How dead is your love ?
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Charis Held
Luther Pollender
Georgia Beccaria
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- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
How dead is your love ?
Dim 1 Nov 2009 - 15:12
Georgia avait ouvert l'oeil bien plus tôt que d'habitude. Et terrée sous sa couette, elle avait passé de longs instants à écouter son cœur battre. A sentir ses pensées filer dans sa petite caboche vide. Tout allait si vite ! Il fallait briser la flèche du temps qui n'apportait que de jours en jours des nouvelles plus mauvaises encore... Son propre petit cœur qui saignait de ne pas être aimée... Bien sur, il y avait le gaminot asiatique qui semblait lui avoir fait du charme... Mais était-ce tout simplement parce qu'elle était présente ? Après tout, il n'avait pas semblé insensible non plus à Viconia... Georgia plissa les yeux : tout allait trop vite. Les missions nécessaires de l'Institut, les camarades tombés en masse au champ d'honneur, les départs, les arrivées, ses amours...
Elle était allée prendre une longue douche. Espérant se débarrasser de ses pensées noires aussi surement que la sueur de la nuit. Mais sans succès.
Puis, elle avait vaqué à ses occupations imposées tout le long de la matinée... Rêvassant à celle qui n'était plus là... Mâchonnant l'air distrait la pointe de son stylo ou jouant avec ses doigts, le regard dans le vague... Mais sans succès.
Puis.
Puis, elle s'était saisie de son carnet à spirales et avait commencé frénétiquement à le couvrir de sa petite écriture enfantine. Bien entendu au commencement, ça n'avait ni queue ni tête. C'était juste le témoignage de son mal-être intérieur et de son déséquilibre personnel. Puis. Les mots étaient devenus paroles et le stylo martelait la feuille en rythme... Elle ne parlait plus d'amour. L'amour était mort avec sa belle bretonne. Ni d'excuses. On ne pouvait passer l'éternité à se battre la coulpe. Non. Elle parlait de belles et bonnes choses. Comme la mort, le désespoir, l'envie de se corder... Autant de démons qu'elle exorcisait en les mettant sur le papier. Et finalement, ça la calmait de se déchainer comme ça. Georgia était moins boule de flipper. Le temps suspendait son vol. Et peut être qu'ainsi, ça lui permettrait d'accepter les choses : Pour elle et son cœur en bandoulière, il n'y avait plus guère d'espoir en l'avenir. Juste la vieillesse et la mort. Avec des chats. Ou bien seule. Elle avait foiré sa chance. Il fallait en prendre son parti.
Aussitôt qu'elle fut libérée de ses occupations matinales, elle s'était terrée dans le foyer. Pour réfléchir. Observer son propre reflet en peinture sur les murs de la pièce. Témoignage d'un autre temps. Témoignage d'une autre Georgia. Plus insouciante et moins grave. L'inconséquence lui manquait mais...
Soudain, elle fit un pas. Maladroit. Puis un autre. Et elle étendit les bras. Sa voix de crécelle qui agaçait tout le monde retentit dans la pièce. D'abord ce fut un simple miaulement. Du genre de ceux qui donnaient à toutes et à tous l'envie furieuse de se tuer. DE LA TUER. Puis, le bruit devint paroles...
"Je connais ton regard vide dans le soleil du matin
Je me souviens de ta peau blanchâtre sous la pluie
Et ce jour où tu es partie te perdre loin de moi
J'aimerai que tu serres mon corps sans vie dans tes bras
A quel point est mort mon amour ?
Je crois que j'ai vraiment rien compris
Parce que je comprends rien à rien
A quel point est mort mon amour ?
J'ai vraiment besoin de te rejoindre...
Et c'est froide et triste et triste et morte,
Que je t'appelle, ô toi la dame blanche,
Tu connais mes secrets les plus noirs,
Et ma sauveuse en cette heure des plus sombres,
Est loin sur Génosha et ça me fait mal..."
Au bénéfice d'une quinte de toux, Georgia s'arrêta. Et considéra ce qu'elle avait fait : peut être était-ce la première chanson d'un futur album qui pourrait s'intituler "Chansons gothiques pour les amoureux heureux d'être tristes".
Ou pas.
Elle était allée prendre une longue douche. Espérant se débarrasser de ses pensées noires aussi surement que la sueur de la nuit. Mais sans succès.
Puis, elle avait vaqué à ses occupations imposées tout le long de la matinée... Rêvassant à celle qui n'était plus là... Mâchonnant l'air distrait la pointe de son stylo ou jouant avec ses doigts, le regard dans le vague... Mais sans succès.
Puis.
Puis, elle s'était saisie de son carnet à spirales et avait commencé frénétiquement à le couvrir de sa petite écriture enfantine. Bien entendu au commencement, ça n'avait ni queue ni tête. C'était juste le témoignage de son mal-être intérieur et de son déséquilibre personnel. Puis. Les mots étaient devenus paroles et le stylo martelait la feuille en rythme... Elle ne parlait plus d'amour. L'amour était mort avec sa belle bretonne. Ni d'excuses. On ne pouvait passer l'éternité à se battre la coulpe. Non. Elle parlait de belles et bonnes choses. Comme la mort, le désespoir, l'envie de se corder... Autant de démons qu'elle exorcisait en les mettant sur le papier. Et finalement, ça la calmait de se déchainer comme ça. Georgia était moins boule de flipper. Le temps suspendait son vol. Et peut être qu'ainsi, ça lui permettrait d'accepter les choses : Pour elle et son cœur en bandoulière, il n'y avait plus guère d'espoir en l'avenir. Juste la vieillesse et la mort. Avec des chats. Ou bien seule. Elle avait foiré sa chance. Il fallait en prendre son parti.
Aussitôt qu'elle fut libérée de ses occupations matinales, elle s'était terrée dans le foyer. Pour réfléchir. Observer son propre reflet en peinture sur les murs de la pièce. Témoignage d'un autre temps. Témoignage d'une autre Georgia. Plus insouciante et moins grave. L'inconséquence lui manquait mais...
Soudain, elle fit un pas. Maladroit. Puis un autre. Et elle étendit les bras. Sa voix de crécelle qui agaçait tout le monde retentit dans la pièce. D'abord ce fut un simple miaulement. Du genre de ceux qui donnaient à toutes et à tous l'envie furieuse de se tuer. DE LA TUER. Puis, le bruit devint paroles...
"Je connais ton regard vide dans le soleil du matin
Je me souviens de ta peau blanchâtre sous la pluie
Et ce jour où tu es partie te perdre loin de moi
J'aimerai que tu serres mon corps sans vie dans tes bras
A quel point est mort mon amour ?
Je crois que j'ai vraiment rien compris
Parce que je comprends rien à rien
A quel point est mort mon amour ?
J'ai vraiment besoin de te rejoindre...
Et c'est froide et triste et triste et morte,
Que je t'appelle, ô toi la dame blanche,
Tu connais mes secrets les plus noirs,
Et ma sauveuse en cette heure des plus sombres,
Est loin sur Génosha et ça me fait mal..."
Au bénéfice d'une quinte de toux, Georgia s'arrêta. Et considéra ce qu'elle avait fait : peut être était-ce la première chanson d'un futur album qui pourrait s'intituler "Chansons gothiques pour les amoureux heureux d'être tristes".
Ou pas.
- Luther PollenderJustiX
- Age : 35
Equipe : JustiX
Nom de code : Synergy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: How dead is your love ?
Dim 1 Nov 2009 - 21:56
"Gee Whiz Georgia, heureusement que ça sonnait comme ta voix, sinon j'aurais direct sacré une volée à la chanteuse."
Luther s'était avancé dans la pièce, vêtu d'un jean baggy avec un sweat rouge à capuche à l'effigie d'un club de hockey de Montréal. Une tenue presque négligée pour un Luther vaguement maussade, qui alla se fourrer non pas dans un fauteuil, mais assis derrière un fauteuil, pour regarder dehors.
"Toi au moins, ta sauveuse elle est sur Génosha. C'est une place malade Génosha. Moi, yest plutôt à aller dans les chiottes, mais pas pour baiser, plutôt pour visiter la fosse sceptique.", bougonna-t-il depuis son point d'observation. Puis il ajouta, sautant du coq à l'âne.
"J'adore les orages. C'est beau. J'adore les éclairs et la foudre, je trouve ça malade. Pis c'est apaisant, quelque part. La nature passe ses nerfs."
Et visiblement, il y avait deux personnes qui avaient bien besoin d'en faire autant.
Luther s'était avancé dans la pièce, vêtu d'un jean baggy avec un sweat rouge à capuche à l'effigie d'un club de hockey de Montréal. Une tenue presque négligée pour un Luther vaguement maussade, qui alla se fourrer non pas dans un fauteuil, mais assis derrière un fauteuil, pour regarder dehors.
"Toi au moins, ta sauveuse elle est sur Génosha. C'est une place malade Génosha. Moi, yest plutôt à aller dans les chiottes, mais pas pour baiser, plutôt pour visiter la fosse sceptique.", bougonna-t-il depuis son point d'observation. Puis il ajouta, sautant du coq à l'âne.
"J'adore les orages. C'est beau. J'adore les éclairs et la foudre, je trouve ça malade. Pis c'est apaisant, quelque part. La nature passe ses nerfs."
Et visiblement, il y avait deux personnes qui avaient bien besoin d'en faire autant.
- Charis HeldOnyX
- Age : 31
Equipe : OryX
Nom de code : Liquid
Date d'inscription : 26/12/2008
Re: How dead is your love ?
Dim 1 Nov 2009 - 22:13
Voilà pourquoi il s'était donc mis à pleuvoir!
Bon, petit flash-back pour commencer. Un réveil en douceur, une toilette habituelle, petit-déjeuné, autres activités diverses et variées... Même l'orage n'avait pas empêché Charis d'aller faire un petit jogging à l'extérieur. Même si elle avait été bonne pour retourner se changer. L'eau, ça mouille, et avec un orage pareille, elle se sentait l'âme d'un ornithorynque. Bref! La journée s'était assez bien passée. Regard amoureux, pensées évasives, petits rougissements quand des pensées pas très catholiques étaient venues s'infiltrer dans son esprit on ne peu plus innocent (sans doute un peu trop innocent d'ailleurs).
Quand elle était petite, Charis avait tendance à avoir peur de l'orage. Puis ça s'était calmé. Certains auraient pu pensé qu'étant donné son pouvoir, elle aurait un sourire ravi face à un tel déchaînement des éléments. Mais non. La pluie, même si elle aimait l'eau, restait tout de même un souvenir quelque peu dérangeant pour elle. Ce qui ne l'empêchait pas de contempler l'extérieur par chaque fenêtre qu'elle croisait. Il pleuvait aussi à Sion? Peut-être pas. Mais ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas pris des nouvelles du pays, de son père, et de mémé. Un petit saut vers les ordinateurs du foyer s'imposaient, si tant est que l'orage ne pose pas de problème de connexion. Elle devait en être à peu près là dans ces pensées quand un bruit étrange à la limite du mortel lui vrilla les tympans.
Un chat s'était fait coincer la queue dans une porte... Depuis quand il y avait un chat à l'Institut? Par curiosité, Charis suivit le son de la voix. ça tombait bien, elle était au bon étage. Puis en avançant, le son s'était mué en mots. Ah, une chanson! D'accord. Elle s'arrêta quelques instants dans un couloir. Cette voix ne pouvait appartenir qu'à une seule personne. Mais à vrai dire, ce n'était même pas le son qui la perturbait à présent, mais plutôt les paroles. Certes très sombres, mais révélatrice. Pauvre Georgia, quand même.
Elle se contenta donc d'attendre que le chant (c'est quand même un chant, si si!) s'arrête. Puis une autre voix se fit entendre. Ah, Luther. Georgia avait à qui parler, du coup. Enfin elle doutait de toute manière d'avoir une quelconque utilité pour l'un comme pour l'autre. A défaut, elle entra, faisant comme si de rien n'était.
"Bonjour!"
Oui, pour l'engouement, ça manquait de conviction. Mais au moins le sourire était déjà pas mal fait.
Elle alla donc directement s'installer vers un ordinateur pour l'allumer, écoutant quand même d'une oreille distraite ce qui pourrait se dire.
Bon, petit flash-back pour commencer. Un réveil en douceur, une toilette habituelle, petit-déjeuné, autres activités diverses et variées... Même l'orage n'avait pas empêché Charis d'aller faire un petit jogging à l'extérieur. Même si elle avait été bonne pour retourner se changer. L'eau, ça mouille, et avec un orage pareille, elle se sentait l'âme d'un ornithorynque. Bref! La journée s'était assez bien passée. Regard amoureux, pensées évasives, petits rougissements quand des pensées pas très catholiques étaient venues s'infiltrer dans son esprit on ne peu plus innocent (sans doute un peu trop innocent d'ailleurs).
Quand elle était petite, Charis avait tendance à avoir peur de l'orage. Puis ça s'était calmé. Certains auraient pu pensé qu'étant donné son pouvoir, elle aurait un sourire ravi face à un tel déchaînement des éléments. Mais non. La pluie, même si elle aimait l'eau, restait tout de même un souvenir quelque peu dérangeant pour elle. Ce qui ne l'empêchait pas de contempler l'extérieur par chaque fenêtre qu'elle croisait. Il pleuvait aussi à Sion? Peut-être pas. Mais ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas pris des nouvelles du pays, de son père, et de mémé. Un petit saut vers les ordinateurs du foyer s'imposaient, si tant est que l'orage ne pose pas de problème de connexion. Elle devait en être à peu près là dans ces pensées quand un bruit étrange à la limite du mortel lui vrilla les tympans.
