[X-Rays 2.6 mode jeu] Quelque part dans l'Oregon...

Le monorail avait emmené Cassandre et les quelques jeunes mutants jusqu'à la métropole de Salem, comble de l'ironie après une traversée des Etats-Unis d'est en ouest.
Il semblait plus qu'évident, ce que la médium pouvait confirmer sans encombres, que le temps prévu pour la soirée n'était pas au beau fixe, et c'est sous les premières gouttes de pluie que les mutants trouvèrent un chauffeur pour les emmener à l'endroit qu'Adam leur avait indiqué.

"Là bas ? Mais y'a rien à voir là-bas... C'est un endroit qui craint. Une sorte de village fantôme, plus ou moins hanté. Avec une vieille église délabrée."

Exactement le genre d'endroit où on a envie de passer ses vacances, et pourtant, le chauffeur avait été particulièrement élogieux dans sa description.

La nuit était tombée, et il pleuvait encore plus fort. Le paysage, faiblement éclairé par les phares de la voiture, s'illuminait parfois suite à un éclair, laissant apparaître des bâtisses de bois en train de se décomposer, et quelques autres rénovées par quelque habitant forcé à se loger ici par des prix en centre ville prohibitifs.

C'est sous les bruits des claquements de volets, les aboiements des chiens, et les grondements du tonerre qu'ils descendirent de voiture. L'église, leur objectif, se trouvait au milieu de ce qui devait sans doute être précédemment un parc, bien qu'il était maintenant totalement envahi par de hautes herbes, des chardons et des ronces.

L'endroit, humide, grouillait de bestioles accueillantes, batraciens croassants, et reptiles rampants...

L'intérieur de la bâtisse n'était guère plus reluisant, bien qu'une structure en pierre l'ait préservée d'une destruction certaine. Les bancs avaient été vandalisés, mais la plupart des vitraux semblaient intacts, et, comble de l'ironie, les bougies et veilleuses que les passants devaient acheter pour leurs dévotions n'avaient pas encore été pillées.
Il s'agissait plus d'une chapelle que d'une église : une petite sacristie à la porte défoncée et aux armoires renversées, des bancs, des candélabres, et un majestueux autel de pierre blanche trônant au milieu du choeur étaient tout ce qui restait de l'endroit.

D'après Adam, l'essentiel se trouvait sous terre, et l'église était la porte d'entrée...



Attention, vous êtes maintenant en mode jeu. Cassandre postera toujours la première.
Je vous rappelle que vous pouvez utiliser les résolutions partielles afin d'accélérer l'exploration. N'oubliez pas qu'une action non résolue ne peut être considérée comme effectuée.
En cas de questions, référez-vous au règlement.
Et un post par tour par personne.

Le voyage s'était déroulé sans encombres, et malgré les quelques réticences de leur chauffeur en fin de parcours, il avait consenti à les mener à leur destination. Le voyage aurait au moins permis aux différents élèves de faire un peu connaissance. La plupart étaient nouveaux, et leur excursion leur permettrait de trouver quelques repères dans l'école.
Cassandre elle, était restée silencieuse la plupart du temps, bien qu'elle se soit présentée aux élèves qui ne la connaissaient pas encore. Elle pressentait que malgré sa cécité, l'atmosphère chargée du lieu ne serait certainement pas agréable, mais c'était une forme de recueillement pour les mutants que de se rendre sur place pour constater les méfaits de la barbarie humaine et du fanatisme. Dans un coin de son esprit également, une pensée pour les NeXus qu'elle avait envoyés la veille à Washington...

Lorsqu'elle descendit du véhicule, un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale, un frisson irrationnel étant donné la façon dont elle s'était vêtue : un bonnet noir enfoncé sur ses oreilles, la veste la plus chaude dont elle disposait à l'école, noire elle aussi et qui descendait jusqu'à mi-cuisses, une écharpe, un jean et des bottes, qui s'enfoncèrent immédiatement dans le sol meuble et spongieux lorsqu'elle mit pied à terre. Elle ne s'était pas trompée, l'air était froid et humide, et la pluie les avait accueillis. Elle reçut d'ailleurs l'une des premières gouttes dans l'oeil en sortant de la voiture. Il fallait vraiment qu'elle se retrouve une paire de lunettes.
Cassandre eut une petite moue dégoûtée en tirant son pied de la boue, s'essuya l'oeil et se pencha à la vitre du chauffeur pour lui payer sa course.
Elle se doutait qu'il refuserait de les attendre sur place, et ne sachant pas combien de temps ils resteraient, il valait mieux le congédier. Malgré la désertification de la ville, elle sentait la présence de vie dans les environs, ils n'auraient qu'à téléphoner à Salem dès qu'ils auraient terminé leur visite.

"Bien... Allons-y avant d'être trempés." dit-elle aux élèves avant de se retourner vers l'église. Elle marchait lentement à cause du sol inégal. L'ambiance était vraiment glauque, et elle n'avait pas besoin d'un visuel pour s'imaginer l'état décrépit du village fantôme. Inconsciemment, elle avait resserré les pans de sa veste d'une main, comme si ses vêtements la protègerai du froid et de l'aura de mort qui planait comme un vautour sur le village, et qui s'insinuait, bien au-delà de ses vêtements, jusqu'à son âme.

