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- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
[9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Dim 13 Déc 2009 - 23:09
Un livre d'exercices de math avec des feuilles vierges dans les mains, Kalalli entra dans le salon à la recherche d'un endroit calme tout en espérant secrètement voir quelqu'un qui pourrait le déconcentrer. Ce serait une bonne excuse pour repousser (encore) ses devoirs. Mais au delà du dimanche, c'était difficile.
La pièce était vide pour le moment mais il savait que ça ne durerait pas bien longtemps ! Aussi décida-t-il de s'asseoir sur le fauteuil en tailleur dans un coin après avoir retiré ses chaussures et lança-t-il la télé en fond sonore pour pouvoir régulièrement relever la tête de tous ces chiffres qui se croisaient dans tous les sens.
Ouverture du livre à la page 35. Exercices 1 à 4. De la géométrie. Un grand soupir plus tard, il prit une feuille vierge qu'il plaqua sur la page opposée aux exercices et sortit un stylo de sa poche avec lequel il marqua le nom de l'exercice aussi lentement que possible et enfin, le numéro de la première question. Il était fin prêt à commencer la rédaction de ses réponses... s'il les trouvait.
A la télé, de la publicité. Une pub amusante en plus. Allez, juste un petit coup d'oeil et après on lit l'énoncé. " Mais oui Martine et après, tu te brosses ! ". Fin de la pub. Nouveau regard au livre de math. Regard à la feuille de réponse. Soulignement minutieux du numéro de l'exercice. Petit dessin dans la marge. Bâillement. Coup d'oeil à la porte. Personne. Zut.
Kala se cala (ha ha, même pas fait exprès en plus... ) presque allongé contre l'accoudoir, et posa son livre sur celui-ci. Ce serait peut être plus pratique pour écrire. Début d'une série à l'eau de rose à la télé. On zappe. Recherche de chaine intéressante. De la pub encore. Ca irait très bien !
Nouveau bâillement. Regard à la porte. Regard à la télé. Regard au livre. Berk. Regard à la fenêtre. Encore de l'orage. Allez, les math ! Les math, les math, les math ! Concentration, prise de courage à deux mains. Lecture de l'énoncé ! Un deux trois. Carrés, rectangles, angles alternes internes, télévision, triangle, rotation, regard à la porte, symétries, points alignés, orage dehors, questions, bâillement passionné, télé.
C'était peut être pas si compliqué que ça finalement. En tout cas il s'y intéresserait mieux dans quelques secondes, le temps de fermer les yeux et de réfléchir. Imagination de la figure géométrique. Difficile. La dessiner serait plus simple. Mais les yeux fermés encore juste dix petites secondes. Un gros besoin de dormir se faisait justement ressentir à ce moment là précisément !
Respiration lente. Bercement de la télé. Le stylo qui glisse de la main. La tête qui penche sur le côté vers l'accoudoir. Petite pensée pour l'orage dehors. La tête qui touche le livre de math. Une jambe qui se tend un peu sur le fauteuil tandis que l'autre reste pliée. Petit bruit du stylo qui tombe parterre. Léger soupir de bien être. Finalement, les math, c'était pas si désagréable que ça !
La pièce était vide pour le moment mais il savait que ça ne durerait pas bien longtemps ! Aussi décida-t-il de s'asseoir sur le fauteuil en tailleur dans un coin après avoir retiré ses chaussures et lança-t-il la télé en fond sonore pour pouvoir régulièrement relever la tête de tous ces chiffres qui se croisaient dans tous les sens.
Ouverture du livre à la page 35. Exercices 1 à 4. De la géométrie. Un grand soupir plus tard, il prit une feuille vierge qu'il plaqua sur la page opposée aux exercices et sortit un stylo de sa poche avec lequel il marqua le nom de l'exercice aussi lentement que possible et enfin, le numéro de la première question. Il était fin prêt à commencer la rédaction de ses réponses... s'il les trouvait.
A la télé, de la publicité. Une pub amusante en plus. Allez, juste un petit coup d'oeil et après on lit l'énoncé. " Mais oui Martine et après, tu te brosses ! ". Fin de la pub. Nouveau regard au livre de math. Regard à la feuille de réponse. Soulignement minutieux du numéro de l'exercice. Petit dessin dans la marge. Bâillement. Coup d'oeil à la porte. Personne. Zut.
Kala se cala (ha ha, même pas fait exprès en plus... ) presque allongé contre l'accoudoir, et posa son livre sur celui-ci. Ce serait peut être plus pratique pour écrire. Début d'une série à l'eau de rose à la télé. On zappe. Recherche de chaine intéressante. De la pub encore. Ca irait très bien !
Nouveau bâillement. Regard à la porte. Regard à la télé. Regard au livre. Berk. Regard à la fenêtre. Encore de l'orage. Allez, les math ! Les math, les math, les math ! Concentration, prise de courage à deux mains. Lecture de l'énoncé ! Un deux trois. Carrés, rectangles, angles alternes internes, télévision, triangle, rotation, regard à la porte, symétries, points alignés, orage dehors, questions, bâillement passionné, télé.
C'était peut être pas si compliqué que ça finalement. En tout cas il s'y intéresserait mieux dans quelques secondes, le temps de fermer les yeux et de réfléchir. Imagination de la figure géométrique. Difficile. La dessiner serait plus simple. Mais les yeux fermés encore juste dix petites secondes. Un gros besoin de dormir se faisait justement ressentir à ce moment là précisément !
Respiration lente. Bercement de la télé. Le stylo qui glisse de la main. La tête qui penche sur le côté vers l'accoudoir. Petite pensée pour l'orage dehors. La tête qui touche le livre de math. Une jambe qui se tend un peu sur le fauteuil tandis que l'autre reste pliée. Petit bruit du stylo qui tombe parterre. Léger soupir de bien être. Finalement, les math, c'était pas si désagréable que ça !
- InvitéInvité
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Jeu 17 Déc 2009 - 23:28
Chambre
Lucy s'était finalement décidée alors qu'elle descendait les marches, son livre serré contre elle qu'elle irait dans le salon. Les fauteuils étaient bien plus confortables que dans le foyer. Elle passa d'abord la tête dans l'encadrement de la porte pour observer les éventuels occupants des lieux qui lui semblaient nombreux. En fait, non. Il n'y avait qu'un jeune garçon en pleine méditation et la télévision.
Lucy rentra alors, avec toute la discrétion dont elle pouvait faire preuve et s'avança vers le mutant. Elle jeta un premier regard au livre échoué sur ses genoux. Des mathématiques. Elle fit une grimace. Comme une grande partie des élèves, les maths n'avait jamais été son dada. Et d'ailleurs, l'université lui avait semblé d'autant plus attirante qu'elle n'avait plus de longues heures de mathématiques à supporter. Quoi qu'en regardant de plus près, il s'agissait de géométrie. Lucy haussa les épaules. La géométrie, ca passait encore.
Faisant le tour du fauteuil où il était, son regard se posa sur le visage du garçon. C'était une scène plutôt banale de voir un élève s'endormir sur ses devoirs. Mais bizarrement, il lui semblait que dans un lieu remplit de mutants, ca le devenait un peu moins. Lucy s'assit sur la table basse juste en face et l'observa avec un sourire attendrit. Il semblait si tranquille. Même avec un livre de math sur lui. Quel âge pouvait il bien avoir ? Il paraissait bien jeune. Peut être l'âge auquel elle avait découvert qu'elle faisait partie des mutants. Bien qu'à cette époque, elle n'avait pas encore mis de nom sur ce qu'elle était. Ca lui semblait si lointain, à présent ...
Lucy se retourna et baissa d'abord le volume de la télévision - télévision qui était encore entrain de diffuser des publicités. Puis ramassa le stylo à terre qu'elle posa à côté d'elle avec son propre ouvrage et tenta le plus doucement possible d'enlever de ses mains, les affaires du jeune mutant.
Lucy s'était finalement décidée alors qu'elle descendait les marches, son livre serré contre elle qu'elle irait dans le salon. Les fauteuils étaient bien plus confortables que dans le foyer. Elle passa d'abord la tête dans l'encadrement de la porte pour observer les éventuels occupants des lieux qui lui semblaient nombreux. En fait, non. Il n'y avait qu'un jeune garçon en pleine méditation et la télévision.
Lucy rentra alors, avec toute la discrétion dont elle pouvait faire preuve et s'avança vers le mutant. Elle jeta un premier regard au livre échoué sur ses genoux. Des mathématiques. Elle fit une grimace. Comme une grande partie des élèves, les maths n'avait jamais été son dada. Et d'ailleurs, l'université lui avait semblé d'autant plus attirante qu'elle n'avait plus de longues heures de mathématiques à supporter. Quoi qu'en regardant de plus près, il s'agissait de géométrie. Lucy haussa les épaules. La géométrie, ca passait encore.
Faisant le tour du fauteuil où il était, son regard se posa sur le visage du garçon. C'était une scène plutôt banale de voir un élève s'endormir sur ses devoirs. Mais bizarrement, il lui semblait que dans un lieu remplit de mutants, ca le devenait un peu moins. Lucy s'assit sur la table basse juste en face et l'observa avec un sourire attendrit. Il semblait si tranquille. Même avec un livre de math sur lui. Quel âge pouvait il bien avoir ? Il paraissait bien jeune. Peut être l'âge auquel elle avait découvert qu'elle faisait partie des mutants. Bien qu'à cette époque, elle n'avait pas encore mis de nom sur ce qu'elle était. Ca lui semblait si lointain, à présent ...
Lucy se retourna et baissa d'abord le volume de la télévision - télévision qui était encore entrain de diffuser des publicités. Puis ramassa le stylo à terre qu'elle posa à côté d'elle avec son propre ouvrage et tenta le plus doucement possible d'enlever de ses mains, les affaires du jeune mutant.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Sam 19 Déc 2009 - 1:59
Relier le point A au B et faire une symétrie centrale par rapport à C. Les nommer D et E. Quadrilatère ABDE. Angle ABD = AED. ACE = BCD. Longueur de AC = longueur de DC. DC. Décès. Pendus. Monstre. Shoggoth.
D'idées en idées, les mêmes thèmes s'imposaient toujours d'eux même dans l'esprit du garçon. Des images gravées comme dans du marbre. Les scènes les plus violentes réunies en une journée, réunies en un cauchemar. Du sang. Du sang sur les mains. Flash. Le gymnase sur Génosha. Vide. Juste du sang. Partout. Des flaques au sol, des traces aux murs, des traînées. Des formes de mains. Des rayures d'ongles au sol. Un ballon de Basket Ball qui rebondit inlassablement sur place sans s'arrêter. Il saute dans une marre de sang. Il éclabousse le mur.
Flash. La cérémonie du Shoggoth. Une armée nue alignée en rangs. Psaumes mécaniques. Dwyer envoutée. Une armée de Pasha. Nue. Alignée en rangs. Un prêtre fou qui orchestre l'ensemble. Au milieu des Pashas. Des Pashas recouvertes de sang. Nues. Alignées en rangs. Un coup de feu. Pashas Nues. Du sang. Alignées. En rangs. La moitié de la tête arrachée. Psaumes mécaniques. Ancelme décapité. Orchestre tout. Un homme avec une tête de machine à écrire.
Toutes les Pashas qui se tournent vers lui. Nues. En sang. La tête éclatée. Sa tête. Elles la veulent. Bras tendus. Elles l'agrippent. Elles le tirent à elles. Non ! Non ! Partir vite. Fuir. Flash. L'institut. La chambre. Kitty. Le lit. Du sang. Partout. Morte. Salle de bain. Pasha. Baignoire de sang. Porte fermée. Au secours. Billy. Pasha. Debout. Non. Défigurée. N'approche pas ! Non !! Me touche pas !!!!
Kalalli était resté calme pendant ces pensées cauchemardesques. Il sembla renifler en bloquant sa respiration avant d'ouvrir d'un coup les yeux. Voyant quelqu'un penché au dessus de lui, il paniqua et se projeta en arrière pour s'éloigner alors qu'il était toujours mi-assis mi-allongé en hurlant :
" Me touche pas !! "
Le siège bascula en arrière et l'Inuit se cogna la tête en se retrouvant les quatre fers en l'air. Le fauteuil qui était en arrière au sol finit rapidement par basculer de côté, plaçant les jambes du garçon non plus perpendiculairement au sol mais parallèlement.
" Aïe, aïe, aïe " lança-t-il alors qu'il retournait à la réalité en se tenant l'arrière de la tête et en gigotant dans tous les sens au sol tel un ver de terre qui tenterait désespérément de retourner dans les profondeurs.
D'idées en idées, les mêmes thèmes s'imposaient toujours d'eux même dans l'esprit du garçon. Des images gravées comme dans du marbre. Les scènes les plus violentes réunies en une journée, réunies en un cauchemar. Du sang. Du sang sur les mains. Flash. Le gymnase sur Génosha. Vide. Juste du sang. Partout. Des flaques au sol, des traces aux murs, des traînées. Des formes de mains. Des rayures d'ongles au sol. Un ballon de Basket Ball qui rebondit inlassablement sur place sans s'arrêter. Il saute dans une marre de sang. Il éclabousse le mur.
Flash. La cérémonie du Shoggoth. Une armée nue alignée en rangs. Psaumes mécaniques. Dwyer envoutée. Une armée de Pasha. Nue. Alignée en rangs. Un prêtre fou qui orchestre l'ensemble. Au milieu des Pashas. Des Pashas recouvertes de sang. Nues. Alignées en rangs. Un coup de feu. Pashas Nues. Du sang. Alignées. En rangs. La moitié de la tête arrachée. Psaumes mécaniques. Ancelme décapité. Orchestre tout. Un homme avec une tête de machine à écrire.
Toutes les Pashas qui se tournent vers lui. Nues. En sang. La tête éclatée. Sa tête. Elles la veulent. Bras tendus. Elles l'agrippent. Elles le tirent à elles. Non ! Non ! Partir vite. Fuir. Flash. L'institut. La chambre. Kitty. Le lit. Du sang. Partout. Morte. Salle de bain. Pasha. Baignoire de sang. Porte fermée. Au secours. Billy. Pasha. Debout. Non. Défigurée. N'approche pas ! Non !! Me touche pas !!!!
Kalalli était resté calme pendant ces pensées cauchemardesques. Il sembla renifler en bloquant sa respiration avant d'ouvrir d'un coup les yeux. Voyant quelqu'un penché au dessus de lui, il paniqua et se projeta en arrière pour s'éloigner alors qu'il était toujours mi-assis mi-allongé en hurlant :
" Me touche pas !! "
Le siège bascula en arrière et l'Inuit se cogna la tête en se retrouvant les quatre fers en l'air. Le fauteuil qui était en arrière au sol finit rapidement par basculer de côté, plaçant les jambes du garçon non plus perpendiculairement au sol mais parallèlement.
" Aïe, aïe, aïe " lança-t-il alors qu'il retournait à la réalité en se tenant l'arrière de la tête et en gigotant dans tous les sens au sol tel un ver de terre qui tenterait désespérément de retourner dans les profondeurs.
- InvitéInvité
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Sam 19 Déc 2009 - 14:34
Elle y était presque. Lucy avait réussi à agripper le livre sans réveiller le jeune mutant. Il ne manquait plus que le tirer doucement. Alors qu'elle commençait la manoeuvre, elle se figea en entendant la respiration saccadée de Kalalli. A peine une seconde plus tard, elle ouvrit elle aussi des yeux ronds comme des soucoupes, imitant de ce fait le garçon et eut le même reflex de retrait lorsqu'il se mit à hurler.
Si pour lui ce fut le siège qui bascula, Lucy, quant à elle, buta contre la table basse et tomba à la renverse, faisant valdinguer par la même occasion le livre qu'elle avait tout de même réussi à lui retirer et son propre bouquins. Dans une pirouette plus ou moins maitrisée, la jeune fille se retrouva à quatre pattes au sol ayant réussit à éviter le coin de la table, plusieurs magasines et journaux éparpillés autour d'elle.
Reprenant conscience de la situation elle se retourna rapidement vers l'inuit.
"Oh la la la ! Pardon, pardon !"
Elle se précipita, glissant à moitié sur les magasines, pour remettre sur pied le fauteuil et s'agenouilla à côté de lui.
"Tu dormais alors je voulais t'enlever tout ce bazar, que tu te sentes mieux quoi ! Commença-t-elle à expliquer avec des gestes frénétiques. Et puis là tu ouvres les yeux d'un coup et tu te mets à hurler, comme çà ! Je m'y attendais pas ! Et puis je savais pas que tu voulais pas qu'on te touche. Je l'ai pas fait exprès tu sais ! Je voulais juste que tu sois mieux installé, c'est tout ! Promis ! C'est juste ..."
Lucy se rendit soudainement compte qu'elle pouvait tout à fait continué à s'expliquer ainsi pendant encore plusieurs minutes. Mais elle ne lui avait toujours pas demandé comment ça allait. Elle se mordit la lèvre et se pencha à nouveau sur lui, ne sachant pas si elle devait l'aider à se rassoir puisque pour ce faire, elle devait le toucher.
"Ca va ? Tu as mal où ? Tu vois bien ? Elle en agitant sa main devant ses yeux. Tu veux aller à l'infirmerie ? Oh la la, je sais même pas où elle est ! Je l'ai cassé ! J'ai cassé un élève ! Dit elle dans un souffle en mettant sa main devant sa bouche. Surtout ne bouge pas ! Tu veux que j'appelle quelqu'un ?"
Si pour lui ce fut le siège qui bascula, Lucy, quant à elle, buta contre la table basse et tomba à la renverse, faisant valdinguer par la même occasion le livre qu'elle avait tout de même réussi à lui retirer et son propre bouquins. Dans une pirouette plus ou moins maitrisée, la jeune fille se retrouva à quatre pattes au sol ayant réussit à éviter le coin de la table, plusieurs magasines et journaux éparpillés autour d'elle.
Reprenant conscience de la situation elle se retourna rapidement vers l'inuit.
"Oh la la la ! Pardon, pardon !"
Elle se précipita, glissant à moitié sur les magasines, pour remettre sur pied le fauteuil et s'agenouilla à côté de lui.
"Tu dormais alors je voulais t'enlever tout ce bazar, que tu te sentes mieux quoi ! Commença-t-elle à expliquer avec des gestes frénétiques. Et puis là tu ouvres les yeux d'un coup et tu te mets à hurler, comme çà ! Je m'y attendais pas ! Et puis je savais pas que tu voulais pas qu'on te touche. Je l'ai pas fait exprès tu sais ! Je voulais juste que tu sois mieux installé, c'est tout ! Promis ! C'est juste ..."
Lucy se rendit soudainement compte qu'elle pouvait tout à fait continué à s'expliquer ainsi pendant encore plusieurs minutes. Mais elle ne lui avait toujours pas demandé comment ça allait. Elle se mordit la lèvre et se pencha à nouveau sur lui, ne sachant pas si elle devait l'aider à se rassoir puisque pour ce faire, elle devait le toucher.
"Ca va ? Tu as mal où ? Tu vois bien ? Elle en agitant sa main devant ses yeux. Tu veux aller à l'infirmerie ? Oh la la, je sais même pas où elle est ! Je l'ai cassé ! J'ai cassé un élève ! Dit elle dans un souffle en mettant sa main devant sa bouche. Surtout ne bouge pas ! Tu veux que j'appelle quelqu'un ?"
- Kalalli RenandOnyX
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Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Sam 19 Déc 2009 - 19:43
Qu'est ce qu'il s'était passé exactement ? Impossible de se souvenir de tout ! Seule la douleur à la tête mettait un terme aux évènements ! Cessant ses gesticulations au sol, Kalalli entendit quelqu'un s'approcher et se fondre en excuse. Il ouvrit un oeil en se figeant et l'observa parler. C'était une des nouvelles de la semaine précédente. Elle était arrivée dans la même lignée que Billy, son nouveau colocataire depuis que Thomas était parti.
Elle conclue en lui demandant comment il allait et en se morfondant sur le fait qu'elle avait "cassé" un élève. Ce terme ne manqua d'afficher un gros sourire sur le visage du garçon qui ouvrit par la même occasion l'autre oeil et s'assit une main toujours derrière la tête.
" Hey, je suis pas un jouet ! Mais ca va. T'inquiète pas. J'ai eu peur. " répondit-il. Il regarda sa main pour vérifier qu'il ne saignait pas. Rien. Il serait juste bon pour une grosse bosse !
" Ca ira pour l'infirmerie mais merci. Je suis désolé de t'avoir fait peur, j'ai le sommeil un peu... agité. Et il n'y a pas de soucis pour me toucher. Je rêvais juste qu'on m'agrippait et c'était pas pour me faire du bien... "
Les choses étant expliquées, il se releva en se frottant quand même doucement l'arrière de la tête et essaya de calmer son coeur qui battait fort à cause du cauchemar et du réveil en sursaut. Avec une moue gênée il lui demanda :
" Ca va toi ? Tu t'es pas fais trop mal en tombant ? J'ai entendu un boum de ton côté quand je suis tombé... "
Il lui adressa un petit sourire timide puis se baissa pour ramasser les magasines parterre afin de les remettre sur la table. Il agrémenta les gestes de quelques paroles pour faire la conversation autant pour essayer de la calmer elle que lui. Il l'avait trouvée son occupation pour ne pas faire ses math ! S'intéresser à une nouvelle élève !
" Tu es arrivée la semaine dernière je crois ? Ca se passe bien ? Tu es avec qui comme colloc ? Et... - question classique - Tu fais quoi de "spécial" toi ? "
Kalalli ramassa en dernier son livre de math et le livre de Lucy qu'il lui tendit. Il prit d'ailleurs beaucoup de plaisir à refermer celui de math et à le poser sur la table basse !