Un chat s'était fait coincer la queue dans une porte... Depuis quand il y avait un chat à l'Institut? Par curiosité, Charis suivit le son de la voix. ça tombait bien, elle était au bon étage. Puis en avançant, le son s'était mué en mots. Ah, une chanson! D'accord. Elle s'arrêta quelques instants dans un couloir. Cette voix ne pouvait appartenir qu'à une seule personne. Mais à vrai dire, ce n'était même pas le son qui la perturbait à présent, mais plutôt les paroles. Certes très sombres, mais révélatrice. Pauvre Georgia, quand même.
Elle se contenta donc d'attendre que le chant (c'est quand même un chant, si si!) s'arrête. Puis une autre voix se fit entendre. Ah, Luther. Georgia avait à qui parler, du coup. Enfin elle doutait de toute manière d'avoir une quelconque utilité pour l'un comme pour l'autre. A défaut, elle entra, faisant comme si de rien n'était.
"Bonjour!"
Oui, pour l'engouement, ça manquait de conviction. Mais au moins le sourire était déjà pas mal fait.
Elle alla donc directement s'installer vers un ordinateur pour l'allumer, écoutant quand même d'une oreille distraite ce qui pourrait se dire.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: How dead is your love ?
Lun 2 Nov 2009 - 2:44
Surprise par l'arrivée inopinée de Luther, Georgia cacha rapidement ses mains derrière son dos... Puis, une moue désolée pour elle-même sur le visage, elle se rendit compte qu'elle n'avait rien à dissimuler : il l'avait entendu chanter. Et ses paroles ne faisaient aucun doute sur le fond de la pensée du québécois quant à ses qualités de cantatrice...
"Ah bah, j'suis bien heureuse de te connaître alors ! Une trempe c'est jamais sympa et j'm'en suis ramassée une bonne par Amarenna dans la boue..."
Humiliation cuisante. L'ancienne s'était faite dépouillée par la Maîtresse des Ombres. Georgia se jura de ne plus mettre un pied dans la salle des dangers pour le plaisir... Tout du moins tant qu'elle n'aurait pas trouvé un adversaire suffisamment chétif pour qu'elle soit sure et certaine de le ratatiner.
"Remarque, quand je fais un bug mental, ça pourrait p'têtre m'aider... Un grand coup sur la tronche"
Elle alla à la fenêtre pour observer le sale temps dehors.
"Ouais, moi j'me dit que quand ça va pas et que j'vois que le mauvais temps, il est dehors... Ben, c'est un peu comme si quand j'étais malheureuse, le monde entier était tristounet. Ou franchement en pétard comme là !"
La blondinette se mordilla la lèvre. Bien consciente qu'elle allait encore passer pour une déséquilibrée.
"Enfin, j'suis un poil narcissique faut dire... Mais il se passe quoi avec Jason ? Tu veux en parler ?"
S'appuyant contre le rebord de la fenêtre pour avoir en vis à vis Luther, elle en profita pour faire un petit signe de la main à Charis qui venait d'entrer.
"Alors ça roule avec ma colloc' ?"
Elle se jura mentalement de ne jamais révéler à la suissesse le triste sort qui était réservé, en principe, à toutes ses camarades de chambrée.
"Enfin, Charis, si un jour vous voulez que j'aille dormir ailleurs... Je comprendrai ! Voir, vous avez qu'à coller mon matelas et mon doudou dans le couloir, je pigerai l'idée..."
Elles étaient heureuses. Elles étaient amoureuses. Et en plus ça avait l'air de réellement fonctionner ! Déprimant... Ses histoires de cœur à elle en revanche... étaient soit à sens unique pour la plupart. Soit un tel BORDELMEGAMONSTREPARTOUT que ça ne ressemblait strictement plus à rien...
Reportant son attention sur Luther, elle reprit :
"Bah, ma sauveuse elle est pas sur Génosha..."
Levant le menton au ciel, sa voix tenta de se faire docte.
"Il s'agissait d'une composition libre sur la mort, l'amour, le désespoir et le suicide. Sentiments ô combien jouissifs quand on se rend compte qu'on va passer genre les 70 prochaines années de sa vie... seule. Ou avec des chats"
Un petit sourire gêné aux lèvres, elle tenta de se faire minaudante :
"Pis tu sais, ma sauveuse... Ou mon sauveur... C'est peut être ici que je vais trouver chaussure à mon pied..."
Tortillant du derrière, elle contourna Luther pour aller se coller un peu plus près de lui...
"Mais bon, sinon je serai ma propre soucoupe volante pour me sauver moi même..."
"Ah bah, j'suis bien heureuse de te connaître alors ! Une trempe c'est jamais sympa et j'm'en suis ramassée une bonne par Amarenna dans la boue..."
Humiliation cuisante. L'ancienne s'était faite dépouillée par la Maîtresse des Ombres. Georgia se jura de ne plus mettre un pied dans la salle des dangers pour le plaisir... Tout du moins tant qu'elle n'aurait pas trouvé un adversaire suffisamment chétif pour qu'elle soit sure et certaine de le ratatiner.
"Remarque, quand je fais un bug mental, ça pourrait p'têtre m'aider... Un grand coup sur la tronche"
Elle alla à la fenêtre pour observer le sale temps dehors.
"Ouais, moi j'me dit que quand ça va pas et que j'vois que le mauvais temps, il est dehors... Ben, c'est un peu comme si quand j'étais malheureuse, le monde entier était tristounet. Ou franchement en pétard comme là !"
La blondinette se mordilla la lèvre. Bien consciente qu'elle allait encore passer pour une déséquilibrée.
"Enfin, j'suis un poil narcissique faut dire... Mais il se passe quoi avec Jason ? Tu veux en parler ?"
S'appuyant contre le rebord de la fenêtre pour avoir en vis à vis Luther, elle en profita pour faire un petit signe de la main à Charis qui venait d'entrer.
"Alors ça roule avec ma colloc' ?"
Elle se jura mentalement de ne jamais révéler à la suissesse le triste sort qui était réservé, en principe, à toutes ses camarades de chambrée.
"Enfin, Charis, si un jour vous voulez que j'aille dormir ailleurs... Je comprendrai ! Voir, vous avez qu'à coller mon matelas et mon doudou dans le couloir, je pigerai l'idée..."
Elles étaient heureuses. Elles étaient amoureuses. Et en plus ça avait l'air de réellement fonctionner ! Déprimant... Ses histoires de cœur à elle en revanche... étaient soit à sens unique pour la plupart. Soit un tel BORDELMEGAMONSTREPARTOUT que ça ne ressemblait strictement plus à rien...
Reportant son attention sur Luther, elle reprit :
"Bah, ma sauveuse elle est pas sur Génosha..."
Levant le menton au ciel, sa voix tenta de se faire docte.
"Il s'agissait d'une composition libre sur la mort, l'amour, le désespoir et le suicide. Sentiments ô combien jouissifs quand on se rend compte qu'on va passer genre les 70 prochaines années de sa vie... seule. Ou avec des chats"
Un petit sourire gêné aux lèvres, elle tenta de se faire minaudante :
"Pis tu sais, ma sauveuse... Ou mon sauveur... C'est peut être ici que je vais trouver chaussure à mon pied..."
Tortillant du derrière, elle contourna Luther pour aller se coller un peu plus près de lui...
"Mais bon, sinon je serai ma propre soucoupe volante pour me sauver moi même..."
- Robin HosterJustiX
- Age : 33
Equipe : JustiX
Nom de code : Sonic
Date d'inscription : 18/12/2006
Re: How dead is your love ?
Lun 2 Nov 2009 - 12:52
Grosse journée pour Robin. Il c'était levé tôt ce matin pour aller en cours. Ce matin c'était méthodologie et histoire du journalisme. Après 3 heures de cours c'est à se demander comment font ceux qui écrivent la sentinelle! Aucune source, juste des ragots... Leurs confrères de l'Eastern news eux au moins travaille sérieusement... Mais Rob avait profiter du monorail pour relire encore la Sentinelle. Il avait aussi lancé une recherche sur le net, tous avec une seule idée en tête: en apprendre plus sur l'Afrique du sud. C'était son prochain départ en mission autant être prêt, savoir où avait eu lieu les incidents, les rumeurs, l'avancé de l'enquête... Il attendit les résultats pour se plonger plus avant dans le dossier...
Depuis le matin Robin goutait d'être un Nexus. Bosser avec Nathan , Vic et même Georgia allait être... comment dire... étrange, excitant, éprouvant? Les trois surement. Il était le petit nouveau dans tout ça et il allait devoir dealait avec le pouvoir de Sybille plus souvent...
Il aurait pu revenir à pieds mais le monorails au moins offrait une protection contre la pluie. Heureusement maintenant il pouvait contrôler son pouvoir sinon tous ces petits ploc! l'aurait rendu dingue.
Pour l'aprem l'envie était bien différente. Pas de stress juste un peu de détente. Il se dirigea vers le foyer. Il avait un peu mal à son épaule depuis qu'il avait percuté Nathan en Arène. Quel match. Dire que tout c'était jouer sur un mot. Il devait bosser encore ce genre de chance n'arrivait pas deux fois...
Il entra et vit que Georgia, Luther et Charis étaient déjà là.
"Kwé!"
Il utilisait de plus en plus d'expression Xavierienne. Il disait purin, Kwé et autre tic de langage des autres occupants. A force de vivre ici une culture propre au lieu c'était crée en quelque sorte.
Gorgia Georgia semblait en proie au spleen. Ça parlait couple et il est vrai que le trio avait de quoi parlait. Jason et Luther après un épisode lubrique étaient plus morose. Jason semblant triste du comportement du québécois. Miracle Lass était un tourbillon d'amour et kisses. Mais depuis l'épisode Camille-Génosha on avait eu moins à craindre ses attaques et plus sa tristesse caché derrière son exubérance. Charis elle vivait le bonheur avec une abeille. Les deux filles étaient toutes mignonnes dans leurs timidité. Donc voilà Rob le célibataire au milieu d'une discussion de couple. Génial!
"Alors la forme..."
Oui banal. Mais que dire? Salut! Alors Luther alors chaude la nuit? Et toi Georgia t'a embrassé qui? Charis toujours pas scotché à Abaigh? Non vraiment c'était pas le genre de Sonic. Ils trouveront bien matière à réponse et Robin pourra suivre la suite des évènements...
Depuis le matin Robin goutait d'être un Nexus. Bosser avec Nathan , Vic et même Georgia allait être... comment dire... étrange, excitant, éprouvant? Les trois surement. Il était le petit nouveau dans tout ça et il allait devoir dealait avec le pouvoir de Sybille plus souvent...
Il aurait pu revenir à pieds mais le monorails au moins offrait une protection contre la pluie. Heureusement maintenant il pouvait contrôler son pouvoir sinon tous ces petits ploc! l'aurait rendu dingue.
Pour l'aprem l'envie était bien différente. Pas de stress juste un peu de détente. Il se dirigea vers le foyer. Il avait un peu mal à son épaule depuis qu'il avait percuté Nathan en Arène. Quel match. Dire que tout c'était jouer sur un mot. Il devait bosser encore ce genre de chance n'arrivait pas deux fois...
Il entra et vit que Georgia, Luther et Charis étaient déjà là.
"Kwé!"
Il utilisait de plus en plus d'expression Xavierienne. Il disait purin, Kwé et autre tic de langage des autres occupants. A force de vivre ici une culture propre au lieu c'était crée en quelque sorte.
"Alors la forme..."
Oui banal. Mais que dire? Salut! Alors Luther alors chaude la nuit? Et toi Georgia t'a embrassé qui? Charis toujours pas scotché à Abaigh? Non vraiment c'était pas le genre de Sonic. Ils trouveront bien matière à réponse et Robin pourra suivre la suite des évènements...
- Luther PollenderJustiX
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Equipe : JustiX
Nom de code : Synergy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: How dead is your love ?
Lun 2 Nov 2009 - 13:38
Luther répondit en raillant légèrement : "Sure... Dis moi si une fois t'as besoin que je t'en sacre une, je consentirai à faire ce sacrifice."
Et Charis, la femme modèle, arrivait là-dessus. Luther se contenta d'un signe vertical de la main, histoire de signaler sa position, et de faire un salut très relatif, écoutant d'un air distrait les élucubrations de Georgia.
Jason ? Ben y'aurait ptet juste besoin qu'on lui en garoche une derrière la tête aussi là. Hier là, j'l'ai surpris avec c'te côline de poubelle d'Alixtide dans les bras ! Pis là que je le niaisais qu'il avait juste pas de bon goût, vla-tu qui me jase qu'il m'aime et que chu une bête au pieu, avant de se fondre une fuse."
Il avait expliqué ça d'un air morose et monocorde, avant d'ajouter, d'un ton plus bas, et un peu plus concerné.
"Ça a juste pas de bon sens tout ça..."
Mais son air se voulut plus suspicieux, plus perplexe... presque inquiet, à écouter ce qu'ajoutait Georgia. Une libre composition sur tout ça : taboire... Ca s'arrange pas chez certains. Il matérialisa alors un crucifix psychique qu'il colla sous le nez de Georgia.
"Non mais ça s'pourrait-tu que la chambre de Juliette elle soit juste au dessus du foyer là ? Et que son hostifie de cercueil il émette des mauvaises radiations de même ? Parce que là, les gens qui ne parlent que de mort et de trucs de même dans le foyer, c'est ben ordinaire."
Puis il conclut, sur un ton résolument plus optimiste et taquin, faisant disparaître sa création.
"En tout cas, j'gage que tu dois être sortie d'une soucoupe volante... T'as-tu été enlevée par les extra-terrestres quand t'étais petite, ou bien yont-tu juste attendu que tu sois grande ?"
Et d'un geste machinal, il fit un autre signe de la main à Rob.