Sur le seuil, elle ne put s'empêcher de taper ses bottes sur les marches pour ne pas souiller l'endroit. Elle avait beau savoir que cette église avait été le théâtre de choses abominables, elle n'en demeurait pas moins un symbole pieux que son éducation méditerranéenne la poussait à respecter.
Elle se fit violence pour ne pas se signer et retirer son bonnet en entrant cependant. L'éducation ne faisait pas tout. La psychologue fit quelques pas dans l'église, s'imprégnant de l'atmosphère à défaut de pouvoir contempler les restes. Elle s'avança dans l'allée.

"Il semblerait que l'église soit moins délabrée que prévu, je m'attendais à trouver de véritables ruines... la religion a la vie dure." dit-elle doucement, sachant que l'accoustique amplifierait sûrement sa voix. Pendant que les élèves observaient les lieux, elle resta immobile devant l'autel, tout en essayant de localiser le point d'accès au souterrain dont Adam leur avait parlé. Quelqu'un avait forcément dû l'emprunter un jour, aussi tenta-t-elle de retrouver cette personne hypothétique et le chemin qu'il ou elle avait emprunté pour accéder au sous-sol en prenant l'instant présent comme point d'ancrage temporel. Un religieux peut-être, un vandale ou un SDF en quête d'un abris. Le passé lointain lui montra qu'il y a de cela de nombreuses décennies, un passage s'ouvrait sous le tabernacle, et était actionné au moyen des objets de culte qu'il fallait placer dans des petits emplacements sur l'autel. Malheureusement, une vision plus récente lui montra que ces objets avaient été volés.

Le voyage. Un voyage, tout simplement, long, ennuyeux. Mais il avait permis un premier vrai contact avec les autres élèves. En effet, à part Iacobo qu'il avait un peu cotoyé grâce à leurs rapports de voisins de chambrée. Joachim ne connaissait pas ou très peu les autres. Il s'était néanmoins beaucoup perdu à observer les paysage et la texture de sa combinaison en géopolymère. Il avait passé une chemise et un manteau par dessus. Un pantalon en bas. Cela était étrange, ça faisait longtemps qu'il n'en avait pas porté. Il avait eu un peu de temps pour faire les courses la veille, heureusement !

Finalement ils étaient arrivé dans l'un des endroits les plus sombres qu'il ait vu, mais pas le plus désagréable. Un frisson remonta, portant les initiales de l'organisation française qui "gérait" le problème mutant dans le plus "profond" respect de la loi et de la justice....

La professeur Deneos paya le chauffeur et avança vers l'église. Lentement, très occupée à décoller ses bottes de la gadoue. Joachim la suivait, avec le même problème et la même préoccupation. Il pleuvait, de fait il était heureux. La pluie était bénéfique pour lui en général. C'était le moment où il pouvait se déplacer dans les rues sans craintes d'heurter quiconque, les gens étaient trop occupés à s'abriter.

Une fois arrivés à l'interieur de l'église, le professeur Deneos se planta devant l'autel, comme dans une sorte de méditation. Joachim se rappella pourquoi ils étaient là. Ils devaient trouver ce qui s'était passé. Il doutait fort que cela ne se trouve directement dans l'église, l'hypothèse d'une salle cachée était plus que possible. La nef ne serait pas du meilleur effet à cause de la possible fréquentation de gens qui s'y rendraient. Les seuls endroits qu'il pensait interessants à fouiller seraient la sacristie ou le tabernacle. Le professeur Dénéos était devant l'autel. Il reviendrait peut-être au tabernacle, mais pour l'instant il laissait la chose à son professeur.

Il fit un tour sur lui même pour prendre des repères dans les lieux. Il se dirigea vers la sacristie, prenant une bougie par reflexe. Après tout, si celles-ci n'avaient pas été pillées, on ne savait jamais, elle pouvait toujours être utilisées.


Joachim se dirigea vers la sacristie et entrepris de la fouiller un peu. Son pouvoir n'était pas utile pour trouver des indices, aussi utiliserait-il ses mains pour essayer de déméler ce qu'il pourrait du foutoir présent dans la petite pièce. Malheureusement, les armoires éventrées contenaient principalement des araignées, et quelques reliques de robes de prélat.

La première excursions sous les drapeaux de l'institut pour Math. Cassandre s'était présentée à eux et tous l'avait suivis. Il ne manquais personne. Le temps était orageux mais pour le moment aucune goute de pluie n'avaient osées descendre des cieux grisés par les nuages.

Pendant tout le trajet, Math était resté collé aux vitres, d'abord du monorail, ensuite du taxi, en admirant le paysage, discutant de temps en temps avec les autres. Math pu alors entendre parler de différents endroits dans l'institut qu'il s'empresserait d'aller voir une fois rentré. La pluie se mit à tomber.

Visiblement le référence meteo de l'institut était des plus fiable. Math avait pris trois t-shirt dont un à manche longue comme 2ème couche. Un sweet à capuche lui servirait à se protéger de la pluie. Il avait enfilé un jean, pour ne pas changer ses bonnes habitudes et avait pris une vieille paire de chaussures sans trous pour éviter d'avoir les chaussettes mouillées.

Lorsqu'ils avaient pris le Taxi, Math avait pris soin de ne passe mettre à coté de Iacobo, pour sa sécurité personnel bien sur, mais tout d'abord pour gardé une bonne cohésions au niveau du groupe. C'était le moment pour lui d'oublié les rancunes qu'il avait envers le serbe, ainsi que de se faire pardonner parce qu'il était le fautif dans l'histoire.

