- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Réflexion nocturne au pied du mémorial…
Sam 13 Oct 2007 - 15:06
Alors que tous le monde étaient en train, soit de se préparer à partir pour le concert des divas, soit en route pour celui-ci, soit déjà arrivé au stade, Juliette, quand à elle, avait décidé de ne pas s’y rendre, et de faire une petite promenade nocturne dans le magnifique parc de l’institut. Ce refus d’imiter ses camarades étudiants n’était pas motivé par un quelconque désintérêt de sa part pour le concert en question, ni même par un refus de côtoyer les autres pensionnaires de l’institut… Du moins, pas tout à fait… En réalité, Juliette n’appréciait pas réellement le fait qu’ils allaient au concert en tant que mutants, et non pas en tant que simple spectateur. Bien évidemment, elle n’avait absolument pas honte de ce qu’elle était… Mais elle avait fait une promesse à ses parents avant de quitter l’Italie… Elles leur avait promis de ne rien faire qui puisse éventuellement leur porter un quelconque préjudice, notamment par rapport à la carrière diplomatique de son père. Bien sur, la jeune gothique ne pouvait pas empêcher les autres mutants de faire usage de leur pouvoir en public, mais au moins, si les média parlait de l’institut ou bien avait la malencontreuse idée de faire un plan sur les pensionnaires de l’institut présent au stade, elle éviterait de se faire remarquer en demeurant à l’institut ce soir. Pour sa présence à l’institut, seul ses parents savaient.. Ils avaient raconté à tout le monde que Juliette avait décider de poursuivre ses études à l’étranger, dans une école d’art de New York. Par conséquent, peu importait que l’on parle de l’institut ou des mutants à la télévision, tant que elle-même n’était pas impliquée…
Pourtant, la jeune gothique aurait bien aimée y aller à ce concert… Ne fut-ce, que pour ne pas se distinguer encore un peu plus des autres élèves qui déjà la trouvait sûrement des plus étrange… Perdue dans ses pensées à mi chemin entre la résignation et la mélancolie, la promenade erratique de Juliette la mena tout près du mémorial ou avait été enterrés, le jour même de son arrivée, les sept élèves décédés au cours de cette effroyable mission du camp Labrador. La jeune gothique contempla les sept stèles durant quelques instants, et puis, sans trop savoir pourquoi, elle s’en rapprocha un peu plus et se laissa délicatement choir au sol.
Ainsi installée en amazone sur le parterre herbeux, Juliette soupira en observant un à un les sept noms gravé dans le marbre pour l’éternité. C’était la une forme, certes toute relative, d’immortalité, mais peut-être était-ce là la seule et véritable immortalité à laquelle les humains pouvaient réellement un jour prétendre… Sept noms… Et sept durée de vie… En réalité, le plus effrayant n’était pas les tombes en elles-même, que le fait de constater que pas un des élèves défunts n’avaient plus d’une vingtaine d’années. Juliette eut un petit sourire triste en se faisant cette simple mais bien désolante constatation. Elle se demanda alors ce qu’en dirait ses parents… Son pouvoir les dérangeaient, mais sans doute les effrayaient-ils plus encore. Pourtant, ils l’aimaient, Juliette n’en doutait pas une seule seconde… Alors… Que feraient-ils, s’ils apprenaient la vérité sur ces sept morts.. ? La laisserait-elle entre les mains de l’institut, ou bien leur peur de perdre leur fille unique les feraient-ils changer d’avis.. ? Peut-être, lui demanderaient-ils de revenir en Italie…
Intérieurement, Juliette voulait y croire… Elle ne pouvait imaginer que ses parents la laisse courir le moindre risque, pouvant entraîner sa mort à plus ou moins long terme. Mais inversement, Juliette accepterait-elle de revenir auprès d’eux.. ? L’interrogation n’était pas aussi sotte que l’on pourrait le penser à vrai dire. En effet, même si sa présence ici n’était pas de son fait et qu’elle avait acceptée de venir aux Etats-Unis contrainte et forcée, Juliette devait bien avouer qu’elle se plaisait bien à l’institut. Globalement, les gens y étaient assez sympathique, et puis ici au moins elle n’avait pas à cacher sa nature de mutante, qu’elle pouvait exprimer toutes les fois qu’elle le désirait. Bien sur, sa promesse de ne jamais faire quoi que ce soit qui puisse porter préjudice à ses parents la contraignait à des décisions comme celle qu’elle avait prise ce soir, mais finalement elle jugeait que c’était la un bien petit prix pour ne pas que ses parents ne la rejettent totalement…
Se détournant finalement des tombes des défunts, Juliette observa l’horizon ou quelques étoiles faisaient timidement leur apparition. Elle n’avait pas de montre sur elle, mais sans doute le concert avait-il déjà commencé… Dans un soupir lasse, la jeune gothique plissa doucement un plis de sa robe sombrement satiné tout en espérant que rien de fâcheux ne se passe durant le dit concert…
Pourtant, la jeune gothique aurait bien aimée y aller à ce concert… Ne fut-ce, que pour ne pas se distinguer encore un peu plus des autres élèves qui déjà la trouvait sûrement des plus étrange… Perdue dans ses pensées à mi chemin entre la résignation et la mélancolie, la promenade erratique de Juliette la mena tout près du mémorial ou avait été enterrés, le jour même de son arrivée, les sept élèves décédés au cours de cette effroyable mission du camp Labrador. La jeune gothique contempla les sept stèles durant quelques instants, et puis, sans trop savoir pourquoi, elle s’en rapprocha un peu plus et se laissa délicatement choir au sol.
Ainsi installée en amazone sur le parterre herbeux, Juliette soupira en observant un à un les sept noms gravé dans le marbre pour l’éternité. C’était la une forme, certes toute relative, d’immortalité, mais peut-être était-ce là la seule et véritable immortalité à laquelle les humains pouvaient réellement un jour prétendre… Sept noms… Et sept durée de vie… En réalité, le plus effrayant n’était pas les tombes en elles-même, que le fait de constater que pas un des élèves défunts n’avaient plus d’une vingtaine d’années. Juliette eut un petit sourire triste en se faisant cette simple mais bien désolante constatation. Elle se demanda alors ce qu’en dirait ses parents… Son pouvoir les dérangeaient, mais sans doute les effrayaient-ils plus encore. Pourtant, ils l’aimaient, Juliette n’en doutait pas une seule seconde… Alors… Que feraient-ils, s’ils apprenaient la vérité sur ces sept morts.. ? La laisserait-elle entre les mains de l’institut, ou bien leur peur de perdre leur fille unique les feraient-ils changer d’avis.. ? Peut-être, lui demanderaient-ils de revenir en Italie…
Intérieurement, Juliette voulait y croire… Elle ne pouvait imaginer que ses parents la laisse courir le moindre risque, pouvant entraîner sa mort à plus ou moins long terme. Mais inversement, Juliette accepterait-elle de revenir auprès d’eux.. ? L’interrogation n’était pas aussi sotte que l’on pourrait le penser à vrai dire. En effet, même si sa présence ici n’était pas de son fait et qu’elle avait acceptée de venir aux Etats-Unis contrainte et forcée, Juliette devait bien avouer qu’elle se plaisait bien à l’institut. Globalement, les gens y étaient assez sympathique, et puis ici au moins elle n’avait pas à cacher sa nature de mutante, qu’elle pouvait exprimer toutes les fois qu’elle le désirait. Bien sur, sa promesse de ne jamais faire quoi que ce soit qui puisse porter préjudice à ses parents la contraignait à des décisions comme celle qu’elle avait prise ce soir, mais finalement elle jugeait que c’était la un bien petit prix pour ne pas que ses parents ne la rejettent totalement…
Se détournant finalement des tombes des défunts, Juliette observa l’horizon ou quelques étoiles faisaient timidement leur apparition. Elle n’avait pas de montre sur elle, mais sans doute le concert avait-il déjà commencé… Dans un soupir lasse, la jeune gothique plissa doucement un plis de sa robe sombrement satiné tout en espérant que rien de fâcheux ne se passe durant le dit concert…
- InvitéInvité
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Sam 20 Oct 2007 - 22:12
Une silhouette noire se détacha des ombres du parc. Au niveau de la tête, un point rougeoyant et une fumée bleutée localisaient une cigarette taxée à l'un des élèves.
