Akira rattrapa au vol.
Une clé…La clé d’un petit coffre-fort à Greenwood, dans le South Side.
Akira récupéra sa moto et fonça droit vers le quartier le plus délabré de Chicago. Le dit quartier n’avait pas vraiment changé, des jeunes en galères trafiquant leurs misères, des trottoirs ravagés, des carcasses de voitures ou de bus, parfois encore fumantes, des fenêtres condamnés et de rares épiceries calfeutrées derrière des rideaux de fers…
Le Freeman s’arrêta face à un immeuble délabré et passa la porte défoncé puis se rendit directement à la cave puante où quelques junkies se partageaient une seringue, tellement défoncés qu’ils ne firent même pas attention à l’homme en imper noir et aux cheveux hirsutes qui se dirigeait vers le local des poubelles.
Il poussa une des grosses bennes et s’agenouilla au coin du mur de parpaings.
Il prit au creux de sa main quelques gouttes d’humidité qui suintait du mur et forma une lame plate et fine, mais néanmoins robuste, grâce à son pouvoir.
Il passa la lame artisanale entre les deux derniers blocs de bétons et les retira. Derrière se cachait un petit compartiment qu’Akira avait bricolé il y a plusieurs années, au cas où…Il sortit de la cachette un coffre-fort e fonte qu’il ouvrit grâce à la clé.
Dans le coffre se trouvait un pistolet, deux chargeurs, un petit sabre et 5.000 dollars en liquide.
Akira prit l’argent qu’il fourra dans la poche intérieur de sa veste et s’empara du sabre…A la réflexion, il laissa les armes dans le coffre, avec son pouvoir, il n’en avait pas vraiment besoin.
Il remit le coffre, les parpaings et la benne en place puis sortit comme il était entré.
Il jeta un œil à sa montre : 23h30. Il y avait un vol pour Okinawa à 2h00 ce qui lui laissait peu de temps pour descendre le Squall…Descendre le Squall ?! Nom de dieu, je ne suis pas un tueur !
**Putain de bordel à cul, Akira !!! Quand va tu faire entrer dans ton rassoudok que tu ES un tueur ! Et le meilleur avec ça ! Le Freeman ! J’étais redouté dans le milieu et cet enfoiré de Squall m’a transformé en chiffe molle alors tu le retrouves, tu me laisses faire pour la zigouille ! Je te jure que ce mec va tellement dérouiller que son enfer aura un goût de paradis quand j’en aurai fini avec lui !! **
« Non. Je suis Akira Hinomura, un mutant pas un tueur. Tu peux t’égosiller tant que tu voudras je ne tuerais pas ce type…Je vais rentrer à l’institut…»
**Rentrer à… ? Akira, enfoiré de bratchni, vieille outre pleine de mauvaise huile à mauvaise frites, graillon puant, t’as pas intérêt à me faire ce coup là !!**
Akira n’écoutait plus, belle manière de rompre un tandem, il enfourcha sa moto et reprit la route en sens inverse. Direction l’Académie. Peut être Cassandre trouvera-t-elle un moyen de faire disparaître définitivement son mauvais côté…Sinon peut être pourra-t-il le dompter…Après tout, il aurait surement besoin des capacités martiales de son ancien lui pour des missions comme celle qu’on du subir ces jeunots lors de l’évasion du camp Labrador…
Il n’était plus qu’à une demi-heure de Chicago et la nuit commençait à tomber. Parfait. Il devait voir une ou deux personnes avant de se rendre à son ancien domicile où il espérait trouver quelques indices sur sa vie en tant que Akira Spiegel, puis il s’envolerait pour Okinawa afin de glaner des infos sur qui il était en tant qu’Akira Hinomura.
** Tu le sais déjà pauvre abruti !!! Tu étais un putain de tueur déjanté qui prenait un plaisir malsain à torturer ses victimes avant de les envoyer six pieds sous terre avec la douceur d’un éléphant en rute ! **
Akira préféré ignorer la voix et continua sa route. Il arriva dans Chicago et laissa sa moto dans un parking souterrain de Chinatown et prit le métro vers le « Loop », le centre de la ville.
Il était à la recherche d’une personne bien particulière, il savait où la trouvait et qu’il ne la trouverait pas avant 23 heures, aussi décida-t-il d’aller se restaurer dans un diner qu’il affectionnait dans sa jeunesse…Ou du moins dans la jeunesse qu’on lui a inventé.
Il entra dans le restaurant et s’assit dans un box sombre au fond du rad et commanda un grand café noir et un club sandwich au bacon. En attendant que sa commande n’arrive il jeta un œil au journal qui trainait sur la table en fumant une cigarette. Il lut donc la première page de La Sentinelle, un journal anti-mutant qui relatait dans cette édition, des événements ayant eu lieu du côté de new York et impliquant bien entendu des mutants. Il fut interrompu dans sa lecture par une voix qu’il avait l’impression de connaître.
« Nom de dieu ! Si c’est pas cet enfoiré d’Akira !! »
Le mutant leva la tête et vit un homme d’environ 30 ans, mal rasé, portant des vêtements rapiécés et des mitaines troués s’asseoir face à lui. Il leva la main et commanda un irish coffee. Voyant le visage interrogateur d’Akira il glissa sur un ton de confidence :
« Hey ! Faut bien se réchauffer par cette saison. »
Il avait l’air de bien connaître Akira…Akira le tueur puisque dans le cas contraire, le mutant l’aurait reconnu.
**C’est Huggy !! Cet enfoiré d’Huggy les bons tuyaux !! Il m’a sauvé les miches plus d’une fois et a un réseau d’informations infaillible. **
« Hé bah alors mon pote ! Tu m’remet pas ?! »
Akira balbutia quelques mots, sortant de sa rêverie.