Et Charis, la femme modèle, arrivait là-dessus. Luther se contenta d'un signe vertical de la main, histoire de signaler sa position, et de faire un salut très relatif, écoutant d'un air distrait les élucubrations de Georgia.
Jason ? Ben y'aurait ptet juste besoin qu'on lui en garoche une derrière la tête aussi là. Hier là, j'l'ai surpris avec c'te côline de poubelle d'Alixtide dans les bras ! Pis là que je le niaisais qu'il avait juste pas de bon goût, vla-tu qui me jase qu'il m'aime et que chu une bête au pieu, avant de se fondre une fuse."
Il avait expliqué ça d'un air morose et monocorde, avant d'ajouter, d'un ton plus bas, et un peu plus concerné.
"Ça a juste pas de bon sens tout ça..."
Mais son air se voulut plus suspicieux, plus perplexe... presque inquiet, à écouter ce qu'ajoutait Georgia. Une libre composition sur tout ça : taboire... Ca s'arrange pas chez certains. Il matérialisa alors un crucifix psychique qu'il colla sous le nez de Georgia.
"Non mais ça s'pourrait-tu que la chambre de Juliette elle soit juste au dessus du foyer là ? Et que son hostifie de cercueil il émette des mauvaises radiations de même ? Parce que là, les gens qui ne parlent que de mort et de trucs de même dans le foyer, c'est ben ordinaire."
Puis il conclut, sur un ton résolument plus optimiste et taquin, faisant disparaître sa création.
"En tout cas, j'gage que tu dois être sortie d'une soucoupe volante... T'as-tu été enlevée par les extra-terrestres quand t'étais petite, ou bien yont-tu juste attendu que tu sois grande ?"
Et d'un geste machinal, il fit un autre signe de la main à Rob.
- Charis HeldOnyX
- Age : 31
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Re: How dead is your love ?
Lun 2 Nov 2009 - 22:22
Charis fut prise d'une envie de s'envoyer la tête dans le clavier, suite aux propos de Georgia. Déjà les premiers qui lui étaient adressé. Un "oui" avait accueilli le demande concernant la relation entre elle et l'Abeille (mais en même temps, elle n'aurait pas osé dire qu'il y avait des couacs, SURTOUT PAS avec Georgia). Mais pour le coup du matelas dans le couloir... Encore aurait-il fallu qu'il y ait réellement des choses entre elle et Abaigh. Parce que pour le moment, à part des petits bisous et des câlins, avec beaucoup de romantisme, avouons-le, il n'y avait rien de vraiment physique. Et que pour un couple, ben ça la foutait mal. En même temps, Charis avait beau tourner et retourner toutes les options dans sa tête, elle ne savait vraiment pas comment s'y prendre pour exprimer plus efficacement toutes ces choses troublantes que l'irlandaise provoquait chez elle. Et de toute manière, elle ne se voyait pas parler de ça avec qui que ce soit. C'était déjà assez gênant comme ça. Ah ben tient, peut-être que mémé aurait des idées sur la question. Bref! Robin entra et, soulagée, Charis se retourna pour lui rendre son salut, mais nettement moins local qu'avec un "kwé".
"On fait tous aller, je suppose. Comme un jour d'orage! Avec les nuages, et pas que dehors."
Mais le crucifix était tout de même bien adapté à la situation et Charis pouffa de rire en se tournant face à son écran pour ouvrir une page internet et accéder à sa boîte e-mail histoire de débuter les derniers potins avec papounet. Mais avant...
"Je crois qu'il veut juste du romantisme... Jason. Enfin par romantisme, j'entends pas sérénade à la pleine lune, juste parler à coeur ouvert. Enfin je crois."
Sa main glissa sur la souris le temps d'ouvrir la page d'écriture de mail.
"Ou alors je me trompe. Je sais que ça me regarde pas, mais... ça me fait de la peine de vous voir comme ça tous les deux."
Surtout que Jason, lui paraissait aussi mal que Luther. Et que ça lui faisait de la peine. Et que c'était normal de s'inquiéter même si ça la regardait pas.
"Et Georgia... en 70 ans... T'as le temps de faire tout plein de conquêtes."
Surtout qu'elle semblait avoir un don certain pour chercher à séduire. Preuve en était de son joli déhanché alors qu'elle s'était approchée de Luther un peu plus tôt. Y'avait pas de doute, ça sentait l'expérience!
Et sur ce, elle se reporta plus sérieusement sur son clavier et se mit à écrire.
"On fait tous aller, je suppose. Comme un jour d'orage! Avec les nuages, et pas que dehors."
Mais le crucifix était tout de même bien adapté à la situation et Charis pouffa de rire en se tournant face à son écran pour ouvrir une page internet et accéder à sa boîte e-mail histoire de débuter les derniers potins avec papounet. Mais avant...
"Je crois qu'il veut juste du romantisme... Jason. Enfin par romantisme, j'entends pas sérénade à la pleine lune, juste parler à coeur ouvert. Enfin je crois."
Sa main glissa sur la souris le temps d'ouvrir la page d'écriture de mail.
"Ou alors je me trompe. Je sais que ça me regarde pas, mais... ça me fait de la peine de vous voir comme ça tous les deux."
Surtout que Jason, lui paraissait aussi mal que Luther. Et que ça lui faisait de la peine. Et que c'était normal de s'inquiéter même si ça la regardait pas.
"Et Georgia... en 70 ans... T'as le temps de faire tout plein de conquêtes."
Surtout qu'elle semblait avoir un don certain pour chercher à séduire. Preuve en était de son joli déhanché alors qu'elle s'était approchée de Luther un peu plus tôt. Y'avait pas de doute, ça sentait l'expérience!
Et sur ce, elle se reporta plus sérieusement sur son clavier et se mit à écrire.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: How dead is your love ?
Mar 3 Nov 2009 - 3:40
Georgia alla poser ses fesses sur l'accoudoir du fauteuil. Le québécois était de bonne compagnie mais... L'évocation d'un quelconque lien physique avec Alixtide la fit tressaillir. Et la renvoya à sa propre mésaventure avec le pourceau qui avait conduit à l'autodestruction de son couple.
Elle se sentit néanmoins obligée de concourir à sa légende personnelle... Histoire de creuser un p'tit peu plus maintenant qu'elle avait touché le fond.
"Fais gaffe aux gens qui serrent Alix de trop près... On n'est pas très stables ni équilibrés... Enfin, Jason c'était peut être un VRAI malentendu..."
Se grattant la tête pour mieux réfléchir, elle ajouta néanmoins :
"Il lui a pas roulé une pelle, quand même ?"
Puis tout de go, elle jugea bon de préciser. Rapidement. Un peu trop rapidement.
"Enfin, les boutons sur les lèvres ça finit par guérir..."
La blondinette timbrée aurait aimé mieux savoir siffler. Ou savoir faire des claquettes. Ça aurait pu être une chouette transition pour enchaîner ! Mais là, en gros, un troupeau d'anges risquait de passer...
Heureusement Robin venait de la saluer. Elle s'exclama, comme elle passerait du coq à l'âne :
"Tiens salut, Rob ! Cool ! Maintenant que j'ai décidé d'apprécier Ken, je m'étais dit qu'on pourrait parler... Vu que t'es son pote et que les potes de mes potes sont aussi... Euh... Mes potes"
Elle était confuse mais elle espérait bien que ça ferait oublier l'épisode Alixtide dans la pièce.
Le crucifix permit également d'enchaîner.
"Oulah, écarte ce bidule. Une fois j'ai eu la folie de ces machins... Et c'était de loin ma période la plus irrationnelle. Je me préfère encore maintenant"
Même si elle avait du mal à cohabiter avec elle même. Et qu'un jour, elle finirait certainement par se suicider sans le vouloir.
Nouvelle transition habile après cet aveu douteux...
"Tu sais la gothique, je l'ai embrassée aussi !" annonça-t-elle, toute contente. Puis comprenant qu'il n'y avait nulle fierté à avoir au sujet de cette tromperie de plus qui avait contribué à faire de sa douce la fille la plus cocue de toute l'histoire de l'Institut Charles Xavier, elle tenta de réfléchir à une autre façon de se faire oublier...
"Enfin, le romantisme ça va deux minutes... Les ballades au clair de lune, les phrases valises façon t'es la plus belle, tout ça..."
Un léger vague-à-l'âme dans le regard, elle considéra le fait que peut être c'était justement ça qui lui manquait : ces mots, personne ne les avais jamais eu pour elle. Et soulevant sa maigrelette poitrine pour donner une contenance à sa chétive personne, elle ajouta :
"Regarde, avec ta belle, Charis, vous versez pas que dans le romantisme, non ? Ben voilà, faut que tu prennes exemples sur Charis, Luther !"
Puis comprenant qu'elle parlait, une fois de plus, sans savoir ce qui se tramait, Georgia termina :
"Je crois que mes propos décousus montrent bien que j'suis un poil bizarre depuis... Genre aussi loin que je m'en souvienne. Je me demande bien comment ma douce a pu me supporter aussi longtemps..."
Elle se sentit néanmoins obligée de concourir à sa légende personnelle... Histoire de creuser un p'tit peu plus maintenant qu'elle avait touché le fond.
"Fais gaffe aux gens qui serrent Alix de trop près... On n'est pas très stables ni équilibrés... Enfin, Jason c'était peut être un VRAI malentendu..."
Se grattant la tête pour mieux réfléchir, elle ajouta néanmoins :
"Il lui a pas roulé une pelle, quand même ?"
Puis tout de go, elle jugea bon de préciser. Rapidement. Un peu trop rapidement.
"Enfin, les boutons sur les lèvres ça finit par guérir..."
La blondinette timbrée aurait aimé mieux savoir siffler. Ou savoir faire des claquettes. Ça aurait pu être une chouette transition pour enchaîner ! Mais là, en gros, un troupeau d'anges risquait de passer...
Heureusement Robin venait de la saluer. Elle s'exclama, comme elle passerait du coq à l'âne :
"Tiens salut, Rob ! Cool ! Maintenant que j'ai décidé d'apprécier Ken, je m'étais dit qu'on pourrait parler... Vu que t'es son pote et que les potes de mes potes sont aussi... Euh... Mes potes"
Elle était confuse mais elle espérait bien que ça ferait oublier l'épisode Alixtide dans la pièce.
Le crucifix permit également d'enchaîner.
"Oulah, écarte ce bidule. Une fois j'ai eu la folie de ces machins... Et c'était de loin ma période la plus irrationnelle. Je me préfère encore maintenant"
Même si elle avait du mal à cohabiter avec elle même. Et qu'un jour, elle finirait certainement par se suicider sans le vouloir.
Nouvelle transition habile après cet aveu douteux...
"Tu sais la gothique, je l'ai embrassée aussi !" annonça-t-elle, toute contente. Puis comprenant qu'il n'y avait nulle fierté à avoir au sujet de cette tromperie de plus qui avait contribué à faire de sa douce la fille la plus cocue de toute l'histoire de l'Institut Charles Xavier, elle tenta de réfléchir à une autre façon de se faire oublier...
"Enfin, le romantisme ça va deux minutes... Les ballades au clair de lune, les phrases valises façon t'es la plus belle, tout ça..."
Un léger vague-à-l'âme dans le regard, elle considéra le fait que peut être c'était justement ça qui lui manquait : ces mots, personne ne les avais jamais eu pour elle. Et soulevant sa maigrelette poitrine pour donner une contenance à sa chétive personne, elle ajouta :
"Regarde, avec ta belle, Charis, vous versez pas que dans le romantisme, non ? Ben voilà, faut que tu prennes exemples sur Charis, Luther !"
Puis comprenant qu'elle parlait, une fois de plus, sans savoir ce qui se tramait, Georgia termina :
"Je crois que mes propos décousus montrent bien que j'suis un poil bizarre depuis... Genre aussi loin que je m'en souvienne. Je me demande bien comment ma douce a pu me supporter aussi longtemps..."
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Mar 3 Nov 2009 - 16:01
Par un temps de cochon pareil il était rigoureusement hors de question que Keyah ne mette ne serait-ce qu'un orteil dehors. A tous les coups, elle allait se retrouver trempée comme un seau, et ses nerfs le supporteraient très, très difficilement. Du coup, elle avait choisi d'errer comme une âme en peine dans l'Institut en attendant qu'il se passe quelque chose. Quelque chose au sec.
Passant à son goût trop de temps à squatter la cuisine, et l'effet de surprise de la découverte des lieux étant passé, elle se résolut à aller s'avachir sur le canapé du salon qui, manque de chance, était occupé par des gamers enragés. Elle s'était donc fort logiquement rabattue sur le foyer, moins chargé en populace.
Sauf que...sauf que parmi cette population, il y'avait Charis. Charis, qui était un peu une averse intérieure. Charis dont la simple présence lui donnait envie de déguerpir. Charis...dont elle partagerait le destin en mission. Keyah ne savait pas qui avait décidé de la formation de son équipe, mais c'était une très, très mauvaise plaisanterie. Seulement, elle avait donné son accord, donc il était trop tard pour reculer. Autant tenter de s'acclimater à la présence de sa némésis forcée dans une ambiance tranquille, plutôt que le faire en situation de danger.
La Malienne pénétra donc d'un pas très, très hésitant dans la pièce, prête à tout moment à prendre ses jambes à son cou, si quelque chose qui ressemblait d'un peu trop près à de l'eau s'approchait d'elle.
- Sa...salut Charis.
Elle se mordait la lèvre inférieure pour qu'elle ne tremble pas. Un bref coup d'oeil dans le reste de la pièce - car il ne faut pas quitter le danger des yeux trop longtemps - lui apprit que Luther, Robin et Georgia étaient aussi présents, mais il était très au-dessus de ses forces de leur prêter attention. Une chose à la fois. Si elle réussissait à franchir cette répulsion primitive, il n'y aurait plus guère de soucis dans son existence à l'Institut.
- Tu...tu vas b...ien ?
Keyah tenta de sourire, mais ce dit plutôt ressembler à une grimace pour les personnes extérieurement présentes. Echec. Son pied commençait déjà à reculer, instinctivement, au cas où Charis s'amuse à lui faire une farce. Certes, ce n'était pas son genre, elle était sympathique, gentille, douce, mais c'est lorsqu'on s'y attend le moins que le pire survient.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: How dead is your love ?
Mar 3 Nov 2009 - 19:48
Rob eut du mal à trouver des informations complémentaires sur le récent incident de Johannesburg. La plupart des liens qu'il trouva relataient les mêmes faits que la Sentinelle, l'aspect anti-mutant en moins. Les conclusions de l'enquête n'étaient pas encore disponibles. Le seul élément supplémentaire qu'il trouva, était une déclaration du responsable des relations publiques de la MJC, qui affirmait que la situation était sous contrôle.
- Robin HosterJustiX
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Re: How dead is your love ?
Mer 4 Nov 2009 - 0:37
Aujourd'hui était une journée pleine de surprise. Et de déconvenues aussi. dans un premier temps il n'avait rien trouvé de plus pour la mission et ensuite le voilà au milieu d'une discussion sur les couples. Bon il avait une opinion mais de la à la partager avec Luther... Le canadien était aussi chaud qu'une baraque à frites et une séance câline à Génosha avait montré tout ça. Bon surtout le fait qu'il aime beaucoup, beaucoup parlait de pleins de jeune hommes qui sont passés dans son lit. Il aurait été plus vieux Ganymède l'aurait embauché!
Mais lui dire à brûle pourpoint n'était pas la chose à faire. Et c'est Georgia qui lui donna l'occasion de se dérober. Bon en plus on lui avait pas demandé son avis ça réglé la chose!
"Pas de souci Georgia! On a jamais été en froid non plus... Pis on est dans la même équipe va falloir que tu me supportes!"
Son clin d'œil appuya sa vanne. Oui ça fait comique à deux balles, mais c'était du second degré! Georgia et Alixtide. Il aura vraiment tout eu dans son équipe! Mais la mi-talienne semblait d'humeur. Spécial. Bon et plus que d'habitude. Allez jette toi à l'eau...
"Tu sais Luther peut-être que Jason veut simplement que tu lui parle de tes sentiments. Ce genre de truc. Il veut comme beaucoup être fixé: Sérieux ou pas ce genre de questions. Après à toi de voir!"
Étrangement il aurait pu dire ça d'une fille, ou d'un émo, mais dans le deuxième cas saurait été insultant. Comme quoi Jason ne rentrait dans aucune case, ce qui faisait tout son charme! Passionné, l'artiste était à fleur de peau. Peut-être l'apanage de sa profession? Encore une question qui ne trouvait pas de réponse, alors pour rebondir il se retourna vers la Nexus.
"Une belle fille comme toi finir avec des chats? j'y crois pas! T'as trop de cervelle pour t'embarrasser d'un homme, je pense que t'en auras assez pour trouver l'amour!"
Bon ce genre de chasse au trésor c'était pas si facile! Mais la blonde était une véritable pionnière en la matière. Et malgré sa boutade féministe il lui souhaitai vraiment. lui c'était plus compliqué. Il avait été beaucoup blessé par des filles en A. Il avait peur des statistiques...
Keyah rentra dans la pièce et vu son attitude elle craignant Charis autant qu'Adam et Enzo. Rob lui fit un signe de la main. Que dire? Bah Charis saura quoi dire...
Mais lui dire à brûle pourpoint n'était pas la chose à faire. Et c'est Georgia qui lui donna l'occasion de se dérober. Bon en plus on lui avait pas demandé son avis ça réglé la chose!
"Pas de souci Georgia! On a jamais été en froid non plus... Pis on est dans la même équipe va falloir que tu me supportes!"
Son clin d'œil appuya sa vanne. Oui ça fait comique à deux balles, mais c'était du second degré! Georgia et Alixtide. Il aura vraiment tout eu dans son équipe! Mais la mi-talienne semblait d'humeur. Spécial. Bon et plus que d'habitude. Allez jette toi à l'eau...
"Tu sais Luther peut-être que Jason veut simplement que tu lui parle de tes sentiments. Ce genre de truc. Il veut comme beaucoup être fixé: Sérieux ou pas ce genre de questions. Après à toi de voir!"
Étrangement il aurait pu dire ça d'une fille, ou d'un émo, mais dans le deuxième cas saurait été insultant. Comme quoi Jason ne rentrait dans aucune case, ce qui faisait tout son charme! Passionné, l'artiste était à fleur de peau. Peut-être l'apanage de sa profession? Encore une question qui ne trouvait pas de réponse, alors pour rebondir il se retourna vers la Nexus.
"Une belle fille comme toi finir avec des chats? j'y crois pas! T'as trop de cervelle pour t'embarrasser d'un homme, je pense que t'en auras assez pour trouver l'amour!"
Bon ce genre de chasse au trésor c'était pas si facile! Mais la blonde était une véritable pionnière en la matière. Et malgré sa boutade féministe il lui souhaitai vraiment. lui c'était plus compliqué. Il avait été beaucoup blessé par des filles en A. Il avait peur des statistiques...
Keyah rentra dans la pièce et vu son attitude elle craignant Charis autant qu'Adam et Enzo. Rob lui fit un signe de la main. Que dire? Bah Charis saura quoi dire...
- Luther PollenderJustiX
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Re: How dead is your love ?
Mer 4 Nov 2009 - 14:28
À l'évocation des relents d'Alixtide, Luther matérialisa ce qui avait tout l'air d'un seau psychique, y mit la tête, et fit semblant de vomir. Puis il en sortit la tête et répondit
"Non, je crois pas... Enfin, je sais pas pantoute, chu arrivé à la fin là."
Georgia semblait un peu folle, mais avait paradoxalement une certaine constance dans sa folie. Au moins, c'était déjà ça, pas comme certains autres totalement aléatoires. Chacun y allait de son petit conseil : romantisme, sentiments... Luther prit son seau psychique -vide, bien sûr-, et le posa sur ses genoux, comme si cette présence tangible d'une partie de sa pensée avait quelque chose de rassurant pour lui.
"Mouin... Tout ça, mouin..."
Il n'avait pas l'air plus convaincu que cela, mais préféra passer à autre chose.
"Tu as embrassé Juliette... Maudit. Tu étais au moins possédé par un mutant quand tu as fait ça ? C'est pas possible autrement. T'as réussi à enlever tout le maquillage ensuite ? Et tsé Georgia, les dingues, y'en a qui aiment."
Un petit sourire en lot de consolation à Georgia, alors que Luther se penchait pour regarder qui arrivait dans la pièce en bafouillant : il adressa alors un signe de la main à Keyah.
"Non, je crois pas... Enfin, je sais pas pantoute, chu arrivé à la fin là."
Georgia semblait un peu folle, mais avait paradoxalement une certaine constance dans sa folie. Au moins, c'était déjà ça, pas comme certains autres totalement aléatoires. Chacun y allait de son petit conseil : romantisme, sentiments... Luther prit son seau psychique -vide, bien sûr-, et le posa sur ses genoux, comme si cette présence tangible d'une partie de sa pensée avait quelque chose de rassurant pour lui.
"Mouin... Tout ça, mouin..."
Il n'avait pas l'air plus convaincu que cela, mais préféra passer à autre chose.
"Tu as embrassé Juliette... Maudit. Tu étais au moins possédé par un mutant quand tu as fait ça ? C'est pas possible autrement. T'as réussi à enlever tout le maquillage ensuite ? Et tsé Georgia, les dingues, y'en a qui aiment."
Un petit sourire en lot de consolation à Georgia, alors que Luther se penchait pour regarder qui arrivait dans la pièce en bafouillant : il adressa alors un signe de la main à Keyah.
- Charis HeldOnyX
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Re: How dead is your love ?
Mer 4 Nov 2009 - 20:19
Vaguement pensive, Charis tapota rapidement sur le clavier. Il ne s'agisait pas de faire un roman, juste de signaler qu'elle n'oubliait pas. C'était fou comme écrire des banalités suffisait à rassurer la famille. Avec le tapage médiatique de Génosha, et sa tête dans un journal, son père avait évidemment eu quelques sueurs froides. Mieux valait qu'elle continue d'éviter autant que possible des sujets de discussion dérangeante avec lui, comme les missions, par exemple.
Un clique sur "envoyer", et l'affaire était dans le sac! Au moment où des choses bizarres finissaient d'être prononcées par Georgia. Charis se retourna légèrement, pour voir Luther avec un seau psychique sur les genoux. Ah oui... Alixtide. Mais quand même... Elle ne savait pas vraiment comment Luther avait pu penser que Jason ait eu des intention autres que nobles en portant le breton. Confus tout ça. Elle fut plutôt frappée par le bon sens des propos de Robin. Oui, voilà, c'était plutôt ça qu'elle pensait, sans savoir comment l'exprimer. En même temps, elle et l'amour... Elle en était au stade du permis provisoire. Tout était très théorique, et encore, y'avait des lacunes. C'était pas faute d'aimer, juste de ne pas savoir comment le montrer.
Puis Keyah fit son entrée et Charis ne pu que lui faire un large sourire.
"Salut!! ça va! Et toi?"
EQuoique le retour de question fut quelque peu hésitant sur la fin... Visiblement, Keyah n'allait pas. Et la suissesse avait toujours cette désagréable impression d'en être la cause. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire pour mettre la malienne aussi mal à l'aise? Elle ne comprenait décidément pas. A ben tien, puisqu'elles allaient faire équipe, il valait mieux résoudre ça assez rapidement.
"Dis, Keyah, je peux te parler quelques minutes en privé s'il te plait?"
Nan mais elle avait reculé ou Charis avait des hallucinations? A croire qu'elle s'était transformée en horrible monstre subitement. Elle dévia les yeux vers l'écran de l'ordinateur, refermant sa page, pour se reporter une fois de plus sur Keyah. Il fallait vraiment régler ce problème... Même si Charis ne voyait pas vraiment encore où il se situait exactement. Elle se leva, attendant la réponse de Keyah. Quoiqu'elle ne pensait pas vraiment qu'elle puisse dire non. A moins qu'elle ne s'enfuie en courant?
Papa!
La rentrée s'est bien passée, mais vous me manquez quand même, toi et mémé. J'espère que tout se passe bien et que tu profites un peu du calme de la fin d'été pour te reposer.Voici quelques nouvelles récentes. Une femme du Pentagone a rejoint l'Institut, afin de permettre à des mutants de donner des coups de mains là où les capacités humaines ont besoin d'un coup de pouce. C'est amusant, elle a parfois des expressions qui ressemblent à celles de mémé! ça me donne envie de rigoler.
J'espère pouvoir revenir aux prochaines vacances. Peut-être à Noël? Enfin ça dépend. Il y a quelqu'un que je voudrais te présenter. C'est une personne très importante pour moi. Mais chaque chose en son temps!
Comment ça se passe à Sion? J'imagine que ça doit être plutôt calme en ce moment, surtout avec la reprise des cours. Donnes-moi de tes nouvelles! Embrasses tout le monde de ma part!
Ta fille,
Charis.
Un clique sur "envoyer", et l'affaire était dans le sac! Au moment où des choses bizarres finissaient d'être prononcées par Georgia. Charis se retourna légèrement, pour voir Luther avec un seau psychique sur les genoux. Ah oui... Alixtide. Mais quand même... Elle ne savait pas vraiment comment Luther avait pu penser que Jason ait eu des intention autres que nobles en portant le breton. Confus tout ça. Elle fut plutôt frappée par le bon sens des propos de Robin. Oui, voilà, c'était plutôt ça qu'elle pensait, sans savoir comment l'exprimer. En même temps, elle et l'amour... Elle en était au stade du permis provisoire. Tout était très théorique, et encore, y'avait des lacunes. C'était pas faute d'aimer, juste de ne pas savoir comment le montrer.
Puis Keyah fit son entrée et Charis ne pu que lui faire un large sourire.
"Salut!! ça va! Et toi?"
EQuoique le retour de question fut quelque peu hésitant sur la fin... Visiblement, Keyah n'allait pas. Et la suissesse avait toujours cette désagréable impression d'en être la cause. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire pour mettre la malienne aussi mal à l'aise? Elle ne comprenait décidément pas. A ben tien, puisqu'elles allaient faire équipe, il valait mieux résoudre ça assez rapidement.
"Dis, Keyah, je peux te parler quelques minutes en privé s'il te plait?"
Nan mais elle avait reculé ou Charis avait des hallucinations? A croire qu'elle s'était transformée en horrible monstre subitement. Elle dévia les yeux vers l'écran de l'ordinateur, refermant sa page, pour se reporter une fois de plus sur Keyah. Il fallait vraiment régler ce problème... Même si Charis ne voyait pas vraiment encore où il se situait exactement. Elle se leva, attendant la réponse de Keyah. Quoiqu'elle ne pensait pas vraiment qu'elle puisse dire non. A moins qu'elle ne s'enfuie en courant?
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: How dead is your love ?
Jeu 5 Nov 2009 - 1:35
Les objets psychiques de Luther avaient cela d'inquiétants qu'ils surgissaient de nulle part. Et semblaient avoir pour seule raison d'être l'illustration des sentiments et idées fusant dans une pièce quelconque. En l'occurrence, un crucifix pour lui rappeler son incartade avec la gothique, un seau pour que Georgia prenne bien conscience qu'elle pouvait être dégueulasse par moment...
Le plus gênant étant que Luther n'était nullement doué pour les habiles transitions. En fait, à bien y réfléchir, Georgia non plus... Mais là où elle trébuchait, Luther insistait. Si elle était la confusion faite femme, lui était tel un prêtre... A vouloir, toujours vous montrer en quoi vous êtes petite. Et mauvaise. Et...
... elle l'aimait bien quand même. C'était une sorte de conscience morale. Enfin... Du moins Georgia le voyait comme ça, tout en gardant bien en tête que si le Très Haut existait réellement quelque part et qu'il était pareil que dans les bouquins, elle irait un jour griller en Enfer en compagnie du québécois...
"Ça où chanter des cantiques avec Ken..." murmura-t-elle.
Se ressaisissant, elle secoua sa tignasse blonde comme en proie à un nouveau trouble du comportement.
"Ouais, on est coéquipiers maintenant. C'est cool, tu verras... Pis, quand tu fais partie de la cellule psy de l'Institut on te pardonne plus de trucs..." lança-t-elle à Rob.
Peut être aurait-elle du plaider la folie pour l'affaire du violon ? Ça lui aurait évité une soufflante et un paquet de corvées... Elle se mordilla les lèvres : nan. Tout le monde la prenait déjà pour barge à l'époque. Et depuis, même elle s'y était mise. Georgia se rêvait magistrate. Pour signer elle-même son ordonnance d'hospitalisation d'office. Qu'elle délire oui ! Mais qu'elle ne nuise à plus personne et qu'elle bave gentiment dans sa camisole blanche...
"Pas idiot ce que tu racontes là, Rob... Au fond, ce qui craint avec l'amour c'est... Qu'on n'est jamais bien sure. Que dans la tête de l'autre, c'est tout pareil que dans la notre. Alors on fait n'importe quoi. On creuse sa propre tombe pour... Genre éviter de trop se dévoiler ou de souffrir"
La vérité des âmes. Celle des corps. L'éternel dilemme. Et le regard lubrique de Père Luther, le Prêtre qui avait enlevé son froc, était plus sur qu'un révélateur photographique.
"Parce que... Tu sais Rob, je suis pas si futée que ça. Sinon, je serai pas toute seule à écrire des chansons gothiques nulles. Comme si j'avais roulé trop de pelles à Juliette. Pis, je serai pas dans cette course effrénée au... n'importe quoi. Parce qu'au fond..."
Elle plissa des yeux.
"On peut pas toujours vouloir paraître. Alors, on compense. Et on fait encore et encore plus n'importe quoi. Pour éviter de se dire qu'une certaine personne a pris complétement contrôle de soi-même. J'veux dire. On est des forts caractères, non ?"
Georgia banda son biceps de poulette. Et évita d'y toucher pour ne pas risquer de le tuer...
"Moi, celui qui essaye de me marcher sur la gueule, je lui fais son affaire. Je baisserai plus jamais le menton... Alors qu'en amour... Ben c'est pas pareil. J'suis pas la chef"
Elle baissa la tête. Se sentant de plus en plus petite et nulle au fur et à mesure qu'elle faisait son testament sentimental...
"Alors, forcément plutôt que d'aimer... De reconnaître que l'on aime... On louvoie. Et on cumule les expériences stériles... Au point de ne plus trop savoir ce qu'on veut vraiment... C'est terrible quand on arrive à se duper soi même. Comme avec Anna. Elle a juste été sympa avec moi et genre je l'ai collée comme si je voulais me marier avec. Ou Juliette : pour ta gouverne, Luther, je lui ai même demandé si on pourrait pas commander un cercueil deux places... Ou un truc dans ce goût là..."
D'ailleurs elle s'était faite envoyer sur les roses. Comme avec Anna. Jeremiah. River. Gabrielle... Georgia était fin prête pour le jardinage ! A défaut de creuser sa tombe, au moins elle pourrait essayer de faire pousser des fleurs avec tous les râteaux qu'elle s'était vue décerner.
Se prenant la tête entre ses mains, une moue sceptique sur les lèvres, elle reprit :
"Les dingues et les paumées, ouais... Du coup, j'ai perdu le cap. La main. Et pied. Là, j'hésite encore... La facilité ou le défi ? Mais le défi que j'ai en tête, j'y pense tout le temps... Quand je ferme les yeux, je vois cette personne et..."
... était-ce encore un leurre ? Ou la personne qu'il lui fallait ? La blonde soupira...
"Si j'arrive à mes fins... Ça va encore être à nouveau du n'importe quoi ? Une sorte de course sans fin, de collection humaine ? Ou bien ?"
Nouveau soupir... Nouvelles interrogations...
Le plus gênant étant que Luther n'était nullement doué pour les habiles transitions. En fait, à bien y réfléchir, Georgia non plus... Mais là où elle trébuchait, Luther insistait. Si elle était la confusion faite femme, lui était tel un prêtre... A vouloir, toujours vous montrer en quoi vous êtes petite. Et mauvaise. Et...
... elle l'aimait bien quand même. C'était une sorte de conscience morale. Enfin... Du moins Georgia le voyait comme ça, tout en gardant bien en tête que si le Très Haut existait réellement quelque part et qu'il était pareil que dans les bouquins, elle irait un jour griller en Enfer en compagnie du québécois...
"Ça où chanter des cantiques avec Ken..." murmura-t-elle.
Se ressaisissant, elle secoua sa tignasse blonde comme en proie à un nouveau trouble du comportement.
"Ouais, on est coéquipiers maintenant. C'est cool, tu verras... Pis, quand tu fais partie de la cellule psy de l'Institut on te pardonne plus de trucs..." lança-t-elle à Rob.
Peut être aurait-elle du plaider la folie pour l'affaire du violon ? Ça lui aurait évité une soufflante et un paquet de corvées... Elle se mordilla les lèvres : nan. Tout le monde la prenait déjà pour barge à l'époque. Et depuis, même elle s'y était mise. Georgia se rêvait magistrate. Pour signer elle-même son ordonnance d'hospitalisation d'office. Qu'elle délire oui ! Mais qu'elle ne nuise à plus personne et qu'elle bave gentiment dans sa camisole blanche...
"Pas idiot ce que tu racontes là, Rob... Au fond, ce qui craint avec l'amour c'est... Qu'on n'est jamais bien sure. Que dans la tête de l'autre, c'est tout pareil que dans la notre. Alors on fait n'importe quoi. On creuse sa propre tombe pour... Genre éviter de trop se dévoiler ou de souffrir"
La vérité des âmes. Celle des corps. L'éternel dilemme. Et le regard lubrique de Père Luther, le Prêtre qui avait enlevé son froc, était plus sur qu'un révélateur photographique.
"Parce que... Tu sais Rob, je suis pas si futée que ça. Sinon, je serai pas toute seule à écrire des chansons gothiques nulles. Comme si j'avais roulé trop de pelles à Juliette. Pis, je serai pas dans cette course effrénée au... n'importe quoi. Parce qu'au fond..."
Elle plissa des yeux.
"On peut pas toujours vouloir paraître. Alors, on compense. Et on fait encore et encore plus n'importe quoi. Pour éviter de se dire qu'une certaine personne a pris complétement contrôle de soi-même. J'veux dire. On est des forts caractères, non ?"
Georgia banda son biceps de poulette. Et évita d'y toucher pour ne pas risquer de le tuer...
"Moi, celui qui essaye de me marcher sur la gueule, je lui fais son affaire. Je baisserai plus jamais le menton... Alors qu'en amour... Ben c'est pas pareil. J'suis pas la chef"
Elle baissa la tête. Se sentant de plus en plus petite et nulle au fur et à mesure qu'elle faisait son testament sentimental...
"Alors, forcément plutôt que d'aimer... De reconnaître que l'on aime... On louvoie. Et on cumule les expériences stériles... Au point de ne plus trop savoir ce qu'on veut vraiment... C'est terrible quand on arrive à se duper soi même. Comme avec Anna. Elle a juste été sympa avec moi et genre je l'ai collée comme si je voulais me marier avec. Ou Juliette : pour ta gouverne, Luther, je lui ai même demandé si on pourrait pas commander un cercueil deux places... Ou un truc dans ce goût là..."
D'ailleurs elle s'était faite envoyer sur les roses. Comme avec Anna. Jeremiah. River. Gabrielle... Georgia était fin prête pour le jardinage ! A défaut de creuser sa tombe, au moins elle pourrait essayer de faire pousser des fleurs avec tous les râteaux qu'elle s'était vue décerner.
Se prenant la tête entre ses mains, une moue sceptique sur les lèvres, elle reprit :
"Les dingues et les paumées, ouais... Du coup, j'ai perdu le cap. La main. Et pied. Là, j'hésite encore... La facilité ou le défi ? Mais le défi que j'ai en tête, j'y pense tout le temps... Quand je ferme les yeux, je vois cette personne et..."
... était-ce encore un leurre ? Ou la personne qu'il lui fallait ? La blonde soupira...
"Si j'arrive à mes fins... Ça va encore être à nouveau du n'importe quoi ? Une sorte de course sans fin, de collection humaine ? Ou bien ?"
Nouveau soupir... Nouvelles interrogations...
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Jeu 5 Nov 2009 - 18:22
Keyah répondit avec une absence totale de naturel aux saluts de Robin et Luther par un sourire crispé, et bref, son regard revenant immédiatement sur Charis après s'être détourné. Elle se cramponna à la première chose qu'elle trouva, à savoir l'étagère d'une bibliothèque à laquelle elle se retrouvait adossée du fait de son recul de quelques pas. Son visage donnait l'impression d'assister sans pouvoir rien faire à l'approche d'une catastrophe climatique.
Mais, Charis ne l'attaque pas, non, elle lui parla gentiment, lui proposant d'aller discuter du problème en tête-à-tête. L'esprit de Keyah envisagea deux hypothèses : elle était sournoise et ne voulait pas qu'il y'ait de témoins à son agression, ou bien elle était très sympa et elle voulait comprendre ce qui se passait sans que le flot continu de paroles qui jaillissait de la bouche de Georgia ne les perturbe. Face à ce dilemme, la Malienne en fut réduite à mettre ses mains sur les oreilles pour avoir enfin accès au silence dont elle avait besoin pour réfléchir. Et si elle ne poussa pas un grand cri, c'était bien de peur de pousser la mutante aquatique à l'offensive.
Elle releva enfin la tête, toujours terrifiée, et réussit à la hocher.
- On peut aller...sur le canapé là-bas ?
Une main tremblante désignait le lieu. Elle l'avait choisi pour garder des témoins à proximité, qui décideraient peut-être de l'aider en cas de danger. En plus, le lieu proposait quelques recoins où se tapir le casa échéant. Même si elle était persuadée qu'un affrontement la mènerait à sa perte, elle était déterminée à ne pas totalement perdre les pédales, et à raisonner rationnellement.
Elle ajouta, au cas où ce ne soit pas clair :
- Nan...ça va pas top.
Puis elle courut s'asseoir à une des extrémités du canapé, et se blottit contre l'accoudoir.
Mais, Charis ne l'attaque pas, non, elle lui parla gentiment, lui proposant d'aller discuter du problème en tête-à-tête. L'esprit de Keyah envisagea deux hypothèses : elle était sournoise et ne voulait pas qu'il y'ait de témoins à son agression, ou bien elle était très sympa et elle voulait comprendre ce qui se passait sans que le flot continu de paroles qui jaillissait de la bouche de Georgia ne les perturbe. Face à ce dilemme, la Malienne en fut réduite à mettre ses mains sur les oreilles pour avoir enfin accès au silence dont elle avait besoin pour réfléchir. Et si elle ne poussa pas un grand cri, c'était bien de peur de pousser la mutante aquatique à l'offensive.
Elle releva enfin la tête, toujours terrifiée, et réussit à la hocher.
- On peut aller...sur le canapé là-bas ?
Une main tremblante désignait le lieu. Elle l'avait choisi pour garder des témoins à proximité, qui décideraient peut-être de l'aider en cas de danger. En plus, le lieu proposait quelques recoins où se tapir le casa échéant. Même si elle était persuadée qu'un affrontement la mènerait à sa perte, elle était déterminée à ne pas totalement perdre les pédales, et à raisonner rationnellement.
Elle ajouta, au cas où ce ne soit pas clair :
- Nan...ça va pas top.
Puis elle courut s'asseoir à une des extrémités du canapé, et se blottit contre l'accoudoir.
- Luther PollenderJustiX
- Age : 35
Equipe : JustiX
Nom de code : Synergy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: How dead is your love ?
Lun 9 Nov 2009 - 0:52
Luther ronchonna dans une langue et un vocabulaire incompréhensibles en écoutant les explications de Georgia, en rêvassant à sa propre histoire. Puis, entendant à nouveau son prénom, il se sentit obligé de répondre.
"Gee... Un cercueil deux places ? Ça c'est full romantique. La facilité ou le défi ? Checke donc ben ça... Les chums, ou les blondes, ça se pogne easy, Y'a tout un tas de trous où t'en trouves en masse qui demanderont que ça que tu t'en occupes une couple d'heures, mais à la fin, ben c'est chacun chez soi, et tu t'es pas pris la tête pantoute."
Ce qui avait le mérite d'être clair... ou pas...
"Alors que là, je me retrouve de même à m'obstiner pour Jason... C'est juste pas de bon sens. C'est pourtant pas plus du facile que du défi..."
Le Québecois ne voulait manifestement pas avouer à qui que ce soit qu'il était amoureux, et jaloux. Et surtout pas à lui même dans le fond. Il gratifia alors Georgia d'un sourire enjoué, puis montra son biscoto rebondi, tout en s'exclamant avec son accent chantant.
"Celui qu'essaye de m'faire manger d'la marde, j'lui en crisse une d'en face !"
Puis il encouragea Georgia.
