[GenèsiX] 1.14 Se brûler les ailes

Après avoir pénétré dans la bâtisse, Mirage les mena à l'infirmerie. On y installa le blessé sur un lit, le plus confortablement possible. La jeune femme s'assura qu'il avait la tête légèrement surélevée.
Cassandre pouvait entendre de légers gémissements de douleurs, ainsi que des paroles inarticulées sortir de sa bouche.

"On dirait qu'il délire."
Elle se rapprocha, jusqu'à sentir le bord du lit contre ses jambes. L'odeur de chair brûlée était insoutenable.

"Que lui est-il arrivé?" demanda-t-elle aux présents en touchant la peau de Machaon. Elle sursauta de nouveau en s'apercevant qu'elle était recouverte d'une sorte de fourrure légère. Cet homme était-il un mutant lui aussi?

[Non, c'est pas un mutant, c'est juste un mec qui a des ailes de papillon tout naturellement]
[Je fais un peu de description pour accelerer les choses]

Tout le monde était maintenant dans l'infirmerie, Mirage avit porté Machaon jusqu'à l'infirmerie guidant ainsi Cassandre et Jessica jusqu'à ce lieu où ils allaient devoir soigner le papillon. Sven qu'ils avaient retrouvé dans les jardins s'était eclipsé discretement nu comme un ver.

Jessica suivait le petit groupe en silence, détaillant du regard l'étrange papillon humain tout en prenant soin de rester à distance et proche de Cassandre.

L'homme qui était à moitier sortit du buisson l'avait un peu effrayer, mais ils étaient partit rapidement et il n'était plus la.
Tout ça était étrange. Elle ne croyait pas en cette histoire d'institut pour mutant, si seulement ils l'avaient connus plus tôt, elle et son frère, ils auraient pu y venir... avant que ça ne tourne mal...
Cassandre s'occupait maintenant de la chose, comme le qualifiait... sans vraiment savoir de quoi il s'agissait, Jess recula et attendit près du mur.

Cloud entra dans la pièce. il s'était rhabillé avec un pantalon bleu délavé, et un t-shirt bleu foncé avec un gros smiley jaune dessus. Le tout un peu trop long pour lui lui donnait une allure toujours plus aérienne.

Il reconnut alors les autres gens.
"Ah ? Vous êtes là aussi ! Est-ce que vous savez où est Olvier ? Parce que j'ai une information de la plus haute importance à lui communiquer... Quelque chose qui va probablement changer la face du monde."

Malgré leurs problèmes, les GenèsiX rejoignirent l'institut sans aucuns poursuivants, Liven avait empreinté la voie des airs et maintenant, ils ammenaient Ivy et Jim à l'infirmerie et il allait falloir reflechir à quelle serait l'attitude des mutants maintenant.

Quand il entra dans l'infirmerie, une vision d'horeur marqua le coeur d'Olivier, 2 des GenèsiX était inconscient sur les lits et un homme papillon. Il laissa seuls Enzo et Pashek qui l'accompagnait à l'entrée de l'infirmerie.

Tout le monde était là et même plus que le nombre auquel il s'attendait. En effet, trois personnes npouvelles et inconnues se trouvait là, certainemnt des mutants, un homme bien habillé mais couvert de sang était auprès de Jim, une petite fille se cachait dans le fond de la pièce derrière une femme élégante aux lunettes de soleil opaque. Le coeur d'Oliver chavira un cour instant,

*Cassandre...* , il la reconnut tout de suite car elle n'avait pas beaucoup changé mais l'heure n'était pas aux retrouvailles et il reprit le dessus sur ses emotions.

Rapidement, il s'avança vers les bléssés pour faire un premier diagnostic, Ivy, était pâle en vérifiant ses constantes il remarqua une tension artérielle anormalement basse mais elle n'était pas en danger. Jim avait l'air plus salement atteint mais son pouvoir semblait l'avoir stabilisé en refermant sa blessure beaucoup plus vite que quelqu'un de normal. La cicatrisation serait-elle elle aussi accélérée?

