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- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
La perle du Nord
Mer 20 Fév 2008 - 0:31
Sereinement assis au bord d'un de ses immeubles favoris, Kalalli observait le magnifique couché de soleil qui s'offrait à lui, la capuche de son manteau tombante dans son dos.
Cet immeuble était l'un de ses préférés car il avait l'impression que c'était le plus grand du monde. De là haut, il pouvait voir tous les quartiers qu'il avait appris à connaître au fil de ses années dans les rues.
Par endroit, des myriades d'oiseaux s'envolaient vers une destination inconnue, formant un nuage pressé de disparaître, tandis qu'ailleurs, les volatiles s'alignaient tous sur les câbles électriques, silencieux.
Le soleil jouait sur les façades des immeubles dont le reflet sur les vitres éblouissait parfois l'enfant. Il détournait alors simplement les yeux, s'intéressant comme chaque soir à un quartier différent.
D'en haut, la ville semblait calme. La misère n'était pas visible.
Il passait ses soirées entières à admirer le paysage et à rêver. Rêver à quoi ? A tout et rien. Il imaginait comment aurait été sa vie et celle de ses parents s'ils avaient vécu quelques siècles auparavant, alors que la neige était encore présente dans le Nord Canadien. Il serait sûrement devenu chasseur, peut être le meilleur de son village. Mais comment savoir ? Peut être aurait-il eu un frère... ou une sœur. Qu'il aurait aimé avoir une petite sœur ! Une petite chose dont il aurait fallu prendre soin, fragile et avec qui il aurait pu passer ses journées à jouer.
Mais déjà repartait-il dans ses rêves que le soleil disparaissait, ne laissant plus qu'un manteau pâle sur la ville. Aussitôt sortit de ses songes, il se releva, frotta son manteau sur lequel il s'était assis et prit les petits escaliers en fer qui descendaient le long de l'immeuble. Il détestait quitter cet endroit qui lui apportait tant de calme et de plénitude.
Rentrer de nuit dans ces quartiers était dangereux, et il le savait. Il avait la sensation de plonger vers l'enfer de la ville à chaque marche descendue.
Arrivé sur le dernier planché métallique, il donne un coup de pied dans l'échelle qui était alors remontée. Celle-ci glissa et après quelques rebonds bruyants, s'arrêta. Il l'enjamba et descendit précautionneusement.
Une fois au sol, il jeta un regard autour de lui, puis emprunta une ruelle qu'il savait calme avant une certaine heure qui n'était pas prête d'arriver...
Cet immeuble était l'un de ses préférés car il avait l'impression que c'était le plus grand du monde. De là haut, il pouvait voir tous les quartiers qu'il avait appris à connaître au fil de ses années dans les rues.
Par endroit, des myriades d'oiseaux s'envolaient vers une destination inconnue, formant un nuage pressé de disparaître, tandis qu'ailleurs, les volatiles s'alignaient tous sur les câbles électriques, silencieux.
Le soleil jouait sur les façades des immeubles dont le reflet sur les vitres éblouissait parfois l'enfant. Il détournait alors simplement les yeux, s'intéressant comme chaque soir à un quartier différent.
D'en haut, la ville semblait calme. La misère n'était pas visible.
Il passait ses soirées entières à admirer le paysage et à rêver. Rêver à quoi ? A tout et rien. Il imaginait comment aurait été sa vie et celle de ses parents s'ils avaient vécu quelques siècles auparavant, alors que la neige était encore présente dans le Nord Canadien. Il serait sûrement devenu chasseur, peut être le meilleur de son village. Mais comment savoir ? Peut être aurait-il eu un frère... ou une sœur. Qu'il aurait aimé avoir une petite sœur ! Une petite chose dont il aurait fallu prendre soin, fragile et avec qui il aurait pu passer ses journées à jouer.
Mais déjà repartait-il dans ses rêves que le soleil disparaissait, ne laissant plus qu'un manteau pâle sur la ville. Aussitôt sortit de ses songes, il se releva, frotta son manteau sur lequel il s'était assis et prit les petits escaliers en fer qui descendaient le long de l'immeuble. Il détestait quitter cet endroit qui lui apportait tant de calme et de plénitude.
Rentrer de nuit dans ces quartiers était dangereux, et il le savait. Il avait la sensation de plonger vers l'enfer de la ville à chaque marche descendue.
Arrivé sur le dernier planché métallique, il donne un coup de pied dans l'échelle qui était alors remontée. Celle-ci glissa et après quelques rebonds bruyants, s'arrêta. Il l'enjamba et descendit précautionneusement.
Une fois au sol, il jeta un regard autour de lui, puis emprunta une ruelle qu'il savait calme avant une certaine heure qui n'était pas prête d'arriver...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: La perle du Nord
Mer 20 Fév 2008 - 17:01
[hrp : pense à linker ta signature à ta fiche. L'âge qui apparaît sous ton avatar doit correspondre à l'âge de ton personnage. Nous ne savons également pas dans quelle ville tu vis.]
Kalalli rentra tranquillement chez lui. Il commençait à avoir faim et se demandait si sa mère aurait trouvé de quoi les nourrir ce soir. Son père s'était affaibli, et un repas consistant ne leur serait pas de trop...
Arrivé au pied de l'immeuble vétuste où la famille avait élu domicile, il fut surpris de voir une ambulance stationnée.
Kalalli rentra tranquillement chez lui. Il commençait à avoir faim et se demandait si sa mère aurait trouvé de quoi les nourrir ce soir. Son père s'était affaibli, et un repas consistant ne leur serait pas de trop...
Arrivé au pied de l'immeuble vétuste où la famille avait élu domicile, il fut surpris de voir une ambulance stationnée.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: La perle du Nord
Mer 20 Fév 2008 - 19:41
Les rues de Boston étaient étrangement calme ce soir là. Kala ne croisa que quelques personnes pressées dont on ne voyait que le nez et les yeux dépasser du manteau.
Ca et là, quelques poubelles étaient renversées, et il n'était pas rare de voir quelques chiens errants occupés à survivre.
Le soleil disparut finalement plus tôt que prévu, et les rues n'étaient plus éclairées que par quelques réverbères à la lumière vacillante.
L'enfant détestait cette atmosphère, et c'est pour cette raison qu'il faisait toujours en sorte de rentrer avant la tombée de la nuit. Mais cette fois, il avait mal jugé son temps et s'en mordait les doigts.
Il accélèra son allure, remontant sa capuche sur sa tête, puis ferma son blouson jusqu'au cou. Son oreille était attentive aux bruits de la ville et son regard guettait nerveusement une à une toutes les sorties de ruelles, toutes les échelles latérales des immeubles et vérifiait souvent qu'il n'était pas suivi.
Soudain, son ventre émit un vif gargouillement qui le fit sursauter. Il commençait à avoir sacrément faim, et espérait que ce soir, ils auraient tous un repas convenable. Mais le principal était que son père puisse manger à volonté ! Après tout, c'était principalement grâce à lui qu'ils pouvaient tous se mettre à table. Mais c'était généralement l'argent que rapportait sa mère qui les nourrissait le soir, ce qui ne leur permettait d'avoir que de petites rations de nourriture.
Enfin, après avoir traversé quelques rues et réussi à éviter les oiseaux de nuit, il vit enfin son immeuble dont quelques fenêtres étaient éclairées.
En s'approchant, il remarqua un gros véhicule garé devant le bâtiment. Le lampadaire avait une lumière trop faible pour lui permettre de voir ce dont il s'agissait d'aussi loin. Intrigué, il accélèra.
Plus il avançait, plus le véhicule se précisait. Le camion était blanc, rayé de deux bandes rouges, avec une étoile bleue à trois traits gras, surmonté de deux gyrofares.
De plus en plus rapidement, son coeur commençait à cogner. Une ambulance, garée au bas de son immeuble !
Il leva rapidement le regard vers la fenêtre de son appartement, craignant le pire. C'était allumé, et celle du couloir semblait aussi l'être.
Aussitôt, il se mit à courrir le plus rapidement possible, poussant violemment la porte d'entrée de l'immeuble qui claqua contre le mur, gravit deux par deux les marches de l'escalier qui le ménèrait chez lui, au troisième étage.
Chacun de ses pas résonnait dans les couloirs, mais peu importait. Malheureusement, il s'essouffla rapidement, trop habitué à économiser le peu d'énergie qu'il avait.
Plus que quelques marches et il serait dans le bon couloir, son couloir.
Il finit par monter une à une les toutes dernières marches, et passa la tête pour voir si tout était calme dans l'allée. Aucun signe particulier ne trahissait la présence des ambulanciers.
