How dead is your love ?
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Charis Held
Luther Pollender
Georgia Beccaria
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- Charis HeldOnyX
- Age : 31
Equipe : OryX
Nom de code : Liquid
Date d'inscription : 26/12/2008
Re: How dead is your love ?
Sam 14 Nov 2009 - 20:17
Charis ne prêtait plus du tout d'oreille attentive aux autres conversations. Non pas qu'elle n'y trouvait aucun intérêt, de fait, ses gènes refoulées de curieuse lui dictaient plutôt de ne pas perdre une miette de ce qui se tramait, mais pour le moment, il y avait une toute autre priorité. Keyah, recroquevillée au bout du canapé, lui donnait l'étrange impression de ressembler à une petite souris qui craint un gros méchant chat. Ouais, mais Charis, à part les trois premières lettres de son prénom, n'avait rien en commun avec un chat amateur de souris. Elle détourna quand même un court instant son attention de Keyah pour saluer Juliette d'un geste de la main, par politesse, pour revenir à son intérêt premier.
Pour la première impression, Charis dû retenir un "ben on dirait pas". quoique à ce stade, c'était même plus du mal être, mais de l'angoisse. L'hydrokinésiste ne dit donc rien, attendant la suite des explications qui ne tardèrent pas à venir, lui faisant ouvrir des yeux comme des soucoupes. Ah bon, ce n'était donc qu'une question d'humidité. Un problème infime aux yeux de Charis, mais qui était nécessairement nettement plus complexe pour quelqu'un de phobique. Quoique vu les explications additionnelle de la jeune malienne, il n'était pas tout à fait question de phobie. Les lèvres de Charis marquèrent un "o" à l'identique ou presque de ses yeux, avant qu'elle se reprenne. La comparaison était amusante. Comment réagirait Charis avec un mutant capable d'absorber ou de supprimer l'eau? Bon, elle ferait abstraction de ses craintes en apparence, mais ne pourrait probablement pas s'empêcher d'être terrorisée.
"Je vois. Et je n'ai aucune raison de me fâcher."
Charis parut en pleine réflexion, donc elle ne sorti qu'une demi-seconde pour saluer également Jade avant d'en revenir à sa coéquipière.
"Il est possible que je me transforme en eau sous le coup d'une émotion trop forte..."
Le premier baiser d'Abaigh en avait été la preuve, d'ailleurs. Ce qui n'allait pas vraiment rassurer Keyah.
"Mais c'est tout. Je veux dire par là que je ne peux pas te mouiller inconsciemment, à moins de te sauter dessus sous forme d'élémentaire, ce qui est proche de l'impossible."
Pour ne pas dire franchement impossible. Maintenant qu'elle savait, à moins que Keyah ne fasse un malaise pour cause de déshydratation, Charis n'avait aucune raison de la mouiller de quelque façon que ce soit.
"Maintenant que je sais, je pourrais faire attention pour ne pas te faire de mal. Même mieux, je peux faire en sorte que dans certain cas de figure, l'eau ne t'atteigne pas. Mais tu n'as pas à être inquiète, je n'ai absolument rien l'intention de te faire, et il en faudrait vraiment beaucoup pour que je perde la maîtrise de ma forme. J'aurai bientôt un contrôle parfait."
Charis espérait sincèrement rassurer Keyah. La dernière chose qu'elle voulait, c'était bien qu'il y ait des tensions entre mutants du même parti simplement pour une question de pouvoir. Une nouvelle fois, l'hydrokinésiste dévia son attention, pour voir Luther quitter la pièce. Il y avait décidément du mouvement tout à coup.
Pour la première impression, Charis dû retenir un "ben on dirait pas". quoique à ce stade, c'était même plus du mal être, mais de l'angoisse. L'hydrokinésiste ne dit donc rien, attendant la suite des explications qui ne tardèrent pas à venir, lui faisant ouvrir des yeux comme des soucoupes. Ah bon, ce n'était donc qu'une question d'humidité. Un problème infime aux yeux de Charis, mais qui était nécessairement nettement plus complexe pour quelqu'un de phobique. Quoique vu les explications additionnelle de la jeune malienne, il n'était pas tout à fait question de phobie. Les lèvres de Charis marquèrent un "o" à l'identique ou presque de ses yeux, avant qu'elle se reprenne. La comparaison était amusante. Comment réagirait Charis avec un mutant capable d'absorber ou de supprimer l'eau? Bon, elle ferait abstraction de ses craintes en apparence, mais ne pourrait probablement pas s'empêcher d'être terrorisée.
"Je vois. Et je n'ai aucune raison de me fâcher."
Charis parut en pleine réflexion, donc elle ne sorti qu'une demi-seconde pour saluer également Jade avant d'en revenir à sa coéquipière.
"Il est possible que je me transforme en eau sous le coup d'une émotion trop forte..."
Le premier baiser d'Abaigh en avait été la preuve, d'ailleurs. Ce qui n'allait pas vraiment rassurer Keyah.
"Mais c'est tout. Je veux dire par là que je ne peux pas te mouiller inconsciemment, à moins de te sauter dessus sous forme d'élémentaire, ce qui est proche de l'impossible."
Pour ne pas dire franchement impossible. Maintenant qu'elle savait, à moins que Keyah ne fasse un malaise pour cause de déshydratation, Charis n'avait aucune raison de la mouiller de quelque façon que ce soit.
"Maintenant que je sais, je pourrais faire attention pour ne pas te faire de mal. Même mieux, je peux faire en sorte que dans certain cas de figure, l'eau ne t'atteigne pas. Mais tu n'as pas à être inquiète, je n'ai absolument rien l'intention de te faire, et il en faudrait vraiment beaucoup pour que je perde la maîtrise de ma forme. J'aurai bientôt un contrôle parfait."
Charis espérait sincèrement rassurer Keyah. La dernière chose qu'elle voulait, c'était bien qu'il y ait des tensions entre mutants du même parti simplement pour une question de pouvoir. Une nouvelle fois, l'hydrokinésiste dévia son attention, pour voir Luther quitter la pièce. Il y avait décidément du mouvement tout à coup.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: How dead is your love ?
Jeu 19 Nov 2009 - 2:28
Georgia salua d'un petit signe de la main le départ de Luther... Ouais, elle déraillait encore à bloc... Au fond Cassandre devait être la psy la plus sympa de la Terre pour ne lui avoir encore jamais prescrit le moindre cacheton - ne serait-ce que pour que la blonde se la boucle ! L'arrivée de Jade la fit sourire : ça ressemblait furieusement à une certaine discussion dans un certain café... Le cas Georgia avait déjà été abordé... Ne manquait plus qu'Annaelle et... Hjördis. La blonde se mordilla la lèvre : elle ne devait pas penser à des choses tristes... Aussi, c'est d'une petite voix qu'elle lança :
"Tu sais, Juliette, j'suis pas sure d'être romantique... J'me vois plutôt comme une malade affective. Mais bon..."
Elle s'assit en tailleur, enfonçant sa tête dans ses genoux.
"J'crois qu'on commence à me connaître, là... Le défi, le défi, le défi..."
La New Yorkaise réfléchit un instant, pendant lequel elle n'écoutait plus rien de ce qui pouvait se dire... Puis, relevant la tête, brusquement, elle reprit :
"Au fond, j'crois qu'il faut que j'arrête de me poser la question de savoir si je dois le faire... J'ai pas le choix. Faut que je me lance. Sinon, ça va me travailler encore et encore"
Recoiffant une mèche folle, elle demanda à la gothique d'une petite voix suppliante :
"La fois où on s'est roulées des pelles, qu'est ce qui t'avait plu chez moi ? J'veux dire... J'ai quoi comme atouts ? A force de me faire jeter, je commence à plus trop savoir..."
Elle soupira. Non pas romantiquement. Mais ostensiblement, sans classe. Sa maigre poitrine se soulevant lamentablement au rythme de son petit coeur malade...
"J'me dit que sinon je pourrai l'inviter ce soir pour un dîner romantique - enfin genre avec une pizza et du soda - dans ma chambre... Ça serait bien. Pis je pourrai aussi lui filer le cadeau que l'autre a déposé dans ma piaule. Ça ferait style "Je t'aime franchement beaucoup"... Pis, j'ai besoin de témoins de moralité..."
Georgia cogitait. Son plan devait être impeccable.
"Pour dire qu'en fait j'suis sympa et fidèle et qu'on finit par s'habituer au fait que je parle trop... Sans parler qu'il faudra que je passe au toilettage et que je passe des frusques pour séduire... Genre changer de pompes"
Elle désignait du doigt les baskets fatiguées qu'elle portait aux pieds.
"Et dire des trucs comme ceux que sort Ken à Rachel... Pfff, j'aurai du plus les observer les deux là..."
C'était compliqué. Si compliqué. Et en plus elle ne pouvait se permettre de foirer. Sa soirée devait être parfaite.
"Tu sais, Juliette, j'suis pas sure d'être romantique... J'me vois plutôt comme une malade affective. Mais bon..."
Elle s'assit en tailleur, enfonçant sa tête dans ses genoux.
"J'crois qu'on commence à me connaître, là... Le défi, le défi, le défi..."
La New Yorkaise réfléchit un instant, pendant lequel elle n'écoutait plus rien de ce qui pouvait se dire... Puis, relevant la tête, brusquement, elle reprit :
"Au fond, j'crois qu'il faut que j'arrête de me poser la question de savoir si je dois le faire... J'ai pas le choix. Faut que je me lance. Sinon, ça va me travailler encore et encore"
Recoiffant une mèche folle, elle demanda à la gothique d'une petite voix suppliante :
"La fois où on s'est roulées des pelles, qu'est ce qui t'avait plu chez moi ? J'veux dire... J'ai quoi comme atouts ? A force de me faire jeter, je commence à plus trop savoir..."
Elle soupira. Non pas romantiquement. Mais ostensiblement, sans classe. Sa maigre poitrine se soulevant lamentablement au rythme de son petit coeur malade...
"J'me dit que sinon je pourrai l'inviter ce soir pour un dîner romantique - enfin genre avec une pizza et du soda - dans ma chambre... Ça serait bien. Pis je pourrai aussi lui filer le cadeau que l'autre a déposé dans ma piaule. Ça ferait style "Je t'aime franchement beaucoup"... Pis, j'ai besoin de témoins de moralité..."
Georgia cogitait. Son plan devait être impeccable.
