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[17 septembre] Trépas en tête à queue
Mar 26 Jan 2010 - 17:57
Alixtide débarqua dans la cuisine avec un tablier de boucher et sur l'épaule un sac poubelle bien fourni duquel dégoulinait un filet de liquide brunâtre. Le Breton avait du pain sur la planche, et il espérait bien que les élèves profiteraient tous du soleil pour le laisser opérer dans le calme en cuisine.
Il posa son chargement sur la table, entraînant quelques discrètes giclures. Il frotta ses mains déjà collantes en observant les ustensiles à sa portée. Alixtide s'était coiffé soigneusement, plaquant ses cheveux gras au plus près de son crane. Un nuage de mouches et moucherons le suivait fidèlement. Il ouvrit quelques placards pour sortir plats, planches et couteaux aiguisés. Puis, par mesure élémentaire d'hygiène, il s'affubla d'un masque antigrippe et d'une charlotte en plastique. Il omit simplement de laver ses mains crasseuses et envoya un message à Mina par communicateur.
"Oh purin tu es réveillée ? Bon tu peux te préraper tranquillement. Juste pour te dire que je suis dans la cuisine en train de faire notre trépas de gratitude en tête à queue. Alors interdit pour toi de venir tant que tu n'auras pas le signal. Ou alors, tu viens pour me parler compagnie mais tu mets un landeau sur ta tête pour ne purin rien voir qui gratterait la surprise. Terminé."
Et il ajusta l'élastique de son masque, retroussa ses manches de chemise et se mit à l'ouvrage.
Il posa son chargement sur la table, entraînant quelques discrètes giclures. Il frotta ses mains déjà collantes en observant les ustensiles à sa portée. Alixtide s'était coiffé soigneusement, plaquant ses cheveux gras au plus près de son crane. Un nuage de mouches et moucherons le suivait fidèlement. Il ouvrit quelques placards pour sortir plats, planches et couteaux aiguisés. Puis, par mesure élémentaire d'hygiène, il s'affubla d'un masque antigrippe et d'une charlotte en plastique. Il omit simplement de laver ses mains crasseuses et envoya un message à Mina par communicateur.
"Oh purin tu es réveillée ? Bon tu peux te préraper tranquillement. Juste pour te dire que je suis dans la cuisine en train de faire notre trépas de gratitude en tête à queue. Alors interdit pour toi de venir tant que tu n'auras pas le signal. Ou alors, tu viens pour me parler compagnie mais tu mets un landeau sur ta tête pour ne purin rien voir qui gratterait la surprise. Terminé."
Et il ajusta l'élastique de son masque, retroussa ses manches de chemise et se mit à l'ouvrage.
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Mer 27 Jan 2010 - 2:48
Un sandwich, il lui fallait un sandwich.
Milan était en train de souffrir d'une crise aiguë de gourmandise, que seul un repas gras et déséquilibré, pris en dehors des heures raisonnables, pouvait guérir. Cela lui arrivait occasionnellement, et il corrigeait toujours pas une pratique plus assidue des exercices physiques afin d'éliminer les calories.
Cette fois, il voulait deux tranches de pain, et tout ce que le frigo lui offrirait de gras entre. Légumes, fruits, sauces, viandes, fromage, pas de quartier, tout conviendrait. Le besoin n'avait rien de gourmet : il fallait que son estomac se remplisse vite et grâce à divers artifices.
Il entra donc d'un pas guilleret dans la cuisine, les pensées dérivant vaguement sur la mission qui n'allait pas tarder à venir, et ce qu'il pouvait y rencontrer. Ce ne serait sûrement pas aussi stupéfiant qu'une énorme tâche derrière laquelle se cachait un élève vêtu d'un déguisement étrange.
- Bonjour, Alixtide !
Après tout, pourquoi ne pas être enjoué !
- Tu t'es équipé pour visiter une scène de crime ?
Dans son esprit de cinéphile, il n'y avait pas d'autre explication à la charlotte et au masque-filtre. Ils avaient peut-être imaginé une reconstitution de crime à élucider, un Cluédo géant. Mais dans ce cas, le Breton aurait fait un cadavre parfait pour un légiste entomologiste consciencieux. Ca devait manquer depuis le départ d'Yrianna.
Ce disant, il s'était placé devant le frigo, se réservant la place pour les quelques dizaines de secondes nécessaires pour choisir quoi ingérer.
Milan était en train de souffrir d'une crise aiguë de gourmandise, que seul un repas gras et déséquilibré, pris en dehors des heures raisonnables, pouvait guérir. Cela lui arrivait occasionnellement, et il corrigeait toujours pas une pratique plus assidue des exercices physiques afin d'éliminer les calories.
Cette fois, il voulait deux tranches de pain, et tout ce que le frigo lui offrirait de gras entre. Légumes, fruits, sauces, viandes, fromage, pas de quartier, tout conviendrait. Le besoin n'avait rien de gourmet : il fallait que son estomac se remplisse vite et grâce à divers artifices.
Il entra donc d'un pas guilleret dans la cuisine, les pensées dérivant vaguement sur la mission qui n'allait pas tarder à venir, et ce qu'il pouvait y rencontrer. Ce ne serait sûrement pas aussi stupéfiant qu'une énorme tâche derrière laquelle se cachait un élève vêtu d'un déguisement étrange.
- Bonjour, Alixtide !
Après tout, pourquoi ne pas être enjoué !
- Tu t'es équipé pour visiter une scène de crime ?
Dans son esprit de cinéphile, il n'y avait pas d'autre explication à la charlotte et au masque-filtre. Ils avaient peut-être imaginé une reconstitution de crime à élucider, un Cluédo géant. Mais dans ce cas, le Breton aurait fait un cadavre parfait pour un légiste entomologiste consciencieux. Ca devait manquer depuis le départ d'Yrianna.
Ce disant, il s'était placé devant le frigo, se réservant la place pour les quelques dizaines de secondes nécessaires pour choisir quoi ingérer.
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Mer 27 Jan 2010 - 19:12
Alixtide fut interrompu dans sa réflexion intense, au dessus de l'évier, par l'entrée de non pas la femme-rapace en tenue de soirée, mais son professeur référent. Le cerveau d'Alixtide ne fit qu'un tour. Impatiente, la jeune demoiselle avait sûrement demandé à son professeur d'aller opérer pour elle ne reconnaissance, afin de savoir avant l'heure ce que le chef avait préparé !! Le breton eut un sourire discret derrière son masque.
Il comprit clairement quelles infos le référent LateX commençait déjà à lui soutirer, et joua le jeu bien entendu.
"Bonjour Monsieur Lanmil. Oh rassurez-vous purin, ce n'est que la tenue pour la perparation. Après j'irai purin me changer et mettre une tenue beaucoup plus maculine et soirale."
Dit-il de sa voix étouffée par le tissu cotonneux. Il entreprit de tirer profit de Milan en lui faisant apprécier les ingrédients choisis pour Mina. Aussi, Alixtide s'empara d'un couteau et trancha son sac poubelle. Il fourra son bras dedans comme dans un four, et en retira un magnifique cerveau de cochon tout brillant, qui malheureusement avait passé la date de péremption, à en juger par la couleur et l'odeur. Même les mouches tressaillirent. Alixtide en perdit une moitié qui glissa et tomba par terre.
Puis le breton rassembla cette masse fongueuse sur le plan de travail, dans une marre de jus jaunâtre. Il replongea dans son sac et sortit plusieurs steaks de viande de couleur chocolat au lait. Enfin, triomphalement il retira du sac, avec une délicatesse toute professionnelle, un pigeon mort à l'aile déchiquetée qu'il avait trouvé sur le chemin de ses courses.
Il posa tout cela sur le plan de travail, en rangs serrés et sanglants, contempla et observa Milan.
"Ca va lui plaire hein ? Je serai bien le premier à lui faire aussi tellement plaisir, hé hé. Alors vous allez lui dire quoi ?"
Il retira provisoirement son masque en le tirant vers son menton, pour afficher un beau sourire de connivence.
Il comprit clairement quelles infos le référent LateX commençait déjà à lui soutirer, et joua le jeu bien entendu.
"Bonjour Monsieur Lanmil. Oh rassurez-vous purin, ce n'est que la tenue pour la perparation. Après j'irai purin me changer et mettre une tenue beaucoup plus maculine et soirale."
Dit-il de sa voix étouffée par le tissu cotonneux. Il entreprit de tirer profit de Milan en lui faisant apprécier les ingrédients choisis pour Mina. Aussi, Alixtide s'empara d'un couteau et trancha son sac poubelle. Il fourra son bras dedans comme dans un four, et en retira un magnifique cerveau de cochon tout brillant, qui malheureusement avait passé la date de péremption, à en juger par la couleur et l'odeur. Même les mouches tressaillirent. Alixtide en perdit une moitié qui glissa et tomba par terre.
Puis le breton rassembla cette masse fongueuse sur le plan de travail, dans une marre de jus jaunâtre. Il replongea dans son sac et sortit plusieurs steaks de viande de couleur chocolat au lait. Enfin, triomphalement il retira du sac, avec une délicatesse toute professionnelle, un pigeon mort à l'aile déchiquetée qu'il avait trouvé sur le chemin de ses courses.
Il posa tout cela sur le plan de travail, en rangs serrés et sanglants, contempla et observa Milan.
"Ca va lui plaire hein ? Je serai bien le premier à lui faire aussi tellement plaisir, hé hé. Alors vous allez lui dire quoi ?"
Il retira provisoirement son masque en le tirant vers son menton, pour afficher un beau sourire de connivence.
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Jeu 28 Jan 2010 - 20:26
Tout en écoutant Alixtide, Milan sortit la mayonnaise, le ketchup, le fromage, la salade, une tomate, de la viande hachée, une pomme de terre, un concombre, une tablette de chocolat et de la moutarde. Puis, de sa main libre - c'est pratique de pouvoir se créer un panier perso - il attrapa sel, poivre, sucre, et herbes diverses. Il alla déposer le tout sur le point du plan de travail le plus éloigné de la préparation puante d'Alixtide, son corps faisant rempart contre toute approche du Breton. On ne savait jamais. Il n'avait rien contre lui, à part quand il était question d'hygiène et de nourriture, où son bon sens lui dictait qu'il y'avait incompatibilité.
Il expliqua son geste.
- En Croatie, c'est une coutume. Se faire à manger, c'est privé.
Ce qui était faux, mais personne n'avait à le savoir. C'était l'avantage d'être le seul Croate de l'Institut.
- C'est malpoli de regarder ce que font les autres, donc je peux pas te dire si ça va aller. Je fais confiance à ton sens gustatif inné. Hé, tu es français !
Il souriait sincèrement, heureux que le jeune homme ait trouvé une manière d'exprimer sa différence. Tant qu'il ne faisait pas main basse sur les produits désinfectants, ça ne posait pas réellement de problème...
- Et qui est l'heureuse élue ?
Après tout, il était quasiment le soigneur le plus qualifié de l'Institut. Donc celui ou celle qui serait empoisonnée passerait probablement entre ses mains, autant y être préparé. Ca lui épargnerait un diagnostic différentiel.
Il expliqua son geste.
- En Croatie, c'est une coutume. Se faire à manger, c'est privé.
Ce qui était faux, mais personne n'avait à le savoir. C'était l'avantage d'être le seul Croate de l'Institut.
- C'est malpoli de regarder ce que font les autres, donc je peux pas te dire si ça va aller. Je fais confiance à ton sens gustatif inné. Hé, tu es français !
Il souriait sincèrement, heureux que le jeune homme ait trouvé une manière d'exprimer sa différence. Tant qu'il ne faisait pas main basse sur les produits désinfectants, ça ne posait pas réellement de problème...
- Et qui est l'heureuse élue ?
Après tout, il était quasiment le soigneur le plus qualifié de l'Institut. Donc celui ou celle qui serait empoisonnée passerait probablement entre ses mains, autant y être préparé. Ca lui épargnerait un diagnostic différentiel.
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Sam 30 Jan 2010 - 13:09
Alixtide observa avec curiosité l'étrange comportement de Milan, qui cachait à son regard sa préparation culinaire.
"Heu nous en France on mange tous ensemble."
Répondit-il simplement, imaginant le spectacle des familles croates. Chacun devait manger dans un coin de la cuisine, dos aux autres. Alixtide en conclut que Milan devait être un homme très solitaire. Son enfance et son adolescence, malheureuses. Peut-être n'avait-il jamais vu le visage de ses parents ? Le procher laissa planer un instant de silence devant cette révélation.
"Heu oui oui français donc oui. J'ai un peu la pestauration dans le sang hein. Je sais bien y faire. J'ai déjà fait un quickanal pour tout l'Institut, avec ... avec un autre élève de Bretagne mais qui est parti."
Dit-il avant de se pencher sur son alignement de viandes. Il essuya le plat de son couteau contre son tablier. Il commença à couper méticuleusement le cerveau en petits dés. Il sourit à la question faussement innocente de Milan.
"Ah ah ben je peux vous dire que c'est Mina et que sûrement, il n'en restera plus pour personne d'autre. C'est que elle ne peut pas avoir sa cuisine comme ça tous les jours. D'habitude, elle est comme purin écartelée de la société. Les autres purin élèves ne la laissent pas manger tranquillement. Elle doit chasser... elle a le lourd regard toujours et les gens qui s'enfuient de la cuisine. Pour elle c'est trop insupportable."
Il s'autorisa de manger un petit dé de cerveau avant de poursuivre.