Zia ne s'était toujours pas fait à cette école, ni même aux enfants gâtés qui y vivaient, mais il était encore trop tôt pour rentrer à Port-au-Prince, ce n'était pas assez sûr.
La Haïtienne avait fait profil bas pour ne pas se faire trop remarquer. Elle ne sortait que très peu, ce qui arrangeait ses jambes flageolantes, ne parlait que très rarement avec les autres et ne se montrait même pas en cours. Elle était une sorte de réfugiée clandestine.
Le confort de l'institut lui faisait du bien cependant, elle ne pouvait le nier. Pour commencer, elle n'avait plus à vendre son pouvoir pour manger, et cette préoccupation primaire en moins lui retirait un souci existentiel de l'esprit. En meilleure santé qu'elle ne l'avait jamais été, son pouvoir sur les os de ses jambes était plus efficace.
Elle avait remarqué que les élèves étaient partis en masse dans la journée. Ca piaillait de partout à propos d'un concert. Zia n'avait aucune envie d'y aller, aucune envie de se faire broyer les jambes par des Américains blancs et dopés aux lipides. Au lieu de ça, elle était sortie fumer cette clope providentielle dans la quiétude de la nuit tombante, profitant du calme, enfin, qui s'était installée sur la propriété. Y avait pas à dire, c'était une belle baraque. Le parc était pas mal non plus.
Elle s'était adossée un moment à un arbre pour soulager sa main qui tenait sa béquille. C'est là qu'elle remarqua la forme féminine qui était allée s'asseoir dans le cimetière. C'était glauque... mais pas plus que Mama Justify lorsqu'elle égorgeait des poulets pour invoquer les esprits vaudous.
Par sa nature associale ou par simple respect, Zia resta sous son arbre sans un mot vers la demoiselle.
Zia ne s'était toujours pas fait à cette école, ni même aux enfants gâtés qui y vivaient, mais il était encore trop tôt pour rentrer à Port-au-Prince, ce n'était pas assez sûr.
La Haïtienne avait fait profil bas pour ne pas se faire trop remarquer. Elle ne sortait que très peu, ce qui arrangeait ses jambes flageolantes, ne parlait que très rarement avec les autres et ne se montrait même pas en cours. Elle était une sorte de réfugiée clandestine.
Le confort de l'institut lui faisait du bien cependant, elle ne pouvait le nier. Pour commencer, elle n'avait plus à vendre son pouvoir pour manger, et cette préoccupation primaire en moins lui retirait un souci existentiel de l'esprit. En meilleure santé qu'elle ne l'avait jamais été, son pouvoir sur les os de ses jambes était plus efficace.
Elle avait remarqué que les élèves étaient partis en masse dans la journée. Ca piaillait de partout à propos d'un concert. Zia n'avait aucune envie d'y aller, aucune envie de se faire broyer les jambes par des Américains blancs et dopés aux lipides. Au lieu de ça, elle était sortie fumer cette clope providentielle dans la quiétude de la nuit tombante, profitant du calme, enfin, qui s'était installée sur la propriété. Y avait pas à dire, c'était une belle baraque. Le parc était pas mal non plus.
Elle s'était adossée un moment à un arbre pour soulager sa main qui tenait sa béquille. C'est là qu'elle remarqua la forme féminine qui était allée s'asseoir dans le cimetière. C'était glauque... mais pas plus que Mama Justify lorsqu'elle égorgeait des poulets pour invoquer les esprits vaudous.
Par sa nature associale ou par simple respect, Zia resta sous son arbre sans un mot vers la demoiselle.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Dim 21 Oct 2007 - 16:11
Pour une fin d'été, le fond de l'air de cette soirée était plutôt clément... Pas un souffle de vent ne venait perturber l'instantanée figée de ce moment ou le temps lui-même semblait avoir arrêter a course, et ou Juliette avait l'étrange mais agréable sentiment d'être seule au monde. D'autres auraient certainement trouvé ce moment dérangeant, voir même quelque peu inquiétant. Après tout, les gens n'aimaient généralement pas s'imaginer être seul au monde... Mais pour la jeune gothique au doux accent de romantisme, c'était la une délicieuse pensée qui lui avait traversé l'esprit plus d'une fois au cours de son existence déjà bien solitaire. Bien sur Juliette avait des amies, mais ce n'était pas des amies avec un grand A... Et puis, elles étaient demeurée en Italie, contrairement à elle.
A l'institut, c'était encore différent... Bien sur,entre mutants son pouvoir n'était plus un problème qu'elle devait gérer dans ses relations avec autrui, mais pourtant le contact n'en était pas plus simple pour autant. La plupart de ses camarades n'était finalement que cela, et seuls les membres de son équipe avaient un contact un peu plus intime avec elle. Ce qui en soit, était finalement des plus normal vu le temps qu'elle devait passer avec ses compagnon JustiX. Mais en dehors de ceux-ci, elle devait bien avouer que ses rapports avec les autres était quelque peu hésitant... Et ce n'était pas cette gifle qu'elle avait donné à Angel, quelques semaines plus tôt, qui allait arranger les choses.
Dans un soupir, Juliette se laissa lascivement tomber sur le sol herbeux et déposa sa tête sur son avant-bras. Son visage faisait face à la tombe de celui qui s'était appelée Liven Weather... La jeune gothique s'interrogea alors intérieurement... Qui était-il..? Quels étaient ses goûts, ses passions..? Aimait-il vivre à l'institut..? Est-ce que lui aussi, y était venu contre son gré..?
Des interrogations nombreuses, qui pourtant ne lui en apprendrait finalement que très peu sur la véritable nature du jeune homme.
Il avait été... Il fut... Mais il n'était plus... Et désormais, il ne serait plus qu'un nom gravé dans le marbre, même après que son souvenirs se soit effacé avec les disparitions de ceux qui l'avaient connue... Finalement, c'était dans ces moments que Juliette réalisait pleinement la fugacité de la vie, qui lui donnait en définitif toute sa valeur... Peut-être même, la plus grande valeur qu'il puisse y avoir au monde. Même si la jeune gothique ne partageait pas l'inconsciente crainte collective de l'humanité vis-à-vis de la mort, elle la comprenait. En effet, savoir que tout ce que nous faisons, tout ce que nous réalisons... Que tout cela disparaitra un jour, c'était une pensée des plus horrifiante pour la majorité des gens qui préféraient croire en une vie la plus longue qui soit...
