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- Le courtier temporelConscience collective
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Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Lun 25 Jan 2010 - 1:52
- Avec plaisir !
Lise fit signe à Kala de la suivre, pendant que Clyde poursuivait la discussion, ses paroles étant ponctuées par les pouffements de rire de Nabila. Kala put voir que leur hôte levait les yeux au ciel, ou secouait la tête, mais sans perdre son sourire. Visiblement, elle était habituée à la concurrence, et ne s'en formalisait pas.
Elles parvinrent dans la cuisine, une petite pièce comportant un plan de travail réduit, un four, un évier, un réfrigérateur, des plaques et tout juste l'espace pour passer de l'un à l'autre - plus des placards en hauteur, dont Lise descendit des assiettes en se mettant sur la pointe des pieds. Puis elle sembla changer d'avis.
- Non, je demanderai à Clyde de le faire. Par contre, tu peux m'aider à m'occuper des légumes. Attends une seconde.
Elle sortit un saladier et deux planches à découper, puis ouvrit une petite porte à l'extrémité de la cuisine. Elle en ressortit en tenant une pleine poignée de haricots verts.
- Avant que tu le demandes : non, ils ne sont pas mutants. Je les ai juste aidés à pousser. Mais si je les coupe seule, ça va mettre trop longtemps.
Elle les déposa sur les planches à découper, et sortit deux couteaux parfaitement aiguisés. Elle embrocha rapidement le poulet avant de le mettre au four, et se plaça face à une des planches, invitant Kala à faire de même.
- C'est parti !
Elle commença à ôter les queues, tout en parlant - visiblement, elle savait parfaitement faire plusieurs choses à la fois.
- Est-ce que tu avais quelque chose à me demander ? Tu avais l'air perplexe, tout à l'heure. Je comprends, parfois, il y'a des questions qu'on préfère ne pas poser devant des amis. Il y'a quelque chose qui te gène dans mon pouvoir ? Ou bien, ça t'embête que ton amie drague mon mec ?
Elle avait dit cela d'une traite, naturellement, sans le moindre reproche. Visiblement, elle était assez libre au niveau de la parole, et ne s'embarrassait pas de non-dits.
Lise fit signe à Kala de la suivre, pendant que Clyde poursuivait la discussion, ses paroles étant ponctuées par les pouffements de rire de Nabila. Kala put voir que leur hôte levait les yeux au ciel, ou secouait la tête, mais sans perdre son sourire. Visiblement, elle était habituée à la concurrence, et ne s'en formalisait pas.
Elles parvinrent dans la cuisine, une petite pièce comportant un plan de travail réduit, un four, un évier, un réfrigérateur, des plaques et tout juste l'espace pour passer de l'un à l'autre - plus des placards en hauteur, dont Lise descendit des assiettes en se mettant sur la pointe des pieds. Puis elle sembla changer d'avis.
- Non, je demanderai à Clyde de le faire. Par contre, tu peux m'aider à m'occuper des légumes. Attends une seconde.
Elle sortit un saladier et deux planches à découper, puis ouvrit une petite porte à l'extrémité de la cuisine. Elle en ressortit en tenant une pleine poignée de haricots verts.
- Avant que tu le demandes : non, ils ne sont pas mutants. Je les ai juste aidés à pousser. Mais si je les coupe seule, ça va mettre trop longtemps.
Elle les déposa sur les planches à découper, et sortit deux couteaux parfaitement aiguisés. Elle embrocha rapidement le poulet avant de le mettre au four, et se plaça face à une des planches, invitant Kala à faire de même.
- C'est parti !
Elle commença à ôter les queues, tout en parlant - visiblement, elle savait parfaitement faire plusieurs choses à la fois.
- Est-ce que tu avais quelque chose à me demander ? Tu avais l'air perplexe, tout à l'heure. Je comprends, parfois, il y'a des questions qu'on préfère ne pas poser devant des amis. Il y'a quelque chose qui te gène dans mon pouvoir ? Ou bien, ça t'embête que ton amie drague mon mec ?
Elle avait dit cela d'une traite, naturellement, sans le moindre reproche. Visiblement, elle était assez libre au niveau de la parole, et ne s'embarrassait pas de non-dits.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Lun 25 Jan 2010 - 2:24
Bon, au moins, elle semblait contente de recevoir de l'aide. Ca devait vraiment faire une paye qu'elle avait pas reçue de visite pour réagir comme ça. Je secoue doucement la tête, yeux au sol, cachant mon sourire. Décidément pleine d'énergie, et un peu trop confiante dans son entourage à mon goût, mais bon, je vais pas trop me plaindre. En fait, si je devais être honnête, c'est un peu l'exact opposé de ce que je suis. Je suis laisser aller, mais rarement facile à vivre, alors que elle, si. En fait, elle est sympa, pas une amie, mais bon, avec un peu de temps, on pourrait devenir des connaissances.
Je suis Lise, je ne jette même pas un regard aux jumeaux, je sais qu'ils doivent tout faire pour ne pas se faire voir par moi, ou par Lise mais qu'ils ne s'inquiètent pas, cela se paiera, je sais pas comment, mais je sais que ce sera pas joli. Actuellement, j'ai dans la tête eux deux, une place publique, deux robes et de la musique.
Mais j'ai rien de finalisé encore. J'aime la vengeance...
Par contre, j'ai crue que Nabila allait nous suivre, et ce jusqu'à ce que Clyde revienne, là, j'ai perdue mes derniers espoirs, bon bah, comme je le voulais, ce sera que Lise et moi.
Joy.
On arrive rapidement dans la cuisine, sympa cette dernière, bien que j'en connaisse que dalle, juste l'habitude de rester dans les pattes de ma mère quand elle fait à manger.
Je m'observe un instant, tentant de récupérer des assiettes se situant juste un peu hors de portée de ses mains.
Je suis tentée de lui demander si elle veut de l'aide, bien que plus petite qu'elle, une chaise peut être ? Un escabeau ? Une grue ? Oui bon, je sais, je suis une garce.
Ah finalement elle laisse tomber, bonne idée de laisser faire Clyde, il auras plus de chances de réussir sans problèmes.
Je reste donc à l'entrée de la cuisine, l'observant se déplacer dans son élément, enfin, jusqu'à ce qu'elle sorte deux saladiers et une planche à découper. Hum, un couteau...
Je ricane doucement à son moment d'humour, des haricots mutant, un bon moyen de combattre la faim à travers le monde tu me diras, si elle pouvait en faire pousser à l'infinie, mais bon, j'apprécie sa tentative d'humour, c'est appréciable.
Elle finit de mettre le poulet dans le four avant de me rejoindre devant la planche à découper, s'attaquant aux haricots avec une aisance à faire peur. J'ai déjà du mal à faire chauffer un plat au micro-ondes, alors faire des haricots tout en parlant, je crois que c'est pas dans mes cordes.
Je commence doucement mon premier haricot, imitant les mouvements de Lise du mieux que je peut, mais j'arrive pas à m'empêcher de comparer nos" œuvres" et le verdict est sans appel.
Victoire par ko de la part de Lise, outch, mais elle fait comment ?!
Grumbl.
Je me concentre et on y retourne.
Entre deux haricots, je l'entends me poser une question. Donc, j'ai pas été discrète, logique compte tenu que j'ai même pas essayer, mais de là a l'avoir remarquer, après ce qui s'est passer, je la félicite.
Je soupire, elle a frapper dans le mille, deux fois. J'ai, effectivement une question et je suis, effectivement, désolée de l'attitude de Nabila. Si je dois mourir un jour, ce sera de honte, "grâce" à Nabila, j'en suis sure...
Enfin, il est temps de me jeter à l'eau, discrètement. Je lance un regard en arrière pour savoir si nos convives sont tous toujours occupés et je me lance.
"Je suis une mutante."
Ah, alors, oui, je voulais pas dire ça moi ! Bordel...
"Heum, je veux dire. J'ai, moi aussi, je crois, des pouvoirs. Mes amis n'en savent rien."
J'arrête un instant ce que je fait pour planter mon regard dans le sien. Ils ne savent rien, et il y a plutôt intérêt à ce que cela reste comme ça, compris ?
"Mais ca on s'en fout. je voulais savoir. Ta entendue parler de l'Institut ?"
Je continue de couper deux, trois haricots avant de lancer un nouveau regard en direction du salon, presque apeurée.
"Donc, si t'en a entendue parler, et si Clyde peut bouger de là. Pourquoi vous iriez pas ? Il devrait trouver du job à coté facile, et, si ce que j'ai lu sur l'Institut est vrai, ils pourraient t'aider, nan ?"
Je me mord la lèvre inférieure, une habitude que j'ai depuis toujours pour signaler que je suis anxieuse, je sais pas pourquoi je continue de lui raconter tout ça moi, mais ça dois sortir.
D'une façon ou d'une autre.
"Je sais, je sais, Génosha. Mais bon, c'est mieux que rien, non ?"
Et pourquoi je tente tant de la convaincre ? Je suis même pas décidée si je veux moi y aller, alors pourquoi j'insiste, pourquoi putain ?!
Du calme, continue de couper ces haricots.
Je suis Lise, je ne jette même pas un regard aux jumeaux, je sais qu'ils doivent tout faire pour ne pas se faire voir par moi, ou par Lise mais qu'ils ne s'inquiètent pas, cela se paiera, je sais pas comment, mais je sais que ce sera pas joli. Actuellement, j'ai dans la tête eux deux, une place publique, deux robes et de la musique.
Mais j'ai rien de finalisé encore. J'aime la vengeance...
Par contre, j'ai crue que Nabila allait nous suivre, et ce jusqu'à ce que Clyde revienne, là, j'ai perdue mes derniers espoirs, bon bah, comme je le voulais, ce sera que Lise et moi.
Joy.
On arrive rapidement dans la cuisine, sympa cette dernière, bien que j'en connaisse que dalle, juste l'habitude de rester dans les pattes de ma mère quand elle fait à manger.
Je m'observe un instant, tentant de récupérer des assiettes se situant juste un peu hors de portée de ses mains.
Je suis tentée de lui demander si elle veut de l'aide, bien que plus petite qu'elle, une chaise peut être ? Un escabeau ? Une grue ? Oui bon, je sais, je suis une garce.
Ah finalement elle laisse tomber, bonne idée de laisser faire Clyde, il auras plus de chances de réussir sans problèmes.
Je reste donc à l'entrée de la cuisine, l'observant se déplacer dans son élément, enfin, jusqu'à ce qu'elle sorte deux saladiers et une planche à découper. Hum, un couteau...
Je ricane doucement à son moment d'humour, des haricots mutant, un bon moyen de combattre la faim à travers le monde tu me diras, si elle pouvait en faire pousser à l'infinie, mais bon, j'apprécie sa tentative d'humour, c'est appréciable.
Elle finit de mettre le poulet dans le four avant de me rejoindre devant la planche à découper, s'attaquant aux haricots avec une aisance à faire peur. J'ai déjà du mal à faire chauffer un plat au micro-ondes, alors faire des haricots tout en parlant, je crois que c'est pas dans mes cordes.
Je commence doucement mon premier haricot, imitant les mouvements de Lise du mieux que je peut, mais j'arrive pas à m'empêcher de comparer nos" œuvres" et le verdict est sans appel.
Victoire par ko de la part de Lise, outch, mais elle fait comment ?!
Grumbl.
Je me concentre et on y retourne.
Entre deux haricots, je l'entends me poser une question. Donc, j'ai pas été discrète, logique compte tenu que j'ai même pas essayer, mais de là a l'avoir remarquer, après ce qui s'est passer, je la félicite.
Je soupire, elle a frapper dans le mille, deux fois. J'ai, effectivement une question et je suis, effectivement, désolée de l'attitude de Nabila. Si je dois mourir un jour, ce sera de honte, "grâce" à Nabila, j'en suis sure...
Enfin, il est temps de me jeter à l'eau, discrètement. Je lance un regard en arrière pour savoir si nos convives sont tous toujours occupés et je me lance.
"Je suis une mutante."
Ah, alors, oui, je voulais pas dire ça moi ! Bordel...
"Heum, je veux dire. J'ai, moi aussi, je crois, des pouvoirs. Mes amis n'en savent rien."
J'arrête un instant ce que je fait pour planter mon regard dans le sien. Ils ne savent rien, et il y a plutôt intérêt à ce que cela reste comme ça, compris ?
"Mais ca on s'en fout. je voulais savoir. Ta entendue parler de l'Institut ?"
Je continue de couper deux, trois haricots avant de lancer un nouveau regard en direction du salon, presque apeurée.
"Donc, si t'en a entendue parler, et si Clyde peut bouger de là. Pourquoi vous iriez pas ? Il devrait trouver du job à coté facile, et, si ce que j'ai lu sur l'Institut est vrai, ils pourraient t'aider, nan ?"
Je me mord la lèvre inférieure, une habitude que j'ai depuis toujours pour signaler que je suis anxieuse, je sais pas pourquoi je continue de lui raconter tout ça moi, mais ça dois sortir.
D'une façon ou d'une autre.
"Je sais, je sais, Génosha. Mais bon, c'est mieux que rien, non ?"
Et pourquoi je tente tant de la convaincre ? Je suis même pas décidée si je veux moi y aller, alors pourquoi j'insiste, pourquoi putain ?!
Du calme, continue de couper ces haricots.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Lun 25 Jan 2010 - 2:40
En entendant la première phrase de Kala, Lise cessa brusquement toute action, demeurant immobile, les yeux écarquillés. Elle semblait vraiment étonnée, et sans qu'elle semble en avoir conscience, le haricot dans sa main se mit à grossir, grossir, grossir, jusqu'à atteindre la taille d'une très respectable aubergine. Elle finit par secouer la tête, et posa son monstre végétal avec un petit raclement de gorge, du type "On n'a rien vu".
- Hein ? Euh, je veux dire, c'est vrai ?
Elle baissa d'un ton, de peur d'avoir été entendue, mais la conversation de Clyde et des jumeaux et les pouffements de rire de Nabila couvraient le tout. Visiblement, la révélation l'avait ébranlée, et elle n'avait pas tout intégré dans la suite des phrases de Kala.
- Un Institut ? J'ai entendu des choses, oui, mais...c'est pas une communauté, c'est une école. On a pas non plus envie de vivre à l'école, avec Clyde. Et lui, il ne serait pas accepté.
Visiblement, son plan de vie n'envisageait nulle séparation d'avec son Apollon.
- Je sais pas grand chose d'autre. Les mutants que je connais sont trop âgés pour y aller. Toi, ça irait sans doute, mais si personne ne sait que tu es une mutante...tu peux continuer à vivre ici. De quoi tu es capable ?
Elle avait repris son rythme, et le tas de haricots commençait à sérieusement diminuer.
- Hein ? Euh, je veux dire, c'est vrai ?
Elle baissa d'un ton, de peur d'avoir été entendue, mais la conversation de Clyde et des jumeaux et les pouffements de rire de Nabila couvraient le tout. Visiblement, la révélation l'avait ébranlée, et elle n'avait pas tout intégré dans la suite des phrases de Kala.
- Un Institut ? J'ai entendu des choses, oui, mais...c'est pas une communauté, c'est une école. On a pas non plus envie de vivre à l'école, avec Clyde. Et lui, il ne serait pas accepté.
Visiblement, son plan de vie n'envisageait nulle séparation d'avec son Apollon.
- Je sais pas grand chose d'autre. Les mutants que je connais sont trop âgés pour y aller. Toi, ça irait sans doute, mais si personne ne sait que tu es une mutante...tu peux continuer à vivre ici. De quoi tu es capable ?
Elle avait repris son rythme, et le tas de haricots commençait à sérieusement diminuer.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Lun 25 Jan 2010 - 3:05
Pas mal le coup du haricot géant, très utile lors des longues soirées d'hiver en solitaire... heurm, j'ai rien dis, désolée.
