Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Lun 30 Nov 2009 - 22:14
Pagaille, chaos, rien à l’extérieur ne rappelait la ‘paisible’ soirée de gala qu’ils avaient mené jusque là. Un accident, et le fragile équilibre de l’ordre des choses s’était brusquement renversé. Là où juste avant, les paroles étaient de mise, les actes étaient désormais de rigueur, et la réflexion d’action plus que celle de sagesse à long terme. Perché sur le toit de la limousine accidentée, Lucas avait les yeux exorbités, plongés droit sur le spectacle affreux qui se dressait devant lui, alors que dans la voiture, Cindy et Abaigh se débarrassaient de leur ceinture, aux côtés d’un Llewellyn flottant entre l’assoupissement et l’inconscience due au choc de l’accident. Épaulard, lui, comme le confirma bien rapidement d’une voix grave Cindy, n’était plus de ce monde. Lucas l’avait déjà compris rien qu’en voyant sa tête écrasée sur le volant, mais la nouvelle affirmée par Cindy prit soudain une réalité horrible : tout recommençait : les morts, les cris, la violence, les armes…
Un homme allumé de flamme courait frénétiquement près du cabriolet renversé, et Esther se battait farouchement contre sa cousine, à coups de pieds, de chaleur ou de poings… Des habitants réagissant étrangement à la situation s’approchaient d’eux, l’air menaçant, et furent rapidement reflués par des clones irlandais. Mais la faible barrière charnelle ne tiendrait pas indéfiniment, et Lucas le savait. C’est alors qu’il entendit la voix d’Abaigh qui l’appelait : elle et Cindy étaient parvenues à sortir de la voiture, et comptaient visiblement obéir à l’ordre d’Esther, malgré la prévention de sa cousine Haza. C’était désormais certain, un empathe s’amusait, caché dans les ombres de la nuit, et Lucas serra les poings en pensant à un homme, un mutant, capable de telles horreurs. Tout confirmait cette hypothèse : les badauds étonnamment agressifs, l’action fanatique du défunt chauffeur, le combat entre Esther et sa cousine… Pour Lucas, il ne faisait presque aucun doute que Lucy Adams était passée à l’action, avec l’aide de ses copains non-invités au gala.
Il fallait agir, clairement. Lucas descendit de son perchoir en étouffant un hoquet d’horreur : la silhouette enflammée venait de s’éteindre subitement, révélant l’identité du brûlé : John Jacob. Le suédois ne put retenir sa rage, et cria :
« Non ! »
Il se tourna vers sa co-équipière LeX et Cindy, pour leur parler d’une voix rageuse et paniquée :
« Il faut qu’on se mette à l’abris. Tous ! On file chez le notaire sans tarder. Fíaìn, occupe-toi de Llewellyn et Vilsmaier avec Cindy, et tente de vous frayer un passage vers la porte avec tes clones ! Moi je m’occupe de Jacob… »
Aussitôt fini, il s’élança vers l’homme à terre, pouvoir toujours actif, afin d’agripper le vieil homme pour le mettre en sécurité sur son dos. Lorsqu’il approcha des habitants hargneux, il n’hésita pas à tenter de lancer des secousses déséquilibrante avec son pouvoir géokinésique pour ne pas que ceux-ci le gênent trop dans sa course et se voient obligés de se faire écraser par une masse de diamant… Une fois Jacob perché sur ses épaules, un seul objectif persistait : atteindre la porte du notaire Cacheux au plus vite afin que John ne soit pas trop secoué… Il devait le sauver.
Il fit confiance en la puissance d’Esther pour se sortir seule de cette mauvaise passe familiale, suivant donc son ordre à la lettre…
Un homme allumé de flamme courait frénétiquement près du cabriolet renversé, et Esther se battait farouchement contre sa cousine, à coups de pieds, de chaleur ou de poings… Des habitants réagissant étrangement à la situation s’approchaient d’eux, l’air menaçant, et furent rapidement reflués par des clones irlandais. Mais la faible barrière charnelle ne tiendrait pas indéfiniment, et Lucas le savait. C’est alors qu’il entendit la voix d’Abaigh qui l’appelait : elle et Cindy étaient parvenues à sortir de la voiture, et comptaient visiblement obéir à l’ordre d’Esther, malgré la prévention de sa cousine Haza. C’était désormais certain, un empathe s’amusait, caché dans les ombres de la nuit, et Lucas serra les poings en pensant à un homme, un mutant, capable de telles horreurs. Tout confirmait cette hypothèse : les badauds étonnamment agressifs, l’action fanatique du défunt chauffeur, le combat entre Esther et sa cousine… Pour Lucas, il ne faisait presque aucun doute que Lucy Adams était passée à l’action, avec l’aide de ses copains non-invités au gala.
Il fallait agir, clairement. Lucas descendit de son perchoir en étouffant un hoquet d’horreur : la silhouette enflammée venait de s’éteindre subitement, révélant l’identité du brûlé : John Jacob. Le suédois ne put retenir sa rage, et cria :
« Non ! »
Il se tourna vers sa co-équipière LeX et Cindy, pour leur parler d’une voix rageuse et paniquée :
« Il faut qu’on se mette à l’abris. Tous ! On file chez le notaire sans tarder. Fíaìn, occupe-toi de Llewellyn et Vilsmaier avec Cindy, et tente de vous frayer un passage vers la porte avec tes clones ! Moi je m’occupe de Jacob… »
Aussitôt fini, il s’élança vers l’homme à terre, pouvoir toujours actif, afin d’agripper le vieil homme pour le mettre en sécurité sur son dos. Lorsqu’il approcha des habitants hargneux, il n’hésita pas à tenter de lancer des secousses déséquilibrante avec son pouvoir géokinésique pour ne pas que ceux-ci le gênent trop dans sa course et se voient obligés de se faire écraser par une masse de diamant… Une fois Jacob perché sur ses épaules, un seul objectif persistait : atteindre la porte du notaire Cacheux au plus vite afin que John ne soit pas trop secoué… Il devait le sauver.
Il fit confiance en la puissance d’Esther pour se sortir seule de cette mauvaise passe familiale, suivant donc son ordre à la lettre…
- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 5 Déc 2009 - 1:18
(HJ : Vraiment désolée pour l'attente mais c'est pas simple en ce moment. C'est donc un post très court mais j'imagine que c'est mieux que rien...)
Ils étaient tout simplement dans une merde noire.
La situation était catastrophique et n'avait pas l'air d'aller en s'améliorant. Les riverains étaient de plus en plus nerveux et les clones allaient rapidement être incapables de les retenir. Cindy annonça la mort d'Epaulard et l'Abeille aurait voulu pouvoir lui dire qu'elle était désolée, mais aucun son ne sortit de sa bouche : Tout était tellement chaotique qu'elle avait du mal à faire le tri dans ses pensées.
C'est alors qu'un homme en flammes franchit la barrière bien faible des clones. Il s'écroula ensuite à terre et en une seconde, les flammes disparurent pour laisser place à un léger givre. L'Irlandaise observa l'homme et lorsqu'elle reconnut John Jacob, elle plaqua ses mains contre sa bouche pour étouffer un cri d'horreur. Lucas s'adressa alors à elle et à Cindy et l'Abeille se tourna vers lui, écoutant ce qu'il avait à proposer.
Se mettre à l'abri?
Vendu!
Filer chez le notaire?
Vendu!
S'occuper de Llewellyn et Vilsmaier?
...
Vendu...
-Je m'occupe de Llewellyn!!!
Elle avait retrouvé sa voix et ses esprits : Il n'y avait plus de temps pour l'hésitation et pour la peur. Il fallait s'en sortir vivant. Les clones essayaient tant bien que mal de résister aux assauts des riverains et l'Abeille sursauta quand elle entendit des coups de feu. Elle fonça alors à l'intérieur de la limousine et, en priant pour que les balles ne traversent pas la paroi de la voiture, elle s'approcha de Llewellyn et, voyant qu'il était encore à moitié endormi (Ou en train de cuver, peu importe) elle lui mit une bonne claque dont elle avait le secret. Elle aurait pu y aller au poing mais ça aurait été prendre le risque de l'assomer et elle avait besoin qu'il soit capable de marcher sur ses jambes.
-HEY! Réveillez-vous!!! Faut qu'on sorte de cette bagnole et qu'on fonce chez le notaire avant de se faire tuer! LLOYD!!!!
Elle le secoua un peu et pria pour qu'il reprenne rapidement ses esprits car la chose était claire pour l'Irlandaise : Si dans les trente secondes il ne bougeait pas ses fesses, elle allait le laisser là et sauver sa propre peau.
Ils étaient tout simplement dans une merde noire.
La situation était catastrophique et n'avait pas l'air d'aller en s'améliorant. Les riverains étaient de plus en plus nerveux et les clones allaient rapidement être incapables de les retenir. Cindy annonça la mort d'Epaulard et l'Abeille aurait voulu pouvoir lui dire qu'elle était désolée, mais aucun son ne sortit de sa bouche : Tout était tellement chaotique qu'elle avait du mal à faire le tri dans ses pensées.
C'est alors qu'un homme en flammes franchit la barrière bien faible des clones. Il s'écroula ensuite à terre et en une seconde, les flammes disparurent pour laisser place à un léger givre. L'Irlandaise observa l'homme et lorsqu'elle reconnut John Jacob, elle plaqua ses mains contre sa bouche pour étouffer un cri d'horreur. Lucas s'adressa alors à elle et à Cindy et l'Abeille se tourna vers lui, écoutant ce qu'il avait à proposer.
Se mettre à l'abri?
Vendu!
Filer chez le notaire?
Vendu!
S'occuper de Llewellyn et Vilsmaier?
...
Vendu...
-Je m'occupe de Llewellyn!!!
Elle avait retrouvé sa voix et ses esprits : Il n'y avait plus de temps pour l'hésitation et pour la peur. Il fallait s'en sortir vivant. Les clones essayaient tant bien que mal de résister aux assauts des riverains et l'Abeille sursauta quand elle entendit des coups de feu. Elle fonça alors à l'intérieur de la limousine et, en priant pour que les balles ne traversent pas la paroi de la voiture, elle s'approcha de Llewellyn et, voyant qu'il était encore à moitié endormi (Ou en train de cuver, peu importe) elle lui mit une bonne claque dont elle avait le secret. Elle aurait pu y aller au poing mais ça aurait été prendre le risque de l'assomer et elle avait besoin qu'il soit capable de marcher sur ses jambes.
-HEY! Réveillez-vous!!! Faut qu'on sorte de cette bagnole et qu'on fonce chez le notaire avant de se faire tuer! LLOYD!!!!
Elle le secoua un peu et pria pour qu'il reprenne rapidement ses esprits car la chose était claire pour l'Irlandaise : Si dans les trente secondes il ne bougeait pas ses fesses, elle allait le laisser là et sauver sa propre peau.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 5 Déc 2009 - 1:51
Llewellyn marmonna indistinctement sous le coup de la claque. Puis vigoureusement secoué, il sortit de sa douce somnolence... Par ailleurs, le fait qu'une balle perfora le toit du véhicule pour aller se ficher dans le tableau de bord activa son réveil.
"Mary ?" grogna-t-il tout affolé. "Mais tout devient fou ! On a peur ! On a peur !" s'agita-t-il. L'effroi de l'avocat n'alla que grandissant quand il vit le corps d'Épaulard. Et il se fit tactile sur Abaigh, tentant de se réfugier dans ses bras.
Puis, il se calma un instant et regarda la mutante. L'avocat souffla. Et termina d'une petite voix :
"OK, on y va... Mais vous me protégez ? Hein ? Y a qu'au Barreau où je suis une terreur..."
L'irlandaise quitta le véhicule en compagnie du malheureux Lloyd. Elle rejoignit Cindy qui menaçait maintenant Vilsmaier avec l'arme qu'elle avait récupéré sur la dépouille de son cavalier.
Le petit groupe emboîta le pas à Lucas qui, portant John Jacob, inconscient, sur son épaule, ouvrait la marche en repoussant les riverains à l'aide de petites secousses sismiques... Pour la discrétion c'était définitivement rapé ! Mais bon ça où restait sur les lieux de l'affrontement entre les deux thermokinésistes folles...
Lloyd Llewellyn les guida utilement jusqu'à l'étude de Cacheux.
Le petit groupe arriva, toujours poursuivi par les riverains armés, devant le bâtiment. Il s'agissait d'un immeuble de quatre étages dont les deuxième et dernier étaient éclairés. La porte avait été forcée. Et le hall était plongé dans l'obscurité.
"Mary ?" grogna-t-il tout affolé. "Mais tout devient fou ! On a peur ! On a peur !" s'agita-t-il. L'effroi de l'avocat n'alla que grandissant quand il vit le corps d'Épaulard. Et il se fit tactile sur Abaigh, tentant de se réfugier dans ses bras.
Puis, il se calma un instant et regarda la mutante. L'avocat souffla. Et termina d'une petite voix :
"OK, on y va... Mais vous me protégez ? Hein ? Y a qu'au Barreau où je suis une terreur..."
L'irlandaise quitta le véhicule en compagnie du malheureux Lloyd. Elle rejoignit Cindy qui menaçait maintenant Vilsmaier avec l'arme qu'elle avait récupéré sur la dépouille de son cavalier.
Le petit groupe emboîta le pas à Lucas qui, portant John Jacob, inconscient, sur son épaule, ouvrait la marche en repoussant les riverains à l'aide de petites secousses sismiques... Pour la discrétion c'était définitivement rapé ! Mais bon ça où restait sur les lieux de l'affrontement entre les deux thermokinésistes folles...
Lloyd Llewellyn les guida utilement jusqu'à l'étude de Cacheux.
Le petit groupe arriva, toujours poursuivi par les riverains armés, devant le bâtiment. Il s'agissait d'un immeuble de quatre étages dont les deuxième et dernier étaient éclairés. La porte avait été forcée. Et le hall était plongé dans l'obscurité.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Dim 6 Déc 2009 - 12:30
Lucas fut presque surpris de l’effet de son pouvoir géokinésique. C’était une des premières fois qu’il l’utilisait réellement, si pas la première. En tout cas, jamais il n’avait pu observer ces effets chez des personnes vivantes, et voir ainsi ces agresseurs déséquilibrés était assez stupéfiant. C’était comme si toute une part de son pouvoir se révélait à lui, après tout ce temps à penser qu’il n’était qu’une transformation… Mais il ne prit pas le temps d’apprécier tout ça : ce temps, il ne l’avait pas. Il portait sur son épaule un John Jacob blessé sérieusement, et son devoir était de le mettre à l’abri sans plus tarder. C’est dans cette optique qu’il avait mis le pas vers la maison du notaire Cacheux, fendant la foule agressive, suivant les indications d’un Llewellyn assez peu en forme, qui avait été réveillé par Abaigh, dans la limousine accidentée. L’irlandaise s’occupait de lui, et Cindy tenait Vilsmaïer en respect. Tous le suivaient, et il fit de son mieux pour amener John et les autres intacts devant la porte de l’étude du notaire.
Mais une fois arrivé là, non seulement ils étaient toujours poursuivis par une horde de citadins en furie, mais en plus Lucas put remarquer avec stupeur que la porte d’entrée avait été forcée. Ça n’augurait rien de bon. Rien du tout, même. La demeure était éclairée au deuxième et au quatrième étage, ce qui voulait dire que le rez-de-chaussée, et donc le hall, était emprunt d’obscurité. Il n’était pas très prudent d’y pénétrer, mais il le fallait tout de même. Entre la peur du noir, et la crainte d’une foule meurtrière, il n’y avait pas photo, le choix était tout fait ! D’autant plus que cette hargne commune des Parisiens lui rappelait avec effroi une manipulation de masse qui avait eu lieu sur les professeurs de l’institut Xavier : l’Overmind était-il réparé ? Cette hypothèse le fit frémir…
Prudent, donc, il pénétra dans le hall et allongea Jacob sur le sol, de la meilleure manière qu’il put. Le vieux sympathique ne devait pas se faire trimballer dans tous les sens dans son état, et Lucas espérait que dans ce hall, il serait plus à l’abri que dehors… à tâtons, il chercha un interrupteur pour éclairer ce hall d’entrée, sans s’éloigner trop de la porte, afin de ne laisser entrer que ses compagnons – plus Vilsmaier et Llewellyn - et d’empêcher toute autre personne de pénétrer dans le bâtiment. Une fois à l’intérieur, ils devraient trouver un moyen de bloquer la porte contre ces envahisseurs…
« Entrez, vite ! »
Le petit groupe pénétra donc en toute hâte dans le hall de l'immeuble. Rapidement Lucas trouva la lumière : il s'agissait tout simplement d'une banale entrée d'immeuble. Le jeune mutant déposa John à un endroit où il serait à peu près en sécurité (non loin du local poubelle), tandis que Cindy s'activait pour bloquer la porte avec ce qu'elle avait sous la main : à savoir les containers à ordures du local... Cela suffit pour le moment à arrêter la foule, qui commença à gratter à la porte.
Soudain, les mutants entendirent une voix masculine provenir des étages supérieurs :
"Bordel, Ève, tu fiches quoi ?"
L'écho était important dans cet immeuble. Et les mutants avaient le choix entre un vieil ascenseur ou l'escalier pour se rendre à l'étude.
Mais une fois arrivé là, non seulement ils étaient toujours poursuivis par une horde de citadins en furie, mais en plus Lucas put remarquer avec stupeur que la porte d’entrée avait été forcée. Ça n’augurait rien de bon. Rien du tout, même. La demeure était éclairée au deuxième et au quatrième étage, ce qui voulait dire que le rez-de-chaussée, et donc le hall, était emprunt d’obscurité. Il n’était pas très prudent d’y pénétrer, mais il le fallait tout de même. Entre la peur du noir, et la crainte d’une foule meurtrière, il n’y avait pas photo, le choix était tout fait ! D’autant plus que cette hargne commune des Parisiens lui rappelait avec effroi une manipulation de masse qui avait eu lieu sur les professeurs de l’institut Xavier : l’Overmind était-il réparé ? Cette hypothèse le fit frémir…
Prudent, donc, il pénétra dans le hall et allongea Jacob sur le sol, de la meilleure manière qu’il put. Le vieux sympathique ne devait pas se faire trimballer dans tous les sens dans son état, et Lucas espérait que dans ce hall, il serait plus à l’abri que dehors… à tâtons, il chercha un interrupteur pour éclairer ce hall d’entrée, sans s’éloigner trop de la porte, afin de ne laisser entrer que ses compagnons – plus Vilsmaier et Llewellyn - et d’empêcher toute autre personne de pénétrer dans le bâtiment. Une fois à l’intérieur, ils devraient trouver un moyen de bloquer la porte contre ces envahisseurs…
« Entrez, vite ! »
Le petit groupe pénétra donc en toute hâte dans le hall de l'immeuble. Rapidement Lucas trouva la lumière : il s'agissait tout simplement d'une banale entrée d'immeuble. Le jeune mutant déposa John à un endroit où il serait à peu près en sécurité (non loin du local poubelle), tandis que Cindy s'activait pour bloquer la porte avec ce qu'elle avait sous la main : à savoir les containers à ordures du local... Cela suffit pour le moment à arrêter la foule, qui commença à gratter à la porte.
Soudain, les mutants entendirent une voix masculine provenir des étages supérieurs :
"Bordel, Ève, tu fiches quoi ?"
L'écho était important dans cet immeuble. Et les mutants avaient le choix entre un vieil ascenseur ou l'escalier pour se rendre à l'étude.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 12 Déc 2009 - 3:13
"Tiens, je connais cette voix" commenta bêtement Llewellyn de sa grosse voix pataude, qui ne manqua pas de résonner dans la cage d'escalier. "Mais d'où ?" ajouta-t-il avant que Cindy lui presse violemment la main sur sa bouche pour le faire taire manu militari. Elle avait toujours son revolver qui ne quittait pas Vilsmaier. Le criminel de guerre claquait d'ailleurs des dents, bien contre son gré...