La peur du néant que représentait la mort était une émotion tellement humaine... Cela signifiait-il que elle-même ne l'était pas..? car après tout, cette peur Juliette ne l'avait jamais eu... Peut-être bien ne l'était-elle pas après tout... Peut-être, n'était-elle finalement qu'une morte parmi les vivants...
Une odeur vint soudain titiller l'adorable petit nez de la jeune fille... Une odeur à peine perceptible, mais qui était très caractéristique... L'odeur de la cigarette. Avec douceur, Juliette se redressa et tourna son regard tout autour d'elle afin de chercher d'où pouvait bien venir cette légère odeur de tabac, ainsi que son propriétaire. Rapidement, un point lumineux apparut dans les ténèbres auxquelles les yeux de glace de la jeune gothique finirent par s'habituer rapidement. Elle devina ensuite une masse sombre adossé contre un arbre tout proche... Etait-ce un élève, ou bien, une élève..? Difficile à dire en fait...
"Bonsoir..."
Lui lança alors Juliette de sa mélodieuse petite voix, que le silence de la nuit augmentait considérablement...
"Tu peux approcher si tu veux... Contrairement à ce que tu aurais pu entendre sur moi, je ne mords pas..."
Ajouta-t-elle dans une tentative d'humour afin de faciliter un contact éventuel avec cette personne... Mais peut-être qu'après tout, celle-ci ne désirait nullement de compagnie...
Le regard toujours tendu vers cette ombre inconnue, Juliette attendit une éventuelle réponse
A l'institut, c'était encore différent... Bien sur,entre mutants son pouvoir n'était plus un problème qu'elle devait gérer dans ses relations avec autrui, mais pourtant le contact n'en était pas plus simple pour autant. La plupart de ses camarades n'était finalement que cela, et seuls les membres de son équipe avaient un contact un peu plus intime avec elle. Ce qui en soit, était finalement des plus normal vu le temps qu'elle devait passer avec ses compagnon JustiX. Mais en dehors de ceux-ci, elle devait bien avouer que ses rapports avec les autres était quelque peu hésitant... Et ce n'était pas cette gifle qu'elle avait donné à Angel, quelques semaines plus tôt, qui allait arranger les choses.
Dans un soupir, Juliette se laissa lascivement tomber sur le sol herbeux et déposa sa tête sur son avant-bras. Son visage faisait face à la tombe de celui qui s'était appelée Liven Weather... La jeune gothique s'interrogea alors intérieurement... Qui était-il..? Quels étaient ses goûts, ses passions..? Aimait-il vivre à l'institut..? Est-ce que lui aussi, y était venu contre son gré..?
Des interrogations nombreuses, qui pourtant ne lui en apprendrait finalement que très peu sur la véritable nature du jeune homme.
Il avait été... Il fut... Mais il n'était plus... Et désormais, il ne serait plus qu'un nom gravé dans le marbre, même après que son souvenirs se soit effacé avec les disparitions de ceux qui l'avaient connue... Finalement, c'était dans ces moments que Juliette réalisait pleinement la fugacité de la vie, qui lui donnait en définitif toute sa valeur... Peut-être même, la plus grande valeur qu'il puisse y avoir au monde. Même si la jeune gothique ne partageait pas l'inconsciente crainte collective de l'humanité vis-à-vis de la mort, elle la comprenait. En effet, savoir que tout ce que nous faisons, tout ce que nous réalisons... Que tout cela disparaitra un jour, c'était une pensée des plus horrifiante pour la majorité des gens qui préféraient croire en une vie la plus longue qui soit...
La peur du néant que représentait la mort était une émotion tellement humaine... Cela signifiait-il que elle-même ne l'était pas..? car après tout, cette peur Juliette ne l'avait jamais eu... Peut-être bien ne l'était-elle pas après tout... Peut-être, n'était-elle finalement qu'une morte parmi les vivants...
Une odeur vint soudain titiller l'adorable petit nez de la jeune fille... Une odeur à peine perceptible, mais qui était très caractéristique... L'odeur de la cigarette. Avec douceur, Juliette se redressa et tourna son regard tout autour d'elle afin de chercher d'où pouvait bien venir cette légère odeur de tabac, ainsi que son propriétaire. Rapidement, un point lumineux apparut dans les ténèbres auxquelles les yeux de glace de la jeune gothique finirent par s'habituer rapidement. Elle devina ensuite une masse sombre adossé contre un arbre tout proche... Etait-ce un élève, ou bien, une élève..? Difficile à dire en fait...
"Bonsoir..."
Lui lança alors Juliette de sa mélodieuse petite voix, que le silence de la nuit augmentait considérablement...
"Tu peux approcher si tu veux... Contrairement à ce que tu aurais pu entendre sur moi, je ne mords pas..."
Ajouta-t-elle dans une tentative d'humour afin de faciliter un contact éventuel avec cette personne... Mais peut-être qu'après tout, celle-ci ne désirait nullement de compagnie...
Le regard toujours tendu vers cette ombre inconnue, Juliette attendit une éventuelle réponse
- InvitéInvité
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Lun 22 Oct 2007 - 17:26
Zia plissa les yeux pour mieux distinguer la fille qui lui avait parlé. Elle pensait l’avoir déjà aperçue une ou deux fois durant son séjour. A croire qu’elle se montrait aussi peu que la créole elle-même. Cette fille n'était pas comme les autres jeunes d'ici. Personne n'irait s'asseoir dans le cimetière en pleine nuit. C'était intrigant. Zia tira une taffe sur sa cigarette, et laissa lentement la fumée s’écouler de ses poumons par le nez. Quelques secondes passèrent avant qu’elle ne se décide à bouger. Elle saisit sa béquille dans sa main gauche, et avança prudemment dans l'herbe. Ce parc était beau mais ça n'empêchait pas les touffes d'herbe de cacher quelques trous assez traîtres pour la créole.
Elle était comme le jour de son arrivée, vêtue d'un paréo élimé autour des hanches et d'un vieux T-shirt coca-cola troué par endroits. Ses rastas s'agitaient dans l'obscurité comme les cheveux d'une gorgone.
"Moi, je mords peut-être, ma fille." finit par répondre la Haïtienne avec un lourd accent. Sa réponse abrupte n’avait pourtant rien de condescendant. C’était comme ça que l’on s’adressait aux autres dans son ghetto d’origine. Bien sûr, la mise étudiée de son interlocutrice laissait à penser qu’elle n’était pas de ceux qu’on appelle "ma fille", mais Zia n'avait pas l'intention de faire des ronds de jambes. Des ronds de fumée tout au plus. En parlant de ça, elle reprit une bouffée de sa cigarette, puis la tendit sans un mot vers Juliette en signe d'invitation.
Elle était comme le jour de son arrivée, vêtue d'un paréo élimé autour des hanches et d'un vieux T-shirt coca-cola troué par endroits. Ses rastas s'agitaient dans l'obscurité comme les cheveux d'une gorgone.
"Moi, je mords peut-être, ma fille." finit par répondre la Haïtienne avec un lourd accent. Sa réponse abrupte n’avait pourtant rien de condescendant. C’était comme ça que l’on s’adressait aux autres dans son ghetto d’origine. Bien sûr, la mise étudiée de son interlocutrice laissait à penser qu’elle n’était pas de ceux qu’on appelle "ma fille", mais Zia n'avait pas l'intention de faire des ronds de jambes. Des ronds de fumée tout au plus. En parlant de ça, elle reprit une bouffée de sa cigarette, puis la tendit sans un mot vers Juliette en signe d'invitation.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Mar 23 Oct 2007 - 17:19
"Non merci..." répondit Juliette dans un sourire auréolé de son rouge à lèvres rosé étincelant, tout en faisant un gracieux signe négatif de la main "Je ne fume pas..."
