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Re: Tente no°2- Georgia, Nora, Yamina, Kitty et Wind
Jeu 20 Aoû 2009 - 8:34
Son âme chancelait alors qu’elle ne savait plus sur quel pied danser. Un léger sourire triste flottait sur ses lèvres, mais un sourire tout de même. Si elle leur apportait de la chaleur, elle leur apporterait jusqu’au bout! Sa main dans la sienne lui réchauffa néanmoins le cœur. Peut-être que de sa simple présence, elle serait capable de réconforter la télépathe? Son sourire s’agrandit lorsque les lèvres de Nora se posa sur sa main. Elle ne lui en voulait pas, de ne pas être elle aussi triste, et au contraire.
Elle regarda longuement Nora, qui n’avait jamais eu la chance d’être réellement aimé, dont personne n’avait su aimé, alors que pour elle, il semblait si facile d’y arriver. Elle la regarda attentivement, alors qu’un sourire resplendissant mais triste s’afficha sur ses lèvres. Et s’il mourait tous dans quelques journées, valait mieux lui rendre une semaine de bonheur non?
Elle le pensait fort, et honnêtement, en espérant que la télépathe lit dans sa tête ce qu’elle était bien incapable d’exprimer en mot, une amitié sincère. Et alors que son morale commençait tranquillement à monter, ce fut Vadim, son professeur référent qui vint donner la poussé nécessaire à la faire éclater de rire.
- Mon dieu! Qui a bien pu avoir l’idée bizarre de laisser ces deux là faire la cuisine. J’espère bien monsieur Vadim que vous ferez quelques chose pour éviter que tous nos provisions se retrouvent en bouillis.
La légendaire bonne humeur de l’indienne, bien qu’elle n’égalait pas celle de Rachel, repris le dessus sur son air morose, et alors que les moments de tristesses étaient loin dans sa tête, elle se rappela pourquoi elle voulait lui parler, alors que le rouge lui monta sur les joues.
- C'est-à-dire que…
Maintenant qu’il se trouvait devant lui, elle se sentait un peu trop stupide avec ses appréhensions ridicules. Mais alors qu’elle cherchait une manière correcte d’annoncer à son professeur qu’elle ne voulait pas qu’il meure, comme si c’était une requête qui se faisait! Elle sentit la moiteur et la pression de la main de la télépathe, se rappelant que cette dernière, malgré des semaines à l’Institut, craignait toujours les autres mutants. Une étape qu’elle aimerait l’aider à franchir.
* Vadim est vraiment très gentil Nora, surement un des professeurs les plus doux de l’institut. Et puis, avec un chapeau comme celui la, même en étant 8 étape de haut il ne ferait pas peur.
Elle tenta de chasser les images de Vadim se fâchant contre Nathan, pour ne laisser que ce qu’elle pensait de bien de l’ogre rouge, un déluge de bon sentiment envers son professeur préféré.
- Monsieur Gulliver… je voulais vous parler de ce…
Elle dut s’interrompre, alors que la très voyante et surtout très nue Georgia se présenta à leur tente dans sa nonchalance habituel, chassant pour au moins une semaine toutes pensées malheureuses qu’aurait pu avoir l’indienne. Elle esquissa même un grand sourire, sans réellement remarquer si la Nexus était heureuse ou non. Elle n’avait ni la délicatesse, ni l’empathie de Nora pour se genre de chose.
- Si tu veux de quoi te vêtir, ou simplement une couverture, sens toi libre de piger dans mon sac.
Elle se dit que peut-être que Georgia n’avait plus de vêtements propres, ou bien qu’elle avait oublier son sac chez elle et qu’elle survivait en simplicité non-volontaire. Ou bien faisait-elle seulement du Georgia et qu’elle ne supportait plus ses vêtements. Tant d’hypothèse sans doute tous erronés.
Elle reporta son attention sur son professeur, puis continua sa phrase, comme si aucune femme nue n’était venu se promener au mileux d’eux.
- De ce qu’à dit le prêtre au campement. Je dois dire que j’y pense depuis ce moment, et je n’ai pas eu le temps de m’entretenir avec vous.
Elle ne se leva pas tout de suite, ne sachant pas si Vadim voudrait en parler seul, ou bien s’il considérait que tout le monde pourrait être au courant. Elle continua d’être au côté de la télépathe, serrant sa main avec douceur et amitié, lançant aussi de timide sourire à Wind, en espérant qu’elle aille mieux.
Elle regarda longuement Nora, qui n’avait jamais eu la chance d’être réellement aimé, dont personne n’avait su aimé, alors que pour elle, il semblait si facile d’y arriver. Elle la regarda attentivement, alors qu’un sourire resplendissant mais triste s’afficha sur ses lèvres. Et s’il mourait tous dans quelques journées, valait mieux lui rendre une semaine de bonheur non?
Elle le pensait fort, et honnêtement, en espérant que la télépathe lit dans sa tête ce qu’elle était bien incapable d’exprimer en mot, une amitié sincère. Et alors que son morale commençait tranquillement à monter, ce fut Vadim, son professeur référent qui vint donner la poussé nécessaire à la faire éclater de rire.
- Mon dieu! Qui a bien pu avoir l’idée bizarre de laisser ces deux là faire la cuisine. J’espère bien monsieur Vadim que vous ferez quelques chose pour éviter que tous nos provisions se retrouvent en bouillis.
La légendaire bonne humeur de l’indienne, bien qu’elle n’égalait pas celle de Rachel, repris le dessus sur son air morose, et alors que les moments de tristesses étaient loin dans sa tête, elle se rappela pourquoi elle voulait lui parler, alors que le rouge lui monta sur les joues.
- C'est-à-dire que…
Maintenant qu’il se trouvait devant lui, elle se sentait un peu trop stupide avec ses appréhensions ridicules. Mais alors qu’elle cherchait une manière correcte d’annoncer à son professeur qu’elle ne voulait pas qu’il meure, comme si c’était une requête qui se faisait! Elle sentit la moiteur et la pression de la main de la télépathe, se rappelant que cette dernière, malgré des semaines à l’Institut, craignait toujours les autres mutants. Une étape qu’elle aimerait l’aider à franchir.
* Vadim est vraiment très gentil Nora, surement un des professeurs les plus doux de l’institut. Et puis, avec un chapeau comme celui la, même en étant 8 étape de haut il ne ferait pas peur.
Elle tenta de chasser les images de Vadim se fâchant contre Nathan, pour ne laisser que ce qu’elle pensait de bien de l’ogre rouge, un déluge de bon sentiment envers son professeur préféré.
- Monsieur Gulliver… je voulais vous parler de ce…
Elle dut s’interrompre, alors que la très voyante et surtout très nue Georgia se présenta à leur tente dans sa nonchalance habituel, chassant pour au moins une semaine toutes pensées malheureuses qu’aurait pu avoir l’indienne. Elle esquissa même un grand sourire, sans réellement remarquer si la Nexus était heureuse ou non. Elle n’avait ni la délicatesse, ni l’empathie de Nora pour se genre de chose.