Abaigh, quant à elle, était restée muette et immobile. Attentive seulement aux bruits à l'extérieur... Ceux d'une foule qui tentait d'entrer. En grattant. En tapant. En projetant de lourds objets contre la porte. Cette dernière ne résisterait pas éternellement...
La voix masculine qui venait des étages supérieurs n'avait rien ajouté de plus. En revanche, quelqu'un descendait les marches de l'escalier...
Abaigh, quant à elle, était restée muette et immobile. Attentive seulement aux bruits à l'extérieur... Ceux d'une foule qui tentait d'entrer. En grattant. En tapant. En projetant de lourds objets contre la porte. Cette dernière ne résisterait pas éternellement...
La voix masculine qui venait des étages supérieurs n'avait rien ajouté de plus. En revanche, quelqu'un descendait les marches de l'escalier...
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 12 Déc 2009 - 11:58
Tout le monde était rentré dans le hall saint et sauf, mis à part bien entendu le duo de choc des thermokinésistes exaltées. La lumière se fit rapidement lorsque le suédois trouva l’interrupteur, et vit que Cindy s’occupait de mettre des objets devant la porte afin de bloquer celle-ci. Il lui envoya un sourire reconnaissant. Les containers à ordure retiendraient la foule haineuse un certain temps, même s’il faudrait vite aviser autre chose. Lucas cherchait justement cette autre chose du regard dans le couloir lorsqu’une voix retentit dans les étages supérieurs.
Llewellyn affirma connaître cette voix en criant presque en retour, et Cindy lui plaqua les mains sur la bouche pour lui intimer le silence. Cet avocat ivrogne était un vrai boulet pour cette mission… Au contraire de Cindy, qui semblait hyperactive, confirmant la capacité féminine à faire plusieurs choses en même temps ! Car Vilsmaïer – qui était nettement moins fier que plus tôt dans la soirée – était toujours tenu en respect par la rousse.
À qui pouvait bien appartenir cette voix inconnue, qui disait quelque chose à l’avocat ? Lange ? C’était possible, il s’était rapidement éclipsé de la soirée de gala, peut-être pour venir ici. Lucas n’eut d’autre idée sur le propriétaire de ce timbre de voix, qui n’ajouta mot suite à l’intervention de Llewellyn.
Par contre, quelqu’un était clairement en train de descendre les escaliers, et il fallait rapidement trouver une stratégie efficace pour prévenir de cette arrivée inconnue. Cacher tout le monde efficacement aurait été trop compliqué, aussi décréta-t-il un plan dont il n’était pas sûr du tout… Il murmura à ses coéquipiers de la soirée :
« Cindy, Abaigh, cachez-vous derrière les containers à ordure avec Vilsmaïer. Llewellyn, restez sur place pour voir qui arrive… »
Il comptait ainsi à ce que l’avocat, qui connaissait peut-être la personne qui descendait, serve d’appât pour son plan…
« Moi, je vais me planquer le long des escaliers, comme ça je pourrai prendre à revers l’individu lorsqu’il avancera vers Llewellyn, et pourrai l’arrêter s’il n’est pas coopératif… »
Son pouvoir diamantin était toujours actif, il faudrait qu’il fasse attention à ne pas broyer les os de l’arrivant en le ceinturant s’il se montrait hostile… Sans attendre l’accord des autres, il se hâta de rejoindre son poste, à-croupis le long du côté des escaliers, le plus discret possible afin de ne pas se faire voir. Après tout, ce benêt de Llewellyn avait tout pour attirer les regards… De sa place, il se tint prêt à agir, au besoin…
Llewellyn affirma connaître cette voix en criant presque en retour, et Cindy lui plaqua les mains sur la bouche pour lui intimer le silence. Cet avocat ivrogne était un vrai boulet pour cette mission… Au contraire de Cindy, qui semblait hyperactive, confirmant la capacité féminine à faire plusieurs choses en même temps ! Car Vilsmaïer – qui était nettement moins fier que plus tôt dans la soirée – était toujours tenu en respect par la rousse.
À qui pouvait bien appartenir cette voix inconnue, qui disait quelque chose à l’avocat ? Lange ? C’était possible, il s’était rapidement éclipsé de la soirée de gala, peut-être pour venir ici. Lucas n’eut d’autre idée sur le propriétaire de ce timbre de voix, qui n’ajouta mot suite à l’intervention de Llewellyn.
Par contre, quelqu’un était clairement en train de descendre les escaliers, et il fallait rapidement trouver une stratégie efficace pour prévenir de cette arrivée inconnue. Cacher tout le monde efficacement aurait été trop compliqué, aussi décréta-t-il un plan dont il n’était pas sûr du tout… Il murmura à ses coéquipiers de la soirée :
« Cindy, Abaigh, cachez-vous derrière les containers à ordure avec Vilsmaïer. Llewellyn, restez sur place pour voir qui arrive… »
Il comptait ainsi à ce que l’avocat, qui connaissait peut-être la personne qui descendait, serve d’appât pour son plan…
« Moi, je vais me planquer le long des escaliers, comme ça je pourrai prendre à revers l’individu lorsqu’il avancera vers Llewellyn, et pourrai l’arrêter s’il n’est pas coopératif… »
Son pouvoir diamantin était toujours actif, il faudrait qu’il fasse attention à ne pas broyer les os de l’arrivant en le ceinturant s’il se montrait hostile… Sans attendre l’accord des autres, il se hâta de rejoindre son poste, à-croupis le long du côté des escaliers, le plus discret possible afin de ne pas se faire voir. Après tout, ce benêt de Llewellyn avait tout pour attirer les regards… De sa place, il se tint prêt à agir, au besoin…
- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 12 Déc 2009 - 18:20
Llewellyn, en plus d'être un avocat détestable qui défendait des criminels de guerre qui ne méritaient, selon l'Abeille, même pas un procès, était un lâche! Quand il émergea, il se réfugia dans les bras de l'Irlandaise, la serrant d'un peu trop près en criant. Le regard de l'Abeille s'assombrit et ce fut pire quand il accepta de quitter la voiture à condition qu'il soit protégé. AH! Et ça se disait un homme? Pfff... Mais bon, comme il fallait l'emmener... Elle sortit de la voiture, Lloyd sur ses talons (Il avait tendance à toujours être un peu trop près de l'Irlandaise) et rejoignit Cindy qui menaçait Vilsmaier avec une arme pour qu'il se tienne tranquille. Ils finirent par suivre Lucas qui, flanqué de J.Jacob sur les épaules, dégageait le passage avec des petites secousses sismiques. L'abeille eut un regard pour ses clones qui allaient sans aucun doute se faire massacrer. Boh, après tout, ils étaient là pour ça. Enfin, pas toujours mais bon...
Lloyd se rendit au moins utile pour une chose : Il conduisit le petit groupe jusqu'au cabinet de Maître Cacheux. Les riverains armés les poursuivaient toujours et quand l'Abeille vit que la porte de l'immeuble avait été forcée et que le hall était plongé dans l'obscurité, elle commença à douter de la suite... Heureusement, Lucas savait garder la tête sur les épaules et ce fut lui qui entra en premier au lieu de se poser des questions débiles comme l'Irlandaise était en train de faire. Il allongea Jacob sur le sol et demanda aux autres d'entrer rapidement. L'Irlandaise s'exécuta et c'est à ce moment-là que Lucas trouva la lumière. Le hall était désert et ne semblait rien avoir d'exceptionnel : Une banale entrée d'immeuble. Cindy s'activa pour bloquer la porte et l'Abeille garda un oeil sur Vilsmaier qui ne semblait pas très à l'aise : Tant mieux...
La porte fut finalement bloquée (Temporairement, sans doute) grâce aux containers à ordures mais on entendit tout de suite les riverains frapper et gratter à la porte : Ils étaient décidés à entrer pour finir ce qu'ils n'avaient pas vraiment eu le temps de commencer finalement. L'Abeille observait la porte, incrédule, quand une voix masculine venant des étages supérieurs la fit sursauter. Elle se retourna sur le champ et regarda avec une certaine anxiété les escaliers. Lloyd y alla alors de son petit commentaire en annonçant qu'il connaissait cette voix... Sans aucune discrétion, bien entendu! Ni une, ni deux, Cindy plaqua sa main contre la bouche de l'avocat stupide tout en gardant Vilsmaier en joue : Balèze. Après l'intervention de Lloyd, la voix masculine ne rajouta rien mais, celui à qui elle appartenait descendit les escaliers : On entendait distinctement ses pas.
Lucas proposa aux demoiselles de se planquer derrière les containers en compagnie de Vilsmaier. Lucas enchaîna rapidement en annonçant qu'il allait se planquer près des escaliers afin de pouvoir prendre l'individu en question par surprise, s'il y avait besoin, lorsqu'il s'approcherait de Lloyd. Ce plan convenait parfaitement à l'Abeille mais elle doutait de l'entrain de Lloyd : Après tout, il allait servir d'appât. Elle hésita puis, préférant se montrer un peu tendre et sympa pour éviter qu'il ne foute tout en l'air, elle s'approcha de lui et posa sa main l'épaule de l'avocat.
-On est juste là, ne vous inquiétez pas...
Elle se força même à lui sourire un petit peu avant de rejoindre Cindy et Vilsmaier près des containers. Alors, elle porta son regard sur les escaliers, attendant avec une certaine appréhension que l'inconnu pointe le bout de son nez. Elle posa sa main contre le mur et prit bien appui sur ses jambes, juste histoire d'être prête à bondir si jamais il y avait besoin d'un coup de main.
Lloyd se rendit au moins utile pour une chose : Il conduisit le petit groupe jusqu'au cabinet de Maître Cacheux. Les riverains armés les poursuivaient toujours et quand l'Abeille vit que la porte de l'immeuble avait été forcée et que le hall était plongé dans l'obscurité, elle commença à douter de la suite... Heureusement, Lucas savait garder la tête sur les épaules et ce fut lui qui entra en premier au lieu de se poser des questions débiles comme l'Irlandaise était en train de faire. Il allongea Jacob sur le sol et demanda aux autres d'entrer rapidement. L'Irlandaise s'exécuta et c'est à ce moment-là que Lucas trouva la lumière. Le hall était désert et ne semblait rien avoir d'exceptionnel : Une banale entrée d'immeuble. Cindy s'activa pour bloquer la porte et l'Abeille garda un oeil sur Vilsmaier qui ne semblait pas très à l'aise : Tant mieux...
La porte fut finalement bloquée (Temporairement, sans doute) grâce aux containers à ordures mais on entendit tout de suite les riverains frapper et gratter à la porte : Ils étaient décidés à entrer pour finir ce qu'ils n'avaient pas vraiment eu le temps de commencer finalement. L'Abeille observait la porte, incrédule, quand une voix masculine venant des étages supérieurs la fit sursauter. Elle se retourna sur le champ et regarda avec une certaine anxiété les escaliers. Lloyd y alla alors de son petit commentaire en annonçant qu'il connaissait cette voix... Sans aucune discrétion, bien entendu! Ni une, ni deux, Cindy plaqua sa main contre la bouche de l'avocat stupide tout en gardant Vilsmaier en joue : Balèze. Après l'intervention de Lloyd, la voix masculine ne rajouta rien mais, celui à qui elle appartenait descendit les escaliers : On entendait distinctement ses pas.
Lucas proposa aux demoiselles de se planquer derrière les containers en compagnie de Vilsmaier. Lucas enchaîna rapidement en annonçant qu'il allait se planquer près des escaliers afin de pouvoir prendre l'individu en question par surprise, s'il y avait besoin, lorsqu'il s'approcherait de Lloyd. Ce plan convenait parfaitement à l'Abeille mais elle doutait de l'entrain de Lloyd : Après tout, il allait servir d'appât. Elle hésita puis, préférant se montrer un peu tendre et sympa pour éviter qu'il ne foute tout en l'air, elle s'approcha de lui et posa sa main l'épaule de l'avocat.
-On est juste là, ne vous inquiétez pas...
Elle se força même à lui sourire un petit peu avant de rejoindre Cindy et Vilsmaier près des containers. Alors, elle porta son regard sur les escaliers, attendant avec une certaine appréhension que l'inconnu pointe le bout de son nez. Elle posa sa main contre le mur et prit bien appui sur ses jambes, juste histoire d'être prête à bondir si jamais il y avait besoin d'un coup de main.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Dim 13 Déc 2009 - 3:17
Cindy fit signe à Vilsmaier, du bout de son révolver, de s'exécuter le plus rapidement possible. Ils allèrent rejoindre Abaigh, derrière les containers à ordures, non loin de la porte d'entrée où tambourinaient de plus en plus fort les parisiens fous. L'irlandaise sentait la porte vibrer, non loin de son dos. Il y avait quelque chose de glaçant dans cette situation.
Quant à Llewellyn, il donnait la vague impression d'avoir mouillé son pantalon. Il s'était contenté de dire à Abaigh un peu glorieux "Je suis avocat. Je ne connais pas la peur" d'une voix chevrotante...
Le pauvre était en effet entre Charybde et Scylla : derrière lui Paris qui grognait. Devant lui, l'inconnu de l'escalier... Et la présence de Lucas, sous sa forme de diamant, prêt à intervenir, n'était pas nécessairement une garantie suffisante à ses yeux...
Quoi qu'il en fut, les mutants de l'Institut étaient aux abois. Sans compter que Cindy avait toujours le canon de son révolver contre la tempe de Vilsmaier, prête à l'envoyer en enfer au premier mouvement suspect...
Puis...
Cindy lâcha son pistolet sous le regard ébahi d'Abaigh. La jeune doctorante avait les yeux révulsés. Comme si elle n'était plus elle même. Aussitôt Vilsmaier se jeta, avide, sur l'arme.
L'homme apparut enfin une lourde épée à la main. Llewellyn fit un sourire complétement débile en le voyant et ne put s'empêcher de dire de sa grosse voix pataude :
"Ah, c'est toi !"
Mais l'homme ne répondit rien. Et, dès qu'il arriva au niveau de la cachette de Lucas, il empoigna son épée et tenta de porter un coup fulgurant sur le flanc du jeune homme. Comme s'il avait su avant même de descendre cet escalier où se trouverait Rock.
Abaigh aperçut par ailleurs qu'en plus de cet homme, l'escalier n'était pas tout à fait vide. Un peu plus haut, elle crut apercevoir un pied nu, le reste de la personne demeurant caché pour l'heure par un quelconque mur.
Quant à Llewellyn, il donnait la vague impression d'avoir mouillé son pantalon. Il s'était contenté de dire à Abaigh un peu glorieux "Je suis avocat. Je ne connais pas la peur" d'une voix chevrotante...
Le pauvre était en effet entre Charybde et Scylla : derrière lui Paris qui grognait. Devant lui, l'inconnu de l'escalier... Et la présence de Lucas, sous sa forme de diamant, prêt à intervenir, n'était pas nécessairement une garantie suffisante à ses yeux...
Quoi qu'il en fut, les mutants de l'Institut étaient aux abois. Sans compter que Cindy avait toujours le canon de son révolver contre la tempe de Vilsmaier, prête à l'envoyer en enfer au premier mouvement suspect...
Puis...
Cindy lâcha son pistolet sous le regard ébahi d'Abaigh. La jeune doctorante avait les yeux révulsés. Comme si elle n'était plus elle même. Aussitôt Vilsmaier se jeta, avide, sur l'arme.
L'homme apparut enfin une lourde épée à la main. Llewellyn fit un sourire complétement débile en le voyant et ne put s'empêcher de dire de sa grosse voix pataude :
"Ah, c'est toi !"
Mais l'homme ne répondit rien. Et, dès qu'il arriva au niveau de la cachette de Lucas, il empoigna son épée et tenta de porter un coup fulgurant sur le flanc du jeune homme. Comme s'il avait su avant même de descendre cet escalier où se trouverait Rock.
Abaigh aperçut par ailleurs qu'en plus de cet homme, l'escalier n'était pas tout à fait vide. Un peu plus haut, elle crut apercevoir un pied nu, le reste de la personne demeurant caché pour l'heure par un quelconque mur.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Dim 13 Déc 2009 - 5:04
Tout se passa comme prévu…ou presque…En fait, rien ne se passa idéalement selon le plan précaire du suédois malchanceux, pour le coup. Ses coéquipiers allèrent bien vite se réfugier derrière les conteneurs orduriers, à l’exception d’un Llewellyn tout tremblant qui devait rester sur place, mais après ça, tout partit en vrille complète : Cindy, toujours armée du pistolet, eut comme un moment d’absence : son regard se révulsa et elle lâcha tout bonnement l’arme à feu au sol, rapidement récupérée par son ancienne cible : un Vilsmaïer reprenant soudainement du poil de la bête. Une fois de plus, la preuve était faite : un empathe à la noix se jouait d’eux, et devait bien se marrer en commettant ses actes mauvais à leur détriment. L’idée d’une nouvelle utilisation d’un nouvel overmind s’installa d’un cran supplémentaire dans l’esprit de Lucas, qui se demanda même s’il n’était pas autorisé à faire un lien avec les technologies mutantes dont avait parlé le nouveau professeur en LateX au Directeur Zacchary. N’avaient-ils pas évoqué une puissance semblable à Cerebra ? Entre de mauvaises mains, et avec quelques améliorations, ça pouvait sans doute avoir l’effet qu’ils pouvaient observer…
À moins bien sûr qu’il ne s’agisse que d’un empathe très puissant, ou encore de plusieurs empathes en pleine collaboration diabolique.
Mais l’important n’était pas là : cette situation se résoudrait lors du briefing de cette mission anormalement mouvementée, qui n’était initialement qu’une soirée de Gala… enfin… S’ils sortaient vivants de cette étude, et s’ils retrouvaient Esther dans un état potable, bien entendu.
Planqué contre la rampe, le regard fixé sur l’origine des bruits de pas des escaliers, Lucas sursauta lorsque Llewellyn exclama sa surprise. Visiblement, il connaissait l’individu qui descendait l’escalier, et qui ne lui répondit pas…Ce qui ne présageait une fois de plus rien de bon. C’est à cet instant que Lucas vit fondre sur lui la lame acérée d’une épée. Ses pupilles s’agrandirent sous la surprise, et il recula d’un bond pour éviter la lame, avant de tenter de s’en emparer à mains nues pour l’arracher aux mains de son porteur, ou mieux, le déséquilibrer et le faire chuter dans les escaliers. Il n’avait même pas vu le visage de l’homme, dans la précipitation des événements. Il faisait confiance au diamant de ses mains pour ne pas se couper… Les balles ne l’atteignaient pas, une épée sans force ne devrait pas poser de problème… normalement…
Ce faisant, il cria à Abaigh, qui était la seule à qui il pouvait faire confiance dans le lot, apparemment :
« Fíaìn ! Essaye de reprendre l’arme et de canaliser ces deux là ! »
Il n’avait pas vraiment le temps de s’étendre en longs discours, il avait une épée à arracher, et un ennemi à se débarrasser.
À moins bien sûr qu’il ne s’agisse que d’un empathe très puissant, ou encore de plusieurs empathes en pleine collaboration diabolique.
Mais l’important n’était pas là : cette situation se résoudrait lors du briefing de cette mission anormalement mouvementée, qui n’était initialement qu’une soirée de Gala… enfin… S’ils sortaient vivants de cette étude, et s’ils retrouvaient Esther dans un état potable, bien entendu.