Fumer..? Beurk... Quel horreur selon la jeune gothique qui n'avait certes pas cette faiblesse à son palmarès... Pourtant, des pêchés mignon elle en avait, mais certainement pas celui de s'abimer la santé pour quelques minutes de plaisir illusoire.
En regardant la jeune fille approcher dans l'obscurité, elle remarqua que celle-ci se déplaçait avec une béquille. Avait-elle eu un accident, ou bien..? Mais bien que curieuse de connaitre la raison de l'emploi de cette béquille, Juliette s'avisa de ne pas interroger Zia sur celle-ci. Après tout, cela ne la regardait pas et peut-être même que la haïtienne ne voulait pas en parler.
"Je m'appelle Juliette..." poursuivit encore la belle Italienne "Cela fait longtemps que tu es à l'institut..? Je suis désolée, mais je ne me souviens pas t'avoir vu très souvent... Mais viens, installe toi auprès de moi si tu veux..."
"Et ne t'en fais pas..." ajouta encore Juliette d'un ton malicieux "Si jamais l'envie de me mordre te prend, je m'évaporerais aussitôt, c'est promis..."
Acheva-t-elle dans un clin d'oeil qui éclipsa brièvement son iris au doux accent glacé. Sans doute, Zia prendrait-elle ce terme d'évaporation comme une simple image, ignorant certainement le pouvoir de la jeune gothique... Une pensée amusante ma foi, pour Juliette...
En tout cas, la jeune fille n'avait pas eu peur d'elle et de sa nature si peu courante. C'était bien... C'était même très bien... Juliette ne recherchait pas vraiment de la compagnie ce soir, pensant que tout le monde serait parti pour le concert. Mais visiblement elle se trompait, et discuter avec quelqu'un ne la dérangeait pas vraiment...
Après tout, contrairement à l'image qu'elle pouvait inspirer aux gens, la jolie native de Vérone n'était pas d'une nature antisociale... Juliette était tout simplement... A part...
Fumer..? Beurk... Quel horreur selon la jeune gothique qui n'avait certes pas cette faiblesse à son palmarès... Pourtant, des pêchés mignon elle en avait, mais certainement pas celui de s'abimer la santé pour quelques minutes de plaisir illusoire.
En regardant la jeune fille approcher dans l'obscurité, elle remarqua que celle-ci se déplaçait avec une béquille. Avait-elle eu un accident, ou bien..? Mais bien que curieuse de connaitre la raison de l'emploi de cette béquille, Juliette s'avisa de ne pas interroger Zia sur celle-ci. Après tout, cela ne la regardait pas et peut-être même que la haïtienne ne voulait pas en parler.
"Je m'appelle Juliette..." poursuivit encore la belle Italienne "Cela fait longtemps que tu es à l'institut..? Je suis désolée, mais je ne me souviens pas t'avoir vu très souvent... Mais viens, installe toi auprès de moi si tu veux..."
"Et ne t'en fais pas..." ajouta encore Juliette d'un ton malicieux "Si jamais l'envie de me mordre te prend, je m'évaporerais aussitôt, c'est promis..."
Acheva-t-elle dans un clin d'oeil qui éclipsa brièvement son iris au doux accent glacé. Sans doute, Zia prendrait-elle ce terme d'évaporation comme une simple image, ignorant certainement le pouvoir de la jeune gothique... Une pensée amusante ma foi, pour Juliette...
En tout cas, la jeune fille n'avait pas eu peur d'elle et de sa nature si peu courante. C'était bien... C'était même très bien... Juliette ne recherchait pas vraiment de la compagnie ce soir, pensant que tout le monde serait parti pour le concert. Mais visiblement elle se trompait, et discuter avec quelqu'un ne la dérangeait pas vraiment...
Après tout, contrairement à l'image qu'elle pouvait inspirer aux gens, la jolie native de Vérone n'était pas d'une nature antisociale... Juliette était tout simplement... A part...
- InvitéInvité
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Jeu 25 Oct 2007 - 22:06
Cassandre Deneos a écrit:C'est Cassandre. Vous avez dû le remarquer, un problème technique est venu gâcher le concert. Lyu va aider le personnel à en trouver la cause, mais en attendant, the show must go on.J'aimerais que tous les élèves disposant de pouvoirs audio-visuels se mobilisent pour occuper le public. Jade et Jenifer vont essayer d'éclairer tout ça. Merci à tous."
- InvitéInvité
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Ven 26 Oct 2007 - 17:40
Impassible, l’Haïtienne se contenta de tirer une nouvelle bouffée de la cigarette refusée par Juliette. Elle regarda un moment la bâtisse silencieuse comme une tombe, comme les tombes devant lesquels les deux mutantes se tenaient. Elle consentit à répondre une vingtaine de secondes plus tard.
"Pas vraiment... Quelques jours." répondit la créole en haussant les épaules. Elle n’avait pas vraiment suivi les cours, s’était contentée de vivre aux crochets de l'école comme un parasite, si bien qu'elle avait commencé à perdre la notion du temps. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’il n’était pas encore temps de partir.
A l’invitation de Juliette, elle resta debout. S’asseoir par terre lui posait le problème d’avoir à se relever, autant rester debout. La réponse de cette Juliette était bizarre. C’était peut-être l’ambiance morbide du jardin… L’ambiance fut d’ailleurs brisée par une voix dans l’objet dont étaient équipés les élèves. Ce bidule technologique, Zia ne l’avait jamais utilisé, mais elle avait déjà entendu des messages généraux transmis aux élèves. C’était un peu comme le vieux poste radio de la case voisine de la sienne, qui fonctionnait lorsqu’on scotchait l’antenne à un vieux bout de taule froissée. Apparemment, les autres étaient bien à une fête ou quelque chose du genre, ça expliquait les habits de certains lorsqu'ils étaient sortis.
La créole plissa les lèvres et émit un bruit de sucion caractéristique du mépris. C'était la voire aux mutants ?
"Elle a la foi, celle-là." marmonna Zia. Elle ne connaissait pas cette femme, mais elle était gonflée de croire que Zia bougerait le petit doigt. D'ailleurs, elle en aurait bien été incapable.
"Cette Cassandre, c'est qui ?" demanda-t-elle enfin. Elle avait remarqué plusieurs adultes, mais ne pouvait pas mettre de nom sur les visages.
"Pas vraiment... Quelques jours." répondit la créole en haussant les épaules. Elle n’avait pas vraiment suivi les cours, s’était contentée de vivre aux crochets de l'école comme un parasite, si bien qu'elle avait commencé à perdre la notion du temps. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’il n’était pas encore temps de partir.
A l’invitation de Juliette, elle resta debout. S’asseoir par terre lui posait le problème d’avoir à se relever, autant rester debout. La réponse de cette Juliette était bizarre. C’était peut-être l’ambiance morbide du jardin… L’ambiance fut d’ailleurs brisée par une voix dans l’objet dont étaient équipés les élèves. Ce bidule technologique, Zia ne l’avait jamais utilisé, mais elle avait déjà entendu des messages généraux transmis aux élèves. C’était un peu comme le vieux poste radio de la case voisine de la sienne, qui fonctionnait lorsqu’on scotchait l’antenne à un vieux bout de taule froissée. Apparemment, les autres étaient bien à une fête ou quelque chose du genre, ça expliquait les habits de certains lorsqu'ils étaient sortis.
