Accueil
Rechercher
Dernières images
S'enregistrer
Connexion
InvitéInvité
Chambre de Kate
Dim 4 Jan 2009 - 21:02
Saut temporel [Mercredi, 7 mars 2108]*Un peu plus à droite…. Hmmm nan c’est tordu là… et… et…*
« VOILAA !... Aïeuh ! Saleté de punaise de m… grmhf »
Une minuscule boule rouge carmin naquit à la surface de la peau et s’écoula le long de l’index. Elle passa le doigt sous sa langue et admira, la mine ravie, le résultat de son travail. Elle n’avait pas chômé. C’était encore incomplet bien sûr ; elle devrait encore attendre plusieurs jours pour recevoir ces affaires de Coolangatta, mais déjà elle avait repéré des ordinateurs dans le foyer. C’était pas spécialement son fort les ordinateurs, mais ça lui serait nécessaire pour envoyer des mails à June, Stan et sa famille.
Elle eût une pensée à leur égard… Stan, la police qui l’embarquait, June, sa liasse de billets et ses parents ! Bon sang ses parents… ils avaient dû halluciner quand June leur avait appris que… Elle inspira un bon coup et vint lisser avec la paume de sa main la surface d’un grand poster installé au-dessus de son lit. Elle l’avait trouvé la veille, dans une boutique du centre après ce qu’elle appelait sa ‘mésaventure’, tout comme les quelques fringues qu’elle y avait achetées. Ca faisait un brin midinette mais elle s’en carrait : ce bout de papier, d’un mètre quarante sur quatre vingt centimètres et à l’effigie d’un grand surfeur australien glissant sur la vague, lui rappelait un peu chez elle, c’est comme si elle avait emporté une poignée de son sable au-delà de l’océan.
Elle n’avait pas eu le temps de déballer ces quelques affaires dans la matinée : elle s’était levée à l’aube pour aller témoigner. Une perte de temps, à oublier. Il n’y avait rien à en retenir excepté le fait que l’avocat commis d’office s’était d’une, montré parfaitement inutile et que de deux, il avait une peau extraordinairement grasse. Mise à part ces détails et ces longues heures d’attente stériles, ce Yan avait été libéré mais son arc pris en otage. Elle avait cru comprendre qu’il faisait de la compétition, ce fut le seul moment où elle se prit de compassion pour le mutant, elle n’imaginait pas qu’on puisse la priver pendant cinq ans d’une planche de surf… en même temps, elle n’avait jamais frappé personne avec sa planche. Bon, si mais il n’y avait pas eu plainte et c’était tout à fait hors de propos.
Elle rangea donc avec soin les vêtements dans la grande armoire et fit son lit avec les nouveaux draps bleus sur lesquels elle avait craqué. Comme disait son oncle Andrew, le monde appartenait à ceux qui faisaient leur lit au carré. Une boutade émise suite au détournement plus qu’abusif d’un fameux proverbe mais il faut dire que son oncle Andrew était militaire de carrière.
Puis elle s’empressa de ranger une pile de cahiers et de stylos sur le bureau. Bah quoi ? C’était une école ou pas ? Bon, pas comme la sienne mais elle avait cru comprendre qu'il y avait quand même des cours… elle avait eu droit à une rapide présentation de l’Institut à son arrivée et puis on lui avait donné ce drôle de truc à se coller dans l’oreille pour ‘communiquer avec les autres mutants de l’Institut’. Pratique, très gadget. Elle regarda le communicateur d’un air circonspect avant de lui rendre sa place dans un haussement d’épaule.
*Communiquer… communiquer… faudrait déjà savoir avec qui... Comment i’s’appelaient les gars ? Andrew… Lars… Yan… hmm et Miguel !... J’ai oublié la paire d’ailes… ça r’viendra*
Un dernier coup d’œil à l’horizontale. Visage satisfait. Elle pouvait aller manger.
« Hopla ! J’allais oublier ! »
Elle griffonna une feuille et la scotcha à la porte, côté couloir avant de la fermer. On pouvait y lire ‘Chambre de Kate’.
Cuisine
« VOILAA !... Aïeuh ! Saleté de punaise de m… grmhf »
Une minuscule boule rouge carmin naquit à la surface de la peau et s’écoula le long de l’index. Elle passa le doigt sous sa langue et admira, la mine ravie, le résultat de son travail. Elle n’avait pas chômé. C’était encore incomplet bien sûr ; elle devrait encore attendre plusieurs jours pour recevoir ces affaires de Coolangatta, mais déjà elle avait repéré des ordinateurs dans le foyer. C’était pas spécialement son fort les ordinateurs, mais ça lui serait nécessaire pour envoyer des mails à June, Stan et sa famille.
