[France] Quelque part dans les Cévènes...

Une semaine monotone, comme d’habitude… Oui, c’était une semaine très monotone et ce n’était pas la première… Allison faisait sans cesse les mêmes choses depuis deux ou trois semaines aux mêmes heures. La demoiselle était plutôt du genre a essayer de casser la routine mais pour l’instant, rien ne pouvait lui montrer que ladite routine pourrait changer un jour. Du lundi jusqu’au vendredi, cours sans pause, sauf le mardi et jeudi après-midi où elle profitait souvent de ces temps de libre pour se transformer en félin pour rôder un peu dans les bois des alentours en faisant bien attention de ne pas trop se faire remarquer. Samedi, boulot ainsi que deux heures et demi d’entraînement au stade d’athlétisme et dimanche, encore boulot. Des semaines assez chargés et monotones mais bon, Alli commençait à s’y habituer, à force.

Aujourd’hui, c’était un samedi après midi, ce qui voulait dire qu’elle était partit pour le stade d’athlétisme proche de chez elle pour s’entraîner. Après avoir déposé son vélo dans un endroit prévu pour, la demoiselle entra dans le stade.

En ce moment précis, Allison n’avait pas spécialement envie de courir ou de faire du sport, mais c’était le seul passe temps qui lui permettait d’oublier un peu les cours ; donc envie ou pas de transpirer, elle en faisait. Surtout qu’il ne faisait pas spécialement chaud pour ce mois de mars, donc ce n’était pas agréable car elle était juste en débardeur.
Bref, de toute manière, elle allait rester là, sans trop bouger, pendant encore un certain temps car le professeur d’athlétisme n’était pas encore arrivé… Certainement en retard, pour ne pas changer. Ainsi, la miss attendait, avec d’autres personnes l’arrivée tant attendue du retardataire…



[HJ : Juste pour dire que je n’ai franchement pas eu d’idées pour mon premier post ^^’ Si tu préfèrerais un autre contexte, n’hésite pas à le dire ]

[Ne t'en fait pas ça me va très bien comme tu vas le constater ]

Et le retardataire se faisait désirer...

Les minutes s'égrainaient et personne n'arrivait. Les jeunes autour d'Allison commençaient à s'impatienter. Surtout qu'au bout d'une heure il n'y avait toujours personne en vue. Et comme beaucoup de jeunes, certains commencèrent à échafauder des théories plus ou moins fumeuses sur l'origine de ce retard : il avait croisé une poulette et était parti boire un verre avec, il avait trop picolé la veille et cuvait, il était tombé en panne avec sa vieille voiture, ou alors il avait eu un accident, il était peut-être mort tombé dans un ravin ou planté dans un arbre...

Allison restait à l'écart, comme souvent d'ailleurs, et toutes les idées plus farfelues les unes que les autres n'arrivaient qu'à saouler un peu plus la jeune fille qui commençait à trouver le temps long. Même si l'envie de faire du sport n'était pas sa première motivation, c'était là son meilleur moyen de se changer les idées. Aussi lorsque un jeune proposa aux autres de partir et d'aller faire une partie de foot, Allison les regarda s'éloigner sans bouger. Après une moue et quelques minutes de réflexion, elle décida de faire quelques tours du stade.

Après quelques tours, alors qu'elle était à l'opposé du stade, elle aperçu une silhouette non loin des gradins.



Croyant d'abord qu'il s'agissait de l'entraineur, elle se rendit compte malgré la distance que ce n'était pas le cas. Un homme accompagné d'un enfant la suivait du regard, peut-être un père venu chercher son fils ou sa fille...

Elle n'y prêta pas plus attention mais, alors qu'elle les avait perdu de vue un instant, lorsqu'elle passa à la hauteur de l'endroit où ils étaient 30 secondes avant, il n'y avait plus personne aux alentours. Ils avaient disparu.

Pour le coup, Allison, s'arrêta de courir, un brin agacée par cette observation, qui étaient-ils et surtout où étaient-ils passés ? Elle aurait au moins dû les voir partir puisque l'endroit était dépourvu d'obstacles à moins de 2 minutes de marche...

Un léger mystère, sans plus...

Elle fit quelques étirements et attrapa ses affaires pour repartir. Alors que la jeune fille se dirigeait vers son vélo, un homme apparut.



- Il t'a retrouvé Allison... si j'étais toi je partirais loin le plus vite possible ! Il est très fort pour embobiner les gens, surtout ne le laisse pas te parler, sous aucun prétexte ! Si tu lui laisse une seule chance de te convaincre, tu seras à lui !

Il regarda par dessus son épaule comme pour surveiller les alentours.

[Je vais décrire les actions faites en y mettant ce qu’elle a pensée de tout ceci]

Monsieur le professeur n’était pas en retard mais bel et bien absent. Oui, c’était ce que pensa la demoiselle lorsqu’elle constata qu’il aurait dû être ici depuis au moins une bonne heure. Rapidement, les autres jeunes commencèrent à imaginer toutes les théories imaginables qu’il aurait pu arriver au monsieur. Allison était comme à son habitude un peu à l’écart des autres. Associable ? Pas du tout, elle était le contraire même ! Mais elle ne partageait pas les mêmes valeurs qu’eux, ouais, on peut dire ça comme ça. La seule amie qu’elle avait eu ici s’était cassée la jambe il y a moins de deux semaines, donc elle se retrouvait seule pour au moins un bon mois. Elle finirait bien par parler à quelques personnes ici un de ces quatre. Mais au bout d’un moment, les jeunes de son ‘groupe’ décidèrent de partir pour faire du foot… Super ! Alli déteste ce sport pour plusieurs raisons. Bref, elle n’allait pas rester là sans rien faire, comme une idiote.
Ainsi, la miss décida de se mettre à courir un peu, histoire que le temps passe plus vite aussi. Après avoir fait quelques tours de stade, elle remarqua deux personnes : un homme et un gosse. L’homme avait l’air moyennement âgé, dans les 30 ans environs, quant au petit, elle ne lui donnait même pas treize ans. Mais elle ne fit guère attention à ces deux là, même si elle se demandait qu’en même les raisons qui les avaient poussés à venir ici surtout que l’homme ne faisait que de regarder la française. De toute façon, elle arrêta de les regarder, peut être que, comme ça, elle ne serait plus fixée. Seul bémol, Allison remarqua qu’ils avaient disparu lorsqu’elle passa proche du lieu où ils devaient être.

« Bizarre », ce fut le seul mot qui lui passa à l’esprit. Mais notre monde est rempli de bizarreries en tout genre, non ? Ainsi, elle oublia rapidement ceci, préférant faire des étirements que s’amuser à réfléchir sur tout ça. Une fois les étirements finis, la demoiselle ouvrit son sac et prit une veste de sport sur le dos. Il ne faisait pas chaud, se serait bête qu’elle attrape froid après le sport. Une fois la veste fermée et le sac prit, elle repartit vers son vélo. Mais… à sa grande surprise, quelqu’un l’attendait. Elle fit un petit écart lorsqu’il l’apostropha par son prénom. La belle ne comprit rien au charabia du monsieur, surtout que sa tête ne lui disait rien.

« D… de quoi vous parlez !? » Ce fut sa seule réponse.

Rapidement, remarquant qu’elle ne connaissait pas du tout la personne qu’elle avait en face d’elle, Alli ajouta :

« Et puis, vous êtes qui ? Et comment connaissez-vous mon prénom ? »

Elle lui avait posé, en moins de dix secondes, trois questions. Trois questions qui méritaient une réponse, car c’est sûr qu’elle ne partirait pas d’ici sans les avoir… Il est aussi vrai que la miss avait une très mauvaise mémoire sur les visages, s’il lui avait dit son prénom ou son nom dès le début, ça l’aurait certainement bien plus aidé…




[Etant donné que tu n’as pas précisé si c’était l’entraîneur ou non, j’ai fait comme si ça ne l’était pas. Ainsi, si ça l’est, ignore tout ce qui est en italique pour ta réponse prochaine]

[HRP : Tu as bien compris, pas de soucis on continue...]

L'homme, qui regardait toujours d'un air inquiet les alentours, tourna le regard vers Allison lorsqu'elle posa toutes ses questions. Il n'avait pas franchement l'air très accueillant, ni chaleureux non plus, et avait beaucoup moins de charisme que l'homme accompagné de l'enfant. Il la fixa quelques secondes d'un oeil sévère et répondit sur un ton tranchant :

- Tu l'as vu comme moi, avec le gamin à côté, et crois-moi lorsqu'il se montre comme ça ce n'est que pour aiguiser ta curiosité. Ensuite il va réapparaître, il t'attend peut-être déjà devant chez toi... Il fait toujours ça, lorsqu'il se montre c'est qu'il va ferrer le poisson !

Se penchant vers la jeune fille, l'inconnu ajouta sur le ton du complot :

- Pour ton information, si tu crois que je vais te déballer mes papiers sachant que tu ne me connais ni d'Eve ni d'Adam, tu te fourres le doigt dans l'oeil jusqu'au coude... si je suis là c'est pour t'éviter de faire la bonniche en chantant les louanges d'une idéologie préhistorique ! Mais si tu préfères, tu peux rentrer chez toi et écouter ce qu'il aura à te dire... je ne te donne pas 5 secondes avant de craquer et de lui dire "oui je veux être votre esclave !" dit-il en imitant une voix de fillette.

Regardant de nouveau s'il n'y avait personne, il termina :

- Alors maintenant à toi de décider... soit tu me suis et je t'emmène en lieu sûr, soit tu tentes de rentrer et tu ne reverras plus le Soleil avant... jamais ! dit-il avec une emphase sur le dernier mot.

Tournant le regard vers Allison et la fixant droit dans les yeux, il souleva le sourcil d'un air de dire "alors... tu décides quoi ?!". Les questions étaient surtout "qui sont ces deux hommes ?", "que veulent-ils ?" et "s'il avait raison ?... mais raison de quoi ?" et certainement d'autres encore. Ce qui rajoutait à la tension de cet instant était qu'il semblait attendre une réponse immédiate et qu'il semblait sur le qui-vive.

M… mais pour qui il se prenait ?! Et monsieur pensait franchement qu’Allison allait lui faire confiance juste parce qu’il disait qu’elle était en danger parce qu’un parfait inconnu accompagné d’un morveux l’avait observé deux secondes ? S’il souhaitait qu’elle lui fasse un minimum confiance, il avait intérêt à s’expliquer et… vite. Car la miss n’avait pas que ça à faire. Surtout qu’il lui avait parlé d’un ton qui n’avait pas spécialement plu à Alli.

« Pour commencer, rétorqua-t-elle d’une voix pas spécialement agressive, je ne vous suivrais pas sans que vous ne m’expliquiez pas plus la situation dans laquelle je me trouve. Car je n’ai pas plus confiance en vous qu’au mec avec son mioche… »

Allison marqua un petit blanc sur ce qu’elle avait à dire. Elle se posait de plus en plus de questions, quel était ledit « lieu sûr » ? Mais en fait, ce qui lui mit la puce à l’oreille fut le fait que l’inconnu ne faisait que de regarder autour de lui, comme s’il avait peur de quelque chose. Alors que, comme il l’avait dit, le soit disant danger devait être loin vu qu’il l’attendait à tous les coups devant sa maison.

« D’ailleurs, excusez moi si je n’ai absolument pas confiance en mon ‘pseudo-protecteur improvisé’ mais j’aurais quelques questions à lui poser avant de, peut être, le suivre. »

La jeune femme marqua un nouveau temps de pose, bien moins long que le précédent, faisant discrètement un petit pas en arrière au cas où… Après tout, si son idée se révelait être vraie et que le monsieur réagissait mal, valait mieux être prêt à courir. Chose qu’elle savait très bien faire au passage, mais on pouvait dire que dans l’absolu, ce n’était qu’une simple distance de sécurité. Elle ajouta donc :

« Qu’est qui me prouve que ce n’est pas vous le gros méchant dans l’histoire ? Après tout, vous ne faites que de regarder au dessus de votre épaule depuis tout à l’heure comme si vous aviez peur de quelque chose ou que… vous prépariez un mauvais coup. Et vu que l’homme que vous me présentez comme étant un danger à mes yeux est dèja loin, certainement devant chez moi, comme vous l’aviez si bien dit, eh bien, vous n’auriez aucune raison d’avoir peur. Je me trompe ? Ainsi, j’aimerais avoir quelques explications avant de faire un quelconque choix… »

Allison, intelligente ? Pas plus qu’une autre personne, juste qu’elle sait poser les bonnes questions au bon moment. Maintenant, elle n’attendait qu’une seule chose : la réaction de l’inconnu face à tout ce qu’elle venait de dire. Après tout, soit il était, dans l’histoire le gentil – comme il essayait de lui faire croire – et il comprendrait tout à fait ses soupçons et il lui répondrait ; soit il n’était pas aussi gentil qu’il le faisait croire et… dans ce cas là, il allait certainement très mal prendre les remarques d’Allison. Mais bon, elle réagirait surtout en fonction du monsieur…

- J'ai pas signé pour être le grand sauveur ok ?! Mais je suppose que j'aurais dû me douter que ce ne serait pas si facile que ça de sauver quelqu'un qui ne me connais même pas... par contre désolé ma belle mais on va pas avoir le temps de nous raconter notre vie autour d'un verre.

Jetant un regard circulaire, il continua :

- Et crois-moi, s'il venait à perdre patience il ne lui faudrait pas longtemps pour revenir ici te chercher, et je compte bien être loin avec toi avant qu'il n'ait cette idée !

Il prit une inspiration, comme si tout cela commençait à vraiment lui déplaire mais qu'il faisait un effort pour se détendre.

- Je ne compte pas te kidnapper, mais à la question "qu'est-ce qui te prouve que je ne suis pas le méchant" la réponse est : rien ! Mais si je dois te payer un billet pour que tu partes loin, je préfère moi aussi être sûr de ce que je fais et que tu ne vas pas utiliser l'argent pour payer un verre à l'autre et son mioche, comme tu dis...

Il fixa son regard certes peu engageant mais, semble-t-il, franc et ajouta :

- Je t'emmène pas dans ma garçonnière, rassure-toi ! J'ai entendu parlé d'une institut aux States, un truc pour les mutants... comme nous.

Le mot était lâché, et d'autres questions étaient soulevées : comment savait-il ? Etait-il vraiment un mutant ? Est-ce qu'il se changeait lui aussi en félin ? ...

Voila qu’il en était venu aux explications. Elles étaient assez brèves mais convenaient parfaitement à Allison qui avait un poil plus confiance en l’inconnu. Mais elle se demandait toujours quelles étaient les motivations de monsieur à l’aider. Qu’est qu’il aurait à y gagner, à aider Alli ? Après tout, il venait de parler d’un institut aux States. Ce n’était pas la porte à côté, loin de là et il allait user de son propre argent pour l’envoyer là bas ? Non, un être humain normalement bien constitué ne ferait pas ça sans avoir quelque chose en retour. C’était d’ailleurs pour cette seule et unique raison que la miss se méfierait de l’inconnu tant que ladite question ne sera pas justifié bonne à ses yeux. Elle maintiendrait donc une petite distance de sécurité. Après tout, un homme – dans son cas, c’était une femme, mais bon – avertie en vaut deux…

« Bon, d’accord, je vous suis… pour l’instant. »

Une fois de plus, la miss marqua un temps de pause, surtout pour rassembler quelques idées dans sa tête et réfléchir à tout cela avant de balancer :

« Mais, j’aimerais aussi connaître votre prénom. Après tout, vous connaissez le mien, il serait donc normal que je connaisse le votre, non ? »

Suite à ces paroles, le mot « mutant » traversa ses tympans et elle réagit au quart de tour en répondant, très rapidement : « Comment savez vous que j’en suis une ? Et puis, vous êtes qui exactement, vous ? Un mutant, aussi ? Un humain super gentil et adorant les mutants au point de leur payer, sans rien demander en retour, un billet d’avion ? ». Etait-elle trop curieuse, généralement, pas spécialement ; mais elle était dans une situation où elle préférait poser beaucoup de questions. Histoire de ne pas être dépassée par les évènements ou de se faire avoir. Et puis, comme il l’avait bien dit, rien ne prouvait qu’il avait des objectifs bons ou mauvais et c’était certainement en lui posant tout un tas de questions qu’il finirait peut être par s’induire lui-même en erreur en disant quelque chose qu’il n’aurait pas dût dire. Allison ne marchait pas dans la logique « innocent tant qu’on n’a pas prouvé le contraire ».
Mais c’est normal, il lui avait dit, sans aucune raison, que sa vie était en quelque sorte, en danger et il se disait être son soit disant « sauveur », normal donc qu’elle doute un peu des qualités de monsieur en ce qui concerne le sauvetage. Bref, elle ajouta :

« Si vous avez raison, alors vaudrait mieux se dépêcher de filer, je n’ai pas envi que l’autre perde patience… D’ailleurs, vous avez une… voiture ? »

Bonne question, hein ? Après tout, son vélo était à une place et ce n’était certainement pas le meilleur moyen de déplacement…




[J’espère que ça ne va pas être aussi facile, heiiin ^^’’ Non pas que je sois mazo, mais j’espère bien que la phase courtier possède quelques péripéties xD Bref, de toute manière, c’est toi l’chef, donc c’est toi qui décides ; je donne juste mon avis de joueur en disant que de mon côté, ça ne pourra être que bien si ça n’est pas aussi facile que ça xP]

L'inconnu adressa un regard soulagé lorsqu'elle lui annonça qu'elle acceptait de la suivre. Toujours aux abois, il regardait autour lorsqu'il dit son prénom :

- J'm'appelle Frédéric, t'auras rien de plus me concernant...

Il jeta un regard dépité vers le ciel lorsqu'elle posa toutes ses questions sur les mutants et lui. Forcément il fallait qu'il tombe sur une bavarde, mais au moins il saurait pour la prochaine fois... Aussi, fixant d'un regard accusateur la jeune fille, il lui répondit d'un ton un peu sec :

- Quel est le dernier mot que tu viens de prononcer ?...

Force était de constater qu'elle se souvenait avoir dit "billet de..." mais impossible de savoir un billet de quoi. Alors que le visage d'Allison traduisait ce trouble, il sembla satisfait et ajouta :

- Laisse tomber, c'était "avion" mais tu n'aurais pas pu t'en souvenir... et quant à mon but... on va dire que tout ce que je te demande...

Il porta son regard sur elle et termina :

- ... c'est de ne pas tomber dans son piège. Il semblait terriblement sincère, de quoi en être mal à l'aise sur ce qui pouvait se cacher derrière ça.

Lorsque Allison sembla enfin comprendre qu'il ne fallait pas trainer, Frédéric se mit en route en disant :

- Contrairement à lui je ne suis pas venu à pieds, et d'ailleurs on a un bout de chemin à faire !

Alors que le parking était en vue, l'homme s'arrêta net, les yeux écarquillés. Lorsque Allison suivit son regard, elle aperçu l'homme accompagné de l'enfant. Ils regardaient une voiture sur le parking quand soudain, l'homme leva la main et la voiture sembla comme tomber à travers le sol et disparaître entièrement.

Frédéric attrapa la main de la jeune fille et se mit à courir dans le sens opposé et se cacher derrière un bâtiment avant de lui dire :

- Changement de programme... je vais le retenir le temps que tu partes...

Il sortit de sa poche de l'argent et le mit de force dans la main d'Allison et disant :

- Je vais me débrouiller, pas le temps de retourner chez toi prendre des affaires, files à la gare, prend un train pour l'aéroport, on se rejoint là-bas... je te fais confiance hein ?!

A ces mots, il se glissa le plus discrètement possible hors de leur cachette et laissa Allison toute seule.

Frédéric, eh bien, elle avait dût lui tirer les vers du nez pour qu’il lui donne son prénom. Mais finalement, à quoi ça lui servirait ? A rien, mais la miss avait voulu qu’il y ait un statut plus ou moins quo même s’il savait encore beaucoup de choses qu’elle ne connaissait pas contrairement à lui. Puis, à la suite de ces paroles, il lui répondit, assez sèchement, de répéter le dernier mot dit. Mais elle n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit qu’il continua à parler. Bref, la mutante ne s’attarda pas sur ce détail, Alli avait autre chose à penser pour l’instant. Ensuite, elle suivit sans demander son reste l’inconnu, écoutant ses paroles. Ah, s’il disait qu’il n’était pas venu à pied, cela voulait donc dire qu’il avait bel et bien une voiture. Mais à peine avait-elle vue le parking qu’elle revue l’homme accompagné de son morveux. Il fut disparaître, sous ses yeux, une voiture qui devait être celle de Frédéric.

Allison était étonnée par ceci mais elle n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit d’autre que monsieur l’attrapa par la main pour la faire partir, presque de force, à l’opposé du parking. Ils s’arrêtèrent de courir après s’être cachés derrière un bâtiment.
Non, un changement de programme, c’est vrai ?! Bref, qu’est que ce gars lui voulait ? Qu’est qu’il avait comme pouvoir ? Pourquoi il y avait tants de mutants d’un seul coup alors qu’elle en avait croisé presque aucun, pour ne pas dire aucun, ces dernières années ? Pourquoi ELLE et pas un autre ? Et surtout, pourquoi Frédéric était prêt à risquer sa vie pour Alli ? Bref, trop de questions fusèrent dans son esprit et une seule passa la barrière de ses lèvres :

« Mais qu’est qu’il a comme pouvoir, ce gars !? »

Mais aucune réponse, le monsieur était partit vers le parking pour faire gagner du temps à la demoiselle. Elle aurait bien voulue connaître le pouvoir de son agresseur, histoire de savoir au moins quel genre de fou voulait lui faire du mal ? En tout cas, à peine fut-il partit qu’Allison fit ce que l’inconnu lui avait demandé : partir.

La demoiselle se jeta vers son vélo, du plus vite qu’elle le put, prenant celui-ci et s’asseyant rapidement dessus. Il aurait été bête d’essayer de partir vers la gare à pied et ce serait encore plus bête de chercher à se transformer en félin pour s’enfuir. Après tout, sous cette forme, certes, la jeune femme aurait fuit mais n’importe où, peut être même dans le sens opposé où elle devait aller. Bref, le vélo était le seul moyen d’arriver à la gare rapidement et facilement. Il n’y avait pas qu’une seule et unique entrée, et heureusement sinon Allison aurait eut des problèmes pour sortir.

Il y en avait deux principale et une plus discrète, qui était réservé aux adhérant du club sportif. Elle aurait put prendre ce passage là, mais devinant très bien que si Frédéric n'avait pas pu arrêter le gros méchant, il penserait à tous les coups qu’elle tenterait de passer par ledit passage. Ainsi, Alli fonça vers l’autre sortie principale, pédalant du plus vite qu’elle le pouvait, prenant donc le chemin pour aller vers Alès – ou autre ville de ton choix où il pourrait y avoir une gare xD. C’était assez loin, mais la mutante pouvait très bien ne pas prendre les grandes routes, couper dans la forêt et prendre de petits chemins de terre. Après tout, elle avait visitée, sous forme de félin, une partie assez grande des forêts qu’il y a dans les environs. Bref, la miss arriverait très bien à se débrouiller pour arriver sur Alès sans prendre de départementales (ou de nationales). La seule chose qu’Allison espérait était de ne pas croiser le gros méchant accompagné de son gosse une fois arrivée sur Alès…

[HRP : évite d'inventer des sorties de secours, ce genre de liberté à tendance à exaspérer les MJs, il te suffit de dire qu'Allison cherche à prendre un chemin pour éviter le parking et le reste je m'en charge, de même pas besoin de rajouter de commentaire, je l'ai donc barré, et concernant l'histoire d'Alès et des chemin en forêt la façon dont tu le présentes est très limite, il aurait suffit également de dire que tu te dirigeais vers la gare d'Alès en passant par la forêt pour éviter les routes. Fais attention pour les prochains posts sinon prend bien en compte tout ce que je dis, il lui a laissé le temps de répondre mais Allison ne se souvenait plus du mot sinon continue c'est pas mal]

Alors qu'Allison s'était précipitée en courant pour récupérer son vélo, elle aperçu du coin de l'oeil les deux hommes face à face sur le parking. L'inconnu semblait détendu, on aurait dit qu'ils se connaissaient bien, et pourtant, alors que Frédéric haussait les épaules, l'inconnu fit un signe de la main et son "sauveur" disparu lui aussi dans le sol, comme tombant dans un trou.

Le coeur battant et les idées confuses, Allison pédalait avec l'énergie du désespoir. La route fut longue et difficile, les bois n'était pas le chemin le plus propre mais ils avaient le mérite de lui permettre un grande discrétion dans son périple.

C'est à bout de souffle et les jambes pouvant à peine la porter que la jeune fille arriva à la gare. Posant son vélo le temps de prendre un billet pour Montpellier, elle sortit l'argent que lui avait donné son bienfaiteur avant de se sacrifier. Il y avait là de quoi prendre le billet et une collation, mais également un message :

Frédéric a écrit:Aéroport de Montpellier
Casier 134
Code 8654
Vol 20h15

Il avait semble-t-il tout prévu pour ne pas perdre de temps avant de quitter la France. Il fallait croire que le temps leur était précieux pour une telle organisation. Elle reprenait son souffle mais malgré son entrainement, ses jambes continuait de flageoler lorsqu'elle marchait. Une bouteille de soda et un snack plus tard, Allison attendait son monorail qui fut annoncé en gare. Elle se préparait à monter avec son vélo lorsque, scrutant par hasard le quai, elle aperçu l'inconnu toujours accompagner de l'enfant, ils remontaient le quai dans sa direction en cherchant du regard. Pas besoin d'être devin pour comprendre qu'Allison devait être ce qu'ils cherchaient. Le monorail arriva à quai et s'arrêtait. Du monde se pressait déjà devant les portes pour monter. La seule chance de la jeune mutante était qu'ils ne semblaient pas l'avoir encore remarquée...

[Errare Humanum Est ; Bref, je ne referais plus ces erreurs-ci ^^’]

Frédéric connaissait-il le « gros méchant » ? Peut être que oui, peut être que non, en tout cas, au parking, ils avaient l’air de se connaître. Bref, pas le temps de penser à quoi que ce soit d’autre que s’enfuir. Allison pédala le plus rapidement que possible, elle pensa, au passage, qu’il serait intéressant de s’acheter une paire de lunette de soleil et un grand blouson noir pour pouvoir être plus discrète mais la peur lui fit certainement oublier ce petit détail. Ou ce fut peut être la joie d’être enfin arrivé à la gare mais après avoir prit un billet de train pour Montpellier, la demoiselle remarqua, que, de toute façon, elle n’aurait jamais pu s’acheter une paire de lunette ou un grand blouson et ayant faim, elle allait user le peu qu’il lui restait pour se payer à manger ainsi qu’une bouteille de soda acheté dans le premier distributeur trouvé.

Ce n’était pas très discret de se balader avec son vélo sous le bras dans la gare, mais la mutante s’en foutait. Ce qui la dérangeait plus était le fait qu’elle avait du mal à tenir sur ses jambes en ce moment précis. Alli n’avait pas dût avaler assez de sucre ou avait fait trop d’exercice sur le coup. Elle fut qu’en même surprise d’être aussi fatigué malgré l’entraînement qu’elle avait grâce à l’athlétisme.

Bref, après s’être payer de quoi manger et boire, la miss attendit patiemment son train, maintenant fauchée. Allison pensa pendant l’attente à ses grands-parents. Qu’est qu’ils penseraient lorsqu’elle leur annoncera qu’elle était à Montpellier et allait prendre l’avion de 20h pour aller aux USA ? Non, valait mieux que la miss ne les appellent pas, sauf au moment de prendre l’avion, juste deux minutes avant de le prendre ou juste avant le décollage. Ah, seul bémol, la mutante ne devait plus avoir son portable sur elle et la demoiselle avait autre chose à penser que chercher une cabine téléphonique. Bref, toutes ses idées se dissipèrent lorsqu’elle vit le train arriver.

Allison était assez joyeuse, elle pourra enfin se reposer tranquillement, mais sa joie s’effaça vite lorsqu’elle remarqua que l’inconnu accompagné du gosse était là, balayant du regard la gare à la cherche d’Alli. A ce moment précis, la miss marcha, tête baissée, à l’opposé de l’inconnu, pour garder une assez grande distance tout en essayant, tant bien que mal avec son vélo, de se mêler à la foule présente tant qu’il y avait tant de monde devant les portes du train. Son but était simple, éviter de se faire remarquer et foncer vers les portes du train lorsque celles-ci seraient libres et accessible facilement. Au pire, elle abandonnerait son vélo au quai pour que se soit plus rapide. Mais Montpellier, c’est grand ; ainsi, lorsqu’on est fauché, valait mieux avoir un moyen de déplacement plus évolué que les pieds pour faire gare-aéroport.

L'éloignement fut payant, outre les gens qui se pressaient pour monter, ceux qui descendaient faisaient un véritable mur grouillant entre elle et ses poursuivants. De plus, en avançant sur le quai, elle put arriver à une porte délaissée par les passagers et Allison put grimper, certes non sans mal, mais elle était dans le monorail avec son moyen de transport. La jeune fille accrocha son vélo sur un support à cet effet et se dirigea vers une place pour enfin soulager ses jambes. Après des tours de piste et plusieurs kilomètres à vélo dans la forêt, elle se dit que gambader en félin était bien moins fatiguant...

Elle s'installa à une place et souffla de soulagement. Il y avait peu de chances que l'homme puisse la suivre à bord, déjà fallait-il qu'il l'ai vu monter... certes le vélo n'était pas des plus discret mais la distance qu'elle avait maintenue et le monde sur le quai devait avoir grandement aidé.

Elle profita du calme pour ouvrir son sac, entre la serviette éponge et la bouteille d'eau vide qu'elle avait prévu pour l'entrainement, elle trouva son portable avec joie et soulagement. Quelques instants plus tard, un jeune garçon avec un sac de sport lui demanda :

- Excusez-moi ? Est-ce qu'il y a quelqu'un à côté de vous ?

Elle fut rassurée de voir qu'il n'avait rien à voir avec les derniers inconnus de la journée, il était plutôt "rock" avec les cheveux en pétard, les yeux cernés de noir, une larme tatouée sous l'oeil droit et des bracelets à pointes. A part le look, il n'avait pas l'air méchant du tout juste... "rock".

Allison avançait donc, à l’opposé de son poursuivant, sans regarder derrière elle pour savoir s’il suivait ses déplacements ou non, mais vu tout ce peuple, c’était quelque chose de plutôt difficile. Bref, la chance lui souriait, apparemment, mais il ne fallait pas crier victoire trop vite, il se pouvait que l’inconnu ait prit le même train qu’elle.
Mais peu de chance qu’il cherche à s’attaquer à elle dans un lieu publique, si ? Bref, une fois entrée et après avoir posé son vélo sur une installation prévue pour, la miss partit dans un wagon pour s’asseoir et se reposer. Une fois assise, Alli remarqua qu’elle avait son mobile dans son sac et la mutante en était donc heureuse. Elle ne savait pas s’il était en international et dans de cas là, s’il ne l’était pas, dès demain, celui-ci ne lui serait plus utile…

Après avoir donc prit sa serviette éponge et l’avoir utilisé pour retiré la sueur, elle regarda dans son sac si elle avait des vêtements de rechanges, des vêtements plus… urbain. Après tout, se balader en tenue sportive n’était pas très discret, valait mieux porter une autre tenue et qui ne pue pas la transpiration… Ainsi, si elle avait une tenue adéquate, elle en profiterait pour se changer dans les toilettes du train.

La mutante affichât un petit sourire, amical, lorsqu’elle vit arriver un enfant avec un style vestimentaire très… space en lui demandant s’il pouvait s’asseoir à côté d’elle. Allison ne put refuser et répondit par un « Non, tu peux t’asseoir », tout simplement. Cette journée avait été vraiment bizarre aux yeux de la jeune femme.
Elle avait vu un homme capable de faire disparaître des objets ainsi que des êtres humains… Et le gosse qui l’accompagnait devait être lui aussi un mutant, non ? Dans ce cas là, elle se demandait bien quel pouvoir il avait… Bref, pour l’instant, elle était loin d’être arrivée à Montpellier, donc valait mieux arrêter de se poser ce genre de question et en profiter pour se reposer un peu ; la journée s’annonçait être longue…

45 minutes de monorail, une petite heure de vélo jusqu'à l'aéroport... elle n'allait pas devoir trop trainer sur le chemin surtout qu'il y avait le casier à trouver avant de prendre le vol. Il fallait toujours arriver bien avant le départ, heureusement question enregistrement de bagage, la jeune française n'allait pas perdre beaucoup de temps.

D'ailleurs, que pouvait-il contenir ce casier ? Et où l'autre type avait-il bien pu envoyer Frédéric ? Est-ce qu'elle le retrouverait là-bas ou pas ?

Allison n'avait pas vraiment eu le temps de se changer depuis ses tours de piste et son départ précipité, elle trouva dans son sac un jean qu'elle avait pris au cas où, un t-shirt de rechange ainsi qu'un sweat-shirt à capuche et du déodorant. Une fois le tout enfilé et une bouffée de frais plus tard, elle se sentit déjà bien mieux, tout du moins elle ne sentait plus autant le fauve qu'après son escapade jusqu'à Alès en vélo à travers bois.

On pouvait dire que son voisin n'était pas très loquace, il s'était mis un casque et écoutait une musique plutôt violente en hochant la tête en rythme. Il faudrait certainement une explosion atomique ou le secouer vivement pour qu'il réagisse, en tout cas un simple appel ne pourrait pas percer le bruit dans ses oreilles.

Il ne restait plus longtemps et le contrôleur fit son apparition dans le wagon qu'il semblait simplement vouloir traverser. Il était à deux pas de la rangée d'Alli.

Mais quelle ne fut pas sa terreur de voir apparaître derrière l'employer du monorail un visage connu et son mioche. Ils avançaient tranquillement, regardant dans chaque rangée...

[HRP : Ca va tu as assez chaud aux fesses ? ]

Allison était plutôt calme et heureuse ; heureuse de voir qu’elle avait pensée à prendre des vêtements de rechange. D’ailleurs, lorsqu’elle se changea dans les toilettes du train, elle hésita à virer ses vêtements de sport en s’en débarrassant. Après tout, c’était du poids en trop… Mais elle pensa que pour quelques grammes, elle pouvait encore garder ceci sur le dos, de toute manière, elle mit son mobile dans l’une de ses poches ainsi que tout ce qui pouvait lui servir, laissant la bouteille vide, l’éponge et les vêtements dans son sac.
Si ça devenait trop lourd pour son dos, elle en profiterait pour jeter tout ça. De plus, sachant qu’elle avait du temps devant elle, la miss en profita pour remplir sa bouteille d’eau vide avec l’eau disponible dans les toilettes. Qui sait, peut être qu’elle serait une fois de plus obligée de courir et dans ce cas là, valait mieux avoir de l’eau… De toute manière, elle s’était mise suffisamment de déo pour éviter de trop transpirer, enfin, elle l’espérait.

Bref, une fois prête, elle revint vers sa place avant de voir le contrôleur et derrière lui, qui est-ce que c’était ? Le gros méchant accompagné du morveux qui regardait les rangs les uns après les autres. N… non, était-il prêt à utiliser son pouvoir dans un lieu publique ? Alli espérait que non, mais dans le doute, valait mieux l’éviter. Première chose qu’elle fit : ne pas lui faire volte-face, mettre sa capuche sur la tête et filer, encore une fois, en priant pour qu’il ne l’ait pas remarqué. En fait, elle retourna dans vers sa place assez rapidement. Elle avait une idée en tête et allait bien en profiter pour l’exploiter… Frédéric lui avait dit que le gros méchant était très persuasif, ainsi, il valait mieux ne pas écouter ses paroles.

« Je peux écouter de la musique avec toi, s’il te plait ? Après tout, le voyage va être assez long… » Demanda-t-elle gentiment au jeune rockeur à côté d’elle après l’avoir tapoté à l’épaule pour qu’il lui réponde.

Mais avant qu’il ne lui réponde quoi que ce soit, de manière à sympathiser un peu, elle ajouta : « Je m’appelle Allison, et toi ? ». Tout ceci suivit d’un beau et radieux sourire. La mutante avait une idée simple derrière la tête, se cacher un minimum le visage avec la capuche, tourner un peu la tête pour qu’on distingue moins son visage et hocher bêtement de la tête – de la manière la plus débile que possible pour qu’on ne fasse que peu attention à elle – tout en écoutant du rock à fond dans les oreilles. En plus, le gamin faisait un tout petit peu peur, donc, avec lui, moins de chance de se faire remarquer, non ?

Alli essayera donc de donner son billet de train assez rapidement et discrètement au contrôleur en espérant que le gros méchant ne la remarque pas… D’ailleurs, ne cherchait-il pas une fille habillée en vêtements de sports ? Si c'était le cas, alors il y avait des chances pour qu'il ne cherche pas à voir le visage caché derrière la capuche lorsqu’il aura vu sa tenue vestimentaire, enfin, Allison espérait ceci de tout cœur et mettait donc son destin dans les mains impartiales du MJ de la chance…


[^^ C'est un bon échauffement ]
[EDIT : enfin, je retire ce que j'ai dis (sur le bon échauffement), pas envi que mon perso meure quoi XD].
[EDIT-Bis : Au fait, j'ai mit en italique un passage à ignorer dans le cas où le PNJ rocker refuse de laisser Allison écouter sa musique ^^"]

Le jeune garçon écarta son casque de ses oreilles pour écouter ce qu'Allison voulait lui dire, il lui rendit un grand sourire et répondit :

- Normalement on va pu tarder, je dirai 5 - 10 minutes mais ya pas de soucis ! T'aimes ça ?! C'est du Métrashell, le dernier album de "Bite of the Devil". dit-il en lui tendant le casque et en baissant un peu le volume.

Vu le bruit qui sortait du casque alors qu'elle ne l'avait toujours pas enfilé, elle n'entendrait même pas si on lui hurlait dessus. Alors que la jeune mutante se présentait, le rockeur se présenta aussi :

- Ouai cool sympa Allison ! Moi c'est Kév...in, enfin tout le monde m'appelle Kév.

Le contrôleur passé, l'inconnu arriva à hauteur de leur rangée, il ne put néanmoins voir qu'une jeune fille avec une capuche sur la tête qu'elle hochait bêtement en rythme. Pas du tout les mêmes habits que la jeune fille qu'il cherchait et surtout, il croisa le regard du jeune garçon qui, bien que restant muet, signifiait clairement "tu veux ma photo ?!" ce à quoi il répondit par un sourire non partagé et finalement il passa son chemin.

Mais au moment où Allison jetait un oeil pour voir s'ils étaient partis, elle croisa le regard du gamin.



Il la fixait droit dans les yeux et elle comprit à cet instant qu'il savait. Pourtant, il ne dit absolument rien et ne fit rien pour prévenir l'homme, au lieu de cela, il détourna le regard et rejoignit l'inconnu.

Allison en avait le coeur qui battait la chamade, et une vague de panique avait déferlé dans sa tête. Pendant quelques instants, elle crut que l'homme allait faire demi tour et revenir vers elle, mais sa peur n'eut d'égal que son soulagement de voir l'inconnu passer au wagon suivant.

Déjà le train arrivait en gare de Montpellier. Encore un chemin si court et si long à la fois avant de s'envoler... mais vers où au fait ?

Allison affichât un sourire amical mais aussi heureuse lorsque la réponse du jeune rockeur fut positive. En plus d’avoir trouvé un bon moyen pour être plus discrète, elle avait aussi trouvée un moyen de tuer facilement le temps. Lorsqu’il lui dit qu’il écoutait du truc-muche-métal, la demoiselle se contenta d’acquiescer d’un simple geste du visage tout en ajoutant :

« J’écoute généralement du rock ou du hard-rock, mais écouter du métal ne me pose aucun problème, au contraire ; sinon, je ne t’aurais pas demander si je pouvait écouter du métal… »

Suite à ces paroles, elle imita un peu ses mouvements de tête après avoir eu la musique dans les oreilles. Le passage du contrôleur fut sans problème et l’inconnu ne vit que du feu. Apparemment, il était bien trop occupé à rechercher une fille en vêtements de sport, il aurait l’air bien bête s’il n’en trouvait aucune… Certainement qu’il pensera qu’elle n’avait pas prit le train et que ça avait été une feinte, non ? Bref, la miss ajouta ensuite lorsque monsieur se présenta : « Enchanté Kev », gardant toujours le même sourire amical.

Seul bémol, le blondinet qui suivait le gros méchant comme un bon toutou bien dressé remarque Alli. Le sang de la mutante fit un tour complet dans tout son corps en très peu de temps ; elle avait peur, très peur. Les battements de son cœur s’accélérèrent, elle avait l’impression que son cœur s’arracherait de sa cage thoracique dès que le gros méchant reviendrait sur ses pas. Cependant, cela ne se produisit point. Apparemment, le môme n’avait rien dit à l’adulte et celui-ci était partit dans un autre wagon pour continuer sa recherche. Ouf ! Allison était sauve, du moins, pour l’instant… Mais dèja, elle pouvait entendre – tant bien que mal à cause de la musique – qu’elle allait bientôt arriver à la gare de Montpellier.

Euh… gros problème, elle ne se souvenait plus où elle devait aller. La peur lui avait fait oublier tout le reste. Mais finalement, elle sortit le petit bout de papier que Frédéric lui avait passé, marquant « Aéroport de Montpellier » ainsi que l’adresse d’un casier. Elle trouverait certainement dedans le lieu du vol. D’une certaine façon, la miss était rassurée, elle n’aurait qu’à passer à une agence du tourisme pour demander où se trouvait l’aéroport et voila… Ou à un montpelliérain, se serait encore plus simple…
Bon, valait mieux parler au jeune rockeur à l’avance car elle n’allait pas dire au moment de l’arrêt « merci et au revoir ». Ce n’était pas du tout son genre… Ainsi, elle ajouta, simplement :

« Au fait, on est bientôt arrivé, non ? Tu vas vers où ? De mon côté, je dois aller à l’aéroport de Montpellier pour voir de la famille dans le nord… Par hasard, tu serais où ledit lieu se trouve ? »

La demoiselle laissa passer un petit blanc, le temps de lui laisser répondre aux questions qu’elle lui avait posé avant de dire : « Sinon, j’ai passé un très bon moment en ta compagnie… ». Et voila, en plus, s’il habitait dans les environs et qu’il savait où se trouvait l’aéroport, ça serait vraiment bien ! Car moins la mutante perdrait de temps, mieux se serait. Car dès que le train sera à l’arrêt, Alli foncera vers son vélo et descendra pour filer le plus vite de la gare…
Espérant ne pas croiser sur son chemin le gros méchant, car dans ce cas là, à part faire profil bas, baisser la tête, regarder ses pieds et l’éviter, elle ne pourra certainement pas faire autre chose… Après tout, se transformer, ici, en félin serait particulièrement stupide et dangereux – pour elle comme pour les autres. Mais bon, d’un côté, si elle arrivait à bouffer son agresseur, elle n’aurait plus de problème avec lui, non ?

Le jeune garçon se tourna vers Allison et jeta un oeil par la fenêtre en disant :

- Ouai là on arrive, d'ailleurs j'vais récupérer mon casque par contre... Moi j'rentre chez moi pour le weekend, j'étais chez mon cousin. Pour l'aéroport c'est pas trop compliqué, tu suis la rue pendant plusieurs kilomètres jusqu'à passer sous l'autoroute et tu pourras pas rater l'aéroport vu les avions et tout ! dit-il avec un grand sourire.

Commençant à rassembler ses affaires, Kévin ajouta avant de partir vers la porte du wagon :

- Ouai cool moi aussi, et si tu vas un jour à un concert de Bite on se verra pt'être ?! Ciao Allison ! Bon voy' !

Allison se leva à sa suite et récupéra son vélo. Elle sortit prestement du monorail et s'empressa de sortir de la gare, suivant les indications de Kév, elle ne croisa pas ses deux poursuivants. Le temps du trajet jusqu'à l'aéroport, les événements de l'après-midi tournèrent dans sa tête comme un manège fou. Frédéric... la voiture happée par le sol suivie de son sauveur... ses deux poursuivants... le regard du gamin dans le train...

Elle arriva à l'aéroport vers 17h30, il lui restait un peu de temps pour aller au casier avant de devoir se rendre au guichet d'embarquement, puis avant le vol elle aurait de quoi se reposer. Disant adieu à son vélo qu'elle ne pourrait décemment pas emmener avec elle, Allison entra dans le hall de l'aéroport et aperçu le panneau indiquant les casiers, elle suivit la direction et se trouva face aux casiers.

Casier 134...
Code 8654...

Lorsque la porte du casier s'ouvrit, la jeune fille y plongea la main pour trouver un billet pour New-York, un faux passeport avec sa photo au nom de Julie Vincent, ainsi qu'un bout de papier avec une adresse :

Insitut Charles Xavier
51 Greymalkin Lane
Salem center

Elle trouva également quelques dollars, certainement de quoi payer un taxi et un petit déjeuner une fois sur place. Un seul billet d'avion...

Allison prit le casque avant de le redonner au jeune rockeur lorsqu’il lui avait dit qu’il allait reprendre son bien car ils étaient bientôt arrivés. Elle aquesça du regard lorsqu’il avait dit qu’il rentrait chez lui le week-end, car, en semaine, il était chez son cousin. Quelle chance, un Montpelliérain ! Bref, elle avait vraiment eu de la chance aujourd’hui, entre le fait que le blondinet n’avait rien dit au father et le fait de tomber sur un montpelliérain… Bref, elle eut l’adresse de l’aéroport assez facilement et rapidement et, une fois que le train s’arrêta, la mutante se leva, ajouta à l’adresse de Kev’ :

« J’espère qu’on se reverra à l’un de leur concert… Au revoir et peut être à une prochaine. »

Bon, ok, elle n’y croyait pas du tout au fait qu’ils pourraient se revoir, mais bon… Allison savait rester sympathique avec les gens. Après tout, il lui avait – presque – sauvé la vie en la protégeant involontairement. Bref, la miss fonça vers son vélo, tourna le regard pour voir une dernière voir Kévin, lui adressant un rapide petit sourire d’adieu avant de filer. Le trajet en vélo fut plus bref que prévus. Ou peut être que le temps était passé plus vite parce qu’elle n’avait fait que penser, la tête complètement dans les nuages, en pensant à cette journée folle en émotions. Frédéric, la voiture qui disparu… mais ce qui la marqua le plus fut les deux méchants, car elle ne savait toujours pas la raison qui les avaient poussés à la traquer et à tuer quelqu’un. Elle se demandait aussi pourquoi le petit blondinet n’avait rien dit à l’autre inconnu.
Bref, toutes ces questions quittèrent son esprit lorsqu’elle entra dans l’aéroport, laissant son vélo sur place, lui faisant un dernier adieu à lui aussi car elle savait très bien qu’elle ne le reverrait jamais.

Suite à cela, Alli fonça vers les casiers et y trouva, après avoir inséré le code, un faux passeport, un billet d’avion ainsi que de l’argent. Un seul billet, comme quoi, même si Frédéric avait été en vie, il ne l’aurait pas suivie ; il serait resté en France. Il y avait aussi les coordonnées d’un lieu. La demoiselle se demandait encore si partir aux States en valait vraiment la chandelle. Après tout, qu’est qu’elle trouverait là-bas ? Des réponses à ses questions ? Mais elle n’en avait qu’une, de question ! Pourquoi on la traquait. D’ailleurs, elle se demandait bien si elle était encore poursuivie… Après tout, si deux idiots avaient été prêt à payer deux billets de train pour trouver une ‘ado’ de 18 ans, alors c’est qu’ils n’allaient pas lâcher prise si facilement, si ?

Bref, Allison regarda une nouvelle fois son bout de papier « vol 20h15 », parfait, elle était à l’heure… Ainsi, la demoiselle, dès où elle pourrait entrer dans l’avion, le ferait, en profiterait certainement pour appeler ses grands-parents juste avant le décollage puis attendrait dans l’engin pendant 10 bonnes heures. Après ceci, certainement qu’elle se prendrait une collation dans l’aéroport, aux USA avant de prendre un taxi… Bref, Alli avait dèja tout planifié dans sa tête pendant le temps d’attente. Après tout, lorsqu’on n’a que ça à faire, alors on le fait. Le seul truc qu’elle se demandait encore, c’était qu’est qu’elle allait trouver aux States. Un institut pour les mutants ? Oui et alors ? Un lieu comme ça lui apporterait quoi ?
De toute manière, une fois entrée dans l’avion, impossible de faire machine arrière. De toute manière, elle ne pouvait même plus le faire vu qu’elle n’avait pas assez d’argent pour prendre un second billet de train, surtout que son agresseur devait encore trainer dans les environs, non ? Se serait bête de quitter l’aéroport, un lieu si peuplé, maintenant…

Les questions se tortillaient dans l'esprit d'Allison. Elle fuyait deux personnes, se retrouvait loin de sa famille, allait s'envoler vers un autre continent sous couvert d'un faux passeport et tout cela sur les dires d'un parfait inconnu qui avait disparu mystérieusement et avait semé des petits cailloux jusqu'à une destination appelée "Institut Xavier" et censée être une école pour mutant mais surtout, un refuge pour elle...

La jeune française ne comprenait pas vraiment ni pourquoi elle, ni pourquoi partir si loin, mais comme un signe du destin, elle vit un groupe passer devant elle, plutôt type mauvais garçons, dont un en particulier dont le choix vestimentaire provoqua un certain choc à la jeune fille. Il portait un blouson noir avec une inscription dans le dos : "Kil Mutos" suivi d'une caricature de monstre gisant dans une marre de sang. La vision fit froid dans le dos de la mutante. Jetant un regard circulaire, elle aperçu un flyer avec inscrit en grosses lettres : "Les mutants sont un danger pour tous ! Débarrassons-nous en avant qu'il ne soit trop tard !"

Elle se heurtait à une dure réalité. Peut-être avait-elle échappé de peu à ce phénomène dans sa résidence en peu reculée, mais pour combien de temps ?

Le moment était venu de rejoindre la salle d'embarquement. Allison eut un frisson lorsqu'elle dut présenter son faux passeport. Mais tout se passa bien. Elle eut droit à un regard étrange lorsqu'elle se présenta avec le peu de bagages qu'elle avait en sa possession mais tout se passa plutôt bien. En attendant le départ, elle avait le temps enfin de téléphoner à ses grands-parents. Qu'allait-elle pouvoir leur dire ? "Coucou mamie, je prend l'avion pour les Etats-Unis dans une heure" ?!

[Ah, vu le pm, j’avais cru que tu m’avais ‘abandonné’ et que je devais dèja poster dans l’institut… Mea Culpa. Sinon, signale le – en pm ou en HRP – lorsque je devrais poster dans l’institut, pour que je ne refasse pas l’erreur ^^’’]

Allison était donc prête à prendre l’avion pour les States. Le vol était à 20h15 et celui-ci durerait environs une bonne dizaine d’heures. Mais la miss n’était pas vraiment prête mentalement ; elle se posait bien trop de questions, sur Frédéric, sur ses deux poursuivants, sur cet institut, sur ces faux papiers…
Mais elle revint vite à la réalité lorsqu’elle vue, choquée, voyant « tuer mutant » sur l’un des vêtements d’un jeune garçon. C’était peut être un cas à part, non ? Mais peut être qu’elle se trompait et cette idée se vérifia lorsqu’elle remarqua le même genre de phrase sur les lunettes d’un autre jeune. Arg… Avait-elle vécue trop de temps dans la pleine cambrousse pour ne pas remarquer la haine qu’avaient certains humains à propos des mutants ?! Alli espérait, intérieurement, que tous les humains ne résonnaient pas comme ça, mais plus le temps passait et plus elle se demandait si faire un passage aux USA, pays où les mutants sont bien plus libre qu’ailleurs, ne lui ferait pas un peu de bien.

Bref, lors de l’embarquement, la miss eut un peu peur lorsqu’elle montra son faux passeport mais l’hotesse de l’air ne vit que du feu. Impossible de faire machine arrière maintenant, il ne lui restait plus qu’un seul et unique choix : entrer dans l’avion et quitter la France. La seule chose qui gênait encore Alli c’était qu’elle allait laisser tout derrière elle, n’avait pas d’argent, du moins, pas assez pour faire autre chose que d’aller à l’institut Charles Xavier et en plus, elle n’avait strictement aucune idée de ce qu’elle allait trouver là-bas...
La seule chose que lui avait dit Frédéric fut que c’était un établissement pour mutant, comme elle. Mais on peut dire que ça ne l’aidait pas vraiment, après tout, elle n’avait aucune idée du comment elle allait être accueillie et surtout, avaient-ils prévu son arrivée ? Oui, cette question hantait l’esprit de la mutante ; car Frédéric c’était cassé la tête pour lui fournir un faux passeport et un billet d’avion, donc il aurait très bien pu se débrouiller pour l’inscrire là-bas sans qu’elle n’en soit au courant… Après tout, un passeport – et faux en plus – ça ne se fabrique pas en trois jours.

La demoiselle touchait machinalement son portable, hésitant toujours à appeler ses grands-parents avant de ne plus avoir le temps de le faire. Après tout, personne n’était au courant sur le fait qu’elle allait partir aux USA. Certes, elle était majeure, donc dans un certains sens, ça lui était égal vu que ses parents ne la portait pas du tout dans leur cœur et ses grands-parents s’occupaient d’elle mais sans plus. Mais elle avait vraiment laissé tout derrière elle, ses amies se demanderont certainement si elle était morte ou non, son lycée aussi… On pouvait dire que Frédéric l’avait vraiment mit dans de sales draps… D’ailleurs, lui, était-il encore en vie ou était-il mort ? Ça, elle n’en avait aucune idée.
Mais à force de trop penser, la demoiselle pensa que leur envoyer un simple message vocal qu’ils liront plus tard. Le message fut donc bref, Allison se contenta de leur dire que tout allait bien et qu’elle partait à l’étranger – sans leur préciser dans quel pays – à cause de la crise mutante et qu’un ami avait dèja tout planifié à l’avance. Autant aller droit au but, non ?

Maintenant que le problème grands-parents était fini, la mutante n’attendait plus qu’une seule et unique chose : l’avion, le décollage et, enfin, l’arrivée aux States.

[HRP : Je t'emmène jusqu'aux grilles, après à toi de te débrouiller. Le MP c'est pour que tu aies le temps de prendre un peu connaissance du fonctionnement de même que ton passage dans le groupe de l'institut qui te permet de voir les sujets.]


Dans la salle d'embarquement, un poste de télévision diffusait des informations, bien qu'elle ne puisse pas bien suivre ce qu'il se disait, les images et les titres n'étaient pas pour la rassurer sur l'opinion de certains concernant les mutants. Un reportage semblait même faire état de groupuscules anti-mutants ce qui confirma ce qu'elle avait vu un peu plus tôt.

Le vol fut plutôt agréable bien que long pour la jeune fille habituée aux grands espaces des Cévennes. Elle eut droit à des repas ce qui lui permit de se recharger, une serviette chaude pour se détendre et une petite sieste pour se reposer un peu de sa journée marathon. Elle mit de côté les questions qui la hantaient, il serait toujours temps de les ressortir plus tard. Elle put voir un magazine parlant d'un certain Docteur Olivier Fleury, un mutant directeur de l'institut Charles Xavier à Salem center, il se serait lancé dans un tour du monde pour parler des mutants, prônant la paix et l'intégration.

A l'atterrissage à l'aéroport JFK, Allisson se mit en quête d'un petit déjeuner composé d'un chocolat chaud et d'un beignet, puis d'un taxi pour la mener jusqu'à l'adresse. Il lui restait de l'appréhension à l'idée de cette école pour mutants, mais l'article qu'elle avait rapidement parcouru sur son directeur l'avait un peu soulagée, il semblait bien que Frédéric avait raison et qu'il s'agissait là d'un refuge, une sorte de havre de paix pour mutants tous accueillis à bras ouverts.

Le trajet fut bien trop long après tant d'heures de vol, le petit déjeuner englouti et déjà bien loin, le déjeuner se rapprochait et la destination également. Longeant un mur d'enceinte d'où dépassait beaucoup d'arbres, presque une forêt, le taxi s'arrêta devant une grille majestueuse. Derrière les grilles s'étendait un magnifique jardin arboré où subsistaient encore quelques plaques de neige sur le déclin.

Après avoir payé la course, Allison sortit du taxi qui démarra, la laissant seule devant sa décision. Comme pour lui donner un petit coup de pouce ou un léger frisson de peur peut-être, l'image d'une femme apparut et annonça :

- Signature mutante confirmée. Allisson Clair, bienvenue à l'institut Charles Xavier, vous pouvez entrer, plusieurs personnes sont à votre disposition dans le jardin pour vous accueillir. puis disparu comme elle était apparue.

Effectivement, il y avait plusieurs jeunes gens ainsi que deux adultes, une femme et un homme en costume impeccable.



Ton courtier est terminé, j'espère que ça ne t'a pas semblé trop court ou trop long, l'aventure de fait que commencer. N'oublie pas de bien lire les descriptions et de bien prendre en compte tout ce qui se passe autour et ce qui vise directement Allison. Continue à bien analyser tous les éléments à ta disposition, c'est très précieux en mode jeu et tu l'as plutôt bien joué.

Je mets tes points pour cette phase courtier dans le sujet à cet effet "Evolution des personnages" de l'aboyeur, tu pourras les utiliser dans ton barème.

Tu peux suivre le lien vers le sujet dans le jardin et y poster ton entrée avec ton sac bien vide et tes vêtements pas ultra chauds.