[Guyanne française] Une soirée pas comme les autres...

Michel n'eut rien le temps de voir venir. CLAC, une détonation, un éclair, la gifle avait volé. Comme jamais il n'en avait reçue de sa vie.

C'était sa mère qui avait craqué. D'une voix robotique et sans appel, elle ordonna.

"Retourne...dans...ta...chambre. Maintenant."

PAF! le visage tourné sur le coté par la violence du choc, la joue en flamme, Michel se mit vraiment lui aussi en colère. Le regard noir, il fixa sa mère droit dans les yeux, la défiant. Puis il passa doucement la main sur sa joue, prenant une décision.

Il retira sa main et serra ses deux poings le long de son corps :
"Très bien..."

Le jeune homme continua de regarder tour à tour ses parents droit dans les yeux, se demandant si il devait les défier ou pas. Mais le regard de sa mère lui fit vite comprendre que cela ne servirai à rien. Il marcha alors d'un pas décidé vers sa chambre, se sentant humilié d'être traité comme un enfant à son âge.

Un jours ils comprendraient qu'il avait grandit...

Mais maintenant il était décidé. La gifle lui avait bien mis les idées en place, et il partirait, quel que soit leur avis sur la question

[PS : désolé pour le "sans appel" mais je pensait que c'était une façon de décrire le regard, non pas que ça voulait dire ça ^^]

(désolé, c'est le règlement. Les actions de courtier ne sont pas laissées à l'interprétation. Autant prendre les bonnes habitudes tout de suite)

Ce fut donc après une nuit plus ou moins tranquille que Michel retrouva ses parents en train de déjeuner. L'ambiance était semblable à ces filets d'eau bouillante sortant d'un robinet... l'air très calme, l'air très froid, mais quiconque y mettrait le droit serait sévèrement brûlé.

Au vu des cernes sur les visages de ses parents, la nuit avait été courte... Trop courte. Michel put toutefois noter que son petit déjeuner était prêt. Tout ce qu'il aimait était déjà sur la table, comme il fallait, comme si de rien était.

Un silence s'installa sur la pièce, et c'est à l'instant précis où sa tartine entra en contact avec son café... ou chocolat, qu'importe, que sa mère prit la parole.

"Nous avons pris la décision de t'envoyer à l'institut Xavier. Même si tu es majeur, il vaut mieux que tu sois parmis des gens qui auront les mêmes problèmes que toi.

Nous ne voulons pas dire que tu n'es pas normal, mais simplement que ta vie va être plus compliquée à gérer, et que ce sera mieux que tu sois avec des jeunes qui te comprennent, et des adultes qui sachent quoi faire.

Même si tu es majeur, je pense que ce sera la meilleure solution."

Visiblement, elle avait répété.

Ca, je pense qu'on ne le saura jamais, puisque je te laisse arriver à l'institut dès maintenant. Disons simplement que les choses se sont passées sans encombres particulières.

Tu peux à présent poster à l'institut, ton arrivée devant se faire dans un des sujets du jardin.
Tu peux également ajouter deux points à ton barème.

très bien, je te remercie pour cette introduction sympathique et pour les deux points que tu m'accorde!