"Pour dire qu'en fait j'suis sympa et fidèle et qu'on finit par s'habituer au fait que je parle trop... Sans parler qu'il faudra que je passe au toilettage et que je passe des frusques pour séduire... Genre changer de pompes"
Elle désignait du doigt les baskets fatiguées qu'elle portait aux pieds.
"Et dire des trucs comme ceux que sort Ken à Rachel... Pfff, j'aurai du plus les observer les deux là..."
C'était compliqué. Si compliqué. Et en plus elle ne pouvait se permettre de foirer. Sa soirée devait être parfaite.
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Ven 20 Nov 2009 - 23:57
"Hey miss Jade, j'ai déjà trouvé trois joueurs interessés, on se rejoint bientôt au salon hein ! Je t'y attends, j'y serai déjà !"
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Sam 21 Nov 2009 - 13:37
Keyah - toujours soigneusement collée contre SON accoudoir - sentit sa tension baissée graduellement avec les paroles de Charis, jusqu'à parvenir au stage "très vigilante", qui n'impliquait pas de répulsion, ni de réactions incontrôlées, juste une peur raisonnée. La Malienne ne pouvait rester insensible à la diplomatie de sa camarade, qui avait eu l'honnêteté de lui avouer qu'il était possible que son pouvoir se déclenche. Le contraire l'aurait sans doute rendue plus méfiante, eut égard à son expérience personnelle.
Elle desserra légèrement ses bras, afin de rétablir la circulation légèrement compliquée par la pression contre ses jambes, inspira fermement et regarda la Suissesse. C'était moins difficile de parler en la fixant que quelques minutes auparavant. Pas encore simple, mais en progrès.
- Je veux bien, mais faut pas que je sois un boulet à protéger non plus.
Elle n'était pas venue à l'Institut pour jouer le rôle de DED*, et Keyah avait la ferme intention d'être aussi apte à se protéger que n'importe quel élève. Simplement, un peu d'aide, en particulier sur le point sensible de l'eau, ne pouvait être refusée unilatéralement.
- Mais m'en veux pas si j'ai un peu de mal au début.
Peut-être que la cohabitation forcée était la meilleure des solutions pour qu'elle puisse vaincre sa peur, ou du moins la contrôler. C'était le premier versant, le second, était qu'elle s'entraîne à utiliser son pouvoir pour vaincre les éléments, et celui-ci en particulier. Désirant montrer qu'elle n'était pas excessivement bornée et qu'elle pouvait aborder d'autres sujets que sa propre préservation, elle tourna la tête vers les autres résidents de la pièce avant de questionner Charis, à voix basse, en désignant discrètement Georgia.
- Il y'en a beaucoup des bavardes comme ça ?
La seule raison qui avait poussé la jeune mutante à s'épancher était sa peur incontrôlée, et la nécessité de cracher le morceau pour ne pas tomber en syncope en pleine mission. Mais ses habitudes se trouvaient plus dans les monosyllabes ou dans les pronoms-verbes-compléments que dans les longs exposés métaphysiques, parce qu'après tout, les chèvres n'ont pas beaucoup de conversation, même si elles écoutent sans doute attentivement. Georgia lui paraissait d'autant plus étrange, en plus, contrairement à Juliette, ça ne se voyait pas stylistiquement. Or, Keyah étant d'un naturel plutôt discret, elle n'avait pas pris le temps de bien connaître les membres de l'Institut autrement que par leur prénom. Et Charis pouvait faire double-emploi : elle s'habituait à leur cohabitation, et la tenait informée de ce qui se passait. Car la Malienne n'était pas moins curieuse qu'une autre.
Elle desserra légèrement ses bras, afin de rétablir la circulation légèrement compliquée par la pression contre ses jambes, inspira fermement et regarda la Suissesse. C'était moins difficile de parler en la fixant que quelques minutes auparavant. Pas encore simple, mais en progrès.
- Je veux bien, mais faut pas que je sois un boulet à protéger non plus.
Elle n'était pas venue à l'Institut pour jouer le rôle de DED*, et Keyah avait la ferme intention d'être aussi apte à se protéger que n'importe quel élève. Simplement, un peu d'aide, en particulier sur le point sensible de l'eau, ne pouvait être refusée unilatéralement.
- Mais m'en veux pas si j'ai un peu de mal au début.
Peut-être que la cohabitation forcée était la meilleure des solutions pour qu'elle puisse vaincre sa peur, ou du moins la contrôler. C'était le premier versant, le second, était qu'elle s'entraîne à utiliser son pouvoir pour vaincre les éléments, et celui-ci en particulier. Désirant montrer qu'elle n'était pas excessivement bornée et qu'elle pouvait aborder d'autres sujets que sa propre préservation, elle tourna la tête vers les autres résidents de la pièce avant de questionner Charis, à voix basse, en désignant discrètement Georgia.
- Il y'en a beaucoup des bavardes comme ça ?
La seule raison qui avait poussé la jeune mutante à s'épancher était sa peur incontrôlée, et la nécessité de cracher le morceau pour ne pas tomber en syncope en pleine mission. Mais ses habitudes se trouvaient plus dans les monosyllabes ou dans les pronoms-verbes-compléments que dans les longs exposés métaphysiques, parce qu'après tout, les chèvres n'ont pas beaucoup de conversation, même si elles écoutent sans doute attentivement. Georgia lui paraissait d'autant plus étrange, en plus, contrairement à Juliette, ça ne se voyait pas stylistiquement. Or, Keyah étant d'un naturel plutôt discret, elle n'avait pas pris le temps de bien connaître les membres de l'Institut autrement que par leur prénom. Et Charis pouvait faire double-emploi : elle s'habituait à leur cohabitation, et la tenait informée de ce qui se passait. Car la Malienne n'était pas moins curieuse qu'une autre.
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Sam 21 Nov 2009 - 14:36
Alors que Luther s’en allait vers d’autres horizons, Juliette expliqua la situation à Jade: Georgia était, semblait il, hum... « encore » amoureuse. Cette nouvelle n’inspira que peu d’émotion à Jade qui avait prit l’habitude de ne pas trop donner d’importance aux élans amoureux de la blonde aventureuse. Connaissant l’état dans lequel se trouvait Camille aux derniers moments où elle l’avait vue, Jade tenait la NeXus pour une bonne partie responsable de son désir de ne pas revenir à l’Institut. Mais Jade n’en était pas pour autant au stade de la haine envers Georgia, d’autant que Camille était probablement bien plus heureuse à cet instant, qu’elle ne l’avait été depuis un certain temps. Et puis, Georgia avait au moins le mérite de rester elle-même. Au fond, elle était loin d’être méchante, et en écoutant son exposé, il semblait que ses pensées étaient finalement claires et bien ficelées. Elle voyait simplement les choses d’une manière toujours très personnelle.
Mais Jade, qui justement avait une vision du couple assez différente ne se sentait justement pas vraiment à sa place dans cette discussion, et puis… elle était en mission! Finalement, l’état d’esprit qui régnait dans la pièce était loin d’être idéale. Tout le monde était plongé dans des discussions sérieuses et il ne serait pas facile pour Jade de placer sa proposition de jeu… Il allait falloir procéder à une présélection. Elle analysa les personnes présentes : près d’elle, il y avait Juliette… Était-elle du genre à faire jouer à ca? Depuis le temps qu’elles étaient colocs, Jade avait toujours du mal à la cerner complètement, car parfois elle pouvait être particulièrement surprenante. Georgia et Robin étaient en plein cœur de la discussion. Serait-elle intéressée? Difficile à dire, et même sentence pour Robin. Restaient Charis et…
Aaargh! Elle en avait déjà 3? Jade avait abordé le groupe qui était dans le hall sans avoir de réponse précise et se retrouvait donc avec un effectif certain de… 0. Prise un peu de panique, Jade se décolla du mur et fit quelques pas dans la pièce, de manière à se rapprocher de la porte et de pouvoir être entendue par tout le monde. Elle n’avait plus de temps à perdre. Elle s’éclaircit la voix et arbora un sourire de circonstance.
"Dites!..." Lança-t-elle finalement "Vous avez tous l’air occupés, mais en fait… comme il fait moche et tout, avec Yrianna on pensait organiser un… cache-cache dans l’Institut…" Le plus dur dans l’histoire était d’assumer son idée. "…Pour rigoler un peu, se changer les idées, tout ca. Et donc on recherche du monde quoi. Y’en a qui seraient intéressés?"
C’était finalement plus compliqué que prévu… Autant l’idée de base lui plaisait bien, autant la rendre crédible et intéressante auprès des autres était plus compliqué… Sa meilleure arme dans la situation, restait son sourire. Après tout, on ne proposait pas aux gens de faire un jeu débile en faisant la tronche… Elle regarda tour à tour les personnes présentes, attendant une réaction quelconque, qu'elle espérait sans tomates...
Mais Jade, qui justement avait une vision du couple assez différente ne se sentait justement pas vraiment à sa place dans cette discussion, et puis… elle était en mission! Finalement, l’état d’esprit qui régnait dans la pièce était loin d’être idéale. Tout le monde était plongé dans des discussions sérieuses et il ne serait pas facile pour Jade de placer sa proposition de jeu… Il allait falloir procéder à une présélection. Elle analysa les personnes présentes : près d’elle, il y avait Juliette… Était-elle du genre à faire jouer à ca? Depuis le temps qu’elles étaient colocs, Jade avait toujours du mal à la cerner complètement, car parfois elle pouvait être particulièrement surprenante. Georgia et Robin étaient en plein cœur de la discussion. Serait-elle intéressée? Difficile à dire, et même sentence pour Robin. Restaient Charis et…
Yrianna a écrit:"Hey miss Jade, j'ai déjà trouvé trois joueurs intéressés, on se rejoint bientôt au salon hein ! Je t'y attends, j'y serai déjà !"
Aaargh! Elle en avait déjà 3? Jade avait abordé le groupe qui était dans le hall sans avoir de réponse précise et se retrouvait donc avec un effectif certain de… 0. Prise un peu de panique, Jade se décolla du mur et fit quelques pas dans la pièce, de manière à se rapprocher de la porte et de pouvoir être entendue par tout le monde. Elle n’avait plus de temps à perdre. Elle s’éclaircit la voix et arbora un sourire de circonstance.
"Dites!..." Lança-t-elle finalement "Vous avez tous l’air occupés, mais en fait… comme il fait moche et tout, avec Yrianna on pensait organiser un… cache-cache dans l’Institut…" Le plus dur dans l’histoire était d’assumer son idée. "…Pour rigoler un peu, se changer les idées, tout ca. Et donc on recherche du monde quoi. Y’en a qui seraient intéressés?"
