[JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
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Lucas Shaam
Esther Kofman
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- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Mer 19 Mai 2010 - 1:40
Putain ! Le robot était plus intelligent que prévu ! Il avait capté qu'il était métamorphe ! Une machine normale aurait juste notifié un changement de gueule comme un nouveau type. L'arme pointée vers lui, tout semblait fini.
Il allait se prendre un foutue rafale dans le bide et ça serait fini. La douleur ne devrait pas durer trop longtemps, c'était là le seul intérêt à cette mort. Et il ne serait pas défiguré aussi. Sans même tenter de fuir, le Yun ferma les yeux et serra les dents en prenant une dernière bouffée d'air. Il eut une pensée pour sa vie d'avant et sa vie d'après, de maintenant. Une pensée plus particulière pour Georgia. Si elle était pas morte déjà comme il allait l'être, il se demandait ce que ça lui ferait d'apprendre qu'il s'était fait plomber.
Sa vie était ainsi faite. Il aurait dû crever sur l'île y'avait d'jà un moment, alors tout ce qu'il avait eu, c'était du pur bonus. Et puis il s'était quand même bien marré. Surtout avec sa blondinette... Il garda son visage en tête comme dernière image. C'était à peu près tout ce qui le reliait à l'Institut. Puis Kanata attendit. Une seconde. Puis deux.
Putain. Il aurait eu le temps de se barrer déjà. Et Pam. Un bruit étrange et fort. Aucune douleur ? Le Yun ouvrit un oeil pour observer la machine qui semblait fumer bizarrement. Style si y'avait eu un écran, il aurait bien vu le FATAL ERROR blanc sur fond bleu. Le jap jeta un oeil vers Yanis dans un mouvement presque mécanique, pas tout à fait décrispé.
On lui accordait encore quelques minutes de répit avant la mort. Il déserra sa prise sur Mr Couproc qui pouvait être fier d'avoir un manche aussi résistant. Le Yun aurait pu péter une noix à main nue tant il avait serré le poing, ou une noisette entre les fesses pour ne pas citer JCVD. Grille-pain faisait son rapport au chef.
Next objectif : l'église ! Kanata Renn continuerait à jouer son rôle. Il avait failli crever et pourtant il en redemandait...
Le Yun bloqua sa respiration quelques instant pour paraitre essoufflé et ouvrit en trombe la porte de l'église pour y pénétrer. Il voulait faire croire que Renn était pourchassé. Quoiqu'il aurait l'air con si le vrai Renn était là. Il aviserait ! Au pire il ressortirait aussi vite qu'il était entré !
Il allait se prendre un foutue rafale dans le bide et ça serait fini. La douleur ne devrait pas durer trop longtemps, c'était là le seul intérêt à cette mort. Et il ne serait pas défiguré aussi. Sans même tenter de fuir, le Yun ferma les yeux et serra les dents en prenant une dernière bouffée d'air. Il eut une pensée pour sa vie d'avant et sa vie d'après, de maintenant. Une pensée plus particulière pour Georgia. Si elle était pas morte déjà comme il allait l'être, il se demandait ce que ça lui ferait d'apprendre qu'il s'était fait plomber.
Sa vie était ainsi faite. Il aurait dû crever sur l'île y'avait d'jà un moment, alors tout ce qu'il avait eu, c'était du pur bonus. Et puis il s'était quand même bien marré. Surtout avec sa blondinette... Il garda son visage en tête comme dernière image. C'était à peu près tout ce qui le reliait à l'Institut. Puis Kanata attendit. Une seconde. Puis deux.
Putain. Il aurait eu le temps de se barrer déjà. Et Pam. Un bruit étrange et fort. Aucune douleur ? Le Yun ouvrit un oeil pour observer la machine qui semblait fumer bizarrement. Style si y'avait eu un écran, il aurait bien vu le FATAL ERROR blanc sur fond bleu. Le jap jeta un oeil vers Yanis dans un mouvement presque mécanique, pas tout à fait décrispé.
On lui accordait encore quelques minutes de répit avant la mort. Il déserra sa prise sur Mr Couproc qui pouvait être fier d'avoir un manche aussi résistant. Le Yun aurait pu péter une noix à main nue tant il avait serré le poing, ou une noisette entre les fesses pour ne pas citer JCVD. Grille-pain faisait son rapport au chef.
Next objectif : l'église ! Kanata Renn continuerait à jouer son rôle. Il avait failli crever et pourtant il en redemandait...
Le Yun bloqua sa respiration quelques instant pour paraitre essoufflé et ouvrit en trombe la porte de l'église pour y pénétrer. Il voulait faire croire que Renn était pourchassé. Quoiqu'il aurait l'air con si le vrai Renn était là. Il aviserait ! Au pire il ressortirait aussi vite qu'il était entré !
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Mer 19 Mai 2010 - 2:30
Examinant la jeune femme, Edouard se rendit compte qu'il aurait très bien pu s'agir de la dernière sœur Bell... Celle qui n'avait jamais été retrouvée, celle qui avait actionné le cristal dans la grotte du rocher Percé... Ainsi la possession n'était-elle que temporaire ? Quoi qu'il en fut, il remarqua tout particulièrement les lunettes parfaitement opaques qu'elle portait qui semblaient être bourrées de composants électroniques en tout genre, ainsi que les gants noirs semblables à ceux de Renn...
... et il y avait quelque chose de noir et de liquide qui commençait à ramper également sur ses pieds !
Renn, quant à lui...
