[13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Sam 8 Aoû 2009 - 13:10
Anna avait deviné les possibles conséquences de l'utilisation du pouvoir de la rousse, mais elle n'avait pas poussé sa réflexion assez loin. C'était évident que l'ex GénésiX n'allait pas sagement obéir a Amarenna. La télépathe suivit du regard son ascension qu'elle exécuta sans difficulté, un léger sourire amusé sur les lèvres.
En attendant, tout le monde y mettait du sien et Anna eut l'impression de rien avoir à faire. Le jeune Kalalli s'occupa du garde en l'enfermant dans une illusion, Abaigh se démultiplia pour se lancer sur l'un des gardes dont l'arme à feux venait subitement de devenir aussi lourde qu'une enclume sous l'action de la muette. Et tout ceci sur fond de prêche que Juliette avait choisi de clamer.
Toutes ces actions combinées auraient pu marcher si un coup de feu n'avait pas retenti. Après avoir fait un bon, la télépathe chercha aussi bien avec les yeux qu'avec l'esprit le salopard qui utilisait déjà son arme. En passant en revu en un quart de seconde ses coéquipiers et leurs ennemis, il lui semblait que ce tire avait mis un bon coup de pied aux fesses de tout le monde. Puisque tout le monde se choisi quasi instantanément un malheureux pour les mettre hors circuit. Et elle fini par tomber sur une Juliette un peu chancelante mais toujours vivante et sur le garde, planqué derrière l'un des tas de vêtements.
Sans se poser de question, la télépathe l'avisa pour le prendre en sa possession. Elle en profita également pour faire de même avec le type métallique. Il avait choisi de faire un duel avec son totale opposé. L’incarnation de la nature, Ivy. Il lui semblait à première vu bien plus apte à se battre que la tête de machine à écrire et ce n’était donc pas négligeable.
En attendant, tout le monde y mettait du sien et Anna eut l'impression de rien avoir à faire. Le jeune Kalalli s'occupa du garde en l'enfermant dans une illusion, Abaigh se démultiplia pour se lancer sur l'un des gardes dont l'arme à feux venait subitement de devenir aussi lourde qu'une enclume sous l'action de la muette. Et tout ceci sur fond de prêche que Juliette avait choisi de clamer.
Toutes ces actions combinées auraient pu marcher si un coup de feu n'avait pas retenti. Après avoir fait un bon, la télépathe chercha aussi bien avec les yeux qu'avec l'esprit le salopard qui utilisait déjà son arme. En passant en revu en un quart de seconde ses coéquipiers et leurs ennemis, il lui semblait que ce tire avait mis un bon coup de pied aux fesses de tout le monde. Puisque tout le monde se choisi quasi instantanément un malheureux pour les mettre hors circuit. Et elle fini par tomber sur une Juliette un peu chancelante mais toujours vivante et sur le garde, planqué derrière l'un des tas de vêtements.
Sans se poser de question, la télépathe l'avisa pour le prendre en sa possession. Elle en profita également pour faire de même avec le type métallique. Il avait choisi de faire un duel avec son totale opposé. L’incarnation de la nature, Ivy. Il lui semblait à première vu bien plus apte à se battre que la tête de machine à écrire et ce n’était donc pas négligeable.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Sam 8 Aoû 2009 - 17:55
Ce fut sans succès que le garde (le plus à droite sur le plan) tenta d'affermir sa visée pour faire un carton sur la rouquine, les ombres d'Amarenna venant l'assaillir ! Si celles-ci n'avaient rien de matériels, elles le recouvrirent, obstruant son champ de vision et lui collant la frousse de sa vie. Il en lâcha son arme et ne put s'empêcher de courir comme un dératé, en direction de l'extérieur.
L'arme dont se saisit Thomas en revanche était assez lourde. Grâce à l'effet renouvelé du pouvoir de Kalalli qui permit, l'espace d'un instant, de garder l'homme dans sa bulle d'euphorie, le jeune empathe put manipuler l'arme et en coller la crosse dans la tête du garde. Le choc fut violent et l'opposant tomba d'abord à genoux, avant de s'affaler par terre... Au minimum inconscient.
Le clone d'Abaigh tressaillit à l'ordre et aux remontrances de l'irlandaise originelle. Un rapide uppercut dans la tête du garde en vint à bout. Et elle se saisit du fusil d'assaut.
Pour l'homme à tête de machine à écrire, le pas suivant fut le dernier. Posant le pied à terre pour filer au plus vite... il s'envola dans les airs, seulement stoppé par le plafond. Il moulinait dans le vide tentant tant bien que mal de poursuivre sa course... sans succès. Claire le maintenait sous son contrôle.
Le bras de l'homme mécanique continuait à s'étendre pour se saisir de la rouquine. Mettant les quelques instants qui la séparait du moment où elle se ferait saisir par le biomécanique, Ivy put accrocher sa liane et, à la manière des aventurières de cape et d'épée, réaliser sa manœuvre. Bien entendu, son petit corps frêle n'était pas en temps normal un challenge quelconque pour la lourde mécanique. Mais l'élan qu'elle avait conféra au choc une violence inespérée. Écrasant ses petons sur le visage de la créature, elle le repoussa en arrière, faisant voler en éclat la porte de la pièce suivante... Sous la violence du choc, Ivy lâcha la liane et fit des pirouettes de ninja bien malgré elle, tout en ressentant une vive douleur à la cheville. La masse métallique, en revanche, ne les importunerait plus, étant au sol : affalée et totalement immobile, son long bras biomécanique à cheval entre les deux pièces.
La gothique romantique, en dépit de sa blessure alla se planquer dans la file des jeunes femmes. Et débita de longues phrases. Tout en étant encore la cible de l'attention du garde qui l'avait précédemment mise en joue. L'imposante arme automatique allait la déchirer en morceaux dans les instants à venir... Cela ne faisait aucun doute. Et son discours n'eut comme seul effet que de prolonger l'état catatonique dans lequel semblait plongés les membres des deux files. L'homme allait appuyer sur la gâchette... Quand il stoppa nette son action. Contrôlé qu'il était par Anna !
En revanche, cette dernière ressentait un violent mal de crâne : sa tentative de contrôler l'homme métallique s'était soldée par un échec. Visiblement, la créature était trop éloignée de sa cible première pour qu'elle puisse en prendre également le contrôle.
Les deux gardes encore conscients furent rapidement mis KO et sans difficulté par les clones d'Abaigh. Seule, la machine à écrire était encore consciente, suspendue qu'elle était dans les airs.
Samantha n'avait pas été non plus en reste : courageuse la jeune femme qui s'était réfugiée dans la file de ses semblables n'avait pas hésité à avancer et à se défausser de ses vêtements, tout en faisant bien attention à ne pas se faire remarquer. Témoin de la déroute des opposants, elle lança aux autres :
"Ah ben v'là autre chose. C'était bien la peine de m'infiltrer"
*
**
**
Juliette sous forme de brume débarqua dans la pièce où se trouvaient Ivy, dont la cheville avait été visiblement foulée sous l'impact, et le corps inanimé de l'homme métallique.
Il s'agissait d'un long couloir en pente descendante. De nombreuses filles nues se tenaient devant elles, un papier noir ou rouge à la main, attendant leur tour d'entrer dans la pièce suivante. L'entrée s'effectuait par groupe de 3 ou 5 environ toutes les 2 minutes.
Une voix féminine, mécanique, comme enregistrée, qu'Ivy identifia comme celle de Cameron Dwyer, répétait inlassablement par des hauts parleurs situés de part et d'autre du couloir :
"Dépouillez vous de vos habits, de votre égo et de ce que vous êtes et avancer. Car telle est la volonté du Roi-de-Toutes-les-Larmes. Car tel est votre destin. Niez votre individualité. Niez ce que vous êtes. Vous n'êtes que les rouages de la grande déflagration"
De derrière la porte suivante, provenaient des bruits étouffés... Comme des pleurs ou des cris déchirants.
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Mar 11 Aoû 2009 - 9:48
Sans avoir à utiliser réellement la force, Amy parvint à se débarasser du garde en l'éffrayant suffisamment pour qu'il parte en courant. Elle regarda autour d'elle pour vérifier les dégâts. La porte du fond, celle de la file des fille était défoncée. Juliette et Ivy n'étaient nulle part en vue. Un petit pincement s'empara du coeur de la leader tandis qu'elle se saisissait de son communicateur.
"Tout le monde va bien?" fit-elle dans un message qui ne s'adressait qu'à ses camarades.
Son regard se reporta ensuite sur la pièce. La machine à écrire flottait toujours dans les airs. Voilà qui n'était pas plus mal. Pourtant, Claire ne pouvait garder son emprise sur lui de manoère indéterminée.
"Tide, relâche-le... Fiain, une fois que tes clones auront ligôté tout le monde, fais-les disparaitre. Tu en auras sans doute besoin d'autres tout à l'heure, mais on va éviter de continuer en trop grand nombre de suite."
Elle se tourna ensuite vers Samantha qui venait de faire un petit commentaire sur l'inutilité de son action.
"Désolée, mais Esther m'a confié une arme qui n'aurait jamais pu passer si on avait dû se déshabiller..." expliqua-t-elle en soulevant légèrement un pan de la chemise qu'elle portait pour montrer l'objet en question.
Elle se tourna alors vers les garçons et plus particulièrement vers Thomas.
"Bien joué les garçons. Je suis Amarenna. Ou plutôt, BlackHole. Explique-nous pourquoi tu n'étais pas dans la file des garçons quand on est arrivés. Pourquoi n'étais-tu pas drogué/hypnotisé comme eux tous..."
Ce faisant, elle invita d'un geste tout le petit groupe à fouiller les gardes, tout en entreprenant de fouiller celui que les garçons avait mis hors course. Hormis un magasin de munition supplémentaire, Amarenna ne trouva rien d'intéressant sur l'homme.
"Quand on les aura fouillé, on continue d'avancer. Fiain, Seel, Tide Samantha, prenez chacune une arme. Une également pour Evanescence et Dryade." fit-elle avant de demander à Thomas l'arme du garde.
"Tout le monde va bien?" fit-elle dans un message qui ne s'adressait qu'à ses camarades.
Son regard se reporta ensuite sur la pièce. La machine à écrire flottait toujours dans les airs. Voilà qui n'était pas plus mal. Pourtant, Claire ne pouvait garder son emprise sur lui de manoère indéterminée.
"Tide, relâche-le... Fiain, une fois que tes clones auront ligôté tout le monde, fais-les disparaitre. Tu en auras sans doute besoin d'autres tout à l'heure, mais on va éviter de continuer en trop grand nombre de suite."
Elle se tourna ensuite vers Samantha qui venait de faire un petit commentaire sur l'inutilité de son action.
"Désolée, mais Esther m'a confié une arme qui n'aurait jamais pu passer si on avait dû se déshabiller..." expliqua-t-elle en soulevant légèrement un pan de la chemise qu'elle portait pour montrer l'objet en question.
Elle se tourna alors vers les garçons et plus particulièrement vers Thomas.
"Bien joué les garçons. Je suis Amarenna. Ou plutôt, BlackHole. Explique-nous pourquoi tu n'étais pas dans la file des garçons quand on est arrivés. Pourquoi n'étais-tu pas drogué/hypnotisé comme eux tous..."
Ce faisant, elle invita d'un geste tout le petit groupe à fouiller les gardes, tout en entreprenant de fouiller celui que les garçons avait mis hors course. Hormis un magasin de munition supplémentaire, Amarenna ne trouva rien d'intéressant sur l'homme.
"Quand on les aura fouillé, on continue d'avancer. Fiain, Seel, Tide Samantha, prenez chacune une arme. Une également pour Evanescence et Dryade." fit-elle avant de demander à Thomas l'arme du garde.
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Mer 12 Aoû 2009 - 0:32
Ivy se redressa avec une grimace mitigée, mêlant l'autosatisfaction à la douleur. Elle était quand même plutôt fière d'elle : la dernière fois qu'elle avait tenté de jouer à Tarzan en situation de combat, c'était en salle des dangers avec les New-GenèsiX, et si elle était parvenue à balayer l'adversaire, c'était parce qu'elle l'avait emportée dans sa chute dans l'escalier... Cette fois-ci, elle avait réussi son acrobatie, à un petit détail près...
"Ouch..." pesta-t-elle sur son derrière, en tâtant sa cheville blessée. Elle ne savait pas bien si les autres s'en tiraient dans le gymnase, mais au moins, Amarenna avait l'air en pleine forme. La rousse répondit par communicateur à l'attention de tous :
"Tout le monde, tu comptes le gros type en ferraille ? Si oui, on va pas tous bien, sinon, ben ça va, j'ai juste un peu foiré mon atterrissage." commenta-t-elle en se relevant sur son pied valide pour observer la nouvelle pièce. Des femmes faisaient la queue, avec pour "patienter agréablement", la voix sinistre de la Méduse. Son arrivée en fanfare à travers la porte ne semblait pas les avoir perturbées, aussi la rousse en déduisit-elle que son étiquette fonctionnait ! Encore une victoire de canard, même si le "sans les pieds" allait prendre ton son sens maintenant qu'elle s'était foulée la patte...
L'Irlandaise se retourna pour faire signe à Samantha, qui se devait se trouver dans l'axe de la porte qu'elle venait de faire péter avec son panache habituel. Elle lui fit signe de la rejoindre, puis pointa le corps inerte de l'homme métallique. Hors de question qu'Ivy touche à nouveau cette brute épaisse, et s'il se réveillait ? Samantha était la femme de la situation, elle pourrait sûrement le fouiller sans risque.
En attendant, Dryade devait trouver une solution. Elle se frotta le menton, bien embêtée par l'état de son pied, comme un dessinateur sans taille crayon. Une expression circonspecte sur le visage, la rousse se concentra sur son membre blessé, et tenta de le métamorphoser en branche de même dimension, de la cheville foulée au pied lui-même. Sans articulation sur laquelle faire reposer son poids et sa cheville solidifiée, elle espérait atténuer sa blessure sous cette forme. Ivy ne faisait pas dans la langue de bois, alors pourquoi pas une jambe ? Ivy à la jambe de bois, c'était un chouette nom.
"Ouch..." pesta-t-elle sur son derrière, en tâtant sa cheville blessée. Elle ne savait pas bien si les autres s'en tiraient dans le gymnase, mais au moins, Amarenna avait l'air en pleine forme. La rousse répondit par communicateur à l'attention de tous :
"Tout le monde, tu comptes le gros type en ferraille ? Si oui, on va pas tous bien, sinon, ben ça va, j'ai juste un peu foiré mon atterrissage." commenta-t-elle en se relevant sur son pied valide pour observer la nouvelle pièce. Des femmes faisaient la queue, avec pour "patienter agréablement", la voix sinistre de la Méduse. Son arrivée en fanfare à travers la porte ne semblait pas les avoir perturbées, aussi la rousse en déduisit-elle que son étiquette fonctionnait ! Encore une victoire de canard, même si le "sans les pieds" allait prendre ton son sens maintenant qu'elle s'était foulée la patte...
L'Irlandaise se retourna pour faire signe à Samantha, qui se devait se trouver dans l'axe de la porte qu'elle venait de faire péter avec son panache habituel. Elle lui fit signe de la rejoindre, puis pointa le corps inerte de l'homme métallique. Hors de question qu'Ivy touche à nouveau cette brute épaisse, et s'il se réveillait ? Samantha était la femme de la situation, elle pourrait sûrement le fouiller sans risque.
En attendant, Dryade devait trouver une solution. Elle se frotta le menton, bien embêtée par l'état de son pied, comme un dessinateur sans taille crayon. Une expression circonspecte sur le visage, la rousse se concentra sur son membre blessé, et tenta de le métamorphoser en branche de même dimension, de la cheville foulée au pied lui-même. Sans articulation sur laquelle faire reposer son poids et sa cheville solidifiée, elle espérait atténuer sa blessure sous cette forme. Ivy ne faisait pas dans la langue de bois, alors pourquoi pas une jambe ? Ivy à la jambe de bois, c'était un chouette nom.
- InvitéInvité
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Jeu 13 Aoû 2009 - 18:03
Thomas ne s’était pas laissé surprendre par le poids de l’arme, et avait mis toute sa force dans le coup. Voir l’homme s’écrouler, sans doute complètement sonné, fit au petit un drôle d’effet, et un parallèle plutôt troublant avec la mort de LillyLollyPop, qui avait été tout aussi spectaculaire, bien que beaucoup plus sanglante. Mais mieux valait oublier cette partie de l’histoire ! En tout cas, l’enfant ne savait pas trop de quels pouvoirs disposaient les nouveaux venus, mais une chose était sûre : ils étaient plutôt efficace. IL n’y avait plus un seul garde alentours, et une porte défoncée indiquait par où étaient passés deux des manquants du groupe des gentils. Oui, le groupe des gentils : il ne faisait aucun doute dans l’esprit du jeune empathe que les nouveaux venus soient des héros, plutôt qu’une nouvelle catégorie de méchants.
L’adrénaline quelque peu retombée, il les dévisagea un à un, cherchant non pas à se faire une idée, mais à essayer de déterminer qui ils pouvaient bien être, et d’où ils pouvaient bien venir. Malgré le monologue de la fille sur le Shoggoth, Thomas se doutait bien que les nouveaux venus n’avaient rien à voir avec ceux qui l’avaient kidnappés, déjà parce qu’ils n’auraient pas mis les gardes hors d’état de nuire, pour commencer, et qu’ensuite ils ne se seraient pas préoccupé de lui.
