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Soirée décontractée au pub
Lun 3 Nov 2008 - 18:48
Une nouvelle journée exténuante se terminait pour le jeune étudiant universitaire alors qu’il rangeait son matériel et souhaitait une bonne soirée au spécialiste avec lequel il venait de discuter du texte Dell'arte della guerra écrit par Niccolo Machiavelli. Content de pouvoir finalement s’étirer les jambes, il quitta le bâtiment et se dirigea prestement vers la sortie du campus. Croisant quelques connaissances sur le chemin, il fut convié à les rejoindre un peu plus tard dans la soirée dans un pub du coin. Promettant d’aller y faire un tour, Franz jeta un coup d’œil à sa montre avant d’étouffer un juron et de partir en courant en direction de la station. Heureusement, il arriva juste à temps pour prendre son monorail qui le déposa deux stations plus loin. Marchant avec entrain sur une distance d’environ 400 mètres, il termina sa course devant un grand immeuble rassemblant de nombreux appartements. Prenant l’ascenseur jusqu’au troisième étage, il réfléchit pensivement au sujet de sa prochaine dissertation qu’il devait rédiger pour la semaine suivante.
*Hum… est-ce que ça me tente vraiment de me taper le périple de Dante à travers l’Enfer et tous les autres endroits sympathiques qu’il a la joie de visiter? Quoique l’œuvre exprime plutôt bien la pensée religieuse de l’époque. C’est ça ou une autre pénible dissertation sur la renaissance européenne.*
Optant finalement pour la Divina Commedia de Dante, Franz quitta l’habitacle de fer à l’ouverture des portes et tourna à gauche pour se diriger vers l’appartement 308. Se battant pendant quelques minutes avec la serrure usée, il réussit finalement à entrer dans sa modeste demeure. Déposant ses affaires sur un sofa, il commença par prendre une longue douche avant de se changer. Attrapant quelques restants dans son frigo, il décida de se faire un sandwich au poulet avant de quitter son appartement pour rejoindre le pub. Le trajet se fit sans encombre et Franz arriva une quinzaine de minutes plus tard. En entrant dans le pub, il remarqua immédiatement la présence de Keira Delano, une étudiante de deuxième année qu’il trouvait fort attirante. Attrapant une chope de bière au bar, il rejoignit finalement le petit groupe d’universitaires qui semblaient en plein débat. S’approchant de la table, il adressa un petit sourire charmeur à sa flamme du moment avant de s’installer sur la chaise à sa gauche.
''Bonsoir Keira, je suis content de te voir ce soir. Comment est-ce que tu vas?''
*Hum… est-ce que ça me tente vraiment de me taper le périple de Dante à travers l’Enfer et tous les autres endroits sympathiques qu’il a la joie de visiter? Quoique l’œuvre exprime plutôt bien la pensée religieuse de l’époque. C’est ça ou une autre pénible dissertation sur la renaissance européenne.*
Optant finalement pour la Divina Commedia de Dante, Franz quitta l’habitacle de fer à l’ouverture des portes et tourna à gauche pour se diriger vers l’appartement 308. Se battant pendant quelques minutes avec la serrure usée, il réussit finalement à entrer dans sa modeste demeure. Déposant ses affaires sur un sofa, il commença par prendre une longue douche avant de se changer. Attrapant quelques restants dans son frigo, il décida de se faire un sandwich au poulet avant de quitter son appartement pour rejoindre le pub. Le trajet se fit sans encombre et Franz arriva une quinzaine de minutes plus tard. En entrant dans le pub, il remarqua immédiatement la présence de Keira Delano, une étudiante de deuxième année qu’il trouvait fort attirante. Attrapant une chope de bière au bar, il rejoignit finalement le petit groupe d’universitaires qui semblaient en plein débat. S’approchant de la table, il adressa un petit sourire charmeur à sa flamme du moment avant de s’installer sur la chaise à sa gauche.
''Bonsoir Keira, je suis content de te voir ce soir. Comment est-ce que tu vas?''
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Re: Soirée décontractée au pub
Lun 3 Nov 2008 - 19:50
Keira, absorbée par le débat qui animait le groupe de jeunes personnes, n'adressa qu'un bref regard et un petit sourire à Franz lorsqu'il s'installa avec eux. Elle se pencha vers l'avant, mettant en valeur sa poitrine tandis qu'elle répondait avec vigueur au jeune homme droit devant elle. Ce dernier tenta de ne pas regarder le décolleté de l'étudiante, se concentrant difficilement sur son jolie visage.
"C'est très facile de repérer les mutants. Sur le campus, il y en a, je suis certaine. Il faut repérer les étranges." s'exclama la jeune femme.
Le jeune homme secoua la tête vivement et se laissa tomber sur son banc. Autour de lui, plusieurs exclamations soutenaient ce que disaient Keira. Mais plusieurs étaient de l'avis de l'étudiant lorsqu'il répondit;
"Les mutants sont des personnes normales! Tu pourrais bien être une mutante et on le saurait pas!"
Keira secoua vivement la tête. Elle regarda autour d'elle, son regard se posa un instant sur Franz avant de reperer une personne à la droite de Franz qui attendait pour sa commande au bar. Keira la désigna et s'exclama:
"Tu dis n'importe quoi! Regarde la Donna! Elle, c'est une mutante! Vous avez vu comment elle est bizarre et difforme?"
La jeune femme, Donna, était debout devant le barman avec qui elle discutait timidement, même si elle semblait bien le connaitre. Franz l'avait vu souvent venir au bar pour chercher un sac d'olive que les parents du barman cultivaient. Elle faisait "affaire" avec lui, puisque les heures d'ouverture du marché étaient pendant ses cours. Elle tourna un instant son regard vers la table qui venait de parler d'elle, comme si elle avait su qu'ils parlaient d'elle. Donna portait des vêtements très amples, colorés qui accentuaient son surplus de poids. Le barman lui donna un petit sac d'olives et elle marcha vers la sortie en passant près de la table. Keira, se tourna vers elle, croisant les jambes, ses lèvres pulpeuses formant un sourire méchant;
"Les olives ne te rendront pas plus belle, Donna. Tu devrais peut-être essayer de te mettre le sac sur la tête..."
Donna s'arrêta, se tourna vers eux, la tête basse. Elle leva lentement la tête, très timide vers le groupe d'étudiant et regarda le sac d'olives qu'elle tenait entre ses mains. Plusieurs étudiants du groupe pouffèrent de rire et ajoutèrent quelques commentaires:
"Weirdo! "
"Obese!"
Donna lâcha son sac d'olive qui tomba sur le sol et marcha hors du pub. Tandis qu'elle marcha hors du pub, une pluie torentielle se mit à tomber à l'extérieur, tout comme sur les joues de la pauvre étudiante.
"C'est très facile de repérer les mutants. Sur le campus, il y en a, je suis certaine. Il faut repérer les étranges." s'exclama la jeune femme.
Le jeune homme secoua la tête vivement et se laissa tomber sur son banc. Autour de lui, plusieurs exclamations soutenaient ce que disaient Keira. Mais plusieurs étaient de l'avis de l'étudiant lorsqu'il répondit;
"Les mutants sont des personnes normales! Tu pourrais bien être une mutante et on le saurait pas!"
Keira secoua vivement la tête. Elle regarda autour d'elle, son regard se posa un instant sur Franz avant de reperer une personne à la droite de Franz qui attendait pour sa commande au bar. Keira la désigna et s'exclama:
"Tu dis n'importe quoi! Regarde la Donna! Elle, c'est une mutante! Vous avez vu comment elle est bizarre et difforme?"
La jeune femme, Donna, était debout devant le barman avec qui elle discutait timidement, même si elle semblait bien le connaitre. Franz l'avait vu souvent venir au bar pour chercher un sac d'olive que les parents du barman cultivaient. Elle faisait "affaire" avec lui, puisque les heures d'ouverture du marché étaient pendant ses cours. Elle tourna un instant son regard vers la table qui venait de parler d'elle, comme si elle avait su qu'ils parlaient d'elle. Donna portait des vêtements très amples, colorés qui accentuaient son surplus de poids. Le barman lui donna un petit sac d'olives et elle marcha vers la sortie en passant près de la table. Keira, se tourna vers elle, croisant les jambes, ses lèvres pulpeuses formant un sourire méchant;
"Les olives ne te rendront pas plus belle, Donna. Tu devrais peut-être essayer de te mettre le sac sur la tête..."
Donna s'arrêta, se tourna vers eux, la tête basse. Elle leva lentement la tête, très timide vers le groupe d'étudiant et regarda le sac d'olives qu'elle tenait entre ses mains. Plusieurs étudiants du groupe pouffèrent de rire et ajoutèrent quelques commentaires:
"Weirdo! "
"Obese!"
Donna lâcha son sac d'olive qui tomba sur le sol et marcha hors du pub. Tandis qu'elle marcha hors du pub, une pluie torentielle se mit à tomber à l'extérieur, tout comme sur les joues de la pauvre étudiante.
- InvitéInvité
Re: Soirée décontractée au pub
Lun 3 Nov 2008 - 21:30
[HJ: Je tiens à préciser que mon personnage fait ses études à Oxford en Angleterre.]
Poussant un léger soupir de contrariété, Franz prit une gorgée de bière avant de reposer sa chope sur la table et de prêter une oreille au débat. Ne montrant rien de son étonnement de les entendre discuter au sujet des mutants, il dû se rappeler qu’il n’y avait pas vraiment de consensus sur la question mutante en Europe. Peut-être aurait-il mieux fait de se renseigner sur les mesures mutantes mise en place par le gouvernement britannique. Il n’avait pas eu énormément de temps pour se préparer. Après avoir reçu son acceptation à la faculté d’histoire de l’Université d’Oxford, il était partie aussitôt pour se trouver un appartement et un boulot.
*C’est vrai que j’ai entendu dire que le phénomène anti-mutant était plutôt répandu au États-Unis. Espérons que le Royaume-Uni soit un peu plus accueillant. Il va falloir que je reconsidère mes options... juste au cas où.*
Secouant la tête mentalement face à l’explication boiteuse de Keira, il se cala dans son siège et croisa inconsciemment les bras. Il ignorait que celle-ci entretenait ce genre de préjugé envers les mutants. Elle avait beau être calée en histoire européenne et diablement séduisante, elle commençait à perdre de son attrait. Tournant la tête vers l’étudiant avec lequel elle discutait de si vive voix, il attendit attentivement sa répartie en espérant qu’il ait un peu plus de bon sens. Et il ne fut pas déçu en l’entendant soutenir que les mutants étaient tout aussi normaux que n’importe qui d’autre.
*Bravissimo!*
Souriant d’un air satisfait, il lui envoya un petit signe tête pour lui montrer son soutien. Il se retourna par la suite vers Keira sentant son regard pesé sur lui. Il n’appréciait pas la lueur qu’elle avait dans les yeux et se demanda un instant ce qu’elle cherchait. Il fut légèrement soulagé, lorsque son regard le quitta pour fixer quelque chose derrière lui. Les paroles suivantes de la belle lui firent l’effet d’une douche froide. Trop stupéfait pour réagir, il entendit comme à travers un voile les insultes de ses collègues envers la jeune fille timide. Il posa brutalement la chope de bière qu’il avait portée à ses lèvres sur la table de bois, produisant un petit coup sec. Il ne connaissait pas le petit groupe depuis très longtemps, mais c’était la première fois qu’ils les entendaient émettre des insultes aussi gratuites et sans raison valable. Il s’était attendu à un peu plus de retenue de la part de ses compagnons. Se relevant de sa chaise tout en mettant son manteau, il leur lança un regard noir avant de sortir quelques billets de sa poche qu’il laissa tomber sur la table. Fixant Keira dans les yeux, il ne lui adressa qu’un seul commentaire.
''Tu devrais aussi essayer de te mettre un sac sur la tête, ça t'empêcherait peut-être de sortir autant de conneries.''
Se tournant vers les étudiants qui n’avait pas pris part à la manœuvre de rabaissement de la belle, il leur souhaita une bonne soirée avant de tourner les talons et de ramasser le sac d’olives trainant sur le sol. Il ne pouvait s’empêcher de penser que ça aurait pu être lui qu’on aurait pris pour cible. Pour certains, la mutation était vu comme une tare encore plus grave qu’un simple surplus de poids. Il se demanda si Keira l’aurait visé si Donna n’avait pas été derrière lui. Ils avaient le droit d'avoir leur propre opinion, mais Franz tenait à montrer qu’il ne la partageait pas. Le plus important était de retrouver Donna avant qu’elle ne fasse une bêtise ou n’attrape une pneumonie. Il ne la connaissait pas vraiment, mais personne ne méritait de se faire traiter de la sorte. Attrapant le parapluie qu’il avait laissé au vestibule, il ouvrit la porte et s’engouffra à l’extérieur. Depuis son arrivée en Angleterre, il ne sortait nulle part sans lui.
*Quelle fichue température!*
Poussant un léger soupir de contrariété, Franz prit une gorgée de bière avant de reposer sa chope sur la table et de prêter une oreille au débat. Ne montrant rien de son étonnement de les entendre discuter au sujet des mutants, il dû se rappeler qu’il n’y avait pas vraiment de consensus sur la question mutante en Europe. Peut-être aurait-il mieux fait de se renseigner sur les mesures mutantes mise en place par le gouvernement britannique. Il n’avait pas eu énormément de temps pour se préparer. Après avoir reçu son acceptation à la faculté d’histoire de l’Université d’Oxford, il était partie aussitôt pour se trouver un appartement et un boulot.
*C’est vrai que j’ai entendu dire que le phénomène anti-mutant était plutôt répandu au États-Unis. Espérons que le Royaume-Uni soit un peu plus accueillant. Il va falloir que je reconsidère mes options... juste au cas où.*
Secouant la tête mentalement face à l’explication boiteuse de Keira, il se cala dans son siège et croisa inconsciemment les bras. Il ignorait que celle-ci entretenait ce genre de préjugé envers les mutants. Elle avait beau être calée en histoire européenne et diablement séduisante, elle commençait à perdre de son attrait. Tournant la tête vers l’étudiant avec lequel elle discutait de si vive voix, il attendit attentivement sa répartie en espérant qu’il ait un peu plus de bon sens. Et il ne fut pas déçu en l’entendant soutenir que les mutants étaient tout aussi normaux que n’importe qui d’autre.
*Bravissimo!*
Souriant d’un air satisfait, il lui envoya un petit signe tête pour lui montrer son soutien. Il se retourna par la suite vers Keira sentant son regard pesé sur lui. Il n’appréciait pas la lueur qu’elle avait dans les yeux et se demanda un instant ce qu’elle cherchait. Il fut légèrement soulagé, lorsque son regard le quitta pour fixer quelque chose derrière lui. Les paroles suivantes de la belle lui firent l’effet d’une douche froide. Trop stupéfait pour réagir, il entendit comme à travers un voile les insultes de ses collègues envers la jeune fille timide. Il posa brutalement la chope de bière qu’il avait portée à ses lèvres sur la table de bois, produisant un petit coup sec. Il ne connaissait pas le petit groupe depuis très longtemps, mais c’était la première fois qu’ils les entendaient émettre des insultes aussi gratuites et sans raison valable. Il s’était attendu à un peu plus de retenue de la part de ses compagnons. Se relevant de sa chaise tout en mettant son manteau, il leur lança un regard noir avant de sortir quelques billets de sa poche qu’il laissa tomber sur la table. Fixant Keira dans les yeux, il ne lui adressa qu’un seul commentaire.
''Tu devrais aussi essayer de te mettre un sac sur la tête, ça t'empêcherait peut-être de sortir autant de conneries.''
Se tournant vers les étudiants qui n’avait pas pris part à la manœuvre de rabaissement de la belle, il leur souhaita une bonne soirée avant de tourner les talons et de ramasser le sac d’olives trainant sur le sol. Il ne pouvait s’empêcher de penser que ça aurait pu être lui qu’on aurait pris pour cible. Pour certains, la mutation était vu comme une tare encore plus grave qu’un simple surplus de poids. Il se demanda si Keira l’aurait visé si Donna n’avait pas été derrière lui. Ils avaient le droit d'avoir leur propre opinion, mais Franz tenait à montrer qu’il ne la partageait pas. Le plus important était de retrouver Donna avant qu’elle ne fasse une bêtise ou n’attrape une pneumonie. Il ne la connaissait pas vraiment, mais personne ne méritait de se faire traiter de la sorte. Attrapant le parapluie qu’il avait laissé au vestibule, il ouvrit la porte et s’engouffra à l’extérieur. Depuis son arrivée en Angleterre, il ne sortait nulle part sans lui.
*Quelle fichue température!*
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Re: Soirée décontractée au pub
Mar 4 Nov 2008 - 0:21
[Quelques modifications furent apportées à mon message. Merci de ta compréhension.]
Le jeune barman, de même nationalité que Franz s'avanca rapidement vers le groupe d'élève pour seconder l'exclamation de Keira. Le barman rammassa les billets que Franz avait posé sur la table et les remit dans la veste du jeune homme. Il ne payerait pas ses boissons. Elles étaient sur la maison! Le jeune barman italien se mit à les insulter comme de quoi, ils n'avaient pas à se moquer d'elle. Tandis qu'elle et ses amis se faisaient insulter de facon colorée, Keira suivit du regard Franz tandis qu'il quittait le pub à la recherche de la jeune italienne, Donna, si loin de chez elle. Au bout de quelques minutes, Franz trouva la jeune femme, sous un arbre, à la pluie battante. La jeune femme pleurait chaudement, le visage entre ses mains. Plus Franz se rapprochait d'elle, plus la pluie semblait forte et cognait contre sa peau. Donna fut la première à réagir; Elle leva la tête rapidement et regarda Franz.
"Laisse moi tranquille! Je n'ai rien fait...Pourquoi êtes vous tous méchants avec moi? Sales Englishmen!"
Un coup de tonnerre surpris la jeune femme, lorsqu'elle lanca ses derniers mots. La jeune femme se tut, ouvrit de grands yeux et rougit rapidement. Étonnée et honteuse de sa propre réaction, elle se leva et commenca à marcher dans la direction opposée à Franz, tentant de s'éloigner le plus rapidement possible. Le chandail coloré et plein de vie de Donna était maintenant trempé et tombait, difforme, sur ses hanches rondes. Elle s'arrêta et tourna son visage rond vers Franz. Ses yeux très verts brillèrent en sa direction. Les cheveux noirs de la jeune femme collaient contre son visage.
"Fausto - le barman - reprendra surement les olives...Si tu les veux, gardes les. Elles sont fraiches. Elles viennent directement d'Italie..."
Le jeune barman, de même nationalité que Franz s'avanca rapidement vers le groupe d'élève pour seconder l'exclamation de Keira. Le barman rammassa les billets que Franz avait posé sur la table et les remit dans la veste du jeune homme. Il ne payerait pas ses boissons. Elles étaient sur la maison! Le jeune barman italien se mit à les insulter comme de quoi, ils n'avaient pas à se moquer d'elle. Tandis qu'elle et ses amis se faisaient insulter de facon colorée, Keira suivit du regard Franz tandis qu'il quittait le pub à la recherche de la jeune italienne, Donna, si loin de chez elle. Au bout de quelques minutes, Franz trouva la jeune femme, sous un arbre, à la pluie battante. La jeune femme pleurait chaudement, le visage entre ses mains. Plus Franz se rapprochait d'elle, plus la pluie semblait forte et cognait contre sa peau. Donna fut la première à réagir; Elle leva la tête rapidement et regarda Franz.
"Laisse moi tranquille! Je n'ai rien fait...Pourquoi êtes vous tous méchants avec moi? Sales Englishmen!"
Un coup de tonnerre surpris la jeune femme, lorsqu'elle lanca ses derniers mots. La jeune femme se tut, ouvrit de grands yeux et rougit rapidement. Étonnée et honteuse de sa propre réaction, elle se leva et commenca à marcher dans la direction opposée à Franz, tentant de s'éloigner le plus rapidement possible. Le chandail coloré et plein de vie de Donna était maintenant trempé et tombait, difforme, sur ses hanches rondes. Elle s'arrêta et tourna son visage rond vers Franz. Ses yeux très verts brillèrent en sa direction. Les cheveux noirs de la jeune femme collaient contre son visage.
"Fausto - le barman - reprendra surement les olives...Si tu les veux, gardes les. Elles sont fraiches. Elles viennent directement d'Italie..."
- InvitéInvité
Re: Soirée décontractée au pub
Mar 4 Nov 2008 - 1:53
Reprenant les billets sans un mot, il adressa un sourire de remercîment à l’italien. Alors que le barman essayait tant bien que mal de faire la morale au petit groupe d’étudiants, une tâche qu’il n’aurait même pas tentée pour tout l’or du monde, Franz s’engouffra sous les torrents d’eau glacée. Relevant le col de sa veste pour se protéger du froid à l’extérieure, il remonta la rue la plus proche au pas de course, le sac d’olives bien callé sous le bras. Il retrouva finalement la jeune italienne à l’abri sous un arbre une dizaine de minutes plus tard. Son parapluie à la main, il ne l’avait pas ouvert depuis sa sortie de l’établissement.
*Elle va attraper un rhume avec cette température. Le parapluie lui serait sans doute plus utile qu’à moi.*
S’approchant lentement de Donna, Franz s’arrêta à une demi-douzaine de mètres de l’arbre alors qu’elle relevait son visage vers lui. Il accueillit la remarque de la jeune fille et le coup de tonnerre sans réagir. Il sourit tout de même mentalement de se faire traiter de british. Il avait beau ne pas correspondre à la description typique d’un italien avec ses yeux bleus et ses cheveux blonds, c’était plutôt amusant d’être identifié comme un habitant du coin. Il ne lui servait à rien de fournir une explication à la jeune italienne, puisqu’il y en avait aucune de valable ou qui pourrait lui remonter le moral. La regardant s’éloigner pendant quelques secondes, il s’apprêtait à prendre la parole pour arrêter sa course, mais avant même qu’il n’ouvre la bouche, elle se retourna pour lui adresser la parole. C’est avec stupéfaction qu’il l’écouta régler la question des olives qu’il transportait encore sous son bras. Il les avait pratiquement oubliées avec la suite d'évènements qui venait de se produire. Prenant une courte inspiration, il répondit avec amusement à son offre.
''Mes parents m’ont toujours dit que je tenais plus de mes ancêtres suédois et allemands que de ma grand-mère italienne. Même lorsque je vivais encore à Florence, je n’ai jamais vraiment apprécié outre mesure les pâtes et les olives.''
Se rapprochant lentement d’elle, il lui tendit le sac et son parapluie d’une seule main.
''Je voulais présenter mes excuses pour la bandes d’idiots anglais du pub. Ils n’avaient aucune raison de traiter de la sorte. Sinon tu es certaine de ne pas vouloir des olives? J’ai la nette impression que si je les rapporte à Fausto, je risque de rentrer chez moi avec plus d’olives que je ne sais quoi en faire. Ce serait dommage de les gaspiller ainsi.''
Franz marqua une pause pour refermer le col de sa veste avant de reprendre la parole.
''Il fait un vrai froid de canard dans ce pays! Les températures plus clémentes de la région méditerranéenne commencent à me manquer. Je ne sais pas si tu habites loin d’ici, mais prends mon parapluie avant d’attraper une pneumonie. Tu pourras me le rendre mardi prochain pendant la conférence du professeur Crawford.''
*Elle va attraper un rhume avec cette température. Le parapluie lui serait sans doute plus utile qu’à moi.*
S’approchant lentement de Donna, Franz s’arrêta à une demi-douzaine de mètres de l’arbre alors qu’elle relevait son visage vers lui. Il accueillit la remarque de la jeune fille et le coup de tonnerre sans réagir. Il sourit tout de même mentalement de se faire traiter de british. Il avait beau ne pas correspondre à la description typique d’un italien avec ses yeux bleus et ses cheveux blonds, c’était plutôt amusant d’être identifié comme un habitant du coin. Il ne lui servait à rien de fournir une explication à la jeune italienne, puisqu’il y en avait aucune de valable ou qui pourrait lui remonter le moral. La regardant s’éloigner pendant quelques secondes, il s’apprêtait à prendre la parole pour arrêter sa course, mais avant même qu’il n’ouvre la bouche, elle se retourna pour lui adresser la parole. C’est avec stupéfaction qu’il l’écouta régler la question des olives qu’il transportait encore sous son bras. Il les avait pratiquement oubliées avec la suite d'évènements qui venait de se produire. Prenant une courte inspiration, il répondit avec amusement à son offre.
''Mes parents m’ont toujours dit que je tenais plus de mes ancêtres suédois et allemands que de ma grand-mère italienne. Même lorsque je vivais encore à Florence, je n’ai jamais vraiment apprécié outre mesure les pâtes et les olives.''
Se rapprochant lentement d’elle, il lui tendit le sac et son parapluie d’une seule main.
''Je voulais présenter mes excuses pour la bandes d’idiots anglais du pub. Ils n’avaient aucune raison de traiter de la sorte. Sinon tu es certaine de ne pas vouloir des olives? J’ai la nette impression que si je les rapporte à Fausto, je risque de rentrer chez moi avec plus d’olives que je ne sais quoi en faire. Ce serait dommage de les gaspiller ainsi.''
Franz marqua une pause pour refermer le col de sa veste avant de reprendre la parole.
''Il fait un vrai froid de canard dans ce pays! Les températures plus clémentes de la région méditerranéenne commencent à me manquer. Je ne sais pas si tu habites loin d’ici, mais prends mon parapluie avant d’attraper une pneumonie. Tu pourras me le rendre mardi prochain pendant la conférence du professeur Crawford.''
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Re: Soirée décontractée au pub
Mar 4 Nov 2008 - 19:01
Dès que Franz la bouche, Donna se figea sur place. Son visage d'abord très légèrement irrité, puis étonné pour finalement être timide se baissa lentement pour ne pas regarder le jeune italien en face. Elle venait de l'insulter injustement...Comment avait-elle oser? Maintenant, elle se ferait encore plus martyriser par les autres étudiants. Elle ne comprenait pas pourquoi ils s'en prenaient à elle...Elle n'avait pourtant rien fait de mal. Elle n'avait pourtant jamais rien dit de mal à personne. Elle n'avait jamais parlé à qui que ce soit! Sauf Fausto...Qui avait reconnu son accent et s'était mis en tête qu'ils étaient amis. Donna vit Franz s'approcher d'elle et devint rigide comme un baton. Elle se redressa rapidement et regard un moment le jeune italien dans les yeux. Elle détourna le regarda rapidement et ne prit que le sac d'olive. Lorsqu'elle tira sur le sac, évitant de prendre le parapluie, ce dernier tombant sur le sol. Elle s'empressa de se pencher pour le rammaser:
"Oh! Je s-s-suis désolée! Vraiment désolée!"
En essayant de rammasser le parapluie, le sac d'olive tomba sur le sol et s'ouvrit, répandant des oliviers fraiches un peu partout sur le sol. Donna soupira et essaya de retenir les olives qui restaient dans le sac de rouler sur le sol. Ce faisant, elle échappa à nouveau le parapluie. Soupirant, elle lâcha le tout, se releva en portant ses deux mains à sa tête.
"Empot-t-t-t-tée..."
Elle soupira à nouveau. Puis elle leva les yeux vers Franz, souriant légèrement, très timidement. Elle leva les yeux vers le ciel qui s'éclaircissait lentement. Donna secoua la tête et dit:
"Merci...Mais non merci...J-j-j-e...Il arrête de pleuvoir...v-v-vous voyez?"
En effet, les gouttes d'eau qui tombaient sur la tête des deux jeunes italiens se faisaient plus rares. La jeune femme femme hocha la tête lorsqu'il commenta la température et le risque d'attrapper une pneumonie. Elle se doutait bien que c'était une des plus importantes causes de décès chez les personnes âgées...Puis, elle le regarda, les yeux sourcils...
"La conférence du p-p-professeur Crawford? V-v-v-v-vous allez à la conférence du professeur Crawford?"
La jeune femme grogna devant son bégayement, qu'elle était incapable de contrôler, maintenant qu'elle n'était plus en colère. Lorsqu'elle était en colère, sincèrement en colère, elle ne bégayait pas. Mais lorsqu'elle revenait normale, timide et genée, elle ne se contrôlait plus.
"Oh! Je s-s-suis désolée! Vraiment désolée!"
En essayant de rammasser le parapluie, le sac d'olive tomba sur le sol et s'ouvrit, répandant des oliviers fraiches un peu partout sur le sol. Donna soupira et essaya de retenir les olives qui restaient dans le sac de rouler sur le sol. Ce faisant, elle échappa à nouveau le parapluie. Soupirant, elle lâcha le tout, se releva en portant ses deux mains à sa tête.
"Empot-t-t-t-tée..."
Elle soupira à nouveau. Puis elle leva les yeux vers Franz, souriant légèrement, très timidement. Elle leva les yeux vers le ciel qui s'éclaircissait lentement. Donna secoua la tête et dit:
"Merci...Mais non merci...J-j-j-e...Il arrête de pleuvoir...v-v-vous voyez?"
En effet, les gouttes d'eau qui tombaient sur la tête des deux jeunes italiens se faisaient plus rares. La jeune femme femme hocha la tête lorsqu'il commenta la température et le risque d'attrapper une pneumonie. Elle se doutait bien que c'était une des plus importantes causes de décès chez les personnes âgées...Puis, elle le regarda, les yeux sourcils...
"La conférence du p-p-professeur Crawford? V-v-v-v-vous allez à la conférence du professeur Crawford?"
La jeune femme grogna devant son bégayement, qu'elle était incapable de contrôler, maintenant qu'elle n'était plus en colère. Lorsqu'elle était en colère, sincèrement en colère, elle ne bégayait pas. Mais lorsqu'elle revenait normale, timide et genée, elle ne se contrôlait plus.
- InvitéInvité
Re: Soirée décontractée au pub
Mar 4 Nov 2008 - 23:42
Surpris d’entendre un début de bégaiement dans la voix de Donna, Franz ne prêta pas immédiatement attention à la chute de son parapluie. Plutôt confiant de nature, il s’adaptait avec aisance à son nouveau milieu et n’éprouvait pas de grandes difficultés à communiquer avec les autres étudiants étrangers d’Oxford. Il ignorait si la jeune italienne était souvent la cible des moqueries de ses nouvelles connaissances, mais il ne se doutait pas un instant que sa timidité maladive ne l’aidait en rien.
*Ma réaction et les commentaires du barman risquent de faire empirer la situation.*
Ce n’était pas la première fois qu’il s’interposait dans ce genre de cas, mais il n’était tout de même pas venu en Angleterre pour passer ses études à jouer au protecteur de la veuve et l’orphelin. Il en avait bien assez sur les bras avec sa mutation, son appartement, son travail et l'insulte qu'il venait de balancer au pub. Ce ne serait pas une mauvaise idée de s'expliquer avec Keira. De plus, il savait pertinemment que certains combats ne pouvaient être gagnés que par soi-même. Une leçon qu’il avait acquise lors de son adolescence. Secouant légèrement la tête devant la maladresse de Donna, il ramassa son parapluie sans faire attention au sac d’olives qui déversait son contenu dans la rue. Elles feraient sans doute le bonheur d’un chien errant. Revenant mentalement sur la soirée, Franz se demanda s’il devait la considérer comme un succès ou un échec.
*J’aurais au moins dû finir ma bière avant de me mettre à la poursuite de Donna.*
Accordant de nouveau son attention à l’italienne, il leva sa main libre devant lui pour sentir les gouttes de pluie qui s'amoindrissaient progressivement.
''Ah c’est vrai…''
Tenant son parapluie devant lui, il secoua la tête d’un air contrarié avant de placer un commentaire.
''Tu n’auras pas servi à grand monde aujourd’hui toi.''
Sans marquer de pause, il fixa la jeune italienne directement dans les yeux tout en appuyant son principal moyen de survie dans cette contrée humide sur son épaule.
''Primo, pas de vous avec moi. Je ne suis pas si imbu de ma propre personne que j’aie besoin de me faire vouvoyer. Secundo, je vais effectivement assister à la conférence de la vieille momie anglaise. Mon tuteur m’a presque fait du chantage pour que j’y assiste en utilisant mes dernières dissertations comme menaces. Il a beau avoir l’air aussi inoffensif qu’un lama, c’est un emmerdeur de première.''
*Ma réaction et les commentaires du barman risquent de faire empirer la situation.*
Ce n’était pas la première fois qu’il s’interposait dans ce genre de cas, mais il n’était tout de même pas venu en Angleterre pour passer ses études à jouer au protecteur de la veuve et l’orphelin. Il en avait bien assez sur les bras avec sa mutation, son appartement, son travail et l'insulte qu'il venait de balancer au pub. Ce ne serait pas une mauvaise idée de s'expliquer avec Keira. De plus, il savait pertinemment que certains combats ne pouvaient être gagnés que par soi-même. Une leçon qu’il avait acquise lors de son adolescence. Secouant légèrement la tête devant la maladresse de Donna, il ramassa son parapluie sans faire attention au sac d’olives qui déversait son contenu dans la rue. Elles feraient sans doute le bonheur d’un chien errant. Revenant mentalement sur la soirée, Franz se demanda s’il devait la considérer comme un succès ou un échec.
*J’aurais au moins dû finir ma bière avant de me mettre à la poursuite de Donna.*
Accordant de nouveau son attention à l’italienne, il leva sa main libre devant lui pour sentir les gouttes de pluie qui s'amoindrissaient progressivement.
''Ah c’est vrai…''
Tenant son parapluie devant lui, il secoua la tête d’un air contrarié avant de placer un commentaire.
''Tu n’auras pas servi à grand monde aujourd’hui toi.''
Sans marquer de pause, il fixa la jeune italienne directement dans les yeux tout en appuyant son principal moyen de survie dans cette contrée humide sur son épaule.
''Primo, pas de vous avec moi. Je ne suis pas si imbu de ma propre personne que j’aie besoin de me faire vouvoyer. Secundo, je vais effectivement assister à la conférence de la vieille momie anglaise. Mon tuteur m’a presque fait du chantage pour que j’y assiste en utilisant mes dernières dissertations comme menaces. Il a beau avoir l’air aussi inoffensif qu’un lama, c’est un emmerdeur de première.''
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Re: Soirée décontractée au pub
Mer 5 Nov 2008 - 3:20
"Je le trouve passionnant, Professeur Crawford! Il a pleins de théories extraordinaires! Il étudie l'évolution des espèces animales depuis plusieurs d-d-d-dizaines d'années! Il s'est penché très recemment sur les mutants...."
La jeune femme s'interrompit. Elle haussa les épaules rapidement et se pencha rapidement pour rammasser le sac et son restant d'olives. Elle le referma et le serra dans ses bras, comme pour l'empêcher de tomber. Elle leva les yeux lentement vers Franz et lui sourit avec hésitation. Son corps tentait de partir, mais Donna savait que ce n'était pas poli. Avec beaucoup d'hésitation, elle finit par dire:
"On s-s-s-se v-voit mardi alors!"
Un sourire timide illumina son visage en même temps que le premier rayon de soleil percait les nuages avec gene. Elle fit un petit signe hésitant et tourna les talons avant de s'élancer sur le parfait détremper. Franz, levant la tête vers le ciel, put remarquer que ce dernier s'éclaircissait pour la première fois cette semaine. C'était bien assez pour lui remonter le moral! Même si le soleil se couchait au loin...il l'avait vu avant qu'il ne disparaisse complètement. Qu'allait-il faire? Rentrer chez lui et faire ses devoirs? Ou bien retournerait-il au pub?
La jeune femme s'interrompit. Elle haussa les épaules rapidement et se pencha rapidement pour rammasser le sac et son restant d'olives. Elle le referma et le serra dans ses bras, comme pour l'empêcher de tomber. Elle leva les yeux lentement vers Franz et lui sourit avec hésitation. Son corps tentait de partir, mais Donna savait que ce n'était pas poli. Avec beaucoup d'hésitation, elle finit par dire:
"On s-s-s-se v-voit mardi alors!"
Un sourire timide illumina son visage en même temps que le premier rayon de soleil percait les nuages avec gene. Elle fit un petit signe hésitant et tourna les talons avant de s'élancer sur le parfait détremper. Franz, levant la tête vers le ciel, put remarquer que ce dernier s'éclaircissait pour la première fois cette semaine. C'était bien assez pour lui remonter le moral! Même si le soleil se couchait au loin...il l'avait vu avant qu'il ne disparaisse complètement. Qu'allait-il faire? Rentrer chez lui et faire ses devoirs? Ou bien retournerait-il au pub?
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Re: Soirée décontractée au pub
Mer 5 Nov 2008 - 8:16
*Intéressant, mais pourquoi est-ce que mon tuteur veut me faire assister à la conférence d’un expert en évolution? Le phénomène mutant est peut-être à la mode ces derniers temps, mais mes études se concentrent surtout sur des textes littéraires italiens et sur la renaissance en Europe. Je ne vois pas le lien entre l’humanisme et l’évolution du mouton.*
Franz ne connaissait pas énormément le professeur Crawford, mais il savait de réputation que c’était l’un des enseignants les plus vieux de la faculté. On murmurait même qu’il utilisait encore une voiture pour ses déplacements journaliers. Personnellement, le jeune italien n’était pas sûr qu’assister à une conférence sur la mutanité soit une excellente idée. Depuis son arrivée en Angleterre, il se tenait à distance des sujets se rapprochant du phénomène mutant. Il devait toutefois admettre que cela pourrait être intéressant d’en apprendre plus sur ses semblables.
*Je me demande s’il existe des communautés de mutants.*
Répondant au départ de Donna par un vague mouvement de la main, il releva lentement ses yeux bleus vers le ciel avant de tourner la tête pour fixer l’horizon. Les derniers rayons de soleil de la journée coloraient d’une belle couleur orange les nuages qui se dispersaient tranquillement après plusieurs jours d’averses. La lente descente du soleil et l’assombrissement du ciel suffit à l’italien pour retrouver sa bonne humeur et son sourire. Il ne lui restait plus qu’à décider comment il allait terminer sa soirée. Il pouvait toujours retourner à son appartement pour commencer sa dissertation ou il pouvait faire un autre tour au pub. Heureusement, il n’avait pas d’engagements le lendemain et il pourrait probablement se permettre de dormir plus longtemps. Choisissant finalement d’aller prendre une nouvelle bière, Franz retourna tranquillement sur ses pas, son parapluie toujours sur l’épaule.
Franz ne connaissait pas énormément le professeur Crawford, mais il savait de réputation que c’était l’un des enseignants les plus vieux de la faculté. On murmurait même qu’il utilisait encore une voiture pour ses déplacements journaliers. Personnellement, le jeune italien n’était pas sûr qu’assister à une conférence sur la mutanité soit une excellente idée. Depuis son arrivée en Angleterre, il se tenait à distance des sujets se rapprochant du phénomène mutant. Il devait toutefois admettre que cela pourrait être intéressant d’en apprendre plus sur ses semblables.
*Je me demande s’il existe des communautés de mutants.*
Répondant au départ de Donna par un vague mouvement de la main, il releva lentement ses yeux bleus vers le ciel avant de tourner la tête pour fixer l’horizon. Les derniers rayons de soleil de la journée coloraient d’une belle couleur orange les nuages qui se dispersaient tranquillement après plusieurs jours d’averses. La lente descente du soleil et l’assombrissement du ciel suffit à l’italien pour retrouver sa bonne humeur et son sourire. Il ne lui restait plus qu’à décider comment il allait terminer sa soirée. Il pouvait toujours retourner à son appartement pour commencer sa dissertation ou il pouvait faire un autre tour au pub. Heureusement, il n’avait pas d’engagements le lendemain et il pourrait probablement se permettre de dormir plus longtemps. Choisissant finalement d’aller prendre une nouvelle bière, Franz retourna tranquillement sur ses pas, son parapluie toujours sur l’épaule.
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Re: Soirée décontractée au pub
Mer 5 Nov 2008 - 20:27
Une fois Donna partie, Franz décida de retourner au pub où un spectacle innattendu l'attendait. En effet, le barman était toujours avec son groupe d'ami, mais contrairement à lorsqu'il était partit, Fausto discutait avec animation avec ses amis. Keira semblait avoir réussit à séduire Fausto pour qu'il reste avec eux et embarque dans leur conversation. Personne ne lui tenait rancune. Lorsque Franz revint, son accueil fut différent, mais pas plus négatif que lorsqu'il était arrivé au début. Le barman alla lui chercher une bière et revint s'installer avec eux. Keira se tourna vers lui et lui envoya un sourire:
"Rebienvenue...Fausto était en train d'éclaircir nos questions sur Donna. Tu veux te joindre à nous?"
Fausto tourna la tête vers Franz et lui sourit;
"Vous avez remarqué que, lorsqu'elle était partie, il s'est mis à pleuvoir? La température suit ses émotions!"
"Rebienvenue...Fausto était en train d'éclaircir nos questions sur Donna. Tu veux te joindre à nous?"
Fausto tourna la tête vers Franz et lui sourit;
"Vous avez remarqué que, lorsqu'elle était partie, il s'est mis à pleuvoir? La température suit ses émotions!"
- InvitéInvité
Re: Soirée décontractée au pub
Mer 5 Nov 2008 - 22:27
Entrant dans le pub, Franz déposa son parapluie et enleva sa veste avant de chercher les étudiants des yeux. C’est avec surprise que Franz vit le barman discuter vivement avec les universitaires et Keira. S’installant de nouveau à leur table, il poussa un soupir et saisit la bière qu’on venait de lui apporter. Il la vide d’un trait, puis se tourna vers Fausto pour le remercier d’un signe de la tête. Tournant la tête vers Keira, il lui renvoya son sourire, puis il répondit à sa question tout en se grattant la nuque.
''Je ne vois rien qui pourrait s’y opposer. Vous parlez encore du phénomène mutant? Sinon je m’excuse pour plus tôt, je me suis laissé emporter.''
Tournant de nouveau la tête pour faire face au jeune italien, il écouta attentivement son point avant de prendre position. Il s’agissait peut-être également d’une simple coïncidence, mais le raisonnement de Fausto n’était pas mauvais. Il ne s’en était pas rendu compte au départ, mais maintenant qu’on lui avait directement soumis l’idée, il se rendait compte que la succession d’émotions de Donna concordaient avec l’évolution de l’averse. Ainsi c’était peut-être Keira qui avait eu raison au final même si ce n’était pas exactement pour les bonnes raisons.
''C’est bien possible, la pluie a disparu en même temps que son agitation.''
Franz n’était pas encore pleinement convaincu, mais il devait admettre que Donna était possiblement une mutante avec des pouvoirs météorologiques.
*J’aime bien les orages, mais pas quand j’en suis la cible.*
''Je ne vois rien qui pourrait s’y opposer. Vous parlez encore du phénomène mutant? Sinon je m’excuse pour plus tôt, je me suis laissé emporter.''
Tournant de nouveau la tête pour faire face au jeune italien, il écouta attentivement son point avant de prendre position. Il s’agissait peut-être également d’une simple coïncidence, mais le raisonnement de Fausto n’était pas mauvais. Il ne s’en était pas rendu compte au départ, mais maintenant qu’on lui avait directement soumis l’idée, il se rendait compte que la succession d’émotions de Donna concordaient avec l’évolution de l’averse. Ainsi c’était peut-être Keira qui avait eu raison au final même si ce n’était pas exactement pour les bonnes raisons.
''C’est bien possible, la pluie a disparu en même temps que son agitation.''
Franz n’était pas encore pleinement convaincu, mais il devait admettre que Donna était possiblement une mutante avec des pouvoirs météorologiques.
*J’aime bien les orages, mais pas quand j’en suis la cible.*
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Re: Soirée décontractée au pub
Jeu 6 Nov 2008 - 18:19
"Ah! Franz! Vous le saurez..." s'exclama un des amis de son groupe d'universitaire.
Ce dernier, à la très forte accent grecque, le nez massif et le teint basané se tourna vers Franz. Il était dans plusieurs cours du jeune Italien, mais parlait si fort et si souvent que le jeune italien essayait de l'éviter le plus possible. Le Grec regarda un moment les autres personnes du groupe pour avoir leur attention, comme si il s'apprêtait à raconter une histoire. Keira fut quelque peu étonnée par sa réaction aussi vive et se rapprocha quelque peu de Franz.
"Souvenez-vous...Il y a 2 ou 3, il y a eu une innondation dans le nord de l'Italie! Ca a fait les manchettes dans toute la Grèce! Il y eut des glissements de terrain et plusieurs maisons détruites!" dit le Grec.
Franz se souvenait de cet incident. Tout le monde se souvenait de cet incident triste qui avait monopolisé les informations pendant plus de 3 semaines. Keira hocha la tête, ainsi que le barman. Les autres ne semblaient pas plus interessés qu'il le fallait. Puis, le Grec ajouta:
"La famille de Donna vit dans le Nord! La pluie torentielle qui avait causé l'innondation commencé la dernière semaine de Juin..."
Personne ne vit le lien dans ce qu'il venait de dire, puis Keira s'exclama en pouffant de rire:
"Le bal de promo!"
Le Grec hocha la tête avec conviction. Keira éclata de rire et se tourna vers Franz qu'elle regardait avec plus d'attention depuis qu'il lui avait crié dessus un peu plus tôt. Une jeune femme dans le groupe, qui passait très inapercue, toute menue, blonde, de grands yeux expressifs et un visage d'enfant, soupira:
"Pauvre Donna...Quelqu'un lui a fait de la peine lors de son bal..."
Keira regarda la femme comme si elle était une extra-terrestre et dit:
"Je trouve cela plutôt drôle! Hey je pense à cela...Si on met la Donna le bonne humeur pour notre Beach Party de le semaine prochaine, on aura du beau temps!"
Ce dernier, à la très forte accent grecque, le nez massif et le teint basané se tourna vers Franz. Il était dans plusieurs cours du jeune Italien, mais parlait si fort et si souvent que le jeune italien essayait de l'éviter le plus possible. Le Grec regarda un moment les autres personnes du groupe pour avoir leur attention, comme si il s'apprêtait à raconter une histoire. Keira fut quelque peu étonnée par sa réaction aussi vive et se rapprocha quelque peu de Franz.
"Souvenez-vous...Il y a 2 ou 3, il y a eu une innondation dans le nord de l'Italie! Ca a fait les manchettes dans toute la Grèce! Il y eut des glissements de terrain et plusieurs maisons détruites!" dit le Grec.
Franz se souvenait de cet incident. Tout le monde se souvenait de cet incident triste qui avait monopolisé les informations pendant plus de 3 semaines. Keira hocha la tête, ainsi que le barman. Les autres ne semblaient pas plus interessés qu'il le fallait. Puis, le Grec ajouta:
"La famille de Donna vit dans le Nord! La pluie torentielle qui avait causé l'innondation commencé la dernière semaine de Juin..."
Personne ne vit le lien dans ce qu'il venait de dire, puis Keira s'exclama en pouffant de rire:
"Le bal de promo!"
Le Grec hocha la tête avec conviction. Keira éclata de rire et se tourna vers Franz qu'elle regardait avec plus d'attention depuis qu'il lui avait crié dessus un peu plus tôt. Une jeune femme dans le groupe, qui passait très inapercue, toute menue, blonde, de grands yeux expressifs et un visage d'enfant, soupira:
"Pauvre Donna...Quelqu'un lui a fait de la peine lors de son bal..."
Keira regarda la femme comme si elle était une extra-terrestre et dit:
"Je trouve cela plutôt drôle! Hey je pense à cela...Si on met la Donna le bonne humeur pour notre Beach Party de le semaine prochaine, on aura du beau temps!"
- InvitéInvité
Re: Soirée décontractée au pub
Lun 10 Nov 2008 - 11:15
*J’ai comme qui dirait un mauvais pressentiment.*
C’est ce que Franz se disait alors qu’il focalisait son attention sur le grec de service. En général, il appréciait débattre et discuter avec les autres élèves, mais il évitait comme la peste son bruyant collègue de classe. Il s’agissait du plus grand moulin à parole qu’il ait eu la malchance de rencontrer. Le grec avec son accent avait un talent naturel pour déclencher une profonde irritation et une forte migraine chez Franz. Deux éléments qu’il essaierait d’oublier pour une fois. Il ne put toutefois empêcher une soudaine crispation de sa mâchoire.
*Moi qui croisais les doigts en espérant qu’il ne prenne pas la parole ce soir.*
Ne prêtant aucune attention au rapprochement de Keira, Franz se massa lentement les tempes pour faire diminuer l’intensité de ses horribles maux de tête. Il prit quelques secondes pour traduire le charabia du grec avant de replonger dans ses souvenirs de l’accident. Ses yeux s’assombrirent et prirent une teinte orageuse alors qu’il se remémorait clairement son expérience de la catastrophe. Il s’en souvenait comme si c’était hier, puisqu’il se trouvait justement dans la région au cours de la crise. Il visitait la ville de Milan avec sa petite amie du moment, lorsque des inondations s’étaient déclarées aux alentours. L’interruption du monorail et plusieurs autres incidents découlant des glissements de terrain avaient poussé les deux tourtereaux à rester dans le coin. N’étant pas du genre à rester inactif, le mutant originaire de Florence avait rejoint les services de secours locaux. Il se souvenait encore de certains évènements où il avait fait usage de son pouvoir pour sauver une vie.
*Ne me dites pas qu’il compte attribuer cette horrible catastrophe à Donna.*
Ne saisissant pas son allusion à la dernière semaine de juin, Franz jeta un regard interrogatif aux autres occupants de la table qui semblaient tout aussi perplexes que lui. L’exclamation de Keira ne fit que le plonger dans une confusion plus profonde. Il ne voyait pas le rapport entre le bal de promo et les inondations du nord de l’Italie. Il comprit finalement le lien qu’essayait d’établir le grec lorsqu’une petite blonde passa un commentaire. S’adressant au grec comme il l’aurait fait avec un enfant, Franz souleva un sourcil en signe de scepticisme avant d’exprimer sa vision des choses d’un ton sec.
''Tu t’avances un peu trop avec ta théorie. Je te rappelle qu’il ne s’agit que de vagues suppositions pour le moment qui pourraient tout aussi bien n’être que de simples coïncidences. Je veux bien croire qu’elle soit une mutante dont les émotions influencent le climat, mais il ne faut pas voir toutes les perturbations climatiques comme un résultat de ses crises émotionnelles.''
Se tournant par la suite vers Keira, il se pencha vers elle pour lui murmurer doucement quelques mots à l’oreille.
"Je te déconseille de jouer avec le feu, tu risques de te faire brûler… ou plutôt électrocuter au vue des circonstances.''
Reculant lentement la tête tout en fixant la jeune femme dans les yeux, il lui adressa un sourire joueur avant de retourner à la discussion.
C’est ce que Franz se disait alors qu’il focalisait son attention sur le grec de service. En général, il appréciait débattre et discuter avec les autres élèves, mais il évitait comme la peste son bruyant collègue de classe. Il s’agissait du plus grand moulin à parole qu’il ait eu la malchance de rencontrer. Le grec avec son accent avait un talent naturel pour déclencher une profonde irritation et une forte migraine chez Franz. Deux éléments qu’il essaierait d’oublier pour une fois. Il ne put toutefois empêcher une soudaine crispation de sa mâchoire.
*Moi qui croisais les doigts en espérant qu’il ne prenne pas la parole ce soir.*
Ne prêtant aucune attention au rapprochement de Keira, Franz se massa lentement les tempes pour faire diminuer l’intensité de ses horribles maux de tête. Il prit quelques secondes pour traduire le charabia du grec avant de replonger dans ses souvenirs de l’accident. Ses yeux s’assombrirent et prirent une teinte orageuse alors qu’il se remémorait clairement son expérience de la catastrophe. Il s’en souvenait comme si c’était hier, puisqu’il se trouvait justement dans la région au cours de la crise. Il visitait la ville de Milan avec sa petite amie du moment, lorsque des inondations s’étaient déclarées aux alentours. L’interruption du monorail et plusieurs autres incidents découlant des glissements de terrain avaient poussé les deux tourtereaux à rester dans le coin. N’étant pas du genre à rester inactif, le mutant originaire de Florence avait rejoint les services de secours locaux. Il se souvenait encore de certains évènements où il avait fait usage de son pouvoir pour sauver une vie.
*Ne me dites pas qu’il compte attribuer cette horrible catastrophe à Donna.*
Ne saisissant pas son allusion à la dernière semaine de juin, Franz jeta un regard interrogatif aux autres occupants de la table qui semblaient tout aussi perplexes que lui. L’exclamation de Keira ne fit que le plonger dans une confusion plus profonde. Il ne voyait pas le rapport entre le bal de promo et les inondations du nord de l’Italie. Il comprit finalement le lien qu’essayait d’établir le grec lorsqu’une petite blonde passa un commentaire. S’adressant au grec comme il l’aurait fait avec un enfant, Franz souleva un sourcil en signe de scepticisme avant d’exprimer sa vision des choses d’un ton sec.
''Tu t’avances un peu trop avec ta théorie. Je te rappelle qu’il ne s’agit que de vagues suppositions pour le moment qui pourraient tout aussi bien n’être que de simples coïncidences. Je veux bien croire qu’elle soit une mutante dont les émotions influencent le climat, mais il ne faut pas voir toutes les perturbations climatiques comme un résultat de ses crises émotionnelles.''
Se tournant par la suite vers Keira, il se pencha vers elle pour lui murmurer doucement quelques mots à l’oreille.
"Je te déconseille de jouer avec le feu, tu risques de te faire brûler… ou plutôt électrocuter au vue des circonstances.''
Reculant lentement la tête tout en fixant la jeune femme dans les yeux, il lui adressa un sourire joueur avant de retourner à la discussion.
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Re: Soirée décontractée au pub
Lun 10 Nov 2008 - 21:04
"C'est pourtant logique!" s'exclama le grec.On lui a fait de la pepeine le jour du bal de promo. Elle a pleuré toutes les larmes de son corps. Le barage n'a pas plus tout retenir. BAM! Inondations!"
La petite blonde qui avait parlé se blottit contre son copain à sa droite et regarda avec attention Franz lorsqu'il fit son petit discours sur ce qui s'était dit. Elle le regarda avec ses grands yeux et soupira. Elle avait visiblement peur de Donna ou peut-être avait elle de la peine pour elle. Dans tous les cas, Keira entendit ce que Franz lui avait dit et sourit. Elle le regarda droit dans les yeux brillants et dit:
"J'aime jouer avec le feu, Miliani...Je te montrerai., si tu veux.."
Elle sourit doucement et caressa du bout des doigts le menton de Franz avant de se tourner vers la blondinette.
"Mary, tu organises le beach party comme si il allait faire beau. Je m'occupe du reste."
La petite blonde qui avait parlé se blottit contre son copain à sa droite et regarda avec attention Franz lorsqu'il fit son petit discours sur ce qui s'était dit. Elle le regarda avec ses grands yeux et soupira. Elle avait visiblement peur de Donna ou peut-être avait elle de la peine pour elle. Dans tous les cas, Keira entendit ce que Franz lui avait dit et sourit. Elle le regarda droit dans les yeux brillants et dit:
"J'aime jouer avec le feu, Miliani...Je te montrerai., si tu veux.."
Elle sourit doucement et caressa du bout des doigts le menton de Franz avant de se tourner vers la blondinette.
"Mary, tu organises le beach party comme si il allait faire beau. Je m'occupe du reste."
- InvitéInvité
Re: Soirée décontractée au pub
Lun 10 Nov 2008 - 21:58
Faisant la sourde d’oreille au propos du grec, Franz garda le contact visuel avec Keira. Son sourire toujours en place, il se réinstalla dans sa chaise tout en écoutant la réplique de la jeune fille. Soulevant un sourcil en signe de défi, il émit un petit rire amusé avant de lui répondre à son tour.
''Je ne compte pas l’éteindre de sitôt, Delano.''
Écoutant l’échange entre la belle et la blonde, il l’entendit une nouvelle fois faire référence à l’organisation d’un Beach Party. Il se demandait où exactement ils comptaient faire le tout. Il se doutait qu’il serait à l’extérieur, mais s’agissait-il seulement d’une fête avec le thème de la plage ou encore une véritable excursion sur les côtes anglaises. Selon ses vagues connaissances géographiques, la ville d’Oxford se situait en plein cœur du pays. C’était également la première fois qu’il entendait parler d’un Beach Party. Il ne savait pas non plus comment Keira comptait si prendre avec Donna, mais il n’était pas sûr qu’elle soit la mieux placée pour approcher l’italienne dépaysée.
''C’est quoi cette histoire de Beach Party?''
''Je ne compte pas l’éteindre de sitôt, Delano.''
Écoutant l’échange entre la belle et la blonde, il l’entendit une nouvelle fois faire référence à l’organisation d’un Beach Party. Il se demandait où exactement ils comptaient faire le tout. Il se doutait qu’il serait à l’extérieur, mais s’agissait-il seulement d’une fête avec le thème de la plage ou encore une véritable excursion sur les côtes anglaises. Selon ses vagues connaissances géographiques, la ville d’Oxford se situait en plein cœur du pays. C’était également la première fois qu’il entendait parler d’un Beach Party. Il ne savait pas non plus comment Keira comptait si prendre avec Donna, mais il n’était pas sûr qu’elle soit la mieux placée pour approcher l’italienne dépaysée.
''C’est quoi cette histoire de Beach Party?''
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Re: Soirée décontractée au pub
Lun 10 Nov 2008 - 23:58
Keira fit un clin d'oeil à Franz en se tournant vers lui pour lui expliquer ce qu'était le Beach Party. Au début, elle pensait qu'il plaisantait. Tout le monde savait ce qu'était le Beach Party. C'était LA fête de l'année que tous attendaient. La petit blonde pouffa de rire contre son copain qui la serra plus fort contre lui. Finalement, Keira se pencha vers lui pour sortir quelque chose de son sac, par terre entre leurs deux chaises. Elle sortit une affiche qu'elle tendit à Franz.
"C'est le Beach Party Annuel de l'Université. Pour la deuxième année, ce sont les Delta Nu qui l'organisent. Nous! Cette année, c'est la journée de la fête de l'Université, le week-end prochain. Nous aurons deux DJs professionnels qui ont accepté de venir! C'est super!"
La petite blonde rit une seconde fois et prit la parole de sa petite voix:
"S'il fait assez beau, nous ouvrirons le patio géant des invités à l'arrière du Manoir des Delta Nus. C'est moi qui prépare les décorations. S'il fait beau, la piscine sera ouverte. Il y aura des jaccuzzis et vous êtes encouragés à vous habiller en conséquence! Il y aura des prix de présence et concours. Les prix des concours sont des voyages tout payé offerts par l'agence de voyage Winchester près de l'Université. Le père d'une de mes soeur Delta Nu en est le propriétaire. C'est génial, n'est-ce pas?!"
Keira se tourna vers Franz et arqua les sourcils. Elle dit alors d'une voix invitante:
"S'il fait beau, la piscine sera ouverte. Comme un vrai beach party. Tu crois pouvoir rendre la Donna heureuse pour qu'on puisse mettre nos ensembles "Beach Party"?"
Franz recu un coup de coude dans les côtes venant de l'homme juste à côté de lui. Il hochait la tête, les yeux ronds. Il l'incitait à accepté la demande de Keira. Puis, il lui murmura:
"Beau temps = Bikini, man! Tu peux pas passer à côté de ca!"
"C'est le Beach Party Annuel de l'Université. Pour la deuxième année, ce sont les Delta Nu qui l'organisent. Nous! Cette année, c'est la journée de la fête de l'Université, le week-end prochain. Nous aurons deux DJs professionnels qui ont accepté de venir! C'est super!"
La petite blonde rit une seconde fois et prit la parole de sa petite voix:
"S'il fait assez beau, nous ouvrirons le patio géant des invités à l'arrière du Manoir des Delta Nus. C'est moi qui prépare les décorations. S'il fait beau, la piscine sera ouverte. Il y aura des jaccuzzis et vous êtes encouragés à vous habiller en conséquence! Il y aura des prix de présence et concours. Les prix des concours sont des voyages tout payé offerts par l'agence de voyage Winchester près de l'Université. Le père d'une de mes soeur Delta Nu en est le propriétaire. C'est génial, n'est-ce pas?!"
Keira se tourna vers Franz et arqua les sourcils. Elle dit alors d'une voix invitante:
"S'il fait beau, la piscine sera ouverte. Comme un vrai beach party. Tu crois pouvoir rendre la Donna heureuse pour qu'on puisse mettre nos ensembles "Beach Party"?"
Franz recu un coup de coude dans les côtes venant de l'homme juste à côté de lui. Il hochait la tête, les yeux ronds. Il l'incitait à accepté la demande de Keira. Puis, il lui murmura:
"Beau temps = Bikini, man! Tu peux pas passer à côté de ca!"
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