C'est assez amusant ce genre de réaction en fait, je m'y attendais pas vraiment, qu'elle lâche son couteau, qu'elle se mette à bafouiller, qu'elle sache plus trop où elle en est, okay, ça je les attendais, on lâche pas "The" bombe sans rien avoir en retour. Mais pas au coup du haricot-aubergine. Je me demande d'ailleurs si lui aussi on dois le couper...
Je jette un regard en arrière, et, je suis soulagée d'entendre le rire de Nabila, même si je le sent un peu forcée, si elle commence à jouer des charmes, c'est qu'elle est sérieuse l'inconsciente.
J'observe attentivement Lise, cherchant à décoder ses pensées, mais rien ne viens. J'ai jamais voulue raconter tout ça, jamais. Je voulais juste savoir ce qu'elle pensait de l'Institut, même lui filer un coup de main pour l'aider, ce que je vais continuer à faire. Mais jamais lui dire que j'étais moi-même une mutante.
Je suppose que, quelque part, j'ai été contente de rencontrer quelqu'un comme elle, ce qui ma délier la langue. Je vais devoir faire gaffe maintenant.
Ses arguments se valent, mais ils manquent de détails, après tout, avec un diplôme d'infirmière, elle pourrait devenir infirmière de l'Institut, je pense pas qu'ils se permettraient de refuser de l'aide médical, surtout avec une telle concentration de pouvoirs réunis, les accidents doivent arriver, normalement.
Par contre, sa question sur mes capacités me gênent. Le fait est, que j'en sais foutre rien ce que je sais faire moi, je sais faire fondre des trucs quand je flippe, mais à part ça...
Je soupire, elle en sauras peut être plus que moi.
"Bah... Rien vous oblige à vivre à l'Institut même, c'était qu'une solution. Une infirmière, ça sert toujours, surtout dans une école, plus encore dans une école de mutants."
Je m'arrête, j'ai murmurer si bas, par peur que les autres m'entendent, que je sais pas si elle ma entendue elle, ce qui serait con quand même. Mais je peut pas m'en empêcher, j'ai la trouille, okay ? Je flippe complètement, je stress, je panique et je sent que je vais me couper un doigt si je continue avec ces connards d'haricots.
"Continuer à vivre ici, ouais... Jusqu'à ce que mes pouvoirs deviennent hors de contrôle... Je sais même pas ce que fais, je fait fondre des trucs, quand je les touche avec ma peau, n'importe quel partie de ma peau, mais ça marche jamais quand j'essaye, jamais, donc, je sais pas, je sais rien... Mais c'est pas là où je voulais en venir."
Je prend un profonde inspiration, qui fait rien pour calmer mon anxiété, mais bon, c'est le geste qui compte.
"Je voulais juste te filer un choix. Je vais être brusque hein. Un jour, un de vous deux y passera. Et, partit comme c'est, ce sera Clyde. Je lui souhaite aucun mal, au contraire, il est super sympa et t'es chanceuse de l'avoir. Mais... Il n'est qu'humain, arriveras un moment où ça suffira pas."
Je me sent vraiment minable là, mais... je suis connue pour ma brusquerie, si elle m'en veut, c'est son droit, mais je devais lui dire et, avec de la chance, ça l'empêcherait de revenir sur le sujet de mes pouvoirs... Bien que j'ai pas beaucoup d'espoirs.
C'est assez amusant ce genre de réaction en fait, je m'y attendais pas vraiment, qu'elle lâche son couteau, qu'elle se mette à bafouiller, qu'elle sache plus trop où elle en est, okay, ça je les attendais, on lâche pas "The" bombe sans rien avoir en retour. Mais pas au coup du haricot-aubergine. Je me demande d'ailleurs si lui aussi on dois le couper...
Je jette un regard en arrière, et, je suis soulagée d'entendre le rire de Nabila, même si je le sent un peu forcée, si elle commence à jouer des charmes, c'est qu'elle est sérieuse l'inconsciente.
J'observe attentivement Lise, cherchant à décoder ses pensées, mais rien ne viens. J'ai jamais voulue raconter tout ça, jamais. Je voulais juste savoir ce qu'elle pensait de l'Institut, même lui filer un coup de main pour l'aider, ce que je vais continuer à faire. Mais jamais lui dire que j'étais moi-même une mutante.
Je suppose que, quelque part, j'ai été contente de rencontrer quelqu'un comme elle, ce qui ma délier la langue. Je vais devoir faire gaffe maintenant.
Ses arguments se valent, mais ils manquent de détails, après tout, avec un diplôme d'infirmière, elle pourrait devenir infirmière de l'Institut, je pense pas qu'ils se permettraient de refuser de l'aide médical, surtout avec une telle concentration de pouvoirs réunis, les accidents doivent arriver, normalement.
Par contre, sa question sur mes capacités me gênent. Le fait est, que j'en sais foutre rien ce que je sais faire moi, je sais faire fondre des trucs quand je flippe, mais à part ça...
Je soupire, elle en sauras peut être plus que moi.
"Bah... Rien vous oblige à vivre à l'Institut même, c'était qu'une solution. Une infirmière, ça sert toujours, surtout dans une école, plus encore dans une école de mutants."
Je m'arrête, j'ai murmurer si bas, par peur que les autres m'entendent, que je sais pas si elle ma entendue elle, ce qui serait con quand même. Mais je peut pas m'en empêcher, j'ai la trouille, okay ? Je flippe complètement, je stress, je panique et je sent que je vais me couper un doigt si je continue avec ces connards d'haricots.
"Continuer à vivre ici, ouais... Jusqu'à ce que mes pouvoirs deviennent hors de contrôle... Je sais même pas ce que fais, je fait fondre des trucs, quand je les touche avec ma peau, n'importe quel partie de ma peau, mais ça marche jamais quand j'essaye, jamais, donc, je sais pas, je sais rien... Mais c'est pas là où je voulais en venir."
Je prend un profonde inspiration, qui fait rien pour calmer mon anxiété, mais bon, c'est le geste qui compte.
"Je voulais juste te filer un choix. Je vais être brusque hein. Un jour, un de vous deux y passera. Et, partit comme c'est, ce sera Clyde. Je lui souhaite aucun mal, au contraire, il est super sympa et t'es chanceuse de l'avoir. Mais... Il n'est qu'humain, arriveras un moment où ça suffira pas."
Je me sent vraiment minable là, mais... je suis connue pour ma brusquerie, si elle m'en veut, c'est son droit, mais je devais lui dire et, avec de la chance, ça l'empêcherait de revenir sur le sujet de mes pouvoirs... Bien que j'ai pas beaucoup d'espoirs.
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mar 26 Jan 2010 - 1:49
Lise se retourna, légèrement plus froide dans son ton.
- C'est non. On déménagera, je me lèverai à quatre heures du matin s'il le faut. Je préfère avoir une vie normale aux horaires impossibles plutôt qu'être ouvertement une bizarrerie.
Elle pointait son couteau vers Kala, sans être menaçante - c'est juste qu'elle l'avait dans les mains à ce moment, et qu'il accompagnait ses gestes.
- Tu ne peux pas comprendre. Personne ne sait, pour toi. Moi, depuis que j'ai treize ans, on me regarde de travers. Sauf Clyde. En plus, il est adorable et canon, et pense pareil de moi.
Elle se radoucit légèrement en revenant à un thème plus culinaire, mettant les haricots à cuire tout en listant les diverses légumineuses qu'elle avait réussi à faire pousser dans sa serre improvisée. Logique que Clyde soit aussi bel homme : il avait un équilibre alimentaire à la carte.
Le repas se déroula sans encombres, ponctué par les rires de Nabila et les mimiques découragées de Lise, calmées par les coups d'oeil complices de son homme. Le poulet était doré à souhait, et la conversation porta rapidement sur des sujets divers, mais non mutants : sport, politique ou météo. Clyde détailla son parcours professionnel, assez atypique, qui l'avait vu exercer divers travaux manuels depuis ses seize ans avant de se fixer dans les emplois de bar.
L'heure tournant, Franck et Thomas firent simultanément remarquer qu'il fallait y aller pour éviter de faire trop la queue. Tout le monde se salua, Lise et Clyde les remerciant encore avec des effusions, ajoutant qu'ils seraient toujours les bienvenus. La jeune femme eut un regard un peu plus appuyé pour Kala, mais s'abstint de tout commentaire, parfaitement discrète.
Ils finirent par descendre dans la rue. Thomas leur indiqua du bras la direction à prendre pour aller à la boîte décrite par Clyde - la droite. Ils partirent d'un bon pas, mais Kala pur voir qu'une silhouette sombre avait pris leur suite, et ne les lâchait pas malgré trois bifurcations, restant tout de même à une distance prudente.
- C'est non. On déménagera, je me lèverai à quatre heures du matin s'il le faut. Je préfère avoir une vie normale aux horaires impossibles plutôt qu'être ouvertement une bizarrerie.
Elle pointait son couteau vers Kala, sans être menaçante - c'est juste qu'elle l'avait dans les mains à ce moment, et qu'il accompagnait ses gestes.
- Tu ne peux pas comprendre. Personne ne sait, pour toi. Moi, depuis que j'ai treize ans, on me regarde de travers. Sauf Clyde. En plus, il est adorable et canon, et pense pareil de moi.
Elle se radoucit légèrement en revenant à un thème plus culinaire, mettant les haricots à cuire tout en listant les diverses légumineuses qu'elle avait réussi à faire pousser dans sa serre improvisée. Logique que Clyde soit aussi bel homme : il avait un équilibre alimentaire à la carte.
Le repas se déroula sans encombres, ponctué par les rires de Nabila et les mimiques découragées de Lise, calmées par les coups d'oeil complices de son homme. Le poulet était doré à souhait, et la conversation porta rapidement sur des sujets divers, mais non mutants : sport, politique ou météo. Clyde détailla son parcours professionnel, assez atypique, qui l'avait vu exercer divers travaux manuels depuis ses seize ans avant de se fixer dans les emplois de bar.
L'heure tournant, Franck et Thomas firent simultanément remarquer qu'il fallait y aller pour éviter de faire trop la queue. Tout le monde se salua, Lise et Clyde les remerciant encore avec des effusions, ajoutant qu'ils seraient toujours les bienvenus. La jeune femme eut un regard un peu plus appuyé pour Kala, mais s'abstint de tout commentaire, parfaitement discrète.
Ils finirent par descendre dans la rue. Thomas leur indiqua du bras la direction à prendre pour aller à la boîte décrite par Clyde - la droite. Ils partirent d'un bon pas, mais Kala pur voir qu'une silhouette sombre avait pris leur suite, et ne les lâchait pas malgré trois bifurcations, restant tout de même à une distance prudente.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mar 26 Jan 2010 - 2:36
Hey, on se calme Lise. Okay, okay, j'ai compris, tu veux pas déménager, j'ai compris, j'ai captée et j'insisterais pas plus.
Misère, t'es assez effrayante comme fille quand tu le veux Lise t'es au courant de ça au moins ?
J'observe, pas avec peur mais avec appréhension, le couteau pointé sur moi. Je me doute bien que Lise ne l'utiliseras pas contre moi, mais bon, ça reste un couteau !
Je tends les mains en l'air, signe que je me rend. Je n'en parlerais plus donc, cool pour elle si elle souhaite vivre dans la peur et dans la difficulté. J'ai pas cette force moi.
On finit tranquillement de préparer le repas, Lise me listant les nombreux légumes qu'elle fait pousser. Bon, je peut comprendre un peu mieux la forme de Clyde. Les légumes, ça aides bien à la croissance et plus encore pour le maintien en forme... Ca et la volonté de protéger celle qu'on aime, cela va de soit.
Mais bon, je ne l'écoute que d'une oreille, elle a raison pour moi : je sais pas ce que c'est sa vie. Je l'ai jamais vécue, et je la vivrais sans doute jamais. A coté d'elle, je suis une putain de bourgeoise qui pète plus au qu'elle le devrais.
Je me sent relativement minable là.
Enfin, mieux vaut oublier ça pour le moment.
Le repas se déroula sans problèmes, bien que j'ai tenté à plusieurs reprises de frapper les tibias de Nabila afin de lui faire passer "discrètement" mon message. Mais on dirait que j'ai rater plusieurs fois, je crois que les jumeaux vont m'en vouloir pour la fin de sa soirée tiens...
Enfin bon, le repas était délicieux, les légumes aussi, bien que j'ai pas put retenir le petit ricanement en pensant à l'haricot-aubergine qui devait encore siéger dans la cuisine de Lise. Heureusement, personne ne m'en parla.
En fait, les sujets de discussions étaient plutôt classiques, bien que la politique et moi... Bof, bof on va dire.
Par contre je peut dire que je suis assez surprise du parcours de Clyde. Il a bien la stature d'un type qui a souvent travailler manuellement, mais bon, je m'attendait pas à ce qu'il ait fait autant de tafs. Un touche-a-tout donc. Pas mal, utile surtout.
Au final, la soirée s'est très bien passée et, je suis contente, ouaip, c'est le mot, contente. Je m'attendais pas à m'accrocher si bien avec ces deux là, je crois que je me débrouillerais pour les revoir, l'un comme l'autre. Quoique, je crois que je vais plutôt me contenter de revoir Lise, pas que j'aime pas Clyde, il est sexy et tout ce qu'il faut mais, je sais pas, peut être le coté mutante de nous deux.
Mais bon, toutes les soirées finissent à un moment donner et là, ce sont les jumeaux qui terminent la soirée, en duo, ben tiens, il y avait longtemps qu'ils nous avaient pas fait le coup. Je me souviens d'une époque où ces deux là parlaient tout le temps ensemble et en même temps, ou finissaient les phrases de l'autre, nous forçant à jongler entre les deux.
Très stressant en vérité.
On remercia tous chaleureusement Clyde et Lise, bien que je pourrais jurer que Lise à poser un regard plus appuyer sur moi que sur les autres quand elle nous a offert de revenir. Hum, j'ai du rêver je crois.
Avec un dernier au revoir, on descend tous les quatre dans la rue, très satisfait de ce début de soirée. Thomas nous indique du bras où aller pour rejoindre la boîte dont Clyde nous a parler mais... On prend pas le bus ? Marcher me pose pas de problèmes mais, on a le bus, non ? Vous êtes sur ?
Brouh, vous êtes pas cool.
Mais bon, je prend mon mal en patience, connaissant Thomas il a bien nous sortir un raccourcis de derrière son oreille gauche pour qu'on rejoindre la boîte en un temps records, nan ?
Hum, j'ai pris qu'une gorgée de téquila et déjà je plane moi ?
Un truc me dérange, j'ai pas pris ça e considération avant mais, en sortant, j'ai vu qu'une silhouette se déplaçait aussi. Sur le coup, j'y ait pas penser, mais maintenant qu'il a changer trois fois de route pour continuer à nous suivre, je commence à m'inquiéter.
Je peut penser qu'à deux raisons pour laquelle on nous suivrait : un des skinhead souhaite se venger, ou un anti-mutant nous a vu sortir de l'appartement de Lise, sachant que c'était une mutante et nous considère comme étant des mutants aussi, ou des sympathisants.
J'avais raison donc, on s'attaque plus facilement aux amis de mutants sans pouvoirs qu'aux mutants même. Mais c'est pas vraiment le moment de penser à ça.
Je m'approche rapidement des jumeaux, me mettant entre eux deux, avant de rapidement leur murmurer ce que je sais.
"Écoutez les gars, paniquez pas et vous retourner pas mais, je crois qu'on est suivit, depuis qu'on est sortis de chez Lise. Il est seul, je propose qu'on lui tende une embuscade au prochain croisement, d'accord ?"