Le petit en était là de ses réflexions quand la chef, enfin Thomas supposa étant donné qu’elle donnait les ordres, quand la chef donc se tourna vers lui après avoir fait l’appel de ses troupes. L’enfant avait déjà quelque peu tiqué au nom de code que les nouveaux arrivants se donnaient : c’était quoi, des agents secrets ? Des gens de la CIA, un groupe de supers mutants qui jouaient les justiciers et les redresseurs de torts ? L’image de l’un de ses jeux vidéos flotta un instant dans l’esprit de Thomas, mais le petit groupe n’avait décidément pas l’air d’un commando de choc : déjà, ils n’en avaient pas le look, et ensuite, pas trop l’équipement. Mais bon, il verrait bien par la suite !
Amarenna, ou Black Hole, comme elle disait s’appeler, voulait savoir ce qu’il fichait ici, et pourquoi il n’était pas avec les autres…comme les autres, aussi. Par où commencer ? Thomas savait que l’histoire était très longue, et savait également qu’ils n’avaient guère de temps à passer en palabres. Alors, il fallait essayer de faire au plus court : ça n’allait pas être facile !
"Moi, c’est Thomas, et je sais pas trop ce que je fais ici. Je sais même pas où on est, en plus ! On m’a kidnappé et emmené ici, pour que je m’occupe d’un bébé super bizarre. Mais comme ils l’ont emmené pour la cérémonie, du coup, Paul et moi on a décidé de s’enfuir. Et puis je me suis dit que c’était lâche, alors j’ai laissé Paul s’enfuir, et je suis revenu pour essayer d’empêcher que ce truc là, le Shoggoth, ne devienne une menace pour tout le monde !"
Ca, pour être concis, c’était concis ! Thomas se rendit compte que la fille ne devait rien y comprendre, mais il avait les idées un peu embrouillées encore. Alors, fouillant dans sa poche, le petit lui tendit, l’une après l’autre, deux photographies jaunies, les mêmes que la mère de Timmy lui avait donné quand elle lui avait ordonné de s’occuper du bébé.
Là, c’est elle la mère de L’Enfant. Je ne sais pas ce que c’est, mais c’est pas un vrai bébé : il a tout le temps faim, il est très seul et il tue des gens. A côté, c’est son mari, mais il est parti parce qu’il n’aimait pas les mutants. Et l’autre là, au milieu, c’est le père de la fille. Lui il est mort, et ça l’a drôlement chamboulée, la fille, si tu veux mon avis !
Thomas était plutôt fier de ses explications, au final. Peut-être qu’elle comprendrait, et il n’avait oublié, sauf omit quelques petits détails, concernant Protagoras, Lilly ou son séjour dans le futur. Cela nécessiterait une très longue explication, et ils n’avaient guère le temps. Les autres étaient déjà en train de fouiller les gardes, et Thomas se sentit soudain très inutile, avec son lourd fusil dans les mains. Il le tendit à la leader, avec une petite moue gênée.
Bizarrement, et malgré l’étrangeté de la scène, Thomas se sentait en confiance. Il avait toujours été d’un naturel confiant et naïf, et quelque chose le poussait à faire confiance au groupe : déjà parce que la fille et le garçon l’avait aidé, et ensuite parce qu’ils ne l’avaient pas tué.
Et aussi, surtout, parce que Thomas savait bien qu’il ne faisait pas le poids ici, tout seul. Malgré l’arme qu’il avait gardé, malgré son pouvoir, il n’avait aucune chance s’il agissait en solo. D’ailleurs, pour faire montre de sa bonne volonté et de son envie d’aider, il sortit le colt et le tendit de nouveau à la jeune fille, en soulignant d’un ton quelque peu crâneur :
"J’ai celui-là, aussi, si tu veux. Oh, et sinon, je suis un mutant, comme vous : je suis empathe."
Précisa-t-il. Il aurait bien aimé lui faire une démonstration de ses pouvoirs, juste pour savoir si elle lui faisait confiance, ou pour la forcer un peu. Mais Thomas désirait les aider, et il était presque sur de se faire refouler s’il commençait à essayer de les doubler, donc il s’abstint pour le moment. Il se contenta de regarder la jeune fille, et l’espoir qui brillant dans ses yeux vifs ne laissait aucun doute planer : il était prêt à faire partie du groupe, à marcher sur le Shoggoth et à vaincre tout obstacles potentiels. Haut les cœurs !
L’adrénaline quelque peu retombée, il les dévisagea un à un, cherchant non pas à se faire une idée, mais à essayer de déterminer qui ils pouvaient bien être, et d’où ils pouvaient bien venir. Malgré le monologue de la fille sur le Shoggoth, Thomas se doutait bien que les nouveaux venus n’avaient rien à voir avec ceux qui l’avaient kidnappés, déjà parce qu’ils n’auraient pas mis les gardes hors d’état de nuire, pour commencer, et qu’ensuite ils ne se seraient pas préoccupé de lui.
Le petit en était là de ses réflexions quand la chef, enfin Thomas supposa étant donné qu’elle donnait les ordres, quand la chef donc se tourna vers lui après avoir fait l’appel de ses troupes. L’enfant avait déjà quelque peu tiqué au nom de code que les nouveaux arrivants se donnaient : c’était quoi, des agents secrets ? Des gens de la CIA, un groupe de supers mutants qui jouaient les justiciers et les redresseurs de torts ? L’image de l’un de ses jeux vidéos flotta un instant dans l’esprit de Thomas, mais le petit groupe n’avait décidément pas l’air d’un commando de choc : déjà, ils n’en avaient pas le look, et ensuite, pas trop l’équipement. Mais bon, il verrait bien par la suite !
Amarenna, ou Black Hole, comme elle disait s’appeler, voulait savoir ce qu’il fichait ici, et pourquoi il n’était pas avec les autres…comme les autres, aussi. Par où commencer ? Thomas savait que l’histoire était très longue, et savait également qu’ils n’avaient guère de temps à passer en palabres. Alors, il fallait essayer de faire au plus court : ça n’allait pas être facile !
"Moi, c’est Thomas, et je sais pas trop ce que je fais ici. Je sais même pas où on est, en plus ! On m’a kidnappé et emmené ici, pour que je m’occupe d’un bébé super bizarre. Mais comme ils l’ont emmené pour la cérémonie, du coup, Paul et moi on a décidé de s’enfuir. Et puis je me suis dit que c’était lâche, alors j’ai laissé Paul s’enfuir, et je suis revenu pour essayer d’empêcher que ce truc là, le Shoggoth, ne devienne une menace pour tout le monde !"
Ca, pour être concis, c’était concis ! Thomas se rendit compte que la fille ne devait rien y comprendre, mais il avait les idées un peu embrouillées encore. Alors, fouillant dans sa poche, le petit lui tendit, l’une après l’autre, deux photographies jaunies, les mêmes que la mère de Timmy lui avait donné quand elle lui avait ordonné de s’occuper du bébé.
Là, c’est elle la mère de L’Enfant. Je ne sais pas ce que c’est, mais c’est pas un vrai bébé : il a tout le temps faim, il est très seul et il tue des gens. A côté, c’est son mari, mais il est parti parce qu’il n’aimait pas les mutants. Et l’autre là, au milieu, c’est le père de la fille. Lui il est mort, et ça l’a drôlement chamboulée, la fille, si tu veux mon avis !
Thomas était plutôt fier de ses explications, au final. Peut-être qu’elle comprendrait, et il n’avait oublié, sauf omit quelques petits détails, concernant Protagoras, Lilly ou son séjour dans le futur. Cela nécessiterait une très longue explication, et ils n’avaient guère le temps. Les autres étaient déjà en train de fouiller les gardes, et Thomas se sentit soudain très inutile, avec son lourd fusil dans les mains. Il le tendit à la leader, avec une petite moue gênée.
Bizarrement, et malgré l’étrangeté de la scène, Thomas se sentait en confiance. Il avait toujours été d’un naturel confiant et naïf, et quelque chose le poussait à faire confiance au groupe : déjà parce que la fille et le garçon l’avait aidé, et ensuite parce qu’ils ne l’avaient pas tué.
Et aussi, surtout, parce que Thomas savait bien qu’il ne faisait pas le poids ici, tout seul. Malgré l’arme qu’il avait gardé, malgré son pouvoir, il n’avait aucune chance s’il agissait en solo. D’ailleurs, pour faire montre de sa bonne volonté et de son envie d’aider, il sortit le colt et le tendit de nouveau à la jeune fille, en soulignant d’un ton quelque peu crâneur :
"J’ai celui-là, aussi, si tu veux. Oh, et sinon, je suis un mutant, comme vous : je suis empathe."
Précisa-t-il. Il aurait bien aimé lui faire une démonstration de ses pouvoirs, juste pour savoir si elle lui faisait confiance, ou pour la forcer un peu. Mais Thomas désirait les aider, et il était presque sur de se faire refouler s’il commençait à essayer de les doubler, donc il s’abstint pour le moment. Il se contenta de regarder la jeune fille, et l’espoir qui brillant dans ses yeux vifs ne laissait aucun doute planer : il était prêt à faire partie du groupe, à marcher sur le Shoggoth et à vaincre tout obstacles potentiels. Haut les cœurs !
- Claire MillerJustiX
- Age : 34
Equipe : JustiX
Nom de code : Tide
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Jeu 13 Aoû 2009 - 21:36
Vole, petit, vole!
Un sourire satisfait s'afficha sur le visage de Claire en voyant l'homme monter vers le ciel. Une bouffée de fierté envers son pouvoir lui donna presque envie de se taper dans le dos et se féliciter. Elle ne s'était pas encore fait tiré dessus; ça voulait dire qu'elle s'améliorait, non? Claire fut drôlement surprise en entendant Amarenna lui dire de le relâcher. Le relâcher? Mais! Il allait aller avertir les autres si elle...
Mais Claire comprit assez rapidement. Et grimaça. La chute était haute et devait facilement tuer quelqu'un ou l'assommer assez violemment. Elle ne devrait pas hésiter vu ce qu'ils faisaient aux autres, vu qu'il les aurait tué probablement si il aurait pu. Mais ces arguments, que la muette tentait de se mettre dans la tête, ne semblait pas la convaincre plus qu'il ne le fallait.
Mais, il le fallait. Et il lui fallait un arme, selon leur leader. En détournant le regard, son pouvoir se désactiva et l'homme-machine tomba par terre. Claire espérait que la tête, étant plus lourde, atterrisse en premier et l'assomme sans qu'elle ait besoin de l'achever. Elle supposait que la chute était assez haute pour faire le travail à être seule.
Bien, s'était fait.. Claire alla prendre l'arme que le garde, celui que Amarenna avait effrayé, avait laissé tomber la main tremblante. Qu'est-ce qu'elle faisait? Elle avait -peut être- tué quelqu'un et elle avait un arme dans les mains. Un objet destiné à tuer. Comme dans les films, n'est-ce pas...
Tentant d'ignorer du mieux qu'elle pouvait les faits, voulant en finir une bonne fois pour toute le plus rapidement possible, la muette s'approcha de Anna, regardant Amarenna parler à Thomas.
*Qu'est-ce qu'on fait maintenant? On rejoint les deux autres?*
Un sourire satisfait s'afficha sur le visage de Claire en voyant l'homme monter vers le ciel. Une bouffée de fierté envers son pouvoir lui donna presque envie de se taper dans le dos et se féliciter. Elle ne s'était pas encore fait tiré dessus; ça voulait dire qu'elle s'améliorait, non? Claire fut drôlement surprise en entendant Amarenna lui dire de le relâcher. Le relâcher? Mais! Il allait aller avertir les autres si elle...
Mais Claire comprit assez rapidement. Et grimaça. La chute était haute et devait facilement tuer quelqu'un ou l'assommer assez violemment. Elle ne devrait pas hésiter vu ce qu'ils faisaient aux autres, vu qu'il les aurait tué probablement si il aurait pu. Mais ces arguments, que la muette tentait de se mettre dans la tête, ne semblait pas la convaincre plus qu'il ne le fallait.
Mais, il le fallait. Et il lui fallait un arme, selon leur leader. En détournant le regard, son pouvoir se désactiva et l'homme-machine tomba par terre. Claire espérait que la tête, étant plus lourde, atterrisse en premier et l'assomme sans qu'elle ait besoin de l'achever. Elle supposait que la chute était assez haute pour faire le travail à être seule.
Bien, s'était fait.. Claire alla prendre l'arme que le garde, celui que Amarenna avait effrayé, avait laissé tomber la main tremblante. Qu'est-ce qu'elle faisait? Elle avait -peut être- tué quelqu'un et elle avait un arme dans les mains. Un objet destiné à tuer. Comme dans les films, n'est-ce pas...
Tentant d'ignorer du mieux qu'elle pouvait les faits, voulant en finir une bonne fois pour toute le plus rapidement possible, la muette s'approcha de Anna, regardant Amarenna parler à Thomas.
*Qu'est-ce qu'on fait maintenant? On rejoint les deux autres?*
- InvitéInvité
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Ven 14 Aoû 2009 - 20:46
Tout se mettait en place. Sous la pression, chacun avait fait ce qu'il pouvait et finalement ils ne s'en étaient pas trop mal sortis. Seul le mal de crâne qu'Anna venait de se choper à cause d'un essai foireux sur l'homme métallique lui avait arraché un juron. Leur mission était loin d'être finie et elle subissait déjà les effets néfastes de son pouvoir. Il fallait absolument qu'elle se ménage si elle ne voulait pas finir elle même en légume ou en simple boulet pour l'équipe.
En parlant d'équipe, elle détourna son regard du garde qu'elle avait sous son contrôle pour le poser sur les autres. La plupart n'étaient plus en état de nuire, puisqu'inconscients. Mis à part la tête de machine à écrire encore entrain de flotter dans les airs et sa propre victime, devenu zombie. Juliette et Ivy avaient disparu de la pièce et Amy se précipita sur son communicateur pour avoir de leurs nouvelles. Ivy semblait s'être bien occupée de l'homme métallique. Peut être pas assez d'elle.
Le jeune garçon se présenta sous la demande de Balckhole comme étant Thomas, empathe de son état et visiblement un élément précieux de la cérémonie qui se préparait. Il lui semblait encore plus jeune que Kalalli ... Claire vint alors vers la télépathe pour lui demander comment allait se passer la suite des évènements.
"Je pense que l'on va rejoindre Dryade et Evanescence dans l'autre pièce. Il faut de toute façon bien avancer ... En revanche, je me débarrasserais bien de celui là." Dit elle en désignant d'un signe de tête le garde, le regard perdu dans le vide.
Elle l'avait sous son contrôle mais elle ne savait plus quoi en faire. S'approchant de lui, elle avisa l'arme, lui prit des mains et respira un grand coup avant de lui asséner un grand coup de cross au niveau des tempes, imitant par la même occasion Thomas. C'était bien la première fois pour Anna qu'elle frappait délibérément quelqu'un aussi violemment.
En parlant d'équipe, elle détourna son regard du garde qu'elle avait sous son contrôle pour le poser sur les autres. La plupart n'étaient plus en état de nuire, puisqu'inconscients. Mis à part la tête de machine à écrire encore entrain de flotter dans les airs et sa propre victime, devenu zombie. Juliette et Ivy avaient disparu de la pièce et Amy se précipita sur son communicateur pour avoir de leurs nouvelles. Ivy semblait s'être bien occupée de l'homme métallique. Peut être pas assez d'elle.
Le jeune garçon se présenta sous la demande de Balckhole comme étant Thomas, empathe de son état et visiblement un élément précieux de la cérémonie qui se préparait. Il lui semblait encore plus jeune que Kalalli ... Claire vint alors vers la télépathe pour lui demander comment allait se passer la suite des évènements.
"Je pense que l'on va rejoindre Dryade et Evanescence dans l'autre pièce. Il faut de toute façon bien avancer ... En revanche, je me débarrasserais bien de celui là." Dit elle en désignant d'un signe de tête le garde, le regard perdu dans le vide.
Elle l'avait sous son contrôle mais elle ne savait plus quoi en faire. S'approchant de lui, elle avisa l'arme, lui prit des mains et respira un grand coup avant de lui asséner un grand coup de cross au niveau des tempes, imitant par la même occasion Thomas. C'était bien la première fois pour Anna qu'elle frappait délibérément quelqu'un aussi violemment.
- Kalalli RenandOnyX
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Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Ven 14 Aoû 2009 - 21:46
En quelques secondes, le jeune garçon devant Kalalli venait de mettre au sol le garde qu'avait illusionné l'Inuit. Ca c'était un coup qui devait faire mal. D'ailleurs il s'était crispé au moment du choc, rentrant un peu la tête dans les épaules et serrant la mâchoire.
Il était étalé près d'eux. Kala sourit à l'empathe, ravi qu'il ait été capable de se débarrasser de leur ennemie commun. La pression retomba d'un coup lorsqu'il remarqua que le seul ennemi restant était un homme avec une tête de machine à écrire qui marchait dans le vide au plafond. D'ailleurs, le garçon garda une mine surprise en observant cette grosse mouche là-haut pendant quelques secondes, preuve qu'on pouvait encore être étonné malgré ce qu'ils avaient vu.
Amarenna s'approcha avec Anna d'eux et récupéra l'arme du jeune garçon, puis ce dernier lui en tendit une autre. Kalalli l'observa en pensant que c'était une vraie machine de guerre. Les yeux un peu mouillés de fatigue et de retombée de stress, il écouta celui qui se nomma Thomas raconter ce qu'il faisait ici et ce qu'il était. Il ne comprit pas trop l'ensemble de l'histoire, ayant dans sa tête quelques pièces de puzzle qui ne s'imbriquaient pas correctement entre elles, d'autres manquantes. Mais il reconnut les deux photos par contre parce qu'ils les avaient vu au briefing. Claire était arrivée et Anna sembla répondre à une question posée mentalement sur ce qu'ils allaient faire maintenant.
