[X-Rays 2.10]two o'clock tea

-Moi aussi.

Ce fut la seule réponse de l'algonquin envers Jen. Il l'avait cherchée, il était désolé de ne pas l'avoir trouvée, et il aimait être avec elle, lui aussi.
Bien que le directeur ne leur donna pas officiellement congé, certains indices indiquèrent à Nan' qu'ils pouvaient partir. D'abord, le silence du directeur, ainsi que l'absence de questions des X-Rays, suivi de l'entrée dans la salle de Barthelemy (l'algonquin était désormais habitué de voir des gens à la peau très foncée) précédé par un autre garçon, qui voulait voir le professeur Fleury. La réflexion de Tim et le départ, précipité comme toujours, d'Enzo vinrent confirmer sans l'ombre d'un doute à l'esprit de Nan' qu'il pouvait partir.

Il décolla légèrement Jen, puis lui prit la main pour la tirer avec lui vers la porte, en saluant les autres :
-Kwé!

Puis, ne s'adressant qu'à elle, et peut-être un peu à Tim aussi, en fait, il reprit, pour expliquer son attitude :

-Viens, on va se préparer. Et tu me dis depuis quand tu parles algonquien?

Ailleurs!

Aucun X-Rays ne semblait vouloir continuer la conversation, tout comme Cassandre qui partit précipitamment. Barthélémy et un jeune homme inconnu entrèrent dans le salon à la fin du briefing de l'Anglais à la recherche du directeur. Olivier se leva et tendit la main.

"Bonjour, je suis le directeur de cet institut. Que puis-je pour vous?

Wind hocha simplement la tête comme tout le monde s'apprêtait à quitter la pièce, à commencer par Enzo. Tim avait visiblement besoin de lecture, et Jen et Nan s'éclipsaient ensemble : ne lui restait plus qu'à terminer sa tâche... Sauf qu'une nouvelle tête entra dans le salon, à la recherche du Directeur, accompagné par Barthélémy. Si l'anglaise avait su qu'il faisait parti des personnes impliquées au salon, elle l'aurait sans doute pris à parti, mais pour l'heure, elle n'avait pas encore pu discuter avec Kitty et River à ce sujet, et ignorait qui étaient les "coupables" du débordement de la veille. Elle se leva donc à son tour, songeant qu'un des autres de corvée finirait bien par reprendre le salon (elle irait simplement laisser un mot sur le tableau, à défaut d'avoir pu vraiment discuter avec ses "camarades de corvée").

Restait à ranger les deux aspirateurs qui traînaient allègrement dans la pièce. Et à signifier à Ivy qu'elle et ceux chargés de ranger le salon avec elle pouvaient s'y remettre.

La blonde salua d'un signe de tête ceux qui restaient, bien qu'ils la vissent passer encore une fois après qu'elle eut ramené l'aspirateur qu'elle avait utilisé pour récupérer celui avec lequel l'irlandaise s'était battue. C'est donc en approchant de la table pour récupérer l'engin qu'elle remarqua, au milieu des assiettes restées sur place, un communicateur enclenché... Elle aurait ri si une quinte de toux ne l'avait pas arrêtée, et récupéra le fameux engin. Plus ça allait, et plus elle comprenait pourquoi elle s'était bien entendue avec Wood, la rouquine...

*Le même en fille...*

Le communicateur dans la poche, tirant l'aspirateur, elle quitta la pièce après un dernier signe de tête et un "bonne fin de journée" collégial, direction dans l'ordre : le placard, le panneau d'affichage, puis la cuisine...

[ La cuisine]

Beaucoup de monde, il avait beaucoup de monde dans ses lieux, voir trop. Le jeune Alexander ne savait pas quoi dire et admirait ce salon si diversifié. Il longea son regard en attendant une réponse et celle-ci vint derrière lui. Il se tourna et vit un noir. Il faisait une tête en moins, et n’était pas aussi large que le joueur d’Hockeys, un peu normal. Le joueur, inclina sa tête, invita à un serrer de main et dit d’une voix claire et douce, très doux pour quelqu’un d’imposant.

« Merci, Alexander Lestruand et vous ? »

Puis il se retourna après la réponse et l’armoire cherchait de ses yeux, celui qui ne faisait pas fashion, ou plutôt ses lunettes. Des personnes ‘en allaient, d’autres entraient et le jeune homme se demandait ce qu’il faisait ici. Mais ne voulant pas rentrer chez lui, ne pouvant avoir d’avenir, il attendit le directeur.

Celui-ci se révéla après quelques temps et Alexander le dévisagea. C’était plutôt un intellectuel mais ses capacités pour ouvrir cette école montre que cet homme avait des capacités hors du commun. Peut-être un puissant mutant, peut-être non mais le jeune homme allait vers lui pour parler et lui tendant la main pour se la serrer..

« Bonjour monsieur, je suis ici car j’ai le désire intégrer cette école. J’en ai parlé avec quelqu’un mais je me souviens plus de qui. Mon nom est Alexander Lestruand et j’espère cela sera suffisant pour terminer les derniers détails pour mon intégration dans ce lieu. »

Ayant fini, il attendit la réponse

Jen eut un sourire, simple et naturel, à la réponse de Nan.