Elle conclue en lui demandant comment il allait et en se morfondant sur le fait qu'elle avait "cassé" un élève. Ce terme ne manqua d'afficher un gros sourire sur le visage du garçon qui ouvrit par la même occasion l'autre oeil et s'assit une main toujours derrière la tête.
" Hey, je suis pas un jouet ! Mais ca va. T'inquiète pas. J'ai eu peur. " répondit-il. Il regarda sa main pour vérifier qu'il ne saignait pas. Rien. Il serait juste bon pour une grosse bosse !
" Ca ira pour l'infirmerie mais merci. Je suis désolé de t'avoir fait peur, j'ai le sommeil un peu... agité. Et il n'y a pas de soucis pour me toucher. Je rêvais juste qu'on m'agrippait et c'était pas pour me faire du bien... "
Les choses étant expliquées, il se releva en se frottant quand même doucement l'arrière de la tête et essaya de calmer son coeur qui battait fort à cause du cauchemar et du réveil en sursaut. Avec une moue gênée il lui demanda :
" Ca va toi ? Tu t'es pas fais trop mal en tombant ? J'ai entendu un boum de ton côté quand je suis tombé... "
Il lui adressa un petit sourire timide puis se baissa pour ramasser les magasines parterre afin de les remettre sur la table. Il agrémenta les gestes de quelques paroles pour faire la conversation autant pour essayer de la calmer elle que lui. Il l'avait trouvée son occupation pour ne pas faire ses math ! S'intéresser à une nouvelle élève !
" Tu es arrivée la semaine dernière je crois ? Ca se passe bien ? Tu es avec qui comme colloc ? Et... - question classique - Tu fais quoi de "spécial" toi ? "
Kalalli ramassa en dernier son livre de math et le livre de Lucy qu'il lui tendit. Il prit d'ailleurs beaucoup de plaisir à refermer celui de math et à le poser sur la table basse !
- InvitéInvité
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Lun 21 Déc 2009 - 23:18
"Un jouet ?" Nota Lucy pour elle même en cherchant pourquoi le jeune inuit y avait fait allusion.
Bref. Il affirmait que ca allait, c'était le principal. Il lui expliqua qu'il avait eu peur. Elle aussi. D'ailleurs elle se rendit compte que son coeur qui battait a tout rompre commençait juste à ralentir. Entre le hurlement du mutant et la peur qu'il se soit réellement fait mal, son niveau d'angoisse était monté en flèche.
"Oh, c'est rien ! Le rassura-t-elle à son tour. J'ai tendance à réagir un peu ... exagérément ... parfois ..."
Il est vrai que Lucy pouvait réagir de manière hystérique dans certaine situation. Et étonnamment, c'était face à des problèmes de tous les jours qu'elle le devenait. Alors que même si l'angoisse pouvait être à son comble, dans des situations inédites et plus graves elle semblait rester bien plus calme.
"Ca va, merci. J'ai réussi à ... Bah, en fait, je sais pas trop comment, mais j'ai évité le coin de la table ! Mais j'ai pas réussi à tout éviter ..." Dit elle en ramassant à son tour le reste des journaux tombés à terre.
C'est alors que le jeune garçon se mit à lui poser plein de questions. D'ailleurs la question "classique" la fit sourire. C'était la première fois depuis plusieurs jours qu'on le lui demandait. Ca n'était donc pas encore habituel pour la Finlandaise, mais ce n'était pas réellement étonnant non plus.
"Oui ... Ca se passe bien. Je suis moins déphasée que je ne le pensais en arrivant, alors ... Ma colloc' c'est Keyah. Je ne sais pas si tu vois qui c'est ... Je ne l'a connait pas encore bien, en fait ... Tout ce que je sais, c'est que partout où elle passe, il y a toujours un peu sable ! Dit elle en riant légèrement. Et je peux manipuler le métal ... Enfin, des fois ca marche pas ... Mais sur la plupart oui."
Elle prit le livre que lui tendait Kalalli et alla s'asseoir sur le canapé, ramenant ses jambes vers elle.
"Et toi tu peux faire quoi ? Demanda-t-elle avec un grand sourire, toute curieuse de connaître ce que savait faire les autres. Ah ! Oui, mais avant ça, je voudrais savoir si ca fait longtemps que tu es ici ? Je veux dire ... Il y a des trucs à savoir sur l'institut, les élèves, les prof' ? Histoire que je ne me fasse pas avoir, quoi ... Et puis, on est obligé de faire des maths, ici ? Dit elle en baissant un peu la voix. Non, parce que ... Si toi tu arrives à t'endormir dessus, moi je m'arrache les cheveux devant, alors ..."
Bref. Il affirmait que ca allait, c'était le principal. Il lui expliqua qu'il avait eu peur. Elle aussi. D'ailleurs elle se rendit compte que son coeur qui battait a tout rompre commençait juste à ralentir. Entre le hurlement du mutant et la peur qu'il se soit réellement fait mal, son niveau d'angoisse était monté en flèche.
"Oh, c'est rien ! Le rassura-t-elle à son tour. J'ai tendance à réagir un peu ... exagérément ... parfois ..."
Il est vrai que Lucy pouvait réagir de manière hystérique dans certaine situation. Et étonnamment, c'était face à des problèmes de tous les jours qu'elle le devenait. Alors que même si l'angoisse pouvait être à son comble, dans des situations inédites et plus graves elle semblait rester bien plus calme.
"Ca va, merci. J'ai réussi à ... Bah, en fait, je sais pas trop comment, mais j'ai évité le coin de la table ! Mais j'ai pas réussi à tout éviter ..." Dit elle en ramassant à son tour le reste des journaux tombés à terre.
C'est alors que le jeune garçon se mit à lui poser plein de questions. D'ailleurs la question "classique" la fit sourire. C'était la première fois depuis plusieurs jours qu'on le lui demandait. Ca n'était donc pas encore habituel pour la Finlandaise, mais ce n'était pas réellement étonnant non plus.
"Oui ... Ca se passe bien. Je suis moins déphasée que je ne le pensais en arrivant, alors ... Ma colloc' c'est Keyah. Je ne sais pas si tu vois qui c'est ... Je ne l'a connait pas encore bien, en fait ... Tout ce que je sais, c'est que partout où elle passe, il y a toujours un peu sable ! Dit elle en riant légèrement. Et je peux manipuler le métal ... Enfin, des fois ca marche pas ... Mais sur la plupart oui."
Elle prit le livre que lui tendait Kalalli et alla s'asseoir sur le canapé, ramenant ses jambes vers elle.
"Et toi tu peux faire quoi ? Demanda-t-elle avec un grand sourire, toute curieuse de connaître ce que savait faire les autres. Ah ! Oui, mais avant ça, je voudrais savoir si ca fait longtemps que tu es ici ? Je veux dire ... Il y a des trucs à savoir sur l'institut, les élèves, les prof' ? Histoire que je ne me fasse pas avoir, quoi ... Et puis, on est obligé de faire des maths, ici ? Dit elle en baissant un peu la voix. Non, parce que ... Si toi tu arrives à t'endormir dessus, moi je m'arrache les cheveux devant, alors ..."
- Kalalli RenandOnyX
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Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Mar 22 Déc 2009 - 1:07
"Aie, le coin de la table aurait fait mal oui... " confirma-t-il. La jeune fille commença à répondre aux questions de l'inuit.
" Keyah est dans la même équipe que moi. Les OryX de Madame Fouba. " lui indiqua-t-il.
Il l'écouta ensuite parler de son pouvoir à elle. Manipulation du métal. Ca devait être très utile en mission ça... Contre tous les humains avec des armes à feu ou blanches, elle pourrait les désarmer.
" Avec de l'entrainement tu arriveras surement à manipuler beaucoup de métaux. Peut être même qu'à force tu pourras manipuler autre chose que ça ? Si tu portes du métal sur toi, tu peux te faire voler peut être ? On a un télékinésiste qui s'amuse à se déplacer comme ça. "
Finalement, elle s'assit sur un fauteuil et Kala retourna sur le sien. Elle lui retourna la question du pouvoir puis enchaîna rapidement pour apprendre les choses à savoir sur l'Institut. L'engouement de la jeune fille fit sourire le garçon qui essaya de lui apprendre tout ce qu'il pouvait de tête.
" Alors moi je suis là depuis le début de l'année. Je suis arrivé en Janvier à la recherche de quelqu'un qui serait capable de guérir mon père qui était malade. Je ne suis pas venu parce que j'étais mutant, je l'ai appris ici. Et autant le découvrir ça doit faire bizarre... Autant se le faire dire c'est encore plus... déstabilisant. " lui confia-t-il.
" Puis donc un mutant l'a soigné et j'ai décidé de rester ici parce que je leur étais redevable initialement et pour pouvoir développer mon don. Puis au fil du temps je me suis senti autant mutant physiquement que mentalement et forcément la cause mutante m'a été tout de suite plus... " chercha l'inuit sans trouver ses mots. Il avait du mal à synthétiser son vécu en plus d'être fatigué.
" Enfin comme j'étais mutant, je me sentais concerné en fait. Donc voilà... Pour les choses à savoir... Y'a un placard rempli de nourriture qui est à Niko ! Tu le verras tout de suite, il est rempli à raz bord de chips et de trucs pas diététiques. Sinon tu as le droit de te servir autant de ton pouvoir que tu le veux. On est là pour développer nos dons tant que ça détruit pas l'Institut ou que ça tue personne. " plaisanta-t-il.
Il s'étira doucement en levant les yeux au ciel pendant qu'il réfléchissait.
" Keyah est arrivée très peu de temps avant toi. C'est un élémentaire de sable. Elle peut donc se transformer en sable ou le manipuler. Un peu comme toi. Peut être que tu pourras te recouvrir de fer ? On a d'autres élémentaires à l'école. Lucas il se transforme en cristal et il contrôle la terre. Charis qui est dans les OryX contrôle l'eau et peut se transformer. Avant on avait deux personnes qui contrôlaient le feu, deux autres l'électricité... C'est vaste !"
Il chercha encore quelques informations utiles. Les profs !
" Côté prof, on a Carrie Marcin qui est assez froide. Elle me fait un peu peur. Les élèves qui la voient beaucoup disent qu'en fait elle est gentille. Vadim Volkov est impressionnant. Il a la peau rouge mais il assez distingué. Ca fait toujours bizarre de le voir boire du thé dans une petite tasse. Madame Fouba a des plaques d'os sur le corps. Donc ça impressionne toujours quand on la voit mais elle a pas mal. Elle contrôle les os et peut se créer des armes avec. Cassandre Deneos est souvent distante. C'est une des psy de l'école. Elle voit les chemins possibles dans le futur et tente de nous diriger vers les meilleurs. Elle a un grand poids sur les épaules et on sait tous ici qu'elle en souffre beaucoup, surtout quand on lui reproche des choix qu'elle a fait... "
Un pouvoir à trop hautes responsabilités comme son enlèvement l'avait prouvé. Becker voulait se servir d'elle pour orienter ses choix.
" Puis sinon y'a aussi Le directeur Zachary qui est très calé en sciences. Il est un peu tête en l'air parfois, c'est amusant à voir. Il est d'une puissance dingue ! Une fois certains ont du l'affronter et... ". Il ne termina pas la phrase. Ca avait été un carnage. Il valait peut être mieux ne pas en parler.
" Y'a aussi le professeur Esther Kofmann. Elle est un peu froide aussi parfois. Elle semble souvent blasée de ce qui l'entoure. Puis sinon y'a un nouveau prof depuis peu de temps. Milan Ivanovic. Mais je le connais pas du tout. "
Il repensa soudain à une information capitale !
" Ha oui, et si tu sens quelqu'un avant de la voir, c'est Alixtide. Il vit dans les ordures, et ça se voit autant que ça se sent ! Il est un peu bizarre des fois dans sa tête. Un peu comme Georgia. Elle est gentille mais elle part dans des délires des fois... Puis sinon y'a Claire qui est muette. Donc t'étonne pas si elle te répond pas. Y'a aussi quelques couples homosexuels. Donc soit pas surprises si tu vois Luther et Jason se sauter l'un sur l'autre. Ils sont assez expressifs parfois. Enfin ces derniers temps ça s'est beaucoup calmé je crois. Je sais pas pourquoi. "
Il fixa le regard de Lucy pour voir si elle suivait un peu. Elle ne retiendrait pas tout, et surtout l'association des noms et des actions, mais l'important, c'était de savoir à quoi s'attendre !
" Tout à l'heure je te parlais d'un télékinésiste qui était trop flemmard pour marcher. Donc c'est Jay. Il vole en se portant mentalement. Il est un peu parano des fois. Ha oui, puis aussi y'a Mina. Elle a une déformation mutante. Elle ressemble à... une sorte de harpie. Mais elle est adorable. Faut pas du tout avoir peur d'elle. Y'a deux télépathe sinon. L'une est un peu plus jeune que moi, Kitty. Donc attention à ce que tu penses ! Avant y'en avait une très puissante mais elle est partie. "
A quoi devait elle aussi ne pas prêter trop d'attention... ?
" Ha ! Et puis il y a Rachel et Juan qui peuvent faire apparaitre des portails ou vortex pour ressortir ailleurs. Des raccourcis spatiaux en fait. Et puis Annaelle aussi d'ailleurs. Elle est avec Charis, en couple. Tu sais, l'élémentaire d'eau qui est dans mon équipe ? Ha heu non... Zut, c'est Abaigh qui est avec Charis. Elle peut se cloner momentanément, elle.Puis y'a aussi Yamina qui peut traverser les murs. Ca fait un peu fantôme ! Ca surprend toujours ! Puis sinon, si tu vois pas un des membres de l'Institut c'est pas parce qu'il est invisible mais parce qu'il passe beaucoup de temps derrière son ordinateur. Jeremiah. Il est malade en plus en ce moment, alors ça lui fait une bonne raison ! " conclue-t-il avec amusement.
Pfiou. Il en avait cité du monde. Il manquait Amarenna, Jade, Robin, Viconia, Gilles, Yrianna, Ken, Billy, Isabella ou Yanis et même Juliette. Mais ils étaient relativement normaux... Quoi que.
" Ha heu... Encore quelques trucs. Si tu vois des insectes qui volent, les écrasent pas, c'est peut être Yrianna. Et y'a un gars qui a une voix robotique. C'est Yanis. Puis si tu vois une fille qui est habillée de façon spéciale... en gothique romantique, elle appelle ça, c'est Juliette. Et un dernier truc, si un garçon refuse de te serrer la main, faut pas insister, il peut te la broyer sans forcer ! "
Il s'affala un peu dans le fond de son fauteuil en lui souriant. L'Inuit n'avait pas pour habitude d'être bavard, mais raconter un peu toute la vie de l'Institut pouvait durer des heures. Donc c'était une version accélérée. Enfin, il se souvint de la question sur les math.
" Pour les math, on est une école malgré tout donc on suit des cours. Les math, personne y échappe si c'est au programme... "
------------------------------
[J'aimerai remercier Juliette de qui je me suis beaucoup inspiré pour la longueur du post, et signaler que j'ai cité tout le monde de tête, désolé si j'en ai oublié ! C'étaient ceux que Kala a jamais croisé probablement. ]
" Keyah est dans la même équipe que moi. Les OryX de Madame Fouba. " lui indiqua-t-il.
Il l'écouta ensuite parler de son pouvoir à elle. Manipulation du métal. Ca devait être très utile en mission ça... Contre tous les humains avec des armes à feu ou blanches, elle pourrait les désarmer.
" Avec de l'entrainement tu arriveras surement à manipuler beaucoup de métaux. Peut être même qu'à force tu pourras manipuler autre chose que ça ? Si tu portes du métal sur toi, tu peux te faire voler peut être ? On a un télékinésiste qui s'amuse à se déplacer comme ça. "
Finalement, elle s'assit sur un fauteuil et Kala retourna sur le sien. Elle lui retourna la question du pouvoir puis enchaîna rapidement pour apprendre les choses à savoir sur l'Institut. L'engouement de la jeune fille fit sourire le garçon qui essaya de lui apprendre tout ce qu'il pouvait de tête.
" Alors moi je suis là depuis le début de l'année. Je suis arrivé en Janvier à la recherche de quelqu'un qui serait capable de guérir mon père qui était malade. Je ne suis pas venu parce que j'étais mutant, je l'ai appris ici. Et autant le découvrir ça doit faire bizarre... Autant se le faire dire c'est encore plus... déstabilisant. " lui confia-t-il.
" Puis donc un mutant l'a soigné et j'ai décidé de rester ici parce que je leur étais redevable initialement et pour pouvoir développer mon don. Puis au fil du temps je me suis senti autant mutant physiquement que mentalement et forcément la cause mutante m'a été tout de suite plus... " chercha l'inuit sans trouver ses mots. Il avait du mal à synthétiser son vécu en plus d'être fatigué.
" Enfin comme j'étais mutant, je me sentais concerné en fait. Donc voilà... Pour les choses à savoir... Y'a un placard rempli de nourriture qui est à Niko ! Tu le verras tout de suite, il est rempli à raz bord de chips et de trucs pas diététiques. Sinon tu as le droit de te servir autant de ton pouvoir que tu le veux. On est là pour développer nos dons tant que ça détruit pas l'Institut ou que ça tue personne. " plaisanta-t-il.
Il s'étira doucement en levant les yeux au ciel pendant qu'il réfléchissait.
" Keyah est arrivée très peu de temps avant toi. C'est un élémentaire de sable. Elle peut donc se transformer en sable ou le manipuler. Un peu comme toi. Peut être que tu pourras te recouvrir de fer ? On a d'autres élémentaires à l'école. Lucas il se transforme en cristal et il contrôle la terre. Charis qui est dans les OryX contrôle l'eau et peut se transformer. Avant on avait deux personnes qui contrôlaient le feu, deux autres l'électricité... C'est vaste !"
Il chercha encore quelques informations utiles. Les profs !
" Côté prof, on a Carrie Marcin qui est assez froide. Elle me fait un peu peur. Les élèves qui la voient beaucoup disent qu'en fait elle est gentille. Vadim Volkov est impressionnant. Il a la peau rouge mais il assez distingué. Ca fait toujours bizarre de le voir boire du thé dans une petite tasse. Madame Fouba a des plaques d'os sur le corps. Donc ça impressionne toujours quand on la voit mais elle a pas mal. Elle contrôle les os et peut se créer des armes avec. Cassandre Deneos est souvent distante. C'est une des psy de l'école. Elle voit les chemins possibles dans le futur et tente de nous diriger vers les meilleurs. Elle a un grand poids sur les épaules et on sait tous ici qu'elle en souffre beaucoup, surtout quand on lui reproche des choix qu'elle a fait... "
Un pouvoir à trop hautes responsabilités comme son enlèvement l'avait prouvé. Becker voulait se servir d'elle pour orienter ses choix.
" Puis sinon y'a aussi Le directeur Zachary qui est très calé en sciences. Il est un peu tête en l'air parfois, c'est amusant à voir. Il est d'une puissance dingue ! Une fois certains ont du l'affronter et... ". Il ne termina pas la phrase. Ca avait été un carnage. Il valait peut être mieux ne pas en parler.
" Y'a aussi le professeur Esther Kofmann. Elle est un peu froide aussi parfois. Elle semble souvent blasée de ce qui l'entoure. Puis sinon y'a un nouveau prof depuis peu de temps. Milan Ivanovic. Mais je le connais pas du tout. "
Il repensa soudain à une information capitale !
" Ha oui, et si tu sens quelqu'un avant de la voir, c'est Alixtide. Il vit dans les ordures, et ça se voit autant que ça se sent ! Il est un peu bizarre des fois dans sa tête. Un peu comme Georgia. Elle est gentille mais elle part dans des délires des fois... Puis sinon y'a Claire qui est muette. Donc t'étonne pas si elle te répond pas. Y'a aussi quelques couples homosexuels. Donc soit pas surprises si tu vois Luther et Jason se sauter l'un sur l'autre. Ils sont assez expressifs parfois. Enfin ces derniers temps ça s'est beaucoup calmé je crois. Je sais pas pourquoi. "
Il fixa le regard de Lucy pour voir si elle suivait un peu. Elle ne retiendrait pas tout, et surtout l'association des noms et des actions, mais l'important, c'était de savoir à quoi s'attendre !
" Tout à l'heure je te parlais d'un télékinésiste qui était trop flemmard pour marcher. Donc c'est Jay. Il vole en se portant mentalement. Il est un peu parano des fois. Ha oui, puis aussi y'a Mina. Elle a une déformation mutante. Elle ressemble à... une sorte de harpie. Mais elle est adorable. Faut pas du tout avoir peur d'elle. Y'a deux télépathe sinon. L'une est un peu plus jeune que moi, Kitty. Donc attention à ce que tu penses ! Avant y'en avait une très puissante mais elle est partie. "
A quoi devait elle aussi ne pas prêter trop d'attention... ?
" Ha ! Et puis il y a Rachel et Juan qui peuvent faire apparaitre des portails ou vortex pour ressortir ailleurs. Des raccourcis spatiaux en fait. Et puis Annaelle aussi d'ailleurs. Elle est avec Charis, en couple. Tu sais, l'élémentaire d'eau qui est dans mon équipe ? Ha heu non... Zut, c'est Abaigh qui est avec Charis. Elle peut se cloner momentanément, elle.Puis y'a aussi Yamina qui peut traverser les murs. Ca fait un peu fantôme ! Ca surprend toujours ! Puis sinon, si tu vois pas un des membres de l'Institut c'est pas parce qu'il est invisible mais parce qu'il passe beaucoup de temps derrière son ordinateur. Jeremiah. Il est malade en plus en ce moment, alors ça lui fait une bonne raison ! " conclue-t-il avec amusement.