Rejoindre Juliette et Ivy, c'était une évidence. Quoi que rester en arrière ne lui aurait pas déplu plus que ça. Il sourit à l'empathe et se présenta quand même. Ils étaient en mission, mais ils pouvaient rester polis :
" Moi c'est Razgriz en mission. Ou Kalalli. Je peux faire des illusions. Ravi. "
Un peu de gentillesse après ce qu'ils venaient de vivre, ça pouvait qu'être agréable. A tout hasard, il fouilla un peu les poches du garde que Thomas avait assommé. Trouver une radio par exemple ça serait cool pour savoir un peu ce que ferait l'ennemi. Ca ou n'importe quoi d'autre d'intéressant. Des chargeurs aussi, une arme de poing, une arme blanche. Une ration. Quoi que c'était dégueulasse les trucs militaires il paraissait.
Il soupira ensuite en regardant la salle suivante, très peu rassuré. Puis tous ces gens nus d'abord, ça le mettait mal à l'aise. Pouvaient pas se rhabiller ? En plus pour certain(e)s, c'était pas beau à voir ! Essayant de regarder devant lui il se dirigea droit vers la porte, vers Ivy et Juliette.
Il était étalé près d'eux. Kala sourit à l'empathe, ravi qu'il ait été capable de se débarrasser de leur ennemie commun. La pression retomba d'un coup lorsqu'il remarqua que le seul ennemi restant était un homme avec une tête de machine à écrire qui marchait dans le vide au plafond. D'ailleurs, le garçon garda une mine surprise en observant cette grosse mouche là-haut pendant quelques secondes, preuve qu'on pouvait encore être étonné malgré ce qu'ils avaient vu.
Amarenna s'approcha avec Anna d'eux et récupéra l'arme du jeune garçon, puis ce dernier lui en tendit une autre. Kalalli l'observa en pensant que c'était une vraie machine de guerre. Les yeux un peu mouillés de fatigue et de retombée de stress, il écouta celui qui se nomma Thomas raconter ce qu'il faisait ici et ce qu'il était. Il ne comprit pas trop l'ensemble de l'histoire, ayant dans sa tête quelques pièces de puzzle qui ne s'imbriquaient pas correctement entre elles, d'autres manquantes. Mais il reconnut les deux photos par contre parce qu'ils les avaient vu au briefing. Claire était arrivée et Anna sembla répondre à une question posée mentalement sur ce qu'ils allaient faire maintenant.
Rejoindre Juliette et Ivy, c'était une évidence. Quoi que rester en arrière ne lui aurait pas déplu plus que ça. Il sourit à l'empathe et se présenta quand même. Ils étaient en mission, mais ils pouvaient rester polis :
" Moi c'est Razgriz en mission. Ou Kalalli. Je peux faire des illusions. Ravi. "
Un peu de gentillesse après ce qu'ils venaient de vivre, ça pouvait qu'être agréable. A tout hasard, il fouilla un peu les poches du garde que Thomas avait assommé. Trouver une radio par exemple ça serait cool pour savoir un peu ce que ferait l'ennemi. Ca ou n'importe quoi d'autre d'intéressant. Des chargeurs aussi, une arme de poing, une arme blanche. Une ration. Quoi que c'était dégueulasse les trucs militaires il paraissait.
Il soupira ensuite en regardant la salle suivante, très peu rassuré. Puis tous ces gens nus d'abord, ça le mettait mal à l'aise. Pouvaient pas se rhabiller ? En plus pour certain(e)s, c'était pas beau à voir ! Essayant de regarder devant lui il se dirigea droit vers la porte, vers Ivy et Juliette.
- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Ven 14 Aoû 2009 - 23:33
Eh bien : Quand les clones étaient décidés, ils étaient largement capables de faire ce qu'il fallait assez rapidement et ce, pour le plus grand plaisir de l'Irlandaise. Au moins, elle allait pouvoir se montrer un peu utile pour ses camarades! Elle qui râlait souvent après son pouvoir, ne le jugeant pas assez offensif, là, elle avait la preuve qu'elle se trompait et qu'en l'utilisant relativement bien, ça pouvait aider.
Quand elle vit les clones mettre KO les gardes, elle afficha un large sourire : C'était du bon tout ça. Du très, très bon. Amy leur demanda finalement si ils allaient bien et elle se tourna vers elle en levant les deux pouces pour lui faire signe qu'elle allait bien. L'Irlandaise eut cependant un regard vers l'autre pièce où se trouvaient à présent Juliette et Ivy : Elle espérait que sa compatriote ne s'était pas trop fait mal en râtant son atterrissage...
Les nouveaux ordres arrivèrent et Abaigh se contenta d'acquiesser quand Amy lui demanda de faire disparaître ses clones quand ces derniers auraient ligoté les gardes. Elle s'avança donc vers ses clones et leur montra les piles de vêtements.
-ll faut ligoter les gardes. Servez-vous des vêtements et surtout, veillez à ce que ce soit très bien serré.
Elle glissa son regard sur les gardes assomés.
-Ce serait bien d'éviter les mauvaises surprises...
Murmura-t-elle pour elle-même avant de s'avancer vers le clone qui détenait une arme afin de la lui reprendre : Ca pourrait toujours servir. Elle se dirigea finalement vers la porte afin de rejoindre Ivy et Juliette avec ses coéquipiers. Elle eut alors un dernier regard pour ses clones et attendit qu'ils aient terminé de ligoter les gardes pour les faire disparaître.
Quand elle vit les clones mettre KO les gardes, elle afficha un large sourire : C'était du bon tout ça. Du très, très bon. Amy leur demanda finalement si ils allaient bien et elle se tourna vers elle en levant les deux pouces pour lui faire signe qu'elle allait bien. L'Irlandaise eut cependant un regard vers l'autre pièce où se trouvaient à présent Juliette et Ivy : Elle espérait que sa compatriote ne s'était pas trop fait mal en râtant son atterrissage...
Les nouveaux ordres arrivèrent et Abaigh se contenta d'acquiesser quand Amy lui demanda de faire disparaître ses clones quand ces derniers auraient ligoté les gardes. Elle s'avança donc vers ses clones et leur montra les piles de vêtements.
-ll faut ligoter les gardes. Servez-vous des vêtements et surtout, veillez à ce que ce soit très bien serré.
Elle glissa son regard sur les gardes assomés.
-Ce serait bien d'éviter les mauvaises surprises...
Murmura-t-elle pour elle-même avant de s'avancer vers le clone qui détenait une arme afin de la lui reprendre : Ca pourrait toujours servir. Elle se dirigea finalement vers la porte afin de rejoindre Ivy et Juliette avec ses coéquipiers. Elle eut alors un dernier regard pour ses clones et attendit qu'ils aient terminé de ligoter les gardes pour les faire disparaître.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Sam 15 Aoû 2009 - 12:16
Après la pluie, le beau temps… En l’occurrence, après le fracas de ce qu’il serait convenu d’appeler une escarmouche éclair, le calme… Tout relatif, certes. N’étant d’aucune utilité à ses camarades face à ces fous dangereux qui s’étaient autorisé à tirer sur une espèce rare en voie de disparition, la gothique romantique avait donc franchi de son pas éthéré la porte tant convoité par les filles obnubilé par ce désir insensé de rejoindre leur dieu., mais elle ne fut pas seule sur ce chemin car de sa vision à trois cent soixante degrés elle pu voir que le petit lutin de l’institut l’y avait précédé de peu avec toute sa finesse habituelle. Mais au moins, avait-elle assommé le mutant métallique si elle en croyait le corps inanimé qui gisait au sol non loin de la jeune mutante. Celle-ci avait visiblement payer cher sa bravoure toute héroïque, car il semblait qu’elle ne puisse plus se relever. A son grand soulagement, Juliette vit rapidement que ce n’était qu’une cheville foulée, rien de bien grave. D’ailleurs, l’irlandaise remédia presque immédiatement à sa situation en se créant une sorte de prothèse végétale afin de consolider sa cheville blessée. Décidément, le pouvoir de Ivy était plein de surprise…
Lorsque le communicateur de la rouquine sonna, c’est avec un soulagement certain que la voix de Amarenna parvint aux oreilles désincarnée de la gothique romantique. Celle-ci s’enquérait de leur bonne santé, et Ivy la rassura de son inimitable style qui la rendait si attachante aux yeux de la jeune femme éthérée. Le message de leur chef d’un jour et le calme qui émanait de la pièce précédente indiquait de tout allait bien pour eux aussi et Juliette en fut sillage dans son silence forcé. Se détachant alors d’un monde ou elle ne pouvait plus communiquer avec qui que ce soit, elle put se concentrer sur la pièce ou le petit lutin et elle avaient atterri. Le terme de pièce n’était pas vraiment de mise en fait, car il s’agissait plutôt d’un long couloir descendant ou se pressaient en silence les jeunes filles destinée à cette fameuse cérémonie. Toutes avait leur papier, qu’ils soit rouge ou bien noir. Circulant tel un fantôme dans ce couloir, Juliette se rapprocha légèrement de la porte suivante d’ou provenaient des sortes de cris ou bien de pleurs. C’était assez difficile à dire avec la sinistre voix féminine qui tournait en boucle dans les hauts-parleurs, couvrant ce qu’ils pouvait bien se passer au-delà de cette nouvelle porte ou les jeunes filles entraient par petit groupe. Quoi qu’il en soit, ce qu’il se déroulait derrière celle-ci ne devait assurément pas être très joyeux vu les propos tenus par cette voix inconnu qui les invitaient à abandonner toute idée d’individualité propre. Ces propos horrifièrent la gothique romantique, elle qui jamais n’avait cédé à une quelconque forme d’uniformisation sociale.
Bien décidé à découvrir ce que cette pièce dissimulait comme horreur afin d’en avertir les autres membres de son équipe pour qu’ils puissent agir en connaissance de cause, la gothique romantique utilisa son étonnante vision du monde pour observer chaque coin et recoin de ce couloir afin d’y découvrir rapidement un moyen autre que cette porte pour aller voir ce qu’il y avait derrière celle-ci. Très rapidement, une grille d’aération apparut dans son champ de vision. Voilà qui allait sans doute lui être utile, car généralement ce genre de conduit reliait les différentes pièces d’un bâtiment entres elle. Elle allait donc s’y engouffrer, en essayant de rester dans la direction de la salle suivante. Un plan lui aurait été bien utile, mais en l’absence de ce dernier Juliette allait devoir se contenter de son seul sens de l’orientation. De toute façon, la pièce suivante étant si proche, qu'il ne lui serait sans doute guère difficile de se repérer… Notamment si elle se fiait aux bruits entendu dans le couloir en provenance de derrière la porte ou la file des jeunes filles se dirigeait. Tout en s’engageant dans ladite grille d’aération, Juliette songea à avertir ses compagnons de sa tentative de reconnaissance. Mais comme elle ne pouvait utiliser son communicateur, elle songea alors à Anna. Elle était télépathe, alors elle pourrait certainement réceptionner sa pensée… Peut-être même, qu’elle pourrait lui répondre. Voilà qui serait intéressant, si jamais la télépathie se révélait être un moyen de communication avec sa forme éthérée. Dans une pensée qu’elle espérait être capté par la jeune femme, la gotique romantique pensa :
*Anna… Je vais passer par le système d’aération afin d’essayer de découvrir ce qu’il se passe plus loin…*
L’entendrait-elle.. ? Si jamais elle n’avait pas de retour de la part de la télépathe, elle reviendrait de toute façon en arrière afin de leur expliquer de vive voix la situation dans la pièce suivante…
Lorsque le communicateur de la rouquine sonna, c’est avec un soulagement certain que la voix de Amarenna parvint aux oreilles désincarnée de la gothique romantique. Celle-ci s’enquérait de leur bonne santé, et Ivy la rassura de son inimitable style qui la rendait si attachante aux yeux de la jeune femme éthérée. Le message de leur chef d’un jour et le calme qui émanait de la pièce précédente indiquait de tout allait bien pour eux aussi et Juliette en fut sillage dans son silence forcé. Se détachant alors d’un monde ou elle ne pouvait plus communiquer avec qui que ce soit, elle put se concentrer sur la pièce ou le petit lutin et elle avaient atterri. Le terme de pièce n’était pas vraiment de mise en fait, car il s’agissait plutôt d’un long couloir descendant ou se pressaient en silence les jeunes filles destinée à cette fameuse cérémonie. Toutes avait leur papier, qu’ils soit rouge ou bien noir. Circulant tel un fantôme dans ce couloir, Juliette se rapprocha légèrement de la porte suivante d’ou provenaient des sortes de cris ou bien de pleurs. C’était assez difficile à dire avec la sinistre voix féminine qui tournait en boucle dans les hauts-parleurs, couvrant ce qu’ils pouvait bien se passer au-delà de cette nouvelle porte ou les jeunes filles entraient par petit groupe. Quoi qu’il en soit, ce qu’il se déroulait derrière celle-ci ne devait assurément pas être très joyeux vu les propos tenus par cette voix inconnu qui les invitaient à abandonner toute idée d’individualité propre. Ces propos horrifièrent la gothique romantique, elle qui jamais n’avait cédé à une quelconque forme d’uniformisation sociale.
Bien décidé à découvrir ce que cette pièce dissimulait comme horreur afin d’en avertir les autres membres de son équipe pour qu’ils puissent agir en connaissance de cause, la gothique romantique utilisa son étonnante vision du monde pour observer chaque coin et recoin de ce couloir afin d’y découvrir rapidement un moyen autre que cette porte pour aller voir ce qu’il y avait derrière celle-ci. Très rapidement, une grille d’aération apparut dans son champ de vision. Voilà qui allait sans doute lui être utile, car généralement ce genre de conduit reliait les différentes pièces d’un bâtiment entres elle. Elle allait donc s’y engouffrer, en essayant de rester dans la direction de la salle suivante. Un plan lui aurait été bien utile, mais en l’absence de ce dernier Juliette allait devoir se contenter de son seul sens de l’orientation. De toute façon, la pièce suivante étant si proche, qu'il ne lui serait sans doute guère difficile de se repérer… Notamment si elle se fiait aux bruits entendu dans le couloir en provenance de derrière la porte ou la file des jeunes filles se dirigeait. Tout en s’engageant dans ladite grille d’aération, Juliette songea à avertir ses compagnons de sa tentative de reconnaissance. Mais comme elle ne pouvait utiliser son communicateur, elle songea alors à Anna. Elle était télépathe, alors elle pourrait certainement réceptionner sa pensée… Peut-être même, qu’elle pourrait lui répondre. Voilà qui serait intéressant, si jamais la télépathie se révélait être un moyen de communication avec sa forme éthérée. Dans une pensée qu’elle espérait être capté par la jeune femme, la gotique romantique pensa :
*Anna… Je vais passer par le système d’aération afin d’essayer de découvrir ce qu’il se passe plus loin…*
L’entendrait-elle.. ? Si jamais elle n’avait pas de retour de la part de la télépathe, elle reviendrait de toute façon en arrière afin de leur expliquer de vive voix la situation dans la pièce suivante…
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Sam 15 Aoû 2009 - 15:11
"Les armes, de toutes façons c'est pour les couards" siffla entre ses dents une Samantha qui tentait vainement de cacher sa propre nudité. Ignorant la consigne d'Amarenna, elle répondit en revanche positivement à l'appel d'Ivy, jouant des coudes dans la file des corps immobiles, pour tracer son chemin jusqu'au corps de l'homme biomécanique. Elle entreprit de le fouiller : rapidement, elle réalisa qu'il n'avait aucune poche qu'elle aurait pu examiner. Et après quelques instants infructueux, elle put répondre, catégorique :
"Nan, il a rien sur lui. C'est juste un gros tas de ferraille dégueulasse et qui fait dodo"
Ivy, quant à elle, acheva de transmuter son peton blessé en branche. Ca lui donnait un air de femme pirate, le crochet et le bandeau à l'oeil en moins. L'avantage de cette nouvelle extension de son propre corps étant qu'elle ne ressentait plus aucune douleur. En revanche, si la marche allait être facile, la course et les sauts de cabri semblaient plus compromis !
BlackHole devint l'heureuse détentrice d'un lourd fusil d'assaut... Sans trop qu'elle puisse savoir comment cette arme pouvait fonctionner. Le maniement semblait un poil plus complexe que le pistolet à aiguilles qu'elle avait déjà. Visiblement de ce qu'elle avait pu voir à la télévision, ce genre de bestioles doit d'abord être armée en abaissant ou en faisant coulisser une pièce quelconque avant de pouvoir tirer au coup par coup ou en rafale. En revanche, c'était plutôt lourd. De plus, Thomas lui présenta une seconde arme, en l'espèce, un colt, plus simple sur le maniement et un poil moins pesant. A elle de voir si elle voulait se transformer en guerrière urbaine ou pas !
Avant qu'Amarenna ne puisse accepter ou refuser l'offre du jeune empathe, toute l'équipe entendit un bruit de chute. Claire venait de relâcher son influence sur l'homme à tête de machine à écrire qui s'écrasa lourdement sur le sol, la tête la première... La machine à écrire s'était éparpillée au sol avec ses touches, ses rouleaux, ses petits caractères d'imprimerie. Visiblement, il n'y aurait nullement besoin de le ligoter lui.