Elle suivit les gestes de l'algonquin et se laissa faire lorsqu'il lui prit la main. Elle lança à l'adresse des autres :

- Bon ben à plus tout le monde !

Et ce fut non sans un sourire bien plus malicieux qu'elle accueillit la réflexion de Nan.

- C'est une surprise que je voulais te faire. J'ai trouvé des leçons sur le réseau mais c'est pas facile ! Je préfèrerais que tu me donnes des cours privés... si tu veux bien !? dit-elle en déposant un bisou sur la joue de son équipier.

Ailleurs avec Nan

Tim, malgré son air concentré sur les livres dont il effleurait la tranche du bout des doigts, n'était resté que pour une chose : qu'un de ses équipiers recherche sa compagnie, qu'un de ses amis cherche à partager avec lui ses doutes, ses espoirs, bref, tout sentiment qu'aurait pu susciter cette chasse au Derek à la Hope annoncée.

Mais force était de constater qu'il se retrouvait seul avec lui-même, du moins avec ses bouquins, et que tout le monde avait fui vers d'autres occupations. Le laissé pour compte s'attarda donc encore un peu devant les livres, pour faire illusion jusqu'au bout et, dans un bref soupir, il lâcha :

" Bien..."

Il saisit machinalement un des livres, presque au hasard et s'éloigna. Un bref signe de la tête accompagné d'un "A plus tard, professeur." on ne peut plus poli à Olivier clotura cette mise en scène pitoyable d'ermitisme assumé.

Un sourire fugace traversa son visage avant que le français ne quitte la pièce alors que lui revenait en tête le souvenir d'un livre laissé à contrecoeur sur son lit : "Devenir un pro de l'impro.".

Chambre

Bart serra avec enthousiasme la main tendue de l'armoire, prénomée Alexandre. Il aimait bien la voix calme de ce grand bonhomme, et ca le changeait de ses idées de suplices a l'encontre du professeur Marcin.

"Enchanté, moi c'est Barthélémy, on m'appelle Bart. Je te laisse, le grand maitre approche. On se voit plus tard," lacha t il en s'éloignant. Il n'alla pas bien loin cependant, car la réunion semblait avoir pris fin et il avait a présent le champs libre pour ranger le désastre de la veille. Il s'y attela sans tarder. Il eut juste le temps de voir que Wind rangeait deux aspirateurs, puis sortait a son tour de la salle. Il leva la main pour lui signifier de les laisser en place, mais cela passa totalement inapercut et il se dit finalement qu'il n'allait pas en avoir besoin immédiatement. Il faudrait de toute facon dégager tout ce qui trainait encore au sol avant.

Il se mit donc a l'ouvrage avec plus ou moins de motivation. Il repéra un rouleau de sac poubelle déposé la par une ame charitable, en déroula un et l'utilisa pour faire un premier passage. Tel Moïse écartant les flots de la Mer Rouge, il se frayait a présent un chemin a travers les ordures et autres cadavres de la soirée précédente. Il n'y en avait pas tant que ca, bien sur, et Bart en profita pour flaner un peu. Rien ne presse, et puis on ne doit jamais manquer une occasion de laisser trainer une oreille innocente ...

[ Chambres ]

Cid arriva depuis le hall avec son petit sautillement caractéristique et un léger sourire en coin. Bien que Joachim et son colloc' étaient en train de s'expliquer, Cid s'extasiait de cette belle et froide journée. L'envie de cigarette l'avait pris à l'arrivée de Kieran lorsque Joachim a commencé à montrer quelques signes d'énervement. Et maintenant, Cid arrivait dans un salon ... et quel salon !!!
Ici et là, des restes d'une soirée somme toute bien arrosée, mais qui avais été interrompue avant la fin, les quelques verres propres qui restaient sur ce qui avait du être le bar l'attestaient. Il n'y avait pas que ça qui pouvait mettre la puce à l'oreille.Au centre de la pièce, une personne range presque héroïquement les vestiges de l'ancien salon, seulement armé de son sac poubelle. Deux autres personnes discutent et se serrent les pognes, l'un d'entre eux est vraisemblablement un professeur.

Dans tout ce capharnaüm, Cid s'approcha pour écouter la conversation entre les deux hommes et découvrir qui était donc ce professeur. Conscient qu'il n'allait pas être discret pour un rond dans cette ambiance pesante, il se dirigea plus précisément vers l'homme au sac poubelle pour engager la conversation avec lui :

"Y a du avoir une sacrée soirée par ici ..."

Alors qu'il se penche pour récupérer une énieme bouteille, Bart entend des pas derriere lui et une voix masculine qui semble s'adresser a lui dans un anglais fortement caractérisé. Il se retourne et se retrouve devant ce curieux gars en jupette qu'il a vu quelques temps auparavent dans le hall.

"La soirée d'hier ? Oui, une sacrée soirée, et encore je n'en ai vu que la fin. Mais le meilleur, si tu veux mon avis ..."

En y repensant, Bart eut un léger sourire en coin, comme si derriere ce "meilleur" il y avait quelques secrets de basse cour dont il était le dépositaire. Il avait en effet, pendant les quelques minutes de la veille, assisté a plusieurs scenes intéressantes.

"Mais bon, on paye toujours le prix de nos exces, non ? La tu vois, je suis de corvée rangement. Et le pire c'est que je n'ai meme pas pu profiter pleinement de la soirée d'hier. On m'a collé la responsabilité d'un incident sur le dos. Enfin bon, t'a peut etre pas envie d'entendre mes histoires et mes plaintes ... T'es nouveau ici, non ? Je t'ai vu tout a l'heure. Disons que tu ne passe pas vraiment inapercut", ajouta t il en jetant un coup d'oeil au kilt traditionnel dont il ne connaissait toujours pas l'origine.

"T'a trouvé ou t'installer ?"

Olivier répondit à Alexander après avoir fiat apparitre le plan des chambres sur une feuille.

"Mr Lestruand, vous pouvez aller prendre vos quartiers à l'étage dans l'aile des garçons. Vous serez avec Jay Sirian, un membre des StryX."

Olivier griffona encore quelques mots sur sa feuilles.

"Votre nom apparait desormis sur la porte de votre chambre."

D'autres élèves venaient d'entrer et commençaient à discuter de la soirée de la veille organisé par les StryX qyuand il reçu un message de River le prevenant que le chef Garrisson était de retour et qu'il voulait le rencontrer.

"Je vais devoir vous laisser maintenant, vous avez reçu le même matériel que chaque élève, faites-en bon usage."

en réunion avec Garrisson

Alexander vit le monde bouger autour de lui a une vitesse hallucinante, lui remémorant ses parties d’hockeys avec le public en délire. Cette sensation qu’il connaissait sur le terrain, il le revivait à cet instant. Difficile de dire ses c’était une sensation agréable ou frustrante car le jeune homme ne pouvait y réfléchir au fil des enchaînements d’actions et de paroles de toutes les personnes qui se trouvaient à côté de lui. L’enchaînement des informations étaient si grande que le jeune homme ne dut se concentrer que sur le professeur pour entendre sa réponse. Ainsi celui-ci l’annonçait qu’il serait avec un certain Jay.

Jay, Jay Sirian, membre de stryx, un colocataire… Alexander ne savait rien de lui, peut-être un futur connaissance ou autre mais que dire. Le jeune homme était mitigé entre la curiosité et la peur du futur. Cet endroit était un monde étrange tel que le directeur par exemple. Le jeune homme savait que cet homme bigleux devait avoir des capacités extraordinaires pour avoir monter cette école et ne pouvait encore croire que c’était un bienfaiteur. Il était mitigé. Alexander avait du croire à voir que des mutants vivaient dans le bonheur et la bonté dans un lieu paradisiaque. Cette pensée chez lui, lui semblait impensable et il le vivait à cet instant. Ce moment où l’ordinaire était sur la même ligne des mutants, serait incroyable pour les gens ordinaires. Non le jeune homme avait du mal à savoir si ce monde qu’il foulait, existait bien. Ici, pas de peur d’utiliser son pouvoir ou sa nature car on était tous dans la même condition. Le changement serait de retourner dans l’ancien monde et ça serait un changement radical…

Il se dirigeait dans sa nouvelle chambre en remerciant le directeur qui s’en était allé un peu plutôt.

chambre de Jay et d'Alex

Barthélémy Kabange a écrit:"La soirée d'hier ? Oui, une sacrée soirée, et encore je n'en ai vu que la fin. Mais le meilleur, si tu veux mon avis ..."

*Arf, j'arrive toujours trop tard pour les festivités. Il va falloir que je remédie à ça, les prochaines festivités, je ferai un petit truc bien de chez nous tiens.*

Barthélémy Kabange a écrit:
"Mais bon, on paye toujours le prix de nos exces, non ? La tu vois, je suis de corvée rangement. Et le pire c'est que je n'ai meme pas pu profiter pleinement de la soirée d'hier. On m'a collé la responsabilité d'un incident sur le dos. Enfin bon, t'a peut etre pas envie d'entendre mes histoires et mes plaintes ... T'es nouveau ici, non ? Je t'ai vu tout a l'heure. Disons que tu ne passe pas vraiment inaperçu"

"T'a trouvé ou t'installer ?"

"C'est vrai que ma tenue n'est pas des plus usuelles, mais ça compte pour moi. C'est la tenue écossaise traditionnelle que tu vois là, elle a traversé les âges et encore maintenant nous continuons à la porter."

Cid aimait parler de ses origines, dès qu'il pouvait glisser une annecdote des Highlands, le sourire qui irradiait le visage de Cid découvrait fréquemment son lot de molaires :


"Je suis nouveau en effet, mais Joachim m'a pris en charge. J'ai pu laisser mes affaires dans ma chambre et là, je m'apprêtais à m'en fumer une petite. Mais lorsque je suis entré dans cette pièce, mon envie a très vite été dépassée par ma curiosité. Dit moi tu pourrais me dire qui c'était ce professeur qui viens juste de partir ?"