Pfiou. Il en avait cité du monde. Il manquait Amarenna, Jade, Robin, Viconia, Gilles, Yrianna, Ken, Billy, Isabella ou Yanis et même Juliette. Mais ils étaient relativement normaux... Quoi que.
" Ha heu... Encore quelques trucs. Si tu vois des insectes qui volent, les écrasent pas, c'est peut être Yrianna. Et y'a un gars qui a une voix robotique. C'est Yanis. Puis si tu vois une fille qui est habillée de façon spéciale... en gothique romantique, elle appelle ça, c'est Juliette. Et un dernier truc, si un garçon refuse de te serrer la main, faut pas insister, il peut te la broyer sans forcer ! "
Il s'affala un peu dans le fond de son fauteuil en lui souriant. L'Inuit n'avait pas pour habitude d'être bavard, mais raconter un peu toute la vie de l'Institut pouvait durer des heures. Donc c'était une version accélérée. Enfin, il se souvint de la question sur les math.
" Pour les math, on est une école malgré tout donc on suit des cours. Les math, personne y échappe si c'est au programme... "
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[J'aimerai remercier Juliette de qui je me suis beaucoup inspiré pour la longueur du post, et signaler que j'ai cité tout le monde de tête, désolé si j'en ai oublié ! C'étaient ceux que Kala a jamais croisé probablement. ]
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Mar 22 Déc 2009 - 21:54
Après son départ de l’amphithéâtre, Juliette avait vaguement erré à travers les couloirs de l’institut, En traversant le hall elle avait aperçu Georgia et Viconia et, pour ne pas déranger blondie dans sa tentative de séduction, la gothique romantique se fit encore plus discrète et silencieuse que à son habitude, ce qui était peu dire en vérité. Elle glissa telle une ombre, littéralement, et se dirigea finalement en direction du salon ou elle pénétra prestement. Une fois à l’intérieur, la jeune femme alla s’installer dans l’un des fauteuils de la pièce en poussant un soupir las, qui témoignait d’un soulagement certain… Même si le fait de s’être retrouvé allongée à même le sol de bois de l’estrade de l’amphithéâtre ne l’avait pas vraiment dérangé, il fallait bien avouer que de se retrouver enveloppée d’un fauteuil moelleux était très nettement plus agréable au corps. Pas autant que son cercueil cela dit, mais tout de même…
N’ayant porté que très peu d’attention sur le salon en lui-même lors de son arrivée, Juliette laissa quelques secondes plus tard son regard translucide survoler l’ensemble de ce dernier, et c’est ainsi qu’elle vit les deux élèves déjà présent dans la pièce. Il y avait le l’adorable petit inuit, ainsi que… Une nouvelle.. ? C’était quoi son prénom déjà.. ? Daisy.. ? Mary.. ? Suzy.. ? Quelque chose dans ce genre là en tout cas, même si, comme à son habitude, la gothique romantique ne retenait absolument pas les prénoms des nouveaux arrivant. Cela ne l’empêcha cependant nullement de leur sourire poliment, bien que de manière sincère et de leur dire :
‘’Bonjour tous les deux… Désolée, mais je dois confesser que je votre présence m’a échappé.’’
Juliette porta ensuite un regard un peu plus attentif à la scène qui se déroulait sous ses yeux, et, en fonction de la promiscuité des deux élèves, ainsi que des livres de cours et des cahiers présent autour d’eux, elle en déduisit qu’ils devaient certainement être en train de travailler sérieusement.
‘’Vous faites vos devoirs à ce que je vois, c’est bien…. Rassurez-vous, je vais faire en sorte de ne pas vous déranger.’’
La gothique romantique dirigea ensuite son regard sur la télévision, mais se refusa à l’allumer afin de préserver l’assiduité des deux courageux élèves des plus studieux. Finalement, elle se pencha afin d’attraper un des journaux posé sur la table basse qui se trouvait devant elle, et commença à le parcourir en s’attardant quelque peu sur la première page.
N’ayant porté que très peu d’attention sur le salon en lui-même lors de son arrivée, Juliette laissa quelques secondes plus tard son regard translucide survoler l’ensemble de ce dernier, et c’est ainsi qu’elle vit les deux élèves déjà présent dans la pièce. Il y avait le l’adorable petit inuit, ainsi que… Une nouvelle.. ? C’était quoi son prénom déjà.. ? Daisy.. ? Mary.. ? Suzy.. ? Quelque chose dans ce genre là en tout cas, même si, comme à son habitude, la gothique romantique ne retenait absolument pas les prénoms des nouveaux arrivant. Cela ne l’empêcha cependant nullement de leur sourire poliment, bien que de manière sincère et de leur dire :
‘’Bonjour tous les deux… Désolée, mais je dois confesser que je votre présence m’a échappé.’’
Juliette porta ensuite un regard un peu plus attentif à la scène qui se déroulait sous ses yeux, et, en fonction de la promiscuité des deux élèves, ainsi que des livres de cours et des cahiers présent autour d’eux, elle en déduisit qu’ils devaient certainement être en train de travailler sérieusement.
‘’Vous faites vos devoirs à ce que je vois, c’est bien…. Rassurez-vous, je vais faire en sorte de ne pas vous déranger.’’
La gothique romantique dirigea ensuite son regard sur la télévision, mais se refusa à l’allumer afin de préserver l’assiduité des deux courageux élèves des plus studieux. Finalement, elle se pencha afin d’attraper un des journaux posé sur la table basse qui se trouvait devant elle, et commença à le parcourir en s’attardant quelque peu sur la première page.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Mer 23 Déc 2009 - 1:05
Bureau d'Esther
L'israélienne n'avait pas attendu de voir si Milan la suivait ou non. Secrètement, elle espérait que oui. Mais au fond, quelle différence cela faisait ?
Quoi qu'il en fut, elle entra dans le salon où se trouvaient Kalalli, Lucy et Juliette.
Esther, toujours derrière ses épaisses lunettes de soleil, les gratifia d'un "Bonjour Mesdemoiselles et Monsieur" avant de faire quelques pas supplémentaires dans la pièce.
Elle tenait toujours à la main les feuilles qu'elle venait d'imprimer. Elle les observa un instant. Puis, lança aux élèves présents :
"J'ai le dernier numéro de l'Eastern News si cela intéresse quelqu'un"
Regardant rapidement la première page, elle passa à la suivante sans ciller.
"J'ai l'impression que l'on parle de vous, Juliette. Quant à..."
L'article sur le mandat d'arrêt international. L'israélienne observa chacun des visages et se souvint de qui ils étaient pour certains... L'infâme Docteur Death qui avait pratiqué des expériences sur elle, le Docteur Sawada et le Général Vilsmaier rencontrés également au Schlössadler, sans oublier l'étrange Méduse...
Une drôle de sensation la parcourut. Comme si au fond, elle faisait l'histoire. Avec tous ces visages. Tous ces gens rencontrés au fur et à mesure de ses aventures. Ils saignaient l'histoire et elle la faisait.
Esther plissa les yeux.
Il y avait aussi ceux qu'elle ne connaissait pas : la jeune fille blonde, André Cacao, Mademoiselle Hernandez... Elle était persuadée d'avoir rencontré le jeune garçon, mais où ? A l'Institut, certainement mais... Ils défilaient tellement vite.
Quant à Max Renn. Son regard partit dans le vague quand elle réalisa que ce fabricant de mort était toujours libre.
"Enfin le plus simple est que vous en preniez connaissance par vous même..."
Elle posa le journal (page 1 - page 2) sur une table, comme épuisée mentalement par les informations qu'il contenait. Et resta debout, au centre de la pièce, raide comme un piquet, ne sachant trop quel serait son prochain mouvement.
L'israélienne n'avait pas attendu de voir si Milan la suivait ou non. Secrètement, elle espérait que oui. Mais au fond, quelle différence cela faisait ?
Quoi qu'il en fut, elle entra dans le salon où se trouvaient Kalalli, Lucy et Juliette.
Esther, toujours derrière ses épaisses lunettes de soleil, les gratifia d'un "Bonjour Mesdemoiselles et Monsieur" avant de faire quelques pas supplémentaires dans la pièce.
Elle tenait toujours à la main les feuilles qu'elle venait d'imprimer. Elle les observa un instant. Puis, lança aux élèves présents :
"J'ai le dernier numéro de l'Eastern News si cela intéresse quelqu'un"
Regardant rapidement la première page, elle passa à la suivante sans ciller.
"J'ai l'impression que l'on parle de vous, Juliette. Quant à..."
L'article sur le mandat d'arrêt international. L'israélienne observa chacun des visages et se souvint de qui ils étaient pour certains... L'infâme Docteur Death qui avait pratiqué des expériences sur elle, le Docteur Sawada et le Général Vilsmaier rencontrés également au Schlössadler, sans oublier l'étrange Méduse...
Une drôle de sensation la parcourut. Comme si au fond, elle faisait l'histoire. Avec tous ces visages. Tous ces gens rencontrés au fur et à mesure de ses aventures. Ils saignaient l'histoire et elle la faisait.
Esther plissa les yeux.
Il y avait aussi ceux qu'elle ne connaissait pas : la jeune fille blonde, André Cacao, Mademoiselle Hernandez... Elle était persuadée d'avoir rencontré le jeune garçon, mais où ? A l'Institut, certainement mais... Ils défilaient tellement vite.
Quant à Max Renn. Son regard partit dans le vague quand elle réalisa que ce fabricant de mort était toujours libre.
"Enfin le plus simple est que vous en preniez connaissance par vous même..."
Elle posa le journal (page 1 - page 2) sur une table, comme épuisée mentalement par les informations qu'il contenait. Et resta debout, au centre de la pièce, raide comme un piquet, ne sachant trop quel serait son prochain mouvement.
- InvitéInvité
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Jeu 24 Déc 2009 - 16:19
" Tu crois ? " Demanda Lucy, peu convaincue sur les possibilités que lui énumérait Kalalli concernant son pouvoir.
En réalité, elle n'avait jamais pensé qu'un jour elle pourrait faire autre chose que ce qu'elle fait aujourd'hui. Elle se contentait de les gérer au jour le jour et c'était déjà pas si mal.
L'inuit fini par lui raconter comment il était arrivé à l'institut. Elle émit un " oh ! " lorsqu'il fit allusion à son père malade et fut étonnée qu'il n'ai découvert qu'une fois arriver qu'il était mutant. Drôle de surprise effectivement. Son évolution avait du être rapide. En moins d'un an, il était passé du stade de simple humain à un mutant engagé. Pour un si petit garçon, c'était finalement assez impressionnant. Avait-il eu le choix, ou s'était-il fait embarqué malgré lui dans ce monde de mutants ?
Et puis sans transition, il lui fit l'inventaire des élèves de l'institut et des professeurs, en apprenant par la même occasion un peu plus sur sa colocataire et qu'elle faisait partie tout comme elle des élémentaires. Le reste lui passa un peu au dessus, n'arrivant pas à tout retenir et à tout s'imaginer. Seuls quelques noms retinrent son attention pour les avoir déjà croisés et fit un peu plus attention lorsqu'il lui parla des professeurs. Bien qu'elle sache déjà mettre un nom sur un visage, elle ignorait leur personnalité.
" Euh ... D'accord. Je sais pas si je vais ... enfin, merci pour ce tour d'horizon rapide ! " Elle se grattant machinalement le front et en occultant volontairement sa réponse sur les mathématiques dont elle ne voulait pas entendre parler. Pas encore.
En plus des documentations données à l'arrivée, il en faudrait une autre concernant les profs et les élèves. Quoi que savoir tout de suite et sur tout le monde enlèverait certainement un peu de charme à la découverte de l'école.
C'est ce moment que choisie une élève pour rentrer dans le salon. Lucy l'observa quelque peu interloquée, se demandant si elle les snobait ou pas. Après quelques secondes, le temps pour elle d'aller s'asseoir, elle sembla enfin les voir.
" Ah ... Dit elle inutilement, avant de lui sourire à son tour. Tu ... Tu es Juliette, n'est ce pas ? "
Le style de la jeune femme était assez particulier. Ce ne pouvait être qu'une seule personne. Nom qu'elle avait retenu puisque Kalalli y avait fait illusion à la fin de son exposé.
" Des devoirs ? Non, non ... Enfin, moi non. "
Son regard passa alors successivement du livre de math à Kalalli. Si elle était venue ici avec son livre c'était pour se détendre et pour le plaisir de lire. Mais elle doutait que ce que prévoyait de faire le garçon était aussi agréable.
" De toute façon, on est pas bien concentrés ... " La jeune fille regarda Kalalli attendant une confirmation de sa part.
Mlle Kofman fit alors son apparition dans la pièce. Elle les salua, ce à quoi Lucy répondit poliment. Le professeur regarda les feuilles qu'elle tenait à la main avec une mine grave. C'était un journal, l'Eastern News. Elle fit la remarque que Juliette y était mentionnée avant de laisser le journal sur la table. Lucy hésita à le prendre tout de suite, curieuse de voir ce qui mettait le professeur dans cet état. Elle attendait juste de voir si Juliette voulait le prendre en premier.
" Hum ... C'est ... Les nouvelles ne sont pas bonnes ? ... " Tenta-t-elle en s'adressant au professeur qui semblait ne plus savoir quoi faire d'elle.
En réalité, elle n'avait jamais pensé qu'un jour elle pourrait faire autre chose que ce qu'elle fait aujourd'hui. Elle se contentait de les gérer au jour le jour et c'était déjà pas si mal.
L'inuit fini par lui raconter comment il était arrivé à l'institut. Elle émit un " oh ! " lorsqu'il fit allusion à son père malade et fut étonnée qu'il n'ai découvert qu'une fois arriver qu'il était mutant. Drôle de surprise effectivement. Son évolution avait du être rapide. En moins d'un an, il était passé du stade de simple humain à un mutant engagé. Pour un si petit garçon, c'était finalement assez impressionnant. Avait-il eu le choix, ou s'était-il fait embarqué malgré lui dans ce monde de mutants ?
Et puis sans transition, il lui fit l'inventaire des élèves de l'institut et des professeurs, en apprenant par la même occasion un peu plus sur sa colocataire et qu'elle faisait partie tout comme elle des élémentaires. Le reste lui passa un peu au dessus, n'arrivant pas à tout retenir et à tout s'imaginer. Seuls quelques noms retinrent son attention pour les avoir déjà croisés et fit un peu plus attention lorsqu'il lui parla des professeurs. Bien qu'elle sache déjà mettre un nom sur un visage, elle ignorait leur personnalité.
" Euh ... D'accord. Je sais pas si je vais ... enfin, merci pour ce tour d'horizon rapide ! " Elle se grattant machinalement le front et en occultant volontairement sa réponse sur les mathématiques dont elle ne voulait pas entendre parler. Pas encore.
En plus des documentations données à l'arrivée, il en faudrait une autre concernant les profs et les élèves. Quoi que savoir tout de suite et sur tout le monde enlèverait certainement un peu de charme à la découverte de l'école.
C'est ce moment que choisie une élève pour rentrer dans le salon. Lucy l'observa quelque peu interloquée, se demandant si elle les snobait ou pas. Après quelques secondes, le temps pour elle d'aller s'asseoir, elle sembla enfin les voir.
" Ah ... Dit elle inutilement, avant de lui sourire à son tour. Tu ... Tu es Juliette, n'est ce pas ? "
Le style de la jeune femme était assez particulier. Ce ne pouvait être qu'une seule personne. Nom qu'elle avait retenu puisque Kalalli y avait fait illusion à la fin de son exposé.
" Des devoirs ? Non, non ... Enfin, moi non. "
Son regard passa alors successivement du livre de math à Kalalli. Si elle était venue ici avec son livre c'était pour se détendre et pour le plaisir de lire. Mais elle doutait que ce que prévoyait de faire le garçon était aussi agréable.
" De toute façon, on est pas bien concentrés ... " La jeune fille regarda Kalalli attendant une confirmation de sa part.
Mlle Kofman fit alors son apparition dans la pièce. Elle les salua, ce à quoi Lucy répondit poliment. Le professeur regarda les feuilles qu'elle tenait à la main avec une mine grave. C'était un journal, l'Eastern News. Elle fit la remarque que Juliette y était mentionnée avant de laisser le journal sur la table. Lucy hésita à le prendre tout de suite, curieuse de voir ce qui mettait le professeur dans cet état. Elle attendait juste de voir si Juliette voulait le prendre en premier.
" Hum ... C'est ... Les nouvelles ne sont pas bonnes ? ... " Tenta-t-elle en s'adressant au professeur qui semblait ne plus savoir quoi faire d'elle.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Jeu 24 Déc 2009 - 18:05
A défaut de tout retenir, Lucy aurait au moins un petit aperçu de la palette de pouvoir à l'Institut. C'est alors que Juliette entra dans le salon et Kalalli lui sourit mais elle sembla totalement dans ses pensées au point qu'elle les ignora tout bonnement. Il la fixa une seconde, curieux de voir combien de temps elle resterait ailleurs.
Puis elle releva le regard les vit enfin ! Elle s'excusa et pensa qu'ils faisaient leurs devoirs. Kalalli eut un petit sourire amplement compréhensible comme sous-entendant une erreur de la part de la gothique, mais il avait du mal à garder ce petit secret.
" J'avais presque fini... Il me reste juste de petits exo... "
Presque fini, si on considérait que lire l'énoncé représentait plus de la moitié du travail. Mais Lucy confessa qu'ils n'étaient pas très concentrés. L'Inuit lui fit les gros yeux amusés pour montrer qu'il plaisantait l'air de demander pourquoi elle avait dit ça. Puis ce fut Esther qui arriva et qui les salua. Elle portait bizarrement des lunettes de soleil. Il avait entendu dire qu'elle s'était battue. Il essaya donc de ne pas la fixer afin d'éviter de la gêner.
Il reporta son attention sur Juliette et se demanda d'où venait son inattention alors que la prof leur proposait le dernier journal. Il lui demanderait plus tard car il ne voulait pas donner à Lucy l'impression de l'ignorer dès que quelqu'un d'autre arrivait. Et peut être qu'elle voulait regarder en quoi on parlait d'elle dans le journal aussi. Kala posa donc une nouvelle question à la manipulatrice de métal :
" Et tu étudies quoi ? Tu es à l'université non ? "
Puis elle releva le regard les vit enfin ! Elle s'excusa et pensa qu'ils faisaient leurs devoirs. Kalalli eut un petit sourire amplement compréhensible comme sous-entendant une erreur de la part de la gothique, mais il avait du mal à garder ce petit secret.
" J'avais presque fini... Il me reste juste de petits exo... "
Presque fini, si on considérait que lire l'énoncé représentait plus de la moitié du travail. Mais Lucy confessa qu'ils n'étaient pas très concentrés. L'Inuit lui fit les gros yeux amusés pour montrer qu'il plaisantait l'air de demander pourquoi elle avait dit ça. Puis ce fut Esther qui arriva et qui les salua. Elle portait bizarrement des lunettes de soleil. Il avait entendu dire qu'elle s'était battue. Il essaya donc de ne pas la fixer afin d'éviter de la gêner.
Il reporta son attention sur Juliette et se demanda d'où venait son inattention alors que la prof leur proposait le dernier journal. Il lui demanderait plus tard car il ne voulait pas donner à Lucy l'impression de l'ignorer dès que quelqu'un d'autre arrivait. Et peut être qu'elle voulait regarder en quoi on parlait d'elle dans le journal aussi. Kala posa donc une nouvelle question à la manipulatrice de métal :
" Et tu étudies quoi ? Tu es à l'université non ? "
- InvitéInvité
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Jeu 24 Déc 2009 - 18:22
Chambre
Attiré par le bruit, Billy s'approcha, main dans les poches, et entra d'un air nonchalant dans le salon.
- Bonjour tout l'monde ! Bonjour madame la professeurE !
Il aperçu soudain son colloc, et c'est avec un grand sourire qu'il s'exclama :
- Hohooo mon super cochambreur est là ! Top ! On va pouvoir causer un peu... j'ai vaguement entendu des explications sur l'école mais j'ai pas vraiment suivi. Sans te faire tout répéter, en gros j'ai vu un peu la liste des profs et jeté un oeil aux histoires de missions et tout ça. C'est un truc de dingue quand même ! Ca fait un peu bande de super-héros ça ! dit-il avec des yeux brillant de malice alors qu'il atterrissait sur un fauteuil non loin de Kalalli et Lucy.
- Moi chui venu pour sauver le monde ! dit-il d'un air fier.
- Enfin en tout cas je vais essayer du mieux possible... c'est dommage de pas aider les autres quand on peut ! Par exemple moi... je pourrais faire sculpteur de... moi ! dit-il en transformant sa main en une forme de canard design.
- Mais franchement quel intérêt ?!
S'étendant vers l'arrière, mains derrière la nuque, Billy eut l'air rêveur alors qu'il continuait :
- Ouai... j'aimerais sauver un max de gens ! Ca me dérangerait pas qu'on m'appelle un "héro"... je crois que j'm'y ferais bien !... dit-il avec un sourire satisfait.
Attiré par le bruit, Billy s'approcha, main dans les poches, et entra d'un air nonchalant dans le salon.
- Bonjour tout l'monde ! Bonjour madame la professeurE !
Il aperçu soudain son colloc, et c'est avec un grand sourire qu'il s'exclama :
- Hohooo mon super cochambreur est là ! Top ! On va pouvoir causer un peu... j'ai vaguement entendu des explications sur l'école mais j'ai pas vraiment suivi. Sans te faire tout répéter, en gros j'ai vu un peu la liste des profs et jeté un oeil aux histoires de missions et tout ça. C'est un truc de dingue quand même ! Ca fait un peu bande de super-héros ça ! dit-il avec des yeux brillant de malice alors qu'il atterrissait sur un fauteuil non loin de Kalalli et Lucy.
- Moi chui venu pour sauver le monde ! dit-il d'un air fier.