Lorsque le taxi arriva à destination Math descendis à la suite de Cassandre. Cette atmosphère humide le rendais mal à l'aise. Vivement qu'ils entre dans une endroit sec ! Math eu le déplaisir de constater que le sol était boueux et qu'il avait bien fait de prendre ces chaussures là car celle-ci était déja recouverte de terre mélangé à l'eau.

L'église, vestige de l'existance d'une petite ville ou d'un village, tronait au milieu d'une sorte de parc qui avait maintenant plus les allures d'un marécages avec sa faune et sa flore. Il entra dans celle-ci à la suite de Cassandre. Il enleva sa capuche de sa tête par respect des traditions, même si ici, plus personnes ne semblait pratiquer le moindre culte religieux depuis des années.

Tout à l'intèrieur avait été sacagé. Des meuble renversé, des bancs tagger ou briser. Les éclairs leur donnait grace aux vitraux miraculeusement intacte un spectacle sons et lumières un peu glock. Joachim avait commencé à fouiller les lieux.

Math avança un peu plus dans l'église jusqu'a atteindre quelques cièrges qui n'avait pas été pillés. Math se dit qu'un peu de lumière ne serait pas trop mal.

Il claqua des doigts pour créer une petite flamme qui lui servirait ainsi à allumer quelques cièrges. Malheureusement, il faisait probablement trop humide.

Le groupe de joyeux lurons de l'Institut ( ou moins decemment appelles les marginaux decerebres mutants ) s'etait finalement resolu a quitter leur internat pour une excursion des plus originales visant a montrer les horreurs qu'avait pu commettre une soi disant secte il y a un siecle de cela .

La troupe de bras casses suivait directement les ordres de Cassandre , quoi de mieux qu'une aveugle comme leader visionnaire pensa cyniquement le serbe .

Une botte en cuir impeccable vint rencontrer un sol boueux et indigne de la qualite de la chaussure . Celle de Iacobo en l'occurence.

Le voyage s'etait deroule sans encombres , personne ne s'etant veritablement parle , mais qui le souhaitait vraiment ?
Le prostitue avait pu voir defiler les paysages a travers la fenetre , s'enfoncant peu a peu dans l'un de ses nombreux etats americains , vides et morts , jonches d'un fast food et d'un garage ici et la , d'un casino peut etre .

Le bled dans lequel l'equipe de choc etait arrive etait tout bonnement glauque . Une ville du farewest apres pillage , comme dans les series qu'il avait pu voir . Toutes les trois heures , un papi qui traverse probablement la rue . Pour rendre le voyage encore plus seduisant qu'il ne l'etait , les mutants furent acceuillis par une bonne pluie comme en peut rever un de ces dernier petit agriculteur perdu au milieu de l'Oregon .

Le serbe avait connu ambiance plus disco , les trepillements d'excitation des eleves n'etaient pas de la partie . Cassandre les mena a l'interieur d'une eglise a moitie saccagee dans lequel devait probablement se trouver la fameuse salle des tortures , miam . Chacun cherchait visiblement a etre utile ( et optionnellement faire de la leche a Oediprof ) .

Iacobo lutta contre l'envie d'allumer une cigarette , anticipant deja la reaction de chretienne effarouchee de la psychologue . Il rabatta une meche mouillee plaquee sur sa tempe .

"La reception est tres sympa ici , le lobby classe , un peu new age je dirais . Ce melange entre sanctuaire religieux et repere de junkies a cracks est tout a fait passionnant , inspirant meme . Qui sait , nous allons peut etre trouver la salle S.M&Bondage dont notre aimable directeur nous a tant parle ?

Ne faudrait-il pas interroger les quelques ploucs du coin ? Cela fait plusieurs decennies qu'ils n'ont pas quitte l'Oregon , ils ont du en voir des manifestations religieuses radicales , tendance gazage de mutants ? "

Kirsten avait observé ses nouveaux camarades de mission durant tout le chemin. Elle avait pu déceler quelques anciennes rancunes entre deux d'entre eux, mais elle ne fut pas aussi curieuse que la veille lors du barbecue.

La "fausse gothique" n'avait que trés peu dormi , mais qu'a cela ne tienne, la pluie qui s'abatta sur eux lors du court trajet du taxi a l'église la reveilla.
Elle s'était vétu d'un pantallon moulant noir, d'une tunique prés du corps dotée d'une capuche, qui avait été d'une bonne utilité en sortant de l'auto. Par dessus, elle avait revetu un long manteau noir en imitation cuir. Ses cheveux étaient lissés en arrière comme a son habitude, et elle n'eu qu'a passer la main sur la capuche pour l'enlever en pénétrant dans l'église.

Qu'elle étrange situation. Kirsten ne savait pas si elle devait avoir peur, se sentir mal a l'aise ou comtempler la demeure. L'interieur de l'église délabrée avait quelque chose ... d'attirant. On pouvait ressentir toute l'histoire qui s'y était déroulé, de sa plus vieille utilité aux derniers suplices appliqués.
Un sourire s'afficha sur les levres de la jeune fille. Quelle belle ironie. Son apparence n'avait jamais autant pris d'importance que dans cet endroit. Une gothique dans une église en ruine. Même si elle ne vouait pas de culte particulier, ici meme, elle ne se sentait pas en désaccord.

Kirsten s'avança avec le reste du groupe et regarda le professeur Deneos. La cécité de cette dernière ne semblait pas être un handicape. Le professeur était a la recherche de quelque chose. Sans doute l'entrée d'un passage.
Alors que les autres membres se détachèrent de la bande, Kirsten les suivi du regard. Leur mission était de découvrir des éléments importants, mais elle ne souhaitait faire aucun faux pas. Aussi elle se tint a disposition du professeur ou de ses camarades pour être d'une quelqconque aide.