Planqué contre la rampe, le regard fixé sur l’origine des bruits de pas des escaliers, Lucas sursauta lorsque Llewellyn exclama sa surprise. Visiblement, il connaissait l’individu qui descendait l’escalier, et qui ne lui répondit pas…Ce qui ne présageait une fois de plus rien de bon. C’est à cet instant que Lucas vit fondre sur lui la lame acérée d’une épée. Ses pupilles s’agrandirent sous la surprise, et il recula d’un bond pour éviter la lame, avant de tenter de s’en emparer à mains nues pour l’arracher aux mains de son porteur, ou mieux, le déséquilibrer et le faire chuter dans les escaliers. Il n’avait même pas vu le visage de l’homme, dans la précipitation des événements. Il faisait confiance au diamant de ses mains pour ne pas se couper… Les balles ne l’atteignaient pas, une épée sans force ne devrait pas poser de problème… normalement…
Ce faisant, il cria à Abaigh, qui était la seule à qui il pouvait faire confiance dans le lot, apparemment :
« Fíaìn ! Essaye de reprendre l’arme et de canaliser ces deux là ! »
Il n’avait pas vraiment le temps de s’étendre en longs discours, il avait une épée à arracher, et un ennemi à se débarrasser.
- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Dim 13 Déc 2009 - 14:06
Tout se déroula pour le mieux.
Enfin, comme prévu.
Enfin... Comme d'habitude...
Les riverains étaient toujours derrière la porte, décidés à entrer et l'Abeille était un chouilla glacée d'effroi. Qu'est-ce qui pouvait bien les pousser à agir ainsi? Après tout, quelques minutes auparavant, ils avaient été chez eux, au calme, et la seconde suivante, ils s'étaient retrouvés dans la rue, armés, décidés à en finir avec Lucas, Abaigh, et tous les autres. Et puis Epaulard aussi avait agi de manière inconsidérée. Et Esther, et sa cousine... Sur le coup, en sortant de la limousine, l'Abeille s'était demandée ce qui pouvait pousser ces gens à être aussi violents mais elle avait rapidement arrêté d'y penser, pressée de se mettre à l'abri. Cependant, à présent qu'elle avait quelques secondes de répit (Enfin, si l'on peut dire), elle repensa à tout ça pour essayer de comprendre.
Une image la frappa alors : Elle avait déjà vu des personnes agir de cette façon, sans aucune raison, parce qu'ils étaient contrôlés. Les professeurs de l'Institut avaient attaqué leurs élèves et ce souvenir était douloureux pour tout le monde, mais c'était bien ce qu'il s'était passé : On les avait contrôlés et ils s'en étaient pris à ceux qu'ils protégeaient... Et ces gens dehors, étaient dans un état similaire : Sans aucune raison, prêts à tout pour tuer.
Pourquoi?
A cause du testament? Qu'est-ce qu'il pouvait bien contenir pour engendrer un tel carnage?
A cause de Vilsmaier? Là, on ne pouvait que comprendre l'envie d'en finir avec lui, mais quand même...
Comment?
Télépathe?
Empathe?
Mais qui?
Et puis BAM : L'Abeille fut éjectée de ses questionnements quand elle entendit l'arme de Cindy tomber au sol. Aussitôt, l'Irlandaise porta son attention sur sa coéquipière de la soirée et écarquilla les yeux, pétrifiée d'horreur quand elle vit les yeux du Papillon de Lumière se révulser. Vilsmaier (L'enfoiré) en profita pour se jeter sur l'arme afin de la récupérer. L'Abeille faillit fondre sur lui quand elle entendit la voix de Lloyd. Elle porta alors son attention sur lui (L'idiote) et eut juste le temps de voir l'homme qui était enfin arrivé en bas des escaliers envoyer un coup d'épée (Une épée?...) sur Lucas. Elle eut un hoquet de terreur avant de se souvenir que Lucas était, en ce moment même, en diamant et que, en toute logique, l'épée ne devrait pas lui faire du mal.
En toute logique... Elle n'avait cependant pas très envie de voir ce genre de test, là, maintenant, tout de suite.
Et tandis qu'il tentait de se défendre contre l'homme à l'épée, il cria à l'Abeille de récupérer l'arme.
Bah oui, récupérer l'arme...
Elle allait faire...
Juste avant que l'homme à l'épée ne se pointe quoi!
Et sans attendre, elle fondit sur Vilsmaier. Elle aurait peut-être dû réfléchir et faire apparaître des clones mais ça aurait été donner des secondes en trop à Vilsmaier. Des secondes pendant lesquelles il aurait pû utiliser l'arme. Au moins, en fonçant sur lui, elle lui laissait moins le temps de se servir du flingue. Enfin, encore une fois, en toute logique quoi... Bref, elle fonça sur lui, le bras gauche levé et plié, la main droite autour du poignet histoire de bien contrôler son coup et tenta de lui mettre un coup de coude violent dans le cou, ou dans la tronche : Peu lui importait du moment qu'elle touchait le visage ou la nuque. Elle avait toujours sa force de boxeuse et comme ça avait pu lui être utile par le passé, elle ne pouvait que prier pour cela soit encore le cas à ce moment-là...
Enfin, comme prévu.
Enfin... Comme d'habitude...
Les riverains étaient toujours derrière la porte, décidés à entrer et l'Abeille était un chouilla glacée d'effroi. Qu'est-ce qui pouvait bien les pousser à agir ainsi? Après tout, quelques minutes auparavant, ils avaient été chez eux, au calme, et la seconde suivante, ils s'étaient retrouvés dans la rue, armés, décidés à en finir avec Lucas, Abaigh, et tous les autres. Et puis Epaulard aussi avait agi de manière inconsidérée. Et Esther, et sa cousine... Sur le coup, en sortant de la limousine, l'Abeille s'était demandée ce qui pouvait pousser ces gens à être aussi violents mais elle avait rapidement arrêté d'y penser, pressée de se mettre à l'abri. Cependant, à présent qu'elle avait quelques secondes de répit (Enfin, si l'on peut dire), elle repensa à tout ça pour essayer de comprendre.
Une image la frappa alors : Elle avait déjà vu des personnes agir de cette façon, sans aucune raison, parce qu'ils étaient contrôlés. Les professeurs de l'Institut avaient attaqué leurs élèves et ce souvenir était douloureux pour tout le monde, mais c'était bien ce qu'il s'était passé : On les avait contrôlés et ils s'en étaient pris à ceux qu'ils protégeaient... Et ces gens dehors, étaient dans un état similaire : Sans aucune raison, prêts à tout pour tuer.
Pourquoi?
A cause du testament? Qu'est-ce qu'il pouvait bien contenir pour engendrer un tel carnage?
A cause de Vilsmaier? Là, on ne pouvait que comprendre l'envie d'en finir avec lui, mais quand même...
Comment?
Télépathe?
Empathe?
Mais qui?
Et puis BAM : L'Abeille fut éjectée de ses questionnements quand elle entendit l'arme de Cindy tomber au sol. Aussitôt, l'Irlandaise porta son attention sur sa coéquipière de la soirée et écarquilla les yeux, pétrifiée d'horreur quand elle vit les yeux du Papillon de Lumière se révulser. Vilsmaier (L'enfoiré) en profita pour se jeter sur l'arme afin de la récupérer. L'Abeille faillit fondre sur lui quand elle entendit la voix de Lloyd. Elle porta alors son attention sur lui (L'idiote) et eut juste le temps de voir l'homme qui était enfin arrivé en bas des escaliers envoyer un coup d'épée (Une épée?...) sur Lucas. Elle eut un hoquet de terreur avant de se souvenir que Lucas était, en ce moment même, en diamant et que, en toute logique, l'épée ne devrait pas lui faire du mal.
En toute logique... Elle n'avait cependant pas très envie de voir ce genre de test, là, maintenant, tout de suite.
Et tandis qu'il tentait de se défendre contre l'homme à l'épée, il cria à l'Abeille de récupérer l'arme.
Bah oui, récupérer l'arme...
Elle allait faire...
Juste avant que l'homme à l'épée ne se pointe quoi!
Et sans attendre, elle fondit sur Vilsmaier. Elle aurait peut-être dû réfléchir et faire apparaître des clones mais ça aurait été donner des secondes en trop à Vilsmaier. Des secondes pendant lesquelles il aurait pû utiliser l'arme. Au moins, en fonçant sur lui, elle lui laissait moins le temps de se servir du flingue. Enfin, encore une fois, en toute logique quoi... Bref, elle fonça sur lui, le bras gauche levé et plié, la main droite autour du poignet histoire de bien contrôler son coup et tenta de lui mettre un coup de coude violent dans le cou, ou dans la tronche : Peu lui importait du moment qu'elle touchait le visage ou la nuque. Elle avait toujours sa force de boxeuse et comme ça avait pu lui être utile par le passé, elle ne pouvait que prier pour cela soit encore le cas à ce moment-là...
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Lun 14 Déc 2009 - 2:20
Projetant sa lourde masse corporelle sur l'homme, Lucas réussit à la fois à lui faire lâcher son épée, mais également à rouler avec son adversaire jusqu'en bas des escaliers. Côté Institut : pas grand chose, Rock en avait vu passer des pires. Quant à l'homme... Eh bien, il était quelque peu désorienté mais surtout écrasé sous le poids du suédois. Il releva la tête et, serrant les dents, tenta d'opposer sa force somme toute modeste à la masse corporelle de Rock. Sans succès.
Vilsmaier avait à peine posé la main sur l'arme que son visage fut percuté de plein fouet par le poing rageur de l'irlandaise. Abaigh sentit le cartilage nasal du criminel éclater sous l'effet du coup. L'immonde humain se recula, le visage en sang, avant de s'effondrer contre une poubelle. S'il était encore conscient, il était visiblement choqué par tant de violence. Et n'essaya même pas d'opposer la moindre résistance. Cindy, remise de son trouble passager, afficha une moue étonnée. Et voyant l'arme au sol, s'en saisit à nouveau. Pour la repointer sur le prisonnier.
Quant à Llewellyn, il se dandinait toujours sur place, tentant tant bien que mal d'exprimer ce qu'il avait à dire.
"C'est... C'est..." gesticulait-il en montrant l'homme-anciennement-à-l'épée.
Puis... Llewellyn partit à son tour dans les vapes, comme par magie.
Et tandis que la porte continuait à trembler sous les coups des parisiens, la propriétaire du pied apparut.
Il s'agissait d'une jeune femme très bien habillée, portant dans une main ses chaussures et dans l'autre un fusil à canon scié.
Elle avait l'air livide. Et tremblait. Elle observa un instant la scène avant de... vomir non loin du mur. Puis, elle lança d'une toute petite voix vacillante :
"Laissez tranquille Maître Cacheux... Faites ce que vous avez à faire, mais... Ne lui faites pas de mal..."
Son regard était une supplique vivante. De grands yeux qui semblaient prier pour que tout ceci s'arrête.
Et à entendre la foule au dehors et à observer la porte qui bougeait de plus en plus, ses espoirs allaient être déçus.
Vilsmaier avait à peine posé la main sur l'arme que son visage fut percuté de plein fouet par le poing rageur de l'irlandaise. Abaigh sentit le cartilage nasal du criminel éclater sous l'effet du coup. L'immonde humain se recula, le visage en sang, avant de s'effondrer contre une poubelle. S'il était encore conscient, il était visiblement choqué par tant de violence. Et n'essaya même pas d'opposer la moindre résistance. Cindy, remise de son trouble passager, afficha une moue étonnée. Et voyant l'arme au sol, s'en saisit à nouveau. Pour la repointer sur le prisonnier.
Quant à Llewellyn, il se dandinait toujours sur place, tentant tant bien que mal d'exprimer ce qu'il avait à dire.
"C'est... C'est..." gesticulait-il en montrant l'homme-anciennement-à-l'épée.
Puis... Llewellyn partit à son tour dans les vapes, comme par magie.
Et tandis que la porte continuait à trembler sous les coups des parisiens, la propriétaire du pied apparut.
Il s'agissait d'une jeune femme très bien habillée, portant dans une main ses chaussures et dans l'autre un fusil à canon scié.
Elle avait l'air livide. Et tremblait. Elle observa un instant la scène avant de... vomir non loin du mur. Puis, elle lança d'une toute petite voix vacillante :
"Laissez tranquille Maître Cacheux... Faites ce que vous avez à faire, mais... Ne lui faites pas de mal..."
Son regard était une supplique vivante. De grands yeux qui semblaient prier pour que tout ceci s'arrête.
Et à entendre la foule au dehors et à observer la porte qui bougeait de plus en plus, ses espoirs allaient être déçus.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Lun 14 Déc 2009 - 15:39
L’épée évita fort heureusement Lucas, qui n’avait pas envie de savoir si son pouvoir était assez résistant pour amortir un coup aussi puissant donné à l’épée. En tout cas, il l’était suffisamment pour s’emparer de la lame sans se couper, et tirer dessus pour l’arracher des mains de l’inconnu hostile. Ce faisant, il déséquilibra l’homme, et tous les deux, ils chutèrent dans les escaliers, culbutant et rebondissant sur chaque marque dans un capharnaüm invraisemblable et un boucan de tous les diables. Fort heureusement, l’homme à l’épée était déjà assez bas, et ils ne firent pas une chute trop dangereuse pour leur vie. Lucas s’en sortit sans rien, grâce à son pouvoir… Ce qui n’était pas très étonnant en soi : alors qu’il ne se changeait qu’en roche friable, il avait résisté à un accident de voiture, passant par la portière alors que le véhicule était lancé à toute vitesse… Alors une simple chute d’escalier pour un homme en diamant… Et c’est sans doute ce qui lui permit, un peu chanceusement, de prendre le dessus sur son agresseur. Littéralement, d’ailleurs, puisqu’il se retrouva perché sur l’inconnu, l’écrasant sous tout son poids. Le prisonnier tenta bien de se soustraire à la masse qui le contraignait (flatteur, n’est-ce pas ?), mais n’y arriva bien entendu pas…Il n’avait rien d’un bodybuilder surentraîné, et même s’il l’avait été, la densité de la peau de Lucas lui conférait un poids…nettement supérieur à la normale.
De son côté, Abaigh fit preuve d’une violence surprenante pour débarrasser Vilsmaïer de son arme. Un crochet du droit, et le criminel de guerre fut presque catapulté contre les poubelles, groggy, nez brisé et ensanglanté, lâchant sans résistance le pistolet. Mais l’irlandaise n’eut pas l’occasion de ramasser celui-ci : Cindy, remise de son absence inquiétante, s’en empara et remit aussitôt en joue le criminel à moitié dans les vapes. Dans son état, il n’était plus vraiment dangereux, mais il valait peut-être mieux le garder à l’œil.
Seul au milieu du couloir, Llewellyn s’essayait à une sorte de chant rythmé et dansé aux paroles répétitives. L’avocat renommé aurait-il la diction problématique ? Le grand poète s’exprimant devant des tribunaux entiers aurait-il quelques soucis de prononciation ? Quoi qu’il en soit, son petit manège bégayé ne dura guère, et il s’évanouit aussitôt, tombant au sol comme sur le coup d’une émotion trop vive…
La situation était de plus en plus étrange… Lucas était allongé sur un type, au milieu d’un hall d’entrée, alors que ses compagnons se terraient à côtés de poubelles pour échapper à une foule furieuse qui tentait de démonter la porte… Il y avait de quoi péter une durite, très certainement. Et si les mutants de l’institut avaient connu des situations bien pires et meurtrières sur Génosha, celle-ci avait le mérite d’être la plus étrange qu’il eut été donné de vivre par Lucas…
Heureusement, une lueur d’espoir de compréhension intervint en la rayonnante apparition d’une demoiselle, qui éclaira de ses mots les esprits de la pièce, même si le tableau s’obscurcissait un peu en tenant compte de l’arme qu’elle tenait en main, et de ses régurgitations peu appétissantes… Mais les paroles qu’elle prononça sonnèrent comme un coup de semonce dans la prise de conscience de la situation un peu précipitée qu’ils étaient en train de vivre et de subir.
Laisser tranquille maître Cacheux…
Tels avaient été ses mots. Et le franc tomba dans le crâne du Suédois. Il regarda l’homme qu’il écrasait de tout son poids avec des yeux exorbités.
*Et meeer… galère !*
Il était à cheval sur le notaire qui devait leur lire le testament de Bateson. Il l’imaginait plus vieux, en fait… le type dégarni, cheveux gris, costume en laine vert croisé de brun, la peau terne et le teint pâle… Un notaire quoi ! Presque avec la toile d’araignée coincée dans les cheveux, et la poussière sur les épaules… Il avait du mal à croire que le type sous lui était réellement maître Cacheux : oreilles percées, cheveux longs, jeune âge… Il avait conscience de se laisser emporter dans le délit de sale gueule, mais bon… C’était quand même surprenant. Lucas se redressa soudain, restant à cheval sur le notaire, mais expliquant le malentendu, pour calmer les esprits, tant celui de l’homme à l’épée que celui, instable, de la petite à la carabine.
« Maître Cacheux ? Votre porte était fracturée, j’ai cru que… Bref nous ne vous voulons aucun mal. Nous accompagnons Lloyd Llewellyn, allongé là-bas, John Jacob, couché près des poubelles, Vilsmaïer, derrière le pistolet et Esther Kofman qui est restée dehors. Nous venions pour la lecture du testament du professeur Bateson quand… notre chauffeur est devenu fou, et une foule de badauds nous a attaqués… »
Énoncé comme ça, ça faisait VRAIMENT bizarre. Mais c’était l’explication nette de ce qui s’était passé. Il tourna la tête vers la demoiselle au fusil, et poursuivit.
« Je pense qu’il vaut mieux garder vos munitions pour le cas où ces types, dehors, deviennent vraiment dangereux… Pour le moment, aidez-nous à barricader les lieux, si vous voulez bien… »
Il se tourna ensuite vers Abaigh.
« On doit fourrer tous les meubles de ce couloir devant la porte ! »
Il prit alors son communicateur, toujours juché sur Cacheux, et se brancha sur la fréquence d’Esther.
« Mademoiselle Kofman ? Vous êtes toujours là ? On est à l’abri chez le notaire, avec Llewellyn, Vilsmaïer et John Jacob. »
Il consentit enfin à se lever de son siège improvisé, et alla ramasser l’épée. Ça pouvait toujours servir, et il valait mieux que Cacheux ne l’ait plus en main… Il pourrait redevenir agressif…
De son côté, Abaigh fit preuve d’une violence surprenante pour débarrasser Vilsmaïer de son arme. Un crochet du droit, et le criminel de guerre fut presque catapulté contre les poubelles, groggy, nez brisé et ensanglanté, lâchant sans résistance le pistolet. Mais l’irlandaise n’eut pas l’occasion de ramasser celui-ci : Cindy, remise de son absence inquiétante, s’en empara et remit aussitôt en joue le criminel à moitié dans les vapes. Dans son état, il n’était plus vraiment dangereux, mais il valait peut-être mieux le garder à l’œil.
Seul au milieu du couloir, Llewellyn s’essayait à une sorte de chant rythmé et dansé aux paroles répétitives. L’avocat renommé aurait-il la diction problématique ? Le grand poète s’exprimant devant des tribunaux entiers aurait-il quelques soucis de prononciation ? Quoi qu’il en soit, son petit manège bégayé ne dura guère, et il s’évanouit aussitôt, tombant au sol comme sur le coup d’une émotion trop vive…
La situation était de plus en plus étrange… Lucas était allongé sur un type, au milieu d’un hall d’entrée, alors que ses compagnons se terraient à côtés de poubelles pour échapper à une foule furieuse qui tentait de démonter la porte… Il y avait de quoi péter une durite, très certainement. Et si les mutants de l’institut avaient connu des situations bien pires et meurtrières sur Génosha, celle-ci avait le mérite d’être la plus étrange qu’il eut été donné de vivre par Lucas…
Heureusement, une lueur d’espoir de compréhension intervint en la rayonnante apparition d’une demoiselle, qui éclaira de ses mots les esprits de la pièce, même si le tableau s’obscurcissait un peu en tenant compte de l’arme qu’elle tenait en main, et de ses régurgitations peu appétissantes… Mais les paroles qu’elle prononça sonnèrent comme un coup de semonce dans la prise de conscience de la situation un peu précipitée qu’ils étaient en train de vivre et de subir.