"Mina, si elle avait grandi chez vous encore ça irait ! Elle aurait pu manger dans un coin. Mais comme ici on mange tous ensemble... La pauvre. Donc moi je l'aide juste une fois... Nanis et Divonia ils la traitent juste comme une cardiologue aux rayons X. Moi je l'aide mais une fois et c'est tout."
Il lécha le plat du couteau avec gourmandise, et se rendit compte qu'il n'avait pas remis son masque sur sa bouche. De toute façon ça lui tenait chaud, donc il le laissa sur son menton. Il se pencha vers Milan comme pour voir ce qu'il préparait. Puis demanda.
"Et vous et qui est l'heureuse éplue ?"
"Heu nous en France on mange tous ensemble."
Répondit-il simplement, imaginant le spectacle des familles croates. Chacun devait manger dans un coin de la cuisine, dos aux autres. Alixtide en conclut que Milan devait être un homme très solitaire. Son enfance et son adolescence, malheureuses. Peut-être n'avait-il jamais vu le visage de ses parents ? Le procher laissa planer un instant de silence devant cette révélation.
"Heu oui oui français donc oui. J'ai un peu la pestauration dans le sang hein. Je sais bien y faire. J'ai déjà fait un quickanal pour tout l'Institut, avec ... avec un autre élève de Bretagne mais qui est parti."
Dit-il avant de se pencher sur son alignement de viandes. Il essuya le plat de son couteau contre son tablier. Il commença à couper méticuleusement le cerveau en petits dés. Il sourit à la question faussement innocente de Milan.
"Ah ah ben je peux vous dire que c'est Mina et que sûrement, il n'en restera plus pour personne d'autre. C'est que elle ne peut pas avoir sa cuisine comme ça tous les jours. D'habitude, elle est comme purin écartelée de la société. Les autres purin élèves ne la laissent pas manger tranquillement. Elle doit chasser... elle a le lourd regard toujours et les gens qui s'enfuient de la cuisine. Pour elle c'est trop insupportable."
Il s'autorisa de manger un petit dé de cerveau avant de poursuivre.
"Mina, si elle avait grandi chez vous encore ça irait ! Elle aurait pu manger dans un coin. Mais comme ici on mange tous ensemble... La pauvre. Donc moi je l'aide juste une fois... Nanis et Divonia ils la traitent juste comme une cardiologue aux rayons X. Moi je l'aide mais une fois et c'est tout."
Il lécha le plat du couteau avec gourmandise, et se rendit compte qu'il n'avait pas remis son masque sur sa bouche. De toute façon ça lui tenait chaud, donc il le laissa sur son menton. Il se pencha vers Milan comme pour voir ce qu'il préparait. Puis demanda.
"Et vous et qui est l'heureuse éplue ?"
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Dim 31 Jan 2010 - 23:52
- Oh ! Je regrette de ne pas avoir été là pour y goûter.
Ses ingrédients tous placés face à lui, Milan entrait dans la phase la plus périlleuse de la préparation, à savoir l'empilement déséquilibré entre les deux tranches de pain de mie. Les garnitures étant à volonté, il espérait battre son record d'épaisseur, qui datait de plusieurs années déjà, lorsqu'il avait fait tenir cinq centimètres de denrées diverses. Le nom de son élève le tira quelque peu de l'état de concentration extrême qu'il avait atteint.
- Euh...attends...
Il avait besoin de Mina pour la prochaine mission. Si possible, avec des viscères en état de fonctionnement. Quelque chose lui disait qu'absorber la recette du Breton était incompatible avec le fonctionnement normal du système digestif.
- Tu sais ce que tu devrais faire ?
Il pointait Alixtide avec le couteau à bout rond qui lui servait à étaler le beurre, soubassement de son sandwich gratte-ciel.
- Tu devrais demander à un de tes amis de goûter, avant de faire la surprise à Mina. Comme ça, tu seras sûr que ça lui plaira! Et si c'est trop ou pas assez salé, tu le sauras !
Il revint à son architecture gastronomique, et commença à découper les tomates tout en étalant la mayonnaise au-dessus du beurre. Il était dans une forme digne de battre ses records.
- C'est que pour moi. Recette perso. Mon carburant.
Il commença à découper le concombre en lamelles qu'il étalait soigneusement - on ne place pas ses piliers n'importe comment - et réfléchissait à la suite : viande hachée ou fromage ? Dilemme.
Ses ingrédients tous placés face à lui, Milan entrait dans la phase la plus périlleuse de la préparation, à savoir l'empilement déséquilibré entre les deux tranches de pain de mie. Les garnitures étant à volonté, il espérait battre son record d'épaisseur, qui datait de plusieurs années déjà, lorsqu'il avait fait tenir cinq centimètres de denrées diverses. Le nom de son élève le tira quelque peu de l'état de concentration extrême qu'il avait atteint.
- Euh...attends...
Il avait besoin de Mina pour la prochaine mission. Si possible, avec des viscères en état de fonctionnement. Quelque chose lui disait qu'absorber la recette du Breton était incompatible avec le fonctionnement normal du système digestif.
- Tu sais ce que tu devrais faire ?
Il pointait Alixtide avec le couteau à bout rond qui lui servait à étaler le beurre, soubassement de son sandwich gratte-ciel.
- Tu devrais demander à un de tes amis de goûter, avant de faire la surprise à Mina. Comme ça, tu seras sûr que ça lui plaira! Et si c'est trop ou pas assez salé, tu le sauras !
Il revint à son architecture gastronomique, et commença à découper les tomates tout en étalant la mayonnaise au-dessus du beurre. Il était dans une forme digne de battre ses records.
- C'est que pour moi. Recette perso. Mon carburant.
Il commença à découper le concombre en lamelles qu'il étalait soigneusement - on ne place pas ses piliers n'importe comment - et réfléchissait à la suite : viande hachée ou fromage ? Dilemme.
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Mer 3 Fév 2010 - 11:01
Passant dans le couloir pour se rendre au seul lieu qu'il fréquentait assidument à l'institut (avec les salles de classes dans lesquels il passait de très agréables siestes), la cuisine, une odeur âcre pris Jeckel à la gorge.
Cherchant l'origine de cette fragrance, il passa la porte de la cuisine, le visage caché par un pan de veste et le nez sous l'aisselle, qui définitivement émettait une odeur beaucoup plus acide que celle qui l'intriguait, puis se redressa et tomba en arrêt devant... qu'est-ce que c'était au juste ?
Le seigneur des mouches ? Le boucher de Bay Harbor ? La goule du cimetière communale ?
L'homme en tablier (d'ailleurs très à la mode dans le milieu de la thérapie par l'écartèlement sans douleur), était à peu près aussi charismatique (aux yeux de Jeckel) que dégoutant (au nez, pourtant très tolérant, du même jeune homme, victime de haut le cœur). Les mains dans un étale morbide, il semblait s'adonner à une sorte de "cuisine", pour autant que la thanatologie puisse être considérée comme telle.
Retenant une brusque remontée, il aperçu Milan dans le coin opposé de la pièce, qui s'étant mis au diapason, prévoyait apparemment de mélanger tomate, chocolat et moutarde dans le même sandwich, n'ayant rien à envier à une célèbre recette d'un dinosaure orange.
Décidément, ces mutants avaient vraiment des goûts bizarre, se dit Jeckel en se saisissant d'un bouteille de tabasco dans le frigo et en s'en envoyant une goulée pour se remettre de ses émotions.
Serrant les dents (dans le doute) et essayant de faire meilleure figure face à une situation surprenante que lors de son dernier passage à la cuisine, il força un sourire et dit :
"Salut ! Alors... geuhh... kèk vous cuisinez de beau ? Ca à l'air... brahh... vachement bon !"
Cherchant l'origine de cette fragrance, il passa la porte de la cuisine, le visage caché par un pan de veste et le nez sous l'aisselle, qui définitivement émettait une odeur beaucoup plus acide que celle qui l'intriguait, puis se redressa et tomba en arrêt devant... qu'est-ce que c'était au juste ?
Le seigneur des mouches ? Le boucher de Bay Harbor ? La goule du cimetière communale ?
L'homme en tablier (d'ailleurs très à la mode dans le milieu de la thérapie par l'écartèlement sans douleur), était à peu près aussi charismatique (aux yeux de Jeckel) que dégoutant (au nez, pourtant très tolérant, du même jeune homme, victime de haut le cœur). Les mains dans un étale morbide, il semblait s'adonner à une sorte de "cuisine", pour autant que la thanatologie puisse être considérée comme telle.
Retenant une brusque remontée, il aperçu Milan dans le coin opposé de la pièce, qui s'étant mis au diapason, prévoyait apparemment de mélanger tomate, chocolat et moutarde dans le même sandwich, n'ayant rien à envier à une célèbre recette d'un dinosaure orange.
Décidément, ces mutants avaient vraiment des goûts bizarre, se dit Jeckel en se saisissant d'un bouteille de tabasco dans le frigo et en s'en envoyant une goulée pour se remettre de ses émotions.
Serrant les dents (dans le doute) et essayant de faire meilleure figure face à une situation surprenante que lors de son dernier passage à la cuisine, il força un sourire et dit :
"Salut ! Alors... geuhh... kèk vous cuisinez de beau ? Ca à l'air... brahh... vachement bon !"
- InvitéInvité
Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Ven 5 Fév 2010 - 22:18
Alixtide fut blessé de la réaction de Milan, qui lui conseillait, l'air de rien, de faire goûter à quelqu'un d'autre ! Pour le Français, ça ne signifiait qu'une chose : il savait que Mina n'aimait pas le plat (ou une de ses composantes) préparé pour elle, et pour ne pas vexer Alixtide il l'envoyait sur une fausse piste. Mais Gargoyle voyait clair dans son jeu, et il dévisagea le dos du professeur d'un air sombre.
Suffoqué par cette nouvelle qui faisait fondre sa belle confiance, Alixtide resta muet devant la révélation que Milan était célibataire. Puis après un long instant :
"Si vous faites purin faire aux autres ce que vous avez purin prévu de lui faire, ça m'étonne pas !"
Lâcha-t-il finalement, oscillant entre un ton de reproche et d'humilité. Trouver un ami ? Malheureusement son ancien meilleur ami Niko ayant quitté l'Institut, Alixtide était bien dépourvu. Qu'aurait-il donné pourtant pour faire la cuisine en sa grasse compagnie !
Sur ces entrefaites tragiques arriva Jeckel, un garçon un peu azimuté qui semblait étouffé par son voisin de chambre bavard et frimeur, Kanata. Alixtide remit sur son visage crasseux son masque antigrippe pour dissimuler un sourire carnassier à la vue du mutant.
Il laissa son couteau, s'essuya grossièrement les mains sur son tablier, et, tout en écartant les bras, alla droit sur Jeckel pour l'enlacer. Il lui déclama d'une voix étouffée par le coton.
"Ah purin te voilà Le Jaques ! Tu as bien dormi depuis tout ce temps ? Ah purin un ami comme toi ça fait plaisir de le voir passer le treuil de la porte."
Il se décolla de lui pour les adresser un regard fortement insistant, du style... "tu as plutôt intérêt à entrer dans mon jeu sinon ... sinon je te laisse te renseigner auprès des autres élèves de ce dont je suis capable pour te rendre la vie comme un enfer !"
Il invita cordialement Jeckel à s'asseoir.
"Comment tu vas Le Jaques ? Monsieur Lanmil je vous présente un de mes amis, Le Jaques. Il est sympa."
Suffoqué par cette nouvelle qui faisait fondre sa belle confiance, Alixtide resta muet devant la révélation que Milan était célibataire. Puis après un long instant :
"Si vous faites purin faire aux autres ce que vous avez purin prévu de lui faire, ça m'étonne pas !"
Lâcha-t-il finalement, oscillant entre un ton de reproche et d'humilité. Trouver un ami ? Malheureusement son ancien meilleur ami Niko ayant quitté l'Institut, Alixtide était bien dépourvu. Qu'aurait-il donné pourtant pour faire la cuisine en sa grasse compagnie !
Sur ces entrefaites tragiques arriva Jeckel, un garçon un peu azimuté qui semblait étouffé par son voisin de chambre bavard et frimeur, Kanata. Alixtide remit sur son visage crasseux son masque antigrippe pour dissimuler un sourire carnassier à la vue du mutant.
Il laissa son couteau, s'essuya grossièrement les mains sur son tablier, et, tout en écartant les bras, alla droit sur Jeckel pour l'enlacer. Il lui déclama d'une voix étouffée par le coton.
"Ah purin te voilà Le Jaques ! Tu as bien dormi depuis tout ce temps ? Ah purin un ami comme toi ça fait plaisir de le voir passer le treuil de la porte."
Il se décolla de lui pour les adresser un regard fortement insistant, du style... "tu as plutôt intérêt à entrer dans mon jeu sinon ... sinon je te laisse te renseigner auprès des autres élèves de ce dont je suis capable pour te rendre la vie comme un enfer !"
Il invita cordialement Jeckel à s'asseoir.
"Comment tu vas Le Jaques ? Monsieur Lanmil je vous présente un de mes amis, Le Jaques. Il est sympa."
- Mina KovacsLeX
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Equipe : Lex
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Dim 7 Fév 2010 - 13:13
Mina était donc descendu de sa chambre, tranquillement sans pour autant être stressée, bien qu'elle avait de sérieux doutes quand à la préparation du repas que Alixtide lui avait promis. Mais elle ne pouvait se dégager de cette obligation envers le garçon porcher, meme s'il avait malgré lui "une purin d'vocabilité" déconcertante comme il dirait. Il aurait certainement été véxé de ne pas voir la harpie à son rendez vous.
