[JustiX 2.3 - Équipe #3] Portes ouvertes du CIAM

Le vol avait été long, prendre le jet de l'Institut aurait été beaucoup moins long...mais ils ne fallaient pas qu'ils arrivent en jet, de peur de se faire remarquer. Après l'attérissage, Carrie entraina ses élèves dans une mini-van qu'elle avait loué en conséquence. Une fois que tous les élèves furent installés, elle se tourna vers son équipe et commenca le petit briefing de départ.

"Très bien, nous y sommes. Rappellez vous de tout ce que nous avons discuté au cours du Briefing. Et souvenez-vous que, même si vous êtes des enfants, ils ne seront pas généreux. Faites bonne impression, ou mauvaise mais surtout...Faites la Justice. J'ai confiance en vous."

Carrie sourit. Tous les élèves portaient leurs costumes de mission sous leur vêtements. Elle pointa son oreille.

"Gardez toujours contact les uns avec les autres. TOUJOURS."

Elle regarda Juliette avec un regard entendu. Elle se retourna vers tous et dit:

"Bien. Séparons le groupe en équipes. Équipe #1 sera Chris, Pablo et Aaron. Équipe #2 sera Noémie, Ken et moi. Équipe #3 sera Juliette."

Elle démarra et s'en fut vers le CIAM. Le trajet de l'aéroport jusqu'au collège donnerait la possibilité aux élèves de penser à ce qu'ils feraient. Ils arrivèrent toutefois très rapidement au CIAM. Une fois rendue au CIAM, les 3 équipes prirent chacun leur côtés.


Rez-de-Chaussée ; Plan, Aération, Caméras et Sécurité possible

Spoiler:

1er étage ; Plan, Aération, Caméras et Sécurité possible

Spoiler:

2 ème étage ; Plan, Aération, Caméras et Sécurité possible

Spoiler:

[Début du mode jeu : Vous avez droit à un message par tour, une utilisation de votre pouvoir par tour et un tour dure une semaine. Après la semaine, si vous n'avez pas posté, vous êtes vu comme immobile et vous en subirez les conséquences. Après la dites semaine, l'intervention du Courtier entamera le prochain tour.

Utilisez les résolutions partielles le plus possibles en mettant votre action dans

Code:

[code][/code]

. Si votre action est validée par le maitre de jeu, vous pourrez la faire, sinon il sera indiqué autrement. Bien lire tous les messages du dernier tour avant de commencer le prochain pour bien voir ce qui se passe et les résolutions donnés par le MJ.

Au besoin, toutes les règles du mode jeu sont disponibles. Il n'y a pas de solution prédéfinie, soyez inventifs et prenez des initiatives ! Bonne chance !]

Paris... Ville lumière... Temple de l'élégance... Royaume de la gastronomie... Paradis des amoureux... Encore que de cela, Juliette en doutait fortement. Mais de toute manière la France était surtout un pays ou, tout comme en Italie, l'art avait une grand place... Un fait que la jeune étudiante ne pouvait pas laisser passer, et elle se dit que peut-être, s'il en avait le temps après la mission, elle irait visiter quelques musées, ainsi que quelques galeries d'art... Qui sait, avec un peu de chance, la gothique arriverait peut-être à intéresser l'un de ses coéquipiers à la tentatrice séduction de l'art éternel...

Mais pour le moment, il fallait malheureusement se concentrer sur la mission. Pénétrer les bâtiments du CIAM ne serait pas très difficile étant donné la journée portes ouvertes... En revanche, la suite se compliquerait sans doute quelque peu. Lorsque Carrie donna ses derniers conseils à l'intérieur du van, Juliette ne put éviter de remarquer le regard entendu de celle-ci... Bien sur qu'elle garderait le contact, elle le faisait toujours... Enfin, presque toujours... Quelquefois... Lorsqu'elle n'oubliait pas son communicateur... Prise d'un doute soudain, elle tâtonna brièvement sur son poignet gauche et poussa un silencieux soupir de soulagement... Pour une fois, elle ne l'avait pas oublié sur son bureau.

Cela était assez étonnant de sa part, il est vrai, tout comme était étonnant son apparence actuelle... En effet, afin de se fondre dans la masse, Juliette avait choisi de devenir "comme tous le monde..." Non pas que cela lui plaisait, mais c'était la un effort qu'elle était prête à faire, pour la réussite de la mission. Mais elle se jura bien, une fois celle-ci terminée, de revenir à ce qu'elle considérait comme sa véritable apparence. Mais pour le moment, Juliette avait délaissée ses merveilleuse robes évoquant une époque aujourd'hui révolue, ainsi que son maquillage sombre et envoûtant, pour une tenue des plus classique, qui n'en siblimait pas moins son aspect de jeune femme adulte.