- Enfin en tout cas je vais essayer du mieux possible... c'est dommage de pas aider les autres quand on peut ! Par exemple moi... je pourrais faire sculpteur de... moi ! dit-il en transformant sa main en une forme de canard design.
- Mais franchement quel intérêt ?!
S'étendant vers l'arrière, mains derrière la nuque, Billy eut l'air rêveur alors qu'il continuait :
- Ouai... j'aimerais sauver un max de gens ! Ca me dérangerait pas qu'on m'appelle un "héro"... je crois que j'm'y ferais bien !... dit-il avec un sourire satisfait.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Jeu 24 Déc 2009 - 23:30
‘’En effet, c’est bien moi…’’
Répondit Juliette à Lucy, en détournant son regard du journal pris sur la table. Le fait qu’une nouvelle élève la reconnaisse lui faisait toujours plaisir, mais vu sa personnalité la gothique romantique se demandait toujours dans quel sens exactement elle la reconnaissait. Etait-ce dans le bon sens, ou bien dans le mauvais.. ? La légère hésitation qu’elle perçu dans sa voix laissait planer un certain doute, mais rapidement la jeune fille enchaîna en la détrompant sur son occupation supposée, contrairement à Kallali qui, lui faisait effectivement ses devoirs. La discussion aurait pu se poursuivre plus longuement, si Esther n’avait pas à son tour fait irruption dans le salon, refroidissant visiblement la jeune inuit qui se retourna rapidement en direction de Lucy qu’il interrogea sur ses études… Et refroidir un habitant du grand froid, il fallait le faire lorsque l’on y songeait bien.
Par pure politesse, Juliette gratifia le professeur d’un ‘’bonjour mademoiselle Kofman…’’ bref. Elle semblait les observer, dissimuler derrière ses lunettes noires, au sujet desquelles la gothique romantique s’interrogea intérieurement. Porter ce genre de chose à l’intérieur, surtout pas un temps aussi maussade, elle-même ne le faisait pas. Lorsque Esther lui signifia qu’elle était dans le journal, Juliette releva la tête dans sa direction en émettant un ‘’Ha…’’ de surprise. Elle.. ? dans le journal.. ? Voilà qui était bien étonnant, pour quelqu’un qui faisait tout son possible pour être le plus discret possible en dehors de son petit monde bien à elle. Elle observa aussi le professeur à l’allure intransigeante et sévère se perdre longuement dans l’un des articles du journal, se demandant bien ce qui pouvait interloquer de la sorte ‘’mademoiselle cravache.’’ Celle-ci n’en dit pas plus cependant, se contentant au final de déposer le journal sur la table en précisant à la gothique romantique qu’elle ferait mieux de voir l’article ou il était question de sa personne, de ses propre yeux. Ce que Juliette fit assez rapidement d’ailleurs, abandonnant le précédent journal déjà entre ses mains. Dans sa surprise teintée de curiosité, somme toute naturelle, la jeune femme espérait que l’article en question ne la dévoile pas trop… En fait, elle se demandait bien en quoi elle pouvait avoir l’honneur de se retrouver ainsi cité, dans un quelconque article…
Celui sur la mise en quarantaine dans l’Oregon l’interpella, autant par sa nature des plus exceptionnelle, que par le voile opaque que le gouverneur de l’état avait mis sur toute cette affaire. Une moue se dessina sur la visage de Juliette lorsqu’elle vit que l’on évoquait des mutant cannibales… Evidemment, on ne pouvait pas laisser les mutants en dehors de la moindre affaire un peu étrange… C’était un triste constat, mais peut-être était-ce vrai… Dans ce cas, ils devraient aller sur place afin de démêler le vrai du faux. N’était-ce pas pour ce genre d’affaire en fin de compte, que Roberta Shenzie avait été implantée dans l’institut.. ? La gothique romantique poursuivit sa lecture, et enfin elle tomba sur l’article qu’avait évoqué le professeur Kofman. Visiblement, le gouvernement avait tenté de dissimuler aux yeux du public, l’implication de l’institut dans cette enquête concernant l'enlèvement de Lorna Lorne… Une question de politique, sans aucun doute possible. Il ne pouvait pas être ouvertement contre les mutants, mais pas ouvertement pour non plus, comme en témoignait la prudence employée par la représentante du département de la justice. La suite de l’article fit cependant retrouver le sourire à la gothique romantique, qui paru satisfaite de ce qu’elle était en train de lire…
‘’Il semblerait que l’on puisse finalement avoir confiance dans le gouvernement américain, pour rendre une véritable justice même lorsque des mutants sont impliqué…’’
Dit-elle alors d’une voix distraite sans cesser sa lecture, s’adressant finalement plus à elle-même que à toute autre personne dans la pièce. C’était vrai, l’agent Stanley avait tenu parole… Toute la vérité avait été faite sur cette farce tragique, même si l’amoureux manipulé devait maintenant subir les conséquences de ses actes. Un léger soupir fusa des lèvres de Juliette cependant. Bien sur, il devait assumer ses actes, mais il était finalement une victime plus qu’un coupable, et elle espérait que le tribunal en tiendrait compte dans son jugement. Quand à Lorna Lorne, hé bien… Quelque part, la jeune femme ne regrettait pas de lui avoir mis son poing dans la figure… En tout cas, cette première mission s’était terminé de manière plutôt positive, et il était assez satisfaisant, c’était bien de le dire, de constater que les mutants et les forces de l’ordre pouvaient ainsi agir ensemble. C’était un premier pas, et il restait maintenant à faire de ce pas une multitude de traces aussi éternelles que celles que Neil Amstrong avait laissé gravé à tout jamais, dans le sol inerte de la lune. Dans tous les cas, Juliette suivra ce procès avec une attention toute particulière, afin de voir si l’échelon suivant de la justice se montrerait aussi équitable que le furent l’agent Stanley et le FBI. Le court extrait sur le shérif de Barnet fit naître un léger rire dans la bouche de Juliette. Ce n’était pas bien de se moquer, il était vrai, mais parfois c’était tellement bon… Et puis ainsi, la petite ville aurait peut-être droit à un véritable chef de la police digne de ce nom, sans aucun préjugés pouvant influencer son devoir. L’avenir le dira…
La gothique parcouru encore quelques pages du journal, avant de finalement tomber sur l’article concernant Génosha. Ce dernier assombrit quelque peu sa joie passé, lui rappelant des souvenirs peu agréable aussi bien à se souvenir, que à raconter. La présidente du tribunal de Hammer bay paraissait être enragé et prête à tous pour obtenir satisfaction, mais la gothique romantique se demandait si celle-ci et son tribunal, étaient bien impartiaux, et si ce n’était pas plutôt un sentiment de revanche qui la faisait ainsi s’acharner à vouloir absolument juger tous ces gens à Genosha. Bien entendu, ils étaient coupable pour la grande majorité, mais être jugé par ses ennemis d’autrefois n’était jamais une bonne chose comme l’histoire l’avait prouvé à maintes reprise. A cause du comportement de cette femme, le tout jeune état mutant risquait de se voir entacher d’un bien triste cadeau de naissance selon la gothique romantique, qui se désolait un peu de voir que ce nouvel état n’apprenait pas vraiment des expériences passé de ses aînés. Si cela s’avérait, en quoi Genosha serait-il alors plus noble que les autres états du monde.. ?
En parcourant la galerie des photos des accusés, Juliette en reconnu certains pour les avoir déjà vu en photos, tandis que d’autres lui semblait parfaitement inconnu. Toutefois, un visage attira son attention… Cameron Cromwell… Les Lex l’appelaient la Meduse, mais pour Juliette elle était avant tout Cameron Dwyer, la mère de Timmy. Tout comme son fils, la mutante s’était finalement révélé être, elle aussi une victime, en dépit des atrocités qu’elle avait pu commettre sous l’influence des bourreaux de son enfant. Malgré toutes les horreurs dites sur cette femme, la gothique romantique ne retenait d’elle que l’image d’une mère éplorée tenant le corps sans vie de son fils redevenu humain, entre ses bras. Un éclair de tristesse passa doucement dans le regard de glace de la gothique romantique, qui soupira à nouveau poussivement… Tout comme Esther, mais sans doute pas pour les même raisons, elle demeura longuement songeuse devant cet article. Juliette se surprit d’ailleurs secrètement, à espérer que Cameron Dwyer, ou Cromwell, ne puisse jamais être retrouvé. Si quelqu’un ne méritait pas d’être condamné c’était bien elle… Car après tout, n’avait-elle pas déjà subi la plus lourde des peines.. ?
Finalement, la gothique romantique quitta le journal du regard, et dit à toute l’assemblée présente :
‘’Cette Lucy Adams est une idiote, si elle espère que le gouvernement américain va lui livrer Max Renn… Ce serait comme lancer un signal d'alarme à tous ses fournisseurs d’armes, et se condamner à ne plus être approvisionnés en nouvelle technologie si ces derniers encourent le risque de se voir condamner par des états étrangers.’’
Juliette ne parla pas de Cameron Dwyer. C’était sa chose, son secret, son intimité presque… Et ce genre de chose ne se partageait que avec ceux qui avaient eu la malchance de le vivre en même temps qu’elle.
‘’Mais c’est une situation assez inquiétante… J’espère que la folie vengeresse de cette femme ne va pas déclencher un nouveau conflit, alors que les choses semblent s’arranger quelque peu pour les mutants..’’
Poursuivit Juliette, tout en regardant avec étonnement la professeur Kofman immobile au milieu de la pièce, telle une araignée au centre de sa toile, prête à foncer droit sur la première proie assez stupide pour venir se faire piéger dans sa toile gluante. Pourtant, la gothique romantique risqua une question au professeur honni. Elle n’avait pas vraiment le choix, puisqu’elle était la seule représentante de l’autorité dans le salon. Juliette s’en accommoda donc… Ce n’était qu’une simple question qui ne l’engageait en rien vis-à-vis d’elle après tout…
‘’Mademoiselle Kofman… Vous ne pensez pas que l’on devrait voir par nous-même ce qui se passe dans l’Oregon.. ? Puisque le gouvernement américain semble se montrer assez conciliant, j’imagine qu’il ne devrait pas y avoir de problème pour qu’il nous autorise à pénétrer cette zone de quarantaine, surtout si des mutants sont effectivement concerné. Qu’en pensez-vous.. ?’’
Conclu finalement Juliette, s’attendant, avec une probabilité approchant les quatre vingt-dix pour cent, à une réponse sèche et désagréable, dont l’israélienne semblait avoir le secret. Avant même qu’elle ne puisse espérer une réponse, fut-elle désobligeante, une personne entra à nouveau dans le salon. Une fois de plus, il s’agissait d’un élève récemment arrivée à l’institut dont le prénom échappait à la gothique romantique, mais qui paraissait être en mesure de concurrencer Annaëlle en terme de babillages effrénés. Ce dernier les salua tous, puis aussitôt il s’adressa à Kallali dont il partageait vraisemblablement la chambre. Pour un peu, la gothique romantique aurait un peu de peine pour le petit inuit…
Elle le gratifia cependant d’un bonjour, qui sans doute passerait inaperçu vu la vitesse à laquelle Billy avait jeté son dévolu sur son (mal)heureux colocataire.
Répondit Juliette à Lucy, en détournant son regard du journal pris sur la table. Le fait qu’une nouvelle élève la reconnaisse lui faisait toujours plaisir, mais vu sa personnalité la gothique romantique se demandait toujours dans quel sens exactement elle la reconnaissait. Etait-ce dans le bon sens, ou bien dans le mauvais.. ? La légère hésitation qu’elle perçu dans sa voix laissait planer un certain doute, mais rapidement la jeune fille enchaîna en la détrompant sur son occupation supposée, contrairement à Kallali qui, lui faisait effectivement ses devoirs. La discussion aurait pu se poursuivre plus longuement, si Esther n’avait pas à son tour fait irruption dans le salon, refroidissant visiblement la jeune inuit qui se retourna rapidement en direction de Lucy qu’il interrogea sur ses études… Et refroidir un habitant du grand froid, il fallait le faire lorsque l’on y songeait bien.
Par pure politesse, Juliette gratifia le professeur d’un ‘’bonjour mademoiselle Kofman…’’ bref. Elle semblait les observer, dissimuler derrière ses lunettes noires, au sujet desquelles la gothique romantique s’interrogea intérieurement. Porter ce genre de chose à l’intérieur, surtout pas un temps aussi maussade, elle-même ne le faisait pas. Lorsque Esther lui signifia qu’elle était dans le journal, Juliette releva la tête dans sa direction en émettant un ‘’Ha…’’ de surprise. Elle.. ? dans le journal.. ? Voilà qui était bien étonnant, pour quelqu’un qui faisait tout son possible pour être le plus discret possible en dehors de son petit monde bien à elle. Elle observa aussi le professeur à l’allure intransigeante et sévère se perdre longuement dans l’un des articles du journal, se demandant bien ce qui pouvait interloquer de la sorte ‘’mademoiselle cravache.’’ Celle-ci n’en dit pas plus cependant, se contentant au final de déposer le journal sur la table en précisant à la gothique romantique qu’elle ferait mieux de voir l’article ou il était question de sa personne, de ses propre yeux. Ce que Juliette fit assez rapidement d’ailleurs, abandonnant le précédent journal déjà entre ses mains. Dans sa surprise teintée de curiosité, somme toute naturelle, la jeune femme espérait que l’article en question ne la dévoile pas trop… En fait, elle se demandait bien en quoi elle pouvait avoir l’honneur de se retrouver ainsi cité, dans un quelconque article…
Celui sur la mise en quarantaine dans l’Oregon l’interpella, autant par sa nature des plus exceptionnelle, que par le voile opaque que le gouverneur de l’état avait mis sur toute cette affaire. Une moue se dessina sur la visage de Juliette lorsqu’elle vit que l’on évoquait des mutant cannibales… Evidemment, on ne pouvait pas laisser les mutants en dehors de la moindre affaire un peu étrange… C’était un triste constat, mais peut-être était-ce vrai… Dans ce cas, ils devraient aller sur place afin de démêler le vrai du faux. N’était-ce pas pour ce genre d’affaire en fin de compte, que Roberta Shenzie avait été implantée dans l’institut.. ? La gothique romantique poursuivit sa lecture, et enfin elle tomba sur l’article qu’avait évoqué le professeur Kofman. Visiblement, le gouvernement avait tenté de dissimuler aux yeux du public, l’implication de l’institut dans cette enquête concernant l'enlèvement de Lorna Lorne… Une question de politique, sans aucun doute possible. Il ne pouvait pas être ouvertement contre les mutants, mais pas ouvertement pour non plus, comme en témoignait la prudence employée par la représentante du département de la justice. La suite de l’article fit cependant retrouver le sourire à la gothique romantique, qui paru satisfaite de ce qu’elle était en train de lire…
‘’Il semblerait que l’on puisse finalement avoir confiance dans le gouvernement américain, pour rendre une véritable justice même lorsque des mutants sont impliqué…’’
Dit-elle alors d’une voix distraite sans cesser sa lecture, s’adressant finalement plus à elle-même que à toute autre personne dans la pièce. C’était vrai, l’agent Stanley avait tenu parole… Toute la vérité avait été faite sur cette farce tragique, même si l’amoureux manipulé devait maintenant subir les conséquences de ses actes. Un léger soupir fusa des lèvres de Juliette cependant. Bien sur, il devait assumer ses actes, mais il était finalement une victime plus qu’un coupable, et elle espérait que le tribunal en tiendrait compte dans son jugement. Quand à Lorna Lorne, hé bien… Quelque part, la jeune femme ne regrettait pas de lui avoir mis son poing dans la figure… En tout cas, cette première mission s’était terminé de manière plutôt positive, et il était assez satisfaisant, c’était bien de le dire, de constater que les mutants et les forces de l’ordre pouvaient ainsi agir ensemble. C’était un premier pas, et il restait maintenant à faire de ce pas une multitude de traces aussi éternelles que celles que Neil Amstrong avait laissé gravé à tout jamais, dans le sol inerte de la lune. Dans tous les cas, Juliette suivra ce procès avec une attention toute particulière, afin de voir si l’échelon suivant de la justice se montrerait aussi équitable que le furent l’agent Stanley et le FBI. Le court extrait sur le shérif de Barnet fit naître un léger rire dans la bouche de Juliette. Ce n’était pas bien de se moquer, il était vrai, mais parfois c’était tellement bon… Et puis ainsi, la petite ville aurait peut-être droit à un véritable chef de la police digne de ce nom, sans aucun préjugés pouvant influencer son devoir. L’avenir le dira…
La gothique parcouru encore quelques pages du journal, avant de finalement tomber sur l’article concernant Génosha. Ce dernier assombrit quelque peu sa joie passé, lui rappelant des souvenirs peu agréable aussi bien à se souvenir, que à raconter. La présidente du tribunal de Hammer bay paraissait être enragé et prête à tous pour obtenir satisfaction, mais la gothique romantique se demandait si celle-ci et son tribunal, étaient bien impartiaux, et si ce n’était pas plutôt un sentiment de revanche qui la faisait ainsi s’acharner à vouloir absolument juger tous ces gens à Genosha. Bien entendu, ils étaient coupable pour la grande majorité, mais être jugé par ses ennemis d’autrefois n’était jamais une bonne chose comme l’histoire l’avait prouvé à maintes reprise. A cause du comportement de cette femme, le tout jeune état mutant risquait de se voir entacher d’un bien triste cadeau de naissance selon la gothique romantique, qui se désolait un peu de voir que ce nouvel état n’apprenait pas vraiment des expériences passé de ses aînés. Si cela s’avérait, en quoi Genosha serait-il alors plus noble que les autres états du monde.. ?
En parcourant la galerie des photos des accusés, Juliette en reconnu certains pour les avoir déjà vu en photos, tandis que d’autres lui semblait parfaitement inconnu. Toutefois, un visage attira son attention… Cameron Cromwell… Les Lex l’appelaient la Meduse, mais pour Juliette elle était avant tout Cameron Dwyer, la mère de Timmy. Tout comme son fils, la mutante s’était finalement révélé être, elle aussi une victime, en dépit des atrocités qu’elle avait pu commettre sous l’influence des bourreaux de son enfant. Malgré toutes les horreurs dites sur cette femme, la gothique romantique ne retenait d’elle que l’image d’une mère éplorée tenant le corps sans vie de son fils redevenu humain, entre ses bras. Un éclair de tristesse passa doucement dans le regard de glace de la gothique romantique, qui soupira à nouveau poussivement… Tout comme Esther, mais sans doute pas pour les même raisons, elle demeura longuement songeuse devant cet article. Juliette se surprit d’ailleurs secrètement, à espérer que Cameron Dwyer, ou Cromwell, ne puisse jamais être retrouvé. Si quelqu’un ne méritait pas d’être condamné c’était bien elle… Car après tout, n’avait-elle pas déjà subi la plus lourde des peines.. ?
Finalement, la gothique romantique quitta le journal du regard, et dit à toute l’assemblée présente :
‘’Cette Lucy Adams est une idiote, si elle espère que le gouvernement américain va lui livrer Max Renn… Ce serait comme lancer un signal d'alarme à tous ses fournisseurs d’armes, et se condamner à ne plus être approvisionnés en nouvelle technologie si ces derniers encourent le risque de se voir condamner par des états étrangers.’’
Juliette ne parla pas de Cameron Dwyer. C’était sa chose, son secret, son intimité presque… Et ce genre de chose ne se partageait que avec ceux qui avaient eu la malchance de le vivre en même temps qu’elle.
‘’Mais c’est une situation assez inquiétante… J’espère que la folie vengeresse de cette femme ne va pas déclencher un nouveau conflit, alors que les choses semblent s’arranger quelque peu pour les mutants..’’
Poursuivit Juliette, tout en regardant avec étonnement la professeur Kofman immobile au milieu de la pièce, telle une araignée au centre de sa toile, prête à foncer droit sur la première proie assez stupide pour venir se faire piéger dans sa toile gluante. Pourtant, la gothique romantique risqua une question au professeur honni. Elle n’avait pas vraiment le choix, puisqu’elle était la seule représentante de l’autorité dans le salon. Juliette s’en accommoda donc… Ce n’était qu’une simple question qui ne l’engageait en rien vis-à-vis d’elle après tout…
‘’Mademoiselle Kofman… Vous ne pensez pas que l’on devrait voir par nous-même ce qui se passe dans l’Oregon.. ? Puisque le gouvernement américain semble se montrer assez conciliant, j’imagine qu’il ne devrait pas y avoir de problème pour qu’il nous autorise à pénétrer cette zone de quarantaine, surtout si des mutants sont effectivement concerné. Qu’en pensez-vous.. ?’’
Conclu finalement Juliette, s’attendant, avec une probabilité approchant les quatre vingt-dix pour cent, à une réponse sèche et désagréable, dont l’israélienne semblait avoir le secret. Avant même qu’elle ne puisse espérer une réponse, fut-elle désobligeante, une personne entra à nouveau dans le salon. Une fois de plus, il s’agissait d’un élève récemment arrivée à l’institut dont le prénom échappait à la gothique romantique, mais qui paraissait être en mesure de concurrencer Annaëlle en terme de babillages effrénés. Ce dernier les salua tous, puis aussitôt il s’adressa à Kallali dont il partageait vraisemblablement la chambre. Pour un peu, la gothique romantique aurait un peu de peine pour le petit inuit…
Elle le gratifia cependant d’un bonjour, qui sans doute passerait inaperçu vu la vitesse à laquelle Billy avait jeté son dévolu sur son (mal)heureux colocataire.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Sam 26 Déc 2009 - 1:29
Esther secoua la tête à la question de Lucy. Les nouvelles n'étaient pas bonnes. D'ailleurs comment pourrait-il en être autrement ?
Sans ajouter un mot, Aleph alla s'installer sur un fauteuil et croisa lentement les jambes. Elle était encore parcouru de milliers de courbatures. Seule consolation : Haza était, peut-être, à des milliers de kilomètres d'ici, en train de vivre la même douleur. Du moins... Esther souhaitait cela pour son immonde cousine.
"Les choses semblaient s'arranger, oui" lança-t-elle de sa voix neutre.
L'excès d'enthousiasme de Billy déclencha un micro-sourire chez Esther. Néanmoins, toujours derrière ses lunettes de soleil, elle regarda le jeune mutant, ouvrit la bouche mais s'arrêta... Aleph était d'humeur négative. Pourquoi lui aurait-elle annoncé une quelconque banalité sur le fait qu'ils ne sauvaient pas tant de gens que ça ? Et que plus ils avançaient, plus la désolation et la mort se répandaient... Au fond, depuis Harumaggedon, Esther n'était même plus sure qu'ils aient bien conjuré l'Apocalypse. Peut-être que la fin est déjà là ? Ou toute proche ?
Elle tenta de se concentrer sur les propos de Juliette...
"Les gouvernants, quels qu'ils soient, voient d'abord et avant tout leur intérêt... Vous pouvez donc être contente que pour une fois leur intérêt aille dans notre sens. D'ailleurs, j'imagine que si le Gouvernement des USA souhaite faire appel à nouveau à nos services, il va devoir faire en sorte que ces interventions se passent à notre façon. Comme la première que vous me paraissez avoir rondement mené avec vos camarades..."
Le sujet ne passionnait pas plus que cela Esther. Elle avait déjà servi un pays. Pendant 3 ans. Sa cousine s'était vendue aux forces de l'ordre. Protéger et servir, Esther connaissait. Et... Si elle comprenait que cela puisse faire des carrières intéressantes, ou que l'on puisse protéger des vies en se battant sous un drapeau, Aleph n'avait plus le gout de servir sous un fanion quelconque... fut-il celui de Génosha !
"Lucy Adams est une abominable gamine et une affreuse teigne... Mais c'est également la porte-parole de tous ceux qui réclament vengeance. Son discours commence déjà à porter ses fruits : regardez ce jeune garçon qui a été extradé depuis l'Australie... Sachant qu'il est exceptionnel qu'une démocratie obtempère à une demande d'extradition quand la peine de mort est encouru dans le pays qui a délivré le mandat d'arrêt..."
Elle avala sa salive. Esther avait vécu le 13 avril, comme bon nombre d'élèves. Le crime commis ce jour là était innommable, impardonnable... Elle aurait volontiers tué elle-même les commanditaires, mais...
Ce n'était pas ça la justice. Ça c'était la vengeance. Celle qui fait que le cercle de sang ne se referme jamais tout à fait...
"Pour le cas de Renn, a priori il n'y a aucune preuve pour l'incriminer directement mais... Il est louche. Sa technologie traîne un peu partout. Harmonie. Génosha. Et puis... Future Cope appartient à Pyramid. Le Président de Pyramid, Hippias, était sur Génosha. Renn, Pyramid et les criminels du 13 avril ont les mêmes avocats, Lange & Manners... Cela fait beaucoup. Beaucoup de coïncidences..."
Mais cela n'était pas pour autant des preuves...
"Après, je ne suis même pas sure que Lucy Adams y croit elle-même à ses discours, s'agissant de Renn... Il s'agit avant tout d'avoir une posture politique. Enfin, je vois ça comme ça"
Esther regarda à nouveau Billy, puis Lucy, Kalalli et Juliette.
"Juliette, j'en pense que pour l'instant Madame Shenzie ne nous as pas demandé d'intervenir là dessus. Mais qu'Adam, à mon avis, sera intéressé d'apprendre - s'il ne le sait déjà - qu'il se passe encore quelque chose dans l'Oregon. Il vaudrait mieux le lui en parler dans ce cas là..."
Et puis, Aleph était surtout focalisée sur ses affaires... Qui étaient déjà bien assez complexes comme ça !
"Mais je suis contente de voir qu'en dépit de tout ce qui a pu arriver par le passé en mission, il y a encore des élèves pour se porter volontaires... Billy, je suis sure que vous trouverez bien quelque chose à faire"
En espérant juste que le garçon pâte-à-modeler ne revienne pas chez ses parents pour les fêtes de fin d'année dans une boite en sapin...
"Je ne vous cache pas que tous les professeurs ont pas mal de pain sur la planche. Même si nous ne forçons personne à partir en mission, toute aide est infiniment précieuse"
Sans ajouter un mot, Aleph alla s'installer sur un fauteuil et croisa lentement les jambes. Elle était encore parcouru de milliers de courbatures. Seule consolation : Haza était, peut-être, à des milliers de kilomètres d'ici, en train de vivre la même douleur. Du moins... Esther souhaitait cela pour son immonde cousine.
"Les choses semblaient s'arranger, oui" lança-t-elle de sa voix neutre.
L'excès d'enthousiasme de Billy déclencha un micro-sourire chez Esther. Néanmoins, toujours derrière ses lunettes de soleil, elle regarda le jeune mutant, ouvrit la bouche mais s'arrêta... Aleph était d'humeur négative. Pourquoi lui aurait-elle annoncé une quelconque banalité sur le fait qu'ils ne sauvaient pas tant de gens que ça ? Et que plus ils avançaient, plus la désolation et la mort se répandaient... Au fond, depuis Harumaggedon, Esther n'était même plus sure qu'ils aient bien conjuré l'Apocalypse. Peut-être que la fin est déjà là ? Ou toute proche ?
Elle tenta de se concentrer sur les propos de Juliette...
"Les gouvernants, quels qu'ils soient, voient d'abord et avant tout leur intérêt... Vous pouvez donc être contente que pour une fois leur intérêt aille dans notre sens. D'ailleurs, j'imagine que si le Gouvernement des USA souhaite faire appel à nouveau à nos services, il va devoir faire en sorte que ces interventions se passent à notre façon. Comme la première que vous me paraissez avoir rondement mené avec vos camarades..."
Le sujet ne passionnait pas plus que cela Esther. Elle avait déjà servi un pays. Pendant 3 ans. Sa cousine s'était vendue aux forces de l'ordre. Protéger et servir, Esther connaissait. Et... Si elle comprenait que cela puisse faire des carrières intéressantes, ou que l'on puisse protéger des vies en se battant sous un drapeau, Aleph n'avait plus le gout de servir sous un fanion quelconque... fut-il celui de Génosha !
"Lucy Adams est une abominable gamine et une affreuse teigne... Mais c'est également la porte-parole de tous ceux qui réclament vengeance. Son discours commence déjà à porter ses fruits : regardez ce jeune garçon qui a été extradé depuis l'Australie... Sachant qu'il est exceptionnel qu'une démocratie obtempère à une demande d'extradition quand la peine de mort est encouru dans le pays qui a délivré le mandat d'arrêt..."
Elle avala sa salive. Esther avait vécu le 13 avril, comme bon nombre d'élèves. Le crime commis ce jour là était innommable, impardonnable... Elle aurait volontiers tué elle-même les commanditaires, mais...
Ce n'était pas ça la justice. Ça c'était la vengeance. Celle qui fait que le cercle de sang ne se referme jamais tout à fait...
"Pour le cas de Renn, a priori il n'y a aucune preuve pour l'incriminer directement mais... Il est louche. Sa technologie traîne un peu partout. Harmonie. Génosha. Et puis... Future Cope appartient à Pyramid. Le Président de Pyramid, Hippias, était sur Génosha. Renn, Pyramid et les criminels du 13 avril ont les mêmes avocats, Lange & Manners... Cela fait beaucoup. Beaucoup de coïncidences..."
Mais cela n'était pas pour autant des preuves...
"Après, je ne suis même pas sure que Lucy Adams y croit elle-même à ses discours, s'agissant de Renn... Il s'agit avant tout d'avoir une posture politique. Enfin, je vois ça comme ça"
Esther regarda à nouveau Billy, puis Lucy, Kalalli et Juliette.
"Juliette, j'en pense que pour l'instant Madame Shenzie ne nous as pas demandé d'intervenir là dessus. Mais qu'Adam, à mon avis, sera intéressé d'apprendre - s'il ne le sait déjà - qu'il se passe encore quelque chose dans l'Oregon. Il vaudrait mieux le lui en parler dans ce cas là..."
Et puis, Aleph était surtout focalisée sur ses affaires... Qui étaient déjà bien assez complexes comme ça !
"Mais je suis contente de voir qu'en dépit de tout ce qui a pu arriver par le passé en mission, il y a encore des élèves pour se porter volontaires... Billy, je suis sure que vous trouverez bien quelque chose à faire"
En espérant juste que le garçon pâte-à-modeler ne revienne pas chez ses parents pour les fêtes de fin d'année dans une boite en sapin...
"Je ne vous cache pas que tous les professeurs ont pas mal de pain sur la planche. Même si nous ne forçons personne à partir en mission, toute aide est infiniment précieuse"
- InvitéInvité
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Dim 27 Déc 2009 - 23:27
La mine de Lucy s'assombrit légèrement lorsque Kalalli parla de l'université.
"Non, je ne suis pas inscrite. En tout cas pas ici ..."
Ses études lui tenaient réellement à coeur et le fait d'avoir été contrainte de les arrêter aussi tôt pour venir aux Etats Unis la désolait. Elle espérait que ce soit un mal pour un bien.
"Mais si on m'en donne la permission, j'irai voir les programmes d'histoire à l'université de Salem ... On a bien le droit d'aller à la fac, hein ?"
Parce que jusqu'ici, elle n'avait pas entendu parler d'élèves de l'institut allant à l'école ou à la faculté. Que ferait elle si elle ne pouvait pas y aller ? Faudrait il qu'elle se transforme en autodidacte ?
Juliette, qui comme l'attendait Lucy avait fini par prendre le journal posé sur la table parla de choses que la nouvelle mutante ne comprit pas. Mais ca semblait bien sérieux, tout à coup. Les noms énoncés lui disait vaguement quelque chose, mais de là à mettre un visage ou une affaire dessus ... Elle jeta un coup d'oeil à Kalalli, se sentait sur le coup un peu dépassée par le discoure que tenait la gothique. Ses yeux s'agrandir d'autant plus lorsqu'elle proposa de se mêler des histoires que Lucy voyaient comme ne concernant absolument pas de simples élèves.
Billy rentra alors à son tour dans le salon, faisant sursauter par la même occasion la finlandaise concentrée sur ce qui se passait entre le professeur et Juliette. Elle émit un inaudible "bonjour" en l'observant s'asseoir sur un fauteuil, surprise de le voir aussi enthousiaste. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il demanda à son colocataire de réxepliquer au final ce qu'elle même venait de demander. Ca devait être ça, le lot de tout anciens membres. Et sans attendre de réponse, affirma très clairement qu'il voulait devenir un héros. Rien que ça. Pour le coup, Lucy se mit à rire, trouvant l'idée assez mignonne et ne prenant pas réellement Billy au sérieux.
Mais peut être que c'était tout à fait réfléchie ce qu'il disait là. Ce qui lui mit un affreux doute fut la façon dont lui répondit le professeur Kofman. De manière la plus sérieuse du monde. Il y avait "quelque chose à faire". L'institut leur donnait donc la possibilité de devenir des héros ? Encore un avantage que leur proposait l'école. Ou pas ...
Lucy revint alors à des choses plus terre à terre et qu'elle connaissait. La mythologie. Elle regarda le livre qui n'avait pas quitté ses bras et qui n'avait toujours pas été ouvert.
"Je te laisse, souffla-t-elle à l'inuit. C'est bien plus intéressant que des maths ce que j'allai lire. Et j'ai bien envie de continuer. Je vais dans un endroit plus calme."
Et sur ce, elle quitta la pièce aussi discrètement que possible.
Ailleurs
"Non, je ne suis pas inscrite. En tout cas pas ici ..."
Ses études lui tenaient réellement à coeur et le fait d'avoir été contrainte de les arrêter aussi tôt pour venir aux Etats Unis la désolait. Elle espérait que ce soit un mal pour un bien.
"Mais si on m'en donne la permission, j'irai voir les programmes d'histoire à l'université de Salem ... On a bien le droit d'aller à la fac, hein ?"
Parce que jusqu'ici, elle n'avait pas entendu parler d'élèves de l'institut allant à l'école ou à la faculté. Que ferait elle si elle ne pouvait pas y aller ? Faudrait il qu'elle se transforme en autodidacte ?
Juliette, qui comme l'attendait Lucy avait fini par prendre le journal posé sur la table parla de choses que la nouvelle mutante ne comprit pas. Mais ca semblait bien sérieux, tout à coup. Les noms énoncés lui disait vaguement quelque chose, mais de là à mettre un visage ou une affaire dessus ... Elle jeta un coup d'oeil à Kalalli, se sentait sur le coup un peu dépassée par le discoure que tenait la gothique. Ses yeux s'agrandir d'autant plus lorsqu'elle proposa de se mêler des histoires que Lucy voyaient comme ne concernant absolument pas de simples élèves.
Billy rentra alors à son tour dans le salon, faisant sursauter par la même occasion la finlandaise concentrée sur ce qui se passait entre le professeur et Juliette. Elle émit un inaudible "bonjour" en l'observant s'asseoir sur un fauteuil, surprise de le voir aussi enthousiaste. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il demanda à son colocataire de réxepliquer au final ce qu'elle même venait de demander. Ca devait être ça, le lot de tout anciens membres. Et sans attendre de réponse, affirma très clairement qu'il voulait devenir un héros. Rien que ça. Pour le coup, Lucy se mit à rire, trouvant l'idée assez mignonne et ne prenant pas réellement Billy au sérieux.
Mais peut être que c'était tout à fait réfléchie ce qu'il disait là. Ce qui lui mit un affreux doute fut la façon dont lui répondit le professeur Kofman. De manière la plus sérieuse du monde. Il y avait "quelque chose à faire". L'institut leur donnait donc la possibilité de devenir des héros ? Encore un avantage que leur proposait l'école. Ou pas ...
Lucy revint alors à des choses plus terre à terre et qu'elle connaissait. La mythologie. Elle regarda le livre qui n'avait pas quitté ses bras et qui n'avait toujours pas été ouvert.
"Je te laisse, souffla-t-elle à l'inuit. C'est bien plus intéressant que des maths ce que j'allai lire. Et j'ai bien envie de continuer. Je vais dans un endroit plus calme."
Et sur ce, elle quitta la pièce aussi discrètement que possible.
Ailleurs
- Kalalli RenandOnyX
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Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
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Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Lun 28 Déc 2009 - 2:56
La question posée par l'Inuit semblait mal tomber malheureusement. Mais il savait maintenant qu'elle était en histoire ou qu'elle aimait ça au moins !
" Ha... oui on peut s'inscrire à l'université bien sûr. C'est important l'Histoire. J'aime ça. " répondit-il alors que son colocataire arrivait.
Ce garçon était vraiment agréable à vivre, toujours énergique et de bonne humeur. Il avait le don de donner la pêche même le matin avant les cours ! Le terme de super héros lui arracha un gros sourire amusé. Héros, à la limite, mais super héros, ça faisait vraiment comics en collant. Sauver le monde... Est ce que c'était ce qu'ils faisaient ? Sauver quelques personnes, c'était déjà pas si mal pour des gens comme eux.
" Tu voudrais pas qu'on t'appelle Dieu aussi ? Ca t'irait bien aussi non ? " taquina Kalalli.
Lucy décida de partir alors que Juliette discutait avec Esther des gens de Génosha et notamment de Lucy Adams qui réclamait des prisonniers de guerre pour les juger. On entendait beaucoup son nom sur tous les médias. Le professeur indiqua même à Billy qu'il y avait toujours de la place disponible pour des volontaires. A coup sûr son colocataire pourrait réaliser sa volonté d'être un "héros" mais à quel prix. Être un martyre ne lui conviendrait probablement pas dans sa vision du héros. Mais il valait probablement éviter de jouer les rabats joie pour le moment. Il préféra donc plaisanter et le charrier un peu plus :
" Oui, ils doivent avoir besoin d'un CanardMan en mission ! Fais attention de pas te faire plumer par contre, tu pourras y perdre un bras ! "
Il lui fit un gros sourire pour appuyer son propos puis posa involontairement son regard sur le livre de math. Le temps tournait et il fallait bien qu'il fasse ses exos... Dans quelques minutes il les ferait ! Juste quelques petites minutes, là il discutait de choses importantes...
" Ha... oui on peut s'inscrire à l'université bien sûr. C'est important l'Histoire. J'aime ça. " répondit-il alors que son colocataire arrivait.
Ce garçon était vraiment agréable à vivre, toujours énergique et de bonne humeur. Il avait le don de donner la pêche même le matin avant les cours ! Le terme de super héros lui arracha un gros sourire amusé. Héros, à la limite, mais super héros, ça faisait vraiment comics en collant. Sauver le monde... Est ce que c'était ce qu'ils faisaient ? Sauver quelques personnes, c'était déjà pas si mal pour des gens comme eux.
" Tu voudrais pas qu'on t'appelle Dieu aussi ? Ca t'irait bien aussi non ? " taquina Kalalli.
Lucy décida de partir alors que Juliette discutait avec Esther des gens de Génosha et notamment de Lucy Adams qui réclamait des prisonniers de guerre pour les juger. On entendait beaucoup son nom sur tous les médias. Le professeur indiqua même à Billy qu'il y avait toujours de la place disponible pour des volontaires. A coup sûr son colocataire pourrait réaliser sa volonté d'être un "héros" mais à quel prix. Être un martyre ne lui conviendrait probablement pas dans sa vision du héros. Mais il valait probablement éviter de jouer les rabats joie pour le moment. Il préféra donc plaisanter et le charrier un peu plus :
" Oui, ils doivent avoir besoin d'un CanardMan en mission ! Fais attention de pas te faire plumer par contre, tu pourras y perdre un bras ! "
Il lui fit un gros sourire pour appuyer son propos puis posa involontairement son regard sur le livre de math. Le temps tournait et il fallait bien qu'il fasse ses exos... Dans quelques minutes il les ferait ! Juste quelques petites minutes, là il discutait de choses importantes...
- InvitéInvité
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Mar 29 Déc 2009 - 20:47
Billy fut fier que Esther l'encourage dans son idée et redoubla de sourire. Il ne sembla pas le moins du monde offusqué des rires de ses camarades et son expression resta toujours aussi décidée lorsqu'il répondit à son colloc :
- Rendons à César ce qui est à César et laissa son nom à Dieu mais... "Le Boss" me conviendrait bien ! dit-il avec un petit rire léger avant d'ajouter : "Te fais pas de bile pour Canardman, il en faut plus pour lui roussir les plumes ! Coin coin !!" fit-il alors que le bec du canard bougeais et qu'il (le canard) prenait un air méchant.
Billy sauta alors vivement sur ses pieds, fit quelques énergiques geste d'échauffement musculaire, pivotant et courbant le dos, étirant ses bras comme un sportif avant de lancer avec aplomb :
- Si mister Zack a besoin de force de frappe, d'un homme un vrai, je suis fin prêt ! A moi la force de Canardman ! Les méchants n'ont qu'à bien se tenir ! J'vais leur balancer un coincoin d'la mort ! Mouahahah !
Se tournant vers Juliette, il ajouta avec un regard digne d'un vieux loup de guerre :
- Si ya du grabuge dans l'Oregon c'est là qu'il faut aller ! Juliette, tu pourras compter sur le bras vengeur de Billy le Justicier sans peur !
Reprenant une attitude plus "normale", Billy sourit à Juliette en disant :
- Si tu veux aller voir le dirlot je veux bien t'accompagner... enfin si ça te dérange pas belle damoiselle tout de sombre vêtue. dit-il ponctué d'un clin d'oeil.
- Rendons à César ce qui est à César et laissa son nom à Dieu mais... "Le Boss" me conviendrait bien ! dit-il avec un petit rire léger avant d'ajouter : "Te fais pas de bile pour Canardman, il en faut plus pour lui roussir les plumes ! Coin coin !!" fit-il alors que le bec du canard bougeais et qu'il (le canard) prenait un air méchant.
Billy sauta alors vivement sur ses pieds, fit quelques énergiques geste d'échauffement musculaire, pivotant et courbant le dos, étirant ses bras comme un sportif avant de lancer avec aplomb :
- Si mister Zack a besoin de force de frappe, d'un homme un vrai, je suis fin prêt ! A moi la force de Canardman ! Les méchants n'ont qu'à bien se tenir ! J'vais leur balancer un coincoin d'la mort ! Mouahahah !
Se tournant vers Juliette, il ajouta avec un regard digne d'un vieux loup de guerre :
- Si ya du grabuge dans l'Oregon c'est là qu'il faut aller ! Juliette, tu pourras compter sur le bras vengeur de Billy le Justicier sans peur !
Reprenant une attitude plus "normale", Billy sourit à Juliette en disant :
- Si tu veux aller voir le dirlot je veux bien t'accompagner... enfin si ça te dérange pas belle damoiselle tout de sombre vêtue. dit-il ponctué d'un clin d'oeil.