La créole plissa les lèvres et émit un bruit de sucion caractéristique du mépris. C'était la voire aux mutants ?
"Elle a la foi, celle-là." marmonna Zia. Elle ne connaissait pas cette femme, mais elle était gonflée de croire que Zia bougerait le petit doigt. D'ailleurs, elle en aurait bien été incapable.
"Cette Cassandre, c'est qui ?" demanda-t-elle enfin. Elle avait remarqué plusieurs adultes, mais ne pouvait pas mettre de nom sur les visages.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Ven 26 Oct 2007 - 21:44
Devant le refus apparent de la jeune femme de s'assoir, Juliette réalisa soudain que ses béquilles lui interdisait sans doute ce genre d'acrobatie... Quelle sotte, elle aurait du y songé avant. Heureusement, Zia ne releva pas ce fait, se contentant de...
Un "bip" discret et élégant résonna alors dans la nuit tombée... En réalité, ce furent deux bip, un pour chacun des communicateur des jeunes femmes, qui eurent alors la joie, tout au moins pour Juliette, d'entendre la voix de sa belle et douce Cassandre. Le spectacle avait visiblement quelques petits ratés, et elle avait besoin des élèves pour assurer la suite de celui-ci. La gothique soupira doucement, puis elle referma son communicateur avant de le ranger délicatement entre sa poitrine que son décolleté gonflait légèrement. Après tout, ou aurait-elle pu le ranger puisque ses robes n'avaient bien évidement pas de poches..? De plus, Cassandre lui avait déjà dit qu'il était impératif qu'elle se sépare le moins possible de l'appareil... Finalement, Juliette avait trouvé la solution à son problème de poche d'une manière assez... Inattendu, mais qui ne déplairait pas aux garçons, assurément...
"J'ai bien peur que mademoiselle Deneos ne doivent se passer de nous, n'est-ce pas..?"
Dit-elle alors à la haïtienne dans un sourire, tout en se relevant délicatement afin de ne pas gêner la jeune femme...
"Mais tout de même..." ajouta-t-elle encore "Je pense que l'on ne devrais pas se donner ainsi en spectacle, ce n'est pas raisonnable vu les évènements de ces dernières semaines et la folie anti mutant qui semble grandir au fil des jours..."
Intérieurement, Juliette se félicita une fois de plus de ne pas avoir été au concert... Ses parents en auraient fait une maladie si elle été passé à la télévision... Lorsque Zia interrogea la jeune femme sur Cassandre, celle-ci ne pu masquer une surprise certaine...
"Comment..? Tu ne sais pas qui est mademoiselle Deneos..? Tu dois vraiment être la depuis très peu de temps..."
En effet, qui à l'institut ne connaissait pas Cassandre... Cassandre la délicate, la gentille, la merveilleuse... L'oreille, et l'épaule sur qui tous les élèves pouvait compter, quelle que soit l'heure... "Sa" Cassandre...
Juliette s'échappa finalement de ses délicieuses pensées, et dit à Zia avec un large sourire aux lèvres...
"Mademoiselle Deneos est la psychologue de l'institut, mais plus encore c'est une véritable amie qui est toujours prête à t'écouter et à t'aider si tu en as le besoin. C'est elle qui m'a aidé à le sentir bien ici, à trouver ma place... Si tu as du mal à t'intégrer, va lui parler... Je suis certaine qu'elle pourra t'aider à ton tour, crois-moi... elle à une sorte de don pour apaiser les gens..."
En tout cas, cela fonctionnait merveilleusement bien avec la gothique qui semblait apprécier la délicate aveugle plus que de raison... Mais finalement, qu'était-ce donc que la raison..?
Un "bip" discret et élégant résonna alors dans la nuit tombée... En réalité, ce furent deux bip, un pour chacun des communicateur des jeunes femmes, qui eurent alors la joie, tout au moins pour Juliette, d'entendre la voix de sa belle et douce Cassandre. Le spectacle avait visiblement quelques petits ratés, et elle avait besoin des élèves pour assurer la suite de celui-ci. La gothique soupira doucement, puis elle referma son communicateur avant de le ranger délicatement entre sa poitrine que son décolleté gonflait légèrement. Après tout, ou aurait-elle pu le ranger puisque ses robes n'avaient bien évidement pas de poches..? De plus, Cassandre lui avait déjà dit qu'il était impératif qu'elle se sépare le moins possible de l'appareil... Finalement, Juliette avait trouvé la solution à son problème de poche d'une manière assez... Inattendu, mais qui ne déplairait pas aux garçons, assurément...
"J'ai bien peur que mademoiselle Deneos ne doivent se passer de nous, n'est-ce pas..?"
Dit-elle alors à la haïtienne dans un sourire, tout en se relevant délicatement afin de ne pas gêner la jeune femme...
"Mais tout de même..." ajouta-t-elle encore "Je pense que l'on ne devrais pas se donner ainsi en spectacle, ce n'est pas raisonnable vu les évènements de ces dernières semaines et la folie anti mutant qui semble grandir au fil des jours..."
Intérieurement, Juliette se félicita une fois de plus de ne pas avoir été au concert... Ses parents en auraient fait une maladie si elle été passé à la télévision... Lorsque Zia interrogea la jeune femme sur Cassandre, celle-ci ne pu masquer une surprise certaine...
"Comment..? Tu ne sais pas qui est mademoiselle Deneos..? Tu dois vraiment être la depuis très peu de temps..."
En effet, qui à l'institut ne connaissait pas Cassandre... Cassandre la délicate, la gentille, la merveilleuse... L'oreille, et l'épaule sur qui tous les élèves pouvait compter, quelle que soit l'heure... "Sa" Cassandre...
Juliette s'échappa finalement de ses délicieuses pensées, et dit à Zia avec un large sourire aux lèvres...
"Mademoiselle Deneos est la psychologue de l'institut, mais plus encore c'est une véritable amie qui est toujours prête à t'écouter et à t'aider si tu en as le besoin. C'est elle qui m'a aidé à le sentir bien ici, à trouver ma place... Si tu as du mal à t'intégrer, va lui parler... Je suis certaine qu'elle pourra t'aider à ton tour, crois-moi... elle à une sorte de don pour apaiser les gens..."
En tout cas, cela fonctionnait merveilleusement bien avec la gothique qui semblait apprécier la délicate aveugle plus que de raison... Mais finalement, qu'était-ce donc que la raison..?
- InvitéInvité
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Lun 29 Oct 2007 - 20:59
"Bien vu." répondit brièvement la créole avant de tirer sur son mégo. Zia voyait mal ce qu'elle aurait pu apporter dans un concert de toute façon. Tout en regardant la nuit étoilée en se demandant si les siens l’observaient également, elle écouta Juliette. Apparemment c’était par choix qu’elle aussi était restée à l’Institut, du moins c’est ce qu’elle comprit de ses paroles.
"Tu m’étonnes… Moi j’ai qu’une politique, raser les murs." marmonna-t-elle. Elle arrivait au bout de son mégot. Les esprits qui reposaient ici lui en voudraient sûrement d’écraser sa cigarette ici. C’était là la majeure préoccupation de la créole en cet instant. Pas même que Juliette, qui était venue se recueillir, pourrait se sentir offensée. Elle soupira, ouvrit la paume et écrasa le mégot à l’intérieur, serrant ses mâchoires. Elle en avait vu d'autres au pays. Une fois la cigarette éteinte, elle ouvrit la main et l'essuya sur son semblant de pagne, sentant les tissus se réconstituer tranquillement.