... venait d'achever sa transformation. Il se tenait devant Lucas, Edouard et Abaigh (qui les avait rejoint, laissant un clone manipuler le casque), l'air menaçant, revêtu de son armure intégrale qui semblait vivante. Des pics tranchants se formaient tout le long de ses bras et sur ses épaules. Ses mouvements étaient saccadés, rapides, nerveux... Comme s'il était prêt à bondir sur le trio pour les dévorer...
Kanata / Renn pénétra dans l'église. Il fut tout de suite attiré par la présence d'un homme, debout dans la nef du bâtiment, à une quinzaine de mètres de là. Derrière lui, tout était plongé dans une obscurité totale, mais la respiration haletante d'un homme lui fit comprendre qu'il y avait une autre personne.
L'homme de la nef observa le nouvel arrivant d'un regard hostile.
"Vous aurez compris que tant la reddition que la résistance sont parfaitement inutiles. Nous vous connaissons. J'ai déjà eu l'occasion d'affronter votre petit Institut. Vous n'avez aucune chance"
Tout en parlant, il s'éleva dans les airs. Son regard changea, se faisant plus mauvais encore.
"Vos amis sont déjà morts. Les armures liquides de Max Renn les réduiront au silence. Et la dernière fille va rapidement sombrer dans la folie et la déchéance... Vous n'aurez même pas la chance d'arriver jusqu'à Protagoras..."
Une sorte de champ énergétique se créa autour de l'homme. Dans la nef, les cierges et autres objets de culte commençaient à remuer étrangement comme mus par une force invisible. Les yeux de l'homme étaient fous.
"Goûtez à la fureur d'Hippias, premier serviteur de l'Ordre !" hurla-t-il, hors de lui.
Sa voix était comme un éclair déchirant le ciel.
Loin de cette agitation, Yanis était toujours sur le parvis de l'église. Son scan fut perturbé par l'arrivée d'une troisième personne située sur le flanc droit de l'église.
*
**
Jolène était toujours sur le seuil de la porte des étoiles. La masse protoplasmique remuait lentement sous ses yeux. Elle se sentait terriblement attirée par cette dernière, comme la phalène par la flamme...
Sa tête lui faisait mal. Elle sentit du liquide sur sa lèvre : du sang. Elle saignait du nez. Et ça bourdonnait encore et encore dans son esprit...
La voix reprit :
"Notre race ne peut se satisfaire d'un seul corps humain. L'esprit est plus puissant que la chair. Notre existence même perturbe le continuum spatio-temporel. Nous devons nous incarner dans des véhicules humains. Jeune humaine, rejoins Azathoth et nous épargnerons tes amis. Si tu n'obéis pas, nous détruirons tout ce qui a de la valeur a tes yeux et à la fin, tu nous diras merci..."
Il y avait pourtant quelque chose qui clochait dans cette scène... Peut être la voix d'un autre homme qui tempêtait au loin...
"...la fureur d'Hippias, premier serviteur de l'Ordre !"
... et il y avait quelque chose de noir et de liquide qui commençait à ramper également sur ses pieds !
Renn, quant à lui...
... venait d'achever sa transformation. Il se tenait devant Lucas, Edouard et Abaigh (qui les avait rejoint, laissant un clone manipuler le casque), l'air menaçant, revêtu de son armure intégrale qui semblait vivante. Des pics tranchants se formaient tout le long de ses bras et sur ses épaules. Ses mouvements étaient saccadés, rapides, nerveux... Comme s'il était prêt à bondir sur le trio pour les dévorer...
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Kanata / Renn pénétra dans l'église. Il fut tout de suite attiré par la présence d'un homme, debout dans la nef du bâtiment, à une quinzaine de mètres de là. Derrière lui, tout était plongé dans une obscurité totale, mais la respiration haletante d'un homme lui fit comprendre qu'il y avait une autre personne.
L'homme de la nef observa le nouvel arrivant d'un regard hostile.
"Vous aurez compris que tant la reddition que la résistance sont parfaitement inutiles. Nous vous connaissons. J'ai déjà eu l'occasion d'affronter votre petit Institut. Vous n'avez aucune chance"
Tout en parlant, il s'éleva dans les airs. Son regard changea, se faisant plus mauvais encore.
"Vos amis sont déjà morts. Les armures liquides de Max Renn les réduiront au silence. Et la dernière fille va rapidement sombrer dans la folie et la déchéance... Vous n'aurez même pas la chance d'arriver jusqu'à Protagoras..."
Une sorte de champ énergétique se créa autour de l'homme. Dans la nef, les cierges et autres objets de culte commençaient à remuer étrangement comme mus par une force invisible. Les yeux de l'homme étaient fous.
"Goûtez à la fureur d'Hippias, premier serviteur de l'Ordre !" hurla-t-il, hors de lui.
Sa voix était comme un éclair déchirant le ciel.
Loin de cette agitation, Yanis était toujours sur le parvis de l'église. Son scan fut perturbé par l'arrivée d'une troisième personne située sur le flanc droit de l'église.
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Jolène était toujours sur le seuil de la porte des étoiles. La masse protoplasmique remuait lentement sous ses yeux. Elle se sentait terriblement attirée par cette dernière, comme la phalène par la flamme...
Sa tête lui faisait mal. Elle sentit du liquide sur sa lèvre : du sang. Elle saignait du nez. Et ça bourdonnait encore et encore dans son esprit...