- Si tu veux de quoi te vêtir, ou simplement une couverture, sens toi libre de piger dans mon sac.
Elle se dit que peut-être que Georgia n’avait plus de vêtements propres, ou bien qu’elle avait oublier son sac chez elle et qu’elle survivait en simplicité non-volontaire. Ou bien faisait-elle seulement du Georgia et qu’elle ne supportait plus ses vêtements. Tant d’hypothèse sans doute tous erronés.
Elle reporta son attention sur son professeur, puis continua sa phrase, comme si aucune femme nue n’était venu se promener au mileux d’eux.
- De ce qu’à dit le prêtre au campement. Je dois dire que j’y pense depuis ce moment, et je n’ai pas eu le temps de m’entretenir avec vous.
Elle ne se leva pas tout de suite, ne sachant pas si Vadim voudrait en parler seul, ou bien s’il considérait que tout le monde pourrait être au courant. Elle continua d’être au côté de la télépathe, serrant sa main avec douceur et amitié, lançant aussi de timide sourire à Wind, en espérant qu’elle aille mieux.
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Re: Tente no°2- Georgia, Nora, Yamina, Kitty et Wind
Jeu 20 Aoû 2009 - 19:41
Vadim considéra avec une certaine stupéfaction l'arrivée "à peine nue" de Georgia Beccaria dans la tente. Il pensa immédiatement à lui intimer de s'habiller, mais dans un second temps il envisagea les mêmes hypothèses que Yamina. Peut-être que pour une raison ou une autre la NeXus n'avait pas de vêtements à disposition. Il acquiesça donc à la proposition que Yamina fit à Georgia.
"Oui ne laissez pas Miracle ressortir dans cette tenue."
Dit-il sur un ton de simple approbation... mais suffisamment ferme en même temps pour suggérer qu'il serait fâché de revoir la Nexus se promener ainsi.
Vadim ne regarda pas la dévêtue plus que nécessaire, vue l'inconvenance de la situation. Il observa de son air grave les autres jeunes filles, recroquevillées et craintives. Il commença à s'inquiéter sérieusement du moral des troupes, entre les négligences vestimentaires et les figures déconfites...
Peu à son aise dans cette ambiance de recueillement et de confidences, Vadim se raccrocha avec plus de bonheur à la bonne humeur manifestée de Yamina. Il prit un tabouret pliant et s'assit à l'extérieur de la tente pour n'avoir aucune vue directe sur l'intérieur, mais adossé près de la toile pour bénéficier d'un brin d'ombre.
Il souleva son chapeau et essuya son front cornu encore une fois. Il s'éventa, et sourit aux paroles de Yamina sur la cuisine. Il était content de sa leadeuse.
"Le prêtre ? Oui il y a vraiment des fous sur cette planète. Des fous dangereux pour le coup."
Son visage s'assombrit car il repensa à la disparition de ce "fou" entre des mains inconnues, à l'issue de la mission commune des NeXus et des KozaX.
"J'y ai repensé aussi, j'en ai parlé à Aleph. Il est évident qu'il utilisait des drogues sur les enfants. Comment un homme aussi sûr de sa foi peut-il utiliser des drogues pour convaincre les autres ? Il y a vraiment des tristes sires... et je me demande bien où il traîne désormais, celui-là..."
Il se frotta le menton et observa l'horizon de jungle d'un air pensif.
"Oui ne laissez pas Miracle ressortir dans cette tenue."
Dit-il sur un ton de simple approbation... mais suffisamment ferme en même temps pour suggérer qu'il serait fâché de revoir la Nexus se promener ainsi.
Vadim ne regarda pas la dévêtue plus que nécessaire, vue l'inconvenance de la situation. Il observa de son air grave les autres jeunes filles, recroquevillées et craintives. Il commença à s'inquiéter sérieusement du moral des troupes, entre les négligences vestimentaires et les figures déconfites...
Peu à son aise dans cette ambiance de recueillement et de confidences, Vadim se raccrocha avec plus de bonheur à la bonne humeur manifestée de Yamina. Il prit un tabouret pliant et s'assit à l'extérieur de la tente pour n'avoir aucune vue directe sur l'intérieur, mais adossé près de la toile pour bénéficier d'un brin d'ombre.
Il souleva son chapeau et essuya son front cornu encore une fois. Il s'éventa, et sourit aux paroles de Yamina sur la cuisine. Il était content de sa leadeuse.
"Le prêtre ? Oui il y a vraiment des fous sur cette planète. Des fous dangereux pour le coup."
Son visage s'assombrit car il repensa à la disparition de ce "fou" entre des mains inconnues, à l'issue de la mission commune des NeXus et des KozaX.
"J'y ai repensé aussi, j'en ai parlé à Aleph. Il est évident qu'il utilisait des drogues sur les enfants. Comment un homme aussi sûr de sa foi peut-il utiliser des drogues pour convaincre les autres ? Il y a vraiment des tristes sires... et je me demande bien où il traîne désormais, celui-là..."
Il se frotta le menton et observa l'horizon de jungle d'un air pensif.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Tente no°2- Georgia, Nora, Yamina, Kitty et Wind
Jeu 20 Aoû 2009 - 23:32
Le contact de la peau de Wind contre la sienne la fit tressaillir. Sa chair était si faible et ses erreurs passées ne faisaient que corroborer encore et encore cet état de fait. Mais Georgia se devait d'être forte. De ne pas. De ne plus pleurnichouiller sur sa petite personne insignifiante. Et de sécher ses larmes à nouveau.
Elle se passa les mains sur les yeux, hors le regard des autres, sous le bandana de la fière disparue. Et écouta les tentatives de ses collègues pour... La rassurer ou la rhabiller. Mais ce fut le ton ferme de Vadim qui la secoua.
Georgia minauda simplement en se relevant un "En fait c'est Alix qui a mes autres fringues... Mais je vais piocher dans mon sac, vous en faites pas". Ça se voulait détaché, mais une fois de plus, elle était pas fière la petite New Yorkaise. Elle se leva et mit de côté sa précieuse relique. Pendant qu'elle tirait de sous son lit, accroupie, offrant par là même une autre facette de sa personne, le sac de voyage qui contenait ses guenilles, elle lança simplement :
"Dites, M'sieur V... Vous avez déjà été amoureux ? Mais genre très très amoureux, sauf que, dans les faits, vous continuez à faire n'importe quoi... Avec genre des..."
Elle ouvrit le sac et en sortit une poignée de vêtements informes et froissés.
"Genre des tierces"
Pour reprendre la belle expression d'Alixtide. Enfilant rapidement des sous-vêtements, sans pudeur aucune, la blondinette poursuivit :
"D'ailleurs les filles, je pense qu'on est toutes logées à la même enseigne. Ma vie sentimentale joue au flipper. Sans contrôle aucun... Parce que..."
Regardant dans le vague tout en passant un débardeur, elle ajouta :
"On idéalise tout quand on est amoureuse. C'est comme si on avait plein de paille dans les yeux - c'est comme ça que vous dites M'sieur V. ? - et puis... On n'est pas très sérieuse non plus. Ça vous faisait comment M'sieur V. quand vous étiez comme nous ? Ou même maintenant ?"
