- InvitéInvité
EVENT : Couloir, à côté de la porte
Jeu 8 Jan 2009 - 1:52
Buffet Devant la porte
*Ils ont vraiment tout fait pour qu'cette soirée soit pourrie ou bien ?!*
Soupirant, grognant, mettant finalement sa tête dans ses bras, Laura répétait un scénario qui ne lui était pas inconnu. Il était temps que ça change, elle avait pourtant bien essayé, de changer, mais personne ne s'en n'était rendu compte, à part Jess qui était contente. Mais elle se sentait mal ! Elle ne pouvait pas jouer ce rôle de fille modèle, à chaque fois la peste ressortait sans qu'elle ne le fasse exprès. Sa réputation était complètement fichue, la preuve, même Daetruc, le garçon le plus odieux - ou l'un des pires au moins - de l'institut, la trouvait insupportable. Elle ne lui avait rien fait à lui pourtant ! Pourquoi il la traitait comme les autres ? A croire qu'ils cherchaient tous à la rendre folle.
"Mais qu'est-ce que vous avez contre moi ! C'pas possible ! Rah ! J'te jure si Tom était là, il te péterait ta gueule ! Marre ! Et Ivy quelle hypocrite ! Genre quand je suis dans son équipe et qu'y a que des nazes là je suis ta copine grande-soeur ! Camille pareil quand elle est toute seule dans les ruines de l'institut ! Mais après, pouf Laura elle existe pas ! Quand Kalalli ou Jade ils ont besoin d'une copine pour compléter le babyfoot oh tiens y a Laura ! Puis j'existe plus après ! Marre ! Marre ! Je pouvais pas être belle, blonde, mince, jouer du violon et pleurer un peu mais que c'est mimi quand même ? Non ! Marre !"
Elle avait besoin de se défouler, mais tout son matériel de dessin était resté dans sa chambre. Ainsi, de sa main, elle faisait un dessin invisible sur le mur, de grands cercles, elle devait vraiment arriver à se calmer ! Alors qu'elle reprenait une respiration normale, les image de l'autre en train de se déshabiller lui revinrent en tête. Elle se laissa tomber par terre et grogna à nouveau. Qu'il sorte de sa tête !
*Ils ont vraiment tout fait pour qu'cette soirée soit pourrie ou bien ?!*
Soupirant, grognant, mettant finalement sa tête dans ses bras, Laura répétait un scénario qui ne lui était pas inconnu. Il était temps que ça change, elle avait pourtant bien essayé, de changer, mais personne ne s'en n'était rendu compte, à part Jess qui était contente. Mais elle se sentait mal ! Elle ne pouvait pas jouer ce rôle de fille modèle, à chaque fois la peste ressortait sans qu'elle ne le fasse exprès. Sa réputation était complètement fichue, la preuve, même Daetruc, le garçon le plus odieux - ou l'un des pires au moins - de l'institut, la trouvait insupportable. Elle ne lui avait rien fait à lui pourtant ! Pourquoi il la traitait comme les autres ? A croire qu'ils cherchaient tous à la rendre folle.
"Mais qu'est-ce que vous avez contre moi ! C'pas possible ! Rah ! J'te jure si Tom était là, il te péterait ta gueule ! Marre ! Et Ivy quelle hypocrite ! Genre quand je suis dans son équipe et qu'y a que des nazes là je suis ta copine grande-soeur ! Camille pareil quand elle est toute seule dans les ruines de l'institut ! Mais après, pouf Laura elle existe pas ! Quand Kalalli ou Jade ils ont besoin d'une copine pour compléter le babyfoot oh tiens y a Laura ! Puis j'existe plus après ! Marre ! Marre ! Je pouvais pas être belle, blonde, mince, jouer du violon et pleurer un peu mais que c'est mimi quand même ? Non ! Marre !"
Elle avait besoin de se défouler, mais tout son matériel de dessin était resté dans sa chambre. Ainsi, de sa main, elle faisait un dessin invisible sur le mur, de grands cercles, elle devait vraiment arriver à se calmer ! Alors qu'elle reprenait une respiration normale, les image de l'autre en train de se déshabiller lui revinrent en tête. Elle se laissa tomber par terre et grogna à nouveau. Qu'il sorte de sa tête !
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Jeu 8 Jan 2009 - 2:36
Bar
Entrant dans le couloir, en se repeignant, l'israélienne regarda un instant, puis deux, la petite fille dessiner des cercles parfaits sur le mur. Sans peinture, ni pinceaux, ni quoique ce soit...
Elle la regarda. Puis dit tout simplement :
"Y a une sorte de perfection dans l'œuvre que l'on ne réalise pas. Une potentialité pure. A partir du moment où c'est couché sur le papier, c'est trop tard"
L'israélienne alla s'asseoir de l'autre côté du couloir, en vis à vis parfait.
"Enfin, je dis ça... Je n'ai jamais réussi à dessiner un bonhomme en fil de fer décent"
Elle se recoiffa.
"Mais, j'ai, comme tout le monde, un côté créatif... J'ai même la meilleure histoire de tout les temps en tête... Mais elle sera jamais écrite, et c'est pas plus mal comme ça. Parce qu'une fois au bout d'une plume, elle serait pas si parfaite que ça"
Souriant légèrement.
"J'aime bien votre robe. En fait, je vous aime bien tout court, Laura... Je n'ose pas imaginer ce que vous devez penser de moi et, au fond, ça n'a guère d'importance... Mais j'aime votre franchise..."
S'asseyant en tailleur, elle termina :
"Et votre pouvoir est très beau... Peut être qu'un jour je vous demanderai de dessiner mon roman..."
Entrant dans le couloir, en se repeignant, l'israélienne regarda un instant, puis deux, la petite fille dessiner des cercles parfaits sur le mur. Sans peinture, ni pinceaux, ni quoique ce soit...
Elle la regarda. Puis dit tout simplement :
"Y a une sorte de perfection dans l'œuvre que l'on ne réalise pas. Une potentialité pure. A partir du moment où c'est couché sur le papier, c'est trop tard"
L'israélienne alla s'asseoir de l'autre côté du couloir, en vis à vis parfait.
"Enfin, je dis ça... Je n'ai jamais réussi à dessiner un bonhomme en fil de fer décent"
Elle se recoiffa.
"Mais, j'ai, comme tout le monde, un côté créatif... J'ai même la meilleure histoire de tout les temps en tête... Mais elle sera jamais écrite, et c'est pas plus mal comme ça. Parce qu'une fois au bout d'une plume, elle serait pas si parfaite que ça"
Souriant légèrement.
"J'aime bien votre robe. En fait, je vous aime bien tout court, Laura... Je n'ose pas imaginer ce que vous devez penser de moi et, au fond, ça n'a guère d'importance... Mais j'aime votre franchise..."
S'asseyant en tailleur, elle termina :
"Et votre pouvoir est très beau... Peut être qu'un jour je vous demanderai de dessiner mon roman..."
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Jeu 8 Jan 2009 - 3:15
Event, le buffet.
Sans beaucoup de délicatesse, à savoir comme à son habitude, Hjördis débarqua dans le couloir. Son premier réflexe fut de regarder la pancarte placée par la jeune fille juste avant. Évidemment, ça éclairait un peu l'état d'esprit de la Lex.
Jetant un œil dans le couloir, elle vit le professeur Esther assise en tailleur et, en face, Laura également au sol. Du coup, l'islandaise ne se sentit pas du tout à sa place. Comprendre les gens, c'est la spécialité du professeur Esther. Qu'est ce qu'une brute comme elle pouvait apporter à la jeune dessinatrice? En plus, étant la seule debout elle se sentait ridiculement grande.
Gênée, elle se gratta derrière la tête.
*Bon, et maintenant, tu fait quoi? Parce que à part paraître ridicule et inutile, tu sait rien faire dans ces situations.*
Déjà, il faudrait commencer par s'assoir. Avec le prix que lui a couté son smoking? Ravalant son chéquier, elle se résolut quand même à s'assoir du même côté que Laura mais à un petit mètre d'elle. Et là il fallait qu'elle réfléchisse.
C'était une impulsion qui l'avait poussée à venir ici. Il y avait quelque chose qui l'avait poussée à soutenir Laura alors qu'en temps normal elle n'aimait pas le comportement de la peste. Elle resta donc silencieuse, regardant le mur en face d'elle. Pourquoi avoir fait ça? A cause de la notion de solitude que vivait Laura bien qu'entourée de mutants? Solitude qu'elle ressentait un peu vu sa façon plutôt rustique d'appréhender la vie en général et le dépaysement subit avec cette nature bien trop douce et cet hiver bien trop lumineux...
Rah, ce qu'elle se sentait inutile.
"Je suis pas douée pour parler. Je suis trop âgée pour devenir une copine comme Kitty. Mais je suis franche et en répète rien. si tu as besoin de parler..."
Se sentant encore plus ridicule, elle espérait presque qu'elle ne la croit pas.
Sans beaucoup de délicatesse, à savoir comme à son habitude, Hjördis débarqua dans le couloir. Son premier réflexe fut de regarder la pancarte placée par la jeune fille juste avant. Évidemment, ça éclairait un peu l'état d'esprit de la Lex.
Jetant un œil dans le couloir, elle vit le professeur Esther assise en tailleur et, en face, Laura également au sol. Du coup, l'islandaise ne se sentit pas du tout à sa place. Comprendre les gens, c'est la spécialité du professeur Esther. Qu'est ce qu'une brute comme elle pouvait apporter à la jeune dessinatrice? En plus, étant la seule debout elle se sentait ridiculement grande.
Gênée, elle se gratta derrière la tête.
*Bon, et maintenant, tu fait quoi? Parce que à part paraître ridicule et inutile, tu sait rien faire dans ces situations.*
Déjà, il faudrait commencer par s'assoir. Avec le prix que lui a couté son smoking? Ravalant son chéquier, elle se résolut quand même à s'assoir du même côté que Laura mais à un petit mètre d'elle. Et là il fallait qu'elle réfléchisse.
C'était une impulsion qui l'avait poussée à venir ici. Il y avait quelque chose qui l'avait poussée à soutenir Laura alors qu'en temps normal elle n'aimait pas le comportement de la peste. Elle resta donc silencieuse, regardant le mur en face d'elle. Pourquoi avoir fait ça? A cause de la notion de solitude que vivait Laura bien qu'entourée de mutants? Solitude qu'elle ressentait un peu vu sa façon plutôt rustique d'appréhender la vie en général et le dépaysement subit avec cette nature bien trop douce et cet hiver bien trop lumineux...
Rah, ce qu'elle se sentait inutile.
"Je suis pas douée pour parler. Je suis trop âgée pour devenir une copine comme Kitty. Mais je suis franche et en répète rien. si tu as besoin de parler..."
Se sentant encore plus ridicule, elle espérait presque qu'elle ne la croit pas.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Jeu 8 Jan 2009 - 3:45
Kalalli ouvrit rapidement la porte. Il fallait vite retrouver Laura. Il mit un pied dans le couloir et tournant sa tête, sursauta de voir deux personnes qu'il jugeait assez froides assises près de la jeune Lex comme deux chiens de gardes. Deux cerbères gardaient les portes de l'enfer qui allaient peut être s'ouvrir pour laisser échapper leurs démons. Brrrr. Figé un instant de surprise, il ne savait pas comment réagir.
Lui qui espérait pouvoir discuter en tête à tête avec Laura pour lui expliquer la situation, ça semblait mal parti... Apparemment, Les deux Lex s'étaient jetées sur la petite pour venir la réconforter. Kala ne voulait pas "que" la réconforter, mais aussi qu'elle ne pense pas du mal de lui. Il apportait de l'importance à la façon dont on le voyait et ici, c'était idiot qu'elle considère qu'ils n'étaient pas amis parce qu'il lui parlait peu... Surtout qu'il y avait une raison !
Il bégaya devant les femmes :
" Heu. Je voulais... avec Laura. Mais apparemment... suis d'trop... Je vais vous laissez peut être... "
Alors qu'il posait une main sur la poignet de la porte du foyer, il lui lança quand même, histoire de ne pas être venu pour rien :
" Enfin... Laura... Je voulais juste que tu saches que ce que tu as dis de moi c'était pas vrai. Enfin. Y'a une raison si je parle pas trop avec toi. Mais. C'est pas de ta faute. C'est de la mienne. Enfin... Je t'expliquerai quand on sera seuls. A un moment de la soirée ou... je sais pas, quand tu veux. Mais voilà... je suis désolé... "
Ca avait été gênant à faire devant les deux autres femmes. Il n'aimait déjà pas trop ce genre de situation intimiste, mais comme en plus elles l'impressionnaient beaucoup, il ne faisait pas le malin !