Le garde d'Anna se prit sans broncher le coup de crosse au niveau de la tempe et s'effondra tout de go, mort ou inconscient, en tout état de cause définitivement hors d'état de nuire. Le lourd fusil d'assaut entre les paluches, la jeune autrichienne put poursuivre sa route.
En bon inspecteur des travaux finis ou en pervers tordu ravi de pouvoir palper un jeune mâle en uniforme sans pour autant être regardé de travers, Kalalli constata sans grande surprise qu'Amarenna avait bien examiné le garde.
Quoi qu'il en soit, morts ou inconscients, les gardes furent saucissonnés à l'aide de vieux slips, de TShirts d'un gout douteux et de diverses pièces vestimentaires. La ruche des Abeilles travaillait correctement à cette tâche qui présentait un caractère indéniablement conservatoire. Le boulot fait et le fusil d'assaut remis à l'originale, les clones s'évanouirent dans le néant.
Le groupe était maintenant entièrement regroupé dans la deuxième pièce. A l'exception notable de Juliette qui, sous sa forme de brume, était allée voir par la grille d'aération ce qui se tramait dans la pièce d'où provenaient les cris.
Sous sa forme de brume, Juliette put assister à une scène d'horreur...
Les jeunes femmes se présentaient, leur papier à la main devant 3 agents de Nemo.
Le premier, un jeune homme chic, disposant de 5 têtes sur son torse récupérait le papier. Si ce dernier était rouge, la jeune femme était envoyée vers la pièce suivante. S'il était noir en revanche, elle était prise en charge par le deuxième homme...
Revêtu d'une armure intégrale, il avait un couteau de boucher et il tranchait nette la gorge de la malheureuse, le tout dans une projection abondante de sang.
Enfin, la dernière, une jeune guerrière charpentée à l'air désaxé saisissait le corps par les épaules et le mettait dans une espèce de passe plat situé sur le mur droit de la pièce. Il y avait quelque chose de mécanique, de presque industriel à ce remue-ménage de l'horreur.
La jeune gothique put saisir un bout de conversation, tout en transmettant les informations à Anna par voie télépathique, qui fit elle-même le relai pour le reste de l'équipe.
"Hey PentaCephalus, tu crois qu'on va être dans les élus ou que notre sang va servir à brumiser le Roi-de-Toutes-les-Larmes comme ces petites créatures ?" demanda la jeune femme tout en manipulant un corps.
"Je ne sais pas, Shout, je serai heureux de mourir la gorge tranchée par Butcher si c'est la meilleure façon de servir notre roi. Parce que tel doit être notre destin" répliqua l'homme chic par l'une des bouches des têtes qu'il avait sur le torse. "Cette enveloppe d'ailleurs est lassante. La chair est immonde. Nous devons nous préparer au grand voyage"
Puis, ils remarquèrent la petite brume... Butcher conclut, amusé :
"Je crois que les Prêtres noirs ne veulent plus que des mutants résistants aux gaz. Dommage pour toi, Shout"
Pendant ce temps, à l'entrée du bâtiment, les 3 gardes qui assuraient la sécurité extérieure, venaient de rentrer, l'air visiblement mécontent. Ils n'avaient pas remarqué encore le groupe d'intervention. Ils ordonnèrent aux deux files de se mettre en route. Ce que ces dernières firent aussitôt.
"Nan, il a rien sur lui. C'est juste un gros tas de ferraille dégueulasse et qui fait dodo"
Ivy, quant à elle, acheva de transmuter son peton blessé en branche. Ca lui donnait un air de femme pirate, le crochet et le bandeau à l'oeil en moins. L'avantage de cette nouvelle extension de son propre corps étant qu'elle ne ressentait plus aucune douleur. En revanche, si la marche allait être facile, la course et les sauts de cabri semblaient plus compromis !
BlackHole devint l'heureuse détentrice d'un lourd fusil d'assaut... Sans trop qu'elle puisse savoir comment cette arme pouvait fonctionner. Le maniement semblait un poil plus complexe que le pistolet à aiguilles qu'elle avait déjà. Visiblement de ce qu'elle avait pu voir à la télévision, ce genre de bestioles doit d'abord être armée en abaissant ou en faisant coulisser une pièce quelconque avant de pouvoir tirer au coup par coup ou en rafale. En revanche, c'était plutôt lourd. De plus, Thomas lui présenta une seconde arme, en l'espèce, un colt, plus simple sur le maniement et un poil moins pesant. A elle de voir si elle voulait se transformer en guerrière urbaine ou pas !
Avant qu'Amarenna ne puisse accepter ou refuser l'offre du jeune empathe, toute l'équipe entendit un bruit de chute. Claire venait de relâcher son influence sur l'homme à tête de machine à écrire qui s'écrasa lourdement sur le sol, la tête la première... La machine à écrire s'était éparpillée au sol avec ses touches, ses rouleaux, ses petits caractères d'imprimerie. Visiblement, il n'y aurait nullement besoin de le ligoter lui.
Le garde d'Anna se prit sans broncher le coup de crosse au niveau de la tempe et s'effondra tout de go, mort ou inconscient, en tout état de cause définitivement hors d'état de nuire. Le lourd fusil d'assaut entre les paluches, la jeune autrichienne put poursuivre sa route.
En bon inspecteur des travaux finis ou en pervers tordu ravi de pouvoir palper un jeune mâle en uniforme sans pour autant être regardé de travers, Kalalli constata sans grande surprise qu'Amarenna avait bien examiné le garde.
Quoi qu'il en soit, morts ou inconscients, les gardes furent saucissonnés à l'aide de vieux slips, de TShirts d'un gout douteux et de diverses pièces vestimentaires. La ruche des Abeilles travaillait correctement à cette tâche qui présentait un caractère indéniablement conservatoire. Le boulot fait et le fusil d'assaut remis à l'originale, les clones s'évanouirent dans le néant.
Le groupe était maintenant entièrement regroupé dans la deuxième pièce. A l'exception notable de Juliette qui, sous sa forme de brume, était allée voir par la grille d'aération ce qui se tramait dans la pièce d'où provenaient les cris.
Sous sa forme de brume, Juliette put assister à une scène d'horreur...
Les jeunes femmes se présentaient, leur papier à la main devant 3 agents de Nemo.
Le premier, un jeune homme chic, disposant de 5 têtes sur son torse récupérait le papier. Si ce dernier était rouge, la jeune femme était envoyée vers la pièce suivante. S'il était noir en revanche, elle était prise en charge par le deuxième homme...
Revêtu d'une armure intégrale, il avait un couteau de boucher et il tranchait nette la gorge de la malheureuse, le tout dans une projection abondante de sang.
Enfin, la dernière, une jeune guerrière charpentée à l'air désaxé saisissait le corps par les épaules et le mettait dans une espèce de passe plat situé sur le mur droit de la pièce. Il y avait quelque chose de mécanique, de presque industriel à ce remue-ménage de l'horreur.
La jeune gothique put saisir un bout de conversation, tout en transmettant les informations à Anna par voie télépathique, qui fit elle-même le relai pour le reste de l'équipe.
"Hey PentaCephalus, tu crois qu'on va être dans les élus ou que notre sang va servir à brumiser le Roi-de-Toutes-les-Larmes comme ces petites créatures ?" demanda la jeune femme tout en manipulant un corps.
"Je ne sais pas, Shout, je serai heureux de mourir la gorge tranchée par Butcher si c'est la meilleure façon de servir notre roi. Parce que tel doit être notre destin" répliqua l'homme chic par l'une des bouches des têtes qu'il avait sur le torse. "Cette enveloppe d'ailleurs est lassante. La chair est immonde. Nous devons nous préparer au grand voyage"
Puis, ils remarquèrent la petite brume... Butcher conclut, amusé :
"Je crois que les Prêtres noirs ne veulent plus que des mutants résistants aux gaz. Dommage pour toi, Shout"
Pendant ce temps, à l'entrée du bâtiment, les 3 gardes qui assuraient la sécurité extérieure, venaient de rentrer, l'air visiblement mécontent. Ils n'avaient pas remarqué encore le groupe d'intervention. Ils ordonnèrent aux deux files de se mettre en route. Ce que ces dernières firent aussitôt.
- InvitéInvité
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Mer 19 Aoû 2009 - 1:14
Ils y étaient parvenus. A tous se regrouper. A tous passer la première difficulté. Et, hormis Juliette dont le bras était éraflé et Ivy qui avait du transformer sa jambe foulée en une jambe de bois, tout le monde était entier. Amarenna avait décidé de ne garder que le révolver, estimant le fusil beaucoup trop lourd et encombrant. D'autant qu'elle avait trouvé un magasin de munitions. Bon... Encore faudrait-il recharger ça comme il fallait. Mais ça serait toujours plus simple d'utilisation. Elle écouta avec attention les dires de Thomas et prit les photos qu'il lui tendait.
"Attends.. Tu veux dire que tu es le nouvel empathe de Némo? Celui qui doit contrôler le Shoggoth?"
Sur le coup, elle n'avait pas pu en rajouter plus. Mais il était évident que la photo de Dwyer et Bateson, ainsi que celle du maître et de ses disciples étaient la preuve que l'enfant avait bien été capturé en ce sens.
"Je suis au regret de t'apprendre que le fils de cette femme est le Shoggoth..." fit-elle d'un ton qui n'annonçait rien de bon.
En tout cas, c'était bon à savoir. Pas comme cette file qui se remettait en route pour signaler que quelqu'un était revenu à l'intérieur.
*Et merde...*
"Dryade, Fiain, Razgriz, Samantha, occupez vous de ceux qui sont revenus. Evanescence, viens récupérer les armes, Thomas et nos vêtements à Tide, Seel et moi. Nous trois, on va se faufiler dans la file avec des laisser-passer de la bonne couleur. Evanescence et Thomas, vous nous servirez d'éclaireurs en nous dirigeant pour rejoindre le Shoggoth. Quand les autres auront fait le ménage derrière, vous pourrez nous rejoindre. Seel, tu serviras de relais entre nous tous. Je suis désolée que tu doives à ce point utiliser ton pouvoir..."
Décidément, elle allait finir par en vouloir à Esther. C'était la troisième fois qu'elle allait devoir se retrouver nue devant tout le monde. Dans un soupir et une grimace, elle assomma une jeune femme porteuse d'un billet rouge pour prendre celui-ci et indiqua à Seel et Tide de faire de même avant de se déshabiller et de se faufiler dans la file pour accéder à la pièce suivante. Amarenna était désormais dans la pièce en question... PentaCephalus récupéra son billet et s'apprêta à la faire passer dans la salle suivante...
"Attends.. Tu veux dire que tu es le nouvel empathe de Némo? Celui qui doit contrôler le Shoggoth?"
Sur le coup, elle n'avait pas pu en rajouter plus. Mais il était évident que la photo de Dwyer et Bateson, ainsi que celle du maître et de ses disciples étaient la preuve que l'enfant avait bien été capturé en ce sens.
"Je suis au regret de t'apprendre que le fils de cette femme est le Shoggoth..." fit-elle d'un ton qui n'annonçait rien de bon.
En tout cas, c'était bon à savoir. Pas comme cette file qui se remettait en route pour signaler que quelqu'un était revenu à l'intérieur.
*Et merde...*
"Dryade, Fiain, Razgriz, Samantha, occupez vous de ceux qui sont revenus. Evanescence, viens récupérer les armes, Thomas et nos vêtements à Tide, Seel et moi. Nous trois, on va se faufiler dans la file avec des laisser-passer de la bonne couleur. Evanescence et Thomas, vous nous servirez d'éclaireurs en nous dirigeant pour rejoindre le Shoggoth. Quand les autres auront fait le ménage derrière, vous pourrez nous rejoindre. Seel, tu serviras de relais entre nous tous. Je suis désolée que tu doives à ce point utiliser ton pouvoir..."
Décidément, elle allait finir par en vouloir à Esther. C'était la troisième fois qu'elle allait devoir se retrouver nue devant tout le monde. Dans un soupir et une grimace, elle assomma une jeune femme porteuse d'un billet rouge pour prendre celui-ci et indiqua à Seel et Tide de faire de même avant de se déshabiller et de se faufiler dans la file pour accéder à la pièce suivante. Amarenna était désormais dans la pièce en question... PentaCephalus récupéra son billet et s'apprêta à la faire passer dans la salle suivante...
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Jeu 20 Aoû 2009 - 19:41
Le garde affalé par terre, Anna prit comme elle pouvait l'arme entre ses mains avec un air un peu perplexe. Elle avait beau la détailler, elle n'était pas sur de son fonctionnement. Comment pouvait-on utiliser un tel engin ? C'était lourd, encombrant et elle ne se sentait pas du tout pour viser quoi que ce soit. Quoi qu'il en soit, ca restait un très efficace assommoir. Un dernier regard de mépris sur les gardes et elle rejoignit Amarenna qui venait de s'apercevoir que Thomas était certainement le fameux empathe, destiné a manipuler le Shoggoth. Etonnant. C'était non seulement un jeune mutant et qui lui semblait en plus, bien fatigué. Comment était il arrivé jusqu'ici ? Qu'est ce qu'il lui était arrivé pour qu'il se retrouve enrôlé dans cette histoire morbide ?
Le regard de la télépathe plein de curiosité et d'inquiétude fixé sur le jeune Thomas se fit plus vague lorsqu'elle reçu les paroles échangées entre différents agents de Némo. Juliette les ayant juste sous le nez. PentaCephalus, Shout et Butcher. Si elle ne saisissait pas toutes les allusions, elle en comprenait suffisamment pour confirmer une fois encore que c'était tous des fanatiques et que quoi qu'il arrive, tout le monde allait mourir. Alors après tout, peut importe les raisons de tout ça, les pourquoi du comment. Il fallait juste faire une razzia.
Anna sortie ses pensées de la conversation lorsque les mouvements de la file reprit. Amy donna alors ses ordres que la télépathe se répéta plusieurs fois avant de comprendre que finalement, oui, elle allait devoir se mettre nue.
"M'obliger à utiliser mes pouvoirs, il n'y a pas de soucis. Mais m'obliger à me mettre à poile... Ca risque de te coûter cher !" Sifflat elle entre ses dents, un regard noir pour son leader.
Elle se tourna vers Claire avec un air blasé.
"Je promet qu'un jour j'arriverai à effacer cet humiliant passage de nos mémoires ..."
Reprenant la lourde arme à pleine main, elle l'abattit une fois de plus sur la tempe d'une des filles qui tenait un billet rouge, laissant échapper cette fois-ci un "désolée". La fille s'effondra dans un coin, sans un bruit, permettant à Anna de récupérer un ticket "vainqueur".
Prenant un air faussement détaché, elle se déshabilla et suivit Blackhole, s'apprêtant à tout moment à utiliser son pouvoir sans oublier ses coéquipiers. Ne pas savoir ce qui les attendait à chaque passage dans une pièce était plus qu'angoissant. A chaque fois, elle avait l'impression qu'ils allaient tomber sur l'immonde forme du Shoggoth prêt à les dévorer.
Le regard de la télépathe plein de curiosité et d'inquiétude fixé sur le jeune Thomas se fit plus vague lorsqu'elle reçu les paroles échangées entre différents agents de Némo. Juliette les ayant juste sous le nez. PentaCephalus, Shout et Butcher. Si elle ne saisissait pas toutes les allusions, elle en comprenait suffisamment pour confirmer une fois encore que c'était tous des fanatiques et que quoi qu'il arrive, tout le monde allait mourir. Alors après tout, peut importe les raisons de tout ça, les pourquoi du comment. Il fallait juste faire une razzia.
Anna sortie ses pensées de la conversation lorsque les mouvements de la file reprit. Amy donna alors ses ordres que la télépathe se répéta plusieurs fois avant de comprendre que finalement, oui, elle allait devoir se mettre nue.
"M'obliger à utiliser mes pouvoirs, il n'y a pas de soucis. Mais m'obliger à me mettre à poile... Ca risque de te coûter cher !" Sifflat elle entre ses dents, un regard noir pour son leader.
Elle se tourna vers Claire avec un air blasé.
"Je promet qu'un jour j'arriverai à effacer cet humiliant passage de nos mémoires ..."
Reprenant la lourde arme à pleine main, elle l'abattit une fois de plus sur la tempe d'une des filles qui tenait un billet rouge, laissant échapper cette fois-ci un "désolée". La fille s'effondra dans un coin, sans un bruit, permettant à Anna de récupérer un ticket "vainqueur".
Prenant un air faussement détaché, elle se déshabilla et suivit Blackhole, s'apprêtant à tout moment à utiliser son pouvoir sans oublier ses coéquipiers. Ne pas savoir ce qui les attendait à chaque passage dans une pièce était plus qu'angoissant. A chaque fois, elle avait l'impression qu'ils allaient tomber sur l'immonde forme du Shoggoth prêt à les dévorer.
- Abaigh Mc CullohLeX
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Jeu 20 Aoû 2009 - 23:54
Se séparer...
L'idée n'enchantait pas l'Abeille. Elle avait remarqué l'entrée des trois gardes de l'extérieur dans la pièce qu'ils venaient de quitter mais n'avait pas pensé à y retourner pour s'occuper d'eux : Elle avait pensé à rester avec tous ces coéquipiers pour aller jusqu'au Shoggoth. Jusqu'au bout : Tous ensemble. Mais c'était impossible et Amy avait sans doute pris la bonne décision : Avec les gardes en plus à l'intérieur, ils ne pouvaient pas se permettre d'avancer tous ensemble. Après tout, ils avaient réussi à faire en sorte que l'alerte ne soit pas donnée et pour que cela continue ainsi, il fallait s'occuper des gardes qui étaient de retour.
Pas le choix.
Abaigh observa ses coéquipiers qui allaient continuer et leur esquissa un sourire.
-On essaye de vous rejoindre le plus vite possible!
Après tout, s'ils réussissaient à s'occuper des trois loulous, ils pouvaient revenir, se déshabiller -Huh...- et essayer de les rejoindre.
-Bonne chance!
Ils allaient en avoir besoin. Elle regarda Ivy, Kalalli puis Samantha : Ils allaient devoir travailler ensemble pour pouvoir venir à bout des mutants de l'autre pièce.
Abaigh observa rapidement l'arme afin de voir si cette dernière était ou non utilisable. Si l'arme n'était pas trop compliquée et que l'Abeille pouvait l'utiliser, elle allait sans doute se révéler pratique contre les trois loulous. Elle retourna finalement dans l'autre pièce, décidée à se planquer derrière une pile de vêtements. Si les loulous la remarquaient, étant donné qu'elle possédait l'arme, elle espérait pouvoir leur faire croire qu'elle était là pour prendre la relève et surveiller que tout se passait bien. Risqué? Sans doute. Mais il fallait y retourner de toute façon alors... Au pire, si l'arme était utilisable, elle tirerait dans le tas hein... Pas très propre, pas très correct, mais il faut ce qu'il faut...
L'idée n'enchantait pas l'Abeille. Elle avait remarqué l'entrée des trois gardes de l'extérieur dans la pièce qu'ils venaient de quitter mais n'avait pas pensé à y retourner pour s'occuper d'eux : Elle avait pensé à rester avec tous ces coéquipiers pour aller jusqu'au Shoggoth. Jusqu'au bout : Tous ensemble. Mais c'était impossible et Amy avait sans doute pris la bonne décision : Avec les gardes en plus à l'intérieur, ils ne pouvaient pas se permettre d'avancer tous ensemble. Après tout, ils avaient réussi à faire en sorte que l'alerte ne soit pas donnée et pour que cela continue ainsi, il fallait s'occuper des gardes qui étaient de retour.
Pas le choix.
Abaigh observa ses coéquipiers qui allaient continuer et leur esquissa un sourire.
-On essaye de vous rejoindre le plus vite possible!
Après tout, s'ils réussissaient à s'occuper des trois loulous, ils pouvaient revenir, se déshabiller -Huh...- et essayer de les rejoindre.
-Bonne chance!
Ils allaient en avoir besoin. Elle regarda Ivy, Kalalli puis Samantha : Ils allaient devoir travailler ensemble pour pouvoir venir à bout des mutants de l'autre pièce.
Abaigh observa rapidement l'arme afin de voir si cette dernière était ou non utilisable. Si l'arme n'était pas trop compliquée et que l'Abeille pouvait l'utiliser, elle allait sans doute se révéler pratique contre les trois loulous. Elle retourna finalement dans l'autre pièce, décidée à se planquer derrière une pile de vêtements. Si les loulous la remarquaient, étant donné qu'elle possédait l'arme, elle espérait pouvoir leur faire croire qu'elle était là pour prendre la relève et surveiller que tout se passait bien. Risqué? Sans doute. Mais il fallait y retourner de toute façon alors... Au pire, si l'arme était utilisable, elle tirerait dans le tas hein... Pas très propre, pas très correct, mais il faut ce qu'il faut...
- Claire MillerJustiX
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Ven 21 Aoû 2009 - 0:45
Claire regarda Thomas raconter son histoire. Le pauvre petit, quand même, mêlé à toute cette histoire sans avoir pu dire son mot. Certes, il n'y avait pas moyen de le faire sortir de cette histoire sans danger, et ils étaient tous la pour le protéger s'il y avait besoin. Mais l'enthousiasme qu'elle voyait dans les yeux du garçon, celui qu'elle aurait aimé voir dans son propre regard, l'inquiéta plus qu'il ne la rassura. La mutante ne put retenir un petit rire muet qui lui secoua les épaules en entendant Amarenna exposer le plan. Euh, pardon? Elle devait se mettre nue. C'était une bonne blague... non, malheureusement. Anna trouvait aussi drôle qu'elle l'idée.
Le commentaire qu'elle lui fit, par contre, lui tirant un sourire. Mais il s'effaca rapidement lorsqu'elle du s'emparer d'un ticket rouge. Choisissant une fille qui faisait l'affaire, Claire leva son arme et fit comme ses deux coéquipières, l'assoma, pour ramasser le ticket. Même action, même punition. La fille s'effondra et Claire fut dotée d'un ticket rouge. Ensuite, elle posa rapidement l'arme par terre, comme si elle était brulante, dégoutée par son geste, et se mit a enlever son costume. Remarquant les deux jeunes garçons face à elle, Claire rougit, avant de se tourner dos à eux pour terminer de se déshabiller. Certes, elle se promenait souvent en maillot de bain et même en bikini. Mais se montrer complètement nue, à découvert... Non merci.
En suivant Blackhole et Seel, Claire eut le malheur de tourner poser les yeux sur l'homme-machine. En voyant les morceaux de machine jonchant le sol, dans tous les sens, la muette eut l'estomac noué et eut un drôle de goût dans la bouche. Elle se détourna lentement. Elle l'avait tué. Cette pensée tournait et retournait dans sa tête, l'envahissant et lui donnant la nausée. Son regard se fixa sur le papier des filles autour d'elle. Elle était partagé entre le devoir qu'elle avait de protéger tous ses gens, et le dégout d'avoir enlever la vie à quelqu'un.
Claire leva la tete et regarda devant elle, tentant de reprendre ses esprits. Elle cessa de paniquer, mais la boule dans la gorge resta. Aussi bien en finir le plus rapidement possible, avant d'être malade. Elle avait honte, elle avait peur et elle était dégoutée par elle-même, mais s'il fallait cela pour qu'ils restent en vie...
Le commentaire qu'elle lui fit, par contre, lui tirant un sourire. Mais il s'effaca rapidement lorsqu'elle du s'emparer d'un ticket rouge. Choisissant une fille qui faisait l'affaire, Claire leva son arme et fit comme ses deux coéquipières, l'assoma, pour ramasser le ticket. Même action, même punition. La fille s'effondra et Claire fut dotée d'un ticket rouge. Ensuite, elle posa rapidement l'arme par terre, comme si elle était brulante, dégoutée par son geste, et se mit a enlever son costume. Remarquant les deux jeunes garçons face à elle, Claire rougit, avant de se tourner dos à eux pour terminer de se déshabiller. Certes, elle se promenait souvent en maillot de bain et même en bikini. Mais se montrer complètement nue, à découvert... Non merci.
En suivant Blackhole et Seel, Claire eut le malheur de tourner poser les yeux sur l'homme-machine. En voyant les morceaux de machine jonchant le sol, dans tous les sens, la muette eut l'estomac noué et eut un drôle de goût dans la bouche. Elle se détourna lentement. Elle l'avait tué. Cette pensée tournait et retournait dans sa tête, l'envahissant et lui donnant la nausée. Son regard se fixa sur le papier des filles autour d'elle. Elle était partagé entre le devoir qu'elle avait de protéger tous ses gens, et le dégout d'avoir enlever la vie à quelqu'un.
Claire leva la tete et regarda devant elle, tentant de reprendre ses esprits. Elle cessa de paniquer, mais la boule dans la gorge resta. Aussi bien en finir le plus rapidement possible, avant d'être malade. Elle avait honte, elle avait peur et elle était dégoutée par elle-même, mais s'il fallait cela pour qu'ils restent en vie...
- InvitéInvité
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Ven 21 Aoû 2009 - 16:09
Ivy contempla sa patte avec circonspection. C'était la première fois qu'elle tentait de transformer l'un de ses membres, et l'impression était étrange, mais le résultat plutôt réussi. La rousse testa l'appui de sa nouvelle cheville par quelques flexions, avant de se retourner vers ses camarades, un sourire radieux et totalement inadapté à la situation sur les lèvres. Une chance qu'elle ne soit pas à la place de Juliette ; d'après ce que leur apprit Anna de son exploration, c'était loin d'être la fête au village dans la pièce voisine.
Le sourire de la rousse s'effaça rapidement quand elle remarqua l'irruption du trio de gardes dans le gymnase.
"Pfff..." laissa-t-elle échapper. Et en plus, les autres les laissaient baby-sitter Kalalli pendant qu'elles allaient se déshabiller.
"C'est toujours les mêmes qui ont le droit de tomber les fringues..." ronchonna-t-elle en levant la main pour rappeler à elle la Lianevy qui lui avait servi à se balancer.
"Bon... J'crois qu'ils ont rien remarqué encore, faut en profiter pour leur en mettre plein la tronche !" dit-elle à l'intention de ceux qui resteraient en arrière.
"Samantha, t'as l'air d'être la plus balèze, j'te laisse le gros qui avait l'armure tout à l'heure... J'vais essayer de me farcir l'homme-volant, ça doit être le Jules de Mariann, et Mariann on lui a volé dans les plumes avec Nathan."
Sur ces mots, l'irlandaise se courba pour se cacher derrière la pile de vêtements du gymnase dans l'axe de la pièce où elle se trouvait (à gauche sur le plan). Elle ne savait pas encore comment elle s'y prendrait, mais devant la menace imprévue qu'ils représentaient, l'impro était encore la meilleure parade.
Le sourire de la rousse s'effaça rapidement quand elle remarqua l'irruption du trio de gardes dans le gymnase.
"Pfff..." laissa-t-elle échapper. Et en plus, les autres les laissaient baby-sitter Kalalli pendant qu'elles allaient se déshabiller.
"C'est toujours les mêmes qui ont le droit de tomber les fringues..." ronchonna-t-elle en levant la main pour rappeler à elle la Lianevy qui lui avait servi à se balancer.
"Bon... J'crois qu'ils ont rien remarqué encore, faut en profiter pour leur en mettre plein la tronche !" dit-elle à l'intention de ceux qui resteraient en arrière.
"Samantha, t'as l'air d'être la plus balèze, j'te laisse le gros qui avait l'armure tout à l'heure... J'vais essayer de me farcir l'homme-volant, ça doit être le Jules de Mariann, et Mariann on lui a volé dans les plumes avec Nathan."
Sur ces mots, l'irlandaise se courba pour se cacher derrière la pile de vêtements du gymnase dans l'axe de la pièce où elle se trouvait (à gauche sur le plan). Elle ne savait pas encore comment elle s'y prendrait, mais devant la menace imprévue qu'ils représentaient, l'impro était encore la meilleure parade.
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Ven 21 Aoû 2009 - 18:41
Ils étaient tous ensemble, désormais, regroupés dans la pièce mystérieuse où la fille des filles continuait. Tous sauf Juliette, qui devait être, détermina Thomas, la fille qui avait harangué la foule. Il ne savait pas trop où elle était, mais pour l’heure, ça ne lui paraissait pas si important : les autres semblaient relativement détendus, donc tout devait aller bien. Il regarda distraitement les autres membres du groupe pendant qu’Amarenna examinait ses photos, histoire de graver leurs traits dans sa tête. Evidemment, cela ne servait pas à grand-chose, mais il tenait à les reconnaître au cas où, on ne savait jamais. IL en avait fait l’amère expérience, le coin pouvait se révéler très dangereux !
La brusque question de la leader l’incita à tourner à nouveau la tête vers elle, mais il avait l’impression que c’était une question de pure rhétorique. De toute façon, il aurait bien été incapable de lui répondre, étant donné qu’il ne savait pas la réponse. Le nouvel empathe de Nemo… Nemo, c’était bien tous ces fous, là ? Ceux qui aspiraient à mettre en place le Roi-de-toutes-les-larmes, alias Shoggoth… alias Timmy, selon la jeune femme.
Pour le coup, Thomas la regarda d’un air ahuri. Quoi ? Le Shoggoth était le fils de… était Timmy ? Le Timmy sur lequel Paul et lui avaient veillé ? Mais pourquoi, comment ? N’empêche, ça expliquait un peu près les choses, la drôle d’allure du bébé, pourquoi ils n’avaient pas le droit de le voir, pourquoi on l’avait emmené pour la cérémonie… oui, ça expliquait pas mal de trucs. Tout, en fait.
Mais il n’empêche, Thomas accusa le coup. L’idée d’avoir veillé, ne serait-ce que quelques heures, su celui qu’il devait maintenant détruire. Tout ce qu’il savait sur le Shoggoth, sur Timmy du coup, pourrait être utile, mais il n’était pas certain de vouloir l’utiliser. Timmy n’était qu’un bébé, après tout, ce n’était pas de sa faute s’il faisait du mal ! Mais pourtant, c’était à présent au tour de Thomas de lui faire du mal. Le petit avala sa salive avec difficulté, avant de finalement se ressaisir. Bon, on n’en était pas encore là, il pourrait penser à tout ça après : pour le moment, fallait déjà trouver Ti… ce Shoggoth ! Il aviserait après sur les moyens à sa disposition. En tout cas, pas un instant l’idée de lui vient de remettre en doute la parole de la jeune femme : cela lui semblait maintenant trop limpide pour qu’il ne puisse pas s’en vouloir de ne pas l’avoir découvert tout seul. D’une petite voix, il indiqua :
Je ne sais pas si je peux le contrôler, mais je l’ai déjà fait… être moins affamé. Je veux bien le faire encore, il me reconnaîtra sûrement.
Enfin, le « sûrement » état peut-être présomptueux, mais bon, que voulez-vous ! En tout cas, Thomas avait la désagréable sensation que les regards de ses coéquipiers de fortune étaient posés sur lui, et il s’agita, mal à l’aise. Autant il aimait bien être sous les feux de la rampe parfois, autant, l’impression qu’on le scrutait, la désagréable sensation que l’on évaluait ses chances de réussite le mettait particulièrement mal à l’aise.
Le petit intermède conversation fut bientôt interrompu : les choses bougeaient, et Amy décida de les réunir en trois groupes : le jeune empathe s’apprêtait à jouer les éclaireurs avec l’harangueuse de foule, dont le nom de code était Evanescence. Pourquoi... il l'apprendrait surement très rapidement. Parfait, c’était un plan qui lui convenait. Mais quand il comprit qu’une partie du groupe allait se déshabiller pour imiter les autres mutantes dont, jusqu’à présent, il n’avait pas vraiment remarqué la nudité, l’enfant rougit jusqu’à en devenir écarlate et tourna le dos avec maladresse. Ca, ce n’était pas quelque chose qu’il parviendrait facilement à combattre : la sexualité était encore très étrange à ses yeux, et voir ces filles, dont ils connaissait à peu près le prénom, se mettre nues devant lui avait tendance à le déstabiliser. Et dire qu'il devait ramasser leurs affaire saprès... au secours! Les yeux fixés sur le mur d’une splendide…couleur qu’il n’identifia pas, il attendit donc qu’Evanescence se porte à son secours et vienne l’emmener en reconnaissance, loin de tous ces corps dénudés qui le mettaient franchement mal à l’aise. Gémissant tout doucement, il se préparamentalement à se retourner pour saisir en tas les vêtements des filles, histoire qu'elles aient de quoi se rhabiller une fois passées de l'autre côté.
La brusque question de la leader l’incita à tourner à nouveau la tête vers elle, mais il avait l’impression que c’était une question de pure rhétorique. De toute façon, il aurait bien été incapable de lui répondre, étant donné qu’il ne savait pas la réponse. Le nouvel empathe de Nemo… Nemo, c’était bien tous ces fous, là ? Ceux qui aspiraient à mettre en place le Roi-de-toutes-les-larmes, alias Shoggoth… alias Timmy, selon la jeune femme.
Pour le coup, Thomas la regarda d’un air ahuri. Quoi ? Le Shoggoth était le fils de… était Timmy ? Le Timmy sur lequel Paul et lui avaient veillé ? Mais pourquoi, comment ? N’empêche, ça expliquait un peu près les choses, la drôle d’allure du bébé, pourquoi ils n’avaient pas le droit de le voir, pourquoi on l’avait emmené pour la cérémonie… oui, ça expliquait pas mal de trucs. Tout, en fait.
Mais il n’empêche, Thomas accusa le coup. L’idée d’avoir veillé, ne serait-ce que quelques heures, su celui qu’il devait maintenant détruire. Tout ce qu’il savait sur le Shoggoth, sur Timmy du coup, pourrait être utile, mais il n’était pas certain de vouloir l’utiliser. Timmy n’était qu’un bébé, après tout, ce n’était pas de sa faute s’il faisait du mal ! Mais pourtant, c’était à présent au tour de Thomas de lui faire du mal. Le petit avala sa salive avec difficulté, avant de finalement se ressaisir. Bon, on n’en était pas encore là, il pourrait penser à tout ça après : pour le moment, fallait déjà trouver Ti… ce Shoggoth ! Il aviserait après sur les moyens à sa disposition. En tout cas, pas un instant l’idée de lui vient de remettre en doute la parole de la jeune femme : cela lui semblait maintenant trop limpide pour qu’il ne puisse pas s’en vouloir de ne pas l’avoir découvert tout seul. D’une petite voix, il indiqua :
Je ne sais pas si je peux le contrôler, mais je l’ai déjà fait… être moins affamé. Je veux bien le faire encore, il me reconnaîtra sûrement.
Enfin, le « sûrement » état peut-être présomptueux, mais bon, que voulez-vous ! En tout cas, Thomas avait la désagréable sensation que les regards de ses coéquipiers de fortune étaient posés sur lui, et il s’agita, mal à l’aise. Autant il aimait bien être sous les feux de la rampe parfois, autant, l’impression qu’on le scrutait, la désagréable sensation que l’on évaluait ses chances de réussite le mettait particulièrement mal à l’aise.
Le petit intermède conversation fut bientôt interrompu : les choses bougeaient, et Amy décida de les réunir en trois groupes : le jeune empathe s’apprêtait à jouer les éclaireurs avec l’harangueuse de foule, dont le nom de code était Evanescence. Pourquoi... il l'apprendrait surement très rapidement. Parfait, c’était un plan qui lui convenait. Mais quand il comprit qu’une partie du groupe allait se déshabiller pour imiter les autres mutantes dont, jusqu’à présent, il n’avait pas vraiment remarqué la nudité, l’enfant rougit jusqu’à en devenir écarlate et tourna le dos avec maladresse. Ca, ce n’était pas quelque chose qu’il parviendrait facilement à combattre : la sexualité était encore très étrange à ses yeux, et voir ces filles, dont ils connaissait à peu près le prénom, se mettre nues devant lui avait tendance à le déstabiliser. Et dire qu'il devait ramasser leurs affaire saprès... au secours! Les yeux fixés sur le mur d’une splendide…couleur qu’il n’identifia pas, il attendit donc qu’Evanescence se porte à son secours et vienne l’emmener en reconnaissance, loin de tous ces corps dénudés qui le mettaient franchement mal à l’aise. Gémissant tout doucement, il se préparamentalement à se retourner pour saisir en tas les vêtements des filles, histoire qu'elles aient de quoi se rhabiller une fois passées de l'autre côté.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Ven 21 Aoû 2009 - 22:05
A présent, ils s'étaient tous rendus dans la seconde salle, du côté des filles (nues, encore). Fixant le maximum autre chose les fesses et les poitrines qui lui passaient sous le nez, Kalalli écouta les paroles des gens de l'autre salle. La plupart d'eux remarquèrent le retour des trois gros bras de l'entrée dans le gymnase. Lui, Ivy, Abaigh et Samantha devraient aller leur régler leurs comptes une fois pour toute.
Proche de Thomas, il vit alors qu'Amarenna, Claire et Anna se dénudaient. Imitant l'empathe, il devint rouge écarlate et se tourna rapidement en même temps que la muette. Les deux jeunes garçons fixèrent le mur si... heu. Plat. Puis Kalalli remarqua que ses camarades se dirigeaient vers le gymnase. Il leur emboita alors le pas et se plaça comme elles de manières à voir à peu près les gros bras en étant bien caché.
Il murmura tout de même bien que ce soit évident : "Je peux pas en maîtriser un seul... Je suis pas encore aussi puissant que vous. "
Sous entendu : Avec qui je me mets ? Il ne connaissait aucune des jeunes filles qui étaient avec lui. Enfin, pas personnellement du moins.
Proche de Thomas, il vit alors qu'Amarenna, Claire et Anna se dénudaient. Imitant l'empathe, il devint rouge écarlate et se tourna rapidement en même temps que la muette. Les deux jeunes garçons fixèrent le mur si... heu. Plat. Puis Kalalli remarqua que ses camarades se dirigeaient vers le gymnase. Il leur emboita alors le pas et se plaça comme elles de manières à voir à peu près les gros bras en étant bien caché.
Il murmura tout de même bien que ce soit évident : "Je peux pas en maîtriser un seul... Je suis pas encore aussi puissant que vous. "
Sous entendu : Avec qui je me mets ? Il ne connaissait aucune des jeunes filles qui étaient avec lui. Enfin, pas personnellement du moins.
- Juliette DagonLeX
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Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Sam 22 Aoû 2009 - 13:55
Le dédale du conduit d’aération était en réalité assez simple dans sa conception… Il était vrai que c’était un bâtiment assez basique en réalité, son immensité ne reflétant finalement que celle de la majeure partie de ses quelques pièces. La gothique romantique arriva rapidement, sinistrement aidé par les cris des quelque malheureuse qui n’avait pas l’honneur de convenir au rôle tout relatif d’élue, à trouver la seconde salle. Emergeant timidement de la grille d’aération sans pour autant quitter le conduit, elle assista alors à la seconde partie de la sélection des mutants destiné à rejoindre le Shoggoth. Il lui était difficile de déterminer si la scène qui s’offrait à elle était plus étrange que terrifiante, ou bien plus terrifiante que étrange. Des trois mutants, le plus intriguant était celui recouvert de multiples visages. Elle cru tout d’abord à un décorum sinistre, mais lorsque l’un des visage s’exprima… Si elle avait pu, la jeune femme en aurait émis un petit cri de surprise. Relayant la scène à ses camardes par l’intermédiaire de Seel, Juliette en observa passivement le déroulement afin d’en comprendre le sens. Le premier mutant, celui qu’ils appelaient PentaCephalus, regardait la couleur des tickets que tenaient les jeunes filles. Rouge, elles étaient dirigé vers la salle suivante… Noir, le second mutant en armure prenait le relais de bien sinistre manière en tranchant, sans l’ombre d’une hésitation, la gorge de la malheureuse au ticket sombre. Quand au troisième mutant, une jeune femme au regard habité d'une forme de folie certaine, son rôle consistait visiblement à se débarrasser des corps en les jetant dans un passe plat en direction d’un autre usage mais toujours au service de leur cible principale. C’était un sinistre chaîne , mais toutefois bien huilée vu la rapidité avec laquelle tous ceci était effectué, et si Juliette avait pu, elle en aurait frissonner d’horreur.
En écoutant leur conversation, Elle tenta de comprendre les tenants et les aboutissants de tout ceci. C’était asse difficile en réalité, car leur propos étaient toujours empli de ce pseudo mysticisme. A première vue, ils avaient le choix entre être absorbé par le shoggoth, ou bien voir leur sang le brumiser… Mais dans quel but.. ? Peut-être, que tout ce processus visait à donner à cette horreur ambulante un apparence humaine, en lui offrant le meilleur des pouvoir mutants.. ? Peut-être que tel une chrysalide, le vrai shoggoth était encore enfermé dans son cocon… A cette seule pensée, l’horreur atteignait des sommets. Le mutant ultime, était-ce donc cela que nemo visait en définitif.. ? Une bombe mutante, capable de détruire le monde de par son immense concentration d’énergie.. ? Quelle que soit l’hypothèse envisagée, c’était une véritable horreur et ils se devaient de faire tous ce qui était en leur moyen pour éviter une telle chose. Lorsqu’ils la remarquèrent enfin, Juliette eu un léger sentiment de peur en songeant qu’ils allaient donner l’alerte et que tous leurs efforts allaient se révéler inutile. Mais heureusement, et même si elle n’en comprenait pas réellement la raison, ils semblaient s’amuser de sa présence plutôt de que s’en inquiéter. La phrase du mutant en armure inquiéta cependant la gothique romantique. Résister au gaz.. ? Mais quel sorte de gaz.. ? Voilà qui était un mystère de plus… Mais si sa présence éthérique ne les inquiétait pas plus que de raison, alors elle avait là un excellent moyen de se déplacer plus ou moins librement sans attirer l’attention.
Aux ordres de Amarenna, Juliette se retira finalement en silence et sans précipitation afin de revenir dans le couloir ou elle reprit sa forme purement humaine. Tandis que le groupe chargé de s’occuper des trois gardes qui étaient rentré à l’intérieur s’élançait courageusement dans la pièce précédente pour accomplir leur mission, Seel, Blackhole et Tide se déshabillèrent afin de franchir la prochaine salle, sous les regards gêné des deux jeunes adolescent du groupe. Pour Juliette, si la situation n’était pas ce qu’elle était, le spectacle aurait été assurément des plus plaisant. Mais elle avait à faire elle aussi, et laissant Thomas s’emparer des vêtements des filles, la gothique romantique se chargea des armes. Elle glissa le pistolet à aiguilles à sa ceinture, ainsi que le colt, et elle prit dans ses bras le maximum de fusils d’assaut possible. Ces dernier étaient lourd, bien plus que elle ne l’aurait imaginé… Ils paraissaient pourtant si léger dans les films… Une fois chargé, elle déposa sa main libre sur l’épaule de Thomas, devenu porte vêtements provisoire, et à nouveau se dissipa en cette évanescence empourprée en emportant le jeune mutant, afin de rejoindre le conduits d’aération pour atteindre cette fameuse salle ou les petits tickets rouges conduisaient les jeunes filles.
*Seel, essaye de garder le contact avec moi, que vous puissez voir ce que recèle la salle suivante.*
Lança alors la gothique romantique à l’encontre de la télépathe, dans une pensée fugace… Si elle pouvait les aider à conserver un temps d’avance sur ce qui les attendaient, c’était peut-être l’assurance d’un cheminement sans trop d’encombre.
En écoutant leur conversation, Elle tenta de comprendre les tenants et les aboutissants de tout ceci. C’était asse difficile en réalité, car leur propos étaient toujours empli de ce pseudo mysticisme. A première vue, ils avaient le choix entre être absorbé par le shoggoth, ou bien voir leur sang le brumiser… Mais dans quel but.. ? Peut-être, que tout ce processus visait à donner à cette horreur ambulante un apparence humaine, en lui offrant le meilleur des pouvoir mutants.. ? Peut-être que tel une chrysalide, le vrai shoggoth était encore enfermé dans son cocon… A cette seule pensée, l’horreur atteignait des sommets. Le mutant ultime, était-ce donc cela que nemo visait en définitif.. ? Une bombe mutante, capable de détruire le monde de par son immense concentration d’énergie.. ? Quelle que soit l’hypothèse envisagée, c’était une véritable horreur et ils se devaient de faire tous ce qui était en leur moyen pour éviter une telle chose. Lorsqu’ils la remarquèrent enfin, Juliette eu un léger sentiment de peur en songeant qu’ils allaient donner l’alerte et que tous leurs efforts allaient se révéler inutile. Mais heureusement, et même si elle n’en comprenait pas réellement la raison, ils semblaient s’amuser de sa présence plutôt de que s’en inquiéter. La phrase du mutant en armure inquiéta cependant la gothique romantique. Résister au gaz.. ? Mais quel sorte de gaz.. ? Voilà qui était un mystère de plus… Mais si sa présence éthérique ne les inquiétait pas plus que de raison, alors elle avait là un excellent moyen de se déplacer plus ou moins librement sans attirer l’attention.
Aux ordres de Amarenna, Juliette se retira finalement en silence et sans précipitation afin de revenir dans le couloir ou elle reprit sa forme purement humaine. Tandis que le groupe chargé de s’occuper des trois gardes qui étaient rentré à l’intérieur s’élançait courageusement dans la pièce précédente pour accomplir leur mission, Seel, Blackhole et Tide se déshabillèrent afin de franchir la prochaine salle, sous les regards gêné des deux jeunes adolescent du groupe. Pour Juliette, si la situation n’était pas ce qu’elle était, le spectacle aurait été assurément des plus plaisant. Mais elle avait à faire elle aussi, et laissant Thomas s’emparer des vêtements des filles, la gothique romantique se chargea des armes. Elle glissa le pistolet à aiguilles à sa ceinture, ainsi que le colt, et elle prit dans ses bras le maximum de fusils d’assaut possible. Ces dernier étaient lourd, bien plus que elle ne l’aurait imaginé… Ils paraissaient pourtant si léger dans les films… Une fois chargé, elle déposa sa main libre sur l’épaule de Thomas, devenu porte vêtements provisoire, et à nouveau se dissipa en cette évanescence empourprée en emportant le jeune mutant, afin de rejoindre le conduits d’aération pour atteindre cette fameuse salle ou les petits tickets rouges conduisaient les jeunes filles.
*Seel, essaye de garder le contact avec moi, que vous puissez voir ce que recèle la salle suivante.*
Lança alors la gothique romantique à l’encontre de la télépathe, dans une pensée fugace… Si elle pouvait les aider à conserver un temps d’avance sur ce qui les attendaient, c’était peut-être l’assurance d’un cheminement sans trop d’encombre.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Mar 25 Aoû 2009 - 23:36
Ivy, Abaigh et Kalalli revinrent sur leurs pas et se planquèrent in extremis derrière la pile de vêtements située à gauche de la file des jeunes femmes. Les files, d'ailleurs continuaient leur avancée inexorable vers l'abattoir...
Abaigh, tentant de manipuler l'arme qu'elle tenait entre les mains, comprit grosso modo comment faire feu avec le fusil d'assaut. Ce dernier était en revanche terriblement lourd. Saurait-elle tirer avec ?
Samantha, comprenant qu'elle était la seule à pouvoir, en raison de sa non-tenue vestimentaire, faire illusion l'espace d'un instant ne se cacha pas avec le reste de l'équipe. Mais se faufila au milieu de la file, tentant tant bien que mal de remonter le courant.
Dans la pièce, les 3 gardes de l'entrée observaient, perplexes, la situation, se demandant bien ce qui avait bien pu se passer.
L'homme ailé s'envola au centre de la pièce aboyant des ordres :
"Accélérez misérables ! Nulle humiliation n'est assez cruelle pour celui qui sert sa Majesté le Shoggoth. Nul coup n'est assez mordant pour celui qui remet son existence entre les griffes de celui qui écrasera le monde et embrasera les cieux !"
Les deux autres ne furent pas en reste. Le cornu à la barbiche cracha du feu sur un groupe de garçons qui furent incendiés instantanément, s'agitant dans une danse pathétique et macabre... Poussant des cris de douleur qui glacèrent le sang des mutants embusqués. L'homme à l'armure quant à lui fit jaillir deux lames de ses avants bras et éventra avec l'une d'elle une pauvre fille, au tout début de la file. Les opérations d'élimination s'accéléraient. Et une fois de plus, Nemo prouvait qu'il n'avait aucune pitié ni compassion...
*
**
**
Anna et Claire, à la suite d'Amarenna, passèrent le contrôle des tickets sans aucune difficulté. Les portes de l'Enfer s'ouvrirent donc devant elles sans incident... Hormis le visage de cette malheureuse fille qui portait un ticket noir et qui fut égorgée sous leurs yeux par Butcher.
Juliette équipée comme une guerrière mexicaine, colt et pistolet à aiguilles à la ceinture, deux lourds fusils d'assaut en bandoulière, embarqua un Thomas porte manteaux, pour une équipée de brume à travers les conduits d'aération de l'édifice...
Les deux groupes, après avoir descendu un escalier en pierre pour les mutantes nues, arrivèrent dans la salle suivante à peu près en même temps... Les mutantes nues parmi les autres filles. Thomas et Juliette dans un coin de la pièce, à l'abri des regards.
La nouvelle salle était vaste comme le gymnase qu'ils avaient quitté il n'y avait pas si longtemps... Des bougies situées un peu partout dans la pièce l'éclairaient doucement. Il y avait beaucoup de fumée, conférant un caractère presque fantomatique au paysage dantesque qui se livrait à leurs yeux de mutants...
Les filles et les garçons, nus à l'identique se serraient misérablement dans la première moitié de la salle, affluant par deux portes (l'une d'elles étant celle qu'Anna, Amarenna et Claire venaient d'emprunter)... devant eux, sur un grand estrade, se tenaient les maîtres d'œuvres, les orfèvres de cette cérémonie impie. Et au-delà de l'estrade, derrière le mur, quelque chose faisait le bruit de mille bouches affamées...
3 figures cagoulées. Une étrange créature dotées de deux queues, à l'air vaguement humanoïde. Et tout au fond, au pied d'un squelette humain, une drôle de chose qui, elle, n'avait rien d'humain.
Amarenna reconnut immédiatement plusieurs des participants...
Il y'avait Lawrance Sears, cagoulé, qui murmurait une drôle de litanie.
Stephen Elliott, dans la même tenue et la même attitude.
Sans oublier, la terrible Méduse !
Claire, quant à elle, identifia sans difficulté aucune le dernier des hommes en noir... Il s'agissait d'Ancelme le Prêtre fou !
Le squelette en revanche n'éveillait aucun souvenir à qui que ce soit... Tout comme la créature étrange.
Le bruit était insoutenable. Apocalyptique.
"Shub Niggurath ! La vierge noire aux mille chevreaux nous te saluons ! Tes entrailles maudites ont donné naissance au blasphème marchant ! Et la mort qui rode, qui rampe et qui gesticule honorera notre Saint Nathaniel pour les siècles des siècles ! Et vous tous, qui allez périr dans l'éternité de Sa Volonté Simplificatrice, que vous soyez maudits ! Et que vos larmes pourries aillent nourrir la rage du Grand Shoggoth, celui-par-qui-rien-ne-vit-rien-ne-demeure-rien-ne-subsiste... Vous serez ceint d'une couronne de vie, vous peuple élu et maudit parmi les damnés de la Terre. Et nous incendierons les cieux ! Shub Niggurath ! Harumageddon ! Aujourd'hui l'histoire prend fin !" déclama de sa voix puissante Ancelme le prêtre fou.
A ses côtés, Sears et Elliott scrutaient attentivement les participants nus. Pendant que la Méduse semblait être en proie à un délire métaphysique, les yeux révulsés, et sa double queue n'oscillant qu'au rythme des paroles délirantes d'Ancelme...
La dernière créature marmonnait débilement quant à elle :
"Pas d'émotion. Pas d'émotion. Pas d'émotion. Ni amour. Ni pitié. Ni compassion. Ni haine. Ni chagrin. Ni douleur. Ni..."
Soudain sa voix se fit plus vive et elle lança :
"Des infidèles ! Des infidèles dans le Saint des Saints !"