Contente d'être à peu près décente, elle s'allongea à nouveau sur son lit. Sur le ventre, se tenant le menton avec la main, les jambes repliées battant dans le vide, jouant de son autre main avec ses cheveux, elle reprit :
"L'amour c'est une drogue... Mais Ancelme carburait pas trop à ça ? Avec ses machins de vie et sa Grande Déflagration..."
Consciente de la banalité affligeante de son image, elle se sentit obligée d'ajouter :
"On lutte comment contre ce genre de fanatiques M'sieur V. ? J'ai l'impression que quoi qu'on utilise, le sabre ou l'épée, ils gagnent toujours... Un peu comme en amour, on se fait toujours piétiner..."
Baissant les yeux tristement, Georgia se mordillait les lèvres, un peu honteuse de mettre en parallèle ses petits problèmes de palpitant avec l'infâme bonhomme qu'ils avaient croisé en Asie.
Elle se passa les mains sur les yeux, hors le regard des autres, sous le bandana de la fière disparue. Et écouta les tentatives de ses collègues pour... La rassurer ou la rhabiller. Mais ce fut le ton ferme de Vadim qui la secoua.
Georgia minauda simplement en se relevant un "En fait c'est Alix qui a mes autres fringues... Mais je vais piocher dans mon sac, vous en faites pas". Ça se voulait détaché, mais une fois de plus, elle était pas fière la petite New Yorkaise. Elle se leva et mit de côté sa précieuse relique. Pendant qu'elle tirait de sous son lit, accroupie, offrant par là même une autre facette de sa personne, le sac de voyage qui contenait ses guenilles, elle lança simplement :
"Dites, M'sieur V... Vous avez déjà été amoureux ? Mais genre très très amoureux, sauf que, dans les faits, vous continuez à faire n'importe quoi... Avec genre des..."
Elle ouvrit le sac et en sortit une poignée de vêtements informes et froissés.
"Genre des tierces"
Pour reprendre la belle expression d'Alixtide. Enfilant rapidement des sous-vêtements, sans pudeur aucune, la blondinette poursuivit :
"D'ailleurs les filles, je pense qu'on est toutes logées à la même enseigne. Ma vie sentimentale joue au flipper. Sans contrôle aucun... Parce que..."
Regardant dans le vague tout en passant un débardeur, elle ajouta :
"On idéalise tout quand on est amoureuse. C'est comme si on avait plein de paille dans les yeux - c'est comme ça que vous dites M'sieur V. ? - et puis... On n'est pas très sérieuse non plus. Ça vous faisait comment M'sieur V. quand vous étiez comme nous ? Ou même maintenant ?"
Contente d'être à peu près décente, elle s'allongea à nouveau sur son lit. Sur le ventre, se tenant le menton avec la main, les jambes repliées battant dans le vide, jouant de son autre main avec ses cheveux, elle reprit :
"L'amour c'est une drogue... Mais Ancelme carburait pas trop à ça ? Avec ses machins de vie et sa Grande Déflagration..."
Consciente de la banalité affligeante de son image, elle se sentit obligée d'ajouter :
"On lutte comment contre ce genre de fanatiques M'sieur V. ? J'ai l'impression que quoi qu'on utilise, le sabre ou l'épée, ils gagnent toujours... Un peu comme en amour, on se fait toujours piétiner..."
Baissant les yeux tristement, Georgia se mordillait les lèvres, un peu honteuse de mettre en parallèle ses petits problèmes de palpitant avec l'infâme bonhomme qu'ils avaient croisé en Asie.
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Re: Tente no°2- Georgia, Nora, Yamina, Kitty et Wind
Ven 21 Aoû 2009 - 13:54
Nora serra les mains de nouveau. Crispée devant ce qu’elle considérait comme une attitude méprisante envers les trois filles sauf Yamina, elle fixa la colère dans les yeux le professeur Vadim. Elle avait déjà croisé cette caricature humaine dans l’institut, elle ne pouvait faire autrement et c’était difficile d’éviter des semi-hommes en liberté.
L’image de Heike passa et elle se mordit le coin droit de la lèvre inférieure jusqu’au sang. C’était pas une hémorragie non plus. Ça faisait un mal après. La douleur, un moyen d’exprimer son mal être et de l’accepter d’une certaine façon. Elle avait si peur qu’elle en venait à penser volontairement ce genre de propos pour se dire qu’elle était mauvaise et si différente. Unique comme tout le monde finalement. Mais ce Vadim, elle ne l’aimait pas et elle en avait un peu peur.
Elle écouta Georgia qui ne répondit pas à sa proposition d’aide. Elle ne lui en voulait pas du tout, Nora ayant du mal à communiquer sauf peut-être en mission car là, on n’était pas vraiment soi. Mais vu le peu de mission qu’elle faite en tant que CERESIX, elle ne n’avait pas encore trouvé ses repères.
Nora eut un léger tremblement à travers le corps. Elle avait chaud et essayait tant bien que mal à se calmer. Elle n’aimait pas la foule quand elle était en avant. Pourtant, cela lui faisait du bien de se confier avec les autres. Car elle savait qu’elles ne côtoieraient plus après. Il est toujours plus facile en général de parler à des inconnus d’un instant. Elle avait honte d’agir ainsi, collée à Yamina et Wind dont elle avait peur de les lâcher et d’être perdue. Comment à dix-neuf ans, Nora pouvait avoir un comportement immature. Pas étonnant que son père l’ait envoyé en pension avec le soutien de sa maman. Sale gosse !
Elle « affronta » Vadim les yeux dans les yeux, enfin, non, les yeux un peu baissés, il faut avouer et la voix peu assurée. Elle devrait la boucler en fait.
« B’jour m’sieur Vadim… J’m’appelle Nora, merci de faire avec moi. Avec Nous… Et Georgia a peut-être besoin d’être nue… Alors soyez cool avec elle… Et nous, ce serait plus respectueux… »
* Mais pourquoi je lui dis ça, moi ? Il va me ridiculiser. Peut-être qu’il est comme un démon, qu’il aime se montrer au dessus des autres et qu’il est un peu méchant… *
Elle détourna la tête vers Georgia puis Wind avant de regarder le sol.
« L’amour… J’ai jamais connu… Le seul p’tit ami que j’ai eu était un vaurien… Un gentil-vaurien… Et c’est à cause de lui que je suis à l’institut… »
Elle n’allait pas reparler de la mort de Greg il y a quelque mois, surtout que tout le monde s’en moquait et avec raison. Un magouilleur sans importance qui avait manipulait sa belle pour ses combines.
« Etre amoureuse, c’est aller dans un autre monde ? Comme lorsque l’on se drogue ? »
Elle repensa à la came, la drogue avec un sourire. Elle y avait goûté en pension. Une fois en fait. Un sacré trip d’ailleurs. Et puis elle avait évité ses fréquentations liées à ce genre de loisirs pour x raisons. Elle se sentait si ridicule parmi eux. Quelle équipe. Les « Tristounettes » en action. A mourir de pleurs. * Aïe ! * sa lèvre piquait un peu. Ça lui apprendra, tiens !
Elle serra avec plus douceur la main de ses amies en bougeant prudemment de peur de tomber. Elle attendait une sentence, ne sachant comment réconforter Wind et Georgia alors qu’elle avait du mal à gérer ses propres soucis. Qu’est ce que Heike pouvait lui trouver ?
Et Geogia qui se mettait nue physiquement et à nue maintenant. Nora ne la connaissait pas mais était prête à participer à son secours. Elle attendait de se libérer pour s’enfuir dans la jungle, honteuse d’exister.
Et Wind ? Elle n’avait pas pité d’elle. Elle désirait juste apporte son concours pour la remettre sur la voix du sourire. Mais comment ? Nora était si maladroite et c’est elle qui avait maintenant besoin de l’aide de Wind et de Yamina. La télépathe puisait son courage en serrant les mains des deux mutantes pour s’exprimer. A coté d’elle, Wind Smith était en forme. Comment ramener une étincelle d’espoir ? Et maintenant, Nora voualit aussi aider Georgia. Nora était-elle stupide ?
Et Yamina ? Pourquoi lui offrir son amitié. Nora était folle. Un terme un peu exagéré, elle était simplement mal dans sa peau comme une majorité de personne. Et Yamina était une exception. Nora avait jeter un œil dans la psyché de l’Indienne. Le long regard n’était-il pas une invitation. Et elle adorait ce genre d’invitation. Elle plissa les yeux et « s’ancra » dans l’esprit et cessa presque aussitôt. La fatigue d’une part, et la surprise de l’autre. Une amitié sincère. Sur le moment oui, mais Nora n’avait pas d’amie et par expérience l’amie était le premier ennemi. Mais Yamina était si sincère que Nora eut envie d’embrasser son sourire triste si resplendissant.
Cela aurait été un baiser de tendresse. Tout simplement. Mais elle chassa cette pensée. Un baiser avec une autre fille, c’était immoral. Et ce quelque soit le sentiment. Elle se rappelait des conversations de son père avec des amis invités. Tout ce qui était homosexuel et handicapé était un prélude à la venue des Mutants. Des « mini-Mutants ». Nora à l’époque écoutait sans assimiler. Mais elle avait retenu que c’était mal.
Néanmoins, l’éclat de rire lui avait redonné de l’espoir et elle ne put s’empêcher de lui donner une caresse mentale courte et complice avec un merci déguisé sous un sourire.
Nora se rendit compte que la lumière existait finalement. Yamina était la preuve que l’on pouvait choisir son destin ou de moins altérer celui que l’on avait ou subissait.
Cela demandait des efforts de volonté et des sourires.
Son visage se troubla soudainement mal à l'aise. Son comportement était indigne des pensées de Yamina. Son amitié et ce Vadim si doux avec ce chapeau et si grand. Elle retenait de la douceur. Elle ne comprit par pourquoi Vadim était un géant. Sa grandeur d'âme ? Nora ne connaissait pas les pouvoirs de tout le monde. Elle baissa la tête vers le mutant rouge, ne sachant plus quoi faire de sage. Nora murmura :
" Pardon m'sieur Vadim... "
L’image de Heike passa et elle se mordit le coin droit de la lèvre inférieure jusqu’au sang. C’était pas une hémorragie non plus. Ça faisait un mal après. La douleur, un moyen d’exprimer son mal être et de l’accepter d’une certaine façon. Elle avait si peur qu’elle en venait à penser volontairement ce genre de propos pour se dire qu’elle était mauvaise et si différente. Unique comme tout le monde finalement. Mais ce Vadim, elle ne l’aimait pas et elle en avait un peu peur.
Elle écouta Georgia qui ne répondit pas à sa proposition d’aide. Elle ne lui en voulait pas du tout, Nora ayant du mal à communiquer sauf peut-être en mission car là, on n’était pas vraiment soi. Mais vu le peu de mission qu’elle faite en tant que CERESIX, elle ne n’avait pas encore trouvé ses repères.
Nora eut un léger tremblement à travers le corps. Elle avait chaud et essayait tant bien que mal à se calmer. Elle n’aimait pas la foule quand elle était en avant. Pourtant, cela lui faisait du bien de se confier avec les autres. Car elle savait qu’elles ne côtoieraient plus après. Il est toujours plus facile en général de parler à des inconnus d’un instant. Elle avait honte d’agir ainsi, collée à Yamina et Wind dont elle avait peur de les lâcher et d’être perdue. Comment à dix-neuf ans, Nora pouvait avoir un comportement immature. Pas étonnant que son père l’ait envoyé en pension avec le soutien de sa maman. Sale gosse !
Elle « affronta » Vadim les yeux dans les yeux, enfin, non, les yeux un peu baissés, il faut avouer et la voix peu assurée. Elle devrait la boucler en fait.
« B’jour m’sieur Vadim… J’m’appelle Nora, merci de faire avec moi. Avec Nous… Et Georgia a peut-être besoin d’être nue… Alors soyez cool avec elle… Et nous, ce serait plus respectueux… »
* Mais pourquoi je lui dis ça, moi ? Il va me ridiculiser. Peut-être qu’il est comme un démon, qu’il aime se montrer au dessus des autres et qu’il est un peu méchant… *
Elle détourna la tête vers Georgia puis Wind avant de regarder le sol.
« L’amour… J’ai jamais connu… Le seul p’tit ami que j’ai eu était un vaurien… Un gentil-vaurien… Et c’est à cause de lui que je suis à l’institut… »
Elle n’allait pas reparler de la mort de Greg il y a quelque mois, surtout que tout le monde s’en moquait et avec raison. Un magouilleur sans importance qui avait manipulait sa belle pour ses combines.
« Etre amoureuse, c’est aller dans un autre monde ? Comme lorsque l’on se drogue ? »
Elle repensa à la came, la drogue avec un sourire. Elle y avait goûté en pension. Une fois en fait. Un sacré trip d’ailleurs. Et puis elle avait évité ses fréquentations liées à ce genre de loisirs pour x raisons. Elle se sentait si ridicule parmi eux. Quelle équipe. Les « Tristounettes » en action. A mourir de pleurs. * Aïe ! * sa lèvre piquait un peu. Ça lui apprendra, tiens !
Elle serra avec plus douceur la main de ses amies en bougeant prudemment de peur de tomber. Elle attendait une sentence, ne sachant comment réconforter Wind et Georgia alors qu’elle avait du mal à gérer ses propres soucis. Qu’est ce que Heike pouvait lui trouver ?
Et Geogia qui se mettait nue physiquement et à nue maintenant. Nora ne la connaissait pas mais était prête à participer à son secours. Elle attendait de se libérer pour s’enfuir dans la jungle, honteuse d’exister.