Juliette portait un chemisier blanc boutonné jusqu'au col, aux épaules droite. Un tailleur deux pièces avait remplacé temporairement ses longues robes soyeuses, mais elle se contenta de glisser sa veste sur son bras afin de se donner un petit air décontracté et juvénile... Après tout, elle n'avait pas encore l'âge de Carrie... ^^
Un paire d'escarpins noirs complétait cette tenue civile, qu'un léger maquillage clair acheva de rendre des plus habituel. Assurément, c'était la une tout autre Juliette qui s'offrait aux regard de ses coéquipiers... Des regards qui en disaient d'ailleurs beaucoup sur leur stupéfaction, même si ils n'en dirent mot.

Juliette aurait pu passer pour une jeune fille normale, pour quiconque ignorait sa véritable nature. Ce qui était d'ailleurs le but en définitif... Après le discours de Ken qui rappela l'essence même de la mission, les trois équipes se séparèrent... Comme prévu, Juliette quitta le van la première, une bonne demi heure avant les autres. Elle se dirigea d'un pas tranquille en direction de l'entrée du CIAM, qu'elle franchit avec un aisance aussi grande que lorsqu'elle se rendait dans un endroit qui lui était agréable. Elle ne manqua toutefois pas de jeter des regards appuyés à droite et à gauche, afin de se faire une première idée de la sécurité des lieux. Portant un tailleur, Juliette ne pouvait porter son uniforme sous ses vêtements, C'est pourquoi, elle avait choisi d'emporter un sac à dos qui pendait doucement sur son épaule droite, et qui contenait, outre son uniforme, de quoi donner l'illusion d'un simple bagage utilitaire... Elle y avait donc glisser une bouteille d'eau, de quoi grignoter, ainsi qu'un appareil photo numérique... Elle était italienne après tout, donc touriste. Il était donc tout à fait normal qu'elle profite de sa venue en France pour visiter le CIAM, afin de faire un peu de tourisme parisien... Même si en réalité, son appareil lui servirait plutôt à prendre des photographie des choses qu'elle jugerait intéressantes, au cours de ses recherches.

Mais pour le moment, Juliette se contentait de visiter les lieux. Elle fit comme bien d'autres, mine d'interroger les hôtesses présentes sur place sur le CIAM, son mode de fonctionnement, ses avantages... Elle fit même semblant de s'émerveiller devant la beauté des locaux, pourtant bien trop moderne à son goût, un peu trop aseptisée... Trop... Impersonnel... Enfin, elle vit arrivé au loin ses compagnons de mission. Dieu, que le temps passait vite, cela faisait déjà plus d'une demi heure que Juliette feignait d'être une visiteuse comme les autres. Elle détourna rapidement son regard de ses coéquipier afin de ne pas éveiller les soupçons des gardes aux regards inquisiteurs, et continua la visite de son côté.

Comme prévu, un quart d'heure plus tard Juliette se décida à agir... Elle ignorait ou se trouvait les autres membres de son équipe, ce qui en soi était plutôt une bonne chose pour la suite du plan. Plus il y aurait de distance entre eux, et moins serait grand le risque de se trahir... La jeune femme se trouvait actuellement dans la bibliothèque, qui, à son grand plaisir, était fortement fourni, et cela sur bien des sujets. Certains des ouvrages n'avaient même pas plus de quelques mois... Quoi que trafiquait le CIAM, il fallait bien avouer qu'il y avait mis les moyens pour attirer les jeunes mutants, D'ailleurs, Juliette elle-même se serait sûrement laisser tenter par tant d'opportunités, si elle n'avait su la vérité... Elle jeta négligemment un oeil à sa montre... Bien, c'était le moment... Juliette reposa le livre qu'elle parcourait dans le rayon d'ou elle l'avait extirpé, puis elle tourna les talons avec grâce et élégance, afin de revenir au rez-de-chaussée.

De retour en bas, elle se dirigea immédiatement en direction des toilettes. Il lui avait paru évident, que personne ne se méfierait d'une personne allant se soulager, notamment vu le nombre de gens qui défilaient aux toilettes, depuis son arrivée. Juliette jeta encore une fois un regard bref tout autour d'elle afin de vérifier si personne ne la regardait avec un peu trop d'intérêt, et lorsqu'elle fut rassurée elle s'engouffra rapidement dans les toilettes réservée aux filles. Une fois à l'intérieur, un rapide coup d'oeil lui confirma ce que les plans fournis par Carrie lui avait indiqué... Pas de caméra... Juliette fit mine de se laver les mains en attendant le départ de la jeune fille qui se trouvait la, et une fois celle-ci sortit elle se dirigea vers l'une des cabines après avoir consciencieusement vérifié que toutes les autres étaient vide.