Pourtant, de la lumière s'échappait de la porte de chez lui, tout au fond du couloir. Ecarquillant les yeux, il défit lentement son manteau et rabaissa sa capuche. Il monta la dernière marche, et s'avança dans ce qui lui semblait à ce moment là être un dédale de portes sans fin.
Le bout du couloir semblait s'éloigner à chacun de ses pas. Il respirait toujours aussi fort et chacun de ses pas faisait craquer les planches du sol. Il laissa glisser une main contre le mur à sa droite pour garder son équilibre.
La tête lui tournait, mais il ne voulait pas s'arrêter. Plus il s'approchait, plus il avait peur. Un mauvais pressentiment le tourmentait, et il devait en avoir le coeur net avant de se reposer.
Il se mit face à la porte de son appartement, très légèrement entrouverte. Un léger halo s'échappait de l'intérieur et se reflétait dans la fenêtre qu'il avait fixé lorsqu'il se trouvait devant l'immeuble.
Lentement, il approcha sa main tremblante de la porte et hésita. Il avait peur de peut être découvrir quelque chose qui changerait sa vie à jamais. Il prit finalement son courage à deux mains, et donna une petite pression sur la porte qui s'ouvrit dans un sinistre grincement...
Ca et là, quelques poubelles étaient renversées, et il n'était pas rare de voir quelques chiens errants occupés à survivre.
Le soleil disparut finalement plus tôt que prévu, et les rues n'étaient plus éclairées que par quelques réverbères à la lumière vacillante.
L'enfant détestait cette atmosphère, et c'est pour cette raison qu'il faisait toujours en sorte de rentrer avant la tombée de la nuit. Mais cette fois, il avait mal jugé son temps et s'en mordait les doigts.
Il accélèra son allure, remontant sa capuche sur sa tête, puis ferma son blouson jusqu'au cou. Son oreille était attentive aux bruits de la ville et son regard guettait nerveusement une à une toutes les sorties de ruelles, toutes les échelles latérales des immeubles et vérifiait souvent qu'il n'était pas suivi.
Soudain, son ventre émit un vif gargouillement qui le fit sursauter. Il commençait à avoir sacrément faim, et espérait que ce soir, ils auraient tous un repas convenable. Mais le principal était que son père puisse manger à volonté ! Après tout, c'était principalement grâce à lui qu'ils pouvaient tous se mettre à table. Mais c'était généralement l'argent que rapportait sa mère qui les nourrissait le soir, ce qui ne leur permettait d'avoir que de petites rations de nourriture.
Enfin, après avoir traversé quelques rues et réussi à éviter les oiseaux de nuit, il vit enfin son immeuble dont quelques fenêtres étaient éclairées.
En s'approchant, il remarqua un gros véhicule garé devant le bâtiment. Le lampadaire avait une lumière trop faible pour lui permettre de voir ce dont il s'agissait d'aussi loin. Intrigué, il accélèra.
Plus il avançait, plus le véhicule se précisait. Le camion était blanc, rayé de deux bandes rouges, avec une étoile bleue à trois traits gras, surmonté de deux gyrofares.
De plus en plus rapidement, son coeur commençait à cogner. Une ambulance, garée au bas de son immeuble !
Il leva rapidement le regard vers la fenêtre de son appartement, craignant le pire. C'était allumé, et celle du couloir semblait aussi l'être.
Aussitôt, il se mit à courrir le plus rapidement possible, poussant violemment la porte d'entrée de l'immeuble qui claqua contre le mur, gravit deux par deux les marches de l'escalier qui le ménèrait chez lui, au troisième étage.
Chacun de ses pas résonnait dans les couloirs, mais peu importait. Malheureusement, il s'essouffla rapidement, trop habitué à économiser le peu d'énergie qu'il avait.
Plus que quelques marches et il serait dans le bon couloir, son couloir.
Il finit par monter une à une les toutes dernières marches, et passa la tête pour voir si tout était calme dans l'allée. Aucun signe particulier ne trahissait la présence des ambulanciers.
Pourtant, de la lumière s'échappait de la porte de chez lui, tout au fond du couloir. Ecarquillant les yeux, il défit lentement son manteau et rabaissa sa capuche. Il monta la dernière marche, et s'avança dans ce qui lui semblait à ce moment là être un dédale de portes sans fin.
Le bout du couloir semblait s'éloigner à chacun de ses pas. Il respirait toujours aussi fort et chacun de ses pas faisait craquer les planches du sol. Il laissa glisser une main contre le mur à sa droite pour garder son équilibre.
La tête lui tournait, mais il ne voulait pas s'arrêter. Plus il s'approchait, plus il avait peur. Un mauvais pressentiment le tourmentait, et il devait en avoir le coeur net avant de se reposer.
Il se mit face à la porte de son appartement, très légèrement entrouverte. Un léger halo s'échappait de l'intérieur et se reflétait dans la fenêtre qu'il avait fixé lorsqu'il se trouvait devant l'immeuble.
Lentement, il approcha sa main tremblante de la porte et hésita. Il avait peur de peut être découvrir quelque chose qui changerait sa vie à jamais. Il prit finalement son courage à deux mains, et donna une petite pression sur la porte qui s'ouvrit dans un sinistre grincement...
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Re: La perle du Nord
Jeu 21 Fév 2008 - 13:27
[Hrp : n'anticipe pas les éléments aléatoires ou indépendants de ta volonté (l'entrebâillement de la porte, personne dans le couloir), c'est le courtier qui s'en charge.]
La porte était en effet entrouverte. Kalalli entendait une certaine agitation dans le petit appartement. Des bruits de pas précipités, des sanglots étouffés également, ainsi que des cliquetis métallique.
Soudain, un ambulancier surgit de la chambre à reculons, portant, à l'aide d'un collègue, un brancard dont les roues n'avaient pas encore été dépliées à cause de l'étroitesse des couloirs. Le père de Kala reposait inerte sur le brancard, un masque à oxygène couvrant sa bouche et son nez, maculé de buée.
Un infirmier suivait le cortège, une valise à la main en donnant des instructions que le jeune mutant ne comprit même pas.
La mère de Kalalli fermait la marche, pressant le bout de son tablier sale sur son visage pour essuyer ses larmes.
"Kala !" s'exclama-t-elle en voyant son fils.
"Ton père... Je l'ai trouvé tout froid dans le lit en rentrant, on aurait dit qu'il était passé sous la banquise... Je ne sais pas ce qui se passe..." pleura-t-elle dans leur dialecte en serrant son fils dans ses bras.
"On va l'emmener au Beth Israel hospital, c'est le plus près." lança l'infirmier avant de passer le seuil de l'appartement en trombe.
"Qu'est-ce qu'on va faire... ? Qu'est-ce qu'on va faire... ?" sanglotta la mère de Kala. Elle semblait complètement dépassée par la situation. Outre le risque de perdre son époux, elle savait qu'au-delà c'était le risque de se retrouver définitivement à la rue elle et son fils.
La porte était en effet entrouverte. Kalalli entendait une certaine agitation dans le petit appartement. Des bruits de pas précipités, des sanglots étouffés également, ainsi que des cliquetis métallique.
Soudain, un ambulancier surgit de la chambre à reculons, portant, à l'aide d'un collègue, un brancard dont les roues n'avaient pas encore été dépliées à cause de l'étroitesse des couloirs. Le père de Kala reposait inerte sur le brancard, un masque à oxygène couvrant sa bouche et son nez, maculé de buée.
Un infirmier suivait le cortège, une valise à la main en donnant des instructions que le jeune mutant ne comprit même pas.
La mère de Kalalli fermait la marche, pressant le bout de son tablier sale sur son visage pour essuyer ses larmes.
"Kala !" s'exclama-t-elle en voyant son fils.
"Ton père... Je l'ai trouvé tout froid dans le lit en rentrant, on aurait dit qu'il était passé sous la banquise... Je ne sais pas ce qui se passe..." pleura-t-elle dans leur dialecte en serrant son fils dans ses bras.
"On va l'emmener au Beth Israel hospital, c'est le plus près." lança l'infirmier avant de passer le seuil de l'appartement en trombe.
"Qu'est-ce qu'on va faire... ? Qu'est-ce qu'on va faire... ?" sanglotta la mère de Kala. Elle semblait complètement dépassée par la situation. Outre le risque de perdre son époux, elle savait qu'au-delà c'était le risque de se retrouver définitivement à la rue elle et son fils.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: La perle du Nord
Sam 23 Fév 2008 - 23:33
Soudain, un énorme dos blanc vint vers lui. De surprise, il lâcha un petit cris et fit un pas de coté, vers la fenêtre.
L'ambulancier reculait, portant un brancard dont les roues étaient toujours rétractées. Dessus, son père. Il ne se rendit pas compte que sa bouche s'était entrouverte de surprise.
L'homme était pâle, un masque à oxygène posé son le visage.