- InvitéInvité
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Sam 29 Aoû 2009 - 1:16
Dans quoi étaient-ils encore tombés? Amarenna regrettait, presque, d'avoir suivi ce chemin. Déjà, elle n'aimait pas se retrouver nue devant tout le monde. C'était un fait. Mais elle n'avait pas eu le choix. Sur le moment, elle avait pensé que c'était la seule façon intelligente d'agir. Mais elle se posait des questions. Comme d'habitude, elle se posait trop de questions. La peur de mettre la vie de ses coéquipiers en danger. N'était-ce pas déjà le cas? Elle en voulait à Esther de l'avoir nommée leader de ce groupe. Concrètement, elle était l'une des moins expérimenté(s) du groupe. Elle prit une grande inspiration avant de passer les portes de l'enfer. Les portes de l'enfer... C'était bien le mot. Une créature à deux queues, un squelette, et des visages trop connus qui n'annonçaient rien de bon. Sears, Eliott, et surtout, la Méduse. Dwyer... La jeune femme se retint avec peine de se jeter sur elle. Suffisamment longtemps en tout cas pour remarquer une créature qui commençait à crier que des infidèles se trouvaient là. Des infidèles... Il était facile de comprendre de qui cette chose parlait. Et, derrière, un bruit qu'elle ne reconnut que trop bien. Un bruit qui lui glaça le sang dans ses veines...
**Le Shoggoth...** pensa-t-elle.
Il était là. Juste derrière. Créature mangeuse d'hommes, si l'on pouvait dire les choses ainsi.
**Il faut agir...** fit-elle mentalement à l'adresse d'Anna.
Mais elle n'avait pas le temps d'en dire beaucoup plus.
**Occupe-toi de la Méduse. C'est la plus dangereuse. Elle me connait. Elle et les deux hommes qui sont là... il faut les courcircuiter...** ajouta-t-elle en indiquant Sears et Eliott à la télépathe.
Elle, elle allait voir à rendre silencieuse la chose. La jeune femme tâcha de rassembler les ombres qui se trouvaient autour de l'étrange créature qui semblait les avoir détectés pour gonfler les ombres autour de celle-ci au point de l'en recouvrir jusqu'à ce que la bouche de la chose en soit pleine et qu'elle ne puisse plus parler. Ce ne serait sans doute pas le plus efficace. Mais elle n'avait rien pas non plus d'autre possibilité. Juliette et Thomas, s'ils les avaient rejoints, étaient toujours sous forme de Brume et donc, sous protection. Pourtant, pour le coup, une action de Thomas pour blouser la chose empathe en lui faisant croire qu'elle s'était trompée seraient sans doute plus efficace. Mais Thomas pouvait-il seulement agir sous forme de Brume? Ce n'était guère le moment d'y penser...
**Le Shoggoth...** pensa-t-elle.
Il était là. Juste derrière. Créature mangeuse d'hommes, si l'on pouvait dire les choses ainsi.
**Il faut agir...** fit-elle mentalement à l'adresse d'Anna.
Mais elle n'avait pas le temps d'en dire beaucoup plus.
**Occupe-toi de la Méduse. C'est la plus dangereuse. Elle me connait. Elle et les deux hommes qui sont là... il faut les courcircuiter...** ajouta-t-elle en indiquant Sears et Eliott à la télépathe.
Elle, elle allait voir à rendre silencieuse la chose. La jeune femme tâcha de rassembler les ombres qui se trouvaient autour de l'étrange créature qui semblait les avoir détectés pour gonfler les ombres autour de celle-ci au point de l'en recouvrir jusqu'à ce que la bouche de la chose en soit pleine et qu'elle ne puisse plus parler. Ce ne serait sans doute pas le plus efficace. Mais elle n'avait rien pas non plus d'autre possibilité. Juliette et Thomas, s'ils les avaient rejoints, étaient toujours sous forme de Brume et donc, sous protection. Pourtant, pour le coup, une action de Thomas pour blouser la chose empathe en lui faisant croire qu'elle s'était trompée seraient sans doute plus efficace. Mais Thomas pouvait-il seulement agir sous forme de Brume? Ce n'était guère le moment d'y penser...
- Juliette DagonLeX
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Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Sam 29 Aoû 2009 - 13:56
Une fois de plus, Juliette repartit à travers le labyrinthe des conduits d’aération afin de poursuivre en parallèle le chemin qui les conduiraient sans l’ombre d’un doute à leur cible principale. Cette fois-ci pourtant, elle n’était pas seule… Thomas avait été choisi pour venir avec elle, et sans doute le jeune garçon devait-il être bien déboussolé par sa nouvelle condition qui lui offrait une acuité des sens et une vision périphérique à 360° des plus inhabituelle pour tout être humain Voir le monde à travers le pouvoir de la gothique romantique, c’était voir le monde à travers un kaléidoscope d’images et de sons qui se mélangeaient en un brouhaha assourdissant pour qui n’était pas habitué. Georgia avait eu de la chance, car lorsqu’elle fut initiée à l’état de brume ce fut dans le calme et la quiétude d’une belle soirée tranquille et sans bruit important proche. Pour Thomas, il en était tout autre. Il y avait tout de même un point positif… Il semblait que désormais, les passagers de la gothique romantique ne subissaient plus le contrecoup nauséeux de cette transformation contre nature… Heureusement pour Thomas, car il allait devoir être prêt à agir des que l’occasion se présenterait.
Veillant tout de même sur Anna, Claire et Amarenna, Juliette retourna brièvement à la grille d’aération qui donnait sur la seconde salle. Elle observa les trois filles passer l’épreuve du ticket rouge, et lorsqu’elle fut rassuré de les voir avancer elle se détourna afin de reprendre à son tour son chemin. Ce qui lui évita, heureusement pour Thomas, d’assister à l’égorgement de la jeune fille par Butcher. Voir une mort violente n’était jamais une chose plaisante, surtout pour un enfant, mais avec la vision du monde de la gothique romantique sous sa forme brumaire, cela pouvait vite devenir un cauchemar qui vous cernait ou que votre regard se porte. Ainsi était la terrible malédiction de cette forme évanescente… Juliette pouvait tout voir de son environnement, mais en contrepartie elle ne pouvait rien occulter comme on le ferait en détournant la tête d’un spectacle macabre.
L’arrivée dans la troisième salle se fit sans encombre elle aussi. Sans doute, Nemo n’avait-il pas songé un seul instant, que quelqu’un puisse utiliser ce moyen pour se déplacer dans le bâtiment. Après un temps d’arrêt bref afin de s’assurer de la relative sécurité de sa sortie, Juliette s’élança dans la salle devenue temple et se pressa en silence de se diriger vers un endroit ou elle et Thomas pourraient demeurer inaperçu, au son de la lancinante litanie incompréhensible qui s’élevait dans les airs. Une fois certaine de leur sécurité, certes, toute relative, la gothique romantique et Thomas redevinrent de chair et de sang. Juliette s’assura du bon état de son passager, et un doigt sur les lèvres elle lui intima de garder le silence Tandis que elle déposa les deux fusils d’assaut sur le sol. Elle porta ensuite avec une grande prudence son regard sur la pièce, et ce qu’elle vit confirma sa vision première… La pièce avait des allures de temple, une sensation que l’autel placé en son centre renforçait très sérieusement. Sans oublier bien entendu, les trois hommes cagoulés dont certains psalmodiaient tandis que l’un d’entre eux se lança dans un diatribe complètement folle et délirant sur le Shoggoth et son devenir. Si les hommes cagoulés ne pouvaient être reconnu par Juliette, la femme qui paraissait être en transe en revanche elle la reconnaissait. Il fallait bien avouer que une femme avec deux queues, cela ne courrait pas vraiment les rues. Il s’agissait de Dwyer, la fameuse méduse… Tel un serpent charmé, mais non charmant, elle semblait sous l’emprise des psalmodies et du discours hystérique de celui qui dirigeait cette étrange et macabre cérémonie. En détournant le regard, Juliette aperçut enfin ses trois compagnes dénudés. Elles étaient en bonne santé, autant que elle pouvait le constater de sa place plus ou moins sécurisée. Il y avait aussi ce bruit, qui provenait de derrière le mur au-delà de l’autel cérémoniel … Un bruit dont elle ne parvenait pas vraiment à déterminer la nature, mais qui lui procura une étrange sensation. C’était un peu comme si des milliers de gens affamés se pressaient derrière ce murs, mais la gothique romantique en doutait. En toute logique, si la cérémonies se terminait ici, alors le Shoggith devait aussi être présent. Par une simple déduction, somme toute logique, Juliette en conclu que c’était sûrement ce dernier qui se trouvait derrière ce mur. Le bruit était déjà écœurant en lui-même, alors voir le Shoggoth en personne serait sans doute un grand choc d’après la description faite par Esther lors du briefing de la veille au soir.
Ne s’intéressant que distraitement au squelette qui était au sol, l’attention de Juliette fut soudain attiré par la créature marmonnant qui se mit à crier à l’infidèle… Elles avaient été repéré.. ? Mais comment.. ? Alors que elle s’apprêtait à agir pour le faire taire, la gothique romantique se ravisa. Il avait crié à l’infidèle, mais il n’avait pas désigné qui que ce soit. Cela laissa penser à Juliette que si il avait senti leur intrusion, il ne semblait pas vraiment savoir qui elle étaient et ou elle étaient. Ne sachant trop que faire, Juliette préféra laisser Amy, Anna et Claire s’occuper de lui, se gardant une fonction d’élément de surprise si besoin en était. Si ses cris de fanatiques alertaient les acteurs de la sinistre cérémonie, elle devrait profiter de son statut éphémère afin de leur porter un grand coup et ainsi permettre au trois filles d’agir avec succès. C’est pourquoi, elle décida de se préparer à tirer sur l’une des personnes présentes sur l’autel, afin de les distraire brièvement. Juliette pensa tout d’abord utiliser l’un des fusils d’assaut, mais ils étaient lourd et jamais encore elle n’en avait utilisé un. Elle ne savait pas comment se comporter avec, et la situation ne lui permettrait pas de perdre des précieuses secondes à s’acclimater à cette arme. Finalement, elle opta pour le colt… Elle avait malheureusement déjà utilisé un revolver, et savait donc comment l’utiliser au mieux. Sortant l’arme de la ceinture, elle en empoigna la crosse à deux mains afin d’en maîtriser le recul et attendit… Si la situation s’envenimait pour les trois mutantes dans la file d’attente, alors la gothique romantique surgirait et tendrait les bras bien droit afin de viser avec assurance… Dwyer… C’était elle la plus dangereuse après tout, elle était donc la cible prioritaire parmi tous leurs ennemis non blobesque présent… Ainsi, Amy, Anna et Claire aurait une brève fenêtre de temps pour réagir à leur tour.
Veillant tout de même sur Anna, Claire et Amarenna, Juliette retourna brièvement à la grille d’aération qui donnait sur la seconde salle. Elle observa les trois filles passer l’épreuve du ticket rouge, et lorsqu’elle fut rassuré de les voir avancer elle se détourna afin de reprendre à son tour son chemin. Ce qui lui évita, heureusement pour Thomas, d’assister à l’égorgement de la jeune fille par Butcher. Voir une mort violente n’était jamais une chose plaisante, surtout pour un enfant, mais avec la vision du monde de la gothique romantique sous sa forme brumaire, cela pouvait vite devenir un cauchemar qui vous cernait ou que votre regard se porte. Ainsi était la terrible malédiction de cette forme évanescente… Juliette pouvait tout voir de son environnement, mais en contrepartie elle ne pouvait rien occulter comme on le ferait en détournant la tête d’un spectacle macabre.
L’arrivée dans la troisième salle se fit sans encombre elle aussi. Sans doute, Nemo n’avait-il pas songé un seul instant, que quelqu’un puisse utiliser ce moyen pour se déplacer dans le bâtiment. Après un temps d’arrêt bref afin de s’assurer de la relative sécurité de sa sortie, Juliette s’élança dans la salle devenue temple et se pressa en silence de se diriger vers un endroit ou elle et Thomas pourraient demeurer inaperçu, au son de la lancinante litanie incompréhensible qui s’élevait dans les airs. Une fois certaine de leur sécurité, certes, toute relative, la gothique romantique et Thomas redevinrent de chair et de sang. Juliette s’assura du bon état de son passager, et un doigt sur les lèvres elle lui intima de garder le silence Tandis que elle déposa les deux fusils d’assaut sur le sol. Elle porta ensuite avec une grande prudence son regard sur la pièce, et ce qu’elle vit confirma sa vision première… La pièce avait des allures de temple, une sensation que l’autel placé en son centre renforçait très sérieusement. Sans oublier bien entendu, les trois hommes cagoulés dont certains psalmodiaient tandis que l’un d’entre eux se lança dans un diatribe complètement folle et délirant sur le Shoggoth et son devenir. Si les hommes cagoulés ne pouvaient être reconnu par Juliette, la femme qui paraissait être en transe en revanche elle la reconnaissait. Il fallait bien avouer que une femme avec deux queues, cela ne courrait pas vraiment les rues. Il s’agissait de Dwyer, la fameuse méduse… Tel un serpent charmé, mais non charmant, elle semblait sous l’emprise des psalmodies et du discours hystérique de celui qui dirigeait cette étrange et macabre cérémonie. En détournant le regard, Juliette aperçut enfin ses trois compagnes dénudés. Elles étaient en bonne santé, autant que elle pouvait le constater de sa place plus ou moins sécurisée. Il y avait aussi ce bruit, qui provenait de derrière le mur au-delà de l’autel cérémoniel … Un bruit dont elle ne parvenait pas vraiment à déterminer la nature, mais qui lui procura une étrange sensation. C’était un peu comme si des milliers de gens affamés se pressaient derrière ce murs, mais la gothique romantique en doutait. En toute logique, si la cérémonies se terminait ici, alors le Shoggith devait aussi être présent. Par une simple déduction, somme toute logique, Juliette en conclu que c’était sûrement ce dernier qui se trouvait derrière ce mur. Le bruit était déjà écœurant en lui-même, alors voir le Shoggoth en personne serait sans doute un grand choc d’après la description faite par Esther lors du briefing de la veille au soir.
Ne s’intéressant que distraitement au squelette qui était au sol, l’attention de Juliette fut soudain attiré par la créature marmonnant qui se mit à crier à l’infidèle… Elles avaient été repéré.. ? Mais comment.. ? Alors que elle s’apprêtait à agir pour le faire taire, la gothique romantique se ravisa. Il avait crié à l’infidèle, mais il n’avait pas désigné qui que ce soit. Cela laissa penser à Juliette que si il avait senti leur intrusion, il ne semblait pas vraiment savoir qui elle étaient et ou elle étaient. Ne sachant trop que faire, Juliette préféra laisser Amy, Anna et Claire s’occuper de lui, se gardant une fonction d’élément de surprise si besoin en était. Si ses cris de fanatiques alertaient les acteurs de la sinistre cérémonie, elle devrait profiter de son statut éphémère afin de leur porter un grand coup et ainsi permettre au trois filles d’agir avec succès. C’est pourquoi, elle décida de se préparer à tirer sur l’une des personnes présentes sur l’autel, afin de les distraire brièvement. Juliette pensa tout d’abord utiliser l’un des fusils d’assaut, mais ils étaient lourd et jamais encore elle n’en avait utilisé un. Elle ne savait pas comment se comporter avec, et la situation ne lui permettrait pas de perdre des précieuses secondes à s’acclimater à cette arme. Finalement, elle opta pour le colt… Elle avait malheureusement déjà utilisé un revolver, et savait donc comment l’utiliser au mieux. Sortant l’arme de la ceinture, elle en empoigna la crosse à deux mains afin d’en maîtriser le recul et attendit… Si la situation s’envenimait pour les trois mutantes dans la file d’attente, alors la gothique romantique surgirait et tendrait les bras bien droit afin de viser avec assurance… Dwyer… C’était elle la plus dangereuse après tout, elle était donc la cible prioritaire parmi tous leurs ennemis non blobesque présent… Ainsi, Amy, Anna et Claire aurait une brève fenêtre de temps pour réagir à leur tour.
- InvitéInvité
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Sam 29 Aoû 2009 - 16:07
Recroquevillé sur elle même, Anna feignit tant bien que mal de ne pas s'émouvoir de la tuerie qui se passait devant elle et tandis son billet en tremblotant. Sans grande surprise, mais sans soulagement non plus, elle fut autorisée à passer au stade suivant. Et toujours nue comme un ver. La télépathe s'arrangea pour rentrer le moins possible en contact physique avec les autres malheureuses. Si dans les escaliers elle réussit a en esquiver quelques unes, elle ne put rien éviter du tout dans la nouvelle salle. Ils s'entassèrent là, dans une espèce de cohue, comme du bétail que l'on mène à l'abattoir.
L'endroit aurait pu être romantique avec cette ambiance tamisée, ces bougies et la brume qui ajoutait une pointe de mystère. Malheureusement, plusieurs éléments venaient enlaidir la scène. Les mutants difformes, les cagoulés, le discoure incompréhensible d’un fou furieux et un bruit qu'elle n'avait jamais entendu mais qu'elle reconnu pourtant immédiatement. Le Shoggoth. C'était donc la dernière étape. Ils touchaient au but. Le mieux aurait été qu'ils restent incognito, pour mieux agir dans l'ombre. Seulement un des monstres qui lui fit vaguement penser à un croisement improbable entre un coq et un poisson rouge criait déjà au traître. Saloperie ! Il y en avait toujours un pour leur mettre deux fois plus de bâtons dans les roues.