Et Wind ? Elle n’avait pas pité d’elle. Elle désirait juste apporte son concours pour la remettre sur la voix du sourire. Mais comment ? Nora était si maladroite et c’est elle qui avait maintenant besoin de l’aide de Wind et de Yamina. La télépathe puisait son courage en serrant les mains des deux mutantes pour s’exprimer. A coté d’elle, Wind Smith était en forme. Comment ramener une étincelle d’espoir ? Et maintenant, Nora voualit aussi aider Georgia. Nora était-elle stupide ?
Et Yamina ? Pourquoi lui offrir son amitié. Nora était folle. Un terme un peu exagéré, elle était simplement mal dans sa peau comme une majorité de personne. Et Yamina était une exception. Nora avait jeter un œil dans la psyché de l’Indienne. Le long regard n’était-il pas une invitation. Et elle adorait ce genre d’invitation. Elle plissa les yeux et « s’ancra » dans l’esprit et cessa presque aussitôt. La fatigue d’une part, et la surprise de l’autre. Une amitié sincère. Sur le moment oui, mais Nora n’avait pas d’amie et par expérience l’amie était le premier ennemi. Mais Yamina était si sincère que Nora eut envie d’embrasser son sourire triste si resplendissant.
Cela aurait été un baiser de tendresse. Tout simplement. Mais elle chassa cette pensée. Un baiser avec une autre fille, c’était immoral. Et ce quelque soit le sentiment. Elle se rappelait des conversations de son père avec des amis invités. Tout ce qui était homosexuel et handicapé était un prélude à la venue des Mutants. Des « mini-Mutants ». Nora à l’époque écoutait sans assimiler. Mais elle avait retenu que c’était mal.
Néanmoins, l’éclat de rire lui avait redonné de l’espoir et elle ne put s’empêcher de lui donner une caresse mentale courte et complice avec un merci déguisé sous un sourire.
Nora se rendit compte que la lumière existait finalement. Yamina était la preuve que l’on pouvait choisir son destin ou de moins altérer celui que l’on avait ou subissait.
Cela demandait des efforts de volonté et des sourires.
Son visage se troubla soudainement mal à l'aise. Son comportement était indigne des pensées de Yamina. Son amitié et ce Vadim si doux avec ce chapeau et si grand. Elle retenait de la douceur. Elle ne comprit par pourquoi Vadim était un géant. Sa grandeur d'âme ? Nora ne connaissait pas les pouvoirs de tout le monde. Elle baissa la tête vers le mutant rouge, ne sachant plus quoi faire de sage. Nora murmura :
" Pardon m'sieur Vadim... "
- InvitéInvité
Re: Tente no°2- Georgia, Nora, Yamina, Kitty et Wind
Mar 25 Aoû 2009 - 23:07
Vadim et sa bienveillante bonne humeur réchauffait encore plus le cœur de l’indienne et le voir se tirer une bûche lui remonta le moral. Bien qu’elle sentait la petite Nora se crisper à ses côtés, elle savait que de le voir l’aiderait à surmonté sa peur, sa phobie des mutants. Après tout, version : je suis épeurant, Vadim décrochait la médaille. Elle espérait que l’ancienne Ceresix puisse passer par-dessus l’apparence pour voir vraiment qui il était. Elle lui serra la main avec douceur, lui faisant un sourire réconfortant. Elle n’avait réellement rien à craindre de son chef!
Elle écouta Vadim, qui parlait de ce fou. Elle savait qu’elle était un peu idiote de donner autant d’importance aux paroles du cinglé, mais il ne fallait pas prendre, selon elle, les menaces de ce fou à la légère. Il avait réellement menacé son chef de mort. Peut-être qu’il allait réellement tous mourir, mais elle détestait qu’on menace son capitaine.
- Je sais que c’est qu’un fou, n’empêche, vous appeler un idole, et dire que tous les idoles vont tomber, ça me dit rien qui valent. Et puis, il est sans doute sur cette île. C’est à peu prêt certain! Ils sont tous ici!
Oui. Avec un peu de chance, elle l’affronterait à nouveau, et elle pourrait l’empêcher de nuire. N’empêche, le ton désinvolte de Vadim avait un peu calmé ses inquiétudes. Il avait réussit, en peu de mots, à la rassurer. Elle se tourna vers Georgia.
- Alix vraiment? Tu es certaine que c’est une bonne idée? Tu sais, Alix plus des vêtements propres, c’est pas ce qu’il y a de plus géniale comme combinaison. Comme les deux qu’on a laissé aux fourneaux!
Elle avait gobé l’explication de Georgia, sans se demander si c’était vrai ou non. Après tout, si elle le disait. Puis, la conversation se tourna vers des sujets qu’elle ne pouvait que ne pas comprendre. L’amour. Alors qu’elle-même en était réellement qu’à ses premiers balbutiements, et qu’elle ne comprenait pas ce que la Nexus pouvait bien dire. Elle commençait dans ce monde, et elle ne pouvait comprendre ce désir de voir ailleurs. Contente qu’elle ne s’adressait pas à elle, elle garda un silence respectueux. Allait-elle apprendre quelque chose sur la vie de Vadim , peut-être qu’elle aurait préférée ignorer?
Elle préféra plutôt répondre à la fin. Sur ces fous. Sur comment les arrêter.
- Il y a toujours un moyen de stopper les fanatiques. La seule chose qu’on ne peut pas faire, c’est les convaincre que leur croyance sont idiotes, à moins de casser ces croyances, et même encore.
Elle écouta Vadim, qui parlait de ce fou. Elle savait qu’elle était un peu idiote de donner autant d’importance aux paroles du cinglé, mais il ne fallait pas prendre, selon elle, les menaces de ce fou à la légère. Il avait réellement menacé son chef de mort. Peut-être qu’il allait réellement tous mourir, mais elle détestait qu’on menace son capitaine.
- Je sais que c’est qu’un fou, n’empêche, vous appeler un idole, et dire que tous les idoles vont tomber, ça me dit rien qui valent. Et puis, il est sans doute sur cette île. C’est à peu prêt certain! Ils sont tous ici!
Oui. Avec un peu de chance, elle l’affronterait à nouveau, et elle pourrait l’empêcher de nuire. N’empêche, le ton désinvolte de Vadim avait un peu calmé ses inquiétudes. Il avait réussit, en peu de mots, à la rassurer. Elle se tourna vers Georgia.
- Alix vraiment? Tu es certaine que c’est une bonne idée? Tu sais, Alix plus des vêtements propres, c’est pas ce qu’il y a de plus géniale comme combinaison. Comme les deux qu’on a laissé aux fourneaux!
Elle avait gobé l’explication de Georgia, sans se demander si c’était vrai ou non. Après tout, si elle le disait. Puis, la conversation se tourna vers des sujets qu’elle ne pouvait que ne pas comprendre. L’amour. Alors qu’elle-même en était réellement qu’à ses premiers balbutiements, et qu’elle ne comprenait pas ce que la Nexus pouvait bien dire. Elle commençait dans ce monde, et elle ne pouvait comprendre ce désir de voir ailleurs. Contente qu’elle ne s’adressait pas à elle, elle garda un silence respectueux. Allait-elle apprendre quelque chose sur la vie de Vadim , peut-être qu’elle aurait préférée ignorer?