On pourrais aussi appeler les flics, ou prendre le bus, voir le métro, mais, je sais pas, je veux savoir qui nous suit, mais surtout, pourquoi. C'est probablement dangereux, mais là, j'en ait rien à foutre.
Misère, t'es assez effrayante comme fille quand tu le veux Lise t'es au courant de ça au moins ?
J'observe, pas avec peur mais avec appréhension, le couteau pointé sur moi. Je me doute bien que Lise ne l'utiliseras pas contre moi, mais bon, ça reste un couteau !
Je tends les mains en l'air, signe que je me rend. Je n'en parlerais plus donc, cool pour elle si elle souhaite vivre dans la peur et dans la difficulté. J'ai pas cette force moi.
On finit tranquillement de préparer le repas, Lise me listant les nombreux légumes qu'elle fait pousser. Bon, je peut comprendre un peu mieux la forme de Clyde. Les légumes, ça aides bien à la croissance et plus encore pour le maintien en forme... Ca et la volonté de protéger celle qu'on aime, cela va de soit.
Mais bon, je ne l'écoute que d'une oreille, elle a raison pour moi : je sais pas ce que c'est sa vie. Je l'ai jamais vécue, et je la vivrais sans doute jamais. A coté d'elle, je suis une putain de bourgeoise qui pète plus au qu'elle le devrais.
Je me sent relativement minable là.
Enfin, mieux vaut oublier ça pour le moment.
Le repas se déroula sans problèmes, bien que j'ai tenté à plusieurs reprises de frapper les tibias de Nabila afin de lui faire passer "discrètement" mon message. Mais on dirait que j'ai rater plusieurs fois, je crois que les jumeaux vont m'en vouloir pour la fin de sa soirée tiens...
Enfin bon, le repas était délicieux, les légumes aussi, bien que j'ai pas put retenir le petit ricanement en pensant à l'haricot-aubergine qui devait encore siéger dans la cuisine de Lise. Heureusement, personne ne m'en parla.
En fait, les sujets de discussions étaient plutôt classiques, bien que la politique et moi... Bof, bof on va dire.
Par contre je peut dire que je suis assez surprise du parcours de Clyde. Il a bien la stature d'un type qui a souvent travailler manuellement, mais bon, je m'attendait pas à ce qu'il ait fait autant de tafs. Un touche-a-tout donc. Pas mal, utile surtout.
Au final, la soirée s'est très bien passée et, je suis contente, ouaip, c'est le mot, contente. Je m'attendais pas à m'accrocher si bien avec ces deux là, je crois que je me débrouillerais pour les revoir, l'un comme l'autre. Quoique, je crois que je vais plutôt me contenter de revoir Lise, pas que j'aime pas Clyde, il est sexy et tout ce qu'il faut mais, je sais pas, peut être le coté mutante de nous deux.
Mais bon, toutes les soirées finissent à un moment donner et là, ce sont les jumeaux qui terminent la soirée, en duo, ben tiens, il y avait longtemps qu'ils nous avaient pas fait le coup. Je me souviens d'une époque où ces deux là parlaient tout le temps ensemble et en même temps, ou finissaient les phrases de l'autre, nous forçant à jongler entre les deux.
Très stressant en vérité.
On remercia tous chaleureusement Clyde et Lise, bien que je pourrais jurer que Lise à poser un regard plus appuyer sur moi que sur les autres quand elle nous a offert de revenir. Hum, j'ai du rêver je crois.
Avec un dernier au revoir, on descend tous les quatre dans la rue, très satisfait de ce début de soirée. Thomas nous indique du bras où aller pour rejoindre la boîte dont Clyde nous a parler mais... On prend pas le bus ? Marcher me pose pas de problèmes mais, on a le bus, non ? Vous êtes sur ?
Brouh, vous êtes pas cool.
Mais bon, je prend mon mal en patience, connaissant Thomas il a bien nous sortir un raccourcis de derrière son oreille gauche pour qu'on rejoindre la boîte en un temps records, nan ?
Hum, j'ai pris qu'une gorgée de téquila et déjà je plane moi ?
Un truc me dérange, j'ai pas pris ça e considération avant mais, en sortant, j'ai vu qu'une silhouette se déplaçait aussi. Sur le coup, j'y ait pas penser, mais maintenant qu'il a changer trois fois de route pour continuer à nous suivre, je commence à m'inquiéter.
Je peut penser qu'à deux raisons pour laquelle on nous suivrait : un des skinhead souhaite se venger, ou un anti-mutant nous a vu sortir de l'appartement de Lise, sachant que c'était une mutante et nous considère comme étant des mutants aussi, ou des sympathisants.
J'avais raison donc, on s'attaque plus facilement aux amis de mutants sans pouvoirs qu'aux mutants même. Mais c'est pas vraiment le moment de penser à ça.
Je m'approche rapidement des jumeaux, me mettant entre eux deux, avant de rapidement leur murmurer ce que je sais.
"Écoutez les gars, paniquez pas et vous retourner pas mais, je crois qu'on est suivit, depuis qu'on est sortis de chez Lise. Il est seul, je propose qu'on lui tende une embuscade au prochain croisement, d'accord ?"
On pourrais aussi appeler les flics, ou prendre le bus, voir le métro, mais, je sais pas, je veux savoir qui nous suit, mais surtout, pourquoi. C'est probablement dangereux, mais là, j'en ait rien à foutre.
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mar 26 Jan 2010 - 14:50
Les ados acquiescèrent silencieusement, et s'empressèrent de se tapir contre le mur à l'intersection qui suivait, attendant que leur mystérieux suiveur ne les trouve. Ils se trouvaient dans une ruelle sombre, remplie d'ordures, ce qui permit à Franck et Thomas de s'armer préventivement l'un d'un bout de tuyau épais, l'autre d'une latte de bois.
Mais avant qu'ils n'aient pu être rejoints par leur stalker, ils se retrouvèrent nez à nez avec des visages connus : les trois skinheads avaient appelé deux amis en renfort, et semblaient déterminés à venger leur camarade interpellé. Cette fois, ils n'avaient pas pris la peine de camoufler leurs matraques, et avançaient avec l'envie évidente d'en découdre. Les deux renforts étaient eux aussi munis de matraques. Quand au leader, c'était le type au cran d'arrêt, toujours.
- Comme on se retrouve.
Sans préavis, ils coururent, déterminés à affronter le petit groupe, tandis que Nabila se collait contre le mur, protégée par les corps des jumeaux qui, eux, semblaient résignés à devoir se battre.
Mais avant qu'ils n'aient pu être rejoints par leur stalker, ils se retrouvèrent nez à nez avec des visages connus : les trois skinheads avaient appelé deux amis en renfort, et semblaient déterminés à venger leur camarade interpellé. Cette fois, ils n'avaient pas pris la peine de camoufler leurs matraques, et avançaient avec l'envie évidente d'en découdre. Les deux renforts étaient eux aussi munis de matraques. Quand au leader, c'était le type au cran d'arrêt, toujours.
- Comme on se retrouve.
Sans préavis, ils coururent, déterminés à affronter le petit groupe, tandis que Nabila se collait contre le mur, protégée par les corps des jumeaux qui, eux, semblaient résignés à devoir se battre.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mar 26 Jan 2010 - 16:29
Je suis assez satisfaite du fait que les jumeaux m'aient écoutés, au moins, ils savaient que j'étais sérieuse à ce sujet, mais après le début de soirée qu'on viens de se taper, il aurait été surprenant qu'ils ne m'écoutent pas. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir hein ?
On accélère un peu le pas avant de se retrouver tous tapis contre le mur de l'intersection, les jumeaux ayant trouver des armes de fortune à travers les ordures. J'en aurait bien pris une aussi, mais j'ai pas eut le temps parce que, avant même que je ne puisse en trouver une qui me conviens qu'on se retrouvais face à face avec de vieilles connaissances. Les skinheads.
Super ! On se planque d'un seul type dont on sait rien pour en retrouver cinq qu'on sait dangereux, misère.
La situation est assez désespérer, cinq personnes devant nous, tous armés de matraques, et ce connard de leader armé d'un nouveau couteau à cran d'arrêt.
Il en possède combien des comme ça lui ?
On est clairement dans la merde, le, enfin, ce qui semble être le chef nous dis deux trois mots que j'écoute pas et déjà les voilà tous qui nous charge. Les jumeaux semblent résignés et Nabila est protéger par eux, mais je sait qu'on y arriveras pas, pas face à cinq personnes armés. La seule solution : la fuite, quitte à nous retrouver face à notre stalker, qui sait, cela nous aidera peut être.
Je me tourne vers les jumeaux et Nabila et je crie, inutile de chercher la discrétion là.
"Courez ! Nabila, appel les flics, vite !"
Je lance un regard à Thomas, même si on arrive à s'enfuir, il est pas dis qu'on arriveras à les semer, mais ce sera toujours plus favorable des les faire courir ensemble, je doute qu'ils arriveront tous à la même vitesse. j'essaye de lui faire comprendre que, en courant, faut qu'on se démerde pour les mettre au sol, un par un si c'est nécessaire.
On devrais sûrement tenter de retourner chez Lise, voir aller dans des zones un peu plus peuplés, mais là, avec la peur et le stress, ces pensées me traversent même pas.
Juste courir, fuir, et tenter de s'en sortir.
On accélère un peu le pas avant de se retrouver tous tapis contre le mur de l'intersection, les jumeaux ayant trouver des armes de fortune à travers les ordures. J'en aurait bien pris une aussi, mais j'ai pas eut le temps parce que, avant même que je ne puisse en trouver une qui me conviens qu'on se retrouvais face à face avec de vieilles connaissances. Les skinheads.
Super ! On se planque d'un seul type dont on sait rien pour en retrouver cinq qu'on sait dangereux, misère.
La situation est assez désespérer, cinq personnes devant nous, tous armés de matraques, et ce connard de leader armé d'un nouveau couteau à cran d'arrêt.
Il en possède combien des comme ça lui ?
On est clairement dans la merde, le, enfin, ce qui semble être le chef nous dis deux trois mots que j'écoute pas et déjà les voilà tous qui nous charge. Les jumeaux semblent résignés et Nabila est protéger par eux, mais je sait qu'on y arriveras pas, pas face à cinq personnes armés. La seule solution : la fuite, quitte à nous retrouver face à notre stalker, qui sait, cela nous aidera peut être.
Je me tourne vers les jumeaux et Nabila et je crie, inutile de chercher la discrétion là.
"Courez ! Nabila, appel les flics, vite !"
Je lance un regard à Thomas, même si on arrive à s'enfuir, il est pas dis qu'on arriveras à les semer, mais ce sera toujours plus favorable des les faire courir ensemble, je doute qu'ils arriveront tous à la même vitesse. j'essaye de lui faire comprendre que, en courant, faut qu'on se démerde pour les mettre au sol, un par un si c'est nécessaire.
On devrais sûrement tenter de retourner chez Lise, voir aller dans des zones un peu plus peuplés, mais là, avec la peur et le stress, ces pensées me traversent même pas.
Juste courir, fuir, et tenter de s'en sortir.
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mar 26 Jan 2010 - 17:30
Les quatre ados décampèrent simultanément, suivis à une vingtaine de mètres par les skinheads qui se mirent eux aussi à courir. L'homme qui les suivait fut renversé dans la fuite par les fuyards, se releva, et se mit à leur courir après.
- Attendez ! Partez pas !
Les ados parvinrent au bout de la rue, mais Nabila ralentissait rapidement, la faute à ses chaussures pas adaptées à la course, mais plus à la danse. Franck et Thomas finirent par s'arrêter et se retourner, comprenant qu'ils ne parviendraient pas à semer leurs poursuivants. Ils se trouvaient dans une rue bien éclairée, mais vide - à l'expression d'eux, des skinheads et du mystérieux suiveurs. Celui-ci s'approcha de leur groupe. Il n'avait effectivement pas l'air belliqueux.
- Je vous veux pas de mal !
Mais Nabila lui pointa les poursuivants, et il se retourna, visiblement prêt à se battre en compagnie des quatre adolescents. Les skinheads chargèrent immédiatement, matraque au clair, pendant que l'homme au cran d'arrêt se précipitait sur l'inconnu. Deux se dirigeaient vers chacun des jumeaux, et Nabila put voir un type assez lent et lourdaud se précipiter sur elle, l'arme levée.
- Attendez ! Partez pas !
Les ados parvinrent au bout de la rue, mais Nabila ralentissait rapidement, la faute à ses chaussures pas adaptées à la course, mais plus à la danse. Franck et Thomas finirent par s'arrêter et se retourner, comprenant qu'ils ne parviendraient pas à semer leurs poursuivants. Ils se trouvaient dans une rue bien éclairée, mais vide - à l'expression d'eux, des skinheads et du mystérieux suiveurs. Celui-ci s'approcha de leur groupe. Il n'avait effectivement pas l'air belliqueux.
- Je vous veux pas de mal !
Mais Nabila lui pointa les poursuivants, et il se retourna, visiblement prêt à se battre en compagnie des quatre adolescents. Les skinheads chargèrent immédiatement, matraque au clair, pendant que l'homme au cran d'arrêt se précipitait sur l'inconnu. Deux se dirigeaient vers chacun des jumeaux, et Nabila put voir un type assez lent et lourdaud se précipiter sur elle, l'arme levée.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mar 26 Jan 2010 - 18:27
Quand cette soirée sera finie, j'irais prendre une longue et méritée douche chaude, avant d'aller brûler tous mes DVD de vieux dessins animés. Parce que je sais pas pourquoi, mais au moment où on s'est tous tirer comme des lapins, j'ai eut une image dans ma tête de deux personnages de cartoon se courant l'un après l'autre à intervalles réguliers. Et pour avoir ce genre de penser maintenant, c'était soit que je devenait complètement folle, soit que j'étais un peu trop drogués aux cartoons, dans un cas comme dans l'autre, c'était pas cool.
Tandis qu'on courais on a renverser, sans vraiment le voir, le type qui nous suivait, super ! Un problème de moins ! Mais pourquoi j'ai l'impression que ce type nous crie après ? Nous demandant de nous arrêter ? Mettons ça sur le coup de mon imagination débordante et continuons de courir, vite, et loin. On a réussit à atteindre le bout de la rue, super ! En poussant un peu on devrait être capable d'aller plus loin, d'être tranquille. Mais ? Argh, Nabila ! Fait chier ! J'avais pas du tout vue ses chaussures, enfin, je les avais oubliés plutôt, quelle merde ! C'est clair qu'avec des chaussures de danse c'était pas gagner, c'est déjà un miracle qu'elle ait pu courir si loin, mais là, elle dois avoir des ampoules aux pieds, de la taille d'une verrue d'australien. Plus le choix, comme un seul homme, ou une seule femme, les jumeaux et moi on s'arrête. Finalement, on va pas y couper.
On se retourne et... On tombe face à face avec notre stalker. Mon premier réflexe c'est de lui en coller une, mais quelque chose dans sa voix me retiens. Mouais, admettons pour le moment, j'ai de plus gros chats à fouetter que de savoir si ce type est un pervers ou juste sincère, car déjà les problèmes arrivent. Ils sont quand même rapides ces cons, heureusement que Nabila à indiquer au stalker qu'ils arrivaient, sinon je sent qu'il aurait été la première statistique de ce combat. Ils perdent pas de temps en tout cas nos problèmes, déjà le mec au cran d'arrêt se jette, presque littéralement, sur le stalker tandis que deux se dirigeaient vers chacun des jumeaux. J'ai pas trop le temps de penser, de réfléchir car déjà j'en vois un dernier, lourdaud et lent qui se dirige vers Nabila, matraque lever afin de la frapper.
Et là, j'en peut plus, je craque.