Elle eût une pensée à leur égard… Stan, la police qui l’embarquait, June, sa liasse de billets et ses parents ! Bon sang ses parents… ils avaient dû halluciner quand June leur avait appris que… Elle inspira un bon coup et vint lisser avec la paume de sa main la surface d’un grand poster installé au-dessus de son lit. Elle l’avait trouvé la veille, dans une boutique du centre après ce qu’elle appelait sa ‘mésaventure’, tout comme les quelques fringues qu’elle y avait achetées. Ca faisait un brin midinette mais elle s’en carrait : ce bout de papier, d’un mètre quarante sur quatre vingt centimètres et à l’effigie d’un grand surfeur australien glissant sur la vague, lui rappelait un peu chez elle, c’est comme si elle avait emporté une poignée de son sable au-delà de l’océan.
Elle n’avait pas eu le temps de déballer ces quelques affaires dans la matinée : elle s’était levée à l’aube pour aller témoigner. Une perte de temps, à oublier. Il n’y avait rien à en retenir excepté le fait que l’avocat commis d’office s’était d’une, montré parfaitement inutile et que de deux, il avait une peau extraordinairement grasse. Mise à part ces détails et ces longues heures d’attente stériles, ce Yan avait été libéré mais son arc pris en otage. Elle avait cru comprendre qu’il faisait de la compétition, ce fut le seul moment où elle se prit de compassion pour le mutant, elle n’imaginait pas qu’on puisse la priver pendant cinq ans d’une planche de surf… en même temps, elle n’avait jamais frappé personne avec sa planche. Bon, si mais il n’y avait pas eu plainte et c’était tout à fait hors de propos.
Elle rangea donc avec soin les vêtements dans la grande armoire et fit son lit avec les nouveaux draps bleus sur lesquels elle avait craqué. Comme disait son oncle Andrew, le monde appartenait à ceux qui faisaient leur lit au carré. Une boutade émise suite au détournement plus qu’abusif d’un fameux proverbe mais il faut dire que son oncle Andrew était militaire de carrière.
Puis elle s’empressa de ranger une pile de cahiers et de stylos sur le bureau. Bah quoi ? C’était une école ou pas ? Bon, pas comme la sienne mais elle avait cru comprendre qu'il y avait quand même des cours… elle avait eu droit à une rapide présentation de l’Institut à son arrivée et puis on lui avait donné ce drôle de truc à se coller dans l’oreille pour ‘communiquer avec les autres mutants de l’Institut’. Pratique, très gadget. Elle regarda le communicateur d’un air circonspect avant de lui rendre sa place dans un haussement d’épaule.
*Communiquer… communiquer… faudrait déjà savoir avec qui... Comment i’s’appelaient les gars ? Andrew… Lars… Yan… hmm et Miguel !... J’ai oublié la paire d’ailes… ça r’viendra*
Un dernier coup d’œil à l’horizontale. Visage satisfait. Elle pouvait aller manger.
« Hopla ! J’allais oublier ! »
Elle griffonna une feuille et la scotcha à la porte, côté couloir avant de la fermer. On pouvait y lire ‘Chambre de Kate’.
Cuisine- InvitéInvité
Re: Chambre de Kate
Jeu 29 Jan 2009 - 17:01
Dance floor - Soirée d'anniversaire de l'Institut [Mars 2108]Cool. Il y avait un paquet de monde rien que dans le couloir des chambres, peut-être autant à casser la croûte dans la cuisine pour les déçus des petits fours ou à prendre l’air frais dans les jardins pour les claustrophobes… Autant d’élèves qui n’avaient pas assisté à la ‘minute glamour’ de la soirée.
Peut-être même que sa réputation n’était pas définitivement fichue. C’est vrai quoi ? Entre les conversations animées, les spectacles sur scène de ses camarades et la musique en bruit de fond, c’était sans doute passé quasiment inaperçu cette histoire. Bien sûr, elle pouvait compter sur une ou deux pestes qui se languissaient déjà de répandre la nouvelle à travers tout l’Institut. Les sangsues comme Daedelion ne vivaient que pour ces instants et cette sangsue là avait été témoin privilégié de la scène.
Rien que d’y repenser, elle fulminait intérieurement. Elle ne voyait qu’une solution au problème posé : le déni. Simple, reconnu, efficace. Règle numéro un : ne plus jamais parler de l’événement. Règle numéro deux : nier en bloc être à l’origine de l’événement. Règle numéro trois : trouver un alibi pour l’heure dudit événement, genre ‘j’achevais le dernier tome de l’Encyclopaedia Universalis dans la bibliothèque alors franchement, c’était pas moi’.
Elle ralentit un peu auprès des élèves présents mais pressa aussitôt le pas baissant la tête et se dirigea rapidement vers sa chambre. Une fois seule, elle se laissa glisser une minute sur le dos, le long de sa porte et atterrit par terre. Elle respira profondément, hésitant à se jeter sur son lit, passant le reste de la soirée là, à végéter, avec pour seul compagnie son oreiller, pas loquace mais douillet.
Priorité à l’hygiène, elle se releva, direction la salle de bain. Son nouveau meilleur ami, le tube de dentifrice protection 72 heures parfum menthol extra fort, passa un sale quart d’heure. Un brossage, puis deux et un troisième pour être sûr, elle finit en buvant à même le robinet pour soulager sa gorge brûlée.
Les escarpins blancs expulsés, la tenue satin noir débarrassée, elle se glissa sous la douche sans traîner, faisant couler un jet d’eau chaude qui emplit la salle de bain de buée. Il y avait une époque où la douche la débarrassait chaque jour du sel marin corrosif, elle aurait aimé que celle-ci ait les mêmes effets bénéfiques sur sa soirée.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kate
Jeu 29 Jan 2009 - 21:46
DancefloorJareld, prudent monta l'escalier lentement, en étant sur que Kate ne pouvait pas le repérer. Il n'aimait pas trop agir de cette manière mais une fois que Kate serait dans sa chambre il repartirait avec l'esprit tranquille.
Il avait déjà suffisamment honte de lui même. C'était sa faute si la jeune femme avait vomi. Il n'aurait pas du la faire danser comme ça, ça ne pouvait pas passer chez tout le monde...
Et puis il aurait du s'en rendre compte que Kate n'allait pas bien, mais non le jeune homme tout à sa danse n'avait pas repéré les signes avant-coureurs. Il s'en voulait terriblement.
Le couloir des chambres était passablement occupé mais Jareld ne fit attention à personne ou tout du moins il n'adressa qu'un sourire rapide aux élèves présents. Il devait rester discret.
Il marchait plus ou moins lentement et ses pieds se faisaient légers sur le sol, de façon à ne pas être entendu. Et Kate au bout du couloir entra dans sa chambre. Ouf! Elle ne l'avait pas repéré!
Il tourna les talons et partit dans l'autre sens rassuré... Puis un doute l'assaillit... Jareld ferait peut-être mieux de rester près de la porte au cas ou la jeune femme s'évanouirait ou se sentait pas bien...
Tout à l'heure elle n'avait pas eut l'air bien, et Jareld savait que la jeune femme ne devait pas être du genre à se plaindre. Et à voir le nombre de pirouettes qu'ils avaient effectuée, Kate avait de quoi être sérieusement malade. Il voulait être sur que la jeune femme irait bien, une fois qu'il s'en serait assuré il repartirait.
Et puis il voulait surtout s'excuser à nouveau, il avait été bête de la contraindre à danser, jusqu'au moment où elle se ridiculiserait en vomissant son repas.
Il tourna à nouveau les talons et repartit dans l'autre sens. Un sourire gêné sur ses lèvres. Les élèves devaient se demandés ce que faisait Jareld avec ses allers-retours qui ne menaient à rien... Il ignora les éventuels regards interrogateurs et avança d'un pas décidé vers la porte où Kate était rentrée.
Il colla son oreille à la porte de bois. Il aurait pu utiliser son pouvoir, mais ça n'était pas très discret dans le couloir, et puis mieux ne valait pas violer la propriété de la jeune femme sans son consentement.
Jareld et son sens de l'éthique, chassa donc cette idée de son esprit.
A mesure qu'il écoutait à la porte, son anxiété naturelle augmentait, il n'entendait rien, et avait peur que la jeune femme ne se soit déjà évanouie. Peut-être valait-il mieux entrer et vérifier que tout allait bien... Et puis il avait décidé de lui faire ses excuses, c'était le moment où jamais.
Il frappa à la porte et sans trop attendre de réponse déjà suffisamment, inquiet, il entra. Et il appela doucement:
"Kate? Est-ce que ça va?"