Elle préféra plutôt répondre à la fin. Sur ces fous. Sur comment les arrêter.
- Il y a toujours un moyen de stopper les fanatiques. La seule chose qu’on ne peut pas faire, c’est les convaincre que leur croyance sont idiotes, à moins de casser ces croyances, et même encore.
- InvitéInvité
Re: Tente no°2- Georgia, Nora, Yamina, Kitty et Wind
Sam 29 Aoû 2009 - 20:10
Vadim remarqua le regard fuyant de Nora. Elle parla tellement bas qu'il eut du mal à saisir ses paroles.
*Georgia besoin d'être nue ???*
Il savait la jeune NeXus un peu trop dissipée, et sans doute psychologiquement fragilisée par la nature de son pouvoir mais... cela n'excusait rien, aussi l'Ogre répondit sans détour à la télépathe effarouchée.
"Le respect doit aller dans les deux sens, Soulrider. Je ne crois pas qu'il y ait chez Miracle un besoin vital de se promener nue au regard de tous."
Il se demanda s'il ne touchait pas là un sujet de psychologie infantile, miné donc par définition. Il ne comprit pas trop pourquoi Nora lui rappelait son prénom et le remerciait de "faire avec elle". Etait-elle gênée de sa présence au seuil d'une tente de filles ? Mieux valait rester diplomate et prudent.
"Hmm... bien sûr dans vos tentes respectives... c'est un peu différent. Vous êtes bien assez grandes pour savoir ce que vous faites."
Pourquoi parlait-il de ça au juste ? Dans quel guêpier de pré-adolescentes tourmentées et sournoises venait-il de mettre les pieds ? Georgia ajouta une couche avec ses interrogations indiscrètes. Vadim détourna résolument la tête de la tente pour observer le campement.
"L'amour, Miracle, c'est comme la guerre. Les expériences des uns ne servent jamais aux autres."
Dit-il d'une voix grave, en guise de refus poli de s'exprimer personnellement sur la question. Il se figura à nouveau ce prêtre illuminé...
"Je ne sais pas si c'est de l'amour que ressentait cet Anselme pour son dieu ou sa Déflagration... mais comme Maaddi je pense que notre rôle est de les empêcher de nuire. Leurs prédications et leurs prévisions fantastiques ne doivent pas nous démoraliser. Ces gens-là ne font qu'énoncer comme vrai un futur qu'ils espèrent. Ils croient qu'à force de le dire les gens vont s'y porter tout seul !"
Il regarda Yamina par dessous la visière de son bob.
"Tu comprends Maaddi ? Son histoire d'idole, ce n'était qu'une menace déguisée pour m'impressionner moi et vous inquiéter vous. Semer la peur et le doute. Ils nous promettent les flammes de l'enfer mais franchement... ne suis-je pas mieux renseigné par exemple ?! Ha ha !"
Il ouvrit sa bouteille de crème et s'en mit dans le creux de la main.
"Oui ils sont tous ici... et crois-moi, la Grande Déflagration... ce sera nous, l'Institut Xavier !"
Il se remit à rire goulument en tapissant de crème ses bras meurtris par le soleil.
*Georgia besoin d'être nue ???*
Il savait la jeune NeXus un peu trop dissipée, et sans doute psychologiquement fragilisée par la nature de son pouvoir mais... cela n'excusait rien, aussi l'Ogre répondit sans détour à la télépathe effarouchée.
"Le respect doit aller dans les deux sens, Soulrider. Je ne crois pas qu'il y ait chez Miracle un besoin vital de se promener nue au regard de tous."
Il se demanda s'il ne touchait pas là un sujet de psychologie infantile, miné donc par définition. Il ne comprit pas trop pourquoi Nora lui rappelait son prénom et le remerciait de "faire avec elle". Etait-elle gênée de sa présence au seuil d'une tente de filles ? Mieux valait rester diplomate et prudent.
"Hmm... bien sûr dans vos tentes respectives... c'est un peu différent. Vous êtes bien assez grandes pour savoir ce que vous faites."
Pourquoi parlait-il de ça au juste ? Dans quel guêpier de pré-adolescentes tourmentées et sournoises venait-il de mettre les pieds ? Georgia ajouta une couche avec ses interrogations indiscrètes. Vadim détourna résolument la tête de la tente pour observer le campement.
"L'amour, Miracle, c'est comme la guerre. Les expériences des uns ne servent jamais aux autres."
Dit-il d'une voix grave, en guise de refus poli de s'exprimer personnellement sur la question. Il se figura à nouveau ce prêtre illuminé...
"Je ne sais pas si c'est de l'amour que ressentait cet Anselme pour son dieu ou sa Déflagration... mais comme Maaddi je pense que notre rôle est de les empêcher de nuire. Leurs prédications et leurs prévisions fantastiques ne doivent pas nous démoraliser. Ces gens-là ne font qu'énoncer comme vrai un futur qu'ils espèrent. Ils croient qu'à force de le dire les gens vont s'y porter tout seul !"
Il regarda Yamina par dessous la visière de son bob.
"Tu comprends Maaddi ? Son histoire d'idole, ce n'était qu'une menace déguisée pour m'impressionner moi et vous inquiéter vous. Semer la peur et le doute. Ils nous promettent les flammes de l'enfer mais franchement... ne suis-je pas mieux renseigné par exemple ?! Ha ha !"
Il ouvrit sa bouteille de crème et s'en mit dans le creux de la main.
"Oui ils sont tous ici... et crois-moi, la Grande Déflagration... ce sera nous, l'Institut Xavier !"
Il se remit à rire goulument en tapissant de crème ses bras meurtris par le soleil.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Tente no°2- Georgia, Nora, Yamina, Kitty et Wind
Dim 30 Aoû 2009 - 19:57
Battant toujours des jambes dans le vide, à moitié paumée dans ses pensées confuses, la Mitalienne haussa, néanmoins, un sourcil interrogateur quand Nora évoqua la possibilité qu'elle puisse ressentir le besoin impérieux de se trimballer les miches à l'air... L'idée était amusante, quoi qu'un peu surréaliste ! Un sourire involontaire vint s'afficher sur le visage de la blonde qui se remémorait une vieille discussion avec Ivy, où elles avaient évoqué la création d'un front de libération des sous-vêtements et la conscience morale des soutiens-gorges et des petites culottes...
Le gros Vadim travaillait du bob et fournit une réponse toute professorale... Visiblement, il était moins flex sur le sujet que Dame Cassandre. Petit sourire en coin de la blondinette. Avant de repartir dans une longue tirade :
"Euh, non... Nora c'est pas un besoin vital. En revanche, je suis pas étouffée par la pudeur. J'veux dire, au fond, y a que deux modèles... Sous tes vêtements, sous ceux de Vadim, sous ceux d'à peu près n'importe qui, y a rien d'extraordinaire... D'ailleurs ça pose la question : pourquoi la pudeur ? Vous parlez de respect, M'sieur V, et je le conçois parfaitement... Mais ça vient d'où ? Ça se trouve dans d'autres cultures, on peut se balader à poil mais pas... J'sais pas... Éternuer en public !"
