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- InvitéInvité
France: Paris
Mer 26 Mar 2008 - 13:13
Encore une journée de collégien terminée: fatigante et pas franchement intéressante. Mais aujourd'hui c'est le second jeudi du mois et Louis avait marqué ce jour d'une croix verte sur son calendrier. C’est son jour de "visite".
L'hôpital du jour: Néo-Bichat, une annexe de l'ancien hôpital du 18éme arrondissement qui accueille les, entre autres, les grands brulés.
Le rituel est le même: Louis pénètre dans l'enceinte de l'hôpital une petite fleur à la main, passe devant l'accueil (les infirmières ne font pas attention à lui) et se dirige d'un pas décidé dans la première chambre venue. Si la personne ne dort pas ou s’il tombe sur une infirmière, il prétexte s'être tromper de chambre et sort pour en essayer une autre. Une fois sur quatre, il tombe sur un patient assoupi; cobaye involontaire pour expérimenter son pouvoir.
Ce jour là est un jour de chance : il pénètre dans la chambre d’une femme brûlée au troisième degré sur le visage. Un large pansement lui entoure la tête, duquel dépasse une sonde nasale relié à un respirateur. Sans attendre, Louis ferme les yeux et place ses mains sur l’une des mains brulées de la pauvre femme et se concentre. Une chaleur remonte le long de sa colonne vertébrale et les veines de sa de ses bras irradient de lumière verte. Cette lumière remonte le long du bras de la femme pour parcourir toutes les zones brulées. Puis le pouvoir cesse de fonctionner, d’un seul coup. Louis ouvre ses yeux pour voir la main de la patiente, quasiment guérie (quelque plaque rouge réside ici ou là). Fier de sa prouesse il s’apprête à partir quand la femme lui agrippe le poignet. Apparemment elle ne dormait pas…
L'hôpital du jour: Néo-Bichat, une annexe de l'ancien hôpital du 18éme arrondissement qui accueille les, entre autres, les grands brulés.
Le rituel est le même: Louis pénètre dans l'enceinte de l'hôpital une petite fleur à la main, passe devant l'accueil (les infirmières ne font pas attention à lui) et se dirige d'un pas décidé dans la première chambre venue. Si la personne ne dort pas ou s’il tombe sur une infirmière, il prétexte s'être tromper de chambre et sort pour en essayer une autre. Une fois sur quatre, il tombe sur un patient assoupi; cobaye involontaire pour expérimenter son pouvoir.
Ce jour là est un jour de chance : il pénètre dans la chambre d’une femme brûlée au troisième degré sur le visage. Un large pansement lui entoure la tête, duquel dépasse une sonde nasale relié à un respirateur. Sans attendre, Louis ferme les yeux et place ses mains sur l’une des mains brulées de la pauvre femme et se concentre. Une chaleur remonte le long de sa colonne vertébrale et les veines de sa de ses bras irradient de lumière verte. Cette lumière remonte le long du bras de la femme pour parcourir toutes les zones brulées. Puis le pouvoir cesse de fonctionner, d’un seul coup. Louis ouvre ses yeux pour voir la main de la patiente, quasiment guérie (quelque plaque rouge réside ici ou là). Fier de sa prouesse il s’apprête à partir quand la femme lui agrippe le poignet. Apparemment elle ne dormait pas…
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: France: Paris
Jeu 27 Mar 2008 - 22:58
[hrp : pense à lier ta signature à ta fiche de personnage. A partir de maintenant, c'est le courtier qui fera agir les personnages non joueur et donnera le résultat de tes actions.]
La prise de la femme n'était pas très ferme sur le poignet de Louis. Elle devait encore être faible, cependant son regard trahissait une certaine agitation.
La patiente ouvrit lentement la bouche, s'humecta les lèvres puis avala difficilement sa salive. Ce n'est qu'après ces gestes anodins mais qui lui semblaient terriblement difficiles qu'un murmure s'échappa de ses lèvres.