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kate
Dim 1 Fév 2009 - 15:11
Oh mais Kate allait super bien !
La douche eut l’effet escompté. Sous les milliers de gouttes qui s’échappaient du pommeau, son corps se débarrassait peu à peu du souvenir d’un début de soirée désastreux. La tête relevée vers le jet, les yeux fermés par la pression, son esprit diluait au loin les remarques de Juliette, le spectacle d’Alixtide et Niko, le rock acrobatique, la nausée et le sourire mesquin de Daedelion. Ne restaient gravés que les abdominaux de Luther, la rencontre avec Jareld, la…
*Merde ! Jareld ! J’l’ai laissé là-bas… le pauvre…*
Elle grimaça à cette idée, baissant les yeux pour saisir son gel douche à la noix de coco avec un archipel d’îles sur l’étiquette… un ‘parfum d’éden’, il fallait bien ça. Elle en vida une bonne partie sur elle-même, répandant l’arôme du paradis dans la pièce où l’on n’y distinguait guère à plus de cinq centimètres à présent, pour cause buée opaque.
Jareld.
Il fallait qu’elle rattrape le coup. C’est elle qui l’avait entraîné sur la piste de danse qui plus est. Et maintenant, pour qui allait-il la prendre ? Dans l’ordre croissant des horreurs…
Une poupée de chiffon ? Une victime de gastro-entérite fulgurante ? Une adepte d’Alixtide ?
Déjà, sortir d’ici.
Peau rincée et cheveux essorés, elle ouvrit la cabine et saisit une serviette bleu turquoise qu’elle enroula rapidement autour d’elle et noua au-dessus de la poitrine, laissant une partie de ses jambes et ses épaules nues. Elle rejeta son buste en avant, laissant retomber ses cheveux dans lesquels elle passa un coup de peigne, puis se redressa promptement, face au miroir.
*Hmm… j’ai la peau sèche… Jareld… Jareld… il faut que j’lui présente mes excuses… où est-ce que j’l’ai mis ?... Il doit m’attendre dans le jardin… Ah ! Le voilà…*
Instant cocooning.
Elle dévissa le bouchon d’un tube de masque hydratant et en renifla le contenu. Avocat… prometteur. Elle comprima le contenu et en fit ressortir une noix sur sa paume, puis s’appliqua à étaler la crème avec précision sur toute la surface de son visage… sauf le contour des yeux et celui des lèvres bien sûr ! Fait connu de toutes les femmes même si la raison n’en était pas claire.
*Est-ce qu’il m’a vraiment dit dans le jardin ?... Laissez reposer trois minutes… Peut-être que c’était autre part… Rincez à l’eau tiède… j’sais plus… Appliquez une crème hydratante… j’me rappelle même pas lui avoir parlé après… mais à quoi ça sert de faire un masque hydratant alors ?!*
Elle regarda une dernière fois son reflet dans le miroir, satisfaite de l’épaisse couche verte qui recouvrait son visage, puis s’apprêta à sortir de la salle de bain pour aller s’habiller. La porte s’ouvrit, laissant un léger nuage de buée diffuser dans la chambre.
Un lit. Une armoire. Jareld. Un bureau. Une commode.
Cherchez l’intrus.
*OH MY GOD !*
Les orteils se crispèrent, les doigts se raidirent, la gorge se noua.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !! »
La douche eut l’effet escompté. Sous les milliers de gouttes qui s’échappaient du pommeau, son corps se débarrassait peu à peu du souvenir d’un début de soirée désastreux. La tête relevée vers le jet, les yeux fermés par la pression, son esprit diluait au loin les remarques de Juliette, le spectacle d’Alixtide et Niko, le rock acrobatique, la nausée et le sourire mesquin de Daedelion. Ne restaient gravés que les abdominaux de Luther, la rencontre avec Jareld, la…
*Merde ! Jareld ! J’l’ai laissé là-bas… le pauvre…*
Elle grimaça à cette idée, baissant les yeux pour saisir son gel douche à la noix de coco avec un archipel d’îles sur l’étiquette… un ‘parfum d’éden’, il fallait bien ça. Elle en vida une bonne partie sur elle-même, répandant l’arôme du paradis dans la pièce où l’on n’y distinguait guère à plus de cinq centimètres à présent, pour cause buée opaque.
Jareld.
Il fallait qu’elle rattrape le coup. C’est elle qui l’avait entraîné sur la piste de danse qui plus est. Et maintenant, pour qui allait-il la prendre ? Dans l’ordre croissant des horreurs…
Une poupée de chiffon ? Une victime de gastro-entérite fulgurante ? Une adepte d’Alixtide ?
Déjà, sortir d’ici.
Peau rincée et cheveux essorés, elle ouvrit la cabine et saisit une serviette bleu turquoise qu’elle enroula rapidement autour d’elle et noua au-dessus de la poitrine, laissant une partie de ses jambes et ses épaules nues. Elle rejeta son buste en avant, laissant retomber ses cheveux dans lesquels elle passa un coup de peigne, puis se redressa promptement, face au miroir.
*Hmm… j’ai la peau sèche… Jareld… Jareld… il faut que j’lui présente mes excuses… où est-ce que j’l’ai mis ?... Il doit m’attendre dans le jardin… Ah ! Le voilà…*
Instant cocooning.
Elle dévissa le bouchon d’un tube de masque hydratant et en renifla le contenu. Avocat… prometteur. Elle comprima le contenu et en fit ressortir une noix sur sa paume, puis s’appliqua à étaler la crème avec précision sur toute la surface de son visage… sauf le contour des yeux et celui des lèvres bien sûr ! Fait connu de toutes les femmes même si la raison n’en était pas claire.
*Est-ce qu’il m’a vraiment dit dans le jardin ?... Laissez reposer trois minutes… Peut-être que c’était autre part… Rincez à l’eau tiède… j’sais plus… Appliquez une crème hydratante… j’me rappelle même pas lui avoir parlé après… mais à quoi ça sert de faire un masque hydratant alors ?!*
Elle regarda une dernière fois son reflet dans le miroir, satisfaite de l’épaisse couche verte qui recouvrait son visage, puis s’apprêta à sortir de la salle de bain pour aller s’habiller. La porte s’ouvrit, laissant un léger nuage de buée diffuser dans la chambre.
Un lit. Une armoire. Jareld. Un bureau. Une commode.
Cherchez l’intrus.
*OH MY GOD !*
Les orteils se crispèrent, les doigts se raidirent, la gorge se noua.
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !! »
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kate
Dim 1 Fév 2009 - 19:41
A peine Jareld eut-il finis de poser sa question qu’une porte s'ouvrit, laissant s'échapper un nuage de buée, qui masquait, ou presque, Kate, à moitié nue.
Jareld rougit immédiatement. Et ce n'était pas du à la soudaine chaleur qui emplissait la pièce.
Un cri déchira le silence confus, alors que Kate semblait réaliser que Jareld se trouvait dans sa chambre. Jareld, sonné se retourna et lui tourna le dos, tout en bégayant:
"Je...je suis...dé...solé! Je suis entré pour voir si tout allait bien, je ne savais pas que tu sortais de la douche... Je suis sincèrement désolé... Je n'ai rien vu, si ça peut te rassurer..."
Jareld avait lancé cette dernière phrase sur un ton presque nonchalant qui exprimait sa désinvolture face à la nudité de Kate.
Pourquoi diable s'était-il retrouvé ici? Il n'aurait pas pu attendre la jeune femme à l'extérieur? Non, poussé par sa curiosité il avait surprit la jeune femme à moitié nue. Il aurait du l'attendre à l'extérieur. Il était toujours à s'inquiéter pour un rien... Il se sentait tellement bête, tellement honteux...
C'était finis, Kate n'allait plus lui parler. Elle lui en voudrait jusqu'à la fin de sa vie. Et elle le prendrait pour un de ces gros pervers, et ne manquerait sûrement pas de le dire à tout l'Institut!
A cette idée, Jareld devint encore plus rouge si c'était possible. Il allait avoir une sacrée réputation. Lui, qui s'était efforcé depuis tout ce temps de paraître pour quelqu'un d'agréable et sympathique...
Non désormais on le prendrait pour "le gros cochon qui est entré chez Kate pour la voir nue!". Il n'avait plus qu'à intégrer le club de Georgia...
*Argh! Faire partit des Obsédés de l'Institut!!!*
Jareld se prit la tête entre les mains, toujours le dos toujours tourné vers Kate. C'était peine croyable, il y a une minute à peine, il aurait pu éviter tout ça! Si seulement il avait le pouvoir de remonter le temps! Pourquoi ça devait lui arriver, à lui?
Puis il lui dit avec un ton qui se voulait calme et désolé:
"Je voulais vraiment pas venir t'espionner ou quelque chose de ce genre. Crois moi je m'y serais pris autrement... Je voulais juste prendre des tes nouvelles."
Silence pesant de quelques secondes avant que le jeune homme n'ajoute:
"Bon, bah je crois que c'est mort pour la petite promenade... Je vais sortir..."
Malgré sa voix calme, celle-ci dérailla indubitablement aux derniers mots, rendant le jeune homme plus ridicule encore. Jareld n'avait pas le choix, il fit quelques pas en direction de la porte et posa sa main sur la poignée puis avant de sortir, il termina:
"Je suis désolé Kate."
Jareld ouvrit la porte et la referma aussitôt derrière lui sans laisser le temps à Kate de pouvoir répondre.
Elle en aurait certainement pas envie d'une part, et d'autre part ce ne serait que pour lui dire "Barre toi de ma chambre gros pervers!" ou encore pour se jeter sur lui, en le barbouillant de crème d'avocat, et en l'étripant. Il était donc inutile de rester une minute de plus.
Alors qu'il se trouvait, le dos tourné à la porte de la chambre, Jareld se demanda s'il devait l'attendre ici. Il sentit la présence psychique derrière la porte et réfléchit un instant.
Pouvait-elle lui pardonner? Non certainement pas. La jeune femme devait avoir envie de le tuer à l'heure qu'il est. Il en était certain, pour le peu (ou presque tout!) qu'il avait vu de Kate ce soir: elle avait un caractère bien trempée et impulsif.
Et ce genre de chose, lui serait très certainement impardonnable.
Dès qu'elle sortirait de sa chambre ce serait pour l'étriper... La meilleure solution était donc de partir. Il lui fallait fuir la furie.
Rejoindre le foyer, et continuer la soirée? Non, Jareld n'avait vraiment plus le cœur à ça...
Il voulait juste se retrouver seul, s'isoler. Il y avait déjà eut Camille, au début, puis ça maintenant... C'était trop pour Jareld qui voulait désormais oublier toute cette histoire et cette soirée maudite de l'anniversaire de l'Institut...
C'est d'un pas furieux et vif qu'il fila dans le couloir, vers l'aile des garçons pour rejoindre sa chambre.
Chambre de Chris et Jareld
Jareld rougit immédiatement. Et ce n'était pas du à la soudaine chaleur qui emplissait la pièce.
Un cri déchira le silence confus, alors que Kate semblait réaliser que Jareld se trouvait dans sa chambre. Jareld, sonné se retourna et lui tourna le dos, tout en bégayant:
"Je...je suis...dé...solé! Je suis entré pour voir si tout allait bien, je ne savais pas que tu sortais de la douche... Je suis sincèrement désolé... Je n'ai rien vu, si ça peut te rassurer..."
Jareld avait lancé cette dernière phrase sur un ton presque nonchalant qui exprimait sa désinvolture face à la nudité de Kate.
Pourquoi diable s'était-il retrouvé ici? Il n'aurait pas pu attendre la jeune femme à l'extérieur? Non, poussé par sa curiosité il avait surprit la jeune femme à moitié nue. Il aurait du l'attendre à l'extérieur. Il était toujours à s'inquiéter pour un rien... Il se sentait tellement bête, tellement honteux...
C'était finis, Kate n'allait plus lui parler. Elle lui en voudrait jusqu'à la fin de sa vie. Et elle le prendrait pour un de ces gros pervers, et ne manquerait sûrement pas de le dire à tout l'Institut!
A cette idée, Jareld devint encore plus rouge si c'était possible. Il allait avoir une sacrée réputation. Lui, qui s'était efforcé depuis tout ce temps de paraître pour quelqu'un d'agréable et sympathique...
Non désormais on le prendrait pour "le gros cochon qui est entré chez Kate pour la voir nue!". Il n'avait plus qu'à intégrer le club de Georgia...
*Argh! Faire partit des Obsédés de l'Institut!!!*
Jareld se prit la tête entre les mains, toujours le dos toujours tourné vers Kate. C'était peine croyable, il y a une minute à peine, il aurait pu éviter tout ça! Si seulement il avait le pouvoir de remonter le temps! Pourquoi ça devait lui arriver, à lui?
Puis il lui dit avec un ton qui se voulait calme et désolé:
"Je voulais vraiment pas venir t'espionner ou quelque chose de ce genre. Crois moi je m'y serais pris autrement... Je voulais juste prendre des tes nouvelles."
Silence pesant de quelques secondes avant que le jeune homme n'ajoute:
"Bon, bah je crois que c'est mort pour la petite promenade... Je vais sortir..."