Zia se tourna vers Juliette, ce qui fit bruisser ses tresses. L’oeil de Juliette pétillait. Bizarre pour une fille toute en noir comme elle, on l’aurait plutôt crue dépressive ou un truc du genre. La créole renifla.
"Une amie, hein ?" répéta-t-elle sans conviction en observant l’Italienne dans la pénombre. En rassemblant ses souvenirs, Zia commençait à soupçonner cette femme d’être la folle du jardin. Des trois femmes aperçues à l'école, une était aussi noire que Zia. La fameuse psy devait être l'une des deux autres.
"C’est celle qui s'occupe de la fille avec une prothèse, c'est ça ?" demanda-t-elle au bout d'un moment. Si c'était bien le cas, elle avait remarqué les zouaves de ce groupe. Encore une belle brochette... D’après ce qu’elle avait pu observer, leurs pouvoirs étaient intéressants...
"Tu m’étonnes… Moi j’ai qu’une politique, raser les murs." marmonna-t-elle. Elle arrivait au bout de son mégot. Les esprits qui reposaient ici lui en voudraient sûrement d’écraser sa cigarette ici. C’était là la majeure préoccupation de la créole en cet instant. Pas même que Juliette, qui était venue se recueillir, pourrait se sentir offensée. Elle soupira, ouvrit la paume et écrasa le mégot à l’intérieur, serrant ses mâchoires. Elle en avait vu d'autres au pays. Une fois la cigarette éteinte, elle ouvrit la main et l'essuya sur son semblant de pagne, sentant les tissus se réconstituer tranquillement.
Zia se tourna vers Juliette, ce qui fit bruisser ses tresses. L’oeil de Juliette pétillait. Bizarre pour une fille toute en noir comme elle, on l’aurait plutôt crue dépressive ou un truc du genre. La créole renifla.
"Une amie, hein ?" répéta-t-elle sans conviction en observant l’Italienne dans la pénombre. En rassemblant ses souvenirs, Zia commençait à soupçonner cette femme d’être la folle du jardin. Des trois femmes aperçues à l'école, une était aussi noire que Zia. La fameuse psy devait être l'une des deux autres.
"C’est celle qui s'occupe de la fille avec une prothèse, c'est ça ?" demanda-t-elle au bout d'un moment. Si c'était bien le cas, elle avait remarqué les zouaves de ce groupe. Encore une belle brochette... D’après ce qu’elle avait pu observer, leurs pouvoirs étaient intéressants...
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Mar 30 Oct 2007 - 14:49
"Une fille avec une prothèse..?" s'interrogea Juliette...
Les deux seuls handicapés que la jeune femme avait vu jusqu'ici à l'institut, c'était Cassandre et cette inconnue qui lui parlait actuellement. En avaient-ils d'autres..? Ma foi, c'était là une possibilité mais dans ce cas Juliette ne les avait encore jamais vue. Reportant de nouveau son regard sur Zia, la jeune gothique lui dit...
"Je ne sais pas de qui tu me parle, mais tu ne peux pas rater mademoiselle Deneos... Elle est fine, élégante, élancée... D'une très grande beauté... Lorsqu'elle s'adresse à toi, tu as le sentiment d'être enveloppée par un chaleureux bien-être... Elle est comme un délicieux nuage cotonneux, sur lequel on aimerait se reposer afin d'en gouter toute l'infinie douceur..."
Certes, certes, c'était là une vision purement personnelle que Juliette avait de la psychologue de l'institut, mais bien maladroit serait celui qui tenterait de lui faire changer la vision qu'elle avait de "SA" Cassandre... A coup sur, ce dernier s'exposerait à une certaine fureur de la part de la jeune gothique qui, malgré tout, ne pouvait renier ses origines enflammées. Toutefois, elle revint rapidement sur Zia, et ajouta...
"De plus, et même si cela ne se voit pas au premier abord, elle est aveugle... Mais tu devrais vraiment aller la voir tu sais... Elle pourra t'aider à trouver ta place dans l'institut, tout comme elle l'a fait avec moi... Je t'en fais même la promesse tiens !"
Conclu-t-elle dans un clin d'œil, accompagné d'un sourire qui illumina la nuit qui commençait à étendre son sombre manteau sur la ville.
Juliette n'en doutait pas un seul instant, Cassandre était magique... Une magie bien tentante pour la jeune gothique, qui, dans l'intimité du bureau de la jeune femme, et avec pour seul obstacle la distance les séparant, se serait bien laisser aller à gouter à cette délicieuse magie... Toutefois, le comportement de Cassandre l'en avait dissuader mais Juliette ne désespérait pas... Ce qu'elle avait à annoncer à la jeune femme la rapprocherait à coup sur d'elle...
"A propos..." dit-elle encore en s'adressant à Zia "Il ne me semble pas avoir entendu ton prénom..."
une demande, sans en avoir l'air... De cette manière, si Zia voulait garder le secret de celui-ci, elle pourrait le faire sans afficher un refus direct à Juliette... Même si celle-ci espérait bien avoir une réponse...
Les deux seuls handicapés que la jeune femme avait vu jusqu'ici à l'institut, c'était Cassandre et cette inconnue qui lui parlait actuellement. En avaient-ils d'autres..? Ma foi, c'était là une possibilité mais dans ce cas Juliette ne les avait encore jamais vue. Reportant de nouveau son regard sur Zia, la jeune gothique lui dit...
"Je ne sais pas de qui tu me parle, mais tu ne peux pas rater mademoiselle Deneos... Elle est fine, élégante, élancée... D'une très grande beauté... Lorsqu'elle s'adresse à toi, tu as le sentiment d'être enveloppée par un chaleureux bien-être... Elle est comme un délicieux nuage cotonneux, sur lequel on aimerait se reposer afin d'en gouter toute l'infinie douceur..."
Certes, certes, c'était là une vision purement personnelle que Juliette avait de la psychologue de l'institut, mais bien maladroit serait celui qui tenterait de lui faire changer la vision qu'elle avait de "SA" Cassandre... A coup sur, ce dernier s'exposerait à une certaine fureur de la part de la jeune gothique qui, malgré tout, ne pouvait renier ses origines enflammées. Toutefois, elle revint rapidement sur Zia, et ajouta...
"De plus, et même si cela ne se voit pas au premier abord, elle est aveugle... Mais tu devrais vraiment aller la voir tu sais... Elle pourra t'aider à trouver ta place dans l'institut, tout comme elle l'a fait avec moi... Je t'en fais même la promesse tiens !"
Conclu-t-elle dans un clin d'œil, accompagné d'un sourire qui illumina la nuit qui commençait à étendre son sombre manteau sur la ville.
Juliette n'en doutait pas un seul instant, Cassandre était magique... Une magie bien tentante pour la jeune gothique, qui, dans l'intimité du bureau de la jeune femme, et avec pour seul obstacle la distance les séparant, se serait bien laisser aller à gouter à cette délicieuse magie... Toutefois, le comportement de Cassandre l'en avait dissuader mais Juliette ne désespérait pas... Ce qu'elle avait à annoncer à la jeune femme la rapprocherait à coup sur d'elle...