La question de Iacobo n'était pas si dénué de sens. Les habitants de cette ville avaient du voir pas mal de choses et devaient peut etre en savoir plus que nous. Cependant, notre présence dans ces lieux n'était peut etre pas souhaité ou la bienvenue.

- Peut-être devrions-nous nous faire discrets... non ?

Elle se tourna vers le professeur afin d'avoir son avis et que cette dernière leur explique comment ils devraient procéder.

Les explorations de l'Eglise ne donnaient pas de résultats : tout semblait avoir été détruit, ou pillé, ou moisi. Ou un peu tout ça en même temps.

Heureusement, Cassandre avait une vision bien différente de l'endroit. Dans le passé. Une église propre et rangée, bien que peu fréquentée. Un grand prélat se tenait devant l'autel. Quelque part, il ressemblait à Benoit Saize. Non pas physiquement, mais de par la stature militaire, et la haine couvant dans son regard. Un regard de fanatique.

D'un revers de la main, il retira la nappe de l'autel, et essuya rapidement la poussière. Ses acolytes lui présentaient des objets de culte tous plus magnifiques les uns que les autres : ostensoirs, calices, ciboires, encensoirs... Il les plaçait tous dans une certaine configuration. Ceci fait, il se tourna vers l'autre autel massif en pierre, dans lequel était enchâssé le tabernacle, qu'il ouvrit comme une porte de cave, à la base, avant de s'enfoncer dans un escalier peu éclairé.

Cassandre se remit à marcher, lentement, entre l'autel et le tabernacle. Autour d'elle, les élèves s'affairaient. Ils jouaient le jeu, s'investissaient dans ce qu'ils étaient venus découvrir. Même Iacobo semblait s'intéresser à ce qui l'entourait, à sa façon bien particulière.
La jeune femme se frotta les mains tout en soufflant dessus au niveau de son visage. Le regard d'halluciné de l'écclésiaste qui s'était tenu là il y a des décennies avait de quoi refroidir. Il avait certainement dû commettre l'impardonnable au nom du Seigneur ou d’elle ne savait quel commandement divin. Dire que la religion était censée relier les hommes...

"Il y a un passage dissimulé dans le tabernacle. A l'époque, on l'ouvrait en plaçant des objets de culte spécifiques..."

Elle se rapprocha de l'autel, passa sa main dessus pour en retirer la couche de poussière et tenter de discerner les formes imprimées dans la pierre et censée déclencher le mécanisme.

"... juste ici."

Elle se retourna vers le portillon du-dit tabernacle, et soupira.

"Mais ces objets ont depuis été volés..."

Elle tourna la tête successivement vers chacun des élèves, comme si elle analysait les possibilités à leur disposition.

"Hum... et je crois qu’aucun d’entre nous n'a le pouvoir de les reproduire. Peut-être qu'on pourrait essayer de forcer la porte du tabernacle ? Je vais essayer de voir si c'est possible."

Sur ces mots, elle se replongea en elle-même. Violer le portillon ne l'enchantait pas. Voilà qu'ils deviendraient à leur tour des vandales, comme ceux qui étaient en partie responsables de la décripitude des lieux... Mais s'ils n'avaient que cette solution pour avancer, il leur faudrait agir ou rebrousser chemin.
Concentrée, elle tenta de dénombrer les futurs possibles dans lesquels ils parvenaient à ouvrir la porte du tabernacle de force afin d'avoir une idée de la faisabilité, et de la meilleure façon d'y parvenir : quel élève aurait la force suffisante pour forcer la porte ? Malheureusement, tous ces futurs impliquaient une équipe différente, ou des personnes dont les pouvoirs étaient nettement plus puissants de ce qu'elle avait à disposition. Il allait falloir ruser.

puis répondit aux remarques de Iacobo, Kirsten et Zachary :

"Je crois que vous avez tous les trois raison en ce qui concerne les gentils voisins. Je suppose que comme dans tout foyer de population, certaines familles résident ici depuis plusieurs générations... Cependant plus on s’éloigne des centres urbains, plus les communautés se ferment en général. Je ne suis pas sûre que les riverains soient ravis de nous voir ici... Mais rien ne nous empêche d’aller poser quelques questions "innocentes" quand nous en aurons fini ici." répliqua-t-elle en mimant les guillemets de ses doigts filiformes, un léger creux au coin de la joue droite pour tout signe de la pointe d’humour dont elle chargeait ses paroles.

"Iacobo, tu as ton briquet sur toi ? Si oui, prenez des bougies, si on arrive à entrer dans le souterrain, vous en aurez sûrement besoin." ajouta-t-elle pour finir. Trop préoccupée par le contenu de la "visite", elle n'avait même pas pensé à leur dire d'amener des torches.

Math continuait sa petite exploration personnelle des lieux. Il enjamba quelque banc pour trouver nimporte quoi. Mais rien d'interessant ne se présenta à lui sauf si bien sur il voulait refaire la déco de sa chambre dans un style plus "destroy".

Cassandre les informa lui et les élèves qu'elle avait trouvé la porte qui l'eur permeterait de poursuivre leur mission. Cependant pour l'ouvire, il fallait disposé d'objet placé de telle sorte qu'il formait une sorte de clé, et que ces objets avait été volé. Elle proposa alors d'enfoncer la porte du Tabernacle.