Malgré sa voix calme, celle-ci dérailla indubitablement aux derniers mots, rendant le jeune homme plus ridicule encore. Jareld n'avait pas le choix, il fit quelques pas en direction de la porte et posa sa main sur la poignée puis avant de sortir, il termina:
"Je suis désolé Kate."
Jareld ouvrit la porte et la referma aussitôt derrière lui sans laisser le temps à Kate de pouvoir répondre.
Elle en aurait certainement pas envie d'une part, et d'autre part ce ne serait que pour lui dire "Barre toi de ma chambre gros pervers!" ou encore pour se jeter sur lui, en le barbouillant de crème d'avocat, et en l'étripant. Il était donc inutile de rester une minute de plus.
Alors qu'il se trouvait, le dos tourné à la porte de la chambre, Jareld se demanda s'il devait l'attendre ici. Il sentit la présence psychique derrière la porte et réfléchit un instant.
Pouvait-elle lui pardonner? Non certainement pas. La jeune femme devait avoir envie de le tuer à l'heure qu'il est. Il en était certain, pour le peu (ou presque tout!) qu'il avait vu de Kate ce soir: elle avait un caractère bien trempée et impulsif.
Et ce genre de chose, lui serait très certainement impardonnable.
Dès qu'elle sortirait de sa chambre ce serait pour l'étriper... La meilleure solution était donc de partir. Il lui fallait fuir la furie.
Rejoindre le foyer, et continuer la soirée? Non, Jareld n'avait vraiment plus le cœur à ça...
Il voulait juste se retrouver seul, s'isoler. Il y avait déjà eut Camille, au début, puis ça maintenant... C'était trop pour Jareld qui voulait désormais oublier toute cette histoire et cette soirée maudite de l'anniversaire de l'Institut...
C'est d'un pas furieux et vif qu'il fila dans le couloir, vers l'aile des garçons pour rejoindre sa chambre.
Chambre de Chris et Jareld- InvitéInvité
Re: Chambre de Kate
Lun 2 Fév 2009 - 13:49
A bien y penser, la situation n’était pas si embarrassante.
Elle n’était quand même pas sortie de la salle de bain en tenue d’Eve, sifflotant un air en toute décontraction, un coton-tige dans la main, en train de se récurer le fond de l’oreille gauche. Le genre d’habitude qu’on adoptait quand on se savait seul. Pourtant elle l’était, seule.
En tous cas, elle était censée l’être. C’était exactement pour ne pas avoir à souffrir ce type de situations humiliantes qu’elle avait opté pour une chambre seule, à son arrivée. On lui avait donné le choix et il fut vite fait ; pourquoi s’embarrasser d’un colocataire qui amènerait avec ses valises son lot de pudeur et de politesses forcées ? Sans compter qu’elle pouvait tomber sur une crapule ou une enfant… pire, une de ces mutantes douées de télépathie.
Mais ce soir surpassait de loin ses pires scénarios catastrophes.
Là, à deux mètres d’elle à peine, une paire d’yeux qui la fixait !
Et derrière, Jareld.
Détection d’un individu de sexe masculin en terrain miné.
Deux bras, deux jambes, deux yeux.
Déclenchement du bouclier anti-matage.
*Merde ! Merde ! Merde !*
Elle s’était penchée en avant par pur réflexe, les jambes légèrement fléchies, croisant son bras droit sur sa serviette pour la retenir au cas où cette dernière se serait amusée à la trahir dans un instant aussi critique. Le souffle coupé par la honte, elle tendit fébrilement son autre bras vers une chaise où reposaient quelques vêtements et les attrapa pour les ramener devant elle, comme un rempart.
Dans sa précipitation, elle balbutia de façon quasi incompréhensible…
« Ja… ! Euuh… Na… mais qu’est-ce que… ?... ‘fin… c’est pas… nan… et merde ! »
Elle tiqua un peu quand le Nexus l’assura n’avoir rien vu. Relevant légèrement son buste, un sourcil arqué, enfoui sous un bon centimètre de crème hydratant dégoulinante. Encore heureux qu’il n’ait rien vu ! Il ne manquerait plus que ça, namého ! Et pourquoi pas une photo pendant qu’on y était ? Elle, sa serviette bleue turquoise et son masque à l’avocat. Parfait.
Manifestement tout aussi, voire davantage, troublé que la surfeuse, l’empourpré jeune homme avait fait rapidement volte face et expliquait le pourquoi de sa présence, se confondant en excuses.
« Nan… mais j’me doute… c’est gentil… j’veux dire… pas ça hein… mais de prendre de mes nouvelles… c’est juste que je m’attendais pas à te trouver là et… »
Et pas le temps de finir. Jareld jeta définitivement leur projet de balade aux oubliettes puis s’excusa une dernière fois avant de prendre aussitôt la porte.
« Nan… mais atta… Jar… okay. Je vois, super… on s’appelle, on s’fait une bouffe. »
Elle avait tenté de le retenir, laissant choir ses vêtements au sol, mais sa serviette lui laissait peu de liberté dans ses mouvements. Elle resta bloquée sur place quelques secondes, abasourdie et puis lentement, insidieusement, la colère monta en elle. Non seulement il l’avait surprise en sortant de sa douche mais en plus, il l’avait plantée là, comme ça ! Sa vanité écarta vite tout lien entre les deux propositions et son orgueil la poussa à aller récupérer la promenade promise.
Finalement, la situation allait être très embarrassante.
Chambre de Chris et Jareld
Elle n’était quand même pas sortie de la salle de bain en tenue d’Eve, sifflotant un air en toute décontraction, un coton-tige dans la main, en train de se récurer le fond de l’oreille gauche. Le genre d’habitude qu’on adoptait quand on se savait seul. Pourtant elle l’était, seule.
En tous cas, elle était censée l’être. C’était exactement pour ne pas avoir à souffrir ce type de situations humiliantes qu’elle avait opté pour une chambre seule, à son arrivée. On lui avait donné le choix et il fut vite fait ; pourquoi s’embarrasser d’un colocataire qui amènerait avec ses valises son lot de pudeur et de politesses forcées ? Sans compter qu’elle pouvait tomber sur une crapule ou une enfant… pire, une de ces mutantes douées de télépathie.
Mais ce soir surpassait de loin ses pires scénarios catastrophes.
Là, à deux mètres d’elle à peine, une paire d’yeux qui la fixait !
Et derrière, Jareld.
Détection d’un individu de sexe masculin en terrain miné.
Deux bras, deux jambes, deux yeux.
Déclenchement du bouclier anti-matage.
*Merde ! Merde ! Merde !*
Elle s’était penchée en avant par pur réflexe, les jambes légèrement fléchies, croisant son bras droit sur sa serviette pour la retenir au cas où cette dernière se serait amusée à la trahir dans un instant aussi critique. Le souffle coupé par la honte, elle tendit fébrilement son autre bras vers une chaise où reposaient quelques vêtements et les attrapa pour les ramener devant elle, comme un rempart.
Dans sa précipitation, elle balbutia de façon quasi incompréhensible…
« Ja… ! Euuh… Na… mais qu’est-ce que… ?... ‘fin… c’est pas… nan… et merde ! »
Elle tiqua un peu quand le Nexus l’assura n’avoir rien vu. Relevant légèrement son buste, un sourcil arqué, enfoui sous un bon centimètre de crème hydratant dégoulinante. Encore heureux qu’il n’ait rien vu ! Il ne manquerait plus que ça, namého ! Et pourquoi pas une photo pendant qu’on y était ? Elle, sa serviette bleue turquoise et son masque à l’avocat. Parfait.
Manifestement tout aussi, voire davantage, troublé que la surfeuse, l’empourpré jeune homme avait fait rapidement volte face et expliquait le pourquoi de sa présence, se confondant en excuses.
« Nan… mais j’me doute… c’est gentil… j’veux dire… pas ça hein… mais de prendre de mes nouvelles… c’est juste que je m’attendais pas à te trouver là et… »
Et pas le temps de finir. Jareld jeta définitivement leur projet de balade aux oubliettes puis s’excusa une dernière fois avant de prendre aussitôt la porte.
« Nan… mais atta… Jar… okay. Je vois, super… on s’appelle, on s’fait une bouffe. »
Elle avait tenté de le retenir, laissant choir ses vêtements au sol, mais sa serviette lui laissait peu de liberté dans ses mouvements. Elle resta bloquée sur place quelques secondes, abasourdie et puis lentement, insidieusement, la colère monta en elle. Non seulement il l’avait surprise en sortant de sa douche mais en plus, il l’avait plantée là, comme ça ! Sa vanité écarta vite tout lien entre les deux propositions et son orgueil la poussa à aller récupérer la promenade promise.
Finalement, la situation allait être très embarrassante.
Chambre de Chris et Jareld
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|