"Qui... es-tu ?"
La prise de la femme n'était pas très ferme sur le poignet de Louis. Elle devait encore être faible, cependant son regard trahissait une certaine agitation.
La patiente ouvrit lentement la bouche, s'humecta les lèvres puis avala difficilement sa salive. Ce n'est qu'après ces gestes anodins mais qui lui semblaient terriblement difficiles qu'un murmure s'échappa de ses lèvres.
"Qui... es-tu ?"
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Ven 28 Mar 2008 - 16:37
[hrp : No problemo, désolé pour ces petites erreurs ]
Pendant un instant, Louis fut pris de panique. Jamais personne ne l'avais remarqué! Sa première pensée fut de prendre ses jambes à son cou. Mais partir en courant serait le meilleur moyen de se faire remarqué. En espérant que les infirmières ne soit pas alertées il se ressaisit et fit doucement glisser sa main pour la dégager.
« Ne vous inquiétez pas madame, tout va bien allez maintenant », dit-il de sa voix de préadolescent. Doucement il commença à se diriger vers la porte.
Pendant un instant, Louis fut pris de panique. Jamais personne ne l'avais remarqué! Sa première pensée fut de prendre ses jambes à son cou. Mais partir en courant serait le meilleur moyen de se faire remarqué. En espérant que les infirmières ne soit pas alertées il se ressaisit et fit doucement glisser sa main pour la dégager.
« Ne vous inquiétez pas madame, tout va bien allez maintenant », dit-il de sa voix de préadolescent. Doucement il commença à se diriger vers la porte.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: France: Paris
Sam 29 Mar 2008 - 15:07
[hrp : tu as oublié de lier ta signature à ta fiche]
La femme ne semblait pas vouloir s'arrêter là. Elle fit un effort pour se redresser sur son lit, comme si elle voulait se lever, bien qu'elle soit encore branchée partout aux dispositifs de soin.
"Q-Qu'est-ce que... tu m'as fait ? Qui es-tu ?" demanda-t-elle à nouveau en clignant des yeux. Louis remarqua distraitement que la main de la femme traînait très près de la télécommande d'appel, posée sur le bord du lit.
La femme ne semblait pas vouloir s'arrêter là. Elle fit un effort pour se redresser sur son lit, comme si elle voulait se lever, bien qu'elle soit encore branchée partout aux dispositifs de soin.
"Q-Qu'est-ce que... tu m'as fait ? Qui es-tu ?" demanda-t-elle à nouveau en clignant des yeux. Louis remarqua distraitement que la main de la femme traînait très près de la télécommande d'appel, posée sur le bord du lit.
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Lun 31 Mar 2008 - 23:16
[Sorry j'avais oublié de rendre ma signature visible...]
Louis était face à un dilemme: soit il s'enfuyait laissant la femme paniquer soit il tentait de lui expliquer. Il réfléchi très vite:
"après tout j'ai rien fait de mal... je n'ai qu'a me présenter!"
"mais t'est dingue lui criait une autre voix, papa et maman t'ont interdit de montrer tes pouvoirs à qui que ce soit!"
Finalement Louis opta pour la première solution.
il se rapprocha du lit de la femme et lui parla doucement.
"Je m'appelle Doc, rassurez-vous madame je vous ai pas fait de mal... Je... j'ai juste touché votre main... pour vous aider. A présent vous devriez vous sentir mieux. ça arrive quand je touche les gens... Ils guérissent. Mais maintenant je doit retourner chez mes parents."
Louis était face à un dilemme: soit il s'enfuyait laissant la femme paniquer soit il tentait de lui expliquer. Il réfléchi très vite:
"après tout j'ai rien fait de mal... je n'ai qu'a me présenter!"
"mais t'est dingue lui criait une autre voix, papa et maman t'ont interdit de montrer tes pouvoirs à qui que ce soit!"