Donc Mina se rapprochait doucement des cuisines d'où s'élevait quelques voix... "Alixtide.. le professeur Milan et peut être Jeckel.." Oula la la, il y avait bien beaucoup de monde dans cette cuisine..
Mais plus elle se rapprochait, plus elle se rendait compte que cela ne sentait pas si mauvais que cela.. Mina sentait l'odeur insidieuse de la mort et du faisandé. Chose qu'elle aimait par dessus tout, bien qu'elle le cachait à tout le monde. Elle se souvint encore des fois où elle avait failli être repéré par les autres éléves.. Comment Alixtide avait su pour son "régime alimentaire spécial"?...
Comment Mina allait faire devant les autres et surtout devant son professeur, pour ne pas qu'ils la regardent avec dégôut? Bien que cela était une partie d'elle même, liée à sa mutation très certainement. Mais elle avait toujours su au fond d'elle même qu'elle devrait se révéler aux autres, y compris ses défauts alimentaires. Mais comprendraient ils qu'un oiseau mort pour elle était un peu comme une plaque de chocolat?
Quoiqu'il en était elle entrait dans la cuisine, en essayant d'être détendu le plus possible.
"bonjour tout le monde! Salut Alix! je suis là!"
Donc Mina se rapprochait doucement des cuisines d'où s'élevait quelques voix... "Alixtide.. le professeur Milan et peut être Jeckel.." Oula la la, il y avait bien beaucoup de monde dans cette cuisine..
Mais plus elle se rapprochait, plus elle se rendait compte que cela ne sentait pas si mauvais que cela.. Mina sentait l'odeur insidieuse de la mort et du faisandé. Chose qu'elle aimait par dessus tout, bien qu'elle le cachait à tout le monde. Elle se souvint encore des fois où elle avait failli être repéré par les autres éléves.. Comment Alixtide avait su pour son "régime alimentaire spécial"?...
Comment Mina allait faire devant les autres et surtout devant son professeur, pour ne pas qu'ils la regardent avec dégôut? Bien que cela était une partie d'elle même, liée à sa mutation très certainement. Mais elle avait toujours su au fond d'elle même qu'elle devrait se révéler aux autres, y compris ses défauts alimentaires. Mais comprendraient ils qu'un oiseau mort pour elle était un peu comme une plaque de chocolat?
Quoiqu'il en était elle entrait dans la cuisine, en essayant d'être détendu le plus possible.
"bonjour tout le monde! Salut Alix! je suis là!"
- Abaigh Mc CullohLeX
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Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Dim 7 Fév 2010 - 14:05
L'amour, ça creuse!
Bah quoi?
C'est vrai!
Quand on fait des folies de son corps, ça donne faim, et ces derniers temps, l'Abeille faisait beaucoup de folies de son corps. Elle était plus que jamais amoureuse et elle passait des moments tout simplement délicieux en compagnie de Charis. En même temps, elles avaient attendu tellement longtemps avant de... Enfin bref! Elles en profitaient quoi. Et l'Abeille avait étrangement noté que son appétit s'était amplifié, comme si c'était relié. Du coup, elle passait plus de temps qu'auparavant dans la cuisine. D'ailleurs, elle faisait aussi plus de sport (Même si c'était difficile puisqu'elle en faisait déjà beaucoup avant) histoire de compenser les calories.
Aussi, c'est toute contente -Parce qu'il faisait beau, parce que les cours du matin s'étaient bien passés, parce qu'elle avait trouvé le temps de faire un petit câlin à Charis- qu'elle se dirigea vers la cuisine. Oh, il y avait bien une ombre au tableau : Leur prochaine mission. Ils allaient prendre des risques, faire des rencontres dangereuses et se jeter dans la gueule du loup à Babylone. Y'avait de quoi être un chouilla (Beaucoup même) flippé mais l'Abeille avait adopté une manière de penser ultra-méga positive et donc, elle essayait de ne pas s'inquiéter. Elle estimait qu'il serait assez temps, une fois sur place, de flipper un max. En attendant qu'ils partent pour le Texas, elle voulait donc en profiter et parmi les bonnes choses dont elle voulait profiter, il y avait... La bouffe!
Elle entra dans la cuisine un grand sourire aux lèvres et eut la bonne surprise d'y trouver Mina, Jeckel, Milan et Alix'.
-Hey! Salut! J'suis pas la seule à avoir faim à ce que je vois!
Et dans la tête de l'Irlandaise, la question ultime se posa : Elle avait très, très faim parce qu'elle passait beaucoup de temps avec Charis à faire, il faut l'avouer, des choses pas très catholiques. Alors, si eux aussi ils avaient faim... Est-ce que c'était parce qu'ils faisaient aussi des choses pas catholiques? Et avec qui?!
...
L'Abeille resta quelques secondes sans bouger avant de secouer la tête pour enlever ces idées stupides : Depuis quand elle se posait des questions pareilles? Et puis, ils avaient le droit de faire ce qu'ils voulaient, ça ne la regardait pas! Elle s'approcha du petit groupe.
-Vous mangez...
Arrêt.
-... Quoi?...
Ouah. Son regard ne s'était pas arrêté sur le magnifique sandwich préparé par Milan, non! Il s'était bien sûr arrêté sur ce qu'Alix était en train de... Euh... Préparer. Elle haussa les sourcils et, ferma quelques instants les lèvres, réprimant une effroyable nausée. La vache! Y'avait que lui pour faire des trucs pareils. Après quelques instants, elle réussit à rouvrir la bouche pour parler.
-Ouah. Alix'... C'est euh... Ca a l'air euh... Pas mauvais!
Et hop : Elle fit volte-face pour se diriger vers les placards les plus éloignés d'Alix. Elle ouvrit ceux du haut pour essayer de trouver un truc à manger même si là, pour le coup, l'appétit était un peu coupé. Ne trouvant rien, elle se baissa pour chercher dans les placards du bas et là, miracle : Un gros paquet de chips. Parfait! Elle prit le paquet, se redressa et BAM. Le bruit fut assez sourd, le choc assez violent puisqu'elle s'était redressée très vite.
-AIE!!!
Elle laissa tomber le paquet de chips, se recula, plaqua ses deux mains sur sa tête et se mit à sautiller sur place, des larmes perlant au coin de ses yeux : La porte du placard supérieur qu'elle avait oublié de refermer venait de l'attaquer!
-Bordel!!! C'est pas vrai! Saloperie de porte!!!!!!
Elle s'accroupit par terre, frotta frénétiquement son crâne avant de ramasser le paquet de chips et de se redresser, un sourire crispé aux lèvres genre "Tout va bien". Ce n'était absolument pas crédible étant donné qu'elle avait les yeux rougis par ses larmes.
-Ca va! J'vais bien! Ah, même plus mal!
Elle se rapprocha de Milan, toujours les larmes aux yeux.
-Ca a l'air... Bon votre sandwich. Y'a quoi dedans?
Allez, vite : Parler, discuter, pour oublier l'horrible douleur.
Bah quoi?
C'est vrai!
Quand on fait des folies de son corps, ça donne faim, et ces derniers temps, l'Abeille faisait beaucoup de folies de son corps. Elle était plus que jamais amoureuse et elle passait des moments tout simplement délicieux en compagnie de Charis. En même temps, elles avaient attendu tellement longtemps avant de... Enfin bref! Elles en profitaient quoi. Et l'Abeille avait étrangement noté que son appétit s'était amplifié, comme si c'était relié. Du coup, elle passait plus de temps qu'auparavant dans la cuisine. D'ailleurs, elle faisait aussi plus de sport (Même si c'était difficile puisqu'elle en faisait déjà beaucoup avant) histoire de compenser les calories.
Aussi, c'est toute contente -Parce qu'il faisait beau, parce que les cours du matin s'étaient bien passés, parce qu'elle avait trouvé le temps de faire un petit câlin à Charis- qu'elle se dirigea vers la cuisine. Oh, il y avait bien une ombre au tableau : Leur prochaine mission. Ils allaient prendre des risques, faire des rencontres dangereuses et se jeter dans la gueule du loup à Babylone. Y'avait de quoi être un chouilla (Beaucoup même) flippé mais l'Abeille avait adopté une manière de penser ultra-méga positive et donc, elle essayait de ne pas s'inquiéter. Elle estimait qu'il serait assez temps, une fois sur place, de flipper un max. En attendant qu'ils partent pour le Texas, elle voulait donc en profiter et parmi les bonnes choses dont elle voulait profiter, il y avait... La bouffe!
Elle entra dans la cuisine un grand sourire aux lèvres et eut la bonne surprise d'y trouver Mina, Jeckel, Milan et Alix'.
-Hey! Salut! J'suis pas la seule à avoir faim à ce que je vois!
Et dans la tête de l'Irlandaise, la question ultime se posa : Elle avait très, très faim parce qu'elle passait beaucoup de temps avec Charis à faire, il faut l'avouer, des choses pas très catholiques. Alors, si eux aussi ils avaient faim... Est-ce que c'était parce qu'ils faisaient aussi des choses pas catholiques? Et avec qui?!
...
L'Abeille resta quelques secondes sans bouger avant de secouer la tête pour enlever ces idées stupides : Depuis quand elle se posait des questions pareilles? Et puis, ils avaient le droit de faire ce qu'ils voulaient, ça ne la regardait pas! Elle s'approcha du petit groupe.
-Vous mangez...
Arrêt.
-... Quoi?...
Ouah. Son regard ne s'était pas arrêté sur le magnifique sandwich préparé par Milan, non! Il s'était bien sûr arrêté sur ce qu'Alix était en train de... Euh... Préparer. Elle haussa les sourcils et, ferma quelques instants les lèvres, réprimant une effroyable nausée. La vache! Y'avait que lui pour faire des trucs pareils. Après quelques instants, elle réussit à rouvrir la bouche pour parler.
-Ouah. Alix'... C'est euh... Ca a l'air euh... Pas mauvais!
Et hop : Elle fit volte-face pour se diriger vers les placards les plus éloignés d'Alix. Elle ouvrit ceux du haut pour essayer de trouver un truc à manger même si là, pour le coup, l'appétit était un peu coupé. Ne trouvant rien, elle se baissa pour chercher dans les placards du bas et là, miracle : Un gros paquet de chips. Parfait! Elle prit le paquet, se redressa et BAM. Le bruit fut assez sourd, le choc assez violent puisqu'elle s'était redressée très vite.
-AIE!!!
Elle laissa tomber le paquet de chips, se recula, plaqua ses deux mains sur sa tête et se mit à sautiller sur place, des larmes perlant au coin de ses yeux : La porte du placard supérieur qu'elle avait oublié de refermer venait de l'attaquer!
-Bordel!!! C'est pas vrai! Saloperie de porte!!!!!!
Elle s'accroupit par terre, frotta frénétiquement son crâne avant de ramasser le paquet de chips et de se redresser, un sourire crispé aux lèvres genre "Tout va bien". Ce n'était absolument pas crédible étant donné qu'elle avait les yeux rougis par ses larmes.
-Ca va! J'vais bien! Ah, même plus mal!
Elle se rapprocha de Milan, toujours les larmes aux yeux.
-Ca a l'air... Bon votre sandwich. Y'a quoi dedans?
Allez, vite : Parler, discuter, pour oublier l'horrible douleur.
- InvitéInvité
Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Mer 10 Fév 2010 - 12:32
Milan avait reconnu la voix de Jeckel, et le salua sans perdre sa concentration, car il était dans le moment crucial où il devait choisir quelle sauce cimenterait deux étages successifs de garniture. Blanche ou Ketchup ? Difficile de choisir.
- Bonjour, Jeckel.
Il se décida temporairement pour la sauce blanche, le tour du ketchup viendrait plus tard. Son travail était plein de choix pire que cornéliens, il s'en rendait compte. Le fait que Jeckel occupe Alixtide l'arrangeait plutôt : il redeviendrait éminemment communicatif lorsque son oeuvre serait achevée. Le garçon lui avait bien dit quelque chose d'incompréhensible, pour changer, et il supposa qu'il s'agissait d'encouragements dans son défi. D'ailleurs, il baragouina autre chose lorsque Jeckel entra. Milan acquiesça en souriant sans quitter son édifice des yeux.
- Oui, c'est bien, bravo Alixtide.
Peut-être certains de ses collègues comprenaient-ils mieux que lui le patois du Français ? La plupart des tricolores semblaient pourtant parler un anglais honorable. Peut-être une conséquence de son pouvoir.
Rapidement, Mina entra également, ce qui eut le mérite de nouer partiellement les entrailles du Croate, qui priait pour que son système digestif soit aussi efficace que ses griffes. Il hocha la tête discrètement, hésitant entre la plaquer à terre pour la protéger de l'explosion imminente, ou serrer les dents et poursuivre son oeuvre. Deuxième solution : il ne pouvait pas s'interrompre en si bon chemin, surtout après avoir ajouté deux épaisseurs de charcuterie et du beurre de cacahuètes, et alors qu'il s'apprêtait à passer au délicieux moment des carottes en lamelles. Abaigh entrait, visiblement heureuse, assez en tous cas pour que la vue de la recette d'Alixtide ne la plonge pas dans des abîmes de désespoir.
- Bonjour, Abaigh.
Les carottes étaient étalées, et furent promptement recouvertes de ketchup. Puis il prit la tablette de chocolat entre ses mains et la cassa en carrés. Alors qu'il arrivait au bout du quadrillage, il entendit un bruit sourd et un cri pas sourd du tout, mais qui pouvait rendre sourd, et se retourna. Visiblement, le Placard venait de marquer des points dans son match face à l'Irlandaise, en un point stratégique. Elle s'approcha de lui, mal en point. Il attrapa sa main et y plaça les cinq carrés de chocolat qu'il tenait.
- Mange ça.
Puis il se mit sur la pointe des pieds - bon, O.K., ses mollets s'allongèrent, et il plaça ses deux mains sur les côtés du crâne de l'Irlandaise pour regarder si elle n'avait rien de grave. Les chocs au crâne pouvaient être traîtres. Il commença à inspecter scrupuleusement le cuir chevelu de la jeune fille à la recherche du bleu ou de la plaie qui ne devaient pas manquer de marquer l'endroit de l'impact.
- Bonjour, Jeckel.
Il se décida temporairement pour la sauce blanche, le tour du ketchup viendrait plus tard. Son travail était plein de choix pire que cornéliens, il s'en rendait compte. Le fait que Jeckel occupe Alixtide l'arrangeait plutôt : il redeviendrait éminemment communicatif lorsque son oeuvre serait achevée. Le garçon lui avait bien dit quelque chose d'incompréhensible, pour changer, et il supposa qu'il s'agissait d'encouragements dans son défi. D'ailleurs, il baragouina autre chose lorsque Jeckel entra. Milan acquiesça en souriant sans quitter son édifice des yeux.
- Oui, c'est bien, bravo Alixtide.
Peut-être certains de ses collègues comprenaient-ils mieux que lui le patois du Français ? La plupart des tricolores semblaient pourtant parler un anglais honorable. Peut-être une conséquence de son pouvoir.
Rapidement, Mina entra également, ce qui eut le mérite de nouer partiellement les entrailles du Croate, qui priait pour que son système digestif soit aussi efficace que ses griffes. Il hocha la tête discrètement, hésitant entre la plaquer à terre pour la protéger de l'explosion imminente, ou serrer les dents et poursuivre son oeuvre. Deuxième solution : il ne pouvait pas s'interrompre en si bon chemin, surtout après avoir ajouté deux épaisseurs de charcuterie et du beurre de cacahuètes, et alors qu'il s'apprêtait à passer au délicieux moment des carottes en lamelles. Abaigh entrait, visiblement heureuse, assez en tous cas pour que la vue de la recette d'Alixtide ne la plonge pas dans des abîmes de désespoir.
- Bonjour, Abaigh.
Les carottes étaient étalées, et furent promptement recouvertes de ketchup. Puis il prit la tablette de chocolat entre ses mains et la cassa en carrés. Alors qu'il arrivait au bout du quadrillage, il entendit un bruit sourd et un cri pas sourd du tout, mais qui pouvait rendre sourd, et se retourna. Visiblement, le Placard venait de marquer des points dans son match face à l'Irlandaise, en un point stratégique. Elle s'approcha de lui, mal en point. Il attrapa sa main et y plaça les cinq carrés de chocolat qu'il tenait.
- Mange ça.
Puis il se mit sur la pointe des pieds - bon, O.K., ses mollets s'allongèrent, et il plaça ses deux mains sur les côtés du crâne de l'Irlandaise pour regarder si elle n'avait rien de grave. Les chocs au crâne pouvaient être traîtres. Il commença à inspecter scrupuleusement le cuir chevelu de la jeune fille à la recherche du bleu ou de la plaie qui ne devaient pas manquer de marquer l'endroit de l'impact.
- Juliette DagonLeX
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Mer 10 Fév 2010 - 16:25
centre ville
Après avoir déposé ses nombreux paquets dans sa chambre, Juliette était redescendu au rez-de-chaussée et avait dirigé son pas fantomatique en direction de la cuisine afin d’y commettre son crime le plus délicieusement tendre… Croquer du bout des lèvres, un délicieux chocolat noir et fondant amoureusement sur la langue, au pourcentage absolument indécent. Lorsqu’une odeur des plus suspecte, bien que fondamentalement familière lui flatta désagréablement les narines, la gothique romantique su immédiatement que la cuisine accueillait déjà le mutant français dont la réputation odorante n’était désormais plus à faire. Mais pour commettre son tendre crime, la jeune femme ne reculerait pas devant la difficulté, quelle qu’elle soit, c’était un fait certain. Courageusement, elle pénétra alors dans la cuisine de toute son élégante majesté, et son regard se porta immédiatement sur l’ensemble de la pièce. Elle fixa les visages, leur donna des prénoms et analysa ce que chacun était en train de faire…
Milan se préparait visiblement un petit en-cas, Mina et Jeckel ne faisait apparemment pas grand chose à part peut être faire acte de présence, Alixtide préparait… Quelque chose.. ? Oui, sûrement… Mais la gothique romantique avait depuis bien longtemps maintenant, appris à ne plus s’interroger plus en avant sur les actes du jeune homme. Quand à Abaigh, apparemment elle faisait la démonstration d’une bien curieuse danse….. Avait-elle en tête de remettre au goût du jour la danse de la saint Guy.. ? En tout cas, cela avait l’air d’intéresser Milan qui s’était rapproché au plus près de la mutante…
‘’Bonjour tous le monde… Professeur Ivanovic…’’
Milan avait eu l’honneur d’un salut personnalisé, l’avantage d’être un membre du corps enseignant, même si fondamentalement elle ne l’appréciait guère plus que cela, au même titre que le professeur Volkov..
‘’Qu’est-ce que vous faites tous ici.. ?’’
Demanda alors Juliette, en se dirigeant vers un placard d’ou elle sortit une plaque de chocolat encore emballée dans son magnifique fourreau typiquement mercantile. Elle en déchira lentement le papier qu’elle déposa sur le plan de travail tout proche, et d’un geste délicat elle détacha un fin carré chocolaté d’un noir aussi intense que la saveur qu’il allait procurer en fondant sur le palais gourmand de la jeune femme, et le porta ensuite avec douceur à ses lèvres.
Dieu que c’était bon, avant même le premier contact avec sa langue prête à lover sa malheureuse victime en son sein…
Après avoir déposé ses nombreux paquets dans sa chambre, Juliette était redescendu au rez-de-chaussée et avait dirigé son pas fantomatique en direction de la cuisine afin d’y commettre son crime le plus délicieusement tendre… Croquer du bout des lèvres, un délicieux chocolat noir et fondant amoureusement sur la langue, au pourcentage absolument indécent. Lorsqu’une odeur des plus suspecte, bien que fondamentalement familière lui flatta désagréablement les narines, la gothique romantique su immédiatement que la cuisine accueillait déjà le mutant français dont la réputation odorante n’était désormais plus à faire. Mais pour commettre son tendre crime, la jeune femme ne reculerait pas devant la difficulté, quelle qu’elle soit, c’était un fait certain. Courageusement, elle pénétra alors dans la cuisine de toute son élégante majesté, et son regard se porta immédiatement sur l’ensemble de la pièce. Elle fixa les visages, leur donna des prénoms et analysa ce que chacun était en train de faire…
Milan se préparait visiblement un petit en-cas, Mina et Jeckel ne faisait apparemment pas grand chose à part peut être faire acte de présence, Alixtide préparait… Quelque chose.. ? Oui, sûrement… Mais la gothique romantique avait depuis bien longtemps maintenant, appris à ne plus s’interroger plus en avant sur les actes du jeune homme. Quand à Abaigh, apparemment elle faisait la démonstration d’une bien curieuse danse….. Avait-elle en tête de remettre au goût du jour la danse de la saint Guy.. ? En tout cas, cela avait l’air d’intéresser Milan qui s’était rapproché au plus près de la mutante…
‘’Bonjour tous le monde… Professeur Ivanovic…’’
Milan avait eu l’honneur d’un salut personnalisé, l’avantage d’être un membre du corps enseignant, même si fondamentalement elle ne l’appréciait guère plus que cela, au même titre que le professeur Volkov..
‘’Qu’est-ce que vous faites tous ici.. ?’’
Demanda alors Juliette, en se dirigeant vers un placard d’ou elle sortit une plaque de chocolat encore emballée dans son magnifique fourreau typiquement mercantile. Elle en déchira lentement le papier qu’elle déposa sur le plan de travail tout proche, et d’un geste délicat elle détacha un fin carré chocolaté d’un noir aussi intense que la saveur qu’il allait procurer en fondant sur le palais gourmand de la jeune femme, et le porta ensuite avec douceur à ses lèvres.
Dieu que c’était bon, avant même le premier contact avec sa langue prête à lover sa malheureuse victime en son sein…
- InvitéInvité
Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Ven 12 Fév 2010 - 23:45
Jeckel ne s'attendait pas à pareil accueil de la part d'Alixide - Gilles lui ayant déjà parlé du personnage, en des termes plus qu'inquiétant - et si l'odeur, heureusement maintenant légèrement couverte par les montés de tabasco, et la fine pellicule de gras et de crasse entourant son corps n'étaient pas si imposantes, il se serait presque senti en famille.
Se laissant enlacer, il garda son sourire figé, résistant au rictus tant bien que mal et s'imagina ailleurs pour ne pas craquer. La chambre-douche-toilette de sa jeunesse, le terrain vague et ses chiens errants, la décharge public... A la réflexion, Jeckel se surpris à retrouver un peu de tout ça chez le breton, et comme une madeleine de Proust se laissa voguer à travers ses souvenirs.
Si loin qu'il ne chercha même pas à lui piquer son portefeuille.
Ceci étant, ce mec là semblait le connaitre. Il écorchait son nom, comme tout le monde, mais en bon cauchemar s'intéressait aussi à ses cycles de sommeil. Jeckel attendit que l'étau olfactif se dé-serre avant de répondre.
"Ça biche pas mal, Le Pitre ! Et toi donc ?
Bonjour m'sieur Milan !"
Le regard d'Alixtide était pesant, du genre qui n'admettrait pas d'être rabroué, et le sonokinésiste usa de son meilleur lot de pincettes pour ne pas lui déplaire.
"Bien pioncé sinon, ouaip... Sans dec' c'est ce que je fais le mieux ! Un entrainement quotidien. Au moins deux fois par jour ! D'ailleurs faudra qu'j'négocie sur les chaises des salles de classes, elles sont trop pas confortables...", réalisant que le professeur des LateX était présent, il clôtura le sujet discrètement et s'assit à une distance raisonnable mais respectueuse d'Alixtide.
La cuisine se remplissait, et Jeckel salua les étudiants arrivés les uns après les autres.
"Salut Mina ! Quoi de neuf au-dessus des nuages ?" dit-il avec un grand sourire accueillant.
"Salut, euh, Abaigh, c'est ça ?"
Jeckel la regarda s'assommer à moitié et dû se mordre la joue pour ne pas rire. Mais en fait, elle ne s'était même pas ouvert le crâne, décevant pour un adepte de l'humour cruel, et fanatique de la bonne gamelle...
Il lâcha tout de même un petit "ouch", par solidarité contre ses satanés objets inanimés et leurs agressions perpétuelles, et se demanda si cette porte de placard n'avait pas de la famille du côté de Denver.
"Salut Juliette ! Ben, j'pétais la dalle en arrivant... mais ça va revenir !" dit-il les yeux exorbités de la voir attaquer des douceurs face au charnier environnant.
Assit et biberonnant sa petite bouteille (béni soit le tabasco), l'américain regarda "cuisiner" les deux marmitons mutants, comme un ethnologue à la découverte d'une nouvelle civilisation, partagé par le miracle de la création de nouvelles formes de vie et l'angoisse du résultat final.
Se laissant enlacer, il garda son sourire figé, résistant au rictus tant bien que mal et s'imagina ailleurs pour ne pas craquer. La chambre-douche-toilette de sa jeunesse, le terrain vague et ses chiens errants, la décharge public... A la réflexion, Jeckel se surpris à retrouver un peu de tout ça chez le breton, et comme une madeleine de Proust se laissa voguer à travers ses souvenirs.
Si loin qu'il ne chercha même pas à lui piquer son portefeuille.
Ceci étant, ce mec là semblait le connaitre. Il écorchait son nom, comme tout le monde, mais en bon cauchemar s'intéressait aussi à ses cycles de sommeil. Jeckel attendit que l'étau olfactif se dé-serre avant de répondre.
"Ça biche pas mal, Le Pitre ! Et toi donc ?
Bonjour m'sieur Milan !"
Le regard d'Alixtide était pesant, du genre qui n'admettrait pas d'être rabroué, et le sonokinésiste usa de son meilleur lot de pincettes pour ne pas lui déplaire.
"Bien pioncé sinon, ouaip... Sans dec' c'est ce que je fais le mieux ! Un entrainement quotidien. Au moins deux fois par jour ! D'ailleurs faudra qu'j'négocie sur les chaises des salles de classes, elles sont trop pas confortables...", réalisant que le professeur des LateX était présent, il clôtura le sujet discrètement et s'assit à une distance raisonnable mais respectueuse d'Alixtide.
La cuisine se remplissait, et Jeckel salua les étudiants arrivés les uns après les autres.
"Salut Mina ! Quoi de neuf au-dessus des nuages ?" dit-il avec un grand sourire accueillant.
"Salut, euh, Abaigh, c'est ça ?"
Jeckel la regarda s'assommer à moitié et dû se mordre la joue pour ne pas rire. Mais en fait, elle ne s'était même pas ouvert le crâne, décevant pour un adepte de l'humour cruel, et fanatique de la bonne gamelle...
Il lâcha tout de même un petit "ouch", par solidarité contre ses satanés objets inanimés et leurs agressions perpétuelles, et se demanda si cette porte de placard n'avait pas de la famille du côté de Denver.
"Salut Juliette ! Ben, j'pétais la dalle en arrivant... mais ça va revenir !" dit-il les yeux exorbités de la voir attaquer des douceurs face au charnier environnant.
Assit et biberonnant sa petite bouteille (béni soit le tabasco), l'américain regarda "cuisiner" les deux marmitons mutants, comme un ethnologue à la découverte d'une nouvelle civilisation, partagé par le miracle de la création de nouvelles formes de vie et l'angoisse du résultat final.
- InvitéInvité
Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Sam 13 Fév 2010 - 0:51
Alixtide se sentit bizarrement tranquilisé que Jeckel marche à fond dans sa combine. Pourtant ils ne se connaissaient ni d'Eve ni d'Adam ! Le porcher en conclut que le jeune homme devait être sacrément influençable. Néanmoins le Breton répondit immédiatement et avec application à sa question.
"Oui moi aussi ça bichonne pas mal, Le Jacques. Merci bien. Heu sinon tu peux dormir sur un lit ? Si tu n'as pas de lit, tu n'as qu'à venir dans ma chambre, il y en a purin un mais que personne n'utilise. Oh tu peux purin y aller pendant les salles de classe aussi ! Moi je ne ferme jamais la porte."
Répondit-il très aimablement, soucieux d'entretenir cette amitié spontanée et naturelle. Mais le mutant reprit pied avec la réalité lorsque Mina fit son entrée, une entrée pas du tout commandée par le signal !
Alixtide tritura la charlotte en plastique qu'il avait sur le crane, tandis que son visage crasseux vira cramoisi.
"Mina mais je ne suis prêt à rien !"
Il se souvint qu'il avait tout de même proposé à la harpie de venir. Il écarta son masque antigrippe de devant sa bouche.
"Ah oui c'est vrai que tu peux venir pour me ternir compagnie pendant que je perpare... Heu... assaille-toi auprès de mon ami Le Jacques. Le Jacques disait qu'il voulait dormir dans ma chambre doré d'avant..."
Dit-il avec précipitation, dans l'espoir que Mina se concentre sur autre chose que le plat qu'il préparait. Heureusement Jeckel s'était mis assez loin. Alixtide se déplaça d'un pas chassé ou deux pour cacher le plan de travail sanguinolent et suintant à la vue de Mina. Il observa avec méfiance et angoisse l'entrée fracassante d'Abaigh. Une fouineuse qui n'en perdait pas une pour faire son intéressante... Gargoyle fut néanmoins content qu'elle donne son avis sur sa préparation odorante.
Il chasse d'un geste négligent les mouches et moucherons qui lui tournaient autour, qui se reposèrent immédiatement en d'autres endroits, notamment sur ses ingrédients.
*Elle a dit ça a l'air pas mauvais...*
Mais Milan lui avait conseillé de faire gouter à quelqu'un d'autre, sous-entendant à peine que Mina n'aimerait pas son plat... Alixtide observa comment Milan essayait de refourguer du chocolat à la pauvre enfant... Pendant ce temps le Breton se cramponnait au plan de travail, ne sachant plus du tout s'il avait bien choisi le plat de Mina.
"Juliette on s'assaille tous et on discute et on mange, tu veux purin faire quoi dans une cuisine ?? Monsieur Lanmil pète la dalle de chocolat et Abbaye pleure. Rien que du tout banal."
Il haussa les épaules, puis fit volte-face pour se remettre à l'ouvrage, non sans sueurs froides. Il se saisit du pigeon mort écharpé rangé entre les steaks de viande avariés et les dés de cerveau spongieux. Il reprit son couteau et d'un coup il coupa la tête.
*Purin Niko saurait mieux faire !!*
Puis il prit son courage à deux mains, tant pis s'il passait pour un débutant total ! Milan lui avait trop mis le doute.
"Heu MINA ?? Tu préfères avec ou sans asticots ? Parce que juste que parfois on aime avec et parfois on aime sans !! Alors comme pour l'instant il n'y en a pas... je veux dire ... c'est encore tôt alors soit j'en mets de côté et tu les rajoutes après, soit je les inporcore !"
Il prit la tête d'oiseau dans le creux de sa main et l'observa de près, l'air absorbé, attendant le cœur battant la réponse de la harpie.
"Oui moi aussi ça bichonne pas mal, Le Jacques. Merci bien. Heu sinon tu peux dormir sur un lit ? Si tu n'as pas de lit, tu n'as qu'à venir dans ma chambre, il y en a purin un mais que personne n'utilise. Oh tu peux purin y aller pendant les salles de classe aussi ! Moi je ne ferme jamais la porte."
Répondit-il très aimablement, soucieux d'entretenir cette amitié spontanée et naturelle. Mais le mutant reprit pied avec la réalité lorsque Mina fit son entrée, une entrée pas du tout commandée par le signal !
Alixtide tritura la charlotte en plastique qu'il avait sur le crane, tandis que son visage crasseux vira cramoisi.
"Mina mais je ne suis prêt à rien !"
Il se souvint qu'il avait tout de même proposé à la harpie de venir. Il écarta son masque antigrippe de devant sa bouche.
"Ah oui c'est vrai que tu peux venir pour me ternir compagnie pendant que je perpare... Heu... assaille-toi auprès de mon ami Le Jacques. Le Jacques disait qu'il voulait dormir dans ma chambre doré d'avant..."
Dit-il avec précipitation, dans l'espoir que Mina se concentre sur autre chose que le plat qu'il préparait. Heureusement Jeckel s'était mis assez loin. Alixtide se déplaça d'un pas chassé ou deux pour cacher le plan de travail sanguinolent et suintant à la vue de Mina. Il observa avec méfiance et angoisse l'entrée fracassante d'Abaigh. Une fouineuse qui n'en perdait pas une pour faire son intéressante... Gargoyle fut néanmoins content qu'elle donne son avis sur sa préparation odorante.
Il chasse d'un geste négligent les mouches et moucherons qui lui tournaient autour, qui se reposèrent immédiatement en d'autres endroits, notamment sur ses ingrédients.
*Elle a dit ça a l'air pas mauvais...*
Mais Milan lui avait conseillé de faire gouter à quelqu'un d'autre, sous-entendant à peine que Mina n'aimerait pas son plat... Alixtide observa comment Milan essayait de refourguer du chocolat à la pauvre enfant... Pendant ce temps le Breton se cramponnait au plan de travail, ne sachant plus du tout s'il avait bien choisi le plat de Mina.
"Juliette on s'assaille tous et on discute et on mange, tu veux purin faire quoi dans une cuisine ?? Monsieur Lanmil pète la dalle de chocolat et Abbaye pleure. Rien que du tout banal."
Il haussa les épaules, puis fit volte-face pour se remettre à l'ouvrage, non sans sueurs froides. Il se saisit du pigeon mort écharpé rangé entre les steaks de viande avariés et les dés de cerveau spongieux. Il reprit son couteau et d'un coup il coupa la tête.
*Purin Niko saurait mieux faire !!*
Puis il prit son courage à deux mains, tant pis s'il passait pour un débutant total ! Milan lui avait trop mis le doute.
"Heu MINA ?? Tu préfères avec ou sans asticots ? Parce que juste que parfois on aime avec et parfois on aime sans !! Alors comme pour l'instant il n'y en a pas... je veux dire ... c'est encore tôt alors soit j'en mets de côté et tu les rajoutes après, soit je les inporcore !"
Il prit la tête d'oiseau dans le creux de sa main et l'observa de près, l'air absorbé, attendant le cœur battant la réponse de la harpie.
- Mina KovacsLeX
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Dim 14 Fév 2010 - 20:22
Mina ne savait pas trop comment se comporter. Alixtide l'avait percé à jour dans ses goûts pour le moins douteux vis à vis des animaux morts et légèrement fermentés. Mais comment se sortir de l'embarras alors que pas mal de monde se trouvait dans la cuisine à l'observer, pensant que Alixtide allait l'empoisonner... Comment allaient ils réagir si celle ci se mettait à assouvir sa faim?
Dilemne...
Pourtant il fallait bien que ceux ci la découvre un jour avec son vice. Un vrai ami ne jugeait pas sur des détails aussi étranges? N'est ce pas ce que Cassandre lui avait dit? Nos différences sont une force...
"Ca sent bon... Je m'assoie là?... Comment as tu su que j'avais ces goûts si particuliers? Je préfère sans les asticots mais j'espère que tu vas aussi te joindre à moi pour la dégustation Alix?..."
Mina avait choisi de mettre les pieds dans le plat, ainsi ce serait surement les autres qui seraient gênés... Alix l'avait vraiment gâtéa.. Elle ne l'oublierait pas...
"Tu sais je crois que tu devrais laisser nos amis manger ce qu'ils ont envie, s'ils n'aiment pas ta préparation c'est que c' est un peu particulier mais ne leur en tient pas rigueur moi je trouve que ca sent très bon.."
Dilemne...
Pourtant il fallait bien que ceux ci la découvre un jour avec son vice. Un vrai ami ne jugeait pas sur des détails aussi étranges? N'est ce pas ce que Cassandre lui avait dit? Nos différences sont une force...
"Ca sent bon... Je m'assoie là?... Comment as tu su que j'avais ces goûts si particuliers? Je préfère sans les asticots mais j'espère que tu vas aussi te joindre à moi pour la dégustation Alix?..."
Mina avait choisi de mettre les pieds dans le plat, ainsi ce serait surement les autres qui seraient gênés... Alix l'avait vraiment gâtéa.. Elle ne l'oublierait pas...
"Tu sais je crois que tu devrais laisser nos amis manger ce qu'ils ont envie, s'ils n'aiment pas ta préparation c'est que c' est un peu particulier mais ne leur en tient pas rigueur moi je trouve que ca sent très bon.."
- Abaigh Mc CullohLeX
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Ven 19 Fév 2010 - 22:06
Bénis soient Milan et ses carrés de chocolat!
Dans un moment pareil, manger du chocolat offert avec gentillesse était vraiment ce dont avait besoin l'Irlandaise. Aussi, elle esquissa un large sourire -beaucoup moins crispé- et regarda Milan avec une réelle gratitude dans le regard.
-Merci beaucoup!
Et sans attendre, elle enfonça les carrés de chocolat dans la bouche, si bien qu'elle se retrouva les joues gonflées comme celle d'un hamster. Puis, elle commença à mâcher, en savourant bien sûr chaque seconde : Elle adorait vraiment le chocolat. Milan avait vraiment eu une excellente idée. Pendant ce temps, Milan allongea ses mollets -L'Irlandaise pensa d'ailleurs que le pouvoir du professeur était vraiment démentiel!- et vérifia que le crâne de l'Abeille ne souffrait d'aucune blessure trop grave : Genre une belle entaille avec du sang qui s'en écoulerait en abondance. Rien de tout ça, mais par contre, une belle marque bien rouge et une bosse qui avait déjà fait son apparition : Elle allait le sentir pendant plusieurs jours.
Et puis là, c'est sorti tout seul, de nulle part, alors qu'elle venait juste d'avaler sa dernière bouchée de chocolat.
-Vous pouvez allonger n'importe quelle partie de votre corps?
Bon, c'est sûr, vu comme ça, de l'extérieur, on aurait pu croire que l'Abeille avait les idées mal placées mais ce n'était pas du tout ça! Enfin... Voyons... Non, pas du tout! Surtout qu'elle ne s'intéressait pas aux hommes, alors qu'il puisse allonger son truc n'avait aucun intérêt particulier pour l'Irlandaise. En fait, elle était juste curieuse, voilà tout.
Juliette vint rejoindre la petite troupe dans la cuisine et l'Abeille la salua d'un petit signe de la main. Alix s'occupa d'expliquer ce qu'ils faisaient tous là, à sa manière, et l'Irlandaise ne put qu'acquiesser ses dires : Oui, elle pleurait. Mais elle avait des circonstances aténuantes!!! Et quand elle vit Alix se saisir du pigeon mort, lui couper la tête et continuer sa préparation tout en demandant à Mina si elle préférait avec ou sans asticots, l'Abeille se crispa et détourna le regard sur Milan avant de se figer. Elle garda la bouche fermée, les lèvres soudées et se concentra pour ne pas céder à l'horrible nausée qui venait de pointer le bout de son nez.
Une nouvelle larme coula sur sa joue : A cause de la nausée ou de la douleur?
Allez savoir.
Dans un moment pareil, manger du chocolat offert avec gentillesse était vraiment ce dont avait besoin l'Irlandaise. Aussi, elle esquissa un large sourire -beaucoup moins crispé- et regarda Milan avec une réelle gratitude dans le regard.
-Merci beaucoup!
Et sans attendre, elle enfonça les carrés de chocolat dans la bouche, si bien qu'elle se retrouva les joues gonflées comme celle d'un hamster. Puis, elle commença à mâcher, en savourant bien sûr chaque seconde : Elle adorait vraiment le chocolat. Milan avait vraiment eu une excellente idée. Pendant ce temps, Milan allongea ses mollets -L'Irlandaise pensa d'ailleurs que le pouvoir du professeur était vraiment démentiel!- et vérifia que le crâne de l'Abeille ne souffrait d'aucune blessure trop grave : Genre une belle entaille avec du sang qui s'en écoulerait en abondance. Rien de tout ça, mais par contre, une belle marque bien rouge et une bosse qui avait déjà fait son apparition : Elle allait le sentir pendant plusieurs jours.
Et puis là, c'est sorti tout seul, de nulle part, alors qu'elle venait juste d'avaler sa dernière bouchée de chocolat.
-Vous pouvez allonger n'importe quelle partie de votre corps?
Bon, c'est sûr, vu comme ça, de l'extérieur, on aurait pu croire que l'Abeille avait les idées mal placées mais ce n'était pas du tout ça! Enfin... Voyons... Non, pas du tout! Surtout qu'elle ne s'intéressait pas aux hommes, alors qu'il puisse allonger son truc n'avait aucun intérêt particulier pour l'Irlandaise. En fait, elle était juste curieuse, voilà tout.
Juliette vint rejoindre la petite troupe dans la cuisine et l'Abeille la salua d'un petit signe de la main. Alix s'occupa d'expliquer ce qu'ils faisaient tous là, à sa manière, et l'Irlandaise ne put qu'acquiesser ses dires : Oui, elle pleurait. Mais elle avait des circonstances aténuantes!!! Et quand elle vit Alix se saisir du pigeon mort, lui couper la tête et continuer sa préparation tout en demandant à Mina si elle préférait avec ou sans asticots, l'Abeille se crispa et détourna le regard sur Milan avant de se figer. Elle garda la bouche fermée, les lèvres soudées et se concentra pour ne pas céder à l'horrible nausée qui venait de pointer le bout de son nez.
Une nouvelle larme coula sur sa joue : A cause de la nausée ou de la douleur?
Allez savoir.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Sam 20 Fév 2010 - 17:30
HRP. Milan est indisponible, vous pouvez passer son tour et poursuivre le RP !
- Juliette DagonLeX
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Dim 21 Fév 2010 - 14:41
Hé bien, hé bien… Que d’animation dans cette cuisine, songea la gothique romantique en savourant le délicat carré de chocolat délicieusement amer, fondre sur sa langue, tout en fixant toujours son regard sur la pièce et ses occupants. Jeckel et le professeur Ivanovic étaient visiblement venu en ce lieu pour satisfaire une fringale qui ne souffrait nullement d’attendre l’heure du dîner, et Alixtide avait, quand à lui, revêtu sa tenue de cuisinier, certes un peu spécial, afin de préparer un plat assez spécial à Mina qui paraissait apprécier la chose. Cela surpris d’ailleurs la jeune femme, qui ne s’était jamais vraiment interrogée sur les habitudes alimentaires de la mutante harpie. Bien que la situation était assurément des plus écœurante pour toute autre personne comme en témoignaient les regards qui se détournaient de la chose, Juliette ne cilla pas d’un iota. Il fallait dire que depuis le temps qu’elle était à l’institut et qu’elle côtoyait le mutant porcin, la jeune femme avait acquis une technique plutôt efficace afin de ne pas laisser la nausée l’envahir à chaque rencontre avec ce dernier. Elle fermait son esprit à la chose, se refusant à assimiler de manière sensorielle les odeurs ou les actes de ce dernier. En ce sens, sa plaque de chocolat l’y aidait grandement, car le chocolat fondant dans sa bouche lui permettait de se concentrer sur un tout autre goût bien plus agréable à ses sens… C’était un peu comme se dissocier de son corps, comme être une simple spectatrice devant un écran de télévision qui ne laissait heureusement pas passer les odeurs et autres relents nauséabonds.
‘’C’est gentil de ta part de faire la cuisine pour Mina, alixtide…’’
Dit-elle alors au mutant, afin de dire quelque chose. Ce n’était pas son genre de cuisine, mais si Mina appréciait, pourquoi pas après tout… Ils se devaient de s’accepter les uns et les autres, quelques soient leurs différences. Lorsque Abaigh lança son allusion quelque peu salace à Milan, Juliette tourna son regard en direction de celle-ci en arquant légèrement un sourcil en signe de surprise. Elle ne pensait pas que l’abeille était d’une nature aussi grivoise, voilà qui était bien surprenant venant d’elle. Un second carré de chocolat croqua sous ses dents, tandis qu’elle observait la jeune fille, finalement pas aussi sage qu’elle pourrait vouloir le faire croire, avec attention. D’humeur plutôt taquine après cette journée passé en ville, la gothique romantique décida de titiller la mutante et lui dit d’un air tout ce qu’il y avait de plus sérieusement innocent :
‘’Je ne savais pas que tu t’intéressais autant à l’anatomie humaine Abaigh… C’est pour avoir un point de comparaison avec Charis.. ?’’
Le propos était plutôt coquin, mais le visage de Juliette demeurait flegmatiquement neutre.
‘’C’est gentil de ta part de faire la cuisine pour Mina, alixtide…’’
Dit-elle alors au mutant, afin de dire quelque chose. Ce n’était pas son genre de cuisine, mais si Mina appréciait, pourquoi pas après tout… Ils se devaient de s’accepter les uns et les autres, quelques soient leurs différences. Lorsque Abaigh lança son allusion quelque peu salace à Milan, Juliette tourna son regard en direction de celle-ci en arquant légèrement un sourcil en signe de surprise. Elle ne pensait pas que l’abeille était d’une nature aussi grivoise, voilà qui était bien surprenant venant d’elle. Un second carré de chocolat croqua sous ses dents, tandis qu’elle observait la jeune fille, finalement pas aussi sage qu’elle pourrait vouloir le faire croire, avec attention. D’humeur plutôt taquine après cette journée passé en ville, la gothique romantique décida de titiller la mutante et lui dit d’un air tout ce qu’il y avait de plus sérieusement innocent :
‘’Je ne savais pas que tu t’intéressais autant à l’anatomie humaine Abaigh… C’est pour avoir un point de comparaison avec Charis.. ?’’
Le propos était plutôt coquin, mais le visage de Juliette demeurait flegmatiquement neutre.
- InvitéInvité
Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Dim 21 Fév 2010 - 19:20
Partager la chambre d'Alixtide ?
Rien d'étonnant à ce que ce dernier soit seul, il aurait fallut souffrir d'anosmie pour vivre au jour le jour avec cet énergumène. Pas que sont propre colocataire soit forcément recommandable - Kanata, un véritable obsédé, heureusement plus porté vers la gente féminine, mais qui poussait tout de même Jeckel, dans le doute, à dormir avec des bretelles accrochées au caleçon - mais la proposition n'était franchement pas envisageable.
"Merci Le Pitre, ça va, j'suis déjà calé. T'as raison par contre, j'vais pas fiche un pieux en salle de classe, va falloir que je commence à m'intéresser aux leçons... Histoire de comprendre ce que j'fais surtout, ça marche pas comme je pensais..."
Alors qu'Abaigh se lançait, pour le jeune homme très prude, dans un drague éhontée, appuyée par une Juliette qui derrière son masque ne semblait pas de bois, le cuisinier repris son office et Jeckel fut presque déçu de le voir utiliser un couteau plutôt que ses dents pour décapiter le pigeon.
Mina quand à elle semblait s'intéresser fortement à la préparation, les yeux brillant de gourmandise.
"Tu bouffe de ça toi aussi ? Truc de dingue ! Ça a quel goût la viande faisandée ? J'veux dire, plus comme un goût de grillade ou comme de la bouffe de traiteur chinois ?" demanda Jeckel, qui avait déjà passé une nuit difficile après avoir piqué un assortiment de viande dans les poubelles d'un resto asiatique.
Rien d'étonnant à ce que ce dernier soit seul, il aurait fallut souffrir d'anosmie pour vivre au jour le jour avec cet énergumène. Pas que sont propre colocataire soit forcément recommandable - Kanata, un véritable obsédé, heureusement plus porté vers la gente féminine, mais qui poussait tout de même Jeckel, dans le doute, à dormir avec des bretelles accrochées au caleçon - mais la proposition n'était franchement pas envisageable.
"Merci Le Pitre, ça va, j'suis déjà calé. T'as raison par contre, j'vais pas fiche un pieux en salle de classe, va falloir que je commence à m'intéresser aux leçons... Histoire de comprendre ce que j'fais surtout, ça marche pas comme je pensais..."
Alors qu'Abaigh se lançait, pour le jeune homme très prude, dans un drague éhontée, appuyée par une Juliette qui derrière son masque ne semblait pas de bois, le cuisinier repris son office et Jeckel fut presque déçu de le voir utiliser un couteau plutôt que ses dents pour décapiter le pigeon.
Mina quand à elle semblait s'intéresser fortement à la préparation, les yeux brillant de gourmandise.
"Tu bouffe de ça toi aussi ? Truc de dingue ! Ça a quel goût la viande faisandée ? J'veux dire, plus comme un goût de grillade ou comme de la bouffe de traiteur chinois ?" demanda Jeckel, qui avait déjà passé une nuit difficile après avoir piqué un assortiment de viande dans les poubelles d'un resto asiatique.
- InvitéInvité
Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Dim 21 Fév 2010 - 22:01
Alixtide respira enfin normalement après la réponse sans ambiguité de Mina. Elle ne semblait pas être outrée de son ignorance. Au contraire même ! Le porcher se tourna vers elle, mettant les poings sur ses hanches et faisant ainsi dégouliner le sang noiraud du cadavre de pigeon sur le sol.
"Comment je savais ? Ben n'importe qui voit bien que t'es une vautourde ! Ca tombe sous la panse !"
Il lui adressa un sourire constellé de dents noires.
"Ben ouais je vais manger avec toi, mais moi je prends beaucoup d'asticots avec tout, donc encore heureusement que je te demande pour faire un bol séparé."
Il fit comme s'il n'avait pas entendu le conseil de la harpie et se remit à son ouvrage en découpant le volatile selon les règles de l'art. Le couteau ne lui donnant pas satisfaction, il prit à pleine main les moignons d'ailes restants pour les arracher, faisant craquer les os fragiles du pigeon décapité.
Le babillage de son ancienne coéquipière Abaigh ne le divertit pas de son ouvrage. Le Breton voulait imiter la belle concentration que Milan avait en faisant son sandwich. Les propos de Juliette firent mouche puisqu'ils contenaient le mot "Alixtide".
"Hé hé Juliette toi qui aime la mort tu voudrais bien goûter ! C'est à voir seulement avec Mina dont qui c'est l'honneur. Il faut bien dire que de nous deux c'est elle qui a été purin gentille en premier : elle a été la cardiologue de mon crane, et elle a bien vu que la purin Gardienne de la Lumière n'y avait pas fourragé un réseau infromatique ou autre... ce que Nanis s'est trompé de croire être. Alors comme j'avais trop de viande pour moi tout seul... ça aurait été purin bête qu'elle se perde !"
Dit-il en arrachant les plumes de l'oiseau, et en passant son bras sur son front comme pour essuyer la sueur d'un labeur intense mais sain. Il écouta avec gourmandise les propos de son nouveau meilleur ami, et les prit bien sûr avec grand sérieux. Il fronça les sourcils et tourna la tête vers lui tout en trifouillant le cadavre de ses mains noires de sang.
"Pourquoi ça marche pas comme tu ponçais le Jaques ? C'est pourtant purin facile de contrôler son pouvoir. Ou c'est plutôt que tu as des problèmes pour réfléchir juste avec ton cerveau ? Y'a pas mal de gens qui savent pas lire hein ! La petite Keyak d'Afrique, par exemple, elle sait purin ni lire ni écrire."
Le jeune Breton était vraiment aux anges. Il cuisinait pour sa bonne amie, qui attendait avec impatience le repas tout en conversant avec son nouveau meilleur ami, qui s'intéressait beaucoup au repas préparé par lui ! Et la sombre romantique aussi salivait devant sa cuisine. La vie n'était-elle pas parfaite au plus haut point ? Il y avait même les babillages de la petite Abaigh pour donner un choeur enfantin à tout cela ! Et Milan, le bon père de famille. Tout était si bien et parfait. Gargoyle se mit à siffloter tout en essuyant le duvet mort sur son tablier.
"Comment je savais ? Ben n'importe qui voit bien que t'es une vautourde ! Ca tombe sous la panse !"
Il lui adressa un sourire constellé de dents noires.
"Ben ouais je vais manger avec toi, mais moi je prends beaucoup d'asticots avec tout, donc encore heureusement que je te demande pour faire un bol séparé."
Il fit comme s'il n'avait pas entendu le conseil de la harpie et se remit à son ouvrage en découpant le volatile selon les règles de l'art. Le couteau ne lui donnant pas satisfaction, il prit à pleine main les moignons d'ailes restants pour les arracher, faisant craquer les os fragiles du pigeon décapité.
Le babillage de son ancienne coéquipière Abaigh ne le divertit pas de son ouvrage. Le Breton voulait imiter la belle concentration que Milan avait en faisant son sandwich. Les propos de Juliette firent mouche puisqu'ils contenaient le mot "Alixtide".
"Hé hé Juliette toi qui aime la mort tu voudrais bien goûter ! C'est à voir seulement avec Mina dont qui c'est l'honneur. Il faut bien dire que de nous deux c'est elle qui a été purin gentille en premier : elle a été la cardiologue de mon crane, et elle a bien vu que la purin Gardienne de la Lumière n'y avait pas fourragé un réseau infromatique ou autre... ce que Nanis s'est trompé de croire être. Alors comme j'avais trop de viande pour moi tout seul... ça aurait été purin bête qu'elle se perde !"
Dit-il en arrachant les plumes de l'oiseau, et en passant son bras sur son front comme pour essuyer la sueur d'un labeur intense mais sain. Il écouta avec gourmandise les propos de son nouveau meilleur ami, et les prit bien sûr avec grand sérieux. Il fronça les sourcils et tourna la tête vers lui tout en trifouillant le cadavre de ses mains noires de sang.
"Pourquoi ça marche pas comme tu ponçais le Jaques ? C'est pourtant purin facile de contrôler son pouvoir. Ou c'est plutôt que tu as des problèmes pour réfléchir juste avec ton cerveau ? Y'a pas mal de gens qui savent pas lire hein ! La petite Keyak d'Afrique, par exemple, elle sait purin ni lire ni écrire."