Laisser tranquille maître Cacheux…
Tels avaient été ses mots. Et le franc tomba dans le crâne du Suédois. Il regarda l’homme qu’il écrasait de tout son poids avec des yeux exorbités.
*Et meeer… galère !*
Il était à cheval sur le notaire qui devait leur lire le testament de Bateson. Il l’imaginait plus vieux, en fait… le type dégarni, cheveux gris, costume en laine vert croisé de brun, la peau terne et le teint pâle… Un notaire quoi ! Presque avec la toile d’araignée coincée dans les cheveux, et la poussière sur les épaules… Il avait du mal à croire que le type sous lui était réellement maître Cacheux : oreilles percées, cheveux longs, jeune âge… Il avait conscience de se laisser emporter dans le délit de sale gueule, mais bon… C’était quand même surprenant. Lucas se redressa soudain, restant à cheval sur le notaire, mais expliquant le malentendu, pour calmer les esprits, tant celui de l’homme à l’épée que celui, instable, de la petite à la carabine.
« Maître Cacheux ? Votre porte était fracturée, j’ai cru que… Bref nous ne vous voulons aucun mal. Nous accompagnons Lloyd Llewellyn, allongé là-bas, John Jacob, couché près des poubelles, Vilsmaïer, derrière le pistolet et Esther Kofman qui est restée dehors. Nous venions pour la lecture du testament du professeur Bateson quand… notre chauffeur est devenu fou, et une foule de badauds nous a attaqués… »
Énoncé comme ça, ça faisait VRAIMENT bizarre. Mais c’était l’explication nette de ce qui s’était passé. Il tourna la tête vers la demoiselle au fusil, et poursuivit.
« Je pense qu’il vaut mieux garder vos munitions pour le cas où ces types, dehors, deviennent vraiment dangereux… Pour le moment, aidez-nous à barricader les lieux, si vous voulez bien… »
Il se tourna ensuite vers Abaigh.
« On doit fourrer tous les meubles de ce couloir devant la porte ! »
Il prit alors son communicateur, toujours juché sur Cacheux, et se brancha sur la fréquence d’Esther.
« Mademoiselle Kofman ? Vous êtes toujours là ? On est à l’abri chez le notaire, avec Llewellyn, Vilsmaïer et John Jacob. »
Il consentit enfin à se lever de son siège improvisé, et alla ramasser l’épée. Ça pouvait toujours servir, et il valait mieux que Cacheux ne l’ait plus en main… Il pourrait redevenir agressif…
- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Ven 18 Déc 2009 - 20:07
Moment jouissif!
Il fallait bien l'avouer : En mettre une en pleine tronche de Vilsmaier avait fait un bien fou à l'Abeille! L'Irlandaise pensait qu'il méritait bien des coups et il lui avait donné une occasion de le frapper : Parfait! En plus, elle n'avait vraiment pas loupé son coup puisqu'il avait le nez cassé (Le "crac" ne pouvait pas laisser de doute): AH! Bien fait! Puéril, je vous l'accorde mais bon... Il lâcha l'arme et l'Abeille n'eut pas le temps de se pencher pour la récupérer que Cindy l'avait déjà fait.
-Bah...
L'Abeille fronça les sourcils et fixa Papillon de Lumière, juste pour être certaine qu'elle était remise de sa petite "crise". Elle remit aussitôt en joue Vilsmaier : Mieux vaut la prudence que les regrets. L'Abeille se tourna alors vers Lucas pour voir où il en était, ou plutôt sur quoi il était. Enfin, sur qui... Enfin bref, il avait réussi à maîtriser celui qui l'avait attaqué et voyant cela, l'Irlandaise fut rassurée. Malheureusement, ce n'était qu'une seule partie du problème : Les riverains étaient toujours déchaînés et les containers risquaient de ne pas faire long feu...
Llewellyn tenta de dire quelque chose...
Tenta seulement parce que d'une, il n'arriva pas à articuler plus d'un ou deux mots...
-C'est... Quoi?!
Et de deux, parce qu'il tomba dans les pommes.
L'Abeille leva les yeux au ciel.
-Oh, c'est pas vrai! Quel boulet!
Ce fut plus fort qu'elle. En même temps, c'était vrai, non?
Soudain, une jeune femme descendit les escaliers. L'Abeille se tourna vers elle et serra les poings, se tenant prête à lui foncer dessus et à l'assomer si il y avait besoin (Pourquoi tant de violence? C'était de circonstance...). Elle avait les mains prises : Chaussures et fusil à canon scié. Drôle de mélange... Elle n'avait l'air très bien et à la manière dont elle tremblait, elle devait avoir peur. D'ailleurs, les soupçons de l'Abeille sur l'état de la jeune femme se confirmèrent lorsque cette dernière vomit non loin du mur.
Super...
Entre les avocats qui tombaient dans les pommes et les nanas qui vomissaient, ils n'étaient vraiment pas aidés...
Après avoir gratifié le sol de vomis (Ieurk), elle trouva la force de parler et ses mots furent... Etranges... Surprenants... Incompréhensibles...
Laisser Maître Cacheux tranquille? Ne pas lui faire de mal? Mais ils n'en avaient pas l'intention, bien au contraire! Et puis il n'était même pas... Là...
Les yeux de l'Abeille allèrent de la femme à Lucas, de Lucas à l'homme en dessous de lui. Puis de l'homme à la femme et...
-OH!!! MERDE ALORS!!!
Ca aussi, ce fut plus fort qu'elle.
Décidément, ils ne faisaient jamais rien comme tout le monde : Voilà qu'ils venaient de maîtriser le notaire... Enfin, pour leur défense, c'était quand même lui qui avait attaqué hein... Et puis, depuis quand les notaires possédaient-ils des épées de cette taille? Ou même, des épées tout court!
Heureusement, Lucas mit fin au malentendu (Un peu léger comme mot mais bon). Il expliqua le pourquoi du comment de leur présence et demanda ensuite à l'Abeille d'utiliser les meubles avant d'essayer de joindre leur professeur avec son communicateur. L'Abeille se tourna vers la jeune femme au fusil.
-Hey! Euh... Mademoiselle! Si ça va mieux... Vous pouvez venir nous aider à déplacer les meubles? J'ai de la force, mais pas à ce point-là quand même...
Elle s'avança vers la jeune femme, les mains un peu levées en signe de paix (Elle avait pas envie de se prendre une balle).
-Je m'appelle Fiain. Et vous?
Elle tenta même d'esquisser un petit sourire, avec succès.
-J'suis vraiment désolée de tout ça mais faut vraiment qu'on les empêche de rentrer parce que... Autant nous, on vous veut pas de mal, au contraire, autant eux là...
D'un geste de la main, elle désigna la porte et donc, les gens qui faisaient tout pour entrer.
-Ils veulent notre peau à tous...
Elle se tourna alors vers Cindy et Vilsmaier avant de fixer son regard sur ce dernier.
-Et toi, tu nous aides aussi. Puisque tu es là, autant que tu sois utile, et puis si tu m'cherches, je t'en remets une...
Elle serra le poing et un sourire sombre lourd de sens étira ses lèvres : En gros, il se bougeait les fesses où elle terminait ce qu'elle avait commencé. Elle regarda ensuite autour d'elle pour essayer de répérer les meubles qui pouvaient se trouver là et qui pourraient être assez lourds pour garder cette porte fermée.
Il fallait bien l'avouer : En mettre une en pleine tronche de Vilsmaier avait fait un bien fou à l'Abeille! L'Irlandaise pensait qu'il méritait bien des coups et il lui avait donné une occasion de le frapper : Parfait! En plus, elle n'avait vraiment pas loupé son coup puisqu'il avait le nez cassé (Le "crac" ne pouvait pas laisser de doute): AH! Bien fait! Puéril, je vous l'accorde mais bon... Il lâcha l'arme et l'Abeille n'eut pas le temps de se pencher pour la récupérer que Cindy l'avait déjà fait.
-Bah...
L'Abeille fronça les sourcils et fixa Papillon de Lumière, juste pour être certaine qu'elle était remise de sa petite "crise". Elle remit aussitôt en joue Vilsmaier : Mieux vaut la prudence que les regrets. L'Abeille se tourna alors vers Lucas pour voir où il en était, ou plutôt sur quoi il était. Enfin, sur qui... Enfin bref, il avait réussi à maîtriser celui qui l'avait attaqué et voyant cela, l'Irlandaise fut rassurée. Malheureusement, ce n'était qu'une seule partie du problème : Les riverains étaient toujours déchaînés et les containers risquaient de ne pas faire long feu...
Llewellyn tenta de dire quelque chose...
Tenta seulement parce que d'une, il n'arriva pas à articuler plus d'un ou deux mots...
-C'est... Quoi?!
Et de deux, parce qu'il tomba dans les pommes.
L'Abeille leva les yeux au ciel.
-Oh, c'est pas vrai! Quel boulet!
Ce fut plus fort qu'elle. En même temps, c'était vrai, non?
Soudain, une jeune femme descendit les escaliers. L'Abeille se tourna vers elle et serra les poings, se tenant prête à lui foncer dessus et à l'assomer si il y avait besoin (Pourquoi tant de violence? C'était de circonstance...). Elle avait les mains prises : Chaussures et fusil à canon scié. Drôle de mélange... Elle n'avait l'air très bien et à la manière dont elle tremblait, elle devait avoir peur. D'ailleurs, les soupçons de l'Abeille sur l'état de la jeune femme se confirmèrent lorsque cette dernière vomit non loin du mur.
Super...
Entre les avocats qui tombaient dans les pommes et les nanas qui vomissaient, ils n'étaient vraiment pas aidés...
Après avoir gratifié le sol de vomis (Ieurk), elle trouva la force de parler et ses mots furent... Etranges... Surprenants... Incompréhensibles...
Laisser Maître Cacheux tranquille? Ne pas lui faire de mal? Mais ils n'en avaient pas l'intention, bien au contraire! Et puis il n'était même pas... Là...
Les yeux de l'Abeille allèrent de la femme à Lucas, de Lucas à l'homme en dessous de lui. Puis de l'homme à la femme et...
-OH!!! MERDE ALORS!!!
Ca aussi, ce fut plus fort qu'elle.
Décidément, ils ne faisaient jamais rien comme tout le monde : Voilà qu'ils venaient de maîtriser le notaire... Enfin, pour leur défense, c'était quand même lui qui avait attaqué hein... Et puis, depuis quand les notaires possédaient-ils des épées de cette taille? Ou même, des épées tout court!
Heureusement, Lucas mit fin au malentendu (Un peu léger comme mot mais bon). Il expliqua le pourquoi du comment de leur présence et demanda ensuite à l'Abeille d'utiliser les meubles avant d'essayer de joindre leur professeur avec son communicateur. L'Abeille se tourna vers la jeune femme au fusil.
-Hey! Euh... Mademoiselle! Si ça va mieux... Vous pouvez venir nous aider à déplacer les meubles? J'ai de la force, mais pas à ce point-là quand même...
Elle s'avança vers la jeune femme, les mains un peu levées en signe de paix (Elle avait pas envie de se prendre une balle).
-Je m'appelle Fiain. Et vous?
Elle tenta même d'esquisser un petit sourire, avec succès.
-J'suis vraiment désolée de tout ça mais faut vraiment qu'on les empêche de rentrer parce que... Autant nous, on vous veut pas de mal, au contraire, autant eux là...
D'un geste de la main, elle désigna la porte et donc, les gens qui faisaient tout pour entrer.
-Ils veulent notre peau à tous...
Elle se tourna alors vers Cindy et Vilsmaier avant de fixer son regard sur ce dernier.
-Et toi, tu nous aides aussi. Puisque tu es là, autant que tu sois utile, et puis si tu m'cherches, je t'en remets une...
Elle serra le poing et un sourire sombre lourd de sens étira ses lèvres : En gros, il se bougeait les fesses où elle terminait ce qu'elle avait commencé. Elle regarda ensuite autour d'elle pour essayer de répérer les meubles qui pouvaient se trouver là et qui pourraient être assez lourds pour garder cette porte fermée.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 19 Déc 2009 - 15:27
Cacheux fusilla du regard Lucas alors que ce dernier, l'épée à la main, dégageait sa masse corporelle écrasante du jeune notaire.
"Bordel" jura-t-il en s'époussetant. "D'abord l'étude se fait cambrioler... Puis je me fais agresser par... Par..."
Il observa tour à tour Lucas puis Abaigh, Cindy et Vilsmaier. Avant d'ajouter :
"Par des mutants. Et maintenant..."
Coup d'oeil vers la porte d'entrée.
"Mes voisins veulent nous faire la peau"
Il sortit un paquet de clopes complétement écrasé de sa poche puis le jeta violemment au sol.
"Bordel de bordel de bordel..."
La jeune femme resta immobile. Et plongea son regard dans celui d'Abaigh.
"Je suis Mademoiselle Ève... Ève Sainte-Marie. Et... Ça ira. C'est que passager."
"Ma secrétaire" précisa Cacheux, d'un ton agacé.
Pendant ce temps Cindy et Vilsmaier cherchaient d'autres meubles à déplacer au rez-de-chaussée : sans grand succès.
Ève descendit d'une marche ou deux, puis se figea dans sa position.
"Il y a du mobilier aux étages. L'armoire des dossiers devrait faire l'affaire normalement"
Tandis que le petit groupe entreprenait de déménager les meubles pour aller les empiler contre la porte, Cacheux se lança dans un petit discours.
"N'empêche que cette histoire est flippante, les mecs... Si je pensais qu'il y aurait autant de cirque autour du testament... Hum... En plus, on a failli me le piquer... Heureusement que je l'avais sur moi..."
Lucas et Abaigh purent voir la configuration des étages : l'accueil au premier, une salle d'archive au deuxième, le secrétariat au troisième et le bureau de Cacheux au dernier... Dernier étage donnant sur les toits via une fenêtre.
Une fois la porte solidement barricadée, les coups cessèrent rapidement. Llewellyn était toujours inconscient. Tout comme Jacob.
Et une drôle de fumée commençait à se faire sentir dans l'immeuble...
En revanche, le communicateur d'Esther ne répondait toujours pas. Et n'émettait que des grésillements.
"Bordel" jura-t-il en s'époussetant. "D'abord l'étude se fait cambrioler... Puis je me fais agresser par... Par..."
Il observa tour à tour Lucas puis Abaigh, Cindy et Vilsmaier. Avant d'ajouter :
"Par des mutants. Et maintenant..."
Coup d'oeil vers la porte d'entrée.
"Mes voisins veulent nous faire la peau"
Il sortit un paquet de clopes complétement écrasé de sa poche puis le jeta violemment au sol.
"Bordel de bordel de bordel..."
La jeune femme resta immobile. Et plongea son regard dans celui d'Abaigh.
"Je suis Mademoiselle Ève... Ève Sainte-Marie. Et... Ça ira. C'est que passager."
"Ma secrétaire" précisa Cacheux, d'un ton agacé.
Pendant ce temps Cindy et Vilsmaier cherchaient d'autres meubles à déplacer au rez-de-chaussée : sans grand succès.
Ève descendit d'une marche ou deux, puis se figea dans sa position.
"Il y a du mobilier aux étages. L'armoire des dossiers devrait faire l'affaire normalement"
Tandis que le petit groupe entreprenait de déménager les meubles pour aller les empiler contre la porte, Cacheux se lança dans un petit discours.
"N'empêche que cette histoire est flippante, les mecs... Si je pensais qu'il y aurait autant de cirque autour du testament... Hum... En plus, on a failli me le piquer... Heureusement que je l'avais sur moi..."
Lucas et Abaigh purent voir la configuration des étages : l'accueil au premier, une salle d'archive au deuxième, le secrétariat au troisième et le bureau de Cacheux au dernier... Dernier étage donnant sur les toits via une fenêtre.
Une fois la porte solidement barricadée, les coups cessèrent rapidement. Llewellyn était toujours inconscient. Tout comme Jacob.
Et une drôle de fumée commençait à se faire sentir dans l'immeuble...
En revanche, le communicateur d'Esther ne répondait toujours pas. Et n'émettait que des grésillements.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 19 Déc 2009 - 16:51
Visiblement, le malentendu était encore plus énorme que ce que Lucas imaginait. Le notaire pestait et râlait en affirmant que son étude venait d’être cambriolée. Le stress monta d’un cran : et si le testament, objet de toutes les convoitises, avait été enlevé ? La raison de leur venue ici n’était plus, et ils auraient subi toutes ses épreuves pour rien. Non, ils devaient réussir, ne fut-ce que parce qu’Esther – plus silencieuse qu’une tombe – leur avait demandé. Et puis pour Jacob aussi, toujours inconscient dans le coin poubelle.
La secrétaire de Cacheux, la femme à pieds nu dénommée Eve, précisa qu’il y avait des meubles aux étages, et que l’armoire des dossiers conviendrait très bien à bloquer l’entrée. Sans attendre, ils s’activèrent donc à la tâche, et bientôt, après une brève visite de tous les étages, la porte fut si bien condamnée qu’il aurait été plus envisageable de s’attaquer à un mur… Ce que Lucas aurait pu faire en un clin d’œil, mais bon… La foule extérieure n’était pas munie de tels pouvoirs…
Pendant elle déménagement, le notaire précisa une chose qui rassura légèrement Lucas : le testament était toujours en sa possession. Au moins celui-là était sauf ! Encore que… il fallait qu’il serve à quelque chose, car si Esther, Jacob et les autres crevaient tous dans cette histoire de fou, il n’aurait plus aucune valeur pour quiconque, ce précieux bout de papier… Mais Lucas ne voulait pas y penser. Il était déjà assez inquiet du silence radio d’Esther Kofman, qui ne répondait pas à ses appels. Que lui était-il arrivé ? a cousine aurait-elle pris le dessus ? Il ne l’espérait pas, même s’il le redoutait… Ils étaient vraiment dans une mouise pas possible, et ils y étaient jusqu’au cou ! Lucas eut alors un moment de relâchement, de découragement : il ne savait plus que faire sinon attendre patiemment, dans une atmosphère stressante, l’arrivée d’Esther et le départ de la foule folle vers d’autres cieux. Il inspira un grand coup et soupira bruyamment… mais dans son inspiration, il put déceler une odeur qui ne lui plut pas du tout… mais alors là, pas du tout du tout.
*Galère de galère !!*
« Merde, ils foutent le feu à la baraque ! »
Réfléchir, vite, et agir, plus vite encore… Le cerveau en ébullition, il apostropha le notaire, perdant tout sens des conventions : ils devaient se sortir de cette situation :
« Cacheux, vous devez bien avoir un dispositif anti-incendie ici ? Un tuyau anti-incendie, des extincteurs, des seaux d’eau ?! Il va falloir sortir tout ça ! On a encore une chance d’éteindre le feu avant qu’il ne se répande… »
Comme le dicton le disait : il n’y avait pas de fumée sans feu… Il poursuivit son exposé de plan :
« Vous ne quittez pas le testament, c’est clair ? Et vous restez à proximité de nous aussi, d’ailleurs. En attendant, on monte à l’étage. Si le feu prend la maison, on s’enfuira par les toits… Il est hors de question de retourner dans la rue. Vilsmaïer, tu t’occupe de porter Llewellyn, moi j’me charge de Jacob… »
Il se déplaça jusqu’au corps inconscient de son mentor, et avant de le hisser sur ses épaules, tendit l’épée à Abaigh, tout en toisant toujours Vilsmaïer d’un air menaçant.
« Si jamais tu cherche l’embrouille, je la lâche sur toi… »
Se tournant vers sa coéquipière, il lui fit un clin d’œil. Cette menace devrait permettre au criminel de rester tranquille… Visiblement, Abaigh lui faisait beaucoup d’effet…
« On monte jusqu’à une pièce où il y a une fenêtre qui donne sur la rue. Là, vous me refilez tout ce qui peut éteindre un feu, et je le balance dans la rue ! Ne vous approchez pas des fenêtres, on ne sait jamais qu’ils soient armés… Sauf peut-être des clones à toi, Fiain. C’est parti ! »
Il fallait être rapide, il fallait être efficace… Jacob juché sur son dos, Lucas se lança dans l’ascension des escaliers. Chacun avait son rôle à jouer. Le sien était avant tout de poser Jacob à l’abri, tout près de lui mais invisible des gens de l’extérieur, après quoi il devrait ouvrir une fenêtre et attendre la participation des autres… Ce faisant, il jeta un coup d’œil à l’extérieur, dans la rue, tant pour repérer la source de la fumée que pour apercevoir Esther, croisant les doigts pour sa santé…
La secrétaire de Cacheux, la femme à pieds nu dénommée Eve, précisa qu’il y avait des meubles aux étages, et que l’armoire des dossiers conviendrait très bien à bloquer l’entrée. Sans attendre, ils s’activèrent donc à la tâche, et bientôt, après une brève visite de tous les étages, la porte fut si bien condamnée qu’il aurait été plus envisageable de s’attaquer à un mur… Ce que Lucas aurait pu faire en un clin d’œil, mais bon… La foule extérieure n’était pas munie de tels pouvoirs…
Pendant elle déménagement, le notaire précisa une chose qui rassura légèrement Lucas : le testament était toujours en sa possession. Au moins celui-là était sauf ! Encore que… il fallait qu’il serve à quelque chose, car si Esther, Jacob et les autres crevaient tous dans cette histoire de fou, il n’aurait plus aucune valeur pour quiconque, ce précieux bout de papier… Mais Lucas ne voulait pas y penser. Il était déjà assez inquiet du silence radio d’Esther Kofman, qui ne répondait pas à ses appels. Que lui était-il arrivé ? a cousine aurait-elle pris le dessus ? Il ne l’espérait pas, même s’il le redoutait… Ils étaient vraiment dans une mouise pas possible, et ils y étaient jusqu’au cou ! Lucas eut alors un moment de relâchement, de découragement : il ne savait plus que faire sinon attendre patiemment, dans une atmosphère stressante, l’arrivée d’Esther et le départ de la foule folle vers d’autres cieux. Il inspira un grand coup et soupira bruyamment… mais dans son inspiration, il put déceler une odeur qui ne lui plut pas du tout… mais alors là, pas du tout du tout.
*Galère de galère !!*
« Merde, ils foutent le feu à la baraque ! »
Réfléchir, vite, et agir, plus vite encore… Le cerveau en ébullition, il apostropha le notaire, perdant tout sens des conventions : ils devaient se sortir de cette situation :
« Cacheux, vous devez bien avoir un dispositif anti-incendie ici ? Un tuyau anti-incendie, des extincteurs, des seaux d’eau ?! Il va falloir sortir tout ça ! On a encore une chance d’éteindre le feu avant qu’il ne se répande… »
Comme le dicton le disait : il n’y avait pas de fumée sans feu… Il poursuivit son exposé de plan :
« Vous ne quittez pas le testament, c’est clair ? Et vous restez à proximité de nous aussi, d’ailleurs. En attendant, on monte à l’étage. Si le feu prend la maison, on s’enfuira par les toits… Il est hors de question de retourner dans la rue. Vilsmaïer, tu t’occupe de porter Llewellyn, moi j’me charge de Jacob… »
Il se déplaça jusqu’au corps inconscient de son mentor, et avant de le hisser sur ses épaules, tendit l’épée à Abaigh, tout en toisant toujours Vilsmaïer d’un air menaçant.
« Si jamais tu cherche l’embrouille, je la lâche sur toi… »
Se tournant vers sa coéquipière, il lui fit un clin d’œil. Cette menace devrait permettre au criminel de rester tranquille… Visiblement, Abaigh lui faisait beaucoup d’effet…
« On monte jusqu’à une pièce où il y a une fenêtre qui donne sur la rue. Là, vous me refilez tout ce qui peut éteindre un feu, et je le balance dans la rue ! Ne vous approchez pas des fenêtres, on ne sait jamais qu’ils soient armés… Sauf peut-être des clones à toi, Fiain. C’est parti ! »
Il fallait être rapide, il fallait être efficace… Jacob juché sur son dos, Lucas se lança dans l’ascension des escaliers. Chacun avait son rôle à jouer. Le sien était avant tout de poser Jacob à l’abri, tout près de lui mais invisible des gens de l’extérieur, après quoi il devrait ouvrir une fenêtre et attendre la participation des autres… Ce faisant, il jeta un coup d’œil à l’extérieur, dans la rue, tant pour repérer la source de la fumée que pour apercevoir Esther, croisant les doigts pour sa santé…
- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 19 Déc 2009 - 18:42
Mademoiselle Eve.
Mademoiselle Eve Sainte-Marie.
Eh ben! Ca, c'était du nom!
Du nom très euh... Religieux quand même...
M'enfin, ça n'avait pas réellement d'importance. Apparemment, elle était la secrétaire de maître Cacheux. Maître Cacheux qui râlait un peu trop... Il osait dire que Lucas et l'Abeille l'avaient attaqué! Elle était bien bonne celle-ci! C'était lui qui avait balancé son épée sur Lucas! Malheureusement, ce n'était aucunement le moment de se disputer et de se diviser : L'union fait la force. Enfin, en théorie. Finalement, il n'y avait pas de quoi bloquer la porte au rez de chaussée et c'est là qu'Eve expliqua qu'il y avait des meubles à l'égage : Parfait! Ils allaient pouvoir empêcher les fous d'entrer et c'était une bonne chose.
Le groupe fit plusieurs fois le voyage afin de déplacer les meubles et les empiler contre la porte. Pendant ce temps, maître Cacheux se mit à parler du testament, du cirque qu'il y avait autour. L'Abeille tilta sur le "les mecs". Hey : Y'avait des filles dans le lot bordel! Pff... Puis, ce fut ce qu'il dit après qui attira définitivement l'attention de l'Irlandaise : On avait essayé de lui voler le testament (Le coeur de l'Abeille eut un râté) mais comme il l'avait sur lui, personne n'avait pu mettre la main dessus (Le coeur de l'Abeille reprit un rythme normal).
Pendant le petit déménagement improvisé, l'Abeille avait essayé d'enregistrer la configuration de l'immeuble. Finalement, ce qu'elle avait retenu et ce qui, selon elle, était le plus important, c'était le bureau de maître Cacheux dont la fenêtre donnait sur les toits. Si ils devaient s'enfuir et qu'ils ne pouvaient pas passer par la porte, ils auraient au moins cette sortie là, et c'était rassurant. Enfin, un peu quoi...
Finalement, la porte fut bien bloquée et les coups derrière celle-ci cessèrent. Elle se tourna vers Lucas qui semblait un peu abattu. En même temps, y'avait de quoi : Ils étaient bloqués dans un immeuble probablement toujours encerclé, même si les coups avaient cessé, John était grièvement blessé et leur professeur ne donnait plus de signe de vie : Dans le genre galère on pouvait pas faire pire.
Et c'est toujours quand on pense ce genre de trucs que le pire arrive justement!
Une odeur bizarre fit son apparition et l'Abeille eut l'impression de deviner de quoi il s'agissait mais en y pensant, elle ne put s'empêcher de sourire bêtement tellement elle se trouva idiote : Comme s'ils pouvaient mettre le feu à l'immeuble. N'importe quoi! Ou pas. Lucas confirma la pensée qu'elle venait d'avoir et pour laquelle elle avait jugé être une idiote et annonça qu'ils étaient bel et bien en train de mettre le feu à l'immeuble.
-Ils sont complètement malades!!!!!!!!!
Contrôlés mentalement, mais malades quand même.
Et hop là : Lucas réagit rapidement en demanda à maître Cacheux s'il avait un dispositf anti-incendie, des extincteurs, des seaux d'eau. Ouh la, ils étaient pas pompiers! La fuite c'était quand même mieux, non? L'Abeille n'avait pas envie de finir en tartine grillée avec plus personne pour la tremper dans le café! Fort heureusement, Lucas eut la bonne idée de proposer la fuite si jamais ils ne pouvaient pas éteindre le feu.
-J'préfère ça...
Murmura l'Abeille.
Lucas se dirigea vers Jacob et le prit sur ses épaules avant de s'approcher de l'Abeille et de lui tendre l'épée : Cool, un jouet! L'Abeille se saisit de l'arme et la regarda avec envie (Elle n'avait jamais testé ce genre de trucs) et c'est là que Lucas menaça Vilsmaier d'une manière peu commune : « Si jamais tu cherche l’embrouille, je la lâche sur toi… » L'Abeille observa son coéquipier qui lui adressa un clin d'oeil et elle fit de même en y ajoutant un sourire. Puis elle se tourna vers Vilsmaier, haussa les sourcils genre "T'as bien compris?" et souleva un peu l'épée genre "En plus, maintenant j'ai ça, alors fais gaffe.".
Il était temps de monter à l'étage. Lucas avait dans l'idée d'essayer d'éteindre le feu et même si l'Abeille préférait éviter que l'immeuble ne parte en fumée, elle n'avait pas envie de perdre trop de temps pour rien au risque de finir piégés. Il leur précisa qu'il fallait éviter les fenêtre au cas où les autres cinglés seraient armés. Ou alors, il ajouta que les clones de l'Abeille pouvaient eux, se tenir aux fenêtres.
-Pas de problème pour les clones! Ils peuvent nous aider à balancer de l'eau et au moins, si eux se prennent des balles, ça sera pas grave.
Ah, qu'elle était cruelle avec ses clones...
-Par contre...
Elle s'approcha de Lucas pour lui dire tout bas.
-On traîne pas trop... Si on voit qu'on n'arrive pas gérer le feu, on s'casse hein...
Elle voulait juste être certaine que son coéquipier sâche ce qu'elle en pensait. Après tout, pour faire un bon travail d'équipe, la communication était nécessaire. Ils montèrent alors les escaliers et arrivés tout en haut, Lucas s'approcha de la fenêtre : Il allait pouvoir donner des informations aux autres. L'épée en main, l'Abeille se tourna vers Eve et maître Cacheux.
-Vous connaissez cet endroit mieux que nous! Où est-ce qu'on peut trouver des trucs assez grands et étanches pour pouvoir mettre de l'eau dedans? Et les toilettes, c'est où qu'on puisse prendre l'eau? Enfin... L'idéal, se serait une lance incendie mais bon... Vous avez pas ça j'imagine hein?
Ca ne coûtait rien de demander. C'était clair qu'une lance incendie aurait été pratique mais bon... L'Abeille attendit qu'Eve et maître Cacheux lui donne les informations demandées afin qu'ils puissent s'y mettre vite et essayer d'éviter un important incendie.
Mademoiselle Eve Sainte-Marie.
Eh ben! Ca, c'était du nom!
Du nom très euh... Religieux quand même...
M'enfin, ça n'avait pas réellement d'importance. Apparemment, elle était la secrétaire de maître Cacheux. Maître Cacheux qui râlait un peu trop... Il osait dire que Lucas et l'Abeille l'avaient attaqué! Elle était bien bonne celle-ci! C'était lui qui avait balancé son épée sur Lucas! Malheureusement, ce n'était aucunement le moment de se disputer et de se diviser : L'union fait la force. Enfin, en théorie. Finalement, il n'y avait pas de quoi bloquer la porte au rez de chaussée et c'est là qu'Eve expliqua qu'il y avait des meubles à l'égage : Parfait! Ils allaient pouvoir empêcher les fous d'entrer et c'était une bonne chose.
Le groupe fit plusieurs fois le voyage afin de déplacer les meubles et les empiler contre la porte. Pendant ce temps, maître Cacheux se mit à parler du testament, du cirque qu'il y avait autour. L'Abeille tilta sur le "les mecs". Hey : Y'avait des filles dans le lot bordel! Pff... Puis, ce fut ce qu'il dit après qui attira définitivement l'attention de l'Irlandaise : On avait essayé de lui voler le testament (Le coeur de l'Abeille eut un râté) mais comme il l'avait sur lui, personne n'avait pu mettre la main dessus (Le coeur de l'Abeille reprit un rythme normal).
Pendant le petit déménagement improvisé, l'Abeille avait essayé d'enregistrer la configuration de l'immeuble. Finalement, ce qu'elle avait retenu et ce qui, selon elle, était le plus important, c'était le bureau de maître Cacheux dont la fenêtre donnait sur les toits. Si ils devaient s'enfuir et qu'ils ne pouvaient pas passer par la porte, ils auraient au moins cette sortie là, et c'était rassurant. Enfin, un peu quoi...
Finalement, la porte fut bien bloquée et les coups derrière celle-ci cessèrent. Elle se tourna vers Lucas qui semblait un peu abattu. En même temps, y'avait de quoi : Ils étaient bloqués dans un immeuble probablement toujours encerclé, même si les coups avaient cessé, John était grièvement blessé et leur professeur ne donnait plus de signe de vie : Dans le genre galère on pouvait pas faire pire.
Et c'est toujours quand on pense ce genre de trucs que le pire arrive justement!
Une odeur bizarre fit son apparition et l'Abeille eut l'impression de deviner de quoi il s'agissait mais en y pensant, elle ne put s'empêcher de sourire bêtement tellement elle se trouva idiote : Comme s'ils pouvaient mettre le feu à l'immeuble. N'importe quoi! Ou pas. Lucas confirma la pensée qu'elle venait d'avoir et pour laquelle elle avait jugé être une idiote et annonça qu'ils étaient bel et bien en train de mettre le feu à l'immeuble.
-Ils sont complètement malades!!!!!!!!!
Contrôlés mentalement, mais malades quand même.
Et hop là : Lucas réagit rapidement en demanda à maître Cacheux s'il avait un dispositf anti-incendie, des extincteurs, des seaux d'eau. Ouh la, ils étaient pas pompiers! La fuite c'était quand même mieux, non? L'Abeille n'avait pas envie de finir en tartine grillée avec plus personne pour la tremper dans le café! Fort heureusement, Lucas eut la bonne idée de proposer la fuite si jamais ils ne pouvaient pas éteindre le feu.
-J'préfère ça...
Murmura l'Abeille.
Lucas se dirigea vers Jacob et le prit sur ses épaules avant de s'approcher de l'Abeille et de lui tendre l'épée : Cool, un jouet! L'Abeille se saisit de l'arme et la regarda avec envie (Elle n'avait jamais testé ce genre de trucs) et c'est là que Lucas menaça Vilsmaier d'une manière peu commune : « Si jamais tu cherche l’embrouille, je la lâche sur toi… » L'Abeille observa son coéquipier qui lui adressa un clin d'oeil et elle fit de même en y ajoutant un sourire. Puis elle se tourna vers Vilsmaier, haussa les sourcils genre "T'as bien compris?" et souleva un peu l'épée genre "En plus, maintenant j'ai ça, alors fais gaffe.".
Il était temps de monter à l'étage. Lucas avait dans l'idée d'essayer d'éteindre le feu et même si l'Abeille préférait éviter que l'immeuble ne parte en fumée, elle n'avait pas envie de perdre trop de temps pour rien au risque de finir piégés. Il leur précisa qu'il fallait éviter les fenêtre au cas où les autres cinglés seraient armés. Ou alors, il ajouta que les clones de l'Abeille pouvaient eux, se tenir aux fenêtres.
-Pas de problème pour les clones! Ils peuvent nous aider à balancer de l'eau et au moins, si eux se prennent des balles, ça sera pas grave.
Ah, qu'elle était cruelle avec ses clones...
-Par contre...
Elle s'approcha de Lucas pour lui dire tout bas.
-On traîne pas trop... Si on voit qu'on n'arrive pas gérer le feu, on s'casse hein...
Elle voulait juste être certaine que son coéquipier sâche ce qu'elle en pensait. Après tout, pour faire un bon travail d'équipe, la communication était nécessaire. Ils montèrent alors les escaliers et arrivés tout en haut, Lucas s'approcha de la fenêtre : Il allait pouvoir donner des informations aux autres. L'épée en main, l'Abeille se tourna vers Eve et maître Cacheux.
-Vous connaissez cet endroit mieux que nous! Où est-ce qu'on peut trouver des trucs assez grands et étanches pour pouvoir mettre de l'eau dedans? Et les toilettes, c'est où qu'on puisse prendre l'eau? Enfin... L'idéal, se serait une lance incendie mais bon... Vous avez pas ça j'imagine hein?
Ca ne coûtait rien de demander. C'était clair qu'une lance incendie aurait été pratique mais bon... L'Abeille attendit qu'Eve et maître Cacheux lui donne les informations demandées afin qu'ils puissent s'y mettre vite et essayer d'éviter un important incendie.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 19 Déc 2009 - 20:50
Cacheux renifla rapidement. Puis, d'un air toujours aussi peu aimable, le notaire acquiesça aux paroles de Lucas.
"OK, on monte dans mon bureau. La seule protection anti-incendie dont on dispose est une très très lourde armoire où je range les documents importants. Normalement, elle doit pouvoir résister à un incendie. Enfin, c'est ce que le vendeur m'avait raconté quand je l'ai acheté..."
La petite troupe de fortune gravit rapidement les escaliers, Lucas portant John sur l'épaule, Vilsmaier traînant péniblement Llewellyn comme si la vie de l'avocat n'avait guère plus d'importance que sa première chaussette...
Les filles, toutes trois armées - Ève et son fusil à canon scié, Cindy et le révolver de l'inspecteur et Abaigh avec sa nouvelle amie l'épée - fermèrent la marche.
Une fois arrivés au quatrième et dernier étage, les mutants purent mieux voir le bureau de Cacheux. Ils avaient un peu de temps devant eux : si le hall et le première étage étaient complétement enfumés, la fumée ne s'était pas encore propagées au troisième et encore moins au dernier étage.
Hormis les quelques meubles qui avaient été débarrassés pour bloquer la porte, la pièce était intacte. Et était conforme à l'image qu'ils pouvaient se faire d'une étude notariale : une petite bibliothèque, une table de réunion, le bureau stricto sensu proprement rangé, des diplômes et des tableaux sans saveur au mur, un copieur qui faisait office d'un fax avec quelques accusés de réception... Ce genre de choses.
Au fond de la pièce, à côté de l'armoire blindée qu'avait mentionnée Cacheux, une porte vitrée donnait sur un petit balcon. Depuis celui-ci, Lucas put voir que la foule était massée tout en bas de l'immeuble. Et faisait un grand feu de joie avec tout ce qui leur passait à portée de main, dans l'espoir évident que les flammes se propagent rapidement à l'étude de Cacheux. Les parisiens étaient nombreux. Peut être une cinquantaine. Un peu plus loin, il vit le lieu de l'accident de voiture. Ou plutôt un nuage de vapeur impressionnant à l'endroit où devait se trouver la limousine. Deux silhouettes indistinctes continuer à se battre dans un combat dantesque. Encore plus au loin, on pouvait entendre des sirènes de police...
Cacheux sortit une bassine de sous son bureau et commenta, amèrement :
"J'ai que ça. Je m'en sers de pédiluve quand j'ai trop marché. Sinon, les gogues sont là bas... derrière la porte. Pour la sortie... C'est un peu acrobatique, mais je pense qu'on peut passer par le balcon pour rejoindre le toit"
"OK, on monte dans mon bureau. La seule protection anti-incendie dont on dispose est une très très lourde armoire où je range les documents importants. Normalement, elle doit pouvoir résister à un incendie. Enfin, c'est ce que le vendeur m'avait raconté quand je l'ai acheté..."
La petite troupe de fortune gravit rapidement les escaliers, Lucas portant John sur l'épaule, Vilsmaier traînant péniblement Llewellyn comme si la vie de l'avocat n'avait guère plus d'importance que sa première chaussette...
Les filles, toutes trois armées - Ève et son fusil à canon scié, Cindy et le révolver de l'inspecteur et Abaigh avec sa nouvelle amie l'épée - fermèrent la marche.
Une fois arrivés au quatrième et dernier étage, les mutants purent mieux voir le bureau de Cacheux. Ils avaient un peu de temps devant eux : si le hall et le première étage étaient complétement enfumés, la fumée ne s'était pas encore propagées au troisième et encore moins au dernier étage.
Hormis les quelques meubles qui avaient été débarrassés pour bloquer la porte, la pièce était intacte. Et était conforme à l'image qu'ils pouvaient se faire d'une étude notariale : une petite bibliothèque, une table de réunion, le bureau stricto sensu proprement rangé, des diplômes et des tableaux sans saveur au mur, un copieur qui faisait office d'un fax avec quelques accusés de réception... Ce genre de choses.
Au fond de la pièce, à côté de l'armoire blindée qu'avait mentionnée Cacheux, une porte vitrée donnait sur un petit balcon. Depuis celui-ci, Lucas put voir que la foule était massée tout en bas de l'immeuble. Et faisait un grand feu de joie avec tout ce qui leur passait à portée de main, dans l'espoir évident que les flammes se propagent rapidement à l'étude de Cacheux. Les parisiens étaient nombreux. Peut être une cinquantaine. Un peu plus loin, il vit le lieu de l'accident de voiture. Ou plutôt un nuage de vapeur impressionnant à l'endroit où devait se trouver la limousine. Deux silhouettes indistinctes continuer à se battre dans un combat dantesque. Encore plus au loin, on pouvait entendre des sirènes de police...
Cacheux sortit une bassine de sous son bureau et commenta, amèrement :
"J'ai que ça. Je m'en sers de pédiluve quand j'ai trop marché. Sinon, les gogues sont là bas... derrière la porte. Pour la sortie... C'est un peu acrobatique, mais je pense qu'on peut passer par le balcon pour rejoindre le toit"
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 19 Déc 2009 - 23:06
Cacheux consentit, bon gré mal gré, que l’équipée aille s’installer dans son bureau privé, précisant que la seule protection anti-incendie dont il était nanti était une armoire sensée résister à l’assaut des flammes. Pour toute réponse de la part du Suédois, il eut droit à un haussement de sourcil et un regard de pitié. Voilà plus d’un siècle que des normes de sécurité incendie étaient fixées en France, et il en était toujours pour passer outre celles-ci. Il n’aurait qu’à s’en prendre à lui-même lorsqu’il retrouvera tout son mobilier haut de gamme et ses dossiers carbonisés, armoire ignifugée ou non…
L’ascension se fit donc comme Lucas l’avait prévu, le notaire ouvrant la marche, suivi de Rock transportant précautionneusement un John Jacob tout rôti dont le cœur – il l’espérait de toute son âme – battait encore. Il était lui-même suivi de Vilsmaïer qui tirait sur le corps de Llewellyn comme s’il trainait un sac de sable, qui entre parenthèses, aurait été bien plus utile que l’avocat-boulet dans la situation. Le trio féminin et armé terminait la marche. Au moins ne pourrait-on pas les attaquer par derrière, avec cette escorte impressionnante…
Ils furent néanmoins bien vite en haut, et ce sans encombre, et Lucas put admirer le contrebas de l’immeuble, où s’amassaient près d’une cinquantaine de Parisiens déchaînés, qui foutaient littéralement le feu à la baraque en jetant tout ce qui leur passait sous la main dans les flammes pour les attiser au maximum. Ils étaient clairement timbrés, et leur nombre était tel que Lucas s’inquiétait de plus en plus sur la raison de cette folie. Un seul mutant, aussi puissant soit-il, aurait bien été incapable de manipuler simultanément autant de personnes, ou tout du moins pas sans une technologie lui permettant d’augmenter la puissance de son pouvoir télépathique. Quelque chose ne tournait vraiment pas rond dans cette affaire, et le Cérébro évoqué par Adam et Milan revenait sans cesse dans son esprit. Ça ou une armée de télépathes antihumains… ou en tout cas anti-testament. C’était aberrant !
Quant à Esther, il eut au moins la satisfaction de l’apercevoir, toujours engagée dans un combat sans pitié contre sa cousine. Franchement, c’était bien le moment de régler des histoires de famille… à elles deux, elles formaient une pléthore de vapeur, qui masquait presque totalement le lieu du crash. Curieusement, aucun badaud sous contrôle mental ne semblait les attaquer. À qui en voulaient-ils donc, ces pantins sans intellect ?
En bas de l’immeuble, le feu était déjà intense, et la fumée avait envahi les deux premiers étages de l’étude. Ajouté à ça le manque de prévoyance du notaire, qui proposa comme seul récipient une bassine à bain de pieds pour éteindre un incendie, et le tableau était complet. Il fallait bien qu’il se fasse à l’idée : ils devaient fuir, comme Abaigh l’avait judicieusement fait remarquer au rez-de-chaussée. Selon Cacheux, c’était possible, endéans un brin d’exercice. Ça n’était pas vraiment un problème pour Lucas. Voilà quelques temps qu’il n’avait plus pratiqué la gymnastique, mais il était persuadé que ça ne pouvait pas s’oublier. Avec les missions de l’institut et les cours de sport de Carrie, il avait gardé une bonne forme physique et restait souple et agile. Non, ce n’était pas pour lui qu’il aurait voulu éviter d’escalader les toits… Il jeta un regard désolé au corps inconscient de John Jacob. Il ne pourrait pas le laisser là, en proie aux flammes, même si le remuer ainsi dans tous les sens amenuisaient fortement ses chances de survie. Et que dire d’un risque de chute ? Aucun d’entre eux n’y résisterait, à cette hauteur. Le pouvoir protecteur de Lucas était certes puissant, mais il ne voulait pas non plus tenter le diable.
Et pourtant… Malgré les risques, malgré le danger, c’était une alternative plus réaliste que d’éteindre un incendie à coup de bassine à pieds…
Le suédois soupira lourdement, l’air angoissé. Il ne sentait pas du tout cette petite partie d’escalade sur les toits de Paris. Escapade qui s’avérait leur seule voie de sortie, hélas…
« Bon… On va devoir y aller alors… Faut essayer de rester discret au maximum, pour pas que les fous d’en bas nous prennent en flagrant délit… Et puis il ne faudra pas trainer non plus : les policiers arrivent, et je ne sais pas si c’est une bonne chose. Pourquoi ne seraient-ils pas contrôlés, eux aussi ? Et ils ont des armes à feu… Le tout bien sûr en restant prudent, et en transportant nos deux inconscients… »
Mais où était passé l’optimisme sans faille de Lucas ? À toute situation, une solution, et celle qu’ils avaient sous les yeux était la bonne, à n’en pas douter. Il souffla plus fermement, comme pour décompresser, et après un instant de pause, poursuivit.
« Bon… Si on s’organise bien, c’est totalement possible. Je vais passer en premier et grimper sur le toit. Ensuite, il faudra me faire parvenir John Jacob et Llewellyn, que je hisserai près de moi. J’aiderai les suivants à monter également. Cindy, je propose que tu fermes la marche ? Ou Fiain… »
Il voulait surtout éviter de laisser Vilsmaier seul avec Cacheux…
Il regarda alors sa coéquipière LeX dans les yeux, et lui décocha un sourire de connivence en lui posant la main sur l’épaule.
« On va y arriver… »
C’était sans doute plus pour se rassurer lui-même qu’autre chose, mais il était content qu’Abaigh soit avec lui.
Et c’était parti, il passa à l’action.
Il sortit sur le balcon et tenta de voir le chemin le plus aisé et sécurisé pour accéder au toit. Une fois repéré, il l’emprunterait avec prudence jusqu’à se retrouver sur le toit, n’hésitant à aucun instant à se créer des appuis dans le mur en renfonçant l’une ou l’autre brique à l’aide de son poing diamanté. Ça lui servirait à lui et aux autres pour l’escalade… S’il arrivait en haut, il n’aurait plus qu’à attendre la livraison Jacob&Llewellyn, suivis, il l’espérait, des autres…
Heureusement pour la petite équipée, les parisiens étaient trop concentrés sur la préparation de leur grand incendie pour leur prêter la moindre attention. Lucas ouvrit donc la marche et perça les prises, nécessaires pour faciliter la progression des autres, à coups de poings dans le mur. Une fois en haut, Cacheux et Vilsmaier soulevèrent péniblement John Jacob puis Llewellyn pour que le suédois puissent les amener sur le toit, en sécurité.
La fumée commençait à gagner le dernier étage. Et la lueur que l'on pouvait voir en contrebas aux étages inférieures renseigna les mutants sur la progression des flammes : il n'y avait pas une minute à perdre !
Cacheux rejoignit ensuite Lucas sur le toit. Puis ce fut au tour de Vilsmaier, suivi de près par Cindy. Enfin Ève et Abaigh escaladèrent à leur tout la paroi.
Il ne restait plus à la petite troupe qu'à se déplacer vers le toit d'un autre immeuble. Ce qui fut rapidement fait. Le danger était écarté.
Vérifiant à nouveau ce qui se passait en bas, Cindy poussa un petit cri : les parisiens commençaient à se disperser, lentement. Les gyrophares des voitures de police illuminaient la rue. Et le nuage de vapeur enveloppant les deux thermokinésistes était en train de se dissiper.
Tout autour de Lucas et Abaigh, il n'y avait que soupir de soulagement et légers sourires de connivence : ils s'en étaient sortis tous ensemble. Les deux mutants sentirent la présence de Cindy à leurs côtés. Souriante. Reconnaissante.
Cacheux, Ève juste derrière lui, toussa bruyamment et rompit le silence :
"Bon les mecs, on dirait qu'on va pas crever ici finalement... Je sais pas trop ce qui s'est passé mais... J'veux dire, j'ai rien contre vous... Mais j'en ai ma claque de ces histoires. Ève et moi, on va se tirer de notre côté, vous vous foutez ce que bon vous semble. Et pour le testament..."
Il tira une enveloppe pliée en deux de sa poche qu'il tendit à qui voudrait bien la prendre.
"Pour le testament, vous n'avez qu'à le prendre. C'est pas très régulier mais... Je veux plus garder cette cochonnerie sur moi !"
L’ascension se fit donc comme Lucas l’avait prévu, le notaire ouvrant la marche, suivi de Rock transportant précautionneusement un John Jacob tout rôti dont le cœur – il l’espérait de toute son âme – battait encore. Il était lui-même suivi de Vilsmaïer qui tirait sur le corps de Llewellyn comme s’il trainait un sac de sable, qui entre parenthèses, aurait été bien plus utile que l’avocat-boulet dans la situation. Le trio féminin et armé terminait la marche. Au moins ne pourrait-on pas les attaquer par derrière, avec cette escorte impressionnante…
Ils furent néanmoins bien vite en haut, et ce sans encombre, et Lucas put admirer le contrebas de l’immeuble, où s’amassaient près d’une cinquantaine de Parisiens déchaînés, qui foutaient littéralement le feu à la baraque en jetant tout ce qui leur passait sous la main dans les flammes pour les attiser au maximum. Ils étaient clairement timbrés, et leur nombre était tel que Lucas s’inquiétait de plus en plus sur la raison de cette folie. Un seul mutant, aussi puissant soit-il, aurait bien été incapable de manipuler simultanément autant de personnes, ou tout du moins pas sans une technologie lui permettant d’augmenter la puissance de son pouvoir télépathique. Quelque chose ne tournait vraiment pas rond dans cette affaire, et le Cérébro évoqué par Adam et Milan revenait sans cesse dans son esprit. Ça ou une armée de télépathes antihumains… ou en tout cas anti-testament. C’était aberrant !
Quant à Esther, il eut au moins la satisfaction de l’apercevoir, toujours engagée dans un combat sans pitié contre sa cousine. Franchement, c’était bien le moment de régler des histoires de famille… à elles deux, elles formaient une pléthore de vapeur, qui masquait presque totalement le lieu du crash. Curieusement, aucun badaud sous contrôle mental ne semblait les attaquer. À qui en voulaient-ils donc, ces pantins sans intellect ?
En bas de l’immeuble, le feu était déjà intense, et la fumée avait envahi les deux premiers étages de l’étude. Ajouté à ça le manque de prévoyance du notaire, qui proposa comme seul récipient une bassine à bain de pieds pour éteindre un incendie, et le tableau était complet. Il fallait bien qu’il se fasse à l’idée : ils devaient fuir, comme Abaigh l’avait judicieusement fait remarquer au rez-de-chaussée. Selon Cacheux, c’était possible, endéans un brin d’exercice. Ça n’était pas vraiment un problème pour Lucas. Voilà quelques temps qu’il n’avait plus pratiqué la gymnastique, mais il était persuadé que ça ne pouvait pas s’oublier. Avec les missions de l’institut et les cours de sport de Carrie, il avait gardé une bonne forme physique et restait souple et agile. Non, ce n’était pas pour lui qu’il aurait voulu éviter d’escalader les toits… Il jeta un regard désolé au corps inconscient de John Jacob. Il ne pourrait pas le laisser là, en proie aux flammes, même si le remuer ainsi dans tous les sens amenuisaient fortement ses chances de survie. Et que dire d’un risque de chute ? Aucun d’entre eux n’y résisterait, à cette hauteur. Le pouvoir protecteur de Lucas était certes puissant, mais il ne voulait pas non plus tenter le diable.
Et pourtant… Malgré les risques, malgré le danger, c’était une alternative plus réaliste que d’éteindre un incendie à coup de bassine à pieds…
Le suédois soupira lourdement, l’air angoissé. Il ne sentait pas du tout cette petite partie d’escalade sur les toits de Paris. Escapade qui s’avérait leur seule voie de sortie, hélas…
« Bon… On va devoir y aller alors… Faut essayer de rester discret au maximum, pour pas que les fous d’en bas nous prennent en flagrant délit… Et puis il ne faudra pas trainer non plus : les policiers arrivent, et je ne sais pas si c’est une bonne chose. Pourquoi ne seraient-ils pas contrôlés, eux aussi ? Et ils ont des armes à feu… Le tout bien sûr en restant prudent, et en transportant nos deux inconscients… »
Mais où était passé l’optimisme sans faille de Lucas ? À toute situation, une solution, et celle qu’ils avaient sous les yeux était la bonne, à n’en pas douter. Il souffla plus fermement, comme pour décompresser, et après un instant de pause, poursuivit.
« Bon… Si on s’organise bien, c’est totalement possible. Je vais passer en premier et grimper sur le toit. Ensuite, il faudra me faire parvenir John Jacob et Llewellyn, que je hisserai près de moi. J’aiderai les suivants à monter également. Cindy, je propose que tu fermes la marche ? Ou Fiain… »
Il voulait surtout éviter de laisser Vilsmaier seul avec Cacheux…
Il regarda alors sa coéquipière LeX dans les yeux, et lui décocha un sourire de connivence en lui posant la main sur l’épaule.
« On va y arriver… »
C’était sans doute plus pour se rassurer lui-même qu’autre chose, mais il était content qu’Abaigh soit avec lui.
Et c’était parti, il passa à l’action.
Il sortit sur le balcon et tenta de voir le chemin le plus aisé et sécurisé pour accéder au toit. Une fois repéré, il l’emprunterait avec prudence jusqu’à se retrouver sur le toit, n’hésitant à aucun instant à se créer des appuis dans le mur en renfonçant l’une ou l’autre brique à l’aide de son poing diamanté. Ça lui servirait à lui et aux autres pour l’escalade… S’il arrivait en haut, il n’aurait plus qu’à attendre la livraison Jacob&Llewellyn, suivis, il l’espérait, des autres…
Heureusement pour la petite équipée, les parisiens étaient trop concentrés sur la préparation de leur grand incendie pour leur prêter la moindre attention. Lucas ouvrit donc la marche et perça les prises, nécessaires pour faciliter la progression des autres, à coups de poings dans le mur. Une fois en haut, Cacheux et Vilsmaier soulevèrent péniblement John Jacob puis Llewellyn pour que le suédois puissent les amener sur le toit, en sécurité.
La fumée commençait à gagner le dernier étage. Et la lueur que l'on pouvait voir en contrebas aux étages inférieures renseigna les mutants sur la progression des flammes : il n'y avait pas une minute à perdre !
Cacheux rejoignit ensuite Lucas sur le toit. Puis ce fut au tour de Vilsmaier, suivi de près par Cindy. Enfin Ève et Abaigh escaladèrent à leur tout la paroi.
Il ne restait plus à la petite troupe qu'à se déplacer vers le toit d'un autre immeuble. Ce qui fut rapidement fait. Le danger était écarté.
Vérifiant à nouveau ce qui se passait en bas, Cindy poussa un petit cri : les parisiens commençaient à se disperser, lentement. Les gyrophares des voitures de police illuminaient la rue. Et le nuage de vapeur enveloppant les deux thermokinésistes était en train de se dissiper.
Tout autour de Lucas et Abaigh, il n'y avait que soupir de soulagement et légers sourires de connivence : ils s'en étaient sortis tous ensemble. Les deux mutants sentirent la présence de Cindy à leurs côtés. Souriante. Reconnaissante.
Cacheux, Ève juste derrière lui, toussa bruyamment et rompit le silence :
"Bon les mecs, on dirait qu'on va pas crever ici finalement... Je sais pas trop ce qui s'est passé mais... J'veux dire, j'ai rien contre vous... Mais j'en ai ma claque de ces histoires. Ève et moi, on va se tirer de notre côté, vous vous foutez ce que bon vous semble. Et pour le testament..."
Il tira une enveloppe pliée en deux de sa poche qu'il tendit à qui voudrait bien la prendre.
"Pour le testament, vous n'avez qu'à le prendre. C'est pas très régulier mais... Je veux plus garder cette cochonnerie sur moi !"
- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Lun 21 Déc 2009 - 20:20
Se planquer dans une armoire qui devait "Normalement" résister à un incendie n'était pas vraiment au goût de l'Abeille qui se contenta de regarder Lucas, sans dire un mot, quand Cacheux leur annonça que c'était là, la seule protection incendie dont il disposait. A quel siècle étions-nous déjà? Non, parce que y'avait de quoi se poser la question là quand même... Dispositif anti-incendie ou pas, ils montèrent tous au dernier étage. Vilsmaier tira Llewellyn comme s'il s'agissait d'un vulgaire sac de pommes de terre et même si l'Irlandaise n'appréciait pas vraiment l'avocat-boulet, elle trouva abusé de le traîter de cette manière. Cela dit, elle était bien trop préoccupée par l'envie de sauver la peau de tout le monde qu'elle ne fit pas la moindre remarque à Vilsmaier : Au pire, elle vengerait l'avocat au moment venu, quand tout serait terminé.
Ils arrivèrent jusqu'au bureau de Cacheux qui était... Eh bien, un bureau de notaire tout à fait normal en fait. Au fond du bureau, l'Abeille remarqua une porte vitrée qui donnait sur le balcon. La sortie!!! Lucas observa au dehors et pendant ce temps là, Cacheux leur montra le seul truc qu'il jugeait utilisable pour éteindre l'incendie : Une bassine.
Une... Bassine...
La grimace qu'Abaigh fit à ce moment-là tellement elle était dégoûtée est tout simplement indescriptible. Finalement, l'alternative "Sortie par le toit" bien qu'acrobatique, semblait la meilleure. Lucas soupira et l'Abeille se tourna vers lui. Il avait l'air plutôt angoissé : Leur virée sur les toits ne semblait pas lui plaire tant que ça mais ils n'avaient pas le choix. L'Abeille écouta attentivement les instructions de Lucas : Essayer de rester discret, ne pas trainer car la police arrivait (Ils avaient des armes à feu alors il fallait qu'ils soient prudents). Il souffla plus lourdement, fit une pause (L'Abeille ne l'interrompit pas) et il reprit. Il semblait assez confiant (Ce qui rassura l'Irlandaise) et exposa la façon dont il voyait la chose.
-Je peux fermer la marche.
Répondit l'Irlandaise quand il proposa que Cindy ou elle-même le fasse. Lucas plongea alors son regard dans celui de l'Abeille avant de poser une main sur son épaule. L'Irlandaise glissa alors sa main sur celle de Lucas et acquiessa avec un petit sourire encourageant quand ce dernier lui dit qu'ils allaient y arriver.
-Je sais. Ca va aller.
Ajouta-t-elle, histoire de continuer sur la lancée "Je positive et tout ira bien!".
Lucas s'éloigna alors et sortit sur le balcon. L'Abeille retint son souffle, sentant la tension s'insinuer en elle. Elle avait très peur pour Lucas... Quand elle le vit commencer à grimper, elle s'avança un peu vers la fenêtre, rassurée de voir que personne ne semblait tenter quoi que ce soit contre lui. En regardant en contre-bas, elle se rendit compte que les riverains étaient trop occupés à faire grandir le feu pour remarquer la fuite du groupe : Tant mieux. De son côté, et tout en grimpant, Lucas fit des trous dans les briques afin de permettre aux autres une escalade plus facile. Il arriva enfin en haut : Cacheux et Vilsmaier soulevèrent John puis Llewellyn pour les passer à Lucas qui parvint à les amener près de lui.
La fumée, elle, commençait à gagner le dernier étage et le feu lui, était de plus en plus violent. L'Abeille eut des frissons tellement la peur de brûler vive la tirailla. Cacheux grimpa sur le toit, Vilsmaier lui emboîta le pas, suivi par Cindy et Eve. Ce fut enfin au tour de l'Irlandaise et une fois sur le balcon, elle prit une grande inspiration avant de se lancer dans l'escalade de la façace. Trous dedans ou pas, c'était quand même relativement dangereux et flippant : Elle risquait sa peau, et elle le savait. En fait, c'était carrément désespérant parce qu'en gros, elle avait le choix entre peut-être mourir brûlée vive, ou, peut-être mourir écrasée par terre : Pourquoi devait-elle toujours faire ce genre de choix?!
Bon, finalement, plus de peur que de mal puisqu'elle arriva saine et sauve sur le toit. Malheureusement, elle avait été dans l'obligation d'abandonner son épée derrière elle puisqu'il lui aurait été impossible de monter sur le toit avec une seule main libre. Quel dommage... Rapidement, le petit groupe se dirigea vers le toit d'un autre immeuble afin d'échaper à l'immeuble en flammes. Une fois en sécurité, l'Abeille poussa un véritable soupir de soulagement : Ils étaient vivants. Elle sursauta et prit peur quand Cindy poussa un cri : Quoi encore?! Ah... En fait, c'était juste les parisiens qui se dispersaient. L'Abeille remarqua la présence des voitures de police et le gros nuage de vapeur qui apparemment cachait Esther et sa cousine se dissipait petit à petit.
-C'est fini?...
Demanda l'Abeille d'une petite voix incertaine. Elle prit même doucement la main de Cindy comme pour se rassurer : Elle était bien là, vivante, avec eux. La crise était passée. Ce fut Cacheux qui rompit le silence. L'Abeille tourna le visage vers lui : Il en avait marre des histoires autour du testament. Il voulait partir avec Eve et l'Abeille ne fit pas une remarque à ce sujet : Il était absolument dans son droit. Il finit par tirer une enveloppe pliée en deux de sa poche avant de la tendre : Il s'agissait du testament dont il ne voulait plus. L'Abeille lâcha Cindy et tendit la main afin de prendre le testament.
-Vous devriez partir maintenant si vous voulez vous éclipser avant l'arrivée de la police.
Tout en serrant le testament de ses deux mains avec fermeté comme s'il s'agissait d'un précieux trésor, elle adressa à Cacheux ainsi qu'à Eve un sourire franc.
-Merci pour votre aide. Faites attention à vous...
L'Abeille s'approcha doucement de Cindy en lui souriant.
-Toi aussi tu nous as vraiment aidé ce soir Cindy... Merci beaucoup.
L'Abeille avait besoin de transmettre sa reconnaissance : C'était comme ça.
Elle s'avança enfin vers Lucas avec prudence, peu désireuse de tomber. Arrivée près de lui, elle posa sa tête sur l'épaule de son coéquipier. C'était bien la première fois qu'elle se montrait un peu tendre comme ça avec lui. Il était vrai que la formation de leur équipe était encore récente mais ce qu'ils venaient de vivre avait de quoi rapprocher, non?... Et puis l'Abeille, elle était comme ça avec les personnes qu'elle appréciait.
-Et merci à toi... Sans toi, on ne serait pas en vie...
Elle marqua un petit silence avant de demander.
-On attend comme des chats perchés ou on descend?... J'espère qu'elle va bien...
L'Abeille savait très bien que Lucas allait comprendre de qui elle parlait. Elle posa ensuite son regard sur Vilsmaier.
-Et toi, t'as pas intérêt à nous faire un coup de travers... J'suis toujours prête à t'en coller une si tu fais le moindre truc suspect, vu?!
Elle avait peur que ce salaud profite de leur moment de calme pour tenter un truc et elle jugea préférable de le prévenir qu'il avait toujours une épée (Même imaginaire) au dessus de la tête.
Ils arrivèrent jusqu'au bureau de Cacheux qui était... Eh bien, un bureau de notaire tout à fait normal en fait. Au fond du bureau, l'Abeille remarqua une porte vitrée qui donnait sur le balcon. La sortie!!! Lucas observa au dehors et pendant ce temps là, Cacheux leur montra le seul truc qu'il jugeait utilisable pour éteindre l'incendie : Une bassine.
Une... Bassine...
La grimace qu'Abaigh fit à ce moment-là tellement elle était dégoûtée est tout simplement indescriptible. Finalement, l'alternative "Sortie par le toit" bien qu'acrobatique, semblait la meilleure. Lucas soupira et l'Abeille se tourna vers lui. Il avait l'air plutôt angoissé : Leur virée sur les toits ne semblait pas lui plaire tant que ça mais ils n'avaient pas le choix. L'Abeille écouta attentivement les instructions de Lucas : Essayer de rester discret, ne pas trainer car la police arrivait (Ils avaient des armes à feu alors il fallait qu'ils soient prudents). Il souffla plus lourdement, fit une pause (L'Abeille ne l'interrompit pas) et il reprit. Il semblait assez confiant (Ce qui rassura l'Irlandaise) et exposa la façon dont il voyait la chose.
-Je peux fermer la marche.
Répondit l'Irlandaise quand il proposa que Cindy ou elle-même le fasse. Lucas plongea alors son regard dans celui de l'Abeille avant de poser une main sur son épaule. L'Irlandaise glissa alors sa main sur celle de Lucas et acquiessa avec un petit sourire encourageant quand ce dernier lui dit qu'ils allaient y arriver.
-Je sais. Ca va aller.
Ajouta-t-elle, histoire de continuer sur la lancée "Je positive et tout ira bien!".
Lucas s'éloigna alors et sortit sur le balcon. L'Abeille retint son souffle, sentant la tension s'insinuer en elle. Elle avait très peur pour Lucas... Quand elle le vit commencer à grimper, elle s'avança un peu vers la fenêtre, rassurée de voir que personne ne semblait tenter quoi que ce soit contre lui. En regardant en contre-bas, elle se rendit compte que les riverains étaient trop occupés à faire grandir le feu pour remarquer la fuite du groupe : Tant mieux. De son côté, et tout en grimpant, Lucas fit des trous dans les briques afin de permettre aux autres une escalade plus facile. Il arriva enfin en haut : Cacheux et Vilsmaier soulevèrent John puis Llewellyn pour les passer à Lucas qui parvint à les amener près de lui.
La fumée, elle, commençait à gagner le dernier étage et le feu lui, était de plus en plus violent. L'Abeille eut des frissons tellement la peur de brûler vive la tirailla. Cacheux grimpa sur le toit, Vilsmaier lui emboîta le pas, suivi par Cindy et Eve. Ce fut enfin au tour de l'Irlandaise et une fois sur le balcon, elle prit une grande inspiration avant de se lancer dans l'escalade de la façace. Trous dedans ou pas, c'était quand même relativement dangereux et flippant : Elle risquait sa peau, et elle le savait. En fait, c'était carrément désespérant parce qu'en gros, elle avait le choix entre peut-être mourir brûlée vive, ou, peut-être mourir écrasée par terre : Pourquoi devait-elle toujours faire ce genre de choix?!
Bon, finalement, plus de peur que de mal puisqu'elle arriva saine et sauve sur le toit. Malheureusement, elle avait été dans l'obligation d'abandonner son épée derrière elle puisqu'il lui aurait été impossible de monter sur le toit avec une seule main libre. Quel dommage... Rapidement, le petit groupe se dirigea vers le toit d'un autre immeuble afin d'échaper à l'immeuble en flammes. Une fois en sécurité, l'Abeille poussa un véritable soupir de soulagement : Ils étaient vivants. Elle sursauta et prit peur quand Cindy poussa un cri : Quoi encore?! Ah... En fait, c'était juste les parisiens qui se dispersaient. L'Abeille remarqua la présence des voitures de police et le gros nuage de vapeur qui apparemment cachait Esther et sa cousine se dissipait petit à petit.
-C'est fini?...
Demanda l'Abeille d'une petite voix incertaine. Elle prit même doucement la main de Cindy comme pour se rassurer : Elle était bien là, vivante, avec eux. La crise était passée. Ce fut Cacheux qui rompit le silence. L'Abeille tourna le visage vers lui : Il en avait marre des histoires autour du testament. Il voulait partir avec Eve et l'Abeille ne fit pas une remarque à ce sujet : Il était absolument dans son droit. Il finit par tirer une enveloppe pliée en deux de sa poche avant de la tendre : Il s'agissait du testament dont il ne voulait plus. L'Abeille lâcha Cindy et tendit la main afin de prendre le testament.
-Vous devriez partir maintenant si vous voulez vous éclipser avant l'arrivée de la police.
Tout en serrant le testament de ses deux mains avec fermeté comme s'il s'agissait d'un précieux trésor, elle adressa à Cacheux ainsi qu'à Eve un sourire franc.
-Merci pour votre aide. Faites attention à vous...
L'Abeille s'approcha doucement de Cindy en lui souriant.
-Toi aussi tu nous as vraiment aidé ce soir Cindy... Merci beaucoup.
L'Abeille avait besoin de transmettre sa reconnaissance : C'était comme ça.
Elle s'avança enfin vers Lucas avec prudence, peu désireuse de tomber. Arrivée près de lui, elle posa sa tête sur l'épaule de son coéquipier. C'était bien la première fois qu'elle se montrait un peu tendre comme ça avec lui. Il était vrai que la formation de leur équipe était encore récente mais ce qu'ils venaient de vivre avait de quoi rapprocher, non?... Et puis l'Abeille, elle était comme ça avec les personnes qu'elle appréciait.
-Et merci à toi... Sans toi, on ne serait pas en vie...
Elle marqua un petit silence avant de demander.
-On attend comme des chats perchés ou on descend?... J'espère qu'elle va bien...
L'Abeille savait très bien que Lucas allait comprendre de qui elle parlait. Elle posa ensuite son regard sur Vilsmaier.
-Et toi, t'as pas intérêt à nous faire un coup de travers... J'suis toujours prête à t'en coller une si tu fais le moindre truc suspect, vu?!
Elle avait peur que ce salaud profite de leur moment de calme pour tenter un truc et elle jugea préférable de le prévenir qu'il avait toujours une épée (Même imaginaire) au dessus de la tête.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Lun 21 Déc 2009 - 21:13
"Ouais, ouais, c'est ça, adieu" lâcha Cacheux avant de s'éloigner sur le toit.
Ève considéra les deux mutants. Puis, un petit sourire aux lèvres, elle dit tout simplement :
"Excusez-le. Il n'est pas versé dans les bonnes manières. Peut-être nous reverrons nous un jour ? Quoi qu'il en soit, conservez précieusement le testament. Il m'est avis qu'il intéresse beaucoup de monde. Et que les intentions de certains ne sont pas aussi pures que les votres"
La jeune secrétaire avança maladroitement en direction du toit suivant, visiblement furax que Cacheux ne l'ait pas attendue...
Une fois le duo hors de portée, Cindy serra la main d'Abaigh.
"Merci à vous deux, je ne crois pas être une héroïne très crédible... Après tout, c'est déjà la deuxième fois que des gens de l'Institut me sauvent la vie..."
Elle baissa les yeux, regardant le pauvre John.
"Il faut l'emmener à l'hôpital. Sinon, tout sera perdu... Suivez-moi"
Vilsmaier, quant à lui, semblait réellement terrifié par l'irlandaise. L'homme ne faisait pas tant le fier quand on lui résistait un minimum. Et son nez ensanglanté lui rappelait à quelle place il se situait sur l'échelle alimentaire.
*
**
**
Cindy avait réellement pris les choses en main. Après avoir cassé une des fenêtres de l'immeuble sur lequel ils se situaient, elle avait aidé Vilsmaier au transport de l'avocat. Lucas, toujours avec Jacob sur le dos, et Abaigh n'eurent qu'à les suivre.
Une fois en bas, la situation était calme.
La foule s'était entièrement dispersée. Et en plus des nombreux policiers présents, il n'y avait plus qu'Esther et Haza.
Un agent de police était en train de mettre les menottes aux poignets de la première, tandis que la seconde étroitement surveillée par les forces de l'ordre passait un coup de téléphone. Les visages des deux femmes étaient sévèrement abîmés et elles étaient revêtues de couvertures de survie, leurs vêtements ayant du périr lors de l'affrontement...
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Mar 22 Déc 2009 - 20:11
Bon sang que de frayeurs et émotions dans une même soirée… Cette visite à Paris les avait vraiment fait passer par toutes sortes de sentiments : curiosité, fascination, colère, peur, joie, tristesse, surprise, et bien d’autres… un réel condensé explosif assez dur à assimiler en si peu de temps… Mais bon, c’était fait, ils avaient échappé à l’incendie sans se fracasser les vertèbres quatre étages plus bas. Chacun à son tour, ils avaient escaladé le mur accolant au balcon pour atteindre les toits de la Ville Lumière, certains avec plus de difficultés que d’autres, mais aucun sans une crainte visible. Ils étaient désormais presque saufs, et le soulagement étreignait les pensées du suédois. Aucune chute désastreuse, aucune mort regrettable, et ils n’étaient plus totalement pris au piège de cette situation pour le moins gênante… Et en plus, ils détenaient le Testament tant recherché. Cacheux, gardant son amabilité coutûmière, remit à Abaigh l’enveloppe et s’en alla sans un mot de plus, alors que sa secrétaire émotive expliquait son comportement. Lucas sourit à la dénommée Eve avant de lui répondre d’une voix encourageante.
« Oui, peut-être nous reverrons-nous en de meilleures circonstances… Que tout aille bien pour vous d’ici là ! »
Alors qu’ils s’éloignaient sur les toits, ce fut au tour d’Abaigh d’un peu décompresser de cette soirée : elle remercia à peu près toutes les personnes conscientes, mis à part Vilsmaïer bien entendu qu’elle menaça une fois de plus, raffermissant la peur que le criminel entretenait pour elle depuis peu. Elle termina son tour affectif par Lucas, s’approchant de lui pour poser sa tête contre l’épaule du jeune mutant. Il en fut quelque peu surpris, mais sourit et cerna la jeune irlandaise de son bras passé autour de sa taille, le temps de lui répondre avec gentillesse, non sans un brin d’humour…
« Les torts sont partagés… Sans toi, on serait toujours en bas… »
Si les clones de Fiain n’avaient pas repoussé la foule, ils auraient du se battre, et de nombreux innocents des deux camps auraient pu bêtement perdre la vie… Ils la lui devaient à elle, tout simplement. Chacun avait sa part d’héroïsme…ou en moins pompeux, de réflexe instinctif de survie, dans cette histoire. Il n’en était pas moins qu’ils avaient tous bien agi, à l’exception de Vilsmaïer, Llewellyn et Cacheux, bien entendu, qui n’avaient pas servi à grand-chose au final, et n’avaient pas mis beaucoup de bonne volonté à s’en sortir…
« Merci à toi, donc… »
Il se tourna vers Cindy avec un sourire complice :
« Et à toi aussi… Une héroïne n’est-elle pas une personne qui s’en tire toujours dans des situations catastrophiques, avec ses amis, en les sauvant ou les accompagnant ? Tu es une héroïne ! »
Mais le cœur de Lucas n’était pas exempt de toute inquiétude pour autant : John Jacob était toujours inconscient, et grièvement blessé de son incendiaire expérience. Sa vie n’était pas encore sauve, même si son corps l’était, momentanément. Cindy remarqua aussi cet état de fait : il fallait se presser de lui trouver un hôpital pour le soigner.
En bas de l’immeuble, la foule s’était dispersée à l’arrivée des policiers. Le duel spectaculaire des deux cousines s’était soldé par un ex-æquo, et la brume créée pour l’occasion disparaissait peu à peu… Lucas s’empara avec délicatesse du corps inerte de Jacob, et le jucha sur son dos, suite à quoi Cindy les mena vers une fenêtre, qu’elle brisa afin qu’ils traversent un bâtiment pour rejoindre la rue. Elle s’était emparée du corps de Llewellyn avec l’aide de Vilsmaïer, et ils s’étaient rapidement retrouvé là où tout avait commencé, dans la rue… Lucas s’empressa alors de désactiver son pouvoir diamantin… ça ne ferait pas vraiment bonne figure, sans doute, auprès des flics…
Plus aucun attroupement ne menaçait l’étude de Cacheux. Seuls les policiers formaient un corpus impressionnant, et avaient visiblement en tête d’arrêter Esther, tandis que sa cousine passait un coup de fil sous la surveillance des autorités. Toutes deux étaient assez fortement blessées, mais Lucas fut rassuré de voir leur professeur vivante… Toujours pourvu de son étrange paquetage, Lucas s’approcha de la scène, et jeta un regard désolé à Esther qui se faisait arrêter. Il s’adressa alors aux policiers à proximité, dans un français parfait, néanmoins teinté d’un accent suédois léger…
« Messieurs les policiers, allez-vous aussi arrêter la foule responsable de cette incendie ? Ils ont fui à votre arrivée… »
Il ne voulait pas paraître désobligeant en intervenant de la sorte, aussi poursuivit-il.
« Je suis témoin de ce qui s’est passé… mais je crois qu’il y a bien plus urgent que d’arrêter tout ce monde : Il faut emmener au plus vite ces deux hommes à l’hôpital le plus proche, ils sont gravement blessés et leur vie est peut-être en danger. Il s’agit de John Jacob et de Lloyd Llewellyn… »
Inutile de préciser davantage l’identité de ces personnes qui faisaient depuis peu la une de tous les journaux. Les policiers, à moins d’être des grosses bêtes sans intellect, en auraient d’office entendu parler.
« Et… j’aimerais les accompagner… »
Il voulait savoir si John Jacob allait s’en sortir. Il devait le savoir, aussi son ton se fit implorant auprès du policier. C’était clair, ça comptait vraiment pour lui…
Bien entendu, il négligea de parler du testament... Il devait rester en possession d'Abaigh, secrètement gardé... Il jeta un oeil complice à la mutante, avant de se tourner vers Esther, la regardant sans trop savoir quoi dire...
Un briefing s'imposait, mais ça n'était ni l'heure, ni l'endroit...