"A propos..." dit-elle encore en s'adressant à Zia "Il ne me semble pas avoir entendu ton prénom..."
une demande, sans en avoir l'air... De cette manière, si Zia voulait garder le secret de celui-ci, elle pourrait le faire sans afficher un refus direct à Juliette... Même si celle-ci espérait bien avoir une réponse...
- InvitéInvité
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Jeu 1 Nov 2007 - 15:25
Zia ne put s'empêcher de hausser clairement les sourcils devant l'apologie au professeur. Une telle admiration pour un simple professeur était étrange, un peu trop prononcée... Mais qu'importe, ça ne la regardait pas. Ce n'est que lorsqu'elle parla de Cécité que Zia conclut enfin qu'il s'agissait bien de l'adulte qu'elle avait aperçue dans le jardin.
Ces histoires d'équipes étaient étranges, mais intriguaient la créole qui n'avait à vrai dire pas grand chose d'autre pour s'occuper l'esprit.
"Tout doux, ma fille, tu t'emballes." dit-elle simplement devant l'enthousiasme de Juliette.
"C'est sympa mais j'ai pas besoin d'elle, ni de personne d'autre." dit-elle de son ton bourru. Ces gosses dépendaient beaucoup trop des adultes qui régissaient leurs vies.
"Zia." finit-elle par répondre.
"Je te laisse. Si leur rumba est terminée, ils vont rentrer."
Sur ces mots, elle réajusta sa prise sur sa béquille et clopina vers l'obscurité dans laquelle elle disparut comme elle était venue.
Institut
Ces histoires d'équipes étaient étranges, mais intriguaient la créole qui n'avait à vrai dire pas grand chose d'autre pour s'occuper l'esprit.
"Tout doux, ma fille, tu t'emballes." dit-elle simplement devant l'enthousiasme de Juliette.
"C'est sympa mais j'ai pas besoin d'elle, ni de personne d'autre." dit-elle de son ton bourru. Ces gosses dépendaient beaucoup trop des adultes qui régissaient leurs vies.
"Zia." finit-elle par répondre.
"Je te laisse. Si leur rumba est terminée, ils vont rentrer."
Sur ces mots, elle réajusta sa prise sur sa béquille et clopina vers l'obscurité dans laquelle elle disparut comme elle était venue.
Institut
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Jeu 1 Nov 2007 - 17:45
S'emballer..?
Ma foi, Juliette n'en avait nullement l'impression... Elle pensait être juste à l'encontre de Cassandre, même s'il fallait bien avouer que sa vision en était quelque peu sublimée par le ressenti que celle-ci lui procurait depuis leur première rencontre. Non... C'était Zia qui se faisait des idées, assurément...
Celle-ci finit d'ailleurs par avouer son prénom à Juliette qui trouva ce dernier fort joli et particulièrement exotique. Mais visiblement, Zia semblait être rebelle à l'idée de rencontrer la psychologue et la jeune femme se demanda bien pour quelle raison. Juliette trouva cela dommage à vrai dire, car elle était persuadée qu'elle pourrait l'aider à son tour.
Lorsque la haïtienne tourna les talons en direction de l'institut en lui déclarant que le concert devait surement être terminé et que tout le monde allait surement rentrer, Juliette approuva en levant les yeux au ciel en direction de la lune scintillante...
"Oui, tu as raison, il se fait bien tard... Le temps passe à une telle vitesse..."
Puis son regard revint sur Zia qui devenait de seconde en seconde une forme indistincte dans la nuit, et elle lui cria doucement :
"J'ai été ravie de faire ta connaissance, j'espère que l'on se reverra... Et tu devrais vraiment aller voir mademoiselle Deneos tu sais... Tu ne le regrettera pas..."
Conclu-t-elle enfin, dans un dernier souffle. En tout cas, une chose était certaine... Ce ne serait pas de sa faute, si Zia n'allait pas voir Cassandre... La jeune femme à la béquille disparut finalement dans l'obscurité, et Juliette se retrouva de nouveau seule en compagnie des défunts élèves... Un soupir franchit alors ses lèvres fines... Au moins, n'était-ce pas elle qui l'avait fait fuir, c'était déjà un bon point.
Virevoltant sur elle-même en un tour complet, la jeune gothique vint s'assoir délicatement sur le mémorial et projeta son regard en direction de l'horizon. La nuit était belle... Elle allait rester ici encore quelque temps, et puis à son tour elle rentrerait à l'institut...
Ma foi, Juliette n'en avait nullement l'impression... Elle pensait être juste à l'encontre de Cassandre, même s'il fallait bien avouer que sa vision en était quelque peu sublimée par le ressenti que celle-ci lui procurait depuis leur première rencontre. Non... C'était Zia qui se faisait des idées, assurément...
Celle-ci finit d'ailleurs par avouer son prénom à Juliette qui trouva ce dernier fort joli et particulièrement exotique. Mais visiblement, Zia semblait être rebelle à l'idée de rencontrer la psychologue et la jeune femme se demanda bien pour quelle raison. Juliette trouva cela dommage à vrai dire, car elle était persuadée qu'elle pourrait l'aider à son tour.
Lorsque la haïtienne tourna les talons en direction de l'institut en lui déclarant que le concert devait surement être terminé et que tout le monde allait surement rentrer, Juliette approuva en levant les yeux au ciel en direction de la lune scintillante...
"Oui, tu as raison, il se fait bien tard... Le temps passe à une telle vitesse..."
Puis son regard revint sur Zia qui devenait de seconde en seconde une forme indistincte dans la nuit, et elle lui cria doucement :
"J'ai été ravie de faire ta connaissance, j'espère que l'on se reverra... Et tu devrais vraiment aller voir mademoiselle Deneos tu sais... Tu ne le regrettera pas..."
Conclu-t-elle enfin, dans un dernier souffle. En tout cas, une chose était certaine... Ce ne serait pas de sa faute, si Zia n'allait pas voir Cassandre... La jeune femme à la béquille disparut finalement dans l'obscurité, et Juliette se retrouva de nouveau seule en compagnie des défunts élèves... Un soupir franchit alors ses lèvres fines... Au moins, n'était-ce pas elle qui l'avait fait fuir, c'était déjà un bon point.
Virevoltant sur elle-même en un tour complet, la jeune gothique vint s'assoir délicatement sur le mémorial et projeta son regard en direction de l'horizon. La nuit était belle... Elle allait rester ici encore quelque temps, et puis à son tour elle rentrerait à l'institut...
- InvitéInvité
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Lun 5 Nov 2007 - 21:21
Le retour du stade se fit dans le silence le plus total . Iacobo ne rencontra quasiment personne sur le chemin jusqu'a l'Institut , peut etre quelques ames esseulees mais tres vite effrayees par son visage defonce et tres pale .
Il franchit le portail , verifia que personne ne zonait sur les pelouses et penetra dans l'enceinte de son nouvel etablissement , l'etait-il vraiment ?
Iacobo n'avait plus rien a boire et l'envie lui prit soudain de fumer a nouveau une cigarette , afin de se detendre , rassembler ses pensees eparpilees apres une nouvelle soiree de debauche .
Pas question donc de fumer a l'interieur du batiment , il avait tres vite fait l'experience des detecteurs et des reproches de tous les beaufs de l'ecole .
Il sentait aussi qu'en allant simplement dans le jardin , il allait tomber sur un de ces petits couples de tourtereaux coinces et gras , et que forcement , tout finirait par degenerer .