- Juliette DagonLeX
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Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Mer 30 Déc 2009 - 21:59
Juliette eu un petit sourire de satisfaction lorsque Esther la complimenta à propos de la première mission effectuée en partenariat avec le FBI. Tout au moins, prit-elle ses propos comme un compliment, bien que cela lui paraissait bien étrange de la part du professeur susnommé. Si la gothique romantique avait eu l’esprit quelque peu mal tourné, elle aurait pu s’imaginer que Esther agissait ainsi avec une arrière-pensée en tête à son égard. Cependant, le propos lui fit réellement plaisir et, dans un accent de modestie, elle lui répondit ;
‘’Nous n’avons rien fait d’exceptionnel, vous savez… Nous avons simplement rétabli une vérité qui avait été manipulé, et avons rendu à tous un chacun la place et les responsabilités qui lui était dû. Il y avait bien en effet un mutant coupable, mais ce n’était que du fait d’avoir aimé à en perdre le sens des réalité. Bien entendu, cela ne le dégage en rien de la responsabilité de ses actes, mais dans le fond il est tout aussi coupable que victime, contrairement à cette Lorna Lorne qui avait tout orchestré du début à la fin…. Mais même si ce n’est pas grand chose, nous avons pu éviter une injustice à un mutant, et prouvé que nous pouvions agir ensemble au-delà des gênes. Je trouve que c’est déjà un premier pas vers quelque chose de plus grand encore. Mais ne vous mèprenez surtout pas, professeur Kofman… Je ne désire pas servir le gouvernement américain, ni même Genosha… Non, seul m’importe le devenir des mutants, uniquement… Je veux faire en sorte que ceux qui viendrons après nous, puissent s’épanouir librement en tant que mutant, sans être regardé comme un danger potentiel. C’est par nos actions, que nous ferons ou déferons le monde de demain, j’en suis intimement persuadée…’’
Conclu la gothique romantique, en dardant un regard assuré sur Esther. Le genre de regard rempli d’une certitude inébranlable, en dépit d’un sens certain des réalités, comme seule la jeunesse était capable d’en avoir et qui faisait que les adultes mâtures, tel que le professeur Kofman , se sentait parfois soudain très, très, très vieux… Puis, la jeune femme poursuivit :
‘’Mais vous avez raison, en nous laissant agir à notre manière nous obtiendrons des résultats bien meilleure… Le monde change, ses menaces aussi… Il serait donc sot de combattre ces nouvelles menaces avec les méthode d’autrefois. Mais vous me paraissez connaître cette Lucy Adams, est-ce que vous l’auriez déjà rencontré.. ? Il ne me semble pourtant pas me souvenir d’avoir entendu parler d’elle, lorsque nous étions à Genosha….’’
L’interrogea-t-elle sans vraiment le vouloir.
‘’Pour ce qui est de ce malheureux mutant australien…’’ poursuivit-elle ‘’je crois que le gouvernement de son pays a sans doute vu là une occasion de se débarrasser de l’un des nôtres en gardant une bonne conscience… Ou alors, et ce serait encore plus dramatique, ils craindraient des représailles en cas de refus… Les représailles d’un état composé uniquement de mutant… Contrairement à vous, je ne crois pas aux coïncidences… Ou plutôt ; j’ai cessé d’y croire juste avant de venir à l’institut…’’
La gothique romantique laissa sa phrase en suspens, se remémorant pensivement comment avait débuté ce long cheminement qui l’avait finalement amené aux Etats-Unis. Un souvenir amer, qui avait fortement contribué à ce repli sur soi que certains lui reprochait parfois aujourd’hui. Mais Juliette était bien trop sensible, pour vouloir à nouveau souffrir de ce genre de tromperie… Assurément…
‘’J’ai bien conscience que tout celui est lié d’une manière ou d’une autre, mais nous ne pouvons tolérer que quelqu’un soit livré en pâture à Genosha, sans réelles preuves de sa forfaiture… La vengeance, n’est jamais une bonne chose en soi et elle finit toujours par détruire celui ou celle qui s’en sert pour atteindre son but. Je pense, que les autorités de l’île devrait faire ce travail avant de réclamer l’extradition de qui que ce soit. De plus, comme vous venez si justement de le dire, Renn n’est que le maillon d’une chaîne plus grande, et il est donc préférable de se concentrer sur les véritable instigateurs de tout cela, plutôt que de chercher à briser les maillons de cette chaîne un à un. ’’
Conclu philosophiquement Juliette, l’Eastern news toujours à la main Esther trouverait sans doute ses paroles facile, voire même un peu idéaliste, mais c’était bien souvent ce dernier qui permettait d’accomplir des miracles… Ou tout au moins, de finir par parvenir à son but. Lorsque Lucy quitta la pièce, Billy rebondit sur le propos du professeur Kofman, l’encourageant dans son envie de sauver le monde. Ce dernier le fit d’ailleurs savoir de manière assez véhémente, ce qui arracha un sourire à la gothique romantique. Entre idéalisme et inconscience il n’y avait qu’un pas, et ce garçon semblait le franchir allègrement sans même s’en apercevoir. Kallali l’encouragea d’ailleurs lui aussi dans ses fanfaronnades amusantes, ne jugeant sans doute pas la chose très grave. Contrairement à lui, la gothique romantique préféra mettre un frein à l’enthousiasme innocent du mutant. C’est pourquoi, à sa diatribe conquérante Juliette répondit :
‘’C’est gentil à toi de te proposer, mais tu as tort de ne pas avoir peur tu sais… C’est cette dernière qui nous permet de mesurer le danger, et de s’en écarter dans la mesure du possible. Les héros ne connaissent pas la peur, certes… Mais les véritables héros sont bien souvent en train de reposer dans les cimetières mon jeune ami… Cependant, Je serais ravie que tu m’accompagne chez le professeur Zachary si tu le souhaite vraiment. Je m’y rendrais sans doute en sortant d’ici, alors tu as le temps d’y réfléchir.’’
Termina Juliette, consciente que ses paroles faisaient quelque peu retomber l’amusement ambiant. Mais la gothique romantique n’était pas une boute-en-train affolante, et elle jugeait préférable de ramener Billy à la réalité au lieu de le laisser s’enfoncer dans ses rêves de chevalier blanc invincible capable de se sortir de toutes les situations sans la moindre difficulté…
‘’Nous n’avons rien fait d’exceptionnel, vous savez… Nous avons simplement rétabli une vérité qui avait été manipulé, et avons rendu à tous un chacun la place et les responsabilités qui lui était dû. Il y avait bien en effet un mutant coupable, mais ce n’était que du fait d’avoir aimé à en perdre le sens des réalité. Bien entendu, cela ne le dégage en rien de la responsabilité de ses actes, mais dans le fond il est tout aussi coupable que victime, contrairement à cette Lorna Lorne qui avait tout orchestré du début à la fin…. Mais même si ce n’est pas grand chose, nous avons pu éviter une injustice à un mutant, et prouvé que nous pouvions agir ensemble au-delà des gênes. Je trouve que c’est déjà un premier pas vers quelque chose de plus grand encore. Mais ne vous mèprenez surtout pas, professeur Kofman… Je ne désire pas servir le gouvernement américain, ni même Genosha… Non, seul m’importe le devenir des mutants, uniquement… Je veux faire en sorte que ceux qui viendrons après nous, puissent s’épanouir librement en tant que mutant, sans être regardé comme un danger potentiel. C’est par nos actions, que nous ferons ou déferons le monde de demain, j’en suis intimement persuadée…’’
Conclu la gothique romantique, en dardant un regard assuré sur Esther. Le genre de regard rempli d’une certitude inébranlable, en dépit d’un sens certain des réalités, comme seule la jeunesse était capable d’en avoir et qui faisait que les adultes mâtures, tel que le professeur Kofman , se sentait parfois soudain très, très, très vieux… Puis, la jeune femme poursuivit :
‘’Mais vous avez raison, en nous laissant agir à notre manière nous obtiendrons des résultats bien meilleure… Le monde change, ses menaces aussi… Il serait donc sot de combattre ces nouvelles menaces avec les méthode d’autrefois. Mais vous me paraissez connaître cette Lucy Adams, est-ce que vous l’auriez déjà rencontré.. ? Il ne me semble pourtant pas me souvenir d’avoir entendu parler d’elle, lorsque nous étions à Genosha….’’
L’interrogea-t-elle sans vraiment le vouloir.
‘’Pour ce qui est de ce malheureux mutant australien…’’ poursuivit-elle ‘’je crois que le gouvernement de son pays a sans doute vu là une occasion de se débarrasser de l’un des nôtres en gardant une bonne conscience… Ou alors, et ce serait encore plus dramatique, ils craindraient des représailles en cas de refus… Les représailles d’un état composé uniquement de mutant… Contrairement à vous, je ne crois pas aux coïncidences… Ou plutôt ; j’ai cessé d’y croire juste avant de venir à l’institut…’’
La gothique romantique laissa sa phrase en suspens, se remémorant pensivement comment avait débuté ce long cheminement qui l’avait finalement amené aux Etats-Unis. Un souvenir amer, qui avait fortement contribué à ce repli sur soi que certains lui reprochait parfois aujourd’hui. Mais Juliette était bien trop sensible, pour vouloir à nouveau souffrir de ce genre de tromperie… Assurément…
‘’J’ai bien conscience que tout celui est lié d’une manière ou d’une autre, mais nous ne pouvons tolérer que quelqu’un soit livré en pâture à Genosha, sans réelles preuves de sa forfaiture… La vengeance, n’est jamais une bonne chose en soi et elle finit toujours par détruire celui ou celle qui s’en sert pour atteindre son but. Je pense, que les autorités de l’île devrait faire ce travail avant de réclamer l’extradition de qui que ce soit. De plus, comme vous venez si justement de le dire, Renn n’est que le maillon d’une chaîne plus grande, et il est donc préférable de se concentrer sur les véritable instigateurs de tout cela, plutôt que de chercher à briser les maillons de cette chaîne un à un. ’’
Conclu philosophiquement Juliette, l’Eastern news toujours à la main Esther trouverait sans doute ses paroles facile, voire même un peu idéaliste, mais c’était bien souvent ce dernier qui permettait d’accomplir des miracles… Ou tout au moins, de finir par parvenir à son but. Lorsque Lucy quitta la pièce, Billy rebondit sur le propos du professeur Kofman, l’encourageant dans son envie de sauver le monde. Ce dernier le fit d’ailleurs savoir de manière assez véhémente, ce qui arracha un sourire à la gothique romantique. Entre idéalisme et inconscience il n’y avait qu’un pas, et ce garçon semblait le franchir allègrement sans même s’en apercevoir. Kallali l’encouragea d’ailleurs lui aussi dans ses fanfaronnades amusantes, ne jugeant sans doute pas la chose très grave. Contrairement à lui, la gothique romantique préféra mettre un frein à l’enthousiasme innocent du mutant. C’est pourquoi, à sa diatribe conquérante Juliette répondit :
‘’C’est gentil à toi de te proposer, mais tu as tort de ne pas avoir peur tu sais… C’est cette dernière qui nous permet de mesurer le danger, et de s’en écarter dans la mesure du possible. Les héros ne connaissent pas la peur, certes… Mais les véritables héros sont bien souvent en train de reposer dans les cimetières mon jeune ami… Cependant, Je serais ravie que tu m’accompagne chez le professeur Zachary si tu le souhaite vraiment. Je m’y rendrais sans doute en sortant d’ici, alors tu as le temps d’y réfléchir.’’
Termina Juliette, consciente que ses paroles faisaient quelque peu retomber l’amusement ambiant. Mais la gothique romantique n’était pas une boute-en-train affolante, et elle jugeait préférable de ramener Billy à la réalité au lieu de le laisser s’enfoncer dans ses rêves de chevalier blanc invincible capable de se sortir de toutes les situations sans la moindre difficulté…
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Jeu 31 Déc 2009 - 3:15
Esther ne cilla pas quand Lucy quitta la pièce. Elle ne prêta guère d'attention au débit de paroles de Billy, notant simplement qu'il était aussi bavard qu'Annaëlle ou que la punaise blonde. Le petit inuit ne troubla pas non plus sa concentration. Non. Elle était absorbée par ses propres affaires. L'Apocalypse encore et encore. Même les paroles de Juliette faisaient l'effet d'une sonorisation de fond dans ses oreilles.
Aleph était une femme préoccupée. L'ulcère était en approche. Au rythme où allaient les choses, elle ne ferait pas de vieux os. Les mauvaises affaires se règlent dans le mauvais sang.
"Demain c'est déjà aujourd'hui" lâcha négligemment Esther. Puis, se reprenant, elle ajouta aussitôt : "Par moment, j'aimerai être Cassandre pour me repérer plus facilement dans les méandres de nos destinées. J'ai l'impression que nos vies sont déjà écrites. A nous d'être de puissantes gommes !"
Elle avala sa salive. Maudissant ses maigres capacités abrasives : pour le moment elle était en roue libre. Avançant dans les ténèbres, n'arrivant pas à planifier ses prochains mouvements...
"L'avenir mutant c'est l'avenir de la Planète toute entière... Je crois qu'à ce stade des choses, nous ne sommes même plus en guerre. Il s'agit d'une opération de sauvetage mondial qu'il faut mener. Mais vous avez raison... La haine des mutants - maintenant que Génosha existe - peut conduire à un choc des gènes fatal compte tenu de nos potentiels... Sachant qu'il existe des mutants bien plus puissants et redoutables que nous"
Le sujet Adams était moins stressant pour Esther. Elle envisagea même l'espace d'un instant de retirer ses lunettes. Mais non. Aleph avait un brin de coquetterie. Révéler ses blessures ne serait qu'une occasion de plus de lui rappeler qu'elle était rouillée. Et largement dépassée.
"Je ne pense pas que quiconque ait entendu parler de Lucy Adams avant les jours suivants le 13 avril. Je crois qu'elle a profité du génocide pour se faire connaître. Mon équipe a pu lui parler à Paris. Elle était présente à la soirée de John Jacob. Visiblement, John avait essayé de trouver un terrain d'entente entre Génosha et les agents chargés par la communauté internationale de traquer les responsables du génocide mutant. Sans succès... Lucas pourra peut être vous en dire plus. C'est lui qui a le plus discuté avec elle"
La magistrate mutante lui semblait faire office de figurante dans la sinistre farce qui se déroulait en ce moment. Restait à déterminer le rôle d'Esther...
"Peut-être que vous avez raison pour le jeune australien. Lucy Adams a une sérieuse force de persuasion. Je ne suis pas sure que l'on puisse décemment décliner ses propositions"
C'était ça le danger des télépathes. Qui sait ce que seraient devenues Anna ou Kitty si elles avaient été laissées à elles-mêmes ? Esther frissonna... Par moment, l'Institut lui paraissait être le dernier rempart contre un monde en flammes.
"Lucy Adams instrumentalise politiquement la justice. Au fond, j'ai bien peur que ces procès ne soient que des vastes farces... On pendra quelques hommes de paille à Génosha... On en condamnera d'autres à la réclusion criminelle à perpétuité devant la Cour Pénale Internationale. Et pour les VRAIS responsables... Je pense que malheureusement quelqu'un d'autre va devoir s'en occuper..."
Elle baissa les yeux et reprit d'une voix plus faible.
"Robert Bateson avait voulu nous avertir de tout cela. Pas pour l'empêcher. Pour que nous sachions. Pour l'avenir. Je suis presque persuadée que Robert pressentait un danger plus terrifiant que le massacre de Génosha et le Shoggoth. Je ne sais pas ce que c'est mais... Ça a voir avec Pyramid, avec Lange & Manners... Je suis intimement convaincue que son Testament contient toutes les indications pour y faire face mais... Nous n'avons pu réussir à nous en emparer à Paris"
Aleph se faisait prophétesse. Elle se maudissait de ne pas s'être intéressée à la religion étant petite. Sans croyance, sans Dieu, sans maître, la jeune femme était également sans espoir. Ils allaient mourir. Et ce ne sera ni rapide ni indolore...
"Il faudra frapper l'Empire du Mal en plein cœur. Quitte à en périr. Car nos résultats ont été pour l'instant trop... modestes. Nous prenions les trains en marche mais nous ne les avons jamais détourné. Nous avons été paresseux et inconséquents..."
Elle s'arrêta de parler. Une boule s'était nouée dans sa gorge. Puis, détournant son regard vers Billy, elle lança péniblement :
"La Mort est de sortie, Billy. Je vous souhaite de ne jamais y être confronté mais... Le risque zéro n'existe pas dans nos existences. Faites toujours bien attention à vous. Nous avons déjà pleuré trop de camarades et de compagnons de route..."
Aleph était une femme préoccupée. L'ulcère était en approche. Au rythme où allaient les choses, elle ne ferait pas de vieux os. Les mauvaises affaires se règlent dans le mauvais sang.
"Demain c'est déjà aujourd'hui" lâcha négligemment Esther. Puis, se reprenant, elle ajouta aussitôt : "Par moment, j'aimerai être Cassandre pour me repérer plus facilement dans les méandres de nos destinées. J'ai l'impression que nos vies sont déjà écrites. A nous d'être de puissantes gommes !"
Elle avala sa salive. Maudissant ses maigres capacités abrasives : pour le moment elle était en roue libre. Avançant dans les ténèbres, n'arrivant pas à planifier ses prochains mouvements...
"L'avenir mutant c'est l'avenir de la Planète toute entière... Je crois qu'à ce stade des choses, nous ne sommes même plus en guerre. Il s'agit d'une opération de sauvetage mondial qu'il faut mener. Mais vous avez raison... La haine des mutants - maintenant que Génosha existe - peut conduire à un choc des gènes fatal compte tenu de nos potentiels... Sachant qu'il existe des mutants bien plus puissants et redoutables que nous"
Le sujet Adams était moins stressant pour Esther. Elle envisagea même l'espace d'un instant de retirer ses lunettes. Mais non. Aleph avait un brin de coquetterie. Révéler ses blessures ne serait qu'une occasion de plus de lui rappeler qu'elle était rouillée. Et largement dépassée.
"Je ne pense pas que quiconque ait entendu parler de Lucy Adams avant les jours suivants le 13 avril. Je crois qu'elle a profité du génocide pour se faire connaître. Mon équipe a pu lui parler à Paris. Elle était présente à la soirée de John Jacob. Visiblement, John avait essayé de trouver un terrain d'entente entre Génosha et les agents chargés par la communauté internationale de traquer les responsables du génocide mutant. Sans succès... Lucas pourra peut être vous en dire plus. C'est lui qui a le plus discuté avec elle"
La magistrate mutante lui semblait faire office de figurante dans la sinistre farce qui se déroulait en ce moment. Restait à déterminer le rôle d'Esther...
"Peut-être que vous avez raison pour le jeune australien. Lucy Adams a une sérieuse force de persuasion. Je ne suis pas sure que l'on puisse décemment décliner ses propositions"
C'était ça le danger des télépathes. Qui sait ce que seraient devenues Anna ou Kitty si elles avaient été laissées à elles-mêmes ? Esther frissonna... Par moment, l'Institut lui paraissait être le dernier rempart contre un monde en flammes.
"Lucy Adams instrumentalise politiquement la justice. Au fond, j'ai bien peur que ces procès ne soient que des vastes farces... On pendra quelques hommes de paille à Génosha... On en condamnera d'autres à la réclusion criminelle à perpétuité devant la Cour Pénale Internationale. Et pour les VRAIS responsables... Je pense que malheureusement quelqu'un d'autre va devoir s'en occuper..."
Elle baissa les yeux et reprit d'une voix plus faible.
"Robert Bateson avait voulu nous avertir de tout cela. Pas pour l'empêcher. Pour que nous sachions. Pour l'avenir. Je suis presque persuadée que Robert pressentait un danger plus terrifiant que le massacre de Génosha et le Shoggoth. Je ne sais pas ce que c'est mais... Ça a voir avec Pyramid, avec Lange & Manners... Je suis intimement convaincue que son Testament contient toutes les indications pour y faire face mais... Nous n'avons pu réussir à nous en emparer à Paris"
Aleph se faisait prophétesse. Elle se maudissait de ne pas s'être intéressée à la religion étant petite. Sans croyance, sans Dieu, sans maître, la jeune femme était également sans espoir. Ils allaient mourir. Et ce ne sera ni rapide ni indolore...
"Il faudra frapper l'Empire du Mal en plein cœur. Quitte à en périr. Car nos résultats ont été pour l'instant trop... modestes. Nous prenions les trains en marche mais nous ne les avons jamais détourné. Nous avons été paresseux et inconséquents..."
Elle s'arrêta de parler. Une boule s'était nouée dans sa gorge. Puis, détournant son regard vers Billy, elle lança péniblement :
"La Mort est de sortie, Billy. Je vous souhaite de ne jamais y être confronté mais... Le risque zéro n'existe pas dans nos existences. Faites toujours bien attention à vous. Nous avons déjà pleuré trop de camarades et de compagnons de route..."
- Kalalli RenandOnyX
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Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Jeu 31 Déc 2009 - 16:40
Maintenant il voulait qu'on l'appelle "Le Boss". Un peu plus et on pourrait penser qu'il avait la grosse tête, mais on comprenait bien que c'était pour plaisanter. L'Inuit commençait à avoir l'habitude de ce colloc enjoué quasi constamment.
" Un coincoin d'la mort ? " reprit Kala avec une réelle surprise. " C'est quoi ça, un coincoin d'la mort ? " demanda-t-il soudainement crédule.
Billy commença même à proposer à Juliette qu'il l'accompagne en Oregon. Mais Juliette qui venait de discuter de Lucy Adams avec le professeur Kofman le ramena sur Terre en parlant de la nécessité de la peur et des héros qui reposaient au cimetière. La mine de l'illusionniste s'assombrit. Ils avaient le droit de rire quand ils trouvaient un sujet, mais certains étaient suffisamment sensibles pour que les adultes y trouvent la nécessité de recadrer les plus jeunes. Ensuite ce fut le prof qui en rajouta une couche sur la mort de sortie. La mort était de toute façon toujours de sortie ici.
Du jour au lendemain, mission ou non, ils pouvaient se faire attaquer et y laisser la vie. Le sujet devenant largement plus désagréable que les math, l'Inuit à la mine un peu déconfite reprit son livre d'exercices, sa feuille et son stylo puis commença machinalement à répondre aux questions, la déprime pointant le nez.
Pourquoi ne pouvait on jamais les laisser penser un peu à autre chose qu'aux dangers qui les guettaient constamment ? Ils avaient assez de sang d'encre à se faire en mission sans devoir avoir peur même dans un dimanche après midi banal. Gratouillant quelques phrases, il lâcha un gros soupir, tentant de ne plus entendre la conversation autours de lui qui ne l'intéressait plus.
Il était initialement venu pour rentrer dans une converse plutôt que faire des math, il se retrouvait finalement à faire le contraire. Il aurait mieux fait de rester faire ses exos à la chambre tout compte fait.
" Un coincoin d'la mort ? " reprit Kala avec une réelle surprise. " C'est quoi ça, un coincoin d'la mort ? " demanda-t-il soudainement crédule.
Billy commença même à proposer à Juliette qu'il l'accompagne en Oregon. Mais Juliette qui venait de discuter de Lucy Adams avec le professeur Kofman le ramena sur Terre en parlant de la nécessité de la peur et des héros qui reposaient au cimetière. La mine de l'illusionniste s'assombrit. Ils avaient le droit de rire quand ils trouvaient un sujet, mais certains étaient suffisamment sensibles pour que les adultes y trouvent la nécessité de recadrer les plus jeunes. Ensuite ce fut le prof qui en rajouta une couche sur la mort de sortie. La mort était de toute façon toujours de sortie ici.
Du jour au lendemain, mission ou non, ils pouvaient se faire attaquer et y laisser la vie. Le sujet devenant largement plus désagréable que les math, l'Inuit à la mine un peu déconfite reprit son livre d'exercices, sa feuille et son stylo puis commença machinalement à répondre aux questions, la déprime pointant le nez.
Pourquoi ne pouvait on jamais les laisser penser un peu à autre chose qu'aux dangers qui les guettaient constamment ? Ils avaient assez de sang d'encre à se faire en mission sans devoir avoir peur même dans un dimanche après midi banal. Gratouillant quelques phrases, il lâcha un gros soupir, tentant de ne plus entendre la conversation autours de lui qui ne l'intéressait plus.
Il était initialement venu pour rentrer dans une converse plutôt que faire des math, il se retrouvait finalement à faire le contraire. Il aurait mieux fait de rester faire ses exos à la chambre tout compte fait.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
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Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Jeu 31 Déc 2009 - 23:28
[ saut temporel]
Kitty rentrait tout juste du collège. Après un rapide passage par sa chambre où elle s'était changée, elle descendit les escaliers son cahier et son livre de math sous le bras ainsi que sa trousse. Elle n'avait oas trop envie de rester à travailler dans sa chambre. L'absence de Wind était encore très présente dans l'esprit de la petite télépathe. Elle n'aimait pas rester seule dans sa chambre. Ne plus voir les affaires de sa grande sœur de cœur la chagrinait encore. Kitty se demandait où pouvait être Kalalli. Elle aimerait bien passer l'après-midi avec lui. Si elle n'avait pas ses fichus exercices de maths... A croire que les profs s'étaient tous ligués pour les accabler de devoir cette semaine.Elle avait cinq exercice de math à faire pour le lendemain.
Ses affaires de cours sous le bras la petite télépathe réfléchissait à l'endroit où elle aller s'installer. Elle avait le choix entre les salles de classes, le foyer et le salon. D'un coup elle entendit la voix de son amoureux. Kalalli se trouvait dans le salon. C'est donc là-bas qu'elle irait travailler. Lorsque Kitty arriva dans le salon, elle vit que Kalalli n'était pas tout seul. Il y avait trois autres personnes : Juliette, le professeur Kofmann ainsi qu'un garçon que la petite fille ne connaisait pas. Il devait être surement arrivé la veille. La jeune télépathe envoya une caresse télépathique à Kalalli puis salua tout le monde :
"Bonjour tout le monde."
Puis elle se dirigea vers Kalalli, ne voulant pas déranger la discussion qui était en cours. De plus, des exercices de maths l'attendait. Elle remarqua que le jeune OryX était penché sur une feuille et un livre de math. Apparemment lui aussi avait des devoirs à faire. Kitty s'installa à côté de lui et posa ses affaires de cours sur la table. Elle s'approcha doucement et déposa un baiser sur la joue de Kalalli. Elle lui fit un petit sourire et lui dit :
"Alors toi aussi les profs t'ont chargée de devoirs ? Moi aussi j'ai des exercices de maths à faire. Tu veux qu'on travaille ensemble ?"
La petite télépathe posa sa main sur celle du jeune OryX et la lui serra. Elle aimait vraiment être avec lui. Il était son rayon de soleil. Quand elle était avec lui, elle en oubliait ses soucis et tout ce qui pouvait la rendre triste. Attendant la réponse de son amoureux, Kitty fit le tour de la pièce du regard et écoutait ce dont les autres discutaient.
Kitty rentrait tout juste du collège. Après un rapide passage par sa chambre où elle s'était changée, elle descendit les escaliers son cahier et son livre de math sous le bras ainsi que sa trousse. Elle n'avait oas trop envie de rester à travailler dans sa chambre. L'absence de Wind était encore très présente dans l'esprit de la petite télépathe. Elle n'aimait pas rester seule dans sa chambre. Ne plus voir les affaires de sa grande sœur de cœur la chagrinait encore. Kitty se demandait où pouvait être Kalalli. Elle aimerait bien passer l'après-midi avec lui. Si elle n'avait pas ses fichus exercices de maths... A croire que les profs s'étaient tous ligués pour les accabler de devoir cette semaine.Elle avait cinq exercice de math à faire pour le lendemain.
Ses affaires de cours sous le bras la petite télépathe réfléchissait à l'endroit où elle aller s'installer. Elle avait le choix entre les salles de classes, le foyer et le salon. D'un coup elle entendit la voix de son amoureux. Kalalli se trouvait dans le salon. C'est donc là-bas qu'elle irait travailler. Lorsque Kitty arriva dans le salon, elle vit que Kalalli n'était pas tout seul. Il y avait trois autres personnes : Juliette, le professeur Kofmann ainsi qu'un garçon que la petite fille ne connaisait pas. Il devait être surement arrivé la veille. La jeune télépathe envoya une caresse télépathique à Kalalli puis salua tout le monde :
"Bonjour tout le monde."
Puis elle se dirigea vers Kalalli, ne voulant pas déranger la discussion qui était en cours. De plus, des exercices de maths l'attendait. Elle remarqua que le jeune OryX était penché sur une feuille et un livre de math. Apparemment lui aussi avait des devoirs à faire. Kitty s'installa à côté de lui et posa ses affaires de cours sur la table. Elle s'approcha doucement et déposa un baiser sur la joue de Kalalli. Elle lui fit un petit sourire et lui dit :
"Alors toi aussi les profs t'ont chargée de devoirs ? Moi aussi j'ai des exercices de maths à faire. Tu veux qu'on travaille ensemble ?"
La petite télépathe posa sa main sur celle du jeune OryX et la lui serra. Elle aimait vraiment être avec lui. Il était son rayon de soleil. Quand elle était avec lui, elle en oubliait ses soucis et tout ce qui pouvait la rendre triste. Attendant la réponse de son amoureux, Kitty fit le tour de la pièce du regard et écoutait ce dont les autres discutaient.
- InvitéInvité
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Sam 2 Jan 2010 - 21:12
Il en avait peut-être fait un peu trop... à en juger par les réactions divers et variées, seul son colloc avant pris cela au second degré. Juliette prenait ça un peu de haut, mais il fallait croire que c'état son style. Aussi c'est en se frottant l'arrière de crâne que Billy rectifia le tir :
- J'en ai rajouté un peu, désolé c'est tout moi d'être enthousiaste comme ça ! Je me doute bien qu'on ne sauve pas le monde sans risque, même les pompiers ou les flics risquent leurs vies sans arrêt, et ne pas avoir peur peut faire prendre des risques inconsidérés. Chui pas un trompe-la-mort vous savez... je fais du freeride alors prendre des risques tout en les calculant c'est un truc automatique chez moi. Je dis pas que je me gamelle pas des fois !... et je comprend que dans les missions qui sont faites ici c'est pas juste des égratignures qu'on risque. En même temps on fait pas d'omelette sans casser des oeufs !
Il prit un regard à la fois terriblement sérieux mais aussi profondément déterminé en disant :
- Et puis... je préfère qu'on écrive sur ma pierre "A donné sa vie pour en sauver tant" plutôt que d'y passer renversé par un chauffard ivre mort ou en me prenant une balle perdue dans un règlement de compte entre dealers !
Difficile de dire s'il mesurait l'étendue de son engagement ni les risques qu'il prendrait. Et pourtant, courage ou inconscience, Billy voulait changer les choses, être un moteur du changement qui opérait dans le monde, et voir la fierté dans le regard vide de sa mère. Partagé entre égoïsme et altruisme, c'était bien toute l'ambigüité de l'énergie qui l'animait.
- Mais j'espère bien avoir le temps de prendre des rides avant de faire ma dernière sieste le nez vers le ciel ! dit-il avec un franc sourire, comme pour relâcher un peu la tension.
- J'en ai rajouté un peu, désolé c'est tout moi d'être enthousiaste comme ça ! Je me doute bien qu'on ne sauve pas le monde sans risque, même les pompiers ou les flics risquent leurs vies sans arrêt, et ne pas avoir peur peut faire prendre des risques inconsidérés. Chui pas un trompe-la-mort vous savez... je fais du freeride alors prendre des risques tout en les calculant c'est un truc automatique chez moi. Je dis pas que je me gamelle pas des fois !... et je comprend que dans les missions qui sont faites ici c'est pas juste des égratignures qu'on risque. En même temps on fait pas d'omelette sans casser des oeufs !
Il prit un regard à la fois terriblement sérieux mais aussi profondément déterminé en disant :
- Et puis... je préfère qu'on écrive sur ma pierre "A donné sa vie pour en sauver tant" plutôt que d'y passer renversé par un chauffard ivre mort ou en me prenant une balle perdue dans un règlement de compte entre dealers !
Difficile de dire s'il mesurait l'étendue de son engagement ni les risques qu'il prendrait. Et pourtant, courage ou inconscience, Billy voulait changer les choses, être un moteur du changement qui opérait dans le monde, et voir la fierté dans le regard vide de sa mère. Partagé entre égoïsme et altruisme, c'était bien toute l'ambigüité de l'énergie qui l'animait.
- Mais j'espère bien avoir le temps de prendre des rides avant de faire ma dernière sieste le nez vers le ciel ! dit-il avec un franc sourire, comme pour relâcher un peu la tension.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Dim 3 Jan 2010 - 15:52
Demain, c’est déjà aujourd’hui… En y songeant, voilà qui était une sage parole de la part de celle que Juliette appelait intérieurement mademoiselle cravache. Elle aurait pu ajouter , dans le même esprit, que aujourd’hui c’était déjà hier, mais à quoi bon surenchérir dans les effets de style sémantique… Esther paraissait des plus préoccupée, et sans doute y avait-il de quoi l’être au vu de la situation. Lorsque le professeur évoqua l’idée de posséder le pouvoir de Cassandre afin d’appréhender l’avenir et toutes ses possibilités, la gothique romantique fixa son regard sur Esther et, dans un sourire inconscient elle ne pu s’empêcher de lui dire :
‘’Sotte que vous êtes, professeur Kofman… En dépit de toute l’affection, sincère et profonde que j’ai pour Cassandre, je ne souhaite à personne d’avoir un tel poids sur les épaules. Voir les possibles de chaque futur, de chaque personne, à chaque instant, ne devrait pas être à la porté d’un esprit humain aussi sensible et généreux que le sien… Ni au votre d’ailleurs, car en dépit de ce que vous pourriez éventuellement penser, je ne vous pense pas suffisamment forte pour supporter une telle responsabilité sans qu’elle ne finisse par vous écraser inexorablement. Vous partez d’ailleurs d’un avis erroné, selon moi, concernant la fatalité de nos destinées. Contrairement à vous, je considère plutôt nos vie comme un jeu de construction… Je pense que nous venons au monde avec un destin constitué de pièces génériques, et il n’appartient qu’à nous de se contenter cette destinée de base, ou de l’enrichir en y ajoutant des extensions que nous choisissons selon nos propres envies. C‘est ce que j’ai moi-même fait, même si cela m’a coûté assez cher, je dois bien l’avouer. Mais j’assume mes choix, aussi douloureux soient-ils…’’
Conclu la gothique romantique, dans une petite voix devenue légèrement songeuse. Juliette y songeait parfois… Que serait sa vie, si elle avait cédé au désirs de sa mère, d’être une petite fille idéale.. ? Si elle avait choisi de devenir une jeune femme, telle qu’ idéalisée par sa mère, au lieu de la décevoir en devenant cette chose qui les avaient peu à peu toutes deux éloignés.. ? Dire à Esther qu’elle n’était qu’une petite sotte, malgré tout le respect dont était empreinte cette parole, témoignait assez bien de la manière dont elle considérait le professeur. Jamais, elle ne se serait permise une telle audace avec Sa Belle, ou bien encore Carrie… Juliette respectait Esther en tant qu’être humain, mais cela n’allait pas plus loin même si, lors de leur briefing sur Génosha, cette dernière avait laisser paraître une faille émotionnelle dans ses dernières paroles… Mais selon la gothique romantique, c’était assurément du au fait que le professeur Kofman pensait que, peut-être, elle les envoyaient à une mort certaine. Ce que l’on disait dans ces moments là, n’avait finalement d’existence que le temps du danger présent. Depuis la fin de l’Harumaggedon, Juliette n’avait plus vu ce genre de faille chez le professeur, et elle trouvait cela assez dommage en vérité, car cela rendait sa compréhension du fait que ses élèves référents l’appréciaient, de façon fort étrange, énormément, des plus difficile. Un grand mystère de plus, dans ce monde qui en contenait tant déjà… L’évocation de John Jacob illumina le visage pâle de la gothique romantique qui ne pu s’empêcher de demander :
‘’Le professeur Jacob était à Paris, lui aussi.. ? Est-ce qu’il y avait une jeune femme nommée Cindy avec lui.. ? Une blonde quelque peu hors-norme, mais très sympathique en vérité. Je les ai rencontré sur Genosha, sur le stand de l’inter MHT qu’ils avaient installé dans la rue. Quand on songe qu’ils sont devenu une force politique participant au gouvernement de l’île, j’avoue que tout cela était assez rustique sur le moment. Mais je ne suis pas étonnée qu’il ai tenté de trouver un terrain d’entente entre les deux parties… Il a échoué dites-vous.. ? C’est fort dommage, mais cela démontre bien que cette femme n’est prête à aucune concession, quelle qu’elle soit… C’est navrant pour quelqu’un sensé représenté la loi. Je tacherais d’en discuter avec Lucas, des que j’en aurai l’occasion… Mais dites moi professeur Kofman… Quel est le pouvoir de Lucy Adams.. ? J’imagine que dans un état entièrement constitué de mutants, le pouvoir doit avoir autant d’importance que les capacités professionnelles, pour obtenir un emploi…’’
Termina songeuse, la gothique romantique. En effet, la nation mutante présentait cette particularité que tous le monde, hormis quelques humains sympathisant, possédait un pouvoir. Dans un tel cas de figure, il serait donc stupide de ne pas construire la civilisation en fonction de cette particularité nationale unique au monde. Cela pouvait donner naissance à une certaine forme d’élite mutante, bien au dessus du reste de la population, mais n’était-ce pas déjà le cas dans les autres pays du monde.. ? Voilà qui était, selon Juliette, une raison de plus pour ne pas fonder de grands espoirs sur cet état mutant. S’il perdurait dans la temps, il ne faisait pas de doute qu’il finirait pas se fondre dans le moule de tous ses prédécesseurs. Car même s’ils étaient des mutants, ils n’en demeuraient pas moins des hommes et des femmes, avec leurs qualités comme leurs défauts… Ils étaient, ne leur en déplaisent pour certains, humains, tout simplement.
Lorsque Esther parla de Robert Bateson, son ton se fit plus doux, presque émue. Même sans le savoir, il était évident que lui et le professeur Kofman avaient eu une certaine forme de relation qui induisait un grand attachement… Même si, voir Esther attaché à quelqu’un paraissait des plus improbable à la gothique romantique. L’évocation du Shoggoth lui fit le même effet, et dans une petite voix Juliette murmura tout simplement en baissant le regard :
‘’Timmy…’’
Un prénom banal, qui pourtant lui était définitivement ancré dans le cœur, aussi sûrement que ses parents pouvaient eux-même l’être. Juliette écouta dans un silence religieux le discours de Esther concernant le monde, les évènements et ce que les uns et les autres devraient faire, et à son grand regret elle se devait de reconnaître la justesse de ses propos. Il n’y avait rien de bien nouveau dans tout cela à vrai dire… Les puissants échappaient toujours à leur sort, en sacrifiant les pions les moins importants. Dans un soupir, Juliette releva son regard et dit avec un sourire triste aux lèvres :
‘’Nous sommes là pour ça, n’est-ce pas.. ? Depuis mon arrivée à l’institut, j’ai toujours pensé qu’il nous incombait de faire tout ce qu’il fallait pour assurer l’avenir des mutants. Je ne suis pas naïve, vous savez professeur Kofman… Je sais pertinemment que nous ne pourrons pas assurer un avenir serein aux prochaines générations de mutants, sans nous salir les mains…’’
Une perle humide ruissela lentement au coins de l’œil de la gothique romantique, tandis que le souvenir du fusil pointé en direction du Shoggoth lui revenait douloureusement en mémoire. Bien sur, sa tête savait qu’il ne pouvait y avoir d’autre fin pour le malheureux mutant. Elle savait aussi ne pas l’avoir vraiment tué, mais elle avait tiré et elle aurait pu le faire si ce dernier n’avait pas été aussi résistant. La gothique romantique avait l’impression de pouvoir fait ce genre de chose assez facilement, et quelque part cela commençait à l’effrayer. D’un revers de la main elle chassa l’humidité naissante qui menaçait de submerger son regard de glace, puis elle poursuivit :
‘’Mais si c’est le prix à payer pour éviter à ceux qui nous suivront de le faire, et pour éviter qu’il n’y ai d’autre Timmy, alors je ne regretterais pas mes actes, soyez-en assurés. Pour ce qui est de la mort, je ne la crains nullement car elle est, finalement, la compagne de chacune de mes nuits depuis bien longtemps maintenant. Alors, que je vive ou que je meurs… Cela ne me fera guère une grande différence…’’
Dit Juliette dans un demi sourire retrouvé, empreint cependant d’un indéfinissable petit quelque chose de mélancolique. Puis, comme pour changer de sujet, elle ajouta en poussant une profonde inspiration :
‘’Vous dites que le testament du docteur Bateson pourrait contenir des informations qui pourraient nous éclairer sur tout ceci.. ? Dans ce cas, pourquoi ne pas retourner à Paris.. ? S’il est enfermé quelque part, nous pouvons le récupérer très facilement j’en suis certaine. Nous avons un éventail de talent indéniable à l’institut, en commençant par le mien qui permet de me faufiler dans le moindre conduit, la moindre bouche d’égout, le moindre passage un tant soit peu ouvert… L’architecture humaine et ses normes sont une véritable porte ouverte pour moi vous savez.’’
En effet, Juliette avait parfois songé que son pouvoir aurait pu faire d’elle une grande cambrioleuse.. Aucune effraction, aucune trace… Et maintenant qu’elle pouvait emporter des gens avec elle… Dans un amusement certain, elle s’était dit qu’elle aurait pu devenir une véritable légende dans le milieu de la cambriole, bien que ce n’était pas là le but premier de son existence. Mais Esther avait raison, il leur faudrait commettre des actes que, habituellement, ils se refuseraient à commettre. Mais lorsque l’adversaire employait des procédés malhonnêtes, Il fallait bien souvent faire de même afin d’espérer la victoire. C’était triste à dire, mais ainsi allait le monde… Après tout, combien de civilisation avait-on vu s’épanouir, de manière honnête et juste.. ?
Le constat désolait la gothique romantique, mais si c’était ce qu’il fallait pour assurer la pérennité des mutants en ce monde… Heureusement, l’arrivée du petit chaton de l’institut dans le salon suspendit temporairement l’ambiance sérieuse et terriblement sombre qui planait au-dessus de la discussion de Juliette et du professeur Kofman, à laquelle Billy venait de s’associer bien que celui-ci ne semblait pas vraiment avoir conscience de ce dans quoi il désirait s’engager. Juliette gratifia Kitty d’un sourire plus généreux que ses prédécesseurs, et lui dit à son tour :
‘’Bonjour chaton…’’
La fillette avait ses affaires d’école dans les bras, et se dirigeait vers Kallali. Sans doute s’étaient-ils donné rendez-vous ici pour faire leurs devoirs en commun… La jeune femme trouva cela assez mignon, mais elle du rapidement revenir à des considérations plus terre-à-terre lorsque Esther mit Billy en garde contre son empressement à vouloir se confronter aussi ardemment au danger et à la mort, tout comme elle-même venait de le faire quelques instants plus tôt. Leurs paroles, sinistres mais terriblement réalistes, refroidirent les ambitions du jeune mutant, comme en témoignait les propos dont il les gratifia par la suite. Il demeurait cependant assez idéaliste dans son idée de la mort comme en témoignait son propos concernent son épitaphe, et Juliette lui précisa d’une voix posé, une vérité vraie…
‘’La mort est la mort Billy, il n’y a aucun manière noble d’y arriver. Tout ceci n’est que poésie et romantisme, teinté de philosophie qui se veut rassurante… Et je te prie de croire que j’en connais un bout sur cette question. Je ne doute pas de ton courage, mais il faut que tu comprenne bien que dans ce genre de chose, contrairement aux sports extrêmes, on ne peux pas mesurer efficacement les risques car ils surgissent sans prévenir… Même si nous partons toujours avec un plan préétabli, ce n’est jamais qu’un fil conducteur que, bien souvent, nous sommes obligés d’adapter en fonction de la situation. Je te dirais aussi d’oublier tes automatismes concernant le calcul des risques, car ces derniers deviennent des habitudes et les habitudes ont trop fortement tendance à nous faire oublier la plus élémentaire des prudences… Et dans les missions que nous avons déjà effectué, cela à coûté la vie à bien des élèves avant toi, sache le bien.’’
La gothique romantique cessa de parler, et lorsque le jeune garçon leur exprima sa ferme intention de vieillir pendant très longtemps, un coin des lèvres de Juliette se souleva en un demi sourire…
‘’Le professeur Kofman et moi-même souhaitons aussi pouvoir te voir devenir un vieil homme, avec une canne pour le soutenir dans ses vieux jours… Alors tâche de ne pas nous décevoir, entendu.. ?’’
Conclu finalement Juliette, afin d’alléger à son tour ses derniers propos qui étaient d’un sérieux et d’une gravité indéniable… Mais il y avait eu tant de morts déjà, dont la plupart auraient pu être évité si ces personnes disparues avaient su mesurer avec sagesse les risques… Et elle.. ? En dépit de toutes ces missions dont elle ne se souvenait pas être sorti une seule fois intact, la gothique romantique demeurait là, survivante parmi les plus anciens de l’institut… Peut-être que finalement cela avait un certain avantage d’être si proche de la mort dans sa vie ordinaire… Un peu comme si elle avait signé un contrat tacite, avec la grande faucheuse en personne.
‘’Sotte que vous êtes, professeur Kofman… En dépit de toute l’affection, sincère et profonde que j’ai pour Cassandre, je ne souhaite à personne d’avoir un tel poids sur les épaules. Voir les possibles de chaque futur, de chaque personne, à chaque instant, ne devrait pas être à la porté d’un esprit humain aussi sensible et généreux que le sien… Ni au votre d’ailleurs, car en dépit de ce que vous pourriez éventuellement penser, je ne vous pense pas suffisamment forte pour supporter une telle responsabilité sans qu’elle ne finisse par vous écraser inexorablement. Vous partez d’ailleurs d’un avis erroné, selon moi, concernant la fatalité de nos destinées. Contrairement à vous, je considère plutôt nos vie comme un jeu de construction… Je pense que nous venons au monde avec un destin constitué de pièces génériques, et il n’appartient qu’à nous de se contenter cette destinée de base, ou de l’enrichir en y ajoutant des extensions que nous choisissons selon nos propres envies. C‘est ce que j’ai moi-même fait, même si cela m’a coûté assez cher, je dois bien l’avouer. Mais j’assume mes choix, aussi douloureux soient-ils…’’
Conclu la gothique romantique, dans une petite voix devenue légèrement songeuse. Juliette y songeait parfois… Que serait sa vie, si elle avait cédé au désirs de sa mère, d’être une petite fille idéale.. ? Si elle avait choisi de devenir une jeune femme, telle qu’ idéalisée par sa mère, au lieu de la décevoir en devenant cette chose qui les avaient peu à peu toutes deux éloignés.. ? Dire à Esther qu’elle n’était qu’une petite sotte, malgré tout le respect dont était empreinte cette parole, témoignait assez bien de la manière dont elle considérait le professeur. Jamais, elle ne se serait permise une telle audace avec Sa Belle, ou bien encore Carrie… Juliette respectait Esther en tant qu’être humain, mais cela n’allait pas plus loin même si, lors de leur briefing sur Génosha, cette dernière avait laisser paraître une faille émotionnelle dans ses dernières paroles… Mais selon la gothique romantique, c’était assurément du au fait que le professeur Kofman pensait que, peut-être, elle les envoyaient à une mort certaine. Ce que l’on disait dans ces moments là, n’avait finalement d’existence que le temps du danger présent. Depuis la fin de l’Harumaggedon, Juliette n’avait plus vu ce genre de faille chez le professeur, et elle trouvait cela assez dommage en vérité, car cela rendait sa compréhension du fait que ses élèves référents l’appréciaient, de façon fort étrange, énormément, des plus difficile. Un grand mystère de plus, dans ce monde qui en contenait tant déjà… L’évocation de John Jacob illumina le visage pâle de la gothique romantique qui ne pu s’empêcher de demander :
‘’Le professeur Jacob était à Paris, lui aussi.. ? Est-ce qu’il y avait une jeune femme nommée Cindy avec lui.. ? Une blonde quelque peu hors-norme, mais très sympathique en vérité. Je les ai rencontré sur Genosha, sur le stand de l’inter MHT qu’ils avaient installé dans la rue. Quand on songe qu’ils sont devenu une force politique participant au gouvernement de l’île, j’avoue que tout cela était assez rustique sur le moment. Mais je ne suis pas étonnée qu’il ai tenté de trouver un terrain d’entente entre les deux parties… Il a échoué dites-vous.. ? C’est fort dommage, mais cela démontre bien que cette femme n’est prête à aucune concession, quelle qu’elle soit… C’est navrant pour quelqu’un sensé représenté la loi. Je tacherais d’en discuter avec Lucas, des que j’en aurai l’occasion… Mais dites moi professeur Kofman… Quel est le pouvoir de Lucy Adams.. ? J’imagine que dans un état entièrement constitué de mutants, le pouvoir doit avoir autant d’importance que les capacités professionnelles, pour obtenir un emploi…’’
Termina songeuse, la gothique romantique. En effet, la nation mutante présentait cette particularité que tous le monde, hormis quelques humains sympathisant, possédait un pouvoir. Dans un tel cas de figure, il serait donc stupide de ne pas construire la civilisation en fonction de cette particularité nationale unique au monde. Cela pouvait donner naissance à une certaine forme d’élite mutante, bien au dessus du reste de la population, mais n’était-ce pas déjà le cas dans les autres pays du monde.. ? Voilà qui était, selon Juliette, une raison de plus pour ne pas fonder de grands espoirs sur cet état mutant. S’il perdurait dans la temps, il ne faisait pas de doute qu’il finirait pas se fondre dans le moule de tous ses prédécesseurs. Car même s’ils étaient des mutants, ils n’en demeuraient pas moins des hommes et des femmes, avec leurs qualités comme leurs défauts… Ils étaient, ne leur en déplaisent pour certains, humains, tout simplement.
Lorsque Esther parla de Robert Bateson, son ton se fit plus doux, presque émue. Même sans le savoir, il était évident que lui et le professeur Kofman avaient eu une certaine forme de relation qui induisait un grand attachement… Même si, voir Esther attaché à quelqu’un paraissait des plus improbable à la gothique romantique. L’évocation du Shoggoth lui fit le même effet, et dans une petite voix Juliette murmura tout simplement en baissant le regard :
‘’Timmy…’’
Un prénom banal, qui pourtant lui était définitivement ancré dans le cœur, aussi sûrement que ses parents pouvaient eux-même l’être. Juliette écouta dans un silence religieux le discours de Esther concernant le monde, les évènements et ce que les uns et les autres devraient faire, et à son grand regret elle se devait de reconnaître la justesse de ses propos. Il n’y avait rien de bien nouveau dans tout cela à vrai dire… Les puissants échappaient toujours à leur sort, en sacrifiant les pions les moins importants. Dans un soupir, Juliette releva son regard et dit avec un sourire triste aux lèvres :
‘’Nous sommes là pour ça, n’est-ce pas.. ? Depuis mon arrivée à l’institut, j’ai toujours pensé qu’il nous incombait de faire tout ce qu’il fallait pour assurer l’avenir des mutants. Je ne suis pas naïve, vous savez professeur Kofman… Je sais pertinemment que nous ne pourrons pas assurer un avenir serein aux prochaines générations de mutants, sans nous salir les mains…’’
Une perle humide ruissela lentement au coins de l’œil de la gothique romantique, tandis que le souvenir du fusil pointé en direction du Shoggoth lui revenait douloureusement en mémoire. Bien sur, sa tête savait qu’il ne pouvait y avoir d’autre fin pour le malheureux mutant. Elle savait aussi ne pas l’avoir vraiment tué, mais elle avait tiré et elle aurait pu le faire si ce dernier n’avait pas été aussi résistant. La gothique romantique avait l’impression de pouvoir fait ce genre de chose assez facilement, et quelque part cela commençait à l’effrayer. D’un revers de la main elle chassa l’humidité naissante qui menaçait de submerger son regard de glace, puis elle poursuivit :
‘’Mais si c’est le prix à payer pour éviter à ceux qui nous suivront de le faire, et pour éviter qu’il n’y ai d’autre Timmy, alors je ne regretterais pas mes actes, soyez-en assurés. Pour ce qui est de la mort, je ne la crains nullement car elle est, finalement, la compagne de chacune de mes nuits depuis bien longtemps maintenant. Alors, que je vive ou que je meurs… Cela ne me fera guère une grande différence…’’
Dit Juliette dans un demi sourire retrouvé, empreint cependant d’un indéfinissable petit quelque chose de mélancolique. Puis, comme pour changer de sujet, elle ajouta en poussant une profonde inspiration :
‘’Vous dites que le testament du docteur Bateson pourrait contenir des informations qui pourraient nous éclairer sur tout ceci.. ? Dans ce cas, pourquoi ne pas retourner à Paris.. ? S’il est enfermé quelque part, nous pouvons le récupérer très facilement j’en suis certaine. Nous avons un éventail de talent indéniable à l’institut, en commençant par le mien qui permet de me faufiler dans le moindre conduit, la moindre bouche d’égout, le moindre passage un tant soit peu ouvert… L’architecture humaine et ses normes sont une véritable porte ouverte pour moi vous savez.’’
En effet, Juliette avait parfois songé que son pouvoir aurait pu faire d’elle une grande cambrioleuse.. Aucune effraction, aucune trace… Et maintenant qu’elle pouvait emporter des gens avec elle… Dans un amusement certain, elle s’était dit qu’elle aurait pu devenir une véritable légende dans le milieu de la cambriole, bien que ce n’était pas là le but premier de son existence. Mais Esther avait raison, il leur faudrait commettre des actes que, habituellement, ils se refuseraient à commettre. Mais lorsque l’adversaire employait des procédés malhonnêtes, Il fallait bien souvent faire de même afin d’espérer la victoire. C’était triste à dire, mais ainsi allait le monde… Après tout, combien de civilisation avait-on vu s’épanouir, de manière honnête et juste.. ?
Le constat désolait la gothique romantique, mais si c’était ce qu’il fallait pour assurer la pérennité des mutants en ce monde… Heureusement, l’arrivée du petit chaton de l’institut dans le salon suspendit temporairement l’ambiance sérieuse et terriblement sombre qui planait au-dessus de la discussion de Juliette et du professeur Kofman, à laquelle Billy venait de s’associer bien que celui-ci ne semblait pas vraiment avoir conscience de ce dans quoi il désirait s’engager. Juliette gratifia Kitty d’un sourire plus généreux que ses prédécesseurs, et lui dit à son tour :
‘’Bonjour chaton…’’
La fillette avait ses affaires d’école dans les bras, et se dirigeait vers Kallali. Sans doute s’étaient-ils donné rendez-vous ici pour faire leurs devoirs en commun… La jeune femme trouva cela assez mignon, mais elle du rapidement revenir à des considérations plus terre-à-terre lorsque Esther mit Billy en garde contre son empressement à vouloir se confronter aussi ardemment au danger et à la mort, tout comme elle-même venait de le faire quelques instants plus tôt. Leurs paroles, sinistres mais terriblement réalistes, refroidirent les ambitions du jeune mutant, comme en témoignait les propos dont il les gratifia par la suite. Il demeurait cependant assez idéaliste dans son idée de la mort comme en témoignait son propos concernent son épitaphe, et Juliette lui précisa d’une voix posé, une vérité vraie…
‘’La mort est la mort Billy, il n’y a aucun manière noble d’y arriver. Tout ceci n’est que poésie et romantisme, teinté de philosophie qui se veut rassurante… Et je te prie de croire que j’en connais un bout sur cette question. Je ne doute pas de ton courage, mais il faut que tu comprenne bien que dans ce genre de chose, contrairement aux sports extrêmes, on ne peux pas mesurer efficacement les risques car ils surgissent sans prévenir… Même si nous partons toujours avec un plan préétabli, ce n’est jamais qu’un fil conducteur que, bien souvent, nous sommes obligés d’adapter en fonction de la situation. Je te dirais aussi d’oublier tes automatismes concernant le calcul des risques, car ces derniers deviennent des habitudes et les habitudes ont trop fortement tendance à nous faire oublier la plus élémentaire des prudences… Et dans les missions que nous avons déjà effectué, cela à coûté la vie à bien des élèves avant toi, sache le bien.’’
La gothique romantique cessa de parler, et lorsque le jeune garçon leur exprima sa ferme intention de vieillir pendant très longtemps, un coin des lèvres de Juliette se souleva en un demi sourire…
‘’Le professeur Kofman et moi-même souhaitons aussi pouvoir te voir devenir un vieil homme, avec une canne pour le soutenir dans ses vieux jours… Alors tâche de ne pas nous décevoir, entendu.. ?’’
Conclu finalement Juliette, afin d’alléger à son tour ses derniers propos qui étaient d’un sérieux et d’une gravité indéniable… Mais il y avait eu tant de morts déjà, dont la plupart auraient pu être évité si ces personnes disparues avaient su mesurer avec sagesse les risques… Et elle.. ? En dépit de toutes ces missions dont elle ne se souvenait pas être sorti une seule fois intact, la gothique romantique demeurait là, survivante parmi les plus anciens de l’institut… Peut-être que finalement cela avait un certain avantage d’être si proche de la mort dans sa vie ordinaire… Un peu comme si elle avait signé un contrat tacite, avec la grande faucheuse en personne.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Jeu 7 Jan 2010 - 2:26
"Il y a des sorts pires que la mort, Juliette. Et nos adversaires sont passés maîtres depuis bien longtemps dans l'art de la douleur"
Ce fameux Triumvirat dont elle ignorait encore presque tout... Qui étaient ces hommes cruels et puissants ? Quels étaient leurs buts réels ? Elle frissonna. Pensant que quelque part sur cette planète le propre fruit de ses entrailles servirait peut être - un jour - à anéantir le monde.
"Nous avons notre liberté, Juliette. Mais nous faisons ce que nous avons à faire. Selon nos contraintes, selon notre personnalité. Nous avons nos limites. Et nous savons les dépasser. Je veux bien vivre pour être celle qui fera dérailler la machine... Mais..."
Elle marqua une pause. Comment détruire quelque chose qu'elle n'arrivait pas à saisir ? C'était son rôle. Ce pourquoi elle avait vu le jour. Et toutes les rencontres qu'elle avait faites, toutes les expériences qu'elle avait vécues, le bien comme le mal, tout cela faisait de cette pure individualité le Professeur Kofman. Elle et personne d'autre. Comment pourrait-elle agir autrement ?
"Sur les détails plus concrets, je n'ai pas encore arrêté de position pour l'heure. Mais Carrie et moi tiendrons un briefing. Il est hors de question de rester, ici, les bras croisés !"
Esther avala sa salive. Elle en tremblerait presque de fureur.
"Le Testament est de toute manière prioritaire. John Jacob a failli périr à Paris. Cindy et mes LeX ont eu maille à partir avec une foule en colère. Il doit y avoir un lien et..."
Elle ne pouvait aller plus loin. Ne pas confondre empressement et précipitation.
"Nous tiendrons un briefing"
Soufflant. Prenant une voix plus calme, elle reprit :
"A ma connaissance Lucy Adams est une télépathe. Elle est sans pitié. Totalement exaltée. Je ne pense pas qu'elle cédera"
Le sujet était clôt. Il reprendrait en temps utile... Avec un timide sourire aux lèvres, Esther lança à Billy :
"Disons que nous faisons nous ici beaucoup de freeride à notre manière. Quoi qu'il en soit votre enthousiasme est positif. J'espère que tout se passe bien pour vous ici. Votre vie passée ne vous manque-t-elle pas trop ?"
Ce fameux Triumvirat dont elle ignorait encore presque tout... Qui étaient ces hommes cruels et puissants ? Quels étaient leurs buts réels ? Elle frissonna. Pensant que quelque part sur cette planète le propre fruit de ses entrailles servirait peut être - un jour - à anéantir le monde.
"Nous avons notre liberté, Juliette. Mais nous faisons ce que nous avons à faire. Selon nos contraintes, selon notre personnalité. Nous avons nos limites. Et nous savons les dépasser. Je veux bien vivre pour être celle qui fera dérailler la machine... Mais..."
Elle marqua une pause. Comment détruire quelque chose qu'elle n'arrivait pas à saisir ? C'était son rôle. Ce pourquoi elle avait vu le jour. Et toutes les rencontres qu'elle avait faites, toutes les expériences qu'elle avait vécues, le bien comme le mal, tout cela faisait de cette pure individualité le Professeur Kofman. Elle et personne d'autre. Comment pourrait-elle agir autrement ?
"Sur les détails plus concrets, je n'ai pas encore arrêté de position pour l'heure. Mais Carrie et moi tiendrons un briefing. Il est hors de question de rester, ici, les bras croisés !"
Esther avala sa salive. Elle en tremblerait presque de fureur.
"Le Testament est de toute manière prioritaire. John Jacob a failli périr à Paris. Cindy et mes LeX ont eu maille à partir avec une foule en colère. Il doit y avoir un lien et..."
Elle ne pouvait aller plus loin. Ne pas confondre empressement et précipitation.
"Nous tiendrons un briefing"
Soufflant. Prenant une voix plus calme, elle reprit :
"A ma connaissance Lucy Adams est une télépathe. Elle est sans pitié. Totalement exaltée. Je ne pense pas qu'elle cédera"
Le sujet était clôt. Il reprendrait en temps utile... Avec un timide sourire aux lèvres, Esther lança à Billy :
"Disons que nous faisons nous ici beaucoup de freeride à notre manière. Quoi qu'il en soit votre enthousiasme est positif. J'espère que tout se passe bien pour vous ici. Votre vie passée ne vous manque-t-elle pas trop ?"
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [9 Septembre] Tentative de travail studieuse
Ven 8 Jan 2010 - 3:59
Plongé dans les calculs d'angles, l'Inuit n'avait pas fait attention à l'entrée de la télépathe. Il sursauta lorsqu'il sentit l'intrusion mentale mais il réalisa rapidement la raison en reconnaissant l'emprunte mentale de son amoureuse. Elle portait aussi des devoirs et vint s'asseoir à côté de lui après avoir déposé ses affaires sur la table. Elle s'approcha un peu de lui pour l'embrasser sur la joue et lui tenir la main. C'était un contact agréable et reposant.
Kitty lui proposait de faire leurs devoirs ensembles. Peut être qu'il pourrait l'aider sur son programme à elle. Lui avait déjà avancé un petit peu ses exercices et il pourrait toujours dire qu'il n'avait pas réussi à terminer. Il acquiesça donc à la demande de coopération studieuse puis lui fit un rapide bisous, mais sur la bouche, lui, sans pour autant lâcher la main de la jeune demoiselle.
De son côté, Billy semblait avoir perdu son enthousiasme à force de s'entendre dire des choses graves mais il gardait au moins sa détermination. La conversation à propos de Génosha semblait se terminer pour Esther et Juliette. Kalalli eut alors une pensée pour Sahari en regardant dehors alors que le temps n'était pas plus clément que la semaine précédente.
Il espérait la revoir très vite en bonne santé. Les professeurs malgré leur capacités supérieures n'étaient pas plus à l'abris que leurs élèves de disparaitre. Ca pouvait faire peur de se dire que même en développant ses pouvoirs, il serait encore vulnérable. Mais ses pensées se recentrèrent sur sa référente.
" J'espère que nous retrouverons rapidement mademoiselle Fouba... On se sent tous responsables de sa disparition, on était juste à côté d'elle quand c'est arrivé... En un instant le téléporteur les a emportés, elle et l'agresseur de Keyah... "
Cette mission avait été un désastre. Mais au moins, maintenant que la prof faisait partie des kidnappées, ils avaient encore d'avantage de motivations à vouloir retrouver les responsables et les victimes !
Kitty lui proposait de faire leurs devoirs ensembles. Peut être qu'il pourrait l'aider sur son programme à elle. Lui avait déjà avancé un petit peu ses exercices et il pourrait toujours dire qu'il n'avait pas réussi à terminer. Il acquiesça donc à la demande de coopération studieuse puis lui fit un rapide bisous, mais sur la bouche, lui, sans pour autant lâcher la main de la jeune demoiselle.
De son côté, Billy semblait avoir perdu son enthousiasme à force de s'entendre dire des choses graves mais il gardait au moins sa détermination. La conversation à propos de Génosha semblait se terminer pour Esther et Juliette. Kalalli eut alors une pensée pour Sahari en regardant dehors alors que le temps n'était pas plus clément que la semaine précédente.
Il espérait la revoir très vite en bonne santé. Les professeurs malgré leur capacités supérieures n'étaient pas plus à l'abris que leurs élèves de disparaitre. Ca pouvait faire peur de se dire que même en développant ses pouvoirs, il serait encore vulnérable. Mais ses pensées se recentrèrent sur sa référente.
" J'espère que nous retrouverons rapidement mademoiselle Fouba... On se sent tous responsables de sa disparition, on était juste à côté d'elle quand c'est arrivé... En un instant le téléporteur les a emportés, elle et l'agresseur de Keyah... "
Cette mission avait été un désastre. Mais au moins, maintenant que la prof faisait partie des kidnappées, ils avaient encore d'avantage de motivations à vouloir retrouver les responsables et les victimes !
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