Qu'on m'attaque, okay, qu'on m'insulte, okay, que je me retrouve dans la merde à cause de la bonté d'âme des jumeaux, okay. Mais personne, et je dis bien personne ne s'en prend à mon amie ! C'est clair ?! Je réfléchit même pas, je m'élance vers le lourd, la main gauche levée afin de tenter d'attraper sa matraque tandis que ma main droite est déjà armée et ne désire qu'une chose : s'écraser contre la mâchoire de ce type. Je regarde même pas ce que font les autres, je fait attention qu'au type devant moi et au plaisir que je vais avoir quand je lui aurait fait entrer dans sa tête que l'on n'attaque pas Nabila !
Tandis qu'on courais on a renverser, sans vraiment le voir, le type qui nous suivait, super ! Un problème de moins ! Mais pourquoi j'ai l'impression que ce type nous crie après ? Nous demandant de nous arrêter ? Mettons ça sur le coup de mon imagination débordante et continuons de courir, vite, et loin. On a réussit à atteindre le bout de la rue, super ! En poussant un peu on devrait être capable d'aller plus loin, d'être tranquille. Mais ? Argh, Nabila ! Fait chier ! J'avais pas du tout vue ses chaussures, enfin, je les avais oubliés plutôt, quelle merde ! C'est clair qu'avec des chaussures de danse c'était pas gagner, c'est déjà un miracle qu'elle ait pu courir si loin, mais là, elle dois avoir des ampoules aux pieds, de la taille d'une verrue d'australien. Plus le choix, comme un seul homme, ou une seule femme, les jumeaux et moi on s'arrête. Finalement, on va pas y couper.
On se retourne et... On tombe face à face avec notre stalker. Mon premier réflexe c'est de lui en coller une, mais quelque chose dans sa voix me retiens. Mouais, admettons pour le moment, j'ai de plus gros chats à fouetter que de savoir si ce type est un pervers ou juste sincère, car déjà les problèmes arrivent. Ils sont quand même rapides ces cons, heureusement que Nabila à indiquer au stalker qu'ils arrivaient, sinon je sent qu'il aurait été la première statistique de ce combat. Ils perdent pas de temps en tout cas nos problèmes, déjà le mec au cran d'arrêt se jette, presque littéralement, sur le stalker tandis que deux se dirigeaient vers chacun des jumeaux. J'ai pas trop le temps de penser, de réfléchir car déjà j'en vois un dernier, lourdaud et lent qui se dirige vers Nabila, matraque lever afin de la frapper.
Et là, j'en peut plus, je craque.
Qu'on m'attaque, okay, qu'on m'insulte, okay, que je me retrouve dans la merde à cause de la bonté d'âme des jumeaux, okay. Mais personne, et je dis bien personne ne s'en prend à mon amie ! C'est clair ?! Je réfléchit même pas, je m'élance vers le lourd, la main gauche levée afin de tenter d'attraper sa matraque tandis que ma main droite est déjà armée et ne désire qu'une chose : s'écraser contre la mâchoire de ce type. Je regarde même pas ce que font les autres, je fait attention qu'au type devant moi et au plaisir que je vais avoir quand je lui aurait fait entrer dans sa tête que l'on n'attaque pas Nabila !
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mar 26 Jan 2010 - 19:34
La contre-attaque de Kala surprit le lourdaud, qui n'eut pas le temps de réagir. Si le poing de la jeune femme ne fit pas de dégâts spectaculaires dans la mâchoire carrée qu'il visait, son autre main, qui avait saisi la matraque, fut beaucoup plus démonstrative. Sous le coup de la colère, le bout de caoutchouc tomba en miettes, provoquant la terreur du skinhead qui crut que la même chose pouvait arriver à d'autres parties de son anatomie. Il décampa en criant.
Les jumeaux se débattaient contre leurs adversaires, tandis que pour une raison inconnue, celui qui avait attaqué le suiveur - qui avait assisté avec un petit sourire à "l'exploit" de Kala, contrairement à ses amis qui étaient trop concentrés sur d'autres problèmes - était comme cloué au sol, incapable de bouger. Le mystérieux jeune homme se tourna vers les quatre agresseurs restants, et ils furent soudain soumis à la même attraction, se retrouvant dans l'impossibilité de se relever, étalés contre le bitume. Nabila, qui avait composé le 911 pour la seconde fois de la soirée, raccrocha en voyant ce qui se passait, bouche bée. Cette fois, ce n'était pas une question de physique.
L'inconnu souriait franchement.
- Bon, je comprends mieux certaines choses, maintenant.
Il s'adressait d'une voix tranquille sous laquelle perçait un certain amusement.
- Je m'appelle Frank. Enchanté ! Par contre, on devrait changer d'endroit pour parler. Ils ont eu leur compte, mais il y'a des choses qu'il vaut mieux ne pas avoir à justifier.
Ils les conduisit deux rues plus loin, les jumeaux et Nabila étant encore impressionnés par sa démonstration sur les skinheads. Aucun n'ouvrit la bouche. Pendant le trajet, le dénommé Frank aussi jetait de fréquents coups d'oeil à Kala, comme s'il cherchait à la jauger.
Les jumeaux se débattaient contre leurs adversaires, tandis que pour une raison inconnue, celui qui avait attaqué le suiveur - qui avait assisté avec un petit sourire à "l'exploit" de Kala, contrairement à ses amis qui étaient trop concentrés sur d'autres problèmes - était comme cloué au sol, incapable de bouger. Le mystérieux jeune homme se tourna vers les quatre agresseurs restants, et ils furent soudain soumis à la même attraction, se retrouvant dans l'impossibilité de se relever, étalés contre le bitume. Nabila, qui avait composé le 911 pour la seconde fois de la soirée, raccrocha en voyant ce qui se passait, bouche bée. Cette fois, ce n'était pas une question de physique.
L'inconnu souriait franchement.
- Bon, je comprends mieux certaines choses, maintenant.
Il s'adressait d'une voix tranquille sous laquelle perçait un certain amusement.
- Je m'appelle Frank. Enchanté ! Par contre, on devrait changer d'endroit pour parler. Ils ont eu leur compte, mais il y'a des choses qu'il vaut mieux ne pas avoir à justifier.
Ils les conduisit deux rues plus loin, les jumeaux et Nabila étant encore impressionnés par sa démonstration sur les skinheads. Aucun n'ouvrit la bouche. Pendant le trajet, le dénommé Frank aussi jetait de fréquents coups d'oeil à Kala, comme s'il cherchait à la jauger.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mar 26 Jan 2010 - 20:21
Grr, même énervée, ce type a quand même une mâchoire en acier trempée, je crois que je me suis exploser les phalanges à essayer de le cogner.
Heureusement, mon, hum, pouvoir s'est activé quand j'ai pris la matraque du type, matraque qui se retrouva en poussière juste après que mes doigts l'aient toucher. Normalement, je me serait inquiéter, j'aurais même vérifier autour de moi pour être sure que personne ne m'avait vue, mais là, j'étais beaucoup trop en colère. J'optais plutôt pour un regard noir coller sur mon adversaire, adversaire qui détala sans demander son reste en voyant l'état de sa matraque, sage décision, crétin.
Mais j'avais pas le temps de me reposer, je me retourne, pour m'assurer que Nabila va bien, avant d'aller me jeter dans la mêlée des jumeaux et des loubards. Cependant, j'ai pas fait trois pas que les quatre adversaires de jumeaux se retrouvèrent face au sol, incapable de bouger.
A cause de la surprise de les voir comme ça, j'avoue être rester bloquer un petit moment, comme figée sur place. C'est qu'après de longues secondes que je me suis souvenue qu'il en restait un, le plus dangereux, celui avec le couteau.
Je me retourne vivement pour le voir, sans grande surprise de ma part, ce dernier dans le même état que ses copains.
Okay, les choses commencent à devenir plus clair. Il y avait de grandes chances que ce type soit un mutant, et si il connaissait Lise, ça expliquait pas mal d'autres trucs.
Mais, avec la défaite des skinhead, l'adrénaline retombait aussi, ce qui était une bonne chose je pense, pas sure que mes vêtements auraient tenus le choc si jamais mon pouvoir venait à partir en vrille... Nabila, tout comme les jumeaux, étaient sous le choc, je le suis aussi hein ? C'est juste que... Je sais pas, peut être le fait de savoir que la raison pour laquelle il les a vaincue si facilement est plus facile à comprendre pour moi que pour les autres, ou alors c'est juste qu'après une soirée comme celle-ci, plus rien ne devrait me surprendre...
Peu importe, il se présente rapidement, Franck, hé, ça va être marrant avec notre propre Franck. Ca risque de prêter à confusion tout ça. Et bien qu'il y a au moins cent autres sujets plus intéressant à penser, sur le coup, c'est tout ce que je peut penser.
"Je suis Kala, et voici Nabila, Thomas et, hum, Franck."
Je prend rarement la parole pour présenter notre petit groupe, mais, pour une fois, je prend les devants.
J'hoche la tête à sa proposition de partir d'ici, après deux fois, là c'est certain, les flics ne nous lâcheraient pas.
On le suit donc, je remarque ses coups d'œil mais ne dis rien, ni ne fait rien, je suis perdue dans mes pensées.
Qu'est-ce qu'il veut ?
Pourquoi ?
Qui est-il réellement ?
Ce sont les questions qui me taraudent et, je sent, que notre conversation ne va pas me plaire, pour une raison ou une autre.
Je ne sais pas trop quoi dire, mais je sais une chose : c'est un mutant. Je m'approche de lui, chuchotant près de lui, espérant que les autres ne m'entendent pas.
"Tu est un mutant."
Ce n'est pas une question, c'est une constatation, c'en est un, c'est clair, mais la question est : sait il que j'en suis une aussi ?
Heureusement, mon, hum, pouvoir s'est activé quand j'ai pris la matraque du type, matraque qui se retrouva en poussière juste après que mes doigts l'aient toucher. Normalement, je me serait inquiéter, j'aurais même vérifier autour de moi pour être sure que personne ne m'avait vue, mais là, j'étais beaucoup trop en colère. J'optais plutôt pour un regard noir coller sur mon adversaire, adversaire qui détala sans demander son reste en voyant l'état de sa matraque, sage décision, crétin.
Mais j'avais pas le temps de me reposer, je me retourne, pour m'assurer que Nabila va bien, avant d'aller me jeter dans la mêlée des jumeaux et des loubards. Cependant, j'ai pas fait trois pas que les quatre adversaires de jumeaux se retrouvèrent face au sol, incapable de bouger.
A cause de la surprise de les voir comme ça, j'avoue être rester bloquer un petit moment, comme figée sur place. C'est qu'après de longues secondes que je me suis souvenue qu'il en restait un, le plus dangereux, celui avec le couteau.
Je me retourne vivement pour le voir, sans grande surprise de ma part, ce dernier dans le même état que ses copains.
Okay, les choses commencent à devenir plus clair. Il y avait de grandes chances que ce type soit un mutant, et si il connaissait Lise, ça expliquait pas mal d'autres trucs.
Mais, avec la défaite des skinhead, l'adrénaline retombait aussi, ce qui était une bonne chose je pense, pas sure que mes vêtements auraient tenus le choc si jamais mon pouvoir venait à partir en vrille... Nabila, tout comme les jumeaux, étaient sous le choc, je le suis aussi hein ? C'est juste que... Je sais pas, peut être le fait de savoir que la raison pour laquelle il les a vaincue si facilement est plus facile à comprendre pour moi que pour les autres, ou alors c'est juste qu'après une soirée comme celle-ci, plus rien ne devrait me surprendre...
Peu importe, il se présente rapidement, Franck, hé, ça va être marrant avec notre propre Franck. Ca risque de prêter à confusion tout ça. Et bien qu'il y a au moins cent autres sujets plus intéressant à penser, sur le coup, c'est tout ce que je peut penser.
"Je suis Kala, et voici Nabila, Thomas et, hum, Franck."
Je prend rarement la parole pour présenter notre petit groupe, mais, pour une fois, je prend les devants.
J'hoche la tête à sa proposition de partir d'ici, après deux fois, là c'est certain, les flics ne nous lâcheraient pas.
On le suit donc, je remarque ses coups d'œil mais ne dis rien, ni ne fait rien, je suis perdue dans mes pensées.
Qu'est-ce qu'il veut ?
Pourquoi ?
Qui est-il réellement ?
Ce sont les questions qui me taraudent et, je sent, que notre conversation ne va pas me plaire, pour une raison ou une autre.
Je ne sais pas trop quoi dire, mais je sais une chose : c'est un mutant. Je m'approche de lui, chuchotant près de lui, espérant que les autres ne m'entendent pas.
"Tu est un mutant."
Ce n'est pas une question, c'est une constatation, c'en est un, c'est clair, mais la question est : sait il que j'en suis une aussi ?
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mer 27 Jan 2010 - 1:37
Frank 2 eut l'air surpris de se voir accusé sur un ton aussi bas. Il répondit en chuchotant également.
- Hé, toi aussi, et j'en fais pas toute une histoire !
Il n'avait pas cessé de sourire, et guida de vive voix, cette fois, le petit groupe vers une large avenue. Un banc s'y trouvait, il fit asseoir les ados et se posta debout devant eux.
- Je vais essayer de devancer au max vos questions. D'abord, je suis un mutant.
Coup d'oeil appuyé vers Kala, mais il n'ajouta rien. Il semblait juste un brin perplexe. Nabila suivit le regard, mais resta silencieuse, ne comprenant pas tout à la situation.
- Je vous ai vus de loin accompagner Lise et Clyde, qui était blessé. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ca a un rapport avec les gars qui ont voulu vous tabasser dans la ruelle ?
Il semblait ouvert, bavard, et curieux. Mais il semblait aussi en savoir un peu plus qu'il ne voulait le dire. Les jumeaux étaient cois, un peu dépassés par ce qui se passait. Nabila, elle, regardait toujours Kala bizarrement.
- Hé, toi aussi, et j'en fais pas toute une histoire !
Il n'avait pas cessé de sourire, et guida de vive voix, cette fois, le petit groupe vers une large avenue. Un banc s'y trouvait, il fit asseoir les ados et se posta debout devant eux.
- Je vais essayer de devancer au max vos questions. D'abord, je suis un mutant.
Coup d'oeil appuyé vers Kala, mais il n'ajouta rien. Il semblait juste un brin perplexe. Nabila suivit le regard, mais resta silencieuse, ne comprenant pas tout à la situation.
- Je vous ai vus de loin accompagner Lise et Clyde, qui était blessé. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ca a un rapport avec les gars qui ont voulu vous tabasser dans la ruelle ?
Il semblait ouvert, bavard, et curieux. Mais il semblait aussi en savoir un peu plus qu'il ne voulait le dire. Les jumeaux étaient cois, un peu dépassés par ce qui se passait. Nabila, elle, regardait toujours Kala bizarrement.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mer 27 Jan 2010 - 1:57
Hey Rambo, du calme, je t'ai pas accusée, j'ai fait une constatation okay man ? Bon, maintenant, y a plus qu'à te le dire de vives voix, ce serait bien, normal même, parce que là, si il y a quelqu'un capable de lire mon esprit, il va finir par se poser des questions sur le fait de savoir si je suis folle ou pas.
Mais bon, c'était pas urgent, surtout que, ce Franck là était sympa, quoique, il arrêtait pas de sourire, et ça, c'est pas naturel ! Enfin, je crois... Qui peut sourire autant après une telle altercation avec des skinhead.
Grumbl, perturbant ce garçon...
On arrive vers une large avenue, un truc cool et correct et le voilà qu'il s'assied sur l'un des banc de l'avenue, tranquille, comme si il conduisait tous les jours un groupes d'adolescents une fois la nuit tombée et qu'il les sauvait d'une attaque à main armée.
Logique.