Il lui restait une idee , il marcha en direction du memorial , la ou certains mutants abrutis , trop idealistes ou tout simplement malchanceux avaient finis par etre enterres . Il ne put contenir un petit rire narquois qui lui echappa lorsqu'il lut quelques noms graves sur les tombes .
Il s'assit sur l'une d'elle et alluma sa cigarette . Il leva les yeux lorsqu'il expira et fut etonne de voir une jeune femme dans le coin du cimetiere , a moitie cachee par l'obscurite . On aurait dit un mort mais les fantomes n'avaient jamais eu d'effet sur le junkie ,ou peut etre des rires lorsqu'il etait perche . Il soupira :
"C'est pas vrai putain , il y a des eleves assez barjes pour se lamenter dans un cimetiere la nuit . Encore une gothiquoromantique amatrice de groupes de death metal puants et administratrice de blogs depressifs et suicidaires ..."
Il se tourna de facon a l'avoir dans le dos et continua a fumer tranquillement .
Il franchit le portail , verifia que personne ne zonait sur les pelouses et penetra dans l'enceinte de son nouvel etablissement , l'etait-il vraiment ?
Iacobo n'avait plus rien a boire et l'envie lui prit soudain de fumer a nouveau une cigarette , afin de se detendre , rassembler ses pensees eparpilees apres une nouvelle soiree de debauche .
Pas question donc de fumer a l'interieur du batiment , il avait tres vite fait l'experience des detecteurs et des reproches de tous les beaufs de l'ecole .
Il sentait aussi qu'en allant simplement dans le jardin , il allait tomber sur un de ces petits couples de tourtereaux coinces et gras , et que forcement , tout finirait par degenerer .
Il lui restait une idee , il marcha en direction du memorial , la ou certains mutants abrutis , trop idealistes ou tout simplement malchanceux avaient finis par etre enterres . Il ne put contenir un petit rire narquois qui lui echappa lorsqu'il lut quelques noms graves sur les tombes .
Il s'assit sur l'une d'elle et alluma sa cigarette . Il leva les yeux lorsqu'il expira et fut etonne de voir une jeune femme dans le coin du cimetiere , a moitie cachee par l'obscurite . On aurait dit un mort mais les fantomes n'avaient jamais eu d'effet sur le junkie ,ou peut etre des rires lorsqu'il etait perche . Il soupira :
"C'est pas vrai putain , il y a des eleves assez barjes pour se lamenter dans un cimetiere la nuit . Encore une gothiquoromantique amatrice de groupes de death metal puants et administratrice de blogs depressifs et suicidaires ..."
Il se tourna de facon a l'avoir dans le dos et continua a fumer tranquillement .
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Nuit du concert]Songe d'une soirée d'été
Jeu 8 Nov 2007 - 0:01
Depuis le départ de Zia, Juliette avait passé le temps en levant les yeux au ciel afin de contempler la voute étoilé qui offrait son éternel et magique spectacle gratuitement, à qui savait l'apprécier. Le contact froid du mémorial ne la dérangea pas vraiment, car ses mitaines de dentelles lui offrait une protection somme toute assez agréable en cette douce soirée d'automne que seule une légère brise caressante vint troubler. Les étoiles... Toutes ces constellations aux noms connus de tout un chacun, quelque soit son éducation... la gothique aimait cette idée que les étoiles appartiennent à tous, sans distinction de classe ou d'éducation... Une sorte d'égalité mondiale et, pourquoi pas, universelle, que rien ni personne ne pouvait changer...
Depuis toute petite, Juliette aimait se perdre dans la contemplation de ces corps célestes, pour la plupart mort depuis bien des millions d'années maintenant. Elle les connaissaient pratiquement toutes... Comme des amies, des camarades de solitude qui avait comblé ses longues soirées d'enfant ou bien souvent elle n'avait que le silence comme compagne. Mais ce soir, sa rêverie contemplative se vit brutalement interrompu par l'intrusion d'un élève. Du moins, pensa-t-elle que ce nouvel inconnu en fut un car autrement elle ne voyait pas ce qu'il ferait ici, dans le parc de l'institut.
Le garçon fumait, si elle en croyait la légère odeur de cigarette qui vint lui chatouiller furtivement les narines. Il s'approcha des tombes des élèves disparut trop tôt, et se mit soudain à ricaner d'un air très clairement moqueur. Juliette trouva cela déplacé à vrai dire... Pour elle, les morts méritait un certain respect, d'autant plus si, comme ces sept élèves, ils avaient trouvé la mort pour une cause des plus honorable. Ceci étant, elle ne dit mot à cet insultant visiteur qui ignorait visiblement le sens du mot respect.
Lorsque enfin il la remarqua et qu'il commença à gémir comme un âne bâté qu'il semblait être, la gothique ne jugea pas utile de lui retourner sa politesse. sa réflexion sur les gothiques, et plus particulièrement les gothiques romantiques dont elle faisait partie, lui fit immédiatement comprendre à quel genre de personnage elle avait affaire. Après tout, combien de gens comme lui avait-elle rencontré au cours de sa courte existence..? Des tas en fait...
Depuis maintenant bien longtemps elle avait renoncé à les combattre, préférant tout simplement les ignorer. Elle le savait, des esprits aussi étriqué refusait toute réelle tentative de compréhension de l'autre, se jugeant détenteur de la seule véritable normalité social...
De fait, Juliette le laissa lui tourner le dos sans dire un seul mot. Après tout, ne venait-il pas de lui signifier ouvertement son dédain pour sa personne..?
Depuis toute petite, Juliette aimait se perdre dans la contemplation de ces corps célestes, pour la plupart mort depuis bien des millions d'années maintenant. Elle les connaissaient pratiquement toutes... Comme des amies, des camarades de solitude qui avait comblé ses longues soirées d'enfant ou bien souvent elle n'avait que le silence comme compagne. Mais ce soir, sa rêverie contemplative se vit brutalement interrompu par l'intrusion d'un élève. Du moins, pensa-t-elle que ce nouvel inconnu en fut un car autrement elle ne voyait pas ce qu'il ferait ici, dans le parc de l'institut.
Le garçon fumait, si elle en croyait la légère odeur de cigarette qui vint lui chatouiller furtivement les narines. Il s'approcha des tombes des élèves disparut trop tôt, et se mit soudain à ricaner d'un air très clairement moqueur. Juliette trouva cela déplacé à vrai dire... Pour elle, les morts méritait un certain respect, d'autant plus si, comme ces sept élèves, ils avaient trouvé la mort pour une cause des plus honorable. Ceci étant, elle ne dit mot à cet insultant visiteur qui ignorait visiblement le sens du mot respect.
Lorsque enfin il la remarqua et qu'il commença à gémir comme un âne bâté qu'il semblait être, la gothique ne jugea pas utile de lui retourner sa politesse. sa réflexion sur les gothiques, et plus particulièrement les gothiques romantiques dont elle faisait partie, lui fit immédiatement comprendre à quel genre de personnage elle avait affaire. Après tout, combien de gens comme lui avait-elle rencontré au cours de sa courte existence..? Des tas en fait...
Depuis maintenant bien longtemps elle avait renoncé à les combattre, préférant tout simplement les ignorer. Elle le savait, des esprits aussi étriqué refusait toute réelle tentative de compréhension de l'autre, se jugeant détenteur de la seule véritable normalité social...
De fait, Juliette le laissa lui tourner le dos sans dire un seul mot. Après tout, ne venait-il pas de lui signifier ouvertement son dédain pour sa personne..?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum