Québec - Et si ce n'était que des rêves....

Il n'y eut pas de réponse à sa question. Ni même à son commentaire. Juste, encore une fois, le silence. Puis la porte qui s'ouvrit prestement, et Cooper qui entra l'air fébrile et alarmé.

"Que se passe-t-il ? À qui parliez-vous ? Êtes-vous entré en contact avec quelqu'un ?"

Il semblait excité à la perspective d'une réussite. Et puis subitement, ses yeux se fermèrent, et il s'effondra, sans demander son reste, en travers de la porte.
De la porte ouverte.

C'était sa chance. À l'extérieur de la pièce, il vit une salle très simple, avec une petite cuisine, et un bureau muni d'un ordinateur qui affichait une vue intérieure de la chambre. C'était un simple appartement à deux pièces, manifestement... Un ascenseur sur le palier, et dehors, la liberté retrouvée. Il y avait une femme, d'ailleurs, qui sembla très satisfaite de le voir, et qui lui arbora un simple sourire.


"Salut Derek. Tu vois, finalement tu as réussi à sortir."

(HJ: Désoler pour la longue absence. Pour une raison que j'ignore, je n'ai pas vue qu'il y avait une réponse ....)

Tout ça se passa trop rapidement pour Derek. Il n'eut pas réellement le temps de tout comprendre. Pourquoi Cooper c'était-il écroulé devant lui.Il ne le savait pas et bien sur il en était très content. Il était libre. Il s'empressa donc de quitter sa salle et découvrit l'appartement.

*Bordel, c'est quoi cette foutue histoire !!! Je suis même pas dans un foutue labo!*

Lorsqu'il vit la jolie demoiselle qui le regardait avec un sourir, il se méfia. Lorsqu'elle prit la parole, il se méfia encore plus. C'était la voix, il l'avait reconnue. Qu'est-ce que cette femme voulait bien de lui. C'était probablement grâce à elle qu'il respirait de nouveau l'air pur de la ville.

"Visiblement j'ai réussit, mais pas grâce à moi."

Il recula, sur ses gardes.

"C'est toi qui m'a aidé ? C'est toi qui a fait ça à Cooper."

Sans se départir de sa position légèrement effrontée, la femme lui répondit :

"Il a eu un simple étourdissement... Il se réveillera d'ici une petit heure. Peut-être moins. C'est quelqu'un de solide. Un fidèle agent de la nation. Une nation qui voulait faire de toi son espion de choix d'ailleurs, comme tu l'avais probablement compris par toi-même."

Derek trouvait l'idée d'être un espion de choix plutôt drôle. Il n'avait que 16 ans, c'était encore un enfant. Il ne se voyait vraiment pas comme un espion de choix. Mais l'idée était toutefois intrigante. Et s'il réussissait réellement à contrôler son pouvoir à un tel point qu'il serait vraiment utile à quelque chose. Oui, cette pensée était intéressante. Mais visiblement, le monde n'était pas tout rose. Il y avait des gens prêt à tout pour mettre la main sur des mutants et les manipuler pour en faire des armes au nom de l'État, au nom de Dieu et au nom de quelconque raison égocentrique.

Il se devait de faire le bon choix. Il avait pratiquement accepté l'offre de Cooper, et pourtant il n'était pas réellement le plus gentil dans ses pratiques pour "débloquer" son pouvoir à en croire la femme qui se trouvait devant lui.

Elle avait mentionné qu'il, Cooper, n'était qu'étourdie. Elle devait être une mutante elle aussi. Elle lui avait parlé alors qu'elle ne se trouvait même pas dans la même pièce que lui et voila qu'un homme s'effondre à cause qu'il était étourdie. Un et un font deux. Derek avait lu quelque part que certain mutant pouvait jouer dans le cerveau des gens.

*Pense à autre chose.... pense à un lapin... Oui tien, un lapin...*

Peut-être qu'elle lisait depuis tantôt dans son esprit. Avait-elle vue l'envie qu'il éprouve de contrôler son pouvoir, ou même son conflit interne entre rejoindre les rangs de Cooper et de cette Institut où il se dirigeait avant de se faire kidnapper.

*Et merde... le lapin... pense au lapin...*

Pourquoi voulait-il tant qu'elle ne lise pas dans son cerveau. Peut-être même que c'était même pas ça son talent. Avec l'émergence des mutants, tout le monde devenait parano, même lui et pourtant, il en était un. Il décida tout simplement de se calmer et de faire comme son père lui avait appris, être gentil et dire merci.

"Ouais...je suis pas certain que j'avais compris cela. Mais si c'est bien vous, comme je le crois, qui m'avez aidé, je tiens à vous remercier. Je crois pas qu'ils auraient été ravie, je ne contrôle pas mon habilité. Je suis comme une arme qui tire à blanc vous voyez. J'ai le potentiel, mais je n’ai pas la puissance requise. Et de toute façon, à mon âge, je ne me vois pas jouer les James Bonds pour une division obscure des États-Unis."

"Marchons !", dit-elle en prenant Derek par le bras, et en s'éloignant du bâtiment. Il ne valait mieux en effet pas qu'ils restent plantés là sur le perron. Des fois que quelqu'un arrive...

"C'est en effet moi qui t'ai aidé. Certaines choses se passent au Capitole qui ne sont pas très roses pour les mutants... Je suis pratiquement seule dans cette histoire, mais je fais de mon mieux pour endiguer les plus gros débordements.

Le gouvernement vous voulait parce que votre pouvoir est intéressant, et que vous êtes jeune. Et donc, influençable. La question de l'entraînement aurait pu sérieusement se poser à eux. Avec une petite touche d'endoctrinement, cela va de soi."

Elle s'arrêta à un arrêt de tramway, consulta un instant le plan des lignes, puis sembla satisfaite de sa position.

"Je suppose que tu as quitté tes parents pour découvrir ça... Tu dois rejoindre l'Institut Xavier. C'est un endroit sûr, et ils t'aideront."

Elle sortit de son sac à main un rouleau de billets. Cinq cent dollars.

"Voilà de quoi redémarrer, et t'y rendre. Le reste ne dépend que de toi."

Derek regarda le rouleau de billets. Cinq cent dollar, c'était ÉNORME. Côté argent, Derek était plutôt limité, il ne travaillait que le week-end, et encore là, c'était au salaire minimum. Cinq cent dollars venant d'une inconnue, c'était pratiquement trop. Derek rougit en prenant la liasse d'argent.

"C'est beaucoup trop. Je...merci."

Il mit prestement l'argent dans ses poches. Après tout, ils étaient en pleine rue.

"Oui, mon plan initiaux était de rejoindre l'institut en effet. Mais je dois dire que je suis un peu perdu, moi, les États-Unis, je n'y suis jamais venue. Je sais que c'est quelque part à New York, mais j'ai aucune idée où est-ce."

Elle méritait bien la vérité, cinq cent dollars, ça vaut toujours la vérité.

"Ne t'inquiète pas pour l'argent."

Le tramway arriva alors, bientôt suivi par sa cohorte de passants qui montaient et descendaient. La femme parla alors rapidement.

"Monte dans ce tram, et tu iras ensuite à la gare, direction New-York. Pour le reste, c'est à Salem Center. Greymalkin Lane. Ne te fais pas de soucis pour la suite.
Au revoir Derek."

Elle le poussa dans le tram alors que la sonnerie de la fermeture automatique des portes retentissait. Le tram se mit en route, mais le temps que Derek se place près d'une fenêtre, la femme avait disparu.


Tu peux commencer à poster à l'institut, et ajouter deux points à ton barème. à bientôt en jeu.