Sa première phrase ne me surprend pas outre mesure, après son action, si mes amis l'avaient pas déjà compris, c'est qu'il y avait un problème avec leur capacité d'analyse là. Par contre, il était réellement obligé de porter un regard si appuyé sur moi ? je veux dire, il avait pas plutôt une pancarte avec flèche me ciblant et disant : "Attention, mutante, mutante !"
Surtout que Nabila l'avait remarquer, si je l'ignore, peut être qu'elle croira avoir rêvée ?
Bon, le bon point, c'est que j'avais raison, encore une fois, de quoi gonfler encore un peu plus mes chevilles déjà bien maxer ! Le problème c'est que, pourquoi il est pas plutôt aller voir ses amis au lieu de nous suivre ?
C'est donc un stalker ! Pervers ! Pervers ! Pervers ! Bon, okay, je me calme, surtout que personne semble désireux de lui répondre, les jumeaux faisant même un bel attrape-mouches là et Nabila, soupir, et bien, elle continue de m'observer.
Déjà, m'occuper de Nabila.
Je secoue la tête, indiquant par ce mouvement "plus tard" avant de porter mon attention sur Franck 2, bon, autant être franche et lui répondre rapidement, cette soirée commence à me porter sur les nerfs.
"Ca c'est une surprise que tu sois un mutant..."
Oops, je me suis mise en mode sarcasme, silly me...
"Désolée, soirée compliquée."
Je soupire en secouant la tête. Ce type viens de nous sauver la vie, je pourrais ravaler ma fierté deux secondes pour le remercier proprement, non ?
"Déjà, merci de nous avoir aider. Ensuite, c’est à Lise et Clyde de te répondre quant à ce qu'il s'est passer mais, ouais, c'est en rapport avec ces cons qui voulaient leur faire comprendre leur point de vue sur leur relation... A l'aide de matraques et de couteau à cran d'arrêt. Grâce aux jumeaux, et à Lise et son coté "fleur bleu", on a put les arrêter et en confier un au flics. Faut croire qu'ils avaient une dent vengeresse contre nous."
Je hausse les épaules. C'était vrai après tout, ils auraient pu s'y mettre tous contre l'appart de Lise et là, je suis sure qu'ils auraient réussit à le défoncer, voir à causer de lourds dégâts au couple, mais ils ont du vouloir se venger des "merdeux" qui ont envoyer un des leur en tôle.
Super mentalité en vérité.
Mais bon, c'était pas urgent, surtout que, ce Franck là était sympa, quoique, il arrêtait pas de sourire, et ça, c'est pas naturel ! Enfin, je crois... Qui peut sourire autant après une telle altercation avec des skinhead.
Grumbl, perturbant ce garçon...
On arrive vers une large avenue, un truc cool et correct et le voilà qu'il s'assied sur l'un des banc de l'avenue, tranquille, comme si il conduisait tous les jours un groupes d'adolescents une fois la nuit tombée et qu'il les sauvait d'une attaque à main armée.
Logique.
Sa première phrase ne me surprend pas outre mesure, après son action, si mes amis l'avaient pas déjà compris, c'est qu'il y avait un problème avec leur capacité d'analyse là. Par contre, il était réellement obligé de porter un regard si appuyé sur moi ? je veux dire, il avait pas plutôt une pancarte avec flèche me ciblant et disant : "Attention, mutante, mutante !"
Surtout que Nabila l'avait remarquer, si je l'ignore, peut être qu'elle croira avoir rêvée ?
Bon, le bon point, c'est que j'avais raison, encore une fois, de quoi gonfler encore un peu plus mes chevilles déjà bien maxer ! Le problème c'est que, pourquoi il est pas plutôt aller voir ses amis au lieu de nous suivre ?
C'est donc un stalker ! Pervers ! Pervers ! Pervers ! Bon, okay, je me calme, surtout que personne semble désireux de lui répondre, les jumeaux faisant même un bel attrape-mouches là et Nabila, soupir, et bien, elle continue de m'observer.
Déjà, m'occuper de Nabila.
Je secoue la tête, indiquant par ce mouvement "plus tard" avant de porter mon attention sur Franck 2, bon, autant être franche et lui répondre rapidement, cette soirée commence à me porter sur les nerfs.
"Ca c'est une surprise que tu sois un mutant..."
Oops, je me suis mise en mode sarcasme, silly me...
"Désolée, soirée compliquée."
Je soupire en secouant la tête. Ce type viens de nous sauver la vie, je pourrais ravaler ma fierté deux secondes pour le remercier proprement, non ?
"Déjà, merci de nous avoir aider. Ensuite, c’est à Lise et Clyde de te répondre quant à ce qu'il s'est passer mais, ouais, c'est en rapport avec ces cons qui voulaient leur faire comprendre leur point de vue sur leur relation... A l'aide de matraques et de couteau à cran d'arrêt. Grâce aux jumeaux, et à Lise et son coté "fleur bleu", on a put les arrêter et en confier un au flics. Faut croire qu'ils avaient une dent vengeresse contre nous."
Je hausse les épaules. C'était vrai après tout, ils auraient pu s'y mettre tous contre l'appart de Lise et là, je suis sure qu'ils auraient réussit à le défoncer, voir à causer de lourds dégâts au couple, mais ils ont du vouloir se venger des "merdeux" qui ont envoyer un des leur en tôle.
Super mentalité en vérité.
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mer 27 Jan 2010 - 2:25
Frank avait eut une moue ironique face à la remarque de Kala, mais fit un petit signe, "Pas grave". Il écouta tranquillement Kala lui détailler ce qui s'était passé, les bras croisés, mais se cripsa en entendant qu'ils s'étaient fait agresser.
- Encore...
Il avait marmonné entre ses dents et secoué la tête. Il était donc au courant des "mésaventures" du couple.
Il ouvrit la bouche, semblant vouloir dire quelque chose, puis se ravisa et sortit un impressionnant téléphone, condensé d'une énorme quantité de matériel informatique et électronique, avec un petit sourire légèrement prétentieux.
- Tombé du camion. Mais regardez plutôt ça...
Il appuya sur plusieurs icônes sur l'écran, fit apparaître un clavier tactile et entra une adresse internet, avant de montrer le résultat aux quatre adolescents.
Suivait une liste de photographies prises à la sauvette, accompagnées parfois d'adresses plus ou moins vagues, de noms, de dates, d'annotations sur les capacités, et de commentaires généralement haineux.
Frank fit glisser son doigt afin de descendre dans les "dossiers" plus anciens, et une photo du couple apparut, prise presque exactement au même endroit du parc que celui où les quatre adolescents les avaient déjà vus. En prime figurait leur adresse exacte, la mention "Plantes" et des commentaires salaces sur le physique de Lise - ou de Clyde. Certaines photographies étaient barrées d'un large trait rouge, d'autres d'un large trait vert. Celle de Lise et Clyde était encore intacte.
- Encore...
Il avait marmonné entre ses dents et secoué la tête. Il était donc au courant des "mésaventures" du couple.
Il ouvrit la bouche, semblant vouloir dire quelque chose, puis se ravisa et sortit un impressionnant téléphone, condensé d'une énorme quantité de matériel informatique et électronique, avec un petit sourire légèrement prétentieux.
- Tombé du camion. Mais regardez plutôt ça...
Il appuya sur plusieurs icônes sur l'écran, fit apparaître un clavier tactile et entra une adresse internet, avant de montrer le résultat aux quatre adolescents.
http://www.ftm.us.org
Find The Mutos
Si vous aussi vous êtes menacé par un mutant de votre voisinage, Find The Mutos vous propose son aide. Avec une adresse ou une simple photo, nous vous assurons gratuitement qu'ils ne vous dérangeront plus !
Suivait une liste de photographies prises à la sauvette, accompagnées parfois d'adresses plus ou moins vagues, de noms, de dates, d'annotations sur les capacités, et de commentaires généralement haineux.
Frank fit glisser son doigt afin de descendre dans les "dossiers" plus anciens, et une photo du couple apparut, prise presque exactement au même endroit du parc que celui où les quatre adolescents les avaient déjà vus. En prime figurait leur adresse exacte, la mention "Plantes" et des commentaires salaces sur le physique de Lise - ou de Clyde. Certaines photographies étaient barrées d'un large trait rouge, d'autres d'un large trait vert. Celle de Lise et Clyde était encore intacte.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mer 27 Jan 2010 - 3:27
Je fronce les sourcils à son commentaire. "Encore"... Je savais qu'il avaient subis beaucoup d'attaques, leur appartement en était la preuve la plus flagrante mais là... Savoir que ce mutant puissant le savait, mais ne pouvait rien y faire était assez terrifiant. Mais le problème c'est que... Il avait agis quand même vachement vite, il était présent une fois qu'on était sortis de l'appartement de Lise et Clyde, il devait donc savoir ce qu'il s'était passer, d'une manière ou d'une autre, ou alors... Il se doutait que quelque chose se passerait, ou alors, et c'était l'idée la plus monstrueuse, il était tellement habitué à ce qu'ils se fassent attaquer que, c'était devenu une habitude, une sanglante habitude.
Mais je préfère ignorer ces pensées, elles sont trop glauques, trop... Proche de moi pour que je ne les sentent pas.
Je l'observe attentivement une fois mon speech terminé. Je l'observe ouvrir la bouche et se raviser, je l'observe sortir un téléphone qui dois coûter plus cher que les trois dernières années de loyer que mes parents ont payer. Et est-ce que c'est Franck qui viens de siffler en voyant le téléphone ou je divague ?
Faut dire, c'est une sacrée pièce de technologie, je crois l'avoir déjà vue mais seulement dans les magasines spécialisés en technologie moderne, mais je suis pas sure, je peut pas voir la marque et il semble chercher dessus.
Ah cool, connexion internet en plus.
Je fronce les sourcils tout en regardant le site qu'y viens de s'afficher et je peut pas retenir le grognement qui monte dans ma gorge. Au moins le texte était clair et donnait tout de suite l'idée sur "quoi" traitait ce site : de la chasse au mutants camoufler en "aide aux personnes agressés", ouais, c'est ça. Je renifle de dégoût en voyant la liste de noms, de photos et d'adresses qui s'affiche. Tout ce qu'il faut pour pouvoir chasser tranquillement le mutants, monstrueux...
Il continue de faire défiler la liste des noms jusqu'à arriver à celui de Lise, j'ouvre les yeux de surprise en lisant les commentaires salaces sur le physique de Lise, et celui de Clyde aussi d'ailleurs. Vraiment, ces types sont dégueulasse, et ça existe seulement ce genre de physique normal ?
Enfin, peu importe.
Ce qui frappe encore plus que les messages haineux, ou que les informations précises, trop précises même, ce sont les traits qui parcourent les photos des mutants. certains sont vert, d'autres sont rouge. Il est facile de savoir à quoi servent ces traits, très facile même, trop facile...
ces types sont des monstres.
Je serre les dents terriblement fort, les faisant grincer les une contre les autre tandis que je serre mes poings avec force, sentant mes ongles commencer à s'enfoncer dans mes paumes, mais je m'en moque, j'ai les yeux rivés sur les photos, sur les traits de couleur, sur les messages.
Et je sent la haine monter.
"Je vois... C'est très précis tout ça... Et la raison de ces traits sont assez facile à comprendre hein ?"
Ma voix est basse, presque un murmure, pleine de furie à peine retenue. Je sent mes poings commencer à trembler mais je m'en moque.
"Ceux qui ont été chasser... Et ceux qui ne sont pas encore chasser, dans un cas comme dans l'autre..."
Je me mords la lèvre inférieure, suffisamment fort pour faire couler un peu de sang, et je retire, enfin, mes yeux de la liste pour les coller dans ceux de Franck.
"Pourquoi nous montrer ça ?"
Je me doute que mon attitude doit surprendre mes amis, et, si je connais Nabila, elle dois même commencer à additionner les problèmes pour trouver la solution, mais là, pour le moment, c'est le cadet de mes soucis.
Mais je préfère ignorer ces pensées, elles sont trop glauques, trop... Proche de moi pour que je ne les sentent pas.
Je l'observe attentivement une fois mon speech terminé. Je l'observe ouvrir la bouche et se raviser, je l'observe sortir un téléphone qui dois coûter plus cher que les trois dernières années de loyer que mes parents ont payer. Et est-ce que c'est Franck qui viens de siffler en voyant le téléphone ou je divague ?
Faut dire, c'est une sacrée pièce de technologie, je crois l'avoir déjà vue mais seulement dans les magasines spécialisés en technologie moderne, mais je suis pas sure, je peut pas voir la marque et il semble chercher dessus.
Ah cool, connexion internet en plus.
Je fronce les sourcils tout en regardant le site qu'y viens de s'afficher et je peut pas retenir le grognement qui monte dans ma gorge. Au moins le texte était clair et donnait tout de suite l'idée sur "quoi" traitait ce site : de la chasse au mutants camoufler en "aide aux personnes agressés", ouais, c'est ça. Je renifle de dégoût en voyant la liste de noms, de photos et d'adresses qui s'affiche. Tout ce qu'il faut pour pouvoir chasser tranquillement le mutants, monstrueux...
Il continue de faire défiler la liste des noms jusqu'à arriver à celui de Lise, j'ouvre les yeux de surprise en lisant les commentaires salaces sur le physique de Lise, et celui de Clyde aussi d'ailleurs. Vraiment, ces types sont dégueulasse, et ça existe seulement ce genre de physique normal ?
Enfin, peu importe.
Ce qui frappe encore plus que les messages haineux, ou que les informations précises, trop précises même, ce sont les traits qui parcourent les photos des mutants. certains sont vert, d'autres sont rouge. Il est facile de savoir à quoi servent ces traits, très facile même, trop facile...
ces types sont des monstres.
Je serre les dents terriblement fort, les faisant grincer les une contre les autre tandis que je serre mes poings avec force, sentant mes ongles commencer à s'enfoncer dans mes paumes, mais je m'en moque, j'ai les yeux rivés sur les photos, sur les traits de couleur, sur les messages.
Et je sent la haine monter.
"Je vois... C'est très précis tout ça... Et la raison de ces traits sont assez facile à comprendre hein ?"
Ma voix est basse, presque un murmure, pleine de furie à peine retenue. Je sent mes poings commencer à trembler mais je m'en moque.
"Ceux qui ont été chasser... Et ceux qui ne sont pas encore chasser, dans un cas comme dans l'autre..."
Je me mords la lèvre inférieure, suffisamment fort pour faire couler un peu de sang, et je retire, enfin, mes yeux de la liste pour les coller dans ceux de Franck.
"Pourquoi nous montrer ça ?"
Je me doute que mon attitude doit surprendre mes amis, et, si je connais Nabila, elle dois même commencer à additionner les problèmes pour trouver la solution, mais là, pour le moment, c'est le cadet de mes soucis.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mer 27 Jan 2010 - 4:03
- D'après ma petite enquête,c'est pas exactement ça.
Il montra deux images, l'une barrée de rouge, l'autre de vert.
- Les "verts", ce sont ceux qui en réalité ne sont pas des mutants. Les "rouges", par contre, ce sont ceux qui ont été expulsés. Les autres sont en "traitement", comme ils disent.
Il rangea sont téléphone dans sa poche avant de poursuivre.
- Je vous le montre parce que je l'ai découvert il y'a trois jours, par hasard... Je vis dans le coin depuis que...j'ai libéré mon planning. Bon. O.K. C'était pas par hasard. J'ai tapé mon nom sur un moteur de recherche par curiosité, et j'ai vu ma tronche sur leur trombi
Il eut un petit sourire triste à cette évocation.
- Je cherche des personnes qui pourraient m'aider à en savoir plus. Parce que ça m'a l'air d'être un business très organisé : il y'a des délateurs - n'importe quel abruti raciste - puis des surveillants, et ensuite des "équipes de choc", comme celle que vous avez rencontrée. Bien sûr, rien d'officiel. Impossible de coller un procès, faute de preuves. Et je veux savoir qui est derrière tout ça. Or vous êtes les premières personnes que je croise depuis longtemps à prendre la défense d'un mutant, ouvertement.