Enfin, Olivier s'approcha de l'homme papillon, il n'était pas du tout en état d'attendre quoi que se soit et Olivier devait agir vite, il avança un chariot stéril et regarda de plus près la plaie. Un orifice d'entrée de balle avec à l'opposé l'orifice de sortie, il n'aurait pas à extraire la balle. Les premiers soins réalisés par Cassandre avait ralentie l'hémorragie, Olivier injecta une serringue d'adrénaline au mutant pour la stopper totalement en reduisant le calibre des vaisseaux. Ensuite, il sutura les deux orifices.

Au bout de 30 longhues minutes, Oliver se releva et s'adressa sans le vide.

"Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qui s'est passé? Comment est-ce qu'on se retrouve avec 2 bléssés par balles ici? Pourquoi Ivy est-elle dans cet état? Et qui êtes vous, Cerebra m'a parlé de nouveaux mutants dans nos murs mais j'aimerais en savoir un peu plus?"

Liven n'avait rien dit depuis leur arrivée à L'Institut. Un regard étonné vers les personnes inconnues qui se trouvaient là, bien vite remplacé par une regard d'inquiétude quant au sort de Ivy Jim et l'homme papillon. Personne ne parlait en fait....
Puis Olivier arriva et s'occupa de l'homme papillon. Liven se sentait terriblement mal à l'aise. Que fallait-il lui dire? Il espérait qu'Olivier lui demanderait des explications en privé mais le sort en décida autrement.
Liven s'avança un peu et en regardant toutes les personnes présentes une par une il commença à parler.

"Eh bien Olivier....Au centre commercial, il s'en est passé des choses. Il y a eut cet homme "papillon" qui s'est fait tiré dessus. Puis il y a eut une émeute et....on est intervenu. Certains....plus radicalement que d'autres...."Il s'arrêta, car les mots qu'il prononçaient lui couter un effort considérable.

"Là-bas il y avait Jon, il montra le jeune homme, qui....est aussi un mutant....Il nous a aidé à ramener Jim à l'Institut. Jim a été touché par un policier et pour Ivy je ne sais pas....Voilà un peu le résumé de ce qui s'est passé...."dit-il en regardant Jim et Ivy allongés.

Naturellement, personne ne faisait attention à lui. Il faut dire qu'avec toute l'agitation locale... Pourtant, il avait tout vu ce qui s'était passé ! Agacé, il répondit après Liven.

"Mais non ! Les gens sont fous, mais je sais pourquoi, c'était tellement inattendu. Figure toi qu'il se mettait à pleuvoir, alors même que la météo avait annoncé du beau, je soupçonne une action mutante à ce propos, alors j'ai pris un parapluie. C'est alors que Kitty s'est transformée en ours ! N'en croyant pas mes yeux, je décidais alors de pointer mon parapluie sur... euh... lui là ! *il montra alors Jim* Et là, je n'en cru pas mes yeux ! Il est devenu dingue, et il a tué tout le monde ! Alors vu que je tenais à ma peau, j'ai viré le parapluie dans une poubelle, et je me suis enfui."

Il marqua le temps d'une certaine réflexion.

"Je pense qu'il vient de se passer quelque chose d'important. C'est pas normal tous ces gens qui sont devenus méchants."

Toute la troupe débarqua à l'infirmerie. Il y avait déjà plusieurs personnes présentes..

Jim et Ivy furent posés sur des lits. A la question de Jon, Kitty haussa les épaules. Elle ne savait pas ce qui s'était passé, elle était devant, et ne s'était pas rendu compte que derrière il se passait quelque chose entre Ivy et Jim.

"Peut-être que c'est à cause du pouvoir de Jim.. Ou peut-être qu'elle s'est évanouie parce que ce spectacle n'était pas très.. ragoutant. J'en sais rien à vrai dire. J'ai pas vu ce qu'il s'était passé.."