Le second porteur passa également devant lui. Dans l'appartement, un autre homme qui portait une valise à la main donnait quelques instructions à la mère de Kala, qui s'épongeait les larmes dans son vieux tablier sale.
Alors que les hommes s'éloignaient dans le couloir, sa mère apperçut le jeune homme.
"Kala ! s'exclama-t-elle. Ton père... Je l'ai trouvé tout froid dans le lit en rentrant, on aurait dit qu'il était passé sous la banquise... Je ne sais pas ce qui se passe..." dit elle difficilement en pleurant, dans leur langue.
Voyant l'état de sa mère, et encore sous le choc du passage de son père, il sentit les larmes monter rapidement.
Il savait que son père était faible, mais il n'aurait jamais pensé le voir dans cet état un jour. L'image du brancard et du masque à oxygène se couvrant de buée le hanterait pendant les nuits à venir...
"On va l'emmener au Beth Israel hospital, c'est le plus près." préçisa l'infirmier à la valise avant de passer le seuil de l'appartement à toute vitesse.
Elle lui répondit d'un hochement de tête, puis se tournant vers son fils, s'appitoya :
"Qu'est-ce qu'on va faire... ? Qu'est-ce qu'on va faire... ?"
Ca y était. Il pleurait pour de bon, le visage plissé de chagrin et de peur.
Que pouvaient-ils faire sans l'homme de la maison ? Kalalli n'avait jamais eu la prétention de pouvoir remplacer son père avant quelques années, et rien n'aurait pu le préparer à cette situation.
Il faudrait qu'il trouve un moyen de ramener de l'argent pendant que son père se reposerait à l'appartement. Mais s'il ne revenait jamais ? S'il devait mourir de fatigue ?
Aussitôt, de petits gémissements accompagnèrent les pleurs de l'enfant qui vint enlacer sa mère...
L'ambulancier reculait, portant un brancard dont les roues étaient toujours rétractées. Dessus, son père. Il ne se rendit pas compte que sa bouche s'était entrouverte de surprise.
L'homme était pâle, un masque à oxygène posé son le visage.
Le second porteur passa également devant lui. Dans l'appartement, un autre homme qui portait une valise à la main donnait quelques instructions à la mère de Kala, qui s'épongeait les larmes dans son vieux tablier sale.
Alors que les hommes s'éloignaient dans le couloir, sa mère apperçut le jeune homme.
"Kala ! s'exclama-t-elle. Ton père... Je l'ai trouvé tout froid dans le lit en rentrant, on aurait dit qu'il était passé sous la banquise... Je ne sais pas ce qui se passe..." dit elle difficilement en pleurant, dans leur langue.
Voyant l'état de sa mère, et encore sous le choc du passage de son père, il sentit les larmes monter rapidement.
Il savait que son père était faible, mais il n'aurait jamais pensé le voir dans cet état un jour. L'image du brancard et du masque à oxygène se couvrant de buée le hanterait pendant les nuits à venir...
"On va l'emmener au Beth Israel hospital, c'est le plus près." préçisa l'infirmier à la valise avant de passer le seuil de l'appartement à toute vitesse.
Elle lui répondit d'un hochement de tête, puis se tournant vers son fils, s'appitoya :
"Qu'est-ce qu'on va faire... ? Qu'est-ce qu'on va faire... ?"
Ca y était. Il pleurait pour de bon, le visage plissé de chagrin et de peur.
Que pouvaient-ils faire sans l'homme de la maison ? Kalalli n'avait jamais eu la prétention de pouvoir remplacer son père avant quelques années, et rien n'aurait pu le préparer à cette situation.
Il faudrait qu'il trouve un moyen de ramener de l'argent pendant que son père se reposerait à l'appartement. Mais s'il ne revenait jamais ? S'il devait mourir de fatigue ?
Aussitôt, de petits gémissements accompagnèrent les pleurs de l'enfant qui vint enlacer sa mère...
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Re: La perle du Nord
Lun 25 Fév 2008 - 17:49
Les deux Inuits restèrent enlacés quelques instants, saisis par le désespoir le plus profond. La mère de Kalalli finit par se resaissir. Elle défit son tablier et rassembla rapidement ses affaires, avant d'encourager son fils à faire de même.
Il fut donc décidé de rejoindre le fameux hôpital où le père de Kalalli avait été envoyé.
Malheureusement, c'était plus facile à dire qu'à faire. Les deux étrangers durent attendre un bus dans le froid à défaut d'avoir une voiture ou d'avoir les moyens de payer un taxi.
La mère de Kalalli était tendue, ses traits étaient tirés. Les frais médicaux n'allaient pas arranger leur situation.
Ils arrivèrent enfin à l'hôpital. La mère de Kalalli laissa son fils quelques instants pour faire la queue au comptoir des urgences, qui était pris d'assaut, comme cela devait être souvent le cas le soir dans une ville comme Boston.
Personne ne faisait attention au jeune mutant. Autour de lui, c'était l'agitation, le danger. La mort rôdait à chaque angle du couloir au linoleum passé.
Il fut donc décidé de rejoindre le fameux hôpital où le père de Kalalli avait été envoyé.
Malheureusement, c'était plus facile à dire qu'à faire. Les deux étrangers durent attendre un bus dans le froid à défaut d'avoir une voiture ou d'avoir les moyens de payer un taxi.
La mère de Kalalli était tendue, ses traits étaient tirés. Les frais médicaux n'allaient pas arranger leur situation.
Ils arrivèrent enfin à l'hôpital. La mère de Kalalli laissa son fils quelques instants pour faire la queue au comptoir des urgences, qui était pris d'assaut, comme cela devait être souvent le cas le soir dans une ville comme Boston.
Personne ne faisait attention au jeune mutant. Autour de lui, c'était l'agitation, le danger. La mort rôdait à chaque angle du couloir au linoleum passé.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: La perle du Nord
Mar 26 Fév 2008 - 1:06
Après quelques secondes qui ne suffirent malheureusement pas à réconforter les deux Inuits, l'étreinte se relâcha soudainement. La mère de Kala dénoua son tablier en retournant dans l'appartement rapidement, et le jeta sur la table de la cuisine.
Elle lui fit prendre quelques affaires. Il prit un tout petit baluchon qui lui avait servie quelques années auparavant lorsqu'ils étaient arrivés à Boston.
Il y mit l'essentiel : quelques vêtements propres parmi le peu qu'il avait, sa brosse à dent, le tube de dentifrice, un gant et enfin un paquet de biscuit qu'il gardait caché sous son oreiller, lorsqu'il avait vraiment faim.
En effet, depuis un certain temps, il se gardait de côté le biscuit qui lui était attribué pour le goûter, préférant pouvoir le manger quand il en aurait vraiment très envie. Mais c'était difficile de se retenir de l'engloutir immédiatement... Il savait que plus on désirait quelque chose longtemps, meilleure était l'obtention de celle-ci. C'était son pêché mignon.
Ils finirent par partir à l'arrêt de bus, et attendirent dans le grand froid de la nuit hivernale. Il leur restait vingt minutes à patienter. Sa mère avait toutes les raisons d'être stressée. En plus de perdre une personne chère, ils risquaient de se retrouver tous les deux à la rue !
Kala n'était pas calme non plus, mais tentait de le faire croire pour ne pas céder à la panique. Sa mère avait l'air d'être au bord de la folie, et y céder n'arrangerait malheureusement rien.
Que se passerait-il lorsqu'ils arriveraient à l'hôpital ? Peut être leur annoncerait-on que son père était hors de danger. Rien ne lui aurait fait plus plaisir actuellement. Mais comme à chaque fois qu'un espoir naissait, il était opposé à la situation inverse... Peut être leur annoncerait-on, le visage faussement concerné, qu'ils n'avaient rien pu faire pour le sauver...
Et quoi ? Le médecin retournerait à ses occupations, les laissant seuls ! Kala bouillait intérieurement. Il aurait voulu trouver un coupable à ce malheur qui s'abattait sur leur famille. Mais personne n'était responsable. Les médecins feraient certainement tout leur possible pour soigner son père !
Une lumière l'aveugla tandis qu'un gros bus s'arrêtait près d'eux. Visiblement, il s'était perdu dans ses rêves pendant longtemps. Il suivit rapidement sa mère qui était déjà montée et qui allait s'asseoir vers le milieu du bus, près de la porte arrière. Le bus démarra tandis que Kala s'avançait entre les allées.
Une fois assis près de sa mère, Il remarqua qu'il faisait presque aussi froid à l'intérieur qu'à l'extérieur du véhicule, ce qui ne gênait pas tellement l'enfant, habitué au froid. Il préférait d'ailleurs les températures plus basses qu'élevées, rien que pour se lover dans son manteau que son père lui avait offert.