Math haussa les yeux en entendant cette proposition. Voir un professeur prononcé ces mots l'avait quelque peut surpris. Cela revenait à s'abaisser au vandales de bas étage qui avait saccagé les lieux. Cependant eux avait une bonne raison de le faire. Même si aucune raison ne serait assez bonne pour dégrader un lieux saint, même si celui-ci avait été le théatre d'atrocité.

-"Je ne voudrais pas passerpour une grosse brute sans esprit et insensible au respect religieux mais, peut être pourriont nous défoncer la porte en utilisant un banc comme bélier !"

Il avait vu ça dans un vieux film de cape et d'épée. Reste à savoir si la fiction pouvait rejoindre la réalité ! Ils était assez nombreux pour faire ça et leur force combinés serait peut être suffisante pour servivent de clé.

Pour ne pas perdre de temps Math cherchait déja des yeux le banc qui servirait son idée si Cassandre l'aprouvait. Il s'avança vers l'autel et oberva les forme imprimé dans celui-ci.

-"Où si on trouve un truc assez maléable, genre pate à modeler, qui peut devenir dure après pour moulé ces formes et remplacé les objets..."

Ca aussi il l'avait vu dans un film. Quel culture cinématographique ! Mais la vie n'avait rien d'un film alors mieux valait ne pas prononcé d'autre hypotèse douteuse qui le ferait passer pour un no life des salles obscures.

-"Quant dites vous ?"

Kirsten écoutait le professeur et les élèves proposer des solutions. Elle était resté au milieu de la pièce a observer. Quoi? Elle ne savait pas trop... et a présent elle se sentait bien inutile. Ses camarades avaient des pouvoirs interessants et utiles, alors qu'elle... Que pouvait-elle proposer?

La proposition du banc servant de bélier était sans doute la premiere a utiliser. Quoiqu'un peu bruyante. Les coups de tonnerre couvriraient sans doute le vacarme.

Quant aux suggestions d'utilisation des pouvoirs, elle ne savait pas trop ce que cela pouvait donner. Elle avait entendu parler des dons de chacun, mais ne savait encore comment ils pouvaient les maitriser. Le sien en tout cas, elle ne le maitrisait pas encore trés bien, et en avait déjà vu les conséquences. Elle regarda alors avec inquietude Cassandre. Qu'allait décider le professeur? Les élèves maitrisaient-ils déjà assez leurs pouvoirs pour tenter quoique ce soit?

Kirsten tenta une approche de la situation:

- Zac pourrait effectivement utiliser son pouvoir et envoyer la foudre sur le tabernacle. Mais ne sachant pas comment se présente l'entrée, ne ferait-il pas plus de dégat que prévu?

Elle réflechie alors. Le risque était présent. Si une pièce se trouvait quelque part, peut etre sous eux, l'éboulement risquerait de les blesser.

La petite sortie horreur de l'institut se compliquait , les eleves devaient maintenant participer a un super jeu de recherche de reliques mysterieuses et antiques .

Iacobo eut a cette idee la violente envie d'allumer un petard et regarder travailler ses petits copains . Le retour a la realite fut ordonne par Cassandre qui lui demanda s'il avait un briquet .

Il acquiesca puis se dirigea lentement vers chacune des bougies encore en etat pour les collecter , c'etait beau le travail d'equipe . Il inspecta l'eglise d'un regard blase .

Il fallait des objets que l'on n'avait pas pour ouvrir le tabernacle , la leadeuse envisageait la force .

Zac proposa de cumuler les pouvoirs de plusieurs membres afin de tenter quelquechose . Face au desespoir visible ( et pourtant inutile ) sur certains visage , l'idee se tentait .

"Bon les prolos , vous avez l'air d'avoir des idees lumineuses mais aucune n'exploite mes super talents de colonne vertebrale interactive . Je suis le porteur de bougies .

Cassandre , tu peux voir le futur au contact d'un objet ( L'idee de lui demander de toucher l'entrejambe de Math pour savoir quand le quaterback deviendrait impuissant lui effleura l'esprit mais le serbe n'en fit rien : il fallait se tenir a carreau pour une premiere sortie de classe lorsqu'on avait fait un manque a l'heroine la veille ).

Je ne sais pas si ca se passe de la meme facon ici mais en general dans un bled de loosers mangeurs de mais comme celui ci , il est frequent d'enterrer les membres du village ainsi que des religieux derriere la chapelle . Si tu faisais parler les morts , ils nous en dirait peut etre plus sur les goodies qu'on recherche ? "

Quelques rapides visions de l'avenir permirent à Cassandre de se rendre compte que les plans de ses élèves n'avaient pas une très bonne probabilité de réussite... Sec ou pas, un feu de papier ne parviendrait pas à faire fondre la pierre, et le banc-bélier avait toutes les chances d'exploser. De toutes façons, les portes s'ouvraient vers l'extérieur, et non vers l'intérieur.

Une évidence s'imposa à elle. Les objets cultes n'avaient absolument rien de particulier qui contrôlerait l'ouverture quand on les plaçait sur l'autel, si ce n'était leur poids.

Alors qu’elle sondait leurs possibilités, les élèves faisaient des propositions. Ils avaient chacun une façon d’aborder le problème. Certaines de leurs idées n’étaient d’ailleurs pas dénuées d’intérêt. A un stade plus avancé de leurs pouvoirs, leurs entreprises auraient pu se révéler fructueuse. Simplement en l'état actuel de la petite troupe, la jeune femme ne distinguait aucune probabilité de réussite.
Elle secoua lentement la tête, une moue contrite sur le visage.