Elle se passa la main dans les cheveux et roula des yeux. Georgia sentait bien qu'elle s'égarait un tantinet là...
"Mais bref... Y a aussi un truc d'injuste M'sieur V. Pourquoi un garçon peut-il se trimballer le torse à l'air et pas nous ? C'est pas très équitable, je trouve..." commenta-t-elle en observant la poitrine dénudée du géant russe.
Claquant de la langue, elle termina sur le sujet en expliquant d'une voix de petite minette :
"Ouais j'sais pour Alix... Mais j'allais pas chercher mes vêtements sur lui. Pis, c'est... MON MEILLEUR AMI... J'veux dire, il a essayé de me consoler et tout et tout... Et c'est même pas pour que je l'embrasse à nouveau ! Parce qu'il est respectueux, Alix. Mais Camille a tout compris de travers... Alors que ça l'a même pas gênée que je montre mon corps de femme à Kitty... C'est si compliqué tout ça..."
Mais l'amour, l'amour toujours ! Du naturisme à l'amour, la conversation venait de refaire une boucle. Comme un larsen qui lui collerait à la peau. Comme si tous les chemins menaient à son chagrin ou à son désarroi.
"Bah la drogue, j'connais pas... J'suis déjà assez confuse comme ça, faut dire. C'est triste pour toi Nora... Mais en y réfléchissant, j'sais pas si j'connais moi non plus. Ou si j'ai pas fait que me leurrer tout le temps. Comme avec Gabrielle ou River que j'aimais pas réellement. J'sais que Juliette je l'aimais pas non plus. Que c'était juste parce que j'étais triste et que ça aurait pu être elle ou... J'sais pas toi Nora ou toi Yamina... Ou même M'sieur V."
Elle éclata d'un rire sonore assez peu class'. S'imaginant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur le visage poilu de Vadim.
"Parce que j'me dit que Camille j'en suis très très amoureuse et que maintenant que c'est fini je m'en rends compte réellement... Mais demain ? Ou après-demain ? J'veux dire... Quand j'étais avec elle... J'ai embrassé Fabiola, pis Juliette, Alix et même une agente de la CIA en mission... Et j'avais vraiment vraiment envie de me rapprocher avec Viconia. J'ai même dragouillé Anna pendant le cours de M'sieur S. A l'époque, j'me disait que c'était un jeu... Comme quand on est gamine et un peu insouciante mais là... J'me demande si mes sentiments me faussent pas ma vision des choses. J'étais amoureuse ou c'était rien qu'une vue de l'esprit ? Comme toutes les autres..."
Georgia avala sa salive tout en jouant, pensivement, avec ses doigts.
"Bref, j'sais juste dire quand j'aime pas et que j'en suis sure... Mais quand j'aime, j'sais pas si c'est vrai ou si c'est juste que je ferme les yeux genre, très très fort. Comme pour m'oublier"
Un soupçon d'émotion vint raviver sa peine quand Vadim prononça le mot futur... C'était amusant de voir comment des petits mots de rien du tout pouvaient déclencher des maux terribles chez ceux qui les entendaient. Dame Cassandre...
"Dame Cassandre me manque..." se contenta de gémir Georgia. "J'aimerai bien qu'elle soit là en fait... M'sieur V., je vous aime bien mais... Dame Cassandre me manque"
Ravalant ses larmes naissantes, elle termina vite. Un peu trop vite. Beaucoup trop vite.
"J'sais bien que c'est pas parce qu'on se répète un truc tout le temps, que ce truc arrive... Et j'sais bien que leur avenir pourri, j'ai pas envie de vivre dedans. Mais là, où ils me font peur... C'est que même si on les bat... Pardon. Quand on les aura battu, il y en aura 10 autres qui se lèveront encore et encore. C'est comme Sisyphe et son caillou. On est embarqué et ça s'arrêtera jamais..."
Le gros Vadim travaillait du bob et fournit une réponse toute professorale... Visiblement, il était moins flex sur le sujet que Dame Cassandre. Petit sourire en coin de la blondinette. Avant de repartir dans une longue tirade :
"Euh, non... Nora c'est pas un besoin vital. En revanche, je suis pas étouffée par la pudeur. J'veux dire, au fond, y a que deux modèles... Sous tes vêtements, sous ceux de Vadim, sous ceux d'à peu près n'importe qui, y a rien d'extraordinaire... D'ailleurs ça pose la question : pourquoi la pudeur ? Vous parlez de respect, M'sieur V, et je le conçois parfaitement... Mais ça vient d'où ? Ça se trouve dans d'autres cultures, on peut se balader à poil mais pas... J'sais pas... Éternuer en public !"
Elle se passa la main dans les cheveux et roula des yeux. Georgia sentait bien qu'elle s'égarait un tantinet là...
"Mais bref... Y a aussi un truc d'injuste M'sieur V. Pourquoi un garçon peut-il se trimballer le torse à l'air et pas nous ? C'est pas très équitable, je trouve..." commenta-t-elle en observant la poitrine dénudée du géant russe.
Claquant de la langue, elle termina sur le sujet en expliquant d'une voix de petite minette :
"Ouais j'sais pour Alix... Mais j'allais pas chercher mes vêtements sur lui. Pis, c'est... MON MEILLEUR AMI... J'veux dire, il a essayé de me consoler et tout et tout... Et c'est même pas pour que je l'embrasse à nouveau ! Parce qu'il est respectueux, Alix. Mais Camille a tout compris de travers... Alors que ça l'a même pas gênée que je montre mon corps de femme à Kitty... C'est si compliqué tout ça..."
Mais l'amour, l'amour toujours ! Du naturisme à l'amour, la conversation venait de refaire une boucle. Comme un larsen qui lui collerait à la peau. Comme si tous les chemins menaient à son chagrin ou à son désarroi.
"Bah la drogue, j'connais pas... J'suis déjà assez confuse comme ça, faut dire. C'est triste pour toi Nora... Mais en y réfléchissant, j'sais pas si j'connais moi non plus. Ou si j'ai pas fait que me leurrer tout le temps. Comme avec Gabrielle ou River que j'aimais pas réellement. J'sais que Juliette je l'aimais pas non plus. Que c'était juste parce que j'étais triste et que ça aurait pu être elle ou... J'sais pas toi Nora ou toi Yamina... Ou même M'sieur V."
Elle éclata d'un rire sonore assez peu class'. S'imaginant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur le visage poilu de Vadim.
"Parce que j'me dit que Camille j'en suis très très amoureuse et que maintenant que c'est fini je m'en rends compte réellement... Mais demain ? Ou après-demain ? J'veux dire... Quand j'étais avec elle... J'ai embrassé Fabiola, pis Juliette, Alix et même une agente de la CIA en mission... Et j'avais vraiment vraiment envie de me rapprocher avec Viconia. J'ai même dragouillé Anna pendant le cours de M'sieur S. A l'époque, j'me disait que c'était un jeu... Comme quand on est gamine et un peu insouciante mais là... J'me demande si mes sentiments me faussent pas ma vision des choses. J'étais amoureuse ou c'était rien qu'une vue de l'esprit ? Comme toutes les autres..."