« Oui, peut-être nous reverrons-nous en de meilleures circonstances… Que tout aille bien pour vous d’ici là ! »
Alors qu’ils s’éloignaient sur les toits, ce fut au tour d’Abaigh d’un peu décompresser de cette soirée : elle remercia à peu près toutes les personnes conscientes, mis à part Vilsmaïer bien entendu qu’elle menaça une fois de plus, raffermissant la peur que le criminel entretenait pour elle depuis peu. Elle termina son tour affectif par Lucas, s’approchant de lui pour poser sa tête contre l’épaule du jeune mutant. Il en fut quelque peu surpris, mais sourit et cerna la jeune irlandaise de son bras passé autour de sa taille, le temps de lui répondre avec gentillesse, non sans un brin d’humour…
« Les torts sont partagés… Sans toi, on serait toujours en bas… »
Si les clones de Fiain n’avaient pas repoussé la foule, ils auraient du se battre, et de nombreux innocents des deux camps auraient pu bêtement perdre la vie… Ils la lui devaient à elle, tout simplement. Chacun avait sa part d’héroïsme…ou en moins pompeux, de réflexe instinctif de survie, dans cette histoire. Il n’en était pas moins qu’ils avaient tous bien agi, à l’exception de Vilsmaïer, Llewellyn et Cacheux, bien entendu, qui n’avaient pas servi à grand-chose au final, et n’avaient pas mis beaucoup de bonne volonté à s’en sortir…
« Merci à toi, donc… »
Il se tourna vers Cindy avec un sourire complice :
« Et à toi aussi… Une héroïne n’est-elle pas une personne qui s’en tire toujours dans des situations catastrophiques, avec ses amis, en les sauvant ou les accompagnant ? Tu es une héroïne ! »
Mais le cœur de Lucas n’était pas exempt de toute inquiétude pour autant : John Jacob était toujours inconscient, et grièvement blessé de son incendiaire expérience. Sa vie n’était pas encore sauve, même si son corps l’était, momentanément. Cindy remarqua aussi cet état de fait : il fallait se presser de lui trouver un hôpital pour le soigner.
En bas de l’immeuble, la foule s’était dispersée à l’arrivée des policiers. Le duel spectaculaire des deux cousines s’était soldé par un ex-æquo, et la brume créée pour l’occasion disparaissait peu à peu… Lucas s’empara avec délicatesse du corps inerte de Jacob, et le jucha sur son dos, suite à quoi Cindy les mena vers une fenêtre, qu’elle brisa afin qu’ils traversent un bâtiment pour rejoindre la rue. Elle s’était emparée du corps de Llewellyn avec l’aide de Vilsmaïer, et ils s’étaient rapidement retrouvé là où tout avait commencé, dans la rue… Lucas s’empressa alors de désactiver son pouvoir diamantin… ça ne ferait pas vraiment bonne figure, sans doute, auprès des flics…
Plus aucun attroupement ne menaçait l’étude de Cacheux. Seuls les policiers formaient un corpus impressionnant, et avaient visiblement en tête d’arrêter Esther, tandis que sa cousine passait un coup de fil sous la surveillance des autorités. Toutes deux étaient assez fortement blessées, mais Lucas fut rassuré de voir leur professeur vivante… Toujours pourvu de son étrange paquetage, Lucas s’approcha de la scène, et jeta un regard désolé à Esther qui se faisait arrêter. Il s’adressa alors aux policiers à proximité, dans un français parfait, néanmoins teinté d’un accent suédois léger…
« Messieurs les policiers, allez-vous aussi arrêter la foule responsable de cette incendie ? Ils ont fui à votre arrivée… »
Il ne voulait pas paraître désobligeant en intervenant de la sorte, aussi poursuivit-il.
« Je suis témoin de ce qui s’est passé… mais je crois qu’il y a bien plus urgent que d’arrêter tout ce monde : Il faut emmener au plus vite ces deux hommes à l’hôpital le plus proche, ils sont gravement blessés et leur vie est peut-être en danger. Il s’agit de John Jacob et de Lloyd Llewellyn… »
Inutile de préciser davantage l’identité de ces personnes qui faisaient depuis peu la une de tous les journaux. Les policiers, à moins d’être des grosses bêtes sans intellect, en auraient d’office entendu parler.
« Et… j’aimerais les accompagner… »
Il voulait savoir si John Jacob allait s’en sortir. Il devait le savoir, aussi son ton se fit implorant auprès du policier. C’était clair, ça comptait vraiment pour lui…
Bien entendu, il négligea de parler du testament... Il devait rester en possession d'Abaigh, secrètement gardé... Il jeta un oeil complice à la mutante, avant de se tourner vers Esther, la regardant sans trop savoir quoi dire...
Un briefing s'imposait, mais ça n'était ni l'heure, ni l'endroit...
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Mar 29 Déc 2009 - 15:18
Le policier moustachu, gras et rougeaud, fronça du sourcil en entendant l'identité des deux blessés. Puis, il haussa les épaules, l'air de ne visiblement pas savoir de qui il s'agissait.
Il dit néanmoins :
"OK, je fait biper une ambulance"
Le fonctionnaire brailla quelques instructions dans sa radio.
C'est à ce moment que Llewellyn trouva utile d'ouvrir les yeux et de se relever en s'étirant. Vraisemblablement, l'avocat avait juste fait un gros somme. Un tantinet inopportun mais un gros somme quand même.
"Mais vous êtes qui d'abord ?" reprit le policier, l'air suspicieux. Il dévisagea longuement Abaigh, Lucas et surtout le pistolet de Cindy.
Cette dernière leur sauva la mise, en mentant de manière tout à fait crédible :
"Agent Cindy Phœnix du PISS. Les agents Mc Culloh et Shaam et moi même avons perdu nos pièces d'identité dans l'incendie"
Le policier se tourna rapidement vers l'étude de Cacheux qui était toujours en flammes. Puis, il chercha la confirmation de l'agent Haza. Cette dernière, un peu penaude, opina du chef, sans pour autant mettre un terme à sa conversation téléphonique.
"Fichue immunité diplomatique" grommela le policier. "Fichue nuit ! Et on n'a qu'une personne à mettre en garde à vue..." se lamenta-t-il en désignant Esther qui était sur le point d'être embarquée dans une voiture de police.
Il dit néanmoins :
"OK, je fait biper une ambulance"
Le fonctionnaire brailla quelques instructions dans sa radio.
C'est à ce moment que Llewellyn trouva utile d'ouvrir les yeux et de se relever en s'étirant. Vraisemblablement, l'avocat avait juste fait un gros somme. Un tantinet inopportun mais un gros somme quand même.
"Mais vous êtes qui d'abord ?" reprit le policier, l'air suspicieux. Il dévisagea longuement Abaigh, Lucas et surtout le pistolet de Cindy.
Cette dernière leur sauva la mise, en mentant de manière tout à fait crédible :
"Agent Cindy Phœnix du PISS. Les agents Mc Culloh et Shaam et moi même avons perdu nos pièces d'identité dans l'incendie"
Le policier se tourna rapidement vers l'étude de Cacheux qui était toujours en flammes. Puis, il chercha la confirmation de l'agent Haza. Cette dernière, un peu penaude, opina du chef, sans pour autant mettre un terme à sa conversation téléphonique.
"Fichue immunité diplomatique" grommela le policier. "Fichue nuit ! Et on n'a qu'une personne à mettre en garde à vue..." se lamenta-t-il en désignant Esther qui était sur le point d'être embarquée dans une voiture de police.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Mer 30 Déc 2009 - 16:44
Le gros flic bourru paraissait perplexe quant à l’identité des deux blessés, à tel point que Lucas se demanda s’il était vraiment un abruti profondément inculte. Heureusement, il avait un peu de suite dans les idées, et beugla quelques ordres dans son talkie pour qu’une ambulance soit bientôt sur les lieux. Pour ça, Lucas lui était reconnaissant… mais pour le reste…
Non content de s’être vu en charge d’une affaire d’émeute incendiaire, l’homme semblait suspecter les innocentes victimes de toute cette affaire, Lucas, Cindy et Abaigh. Le suédois fronça les sourcils, mais laissa Cindy répondre un mensonge brillamment orchestré, que cette andouille sur pattes goba sans souci, grâce à la participation d’Haza Kofman (?), toujours éprise de son téléphone.
Et puis le comble de tout, il persistait à vouloir enfermer Esther dans une sombre cellule pour la nuit. Lucas ne pouvait laisser faire ça sans agir, d’autant plus que sa prof référente lui en voudrait sûrement de n’avoir rien essayé. Et puis, il était loin d’envier la situation d’Esther : elle avait été victime des événements, comme eux tous…
Aussi, fier de son identité d’agent du PISS purement inventée, il s’approcha du policier et lui parla tout bas, jetant quelques regards nerveux à Esther.
« Dites… à ce propos, vous allez vraiment l’embarquer ? C’est l’éminente professeur Kofman, tout de même… Enfin, j’dis ça j’dis rien hein… »
But de la manœuvre, impressionner le gros lard pour qu’il lâche un peu la grappe d’Esther. Pour marquer un point de plus dans cette optique, il poursuivit, toujours en murmurant, afin de bien appuyer le côté personnel de l’affaire au policier.
« Et puis, elle pourrait avoir besoin de soins, dans son état. Ça serait pas de la bonne publicité pour vous et votre poste de police si il lui arrivait malheur dans vos bureaux… »
Il n’y avait plus qu’une chose à faire, désormais : attendre. Attendre l’ambulance, attendre la réponse du flic, attendre pour retourner à l’hôtel et retrouver les autres LeX et les JustiX afin de faire le point…
Non content de s’être vu en charge d’une affaire d’émeute incendiaire, l’homme semblait suspecter les innocentes victimes de toute cette affaire, Lucas, Cindy et Abaigh. Le suédois fronça les sourcils, mais laissa Cindy répondre un mensonge brillamment orchestré, que cette andouille sur pattes goba sans souci, grâce à la participation d’Haza Kofman (?), toujours éprise de son téléphone.
Et puis le comble de tout, il persistait à vouloir enfermer Esther dans une sombre cellule pour la nuit. Lucas ne pouvait laisser faire ça sans agir, d’autant plus que sa prof référente lui en voudrait sûrement de n’avoir rien essayé. Et puis, il était loin d’envier la situation d’Esther : elle avait été victime des événements, comme eux tous…
Aussi, fier de son identité d’agent du PISS purement inventée, il s’approcha du policier et lui parla tout bas, jetant quelques regards nerveux à Esther.
« Dites… à ce propos, vous allez vraiment l’embarquer ? C’est l’éminente professeur Kofman, tout de même… Enfin, j’dis ça j’dis rien hein… »
But de la manœuvre, impressionner le gros lard pour qu’il lâche un peu la grappe d’Esther. Pour marquer un point de plus dans cette optique, il poursuivit, toujours en murmurant, afin de bien appuyer le côté personnel de l’affaire au policier.
« Et puis, elle pourrait avoir besoin de soins, dans son état. Ça serait pas de la bonne publicité pour vous et votre poste de police si il lui arrivait malheur dans vos bureaux… »
Il n’y avait plus qu’une chose à faire, désormais : attendre. Attendre l’ambulance, attendre la réponse du flic, attendre pour retourner à l’hôtel et retrouver les autres LeX et les JustiX afin de faire le point…
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Jeu 31 Déc 2009 - 2:00
Le policier fit de nouveau son regard à la fois méchant et ennuyé. Il semblait particulièrement dépassé par les événements : une bagarre de mutantes en folie, un chauffeur mort qui a voulu emporter ses passagers dans la tombe, une émeute de parisiens sans histoire, un incendie criminel... Cela faisait beaucoup pour un seul matricule. Vraiment beaucoup.
Il ouvrit la bouche. Hésita une seconde. Puis trancha, une lueur bovine dans son regard d'alcoolique chronique :
"Non. On a vérifié. L'immunité diplomatique c'est la même chose que "pas de bras, pas de chocolat". On peut l'embarquer alors on le fait. Son avocat ou un commis d'office pourra venir la voir si elle le souhaite. Pour le reste, c'est le Procureur de la République qui décidera"
Au prononcé du mot avocat, Lloyd regagna en assurance. Époussetant son costume qui avait un peu souffert de la manutention peu délicate dont l'avocat avait fait l'objet, il s'approcha du policier :
"Je suis avocat. Spécialiste des mutants alors..."
Une voix féminine catégorique et glaciale le coupa net.
"Non. Je me débrouillerai toute seule" annonça Esther. "Lucas, Abaigh, allez retrouver les autres... Ça ne devrait pas durer longtemps... Enfin, j'espère..."
Cindy posa sa main sur l'épaule du suédois et lui chuchota à l'oreille :
"Je pense qu'elle a raison. Il est plus urgent de mettre le Testament en sécurité et de voir comment vont tes autres amis... Puis, il va falloir que je m'occupe de Vilsmaier"
Le malheureux criminel de guerre déglutit. Il ne semblait pas avoir trop apprécié la manière dont on s'était "occupé" de lui récemment...
Alors qu'Esther allait être finalement embarquée, Lloyd lança à Lucas :
"C'est dommage que Jesse et Ève soient plus là. Ils sont avocats. On aurait pu leur demander d'aller la voir en garde à vue... Peut être qu'elle aurait accepté..."
Il ouvrit la bouche. Hésita une seconde. Puis trancha, une lueur bovine dans son regard d'alcoolique chronique :
"Non. On a vérifié. L'immunité diplomatique c'est la même chose que "pas de bras, pas de chocolat". On peut l'embarquer alors on le fait. Son avocat ou un commis d'office pourra venir la voir si elle le souhaite. Pour le reste, c'est le Procureur de la République qui décidera"
Au prononcé du mot avocat, Lloyd regagna en assurance. Époussetant son costume qui avait un peu souffert de la manutention peu délicate dont l'avocat avait fait l'objet, il s'approcha du policier :
"Je suis avocat. Spécialiste des mutants alors..."
Une voix féminine catégorique et glaciale le coupa net.
"Non. Je me débrouillerai toute seule" annonça Esther. "Lucas, Abaigh, allez retrouver les autres... Ça ne devrait pas durer longtemps... Enfin, j'espère..."
Cindy posa sa main sur l'épaule du suédois et lui chuchota à l'oreille :
"Je pense qu'elle a raison. Il est plus urgent de mettre le Testament en sécurité et de voir comment vont tes autres amis... Puis, il va falloir que je m'occupe de Vilsmaier"
Le malheureux criminel de guerre déglutit. Il ne semblait pas avoir trop apprécié la manière dont on s'était "occupé" de lui récemment...
Alors qu'Esther allait être finalement embarquée, Lloyd lança à Lucas :
"C'est dommage que Jesse et Ève soient plus là. Ils sont avocats. On aurait pu leur demander d'aller la voir en garde à vue... Peut être qu'elle aurait accepté..."
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.3.2] High Society
Sam 2 Jan 2010 - 12:50
Rien à faire, ce flic était aussi obtus que son tour de taille : il ne voudrait pas relâcher sa prise, tel un bouledogue rageur qui, une fois mordu, ne desserre pas les mâchoires. Oh il prenait le rôle de la facilité, dédaignant toute implication personnelle dans cette arrestation pour s’en remettre sous la juridiction de son procureur de la république. Il était intéressant de noter combien les hommes pouvaient se rabaisser quand ils ne savaient plus parler en leur nom, à court d’arguments. Lucas soupira un peu involontairement, et détourna le regard de ce gros personnage.
Ainsi, il accueillit avec surprise la tentative désespérée de Lloyd Llewellyn pour sauver Esther. Rien ne prédisposait ce défenseur des anti-mutants à agir de la sorte, surtout après le courage qu’il avait démontré durant cette soirée. Et pourtant il le faisait. Au final, il n’était qu’un pion médiatisé dans tout ce grand jeu mondial de manipulation et de tromperie. Quoi de plus naturel qu’un acteur à la belle gueule pour représenter une justice fantoche et trompeuse…
Mais cette fois, ce ne fut pas le policier qui intervint pour le rabrouer comme il avait fait avec Lucas. Esther intervint sèchement, d’un ton glacial, affirmant qu’elle s’en sortirait seule, et enjoignant les deux LeX présents de rejoindre les autres au plus vite. Suite à quoi Cindy vint chuchoter à l’oreille de Rock, précisant qu’il fallait au plus vite mettre le testament en sécurité, et s’occuper de Vilsmaïer.
Lucas hocha sentencieusement de la tête. Elles avaient raison. Esther ne resterait probablement qu’une partie de la nuit en cellule, et s’ils se faisaient enlever le testament, tout ça aurait été fait en vain. Le suédois hocha de la tête et se tourna vers Lloyd, qui affirmait que Cacheux et sa secrétaire auraient pu venir en aide à Esther, si elle en avait bien voulu.
« Vous avez leur numéro de téléphone portable ? Vous pourriez les contacter, au cas où… Peut-être ont-ils pensé à le prendre avec… »
Sans la moindre marque de politesse visant à un au revoir dans les règles, Lucas s’éloigna du policier en compagnie d’Abaigh et de Cindy, qui tenait toujours Vilsmaïer en joue. Il avait laissé John Jacob par terre, après l’avoir déposé délicatement. Il y serait mieux que perché sur son dos, à n’en pas douter…
« Concernant Vilsmaïer, je crois que la meilleure chose à faire pour le moment, c’est de le confier à l’agent Haza… En espérant qu’ils auront le bon sens de ne pas penser à le mettre en liberté, même en échange de ‘services rendus’… »
Il interrompit alors la cousine d’Esther dans sa conversation téléphonique.
« Agent Haza ? Vous prenez en charge Vilsmaïer ? »
Il se tourna vers les deux demoiselles à ses côtés et leur murmura :
« Quant à nous, on rentre à pieds ! Plus question de reprendre la voiture avec ce qui s’est passé ce soir ! Enfin, si vous connaissez le chemin, bien entendu... »
Ainsi, il accueillit avec surprise la tentative désespérée de Lloyd Llewellyn pour sauver Esther. Rien ne prédisposait ce défenseur des anti-mutants à agir de la sorte, surtout après le courage qu’il avait démontré durant cette soirée. Et pourtant il le faisait. Au final, il n’était qu’un pion médiatisé dans tout ce grand jeu mondial de manipulation et de tromperie. Quoi de plus naturel qu’un acteur à la belle gueule pour représenter une justice fantoche et trompeuse…
Mais cette fois, ce ne fut pas le policier qui intervint pour le rabrouer comme il avait fait avec Lucas. Esther intervint sèchement, d’un ton glacial, affirmant qu’elle s’en sortirait seule, et enjoignant les deux LeX présents de rejoindre les autres au plus vite. Suite à quoi Cindy vint chuchoter à l’oreille de Rock, précisant qu’il fallait au plus vite mettre le testament en sécurité, et s’occuper de Vilsmaïer.
Lucas hocha sentencieusement de la tête. Elles avaient raison. Esther ne resterait probablement qu’une partie de la nuit en cellule, et s’ils se faisaient enlever le testament, tout ça aurait été fait en vain. Le suédois hocha de la tête et se tourna vers Lloyd, qui affirmait que Cacheux et sa secrétaire auraient pu venir en aide à Esther, si elle en avait bien voulu.
« Vous avez leur numéro de téléphone portable ? Vous pourriez les contacter, au cas où… Peut-être ont-ils pensé à le prendre avec… »
Sans la moindre marque de politesse visant à un au revoir dans les règles, Lucas s’éloigna du policier en compagnie d’Abaigh et de Cindy, qui tenait toujours Vilsmaïer en joue. Il avait laissé John Jacob par terre, après l’avoir déposé délicatement. Il y serait mieux que perché sur son dos, à n’en pas douter…
« Concernant Vilsmaïer, je crois que la meilleure chose à faire pour le moment, c’est de le confier à l’agent Haza… En espérant qu’ils auront le bon sens de ne pas penser à le mettre en liberté, même en échange de ‘services rendus’… »
Il interrompit alors la cousine d’Esther dans sa conversation téléphonique.
« Agent Haza ? Vous prenez en charge Vilsmaïer ? »
Il se tourna vers les deux demoiselles à ses côtés et leur murmura :
« Quant à nous, on rentre à pieds ! Plus question de reprendre la voiture avec ce qui s’est passé ce soir ! Enfin, si vous connaissez le chemin, bien entendu... »
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum