Vacances à New York.

Kate sortit de l'aéroport de New York rapidement. Ces vacances s'annonçaient amusantes. Elle se demandait par où elle allait commencer sa visite de New York.
*Alors... la Statue de la Liberté ? Central Park ? Ou d'abord aller poser ses bagages à l'hôtel ? Allez, l'hôtel !*
Elle appela un taxi.

Les seuls taxis qui s'arrêtèrent à votre hauteur reprirent immédiatement de la vitesse en voyant votre apparence physique. Visiblement vous faites peur à la plupart des gens, et les passants commencent à vous dévisager avec prudence...

*OK, premier point négatif pour les Américains: n'acceptent pas les différences. Bon, il va falloir que j'aille à l'hôtel à pieds.*
Kate ne fit pas attention aux passants qui la dévisagaient et chercha des yeux un plan de la ville.

Un plan du pâté de maison trônait bien en évidence sur les grilles d'une bouche de métro non loin de Kate. Malheureusement il n'indiquait que le nom des rues, pas les bâtiments.

*Deuxième point négatif, pas d'indication assez précise. Essayons de prendre le métro !*
Kate descendit et chercha un guichet à peu près libre où acheter un billet.

Kate arriva à la hauteur du guichet. Une grosse femme à lunette lisait un journal en attendant d'éventuels voyageurs. Un petit panneau en vitrine annonçait que le prix du ticket était de 50c .

Kate s'approcha du guichet, sortit de son porte-monnaie 50c et demanda poliment un billet.

La grosse bonne femme dévisagea Kate et hésita une seconde avant de vous donner votre ticket. Elle prit l'argent et vous renvoya le ticket avant de laisser Kate s'éloigner en direction du quai.
Le quai était bondé de personnes attendant le prochain métro. Ils se retournèrent tous sur votre passage, et s'écartèrent comme la Mer Rouge devant Moïse. Une femme se mit à crier :

"Une mutante! La Sentinelle nous avait prévenus!"

Son cri fut suivi de plusieurs voix approuvant ses dires. Un clochard en rajouta en lançant une bouteille de bière vide, qui vint s'écraser aux pieds de la jeune mutante. La tension montait et les voyageurs n'avaient pas l'air amicaux. Au loin on pouvait voir que la rame de métro approchait par la lumière dans le tunnel.

Mer 18 Oct 2006 - 21:12

Kate commençait à avoir peur, à avoir vraiment peur. À Canterbury, elle avait l'habitude des regards de travers et même des moqueries, mais jamais personne ne s'était montré hostile envers elle. Elle regarda les débris de verre à ses pieds, puis le clochard, puis le reste des personnes présentes. Devant l'hostilité des autres, la jeune fille courut rendre son billet et partit sans demander d'être remboursée. Elle sortit en courant de la bouche de métro et chercha un endroit où se cacher. Elle en avait assez d'être montrée du doigt, de se sentir menacée et tout. Elle avait toujours rêver d'avoir une vie normale.

Ven 20 Oct 2006 - 11:05

Sous les vociférations de la foule, la mutante était parvenue à sortir du métro indemne, et à s'engouffrer dans une ruelle adjacente. La ruelle étroite empestait les ordures. Deux grosses bennes en marquaient l'extrêmité, et des journaux traînaient au sol :

https://academyx.forum2jeux.com/viewforum.forum?f=36

Les gros titres parlaient du phénomène mutant, ce qui attira l'attention de la jeune fille.

[hrp : je te conseille de lire ces exemplaires pour être au courant de ce qu'il s'est passé en ton absence. Prends ton temps pour assimiler les évènements. Si tu as besoin d'explications, n'hésite pas à contacter les admins.]

Dim 22 Oct 2006 - 1:18

Kate feuilleta les journaux parlant des mutants. Tous ces crimes... Elle ne croyait pas tous les articles, ce n'était pas possible. Très objective de nature, elle ne croyait que ce qu'elle voyait. Elle s'attarda un long moment sur l'interview du Dr. Zachary. Elle fut choquée par certains propos de Zachary. Quand elle l'eut lu en entier, elle lança violemment le journal contre le mur et s'assit contre le mur opposé.
*Pourquoi suis-je venue ici ? Pourquoi ne suis-je pas rester à Canterbury, là où tout le monde me connaît et où personne ne fait preuve d'agressivité envers moi ? Maintenant, je ne peux plus me promener sans que les gens me regardent comme si j'étais un animal.*
Elle se prit la tête dans les mains et se mit à pleurer.

Lun 23 Oct 2006 - 23:30

A l'abri des regards, Kate pleura ainsi longuement. Sa situation n'allait certes pas s'arranger avec les récents évènements survenus à l'Institut Xavier. Le contact d'une grosse goutte d'eau sur son front tira Kate de sa déprime. Il commençait à pleuvoir à grosses gouttes, et l'adolescente se retrouva rapidement trempée jusqu'aux os.
Le ciel obscurcit présentait les premiers signes du soir. Mieux valait ne pas traîner dans ce type de ruelles trop tard. Les rues de New York étaient bien moins hospitalières la nuit. Le bon sens de la jeune fille lui conseilla de faire profil bas. De l'autre côté de la ruelle, sur le trottoir d'en face, l'enseigne clignotante d'un motel attira son attention.

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