Le spectacle était plutôt horrible.. Trois mutants bléssés, ensanglantés.. Ce n'était pas très beau à voir, c'était même répugnant et Kitty préféra détourner les yeux.

Olivier entra dans l'infirmerie. Il parut lui même surprit de voir de nouvelles personnes ici.
Il s'occupa du mutant bléssé avant de savoir ce qui s'était passé au centre-ville. Liven parut mal à l'aise en lui répondant, et c'était assez comprehensible. Sven rajouta sa pensée. Kitty se demandait bien comment allait réagir Olivier, sorti de son contexte, ce qu'il disait pouvait paraître assez étrange. Elle préféra se taire, pour ne pas en rajouter. Leur premières intervention n'était pas très glorieuse.

Apres que la voiture se soit garée en trombe devant le portail, Ivy et Jim en furent sortis pour être directement transportés a l’infirmerie. Trop concentrée sur la conduite, Anna ne savait pas pourquoi Ivy s’était retrouvée dans les vapes.
Arrivée à l’infirmerie, Jim, Ivy et l’homme papillon, sur un lit, Anna se mit à l’écart, les bras croisée, un regard inquiet sur les trois mutants. Elle ne pouvait pas aider cette fois ci. Ses connaissances médicales se limitaient à des plaies artificielles et des maux de têtes…
La seule chose qui la rassurait est qu’ils étaient tous en vie.

Qui aurait put prévoir ce qu’il c’était passé ? Anna n’aurait jamais imaginé qu’une innocente sortie ait autant de conséquences. Tout avait été si vite que les Genesix avaient été un peu débordés. Sans l’intervention de Jon, elle ne savait pas ce qu’ils auraient fait. Certainement que Jim ne serait pas la, mais au contraire, devant l’entrée du centre a pataugé dans une marre de sang ou alors a se débattre dans une cage après s’être fait attraper par la police.
Quoi qu’il en soit, elle avait bien peur que des sorties dans des lieux publiques ne soient proscrites pendant un bon moment. L’intervention de mutants et les dégâts qu’ils avaient causé n’arrangeraient pas leur réputation.

Elle regarda finalement autour d’elle, surprise de voir le nombre de personnes qui avait doublé. Olivier était revenu avec d’autres mutants, mais visiblement ne s’attendait pas a la venue de cette Cassandre. Il avait été tellement surpris de sa présence, qu’elle n’eut pas d’efforts a faire pour ‘entendre’ le nom de la jeune femme.
Liven expliqua brièvement et a contre cœur ce qu’il c’était passé à la demande d’Olivier, avec l’intervention de Cloud et Kitty.

Anna regarda Ivy, encore inconsciente.

" Kitty a raison, Ivy était au bord de l’évanouissement et a du réellement prendre sur elle pour
Ramener Jim a la voiture et pour s’en occuper. Je crois que le surplus de stress, plus l’utilisation de son pouvoir et… l’horreur auquel on a assister ont eus raison d’elle... de toute façon, je crois que tout le monde est dans ce cas la… " ajouta t elle

En disant cela, elle s’aperçut que ses jambes tremblaient légèrement, comme après un gros effort, et qu’elle tenait encore ses poings serrés. Les Genesix et Jon étaient à bout de forces.
Elle s’assit sur un tabouret dans un coin de la pièce, ne voulant pas partir avant de savoir que tout les blessés seraient sortis d’affaire.

L'infirmerie, par ailleurs mortellement calme depuis le début des soins de celui que Cassandre comprit être "l'homme-papillon", fut soudainement prise d'assaut par de nouveaux venus, dont les voix étaient toutes inconnues à la non-voyante. Toutes, sauf une...
Une voix d'homme qu'elle n'avait plus entendue depuis des lustres...Depuis...
La fac...

Le fameux "Olivier" qu'avait mentionné l'élève qui leur avait ouvert la porte, serait en fait Olivier Fleury? La coïncidence paraissait trop grosse, les probabilités trop ténues.
L'entendant s'approcher, elle s'écarta de la table et rejoignit la présence presque familière de Jessica, un peu en retrait : après tout elle était étrangère en ce lieu.
Les autres présents s'affairaient sur deux autres blessés. L'odeur métallique du sang se mêla à celle de la chair brûlée. Les questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme, questions presque toutes formulées impérieusement à voix haute par celui qui semblait détenir l'autorité sur l'intégralité du groupe : Olivier.
Des réponses confuses se firent entendre. Cassandre y lut la gêne, la fatigue, et pour certains, un soupçon de culpabilité.
Une émeute et un mutant hors contrôle, c'étaient là l'essentiel de ce qu'elle comprit. Elle soupira en baissant la tête. Cà n'allait sûrement pas améliorer la situation des mutants et on pouvait dire qu'elles n'avaient pas choisi le meilleur moment pour débarquer à l'improviste. Relevant la tête dans la direction d'Olivier, elle attendit que le flot de parole cesse pour répondre à la question qu'il leur avait posée :

"Je m'appelle Cassandre. J'escortais cette jeune fille jusqu'à l'institut lorsque nous avons rencontré l'un de vos protégés ainsi que le premier blessé. Nous ne savons rien de ce qu'il s'est passé, et nous ne savions rien de la nature de cette école avant d'y arriver, mais je savais que Jessica avait un lien avec l'institut. C'est pour cette raison que nous avons fait le chemin de San Francisco pour le découvrir."

Dans tout ces mutants, seul quelque un lui était familier, comme la joli "aveugle", le blond courageux ou même le p'tit blondinet et la p'tite brune, ah, j'oubliai le frisé illusionniste.
Déjà Godollo n'avait pas très bien saisie le concept de mutants, ni de l'endroit où il se trouvait, de ce qu'il a compris des mutants sont des monstres évolués et lui se trouve dans un hôpital psychiatrique.
Godollo était aussi frustré que personne ne lui réponde, ni qu'on lui parle, le petit papillon était gêné et troublé.
Machaon ne savais pas pourquoi on le réanimer, bizarrement il n'était pas inquiet, ses sauveurs, jon, olivier et liven, lui inspirait confiance.
Le papillon préféra se taire et ne pas poser de questions, laisser les événements se déroulait, avec l'espoir qu'il est les réponses à ses questions !

Jon n'avait pas bougé depuis l'entrée d'Olivier. Il ne comprenait rien à rien. Ces gens inconnus, puis l'entrée d'un homme qui semblait être le chef, mais Jon pensait que Liven était le chef, alors Olivier serait-il le chef du chef des jeunes? Et les autres là-bas, l'enfant, la jeune aveugle et boucle d'or qui sont-ils? Comment ont-il ramené la chose? Quel est cet "institut"? Cela donna mal à la tête à Jon qui n'avait pas l'habitude d'autant réfléchir... Il fit Ivy qui se secouait dans tous les sens, il s'approcha d'elle et essayait de la calmer, pour qu'au moins elle ne tombe pas du lit. Ce serait embetant... Elle faisait un cauchemar et se réveilla par elle-même.

"Oui, ne t'inquiète pas, Jim va bien. Enfin...ça pourrait être pire, il a l'air de cicatriser assez vite"

Il se tourna alors vers Olivier qui demandait qui étaient les nouveaux. Cassandre s'était déjà présentée.

"Je suis Jon Parker. J'étais tranquillement au centre commercial quand la chose est tombée du ciel et qu'une foule a voulu l'abattre. Je l'ai défendu, il jeta un oeil sur Machaon, tant bien que mal et c'est là que vos jeunes amis sont intervenus. Et là, il y a eu du sang partout, les gens hurlaient, on aurait dit l'apocalypse. Enfin, on est tous vivants, j'espère que c'est pareil pour les humains du centre commercial... Quant à mon arrivée ici, c'est tout simplement parce que j'étais dans la jeep que conduisait Anna. J'ai fait mon possible pour que les flics ne nous suivent pas, j'espère que ça a marché"

Les explications de chacun des élèves sur le drame firent completement passer inaperçu à Olivier les mots de Cassandre.

"Du sang...Est-ce que c'est Jim..."

Un éclair traversa la tête d'Olivier, tous les signes étaient là et si Jim avait utilisé son pouvoir de façon trop intense, il se pouvait qu'il ne l'ai pas totalement controlé. Olivier se dirigea vers un frigo au fond de l'infirmerie et revient avec 2 culots de sang. Jim et Ivy avaient perdu beaucoup de sang et cela expliquait leur pâleur, il entreprit donc de les remplir.

"Ivy, il faut que tu te reposes, reste allongée."

Cassandre, comme la majorité des jeunes présents, resta muette un moment. Olivier administrait des soins aux blessés et tout le monde semblait retenir son souffle. Une jeune fille reprit conscience. Sa voix avait quelquechose d'enfantin mais de très féminin à la fois.
Un carillon se fit entendre dans les entrailles de l'institut : décidemment cet endroit était très sollicité.

A y réfléchir, elle n'était pas sûre que Jessica soit en sécurité dans cette école... Il semblait régner ici beaucoup de confusion, et les mutants allongés sur les lits de l'infirmerie n'étaient pas là pour apaiser ses craintes pour la sécurité de l'adolescente. D'un autre côté, elle ne trouverait certainement pas une école de ce type ailleurs sur le globe, et la proximité de tous ces mutants pour prendre soin d'elle était un plus non-négligeable.
Cassandre posa une main qui se voulait réconfortante sur l'épaule de Jessica. La situation l'effrayait elle-même, alors elle imaginait bien ce que çà pouvait être pour elle.

"Je sais que nous n'avons pas vraiment choisi le bon moment pour débarquer ainsi, et d'après la sonnette que je viens d'entendre, çà ne va pas s'arranger... Mais si vous nous autorisez à rester jusqu'à ce que vous puissiez vous occuper du cas de Jessica, nous vous en serions très reconnaissantes. En attendant, je peux toujours vous donner un coup de main, çà peut paraître présomptueux de ma part mais je vous l'offre de bon coeur." dit Cassandre à Olivier une fois les soins terminés.

Lagune ne savait pas où il se trouvait précisément. Depuis qu'ils étaient sortis du jet, il n'avait fait que suivre le docteur Fleury. Mais maintenant il se sentait doublement perdu, premièrement parce qu'il avait dormi durant le voyage de retour et n'avait pas vraiment pu voir où ils avaient atterrie, ensuite parce qu'il était dans une pièce remplie de gens qu'il ne connaissait pas et de sons bizarres et aussi ça sentait spécial, comme dans un hopital.

Au fond du corps partagé, Pashek se demandait pourquoi il était parti d'un hopital pour arriver dans un autre, juste plus loin de chez lui.

Quant à Lagune, ça ne l'intéressait pas, seulement le petit garçon n'était pas rassuré. Il aurait voulu tenir la main d'Olivier, mais il était en train de faire quelque chose déjà et les grandes personnes apprécient rarement qu'on leur traîne dans les jambes lorsqu'ils sont occupés. Aussi il se contenta de regarder partout avec des petits yeux apeurés. Il y avait beaucoup de bruit, tout le monde parlait en même temps et Lagune ne savait pas quoi faire. S'il avait eu quelque chose pour se distraire, ça aurait été pas mal, mais là, comme ça, dans une infirmerie... Lagune avait vu une petite fille tantôt et aurait bien aimé jouer à cache-cache, mais ce n'était probablement pas le moment...

C'éatti la seconde intervention de Cassandre mais il l'avait entendue cette fois-ci. Elle était aussi belle que le jour où son pouvoir s'était révélé et qu'il avait dû quitter précipitemment la bibliothèque la perdant de vue à jamais, jusqu'à aujourd'hui. Elle était restée tout aussi mystérieuse avec ses lunettes de soleil qu'elle portait en permanence. Il s'avança vers elle :

"Je suis heureux de te revoir Cassandre, tu ne me resonnais pas, je suis olivier, on était dans la même fac."