Il resta devant la porte, attendant une réaction de Laura. Il espérait peut être qu'elle virerait avec le peu de tact qu'il lui connaissait sa chef et sa coéquipière pour qu'ils puissent parler. Mais il y avait peu de chance... Si elle ne le faisait pas, il irait réconforter Kitty plus vite que prévu.
Lui qui espérait pouvoir discuter en tête à tête avec Laura pour lui expliquer la situation, ça semblait mal parti... Apparemment, Les deux Lex s'étaient jetées sur la petite pour venir la réconforter. Kala ne voulait pas "que" la réconforter, mais aussi qu'elle ne pense pas du mal de lui. Il apportait de l'importance à la façon dont on le voyait et ici, c'était idiot qu'elle considère qu'ils n'étaient pas amis parce qu'il lui parlait peu... Surtout qu'il y avait une raison !
Il bégaya devant les femmes :
" Heu. Je voulais... avec Laura. Mais apparemment... suis d'trop... Je vais vous laissez peut être... "
Alors qu'il posait une main sur la poignet de la porte du foyer, il lui lança quand même, histoire de ne pas être venu pour rien :
" Enfin... Laura... Je voulais juste que tu saches que ce que tu as dis de moi c'était pas vrai. Enfin. Y'a une raison si je parle pas trop avec toi. Mais. C'est pas de ta faute. C'est de la mienne. Enfin... Je t'expliquerai quand on sera seuls. A un moment de la soirée ou... je sais pas, quand tu veux. Mais voilà... je suis désolé... "
Ca avait été gênant à faire devant les deux autres femmes. Il n'aimait déjà pas trop ce genre de situation intimiste, mais comme en plus elles l'impressionnaient beaucoup, il ne faisait pas le malin !
Il resta devant la porte, attendant une réaction de Laura. Il espérait peut être qu'elle virerait avec le peu de tact qu'il lui connaissait sa chef et sa coéquipière pour qu'ils puissent parler. Mais il y avait peu de chance... Si elle ne le faisait pas, il irait réconforter Kitty plus vite que prévu.
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Ven 9 Jan 2009 - 2:43
Alors qu'elle était face au mur, le front presque en contact avec lui, Laura pestait contre elle-même. Elle revoyait les seules images qu'elle avait entre-aperçues, qui étaient déjà bien horribles. Les garçons à l'institut étaient vraiment tous des boulets ! A part un ou deux qu'elle aimait bien, les autres lui prouvaient chaque jour qu'ils étaient encore plus bas qu'Abaigh ou Rachel sur son échelle du supportable. Les mains posées sur le mur commençaient à se crisper, comme pour s'accrocher à des poignées inexistantes, avant de reprendre une longue inspiration pour recommencer ses ronds, chose qu'elle n'aurait pas dû faire et dont elle s'aperçut quand elle entendit une voix faire un commentaire. Bien sûr, il n'y avait pas moyen d'être tranquille dans cet institut ! Encore moins quand sa prof référante était une psy ou autre chose du genre. Mais ce qu'elle disait était étrangement intéressant.
*C'est pas possible... comment j'peux la trouver intéressante ? C't'une psy et en plus elle est pote avec Bateson et en plus elle fouette les gens Ivy elle m'a dit.*
Laura tourna sur elle-même pour se retrouver face à Esther. Elle aimait bien ce dont elle lui parlait, en fait quand elle ne faisait pas peur, elle n'avait pas l'air si horrible... Pendant un instant où elle lui parlait d'art, la fillette avait totalement oublié tout le reste. Mais quand elle lui fit des compliments, elle retomba sur terre, du moins au sens figuré car sinon elle y était déjà. En fait, tout ça, c'était du blabla de psy qui s'adaptait à la personne à qui elle parlait... Comme celle du collège qui essayait de les manipuler comme ça. Elle baissa alors les yeux, un brin déçue, mais la dernière parole prononcée par son professeur refit jaillir les larmes de ses yeux. Pourquoi la pensait-elle douée au point de faire ce genre de choses ? Elle aurait bien voulu, elle aurait tellement aimer dessiner ce roman, mais elle ne pouvait pas. Elle n'avait pas assez de talent et son pouvoir était inutile, de même que son existence auprès des autres dans cet institut... Elle se mit franchement à pleurer alors.
*Pourquoi je pleure là ? J'crains ! J'crains !*
Mais quand elle vit la blonde de son équipe se pointer, elle prit définitivement la tête dans ses mains. Bien sûr qu'on ne pouvait pas être seul ici. Mais la personne qu'elle aurait voulu voir devait être restée bien au chaud dans sa chambre.
*Jess t'es où ?*
"Boarf tu s'ras jamais comme Kitty pour moi et c'pas une question d'âge. Puis y a l'mur il m'écoute et il répète encore moins. Merci !"
*De quoi j'me mêle ! Va jouer avec ton poisson pané !*
Elle tenta de se reculer, mais non, son ami le mur était toujours là, alors elle se recroquevilla encore plus sur elle même, tentant de s'isoler des autres. Et là... là Kalalli était là. Le bouquet final ? Non ! Qui encore pouvait bien se pointer pour en rajouter une couche. Sans le regarder, elle entendait ce qu'il disait. Il était de trop ? Oui bien évidemment ! Mais un de plus ou un de moins, c'était devenu un hall de gare ici de toute façon ! Il s'apprêtait à rejoindre là où il y avait les gens qui s'amusaient vraiment - sauf elle - mais il finit par lui parler... Encore... Super...
"Hein ?! Mais tu peux m'le dire devant tout l'monde que j'suis chiante que tu m'supportes pas que Kitty c'est la plus mieux et que maint'nant t'es content parce que y a plus la copine qui sert à rien qui lui traîne derrière ! Pas besoin qu'on soit seuls pour ça ! T'façon tout le monde le sait ! C'pas comme si t'étais l'premier ! Allez, casse-toi ! Va t'amuser, reste pas par pitié ou pour faire plaisir à ta petite-copine !"
*Au moins c'est dit..* pensa-t-elle en se mettant à sangloter dans ses bras.
[Edit : les bras de LAURA hein !!!]
*C'est pas possible... comment j'peux la trouver intéressante ? C't'une psy et en plus elle est pote avec Bateson et en plus elle fouette les gens Ivy elle m'a dit.*
Laura tourna sur elle-même pour se retrouver face à Esther. Elle aimait bien ce dont elle lui parlait, en fait quand elle ne faisait pas peur, elle n'avait pas l'air si horrible... Pendant un instant où elle lui parlait d'art, la fillette avait totalement oublié tout le reste. Mais quand elle lui fit des compliments, elle retomba sur terre, du moins au sens figuré car sinon elle y était déjà. En fait, tout ça, c'était du blabla de psy qui s'adaptait à la personne à qui elle parlait... Comme celle du collège qui essayait de les manipuler comme ça. Elle baissa alors les yeux, un brin déçue, mais la dernière parole prononcée par son professeur refit jaillir les larmes de ses yeux. Pourquoi la pensait-elle douée au point de faire ce genre de choses ? Elle aurait bien voulu, elle aurait tellement aimer dessiner ce roman, mais elle ne pouvait pas. Elle n'avait pas assez de talent et son pouvoir était inutile, de même que son existence auprès des autres dans cet institut... Elle se mit franchement à pleurer alors.
*Pourquoi je pleure là ? J'crains ! J'crains !*
Mais quand elle vit la blonde de son équipe se pointer, elle prit définitivement la tête dans ses mains. Bien sûr qu'on ne pouvait pas être seul ici. Mais la personne qu'elle aurait voulu voir devait être restée bien au chaud dans sa chambre.
*Jess t'es où ?*
"Boarf tu s'ras jamais comme Kitty pour moi et c'pas une question d'âge. Puis y a l'mur il m'écoute et il répète encore moins. Merci !"
*De quoi j'me mêle ! Va jouer avec ton poisson pané !*
Elle tenta de se reculer, mais non, son ami le mur était toujours là, alors elle se recroquevilla encore plus sur elle même, tentant de s'isoler des autres. Et là... là Kalalli était là. Le bouquet final ? Non ! Qui encore pouvait bien se pointer pour en rajouter une couche. Sans le regarder, elle entendait ce qu'il disait. Il était de trop ? Oui bien évidemment ! Mais un de plus ou un de moins, c'était devenu un hall de gare ici de toute façon ! Il s'apprêtait à rejoindre là où il y avait les gens qui s'amusaient vraiment - sauf elle - mais il finit par lui parler... Encore... Super...
"Hein ?! Mais tu peux m'le dire devant tout l'monde que j'suis chiante que tu m'supportes pas que Kitty c'est la plus mieux et que maint'nant t'es content parce que y a plus la copine qui sert à rien qui lui traîne derrière ! Pas besoin qu'on soit seuls pour ça ! T'façon tout le monde le sait ! C'pas comme si t'étais l'premier ! Allez, casse-toi ! Va t'amuser, reste pas par pitié ou pour faire plaisir à ta petite-copine !"
*Au moins c'est dit..* pensa-t-elle en se mettant à sangloter dans ses bras.
[Edit : les bras de LAURA hein !!!]
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Ven 9 Jan 2009 - 3:17
Le visage d'Esther se décomposa en voyant l'impact de ses paroles sur Laura : pourtant un bref instant, la petite fille avait semblé différente. Mais bien après qu'elle eut fini de parler, les larmes commencèrent à couler...
L'israélienne n'osa se lever. Ne dit rien. Ne fit rien.
Ces larmes étaient révélatrices. Un signe. Mais de quoi ? Que les dires de l'israélienne n'étaient bons qu'à détruire les gens ? Accentuer les souffrances ? Ou bien...
Au delà des portes closes, c'était carnaval... Dans le couloir, une enfant pleurait. Et rien, dans les manuels, dans les études, les revues, ne l'avait préparée à ça... Calmer les simples pleurs d'une gamine un peu déphasée... Entre la nécrose et la névrose, il existait toute une gamme de détresses que l'israélienne semblait avoir oublié plus que refoulé...
C'était bien en elle. Cette colère adolescente. Cette solitude. Esther était tout ça : si elle avait fait de la psychologie, c'est peut être, au fond, pour s'aider elle même. Ou pour permettre de réparer les fractures de la vie, elle qui n'avait pas eu cette chance...
Les camarades de Laura tentèrent une approche. Sans succès. La jeune fille ne voulait parler ni à Hjördis ni à Kallali. Seule personne encore en lice, l'israélienne se disait qu'elle devait tenir... Au risque de se faire envoyer paître...
Sans bouger, elle lança timidement :
"Hjördis, Kallali... C'est très gentil de votre part d'être venus pour voir si tout allait bien. Mais nous parlons tout simplement d'art..."
Bien entendu c'était un mensonge de fortune qui ne ferait pas la moindre illusion. Mais qui permettrait, peut être, de sauvegarder un semblant d'apparence...
"Retournez vous amuser" termina-t-elle doucement. Ce n'était pas un ordre. Plus une demande.
Reportant son attention sur Laura, elle continua :
"J'aimerai savoir comment vous en êtes venue à créer ? C'est très curieux, je sais mais... On a tous un désir de création. Une envie immuable d'utiliser notre esprit à des fins autres que logiques. Comme pour s'échapper, comme pour sublimer notre existence. Parce qu'on est plus que des machines rationnelles. Parce que, qu'on le veuille ou non, une odeur, un son, la vue d'un paysage, quelques mots couchés sur le papier, c'est le sel de la vie"
Ignorant superbement la présence des deux autres, elle choisit de terminer :
"Vous savez... Il y a certaines associations de mots qui font battre mon cœur plus vite. Et il y a des chansons qui me font invariablement pleurer, au delà de leur tonalité..."
L'israélienne n'osa se lever. Ne dit rien. Ne fit rien.
Ces larmes étaient révélatrices. Un signe. Mais de quoi ? Que les dires de l'israélienne n'étaient bons qu'à détruire les gens ? Accentuer les souffrances ? Ou bien...
Au delà des portes closes, c'était carnaval... Dans le couloir, une enfant pleurait. Et rien, dans les manuels, dans les études, les revues, ne l'avait préparée à ça... Calmer les simples pleurs d'une gamine un peu déphasée... Entre la nécrose et la névrose, il existait toute une gamme de détresses que l'israélienne semblait avoir oublié plus que refoulé...
C'était bien en elle. Cette colère adolescente. Cette solitude. Esther était tout ça : si elle avait fait de la psychologie, c'est peut être, au fond, pour s'aider elle même. Ou pour permettre de réparer les fractures de la vie, elle qui n'avait pas eu cette chance...
Les camarades de Laura tentèrent une approche. Sans succès. La jeune fille ne voulait parler ni à Hjördis ni à Kallali. Seule personne encore en lice, l'israélienne se disait qu'elle devait tenir... Au risque de se faire envoyer paître...
Sans bouger, elle lança timidement :
"Hjördis, Kallali... C'est très gentil de votre part d'être venus pour voir si tout allait bien. Mais nous parlons tout simplement d'art..."
Bien entendu c'était un mensonge de fortune qui ne ferait pas la moindre illusion. Mais qui permettrait, peut être, de sauvegarder un semblant d'apparence...
"Retournez vous amuser" termina-t-elle doucement. Ce n'était pas un ordre. Plus une demande.
Reportant son attention sur Laura, elle continua :
"J'aimerai savoir comment vous en êtes venue à créer ? C'est très curieux, je sais mais... On a tous un désir de création. Une envie immuable d'utiliser notre esprit à des fins autres que logiques. Comme pour s'échapper, comme pour sublimer notre existence. Parce qu'on est plus que des machines rationnelles. Parce que, qu'on le veuille ou non, une odeur, un son, la vue d'un paysage, quelques mots couchés sur le papier, c'est le sel de la vie"
Ignorant superbement la présence des deux autres, elle choisit de terminer :
"Vous savez... Il y a certaines associations de mots qui font battre mon cœur plus vite. Et il y a des chansons qui me font invariablement pleurer, au delà de leur tonalité..."
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Ven 9 Jan 2009 - 14:58
Quelques secondes après sa tirade, Kalalli était arrivé. Effectivement, il était une des personnes les plus aptes à lui parler vu que son âge était déjà bien plus proche de celui de Laura. Il semblait hésitant et Hjördis, déjà assez gênée, ne comprit pas qu'elle en était à l'origine. La réponse de Laura arriva et ne surprit pas outre mesure la cuistot.
Elle ne pouvait rien faire pour aider quelqu'un qui ne le voulait pas. Surtout quelqu'un qui la détestait depuis le premier regard. Mais d'un autre côté, maintenant qu'elles étaient coéquipières, il fallait tout de même détendre les relations, instaurer une espèce de cessez-le-feu.
Les Lex ne s'adoraient pas. Il suffisait de se rappeler leur premier briefing où ils étaient sur le point de s'écharper physiquement après avoir balancé quantité de piques empoisonnées. Comme les autres, Hjördis considérait certains jeunes de l'Institut comme fréquentables, d'autres infréquentables, certains intéressants, etc... Mais aucun comme ami.
C'était cette distinction qui la poussait à tenter de consolider un tant soit peu le groupe des Lex : elle les voyait comme un équipe, ni plus, ni moins. Si les membres de l'équipe ne se faisaient pas confiance les uns les autres on courait à la catastrophe. Alors au moins qu'ils lui fassent confiance à elle. Soupirant, elle se releva et épousseta son pantalon.
"D'accord... Mais je reste disponible..."
La tirade était valable pour les deux personnes. Contournant le petit Inuit, elle retourna sans se presser à l'intérieur du foyer.
Event : le bar
Elle ne pouvait rien faire pour aider quelqu'un qui ne le voulait pas. Surtout quelqu'un qui la détestait depuis le premier regard. Mais d'un autre côté, maintenant qu'elles étaient coéquipières, il fallait tout de même détendre les relations, instaurer une espèce de cessez-le-feu.
Les Lex ne s'adoraient pas. Il suffisait de se rappeler leur premier briefing où ils étaient sur le point de s'écharper physiquement après avoir balancé quantité de piques empoisonnées. Comme les autres, Hjördis considérait certains jeunes de l'Institut comme fréquentables, d'autres infréquentables, certains intéressants, etc... Mais aucun comme ami.
C'était cette distinction qui la poussait à tenter de consolider un tant soit peu le groupe des Lex : elle les voyait comme un équipe, ni plus, ni moins. Si les membres de l'équipe ne se faisaient pas confiance les uns les autres on courait à la catastrophe. Alors au moins qu'ils lui fassent confiance à elle. Soupirant, elle se releva et épousseta son pantalon.
"D'accord... Mais je reste disponible..."
La tirade était valable pour les deux personnes. Contournant le petit Inuit, elle retourna sans se presser à l'intérieur du foyer.
Event : le bar
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Ven 9 Jan 2009 - 20:10
Après avoir quitté le bar, le verre vide qu'Andrew lui avait offert à la main, l'aérokinésiste s'était arrêté devant les affiches de la porte pour lire ce que les mini-squaw de l'institut y avait inscrit. Ne pas se prostituer en ne se déterminant que par leurs pouvoirs? Ca avait du bon sens : Nan' ne se présentait rarement comme celui qui contrôle le vent, mais plutôt comme un algonquin, Nanikana Adawe, petit copain de Jen ayant perdu quelques amis. Mais ça, c'était comme les goûts et les couleurs : la vision de chaque personne était différente!
Ainsi, comme sortant de nulle part, Nan' passa l'entrebâillement de la porte et s'arrêta dès qu'il vit que Laura était bien là. Elle semblait triste ou frustrée, et il en fronça les sourcils. Que devait-il faire? Il était simplement venu lui porter un message...
-Laura?
Il attendit quelques secondes, pour avoir l'attention de la jeune fille, puis reprit sur un ton qui se voulait doux, malgré son accent amérindien.
-Tu peux revenir, Luther a fini...
Sans trop savoir pourquoi, il lui sourit puis retourna dans le foyer : la petite fille était assez vieille pour décider elle-même de son envie de rentrer ou non!
EVENT : Dancefloor
Ainsi, comme sortant de nulle part, Nan' passa l'entrebâillement de la porte et s'arrêta dès qu'il vit que Laura était bien là. Elle semblait triste ou frustrée, et il en fronça les sourcils. Que devait-il faire? Il était simplement venu lui porter un message...
-Laura?
Il attendit quelques secondes, pour avoir l'attention de la jeune fille, puis reprit sur un ton qui se voulait doux, malgré son accent amérindien.
-Tu peux revenir, Luther a fini...
Sans trop savoir pourquoi, il lui sourit puis retourna dans le foyer : la petite fille était assez vieille pour décider elle-même de son envie de rentrer ou non!
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- Kalalli RenandOnyX
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Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Ven 9 Jan 2009 - 20:11
Une violente réponse n'avait pas tarder à arriver. La façon dont elle avait parlé en pleurant avait ému l'Inuit. Elle lui faisait vraiment de la peine. Laura ne semblait pas avoir beaucoup de vrais amis ici, donc lorsqu'elle se rendait compte que l'un d'eux n'étais pas "fidèle", ça la blessait énormément.
La colère également mêlée à ses paroles était ce qui effrayait le plus Kala chez elle. Il détestait qu'on crie de façon générale, et encore davantage contre lui. Il perdait alors tout ses moyens et sentaient les larmes monter sans raison réellement justifiable. Il avait appris que c'était un phénomène normal qui était du au cri ressenti comme une agression. Le corps pour réagir à celle-ci faisait pleurer afin de faire ressentir de la pitié à l'agresseur, afin que la situation de stress cesse. Avec l'âge, cet "instinct" s'atténuait. Enfin, c'est ce qu'ils disaient. Lui ça restait, et ça ne semblait pas vouloir partir.
Hjordis se leva tranquillement et se dépoussiéra. Elle parvenait à rester sereine. C'était à se demander si les paroles de Laura l'avaient ne serait-ce qu'effleurée. Elle passa près de Kalalli et retourna à la fête. Lui resta encore une seconde et rajouta, avant de partir à son tour, la voix un peu tremblante :
" Pour moi Laura, tu es une amie. Tu n'es pas l'amie d'une amie et je t'apprécie pour ce que tu es. C'est juste que j'ai peur de te mettre en colère parce que tu t'énerves vite parfois. J'espère qu'on pourra parler quand même tous les deux... "
Elle avait le visage caché dans ses bras. Ce qu'il avait dit ne changerait probablement rien de toute façon... Il sourit tristement à Esther et retourna dans le foyer.
foyer [event] coin repos
La colère également mêlée à ses paroles était ce qui effrayait le plus Kala chez elle. Il détestait qu'on crie de façon générale, et encore davantage contre lui. Il perdait alors tout ses moyens et sentaient les larmes monter sans raison réellement justifiable. Il avait appris que c'était un phénomène normal qui était du au cri ressenti comme une agression. Le corps pour réagir à celle-ci faisait pleurer afin de faire ressentir de la pitié à l'agresseur, afin que la situation de stress cesse. Avec l'âge, cet "instinct" s'atténuait. Enfin, c'est ce qu'ils disaient. Lui ça restait, et ça ne semblait pas vouloir partir.
Hjordis se leva tranquillement et se dépoussiéra. Elle parvenait à rester sereine. C'était à se demander si les paroles de Laura l'avaient ne serait-ce qu'effleurée. Elle passa près de Kalalli et retourna à la fête. Lui resta encore une seconde et rajouta, avant de partir à son tour, la voix un peu tremblante :
" Pour moi Laura, tu es une amie. Tu n'es pas l'amie d'une amie et je t'apprécie pour ce que tu es. C'est juste que j'ai peur de te mettre en colère parce que tu t'énerves vite parfois. J'espère qu'on pourra parler quand même tous les deux... "
Elle avait le visage caché dans ses bras. Ce qu'il avait dit ne changerait probablement rien de toute façon... Il sourit tristement à Esther et retourna dans le foyer.
foyer [event] coin repos
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Sam 10 Jan 2009 - 15:30
Esther dit deux mots aux élèves sur le fait qu'ils soient venus, et les chassa vite fait. La fillette remerciait intérieurement son professeur, soulagée. La blonde s'en alla en lui lançant une phrase pire que banale. Elle pouvait toujours être disponible... Quand à Kalalli, il essaya encore de se rattraper. Mais quand il évoqua la peur de sa colère, il se trahit : il faisait tout ça pour ne pas qu'elle s'énerve contre lui ! Quel hypocrite ! Pourquoi tout le monde pensait qu'elle était un monstre ? Elle pleurait de plus belle dans ses bras, tout en faisant signe à l'Inuit de partir, ce qu'il finit par faire. Sans doute avait-il aussi peur d'Esther... Quand la porte s'ouvrit à nouveau, Laura sentit son coeur se serrer, qui allait bien pouvoir empirer sa journée encore ? Nan' ? Il repartit de suite après lui avoir dit de revenir. Si seulement c'était que le spectacle horrible de Luther ! Mais non... Peut-être l'aurait-elle mieux supporté s'il n'y avait pas eu tout le reste. A nouveau seule avec Esther, cette-dernière reprit son travail de psy en posant des questions bizarres.
"Sais pas..."
Elle regarda la porte s'ouvrir encore en soupirant. Daetruc s'en allait lui aussi, elle se cacha avec ses mains du mieux qu'elle pouvait - chose inutile, mais c'était un réflexe.
"Zavez qu'à y aller vous aussi... J'vois pas pourquoi vous pensez qu'j'ai besoin d'une psy.." grogna-t-elle.
"Sais pas..."
Elle regarda la porte s'ouvrir encore en soupirant. Daetruc s'en allait lui aussi, elle se cacha avec ses mains du mieux qu'elle pouvait - chose inutile, mais c'était un réflexe.
"Zavez qu'à y aller vous aussi... J'vois pas pourquoi vous pensez qu'j'ai besoin d'une psy.." grogna-t-elle.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Sam 10 Jan 2009 - 17:17
Esther poussa un soupir de soulagement quand Hjordis et Kallali quittèrent la pièce... Vraisemblablement, plus ils seraient nombreux à vouloir soutenir (mais soutenir de quoi ? Elle ignorait encore la source et la nature du problème...) la petite Laura, moins ils seraient efficaces...
Vraisemblablement là encore, la partie n'était pas gagnée... La jeune fille était réellement sauvage ! De plus elle savait également trouver les mots qui frappent... Esther n'était elle qu'une psy ? Légèrement blessée dans son amour propre, l'israélienne tenta de poursuivre, comme si de rien n'était :
"Vous ne savez pas ?"
Elle sourit doucement.
"C'est peut être aussi pour ça que je n'arrive pas à dessiner ou faire quoique ce soit de mes 10 doigts : je me pose trop de questions... Je manquerai certainement de spontanéité dans ce que je ferai"
Le couloir était pour l'heure relativement calme : passage de Nan puis de Daedelion, pour l'heure elles avaient le champ libre...
Esther reprit d'une voix calme :
"D'ailleurs, je ne sais même pas comment décorer mon bureau ! C'est un peu embêtant... Je n'ai jamais été très spontanée, on va dire..."
Passant une main rapide dans ses cheveux, elle termina :
"Merci, pour la "psy"... Qu'est ce qui vous fait croire que je suis là en tant que psy ? Je peux m'intéresser aux gens dans un but autre que professionnel ou tactique, vous savez... Je ne suis peut être pas la plus sympa ni la plus avenante mais..."
Elle regarda en l'air, l'espace d'un instant...
"C'est ça d'avoir une image qui colle encore et encore à la peau... Au fond, on se connaît tous très mal. On ne voit que des images, des reflets, des miroirs des autres... Même les télépathes ne semblent pas plus avancés que nous. On dit bien que la beauté est dans le regard de celui qui regarde... Mais je dois admettre, alors, que la mienne doit être bien cachée !"
Vraisemblablement là encore, la partie n'était pas gagnée... La jeune fille était réellement sauvage ! De plus elle savait également trouver les mots qui frappent... Esther n'était elle qu'une psy ? Légèrement blessée dans son amour propre, l'israélienne tenta de poursuivre, comme si de rien n'était :
"Vous ne savez pas ?"
Elle sourit doucement.
"C'est peut être aussi pour ça que je n'arrive pas à dessiner ou faire quoique ce soit de mes 10 doigts : je me pose trop de questions... Je manquerai certainement de spontanéité dans ce que je ferai"
Le couloir était pour l'heure relativement calme : passage de Nan puis de Daedelion, pour l'heure elles avaient le champ libre...
Esther reprit d'une voix calme :
"D'ailleurs, je ne sais même pas comment décorer mon bureau ! C'est un peu embêtant... Je n'ai jamais été très spontanée, on va dire..."
Passant une main rapide dans ses cheveux, elle termina :
"Merci, pour la "psy"... Qu'est ce qui vous fait croire que je suis là en tant que psy ? Je peux m'intéresser aux gens dans un but autre que professionnel ou tactique, vous savez... Je ne suis peut être pas la plus sympa ni la plus avenante mais..."
Elle regarda en l'air, l'espace d'un instant...
"C'est ça d'avoir une image qui colle encore et encore à la peau... Au fond, on se connaît tous très mal. On ne voit que des images, des reflets, des miroirs des autres... Même les télépathes ne semblent pas plus avancés que nous. On dit bien que la beauté est dans le regard de celui qui regarde... Mais je dois admettre, alors, que la mienne doit être bien cachée !"
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Sam 10 Jan 2009 - 21:57
Laura s'arrêta de pleurer quand Esther reprit la parole. Maintenant elle culpabilisait... Elle n'était vraiment pas logique ! Elle ne supportait pas les préjugés et se battait contre ça, mais elle était comme les autres, elle classait les gens... Elle avait classé son professeur dans la catégorie "psy" ou "prof" avant de penser qu'elle était autre chose. Pourtant, elle le savait bien ! Elle n'arrivait pas à croire qu'Esther s'intéresse à elle... Elle était si peu intéressante...
"D'solée... C'pas que j'vous t'aime pas.. Mais les gens ils m'parlent jamais donc j'vois pas pourquoi tu viens si c'pas pour votre boulot... J'ai pas trop confiance dans les psys ou dans les profs ou dans les adultes tout court... Pas ma faute... Comme ça... Moi ma beauté elle existe carrément pas alors bon... En plus j'suis une grosse nullasse, alors si c'pas pour ton boulot, z'embêtez pas à...."
Elle s'interrompit, Yamina-la-copine-à-Rachel-parfaite était dans le couloir. Bon, elle entrait ? Non, elle semblait attendre le déluge ! Et un "bonjour", ça l'aurait étranglée ? Finalement elle rentra par le mur, ne daignant même pas passer devant elles. Laura soupira, faisait-elle peur à tout le monde à ce point ? Voilà ce à quoi elle pensait quand elle se disait que personne ne s'intéressait à elle, mais pire, comme Kalalli ou Yamina ils la considéraient comme une fille effrayante, comme Daetruc ou Camille ils la considéraient comme égoïste et méchante, comme Georgia ou Ivy, elles ne la considéraient presque jamais parce qu'elles étaient trop cool. Elle soupira, ne sachant pas quoi dire d'autre elle dit :
"J'peux vous aider pour la déco du bureau... Quand j'étais dans ma chambre avec Luna..." elle s'interrompit, sentant son coeur se serrer, puis reprit "... on avait fait la déco et c'tait cool."
"D'solée... C'pas que j'vous t'aime pas.. Mais les gens ils m'parlent jamais donc j'vois pas pourquoi tu viens si c'pas pour votre boulot... J'ai pas trop confiance dans les psys ou dans les profs ou dans les adultes tout court... Pas ma faute... Comme ça... Moi ma beauté elle existe carrément pas alors bon... En plus j'suis une grosse nullasse, alors si c'pas pour ton boulot, z'embêtez pas à...."
Elle s'interrompit, Yamina-la-copine-à-Rachel-parfaite était dans le couloir. Bon, elle entrait ? Non, elle semblait attendre le déluge ! Et un "bonjour", ça l'aurait étranglée ? Finalement elle rentra par le mur, ne daignant même pas passer devant elles. Laura soupira, faisait-elle peur à tout le monde à ce point ? Voilà ce à quoi elle pensait quand elle se disait que personne ne s'intéressait à elle, mais pire, comme Kalalli ou Yamina ils la considéraient comme une fille effrayante, comme Daetruc ou Camille ils la considéraient comme égoïste et méchante, comme Georgia ou Ivy, elles ne la considéraient presque jamais parce qu'elles étaient trop cool. Elle soupira, ne sachant pas quoi dire d'autre elle dit :
"J'peux vous aider pour la déco du bureau... Quand j'étais dans ma chambre avec Luna..." elle s'interrompit, sentant son coeur se serrer, puis reprit "... on avait fait la déco et c'tait cool."
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Dim 11 Jan 2009 - 1:43
[ Chambre de Wind & Kitty]
Un regard étrange, un sourire plein de mystère, une douce caresse sur sa main, et il l’entraînait au dehors. Une autre aurait sans doute arrêté son geste, pour le faire patienter le temps d’une fastidieuse séance de maquillage, suivie d’une non moins rébarbative recherche de la paire de chaussures idéale. Wind le suivit en silence, sa main libre retenant les voiles argentés hors de ses pas. De toute façon, elle n’avait aucune paire de souliers qui eût pu convenir à cette tenue, et en tout et pour tout, il devait n’y avoir qu’un gloss et un crayon noir dans la salle de bains, vestiges de l’anniversaire de Miss Marcin, auxquels elle n’avait plus touché depuis. Et puis le décalage la rassurait un peu : la panoplie de la parfaite Barbie mondaine, ça n’était pas fait pour elle. S’en détacher lui convenait donc plutôt bien, même si paraître pieds nus semblerait sans doute incongru. Un sourire fugace éclaira son visage : il y en avait bien un certain nombre, de chanteuses du 20è siècle, qui se présentaient ainsi sur scène, après tout.
Le temps qu’ils parviennent au couloir menant au foyer, elle avait hésité à changer de morceau pour reprendre le thème de la descente aux enfers dont il venait d’inverser les rôles, avait repassé quelques mesures d’un morceau de Gluck dans sa tête avant de revenir à sa décision première, celle qui lui était venue à l’idée comme il évoquait son projet. Elle s’en remémorait – démarche pourtant inutile – quelques passages quand ils s’approchèrent de la porte du foyer, où elle s’arrêta, raffermissant son étreinte sur la main de Iacobo en découvrant les deux silhouettes de Miss Kofman et de Laura dans le corridor. Elle n’entendit qu’une histoire de déco, mais la posture de la petite artiste et son visage, bien que les larmes eussent cessé de couler, étaient révélateurs : Ca n’allait pas très fort.
Que faire alors ? Une moue boudeuse s’inscrivit un instant sur son visage comme elle songeait qu’il valait sans doute mieux qu’elle évite de s’enquérir directement de ce qui n’allait pas : la dernière attention de ce genre s’était soldée par une réplique cinglante de la part de la Lex. Et puis, sa professeur référente était déjà auprès d’elle. Et puis elle ne se voyait pas abandonner le serbe, là, juste avant le début des hostilités. Mais elle ne se voyait pas non plus laisser croire à petite fille qu’elle était insensible à sa détresse. Pourtant… N’était-ce pas ce qu’elle avait fait ces derniers mois ?
Elle traversa sans bruit les quelques pas qui la séparait des deux pink ladies, délaissant la main de son cavalier pour enserrer le pendentif offert par River, seul accessoire qui ornât son cou, et hocha la tête à l’attention de l’adulte.
- Miss Kofman…
Reposant son regard sur la petite fille, elle poursuivit, avec un sourire :
- Bonsoir Laura… Quelque chose me dit que tu n’auras pas forcément très envie d’un spectacle tristoune, et je dois avouer qu’on n’est pas vraiment partis pour jouer dans le genre comique, mais si le cœur t’en dit quand même, ça me ferait très plaisir que tu viennes nous voir tout à l’heure…
Certes, elle n’était pas certaine que la prestation en question soit vraiment idéale pour une enfant de son âge, même pour une artiste. Elle n’était pas certaine non plus que l’hispanique acceptât quoi que ce fût émanant d’elle, même une invitation anodine. Et elle était encore moins certaine qu’elle comprenne qu’elle cherchait juste à lui montrer qu’elle s’intéressait à son avis, sans la brusquer comme elle – comme les autres en fait – avait tendance à le faire, bien malgré elle. En même temps, qu’avait-elle fait pour l’inciter à penser autrement ? En dehors d’une séance de cuisine improvisée sans doute à l’origine d’un cadeau de Noël qui l’avait passablement surprise, pas grand-chose. Elle songea d’ailleurs avec une pointe d’amertume qu’elle avait largement négligé les relations humaines depuis janvier, et que sa « bonne résolution » de trouver quelque chose pour remercier Laura du livre de cuisine attendait toujours d’être tenue.
« Bientôt », se promit-elle avant de s’écarter pour revenir auprès de Bones.
- Peut-être à tout à l’heure… termina-t-elle avant de reprendre la main de Iacobo dans la sienne. Un sourire, et elle s’adressa à lui uniquement cette fois. Prêt à traverser la porte des Enfers ?
Et peut-être s'adressait-elle tout autant à elle-même…
Un regard étrange, un sourire plein de mystère, une douce caresse sur sa main, et il l’entraînait au dehors. Une autre aurait sans doute arrêté son geste, pour le faire patienter le temps d’une fastidieuse séance de maquillage, suivie d’une non moins rébarbative recherche de la paire de chaussures idéale. Wind le suivit en silence, sa main libre retenant les voiles argentés hors de ses pas. De toute façon, elle n’avait aucune paire de souliers qui eût pu convenir à cette tenue, et en tout et pour tout, il devait n’y avoir qu’un gloss et un crayon noir dans la salle de bains, vestiges de l’anniversaire de Miss Marcin, auxquels elle n’avait plus touché depuis. Et puis le décalage la rassurait un peu : la panoplie de la parfaite Barbie mondaine, ça n’était pas fait pour elle. S’en détacher lui convenait donc plutôt bien, même si paraître pieds nus semblerait sans doute incongru. Un sourire fugace éclaira son visage : il y en avait bien un certain nombre, de chanteuses du 20è siècle, qui se présentaient ainsi sur scène, après tout.
Le temps qu’ils parviennent au couloir menant au foyer, elle avait hésité à changer de morceau pour reprendre le thème de la descente aux enfers dont il venait d’inverser les rôles, avait repassé quelques mesures d’un morceau de Gluck dans sa tête avant de revenir à sa décision première, celle qui lui était venue à l’idée comme il évoquait son projet. Elle s’en remémorait – démarche pourtant inutile – quelques passages quand ils s’approchèrent de la porte du foyer, où elle s’arrêta, raffermissant son étreinte sur la main de Iacobo en découvrant les deux silhouettes de Miss Kofman et de Laura dans le corridor. Elle n’entendit qu’une histoire de déco, mais la posture de la petite artiste et son visage, bien que les larmes eussent cessé de couler, étaient révélateurs : Ca n’allait pas très fort.
Que faire alors ? Une moue boudeuse s’inscrivit un instant sur son visage comme elle songeait qu’il valait sans doute mieux qu’elle évite de s’enquérir directement de ce qui n’allait pas : la dernière attention de ce genre s’était soldée par une réplique cinglante de la part de la Lex. Et puis, sa professeur référente était déjà auprès d’elle. Et puis elle ne se voyait pas abandonner le serbe, là, juste avant le début des hostilités. Mais elle ne se voyait pas non plus laisser croire à petite fille qu’elle était insensible à sa détresse. Pourtant… N’était-ce pas ce qu’elle avait fait ces derniers mois ?
Elle traversa sans bruit les quelques pas qui la séparait des deux pink ladies, délaissant la main de son cavalier pour enserrer le pendentif offert par River, seul accessoire qui ornât son cou, et hocha la tête à l’attention de l’adulte.
- Miss Kofman…
Reposant son regard sur la petite fille, elle poursuivit, avec un sourire :
- Bonsoir Laura… Quelque chose me dit que tu n’auras pas forcément très envie d’un spectacle tristoune, et je dois avouer qu’on n’est pas vraiment partis pour jouer dans le genre comique, mais si le cœur t’en dit quand même, ça me ferait très plaisir que tu viennes nous voir tout à l’heure…
Certes, elle n’était pas certaine que la prestation en question soit vraiment idéale pour une enfant de son âge, même pour une artiste. Elle n’était pas certaine non plus que l’hispanique acceptât quoi que ce fût émanant d’elle, même une invitation anodine. Et elle était encore moins certaine qu’elle comprenne qu’elle cherchait juste à lui montrer qu’elle s’intéressait à son avis, sans la brusquer comme elle – comme les autres en fait – avait tendance à le faire, bien malgré elle. En même temps, qu’avait-elle fait pour l’inciter à penser autrement ? En dehors d’une séance de cuisine improvisée sans doute à l’origine d’un cadeau de Noël qui l’avait passablement surprise, pas grand-chose. Elle songea d’ailleurs avec une pointe d’amertume qu’elle avait largement négligé les relations humaines depuis janvier, et que sa « bonne résolution » de trouver quelque chose pour remercier Laura du livre de cuisine attendait toujours d’être tenue.
« Bientôt », se promit-elle avant de s’écarter pour revenir auprès de Bones.
- Peut-être à tout à l’heure… termina-t-elle avant de reprendre la main de Iacobo dans la sienne. Un sourire, et elle s’adressa à lui uniquement cette fois. Prêt à traverser la porte des Enfers ?
Et peut-être s'adressait-elle tout autant à elle-même…
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Dim 11 Jan 2009 - 2:50
Dancefloor
Camille finit par sortir du foyer, un talon dans chaque main, en maugréant contre les fabriquants de chaussure, les hommes qui trouvaient que les filles étaient plus belles avec le dos courbé et bien trop de centimètres sous les pieds, les algonquins qui ne regardent pas où ils vont, les pistes de danse encombrées, les éclairages déficients, le sol sale, et quelques autres points qui subitement étaient revenus dans son esprit, guidés par la contrariété. Une fois un peu mieux éclairée, elle vérifia que nulle trace noire ne venait redécorer sa robe, mais par bonheur, Saint Alixtide le patron des trucs dégueulasses devait regarder ailleurs au moment où elle avait joué la serpillière contre son gré.
Elle cherchait un point pour pouvoir réinstaller son matériel tranquillement, si possible à l'abri de regards inquisiteurs qui ne manqueraient pas de remarquer son manque d'habileté dans l'exercice. Genre une chaise. Et bien évidemment, il n'y en avait pas. Par contre, il y'avait Wind qui descendait avec son Julovic - Bien -, il y'avait aussi Laura - Très Bien - et la professeure référente de Laura - Vachement moins bien.
Cela dit, après avoir réussi à résister au désir de crever les deux yeux de Nan et de le laisser avec une chaussure plantée dans la carotide, elle se dit que son stoïcisme pouvait l'aider à tout supporter ce soir. Et au pire, si ça ne tenait pas, et bien son coup d'éclat aurait lieu à l'abri des regards, exceptés ceux d'une râleuse-née, d'un junkie qui trouverait ça marrant et de sa copine qui se laisserait sans doute influencer. Donc, dégâts collatéraux relationnels moindres.
Elle s'approcha de la plus-petite-brune-qu'elle.
Salut Laura !
Elle avait le vague pressentiment que quelque soit son entrée en matière, elle allait se manger une réplique aimable comme un redressement fiscal dans les gencives. Mais Camille était pareille à Sénèque, Camille était la descendante de Marc-Aurèle. Elle ne recula pas. Mais évita tout de même le "ça va pas ?" assez évident dans une telle situation. Et les compliments bateaux qui n'avaient jamais, JAMAIS rien arrangé avec la jeune artiste. Pourtant, son look aurait largement mérité une remarque agréable - Laura resplendissait - mais la Bretonne garda ça sous le coude, pour plus tard.
Qui est-ce qui te contrarie ?
Elle regarda sa professeur référente pour lui prouver que, non, elle n'insinuait pas que c'était ELLE qui l'ennuyait, et en profita pour la saluer avec toute la chaleur dont elle se sentait capable.
Bonsoir, Mademoiselle Kofman.
Coup de chance, sa voix ne charriait pas un iceberg. Bon, c'était loin du salut de deux super-copines-trop-tip-top-cool, mais elle avait évité l'impolitesse pure. Elle adressa également un petit signe à Wind, mais pas trop appuyé, sinon son chien de garde aurait pu mordre.
Camille finit par sortir du foyer, un talon dans chaque main, en maugréant contre les fabriquants de chaussure, les hommes qui trouvaient que les filles étaient plus belles avec le dos courbé et bien trop de centimètres sous les pieds, les algonquins qui ne regardent pas où ils vont, les pistes de danse encombrées, les éclairages déficients, le sol sale, et quelques autres points qui subitement étaient revenus dans son esprit, guidés par la contrariété. Une fois un peu mieux éclairée, elle vérifia que nulle trace noire ne venait redécorer sa robe, mais par bonheur, Saint Alixtide le patron des trucs dégueulasses devait regarder ailleurs au moment où elle avait joué la serpillière contre son gré.
Elle cherchait un point pour pouvoir réinstaller son matériel tranquillement, si possible à l'abri de regards inquisiteurs qui ne manqueraient pas de remarquer son manque d'habileté dans l'exercice. Genre une chaise. Et bien évidemment, il n'y en avait pas. Par contre, il y'avait Wind qui descendait avec son Julovic - Bien -, il y'avait aussi Laura - Très Bien - et la professeure référente de Laura - Vachement moins bien.
Cela dit, après avoir réussi à résister au désir de crever les deux yeux de Nan et de le laisser avec une chaussure plantée dans la carotide, elle se dit que son stoïcisme pouvait l'aider à tout supporter ce soir. Et au pire, si ça ne tenait pas, et bien son coup d'éclat aurait lieu à l'abri des regards, exceptés ceux d'une râleuse-née, d'un junkie qui trouverait ça marrant et de sa copine qui se laisserait sans doute influencer. Donc, dégâts collatéraux relationnels moindres.
Elle s'approcha de la plus-petite-brune-qu'elle.
Salut Laura !
Elle avait le vague pressentiment que quelque soit son entrée en matière, elle allait se manger une réplique aimable comme un redressement fiscal dans les gencives. Mais Camille était pareille à Sénèque, Camille était la descendante de Marc-Aurèle. Elle ne recula pas. Mais évita tout de même le "ça va pas ?" assez évident dans une telle situation. Et les compliments bateaux qui n'avaient jamais, JAMAIS rien arrangé avec la jeune artiste. Pourtant, son look aurait largement mérité une remarque agréable - Laura resplendissait - mais la Bretonne garda ça sous le coude, pour plus tard.
Qui est-ce qui te contrarie ?
Elle regarda sa professeur référente pour lui prouver que, non, elle n'insinuait pas que c'était ELLE qui l'ennuyait, et en profita pour la saluer avec toute la chaleur dont elle se sentait capable.
Bonsoir, Mademoiselle Kofman.
Coup de chance, sa voix ne charriait pas un iceberg. Bon, c'était loin du salut de deux super-copines-trop-tip-top-cool, mais elle avait évité l'impolitesse pure. Elle adressa également un petit signe à Wind, mais pas trop appuyé, sinon son chien de garde aurait pu mordre.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
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Date d'inscription : 09/09/2008
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Dim 11 Jan 2009 - 3:13
L'israélienne sourit en baissant très légèrement la tête : Laura l'avait tutoyée. Lapsus ou familiarisme ? Elle n'en savait trop rien, mais elle trouva ça mignon.
"Pas de problème... Je n'ai pas confiance en grand monde, non plus. C'est peut être pour ça que j'ai mis autant de passion et de temps dans l'étude des choses mortes..."
Puis réalisant, la confusion qui pourrait être faite avec ses activités passées et militaires, elle ajouta rapidement :
"Lire des Messieurs bardés de diplômes et morts depuis belle lurette, ça a été essentiellement mon activité pendant de longues années... Et pour les psys et les profs, je comprends aussi votre méfiance envers une personne qui cumulerait les deux casquettes"
Elle regarda les plis de sa robe puis revint sur Laura.
"On est trop libre pour tolérer de se voir mettre sous tutelle. Et éduquer ou analyser les gens, souvent, ça peut servir à leur dire quoi faire ou quoi penser. C'est une forme de violence pas toujours très légitime"
Et deux métiers complétement impossibles !
"Mais on ne peut pas être tous des monstres ? Certains cherchent juste, sincèrement, à aider..."
Esther adressa un clin d'œil à la petite.
"Pas que je m'exclut de facto de la catégorie des monstres..."
Frottant légèrement un de ses talons qui paraissait usé, elle ajouta :
"Et personne n'est laid. Personne n'est nul. C'est une simple question de point de vue et de valorisation... Pour ce qui est du bureau, c'est très gentil de proposer, Laura, j'ai quelques idées mais je ne suis pas sure que tout se marie harmonieusement..."
Le couloir se remplissait à nouveau. Wind et Iacobo. Le serbe qui n'avait pas encore ouvert la bouche. L'anglaise qui parlait de leur numéro à venir.
Esther rendit le salut et demanda, légèrement intriguée :
"Un spectacle triste ? Hum... J'imagine que vous n'aurez aucun mal à faire le contraste avec les deux strip-teases qui viennent de se produire. J'espère que ce sera artistique et poétique... Ou tout du moins que vous aurez mis du cœur à l'ouvrage ! Ce dont je ne doute nullement..."
Et la petite bretonne fit également son apparition... Ses chaussures à la main. L'israélienne ne put s'empêcher après le salut d'usage de relever :
"Pieds douloureux ? Ou vous comptez semer vos chaussures en attendant que votre prince charmant ne vous ravisse dans cette robe de toute beauté ?"
Les mondanités c'étaient pas le fort d'Esther. Ni les plaisanteries. Elle termina, tout de même :
"Nous étions en discussion sur l'art avec Laura. D'ailleurs à ce sujet, si mes souvenirs sont bons, nous avons une nouvelle qui exerçait également dans cette branche... Viconia, si je ne me trompe pas. Peut être pourrions nous la rejoindre pour discuter ? Qu'en pensez vous Laura ?"
"Pas de problème... Je n'ai pas confiance en grand monde, non plus. C'est peut être pour ça que j'ai mis autant de passion et de temps dans l'étude des choses mortes..."
Puis réalisant, la confusion qui pourrait être faite avec ses activités passées et militaires, elle ajouta rapidement :
"Lire des Messieurs bardés de diplômes et morts depuis belle lurette, ça a été essentiellement mon activité pendant de longues années... Et pour les psys et les profs, je comprends aussi votre méfiance envers une personne qui cumulerait les deux casquettes"
Elle regarda les plis de sa robe puis revint sur Laura.
"On est trop libre pour tolérer de se voir mettre sous tutelle. Et éduquer ou analyser les gens, souvent, ça peut servir à leur dire quoi faire ou quoi penser. C'est une forme de violence pas toujours très légitime"
Et deux métiers complétement impossibles !
"Mais on ne peut pas être tous des monstres ? Certains cherchent juste, sincèrement, à aider..."
Esther adressa un clin d'œil à la petite.
"Pas que je m'exclut de facto de la catégorie des monstres..."
Frottant légèrement un de ses talons qui paraissait usé, elle ajouta :
"Et personne n'est laid. Personne n'est nul. C'est une simple question de point de vue et de valorisation... Pour ce qui est du bureau, c'est très gentil de proposer, Laura, j'ai quelques idées mais je ne suis pas sure que tout se marie harmonieusement..."
Le couloir se remplissait à nouveau. Wind et Iacobo. Le serbe qui n'avait pas encore ouvert la bouche. L'anglaise qui parlait de leur numéro à venir.
Esther rendit le salut et demanda, légèrement intriguée :
"Un spectacle triste ? Hum... J'imagine que vous n'aurez aucun mal à faire le contraste avec les deux strip-teases qui viennent de se produire. J'espère que ce sera artistique et poétique... Ou tout du moins que vous aurez mis du cœur à l'ouvrage ! Ce dont je ne doute nullement..."
Et la petite bretonne fit également son apparition... Ses chaussures à la main. L'israélienne ne put s'empêcher après le salut d'usage de relever :
"Pieds douloureux ? Ou vous comptez semer vos chaussures en attendant que votre prince charmant ne vous ravisse dans cette robe de toute beauté ?"
Les mondanités c'étaient pas le fort d'Esther. Ni les plaisanteries. Elle termina, tout de même :
"Nous étions en discussion sur l'art avec Laura. D'ailleurs à ce sujet, si mes souvenirs sont bons, nous avons une nouvelle qui exerçait également dans cette branche... Viconia, si je ne me trompe pas. Peut être pourrions nous la rejoindre pour discuter ? Qu'en pensez vous Laura ?"
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Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Dim 11 Jan 2009 - 15:21
Le bar
Andrew arriva d'un pas léger dans le couloir, histoire de prendre un peu l'air et de quitté un peu la foule de la soirée,mais il y avait pas mal de monde dans la couloir dont professeur.
"Mesdames, monsieur"
Fit l'amérindien avec un grand sourire puis il se tourna vers le professeur
"Pr Kofman"
Visiblement chacun avait une occupation dans ce couloir Mme Kofman discuter avec Laura, Camille était occupé avec ses chaussures, et le couple parler de son spectacle qu'il qualifier de triste.
*J'ai pas trop envie d'un spectacle triste en ce moment.*
Andrew s'assit en tailleur de façon à pouvoir entendre les conversations du couloir, mais aussi pour pouvoir souffler un peu et se remettre les idées au clair.
Andrew arriva d'un pas léger dans le couloir, histoire de prendre un peu l'air et de quitté un peu la foule de la soirée,mais il y avait pas mal de monde dans la couloir dont professeur.
"Mesdames, monsieur"
Fit l'amérindien avec un grand sourire puis il se tourna vers le professeur
"Pr Kofman"
Visiblement chacun avait une occupation dans ce couloir Mme Kofman discuter avec Laura, Camille était occupé avec ses chaussures, et le couple parler de son spectacle qu'il qualifier de triste.
*J'ai pas trop envie d'un spectacle triste en ce moment.*
Andrew s'assit en tailleur de façon à pouvoir entendre les conversations du couloir, mais aussi pour pouvoir souffler un peu et se remettre les idées au clair.
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Lun 12 Jan 2009 - 1:37
Event : le bar
Joachim, coupe fraîche, nouveau look classieux avec mi-décomposition de bas de manche de chemise automatique arriva dans le couloir d'un pas plus que pressé que d'aucun auraient nommé « pas de course de l'antilope affolé » si seulement le jeune homme avait un tant soit peu eu plus l'air d'une antilope ce dont il était loin d'être convaincu. Et surtout ce dont il n'avait strictement rien à faire pour l'heure. En effet, une expression de terreur et de panique était affichée sur son visage comme s'il avait vu une vision d'horreur conduisant à la folie de l'homme digne d'un roman de Lovecraft. Cependant comme tout le monde pourrait habilement s'en rendre compte en passant simplement la tête par l'ouverture de la porte du foyer, il n'y avait rien de tel à cet endroit. Juste une bande de jeunes en train de faire la fête, et bien que cela puisse parfois devenir une vision d'horreur pour quiconque a un tant soit peu peur des gens, ici il n'y avait pas de quoi se faire de telles frayeurs.
Il se figea un instant dans l'ouverture de la porte ce qui lui permit de détailler un peu les gens qui se trouvaient dans le couloir entre lui et son objectif : ailleurs ! Et ça faisait pas mal de monde pour un couloir. Dans un éclair de conscience, il reconnut Wind et Iacobo et ce fut une espèce de coup de revolver psychique qui le poussa à reprendre sa course. Il contourna tout ce beau monde en passant entre les gens assis et un peu comme un français sur la bataille de Marignan. Pour finalement dépasser aussi prestement que possible groupe dans un pas de course magistral vers l'endroit le plus loin et tranquille qu'il pouvait imaginer : sa chambre ! Non ! Trop facile de l'y trouver ! Le hall ! Mieux, mieux ! Les jardins ! La plupart des gens auraient trop froid pour le poursuivre !
Jardins
Joachim, coupe fraîche, nouveau look classieux avec mi-décomposition de bas de manche de chemise automatique arriva dans le couloir d'un pas plus que pressé que d'aucun auraient nommé « pas de course de l'antilope affolé » si seulement le jeune homme avait un tant soit peu eu plus l'air d'une antilope ce dont il était loin d'être convaincu. Et surtout ce dont il n'avait strictement rien à faire pour l'heure. En effet, une expression de terreur et de panique était affichée sur son visage comme s'il avait vu une vision d'horreur conduisant à la folie de l'homme digne d'un roman de Lovecraft. Cependant comme tout le monde pourrait habilement s'en rendre compte en passant simplement la tête par l'ouverture de la porte du foyer, il n'y avait rien de tel à cet endroit. Juste une bande de jeunes en train de faire la fête, et bien que cela puisse parfois devenir une vision d'horreur pour quiconque a un tant soit peu peur des gens, ici il n'y avait pas de quoi se faire de telles frayeurs.
Il se figea un instant dans l'ouverture de la porte ce qui lui permit de détailler un peu les gens qui se trouvaient dans le couloir entre lui et son objectif : ailleurs ! Et ça faisait pas mal de monde pour un couloir. Dans un éclair de conscience, il reconnut Wind et Iacobo et ce fut une espèce de coup de revolver psychique qui le poussa à reprendre sa course. Il contourna tout ce beau monde en passant entre les gens assis et un peu comme un français sur la bataille de Marignan. Pour finalement dépasser aussi prestement que possible groupe dans un pas de course magistral vers l'endroit le plus loin et tranquille qu'il pouvait imaginer : sa chambre ! Non ! Trop facile de l'y trouver ! Le hall ! Mieux, mieux ! Les jardins ! La plupart des gens auraient trop froid pour le poursuivre !
Jardins
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Lun 12 Jan 2009 - 3:11
Au fil des marches qu'il descendait jusque dans le foyer, une certaine tension montait au sein de Iacobo qui avait réussi jusque là à masquer à Wind. Une véritable guerre diplomatique l'attendait, voire une boucherie. Il avait massacré jusque là tous les individus qu'il avait souhaité, les insultant régulièrement sans la moindre de culpabilité. Non pas qu'elle vienne le ronger maintenant, mais il avait à sa main une première fissure dans son armure de prostitué cynique. Il allait devoir faire preuve de subtilité et de violence : défendre son nouveau statut, s'assumer en tant que nouveau compagnon de la fameuse anglaise, défier du regard les foules qui ne manqueront pas de soulever l'incroyable paradoxe que formait le couple par leur existence même.
Ils finirent par atteindre le couloir et la première vague de mondanité. La professeur inquiétante qu'était Esther, cette militaire psychologue au regard qui en disait long, peut-être trop long et pour laquelle Iacobo resta très froid. Instinct de survie sans doute : son sixième sens de prostitué des rues lui conseillant de se méfier d'elle. Ensuite le couple habituel de Laura en larmes et sa nouvelle maman Camille qui essuyait chacune de ses crises insupportables.
Il n'écouta pas Wind s'entretenir vaguement à propos de leur futur spectacle et se contenta plutôt de mépriser du regard l'indien qui venait d'arriver dans la pièce. Il regarda distraitement ses boutons de manchettes et jeta à nouveau un œil sur Dezba : il lui faisait clairement comprendre qu'il avait la classe et lui non. Iacobo était un affreux personnage mais le smoking lui avait toujours sied d'une façon indécente. Il estima rapidement de combien de dollars son costume surpassait le sien. Il contint son ricanement et se retourna vers Wind qui lui serrait à nouveau délicieusement la main. Elle le défiait à présent de rentrer dans l'arène.
Il sourit malicieusement, l'observa à nouveau tout en ignorant les autres. L'institut était malheureusement un endroit plein de surprises : Joachim avait l'air de péter les plombs et traversait le couloir en direction du jardin comme s'il allait se pendre de suite. Iacobo ricana ouvertement cette fois. Il n'y avait que deux choix pour rappeler à son colocataire à quel point l'idée du suicide pouvait être séduisante : ou il s'était fait lamentablement jeté par une des nombreuses filles qui peuplaient le dancefloor, ou son fameux complexe de pourrisseur vivant le reprenait.
Il se retourna vers Wind en soupirant, blasé.
"Laisse moi deviner, le triste Joachim va sans doute se faire pourrir de solitude dans le jardin glacial de cet institut qui ne lui laisse que peu de chance, et tu vas aller lui apporter le réconfort féminin nécessaire à sa survie ? Tu sais où me trouver"
Il ne put s'empêcher de réenregistrer son image de la tête au pied. Il connaissait déjà ses prochaines actions et se décida à approcher de Laura.
Mieux encore, il s'accroupit à ses côtés de façon plutôt intimidante et vint lui chuchoter dans l'oreille quelques paroles :
"Combien de temps vas-tu te laisser faire Laura ? Regarde moi cela... il te suffit d'aller te réfugier quelques instants dans une pièce et une armée de pleureuses te suit instantanément. Ils ne te respectent pas et te considèrent encore comme une gamine pas très importante à qui il suffit de tapoter gentiment la tête pour qu'elle dégage et qu'elle laisse les grands s'amuser... entre eux. Combien de temps vas-tu encore te laisser humilier de la sorte ? Quand vas-tu t'assumer, leur dire à chacun ce qu'ils méritent et t'imposer dans un établissement qui n'a que trop profiter de ton talent sans retour ? Je n'ai peut-être pas la réputation du chevalier blanc de tes rêves mais les gens ne viennent pas me parler sans cesse avec cet insupportable petit air consolant. Si tu vas encore te réconcilier avec Camille et t'excuser auprès de chez ne sais qui encore... je vais rire, car tu seras leur chien. Tu sais où me trouver..."
Ils finirent par atteindre le couloir et la première vague de mondanité. La professeur inquiétante qu'était Esther, cette militaire psychologue au regard qui en disait long, peut-être trop long et pour laquelle Iacobo resta très froid. Instinct de survie sans doute : son sixième sens de prostitué des rues lui conseillant de se méfier d'elle. Ensuite le couple habituel de Laura en larmes et sa nouvelle maman Camille qui essuyait chacune de ses crises insupportables.
Il n'écouta pas Wind s'entretenir vaguement à propos de leur futur spectacle et se contenta plutôt de mépriser du regard l'indien qui venait d'arriver dans la pièce. Il regarda distraitement ses boutons de manchettes et jeta à nouveau un œil sur Dezba : il lui faisait clairement comprendre qu'il avait la classe et lui non. Iacobo était un affreux personnage mais le smoking lui avait toujours sied d'une façon indécente. Il estima rapidement de combien de dollars son costume surpassait le sien. Il contint son ricanement et se retourna vers Wind qui lui serrait à nouveau délicieusement la main. Elle le défiait à présent de rentrer dans l'arène.
Il sourit malicieusement, l'observa à nouveau tout en ignorant les autres. L'institut était malheureusement un endroit plein de surprises : Joachim avait l'air de péter les plombs et traversait le couloir en direction du jardin comme s'il allait se pendre de suite. Iacobo ricana ouvertement cette fois. Il n'y avait que deux choix pour rappeler à son colocataire à quel point l'idée du suicide pouvait être séduisante : ou il s'était fait lamentablement jeté par une des nombreuses filles qui peuplaient le dancefloor, ou son fameux complexe de pourrisseur vivant le reprenait.
Il se retourna vers Wind en soupirant, blasé.
"Laisse moi deviner, le triste Joachim va sans doute se faire pourrir de solitude dans le jardin glacial de cet institut qui ne lui laisse que peu de chance, et tu vas aller lui apporter le réconfort féminin nécessaire à sa survie ? Tu sais où me trouver"
Il ne put s'empêcher de réenregistrer son image de la tête au pied. Il connaissait déjà ses prochaines actions et se décida à approcher de Laura.
Mieux encore, il s'accroupit à ses côtés de façon plutôt intimidante et vint lui chuchoter dans l'oreille quelques paroles :
"Combien de temps vas-tu te laisser faire Laura ? Regarde moi cela... il te suffit d'aller te réfugier quelques instants dans une pièce et une armée de pleureuses te suit instantanément. Ils ne te respectent pas et te considèrent encore comme une gamine pas très importante à qui il suffit de tapoter gentiment la tête pour qu'elle dégage et qu'elle laisse les grands s'amuser... entre eux. Combien de temps vas-tu encore te laisser humilier de la sorte ? Quand vas-tu t'assumer, leur dire à chacun ce qu'ils méritent et t'imposer dans un établissement qui n'a que trop profiter de ton talent sans retour ? Je n'ai peut-être pas la réputation du chevalier blanc de tes rêves mais les gens ne viennent pas me parler sans cesse avec cet insupportable petit air consolant. Si tu vas encore te réconcilier avec Camille et t'excuser auprès de chez ne sais qui encore... je vais rire, car tu seras leur chien. Tu sais où me trouver..."
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Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Jeu 15 Jan 2009 - 1:36
Andrew regarda le serbe de haut en bas, il ne pouvait cacher un petit sourire en coin il défit le chignon qu'il avait mit un certains temps à faire puis passa rapidement sa main dans ses cheveux.
Les propos qu'ils pouvait tenir devant les autres membres de l'institut, ne le rendait pas détestable aux yeux de l'amérindien, il lui inspirer plutôt la pitié.
Andrew défroissa son costume puis regarda Iacobo dans les yeux.
"Alors Iacobo t'a pas bientôt finie de parler au petite fille, va plutôt danser avec ta cavalière, c'est bizarre mais tu ressemble à ses vieilles femmes aigries de voir leur beauté fané par le temps, c'est dommage à ton age."
Le cyberpathe lui adressa un large sourire puis mit ses mains dans les poches de son pantalon.
"J'ai vraiment l'impression que tu ne vis qu'a travers les autres, c'est un peu désolant,tu es comme un chien qui aboie mais qui ne mort pas ."
L'amérindien se mis dos contre le mur et regarda Iacobo avec l'air d'afficher qu'il le faisait plus rire qu'autre chose.
"Tu sais je n'ai rien contre toi Iacobo, mais profite de la vie sans prendre appuie sur les autres ça te fera du bien,et profite de la soirée."
Dit le cyberpathe en désigne le foyer de la main.
Andrew se dirigea vers le lieux de la fête ou la musique avait changer tournant le dos à Iacobo, en passant la porte, toujours de dos il leva le bras et fit le signe de la victoire au serbe.
"Passez un bonne soirée."
le bar
Les propos qu'ils pouvait tenir devant les autres membres de l'institut, ne le rendait pas détestable aux yeux de l'amérindien, il lui inspirer plutôt la pitié.
Andrew défroissa son costume puis regarda Iacobo dans les yeux.
"Alors Iacobo t'a pas bientôt finie de parler au petite fille, va plutôt danser avec ta cavalière, c'est bizarre mais tu ressemble à ses vieilles femmes aigries de voir leur beauté fané par le temps, c'est dommage à ton age."
Le cyberpathe lui adressa un large sourire puis mit ses mains dans les poches de son pantalon.
"J'ai vraiment l'impression que tu ne vis qu'a travers les autres, c'est un peu désolant,tu es comme un chien qui aboie mais qui ne mort pas ."
L'amérindien se mis dos contre le mur et regarda Iacobo avec l'air d'afficher qu'il le faisait plus rire qu'autre chose.
"Tu sais je n'ai rien contre toi Iacobo, mais profite de la vie sans prendre appuie sur les autres ça te fera du bien,et profite de la soirée."
Dit le cyberpathe en désigne le foyer de la main.
Andrew se dirigea vers le lieux de la fête ou la musique avait changer tournant le dos à Iacobo, en passant la porte, toujours de dos il leva le bras et fit le signe de la victoire au serbe.
"Passez un bonne soirée."
le bar
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Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Jeu 15 Jan 2009 - 9:55
Camille, qui regardait Laura, leva les yeux, interloquée, vers sa prof, lorsque celle-ci se permit de faire...de l'humour ? Oui, c'était bien de l'humour ! C'était aussi décalé qu'un juron dans la bouche de Cassandre, mais c'était bien réel. Elle ne parvint pas à cacher son étonnement, durant quelques secondes du moins, avant de se reprendre et de répondre à ce signe encourageant : si ça se trouve, quelques kilomètres derrière la couche militaire, il y'avait des traces d'humanité ? Toutefois, la Bretonne n'avait nulle envie d'effectuer le forage seule.
Malheureusement, je ne trouve pas les princes locaux si charmants que ça...non, juste maladresse typiquement canadienne.
Elle en resterait là pour les explications, n'ayant pas envie non plus de jeter le pauvre Nan en pâture. Des traces d'humanité peut-être, mais de gros paquets de sadisme, sûrement. Même si elle en voulait à mort à l'algonquin, ce n'était pas assez pour une telle bassesse.
Comme pour corroborer sa thèse sur la qualité masculine de l'Institut, arriva Iacobo, le mystère incarné. Pourquoi plaisait-il à Wind ? Parce qu'il prenait un malin plaisir à pourrir l'existence de tout le monde, en particulier Laura en cet instant précis ? Ce qui dénoterait une malveillance insoupçonnable chez l'Anglaise...
La profondeur insondable des arguments de Iacobo eut raison de la patience de Camille. N'ayant nulle envie de se battre en robe du soir - il n'y avait pas de caméras - elle leva les yeux au ciel, eut un dernier regard pour Laura, et préféra retourner enfiler ses chaussures dans des environnements plus pacifiques. Elle se demandait ce que donnerait l'interaction entre le Serbe et l'Israélienne, mais ne demandait pas expressément à être présente lorsque Iacobo deviendrait barbecue.
Bar
Malheureusement, je ne trouve pas les princes locaux si charmants que ça...non, juste maladresse typiquement canadienne.
Elle en resterait là pour les explications, n'ayant pas envie non plus de jeter le pauvre Nan en pâture. Des traces d'humanité peut-être, mais de gros paquets de sadisme, sûrement. Même si elle en voulait à mort à l'algonquin, ce n'était pas assez pour une telle bassesse.
Comme pour corroborer sa thèse sur la qualité masculine de l'Institut, arriva Iacobo, le mystère incarné. Pourquoi plaisait-il à Wind ? Parce qu'il prenait un malin plaisir à pourrir l'existence de tout le monde, en particulier Laura en cet instant précis ? Ce qui dénoterait une malveillance insoupçonnable chez l'Anglaise...
La profondeur insondable des arguments de Iacobo eut raison de la patience de Camille. N'ayant nulle envie de se battre en robe du soir - il n'y avait pas de caméras - elle leva les yeux au ciel, eut un dernier regard pour Laura, et préféra retourner enfiler ses chaussures dans des environnements plus pacifiques. Elle se demandait ce que donnerait l'interaction entre le Serbe et l'Israélienne, mais ne demandait pas expressément à être présente lorsque Iacobo deviendrait barbecue.
Bar
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Jeu 15 Jan 2009 - 14:31
Camille revint de l’Hadès chaussures en main. Etait-ce donc là l’ennemi qu’elle venait de vaincre ? Un sourire fleurit encore sur les lèvres de l’anglaise, qui ne réalisait pas encore depuis combien de temps cela ne lui était plus arrivé aussi spontanément, ni aussi fréquemment. Elle s’imaginait mal sur de telles échasses pour sa part. Et par égard pour les autres, et pour son équilibre personnel. L’Oryx s’enquit de la contrariété de la petite Lex et Wind se demanda un instant si elle n’aurait pas dû faire de même. Miss Kofman coupa court à ses interrogations en rembrayant sur leur spectacle et sur ceux qui venaient de se produire, ce qui laissa la X-Plorer perplexe. Des strip-teases ? Elle jeta un regard inquisiteur à Iacobo - comme si celui-ci avait vraiment cherché à savoir ce que les autres avaient prévu de faire ! – puis hocha légèrement la tête, laissant là l’idée de mâles de l’institut se dévêtant sur scène et la question du point de vue du corps professoral.
- Je l’espère, fit-elle à la remarque de la prof concernant leur propre prestation et ses aspirations.
Nouveau regard à l’attention du serbe, attendri. Une porte claqua et la blonde tourna légèrement la tête vers l’étage, comme si elle avait pu deviner qui en était à l’origine. En vain, évidemment. Seule certitude : il s'agissait de quelqu'un qui, apparemment, ne passait pas une bonne soirée. Encore un autre.
Un jeune homme dont elle ne parvenait pas à se souvenir du nom s’échappa encore de la fournaise pour s’accroupir non loin. Elle reporta son attention sur Camille, grande vainqueuse contre ses souliers démoniaques, et lui sourit, hésitant à faire référence à ses propres pieds dénudés. Se pourrait-il qu'elles lancent une nouvelle mode ? Elle ignorait encore qu’elles n’étaient pas les seules à avoir pris ce parti, même si elle supposait qu'Ivy s'était sans doute jointe à leur club… Et fallait-il aussi qu'elle propose à Laura et Esther de se joindre à elles ? A vrai dire, elle n’avait aucune idée de la façon dont elles allaient réagir. De façon abrupte, sans doute, connaissant la dessinatrice. Quant à Miss Kofman… Elle avait été assez surprise de ses commentaires lors de son cours en salle des dangers, et ne savait plus trop quoi penser de cette jeune femme qui lui avait tout d’abord paru parfaitement antipathique. Tout d’abord. Mais à présent ? Elle n’était plus capable de rien affirmer à vrai dire.
Comme à chaque fois que ses pensées vagabondaient décidément, un événement imprévu venait y couper court, et en l’occurrence, ce fut la sortie paniquée d’un Joachim à l’air particulièrement affolé qui ne leur adressa pas un mot avant de prendre la fuite. Loin de l’analyse iacobienne de la situation, elle noua presque aussitôt les doigts, inquiète. Son cavalier avait sans doute vu juste, évidemment… Et plus encore quant à sa réaction. Même si sa façon de le présenter lui fit monter le rouge aux joues.
- I am what I am… souffla-t-elle avec un sourire las.
Une référence que seul le Nexus pouvait entrevoir... Une main fébrile revint placer une mèche rebelle - une parmi tant d'autres - derrière son oreille, geste inutile puisqu'elle se retrouva bien vite de nouveau avec des cheveux épars autour de son visage.
- Je sais bien que je ne peux pas réconforter tout le monde, mais Jo est mon ami… Je ne peux pas le laisser seul comme ça…
Il l'observa un instant et elle détourna le regard, ses joues plus carmines encore bien que l'agacement n'y fût plus pour rien. Elle se tourna vers le potentiel « club des sans chaussures », esquissa un sourire embarrassé et un petit geste de la main qui devait vouloir signifier un au revoir. Elle était prête à tourner les talons quand la porte du foyer s'ouvrit de nouveau, et comme un malheur n'arrive jamais seul, ce fut pour laisser passer Miss Marcin, portant le professeur Santero visiblement inerte dans ses bras. Elle n'eut pas vraiment le temps de réagir que la référente des Justix avait déjà traversé le couloir. Un instant hésitante, la londonienne dévisagea le serbe, qui s'approchait de Laura, et fronça les sourcils comme l'autre type aux cheveux longs l'apostrophait. Le genre de discours qui n'amènerait sans doute à rien de bon. Et qui, en gros, ne cherchait absolument pas à savoir si elle avait envie de danser, elle. Ce à quoi elle aurait répondu non, a priori, sauf qu'elle ne voyait pas comment elle pourrait y échapper cette fois-ci. Elle avait bien accepté une danse avec Matas lors de l'anniversaire de Carrie… Secouant la tête, elle se tourna donc vers le chevelu, qui amorçait déjà son départ, et lui répondit, appréciant manifestement peu son intervention :
- La cavalière en question aimerait bien ne pas être considérée comme quantité négligeable dans l'histoire. Et je doute que les remarques cinglantes gratuites aillent tout à fait dans le sens de « passer une bonne soirée ».
Il avait passé la porte de toute façon… Et Camille s’éclipsait à son tour, après avoir enfilé de nouveau ses échasses. L’anglaise soupira. Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir de vider les lieux… Ce qu’elle s’apprêtait elle aussi à faire d’ailleurs. Elle se rapprocha finalement de Iacobo et lui murmura à l’oreille, les lèvres tout près de sa peau :
- Essaie juste de faire en sorte que je ne revienne pas sur un champ de bataille…
Elle s’écarta finalement pour esquisser un sourire à l’attention des deux Lex encore au sol, bafouilla un vague « A plus tard, je suppose » avant de tourner les talons pour tenter de retrouver la piste de Joachim. Elle ignorait que le combat rangé avait déjà été amorcé, et que le Nexus n’y était pour rien…
[ Jardins]
- Je l’espère, fit-elle à la remarque de la prof concernant leur propre prestation et ses aspirations.
Nouveau regard à l’attention du serbe, attendri. Une porte claqua et la blonde tourna légèrement la tête vers l’étage, comme si elle avait pu deviner qui en était à l’origine. En vain, évidemment. Seule certitude : il s'agissait de quelqu'un qui, apparemment, ne passait pas une bonne soirée. Encore un autre.
Un jeune homme dont elle ne parvenait pas à se souvenir du nom s’échappa encore de la fournaise pour s’accroupir non loin. Elle reporta son attention sur Camille, grande vainqueuse contre ses souliers démoniaques, et lui sourit, hésitant à faire référence à ses propres pieds dénudés. Se pourrait-il qu'elles lancent une nouvelle mode ? Elle ignorait encore qu’elles n’étaient pas les seules à avoir pris ce parti, même si elle supposait qu'Ivy s'était sans doute jointe à leur club… Et fallait-il aussi qu'elle propose à Laura et Esther de se joindre à elles ? A vrai dire, elle n’avait aucune idée de la façon dont elles allaient réagir. De façon abrupte, sans doute, connaissant la dessinatrice. Quant à Miss Kofman… Elle avait été assez surprise de ses commentaires lors de son cours en salle des dangers, et ne savait plus trop quoi penser de cette jeune femme qui lui avait tout d’abord paru parfaitement antipathique. Tout d’abord. Mais à présent ? Elle n’était plus capable de rien affirmer à vrai dire.
Comme à chaque fois que ses pensées vagabondaient décidément, un événement imprévu venait y couper court, et en l’occurrence, ce fut la sortie paniquée d’un Joachim à l’air particulièrement affolé qui ne leur adressa pas un mot avant de prendre la fuite. Loin de l’analyse iacobienne de la situation, elle noua presque aussitôt les doigts, inquiète. Son cavalier avait sans doute vu juste, évidemment… Et plus encore quant à sa réaction. Même si sa façon de le présenter lui fit monter le rouge aux joues.
- I am what I am… souffla-t-elle avec un sourire las.
Une référence que seul le Nexus pouvait entrevoir... Une main fébrile revint placer une mèche rebelle - une parmi tant d'autres - derrière son oreille, geste inutile puisqu'elle se retrouva bien vite de nouveau avec des cheveux épars autour de son visage.
- Je sais bien que je ne peux pas réconforter tout le monde, mais Jo est mon ami… Je ne peux pas le laisser seul comme ça…
Il l'observa un instant et elle détourna le regard, ses joues plus carmines encore bien que l'agacement n'y fût plus pour rien. Elle se tourna vers le potentiel « club des sans chaussures », esquissa un sourire embarrassé et un petit geste de la main qui devait vouloir signifier un au revoir. Elle était prête à tourner les talons quand la porte du foyer s'ouvrit de nouveau, et comme un malheur n'arrive jamais seul, ce fut pour laisser passer Miss Marcin, portant le professeur Santero visiblement inerte dans ses bras. Elle n'eut pas vraiment le temps de réagir que la référente des Justix avait déjà traversé le couloir. Un instant hésitante, la londonienne dévisagea le serbe, qui s'approchait de Laura, et fronça les sourcils comme l'autre type aux cheveux longs l'apostrophait. Le genre de discours qui n'amènerait sans doute à rien de bon. Et qui, en gros, ne cherchait absolument pas à savoir si elle avait envie de danser, elle. Ce à quoi elle aurait répondu non, a priori, sauf qu'elle ne voyait pas comment elle pourrait y échapper cette fois-ci. Elle avait bien accepté une danse avec Matas lors de l'anniversaire de Carrie… Secouant la tête, elle se tourna donc vers le chevelu, qui amorçait déjà son départ, et lui répondit, appréciant manifestement peu son intervention :
- La cavalière en question aimerait bien ne pas être considérée comme quantité négligeable dans l'histoire. Et je doute que les remarques cinglantes gratuites aillent tout à fait dans le sens de « passer une bonne soirée ».
Il avait passé la porte de toute façon… Et Camille s’éclipsait à son tour, après avoir enfilé de nouveau ses échasses. L’anglaise soupira. Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir de vider les lieux… Ce qu’elle s’apprêtait elle aussi à faire d’ailleurs. Elle se rapprocha finalement de Iacobo et lui murmura à l’oreille, les lèvres tout près de sa peau :
- Essaie juste de faire en sorte que je ne revienne pas sur un champ de bataille…
Elle s’écarta finalement pour esquisser un sourire à l’attention des deux Lex encore au sol, bafouilla un vague « A plus tard, je suppose » avant de tourner les talons pour tenter de retrouver la piste de Joachim. Elle ignorait que le combat rangé avait déjà été amorcé, et que le Nexus n’y était pour rien…
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- Claire MillerJustiX
- Age : 34
Equipe : JustiX
Nom de code : Tide
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Jeu 15 Jan 2009 - 16:45
Des bruits précipités de talon haut se firent entendre de plus en plus distinctement par dessus la musique qui venait du foyer. Claire sortit de la pièce en essayant de courrir le plus vite possible avec ses chaussures, disons inadaptés pour du hiking. La muette s'arrêta en voyant qu'il y avait beaucoup de gens dans le couloir, regardant les visages un après l'autre pour espérer trouver celui qu'elle cherchait.
Malheureusement, ce n'était pas le cas. Elle eut un petit sourire poli aux visages qui se sont tourné vers elle, si tel est le cas, puis souleva a nouveau le bas de sa robe pour éviter de se prendre les talons dans le tissu vaporeux qui la constituait. Là était son plus grand problème. Courrir avec des talons hauts, en jeans, ce n'était pas facile mais c'était faisable. Mais avec une robe aussi légère...
Elle continua son chemin en marchant cette fois, ne sachant pas où aller. Il pouvait être n'importe où. Au fond du couloir, elle vit une jeune femme en robe qui tournait le coin. Claire n'avait pas grand chose à perdre. Aussi, elle décida de la suivre; ainsi si elle ne l'emmenait pas à Joachim et que Claire se retrouvait dans un endroit qui lui était inconnu, elle allait pouvoir demander à quelqu'un le chemin pour revenir au foyer.
Le plus rapidement possible, Claire se remit à courrir vers l'infini et plus encore.
Le couloir Le jardin
Malheureusement, ce n'était pas le cas. Elle eut un petit sourire poli aux visages qui se sont tourné vers elle, si tel est le cas, puis souleva a nouveau le bas de sa robe pour éviter de se prendre les talons dans le tissu vaporeux qui la constituait. Là était son plus grand problème. Courrir avec des talons hauts, en jeans, ce n'était pas facile mais c'était faisable. Mais avec une robe aussi légère...
Elle continua son chemin en marchant cette fois, ne sachant pas où aller. Il pouvait être n'importe où. Au fond du couloir, elle vit une jeune femme en robe qui tournait le coin. Claire n'avait pas grand chose à perdre. Aussi, elle décida de la suivre; ainsi si elle ne l'emmenait pas à Joachim et que Claire se retrouvait dans un endroit qui lui était inconnu, elle allait pouvoir demander à quelqu'un le chemin pour revenir au foyer.
Le plus rapidement possible, Claire se remit à courrir vers l'infini et plus encore.
Le couloir Le jardin
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Ven 16 Jan 2009 - 1:45
Le serbe n'en perdait pas une de créer du vide autour de lui... Avait il fait fuir le jeune homme à l'allure et à la mise défaites ? Esther n'en savait trop rien, en fait...
Joachim passa en trombe, surement pour aller uriner... L'israélienne secoua vivement la tête en se disant qu'un autre grand moment de la vie de l'Institut venait de se produire... Claire prit le même chemin. Alixtide avait il joué avec la nourriture ?
Saluant de la tête Camille puis Wind, Esther reporta son attention sur le mutant fielleux, affichant un sourire carnassier de circonstances... Laura, quant à elle venait de foncer dans sa chambre, visiblement vexée des paroles de l'ex prostitué...
"Iacobo, je constate que vous avez été abandonné par votre cavalière... Comme ce couloir n'est pas l'endroit le plus chaleureux de cette soirée et que, moi même je ne suis pas accompagnée, que diriez vous de me suivre à l'intérieur ? Nous pourrions papoter, ce serait bien non ?"
Elle ponctua ses dernières paroles par un clin d'œil très prononcé.
"Et puis, dans mon bureau ou ici, c'est un peu pareil non ? Nous pourrons nous dire les mêmes choses en mangeant des petits fours, assis confortablement sur un fauteuil et en écoutant de la musique..."
Esther comptait bien que le serbe la suive... Elle ne le forcerait pas, mais ça l'embêterait royalement d'avoir à le convoquer dans son bureau... Autant régler le "cas" dans l'immédiat.
Espace repos
Joachim passa en trombe, surement pour aller uriner... L'israélienne secoua vivement la tête en se disant qu'un autre grand moment de la vie de l'Institut venait de se produire... Claire prit le même chemin. Alixtide avait il joué avec la nourriture ?
Saluant de la tête Camille puis Wind, Esther reporta son attention sur le mutant fielleux, affichant un sourire carnassier de circonstances... Laura, quant à elle venait de foncer dans sa chambre, visiblement vexée des paroles de l'ex prostitué...
"Iacobo, je constate que vous avez été abandonné par votre cavalière... Comme ce couloir n'est pas l'endroit le plus chaleureux de cette soirée et que, moi même je ne suis pas accompagnée, que diriez vous de me suivre à l'intérieur ? Nous pourrions papoter, ce serait bien non ?"
Elle ponctua ses dernières paroles par un clin d'œil très prononcé.
"Et puis, dans mon bureau ou ici, c'est un peu pareil non ? Nous pourrons nous dire les mêmes choses en mangeant des petits fours, assis confortablement sur un fauteuil et en écoutant de la musique..."
Esther comptait bien que le serbe la suive... Elle ne le forcerait pas, mais ça l'embêterait royalement d'avoir à le convoquer dans son bureau... Autant régler le "cas" dans l'immédiat.
Espace repos
- InvitéInvité
Re: EVENT : Couloir, à côté de la porte
Ven 16 Jan 2009 - 3:03
Claira passa furtivement à son tour à travers le couloir : encore une qui s'apprêtait à faire des choses salaces dans un coin obscur du jardin en compagnie de Joachim qui parvenait apparemment à séduire les plus gothiques de leur communauté par son sens du morbide et son goût subtil pour la pourriture. Quoi de plus romantique finalement que de s'entrepourrir
tragiquement, nous sommes nés de la terre et nous retournerons à la terre, dans un long baiser dont les lèvres humides se décolleraient progressivement...
Il virait dans le macabre esthétisant et bien que l'idée de vomir sur Dezba le séduisait, il veilla à quitter ses pensées dignes des meilleurs fantasmes de Juliette lorsque de ses longues nuits d'hiver.
Iacobo écouta Dezba qui dans un sursaut de dignité, se défendit un minimum à l'aide d'adages vaguement bouddhistes et pacifistes. Après avoir délibérément snobé son costard, il avait envie de lui jeter une piécette.
Laura en profita pour se faire la malle, vexée à nouveau par son petit enseignement. Le serbe était intimement persuadé qu'il finirait par venir à lui d'une façon ou d'une autre, pour se venger de la société, des individus qui avaient pu blessé son ego de gamine pourrie gâtée dont un petit stage dans les bas fonds de Belgrade lui aurait fait le plus grand bien.
Esther s'approcha dangereusement et l'invita à la suivre dans l'espace de détente du foyer, pour parler.
Il sourit vicieusement en réponse à la proposition de la jeune professeur. C'était bien sûr une convocation déguisée qui avait pour but d'encadrer philosophiquement la personnalité déstructurée et autodestructrice du serbe mais aussi dans son regard la promesse d'un dialogue étonnant qui attisa la curiosité de la petite pourriture sur pattes.
"Écoutez, je suis tellement ému par la volonté du corps professoral de rentrer en contact avec les éléments les plus durs de l'établissement, sans parler de cette humanité qui vous sied tant, que je vais vous suivre..."
L'espace repos (foyer)
tragiquement, nous sommes nés de la terre et nous retournerons à la terre, dans un long baiser dont les lèvres humides se décolleraient progressivement...
Il virait dans le macabre esthétisant et bien que l'idée de vomir sur Dezba le séduisait, il veilla à quitter ses pensées dignes des meilleurs fantasmes de Juliette lorsque de ses longues nuits d'hiver.
Iacobo écouta Dezba qui dans un sursaut de dignité, se défendit un minimum à l'aide d'adages vaguement bouddhistes et pacifistes. Après avoir délibérément snobé son costard, il avait envie de lui jeter une piécette.
Laura en profita pour se faire la malle, vexée à nouveau par son petit enseignement. Le serbe était intimement persuadé qu'il finirait par venir à lui d'une façon ou d'une autre, pour se venger de la société, des individus qui avaient pu blessé son ego de gamine pourrie gâtée dont un petit stage dans les bas fonds de Belgrade lui aurait fait le plus grand bien.
Esther s'approcha dangereusement et l'invita à la suivre dans l'espace de détente du foyer, pour parler.
Il sourit vicieusement en réponse à la proposition de la jeune professeur. C'était bien sûr une convocation déguisée qui avait pour but d'encadrer philosophiquement la personnalité déstructurée et autodestructrice du serbe mais aussi dans son regard la promesse d'un dialogue étonnant qui attisa la curiosité de la petite pourriture sur pattes.
"Écoutez, je suis tellement ému par la volonté du corps professoral de rentrer en contact avec les éléments les plus durs de l'établissement, sans parler de cette humanité qui vous sied tant, que je vais vous suivre..."
L'espace repos (foyer)
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