Peut être serait-ce d'ailleurs la dernière chose qu'il lui resterait de lui, hormis ses souvenirs ? Il réprima violemment cette pensée défaitiste et jeta un oeil dehors. On ne voyait pas grand chose, mais il repéra leur position.
Il restait peut être une dizaine de minute avant qu'ils puissent descendre. Kala jeta un regard rapide à sa mère.Elle froissait nerveusement un bout de sa robe en la tripotant entre ses doigts. Elle devait sûrement penser à ce que serait leur vie si son père disparaissait.
Ils arrivèrent enfin, et descendirent à l'arrêt le plus proche de l'hôpital. Par chance, ils tombèrent tout de suite sur la section des urgences.
Une mauvaise odeur régnait dans la salle d'attente, où presque tous les sièges étaient remplis. Au comptoir, une foule se pressait pour demander des informations.
Sa mère lui indiqua de patienter pendant qu'elle faisait la queue.
Alors qu'il allait s'asseoir sur un des derniers sièges, deux grandes portes claquèrent violemment en s'ouvrant, laissant passer un brancard.
Kala espéra voir son père, mais cette pensée lui sembla absurde immédiatement. Il avait dû arriver bien avant eux ! La personne portait également un masque à oxygène, mais semblait saigner du ventre sur lequel un infirmier appuyait avec vigueur. Rapidement, le brancard disparut dans un couloir.
On pouvait entendre le téléphone sonner constamment parmi le brouhaha infernal qui dominait la grande salle. Les gens se parlaient forts, certains pleuraient, d'autres encore téléphonaient bruyamment pour se faire entendre par dessus le tout. Certainement n'avaient-il que peu envie de sortir dans le froid pour pouvoir parler plus tranquillement.
Kala s'assit enfin, épuisé.
Elle lui fit prendre quelques affaires. Il prit un tout petit baluchon qui lui avait servie quelques années auparavant lorsqu'ils étaient arrivés à Boston.
Il y mit l'essentiel : quelques vêtements propres parmi le peu qu'il avait, sa brosse à dent, le tube de dentifrice, un gant et enfin un paquet de biscuit qu'il gardait caché sous son oreiller, lorsqu'il avait vraiment faim.
En effet, depuis un certain temps, il se gardait de côté le biscuit qui lui était attribué pour le goûter, préférant pouvoir le manger quand il en aurait vraiment très envie. Mais c'était difficile de se retenir de l'engloutir immédiatement... Il savait que plus on désirait quelque chose longtemps, meilleure était l'obtention de celle-ci. C'était son pêché mignon.
Ils finirent par partir à l'arrêt de bus, et attendirent dans le grand froid de la nuit hivernale. Il leur restait vingt minutes à patienter. Sa mère avait toutes les raisons d'être stressée. En plus de perdre une personne chère, ils risquaient de se retrouver tous les deux à la rue !
Kala n'était pas calme non plus, mais tentait de le faire croire pour ne pas céder à la panique. Sa mère avait l'air d'être au bord de la folie, et y céder n'arrangerait malheureusement rien.
Que se passerait-il lorsqu'ils arriveraient à l'hôpital ? Peut être leur annoncerait-on que son père était hors de danger. Rien ne lui aurait fait plus plaisir actuellement. Mais comme à chaque fois qu'un espoir naissait, il était opposé à la situation inverse... Peut être leur annoncerait-on, le visage faussement concerné, qu'ils n'avaient rien pu faire pour le sauver...
Et quoi ? Le médecin retournerait à ses occupations, les laissant seuls ! Kala bouillait intérieurement. Il aurait voulu trouver un coupable à ce malheur qui s'abattait sur leur famille. Mais personne n'était responsable. Les médecins feraient certainement tout leur possible pour soigner son père !
Une lumière l'aveugla tandis qu'un gros bus s'arrêtait près d'eux. Visiblement, il s'était perdu dans ses rêves pendant longtemps. Il suivit rapidement sa mère qui était déjà montée et qui allait s'asseoir vers le milieu du bus, près de la porte arrière. Le bus démarra tandis que Kala s'avançait entre les allées.
Une fois assis près de sa mère, Il remarqua qu'il faisait presque aussi froid à l'intérieur qu'à l'extérieur du véhicule, ce qui ne gênait pas tellement l'enfant, habitué au froid. Il préférait d'ailleurs les températures plus basses qu'élevées, rien que pour se lover dans son manteau que son père lui avait offert.
Peut être serait-ce d'ailleurs la dernière chose qu'il lui resterait de lui, hormis ses souvenirs ? Il réprima violemment cette pensée défaitiste et jeta un oeil dehors. On ne voyait pas grand chose, mais il repéra leur position.
Il restait peut être une dizaine de minute avant qu'ils puissent descendre. Kala jeta un regard rapide à sa mère.
Ils arrivèrent enfin, et descendirent à l'arrêt le plus proche de l'hôpital. Par chance, ils tombèrent tout de suite sur la section des urgences.
Une mauvaise odeur régnait dans la salle d'attente, où presque tous les sièges étaient remplis. Au comptoir, une foule se pressait pour demander des informations.
Sa mère lui indiqua de patienter pendant qu'elle faisait la queue.
Alors qu'il allait s'asseoir sur un des derniers sièges, deux grandes portes claquèrent violemment en s'ouvrant, laissant passer un brancard.
Kala espéra voir son père, mais cette pensée lui sembla absurde immédiatement. Il avait dû arriver bien avant eux ! La personne portait également un masque à oxygène, mais semblait saigner du ventre sur lequel un infirmier appuyait avec vigueur. Rapidement, le brancard disparut dans un couloir.
On pouvait entendre le téléphone sonner constamment parmi le brouhaha infernal qui dominait la grande salle. Les gens se parlaient forts, certains pleuraient, d'autres encore téléphonaient bruyamment pour se faire entendre par dessus le tout. Certainement n'avaient-il que peu envie de sortir dans le froid pour pouvoir parler plus tranquillement.
Kala s'assit enfin, épuisé.
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Re: La perle du Nord
Jeu 28 Fév 2008 - 18:06
Assis, un proche parmi tant d'autre qui patientait pour des nouvelles, Kalalli remarqua distraitement qu'il s'était assis près d'une jeune femme enceinte accompagné d'un enfant en bas âge : il devait avoir 2 ou 3 ans, et pleurait à s'en rompre les cordes vocales, ajoutant à l'ambiance tendue du couloir.
La jeune femme avait toutes les peines du monde à maintenir l'enfant en place. Il finit par échapper à sa prise et se mit à courir en hurlant dans le couloir.
Enceinte jusqu'au cou, la jeune femme tenta tant bien que mal de se lever, alors que son marmot disparaissait au détour du couloir.
"Jimmy ! Reviens ici !"
La jeune femme avait toutes les peines du monde à maintenir l'enfant en place. Il finit par échapper à sa prise et se mit à courir en hurlant dans le couloir.
Enceinte jusqu'au cou, la jeune femme tenta tant bien que mal de se lever, alors que son marmot disparaissait au détour du couloir.
"Jimmy ! Reviens ici !"
- Kalalli RenandOnyX
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Re: La perle du Nord
Jeu 28 Fév 2008 - 20:50
Alors qu'il regardait les personnes patientant dans la salle pour faire passer le temps. Il y avait de tout. Tous les âges, toutes les corpulences, et même une femme enceinte, non loin de lui.
Soudain, un cri aigu fit sursauter Kala. Un bout de chou de quelques années pleurait en hurlant à s'en arracher les cordes vocales. Il était visiblement avec la femme enceinte, qui essayait tant bien que mal de le calmer, mais rien ne semblait vouloir le faire taire et l'immobiliser.
Subitement, il se défit de l'emprise de sa mère et s'enfuit en trottinant rapidement en direction des couloirs, sans pour autant arrêter de piailler. La mère tenta alors de se lever difficilement, mais elle semblait être assez avancée dans sa grossesse, ce qui ne lui facilitait pas les mouvements.
N'ayant rien de mieux à faire, Kalalli se leva et s'approcha de la mère. Il lui dit en souriant pour la rassurer :
" Je vais vous le ramener madame, restez assise ! "
Soudain, un cri aigu fit sursauter Kala. Un bout de chou de quelques années pleurait en hurlant à s'en arracher les cordes vocales. Il était visiblement avec la femme enceinte, qui essayait tant bien que mal de le calmer, mais rien ne semblait vouloir le faire taire et l'immobiliser.
Subitement, il se défit de l'emprise de sa mère et s'enfuit en trottinant rapidement en direction des couloirs, sans pour autant arrêter de piailler. La mère tenta alors de se lever difficilement, mais elle semblait être assez avancée dans sa grossesse, ce qui ne lui facilitait pas les mouvements.