"C'est-tu pas plus cool de même ? Vas-y Georgia, redis-le une couple de fois, ça fait du bien !"
Et pour donner un petit coup de main, il fit apparaître une discrète prothèse de bras à Georgia.
"Gee... Un cercueil deux places ? Ça c'est full romantique. La facilité ou le défi ? Checke donc ben ça... Les chums, ou les blondes, ça se pogne easy, Y'a tout un tas de trous où t'en trouves en masse qui demanderont que ça que tu t'en occupes une couple d'heures, mais à la fin, ben c'est chacun chez soi, et tu t'es pas pris la tête pantoute."
Ce qui avait le mérite d'être clair... ou pas...
"Alors que là, je me retrouve de même à m'obstiner pour Jason... C'est juste pas de bon sens. C'est pourtant pas plus du facile que du défi..."
Le Québecois ne voulait manifestement pas avouer à qui que ce soit qu'il était amoureux, et jaloux. Et surtout pas à lui même dans le fond. Il gratifia alors Georgia d'un sourire enjoué, puis montra son biscoto rebondi, tout en s'exclamant avec son accent chantant.
"Celui qu'essaye de m'faire manger d'la marde, j'lui en crisse une d'en face !"
Puis il encouragea Georgia.
"C'est-tu pas plus cool de même ? Vas-y Georgia, redis-le une couple de fois, ça fait du bien !"
Et pour donner un petit coup de main, il fit apparaître une discrète prothèse de bras à Georgia.
- Charis HeldOnyX
- Age : 31
Equipe : OryX
Nom de code : Liquid
Date d'inscription : 26/12/2008
Re: How dead is your love ?
Lun 9 Nov 2009 - 1:20
Les paroles de Georgia était tout de même pertinentes, il fallait l'avouer. Se protéger soi-même... C'était sans doute ça qui ruinait pas mal de relation. Et pas qu'en amour évidemment. Elle prêta une oreille attentive quelques secondes, mais ne s'y attarda pas vraiment. Après tout, il y avait d'autres choses à résoudre. Notamment ce petit problème de mésentente qu'elle ne comprenait pas avec Keyah. La dernière chose qu'elle volait, c'était justement de gêner sa coéquipière. Après tout, elles devront bien se faire confiance pour être efficace sur le terrain, non? Keyah ne fit que confirmer ce que Charis pensait déjà. Elle lui proposait le canapé, alors autant s'y installer pour papoter.
Étrange, elle aurait pensé que la conversation aurait été préférable dans une autre pièce. Mais visiblement, les émotions qu'elle causait à la malienne allaient bien au-delà de ce que l'hydrokinésiste imaginait. Elle s'approcha à son tour, dans l'optique de s'installer à côté de Keyah, mais vu l'empressement de cette dernière à se coller à l'extrémité du canapé, Charis choisit de faire de même à l'opposé. Ce qui logiquement ne devrait en aucun cas les empêcher de discuter. Elle s'assit donc, repliant une jambe sur le siège, se tournant pour faire face à la jeune fille, s'appuyant le coude sur le dossier. Bon, maintenant qu'elles étaient face à face ou presque, il n'y avait plus qu'à tirer tout ça au clair.
"Arrêtes-moi si je me trompe, mais il semblerait que je te mettre sérieusement mal à l'aise."
C'était dit sans animosité aucune. Une simple constatation sans le moindre reproche. Pire, Charis paraissait parfaitement soucieuse.
"J'ai dit ou fait quelque chose que j'aurais pas dû?"
Ah ben nécessairement, pour filer des angoisses à un autre mutant, il fallait que le premier ait fait quelque chose de passablement horrible. Le problème, c'était qu'à l'heure actuelle, Charis ne voyait vraiment pas quoi.
Étrange, elle aurait pensé que la conversation aurait été préférable dans une autre pièce. Mais visiblement, les émotions qu'elle causait à la malienne allaient bien au-delà de ce que l'hydrokinésiste imaginait. Elle s'approcha à son tour, dans l'optique de s'installer à côté de Keyah, mais vu l'empressement de cette dernière à se coller à l'extrémité du canapé, Charis choisit de faire de même à l'opposé. Ce qui logiquement ne devrait en aucun cas les empêcher de discuter. Elle s'assit donc, repliant une jambe sur le siège, se tournant pour faire face à la jeune fille, s'appuyant le coude sur le dossier. Bon, maintenant qu'elles étaient face à face ou presque, il n'y avait plus qu'à tirer tout ça au clair.
"Arrêtes-moi si je me trompe, mais il semblerait que je te mettre sérieusement mal à l'aise."
C'était dit sans animosité aucune. Une simple constatation sans le moindre reproche. Pire, Charis paraissait parfaitement soucieuse.
"J'ai dit ou fait quelque chose que j'aurais pas dû?"
Ah ben nécessairement, pour filer des angoisses à un autre mutant, il fallait que le premier ait fait quelque chose de passablement horrible. Le problème, c'était qu'à l'heure actuelle, Charis ne voyait vraiment pas quoi.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: How dead is your love ?
Mar 10 Nov 2009 - 14:33
Chambre de Nan’ et Jay
Après avoir quitté le gentil petit algonquin, Juliette avait choisi de descendre au rez-de-chaussée afin de rejoindre la cuisine. Elle comptait y prendre un bon chocolat chaud, boisson plus savoureuse et appréciable en sus des conditions météorologiques extérieures que un café ou un thé, et se laisser aller à se perdre dans ses propres pensées. Mais en voyant le monde, et surtout l’activité culinaire qui régnait en ce lieu, elle s’abstint de s’installer. Ce n’était pas que la gothique romantique n’aimait pas la cuisine, ni même qu’elle était mauvaise en cette matière, mais il était des plus évident à qui la regardait de pied en cape, qu’elle n’était pas vêtue pour cette activité ô combien salissante bien que très intéressante, ni même pour aucune autre activité manuelle d’ailleurs... Non, Juliette était vêtue pour être… Jolie, tout simplement, et contrairement aux apparences ce n’était pas la plus simple des choses en dépit de sa beauté dont elle ne doutait pas un seul instant.
Une fois son chocolat chaud en main, Juliette quitta donc prestement, mais avec élégance la cuisine afin de laisser les chefs en herbe, et opta pour le foyer ou elle savait ne trouver nulle activité requérant une tenue plus adaptée. En pénétrant dans ladite pièce, elle remarqua que celle-ci était aussi bondé que la cuisine.
‘’Bonjour tous le monde…’’
Dit alors la gothique romantique, en refermant la porte du foyer derrière elle. Reconnaissant tous les élèves présent sans exception, Juliette buta cependant quelque peu sur la jeune fille installée au total opposée de Charis sur le canapé. Elle avait le sentiment que si ce dernier avait fait quelques mètres de plus, les deux mutantes n’auraient pas hésitée à s’éloigner encore un peu plus l’une de l’autre. Pour quelle raison.. ? Ma foi, c’était là un mystère qui ne les concernait que toutes les deux, et rapidement elle s’en désintéressa afin de se fixer plus longuement sur les autres mutants présents. Il y avait Georgia et Luther, ceux que la gothique romantique surnommait affectueusement dans le secret de sa pensée les deux dépravés de l’institut, le terme étant, dans son esprit, plus taquin que réellement accusateur. Mais il fallait bien avouer que quelque part, l’un était le pendant de l’autre, à quelques détails près… C’était assez amusant d’ailleurs de constater que Georgia avait plus ou moins trouver sa moitié masculine, mais que pourtant ils étaient séparé par leur propre préférence sexuelle. Comme quoi, le monde était parfois bien cruel avec certains de ses enfants… Il y avait aussi Rob, qui apparemment participait à la discussion avec les deux mutants lover, même si la gothique romantique se demandait bien ce qu’il pouvait bien ajouter au genre de conversation qui était sans doute celle des deux mutants
Elle se dirigea vers une des fenêtres du foyer contre laquelle elle se laissa doucement choir, laissant la froide caresse du verre faire délicieusement frissonner la peau dénudée de ses épaules, puis elle porta sa tasse à ses lèvres et avala une gorgée de ce chocolat chaud à l’enivrant arôme parfumé. Lorsqu’elle fit redescendre la tasse au niveau de sa poitrine à l’aide de ses deux mains, Juliette commit ce qu’elle compris être, après coup, une erreur…
‘’De quoi est-ce que vous parlez, dites-moi.. ?’’
Interrogea-t-elle les trois mutants… Erreur, grossière erreur, sans doute du à son moment d’intimité partagé avec Nan’ quelques minutes auparavant… Nonobstant Rob, avec Georgia et Luther la discussion devait certainement tourner autour d’un des sujet les plus récurrent chez les deux jeunes gens… La gothique romantique avait manqué d’attention sur ce coup, et maintenant elle allait devoir assumer pleinement la réponse qui allait sûrement lui être fait.
Après avoir quitté le gentil petit algonquin, Juliette avait choisi de descendre au rez-de-chaussée afin de rejoindre la cuisine. Elle comptait y prendre un bon chocolat chaud, boisson plus savoureuse et appréciable en sus des conditions météorologiques extérieures que un café ou un thé, et se laisser aller à se perdre dans ses propres pensées. Mais en voyant le monde, et surtout l’activité culinaire qui régnait en ce lieu, elle s’abstint de s’installer. Ce n’était pas que la gothique romantique n’aimait pas la cuisine, ni même qu’elle était mauvaise en cette matière, mais il était des plus évident à qui la regardait de pied en cape, qu’elle n’était pas vêtue pour cette activité ô combien salissante bien que très intéressante, ni même pour aucune autre activité manuelle d’ailleurs... Non, Juliette était vêtue pour être… Jolie, tout simplement, et contrairement aux apparences ce n’était pas la plus simple des choses en dépit de sa beauté dont elle ne doutait pas un seul instant.
Une fois son chocolat chaud en main, Juliette quitta donc prestement, mais avec élégance la cuisine afin de laisser les chefs en herbe, et opta pour le foyer ou elle savait ne trouver nulle activité requérant une tenue plus adaptée. En pénétrant dans ladite pièce, elle remarqua que celle-ci était aussi bondé que la cuisine.
‘’Bonjour tous le monde…’’
Dit alors la gothique romantique, en refermant la porte du foyer derrière elle. Reconnaissant tous les élèves présent sans exception, Juliette buta cependant quelque peu sur la jeune fille installée au total opposée de Charis sur le canapé. Elle avait le sentiment que si ce dernier avait fait quelques mètres de plus, les deux mutantes n’auraient pas hésitée à s’éloigner encore un peu plus l’une de l’autre. Pour quelle raison.. ? Ma foi, c’était là un mystère qui ne les concernait que toutes les deux, et rapidement elle s’en désintéressa afin de se fixer plus longuement sur les autres mutants présents. Il y avait Georgia et Luther, ceux que la gothique romantique surnommait affectueusement dans le secret de sa pensée les deux dépravés de l’institut, le terme étant, dans son esprit, plus taquin que réellement accusateur. Mais il fallait bien avouer que quelque part, l’un était le pendant de l’autre, à quelques détails près… C’était assez amusant d’ailleurs de constater que Georgia avait plus ou moins trouver sa moitié masculine, mais que pourtant ils étaient séparé par leur propre préférence sexuelle. Comme quoi, le monde était parfois bien cruel avec certains de ses enfants… Il y avait aussi Rob, qui apparemment participait à la discussion avec les deux mutants lover, même si la gothique romantique se demandait bien ce qu’il pouvait bien ajouter au genre de conversation qui était sans doute celle des deux mutants
Elle se dirigea vers une des fenêtres du foyer contre laquelle elle se laissa doucement choir, laissant la froide caresse du verre faire délicieusement frissonner la peau dénudée de ses épaules, puis elle porta sa tasse à ses lèvres et avala une gorgée de ce chocolat chaud à l’enivrant arôme parfumé. Lorsqu’elle fit redescendre la tasse au niveau de sa poitrine à l’aide de ses deux mains, Juliette commit ce qu’elle compris être, après coup, une erreur…
‘’De quoi est-ce que vous parlez, dites-moi.. ?’’
Interrogea-t-elle les trois mutants… Erreur, grossière erreur, sans doute du à son moment d’intimité partagé avec Nan’ quelques minutes auparavant… Nonobstant Rob, avec Georgia et Luther la discussion devait certainement tourner autour d’un des sujet les plus récurrent chez les deux jeunes gens… La gothique romantique avait manqué d’attention sur ce coup, et maintenant elle allait devoir assumer pleinement la réponse qui allait sûrement lui être fait.
- Robin HosterJustiX
- Age : 33
Equipe : JustiX
Nom de code : Sonic
Date d'inscription : 18/12/2006
Re: How dead is your love ?
Jeu 12 Nov 2009 - 13:16
Luther était égale à lui même. Mais Georgia... Il la voyait différemment, comme si les lumières du foyer jetaient un autre éclairage sur sa coéquipière. De folle furieuse du baisers, timbré en chef et grande destructrice nue elle passait à jeune fille complètement paumé. Space. C'est comme voir Alixtide prendre une douche ou Niko pas faire de gaffe. C'était à couper le souffle.
"Tu sais Georgia tu n'as peut-être besoin que d'une pause. Et pas forcément en déprimant! Si tu veux on mets la musique à fond et part sur les routes avec... Ou une voiture de l'institut ou moi! Un peu d'adrénaline, de musique et un beau paysage et le tour est joué! Avec moi rien n'est bien loin tu sais!"
Robin était ravi de sa proposition. oui la dernière fille montait sur son dos c'était Jen pour détruire plein de Robots ou Alicia pour manger des crêpes au centre commercial. Alors pourquoi pas Georgia? Sans envie d'aller plus loin comme avec Alicia et sans le danger des robots. Alors pourquoi pas. En tout cas l'invitation était lancée!
Puis ce fut Juliette qui entra alors que Keyah et Charis discutaient dans leurs coin. La pauvre Juliette qui devaient avoir les oreilles qui siffle! Et une question malheureuse pour qu'on discute encore de Luther et Jason alors que Luther avait pas trop envie ou de la déprime de Georgia! Pauvre gothique...
"Comment ça va Juliette?"
Oui Rob n'avait aucun mensonge a proposé. Il n'avait aucune idée de génie sur le moment. Tant pis il falloir aussi en passé par là ici!
"Tu sais Georgia tu n'as peut-être besoin que d'une pause. Et pas forcément en déprimant! Si tu veux on mets la musique à fond et part sur les routes avec... Ou une voiture de l'institut ou moi! Un peu d'adrénaline, de musique et un beau paysage et le tour est joué! Avec moi rien n'est bien loin tu sais!"
Robin était ravi de sa proposition. oui la dernière fille montait sur son dos c'était Jen pour détruire plein de Robots ou Alicia pour manger des crêpes au centre commercial. Alors pourquoi pas Georgia? Sans envie d'aller plus loin comme avec Alicia et sans le danger des robots. Alors pourquoi pas. En tout cas l'invitation était lancée!
Puis ce fut Juliette qui entra alors que Keyah et Charis discutaient dans leurs coin. La pauvre Juliette qui devaient avoir les oreilles qui siffle! Et une question malheureuse pour qu'on discute encore de Luther et Jason alors que Luther avait pas trop envie ou de la déprime de Georgia! Pauvre gothique...
"Comment ça va Juliette?"
Oui Rob n'avait aucun mensonge a proposé. Il n'avait aucune idée de génie sur le moment. Tant pis il falloir aussi en passé par là ici!
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: How dead is your love ?
Ven 13 Nov 2009 - 2:24
Une voix avec un accent se fait entendre dans le communicateur de Georgia a écrit:
"Ouai heu... Putain ça marche c'te connerie ? Heu. Y'a un cadeau sur le lit d'une fille déprimée blonde de la part d'un nouveau... d'un Japonnais."
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: How dead is your love ?
Ven 13 Nov 2009 - 3:04
La blondinette était sur le point de répondre à Luther au sujet du cercueil quand la gothique entra dans la salle... Elle resta l'espace d'un instant la bouche ouverte. L'air totalement idiote. Et ne savant trop que dire. Georgia bredouilla :
"Euh... Ouais, ouais c'est full romantique... D'ailleurs..."
La blondinette ne voulait pas craquer devant Juliette. Sa fierté en prendrait un coup. Et elle n'avait pas réellement besoin de ça.
"D'ailleurs, je suis TRÈS romantique comme fille. J'veux dire collectionner les conquêtes, c'est pas mon truc... Moi ce que je préfère c'est les vrais élans du cœur. L'amour sincère. Et les ballades pieds nus au bord de la plage..."
Disait celle qui n'avait jamais su rester fidèle plus de 20 secondes. Qui n'avait jamais pu résister plus d'une minute à son besoin impérieux d'amour et d'affection. Lamentable...
Heureusement, les garçons étaient de son côté !
Elle sourit doucement à la projection psy de Luther et répéta l'air de vraiment vouloir y croire :
"Ouais c'est moi la boss ! Et je suis cool, belle et rebelle... Je crains rien ni personne et le premier qui est pas d'accord je lui fais mordre la poussière !"
Se recoiffant une mèche folle, elle ajouta à l'attention de Rob :
"C'est sympa. Un road trip me dirait bien à l'occasion... Mais pour la pause..."
Elle joua compulsivement avec ses doigts ne sachant trop sur quel pied danser avec les deux garçons.
"En fait, je suis comme une droguée qui vient de décrocher. D'un côté, j'ai envie de dire ça y est c'est fini, je suis clean. Parce que j'ai beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup..."
De sa voix agaçante et rapide elle répéta moult fois ce petit mot, en articulant de manière exagérée... Histoire de montrer qu'elle avait vraiment beaucoup...
"... réfléchi. Et j'crois que j'ai muri et que j'ai plus besoin de quelqu'un, forcément, pour exister. Mais d'un autre côté..."
Elle sourit. Un large sourire radieux.
"D'un autre côté, j'me dit que ce coup-ci j'suis sure que c'est la bonne personne ! Et que je répéterai pas encore les mêmes erreurs qu'avec..."
... toutes les autres ?
"Enfin, vous voyez quoi... Je suis une joueuse invétérée et avant de prendre ma retraite j'ai envie d'une dernière partie. Parce que celle là, j'suis sûre qu'elle vaut vraiment la peine. Et de toutes façons, j'm'en voudrais de pas la jouer !"
Ça allait mieux en le disant finalement. Aussi, c'est sur le même ton enjoué qu'elle répondit à Juliette :
"Toujours les mêmes délires sentimentalo-affectifs, ma belle. Tout à l'heure j'allais pas bien mais d'en parler, ça va déjà mieux..."
Son communicateur délivra un drôle de message. Elle fronça du sourcil : c'était quoi encore ça ? Un cadeau ? Pour elle ?
Elle se gratta la tête. Et répliqua tout simplement :
"En fait j'suis plus déprimée depuis quelques secondes... Merci"
Mettant de côté son bidule électronique, elle ajouta à la petite assemblée :
"Voilà, il semblerait que j'ai bel et bien un prétendant. Mais mon cœur bat dans une autre direction... Alors la facilité ou le défi les amis ?"
"Euh... Ouais, ouais c'est full romantique... D'ailleurs..."
La blondinette ne voulait pas craquer devant Juliette. Sa fierté en prendrait un coup. Et elle n'avait pas réellement besoin de ça.
"D'ailleurs, je suis TRÈS romantique comme fille. J'veux dire collectionner les conquêtes, c'est pas mon truc... Moi ce que je préfère c'est les vrais élans du cœur. L'amour sincère. Et les ballades pieds nus au bord de la plage..."
Disait celle qui n'avait jamais su rester fidèle plus de 20 secondes. Qui n'avait jamais pu résister plus d'une minute à son besoin impérieux d'amour et d'affection. Lamentable...
Heureusement, les garçons étaient de son côté !
Elle sourit doucement à la projection psy de Luther et répéta l'air de vraiment vouloir y croire :
"Ouais c'est moi la boss ! Et je suis cool, belle et rebelle... Je crains rien ni personne et le premier qui est pas d'accord je lui fais mordre la poussière !"
Se recoiffant une mèche folle, elle ajouta à l'attention de Rob :
"C'est sympa. Un road trip me dirait bien à l'occasion... Mais pour la pause..."
Elle joua compulsivement avec ses doigts ne sachant trop sur quel pied danser avec les deux garçons.
"En fait, je suis comme une droguée qui vient de décrocher. D'un côté, j'ai envie de dire ça y est c'est fini, je suis clean. Parce que j'ai beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup..."
De sa voix agaçante et rapide elle répéta moult fois ce petit mot, en articulant de manière exagérée... Histoire de montrer qu'elle avait vraiment beaucoup...
"... réfléchi. Et j'crois que j'ai muri et que j'ai plus besoin de quelqu'un, forcément, pour exister. Mais d'un autre côté..."
Elle sourit. Un large sourire radieux.
"D'un autre côté, j'me dit que ce coup-ci j'suis sure que c'est la bonne personne ! Et que je répéterai pas encore les mêmes erreurs qu'avec..."
... toutes les autres ?
"Enfin, vous voyez quoi... Je suis une joueuse invétérée et avant de prendre ma retraite j'ai envie d'une dernière partie. Parce que celle là, j'suis sûre qu'elle vaut vraiment la peine. Et de toutes façons, j'm'en voudrais de pas la jouer !"
Ça allait mieux en le disant finalement. Aussi, c'est sur le même ton enjoué qu'elle répondit à Juliette :
"Toujours les mêmes délires sentimentalo-affectifs, ma belle. Tout à l'heure j'allais pas bien mais d'en parler, ça va déjà mieux..."
Son communicateur délivra un drôle de message. Elle fronça du sourcil : c'était quoi encore ça ? Un cadeau ? Pour elle ?
Elle se gratta la tête. Et répliqua tout simplement :
"En fait j'suis plus déprimée depuis quelques secondes... Merci"
Mettant de côté son bidule électronique, elle ajouta à la petite assemblée :
"Voilà, il semblerait que j'ai bel et bien un prétendant. Mais mon cœur bat dans une autre direction... Alors la facilité ou le défi les amis ?"
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Ven 13 Nov 2009 - 16:58
Keyah avait replié ses genoux contre elle. Par un hasard absolu, elle se retrouvait ainsi dans la posture de celle qui désire faire une bombe dans la piscine pour éclabousser tout le monde. Mais la Malienne fuyait trop la fréquentation des bassins pour détecter l'ironie. De plus, elle était occupée à mettre de l'ordre dans ses idées, ce qui excluait tout sens de l'humour au vu de la gravité du sujet.
- En fait, c'est pas que tu me mets mal à l'aise.
Par dessus tout, elle ne voulait pas vexer Charis. En fait, elle ne voulait susciter en elle aucun sentiment qui puisse, même de manière improbable, entraîner une réaction violente. Elle tentait de faire preuve de tact tout en étant en proie à une frayeur intense, ce qui constituait une sorte d'entraînement passif aux situations qu'elle pourrait vivre en mission. Le bon côté des choses.
Sauf qu'elle n'arrivait pas à savoir par ou commencer son explication. Elle décida donc de se jeter une bonne fois pour toute à l'eau. Façon de parler.
- C'est que...j'ai peur de l'eau, en fait. Et toi, tu te transformes en eau. Or ça m'arrive que, enfin, quand j'ai super peur, ou que je suis en colère, ben mon pouvoir se déclenche. Et je me dis que si toi ça fait pareil, même si t'es super sympa et calme et tout, bah je vais me faire arroser.
Tel que c'était dit, on pouvait croire que c'était la simple résultante d'une phobie. Keyah ajusta donc quelque peu sa réponse pour justifier son angoisse.
- En fait, l'eau ça me fait mal depuis que...ben depuis que je suis mutante. C'est comme si toi tu avais peur d'un mutant-éponge, ou je sais pas quoi.
Elle leva enfin les yeux du tissu du canapé pour regarder sa coéquipière.
- C'est pas contre toi, hein, te fâche pas...
Elle n'entendait que les échos de la conversation qui avait lieu dans la pièce, mais jugea que sa place excentrée était plutôt bien trouvée. Comment Georgia pouvait-elle parler autant sans avoir soif ? C'était un entraînement qu'elle avait subi ? Ou bien c'était ça, son pouvoir ?
- En fait, c'est pas que tu me mets mal à l'aise.
Par dessus tout, elle ne voulait pas vexer Charis. En fait, elle ne voulait susciter en elle aucun sentiment qui puisse, même de manière improbable, entraîner une réaction violente. Elle tentait de faire preuve de tact tout en étant en proie à une frayeur intense, ce qui constituait une sorte d'entraînement passif aux situations qu'elle pourrait vivre en mission. Le bon côté des choses.
Sauf qu'elle n'arrivait pas à savoir par ou commencer son explication. Elle décida donc de se jeter une bonne fois pour toute à l'eau. Façon de parler.
- C'est que...j'ai peur de l'eau, en fait. Et toi, tu te transformes en eau. Or ça m'arrive que, enfin, quand j'ai super peur, ou que je suis en colère, ben mon pouvoir se déclenche. Et je me dis que si toi ça fait pareil, même si t'es super sympa et calme et tout, bah je vais me faire arroser.
Tel que c'était dit, on pouvait croire que c'était la simple résultante d'une phobie. Keyah ajusta donc quelque peu sa réponse pour justifier son angoisse.
- En fait, l'eau ça me fait mal depuis que...ben depuis que je suis mutante. C'est comme si toi tu avais peur d'un mutant-éponge, ou je sais pas quoi.
Elle leva enfin les yeux du tissu du canapé pour regarder sa coéquipière.
- C'est pas contre toi, hein, te fâche pas...
Elle n'entendait que les échos de la conversation qui avait lieu dans la pièce, mais jugea que sa place excentrée était plutôt bien trouvée. Comment Georgia pouvait-elle parler autant sans avoir soif ? C'était un entraînement qu'elle avait subi ? Ou bien c'était ça, son pouvoir ?
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Sam 14 Nov 2009 - 18:01
Hall
Encore déçue par elle-même pour l’accueil misérable qu’elle venait de faire aux quelques nouvelles têtes quelle venait de croiser, Jade ralentit un peu sa cadence, avant d’entrer dans le foyer. Elle devait s’assurer de plusieurs choses, premièrement, que Juan n’y était pas, ce qui signifierait pour elle un retour immédiat sur ses pas, et deuxièmement, que Juan n’allait pas y entrer le temps qu’elle y soit… C’est pourquoi elle avait l’air de préparer un sale coup, dans le couloir, d’abord en pointant le bout de sa tête dans l’encadrure pour regarder à l’intérieur. Deux d’un coté, quatre de l’autre, ca discutait sévère, mais pas de trace de Mexicain caché derrière le babyfoot ou parlant à un mur. La jeune fille se décolla un peu de derrière la porte et regarda à droite, puis à gauche, et encore à droite, puis une dernière fois à gauche pour être certaine qu’il n’arrivait pas… Bien… De toute manière, si l’ennemi approchait, elle saurait y faire face dignement.
Jade prit une inspiration et pénétra dans la pièce en souriant. Son épaule butta dans l’encadrement alors qu’elle entrait. "Aïeuh…". Se frottant l’épaule douloureuse en tirant une légère grimace, Jade regarda une nouvelle fois un peu partout dans la pièce, au cas où elle était tombée dans un traquenard, puis hésita un moment vers qui se diriger.
"Salut, les gens!" Dit-elle à l’intention de tout le monde.
Charis et Keyah semblaient en discussion privée, aussi fit elle preuve d’un peu de pudeur et se dirigea t’elle vers ceux qui en avaient un peu moins. "You are the Dancing Queen, young and sweet, only seventeeeeen!" Chantonna-t-elle en marchant. Sa coloc était également dans le coin, adossée à la fenêtre et semblait s’intéresser à la conversation. Jade s’adossa au mur à coté de la fenêtre et sourit à Juliette. "Ca va?". Puis elle tourna la tête vers le petit groupe pour écouter ce qu’ils disaient, ce coup ci, sans pudeur aucune.
Encore déçue par elle-même pour l’accueil misérable qu’elle venait de faire aux quelques nouvelles têtes quelle venait de croiser, Jade ralentit un peu sa cadence, avant d’entrer dans le foyer. Elle devait s’assurer de plusieurs choses, premièrement, que Juan n’y était pas, ce qui signifierait pour elle un retour immédiat sur ses pas, et deuxièmement, que Juan n’allait pas y entrer le temps qu’elle y soit… C’est pourquoi elle avait l’air de préparer un sale coup, dans le couloir, d’abord en pointant le bout de sa tête dans l’encadrure pour regarder à l’intérieur. Deux d’un coté, quatre de l’autre, ca discutait sévère, mais pas de trace de Mexicain caché derrière le babyfoot ou parlant à un mur. La jeune fille se décolla un peu de derrière la porte et regarda à droite, puis à gauche, et encore à droite, puis une dernière fois à gauche pour être certaine qu’il n’arrivait pas… Bien… De toute manière, si l’ennemi approchait, elle saurait y faire face dignement.
Jade prit une inspiration et pénétra dans la pièce en souriant. Son épaule butta dans l’encadrement alors qu’elle entrait. "Aïeuh…". Se frottant l’épaule douloureuse en tirant une légère grimace, Jade regarda une nouvelle fois un peu partout dans la pièce, au cas où elle était tombée dans un traquenard, puis hésita un moment vers qui se diriger.
"Salut, les gens!" Dit-elle à l’intention de tout le monde.
Charis et Keyah semblaient en discussion privée, aussi fit elle preuve d’un peu de pudeur et se dirigea t’elle vers ceux qui en avaient un peu moins. "You are the Dancing Queen, young and sweet, only seventeeeeen!" Chantonna-t-elle en marchant. Sa coloc était également dans le coin, adossée à la fenêtre et semblait s’intéresser à la conversation. Jade s’adossa au mur à coté de la fenêtre et sourit à Juliette. "Ca va?". Puis elle tourna la tête vers le petit groupe pour écouter ce qu’ils disaient, ce coup ci, sans pudeur aucune.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: How dead is your love ?
Sam 14 Nov 2009 - 19:31
‘‘Bonjour Rob, je vais bien, je te remercie…’’
Répondit Juliette, au jeune homme qui venait de la saluer.Il ne dit cependant rien sur le contenu de la conversation qui les occupait, Georgia , Luther et lui, et il y eu alors un silence que seul le passage d’un ange, assurément sombre, vint troubler avant que finalement la blonde fantasque ne se remettent à parler. Son discours paru quelque peu décousu à la gothique romantique,mais c’était là une chose normale. Georgia était déjà bien difficile à suivre parfois, lorsque l’on assistait à sa conversation depuis le début, alors pour qui la prenait en cours de route c’était un véritable défi de comprendre de quoi elle parlait précisément. Mais peu à peu, ses paroles trouvèrent un écho chez la jeune femme, qui comprenait plus ou moins qu’elle avait vu juste en pensant que le sujet de la discussion avait du tourner autour des relations entre Georgia et… Quelqu’un, et aussi sans doute entre Luther et Jason qui était ouvertement en couple. Pourtant, ce dernier ne dit mot, préférant laisser Georgia s’expliquer.D’ailleurs, la jeune fille lui confirma verbalement sa pensée, de son inimitable manière. Elle paraissait avoir retrouvé le sourire, et Juliette en était ravie, comme en témoignait son sourire, même si elle ne lui en dit rien. Malgré ses défauts, parfois bien agaçant, Georgia était une très gentille fille qui méritait bien un peu de bonheur.
Son communicateur sonna alors, et le message qui en sorti résonna aux oreille de la gothique romantique comme une étrange tentative de séduction, bien maladroite cependant. Elle trouva cela assez mignon à vrai dire, même si Georgia mit abruptement fin aux potentielles illusions du malheureux en refusant sans l’ombre d’une hésitation ce cadeau mystérieux, d’un tout aussi mystérieux admirateur. Georgia s’en amusa d’ailleurs, en soulignant le fait que elle avait désormais le choix entre deux cœurs dont l’un n’était visiblement pas encore au courant du dévolu qui avait été jeté sur lui. Elle posa ensuite une question à l’ensemble du groupe, et Juliette lui répondit en lui souriant malicieusement et sans la moindre hésitation :
‘’Le défi, assurément… Pour tout romantique digne de ce nom, la conquête fait partie intégrante de la séduction, et l’objet du désir convoité n’en prend alors que plus de valeur lorsque celui-ci accède à votre amour généreusement offert. La valeur d’une relation n’est précieuse, que si l’être aimé n’est pas définitivement acquis Georgia, C’est l’une des base du romantisme selon moi…. J’ignore qui est cette personne, mais je ne saurais trop te conseiller de te lancer à sa conquête sans tarder.’’
Lui prodigua conseil la gothique romantique, qui mettait merveilleusement en application l’idée qui consistait à dire de faire ce que l’on disait, mais non pas ce que l’on faisait. Quoi qu’il en soit, elle préférait très nettement voir la jeune fille joyeuse et un peu fofolle, que déprimée et à deux doigts de se noyer dans son propre desarroi. De toute façon, Georgia était Georgia… Tout était dit dans ce simple constat. Puis ce fut au tour de Jade de pénétrer dans le foyer et, après une certaine hésitation, la colocataire de la gothique romantique vint s’installer contre le mur, tout près de Juliette. Celle-ci chantonnait, visiblement joyeuse elle aussi… Comme quoi, le mauvais temps ne rejaillissait pas forcément sur tout le monde. Juliette lui rendit son salut, ainsi que son sourire, et à son interrogation elle lui répondit :
‘’Ca va, je te remercie Jade… Georgia était justement en train de nous dire que son cœur battait à nouveau pour quelqu’un, mais elle préfère apparemment garder le secret sur l’identité de l’objet de son désir…’’
Ce qui en soi, n’était pas très pratique pour se faire une idée sur la faisabilité de cette liaison encore dans l’œuf. Georgia ne faisant jamais les choses simplement, il y avait un risque qu’elle ai en ligne de mire soit une personne ayant déjà quelqu’un, soit une fille qui peut-être, préférait les garçons… Juliette savait que c’était une erreur, mais la gothique romantique qui était en elle désirait pourtant connaître le nom de l’heureuse élue… Ou de l’heureux élu.. ?
Son esprit balançant entre ces deux possibilités, Juliette porta sa tasse de chocolat à ses lèvres et en but une nouvelle gorgée…
Répondit Juliette, au jeune homme qui venait de la saluer.Il ne dit cependant rien sur le contenu de la conversation qui les occupait, Georgia , Luther et lui, et il y eu alors un silence que seul le passage d’un ange, assurément sombre, vint troubler avant que finalement la blonde fantasque ne se remettent à parler. Son discours paru quelque peu décousu à la gothique romantique,mais c’était là une chose normale. Georgia était déjà bien difficile à suivre parfois, lorsque l’on assistait à sa conversation depuis le début, alors pour qui la prenait en cours de route c’était un véritable défi de comprendre de quoi elle parlait précisément. Mais peu à peu, ses paroles trouvèrent un écho chez la jeune femme, qui comprenait plus ou moins qu’elle avait vu juste en pensant que le sujet de la discussion avait du tourner autour des relations entre Georgia et… Quelqu’un, et aussi sans doute entre Luther et Jason qui était ouvertement en couple. Pourtant, ce dernier ne dit mot, préférant laisser Georgia s’expliquer.D’ailleurs, la jeune fille lui confirma verbalement sa pensée, de son inimitable manière. Elle paraissait avoir retrouvé le sourire, et Juliette en était ravie, comme en témoignait son sourire, même si elle ne lui en dit rien. Malgré ses défauts, parfois bien agaçant, Georgia était une très gentille fille qui méritait bien un peu de bonheur.
Son communicateur sonna alors, et le message qui en sorti résonna aux oreille de la gothique romantique comme une étrange tentative de séduction, bien maladroite cependant. Elle trouva cela assez mignon à vrai dire, même si Georgia mit abruptement fin aux potentielles illusions du malheureux en refusant sans l’ombre d’une hésitation ce cadeau mystérieux, d’un tout aussi mystérieux admirateur. Georgia s’en amusa d’ailleurs, en soulignant le fait que elle avait désormais le choix entre deux cœurs dont l’un n’était visiblement pas encore au courant du dévolu qui avait été jeté sur lui. Elle posa ensuite une question à l’ensemble du groupe, et Juliette lui répondit en lui souriant malicieusement et sans la moindre hésitation :
‘’Le défi, assurément… Pour tout romantique digne de ce nom, la conquête fait partie intégrante de la séduction, et l’objet du désir convoité n’en prend alors que plus de valeur lorsque celui-ci accède à votre amour généreusement offert. La valeur d’une relation n’est précieuse, que si l’être aimé n’est pas définitivement acquis Georgia, C’est l’une des base du romantisme selon moi…. J’ignore qui est cette personne, mais je ne saurais trop te conseiller de te lancer à sa conquête sans tarder.’’
Lui prodigua conseil la gothique romantique, qui mettait merveilleusement en application l’idée qui consistait à dire de faire ce que l’on disait, mais non pas ce que l’on faisait. Quoi qu’il en soit, elle préférait très nettement voir la jeune fille joyeuse et un peu fofolle, que déprimée et à deux doigts de se noyer dans son propre desarroi. De toute façon, Georgia était Georgia… Tout était dit dans ce simple constat. Puis ce fut au tour de Jade de pénétrer dans le foyer et, après une certaine hésitation, la colocataire de la gothique romantique vint s’installer contre le mur, tout près de Juliette. Celle-ci chantonnait, visiblement joyeuse elle aussi… Comme quoi, le mauvais temps ne rejaillissait pas forcément sur tout le monde. Juliette lui rendit son salut, ainsi que son sourire, et à son interrogation elle lui répondit :
‘’Ca va, je te remercie Jade… Georgia était justement en train de nous dire que son cœur battait à nouveau pour quelqu’un, mais elle préfère apparemment garder le secret sur l’identité de l’objet de son désir…’’
Ce qui en soi, n’était pas très pratique pour se faire une idée sur la faisabilité de cette liaison encore dans l’œuf. Georgia ne faisant jamais les choses simplement, il y avait un risque qu’elle ai en ligne de mire soit une personne ayant déjà quelqu’un, soit une fille qui peut-être, préférait les garçons… Juliette savait que c’était une erreur, mais la gothique romantique qui était en elle désirait pourtant connaître le nom de l’heureuse élue… Ou de l’heureux élu.. ?
Son esprit balançant entre ces deux possibilités, Juliette porta sa tasse de chocolat à ses lèvres et en but une nouvelle gorgée…
- Luther PollenderJustiX
- Age : 35
Equipe : JustiX
Nom de code : Synergy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: How dead is your love ?
Sam 14 Nov 2009 - 20:06
L'adage dit : quand on parle du loup, on en voit le bout de la queue. Luther n'aurait toutefois jamais pensé que la queue en question puisse être en dentelle noire... Mais après tout, pourquoi pas, il y avait bien des gens qui se baladaient avec des plumes d'autruches plantées à des endroits stratégiques.
Et telle la Lune néfaste transformant l'homme en loup-garou, la présence de Juliette transforma la pétillante Georgia en une auditrice de l'émission sexe conseil, cette émission de radio à laquelle on peut faire pleinement confiance pour se confier en toute confidence, en toute intimité, juste à soi, et aux 450 000 auditeurs.
Luther renchérit alors face à la remarque de sa collègue :
"C'est juste des délires schizo-maniaco-psychotiques là... Tsé... Pas des trucs que ça t'intéresse ou que tu vois souvent."
Non que la présence de Juliette était perçue comme un dérangement, mais juste que, avec Jade en plus dans la partie, il y avait juste trop de filles. Et de filles romantiques. Quelle idée d'être romantique... Luther haussa les épaules, se releva de derrière son fauteuil, et sortit de la pièce
"J'vas aller être romantique à ma façon moi. Ça intéresse pas les filles pantoute ça."
Hall
Et telle la Lune néfaste transformant l'homme en loup-garou, la présence de Juliette transforma la pétillante Georgia en une auditrice de l'émission sexe conseil, cette émission de radio à laquelle on peut faire pleinement confiance pour se confier en toute confidence, en toute intimité, juste à soi, et aux 450 000 auditeurs.
Luther renchérit alors face à la remarque de sa collègue :
"C'est juste des délires schizo-maniaco-psychotiques là... Tsé... Pas des trucs que ça t'intéresse ou que tu vois souvent."
Non que la présence de Juliette était perçue comme un dérangement, mais juste que, avec Jade en plus dans la partie, il y avait juste trop de filles. Et de filles romantiques. Quelle idée d'être romantique... Luther haussa les épaules, se releva de derrière son fauteuil, et sortit de la pièce
"J'vas aller être romantique à ma façon moi. Ça intéresse pas les filles pantoute ça."
Hall
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