Georgia avala sa salive tout en jouant, pensivement, avec ses doigts.
"Bref, j'sais juste dire quand j'aime pas et que j'en suis sure... Mais quand j'aime, j'sais pas si c'est vrai ou si c'est juste que je ferme les yeux genre, très très fort. Comme pour m'oublier"
Un soupçon d'émotion vint raviver sa peine quand Vadim prononça le mot futur... C'était amusant de voir comment des petits mots de rien du tout pouvaient déclencher des maux terribles chez ceux qui les entendaient. Dame Cassandre...
"Dame Cassandre me manque..." se contenta de gémir Georgia. "J'aimerai bien qu'elle soit là en fait... M'sieur V., je vous aime bien mais... Dame Cassandre me manque"
Ravalant ses larmes naissantes, elle termina vite. Un peu trop vite. Beaucoup trop vite.
"J'sais bien que c'est pas parce qu'on se répète un truc tout le temps, que ce truc arrive... Et j'sais bien que leur avenir pourri, j'ai pas envie de vivre dedans. Mais là, où ils me font peur... C'est que même si on les bat... Pardon. Quand on les aura battu, il y en aura 10 autres qui se lèveront encore et encore. C'est comme Sisyphe et son caillou. On est embarqué et ça s'arrêtera jamais..."
- InvitéInvité
Re: Tente no°2- Georgia, Nora, Yamina, Kitty et Wind
Lun 14 Sep 2009 - 0:37
[C’est vraiment pour clôturer, désolée pour le post minable et pour mes absences...]
Les conversations allaient bon train dans la tente, et Wind restait silencieuse. Elle n’avait pas de réponse à apporter concernant les fanatiques, et encore moins concernant les relations amoureuses. Après tout, elle n’était vraiment pas un bon exemple à suivre, n’est-ce pas. Le regard perdu dans le vague, elle entendait vaguement les propos de ses camarades et de leur professeur, tiquant vaguement sur la notion de baiser donné à Alixtide par Georgia, puis sur la nudité de Georgia face à Kitty – en même temps, ça n’était pas la première fois, et sans doute pas la dernière connaissant la NeXus. Que pouvait-elle bien répondre ? Rien à vrai dire. Elle ne pouvait pas expliquer comment on savait qu’on aimait vraiment quelqu’un, elle pensait juste que si Georgia souffrait de sa rupture avec Camille – première nouvelle – c’était bien qu’elle ressentait quelque chose pour elle. Comme elle-même souffrait de l’absence de Iacobo. Elle ne savait pas comment on pouvait se battre contre les fanatiques qu’évoquait Yamina, elle savait juste que tous les membres de l’Institut se battraient, parce que c’était leur idéal que de construire un monde où humains et mutants pourraient vivre en paix. N’est-ce pas ? Et elle ne savait pas si un jour, ce combat arriverait réellement à son terme, parce qu’elle n’avait aucune idée du nombre d’ennemis qu’ils pouvaient encore avoir, et qui n’attendait qu’un moment de calme pour revenir à la charge.
Un soupir passa ses lèvres. Nora était mal à l’aise, à ses côtés, et elle ne comprenait pas tout à fait ce qui avait changé depuis tout à l’heure pour la télépathe. Elle ne connaissait pas la crainte qu’elle ressentait vis-à-vis du professeur, et elle ne pouvait pas lire dans ses pensées. Elle avait juste l’air mal à l’aise... Peut-être qu’un peu d’air lui ferait du bien ? La main de la jeune fille était toujours dans la sienne, aussi resserra-t-elle son étreinte légèrement, pour attirer son attention.
- Tu veux qu’on sorte, Nora ? Je te promets pas de t’accompagner en plein soleil, mais on peut sans doute trouver un coin d’ombre... Je crois que j’ai besoin de prendre l’air aussi...
Elle croyait ? Non, elle en était sûre. Trop de choses avaient été dites sous cette tente, trop de choses lourdes à porter. Elle avait besoin de s’en éloigner. Quitte à affronter la chaleur et les rayons mordant du soleil. Restait à voir si Nora la suivrait. Mais il fallait qu’elle sorte, avec ou sans elle.
Les conversations allaient bon train dans la tente, et Wind restait silencieuse. Elle n’avait pas de réponse à apporter concernant les fanatiques, et encore moins concernant les relations amoureuses. Après tout, elle n’était vraiment pas un bon exemple à suivre, n’est-ce pas. Le regard perdu dans le vague, elle entendait vaguement les propos de ses camarades et de leur professeur, tiquant vaguement sur la notion de baiser donné à Alixtide par Georgia, puis sur la nudité de Georgia face à Kitty – en même temps, ça n’était pas la première fois, et sans doute pas la dernière connaissant la NeXus. Que pouvait-elle bien répondre ? Rien à vrai dire. Elle ne pouvait pas expliquer comment on savait qu’on aimait vraiment quelqu’un, elle pensait juste que si Georgia souffrait de sa rupture avec Camille – première nouvelle – c’était bien qu’elle ressentait quelque chose pour elle. Comme elle-même souffrait de l’absence de Iacobo. Elle ne savait pas comment on pouvait se battre contre les fanatiques qu’évoquait Yamina, elle savait juste que tous les membres de l’Institut se battraient, parce que c’était leur idéal que de construire un monde où humains et mutants pourraient vivre en paix. N’est-ce pas ? Et elle ne savait pas si un jour, ce combat arriverait réellement à son terme, parce qu’elle n’avait aucune idée du nombre d’ennemis qu’ils pouvaient encore avoir, et qui n’attendait qu’un moment de calme pour revenir à la charge.
Un soupir passa ses lèvres. Nora était mal à l’aise, à ses côtés, et elle ne comprenait pas tout à fait ce qui avait changé depuis tout à l’heure pour la télépathe. Elle ne connaissait pas la crainte qu’elle ressentait vis-à-vis du professeur, et elle ne pouvait pas lire dans ses pensées. Elle avait juste l’air mal à l’aise... Peut-être qu’un peu d’air lui ferait du bien ? La main de la jeune fille était toujours dans la sienne, aussi resserra-t-elle son étreinte légèrement, pour attirer son attention.
- Tu veux qu’on sorte, Nora ? Je te promets pas de t’accompagner en plein soleil, mais on peut sans doute trouver un coin d’ombre... Je crois que j’ai besoin de prendre l’air aussi...
Elle croyait ? Non, elle en était sûre. Trop de choses avaient été dites sous cette tente, trop de choses lourdes à porter. Elle avait besoin de s’en éloigner. Quitte à affronter la chaleur et les rayons mordant du soleil. Restait à voir si Nora la suivrait. Mais il fallait qu’elle sorte, avec ou sans elle.
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