C’était finalement plus compliqué que prévu… Autant l’idée de base lui plaisait bien, autant la rendre crédible et intéressante auprès des autres était plus compliqué… Sa meilleure arme dans la situation, restait son sourire. Après tout, on ne proposait pas aux gens de faire un jeu débile en faisant la tronche… Elle regarda tour à tour les personnes présentes, attendant une réaction quelconque, qu'elle espérait sans tomates...
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: How dead is your love ?
Sam 21 Nov 2009 - 16:03
Tandis que Charis et Keya poursuivaient leur petit tête à tête, loin de la discussion dans laquelle Juliette s’était sottement laissé entraîné, Luther s’était dirigé en direction de la porte du foyer afin de fuir l’endroit. Pour un peu, la gothique romantique se serait cru l’objet de cette échappée. Mais au vu des dernières paroles du jeune homme, il semblait plutôt qu’il n’appréciait que très modérément l’atmosphère empoisonnée de la pièce au relent de féminité et de romantisme. A sa décharge, il fallait bien reconnaître que cette dernière notion était d’une importance sensiblement différente d’un sexe à l’autre. En tous cas, il appuya le manque d’intérêt de sa conversation avec Georgia, même si celle-ci continua pourtant de s’épancher sur le sujet après son départ que Juliette salua d’un geste élégant de la main. De son côté, Jade semblait particulièrement être une spectatrice assidue de la situation. Voulait-elle ainsi, prendre des leçons afin de parfaire sa situation avec Lucas.. ? Allez savoir…
Juliette écouta donc avec attention Georgia étaler ses états d’âmes, tandis qu’elle porta à nouveau sa tasse de chocolat à ses lèvres afin d’en avaler une longue et délicieuse gorgée qui la fit agréablement frissonner par contraste avec la froideur de la vitre contre laquelle la gothique romantique était appuyée. La blonde rebelle de supermarché se posait des questions, des tas de questions… Mais c’était là une propension propre à la jeune fille, qui ne différait finalement en rien de son état habituel. Pourtant, cette fois-ci elle parut légèrement moins fantasque à Juliette… Plus… Posé, plus… Adulte.. ? C’était assez difficile à admettre, mais c’était là l’impression qui se dégageait des réflexions que Georgia partageait bien volontiers avec les deux colocataires et Robin, qui lui aussi avait visiblement jugé plus sage de ne pas se mêler plus en avant d’une conversation ‘’de filles…’’ Un garçon avisé ce Rob, il ira sûrement très loin dans la vie… En réponse au manque de romantisme que semblait afficher Georgia, Juliette se contenta de lui répondre dans un sourire :
‘’Aimer et vouloir être aimer est une maladie parfois très douloureuse, mais très belle… Tu sais, il existe autant de forme du romantisme, qu’il y a de gens sur terre. Le romantisme n’est pas une science régit par une logique universelle, c’est quelque chose que chacun se construit en fonction de sa propre personnalité. Tu peux penser que tu n’est pas aussi romantique que moi, mais en réalité tu l’es d’une manière différente… La question est maintenant de savoir si tu es prête à laisser ce romantisme présent en toi s’épanouir librement, ou bien si tu préfère te complaire dans une attitude négative à son égard. Lorsque l’on veux que les autres viennent vers nous, il faut savoir laisser la porte de notre cœur ouverte…’’
Conclu la gothique romantique, qui, comme tous le monde le savait, était un modèle d’ouverture sur les gens… Mais elle n’était pas au cœur de cette discussion, c’était Georgia. La jeune fille donnait l’impression d’avoir enfin compris que son attitude fantasque et irresponsable ne la mènerait fondamentalement à rien de probant dans le domaine de l’affectif, et cela réjouissait Juliette qui, en dépit de son agacement parfois atteint avec la blonde indécise, ne pouvait cependant avoir une certaine forme de peine à son égard. Après tout, Georgia était une gentille fille une fois que l’on faisait abstraction de sa nature parfois… Envahissante… Juliette approuva d’un hochement de tête les paroles de la jeune fille, ou elle se résolu à agir plutôt de continuer à cogiter sans le moindre résultat. Rien ne lui garantissait une réussite quelconque, mais comme dans toutes choses il valait mieux se lancer et échouer, plutôt que de demeurer immobile et paralysée par une peur compréhensible mais empoisonnée… Sur le long termes, les regrets n’étaient jamais une bonne chose, la gothique romantique en savait quelque chose. Cependant, lorsque Georgia évoqua leur baiser, à sa manière très personnelle, Juliette faillit s’étouffer avec son chocolat chaud qui était encore une fois en train de s’écouler agréablement le long de sa gorge. Pour le bien de tous, et principalement celui de la blonde volage, Elle décida de remettre les choses à leur juste place et dans le contexte qui était le leur. La gothique romantique s’essuya rapidement la lèvres inférieures ou s’était légèrement échappé quelques gouttes de chocolat, puis elle reprit :
‘’La seule et unique fois ou je t’ai offert un baiser, pour l’anniversaire de l’institut …’’ précisa-t-elle d’une voix claire et posée qui ne laissait assurément aucun doute sur l’éphémère de la chose ‘’… C’est parce que ce jour là, tu t’es offerte à moi dans toute la fragilité qui est la tienne. Ce jour-là, tu as été la véritable Georgia, loin de toutes tes habitudes un peu folles et extravagantes… Tu t’es mise à nue devant moi au risque de te voir repoussé, et cela m’a touchée, sincèrement. Voilà ce qui fais ton attrait principal, celui qui attire les gens et qui peux les pousser à avoir envie de te connaître un peu plus que ce côté superficiel et faussement compliqué que tu t’ingénue bien souvent à vouloir présenter aux gens. Je conçois qu’il est plus facile de se protéger derrière un masque, mais c’est en prenant le risque de souffrir que l’on parvient, un jour, à découvrir le bonheur tant recherché.’’
La gothique romantique cessa là son avis, bien qu’elle pensait voir juste en s’imaginant que la Georgia avec qui elle avait partagé pour la toute première fois sa capacité à emmener une personne avec elle sous sa forme de brume, était en effet la Georgia des origines. Bien sur, il fallait qu’elle corrige ses petits défauts de ‘’distraction’’, mais Juliette ne doutait pas que la jeune fille avait le potentiel pour réussir ce tour de force. C’était à elle et elle seule, de définir quelles étaient ses priorités en terme de relation amoureuse… L’amour, c’était un peu comme une galette de l’épiphanie, on ne pouvait pas avoir la couronne du roi et de la reine en même temps, il fallait faire un choix que le hasard, ou bien encore une évidente mauvaise foi, s’octroyait… Le beurre, ou l’argent du beurre… Juliette écouta encore Georgia leur évoquer son idée pour séduire sa belle (ou son beau.. ?), et elle approuva généreusement le concept…
‘’C’est une très bonne idée… L’environnement importe peu en réalité, ce qui compte c’est l’esprit que l’on insuffle à la chose… En revanche, je te déconseille d’offrir un cadeau que l’on t’a déjà fait, c’est non seulement un manque d’élégance complet, mais en plus c’est donner un bien piètre image de tes sentiments vis-à-vis d’une personne. Je te le déconseille donc plus que fortement.’’
Un soupir fusa des lèvres de la gothique romantique… Visiblement, Georgia tenait énormément à cette personne, et elle tenait à l’aider de son mieux afin qu’elle réussisse à atteindre son but… D’autant plus que cette fois-ci, ce n’était pas quelque chose d’aussi volage que cela avait pu l’être avec Camille. Du moins, en apparence…
‘’Comme tu semble vouloir conserver le secret sur l’indenté de cette personne, je ne peux que te conseiller de chercher à savoir quel sont ses goûts, afin de lui faire un cadeau vraiment personnel et qui vient du plus profond de ton cœur… D’ailleurs, devant tant de hardiesse et de volonté, je ne peux qu’approuver et je suis prête à t’aider si tu as besoin d’être financé pour le présent que tu lui feras…’’
Proposa Juliette, dans un clin d’œil adressé à Georgia. Pour la gothique romantique, l’amour devait toujours être soutenue, quelque soit la forme qu’il pouvait prendre. Si elle pouvait aider Georgia à conquérir sa cible en lui offrant la possibilité financière de lui faire un véritable cadeau digne de ce nom et non pas récupéré quelque part, elle le ferait. Après tout, contrairement à une grand majorité d’élèves qui ne roulaient pas spécialement sur l’or, Elle-même n’avait pas à se plaindre sur le sujet… Et ses parents lui avait toujours appris à aider les autres, si le besoin s’en faisait sentir… L’amour, quoi de plus noble comme cause en définitif.. ? Juliette avala une nouvelle gorgée de sa tasse, et reprit :
‘’En effet, fais-toi féminine… Tu devrais porter une robe, te maquiller un peu… Laisser la femme qui sommeille en toi, émerger petit à petit… Le côté garçon manqué, c’est pour les adolescents Georgia, par pour les adultes… Mais encore une fois, tout dépend de la personne que tu veux séduire… Pour le reste…’’
La gothique romantique se tut, quelque peu perplexe sur la notion de témoin de moralité… Finalement, elle ajouta dans un nouveau sourire :
‘’… Pour le reste, hé bien… On avisera plus tard, inutile de brûler les étapes car ce serait le meilleur moyen de tout faire échouer…’’
rebondit-elle avec adresse, évitant ainsi de vexer une blondinette déjà rempli de bien des incertitudes. Comme une aide venu du ciel, le communicateur de Jade se mit en marche, et celle-ci porta à son oreille avant d’afficher une attitude de surprise. Elle referma ce dernier, et se dirigea alors en direction de la porte du foyer. Etait-ce une nouvelle victime de l’atmosphère qui avait sans doute fait fuir Luther.. ? Peut-être pas, car à contrario de ce dernier Jade fit un volte-face et s’adressa à l’assemblée en leur proposant une partie de cache-cache.
‘’Cache-cache… Tu veux dire… le jeu d’enfant, où on doit se cacher quelque part en attendant que quelqu’un nous trouve.. ?’’
L’interrogea alors la gothique romantique, quelque peu surprise à son tour par cette proposition. Pour sa part, elle n’avait plus jouer à ce jeu depuis… Ses classes de primaire. En effet, c’est par la suite qu’elle avait mué en gothique romantique, ce qui avait très nettement éloigné les autres élèves moulé dans le conformisme d’une bourgeoisie conservatrice, de sa personne. D’ailleurs, elle ne se souvenait pas vraiment avoir joué à quoi que ce soit une fois entré au collège… La cruauté des enfants ne connaissait assurément pas les barrières sociales…
C’est pourquoi, la proposition de Jade laissa Juliette affreusement perplexe… Que lui répondre.. ?
Juliette écouta donc avec attention Georgia étaler ses états d’âmes, tandis qu’elle porta à nouveau sa tasse de chocolat à ses lèvres afin d’en avaler une longue et délicieuse gorgée qui la fit agréablement frissonner par contraste avec la froideur de la vitre contre laquelle la gothique romantique était appuyée. La blonde rebelle de supermarché se posait des questions, des tas de questions… Mais c’était là une propension propre à la jeune fille, qui ne différait finalement en rien de son état habituel. Pourtant, cette fois-ci elle parut légèrement moins fantasque à Juliette… Plus… Posé, plus… Adulte.. ? C’était assez difficile à admettre, mais c’était là l’impression qui se dégageait des réflexions que Georgia partageait bien volontiers avec les deux colocataires et Robin, qui lui aussi avait visiblement jugé plus sage de ne pas se mêler plus en avant d’une conversation ‘’de filles…’’ Un garçon avisé ce Rob, il ira sûrement très loin dans la vie… En réponse au manque de romantisme que semblait afficher Georgia, Juliette se contenta de lui répondre dans un sourire :
‘’Aimer et vouloir être aimer est une maladie parfois très douloureuse, mais très belle… Tu sais, il existe autant de forme du romantisme, qu’il y a de gens sur terre. Le romantisme n’est pas une science régit par une logique universelle, c’est quelque chose que chacun se construit en fonction de sa propre personnalité. Tu peux penser que tu n’est pas aussi romantique que moi, mais en réalité tu l’es d’une manière différente… La question est maintenant de savoir si tu es prête à laisser ce romantisme présent en toi s’épanouir librement, ou bien si tu préfère te complaire dans une attitude négative à son égard. Lorsque l’on veux que les autres viennent vers nous, il faut savoir laisser la porte de notre cœur ouverte…’’
Conclu la gothique romantique, qui, comme tous le monde le savait, était un modèle d’ouverture sur les gens… Mais elle n’était pas au cœur de cette discussion, c’était Georgia. La jeune fille donnait l’impression d’avoir enfin compris que son attitude fantasque et irresponsable ne la mènerait fondamentalement à rien de probant dans le domaine de l’affectif, et cela réjouissait Juliette qui, en dépit de son agacement parfois atteint avec la blonde indécise, ne pouvait cependant avoir une certaine forme de peine à son égard. Après tout, Georgia était une gentille fille une fois que l’on faisait abstraction de sa nature parfois… Envahissante… Juliette approuva d’un hochement de tête les paroles de la jeune fille, ou elle se résolu à agir plutôt de continuer à cogiter sans le moindre résultat. Rien ne lui garantissait une réussite quelconque, mais comme dans toutes choses il valait mieux se lancer et échouer, plutôt que de demeurer immobile et paralysée par une peur compréhensible mais empoisonnée… Sur le long termes, les regrets n’étaient jamais une bonne chose, la gothique romantique en savait quelque chose. Cependant, lorsque Georgia évoqua leur baiser, à sa manière très personnelle, Juliette faillit s’étouffer avec son chocolat chaud qui était encore une fois en train de s’écouler agréablement le long de sa gorge. Pour le bien de tous, et principalement celui de la blonde volage, Elle décida de remettre les choses à leur juste place et dans le contexte qui était le leur. La gothique romantique s’essuya rapidement la lèvres inférieures ou s’était légèrement échappé quelques gouttes de chocolat, puis elle reprit :
‘’La seule et unique fois ou je t’ai offert un baiser, pour l’anniversaire de l’institut …’’ précisa-t-elle d’une voix claire et posée qui ne laissait assurément aucun doute sur l’éphémère de la chose ‘’… C’est parce que ce jour là, tu t’es offerte à moi dans toute la fragilité qui est la tienne. Ce jour-là, tu as été la véritable Georgia, loin de toutes tes habitudes un peu folles et extravagantes… Tu t’es mise à nue devant moi au risque de te voir repoussé, et cela m’a touchée, sincèrement. Voilà ce qui fais ton attrait principal, celui qui attire les gens et qui peux les pousser à avoir envie de te connaître un peu plus que ce côté superficiel et faussement compliqué que tu t’ingénue bien souvent à vouloir présenter aux gens. Je conçois qu’il est plus facile de se protéger derrière un masque, mais c’est en prenant le risque de souffrir que l’on parvient, un jour, à découvrir le bonheur tant recherché.’’
La gothique romantique cessa là son avis, bien qu’elle pensait voir juste en s’imaginant que la Georgia avec qui elle avait partagé pour la toute première fois sa capacité à emmener une personne avec elle sous sa forme de brume, était en effet la Georgia des origines. Bien sur, il fallait qu’elle corrige ses petits défauts de ‘’distraction’’, mais Juliette ne doutait pas que la jeune fille avait le potentiel pour réussir ce tour de force. C’était à elle et elle seule, de définir quelles étaient ses priorités en terme de relation amoureuse… L’amour, c’était un peu comme une galette de l’épiphanie, on ne pouvait pas avoir la couronne du roi et de la reine en même temps, il fallait faire un choix que le hasard, ou bien encore une évidente mauvaise foi, s’octroyait… Le beurre, ou l’argent du beurre… Juliette écouta encore Georgia leur évoquer son idée pour séduire sa belle (ou son beau.. ?), et elle approuva généreusement le concept…
‘’C’est une très bonne idée… L’environnement importe peu en réalité, ce qui compte c’est l’esprit que l’on insuffle à la chose… En revanche, je te déconseille d’offrir un cadeau que l’on t’a déjà fait, c’est non seulement un manque d’élégance complet, mais en plus c’est donner un bien piètre image de tes sentiments vis-à-vis d’une personne. Je te le déconseille donc plus que fortement.’’
Un soupir fusa des lèvres de la gothique romantique… Visiblement, Georgia tenait énormément à cette personne, et elle tenait à l’aider de son mieux afin qu’elle réussisse à atteindre son but… D’autant plus que cette fois-ci, ce n’était pas quelque chose d’aussi volage que cela avait pu l’être avec Camille. Du moins, en apparence…
‘’Comme tu semble vouloir conserver le secret sur l’indenté de cette personne, je ne peux que te conseiller de chercher à savoir quel sont ses goûts, afin de lui faire un cadeau vraiment personnel et qui vient du plus profond de ton cœur… D’ailleurs, devant tant de hardiesse et de volonté, je ne peux qu’approuver et je suis prête à t’aider si tu as besoin d’être financé pour le présent que tu lui feras…’’
Proposa Juliette, dans un clin d’œil adressé à Georgia. Pour la gothique romantique, l’amour devait toujours être soutenue, quelque soit la forme qu’il pouvait prendre. Si elle pouvait aider Georgia à conquérir sa cible en lui offrant la possibilité financière de lui faire un véritable cadeau digne de ce nom et non pas récupéré quelque part, elle le ferait. Après tout, contrairement à une grand majorité d’élèves qui ne roulaient pas spécialement sur l’or, Elle-même n’avait pas à se plaindre sur le sujet… Et ses parents lui avait toujours appris à aider les autres, si le besoin s’en faisait sentir… L’amour, quoi de plus noble comme cause en définitif.. ? Juliette avala une nouvelle gorgée de sa tasse, et reprit :
‘’En effet, fais-toi féminine… Tu devrais porter une robe, te maquiller un peu… Laisser la femme qui sommeille en toi, émerger petit à petit… Le côté garçon manqué, c’est pour les adolescents Georgia, par pour les adultes… Mais encore une fois, tout dépend de la personne que tu veux séduire… Pour le reste…’’
La gothique romantique se tut, quelque peu perplexe sur la notion de témoin de moralité… Finalement, elle ajouta dans un nouveau sourire :
‘’… Pour le reste, hé bien… On avisera plus tard, inutile de brûler les étapes car ce serait le meilleur moyen de tout faire échouer…’’
rebondit-elle avec adresse, évitant ainsi de vexer une blondinette déjà rempli de bien des incertitudes. Comme une aide venu du ciel, le communicateur de Jade se mit en marche, et celle-ci porta à son oreille avant d’afficher une attitude de surprise. Elle referma ce dernier, et se dirigea alors en direction de la porte du foyer. Etait-ce une nouvelle victime de l’atmosphère qui avait sans doute fait fuir Luther.. ? Peut-être pas, car à contrario de ce dernier Jade fit un volte-face et s’adressa à l’assemblée en leur proposant une partie de cache-cache.
‘’Cache-cache… Tu veux dire… le jeu d’enfant, où on doit se cacher quelque part en attendant que quelqu’un nous trouve.. ?’’
L’interrogea alors la gothique romantique, quelque peu surprise à son tour par cette proposition. Pour sa part, elle n’avait plus jouer à ce jeu depuis… Ses classes de primaire. En effet, c’est par la suite qu’elle avait mué en gothique romantique, ce qui avait très nettement éloigné les autres élèves moulé dans le conformisme d’une bourgeoisie conservatrice, de sa personne. D’ailleurs, elle ne se souvenait pas vraiment avoir joué à quoi que ce soit une fois entré au collège… La cruauté des enfants ne connaissait assurément pas les barrières sociales…
C’est pourquoi, la proposition de Jade laissa Juliette affreusement perplexe… Que lui répondre.. ?
- Robin HosterJustiX
- Age : 33
Equipe : JustiX
Nom de code : Sonic
Date d'inscription : 18/12/2006
Re: How dead is your love ?
Lun 23 Nov 2009 - 20:59
Autour de lui tout n'était que débat sur l'amour, les conquêtes de chacun et les envies de tous. Robin acquiesça pour la ballade avec Georgia mais pour le reste se plongea dans un magazine. Sans Luther la présence féminine ne lui donnait pas envie de discuter. Enfin disons plutôt qu'il sentait qu'il pouvait être rapidement mal à l'aise au milieu d'elles. Que faire? Jade était comme une porte de sortie minés. Cache cache? Bien qu'il adorait jouer en général, ce jeu là ne semblait pas... opportun! Mais que faire? il n'avait envie après tout de ne voir qu'une seule personne et en même temps il était mitigé... Clarifié la situation? Ou continuez ainsi? Son cœur balançait. Il avait affronté des robots tueurs, des profs enragé mais ça... Il préférait encore évitez!
Il se leva alors et se dirigea vers la sortie.
"Désolé Jade! Je ne joue pas mais j'irais me cachez dans ma chambre. Ce temps me file le cafard..."
Saluant les filles dans la pièce Robin reparti dans sa chambre. Pourquoi pas appeler Niko? Un petit tour en ville ou autre pour les deux garçons n'étaient pas à exclure...
Il enclencha alors son communicateur vers le bolide des lieux.
"Hé Niko! C'est Rob! Tu fais quoi? Je me sentais un truc au Rhum antique ça te branche?"
On verra bien se que cela donnera. En attendant Robin attendit devant le foyer pour savoir où rejoindre son nouvel ami...
Il se leva alors et se dirigea vers la sortie.
"Désolé Jade! Je ne joue pas mais j'irais me cachez dans ma chambre. Ce temps me file le cafard..."
Saluant les filles dans la pièce Robin reparti dans sa chambre. Pourquoi pas appeler Niko? Un petit tour en ville ou autre pour les deux garçons n'étaient pas à exclure...
Il enclencha alors son communicateur vers le bolide des lieux.
"Hé Niko! C'est Rob! Tu fais quoi? Je me sentais un truc au Rhum antique ça te branche?"
On verra bien se que cela donnera. En attendant Robin attendit devant le foyer pour savoir où rejoindre son nouvel ami...
- Charis HeldOnyX
- Age : 31
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Nom de code : Liquid
Date d'inscription : 26/12/2008
Re: How dead is your love ?
Mer 25 Nov 2009 - 22:30
Charis ne regardait plus du tout ce qui se passait dans la pièce. D'ailleurs, elle n'écoutait plus non plus. A ce stade, elle était surtout soucieuse de bien faire comprendre à Keyah qu'elle n'avait pas la plus petite intention de lui nuire. Mais en même temps, elle ne pouvait que comprendre le problème. Si elle avait eu un élément à craindre, n'aurait-elle pas fait tout son possible pour s'en maintenir éloignée le plus possible? Bon, au moins, elle avait l'air de se détendre un minimum. Pas autant que Charis l'aurait souhaité, mais c'était déjà un bon point. Au moins, elle n'avait pas fuit la pièce en criant hystériquement les bras levés en l'air parce qu'elle avait avoué ne pas maîtriser encore pleinement son pouvoir. Elle pouvait donc se permettre d'espérer qu'un jour elle pourrait serrer Keyah dans ses bras et lui faire la bise sans que celle-ci ne hurle à la tentative de meurtre. La première remarque de la mailienne fit largement sourire Charis.
"Oh, seulement si tu en as besoin. Je ne doute pas du fait que tu sauras te préminir contre ce genre de problème."
Après tout, elle était mieux placée que Charis pour anticiper toute menace liée à l'eau, étant donné sa phobie. Elle se vautra sensiblement sur le canapé, prenant un peu ses aises maintenant que les choses lui paraissaient en voie de compréhension. Même si il y avait encore du boulot pour mettre Keyah à l'aise en sa compagnie.
"Ne t'inquiète pas, maintenant que je sais, ton comportement est parfaitement logique à mes yeux. Mais j'espère bien faire en sorte que tu n'aies absolument plus rien à redouter de moi. Je suis d'autant plus motivée à obtenir un contrôle parfait de mon pouvoir."
Ah là au moins, c'était clair. Et Keyah partit sur un tout autre sujet. Charis suivit son indication et foxa Georgia quelques secondes. Bavarde... Ah oui... En effet... Seulement elle n'était pas la seule, il y en avait d'autres. Chacun à sa manière et dépendant des sujets. Juliette pouvait avoir une sacrée capacité verbale quand elle s'y mettait. Abaigh aussi d'ailleurs, ce qui arracha un sourire pensif à Charis qui se reporta sur la malienne.
"Et bien... ça dépend. Certains ont la langue bien pendue, mais pas sur tous les sujets en fait. Mais Georgia c'est... Particulier. Oui, c'est ça, elle est particulièrement unique dans son genre."
Ah ça, pour ce qu'elle en avait vu et entendu, c'était pas mal. En revanche, elle ne s'était jamais attardée sur ses sentiments réels à l'égard de Georgia. De fait, elle la trouvait plutôt sympathique. Un peu bizarre, mais sympathique. Après tout, c'était la camarade de chambrée d'Abaigh, elle ne pouvait donc qu'être appréciable, logiquement. Hein?
"Oh, seulement si tu en as besoin. Je ne doute pas du fait que tu sauras te préminir contre ce genre de problème."
Après tout, elle était mieux placée que Charis pour anticiper toute menace liée à l'eau, étant donné sa phobie. Elle se vautra sensiblement sur le canapé, prenant un peu ses aises maintenant que les choses lui paraissaient en voie de compréhension. Même si il y avait encore du boulot pour mettre Keyah à l'aise en sa compagnie.
"Ne t'inquiète pas, maintenant que je sais, ton comportement est parfaitement logique à mes yeux. Mais j'espère bien faire en sorte que tu n'aies absolument plus rien à redouter de moi. Je suis d'autant plus motivée à obtenir un contrôle parfait de mon pouvoir."
Ah là au moins, c'était clair. Et Keyah partit sur un tout autre sujet. Charis suivit son indication et foxa Georgia quelques secondes. Bavarde... Ah oui... En effet... Seulement elle n'était pas la seule, il y en avait d'autres. Chacun à sa manière et dépendant des sujets. Juliette pouvait avoir une sacrée capacité verbale quand elle s'y mettait. Abaigh aussi d'ailleurs, ce qui arracha un sourire pensif à Charis qui se reporta sur la malienne.
"Et bien... ça dépend. Certains ont la langue bien pendue, mais pas sur tous les sujets en fait. Mais Georgia c'est... Particulier. Oui, c'est ça, elle est particulièrement unique dans son genre."
Ah ça, pour ce qu'elle en avait vu et entendu, c'était pas mal. En revanche, elle ne s'était jamais attardée sur ses sentiments réels à l'égard de Georgia. De fait, elle la trouvait plutôt sympathique. Un peu bizarre, mais sympathique. Après tout, c'était la camarade de chambrée d'Abaigh, elle ne pouvait donc qu'être appréciable, logiquement. Hein?
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: How dead is your love ?
Jeu 26 Nov 2009 - 1:39
La blonde redressa la tête. Juliette parlait vrai ! Il fallait qu'elle se ressaisisse. Qu'elle lève sa pauvre carcasse et qu'elle remue ciel et terre pour conquérir l'objet de son amour ! Georgia commença à se relever puis... Reposa ses fesses au sol. Elle ne savait pas comment s'y prendre.
Écoutant le reste de l'intervention de la gothique, elle tenta de suivre le fil de ses paroles sans se faire parasiter par ses pensées - à elle - qui se bousculaient dans sa petite caboche. Elle avait une vie imaginaire riche. C'était un atout. Ce qui faisait sa fantaisie. Mais aussi un handicap... A force de prendre ses désirs pour des réalités, elle s'était fracassée contre de nombreux murs... Inutile de tenter le Diable une fois de plus ! Les enjeux de la partie étaient trop élevés...
Elle garda un long silence une fois que Juliette eut cessé de parler... Pour cogiter une réponse convenable. Quelque chose de constructif. De moins immédiat, de plus construit, de peut être plus personnel... En somme : une mise en danger maîtrisée dans le but d'avancer. De bâtir son avenir sentimental. Et de cesser de malmener son pauvre petit cœur...
"Désolée Jade... J'ai pas trop envie de rigoler. J'ai du boulot. Une vie sentimentale à refaire..."
Georgia sourit. Elle voulait vraiment s'engager sur la bonne voie cette fois-ci et quel meilleur guide en la matière que la maîtresse du romantisme, de l'étiquette et des arts de la table ?
"OK, j'ai compris il faut que je fasse sortir le meilleur de moi-même et que je cesse de me faire phagocyter par mes manies, tics et autres tocs... En somme, que je me révèle devant..."
Petite pause pour préserver l'anonymat de la personne-cible.
"Que je me révèle devant l'objet de mon amour sous mes côtés les moins agaçants. Et pour le reste... Que je ne fasse découvrir à cette personne le fait que je suis une désaxée qu'une fois que mon charme aura opéré !"
Georgia ne proposait rien d'autre qu'une sorte d'arnaque en règle : telle un marchand de voitures foireuses, elle cacherait les vices du véhicule jusqu'à la réalisation du contrat !
"Sauf que tu vois... A part ma fragilité et mon côté sauvage, j'ai pas grand chose à offrir... Ni à dire. Ça me fout les jetons rien que l'idée de me montrer telle que je suis en vrai. Et même là que je te parles, je me sens obligée de noyer mon propos dans du verbiage décousu, histoire de jamais avoir à me regarder dans une glace..."
Elle baissa les yeux.
"Pis, le maquillage, les robes... J'y connais rien"
Georgia saisit une mèche de ses cheveux.
"Je suis mal coiffée, mal fagotée, je parle mal, j'ai aucune classe, je suis grande gueule, je veux me battre tout le temps... Franchement, je veux bien faire sortir la Georgia version classe tout risque en moi, mais j'suis pas sure qu'elle soit pas aux abonnées absentes..."
Néanmoins, dans un ultime effort, elle se redressa, quand une idée tordue lui passa par la tête...
"Dis, Juliette... En fait tu peux m'aider, ouais... Pas financièrement. Ça je me débrouillerai. Comme quand j'étais p'tite et que j'avais pas un rond pour l'anniversaire de ma maman... et que je lui écrivais un poème ou un truc du genre... Mais..."
Elle lança un regard suppliant à la gothique.
"Tu veux pas m'aider à être moi, mais en mieux ? Genre avec une robe et pas de la peinture sur la gueule, mais bel et bien du maquillage qui ferait dire à tout le monde que j'ai de jolis yeux ? S'il te plait..."
Après cet aveu d'impuissance, la New Yorkaise partit en direction de la sortie... Toute penaude... Ne s'arrêtant que pour lancer un regard attristé à Juliette... Puis un autre... Avant de sortir en direction de sa chambre.
Chambre de Georgia et Abaigh
Écoutant le reste de l'intervention de la gothique, elle tenta de suivre le fil de ses paroles sans se faire parasiter par ses pensées - à elle - qui se bousculaient dans sa petite caboche. Elle avait une vie imaginaire riche. C'était un atout. Ce qui faisait sa fantaisie. Mais aussi un handicap... A force de prendre ses désirs pour des réalités, elle s'était fracassée contre de nombreux murs... Inutile de tenter le Diable une fois de plus ! Les enjeux de la partie étaient trop élevés...
Elle garda un long silence une fois que Juliette eut cessé de parler... Pour cogiter une réponse convenable. Quelque chose de constructif. De moins immédiat, de plus construit, de peut être plus personnel... En somme : une mise en danger maîtrisée dans le but d'avancer. De bâtir son avenir sentimental. Et de cesser de malmener son pauvre petit cœur...
"Désolée Jade... J'ai pas trop envie de rigoler. J'ai du boulot. Une vie sentimentale à refaire..."
Georgia sourit. Elle voulait vraiment s'engager sur la bonne voie cette fois-ci et quel meilleur guide en la matière que la maîtresse du romantisme, de l'étiquette et des arts de la table ?
"OK, j'ai compris il faut que je fasse sortir le meilleur de moi-même et que je cesse de me faire phagocyter par mes manies, tics et autres tocs... En somme, que je me révèle devant..."
Petite pause pour préserver l'anonymat de la personne-cible.
"Que je me révèle devant l'objet de mon amour sous mes côtés les moins agaçants. Et pour le reste... Que je ne fasse découvrir à cette personne le fait que je suis une désaxée qu'une fois que mon charme aura opéré !"
Georgia ne proposait rien d'autre qu'une sorte d'arnaque en règle : telle un marchand de voitures foireuses, elle cacherait les vices du véhicule jusqu'à la réalisation du contrat !
"Sauf que tu vois... A part ma fragilité et mon côté sauvage, j'ai pas grand chose à offrir... Ni à dire. Ça me fout les jetons rien que l'idée de me montrer telle que je suis en vrai. Et même là que je te parles, je me sens obligée de noyer mon propos dans du verbiage décousu, histoire de jamais avoir à me regarder dans une glace..."
Elle baissa les yeux.
"Pis, le maquillage, les robes... J'y connais rien"
Georgia saisit une mèche de ses cheveux.
"Je suis mal coiffée, mal fagotée, je parle mal, j'ai aucune classe, je suis grande gueule, je veux me battre tout le temps... Franchement, je veux bien faire sortir la Georgia version classe tout risque en moi, mais j'suis pas sure qu'elle soit pas aux abonnées absentes..."
Néanmoins, dans un ultime effort, elle se redressa, quand une idée tordue lui passa par la tête...
"Dis, Juliette... En fait tu peux m'aider, ouais... Pas financièrement. Ça je me débrouillerai. Comme quand j'étais p'tite et que j'avais pas un rond pour l'anniversaire de ma maman... et que je lui écrivais un poème ou un truc du genre... Mais..."
Elle lança un regard suppliant à la gothique.
"Tu veux pas m'aider à être moi, mais en mieux ? Genre avec une robe et pas de la peinture sur la gueule, mais bel et bien du maquillage qui ferait dire à tout le monde que j'ai de jolis yeux ? S'il te plait..."
Après cet aveu d'impuissance, la New Yorkaise partit en direction de la sortie... Toute penaude... Ne s'arrêtant que pour lancer un regard attristé à Juliette... Puis un autre... Avant de sortir en direction de sa chambre.
Chambre de Georgia et Abaigh
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: How dead is your love ?
Jeu 26 Nov 2009 - 14:48
Bien… Au moins, Georgia était des plus réaliste en parlant d’elle… C’était déjà un bon point de départ, que de savoir reconnaître ses nombreux défauts. Il serait ainsi plus aisé de les corriger par la suite. Néanmoins, en l’écoutant parler d’elle, Juliette réalisa rapidement que c’était en cependant loin d’être gagné. Avec la blonde fantasque, il ne se serait pas suffisant de ravaler la façade, il allait aussi falloir consolider des fondations mal entretenue depuis toutes ces années, ou la jeune fille s’était assurément laissé allé à la simplicité dans sa condition féminine… D’ailleurs, Georgia avait-elle un jour fait preuve d’une réelle féminité, comme toutes les adolescentes de ce monde.. ? Difficile à croire pour la gothique romantique… Le chantier était donc digne des écurie d’Augias, mais c’était toujours ce genre de défi qui, une fois le travail accompli, apportait la plus grande satisfaction personnelle.
Georgia avait ceci d’assez désarçonnant, qu’elle passait de la meilleure volonté du monde au défaitisme le plus profond en quelques instants. Pour la gothique romantique il allait falloir qu’elle fasse un choix entre l’une ou l’autre de ces deux attitudes, car autrement elle n’avancerait jamais sur la voie tant convoité du bonheur éternel avec celui ou celle qui mettait à nouveau son petit cœur de chaton en émoi. Lorsque la jeune fille exposa sa vision toute particulière de la découverte de son moi profond le plus dérangeant par l’autre dont elle failli laisser échapper le prénom avant de se reprendre, Juliette eu un léger sourire crispé. Voilà encore un point qu’il serait nécessaire de lui expliciter plus en détail, si la blondinette voulait assurer une forme de pérennité certaine à son futur couple. Mais chaque chose en son temps comme disait le diction, il fallait avant tout faire comme les enfants et commencer à mettre un pied devant l’autre, afin de ne pas chuter douloureusement sur le sol glacé de la déception et de l’amertume.
Plus elle l’écoutait parler, et plus la gothique romantique prenait conscience de l’ampleur du travail à fournir pour mettre Georgia en conformité avec ses espérances. La jeune fille ignorait apparemment ce que Juliette considérait comme étant les bases de la féminité, et elle se demanda alors en son for intérieur ce qui y avait bien pu se passer pour que sa mère ne lui ai pas donner, ne fut-ce que le goût d’une certaine forme de féminité, somme toute naturelle pour une jeune fille. C’était tout une éducation féminine à refaire, assurément. Toutefois, Georgia la surprit, une fois de plus dirait une mauvaise langue bien pendue, en lui demandant, non pas son aide au niveau financier, mais plutôt au niveau éducatif. Elle avait accompagné sa demande d’un regard proche de celui du chien battu qui quémandait amour et attention, et qui pénétra assurément le cœur de la gothique romantique.
Georgia réitéra ensuite sa demande, avec un peu plus de précisions sur ce qu’elle attendait comme aide de la part de Juliette, avant de finalement tourner les talons en direction de la sortie après avoir décliner l’offre de Jade de jouer à cache-cache. Les épaules abattus, l’air désespérée, Georgia se tourna une nouvelle fois en direction de la gothique romantique afin de lui lancer un premier regard silencieux mais terriblement explicite, avant de se détourner à nouveau pour finalement faire un ou deux pas avant de porter un second regard tout aussi poignant que le précédent. Puis, la blonde franchit définitivement la porte du foyer, laissant là Juliette et Jade ainsi que Keyah et Charis, qui continuaient de discuter tranquillement dans leur coin canapé.
La gothique romantique demeura immobile et silencieuse un instant. Georgia avait clairement demandé son aide, mais le tâche était-elle à sa portée.. ? Même pour elle, c’était un sacré défi que de rendre la jeune fille féminine, aussi bien physiquement que psychologiquement. Heureusement pour Georgia, le petit cœur tendre de Juliette ne résistait jamais aux suppliques silencieuses et terriblement lancinantes des pauvres animaux abandonné. Georgia lui donnait le sentiment d’être un petit chien perdu, qui attendait avec le regard rempli d’espoir, que un gentil maître l’adopte et prenne soin de lui. Loin de Juliette cependant l’idée d’adopter la mutante légèrement décalée, mais elle ne pouvait décemment pas refuser son aide à qui le lui demandait de la sorte. Portant sa tasse de chocolat chaud, devenu tiède maintenant, à ses lèvres, Juliette en avala une nouvelle gorgée qui la vida encore un peu plus et se détacha lentement de la surface glacée de la vitre contre laquelle elle s’était appuyée. Elle jeta ensuite un regard à Jade, et lui dit tout simplement dans un sourire :
‘’Désolée Jade, mais j’ai peur de ne pas pouvoir accepter de jouer avec vous…Georgia à besoin de mon aide, et je ne peux décemment pas la lui refuser au vu de la noble cause en jeu, je pense que tu peux le comprendre.’’
La gothique romantique s’approcha ensuite de Jade, et déposa ses lèvres sur la joue de l’adolescente afin d’y déposer un délicat bisou tendre qui y laissa une légère trace rosée et scintillante, témoignage certain de son acte qui était souvent cause de bien des conflits dans un couple.
‘’Amusez-vous bien !’’
Conclut finalement Juliette, en se dirigeant à son tour en direction de la sortie du foyer…
Chambre de Abaigh et Georgia
Georgia avait ceci d’assez désarçonnant, qu’elle passait de la meilleure volonté du monde au défaitisme le plus profond en quelques instants. Pour la gothique romantique il allait falloir qu’elle fasse un choix entre l’une ou l’autre de ces deux attitudes, car autrement elle n’avancerait jamais sur la voie tant convoité du bonheur éternel avec celui ou celle qui mettait à nouveau son petit cœur de chaton en émoi. Lorsque la jeune fille exposa sa vision toute particulière de la découverte de son moi profond le plus dérangeant par l’autre dont elle failli laisser échapper le prénom avant de se reprendre, Juliette eu un léger sourire crispé. Voilà encore un point qu’il serait nécessaire de lui expliciter plus en détail, si la blondinette voulait assurer une forme de pérennité certaine à son futur couple. Mais chaque chose en son temps comme disait le diction, il fallait avant tout faire comme les enfants et commencer à mettre un pied devant l’autre, afin de ne pas chuter douloureusement sur le sol glacé de la déception et de l’amertume.
Plus elle l’écoutait parler, et plus la gothique romantique prenait conscience de l’ampleur du travail à fournir pour mettre Georgia en conformité avec ses espérances. La jeune fille ignorait apparemment ce que Juliette considérait comme étant les bases de la féminité, et elle se demanda alors en son for intérieur ce qui y avait bien pu se passer pour que sa mère ne lui ai pas donner, ne fut-ce que le goût d’une certaine forme de féminité, somme toute naturelle pour une jeune fille. C’était tout une éducation féminine à refaire, assurément. Toutefois, Georgia la surprit, une fois de plus dirait une mauvaise langue bien pendue, en lui demandant, non pas son aide au niveau financier, mais plutôt au niveau éducatif. Elle avait accompagné sa demande d’un regard proche de celui du chien battu qui quémandait amour et attention, et qui pénétra assurément le cœur de la gothique romantique.
Georgia réitéra ensuite sa demande, avec un peu plus de précisions sur ce qu’elle attendait comme aide de la part de Juliette, avant de finalement tourner les talons en direction de la sortie après avoir décliner l’offre de Jade de jouer à cache-cache. Les épaules abattus, l’air désespérée, Georgia se tourna une nouvelle fois en direction de la gothique romantique afin de lui lancer un premier regard silencieux mais terriblement explicite, avant de se détourner à nouveau pour finalement faire un ou deux pas avant de porter un second regard tout aussi poignant que le précédent. Puis, la blonde franchit définitivement la porte du foyer, laissant là Juliette et Jade ainsi que Keyah et Charis, qui continuaient de discuter tranquillement dans leur coin canapé.
La gothique romantique demeura immobile et silencieuse un instant. Georgia avait clairement demandé son aide, mais le tâche était-elle à sa portée.. ? Même pour elle, c’était un sacré défi que de rendre la jeune fille féminine, aussi bien physiquement que psychologiquement. Heureusement pour Georgia, le petit cœur tendre de Juliette ne résistait jamais aux suppliques silencieuses et terriblement lancinantes des pauvres animaux abandonné. Georgia lui donnait le sentiment d’être un petit chien perdu, qui attendait avec le regard rempli d’espoir, que un gentil maître l’adopte et prenne soin de lui. Loin de Juliette cependant l’idée d’adopter la mutante légèrement décalée, mais elle ne pouvait décemment pas refuser son aide à qui le lui demandait de la sorte. Portant sa tasse de chocolat chaud, devenu tiède maintenant, à ses lèvres, Juliette en avala une nouvelle gorgée qui la vida encore un peu plus et se détacha lentement de la surface glacée de la vitre contre laquelle elle s’était appuyée. Elle jeta ensuite un regard à Jade, et lui dit tout simplement dans un sourire :
‘’Désolée Jade, mais j’ai peur de ne pas pouvoir accepter de jouer avec vous…Georgia à besoin de mon aide, et je ne peux décemment pas la lui refuser au vu de la noble cause en jeu, je pense que tu peux le comprendre.’’
La gothique romantique s’approcha ensuite de Jade, et déposa ses lèvres sur la joue de l’adolescente afin d’y déposer un délicat bisou tendre qui y laissa une légère trace rosée et scintillante, témoignage certain de son acte qui était souvent cause de bien des conflits dans un couple.
‘’Amusez-vous bien !’’
Conclut finalement Juliette, en se dirigeant à son tour en direction de la sortie du foyer…
Chambre de Abaigh et Georgia
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Jeu 26 Nov 2009 - 17:09
Keyah observait maintenant la scène avec intérêt, sans chercher à se cacher. Elle n'avait pas l'impression que son regard l'influençait d'une quelconque manière. De prime abord, elle aurait jugé que ce genre de discussion était réservé au domaine très privé, voire intime. Mais le public semblait plus stimulant que gênant pour les deux jeunes femmes, et la Malienne songea avec une pointe de crainte que, peut-être, avec le temps, elle deviendrait comme ça. Après tout, elle était plus jeune...puis elle regarda Charis, et Rob, et comprit qu'on pouvait aussi être une jeune adulte, et être réservé, ou raisonnablement discret, ou pas totalement tonitruant, à l'extrême limite.
Elle se promit aussi de ne pas demander conseil à Juliette si par un hasard très improbable, elle se retrouvait dans une situation semblable à celle de Georgia - ce qui signifierait, déjà, qu'elle aurait un début de vie sentimentale, il y'avait donc du chemin à parcourir. Si elle avait des soucis, elle voulait que son conseiller lui expliquer de manière claire et concise ce qu'il se passait, pas par d'obscures métaphores ampoulées. Et puis elle sentait qu'il serait superflu d'innover dans la catégorie "Africaine gothique". Si certains looks n'avaient pas été développés jusqu'à maintenant, il y'avait sans doute une raison.
En plus, elle ne savait même pas ce qu'était le jeu de cache-cache.
- Je vois ça...
Mais les deux stylistes décidèrent de quitter les lieux, laissant le foyer un peu plus vide et beaucoup plus silencieux. L’ambiance dont aurait eu besoin Keyah au moment de sa crise de panique. Elle pouvait être fière d’avoir tout de même réussi à la surmonter. Et avait l’intention de se changer les idées, désormais.
Or un moyen venait de lui être proposé sur un plateau, par Jade. Mais la démarche de demander allait à l’encontre de sa timidité. De même, elle hésitait à proposer à Charis de participer. De un, parce qu’elle était peut-être plus mature que ça, de deux, parce qu’elle pourrait faire une rechute si l’hydrokinésiste surgissait par surprise dans son dos en criant « trouvée ! ».
Néanmoins, elle eut un signe de tête pour la Suissesse, avant de se tourner vers Jade, et de doucement se déclarer.
- Je veux bien jouer, s’il reste des places.
Ce serait le réconfort après l’effort. Idéal pour que ses angoisses et ses phobies passent au second plan.
Elle se promit aussi de ne pas demander conseil à Juliette si par un hasard très improbable, elle se retrouvait dans une situation semblable à celle de Georgia - ce qui signifierait, déjà, qu'elle aurait un début de vie sentimentale, il y'avait donc du chemin à parcourir. Si elle avait des soucis, elle voulait que son conseiller lui expliquer de manière claire et concise ce qu'il se passait, pas par d'obscures métaphores ampoulées. Et puis elle sentait qu'il serait superflu d'innover dans la catégorie "Africaine gothique". Si certains looks n'avaient pas été développés jusqu'à maintenant, il y'avait sans doute une raison.
En plus, elle ne savait même pas ce qu'était le jeu de cache-cache.
- Je vois ça...
Mais les deux stylistes décidèrent de quitter les lieux, laissant le foyer un peu plus vide et beaucoup plus silencieux. L’ambiance dont aurait eu besoin Keyah au moment de sa crise de panique. Elle pouvait être fière d’avoir tout de même réussi à la surmonter. Et avait l’intention de se changer les idées, désormais.
Or un moyen venait de lui être proposé sur un plateau, par Jade. Mais la démarche de demander allait à l’encontre de sa timidité. De même, elle hésitait à proposer à Charis de participer. De un, parce qu’elle était peut-être plus mature que ça, de deux, parce qu’elle pourrait faire une rechute si l’hydrokinésiste surgissait par surprise dans son dos en criant « trouvée ! ».
Néanmoins, elle eut un signe de tête pour la Suissesse, avant de se tourner vers Jade, et de doucement se déclarer.
- Je veux bien jouer, s’il reste des places.
Ce serait le réconfort après l’effort. Idéal pour que ses angoisses et ses phobies passent au second plan.
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Ven 27 Nov 2009 - 14:33
"Oui, c’est bien de ce jeu d’enfant dont il s’agit." Confirma Jade à Juliette en souriant d’un air malicieux.
Bien… Il ne manquait plus qu’il y ait un pendu au milieu de la pièce et l’ambiance serait à son zénith. Le temps n’aidant pas, Jade trouvait que c’était justement un bon moyen d’amener un peu de soleil dans tout cela. Mais apparemment bien qu’approuvée par Yrianna, la proposition ne fit pas mouche. Robin, Georgia et Juliette n’étaient vraisemblablement pas d’humeur et les deux jeunes femmes quittèrent la pièce alors que Jade leur fit une dernière accroche désespérée.
"Ok, si vous changez d’avis y’a pas de soucis, c’est rendez vous dans le salon pour le départ!"
Et contre toute attente, elle eut une réponse positive, là, dans un coin ! Elle provenait d’une jeune fille qu’elle connaissait encore mal, voire pas du tout, une nouvelle arrivante comme il y en avait pas mal ces temps ci. Jade lui sourit:
"C’est… Keyah, c’est ca? Je crois pas qu’on se soit encore présentés, moi c’est Jade! Bie nsur qu'il reste des place, plus on est de fous, plus on rit!"
Puis déviant légèrement les yeux vers l’hydrokinésiste qui n’avait pas encore donné son avis, Jade tenta sa chance une nouvelle fois:
"Tu viens Charis? Aller, on va rigoler!" Son regard passait de Charybde en Scylla, ou plutôt de Charis en Keyah sans cesse. "Si vous connaissez du monde qui serait intéressé, ce serait génial." Elle insista plus sur Charis, supposant que la seconde n’avait pas encore beaucoup de contacts à l’Institut. En fait, elle pensait surtout à Abaigh qui, la connaissant, serait surement emballée par l’idée.
Enfin Jade, s’avança vers les deux :
"De toute façon, Charis, je te laisse pas le choix!" Lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil. "On a rendez vous dans le salon, Yria y est déjà avec deux ou trois personnes, je crois, vous venez?"
A ces mots, elle se dirigea vers la sortie de la pièce en faisant un signe de la main à Robin.
"A plus tard Rob’!"
Salon
Bien… Il ne manquait plus qu’il y ait un pendu au milieu de la pièce et l’ambiance serait à son zénith. Le temps n’aidant pas, Jade trouvait que c’était justement un bon moyen d’amener un peu de soleil dans tout cela. Mais apparemment bien qu’approuvée par Yrianna, la proposition ne fit pas mouche. Robin, Georgia et Juliette n’étaient vraisemblablement pas d’humeur et les deux jeunes femmes quittèrent la pièce alors que Jade leur fit une dernière accroche désespérée.
"Ok, si vous changez d’avis y’a pas de soucis, c’est rendez vous dans le salon pour le départ!"
Et contre toute attente, elle eut une réponse positive, là, dans un coin ! Elle provenait d’une jeune fille qu’elle connaissait encore mal, voire pas du tout, une nouvelle arrivante comme il y en avait pas mal ces temps ci. Jade lui sourit:
"C’est… Keyah, c’est ca? Je crois pas qu’on se soit encore présentés, moi c’est Jade! Bie nsur qu'il reste des place, plus on est de fous, plus on rit!"
Puis déviant légèrement les yeux vers l’hydrokinésiste qui n’avait pas encore donné son avis, Jade tenta sa chance une nouvelle fois:
"Tu viens Charis? Aller, on va rigoler!" Son regard passait de Charybde en Scylla, ou plutôt de Charis en Keyah sans cesse. "Si vous connaissez du monde qui serait intéressé, ce serait génial." Elle insista plus sur Charis, supposant que la seconde n’avait pas encore beaucoup de contacts à l’Institut. En fait, elle pensait surtout à Abaigh qui, la connaissant, serait surement emballée par l’idée.
Enfin Jade, s’avança vers les deux :
"De toute façon, Charis, je te laisse pas le choix!" Lui dit-elle en lui faisant un clin d’œil. "On a rendez vous dans le salon, Yria y est déjà avec deux ou trois personnes, je crois, vous venez?"
A ces mots, elle se dirigea vers la sortie de la pièce en faisant un signe de la main à Robin.
"A plus tard Rob’!"
Salon
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Dim 29 Nov 2009 - 14:01
Inscription puis chambre
Billy avait déposé ses affaires rapidement, sans les ranger. Après tout, il avait plutôt hâte de faire connaissance avec ses nouveaux camarades que de mettre du linge dans une armoire ! Il avait juste eu le temps de repérer quelques endroits intéressants, du genre cuisine, salon, foyer, en gros les endroits plaisants ! Il aurait bien assez le temps de découvrir les salles de classe !
Entendant du bruit, il glissa la tête dans l'embrasure de la porte et vit qu'il y avait effectivement du monde. C'est un large sourire qui naquit sur son visage, dévoilant ses dents blanches en une belle banane. Billy entra dans la pièce, une main dans la poche et l'autre faisant signe, il s'exclama :
- Salut tout le monde ! Billy Boomers, nouvel arrivant fraichement rincé par cette magnifique journée !
Billy avait l'air plus jeune que Keyah et pourtant il avait l'attitude d'un adulte, plus proche de Rob par exemple. A tel point qu'on pouvait croire à un pré-ado type collégien qui se la jouait un peu et pas du tout un étudiant en étude à l'université ! Pourtant, son grand sourire et l'expression simple et joviale sur son visage ne semblait pas être celle d'un crâneur. Drôle de cocktail...
Alors qu'il s'approchait, Billy regarda tout autour de lui en disant :
- Ca a l'air sympa ici... ça fait longtemps que vous êtes à l'institut ? Je commence mon sondage pour me faire une idée parce que je dois dire que le temps ne m'a pas fait la meilleure impression du monde, mais dans les murs ça semble... mieux ! dit-il avec un sourire amusé.
Billy avait déposé ses affaires rapidement, sans les ranger. Après tout, il avait plutôt hâte de faire connaissance avec ses nouveaux camarades que de mettre du linge dans une armoire ! Il avait juste eu le temps de repérer quelques endroits intéressants, du genre cuisine, salon, foyer, en gros les endroits plaisants ! Il aurait bien assez le temps de découvrir les salles de classe !
Entendant du bruit, il glissa la tête dans l'embrasure de la porte et vit qu'il y avait effectivement du monde. C'est un large sourire qui naquit sur son visage, dévoilant ses dents blanches en une belle banane. Billy entra dans la pièce, une main dans la poche et l'autre faisant signe, il s'exclama :
- Salut tout le monde ! Billy Boomers, nouvel arrivant fraichement rincé par cette magnifique journée !
Billy avait l'air plus jeune que Keyah et pourtant il avait l'attitude d'un adulte, plus proche de Rob par exemple. A tel point qu'on pouvait croire à un pré-ado type collégien qui se la jouait un peu et pas du tout un étudiant en étude à l'université ! Pourtant, son grand sourire et l'expression simple et joviale sur son visage ne semblait pas être celle d'un crâneur. Drôle de cocktail...
Alors qu'il s'approchait, Billy regarda tout autour de lui en disant :
- Ca a l'air sympa ici... ça fait longtemps que vous êtes à l'institut ? Je commence mon sondage pour me faire une idée parce que je dois dire que le temps ne m'a pas fait la meilleure impression du monde, mais dans les murs ça semble... mieux ! dit-il avec un sourire amusé.
- Charis HeldOnyX
- Age : 31
Equipe : OryX
Nom de code : Liquid
Date d'inscription : 26/12/2008
Re: How dead is your love ?
Mer 2 Déc 2009 - 1:25
Ah ça oui. Keyah ne pouvait que constater l'étendue verbal de certains élèves de l'Institut. Décidément Charis aimait bien tout ce blablatage. Malgré les sujets souvent sérieux ou triste, une preuve qu'il y avait de la communication. Et l'humour y gardait une place importante malgré tout. Sans ce genre de choses, elle aurait terminée dépressive au stade le plus profond. Elle ne répondit que d'un large sourire à la malienne, avant que cette dernière ne se reporte plutôt sur Jade. Hein? Quoi? Ah oui, jeu, cache-cache... Sérieux? Non pas que c'était enfantin, mais avec des mutants, en plus dans un bâtiment aussi grand, c'était juste... Enorme. Ils risquaient d'y passer le reste de la journée. Le regard de Charis dévia quelques secondes vers la fenêtre la plus proche. Bon, vu le temps de chien, ça ne leur ferait pas de mal de se payer un délire dans l'Institut. L'idée l'intéressait, mais elle n'était de loin pas du genre à s'incruster. Quoique visiblement, Jade ne lui laissait pas trop le choix. Un peu tiraillée, elle jeta un coup d'oeil en biais à Keyah. Quant à trouver des camarades de jeu supplémentaires...
"Heu... Ben... Je sais pas en fait."
Elle avait bien pensé à Abaigh, mais aux dernières nouvelles, celle-ci était de sortie. Wind, peut-être? Heu... Elle savait pas trop. Son ex camarade des X-plorers lui avait parut étrangement distante ces derniers temps. Et c'est alors que le sauveur entra dans la salle. Enfin le sauveur... Si Charis avait eu un nom à mettre sur ce jeune homme inconnu... Jeune garçon plutôt? Difficile. Il avait la gentillesse de leur offrir son nom sur un plateau, c'était un très bon commencement d'approche.
"Salut Billy! Moi c'est Charis, et voici Keyah"
Elle indiqua d'ailleurs la jeune malienne. Jade quant à elle, était déjà sortie pour se diriger vers le salon.
"C'est clair qu'au moins à l'intérieur, il fait sec. Dis, on pourrait peut-être papoter au salon? Une grosse partie de cache-cache se prépare. ça te tente? Vu la taille de l'Institut, y'a de quoi dérider même les plus sérieux d'entre nous. On y va?"
Et sur ses sages paroles, elle se leva, passa devant Billy, l'invitant à les rejoindre. Puisque tout le monde quittait la salle, autant ne pas rester à la traîne, et puis s'éclater à se planquer dans des recoins de l'établissement était aussi un moyen d'en savoir un peu plus sur les autres.
Salon
"Heu... Ben... Je sais pas en fait."
Elle avait bien pensé à Abaigh, mais aux dernières nouvelles, celle-ci était de sortie. Wind, peut-être? Heu... Elle savait pas trop. Son ex camarade des X-plorers lui avait parut étrangement distante ces derniers temps. Et c'est alors que le sauveur entra dans la salle. Enfin le sauveur... Si Charis avait eu un nom à mettre sur ce jeune homme inconnu... Jeune garçon plutôt? Difficile. Il avait la gentillesse de leur offrir son nom sur un plateau, c'était un très bon commencement d'approche.
"Salut Billy! Moi c'est Charis, et voici Keyah"
Elle indiqua d'ailleurs la jeune malienne. Jade quant à elle, était déjà sortie pour se diriger vers le salon.
"C'est clair qu'au moins à l'intérieur, il fait sec. Dis, on pourrait peut-être papoter au salon? Une grosse partie de cache-cache se prépare. ça te tente? Vu la taille de l'Institut, y'a de quoi dérider même les plus sérieux d'entre nous. On y va?"
Et sur ses sages paroles, elle se leva, passa devant Billy, l'invitant à les rejoindre. Puisque tout le monde quittait la salle, autant ne pas rester à la traîne, et puis s'éclater à se planquer dans des recoins de l'établissement était aussi un moyen d'en savoir un peu plus sur les autres.
Salon
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Mer 2 Déc 2009 - 15:20
- Salut, Billy.
Le petit black qui était entré lui faisait une drôle d'impression. Comme s'il existait un décalage entre son âge et ses intonations. Cela dit, Keyah ne chercha pas à creuser le sujet, puisqu'elle était dans un Institut pour mutants. Il avait certainement des dizaines de bonnes raisons d'avoir vieilli trop vite, ou rajeuni, ou arrêté de grandir, ou mûri en accéléré.
Bref, son problème ne regardait pas la Malienne. Dans l'immédiat, elle se concentrait sur le petit jeu qui s'annonçait.
- Viens au salon, c'est à côté.
N'ayant pas grand chose à ajouter, elle suivit Charis d'une démarche d'abord hésitante, puis progressivement plus assurée, résumant ainsi parfaitement l'évolution de son état d'esprit durant la dernière demi-heure.
Salon
Le petit black qui était entré lui faisait une drôle d'impression. Comme s'il existait un décalage entre son âge et ses intonations. Cela dit, Keyah ne chercha pas à creuser le sujet, puisqu'elle était dans un Institut pour mutants. Il avait certainement des dizaines de bonnes raisons d'avoir vieilli trop vite, ou rajeuni, ou arrêté de grandir, ou mûri en accéléré.
Bref, son problème ne regardait pas la Malienne. Dans l'immédiat, elle se concentrait sur le petit jeu qui s'annonçait.
- Viens au salon, c'est à côté.
N'ayant pas grand chose à ajouter, elle suivit Charis d'une démarche d'abord hésitante, puis progressivement plus assurée, résumant ainsi parfaitement l'évolution de son état d'esprit durant la dernière demi-heure.
Salon
- InvitéInvité
Re: How dead is your love ?
Mer 2 Déc 2009 - 22:01
Décidément, l'arrivée de Billy rimait avec se faire entrainer par les filles. Plutôt une première approche satisfaisante pour ne non-DonJuan qu'il était. En tout cas ce n'était certainement pas pour lui déplaire même si l'idée de jouer à cache-cache était un peu bizarre surtout à leurs âges. Mais haussant les épaules et affichant un large sourire, Billy suivit le mouvement en disant :
- Bah pourquoi pas ! Après tout je suis pas venu pour rester dans mon coin alors autant participer à des activités développant la cohésion n'est-ce pas ?! Yeah ! Cache-cache ça rockse ! Vais tous vous étonner !
Se rendant compte qu'il se la jouait un peu trop pour un premier contact, il se reprit :
- Enfin j've dire... je crois que je vais être difficile à trouver...
A ces mots il sortit, saluant Rob au passage.
Salon
- Bah pourquoi pas ! Après tout je suis pas venu pour rester dans mon coin alors autant participer à des activités développant la cohésion n'est-ce pas ?! Yeah ! Cache-cache ça rockse ! Vais tous vous étonner !
Se rendant compte qu'il se la jouait un peu trop pour un premier contact, il se reprit :
- Enfin j've dire... je crois que je vais être difficile à trouver...
A ces mots il sortit, saluant Rob au passage.
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