Bien, bien... Le plus dur restait maintenant à faire... Immobile, les jambes relevé sur la cuvettes des toilettes afin de n'être aperçue par qui que ce soit pénétrant dans la pièce, Juliette se remémora une dernière fois les plans des conduits d'aération. Il ne fallait pas qu'elle se perde, car le temps lui était compté. Après quelques minutes de ce travail mental, elle soupira doucement... Elle porta les lèvres à son poignet, et alluma son communicateur afin de s'adresser à l'ensemble de son équipe....

"Ici Juliette... Je vais commencer mon exploration des lieux, en commençant par les bureaux du directeur et de son adjoint... alors tâchez d'occuper le monde qu'il y a au secrétariat, afin qu'il ne vienne pas me déranger. Je vais essayer de ne pas faire trop de bruit, mais on ne sait jamais... Terminé..."

Voilà, le moment était venu... Ce pour quoi, elle avait été convaincu par Cassandre... Aider les mutants, et rendre la justice qui se devait d'être... Pour plus de sécurité, en cas de découverte, Juliette préféra na pas endosser tout de suite son costume. Dans le pire des cas, elle pourrait toujours tenter de prétendre qu'elle s'est égaré, ou bien tout autre mensonge digne de ce nom. Mais en costume, cela se révèlerait certainement bien plus difficile...

Finalement, Juliette enfila sa veste et fit glisser les deux lanières de son sac à dos sur ses épaules, pour plus de facilité dans ses mouvements. Elle se concentra brièvement, et s'évanouit en une brume pourpre à peine plus d'une secondes plus tard. Juliette avait étonnement progressé dans l'utilisation et le contrôle de ses transformations, ce qui lui rendait maintenant la chose bien plus aisé... On pourrais même dire... Aussi naturelle, que le simple fait de respirer...

Elle s'éleva jusqu'à l'entrée de la grille d'aération, et s'y faufila tel un souffle projeté par une entité invisible...

Etrange sensation, que celle de se mouvoir ainsi avec une étonnante facilité, dans un espace aussi réduit que ce conduit d'aération à la propreté immaculée des plus suspecte. En effet, Juliette se serait attendu à plus de saleté dans un endroit aussi peu facile d'accès. Cela étant, la jeune femme ne s'en plaignait pas le moins du monde, bien au contraire...

C'était la toute première fois que Juliette se dirigeait dans un tel enchevêtrement de couloirs et de détours, et force lui était de constater que c'était une sensation des plus étrange... Pas aussi désagréable ou oppressante qu'elle aurait put se l'imaginer, mais tout de même assez spécial... Sans doute, en prendrait-elle l'habitude au bout d'un moment. Essayant de se souvenir dans le détail du circuit formé par les conduits d'aérations, Juliette avança doucement mais surement. Bien plus rapidement qu'elle ne l'avait imaginé, la gothique arriva à la hauteur d'une première grille d'aération. Sa difficulté à évaluer les distances avec justesse sous sa forme brumaire lui apparut alors de manière flagrante, et elle se jura bien de tenter d'y remédier aussi vite que possible car un tel défaut d'appréciation pourrait bien lui être fatal un de ces jours.

Stoppant au dessus de ladite grille qui se trouvait au plafond de la pièce située juste en dessous, Juliette constata que c'était le bureau du directeur adjoint du CIAM. Bien, au moins ne s'était-elle pas perdu, c'était déjà cela de gagné. Malheureusement, ce dernier était dans son bureau en train de discuter au téléphone. Dans son silence éthéré, Juliette pesta... Mais alors qu'elle allait reprendre sa route afin de se diriger vers le bureau du supérieur de l'homme, elle remarqua le haussement de voix du directeur adjoint. Apparement, ce dernier avait une discussion quelque peu animé avec son interlocuteur, ce qui l'incita à demeurer sur place afin d'essayer d'en apprendre un peu plus.

Tout n'était pas audible dans les propos venant du bureau, mais peut-être pourrait-elle en apprendre suffisamment pour que cela puise leur être utile...

Juliette put entendre des bribes de la conversation que menait l'homme avec son interlocuteur. Il était visiblement tres nerveux et jouait avec les papiers qui trainaient sur son bureau. En effet, une montagne de petits morceaux de papiers s'empilaient. En tendant bien l'oreille, la jeune femme put comprendre:

"Faire l’idiot? Je te rappelle que sans moi, tu n’aurais pas pu faire tout ce…

...

Mais puisque je te dis que j’ai sécurisé les lignes moi-même! Ils ne pourront pas détecter le moindre bruissement avec leurs capteurs.

...

Des enfants? Je le sens mal. J’ai un mauvais pressentiment! Et si le…

...

D’accord…tu me rassures.

...

Parfait...J'y vais tout de suite!"

L'homme se leva alors rapidement et quitta son bureau le plus "décontracté" possible. Il fit un signe de tete a un garde qui s'appretait a le suivre pour lui signifier qu'il ne souhaitait pas se faire suivre.

Juliette avait espéré en apprendre quelque peu en écoutant la conversation directeur adjoint, et en effet elle en avait appris... Des bouts de phrases plus ou moins décousus, qui en définitif ne voulaient rien dire de bien précis. Mais ce qu'elle avait compris cependant, c'était que tout n'était pas aussi parfait que l'on aurait pu se l'imaginer entre les deux hommes. C'était là un détail important selon la jeune femme, qui sans doute serait à utiliser le cas échéant. En tout cas, le directeur adjoint était le maillon faible sur lequel il faudrait faire pression, si cela était nécessaire. Cette conversation difficilement déchiffrable confirma cependant à Juliette que quelque chose était bien en train de se tramer, car autrement quelle raison pousserait ces gens à sécuriser leurs lignes téléphonique..? C'est qu'il avait bien un secret à protéger.

Finalement, l'homme raccrocha le téléphone au grand dam de la gothique, qui avait espéré en apprendre encore un peu plus afin d'éclairer sa lanterne quelque peu défaillante à l'heure actuelle. Mais elle se réconforta en voyant celui-ci quitter rapidement la pièce afin de se rendre... Quelque part... Elle ne savait pas ou exactement, mais son empressement et sa voix trahissaient une nervosité certaine. Une fois la pièce vidé de son occupant, Juliette attendit quelques instants afin de voir si personne ne venait, puis elle se laissa doucement glisser jusqu'au sol ou elle commença à tourbillonner doucement sur elle-même avant de finalement réapparaitre sous sa forme humaine dans une ou deux ultimes volutes pourpre.

Voilà, elle y était... Il fallait maintenant qu'elle fasse attention de ne pas faire de bruit, afin de ne pas attirer l'attention des gens situés à l'extérieur. Mais avant de commencer à fouiller le bureau, Juliette repensa au propos du directeur adjoint sur des enfants, et le fait qu'il en avait un mauvais pressentiment. Immédiatement, elle songea à ses coéquipiers... Certain s'étaient-ils fait repérer..? Immédiatement, Juliette porta son poignet à ses lèvres et dit dans un murmure :

"Ici Juliette... Faites attention, il se pourrait que certain d'entres vous se soient fait repéré... Rester sur vos gardes. Je vais commencer à fouiller le bureau du directeur adjoint, terminé.

Rien n'était sur, mais dans le doute Juliette avait jugé plus sage de prévenir ses compagnons. A eux maintenant, d'agir en conséquence... De son côté, elle avait un travail à faire. La jeune femme commença d'ailleurs aussitôt son inspection des lieux, en débutant par le bureau lui-même. Elle farfouilla dans ce qui se trouvait sur le dessus de celui-ci, et notamment ce fameux empilement de papiers légèrement en désordre, que le directeur adjoint n'avait cessé de triturer durant toute sa conversation téléphonique. Ensuite, elle regardait les tiroirs du dit bureau en espérant qu'ils ne soient pas fermé à clé. Les tiroirs n'étaient pas fermés à clés et elle put les ouvrir facilement. Elle n'y trouvait toutefois pas grand chose de compromettant. Elle trouva ensuite un classeur dont tous les tiroirs étaient déverrouillés sauf un.

Toutefois, le rôle d'espionne n'était pas vraiment une habitude chez la jeune femme, et elle ne pouvait s'empêcher de jeter de temps en temps, des regards furtifs en direction de la porte d'entrée du bureau... Après tout, le courage était une chose mais la prudence en était une autre...

En dépit de ses minutieuses recherches, Juliette n'avait rien trouvé de bien probant... Le bureau était d'une banalité à pleurer, et les quelques dossiers qu'elle avait pu découvrir n'avait finalement rien de bien secret... Il y avait des dossiers d'inscription remplit, d'autre vierge... Des rapports administratif,ou bien encore sur l'organisation des cours et de l'école... Bref, rien de plus que dans n'importe laquelle des écoles finalement.

Juliette soupira doucement, en jetant un coup d'œil circulaire à la pièce. Elle essaya de se mettre à la place du directeur adjoint, et se demanda ou elle pourrait bien dissimuler des dossiers secrets afin que nul ne puisse y accéder, tout en les laissant accessible très rapidement... Le plus évident était sans conteste un endroit banal, le genre d'endroit ou l'on se dirait que personne ne dissimulerait quoi que ce soit... La psychologie inversé, c'était là une valeur sur dans ce genre de raisonnement, nul doute que Cassandre serait fière d'elle. Cette pensée ragaillardi la jeune femme, et finalement elle opta pour le plus logique, les classeurs ou les dossiers finissaient tous par être rangé.

Mais la encore, rien... Tous les tiroirs étaient aussi libre d'accès que ceux du bureau, et rien de bien intéressant n'y demeurait. C'est donc sans grand espoir, que Juliette entama la fouille du dernier classeur métallique. Dans son esprit, elle était déjà prête à repartir dans les conduits d'aération afin de se rendre dans le bureau du directeur afin de le fouiller à son tour, lorsque son communicateur s'alluma. Elle entendit alors la voie de Carrie qui lui parut quelque peu inquiète. Juliette allait lui répondre, quand soudain la communication s'interrompit brusquement. La jeune femme s'interrogea alors... Carrie avait-elle des ennuis..? Si cela était malheureusement le cas, elle ne pouvait rien y faire pour le moment.

Les tâches avaient été répartis... A elle de trouver les preuves pour lesquelles ils étaient venu en France, et aux autres de faire en sorte qu'elle ne soit pas dérangé pendant ce temps... Quelque part, Juliette se sentait un devoir de résultats vis-à-vis de son équipe. Elle entama donc la fouille du dernier classeur présent dans la pièce, et après trois tiroirs aussi vide d'intérêt que les précédent, elle tomba sur un tiroir fermé à clé. Un sourire illumina alors son visage pour la première fois, depuis son arrivée dans la pièce.

Rapidement, Juliette revint auprès du bureau... Il lui semblait avoir vu des clés quelque part, mais elle n'était pas vraiment sur... si elle s'était trompé, alors elle s'emparerait du coupe-papiers au manche en bois finement ouvragé, qui trônait fièrement en tête du bureau. Une œuvre d'art assurément, qui devait faire la fierté de son propriétaire.... Mais pour Juliette, il ferait tout simplement un bon pied-de-biche improvisé... Après tout, les serrures des classeurs métalliques n'était pas réputé pour leur solidité à toutes épreuves et il lui suffirait certainement de tenir la lame de ce dernier d'assez près, pour limiter les risques qu'elle ne se brise...

Alors que Juliette allait tenter de forcer la serrure du classeur, son poignet se mit doucement à vibrer tandis que la voix de Noémie lui parvenait au creux de l'oreille. Elle s'arrêta donc dans son élan, et écouta le message de la benjamine de l'équipe. Un message qui l'amusa grandement, notamment lorsqu'elle l'appela "ma pupuce..." Une appellation certes feinte, mais qui pourtant témoignait sans doute d'une affection certaine qui fit plaisir à la jeune femme en proie à un début de stress...

Juliette compris que boucle d'or n'était plus avec Carrie et Ken, et cela l'inquiéta un tout petit peu... Non, en fait cela inquiéta énormément Juliette, qui lui répondit dans un murmure :

"Tout vas bien ma belle, je crois que j'ai trouver quelque chose d'intéressant mais c'est un peu plus long que prévu... J'en termine ici d'ici quelques minutes, et ensuite je file inspecter le bureau du directeur, avant de me diriger vers le dernier étage... Fait bien attention à toi, et ne reste pas toute seule, tu m'entends..? Je vous rejoindrais des que possible, fais très attention à toi..."

Lui répéta-t-elle encore, avant de couper la communication. Savoir Noémie toute seule ne l'enchantait guère, mais Juliette avait un travail à terminer avant de la rejoindre... Elle, et... les autres aussi, bien entendu...

Juliette réussit enfin a ouvrir le classeur après avoir trouvé une clé qui trainait sur le bureau. Apparemment, le directeur adjoint n'était pas quelqu'un de très organisé ni de précautionneux. Elle put alors voir les dossiers "secrets" que contenait le tirroir. Elle trouva à proximité un sac d'une boutique de souliers. L'assistant s'était surement payé une nouvelle paire de chaussure et avait laissé le sac opaque et très épais dans son bureau. Juliette y mit les dossiers pour les cacher.

Juliette put aussi sortir de la pièce sans que personne ne la voit et rejoindre ses amis dans la cafétéria.

[ Dans la cafétéria : Équipe #1]