Les retrouvailles n'étais pas ce qu'il aurait voulu mais il était heureux qu'elle soit là et le fait qu'elle soit une mutante lui plaisait, il passerai certainemen plus de temps ensemble desormais. Il s'adressa en aparté une seconde fois à la belle.

"Pas de problème pour que tu restes, mais pourrais-tu m'aider? Tu étais en psycho et je crois que ces enfants vont avoir besoin de ton aide et je n'ai pas le temps de m'occuper des bléssés et de répondre à la porte. Emmène Pashek, le petit en bleu, Enzo, celui qui est composé d'eau et la fillette qui est venue avec toi, Midas pourra te guider dans l'institut. Il faut que je parle avec les autres."

"Olivier... C'était donc bien toi! Je n'en étais pas sûre, çà paraît incroyable de se retrouver ici après toutes ces années..." commença Cassandre d'une voix où se mêlaient nostalgie, enthousiasme et une pointe de tristesse. Elle n'avait jamais vraiment compris pourquoi Olivier s'était soudainement mis à l'éviter, et s'était souvent demandé s'il n'avait pas percé à jour son secret. Mais çà n'avait plus d'importance... Si Olivier était mutant également...Il paraissait soudain réconfortant d'avoir la certitude que cette voix familière appartenait au passé, parmi toutes ces voix inconnues et les évènements de l'après-midi.
Elle réfréna l'envie de toucher son visage comme elle l'avait fait pour découvrir les traits de Jessica. Dans sa mémoire, Olivier n'avait jamais cessé d'être une voix sans visage, et à ce moment de retrouvailles, elle regretta amèrement sa cécité, qui ne lui laisserait voir jamais dans quelle mesure il avait pu changer.

"Très bien, je m'en occupe." répondit-elle en notant mentalement les différents noms des mutants. Ayant mémorisé tout le chemin à l'allé, elle n'eut aucun problème pour se repérer jusqu'au seuil de l'infirmerie, elle fit une petite pause pour attendre les autres.

Olivier sentit l'emotion dans la voie de Cassandre et cela lui rechauffa le coeur pour le première fois depuis qu'il avait vu les desatres qui s'était déroulé pendant son absence. Il avait dejà vu des bléssé et des graves parfois mais là, il avait à faire à des enfants dont il avait la responsalbilité. Il devait comprendre ce qui s'était passé mais tout le monde dans la pièce ne pouvait pas entendre les horruers qui avait du avoir lieu. Il s'adressa à tous.

"Pour ceux qu ne me connaisse pas encore, je m'appelle Olivier, Olivier Fleury et je dirige cet institut. Pour l'extérieur nous sommes une ecole pour jeunes surdoué mais la vérité est tout autre, cet institut est un refuge pour tous les mutants. Pour le moment, je ne peux vous acceuillir un par un pour repondre à vos eventuelles questions mais sachez que vous pouvez rester ici le temps qu'il faudra."

Olivier se tourna vers Midas

"Tu es le seul à pouvoir acceuillir tout le monde à part les genèsiX qui vont rester avec moi, tu vas donc servir de guide à Cassandre qui va s'occuper de vous et repondre à la porte."

Il s'adressa ensuite à Jon

"Je crois avoir compris que tu étaits Jon Parker, j'ai cru comprendre que tu avais été très actif, pourrais-tu rester ici avec les genèsiX."

Liven nota les retrouvailles entre Olivier et Cassandre. Apparement ils se connaissaient déjà. A la dérobée il regarda Anna puis ses yeux revinrent vers Ivy et Machaon. La petite fille semblable à une fleur s'était réveillée, mais Olivier avait su lui parler. Le jeune homme tendit tous ses muscles quand Olivier annonça qu'il devait leur parler.

Bien sur, il allait demander à Liven de quitter l'Institut après le fiasco du centre commercial. Il n'avait pas su organiser l'équipe et c'était entièrement de sa faute tout ce qui s'était passé là-bas. En tout cas dans son esprit c'était cela qui ressortait.

*Je suis un incapable....*pensa t-il. Et c'était la première fois qu'il pensait ça. Oh oui cet Institut l'avait changé. Mais il restait en lui cette part d'avant....Liven fixa Olivier en attendant ce qu'il allait leur dire.

(hj : sous la demande de nahik, je vais me déchaîner sur les figures de styles, attention ça va être du grand Machaon !)

Machaon se faisait soigner généreusement par Olivier, Godollo était intrigué par son côté loufoque et démodé qu'il trouvait très rigolo.
Machaon compris grâce à M. Fleury qu'il avait méprisait cette endroit, c'est une école et non un hôpital psychiatrique, même si les ressemblances sont flagrantes.
Machaon s'habitua peu à peu à ces "mutants", ce mot, on lui répétait si souvent mais lui ne comprenait jamais ce qu'il signifiait, encore une fois Godollo éprouva de l'incompréhension ce qui lui donna le sentiment de se sentir à l'écart.

Par contre Godollo redécouvrit le confort d'un lit douillet, trois jours que machaon ne s'est pas reposé, des jours en cages, des jours d'horreur et de violence.
Grâce à Monsieur Fleury et ses anesthésies, le petit papillon ne sentait plus la douleur atroce de la balle.

Sur le lit de gauche, une enfant, plein de fraîcheur et de joie de vivre, ses cheveux ondules comme les sirènes dans l'océan, son petit minois angélique reflète l'innocence et la pureté, ses yeux inquiet aujourd'hui, riront le lendemain.
Machaon raffolait de son petit costume vert, représentant les bois, les forets, la nature, la vie !
Son costume lui fit immédiatement pensée à l'herbe douce des frais pâturages de la campagne hongroise.
Que de bon souvenirs lui évoquait cette petite sauf un très mauvais, godollo s'est promis de l'oublier définitivement.
La rouquine lui faisait étrangement pensée à Tallie, c'est peut être pour ça qu'il est si intrigué par elle ?
Après une petite hésitation, le papillon se décida à lui demandé, sa voix fut cassé et presque muette:

- " Euhh..... Petite.... Comment t'appelle tu ?

Machaon qui avait eut la chance de pouvoir voler, courir, marcher, ne dispose plus d'aucun de ces privilèges.
Godollo se console sur un enfant mais ce n'est pas bien, il ne va pas aller jusqu'à l'aimer, non, non et non !
Jamais de la vie, il à ses valeurs et ne ferait jamais, je dis bien jamais !
Malgré tout il continua à lui sourire en espèrent qu'elle réponde et que la fillette ne prenne pas peur.

Machaon fut surpris par la réaction soudaine de la p'tite rousse, il l'a trouva sympathique et tonique.
Godollo reprit sa phrase en faisant un grands sourire :


"Je dois t'appeler grande fille, c'est ça ?"le papillon rit gentiment et finis sa question
" Alors grande fille, quel est ton nom ?"

Le petit papillon la trouva très mignonne et enfantine, mais il ne fallait pas lui dire, le p'tit bout de chou le prendrai très mal !
Son grand sourire fut bref, quand il vus ses blessures, ses ailes brûlés, sa peau troué.
Quand retournera t'il chez lui, quand reverra t'il ses amis, Kovács, Szabó, Tóth, Horváth, Kiss, Nagy, Varga.
Budapest, ses études, ses parents, son ancienne vie, tout ça lui manque et il est presque sur qu'il ne les retrouveras pas.
Ses yeux se mouillèrent, Machaon versa une petite larme, une larme salé, une larme d'amour, une larme de souvenirs.
Le Godollo festif et joyeux est devenue malheureux, le coup de blues du papillon.