Finalement Louis opta pour la première solution.
il se rapprocha du lit de la femme et lui parla doucement.
"Je m'appelle Doc, rassurez-vous madame je vous ai pas fait de mal... Je... j'ai juste touché votre main... pour vous aider. A présent vous devriez vous sentir mieux. ça arrive quand je touche les gens... Ils guérissent. Mais maintenant je doit retourner chez mes parents."
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: France: Paris
Mar 1 Avr 2008 - 12:03
La patiente dévisagea le mutant quelques secondes, bouche bée, sans savoir comment prendre ce qu'il venait de lui révéler.
Elle regarda ses mains et se palpa vaguement le corps.
"C'est... vrai... que je me sens un peu mieux..." réussit-elle à dire après quelques secondes.
Elle attrapa la main de Louis entre deux mains ferventes et regarda le garçon droit dans les yeux.
"C-C'est notre seigneur qui t'a envoyé." affirma-t-elle avec conviction.
Elle regarda ses mains et se palpa vaguement le corps.
"C'est... vrai... que je me sens un peu mieux..." réussit-elle à dire après quelques secondes.
Elle attrapa la main de Louis entre deux mains ferventes et regarda le garçon droit dans les yeux.
"C-C'est notre seigneur qui t'a envoyé." affirma-t-elle avec conviction.
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Mar 1 Avr 2008 - 14:44
[hrp : ahhhhhhh!! Rewind séquence!]
Conscient de tous les problèmes qui pouvait découler de cette discussion, il se retourna et pris ses jambes à son cou ! Tant pis pour la discrétion, il devait sortir de là en vitesse...
Dans sa tête, de folles pensées le traversait
"C’est bon, cette femme était à moitié dans le coma, si elle parle d’un ange personne ne l’a croira… Mais en même temps je l’ai guérie ! Elle n’aura bientôt plus aucunes marques de brûlures… pourvu qu’elle ne parle de moi à personne. Je pourrais plus retourner dans les hôpitaux "
Louis ouvrit donc la porte de la chambre pour s'engoufrer dans le couloir.
Conscient de tous les problèmes qui pouvait découler de cette discussion, il se retourna et pris ses jambes à son cou ! Tant pis pour la discrétion, il devait sortir de là en vitesse...
Dans sa tête, de folles pensées le traversait
"C’est bon, cette femme était à moitié dans le coma, si elle parle d’un ange personne ne l’a croira… Mais en même temps je l’ai guérie ! Elle n’aura bientôt plus aucunes marques de brûlures… pourvu qu’elle ne parle de moi à personne. Je pourrais plus retourner dans les hôpitaux "
Louis ouvrit donc la porte de la chambre pour s'engoufrer dans le couloir.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: France: Paris
Mer 2 Avr 2008 - 12:24
Dans sa précipitation, Louis fonça droit dans le giron d'une aide-soignante qui s'apprêtait à rentrer tranquillement dans la chambre.
De son lit, la patiente appelait Louis.
"Attends, reviens, Doc !" appelait-elle. Par chance pour Louis, elle était toujours reliée aux dispositifs médicaux, c'était peut-être la seule chose qui l'empêchait de se lever pour suivre tant bien que mal le mutant dans sa fuite.
"Eh bien mon garçon, quelle mouche te pique ?" demanda l'aide-soignante, légèrement réprobatrice.
"C'est un hôpital ici, pas un terrain de basket."
De son lit, la patiente appelait Louis.
"Attends, reviens, Doc !" appelait-elle. Par chance pour Louis, elle était toujours reliée aux dispositifs médicaux, c'était peut-être la seule chose qui l'empêchait de se lever pour suivre tant bien que mal le mutant dans sa fuite.
"Eh bien mon garçon, quelle mouche te pique ?" demanda l'aide-soignante, légèrement réprobatrice.
"C'est un hôpital ici, pas un terrain de basket."
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Jeu 3 Avr 2008 - 13:29
Comme un enfant surpris en train de faire une bétise, Louis rougit d'un seul coup et senti le sol se dérober sous ses pieds:
"heuuuu désolé m'dame je m'suis trompé de chambre" dit-il le regard fuyant.
Il devait s'enfuir avant que l'aide-soignante ne soit averti par les cris de la patiente. Mais ses pieds refusaient de bouger!
"heuuuu désolé m'dame je m'suis trompé de chambre" dit-il le regard fuyant.
Il devait s'enfuir avant que l'aide-soignante ne soit averti par les cris de la patiente. Mais ses pieds refusaient de bouger!
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: France: Paris
Ven 4 Avr 2008 - 11:34
"Ah je vois, ça arrive souvent." répondit l'aide-soignante, mais la version de Louis fut rapidement contredite par la patiente, qui intervint.
"Non, tu ne t'es pas trompé... Tu étais destiné à venir me sauver !" s'exclama-t-elle.
"Regardez, je suis guérie !" ajouta-t-elle en montrant son visage.
L'aide-soignante fit quelques pas dans la chambre, dégageant l'accès à la porte.
"Oh mon dieu... Mais... ? Vos brûlures ? Comment avez-vous pu cicatriser aussi vite ?" observa l'aide-soignante après avoir examiné les ex-lésions de la brûlée.
"Non, tu ne t'es pas trompé... Tu étais destiné à venir me sauver !" s'exclama-t-elle.
"Regardez, je suis guérie !" ajouta-t-elle en montrant son visage.
L'aide-soignante fit quelques pas dans la chambre, dégageant l'accès à la porte.
"Oh mon dieu... Mais... ? Vos brûlures ? Comment avez-vous pu cicatriser aussi vite ?" observa l'aide-soignante après avoir examiné les ex-lésions de la brûlée.
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Sam 5 Avr 2008 - 18:35
Louis profita de la stupéfaction de l'infirmière pour se faire la malle.
Une fois sorti de la chambre il couru de toute ses forces sans se retourner vers l'ascenseur le plus proche. Appuyant frénétiquement sur le bouton d'appel il espérait pouvoir sortir de là avant que l'aide soignante ou n'importe qui d'autre ne le rattrape.
Une fois sorti de la chambre il couru de toute ses forces sans se retourner vers l'ascenseur le plus proche. Appuyant frénétiquement sur le bouton d'appel il espérait pouvoir sortir de là avant que l'aide soignante ou n'importe qui d'autre ne le rattrape.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: France: Paris
Lun 7 Avr 2008 - 19:23
L'ascenseur s'ouvrit et Louis put s'y engouffrer sans problème avant que l'aide-soignante ne se rende compte de sa disparition. Le jeune mutant était désormais libre de ses déplacements, mais il était clair que la nouvelle ne tarderait pas à faire le tour de l'hôpital.
[Hrp : cette fois tu es autorisé à poster que tu rentres directement chez toi si tu le souhaites ^^ ]
[Hrp : cette fois tu es autorisé à poster que tu rentres directement chez toi si tu le souhaites ^^ ]
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Lun 7 Avr 2008 - 23:02
[hrp: hé hé j'apprends lentement mais surement! ]
Le temps du retour, Louis se cala dans un siège de métro pour calmer ses pensées. Cette fois-ci il l'avait échappé belle! Jamais il ne s'était fait prendre par surprise et la seule chose à laquelle il pensait était d'arrêter d'exercer son talent. Ses parents avaient raison: les gens ne comprennent pas la différence. Ils ne sont pas prêt de considérer les mutant comme "normaux".
Mais au fond de lui l'idée de ne plus pouvoir guérir les gens le révoltait. Il n'y pouvait rien s'il possédait ce don. Il n'avait jamais fait de mal à qui que ce soit et au fond il savait que ce pouvoir pouvait sauver des vies.
Le métro arriva à destination et louis en sorti. en remontant les escalator qui le menait vers la sortie le jeune mutant regarda d'un œil distrait les écrans extra plats incorporés aux murs. D'habitude ces écrans servaient à diffuser de la publicité ciblée (si vous étiez fiché par une régie publicitaire quelconque, ces écrans avaient la désagréable habitude de vous appeler par votre prénom pour vous vanter les mérites d'un dentifrice). Mais en cas d'évènements importants ils servaient des flash d'informations. Louis redoutait de voir son visage et son nom s'afficher sur toutes les paroix du métro.Mais rien ne se produisit.
Ouf il était temps de rentrer chez lui et d'inventer un petit mensonge à ses parents pour terminer la journée. Louis entra donc chez lui...
Le temps du retour, Louis se cala dans un siège de métro pour calmer ses pensées. Cette fois-ci il l'avait échappé belle! Jamais il ne s'était fait prendre par surprise et la seule chose à laquelle il pensait était d'arrêter d'exercer son talent. Ses parents avaient raison: les gens ne comprennent pas la différence. Ils ne sont pas prêt de considérer les mutant comme "normaux".
Mais au fond de lui l'idée de ne plus pouvoir guérir les gens le révoltait. Il n'y pouvait rien s'il possédait ce don. Il n'avait jamais fait de mal à qui que ce soit et au fond il savait que ce pouvoir pouvait sauver des vies.
Le métro arriva à destination et louis en sorti. en remontant les escalator qui le menait vers la sortie le jeune mutant regarda d'un œil distrait les écrans extra plats incorporés aux murs. D'habitude ces écrans servaient à diffuser de la publicité ciblée (si vous étiez fiché par une régie publicitaire quelconque, ces écrans avaient la désagréable habitude de vous appeler par votre prénom pour vous vanter les mérites d'un dentifrice). Mais en cas d'évènements importants ils servaient des flash d'informations. Louis redoutait de voir son visage et son nom s'afficher sur toutes les paroix du métro.
Ouf il était temps de rentrer chez lui et d'inventer un petit mensonge à ses parents pour terminer la journée. Louis entra donc chez lui...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: France: Paris
Mar 8 Avr 2008 - 22:16
Les parents de Louis étaient tous deux rentrés du travail. Son père lisait le journal tranquillement dans le salon, tandis que sa mère préparait le repas, comme en témoignait les bruits de casserole en provenance de la cuisine.
Le père de Louis interpella son fils :
"Tu rentres tard ce soir, où étais-tu passé ?" s'enquit-il après avoir salué le mutant.
Le père de Louis interpella son fils :
"Tu rentres tard ce soir, où étais-tu passé ?" s'enquit-il après avoir salué le mutant.
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Mer 9 Avr 2008 - 13:46
"J'étais chez Bruno (un de ses copains de classe), j'ai révisé mes cours d'histoire" dit-il en prenant un air sérieux.
Sans plus s'appesantir sur le sujet, il se dirigea vers la cuisine et commença à mettre la table, ce qui n’était pas vraiment dans ses habitude de préadolescent. Mais il avait tellement peur de ne pas être cru par ses parents, qu’il était prêt à se mettre aux claquettes rien que pour détourner l’attention.
Au fond de lui, résonnait encore la voix de la femme de l’hôpital, et son regard suppliant ne voulait pas le quitter. Il pensait qu’il allait devoir se mettre au vert pour plusieurs semaines, voir pour deux ou trois mois. Mais aussitôt, le visage livide de sa grand-mère apparaissait devant lui. Non, il ne pouvait pas laisser tomber son don, il devait poursuivre…
Sans plus s'appesantir sur le sujet, il se dirigea vers la cuisine et commença à mettre la table, ce qui n’était pas vraiment dans ses habitude de préadolescent. Mais il avait tellement peur de ne pas être cru par ses parents, qu’il était prêt à se mettre aux claquettes rien que pour détourner l’attention.
Au fond de lui, résonnait encore la voix de la femme de l’hôpital, et son regard suppliant ne voulait pas le quitter. Il pensait qu’il allait devoir se mettre au vert pour plusieurs semaines, voir pour deux ou trois mois. Mais aussitôt, le visage livide de sa grand-mère apparaissait devant lui. Non, il ne pouvait pas laisser tomber son don, il devait poursuivre…
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Re: France: Paris
Mer 9 Avr 2008 - 14:51
"Bonsoir, mon chéri." accueillit la mère de Louis à l'arrivée du mutant dans la cuisine. Le père de Louis ne tarda pas à les rejoindre ; visiblement il n'en avait pas terminé avec le jeune mutant. Il avait plié son journal sous son bras et s'arrêta dans l'encadrement de la porte de la cuisine.
"Vraiment ? C'est bizarre, on a téléphoné chez lui, tu n'y étais pas. Alors, tu prétends toujours avoir travaillé ton cours d'histoire chez Bruno ?" s'enquit son père avec un peu plus de fermeté. Il avait sûrement cherché à tester sa sincérité tout à l'heure.
"Vraiment ? C'est bizarre, on a téléphoné chez lui, tu n'y étais pas. Alors, tu prétends toujours avoir travaillé ton cours d'histoire chez Bruno ?" s'enquit son père avec un peu plus de fermeté. Il avait sûrement cherché à tester sa sincérité tout à l'heure.
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Lun 14 Avr 2008 - 13:13
Le rouge monta directement aux joues de Louis:
Un "heuuuuuu..." embarrassant réussit enfin à sortir de sa bouche.
Après une réflexion d'une demi-seconde il se dit qu'une engueulade pour une bêtise qu'il n'avait pas commise était toujours mieux que la vérité!
« En fait... j'étais pas chez Bruno... je suis allé voir les derniers jeux vidéo pour ma console… et j’ai pas vu le temps passer ! j’suis désolé ».
Un "heuuuuuu..." embarrassant réussit enfin à sortir de sa bouche.
Après une réflexion d'une demi-seconde il se dit qu'une engueulade pour une bêtise qu'il n'avait pas commise était toujours mieux que la vérité!
« En fait... j'étais pas chez Bruno... je suis allé voir les derniers jeux vidéo pour ma console… et j’ai pas vu le temps passer ! j’suis désolé ».
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Re: France: Paris
Mar 15 Avr 2008 - 0:49
La mère de Louis attendit la réponse du garçon avant de continuer à faire la cuisine, déléguant à son mari la tâche de faire la discipline dans le foyer. Ce dernier avait croisé les bras, une expression sévère sur les traits.
"Depuis quand tu mens pour des choses aussi simples, Louis ? Nous sommes tes parents, voyons... Que tu ailles faire les magasins n'est pas un problème tant que tu nous préviens. Evite juste... de te mettre dans une situation délicate avec ton... enfin, tu sais." répondit le père de Louis plus doucement, inconscient du mensonge éhonté de son fils.
"Bon, dans ce cas va rattraper tes devoirs en attendant le dîner."
"Depuis quand tu mens pour des choses aussi simples, Louis ? Nous sommes tes parents, voyons... Que tu ailles faire les magasins n'est pas un problème tant que tu nous préviens. Evite juste... de te mettre dans une situation délicate avec ton... enfin, tu sais." répondit le père de Louis plus doucement, inconscient du mensonge éhonté de son fils.
"Bon, dans ce cas va rattraper tes devoirs en attendant le dîner."
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Mer 16 Avr 2008 - 12:51
Une fois ses devoirs expédiés à la va vite, Louis sortit de dessous son bureau un petit calepin noir sur lequel il notait le résultat de toutes ses « expérience ». Finalement, à part la frayeur de tout à l’heure, il ne s’en était pas trop mal tiré et il était à présent certain qu’il pouvait guérir les brulures sans trop de problèmes. Il faudrait cependant se montrer plus prudent et éviter les hôpitaux pendant un moment.
En revanche, son don ne servait que pour les blessures. Il n’arrivait pas encore à guérir les maladies et cela l’enrageait d’être tenu en échec par un simple rhume. Une fois ses remarques notées dans son calepin, il le remit sous le bureau et descendit pour se mettre à table.
En revanche, son don ne servait que pour les blessures. Il n’arrivait pas encore à guérir les maladies et cela l’enrageait d’être tenu en échec par un simple rhume. Une fois ses remarques notées dans son calepin, il le remit sous le bureau et descendit pour se mettre à table.
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Re: France: Paris
Mer 16 Avr 2008 - 14:53
Le dîner se passait tranquillement. Les parents de Louis n'avaient plus fait allusion à sa petite escapade.
Ce n'est qu'au dessert que l'attention de la famille fut piquée au vif : un reportage du journal régional faisait mention d'un événement bizarre survenu dans l'après-midi à l'hôpital Néo-Bichat. Une grave brûlée aurait été miraculeusement guérie de ses blessures. Si cette dernière pensait avoir été touchée par la grâce, les esprits plus rationnels penchaient pour la thèse mutante.
Le regard du père de Louis se planta dans celui de son fils. La mère de Louis avait l'air inquiète.
Ce n'est qu'au dessert que l'attention de la famille fut piquée au vif : un reportage du journal régional faisait mention d'un événement bizarre survenu dans l'après-midi à l'hôpital Néo-Bichat. Une grave brûlée aurait été miraculeusement guérie de ses blessures. Si cette dernière pensait avoir été touchée par la grâce, les esprits plus rationnels penchaient pour la thèse mutante.
Le regard du père de Louis se planta dans celui de son fils. La mère de Louis avait l'air inquiète.
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Jeu 17 Avr 2008 - 15:19
Ce fut plus fort que lui! Le visage du jeune mutant devint rouge écarlate. Dans sa main, la fourchette se mit à trembler.
Louis leva ses yeux vers ses parents et les rebaissa aussitôt. Ils le regardaient avec un air de reproche évident et il se dit qu’à présent, il était vraiment grillé !
« Papa… je… « Les mots n’arrivaient pas à sortir face à ce regard accusateur.
Louis leva ses yeux vers ses parents et les rebaissa aussitôt. Ils le regardaient avec un air de reproche évident et il se dit qu’à présent, il était vraiment grillé !
« Papa… je… « Les mots n’arrivaient pas à sortir face à ce regard accusateur.
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Re: France: Paris
Dim 20 Avr 2008 - 13:23
Le père de Louis fronça les sourcils devant la réaction de son fils, qui le trahissait bien plus que le reportage du journal. Avec un calme qui laissait à présager le pire, le père de Louis posa soigneusement ses couverts sur le côté de son assiette, retira la serviette de table qui était posée sur ses genoux, puis reprit la parole.
"Louis... La mort de ta grand-mère ne t'a pas suffi peut-être ? Nous t'avions interdit d'utiliser tes pouvoirs. Tu nous mens et tu nous désobéis ? Dans un endroit public en plus ! As-tu seulement réfléchi à ce qui aurait pu se produire ? Et si tu avais échoué, que serait-il arrivé à cette malheureuse brûlée ? Si tu avais été identifié ? Tu sais qu'il y a des gens là dehors qui donneraient cher pour mettre la main sur un mutant ! Je croyais pourtant que tu étais un garçon responsable..."
Sa mère intervint. Elle avait l'air au bord des larmes.
"... Dieu sait que nous avons tout fait pour que tu le sois..."
Le père de Louis poursuivit, tout en tapotant la main de sa femme.
"Qu'allons-nous bien pouvoir faire de toi..."
"Louis... La mort de ta grand-mère ne t'a pas suffi peut-être ? Nous t'avions interdit d'utiliser tes pouvoirs. Tu nous mens et tu nous désobéis ? Dans un endroit public en plus ! As-tu seulement réfléchi à ce qui aurait pu se produire ? Et si tu avais échoué, que serait-il arrivé à cette malheureuse brûlée ? Si tu avais été identifié ? Tu sais qu'il y a des gens là dehors qui donneraient cher pour mettre la main sur un mutant ! Je croyais pourtant que tu étais un garçon responsable..."
Sa mère intervint. Elle avait l'air au bord des larmes.
"... Dieu sait que nous avons tout fait pour que tu le sois..."
Le père de Louis poursuivit, tout en tapotant la main de sa femme.
"Qu'allons-nous bien pouvoir faire de toi..."
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Mar 22 Avr 2008 - 22:56
"Responsable ! " hurla Louis en se levant rapidement de sa chaise. "Mais c'est bien ce que j'essaye d'être ! "
Il regardait ses parents dans les yeux: "Si j'avais mieux contrôler mon don, j'aurais pu sauvez mamie !" Je n'ai pas le droit de laisser tomber les gens alors que je peux les sauver ! Au lieu de ça, je doit me cacher ! j'appelle pas ça être responsable !"
Il regardait ses parents dans les yeux: "Si j'avais mieux contrôler mon don, j'aurais pu sauvez mamie !" Je n'ai pas le droit de laisser tomber les gens alors que je peux les sauver ! Au lieu de ça, je doit me cacher ! j'appelle pas ça être responsable !"
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Re: France: Paris
Jeu 24 Avr 2008 - 0:43
Le père de Louis tapa du poing sur la table.
"Tu es trop jeune pour te rendre compte des conséquences de tes actes ! Tu dois avant tout t'occuper de toi, de ton avenir, plutôt que de chercher à aider les autres avec des tours de passe-passe dangereux ! Maintenant, file dans ta chambre, tu es privé de dessert !"
Louis n'eut d'autre choix que d'obéïr à son père cette fois-ci. Enfermé dans sa chambre, il put néanmoins entendre les voix de ses parents dans le salon. Apparemment la discussion n'était pas close de leur côté.
Une heure plus tard, les parents de Louis vinrent voir le jeune mutant.
"Louis, nous avons pris une décision importante. Nous avons entendu parler d'une école pour mutants. Nous avons décidé de t'y envoyer. Là-bas, ils t'apprendront des valeurs nécessaires à ta nature. Tu voulais exercer ton don, au moins à l'institut Xavier, tu seras encadré pour le faire."
"Tu es trop jeune pour te rendre compte des conséquences de tes actes ! Tu dois avant tout t'occuper de toi, de ton avenir, plutôt que de chercher à aider les autres avec des tours de passe-passe dangereux ! Maintenant, file dans ta chambre, tu es privé de dessert !"
Louis n'eut d'autre choix que d'obéïr à son père cette fois-ci. Enfermé dans sa chambre, il put néanmoins entendre les voix de ses parents dans le salon. Apparemment la discussion n'était pas close de leur côté.
Une heure plus tard, les parents de Louis vinrent voir le jeune mutant.
"Louis, nous avons pris une décision importante. Nous avons entendu parler d'une école pour mutants. Nous avons décidé de t'y envoyer. Là-bas, ils t'apprendront des valeurs nécessaires à ta nature. Tu voulais exercer ton don, au moins à l'institut Xavier, tu seras encadré pour le faire."
- InvitéInvité
Re: France: Paris
Sam 26 Avr 2008 - 17:03
Louis n'en croyait pas ses oreilles! Il s'était préparer à subir un autre sermon sur les dangers d'être "différent" et au lieu de ça ses parent l'envoyait cultiver son don. Malgré la peur de partir loin de chez lui, Louis était heureux et sauta au cou de sa mère pour l'en remercier.
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