"C’est bien essayé, mais à ce que j’ai pu voir, ça ne marcherait pas de cette façon..." répondit-elle, résignée. La proposition de Iacobo, bien que fidèle au personnage, lui glaça un peu plus le sang. Faire parler les morts, c’était bien l’un des seuls moyens qu’elle n’avait jamais utilisé pour retracer le passé. Concrètement, c’était pourtant l’un des moyens à sa disposition, mais tant qu’elle pourrait l’éviter, Cassandre se garderait bien d’aller tâtonner des tombes et autres ossements. La situation était suffisamment macabre à son goût. Etrangement, Iacobo semblait désireux de communication, chose qui surprit la jeune femme. Ils étaient venus là pour voir de leurs yeux, moins pour parler de leur bouche et écouter de leurs oreilles. Facilité de sa part ou besoin de noyer l'ambiance et ce qu'il pouvait ressentir dans des conversations qui ne leur apporteraient pas forcément les réponses qu'ils cherchaient ? Les deux lui parurent plausibles sur le moment.
Elle remarqua que la jeune Kirsten, seule fille parmi les élèves présents, ne se démontait pas pour autant et participait à la réflexion.

Elle eut un sourire mi-figue mi-raisin.

"Je suis sûre que tu aimerais me voir crapahuter dans le cimetière, Iacobo, mais je n’y tiens pas particulièrement si on peut l’éviter. Nous garderons donc cette option pour notre prochaine sortie scolaire." dit-elle avec un dégoût non-dissimulé pour l’idée. Après tout, elle n'avait rien de Lara Croft ou Sydney Fox l’aventurière. Elle était plus une sibylle d’intérieur, et son pouvoir lui permettait généralement de mettre une distance géographique conséquente entre ce qu’elle cherchait et son corps maladroit.

Elle se rapprocha à nouveau de l’autel. C’était d'après ses prévisions, leur dernière chance d'entrer par le souterrain par la voie directe, sans avoir à ausculter toutes les voies d'air de l'église pour découvrir une aération quelconque.

"Bon... Commençons simple. Le poids devrait nous permettre de déverrouiller le mécanisme. Les objets disparus ne sont peut-être pas véritablement la clé du système, il n’y a qu’une façon de le vérifier. Approchez." leur dit-elle. Elle termina d’épousseter l’autel complètement, non sans une petite quinte de toux due à la poussière, tenta de dénicher tous les emplacements en se remémorant leur nombre d'après sa vision initiale, puis posa ses mains sur deux d'entre eux en s'appuyant dessus, comme si elle souhaitant monter sur l'autel.

"Faites peser votre poids sur chaque socle. J’espère seulement que la différence de pression entre nous et les reliques ne rompera pas le mécanisme..." dit-elle.

Iacobo avait emit l'hypotèse que Cassandre serait capable de faire parler le passer des morts. Idées que Cassandre semblait rétissente à réalisé. Finalement le Serbe ne servirait qu'a tenir et allumer les chandelle. Triste destin qu'est celui de cloporte drogués de l'est.

La vieille ruse du contre poids ! Un mecannisme miedievel qui s'appliquait à une époque moderne. Etrange paradoxe temporel ? Les élèves étaient maintenant identifié à de gros sac de sables capable de mouvement. Math suivit donc Zac et Joachim et monta sur l'autel. Il posa un pied sur le socle et l'autre en dehors pour doser la pression.

-"Je crois que j'y suis !"

Math attendait maintenant que d'autre se place sur les derniers socle en esperant un eventuel mouvement d'une porte secrète en pierre tellement lourde qu'elle serait peut être capable de casser une tarte de sa tante ! et pourtant Dieu sait qu'elles sont dures !!!

Kirsten eu un souffle de soulagement constatant que le professeur préferait la stratégie, plutôt que la force. Etant la seule fille de l'équipe, elle s'était demandé si ses cohéquipiers allaient user uniquement de leurs pouvoirs et de la force, plus que de réflexion. La gothique, bien qu'ayant une apparence trompeuse n'aimait pas la violence ni les gros bras usant plus de leurs muscles que de leur cerveau. La proposition que Cassandre leur emit lui plu tout de suite.

Kirsten se rapprocha des autres et disposa ses mains sur les emplacements restant. Heureusement les objets absents ne semblaient pas avoir été trop lourd. Sans ça les 50 kilos tout mouillés de la jeune brune n'auraient pas fait l'affaire. Même en contre poid.

- A mon tour. J'y suis.

Attendant le top départ de Cassandre, elle retint son souffle et regardait a tour de rôle ses camardes, comme pour trouver une réponse à la question: Est-ce que ça va fonctionner?
Le moment était aussi excitant, qu'angoissant. Qu'allait-il se passer? Qu'allaient-ils découvrir si le système opèrait?

[Hj : Sorry pour le temps , j'ai ete relativement occupe cette semaine , j'irai plus vite la prochaine fois mes chers compagnons d'infortune !]

Le serbe s'y attendait , Cassandre n'etait effectivement pas chaude pour aller astiquer quelques vieux os de moine dans le jardinet : probablement son petit fond de conscience chretien qui lui donnait ce cote matronne dominatrice .

"Moui , nous n'avons qu'a remettre ca a notre prochaine Satan Party Mademoiselle Deneos , ne la faites surtout pas sans moi , je me ferai faire un bling bling crucifix pour l'occasion "

Treve de monologue futile , Cassandra opta pour une strategie simple , efficace : le contrepoids sur le tabernacle .