« Si bien sur, ce bon vieux Huggy. Alors quoi de neuf ? »
« Putain mec ! C’est plutôt à moi de te dire ça ! Il parait que t’as fait un carnage chez les Yakuza à Tokyo ? »
**Un peu mon neveu !! Ils ont dérouillés sévère ces cons là^^ **
« On te croyait mort ! Après ça j’ai appris par mon contact tokyoïte que t’avais été tué et balancé dans la baie de Tokyo. Mais t’as l’air de bien te porter pour un macchabé mon salop. »
« J’ai eu de la chance. Quand ils m’ont tiré dessus ils ne m’ont pas tué et je me suis réveillé lorsqu’ils m’ont mis à la flotte. Ensuite je suis revenu ici et je me sui mis au vert quelques temps. Mais là j’ai besoin de toi. »
Cette histoire semblait un peu rocambolesque au mutant mais vu la mine réjouie de son interlocuteur elle devait être plausible.
« Bien sur mec tout ce que tu veux. »
« J’aurai besoin d’infos sur un type qu’on surnomme « Le Squall ». Il travail certainement pour le gouvernement et jusqu’à il y a 2 jours s’occupait d’un camp militaire situé pas trop loin d’ici, le camp Labrador. Ca te dit quelque chose ? »
« Pas grand-chose…Y’a bien quelques bruits qui courent par ci par là mais c’est un ramassis de conneries si tu veux mon avis. Du moins pour le camp Labrador, par contre pour ton homme je sais où tu peux le trouver. Il vient d’être nommé à un poste assez important dans les services secrets et …Putain de merde Akira !! Me dit pas que tu veux le plomber ?! Même pour toi c’est impossible !! Il a une foutue garde rapprochée qui le lâche pas du jour et de la nuit, même quand il va chier !! »
« T’occupes pas de ça. »
Akira jeta quelques billets qu’il avait pris dans sa poche et salua Huggy qui restait abasourdi. Le Freeman lui en avait fait voir de belles mais celle là est gratinée…
Akira s’apprêtait à sortir quand Huggy l’interpella :
« Au fait beach boy, tu m’avais filé ça avant de disparaître au pays du soleil levant. »
L’informateur lança un objet qu’Akira rattrapa au vol.
Une clé…La clé d’un petit coffre-fort à Greenwood, dans le South Side.
Akira récupéra sa moto et fonça droit vers le quartier le plus délabré de Chicago. Le dit quartier n’avait pas vraiment changé, des jeunes en galères trafiquant leurs misères, des trottoirs ravagés, des carcasses de voitures ou de bus, parfois encore fumantes, des fenêtres condamnés et de rares épiceries calfeutrées derrière des rideaux de fers…
Le Freeman s’arrêta face à un immeuble délabré et passa la porte défoncé puis se rendit directement à la cave puante où quelques junkies se partageaient une seringue, tellement défoncés qu’ils ne firent même pas attention à l’homme en imper noir et aux cheveux hirsutes qui se dirigeait vers le local des poubelles.
Il poussa une des grosses bennes et s’agenouilla au coin du mur de parpaings.
Il prit au creux de sa main quelques gouttes d’humidité qui suintait du mur et forma une lame plate et fine, mais néanmoins robuste, grâce à son pouvoir.
Il passa la lame artisanale entre les deux derniers blocs de bétons et les retira. Derrière se cachait un petit compartiment qu’Akira avait bricolé il y a plusieurs années, au cas où…Il sortit de la cachette un coffre-fort e fonte qu’il ouvrit grâce à la clé.
Dans le coffre se trouvait un pistolet, deux chargeurs, un petit sabre et 5.000 dollars en liquide.
Akira prit l’argent qu’il fourra dans la poche intérieur de sa veste et s’empara du sabre…A la réflexion, il laissa les armes dans le coffre, avec son pouvoir, il n’en avait pas vraiment besoin.
Il remit le coffre, les parpaings et la benne en place puis sortit comme il était entré.
Il jeta un œil à sa montre : 23h30. Il y avait un vol pour Okinawa à 2h00 ce qui lui laissait peu de temps pour descendre le Squall…Descendre le Squall ?! Nom de dieu, je ne suis pas un tueur !
**Putain de bordel à cul, Akira !!! Quand va tu faire entrer dans ton rassoudok que tu ES un tueur ! Et le meilleur avec ça ! Le Freeman ! J’étais redouté dans le milieu et cet enfoiré de Squall m’a transformé en chiffe molle alors tu le retrouves, tu me laisses faire pour la zigouille ! Je te jure que ce mec va tellement dérouiller que son enfer aura un goût de paradis quand j’en aurai fini avec lui !! **
« Non. Je suis Akira Hinomura, un mutant pas un tueur. Tu peux t’égosiller tant que tu voudras je ne tuerais pas ce type…Je vais rentrer à l’institut…»
**Rentrer à… ? Akira, enfoiré de bratchni, vieille outre pleine de mauvaise huile à mauvaise frites, graillon puant, t’as pas intérêt à me faire ce coup là !!**
Akira n’écoutait plus, belle manière de rompre un tandem, il enfourcha sa moto et reprit la route en sens inverse. Direction l’Académie. Peut être Cassandre trouvera-t-elle un moyen de faire disparaître définitivement son mauvais côté…Sinon peut être pourra-t-il le dompter…Après tout, il aurait surement besoin des capacités martiales de son ancien lui pour des missions comme celle qu’on du subir ces jeunots lors de l’évasion du camp Labrador…
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