La voix reprit :
"Notre race ne peut se satisfaire d'un seul corps humain. L'esprit est plus puissant que la chair. Notre existence même perturbe le continuum spatio-temporel. Nous devons nous incarner dans des véhicules humains. Jeune humaine, rejoins Azathoth et nous épargnerons tes amis. Si tu n'obéis pas, nous détruirons tout ce qui a de la valeur a tes yeux et à la fin, tu nous diras merci..."
Il y avait pourtant quelque chose qui clochait dans cette scène... Peut être la voix d'un autre homme qui tempêtait au loin...
"...la fureur d'Hippias, premier serviteur de l'Ordre !"
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Jeu 20 Mai 2010 - 0:39
Yanis et Kanata étaient près de l’église, et Jolène s’était donc retrouvée seule coincée dans une maison, affirmant qu’elle s’en sortirait, et que la mission passait avant elle. Bon sang, c’était hors de question d’accepter ça, même s’ils n’y pouvaient pas grand-chose dans l’état actuel des choses. Lucas se promit de la rejoindre sitôt cette trappe visitée. Comme il l’avait bien énoncé au début de cette mission, il était hors de question de laisser qui que ce soit à l’arrière, et seul, de surcroit. Mais tout ne se passait pas toujours comme prévu ou comme espéré. Ajouté à ça le mutisme inquiétant d’Esther, et toujours cette tentative invisible de diversion, et ils commençaient sérieusement à se perdre… Le groupe de départ était éclaté dans le village, et seuls Edouard et Abaigh étaient finalement restés près de lui. Lucas grogna intérieurement, mais faisait confiance en les capacités de ses congénères pour se sortir d’une situation qui pourrait s’avérer gênante. De toute façon, cette petite exploration de cave ne durerait pas longtemps, et il volerait à leur recherche sitôt cette baraque explorée.
Il se hâta donc de descendre les quelques escaliers qui s’étaient révélés à l’ouverture de la trappe, et qui descendaient dans la pénombre du sous-sol du bâtiment. Celui-ci semblait constitué d’une pièce unique à l’ambiance glauque. Des fresques hideuses et effrayantes étaient peintes sur les murs. Et aussi un homme. Un homme dont la vision fit se figer un instant Lucas de stupeur, même si l’impromptu semblait tout aussi surpris que lui de son intrusion. Max Renn… Et selon ses propres paroles, ils se trouvaient actuellement dans son atelier personnel. Cela ne présageait rien de très bon… Surtout en entendant les menaces assurées de celui qu’ils pourchassaient, et dont les pieds se recouvraient d’un liquide noirâtre et glutineux. Une armure liquide d’un certain Arcade… que Lucas ne connaissait hélas ni d’Eve ni d’Adam (sans faire référence ni à une avocate déplaisante ou à un certain directeur d’institut).
Dans un autre coin de la pièce, une jeune femme assise sur une chaise de métal, les yeux masqués par d’étranges lunettes, qui semblaient la contraindre à regarder un écran qui affichait une image au moins aussi glauque que le reste de la pièce. Selon le maître des lieux, il lui téléchargeait la personnalité de la défunte épouse de Protagoras. C’était aberrant à entendre, mais Lucas avait appris à ne plus être surpris par le machiavélisme et les idées tordues de ces génies du mal. À son arrivée, Edouard confirma qu’il s’agissait de la veuve de Van Damme, et qu’il fallait interrompre le transfert. Hélas, quelque chose disait à Lucas que ça ne serait pas chose si aisée. Surtout qu’elle se recouvrait aussi de cette matière noire et gluante, semblable à celle dont Renn était maintenant totalement vêtu.
*Galère…*
Max Renn, qui semblait désormais prêt à en découdre, totalement enseveli sous cette visqueuse matière, et dont les bras se paraient de piques peu avenantes. Il avait l’air possédé par une force qui n’était pas sienne et… c’était relativement inquiétant. L’urgence était perceptible : il fallait agir vite et bien. Lucas n’eut pas le temps de réfléchir bien longtemps, mais ses expériences passées en leadership d’équipe lui avaient permis de réfléchir au sein même d’une action de manière assez efficace. Généralement à très court terme, mais suffisamment pour s’être tiré de toutes les situations problématiques.
« Animus, vire-lui ses lunettes, vite ! Abaigh, occupe-toi de ses gants… »
Quant à lui, il devrait s’occuper de mettre Max Renn KO, ou tout du moins de le maintenir à distance de ses deux coéquipiers le temps qu’ils sauvent la demoiselle d’une lobotomisation robotisée. Pour ce faire, il n’y avait pas trente mille techniques : Renn voulait tester l’efficacité de son armure, et Lucas allait lui en offrir l’occasion, à coups de poings diamantés. Si cette matière noire résistait au diamant et à sa force ils étaient vraiment mal barre…
Ainsi, Rock se rua sur Max Renn afin de lui décocher un coup de poing monumental, tel qu’il n’avait jamais osé en donner sous sa forme diamantine. Le combat était commencé…
Il se hâta donc de descendre les quelques escaliers qui s’étaient révélés à l’ouverture de la trappe, et qui descendaient dans la pénombre du sous-sol du bâtiment. Celui-ci semblait constitué d’une pièce unique à l’ambiance glauque. Des fresques hideuses et effrayantes étaient peintes sur les murs. Et aussi un homme. Un homme dont la vision fit se figer un instant Lucas de stupeur, même si l’impromptu semblait tout aussi surpris que lui de son intrusion. Max Renn… Et selon ses propres paroles, ils se trouvaient actuellement dans son atelier personnel. Cela ne présageait rien de très bon… Surtout en entendant les menaces assurées de celui qu’ils pourchassaient, et dont les pieds se recouvraient d’un liquide noirâtre et glutineux. Une armure liquide d’un certain Arcade… que Lucas ne connaissait hélas ni d’Eve ni d’Adam (sans faire référence ni à une avocate déplaisante ou à un certain directeur d’institut).
Dans un autre coin de la pièce, une jeune femme assise sur une chaise de métal, les yeux masqués par d’étranges lunettes, qui semblaient la contraindre à regarder un écran qui affichait une image au moins aussi glauque que le reste de la pièce. Selon le maître des lieux, il lui téléchargeait la personnalité de la défunte épouse de Protagoras. C’était aberrant à entendre, mais Lucas avait appris à ne plus être surpris par le machiavélisme et les idées tordues de ces génies du mal. À son arrivée, Edouard confirma qu’il s’agissait de la veuve de Van Damme, et qu’il fallait interrompre le transfert. Hélas, quelque chose disait à Lucas que ça ne serait pas chose si aisée. Surtout qu’elle se recouvrait aussi de cette matière noire et gluante, semblable à celle dont Renn était maintenant totalement vêtu.
*Galère…*
Max Renn, qui semblait désormais prêt à en découdre, totalement enseveli sous cette visqueuse matière, et dont les bras se paraient de piques peu avenantes. Il avait l’air possédé par une force qui n’était pas sienne et… c’était relativement inquiétant. L’urgence était perceptible : il fallait agir vite et bien. Lucas n’eut pas le temps de réfléchir bien longtemps, mais ses expériences passées en leadership d’équipe lui avaient permis de réfléchir au sein même d’une action de manière assez efficace. Généralement à très court terme, mais suffisamment pour s’être tiré de toutes les situations problématiques.
« Animus, vire-lui ses lunettes, vite ! Abaigh, occupe-toi de ses gants… »
Quant à lui, il devrait s’occuper de mettre Max Renn KO, ou tout du moins de le maintenir à distance de ses deux coéquipiers le temps qu’ils sauvent la demoiselle d’une lobotomisation robotisée. Pour ce faire, il n’y avait pas trente mille techniques : Renn voulait tester l’efficacité de son armure, et Lucas allait lui en offrir l’occasion, à coups de poings diamantés. Si cette matière noire résistait au diamant et à sa force ils étaient vraiment mal barre…
Ainsi, Rock se rua sur Max Renn afin de lui décocher un coup de poing monumental, tel qu’il n’avait jamais osé en donner sous sa forme diamantine. Le combat était commencé…
- InvitéInvité
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Ven 21 Mai 2010 - 0:57
Yanis jeta un coup d'oeil furtif dans l'entrebâillement de la porte afin d'observer l'intérieur de l'église. C'était la première fois que l'Algérien contemplait un lieu de culte chrétien en chair et en os. L'ensemble était froid, austère et sombre. Il avait beau être à moitié robot, l'atmosphère lumineuse des mosquées lui parut visiblement plus chaleureuse.
Dans l'allée se trouvait un homme dont le visage leur était connu depuis le briefing. Il se présenta d'ailleurs, non sans une certaine confiance en lui. A l'entendre, les deux jeunes étaient déjà morts. D'un point de vue objectif, Hippias n'avait d'ailleurs pas tort. Ironiquement, on pouvait dire que les crevettes arabo-japonaises faisaient pâle figure face au télékinétique. Tentait-il de les intimider ?
"Kitsune, présence à 2h."précisa-t-il à son camarade dans son communicateur après avoir détecté l'arrivée d'une tierce personne dans l'aile est de l'église. Il n'entra cependant pas dans l'édifice.
"Ce type est le fils de Cromwell, non ?" précisa Cobalt à Kitsune dans son communicateur. Il perdrait peut-être ses moyens en voyant son père revenir d'entre les morts.
Réfléchissant plus avant, il fit émerger les archives du briefing concernant cet individu. D'après Kofman, il avait été blessé à la jambe. C'était une faille exploitable, bien qu'il ne sût de quelle jambe il s'agissait. Pour le découvrir, il n'y avait qu'une seule façon de le savoir : il n'avait que deux jambes, il suffisait de procéder par élimination.
"Occupe-le, je le prends à revers. Vise les jambes si tu peux." dit-il en contournant l'église par la gauche pour atteindre la volée de marches et la porte qui donnaient sur le coin inférieur gauche de la croix formée par le bâtiment. Cette position le ferait arriver par surprise sur les deux occupants de l'église, tout en lui évitant de s'exposer à la troisième personne, dont il ignorait l'identité.
Dans l'allée se trouvait un homme dont le visage leur était connu depuis le briefing. Il se présenta d'ailleurs, non sans une certaine confiance en lui. A l'entendre, les deux jeunes étaient déjà morts. D'un point de vue objectif, Hippias n'avait d'ailleurs pas tort. Ironiquement, on pouvait dire que les crevettes arabo-japonaises faisaient pâle figure face au télékinétique. Tentait-il de les intimider ?
"Kitsune, présence à 2h."précisa-t-il à son camarade dans son communicateur après avoir détecté l'arrivée d'une tierce personne dans l'aile est de l'église. Il n'entra cependant pas dans l'édifice.
"Ce type est le fils de Cromwell, non ?" précisa Cobalt à Kitsune dans son communicateur. Il perdrait peut-être ses moyens en voyant son père revenir d'entre les morts.
Réfléchissant plus avant, il fit émerger les archives du briefing concernant cet individu. D'après Kofman, il avait été blessé à la jambe. C'était une faille exploitable, bien qu'il ne sût de quelle jambe il s'agissait. Pour le découvrir, il n'y avait qu'une seule façon de le savoir : il n'avait que deux jambes, il suffisait de procéder par élimination.
"Occupe-le, je le prends à revers. Vise les jambes si tu peux." dit-il en contournant l'église par la gauche pour atteindre la volée de marches et la porte qui donnaient sur le coin inférieur gauche de la croix formée par le bâtiment. Cette position le ferait arriver par surprise sur les deux occupants de l'église, tout en lui évitant de s'exposer à la troisième personne, dont il ignorait l'identité.
- Edouard LeblancJustiX
- Age : 33
Nom de code : Animus
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Mar 25 Mai 2010 - 17:53
Edouard, déjà en position d'attaque, court en direction de la transformée...
*Les lunettes, les lunettes... Je dois attraper les lunettes... rapide... précis... Furet*
Et Animus se concentre très fort sur les lunettes, si un furet est espiègle et joueur, il doit se souvenir que ce sont les lunettes qui l'attirent...
*Les lunettes, les lunettes... Je dois attraper les lunettes... rapide... précis... Furet*
Et Animus se concentre très fort sur les lunettes, si un furet est espiègle et joueur, il doit se souvenir que ce sont les lunettes qui l'attirent...
- Jolène FerjaultLeX
- Age : 31
Equipe : Lex
Nom de code : Nerve
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Mar 25 Mai 2010 - 19:43
Ça avait marché...enfin presque. Jolène était sûre d'avoir vu le couloir pendant quelques instants...avant qu'il ne reprenne sa nouvelle forme. Tant pis. Elle n'avait pas d'autre choix que d'avancer dans ce cas là. Obéissant à l'attraction que lui imposait la voix, elle continua dans le corridor. Son coeur s'accéléra. Un mélange de peur et d'excitation. Elle inspira un grand coup avant de tourner dans le corridor. Au fond de se dernier, une porte se dessinait, porte qui s'ouvrit toute seule à l'arrivée de Jolène, comme dans un mauvais film d'horreur.
Ce qui se trouvait derrière la porte était...impressionnant. Jolène en avait le souffle coupé. Elle se trouvait dans...l'espace. Si la situation n'avait pas été aussi dramatique elle aurait pleuré de joie de se trouver au plus près de ses étoiles. La béatitude qui la touchait fut de très courte durée. Au centre de ce nouvel Univers qui ne ressemblait en rien à celui que l'on pouvait voir sur Terre se trouvait une sorte d'amas immense, indescriptible par des mots humains. De cette chose aux millier d'yeux sorti la voix caverneuse qu'elle avait entendu auparavant. Cette voix qui l'appelait. Maintenant qu'elle se trouvait devant lui, elle ne ressentait plus rien de positif, seule la peur l'habitait. Elle aurait voulu fuir mais ses jambes ne lui obéissaient plus, elles refusaient de s'éloigner de cette masse informe qui continuaient de l'inviter à la rejoindre. Comme si...elle ne savait pas trop, mais elle voulait se rapprocher de lui, malgré la peur et le dégoût qui l'habitait.
Son cerveau était compressé, elle avait mal. La chose tentait surement de prendre possession de son esprit. La douleur était telle qu'elle avait envie de vomir, elle était prise de vertiges...C'était insupportable. Un liquide poisseux dont elle connaissait le goût s'introduisit entre ses lèvres. Elle saignait. Elle porta sa main sur sa bouche avant de se rendre compte qu'elle saignait du nez. Des larmes commencèrent à monter à ses yeux. Dans quoi s'était-elle fourrée?
Elle commençait à perdre tout espoir. Comment pouvait-elle se sortir de cette situation? C'était tout simplement impossible. Il était vain de résister devant une telle puissance. Elle avait oublié l'illusion, cet amas existait vraiment. Il ne pouvait pas en être autrement. Elle devait plier, pour arrêter tout cela...Il tuerait les autres, même si elle ne résistait pas, elle le savait, la mort serait une libération au final...mais ce qu'il l'attendait était pire que la mort. Elle tremblait, n'offrant plus aucune opposition...à quoi bon?
Alors qu'elle allait s'offrir à la masse sombre, quelque chose perturba les paroles d'Azatoth. Cette voix semblait résonner comme le souvenir d'un autre lieu, d'un autre espace. De quelqu'un qui serait là mais sans être là. Pourtant, il n'y avait personne d'autre qu'elle dans cet espace, elle était désespérément seule face à la créature de l'espace. Pourtant, quelque chose lui soufflait, mémoire d'une conscience éteinte maintenant, qu'il fallait qu'elle fasse une chose pour se sortir de là. Elle n'y croyait pas mais elle appliqua ses mains tachées se sang sur ses yeux, pour leur envoyer une décharge. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ça, mais peut-être que ce qu'il en découlerait lui permettrait d'agir. Malgré son abandon, si elle entrevoyait une solution, elle pourrait toujours tenter d'agir. A ce niveau là, elle ne risquait pas de perdre grand chose.
Ce qui se trouvait derrière la porte était...impressionnant. Jolène en avait le souffle coupé. Elle se trouvait dans...l'espace. Si la situation n'avait pas été aussi dramatique elle aurait pleuré de joie de se trouver au plus près de ses étoiles. La béatitude qui la touchait fut de très courte durée. Au centre de ce nouvel Univers qui ne ressemblait en rien à celui que l'on pouvait voir sur Terre se trouvait une sorte d'amas immense, indescriptible par des mots humains. De cette chose aux millier d'yeux sorti la voix caverneuse qu'elle avait entendu auparavant. Cette voix qui l'appelait. Maintenant qu'elle se trouvait devant lui, elle ne ressentait plus rien de positif, seule la peur l'habitait. Elle aurait voulu fuir mais ses jambes ne lui obéissaient plus, elles refusaient de s'éloigner de cette masse informe qui continuaient de l'inviter à la rejoindre. Comme si...elle ne savait pas trop, mais elle voulait se rapprocher de lui, malgré la peur et le dégoût qui l'habitait.
Son cerveau était compressé, elle avait mal. La chose tentait surement de prendre possession de son esprit. La douleur était telle qu'elle avait envie de vomir, elle était prise de vertiges...C'était insupportable. Un liquide poisseux dont elle connaissait le goût s'introduisit entre ses lèvres. Elle saignait. Elle porta sa main sur sa bouche avant de se rendre compte qu'elle saignait du nez. Des larmes commencèrent à monter à ses yeux. Dans quoi s'était-elle fourrée?
Elle commençait à perdre tout espoir. Comment pouvait-elle se sortir de cette situation? C'était tout simplement impossible. Il était vain de résister devant une telle puissance. Elle avait oublié l'illusion, cet amas existait vraiment. Il ne pouvait pas en être autrement. Elle devait plier, pour arrêter tout cela...Il tuerait les autres, même si elle ne résistait pas, elle le savait, la mort serait une libération au final...mais ce qu'il l'attendait était pire que la mort. Elle tremblait, n'offrant plus aucune opposition...à quoi bon?
Alors qu'elle allait s'offrir à la masse sombre, quelque chose perturba les paroles d'Azatoth. Cette voix semblait résonner comme le souvenir d'un autre lieu, d'un autre espace. De quelqu'un qui serait là mais sans être là. Pourtant, il n'y avait personne d'autre qu'elle dans cet espace, elle était désespérément seule face à la créature de l'espace. Pourtant, quelque chose lui soufflait, mémoire d'une conscience éteinte maintenant, qu'il fallait qu'elle fasse une chose pour se sortir de là. Elle n'y croyait pas mais elle appliqua ses mains tachées se sang sur ses yeux, pour leur envoyer une décharge. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ça, mais peut-être que ce qu'il en découlerait lui permettrait d'agir. Malgré son abandon, si elle entrevoyait une solution, elle pourrait toujours tenter d'agir. A ce niveau là, elle ne risquait pas de perdre grand chose.
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Mer 26 Mai 2010 - 0:29
Ho la merde. Cromwell était pas convaincu des masses. Lorsqu'il parla de ses camarades morts, il se demanda si l'un d'eux y était resté. Mais la phrase suivante laissait entendre que c'était ce qu'il espérait plutôt. Surtout l'armure liquide. Etrange comme truc à entendre. Hippias commença à s'énerver. Kanata Renn l'observa s'envoler. "Goûtez à la fureur d'Hippias, premier serviteur de l'Ordre !". Ouai. Ou pas. Tout semblait s'animer autour de lui. Yanis était resté derrière.
Nouvel individu à deux heures. Tout était noir au fond. Impossible de voir qui que ce soit. Le fils de Cromwell. Son père c'était Nathaniel. Un chauve pas agréable à regarder. Et il devait l'occuper. C'était super. Il aurait bien pris la porte pour se barrer. Mais ça le faisait pas. Kanata se remémora les traits du père de John "Hippias" Cromwell et se transforma en lui. "John, réveille-toi ! Je suis vivant ! Protagoras nous a doublé ! Il te plonge dans une illusion et tu le protèges imbécile ! Il dérègle tes sens ! Arrête de faire l'idiot ! Jack et Cameron arrivent ! Il n'aura pas notre immortalité !"
Occuper ce type. Faire vivre ses histoires de famille. Le Yun savait qu'il n'avait pas la voix du père, mais ça pouvait facilement faire parti de l'illusion supposée. De toute façon, se tirert, il aurait pas eu le temps. Quitte à être dans la merde, autant l'être bien. Et prier pour que Yanis débarque. Et vite.
Nouvel individu à deux heures. Tout était noir au fond. Impossible de voir qui que ce soit. Le fils de Cromwell. Son père c'était Nathaniel. Un chauve pas agréable à regarder. Et il devait l'occuper. C'était super. Il aurait bien pris la porte pour se barrer. Mais ça le faisait pas. Kanata se remémora les traits du père de John "Hippias" Cromwell et se transforma en lui. "John, réveille-toi ! Je suis vivant ! Protagoras nous a doublé ! Il te plonge dans une illusion et tu le protèges imbécile ! Il dérègle tes sens ! Arrête de faire l'idiot ! Jack et Cameron arrivent ! Il n'aura pas notre immortalité !"
Occuper ce type. Faire vivre ses histoires de famille. Le Yun savait qu'il n'avait pas la voix du père, mais ça pouvait facilement faire parti de l'illusion supposée. De toute façon, se tirert, il aurait pas eu le temps. Quitte à être dans la merde, autant l'être bien. Et prier pour que Yanis débarque. Et vite.
- Abaigh Mc CullohLeX
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Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Mer 26 Mai 2010 - 10:57
(HJ : Je suis de retour =) Désolée pour le post un peu chiant mais ça me permet de reprendre là où j'avais arrêté ^^)
Quand Jolène toucha le front de la copie de Charis , cette dernière se transforma en une fille qui ne ressemblait plus du tout à la belle de l'Abeille et la colère de l'Abeille retomba un petit peu. Même si elle était toujours relativement furax qu'on ait utilisé l'image de la femme qu'elle aimait, la copie avait disparu et c'était donc plus supportable pour l'Abeille. Cela dit, ce petit épisode l'avait remontée à bloc : Il n'allait pas falloir la chercher trop sauf si on était suicidaire...
Sur ordre de Lucas, l'Abeille laissa un clone à proximité de ce qui avait été quelques instants auparavant une copie parfaite de sa chère et tendre. Ce clone allait devoir surveiller l'assommée, et au besoin, l'assommer à nouveau si jamais elle se réveillait. Du coup, l'Abeille, accompagnée des autres clones, était libre de suivre le groupe. Yanis et Kanata eux, étaient déjà remontés vers l'église et faisaient face à une sorte de robot mitrailleur -c'était ce que l'Abeille pouvait entrevoir de là où elle se trouvait-. Jolène, elle, se dirigea vers une autre maison et l'Abeille la regarda avec insistance genre "Sois prudente sinon ça va barder". Elle n'aimait pas l'idée que Jolène aille visiter cette maison toute seule...
Quand Jolène entra, l'Abeille se retourna et vit que Lucas était déjà entré à l'intérieur de la maison avec Edouard. Elle les rejoignit au moment où Edouard était en train de débrancher des câbles qui reliaient un type à un ordinateur. L'Abeille haussa un sourcil : Ils étaient complètement barrés dans cette secte. C'était déjà sûr avant, mais ça l'était encore plus maintenant. Lucas eut alors la bonne idée de prendre des nouvelles des autres : Yanis et Kanata étaient toujours devant l'église et Jolène semblait faire face à une illusion dans l'autre maison. L'Abeille serra les poings quand son amie déclara "la mission avant tout". Elle détestait ce genre de phrases...
Lucas se tourna vers l'Abeille et lui demanda de brancher un clone sur le casque pour voir ce que cela pouvait faire. L'Abeille acquiessa, et se saisit du casque pour le mettre sur la tête de l'un des clones. Elle observa le clone avant de lui répéter ce que Lucas avait demandé de faire, juste histoire d'être certaine que le clone n'oublie rien. Une fois cela fait, elle laissa son clone là et rejoignit Lucas et Edouard, accompagnée des deux derniers clones qu'il restait. Bon, elle aurait pu en faire apparaître d'autres, mais tant que ces deux-là étaient disons en état de fonctionnement, ce n'était pas la peine.
Quand elle entra dans la pièce où se trouvaient ses deux coéquipiers, elle marqua un temps d'arrêt, assez secouée parce ce qu'elle vit. Ce qui attira le plus son attention fut la jeune femme assise avec d'étranges lunettes sur les yeux et des gants noirs. Et puis, histoire de rajouter à l'horreur, il y avait un liquide noir bizarre qui commençait à ramper sur ses pieds. Finalement, l'Abeille observa l'écran que la fille regardait : En voyant le visage de la femme sur l'écran, l'Abeille sentit un frisson lui parcourir l'échine. Il était véritablement temps qu'ils mettent un terme à toute cette folie!
Bon, bien sûr, le type en armure attira ensuite l'attention de l'Irlandaise : Difficile de passer à côté. Il avait l'air dangereux et redoutable. En fait, il n'en avait pas seulement l'air : Il l'était sans aucun doute. Lucas décida de s'occuper de lui et demanda à l'Abeille et à Edouard de s'occuper de la fille. Ni une, ni deux, l'Abeille et ses deux clones foncèrent sur la fille : L'Irlandaise essaya d'enlever les gants et demanda à ses clones d'essayer de retirer la substance noire qui rampait sur les pieds et puis s'il ne fallait pas y toucher, au moins, les clones en subiraient les conséquences, et pas l'Abeille.
Quand Jolène toucha le front de la copie de Charis , cette dernière se transforma en une fille qui ne ressemblait plus du tout à la belle de l'Abeille et la colère de l'Abeille retomba un petit peu. Même si elle était toujours relativement furax qu'on ait utilisé l'image de la femme qu'elle aimait, la copie avait disparu et c'était donc plus supportable pour l'Abeille. Cela dit, ce petit épisode l'avait remontée à bloc : Il n'allait pas falloir la chercher trop sauf si on était suicidaire...
Sur ordre de Lucas, l'Abeille laissa un clone à proximité de ce qui avait été quelques instants auparavant une copie parfaite de sa chère et tendre. Ce clone allait devoir surveiller l'assommée, et au besoin, l'assommer à nouveau si jamais elle se réveillait. Du coup, l'Abeille, accompagnée des autres clones, était libre de suivre le groupe. Yanis et Kanata eux, étaient déjà remontés vers l'église et faisaient face à une sorte de robot mitrailleur -c'était ce que l'Abeille pouvait entrevoir de là où elle se trouvait-. Jolène, elle, se dirigea vers une autre maison et l'Abeille la regarda avec insistance genre "Sois prudente sinon ça va barder". Elle n'aimait pas l'idée que Jolène aille visiter cette maison toute seule...