Les jumeaux semblaient inquiets. Visiblement, ça dépassait largement leur conscience de la justice. Nabila était pensive, attendant l'explication que lui avait promise Kala. Comme argument ultime, Frank 2 ajouta :
- Dès qu'il se passe quelque chose d'étrange, n'importe quoi, on peut être fiché. Et une fois qu'on l'est...bah, je fais pas de dessin. Vous avez vu la cage d'escalier de Clyde et Lisa. Et dites-vous qu'ils n'ont pas de famille.
Là, il regardait fixement la jeune fille qui avait fait quelques minutes plus tôt imploser une matraque. Avec un air interrogatif. "Alors ?"
Il montra deux images, l'une barrée de rouge, l'autre de vert.
- Les "verts", ce sont ceux qui en réalité ne sont pas des mutants. Les "rouges", par contre, ce sont ceux qui ont été expulsés. Les autres sont en "traitement", comme ils disent.
Il rangea sont téléphone dans sa poche avant de poursuivre.
- Je vous le montre parce que je l'ai découvert il y'a trois jours, par hasard... Je vis dans le coin depuis que...j'ai libéré mon planning. Bon. O.K. C'était pas par hasard. J'ai tapé mon nom sur un moteur de recherche par curiosité, et j'ai vu ma tronche sur leur trombi
Il eut un petit sourire triste à cette évocation.
- Je cherche des personnes qui pourraient m'aider à en savoir plus. Parce que ça m'a l'air d'être un business très organisé : il y'a des délateurs - n'importe quel abruti raciste - puis des surveillants, et ensuite des "équipes de choc", comme celle que vous avez rencontrée. Bien sûr, rien d'officiel. Impossible de coller un procès, faute de preuves. Et je veux savoir qui est derrière tout ça. Or vous êtes les premières personnes que je croise depuis longtemps à prendre la défense d'un mutant, ouvertement.
Les jumeaux semblaient inquiets. Visiblement, ça dépassait largement leur conscience de la justice. Nabila était pensive, attendant l'explication que lui avait promise Kala. Comme argument ultime, Frank 2 ajouta :
- Dès qu'il se passe quelque chose d'étrange, n'importe quoi, on peut être fiché. Et une fois qu'on l'est...bah, je fais pas de dessin. Vous avez vu la cage d'escalier de Clyde et Lisa. Et dites-vous qu'ils n'ont pas de famille.
Là, il regardait fixement la jeune fille qui avait fait quelques minutes plus tôt imploser une matraque. Avec un air interrogatif. "Alors ?"
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mer 27 Jan 2010 - 4:40
Bon, tant mieux, je me suis trompée, c'est, légèrement, rassurant de le savoir, au moins c'est pas seulement des chasser qu'il y a sur ce site... Il y a aussi des cibles tout à fait normales, plus facile à abattre, plus facile à s'occuper, moins dangereuse.
C'est donc toujours aussi dégueulasse...
Des mutants, des humains, des cibles dans les deux cas. D'un coté parce qu'ils sont différents, et de l'autre parce qu'ils aident ceux qui sont différents. Enfin, je suppose, il a pas vraiment donner d'informations à ce sujet pour que ce soit très clair, mais ça semblait la raison la plus logique.
Quoique, ma logique m'avait fait croire que les rouge étaient ceux déjà chasser et les vert non, donc bon, pas fiable ce truc.
J'écoute attentivement ses explications, ne pouvant pas m'empêcher de sourie quand a la raison qui la fait découvrir ce site.
ce type doit avoir l'égo de la taille de la statue de la liberté pour taper son propre nom dans un moteur de recherche, ou alors il a un drôle de complexe.
Mais c'est pas réellement mon problème.
Ce qu'il l'est, par contre, c'est sa demande. L'aider à en savoir plus. Je sais pas pourquoi mais je le sent mal ce plan, très mal. J'ai peur en fait, peur que les photos de Franck, Nabila et Thomas soient affichés sur ce site, peur que je devienne une chassée à mon tour, peur de crever, tout simplement.
Mais malgré toute cette peur, je sais que je vais accepter, parce que les souvenirs des photos et des messages laisser sur le site sont encore trop vivaces dans mon esprit pour me laisser indifférente. Je ne peut pas les laisser faire, je ne peut tout simplement pas. Je ne peut pas, et ne veut pas, leur pardonner, pardonner leurs actes, la haine attire la haine on dis ? Ils ont raison, ils ont attirer ma haine.
Mais, si je le fais, ce sera seule, pour une fois, je me refuse à faire courir ce danger à Nabila et les deux autres.
Je regarde les jumeaux, ils semblaient perdus, les pauvres. ce sont des garçons adorables, mais, même eux, ils ont des limites sur ce qu'ils peuvent faire pour aider les gens. Ils ne viendront pas, si ce n'est pas parce que je leur dis, ce sera parce qu'ils ne s'en sentiront pas capable, ils ne sont pas idiots, au contraire.
Par contre, Nabila... Elle semble, perplexe, elle attend mon explication, elle attend des réponses, même si je suis persuadée qu'elle doit déjà avoir une partit de ces réponses en elle, et, soit elle refuse de les accepter, soit elle désire que je les confirme.
Ce que je ferrais, une fois que l'on sera un peu plus seules, et ce, même si je dois la mettre à part moi-même.
Je me tourne vers Franck 2, un long soupir s'échappant de mes lèvres rouge. Quand faut y aller.
"J'accepte."
Je lance un regard aux jumeaux, cherchant à les calmer avec ces dernier, cherchant aussi à les convaincre de pas me suivre dans ma connerie. Puis je tourne mon regard vers celui de Nabila, essayant de lui faire comprendre que cela englobe aussi l'explication que je lui ait promis, qu'elle dois juste être un peu plus patiente.
Mais pour être sure, autant mettre les points sur les "i".
"Par contre, t'auras que moi. C'est même pas sujet à conversation vous trois, deux fois déjà vous avez faillit vous retrouver en danger, et je refuse que cela arrive une troisième fois parce que vous aurez décider d'aider."
Bien sur, moi aussi je me suis retrouvée autant de fois dans la merde, mais moi j'ai un atout, qu'ils ignorent, et c'est très bien comme ça... Je crois.
"Je vous aime trop tous les trois pour vous permettre de courir un tel danger mais, et vous devez comprendre, je dois le faire."
Je finit ça de façon assez solennelle, un peu comme des dernières volontés quoi... Mais, je suis honnête, j'ai besoin de faire ça, j'ai besoin de m'assurer que ces ordures récoltent ce qu'ils ont semer, quitte à ce que je leur enfonce profondément dans les fondements.
"Franck. Que dois je faire ?"
Un dernier regard à Nabila. Encore quelques minutes de patience ma grande, enfin, si tu peut, sinon... Je crois qu'il sera temps d'avouer l'inavouable...
Et j'espère juste que tu sauras me pardonner de te l'avoir cacher.
C'est donc toujours aussi dégueulasse...
Des mutants, des humains, des cibles dans les deux cas. D'un coté parce qu'ils sont différents, et de l'autre parce qu'ils aident ceux qui sont différents. Enfin, je suppose, il a pas vraiment donner d'informations à ce sujet pour que ce soit très clair, mais ça semblait la raison la plus logique.
Quoique, ma logique m'avait fait croire que les rouge étaient ceux déjà chasser et les vert non, donc bon, pas fiable ce truc.
J'écoute attentivement ses explications, ne pouvant pas m'empêcher de sourie quand a la raison qui la fait découvrir ce site.
ce type doit avoir l'égo de la taille de la statue de la liberté pour taper son propre nom dans un moteur de recherche, ou alors il a un drôle de complexe.
Mais c'est pas réellement mon problème.
Ce qu'il l'est, par contre, c'est sa demande. L'aider à en savoir plus. Je sais pas pourquoi mais je le sent mal ce plan, très mal. J'ai peur en fait, peur que les photos de Franck, Nabila et Thomas soient affichés sur ce site, peur que je devienne une chassée à mon tour, peur de crever, tout simplement.
Mais malgré toute cette peur, je sais que je vais accepter, parce que les souvenirs des photos et des messages laisser sur le site sont encore trop vivaces dans mon esprit pour me laisser indifférente. Je ne peut pas les laisser faire, je ne peut tout simplement pas. Je ne peut pas, et ne veut pas, leur pardonner, pardonner leurs actes, la haine attire la haine on dis ? Ils ont raison, ils ont attirer ma haine.
Mais, si je le fais, ce sera seule, pour une fois, je me refuse à faire courir ce danger à Nabila et les deux autres.
Je regarde les jumeaux, ils semblaient perdus, les pauvres. ce sont des garçons adorables, mais, même eux, ils ont des limites sur ce qu'ils peuvent faire pour aider les gens. Ils ne viendront pas, si ce n'est pas parce que je leur dis, ce sera parce qu'ils ne s'en sentiront pas capable, ils ne sont pas idiots, au contraire.
Par contre, Nabila... Elle semble, perplexe, elle attend mon explication, elle attend des réponses, même si je suis persuadée qu'elle doit déjà avoir une partit de ces réponses en elle, et, soit elle refuse de les accepter, soit elle désire que je les confirme.
Ce que je ferrais, une fois que l'on sera un peu plus seules, et ce, même si je dois la mettre à part moi-même.
Je me tourne vers Franck 2, un long soupir s'échappant de mes lèvres rouge. Quand faut y aller.
"J'accepte."
Je lance un regard aux jumeaux, cherchant à les calmer avec ces dernier, cherchant aussi à les convaincre de pas me suivre dans ma connerie. Puis je tourne mon regard vers celui de Nabila, essayant de lui faire comprendre que cela englobe aussi l'explication que je lui ait promis, qu'elle dois juste être un peu plus patiente.
Mais pour être sure, autant mettre les points sur les "i".
"Par contre, t'auras que moi. C'est même pas sujet à conversation vous trois, deux fois déjà vous avez faillit vous retrouver en danger, et je refuse que cela arrive une troisième fois parce que vous aurez décider d'aider."
Bien sur, moi aussi je me suis retrouvée autant de fois dans la merde, mais moi j'ai un atout, qu'ils ignorent, et c'est très bien comme ça... Je crois.
"Je vous aime trop tous les trois pour vous permettre de courir un tel danger mais, et vous devez comprendre, je dois le faire."
Je finit ça de façon assez solennelle, un peu comme des dernières volontés quoi... Mais, je suis honnête, j'ai besoin de faire ça, j'ai besoin de m'assurer que ces ordures récoltent ce qu'ils ont semer, quitte à ce que je leur enfonce profondément dans les fondements.
"Franck. Que dois je faire ?"
Un dernier regard à Nabila. Encore quelques minutes de patience ma grande, enfin, si tu peut, sinon... Je crois qu'il sera temps d'avouer l'inavouable...
Et j'espère juste que tu sauras me pardonner de te l'avoir cacher.
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mer 27 Jan 2010 - 15:23
Les trois amis de Kala semblaient choqués à divers degrés. Franck et Thomas semblaient vexés qu'elle les considère comme moins efficaces qu'elle, mais semblaient d'une certaine manière admettre sa décision. Nabila, par contre, commençait à regarder son amie avec des soupçons.
- Kala...qu'est-ce qui se passe ? Je veux dire...t'as jamais été raciste, mais t'as jamais été non plus militante...
Les jumeaux hochèrent la tête - ils s'étaient faits la même réflexion, silencieusement. Frank 2 sembla vouloir ajouter quelque chose, mais s'en abstint. A la place, il répondit à la jeune mutante.
- Viens avec moi. On va retourner voir les types de tout à l'heure. Je pense pas qu'ils soient sortis des vapes. La pesanteur peut être assommante, par moments.
Il souriait, fier de son trait d'humour - ou enthousiaste à l'idée de découvrir la suite. Nabila voulait, elle, savoir ce qui se tramait réellement.
- Kala...qu'est-ce qui se passe ? Je veux dire...t'as jamais été raciste, mais t'as jamais été non plus militante...
Les jumeaux hochèrent la tête - ils s'étaient faits la même réflexion, silencieusement. Frank 2 sembla vouloir ajouter quelque chose, mais s'en abstint. A la place, il répondit à la jeune mutante.
- Viens avec moi. On va retourner voir les types de tout à l'heure. Je pense pas qu'ils soient sortis des vapes. La pesanteur peut être assommante, par moments.
Il souriait, fier de son trait d'humour - ou enthousiaste à l'idée de découvrir la suite. Nabila voulait, elle, savoir ce qui se tramait réellement.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mer 27 Jan 2010 - 16:37
Je sent venir un mal de crâne, un truc de catégorie six, sur une échelle montant jusqu'à cinq... La remarque de Nabila est pertinente, un peu trop pertinente même, c'est Nabila ça, capable de remarquer les petits détails et de te les mettre en plein sur ton visage pour bien que tu comprenne que, finalement, t'es pas grand chose.
Malheureusement, ma réponse va impliquer des vérités, des vérités que je suis pas prête à affronter, mais que, en même temps, me bouffent de l'intérieur.
Peut être que je vais devoir commencer à les affronter, ces vérités.
Je soupire, écoutant le mauvais trait d'humour de Franck 2 sans sourire. Ouais, aller les interroger, si ce type contrôle la gravité ça va être une partie de plaisir. La meilleure arme de torture sans toucher l'autre et sans se salir, la classe.
Dégoutant.
Mais, j'ai accepter et je sent que des trucs comme ça, je vais en voir souvent à l'avenir.
Cependant, avant de le suivre, ej vais devoir régler le problème de mes amis.
"Avance, je te rejoint."
Je parle sans réel punch, d'habitude, j'ai toujours un peu de vie moi dans ma voix, de quoi faire monter les chats aux rideaux. Mais là... Bah.
Je me tourne vers mes amis, une main sur les hanches, souriant un peu tristement. Je m'attarde un instant sur les visages de Franck et Thomas. Ils sont véxés tous les deux, mais, une fois que je leur aurait dis, ils comprendront.
Je ne sais pas pourquoi mais j'évite le regard de Nabila, la honte sûrement. Je ne devrais pas avoir peur de leur dire si une chose ma appris quelque chose c'est que mes amis n'ont rien contre les mutants, en tout cas on dirait pas.
Mais j'ai quand même peur de leur réaction.
"Ta raison Nab, je suis pas militaire, en fait, on peut même dire que d'habitude, je m'en moque des gens que je connais pas. Mais là, c'est un peu différent."
Je prend une profonde inspiration. Allez Kala, tu peut le faire, essaye juste de pas pleurer avant la fin, ne soit pas plus pathétique que tu ne l'est déjà.
"La raison pour laquelle c'est un peu différent c'est parce que... Parce que... Parce que je suis... Une mutante..."
Je prononce le mot mutante comme un murmure, les yeux clos, prenant une profonde inspiration. Je me coupe de tous les bruits, de toutes les images, mais pas longtemps.
De toute façon, j'enchaîne tout de suite, maintenant que j'ia commencer, je peut pas m'arrêter.
"Je le sais depuis deux ans, mais je sais pas ce que je fait, je crois que je met les objets en poudre ou un truc du genre, je sais pas, j'ai pas voulue savoir, c'était trop bizarre pour ma petite vie. Donc j'ai cacher tout ça sous un gros masque d'ignorance et j'ai continuer à vivre. Ca marchait plutôt bien jusqu'à ce soir."
Calme toi Kala, tu va commencer à pleurer, inspiure, expire, inspire, expire... Voilà, c'est bien, continue.
"Mais là ce soir, l'attaque de Lise, ces enculés de skinhead, ce putain de site de chasseurs racistes... Je me rend compte que je pourrais être une des photos sur ce site, tout comme vous trois... Et je veux pas ça. Si ils veulent m'attaquer parce que je suis une mutos, qu'ils se fassent plaisir, mais si jamais ils levaient und oigt sur l'un d'entre vous, je pourrais pas me le pardonner."
Une larme coule de mon oeil droit, fait chier, j'ai pas réussit à m'empêcher de pleurer, mais peu importe désormais. J'essuie la trace de la larme, essayant de retenir les autres.
"Si j'en ai jamais parler c'est parce que je savait pas comment approcher le sujet et puis, c'était pas handicapant comme mutation, juste de temps en temps un verre qui se retrouvait en poudre, ça a jamais marcher sur la peau, donc j'étais pas inquiète de faire du mal aux autres."
J'ouvre, enfin, mes yeux, brillant de larmes, avant de leur offrir un sourire humide, je fait ce que je peut, mais c'est beaucoup pour moi.
"Et c'est pour ça que je dois le faire, je dois m'assurer qu'il y ait pas de problèmes et je veux pas que vous veniez pour pas que vous soyez en danger. Alors, s'il vous plaît, ne venez pas, ne suivez pas, allez vous amuser, vous le méritez et si... Et si... Et si jamais vous voulez plus me parler, c'est okay, c'est normal."
Ils seront plus en sécurité, ils seront tranquille si ils ne me parlent plus.
J'ouvre de nouveau la bouche mais je la referme aussitôt. ce petit schéma, je le recommence une bonne demi-douzaine de fois avant de fermer définitivement ma bouche, laissant échapper un soupir. Je leur offre un dernier regard avant de tourner rapidement, suivant Franck 2, la tête baisser, la mâchoire serrer, les poings fermer.
J'ai des skinhead à qui je dois faire beaucoup de mal pour qu'ils me disent beaucoup de choses et, après ça, je vais en avoir besoin je crois...
Malheureusement, ma réponse va impliquer des vérités, des vérités que je suis pas prête à affronter, mais que, en même temps, me bouffent de l'intérieur.
Peut être que je vais devoir commencer à les affronter, ces vérités.
Je soupire, écoutant le mauvais trait d'humour de Franck 2 sans sourire. Ouais, aller les interroger, si ce type contrôle la gravité ça va être une partie de plaisir. La meilleure arme de torture sans toucher l'autre et sans se salir, la classe.
Dégoutant.
Mais, j'ai accepter et je sent que des trucs comme ça, je vais en voir souvent à l'avenir.
Cependant, avant de le suivre, ej vais devoir régler le problème de mes amis.
"Avance, je te rejoint."
Je parle sans réel punch, d'habitude, j'ai toujours un peu de vie moi dans ma voix, de quoi faire monter les chats aux rideaux. Mais là... Bah.
Je me tourne vers mes amis, une main sur les hanches, souriant un peu tristement. Je m'attarde un instant sur les visages de Franck et Thomas. Ils sont véxés tous les deux, mais, une fois que je leur aurait dis, ils comprendront.
Je ne sais pas pourquoi mais j'évite le regard de Nabila, la honte sûrement. Je ne devrais pas avoir peur de leur dire si une chose ma appris quelque chose c'est que mes amis n'ont rien contre les mutants, en tout cas on dirait pas.
Mais j'ai quand même peur de leur réaction.
"Ta raison Nab, je suis pas militaire, en fait, on peut même dire que d'habitude, je m'en moque des gens que je connais pas. Mais là, c'est un peu différent."
Je prend une profonde inspiration. Allez Kala, tu peut le faire, essaye juste de pas pleurer avant la fin, ne soit pas plus pathétique que tu ne l'est déjà.
"La raison pour laquelle c'est un peu différent c'est parce que... Parce que... Parce que je suis... Une mutante..."
Je prononce le mot mutante comme un murmure, les yeux clos, prenant une profonde inspiration. Je me coupe de tous les bruits, de toutes les images, mais pas longtemps.
De toute façon, j'enchaîne tout de suite, maintenant que j'ia commencer, je peut pas m'arrêter.
"Je le sais depuis deux ans, mais je sais pas ce que je fait, je crois que je met les objets en poudre ou un truc du genre, je sais pas, j'ai pas voulue savoir, c'était trop bizarre pour ma petite vie. Donc j'ai cacher tout ça sous un gros masque d'ignorance et j'ai continuer à vivre. Ca marchait plutôt bien jusqu'à ce soir."
Calme toi Kala, tu va commencer à pleurer, inspiure, expire, inspire, expire... Voilà, c'est bien, continue.
"Mais là ce soir, l'attaque de Lise, ces enculés de skinhead, ce putain de site de chasseurs racistes... Je me rend compte que je pourrais être une des photos sur ce site, tout comme vous trois... Et je veux pas ça. Si ils veulent m'attaquer parce que je suis une mutos, qu'ils se fassent plaisir, mais si jamais ils levaient und oigt sur l'un d'entre vous, je pourrais pas me le pardonner."
Une larme coule de mon oeil droit, fait chier, j'ai pas réussit à m'empêcher de pleurer, mais peu importe désormais. J'essuie la trace de la larme, essayant de retenir les autres.
"Si j'en ai jamais parler c'est parce que je savait pas comment approcher le sujet et puis, c'était pas handicapant comme mutation, juste de temps en temps un verre qui se retrouvait en poudre, ça a jamais marcher sur la peau, donc j'étais pas inquiète de faire du mal aux autres."
J'ouvre, enfin, mes yeux, brillant de larmes, avant de leur offrir un sourire humide, je fait ce que je peut, mais c'est beaucoup pour moi.
"Et c'est pour ça que je dois le faire, je dois m'assurer qu'il y ait pas de problèmes et je veux pas que vous veniez pour pas que vous soyez en danger. Alors, s'il vous plaît, ne venez pas, ne suivez pas, allez vous amuser, vous le méritez et si... Et si... Et si jamais vous voulez plus me parler, c'est okay, c'est normal."
Ils seront plus en sécurité, ils seront tranquille si ils ne me parlent plus.
J'ouvre de nouveau la bouche mais je la referme aussitôt. ce petit schéma, je le recommence une bonne demi-douzaine de fois avant de fermer définitivement ma bouche, laissant échapper un soupir. Je leur offre un dernier regard avant de tourner rapidement, suivant Franck 2, la tête baisser, la mâchoire serrer, les poings fermer.
J'ai des skinhead à qui je dois faire beaucoup de mal pour qu'ils me disent beaucoup de choses et, après ça, je vais en avoir besoin je crois...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mer 27 Jan 2010 - 16:50
Nabila resta silencieuse, pas franchement surprise outre mesure après le comportement quelque peu particulier de son amie depuis la fin de l'après-midi. Elle attendit la fin de son explication pour l'étreindre sincèrement.
- T'es bête. Sois prudente.
Puis elle fit un signe de la main et emmena les jumeaux qui restaient silencieux en direction de la boîte de nuit dont avait parlé Clyde. Frank 2 attendait quelques mètres plus loin, et s'abstint de tout commentaire pendant le début de leur marche. En fait, il ne recommença à parler qu'une fois arrivé à une centaine de mètres des skinheads.
- Merci de m'aider.
Ce fut tout ce qu'il dit avant que les silhouettes des skinheads ne soient de nouveau visibles. L'un d'eux remuait faiblement, il était en phase d'éveil, mais encore dans les vapes. Frank le traîna sans ménagement une vingtaine de mètres plus loin, de manière à pouvoir l'interroger séparément de ses camarades.
- Tu fais le gentil flic, enfin...le flic qui parle, ok ? Je m'occupe du flic qui cogne. Good cop, bad cop, tout ça. J'ai jamais été doué pour formuler les questions.
Il était assez difficile de concevoir le visage ouvert de Frank comme menaçant, mais il avait d'autres arguments pour jouer les méchants. Après l'avoir assis contre un mur, il commença à lui administrer une série de claques destinées à hâter son éveil. Le skinhead secoua la tête et tenta de se dégager.
- Quoi ? Où je suis ?
Voyant Kala, et surtout Frank, il sembla se recroqueviller sur place. Sans ses camarades, il n'avait rien d'héroïque.
- T'es bête. Sois prudente.
Puis elle fit un signe de la main et emmena les jumeaux qui restaient silencieux en direction de la boîte de nuit dont avait parlé Clyde. Frank 2 attendait quelques mètres plus loin, et s'abstint de tout commentaire pendant le début de leur marche. En fait, il ne recommença à parler qu'une fois arrivé à une centaine de mètres des skinheads.
- Merci de m'aider.
Ce fut tout ce qu'il dit avant que les silhouettes des skinheads ne soient de nouveau visibles. L'un d'eux remuait faiblement, il était en phase d'éveil, mais encore dans les vapes. Frank le traîna sans ménagement une vingtaine de mètres plus loin, de manière à pouvoir l'interroger séparément de ses camarades.
- Tu fais le gentil flic, enfin...le flic qui parle, ok ? Je m'occupe du flic qui cogne. Good cop, bad cop, tout ça. J'ai jamais été doué pour formuler les questions.
Il était assez difficile de concevoir le visage ouvert de Frank comme menaçant, mais il avait d'autres arguments pour jouer les méchants. Après l'avoir assis contre un mur, il commença à lui administrer une série de claques destinées à hâter son éveil. Le skinhead secoua la tête et tenta de se dégager.
- Quoi ? Où je suis ?
Voyant Kala, et surtout Frank, il sembla se recroqueviller sur place. Sans ses camarades, il n'avait rien d'héroïque.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Mer 27 Jan 2010 - 19:03
Je... Elle... Ils... Nabila...
Je peut même plus former des pensées cohérentes, super... Mais, c'est ma faute ? C'est réellement ma faute si après avoir balancé tout ça Nabila n'a que deux choses à faire, m'enlacer tout en me disant de faire attention , Qui pourra me juger après ça ? Hein ? Qui ?!
Je suis choquée, pas dans le mauvais sens du terme, plus dans... Je sais pas. J'ai pu rester qu'immobile tandis que je restait entre les bras de mon amie et quand elle ma lâchée pour partir, j'ai craquer, j'ai pleurer.
Je suis là, debout, dans une avenue, pleurant silencieusement, cherchant à arrêter le flot de larmes, cherchant à essuyer mes joues. Et pourtant, j'ai jamais été aussi heureuse de ma vie.
Et tout ça pour une seule raison : elle ma acceptée.
J'arrive finalement à me calmer, reniflant de façon peu féminine une fois, deux fois, avant de sécher complètement mes joues, prenant plusieurs longues inspirations, un sourire aux lèvres. Je me sent bien là, vraiment bien.
Je me tourne une fois, remerciant silencieusement quiconque ma donner de tel amis, et je rejoint Franck.
ce dernier à été patient avec moi, sympa, mais il n'avait pas besoin de me remercier, je lui contente juste de lui sourire un peu, calmement, encore sous l'extase de savoir qu'avec mes amis, ça ira.
Quand on rejoint les skin, sur tout les membres assommés, seul un montrait des signes d'éveil, et c'était lui que Franck traîna, avec force et brutalité je dois dire, de coté, sûrement pour le séparer de ses petits camarades.
Une fois suffisament à l'écart, Franck m'expliqua son "plan"... Ouais, alors deux choses garçon, la première : arrête ls séries Z de flics. La seconde... ta une tête de bisounours, comment tu veux jouer les méchants ?! Ah, ouais, la gravité, pas faux, pas faux... Désolée donc.
Mais je continue de croire que ce plan est stupide. Mais bon, trop tard maintenant.
Je dois dire, la méthode d'éveil de Franck est charmante, des baffes, classique mais efficace. En tout cas, c'est plus humain que ce que j'aurais fait, énervée et motivée comme je suis, je lui aurait écraser les valseuses je crois, pour le réveiller...
Mais là, je dois dire que les cris auraient été dérangeants.
Enfin peu importe, voici notre belle aux bois dormant qui s'éveille.
Je croise les bras, je tente de rester calme en prenant de longues inspiration, ça va être difficile de jouer la gentille flic, surtout que je dois ravaler mon premier commentair eà sa question "aux portes de l'Enfer"... Ca risquait pas de me mettre du coté "gentille flic" ça hein ?
Mais bon, quelles questions commencer ? Commençons soft.
"Pas là où t'aimerais être, mais on va jouer à un jeu, tu réponds à nos questions et je te promet que j'empêche mon ami de te démembrer, okay ?"
Pas le meilleur moyen de faire un bon premier contact ça. Oh, tant pis.
"Mes questions sont simples : pourquoi vous nous avez attaqués ? Et surtout qu'est-ce que tu sait précisément sur le site "Find the mutos". Je sait déjà qu'ils embauchent des types pour traquer les mutants et potes de mutants. Ce que je eux savoir c'est qui, comment, et surtout où je peut leur mettre la main dessus. Répond et toute cette soirée je la considérerais comme un malheureux malentendus, refuse et je laisse mon pote te "persuader" de voir les choses de notre point de vue."
J'ignore si ce sont réellement les questions qui intéressent Franck, mais les réponses à ces questions m'intéresse moi en tout cas.
Je peut même plus former des pensées cohérentes, super... Mais, c'est ma faute ? C'est réellement ma faute si après avoir balancé tout ça Nabila n'a que deux choses à faire, m'enlacer tout en me disant de faire attention , Qui pourra me juger après ça ? Hein ? Qui ?!
Je suis choquée, pas dans le mauvais sens du terme, plus dans... Je sais pas. J'ai pu rester qu'immobile tandis que je restait entre les bras de mon amie et quand elle ma lâchée pour partir, j'ai craquer, j'ai pleurer.
Je suis là, debout, dans une avenue, pleurant silencieusement, cherchant à arrêter le flot de larmes, cherchant à essuyer mes joues. Et pourtant, j'ai jamais été aussi heureuse de ma vie.
Et tout ça pour une seule raison : elle ma acceptée.
J'arrive finalement à me calmer, reniflant de façon peu féminine une fois, deux fois, avant de sécher complètement mes joues, prenant plusieurs longues inspirations, un sourire aux lèvres. Je me sent bien là, vraiment bien.
Je me tourne une fois, remerciant silencieusement quiconque ma donner de tel amis, et je rejoint Franck.
ce dernier à été patient avec moi, sympa, mais il n'avait pas besoin de me remercier, je lui contente juste de lui sourire un peu, calmement, encore sous l'extase de savoir qu'avec mes amis, ça ira.
Quand on rejoint les skin, sur tout les membres assommés, seul un montrait des signes d'éveil, et c'était lui que Franck traîna, avec force et brutalité je dois dire, de coté, sûrement pour le séparer de ses petits camarades.
Une fois suffisament à l'écart, Franck m'expliqua son "plan"... Ouais, alors deux choses garçon, la première : arrête ls séries Z de flics. La seconde... ta une tête de bisounours, comment tu veux jouer les méchants ?! Ah, ouais, la gravité, pas faux, pas faux... Désolée donc.
Mais je continue de croire que ce plan est stupide. Mais bon, trop tard maintenant.
Je dois dire, la méthode d'éveil de Franck est charmante, des baffes, classique mais efficace. En tout cas, c'est plus humain que ce que j'aurais fait, énervée et motivée comme je suis, je lui aurait écraser les valseuses je crois, pour le réveiller...
Mais là, je dois dire que les cris auraient été dérangeants.
Enfin peu importe, voici notre belle aux bois dormant qui s'éveille.
Je croise les bras, je tente de rester calme en prenant de longues inspiration, ça va être difficile de jouer la gentille flic, surtout que je dois ravaler mon premier commentair eà sa question "aux portes de l'Enfer"... Ca risquait pas de me mettre du coté "gentille flic" ça hein ?
Mais bon, quelles questions commencer ? Commençons soft.
"Pas là où t'aimerais être, mais on va jouer à un jeu, tu réponds à nos questions et je te promet que j'empêche mon ami de te démembrer, okay ?"
Pas le meilleur moyen de faire un bon premier contact ça. Oh, tant pis.
"Mes questions sont simples : pourquoi vous nous avez attaqués ? Et surtout qu'est-ce que tu sait précisément sur le site "Find the mutos". Je sait déjà qu'ils embauchent des types pour traquer les mutants et potes de mutants. Ce que je eux savoir c'est qui, comment, et surtout où je peut leur mettre la main dessus. Répond et toute cette soirée je la considérerais comme un malheureux malentendus, refuse et je laisse mon pote te "persuader" de voir les choses de notre point de vue."
J'ignore si ce sont réellement les questions qui intéressent Franck, mais les réponses à ces questions m'intéresse moi en tout cas.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Une nuit dont on se souviendra.
Jeu 28 Jan 2010 - 0:26
La première réaction du skinhead a été de jouer les bravaches en montrant obstinément qu'il ne dirait rien. Puis d'un geste, Frank a littéralement aplati une poubelle, la faisant passer d'un mètre vingt à quinze centimètres de haut. Et spontanément, l'attitude de l'interrogé a changé.
- T'es bête ou t'es bête ? On vous voulait pas vous, vous êtes pas mutants.
Apparemment, il n'avait pas vu ce que Kala avait fait à la matraque de son camarade.
- On était sur le cas de la meuf du nég...du noir. Elle, on a des preuves. On veut qu'ils se cassent de chez nous, qu'ils aillent vivre entre eux, entre animaux.
Il cracha par terre. Parler lui redonnait du courage. Frank n'avait pas quitté son sourire angélique, et s'employa à compacter le récipient à détritus pour lui donner une épaisseur à peine supérieure à celle de son couvercle qui trainait à côté. Lorsqu'un énorme container à côté commença à subir le même sort, le skinhead avala sa salive, baissa les yeux, et marmonna à voix basse.
- James Post. Norwalk, près de l'Hôtel Adamant.
Frank applaudit, toujours souriant. Puis il se pencha sur le skinhead, et fouilla à l'intérieur de son blouson. Il exhiba une carte d'identité.
- Hank Finners ? Tout un programme. Maintenant que je sais où tu habites, j'imagine que je peux être certain que tu as dit la vérité.
Le crâne rasé baissa la tête, et acquiesça. Il n'en menait pas large. Un claquement de doigts de Frank le fit replonger au pays des rêves, et il fit signe à Kala de le suivre.
- Super bien joué. T'as été flic, dans une autre vie ? Tout seul, j'aurais juste réussi à faire qu'il se pisse dessus.
Il semblait réellement satisfait de le façon dont les choses se déroulaient, tandis qu'ils se déplaçaient vers la huitième avenue.
- T'es bête ou t'es bête ? On vous voulait pas vous, vous êtes pas mutants.
Apparemment, il n'avait pas vu ce que Kala avait fait à la matraque de son camarade.
- On était sur le cas de la meuf du nég...du noir. Elle, on a des preuves. On veut qu'ils se cassent de chez nous, qu'ils aillent vivre entre eux, entre animaux.
Il cracha par terre. Parler lui redonnait du courage. Frank n'avait pas quitté son sourire angélique, et s'employa à compacter le récipient à détritus pour lui donner une épaisseur à peine supérieure à celle de son couvercle qui trainait à côté. Lorsqu'un énorme container à côté commença à subir le même sort, le skinhead avala sa salive, baissa les yeux, et marmonna à voix basse.
- James Post. Norwalk, près de l'Hôtel Adamant.
Frank applaudit, toujours souriant. Puis il se pencha sur le skinhead, et fouilla à l'intérieur de son blouson. Il exhiba une carte d'identité.
- Hank Finners ? Tout un programme. Maintenant que je sais où tu habites, j'imagine que je peux être certain que tu as dit la vérité.
Le crâne rasé baissa la tête, et acquiesça. Il n'en menait pas large. Un claquement de doigts de Frank le fit replonger au pays des rêves, et il fit signe à Kala de le suivre.
- Super bien joué. T'as été flic, dans une autre vie ? Tout seul, j'aurais juste réussi à faire qu'il se pisse dessus.
Il semblait réellement satisfait de le façon dont les choses se déroulaient, tandis qu'ils se déplaçaient vers la huitième avenue.
- InvitéInvité
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Jeu 28 Jan 2010 - 1:03
Waouh, le come-back d'enfant de dix ans. Putain, je croyais que t'avais seulement trois ans d'âge mental moi, je suis choquée t'entends ? Choquée !
Bon, arrêtons mes conneries deux secondes.
Je roule des yeux à la réponse du skinhead, ouais, je suis bête, c'est pour ça que je pose des questions, crétin. La prochaine fois que tu attaque quelqu'un vérifie que ce quelqu'un est bien là pour l'attaquer.
Mais, réellement, c'était vraiment stupide, ce qui me fait marmonner dans ma barbe.
"Sérieux... Si tu voulais pas nous attaquer pourquoi tu le fait alors crétin ? Tch."
J'espère juste que je l'ai pas dis trop fort, sinon ça va encore donner des ailes à ce type, enfin, je crois que c'est un type, vu les petits couinements d'animaux qu'il fait après vu une partie des "talents" de Franck.
Tiens, en parlant de lui, pourquoi je suis jalouse là ? D'accord, je transforme les objets en poudre en les touchant mais la gravité c'est tellement... Cool ! Je veux dire, ça le fait grave même !
Ouaip, je suis jalouse, et ça me fait sourire, devant l'absurdité de cette pensée.
J'observe avec un sourire crispé la façon dont il répond. Je me retiens férocement de pas me défouler sur ses valseuses après sa description des mutants. Il suffit de passer trois putain de secondes avec Lise pour découvrir à quel point elle est adorable, à quel point elle est gentille, à quel point elle rend la vie plus sympa.
Et ce... Non, cette caricature ratée d'être humains ose la traiter d'animal ?!
C'est qui déjà qui dois jouer le gentil flic ? Parce que je sent qu'encore trois secondes et je vais devenir le méchant flic.
Le très méchant flic.
Le méchant flic qui tue ses suspects...
Heureusement, pour le skinhead en tout cas, on obtient finalement les informations qu'on désire, après quelques séances de "persuasion" de la part de Franck.
Hum, pratique ce truc pour compresser ses ordures, la solution mondiale aux problèmes de place des ordures tiens, mais pas sur que ça le botte de se retrouver avec des sacs poubelles jusqu'aux genoux tiens.
James Post, à Norwalk, près de l'Hôtel Adamant. Je connais pas du tout ce lieu en fait, j'ai même pas une idée mentale de ce que à quoi ça pourrait ressembler, je vais devoir suivre Franck sur ce coup là.
Par contre j'applaudis l'idée de Franck, jamais j'aurais pu pensée à prendre sa carte d'identité afin de m'assurer de placer une menace supplémentaire au dessus de la tête de notre "suspect" d'un soir. Au moins, avec ça, si le skin déménage pas dans l'heure qui suit, il vivra dans la peur et il se retournera à chaque coin de rue pour s'assurer qu'on ne le suit pas.
J'observe avec amusement Franck l'assommer avant de partir, me félicitant de mon "interrogatoire".
Moi flic dans une autre vie ? J'en doute férocement, mais, ça m'amuse assez je l'avoue.
Je ricane doucement en lui répondant.
"Hé. Le secret, c'est d'avoir un gros flingue et un regard de tueur. T'avais le gros flingue, je me suis charger du regard de tueur, c'est tout."
Je ricane encore un peu, je sais pas pourquoi, mais je me sent plus légère, peut être grâce à l'acceptation de Nabila.
"Mais bon, j'ai pas vraiment de mérite à l'avoir fait parler. C'est un animal qui attaque en meute, une fois séparé de sa meute, soit il attaque si il sent sa proie plus faible, soit il se pisse dessus et tente de fuir, la queue entre les jambes."
Je suis tranquillement Franck jusqu'au lieu où l'on doit aller, l'esprit plus clair, plus calme, mais me préparant quand même à tout.
"Par contre, t'es sur qu'à nous deux on suffiras pour rencontrer de James Post ? Je veux dire, et si il a des loubards avec lui ? T'aurais pas un pote ou deux à appeler, genre un qui crache du feu ?"
Bon, je l'avoue, la dernière partie est une grosse connerie, un moment pour essayer de décompresser, mais la première partie par contre...
On est deux, dont une ado pas totalement saine et qui contrôle pas du tout son pouvoir, bien que je commence à comprendre le truc, c'est l'envie qui l'enclenche, j'espère juste qu'il va pas rester bloquer en monde "ON" un jour, parce que sinon, mes pauvres fringues... Et je suis pas nudiste.
Bon, arrêtons mes conneries deux secondes.
Je roule des yeux à la réponse du skinhead, ouais, je suis bête, c'est pour ça que je pose des questions, crétin. La prochaine fois que tu attaque quelqu'un vérifie que ce quelqu'un est bien là pour l'attaquer.
Mais, réellement, c'était vraiment stupide, ce qui me fait marmonner dans ma barbe.
"Sérieux... Si tu voulais pas nous attaquer pourquoi tu le fait alors crétin ? Tch."
J'espère juste que je l'ai pas dis trop fort, sinon ça va encore donner des ailes à ce type, enfin, je crois que c'est un type, vu les petits couinements d'animaux qu'il fait après vu une partie des "talents" de Franck.
Tiens, en parlant de lui, pourquoi je suis jalouse là ? D'accord, je transforme les objets en poudre en les touchant mais la gravité c'est tellement... Cool ! Je veux dire, ça le fait grave même !
Ouaip, je suis jalouse, et ça me fait sourire, devant l'absurdité de cette pensée.
J'observe avec un sourire crispé la façon dont il répond. Je me retiens férocement de pas me défouler sur ses valseuses après sa description des mutants. Il suffit de passer trois putain de secondes avec Lise pour découvrir à quel point elle est adorable, à quel point elle est gentille, à quel point elle rend la vie plus sympa.
Et ce... Non, cette caricature ratée d'être humains ose la traiter d'animal ?!
C'est qui déjà qui dois jouer le gentil flic ? Parce que je sent qu'encore trois secondes et je vais devenir le méchant flic.
Le très méchant flic.
Le méchant flic qui tue ses suspects...
Heureusement, pour le skinhead en tout cas, on obtient finalement les informations qu'on désire, après quelques séances de "persuasion" de la part de Franck.
Hum, pratique ce truc pour compresser ses ordures, la solution mondiale aux problèmes de place des ordures tiens, mais pas sur que ça le botte de se retrouver avec des sacs poubelles jusqu'aux genoux tiens.
James Post, à Norwalk, près de l'Hôtel Adamant. Je connais pas du tout ce lieu en fait, j'ai même pas une idée mentale de ce que à quoi ça pourrait ressembler, je vais devoir suivre Franck sur ce coup là.
Par contre j'applaudis l'idée de Franck, jamais j'aurais pu pensée à prendre sa carte d'identité afin de m'assurer de placer une menace supplémentaire au dessus de la tête de notre "suspect" d'un soir. Au moins, avec ça, si le skin déménage pas dans l'heure qui suit, il vivra dans la peur et il se retournera à chaque coin de rue pour s'assurer qu'on ne le suit pas.
J'observe avec amusement Franck l'assommer avant de partir, me félicitant de mon "interrogatoire".
Moi flic dans une autre vie ? J'en doute férocement, mais, ça m'amuse assez je l'avoue.
Je ricane doucement en lui répondant.
"Hé. Le secret, c'est d'avoir un gros flingue et un regard de tueur. T'avais le gros flingue, je me suis charger du regard de tueur, c'est tout."
Je ricane encore un peu, je sais pas pourquoi, mais je me sent plus légère, peut être grâce à l'acceptation de Nabila.
"Mais bon, j'ai pas vraiment de mérite à l'avoir fait parler. C'est un animal qui attaque en meute, une fois séparé de sa meute, soit il attaque si il sent sa proie plus faible, soit il se pisse dessus et tente de fuir, la queue entre les jambes."
Je suis tranquillement Franck jusqu'au lieu où l'on doit aller, l'esprit plus clair, plus calme, mais me préparant quand même à tout.
"Par contre, t'es sur qu'à nous deux on suffiras pour rencontrer de James Post ? Je veux dire, et si il a des loubards avec lui ? T'aurais pas un pote ou deux à appeler, genre un qui crache du feu ?"
Bon, je l'avoue, la dernière partie est une grosse connerie, un moment pour essayer de décompresser, mais la première partie par contre...
On est deux, dont une ado pas totalement saine et qui contrôle pas du tout son pouvoir, bien que je commence à comprendre le truc, c'est l'envie qui l'enclenche, j'espère juste qu'il va pas rester bloquer en monde "ON" un jour, parce que sinon, mes pauvres fringues... Et je suis pas nudiste.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Une nuit dont on se souviendra.
Jeu 28 Jan 2010 - 1:38
- T'as bien raison. Pris séparément, ce sont des merdes. Le problème, c'est qu'il y'en a tellement...
Sans se départir de son sourire, Frank guidait Kala jusqu'à l'adresse qu'avait mentionnée généreusement le skin. Il s'agissait d'une grande artère située à quinze-vingt minutes à pieds. Un des axes de L.A.
- Je sais rien de ce Post. Peut-être qu'il sera seul. Peut-être que c'est juste un geek aigri. Ou peut-être qu'il y'aura trois molosses sur la palier, et pire à l'intérieur.
Il fit craquer ses doigts.
- Notre copain dort. Personne ne l'aura prévenu de notre arrivée. Et j'ai trop hâte de lui régler son compte. J'ai bien un copain d'école qui vit dans le coin, Léo. Mais il s'occupe de protéger deux frères mutants qui ont eu les mêmes ennuis que Lise et Clyde. Honnêtement, il peut rien détruire, mais quand il s'agit de se défendre, c'est un crack.
Il fit un clin d'oeil à Kala.
- On est deux, c'est suffisant, non ? On se mettra dos-à-dos, si on est encerclé, ça nous fera une mort héroïque.
Il arrivèrent sur l'avenue. L'hôtel Adamant avait un logo doré qui brillait de mille feux. Juste à côté, Frank et Kala s'arrêtèrent devant un immeuble. Il y'avait un interphone, mais la porte était fermée. Mr Post vivait visiblement au deuxième étage, à gauche, comme l'indiquait le bouton d'interphone à son nom.
Sans se départir de son sourire, Frank guidait Kala jusqu'à l'adresse qu'avait mentionnée généreusement le skin. Il s'agissait d'une grande artère située à quinze-vingt minutes à pieds. Un des axes de L.A.
- Je sais rien de ce Post. Peut-être qu'il sera seul. Peut-être que c'est juste un geek aigri. Ou peut-être qu'il y'aura trois molosses sur la palier, et pire à l'intérieur.
Il fit craquer ses doigts.
- Notre copain dort. Personne ne l'aura prévenu de notre arrivée. Et j'ai trop hâte de lui régler son compte. J'ai bien un copain d'école qui vit dans le coin, Léo. Mais il s'occupe de protéger deux frères mutants qui ont eu les mêmes ennuis que Lise et Clyde. Honnêtement, il peut rien détruire, mais quand il s'agit de se défendre, c'est un crack.
Il fit un clin d'oeil à Kala.
- On est deux, c'est suffisant, non ? On se mettra dos-à-dos, si on est encerclé, ça nous fera une mort héroïque.
Il arrivèrent sur l'avenue. L'hôtel Adamant avait un logo doré qui brillait de mille feux. Juste à côté, Frank et Kala s'arrêtèrent devant un immeuble. Il y'avait un interphone, mais la porte était fermée. Mr Post vivait visiblement au deuxième étage, à gauche, comme l'indiquait le bouton d'interphone à son nom.
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