Le jeune Breton était vraiment aux anges. Il cuisinait pour sa bonne amie, qui attendait avec impatience le repas tout en conversant avec son nouveau meilleur ami, qui s'intéressait beaucoup au repas préparé par lui ! Et la sombre romantique aussi salivait devant sa cuisine. La vie n'était-elle pas parfaite au plus haut point ? Il y avait même les babillages de la petite Abaigh pour donner un choeur enfantin à tout cela ! Et Milan, le bon père de famille. Tout était si bien et parfait. Gargoyle se mit à siffloter tout en essuyant le duvet mort sur son tablier.
- Mina KovacsLeX
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Dim 21 Fév 2010 - 22:59
Mina était certes attirée par les victuailles que lui présentait Alixitide, bien que l'aspect crados de son cuisinier était un peu limite, même pour Mina qui pouvait manger la viande avariée, voire même très faisandée... Voir presque pourrie...
Ainsi c'était donc par pur hasard que celui-ci avait su qu'elle aimait cela. Tout simplement parce que c'était le seul qui croyaient qu'elle était une vautourde. Un peu léger comme déduction. Mais elle avait au moins eu le mérite de tomber juste. Comme quoi le hasard fait bien les choses parfois.
Mina était tout de même assez génée pour les autres qui ne savaient pas, où ne se doutaient pas.
Elle ne pouvait pas les laisser subir l'invitation arbitraire de Alix même si celui ci faisait ça de bon coeur pour faire plaisir à la harpie..
Il fallait qu'elle trouve un moyen pour essayer que les autres ne soient pas conviés à ce repas qui eux, risqueraient de les tuer...
"Dis Alix?... C'est toi qui a invité tout le monde ici?... Je croyais que ça devait être un diner en tête à tête?.."
Dis Mina en faisant discrètement un clin d'oeil au terrifié Jeckel... Son nouveau compagnon d'arme au sein des Latex...
Ainsi c'était donc par pur hasard que celui-ci avait su qu'elle aimait cela. Tout simplement parce que c'était le seul qui croyaient qu'elle était une vautourde. Un peu léger comme déduction. Mais elle avait au moins eu le mérite de tomber juste. Comme quoi le hasard fait bien les choses parfois.
Mina était tout de même assez génée pour les autres qui ne savaient pas, où ne se doutaient pas.
Elle ne pouvait pas les laisser subir l'invitation arbitraire de Alix même si celui ci faisait ça de bon coeur pour faire plaisir à la harpie..
Il fallait qu'elle trouve un moyen pour essayer que les autres ne soient pas conviés à ce repas qui eux, risqueraient de les tuer...
"Dis Alix?... C'est toi qui a invité tout le monde ici?... Je croyais que ça devait être un diner en tête à tête?.."
Dis Mina en faisant discrètement un clin d'oeil au terrifié Jeckel... Son nouveau compagnon d'arme au sein des Latex...
- Abaigh Mc CullohLeX
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Lun 22 Fév 2010 - 0:14
Que?
Quoi?
Comment?
L'Abeille se tourna vers Juliette quand cette dernière commenta la petite question que l'Irlandaise avait posé à Milan. L'Abeille sentit le rouge lui monter aux joues quand elle fit le rapprochement entre les mots de Juliette et ses propres mots. Elle ne l'avait pas du tout pensé de cette manière.
-Ah! Non! Non, non, non, non, non!
Comme si le répéter plusieurs fois allait rendre le mot plus crédible : Ah la bonne blague! Et puis Juliette avait l'air tellement sérieuse. L'horreur! L'Abeille se tourna vivement vers Milan, puis vers Juliette, puis vers Milan, puis vers Juliette, puis vers l'entre-jambes de Milan puis elle secoua la tête avant de plaquer sa main contre ses yeux.
-Pardon! J'voulais pas... C'était... Ah! Pardon!
Elle tourna son visage vers Juliette en retirant sa main de ses yeux. Elle la garda cependant sur le côté de son visage pour se cacher de Milan. Avec tout ça, elle en avait complètement oublié sa douleur à la tête.
-Je m'intéresse pas à l'anatomie humaine... Ni aux hommes! Et j'veux rien comparer avec Charis! J'veux rien comparer du tout! Jamais!
L'Abeille avait d'un seul coup très peur pour son couple : Et si Juliette allait raconter à Charis que l'Abeille avait eu des vues sur Milan? Et si tous ceux qui se trouvaient dans cette cuisine participaient à ce complot ignoble? L'Irlandaise regarda chaque élève un par un : Ils semblaient assez occupés mais leurs oreilles pouvaient très bien traîner ici et là quand même.
-C'est un malentendu!
Elle avait parlé assez fort afin qu'ils puissent tous l'entendre bien clairement. Elle reporta alors son attention sur Juliette et s'avança un peu vers elle.
-Tu vas pas aller raconter des histoires à Charis... D'accord?
Et là, le ton de l'Abeille s'était fait un chouilla menaçant genre "Si tu dis que j'mens, j'me laisserai pas faire." L'Abeille aimait Charis, elle tenait à son couple et elle ne voulait pas qu'un stupide malentendu vienne mettre un bordel monstre dans sa belle histoire d'amour. Elle comptait sur le bon sens de Juliette. Après tout, la gothique romantique connaissait assez bien l'Abeille pour savoir que d'une, elle était raide dingue de sa petite amie et que de deux, elle était tout le temps en train de faire des bourdes, comme celle qu'elle venait de faire avec Milan.
D'ailleurs, elle continuait d'éviter soigneusement le regard du professeur.
Quoi?
Comment?
L'Abeille se tourna vers Juliette quand cette dernière commenta la petite question que l'Irlandaise avait posé à Milan. L'Abeille sentit le rouge lui monter aux joues quand elle fit le rapprochement entre les mots de Juliette et ses propres mots. Elle ne l'avait pas du tout pensé de cette manière.
-Ah! Non! Non, non, non, non, non!
Comme si le répéter plusieurs fois allait rendre le mot plus crédible : Ah la bonne blague! Et puis Juliette avait l'air tellement sérieuse. L'horreur! L'Abeille se tourna vivement vers Milan, puis vers Juliette, puis vers Milan, puis vers Juliette, puis vers l'entre-jambes de Milan puis elle secoua la tête avant de plaquer sa main contre ses yeux.
-Pardon! J'voulais pas... C'était... Ah! Pardon!
Elle tourna son visage vers Juliette en retirant sa main de ses yeux. Elle la garda cependant sur le côté de son visage pour se cacher de Milan. Avec tout ça, elle en avait complètement oublié sa douleur à la tête.
-Je m'intéresse pas à l'anatomie humaine... Ni aux hommes! Et j'veux rien comparer avec Charis! J'veux rien comparer du tout! Jamais!
L'Abeille avait d'un seul coup très peur pour son couple : Et si Juliette allait raconter à Charis que l'Abeille avait eu des vues sur Milan? Et si tous ceux qui se trouvaient dans cette cuisine participaient à ce complot ignoble? L'Irlandaise regarda chaque élève un par un : Ils semblaient assez occupés mais leurs oreilles pouvaient très bien traîner ici et là quand même.
-C'est un malentendu!
Elle avait parlé assez fort afin qu'ils puissent tous l'entendre bien clairement. Elle reporta alors son attention sur Juliette et s'avança un peu vers elle.
-Tu vas pas aller raconter des histoires à Charis... D'accord?
Et là, le ton de l'Abeille s'était fait un chouilla menaçant genre "Si tu dis que j'mens, j'me laisserai pas faire." L'Abeille aimait Charis, elle tenait à son couple et elle ne voulait pas qu'un stupide malentendu vienne mettre un bordel monstre dans sa belle histoire d'amour. Elle comptait sur le bon sens de Juliette. Après tout, la gothique romantique connaissait assez bien l'Abeille pour savoir que d'une, elle était raide dingue de sa petite amie et que de deux, elle était tout le temps en train de faire des bourdes, comme celle qu'elle venait de faire avec Milan.
D'ailleurs, elle continuait d'éviter soigneusement le regard du professeur.
- Juliette DagonLeX
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Lun 22 Fév 2010 - 14:06
Il fallait accepter les autres avec leurs différences, mais la… Tout de même… Cela devenait un peu perverse à ce niveau là, et Juliette songea que Alixtide n’avait pas forcément besoin de se conduire comme un infâme petit goret pour découper ce pauvre pigeon comme un boucher sanguinaire. Lui aussi devait faire des efforts pour être accepter, ce n’était pas une chose à sens unique bon sang. Dans un soupir accompagné d’un regard quelque peu perdu dans le vide, la jeune femme se dit intérieurement qu’il serait peut-être sérieusement temps que les professeurs commencent à enseigner quelques manières de savoir-vivre au mutant français. Cela ne serait pas du luxe ni pour lui, ni pour le reste des gens d’ailleurs… Surtout si un jour il comptait vivre dans la société, loin de l’institut, car si Mina avait l’apparence d’un animal sauvage, Alixtide lui, en avait visiblement les manières. Etrange paradoxe que celui de ces deux êtres tout de même…
Mais Jeckel paraissait apprécier le breton, et même être des plus amis avec lui… Tant mieux, mais le jeune mutant réalisait-il les conséquences de son amitié affiché avec le mutant porcin.. ? La gothique romantique en doutait très fortement à vrai dire, mais ceci ne la concernait nullement après tout. En revanche, ce qui la concernait c’était l’invitation à goûter son plat peu ragoûtant, que venait de lui faire Alixtide. Certes, elle appréciait l’idée de la mort, mais pas au point d’en manger une assiette. Heureusement, Mina vint à son secours en tentant de convaincre le chef d’un jour de renoncer à cette invitation, une attitude que Juliette appuya plus que volontiers en ajoutant simplement :
‘’Mina à Raison Alixtide, cela ne se fait pas d’inviter d’autres gens, lorsque l’on cuisine un plat spécial pour une personne en particulier… C’est inconvenant et cela risque de faire de la peine à Mina… Ce n’est pas ce que tu veux, n’est-ce pas.. ?’’
Et voilà, en espérant que le jeune homme ai un minimum de bon sens et de délicatesse…
De son côté, Abaigh tentait vainement de se justifier auprès de la gothique romantique de ce qu’elle ne faisait pas mais de ce qu’elle disait pourtant, avec un accent de sincérité dans la voix des plus boiteux. Plus elle tentait de s’expliquer, et plus elle s’embourbait dans des explications de plus en plus paniqué, au grand plaisir, certes un peu cruel mais tellement amusant, de Juliette qui continuait de la regarder le plus sérieusement du monde en croquant à nouveau son carré de chocolat. Bien entendu, la jeune femme savait que Abaigh était d’une nature assez maladroite, et que tout ceci n’était sans doute rien d’autre qu’un simple concours de circonstance. Tout aurait d’ailleurs pu s’arrêter là, si l’abeille apeuré n’avait pas commis l’erreur de laisser planer une fragrance de menace sous entendu envers Juliette, qui n’échappa pas à celle-ci. Décidément, même les anciens élèves ne la connaissait pas vraiment visiblement… Devant un tel désespoir, la gothique romantique demeura silencieuse durant plusieurs secondes durant lesquelles elle fini son carré de chocolat, puis, en cassant à nouveau un carré de la plaque entre ses mains, elle dit d’un air quelque peu songeur :
‘’Hum… Je ne sais pas… Charis est une gentille fille, et je ne voudrais pas qu’elle ai de la peine parce que tu lui fait des infidélité en fantasmant sur un professeur et la taille de ses… Muscles… Mais dans le même temps, je trouverais bien triste qu’elle continue de tout ignorer alors que tes envies se portent visiblement ailleurs… Tu devrais avoir plus de respect pour elle Abaigh…’’
Juliette porta ensuite le carré de chocolat à ses lèvres, et après en avoir croquer délicatement un bout elle laissa son regard se perdre dans le vide comme si elle réfléchissait. Un léger sourire se dessina alors sur ses lèvres en mouvement, de par la dégustation du délicieux chocolat fondant dans sa bouche…
‘’Je crois que la vérité est toujours la meilleure chose tu sais… Et puis, Charis pourra compter sur moi et ma douceur pour la consoler de sa peine, car elle risque d’avoir besoin de beaucoup d‘affection après une telle nouvelle, c’est certain…’’
Dit la gothique romantique, tentant ainsi de titiller encore un peu plus la panique de l’abeille afin de s’en amuser. Il n’y avait cependant aucune cruauté dans tout ceci, uniquement de la taquinerie… Certes, gothiquement romantique il est vrai…
Mais Jeckel paraissait apprécier le breton, et même être des plus amis avec lui… Tant mieux, mais le jeune mutant réalisait-il les conséquences de son amitié affiché avec le mutant porcin.. ? La gothique romantique en doutait très fortement à vrai dire, mais ceci ne la concernait nullement après tout. En revanche, ce qui la concernait c’était l’invitation à goûter son plat peu ragoûtant, que venait de lui faire Alixtide. Certes, elle appréciait l’idée de la mort, mais pas au point d’en manger une assiette. Heureusement, Mina vint à son secours en tentant de convaincre le chef d’un jour de renoncer à cette invitation, une attitude que Juliette appuya plus que volontiers en ajoutant simplement :
‘’Mina à Raison Alixtide, cela ne se fait pas d’inviter d’autres gens, lorsque l’on cuisine un plat spécial pour une personne en particulier… C’est inconvenant et cela risque de faire de la peine à Mina… Ce n’est pas ce que tu veux, n’est-ce pas.. ?’’
Et voilà, en espérant que le jeune homme ai un minimum de bon sens et de délicatesse…
De son côté, Abaigh tentait vainement de se justifier auprès de la gothique romantique de ce qu’elle ne faisait pas mais de ce qu’elle disait pourtant, avec un accent de sincérité dans la voix des plus boiteux. Plus elle tentait de s’expliquer, et plus elle s’embourbait dans des explications de plus en plus paniqué, au grand plaisir, certes un peu cruel mais tellement amusant, de Juliette qui continuait de la regarder le plus sérieusement du monde en croquant à nouveau son carré de chocolat. Bien entendu, la jeune femme savait que Abaigh était d’une nature assez maladroite, et que tout ceci n’était sans doute rien d’autre qu’un simple concours de circonstance. Tout aurait d’ailleurs pu s’arrêter là, si l’abeille apeuré n’avait pas commis l’erreur de laisser planer une fragrance de menace sous entendu envers Juliette, qui n’échappa pas à celle-ci. Décidément, même les anciens élèves ne la connaissait pas vraiment visiblement… Devant un tel désespoir, la gothique romantique demeura silencieuse durant plusieurs secondes durant lesquelles elle fini son carré de chocolat, puis, en cassant à nouveau un carré de la plaque entre ses mains, elle dit d’un air quelque peu songeur :
‘’Hum… Je ne sais pas… Charis est une gentille fille, et je ne voudrais pas qu’elle ai de la peine parce que tu lui fait des infidélité en fantasmant sur un professeur et la taille de ses… Muscles… Mais dans le même temps, je trouverais bien triste qu’elle continue de tout ignorer alors que tes envies se portent visiblement ailleurs… Tu devrais avoir plus de respect pour elle Abaigh…’’
Juliette porta ensuite le carré de chocolat à ses lèvres, et après en avoir croquer délicatement un bout elle laissa son regard se perdre dans le vide comme si elle réfléchissait. Un léger sourire se dessina alors sur ses lèvres en mouvement, de par la dégustation du délicieux chocolat fondant dans sa bouche…
‘’Je crois que la vérité est toujours la meilleure chose tu sais… Et puis, Charis pourra compter sur moi et ma douceur pour la consoler de sa peine, car elle risque d’avoir besoin de beaucoup d‘affection après une telle nouvelle, c’est certain…’’
Dit la gothique romantique, tentant ainsi de titiller encore un peu plus la panique de l’abeille afin de s’en amuser. Il n’y avait cependant aucune cruauté dans tout ceci, uniquement de la taquinerie… Certes, gothiquement romantique il est vrai…
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Mer 24 Fév 2010 - 23:36
Alixtide insinuait clairement avoir à faire à un abruti !
Et Jeckel s'inquiétait de plus en plus de la précision des informations de son interlocuteur... il l'avait repéré ce n'était pas possible autrement.
Il essaya maladroitement de se justifier, racontant ses déboires :
"Crois pas, j'suis un gars futé ! J'peux t'ouvrir une boite de ravioli avec les pieds c'est dire, on trouve pas le truc comme ça. Mais là, je sèche... L'aut' jour j'ai gueulé dans le jardin, et j'me suis carrément déchaussé une dent qu'est partie se planter dans un sapin..."
Réalisant que son nouvel ami odorant ne connaissait pas ses capacités il précisa :
"Au fait, j'ai pas dit, j'fais du son. Ça sert pas trop à grand chose là... mais j'commence à trouver des trucs..." sur ces mots il se redressa légèrement et lâcha un vent, plus proche du mistral que de la brise, dont il effaça totalement la déflagration "... mais disons que c'est encore limité. Et toi ? Tu crache des jets d'acide... ou tu commande au mouche ?" demanda Jeckel repoussant quelques insectes qui s'approchaient de trop.
Décidément Jeckel aimait bien ce mec là. Il se sentait réellement à l'aise en sa présence, sa bizarrerie et son vocabulaire lui semblant beaucoup plus normal que tous les ronds de jambes et la sophistication affiché par de nombreux élèves de l'institut.
Le sonokinésiste avait souvent du mal à trouver sa place, mais les handicaps majeurs affichés par Alixtide et l'enthousiasme qu'il mettait à développer tout de même des relations sociales l'encourageait grandement dans sa tentative d'intégration.
Répondant au clin d'œil de Mina, et se rendant compte de son étrange attente d'un tête à tête avec le porcher, il le lui renvoya avec un sourire encourageant sa démarche, aussi suicidaire soit elle, et se demanda sincèrement si quelque chose se tramait entre eux...
*Ça a de l'odorat un piaf ? Comme elle voit bien, elle sent p't'être pas grand chose... la chance...* pensait Jeckel perdu dans un monde d'odeur où, tel un chat, il ne retrouvait pas son petit.
Et Jeckel s'inquiétait de plus en plus de la précision des informations de son interlocuteur... il l'avait repéré ce n'était pas possible autrement.
Il essaya maladroitement de se justifier, racontant ses déboires :
"Crois pas, j'suis un gars futé ! J'peux t'ouvrir une boite de ravioli avec les pieds c'est dire, on trouve pas le truc comme ça. Mais là, je sèche... L'aut' jour j'ai gueulé dans le jardin, et j'me suis carrément déchaussé une dent qu'est partie se planter dans un sapin..."
Réalisant que son nouvel ami odorant ne connaissait pas ses capacités il précisa :
"Au fait, j'ai pas dit, j'fais du son. Ça sert pas trop à grand chose là... mais j'commence à trouver des trucs..." sur ces mots il se redressa légèrement et lâcha un vent, plus proche du mistral que de la brise, dont il effaça totalement la déflagration "... mais disons que c'est encore limité. Et toi ? Tu crache des jets d'acide... ou tu commande au mouche ?" demanda Jeckel repoussant quelques insectes qui s'approchaient de trop.
Décidément Jeckel aimait bien ce mec là. Il se sentait réellement à l'aise en sa présence, sa bizarrerie et son vocabulaire lui semblant beaucoup plus normal que tous les ronds de jambes et la sophistication affiché par de nombreux élèves de l'institut.
Le sonokinésiste avait souvent du mal à trouver sa place, mais les handicaps majeurs affichés par Alixtide et l'enthousiasme qu'il mettait à développer tout de même des relations sociales l'encourageait grandement dans sa tentative d'intégration.
Répondant au clin d'œil de Mina, et se rendant compte de son étrange attente d'un tête à tête avec le porcher, il le lui renvoya avec un sourire encourageant sa démarche, aussi suicidaire soit elle, et se demanda sincèrement si quelque chose se tramait entre eux...
*Ça a de l'odorat un piaf ? Comme elle voit bien, elle sent p't'être pas grand chose... la chance...* pensait Jeckel perdu dans un monde d'odeur où, tel un chat, il ne retrouvait pas son petit.
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Re: [17 septembre] Trépas en tête à queue
Sam 27 Fév 2010 - 23:00
Alixtide fut blasé des demandes de Mina et de Juliette conjuguées. Il lui semblait qu'une fois encore les personnes de la sphère féminine avaient le chic de gâcher les meilleures situations. Il était tranquille et à l'aise, à discuter avec son meilleur ami en présence discrète des femmes, et voilà qu'elles déclaraient vouloir être en tête-à-tête ! Dès qu'elles n'étaient pas au centre du tableau, il fallait qu'elles rappellent à l'ordre le peintre.
Il soupira, car cela l'embêtait oui.
"Bah oui on avait dit en tête à queue, mais vois-tu j'attire les mouches et les gens de la même purin façon ! Maintenant que je purin contrôle mon pouvoir - et Gason pourra vous le comfrimer vu qu'il m'a porté dans ses bras torse nu tous les deux - j'ai toujours plein de purin de monde avec moi ! Comment être en purin tête à queue tranquille ?? On peut ni manger dans le dehors de la cuisine, ni faire sortir tout le monde !"
Dit-il d'un air sincèrement désolé à Juliette et Mina.
"Mina tu ne vas plus du tout avoir de la peine car tu vas trouver ça très bon ! Purin j'ai une super idée ! Tu vas purin dépeloyer tes ailes purin énormes et noires, autour de nous deux, comme ça les autres sauront là sans être là !"
S'exclama-t-il d'un air tout à fait victorieux. Il s'employa ensuite minutieusement à tirer les asticots et autres larves qui s'étaient logées dans le corps du pigeon estropié. De là il écouta sagement les propos de son meilleur ami.
"Hmmm tu as purin perdu une dent ? Tu pourras me la donner ? Ouais ça me saura purin utile, une dent qui sait ouvrir les boites de buitoni. Purin Le Jacques, faut pas te sous-testimer comme ça si déjà tu as des dents aussi purin intelligentes, ton cerveau est forcément du même niveau !"
Dit-il en mettant ses asticots dans une petite coupelle délicate. Malgré la démonstration de Jeckel, le Breton ne comprenait pas vraiment l'utilité du pouvoir de son ami, mais il ne voulait pas le blesser.
"Oui on dirait bien que tu ne peux purin rien faire du tout. Bah c'est pas grave, y'a plein de mutants encore un peu nuls malgré les jours et les nuits. Je t'apprendrai si car ton prof ne suffit pas."
Il se retourna à son ouvrage, gêné par la question si naïve du Latex.
"Moi, je me sers surtout de mon intelligence, en fait, pendant que les autres utilisent leur pouvoir tu vois ? En mission ce qu'on voit c'est qu'on manque pas de pouvoir mais on manque d'intelligence ! Alors Madame Wolfman a besoin de moi pour rééliquibrer la blatance."
Il rassembla dans un plat argenté les dés de cerveau juteux, les tranches de viande faisandées inondées de mouches qui leur donnait des airs de steack au poivre, et l'oiseau mort déplumé, démembré et décapité. Il ajouta une rasade de sel. Puis en grand seigneur il enleva sa charlotte en plastique qu'il lança au milieu de la pièce, comme un chanteur sa chemise en sueur devant ses fans, et apporta le plat sanguinolant et grouillant à Mina. Il lui tira un sourire jaune et noir tout en secouant brusquement la tête pour chasser les mouches agglutinées. Il passa aussi une main au dessus du plat pour chasser les insectes volants non identifiés.
"Voilà !! Purin et je suis Français ça se percise ! Tu peux dépeloyer tes ailes pour être en tête à queue."
Il adressa un clin d'œil de connivence à Jeckel. Il comprendrait sûrement les caprices des femmes.
Il soupira, car cela l'embêtait oui.
"Bah oui on avait dit en tête à queue, mais vois-tu j'attire les mouches et les gens de la même purin façon ! Maintenant que je purin contrôle mon pouvoir - et Gason pourra vous le comfrimer vu qu'il m'a porté dans ses bras torse nu tous les deux - j'ai toujours plein de purin de monde avec moi ! Comment être en purin tête à queue tranquille ?? On peut ni manger dans le dehors de la cuisine, ni faire sortir tout le monde !"
Dit-il d'un air sincèrement désolé à Juliette et Mina.
"Mina tu ne vas plus du tout avoir de la peine car tu vas trouver ça très bon ! Purin j'ai une super idée ! Tu vas purin dépeloyer tes ailes purin énormes et noires, autour de nous deux, comme ça les autres sauront là sans être là !"
S'exclama-t-il d'un air tout à fait victorieux. Il s'employa ensuite minutieusement à tirer les asticots et autres larves qui s'étaient logées dans le corps du pigeon estropié. De là il écouta sagement les propos de son meilleur ami.
"Hmmm tu as purin perdu une dent ? Tu pourras me la donner ? Ouais ça me saura purin utile, une dent qui sait ouvrir les boites de buitoni. Purin Le Jacques, faut pas te sous-testimer comme ça si déjà tu as des dents aussi purin intelligentes, ton cerveau est forcément du même niveau !"
Dit-il en mettant ses asticots dans une petite coupelle délicate. Malgré la démonstration de Jeckel, le Breton ne comprenait pas vraiment l'utilité du pouvoir de son ami, mais il ne voulait pas le blesser.
"Oui on dirait bien que tu ne peux purin rien faire du tout. Bah c'est pas grave, y'a plein de mutants encore un peu nuls malgré les jours et les nuits. Je t'apprendrai si car ton prof ne suffit pas."
Il se retourna à son ouvrage, gêné par la question si naïve du Latex.
"Moi, je me sers surtout de mon intelligence, en fait, pendant que les autres utilisent leur pouvoir tu vois ? En mission ce qu'on voit c'est qu'on manque pas de pouvoir mais on manque d'intelligence ! Alors Madame Wolfman a besoin de moi pour rééliquibrer la blatance."
Il rassembla dans un plat argenté les dés de cerveau juteux, les tranches de viande faisandées inondées de mouches qui leur donnait des airs de steack au poivre, et l'oiseau mort déplumé, démembré et décapité. Il ajouta une rasade de sel. Puis en grand seigneur il enleva sa charlotte en plastique qu'il lança au milieu de la pièce, comme un chanteur sa chemise en sueur devant ses fans, et apporta le plat sanguinolant et grouillant à Mina. Il lui tira un sourire jaune et noir tout en secouant brusquement la tête pour chasser les mouches agglutinées. Il passa aussi une main au dessus du plat pour chasser les insectes volants non identifiés.
"Voilà !! Purin et je suis Français ça se percise ! Tu peux dépeloyer tes ailes pour être en tête à queue."
Il adressa un clin d'œil de connivence à Jeckel. Il comprendrait sûrement les caprices des femmes.
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