Dans le même temps, Amy lui lança un premier message télépathique auquel Anna répondit avec un regard plein de sarcasme. Ils n'étaient pas arrivés jusqu'ici pour regarder comment le rituel se déroulait et se faire au final boulotter. Ou même laisser les autres se faire boulotter. Elle lui indiqua ensuite les trois membres dont il fallait s'occuper en premier. Les deux hommes cagoulés et le monstre. BlackHole semblait déjà les connaître et la mise en garde contre le mutant difforme. L'idée qu'il puisse être immunisé à sa télépathie lui effleura l'esprit. Si par malheur c'était le cas, elle n'aurait pas beaucoup d'utilité pour mettre hors d'état de nuire la chose.
Mettant de côté ce doute et les douloureux souvenirs du retour de pouvoir en plein poire, la télépathe se concentra pour prendre possession de la méduse. Il fallait que ce monstre se retourne contre ses propres partenaires et les anéantisse. Quoi de mieux alors que de lui donner l'ordre d'utiliser sa double queue pour les réduire en charpie ? Une victime pour chaque appendice.
L'endroit aurait pu être romantique avec cette ambiance tamisée, ces bougies et la brume qui ajoutait une pointe de mystère. Malheureusement, plusieurs éléments venaient enlaidir la scène. Les mutants difformes, les cagoulés, le discoure incompréhensible d’un fou furieux et un bruit qu'elle n'avait jamais entendu mais qu'elle reconnu pourtant immédiatement. Le Shoggoth. C'était donc la dernière étape. Ils touchaient au but. Le mieux aurait été qu'ils restent incognito, pour mieux agir dans l'ombre. Seulement un des monstres qui lui fit vaguement penser à un croisement improbable entre un coq et un poisson rouge criait déjà au traître. Saloperie ! Il y en avait toujours un pour leur mettre deux fois plus de bâtons dans les roues.
Dans le même temps, Amy lui lança un premier message télépathique auquel Anna répondit avec un regard plein de sarcasme. Ils n'étaient pas arrivés jusqu'ici pour regarder comment le rituel se déroulait et se faire au final boulotter. Ou même laisser les autres se faire boulotter. Elle lui indiqua ensuite les trois membres dont il fallait s'occuper en premier. Les deux hommes cagoulés et le monstre. BlackHole semblait déjà les connaître et la mise en garde contre le mutant difforme. L'idée qu'il puisse être immunisé à sa télépathie lui effleura l'esprit. Si par malheur c'était le cas, elle n'aurait pas beaucoup d'utilité pour mettre hors d'état de nuire la chose.
Mettant de côté ce doute et les douloureux souvenirs du retour de pouvoir en plein poire, la télépathe se concentra pour prendre possession de la méduse. Il fallait que ce monstre se retourne contre ses propres partenaires et les anéantisse. Quoi de mieux alors que de lui donner l'ordre d'utiliser sa double queue pour les réduire en charpie ? Une victime pour chaque appendice.
- InvitéInvité
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Sam 29 Aoû 2009 - 17:39
C’était trop étrange, trop bizarre, même si Thomas en avait vu de pas mal depuis que tout cela avait commencé. Il avait du mal à tenir le compte de toutes les choses parfaitement déboussolantes qu’il avait vécu, mais celle-là tenait sûrement la palme haute ! Il avait essayé de se détendre, tâche à priori difficile entre la nudité des corps qui l’entourait et la vague impression qu’il devait faire une totale confiance à Juliette, et puis, tout s’était enclenché sans qu’il ait vraiment son mot à dire. C’était peut-être aussi bien : inutile de montrer à quel point il était terrifié !
Il avait la vague impression de sentir encore la main de la mutante sur son épaule, mais peut-être n’était-ce qu’une impression ? C’était tellement bizarre qu’au final, il avait du mal à discerner ce qui était réel ou ce qui ne l’était pas. Tout portait la marque de cette double sensation, mais cela venait peut-être du fait que Thomas était totalement déboussolé, incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Il avait l’impression de voir tout autour de lui, avec une acuité qui, par sa qualité même, rendait tout ça irréel. Et puis, il y avait tellement de bruit, de couleurs, que l’enfant avait l’impression de se retrouver au centre d’un manège qui tournait à toute allure, sans lui laisser le temps d’apercevoir des contours nets… mais il pouvait tout distinguer tout de même. C’était à proprement parler… effrayant. Déroutant. Et complètement inexplicable. Sans oublier que l’expérience était, à franchement parler, bien peu agréable pour tHomas. Comment Evanescence pouvait-elle supporter ça, tout le temps ? Elle devait s’y habituer, il fallait l’espérer pour elle ! Le jeune empathe était tellement étourdi par les nouvelles sensations qui s’offraient à lui que seul, il n’aurait pas manquer de se cogner partout, à supposer que de la brume pouvait se cogner. Elle le pouvait ?
Il n’avait qu’une envie, fermer les yeux, fermer les yeux pour que tout ça s’arrête. Mais étrangement, il se sentait comme tiraillé par toutes les images qui s’offraient à son regard, et il avait du mal à en détacher les yeux. C’était sans doute ce doublement des sensations qui le mettait mal à l’aise : il n’avait pas l’habitude que ses sens soient autant sollicités. Son pouvoir consistait à isoler un sentiment du brouhaha ambiant, or là, tout était bruyant et coloré, et il ne parvenait pas à isoler la moindre chose.
Et puis soudain tout redevint normal, à son grand soulagement. Sa vie aurait dû en dépendre, le petit aurait été bien incapable de retracer le chemin effectué avec Evanescence. Un peu étourdi par le voyage et le changement de décor, il promena son regard autour de lui, cherchant à mieux appréhender la scène étrange qu’il avait sous ses yeux. Juliette les avait amené dans un endroit relativement à l’écart, et Thomas n’avait aucun mal à ouvrir grand ses yeux pour tous distinguer. S’il ne connaissait aucuns des protagonistes dans le camp des méchants, il parvint à repérer les trois filles, toujours aussi dénudées, et une sorte de meuble bizarre qui faisait ressembler l’endroit à une grande église étrange, même si les hommes cagoulés rendaient le lieu passablement mauvais. A côté d’eux, il y avait aussi une mutante, ou un mutant, et un drôle de chose qui marmonnait des mots sans queue ni tête. Thomas trouva qu’il ressemblait vaguement à une espèce de poisson, mais qu’il n’était guère terrifiant, comparé à la chose à queue qui semblait concentrée sur les paroles du maître de cérémonie. Et puis le bruit… comme si des milliers de gens affamés hurlaient ensemble. Un bruit qui ne laissait pas grand doute sur l’identité de son propriétaire, même caché : Timmy. Le Shoggoth, celui qui était destiné à devenir le Roi, était bien présent, et il semblait plus énervé que jamais. Un bref moment, Thomas songea qu’il ne pourrait jamais se montrer à la hauteur, mais l’instant passa vite. Il ferait du mieux qu’il le pourrait, et les autres aussi. Ses yeux verts se posèrent sur Juliette, à ses côtés, et il lui adressa un petit sourire qui se voulait confiant.
Il se concentra sur les paroles de l’homme cagoulé, se laissant bercer par la litanie. Il n’y comprenait pas grand-chose, si ce n’est quelques mots, échappés ici et là, mais la musique des paroles avait le don de l’aider à se concentrer. Comme quand il avait été prisonnier, dans le complexe de Lange et Manners, la monotonie du ton affinait sa concentration et s’il avait bien compris ce que la chef attendait de lui, il en aurait besoin, de cette étrange sensation d’engourdissement, d’une lame de fond qui venait peu à peu recouvrir son esprit. Il ne déclencha pas son pouvoir, cependant, se contentant d’attendre de passer à l’action en rassemblant ses forces et sa concentration. Il se sentait un peu détaché de tout, réceptacle attentif de tous les sentiments qui se présenteraient à lui, mais en même temps, l’enfant avait la sensation qu’il ne risquait rien. Juliette était à son côté, elle le protégerait, même s’il ne se montrait pas autant attentif qu’elle.
Et puis, le mutant qui ressemblait à un poisson se mit à lancer d’une voix qui partait dans les aigus que les infidèles étaient ici. Ca, les infidèles, ça devait être eux ! Pourtant, Thomas ne s’inquiéta pas plus que ça, toujours concentré sur la lame de fond qui tapissait son esprit et qui n’attendait qu’un commandement pour partir à l’assaut des sentiments de Timmy alias le Shoggoth. Si cela devenait dangereux, Juliette réagirait certainement et lui, il agirait en conséquence.
Il faisait une confiance presque aveugle envers sa coéquipière, mais c’était un fait, Thomas avait toujours été un grand naïf, prêt à croire n’importe qui, et surtout ceux qui faisaient mine de le protéger. Juliette était plus grande que lui, mutante, et elle savait prendre les choses en main : il croyait en elle, et ne cherchait guère plus loin.
Il avait la vague impression de sentir encore la main de la mutante sur son épaule, mais peut-être n’était-ce qu’une impression ? C’était tellement bizarre qu’au final, il avait du mal à discerner ce qui était réel ou ce qui ne l’était pas. Tout portait la marque de cette double sensation, mais cela venait peut-être du fait que Thomas était totalement déboussolé, incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Il avait l’impression de voir tout autour de lui, avec une acuité qui, par sa qualité même, rendait tout ça irréel. Et puis, il y avait tellement de bruit, de couleurs, que l’enfant avait l’impression de se retrouver au centre d’un manège qui tournait à toute allure, sans lui laisser le temps d’apercevoir des contours nets… mais il pouvait tout distinguer tout de même. C’était à proprement parler… effrayant. Déroutant. Et complètement inexplicable. Sans oublier que l’expérience était, à franchement parler, bien peu agréable pour tHomas. Comment Evanescence pouvait-elle supporter ça, tout le temps ? Elle devait s’y habituer, il fallait l’espérer pour elle ! Le jeune empathe était tellement étourdi par les nouvelles sensations qui s’offraient à lui que seul, il n’aurait pas manquer de se cogner partout, à supposer que de la brume pouvait se cogner. Elle le pouvait ?
Il n’avait qu’une envie, fermer les yeux, fermer les yeux pour que tout ça s’arrête. Mais étrangement, il se sentait comme tiraillé par toutes les images qui s’offraient à son regard, et il avait du mal à en détacher les yeux. C’était sans doute ce doublement des sensations qui le mettait mal à l’aise : il n’avait pas l’habitude que ses sens soient autant sollicités. Son pouvoir consistait à isoler un sentiment du brouhaha ambiant, or là, tout était bruyant et coloré, et il ne parvenait pas à isoler la moindre chose.
Et puis soudain tout redevint normal, à son grand soulagement. Sa vie aurait dû en dépendre, le petit aurait été bien incapable de retracer le chemin effectué avec Evanescence. Un peu étourdi par le voyage et le changement de décor, il promena son regard autour de lui, cherchant à mieux appréhender la scène étrange qu’il avait sous ses yeux. Juliette les avait amené dans un endroit relativement à l’écart, et Thomas n’avait aucun mal à ouvrir grand ses yeux pour tous distinguer. S’il ne connaissait aucuns des protagonistes dans le camp des méchants, il parvint à repérer les trois filles, toujours aussi dénudées, et une sorte de meuble bizarre qui faisait ressembler l’endroit à une grande église étrange, même si les hommes cagoulés rendaient le lieu passablement mauvais. A côté d’eux, il y avait aussi une mutante, ou un mutant, et un drôle de chose qui marmonnait des mots sans queue ni tête. Thomas trouva qu’il ressemblait vaguement à une espèce de poisson, mais qu’il n’était guère terrifiant, comparé à la chose à queue qui semblait concentrée sur les paroles du maître de cérémonie. Et puis le bruit… comme si des milliers de gens affamés hurlaient ensemble. Un bruit qui ne laissait pas grand doute sur l’identité de son propriétaire, même caché : Timmy. Le Shoggoth, celui qui était destiné à devenir le Roi, était bien présent, et il semblait plus énervé que jamais. Un bref moment, Thomas songea qu’il ne pourrait jamais se montrer à la hauteur, mais l’instant passa vite. Il ferait du mieux qu’il le pourrait, et les autres aussi. Ses yeux verts se posèrent sur Juliette, à ses côtés, et il lui adressa un petit sourire qui se voulait confiant.
Il se concentra sur les paroles de l’homme cagoulé, se laissant bercer par la litanie. Il n’y comprenait pas grand-chose, si ce n’est quelques mots, échappés ici et là, mais la musique des paroles avait le don de l’aider à se concentrer. Comme quand il avait été prisonnier, dans le complexe de Lange et Manners, la monotonie du ton affinait sa concentration et s’il avait bien compris ce que la chef attendait de lui, il en aurait besoin, de cette étrange sensation d’engourdissement, d’une lame de fond qui venait peu à peu recouvrir son esprit. Il ne déclencha pas son pouvoir, cependant, se contentant d’attendre de passer à l’action en rassemblant ses forces et sa concentration. Il se sentait un peu détaché de tout, réceptacle attentif de tous les sentiments qui se présenteraient à lui, mais en même temps, l’enfant avait la sensation qu’il ne risquait rien. Juliette était à son côté, elle le protégerait, même s’il ne se montrait pas autant attentif qu’elle.
Et puis, le mutant qui ressemblait à un poisson se mit à lancer d’une voix qui partait dans les aigus que les infidèles étaient ici. Ca, les infidèles, ça devait être eux ! Pourtant, Thomas ne s’inquiéta pas plus que ça, toujours concentré sur la lame de fond qui tapissait son esprit et qui n’attendait qu’un commandement pour partir à l’assaut des sentiments de Timmy alias le Shoggoth. Si cela devenait dangereux, Juliette réagirait certainement et lui, il agirait en conséquence.
Il faisait une confiance presque aveugle envers sa coéquipière, mais c’était un fait, Thomas avait toujours été un grand naïf, prêt à croire n’importe qui, et surtout ceux qui faisaient mine de le protéger. Juliette était plus grande que lui, mutante, et elle savait prendre les choses en main : il croyait en elle, et ne cherchait guère plus loin.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [13 avril : Commando spécial] Harumaggedon
Dim 30 Aoû 2009 - 1:32
Ivy et Abaigh étaient à priori capable chacune de s'occuper d'un garde. La première devait avoir mille et une techniques vertes disponibles et la seconde, mille et un clones disponibles pour submerger son adversaire. Sa camarade serait donc... Samantha, la jeune fille nue à la force telle qu'on préférait ne rien regarder de son anatomie afin d'éviter une baffe qui arracherait la tête du tronc.
L'Inuit lança dans son communicateur pour celles qui étaient avec lui dans la salle : " Samantha, je vais essayer de faire baisser l'attention du garde en armure pour que tu puisses t'approcher plus facilement de lui. Essaye de le déglinguer dès que tu pourras ! "
Se mettant dans une position appropriée pour apercevoir sans gêne sa cible, Kalalli fit attention de rester tout de même à l'abri des deux autres gardes. Il se concentra ensuite sur l'homme en armure pour attirer agréablement son attention sur un point précis de telle façon à ce qu'il mette plus de temps à remarquer Samantha approcher, ou carrément qu'il ne lui prête pas attention. Des filles nues, il y en avait partout après tout.
Comme d'habitude, Kalalli ne sut pas ce que l'homme en armure voyait... Néanmoins, ça avait l'air d'à peu près fonctionner... C'était tellement sympathique qu'il en oublia même, l'espace d'un instant, de continuer à éventrer des minettes. Il leva ses bras armés au ciel et s'écria :
"Rolf ! Te voilà ! Mais que fais-tu là, au milieu de ces viles créatures nues ? Tu viens faire un gros massacre comme lors de notre week-end romantique à Budapest ?"
La voix était mécanique mais enjouée...
Si le cornu continuait à cracher du feu sur les garçons qui pressaient le pas pour passer dans la pièce suivante, sans prêter attention aux élucubrations érotomaniagoresques de son camarade, l'homme ailé fut un peu plus dubitatif. Il fusilla du regard l'homme en armure avant de brailler et de pointer du doigt les jeunes mutants de l'Institut qu'il ne pouvait que voir depuis sa position aérienne :
"Là ! Ils sont pas à poil !"
L'Inuit lança dans son communicateur pour celles qui étaient avec lui dans la salle : " Samantha, je vais essayer de faire baisser l'attention du garde en armure pour que tu puisses t'approcher plus facilement de lui. Essaye de le déglinguer dès que tu pourras ! "
Se mettant dans une position appropriée pour apercevoir sans gêne sa cible, Kalalli fit attention de rester tout de même à l'abri des deux autres gardes. Il se concentra ensuite sur l'homme en armure pour attirer agréablement son attention sur un point précis de telle façon à ce qu'il mette plus de temps à remarquer Samantha approcher, ou carrément qu'il ne lui prête pas attention. Des filles nues, il y en avait partout après tout.
Comme d'habitude, Kalalli ne sut pas ce que l'homme en armure voyait... Néanmoins, ça avait l'air d'à peu près fonctionner... C'était tellement sympathique qu'il en oublia même, l'espace d'un instant, de continuer à éventrer des minettes. Il leva ses bras armés au ciel et s'écria :
"Rolf ! Te voilà ! Mais que fais-tu là, au milieu de ces viles créatures nues ? Tu viens faire un gros massacre comme lors de notre week-end romantique à Budapest ?"
La voix était mécanique mais enjouée...
Si le cornu continuait à cracher du feu sur les garçons qui pressaient le pas pour passer dans la pièce suivante, sans prêter attention aux élucubrations érotomaniagoresques de son camarade, l'homme ailé fut un peu plus dubitatif. Il fusilla du regard l'homme en armure avant de brailler et de pointer du doigt les jeunes mutants de l'Institut qu'il ne pouvait que voir depuis sa position aérienne :
"Là ! Ils sont pas à poil !"
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