N'ayant rien de mieux à faire, Kalalli se leva et s'approcha de la mère. Il lui dit en souriant pour la rassurer :
" Je vais vous le ramener madame, restez assise ! "
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Re: La perle du Nord
Ven 29 Fév 2008 - 13:20
La jeune femme accueillit avec gratitude l'intervention de Kalalli.
"Oh merci, c'est vraiment gentil !" dit-elle en se rasseyant lentement, en s'appuyant sur le mur auquel était fixé le rang de chaises.
Le bambin turbulent s'était donc faufilé dans la masse de médecins affairés et avait tourné au coin du couloir, disparaissant à la vue de l'Inuit à sa poursuite.
Lorsque le mutant arriva au bout du couloir, il ne put que constater que l'enfant avait dû tourner à nouveau dans l'une des ailes médicales, ou peut-être est-il monté dans un ascenseur.
Des panneaux à l'intersection du couloir renseignaient le visiteur sur les destinations possibles du RDC :
Couloir de droite :
Couloir de gauche :
Tout droit :
Un autre panneau entre les deux ascenseur indiquait les services aux étages.
Devant l'ascenseur, un vieil homme en pyjama patientait en traînant sa perfusion.
"Oh merci, c'est vraiment gentil !" dit-elle en se rasseyant lentement, en s'appuyant sur le mur auquel était fixé le rang de chaises.
Le bambin turbulent s'était donc faufilé dans la masse de médecins affairés et avait tourné au coin du couloir, disparaissant à la vue de l'Inuit à sa poursuite.
Lorsque le mutant arriva au bout du couloir, il ne put que constater que l'enfant avait dû tourner à nouveau dans l'une des ailes médicales, ou peut-être est-il monté dans un ascenseur.
Des panneaux à l'intersection du couloir renseignaient le visiteur sur les destinations possibles du RDC :
Couloir de droite :
- Neurologie
- Psychiatrie
Couloir de gauche :
- Bloc opératoire
- Salle de réveil
- Réanimation
- Soins intensifs
Tout droit :
- Radiologie
Un autre panneau entre les deux ascenseur indiquait les services aux étages.
- 1er étage : Salle d'accouchement/Maternité
- 2e étage : oncologie
- 3e étage : gériatrie
Devant l'ascenseur, un vieil homme en pyjama patientait en traînant sa perfusion.
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Re: La perle du Nord
Sam 1 Mar 2008 - 0:29
La femme le regarda, agréablement surprise. Elle se rassit lentement tandis que Kala se dirigeait vers le couloir où l'enfant était parti en sautillant.
Apparemment, il s'était faufilait entre les médecins occupés. Malheureusement, au bout de ce couloir, il y avait trois embranchements en croix où il pouvait être parti, sans compter les ascenseurs qui s'ouvraient sans cesse, lui permettant peut être d'y disparaître...
Près de ceux-ci, un vieil homme semblait attendre quelque chose. Ce devait être un patient, car il portait un pyjama, et traînait avec lui une perfusion.
Partir dans une direction au hasard était risqué et serait surtout peu efficace à coup sûr ! La meilleure chose à faire était de demander à l'homme. Il s'approcha de lui :
" Excusez moi monsieur, auriez vous vu un bambin haut comme trois pommes passer par ici ? Il s'est échappé de la salle d'attente dans cette direction..."
Apparemment, il s'était faufilait entre les médecins occupés. Malheureusement, au bout de ce couloir, il y avait trois embranchements en croix où il pouvait être parti, sans compter les ascenseurs qui s'ouvraient sans cesse, lui permettant peut être d'y disparaître...
Près de ceux-ci, un vieil homme semblait attendre quelque chose. Ce devait être un patient, car il portait un pyjama, et traînait avec lui une perfusion.
Partir dans une direction au hasard était risqué et serait surtout peu efficace à coup sûr ! La meilleure chose à faire était de demander à l'homme. Il s'approcha de lui :
" Excusez moi monsieur, auriez vous vu un bambin haut comme trois pommes passer par ici ? Il s'est échappé de la salle d'attente dans cette direction..."
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Re: La perle du Nord
Sam 1 Mar 2008 - 12:22
L'homme se retourna lentement. Son visage émacié portait les traces d'une maladie éreintante. Le vieillard n'avait plus que quelques cheveux sur le crânes, quelques dents dans la bouche, quelques grammes sur les os.
"Oh ben ça, j'en ai vu un, pas plus tard qu'il y a deux secondes... Il est parti vers la droite. Ca me rappelle une fois où j'ai vu un gosse..."
Le vieil homme semblait se lancer dans un souvenir déterré du passé.
"Oh ben ça, j'en ai vu un, pas plus tard qu'il y a deux secondes... Il est parti vers la droite. Ca me rappelle une fois où j'ai vu un gosse..."
Le vieil homme semblait se lancer dans un souvenir déterré du passé.
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Re: La perle du Nord
Sam 1 Mar 2008 - 13:15
Son visage se tourna vers le sien. Il était tiré et fatigué, comme ceux des maladies lourdes. Il était rachitique, quelques poils sur le cailloux, tout juste plus de dents.
"Oh ben ça, j'en ai vu un, pas plus tard qu'il y a deux secondes... Il est parti vers la droite. Ca me rappelle une fois où j'ai vu un gosse..."
Kala lui sourit, et s'excusa rapidement en partant :
" Je dois rapidement le retrouver avant de le perdre à nouveau, je suis désolé monsieur ! "
Vers la droite, un panneau affichait "radiologie et psychiatrie". L'Inuit courut dans cette direction, espérant enfin retrouver le petit.
"Oh ben ça, j'en ai vu un, pas plus tard qu'il y a deux secondes... Il est parti vers la droite. Ca me rappelle une fois où j'ai vu un gosse..."
Kala lui sourit, et s'excusa rapidement en partant :
" Je dois rapidement le retrouver avant de le perdre à nouveau, je suis désolé monsieur ! "
Vers la droite, un panneau affichait "radiologie et psychiatrie". L'Inuit courut dans cette direction, espérant enfin retrouver le petit.
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Re: La perle du Nord
Sam 1 Mar 2008 - 17:06
"Oh, mais, jeune homme !" tenta de retenir le vieillard en mal de compagnie d'une voix chevrotante.
Mais Kalalli était déjà reparti à la recherche de l'enfant turbulent. L'Inuit s'était engouffré dans le couloir de droite menant aux ailes de neurologie et de psychiatrie, et le décor changea légèrement au fil de ses pas.
L'atmosphère de cette aile était très différente. Les murs ne portaient plus d'affiches publicitaires pour les compagnies d'assurances ou les campagnes de dépistages. L'ambiance était pesante et calme à la fois. Le peu de gens que croisa le mutant parlaient à voix basse, comme accablés par l'atmosphère pesante.
Nouvelle intersection, Kalalli crut voir passer la petite silhouette de l'enfant perdu, ainsi qu'entendre ses pleurs dans le couloir de droite portant la mention psychiatrie. Ce n'était pas le genre d'endroit où il faisait bon s'égarer. Le bambin était rentré dans une chambre.
Mais Kalalli était déjà reparti à la recherche de l'enfant turbulent. L'Inuit s'était engouffré dans le couloir de droite menant aux ailes de neurologie et de psychiatrie, et le décor changea légèrement au fil de ses pas.
L'atmosphère de cette aile était très différente. Les murs ne portaient plus d'affiches publicitaires pour les compagnies d'assurances ou les campagnes de dépistages. L'ambiance était pesante et calme à la fois. Le peu de gens que croisa le mutant parlaient à voix basse, comme accablés par l'atmosphère pesante.
Nouvelle intersection, Kalalli crut voir passer la petite silhouette de l'enfant perdu, ainsi qu'entendre ses pleurs dans le couloir de droite portant la mention psychiatrie. Ce n'était pas le genre d'endroit où il faisait bon s'égarer. Le bambin était rentré dans une chambre.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: La perle du Nord
Sam 1 Mar 2008 - 22:57
Plus il s'avançait, plus il sentait l'atmosphère s'alourdir. Cette aile était loin d'être la plus agréable à visiter, et rien que l'idée de s'y perdre le fit frissonner. Les murs étaient pour l'ensemble vierges : plus aucune affiche pour les assurances, les campagnes de dépistage et autres raisons qu'on pouvait trouver dans un hôpital.
Quelques personnes passèrent près de Kala qui ne les regarda pas. Il les entendait chuchoter, comme de peur de réveiller quelqu'un.
Soudain, une nouvelle intersection.
" C'est pas vrai ! " pesta-t-il. Si ça continuait, il allait finir par se perdre également. Il espérait que sa mère ne soit pas elle aussi en train de le chercher comme il le faisait pour l'enfant.