Iacobo vit chaque membre de l'equipe de choc s'afferer un a un a mettre tout leur poids sur l'objet : ils en etaient presque mignons , leurs yeux rives sur le tabernacle , plein d'espoirs ; l'espoir de quoi ? Ouvrir une porte menant aux cadavres . Les divertissements n'etaient plus ce qu'ils etaient .

Le prostitue s'adossa contre un mur , compta les bougies puis observa en souriant la troupe en action .

N'étant pas Jean-Claude van Damme (un vague philosophe du XXe siècle), Math perdit l'équilibre et se retrouva son céans sur la dure pierre, sous l'hilarité d'une corneille qui nichait dans l'église depuis des temps sans doute immémoriaux. Quelle idée aussi de mettre son pied sur une table faisant plus d'un mètre de haut

Toutefois, quand tout le monde fut enfin en place, le temps sembla suspendre son vol, et même le volatil farceur se tut, attendant de voir la suite. Un silence pesant s'installa. Un silence lourd de sens, où tout le monde se demanda pendant un instant si quelque chose allait se passer, ou bien s'ils avaient juste l'air ridicules.


Un lourd cliquetis les rassura : la caméra cachée n'était pas pour aujourd'hui. le massif meuble du tabernacle s'ouvrit en deux, sans grincer, mais à peine fut-il entrouvert qu'un puissant courant d'air se fit sentir, qui donna la nausée au point d'en vomir aux personnes les plus proches de l'entrée. Ca sentait le renfermé, la poussière, l'humidité, mais surtout, une intense odeur de putréfaction qui devait traîner ici depuis quelques siècles. Sans parler d'une odeur piquante, un peu sucrée, mais également âcre, que seul un nez de chimiste peut identifier comme étant du formol.

L'entrée s'ouvrait sur un escalier en colimaçon, totalement plongé dans l'obscurité, qui s'enfonçait semblait-il profondément sous la petite église. Le courant d'air de sortie passé, Cassandre put réaliser qu'il y avait des systèmes de ventilation en dessous, mais qu'ils étaient visiblement éteints.

Éclairées par la faible lueur des bougies, les marches n'en étaient que plus effrayantes : taillées dans la roche, et tournant sec, de sorte qu'on ne pouvait jamais savoir quand on arriverait au bout.
Toutefois, après quelques minutes de descente qui leur parurent des heures, ils arrivèrent dans une sorte de grand hall dénotant cruellement avec les marches et l'église.

Bien qu'il y eut beaucoup de poussière, le sol était dallé et lisse, tout comme les murs qui avaient des mains courantes en bois. Au sol, on pouvait distinguer en lettres sombres les mots "SECTION 1", désignant un long couloir qu'on ne pouvait trop distinguer à cause du manque d'éclairage. L'odeur ici était pestilentielle. Les quatre squelettes qui gisaient près de leur arrivée n'y étaient sans doute pas étrangers, mais le plus frappant était qu'ils présentaient d'étranges déformations. Un des squelettes avait une paire de bras en trop. Un autre avait deux têtes...

Un flot de visions très désagréables se pressa à l'esprit de Cassandre. Quand cet endroit était bien éclairé, on aurait pu le qualifier de purgatoire tant les autres sections ressemblaient à l'enfer.

Heureusement que Cassandre leur avait fait part de son inquiétude quant à la résistance du mécanisme vieux d’un siècle, sans quoi Math aurait sûrement sauté à pieds joints sur l’autel... Ils avaient retenu leur souffle dans l’expectative du succès... Et ils avaient eu plutôt raison vu l’air vicié qui leur sauta à la gorge dès l’ouverture de ce qui ressemblait fort à un caveau sépulcral.
Prise d’un haut le cœur, la jeune femme plaqua vivement son écharpe sur son nez et sa bouche pour tenter de tamiser l'horreur olfactive qui se propageait dans leurs rangs comme une peste vomitive.
Pour une fois, elle ne pouvait que se plaindre du développement de ses autres sens.

"Charmant..." parvint-elle à articuler après une nouvelle quinte de toux. Au moins, la porte était ouverte. Le cœur à reculons, elle fit un effort sur elle-même pour avancer vers cette bouche béante vers la mort et la putréfaction. Elle s’approcha lentement de la porte après avoir noué son écharpe comme un masque, ce qui faisait ressortir le blanc de ses yeux.
Par prudence, elle prit soin de vérifier que le mécanisme intérieur de la porte leur permettrait de sortir sans problème.

"Kirsten, tu ne peux rien faire pour atténuer un peu cette odeur le temps qu’on s’habitue ? A supposer que ce soit possible... Je suppose que... nous pouvons y aller. Restez groupés, pas de tourisme en solitaire. Au besoin, tenez-vous les uns aux autres pour ne pas vous perdre et si jamais vous vous perdez, restez où vous êtes et utilisez votre communicateur, nous vous retrouverons. Soyez prudents avec vos pouvoirs..." dit-elle en tournant la tête vers Math qui ramassait ses morceaux "Ce souterrain est vieux de 100 ans, nous ne savons pas grand chose de sa stabilité." dit-elle, avant de se retourner, sans grand entrain vers l'ouverture dantesque. La jeune femme ferma les yeux, prit une inspiration aussi profonde que la puanteur le lui permettait puis fit quelques pas tâtonnants dans l'escalier, les mains posées de part et d'autres des murs pour ne pas risquer de tomber
Merci pour ce petit cadeau, Adam...

Arianne et son fil, Cassandre et sa file indienne, elle avançait lentement, mais l'étroitesse du colimaçon lui facilitait la tâche en quelque sorte. Finalement, ils arrivèrent au bas des marches. Le bruit de sa semelle sur le sol lui indiquait qu'elle était dans un espace aménagé, et non plus dans la pierre brute de l'escalier. L'odeur devenait insoutenable.

"Quelle horreur..." dit-elle en pressant à nouveau sa main sur son cache-nez. Mais ce n’était pas tant l’ambiance olfactive que les images qui lui arrachèrent ces mots. Elle se tint instinctivement à la main courante, les sourcils froncés. Par chance, il n'y avait aucun télépathe dans l'équipe, sans quoi elle aurait sûrement transmis les abominations qui envahissaient son esprit, esprit qui dériva un moment sur la présence des deux squelettes difformes, squelettes qui avaient été un jour recouverts de chairs... Des mutants eux aussi ? Ou des victimes d'expériences abominables ? Les deux probablement.

Alors que les élèves observaient le hall, la psychologue tenta de reprendre tant bien que mal le contrôle de son pouvoir, afin de visualiser plus avant la structure des lieux. Bien que ses visions soient assez confuses pour ce qui était des détails des personnes qui s'y trouvaient, les murs n'avaient pas bougés, et les images étaient nettement plus lumineuse que l'obscurité dans laquelle ils étaient plongés : des murs jaunes, et des gens affairés un peu partout dans des pièces qui ressemblaient à des chambres d'hôpital... psychiatrique. Capitonnées. Au bout du couloir, une patte d'oie menait aux sections 2 et 3 à gauche, 4 et 5 en face, 6 et 7 à droite, et 8 et 9 par un escalier descendant., puis fit quelques pas en direction du couloir. Elle en venait à espérer que ce soit tout ce qu'il y avait à voir, un hall, mais elle savait très bien qu'il n'en était rien. Vu la profondeur à laquelle ils étaient descendus, le souterrain devait s’étaler sur une superficie importante, peut-être à l'échelle du village lui-même.

Math se cassa la figure et se sentit honteux, cependant, il avait participé à l'ouverture de la porte ce qui aténua un peu son sentiment. Le groupe s'engoufra dans l'escalier. Math savait bien que la remarque de Cassadre sur l'utilisation de leurs pouvoirs était pour lui. Il avait fait par à Zac de sa peur d'utiliser ses pouvoirs, mais aussi du faite qu'il avait l'impression, grace aux autres, d'être une bomde à retardement. Heureusement ou malheureusement d'ailleurs, l'odeur pestidentielle qui engolbait les lieux lui changea les idées. Il avait dans la tête un tas d'image horrible qu'il avait tiré de film d'hoerreurs. Qu'allaient ils trouvé là dessous pour qu'une odeur aussi puissante s'en dégage ?

-"Arf ! ça sent la mort !"

Math prit soudain conscience que sa réfléxion prenait tous son sens.

-"Eux..., c'est une image hein !"

Dit il pour se ratraper. D'après le portrait que lui avait fait Cassandre et Adam l'institut, des tas de gens avaient subit des choses horrible en ces lieux. Au fur et à mesure qu'ils descendait, Math s'habituait à l'odeur, mais celle-ci restait tout de même assez forte.

Math se réconforta olfactivement parlant en plaquant l'avant de son col de pull et celui de ses t-shirt sur le haut de son nez lui laissant respirer l'odeur de son déodorisant pour sportif. Efficacité 24 heures ! Esperons que ce n'était pas le temps qu'ils passerait ici. Enfin, il arrivèrent en bas de l'escalier en colimaçon digne d'un mauvais film d'horreurs. Un grand halla qui devait être le débuit de la "SECTION 1" s'étendait à eux.

Math qui était juste derrière Cassandre s'avança un peu plus loin qu'elle. Sur le coté, deux squelette gisait. L'un avec quatres bras, l'autre avec deux crânes. L'adolescant s'avança encore un peut vers les deux, pas trop non plus pour ne pas perdre le groupe. Le quelette que Math qualifia de Bicéphale avait sa colonne vertébrale qui se scindait en deux sur le haut pour donner deux coup et par la suite deux crânes. Etait ils des mutants ? résultant d'expérience raté, car si on les avaient laissé ici, c'est qu'ils avaient été non désiré. Math retourna vers le groupe Ses devant de cols toujours sur son nez.

-"Je sais pas ce que c'est cette endroit, mais ça devait être sacrément gore et secret ce qu'ils y faisaient ! d'un point de vue étique, peut de médecin devait cossionner se genre d'expérience pour les deux derrières."

Quel médecins ou savant assez fou aurait pu travailler ici, faire de tels actes ! Car il fallait bien être médecin pour réaliser des expérience sur des humains. Une idée traversa l'esprit de Math. Cassandre avait dit que cet endroit était vieux de plus de 100 ans. Et si ils étaient en train d'explorer le berceau du gène X ? peut être certains cobaye avaient survécus et s'était échappé ?

Math réfuta cette idée. Il aurait fallut plus de 100 pour ça car il aurait fallut que son grand père ou arrière grand père est été interné ici et ça il était sûr du contraire. Car étant donné que le gène X était héréditaire... L'endroit faisait pensé à Math à un genre de camps de concentrations. Peut être allait il vite en besogne, il n'en avait visité que l'entré.