L'enfant ! Il venait de voir passer une petite chose sur sa droite, et il lui semblait entendre ses pleurs. Kallali regarda le panneau et y lut "Psychiatrie". De moins en moins rassuré, il tenta de rattraper rapidement le fuyard qui venait, apparemment, de rentrer dans une chambre.
Sans d'autre choix, il passa la tête dans la salle.
Quelques personnes passèrent près de Kala qui ne les regarda pas. Il les entendait chuchoter, comme de peur de réveiller quelqu'un.
Soudain, une nouvelle intersection.
" C'est pas vrai ! " pesta-t-il. Si ça continuait, il allait finir par se perdre également. Il espérait que sa mère ne soit pas elle aussi en train de le chercher comme il le faisait pour l'enfant.
L'enfant ! Il venait de voir passer une petite chose sur sa droite, et il lui semblait entendre ses pleurs. Kallali regarda le panneau et y lut "Psychiatrie". De moins en moins rassuré, il tenta de rattraper rapidement le fuyard qui venait, apparemment, de rentrer dans une chambre.
Sans d'autre choix, il passa la tête dans la salle.
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Re: La perle du Nord
Dim 2 Mar 2008 - 1:17
Kalalli avait passé sa tête pour voir ce qui se passait dans la chambre. La pièce était dépouillée. Sur le lit d'hôpital était sanglée une femme d'une quarantaine d'année, vêtue d'un pyjama. Elle semblait dormir, mais la vue de cette femme, probablement aliénée, troublant Kalalli. Près d'elle, une femme en blouse blanche semblait prendre des notes sur sa feuille de soin. Le medecin leva la tête de son travail : elle avait remarqué le petit garçon brailleur.
"Chutttt, là, là, tu t'es perdu ?" lui dit-elle gentiment, avant d'apercevoir la tête de Kalalli.
"Bonjour ? Ce petit garçon est avec toi ?" s'enquit-elle en tentant de calmer le bébé, tout en jetant des coups d'oeil à sa patiente, qu'elle devait ne pas souhaiter réveiller.
L'électro-encéphalogramme de la patiente sortit du diagramme à l'approche de Kalalli. Ses pulsations cardiaques s'accélèrent, si bien que la doctoresse s'affolla immédiatement.
"Mais qu'est-ce qui se passe ?!"
La patiente se mit à hurler et à se débattre dans son lit.
"Pas lui ! Ne le laissez pas s'approcher de moi ! Oh non, tout ce sang !"
"Chutttt, là, là, tu t'es perdu ?" lui dit-elle gentiment, avant d'apercevoir la tête de Kalalli.
"Bonjour ? Ce petit garçon est avec toi ?" s'enquit-elle en tentant de calmer le bébé, tout en jetant des coups d'oeil à sa patiente, qu'elle devait ne pas souhaiter réveiller.
L'électro-encéphalogramme de la patiente sortit du diagramme à l'approche de Kalalli. Ses pulsations cardiaques s'accélèrent, si bien que la doctoresse s'affolla immédiatement.
"Mais qu'est-ce qui se passe ?!"
La patiente se mit à hurler et à se débattre dans son lit.
"Pas lui ! Ne le laissez pas s'approcher de moi ! Oh non, tout ce sang !"
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Re: La perle du Nord
Dim 2 Mar 2008 - 14:48
La pièce lui sembla très vide. Seul un lit d'hôpital trônait, sur lequel une femme était sanglée. Elle devait avoir autour de quarante ans, et était habillé du pyjama des patients de cet endroit. Elle avait les yeux fermées, sans doute devait-elle dormir calmement.
Kala sentit un malaise. Cette vision ne l'enchantait pas, et sa seule envie était de trouver ce pour quoi il était là, et de repartir aussi vite que possible. Près du lit, une médecin en blouse blanche semblait prendre des notes sur une feuille de soins.
Elle remarqua immédiatement le gamin qui était en train de brailler autour d'elle, et tenta de le calmer avant d'apercevoir l'Inuit qui passait la tête.
"Bonjour ? Ce petit garçon est avec toi ?" lui demande-t-elle tout en essayant de faire taire gentiment l'enfant. Elle jetait des regards à la femme allongée, espérant sans doute qu'elle ne se réveillerait pas.
Un peu gêné du bruit que faisait le "court sur patte", Kala s'avança dans la salle:
"Oui, je suis désolé, je dois le récupérer pour une dame dans la salle d'attente et ..."
Il s'arrêta d'un coup lorsque les appareils qui étaient reliés à la femmes sanglées se mirent à faire un bruit monstrueux. La médecin s'affola de suite en demandant dans le vide ce qu'il pouvait se passer.
Soudain, la patiente se mit à remuer autant qu'elle le pouvait et à hurler :
"Pas lui ! Ne le laissez pas s'approcher de moi ! Oh non, tout ce sang !"
Kala resta figé de peur devant ce qu'il se passait. Il ne savait pas comment réagir et ses yeux passaient d'une femme à l'autre, attendant qu'on lui dise quoi faire. Pourquoi pouvait-elle avoir peur de lui ?
Kala sentit un malaise. Cette vision ne l'enchantait pas, et sa seule envie était de trouver ce pour quoi il était là, et de repartir aussi vite que possible. Près du lit, une médecin en blouse blanche semblait prendre des notes sur une feuille de soins.
Elle remarqua immédiatement le gamin qui était en train de brailler autour d'elle, et tenta de le calmer avant d'apercevoir l'Inuit qui passait la tête.
"Bonjour ? Ce petit garçon est avec toi ?" lui demande-t-elle tout en essayant de faire taire gentiment l'enfant. Elle jetait des regards à la femme allongée, espérant sans doute qu'elle ne se réveillerait pas.
Un peu gêné du bruit que faisait le "court sur patte", Kala s'avança dans la salle:
"Oui, je suis désolé, je dois le récupérer pour une dame dans la salle d'attente et ..."
Il s'arrêta d'un coup lorsque les appareils qui étaient reliés à la femmes sanglées se mirent à faire un bruit monstrueux. La médecin s'affola de suite en demandant dans le vide ce qu'il pouvait se passer.
Soudain, la patiente se mit à remuer autant qu'elle le pouvait et à hurler :
"Pas lui ! Ne le laissez pas s'approcher de moi ! Oh non, tout ce sang !"
Kala resta figé de peur devant ce qu'il se passait. Il ne savait pas comment réagir et ses yeux passaient d'une femme à l'autre, attendant qu'on lui dise quoi faire. Pourquoi pouvait-elle avoir peur de lui ?
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Re: La perle du Nord
Dim 2 Mar 2008 - 16:12
[Hrp : tu n'es pas obligé de paraphraser les indications du courtier, ça ne fait pas partie de ton jeu. Tu peux t'en servir comme repère, mais si je prends ton dernier post, il n'y a quasiment qu'une reformulation de la narration du courtier... Essaie de t'en détacher.]
Le médecin n'écoutait plus Kala. Devant l'agitation de la patiente, elle avait lâché la feuille de soin et le petit garçon, et s'était précipitée à son chevet. Elle appuya sur un bouton d'appel au mur.
La patiente était en pleine crise d'hystérie.
"Argh !!! Pas lui, non ! Le diable du nord, le diable du nord !!! Ne le laissez pas me tuer, argh, nonnnnnn !"
L'alienée regardait tantôt Kalalli avec une expression horrifiée, tantôt ses membres en pleurant. Elle avait l'air folle... mais très crédible.
Le petit garçon effrayé se colla dans les jambes de l'Inuit.
Le médecin n'écoutait plus Kala. Devant l'agitation de la patiente, elle avait lâché la feuille de soin et le petit garçon, et s'était précipitée à son chevet. Elle appuya sur un bouton d'appel au mur.
La patiente était en pleine crise d'hystérie.
"Argh !!! Pas lui, non ! Le diable du nord, le diable du nord !!! Ne le laissez pas me tuer, argh, nonnnnnn !"
L'alienée regardait tantôt Kalalli avec une expression horrifiée, tantôt ses membres en pleurant. Elle avait l'air folle... mais très crédible.
Le petit garçon effrayé se colla dans les jambes de l'Inuit.
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Re: La perle du Nord
Dim 2 Mar 2008 - 17:25
Il essayait de se dire que c'était peut être du môme dont elle avait une frousse bleue. Après tout, c'était lui qui faisait tout ce raffut et qui était le plus près d'elle. La femme en blouse blanche appuya sur un bouton sur le mur, sans doute pour faire venir de l'aide.
La folle continuait de gémir, et une nouvelle phrase sortit :
" Argh !!! Pas lui, non ! Le diable du nord, le diable du nord !!! Ne le laissez pas me tuer, argh, nonnnnnn !"
Cette fois, Kala n'avait plus aucun doute. Le diable du Nord, c'était lui et non l'enfant. Elle semblait convaincue de ce qu'elle disait, bien qu'il tenta de se dire que c'était une aliénée, et rien de plus. Après tout, si elle était attachée ici, c'est qu'elle devait le mérité, ou au moins devait-il y avoir des raisons.
Il sentit une légère pression contre son bassin. L'enfant après qui il avait courut tout ce temps venait de s'agripper à lui, visiblement effrayé. Qui ne l'aurait pas été dans ces conditions ? Il posa une main protectrice contre le visage du petit. Kala tremblait autant que lui.
Soudain, il repensa à son père. Sa mère devait avoir finit de faire la queue, et sûrement devait elle chercher où il se trouvait. La mère de l'enfant devait elle aussi s'inquiéter !
L'Inuit fit quelques pas en arrière et essaya de se faire entendre par dessus les cris de la folle : " Je vais... vous laisser ! Je suis désolé de vous avoir causé... ces ennuis. "
La folle continuait de gémir, et une nouvelle phrase sortit :
" Argh !!! Pas lui, non ! Le diable du nord, le diable du nord !!! Ne le laissez pas me tuer, argh, nonnnnnn !"
Cette fois, Kala n'avait plus aucun doute. Le diable du Nord, c'était lui et non l'enfant. Elle semblait convaincue de ce qu'elle disait, bien qu'il tenta de se dire que c'était une aliénée, et rien de plus. Après tout, si elle était attachée ici, c'est qu'elle devait le mérité, ou au moins devait-il y avoir des raisons.
Il sentit une légère pression contre son bassin. L'enfant après qui il avait courut tout ce temps venait de s'agripper à lui, visiblement effrayé. Qui ne l'aurait pas été dans ces conditions ? Il posa une main protectrice contre le visage du petit. Kala tremblait autant que lui.
Soudain, il repensa à son père. Sa mère devait avoir finit de faire la queue, et sûrement devait elle chercher où il se trouvait. La mère de l'enfant devait elle aussi s'inquiéter !
L'Inuit fit quelques pas en arrière et essaya de se faire entendre par dessus les cris de la folle : " Je vais... vous laisser ! Je suis désolé de vous avoir causé... ces ennuis. "
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Re: La perle du Nord
Dim 2 Mar 2008 - 18:52
Kalalli recula avec l'enfant qu'il était venu chercher. Ce faisant, il percuta une infirmière qui avait accouru à l'appel du médecin.
Destabilisé, il ne remarqua qu'après coup qu'il n'entendait plus les cris de la patiente depuis qu'il avait quitté la pièce, dont la porte était toujours grand ouverte.
Elle sanglottait toujours mais ne gesticulait plus.
"Pardon ! Ne restez pas là, s'il vous plaît !" dit l'infirmière avant de rentrer dans la pièce.
Destabilisé, il ne remarqua qu'après coup qu'il n'entendait plus les cris de la patiente depuis qu'il avait quitté la pièce, dont la porte était toujours grand ouverte.
Elle sanglottait toujours mais ne gesticulait plus.
"Pardon ! Ne restez pas là, s'il vous plaît !" dit l'infirmière avant de rentrer dans la pièce.
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Re: La perle du Nord
Dim 2 Mar 2008 - 19:10
Il fit quelques pas en arrière avec l'enfant, et rentra dans une infirmière qui arrivait en courant. Il poussa un petit cris de surprise, emprunt d'un stress supplémentaire.
Il remarqua alors que l'aliénée n'hurlait plus. Elle ne faisait que pleurer, et il entendait ses gémissements de l'extérieur de la salle. Le "démon du nord" n'était plus à sa vue pensa-t-il...
L'infirmière leur demanda : "Pardon ! Ne restez pas là, s'il vous plaît !". Aussitôt, Kala acquiesça et s'excusa avant de partir à grands pas vers la salle d'attente.
Si ses souvenirs étaient bons, il avait tourné deux fois à droite pour arriver ici. Une fois pour prendre l'aile de la psychiatrie et de la neurologie, et une seconde fois vers la psychiatrie seule. Il faudrait donc prendre à gauche les deux prochaines fois !
Il remarqua alors que l'aliénée n'hurlait plus. Elle ne faisait que pleurer, et il entendait ses gémissements de l'extérieur de la salle. Le "démon du nord" n'était plus à sa vue pensa-t-il...
L'infirmière leur demanda : "Pardon ! Ne restez pas là, s'il vous plaît !". Aussitôt, Kala acquiesça et s'excusa avant de partir à grands pas vers la salle d'attente.
Si ses souvenirs étaient bons, il avait tourné deux fois à droite pour arriver ici. Une fois pour prendre l'aile de la psychiatrie et de la neurologie, et une seconde fois vers la psychiatrie seule. Il faudrait donc prendre à gauche les deux prochaines fois !
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Re: La perle du Nord
Lun 3 Mar 2008 - 13:02
Une fois de retour dans la salle d'attente, la femme enceinte récupéra son enfant avec gratitude.
"Mais où t'étais passé encore, hein ?" le sermonna-t-elle après l'avoir enlacé.
"Merci, il est intenable en ce moment. Son papa s'est cassé la jambe." expliqua-t-elle avec un sourire d'excuse.
La mère de Kalalli fendit la foule pour s'approcher de son fils.
"Kala ! Mais où étais-tu ?" s'enquit-elle, visiblement inquiète, dans une phrase qui ressemblait assez à celle prononcée par la femme enceinte à son petit garçon.
"Ton père est aux soins intensifs, on ne peut pas aller le voir tant que son état n'est pas stabilisé..." expliqua-t-elle en serrant le mutant dans ses bras. Elle s'écarta ensuite pour l'observer avec un peu plus d'attention.
"Tu tiens le coup ? Tu es blanc comme la banquise... Il faut qu'on soit forts, Kalalli, pour ton père..."
"Mais où t'étais passé encore, hein ?" le sermonna-t-elle après l'avoir enlacé.
"Merci, il est intenable en ce moment. Son papa s'est cassé la jambe." expliqua-t-elle avec un sourire d'excuse.
La mère de Kalalli fendit la foule pour s'approcher de son fils.
"Kala ! Mais où étais-tu ?" s'enquit-elle, visiblement inquiète, dans une phrase qui ressemblait assez à celle prononcée par la femme enceinte à son petit garçon.
"Ton père est aux soins intensifs, on ne peut pas aller le voir tant que son état n'est pas stabilisé..." expliqua-t-elle en serrant le mutant dans ses bras. Elle s'écarta ensuite pour l'observer avec un peu plus d'attention.
"Tu tiens le coup ? Tu es blanc comme la banquise... Il faut qu'on soit forts, Kalalli, pour ton père..."
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Re: La perle du Nord
Lun 3 Mar 2008 - 22:44
Il finit par arriver enfin à la salle d'attente toujours aussi bondée. Il repéra rapidement la mère de l'enfant et le lui apporta.
"Mais où t'étais passé encore, hein ?" le gronda-elle à moitié, sûrement soulagée de le retrouver. Se tournant vers Kala, elle rajouta en souriant : "Merci, il est intenable en ce moment. Son papa s'est cassé la jambe. "
L'Inuit lui sourit. Cette petite escapade lui avait permis de penser à autre chose qu'à son père pendant quelques minutes. D'ailleurs, se demanda-t-il, où était sa mère ?
Celle-ci arriva au moment même où cette pensée l'avait frappé, traversant la foule sans aucune difficulté. Arrivée près de lui, elle le questionna de façon certainement rhétorique : "Kala ! Mais où étais-tu ?".
Cette phrase le fit à demi sourire, à la fois de gêné face à sa disparition et d'amusement. Cette phrase, c'était presque la même que la mère du petit avait dit en le retrouvant.
Pourtant, la situation n'avait rien de drôle, et cette réflexion disparue dès que sa mère le serra dans ses bras en reprenant : "Ton père est aux soins intensifs, on ne peut pas aller le voir tant que son état n'est pas stabilisé..."
Il murmura les yeux baissés, comme pour lui même : "Soins intensifs... ?". Il ne connaissait pas du tout le fonctionnement des hôpitaux, n'y étant jamais allé. Le mot "intensif" dans l'expression n'avait rien du tout de rassurant à ses yeux. Sa mère relâcha son étreinte. Il sentit que les larmes montaient, mais par pudeur, les retint tant bien que mal.
Son père allait encore plus mal qu'il pouvait le craindre, sans aucun doute. A ce moment là, il eut aussi peur que lorsqu'il l'avait vu allongé dans le brancard, le masque à oxygène sur le visage.
Lorsqu'il releva son regard, il remarqua que sa mère l'observait d'une façon qu'il jugea étrange. Elle s'inquiétait simplement et dit :
"Tu tiens le coup ? Tu es blanc comme la banquise... Il faut qu'on soit forts, Kalalli, pour ton père..."
Lorsque le dernier mot fut prononcé, il sentit une larme couler pour de bon le long de sa joue, le chatouillant presque. Il n'avait pas réussi à tenir comme il l'aurait fallu, mais qu'importait. Le garder pour lui de toute façon n'arrangerait rien du tout.
Il resta debout, des larmes roulants régulièrement qu'il essuyait d'un revers de manche. Mais aussitôt, une autre la remplaçait...
"Mais où t'étais passé encore, hein ?" le gronda-elle à moitié, sûrement soulagée de le retrouver. Se tournant vers Kala, elle rajouta en souriant : "Merci, il est intenable en ce moment. Son papa s'est cassé la jambe. "
L'Inuit lui sourit. Cette petite escapade lui avait permis de penser à autre chose qu'à son père pendant quelques minutes. D'ailleurs, se demanda-t-il, où était sa mère ?
Celle-ci arriva au moment même où cette pensée l'avait frappé, traversant la foule sans aucune difficulté. Arrivée près de lui, elle le questionna de façon certainement rhétorique : "Kala ! Mais où étais-tu ?".
Cette phrase le fit à demi sourire, à la fois de gêné face à sa disparition et d'amusement. Cette phrase, c'était presque la même que la mère du petit avait dit en le retrouvant.
Pourtant, la situation n'avait rien de drôle, et cette réflexion disparue dès que sa mère le serra dans ses bras en reprenant : "Ton père est aux soins intensifs, on ne peut pas aller le voir tant que son état n'est pas stabilisé..."
Il murmura les yeux baissés, comme pour lui même : "Soins intensifs... ?". Il ne connaissait pas du tout le fonctionnement des hôpitaux, n'y étant jamais allé. Le mot "intensif" dans l'expression n'avait rien du tout de rassurant à ses yeux. Sa mère relâcha son étreinte. Il sentit que les larmes montaient, mais par pudeur, les retint tant bien que mal.
Son père allait encore plus mal qu'il pouvait le craindre, sans aucun doute. A ce moment là, il eut aussi peur que lorsqu'il l'avait vu allongé dans le brancard, le masque à oxygène sur le visage.
Lorsqu'il releva son regard, il remarqua que sa mère l'observait d'une façon qu'il jugea étrange. Elle s'inquiétait simplement et dit :
"Tu tiens le coup ? Tu es blanc comme la banquise... Il faut qu'on soit forts, Kalalli, pour ton père..."
Lorsque le dernier mot fut prononcé, il sentit une larme couler pour de bon le long de sa joue, le chatouillant presque. Il n'avait pas réussi à tenir comme il l'aurait fallu, mais qu'importait. Le garder pour lui de toute façon n'arrangerait rien du tout.
Il resta debout, des larmes roulants régulièrement qu'il essuyait d'un revers de manche. Mais aussitôt, une autre la remplaçait...
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: La perle du Nord
Mar 4 Mar 2008 - 1:09
La mère de Kalalli entraîna son fils vers deux chaises libres et l'y installa, avant de s'asseoir à ses côtés, tout en le berçant dans ses bras. Elle-même était au bord de la crise de nerf, mais se contenait tant bien que mal.
Ils patientèrent un moment dans l'angoisse et l'ambiance nerveuse des urgences. Le regard de Kalalli tomba sur une table basse à gauche de son siège, sur lequel diverses revues, anciennes comme neuves, étaient éparpillées.
L'une d'entre elles attira son attention.
Ils patientèrent un moment dans l'angoisse et l'ambiance nerveuse des urgences. Le regard de Kalalli tomba sur une table basse à gauche de son siège, sur lequel diverses revues, anciennes comme neuves, étaient éparpillées.
L'une d'entre elles attira son attention.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: La perle du Nord
Mar 4 Mar 2008 - 1:53
Sa mère et lui s'assirent sur deux sièges libres, côtes à côtes. Elle le berça quelques instants puis il réussit à se calmer. Il n'y avait plus rien à faire à présent, si ce n'est attendre. Kala regarda sa génitrice qui semblait elle aussi prête à exploser en larmes, mais qui essayait de ne rien montrer, peut être par fierté.
Attendre, encore et toujours... Mais que faire pour s'occuper ? Son visage dériva autours de lui, observant sans dévisager les personnes assises, puis les murs placardés d'affiches de prévention en tout genre. Finalement, il se rendit compte qu'il y avait une petite table basse avec quelques magazines, juste à coté de lui.
Sans être réellement convaincu de trouver quelque chose qui l'intéresse, il fouilla parmi les différents torchons people pour tomber sur un journal, qui semblait sérieux, lui.
Il commença à passer d'un sujet à un autre, parcourant en diagonale ce qui était raconté. Kala finit par tomber sur un sujet qu'il connaissait mal, c'est pourquoi il s'y intéressa.
Les mutants ! Ou plutôt l'hystérie au sujet des mutants. Certains les détestaient et les craignaient comme l'expliquait le journal. C'était le cas d'un certain Thadeus Zachary qui accusait ces mutants de pouvoir être dangereux. Dans le fond il n'avait pas tort, mais si on devait se débarrasser de tout ce qui devait être potentiellement dangereux sur Terre, il ne resterait pas grand chose, et certainement pas d'Humains !
Face à cette engouement anti-mutant, il semblait pourtant exister des gens raisonnables qui s'adaptaient aux mutants de façon moins radicale. Par exemple, le Professeur Oliver Fleury avait ouvert une institut à New York pour s'occuper des jeunes mutants et les responsabiliser.
Kala apprécia l'idée. Comme le disait l'article, il pouvait y avoir du mal partout et il n'était pas forcément malin de condamner une espèce à cause d'un individu. Une espèce ? Peut être était-ce un grand mot songea-t-il. Les mutants ne lui faisaient pas peur. En même temps, il n'en avait jamais vu et ne souhaitait pas particulièrement en rencontrer.
Peut être était-ce davantage de la peur qu'autre chose. La même peur que ce Thadeus Zachary ? Non... Il chassa cette idée violemment. Il n'était pas opposé comme lui semblait l'être aux mutants... Kala voulait juste... ne pas en rencontrer. C'était ça. Enfin, pas tout de suite se dit-il plus pour se rassurer qu'autre chose. Il voulait rester neutre dans la polémique, appréciant pourtant les efforts faits quant à la tolérance des mutants. Après tout, ils n'avaient pas choisis ce qu'ils étaient.
Attendre, encore et toujours... Mais que faire pour s'occuper ? Son visage dériva autours de lui, observant sans dévisager les personnes assises, puis les murs placardés d'affiches de prévention en tout genre. Finalement, il se rendit compte qu'il y avait une petite table basse avec quelques magazines, juste à coté de lui.
Sans être réellement convaincu de trouver quelque chose qui l'intéresse, il fouilla parmi les différents torchons people pour tomber sur un journal, qui semblait sérieux, lui.
Il commença à passer d'un sujet à un autre, parcourant en diagonale ce qui était raconté. Kala finit par tomber sur un sujet qu'il connaissait mal, c'est pourquoi il s'y intéressa.
Les mutants ! Ou plutôt l'hystérie au sujet des mutants. Certains les détestaient et les craignaient comme l'expliquait le journal. C'était le cas d'un certain Thadeus Zachary qui accusait ces mutants de pouvoir être dangereux. Dans le fond il n'avait pas tort, mais si on devait se débarrasser de tout ce qui devait être potentiellement dangereux sur Terre, il ne resterait pas grand chose, et certainement pas d'Humains !
Face à cette engouement anti-mutant, il semblait pourtant exister des gens raisonnables qui s'adaptaient aux mutants de façon moins radicale. Par exemple, le Professeur Oliver Fleury avait ouvert une institut à New York pour s'occuper des jeunes mutants et les responsabiliser.
Kala apprécia l'idée. Comme le disait l'article, il pouvait y avoir du mal partout et il n'était pas forcément malin de condamner une espèce à cause d'un individu. Une espèce ? Peut être était-ce un grand mot songea-t-il. Les mutants ne lui faisaient pas peur. En même temps, il n'en avait jamais vu et ne souhaitait pas particulièrement en rencontrer.
Peut être était-ce davantage de la peur qu'autre chose. La même peur que ce Thadeus Zachary ? Non... Il chassa cette idée violemment. Il n'était pas opposé comme lui semblait l'être aux mutants... Kala voulait juste... ne pas en rencontrer. C'était ça. Enfin, pas tout de suite se dit-il plus pour se rassurer qu'autre chose. Il voulait rester neutre dans la polémique, appréciant pourtant les efforts faits quant à la tolérance des mutants. Après tout, ils n'avaient pas choisis ce qu'ils étaient.
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