Quand Jolène entra, l'Abeille se retourna et vit que Lucas était déjà entré à l'intérieur de la maison avec Edouard. Elle les rejoignit au moment où Edouard était en train de débrancher des câbles qui reliaient un type à un ordinateur. L'Abeille haussa un sourcil : Ils étaient complètement barrés dans cette secte. C'était déjà sûr avant, mais ça l'était encore plus maintenant. Lucas eut alors la bonne idée de prendre des nouvelles des autres : Yanis et Kanata étaient toujours devant l'église et Jolène semblait faire face à une illusion dans l'autre maison. L'Abeille serra les poings quand son amie déclara "la mission avant tout". Elle détestait ce genre de phrases...
Lucas se tourna vers l'Abeille et lui demanda de brancher un clone sur le casque pour voir ce que cela pouvait faire. L'Abeille acquiessa, et se saisit du casque pour le mettre sur la tête de l'un des clones. Elle observa le clone avant de lui répéter ce que Lucas avait demandé de faire, juste histoire d'être certaine que le clone n'oublie rien. Une fois cela fait, elle laissa son clone là et rejoignit Lucas et Edouard, accompagnée des deux derniers clones qu'il restait. Bon, elle aurait pu en faire apparaître d'autres, mais tant que ces deux-là étaient disons en état de fonctionnement, ce n'était pas la peine.
Quand elle entra dans la pièce où se trouvaient ses deux coéquipiers, elle marqua un temps d'arrêt, assez secouée parce ce qu'elle vit. Ce qui attira le plus son attention fut la jeune femme assise avec d'étranges lunettes sur les yeux et des gants noirs. Et puis, histoire de rajouter à l'horreur, il y avait un liquide noir bizarre qui commençait à ramper sur ses pieds. Finalement, l'Abeille observa l'écran que la fille regardait : En voyant le visage de la femme sur l'écran, l'Abeille sentit un frisson lui parcourir l'échine. Il était véritablement temps qu'ils mettent un terme à toute cette folie!
Bon, bien sûr, le type en armure attira ensuite l'attention de l'Irlandaise : Difficile de passer à côté. Il avait l'air dangereux et redoutable. En fait, il n'en avait pas seulement l'air : Il l'était sans aucun doute. Lucas décida de s'occuper de lui et demanda à l'Abeille et à Edouard de s'occuper de la fille. Ni une, ni deux, l'Abeille et ses deux clones foncèrent sur la fille : L'Irlandaise essaya d'enlever les gants et demanda à ses clones d'essayer de retirer la substance noire qui rampait sur les pieds et puis s'il ne fallait pas y toucher, au moins, les clones en subiraient les conséquences, et pas l'Abeille.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Jeu 27 Mai 2010 - 0:23
La chose noire et liquide rampait rapidement sur les jambes de la fille. N'écoutant que son courage et son espièglerie, Édouard se laissa posséder par l'esprit du furet joueur. Sa peau se revêtit du lisse pelage de l'animal et il bondit en direction des lunettes de la jeune fille.
Abaigh de manière concurrente partit en tête, deux clones derrière elle, pour retirer les gants et dégager la matière inconnue et hostile des jambes de la gamine.
L'assaut en forme de sauvetage ne remplit que partiellement ses objectifs : si les lunettes furent chipées d'un coup de patte de l'animorphe et entrèrent en la possession de ce dernier, seul un gant put être retiré. Et c'était sans compter que les deux clones d'Abaigh saisirent les jambes de la fille mais se brûlèrent les mains quand la matière entra en contact avec ces dernières. Elles hurlèrent de douleur.
La fille eut un court instant de stupéfaction avant de s'exprimer, perdue :
"C'est quoi ? QU'EST CE QUI ME RAMPE SUR LE CORPS ?"
Elle hurla elle aussi de douleur... D'un cri déchirant. Comme si la métamorphose, elle n'avait pas été préparée pour la subir. Comme s'il fallait être dans un état second pour y arriver. Comme si... Cette chose étrangère qui lui courait sur le corps, elle n'en voulait pas... Les deux clones reculèrent, devant lâcher sous le coup de la douleur mordante et face aux mouvements agités et nerveux des pieds de la jeune fille qui ne semblaient plus obéir à sa propre conscience...
Lucas frappa, quant à lui de toutes ses forces. S'il était puissant sous sa forme diamantine. Le plus puissant même. Il n'était pas le plus rapide. Et rapide, Renn l'était. Il esquiva au dernier moment le coup en faisant un drôle de mouvement, bien peu naturel. L'armure semblait accélérer les réflexes de ce qui n'avait été qu'un simple être humain quelques instants auparavant. Ignorant Lucas, il tourna son visage vers le petit attroupement qui se tenait autour de l'inconnue. Ses mains se transformèrent en lames et il bondit en direction d'Abaigh, d'Édouard et de la jeune fille...
... et pendant ce temps là le clone laissé en arrière avait compris comment faire marcher le casque. Immédiatement son champ de vision fut modifié. Cela bourdonnait dans sa tête. Elle avait une vue tout au ras du sol, comme si elle ne faisait pas plus de un mètre de haut... Elle se trouvait dans un coin de jardin, non loin de l'église. Le clone sentit qu'elle avait comme perdu l'usage de ses membres au bénéfice de nouvelles extensions. C'était une sensation très désagréable... De se sentir avoir des roulettes à la place des jambes et des mitraillettes au lieu de bras !
"Azathoth est le miroir magique de toutes choses qui a été, qui est et qui sera. As-tu vu déjà un Aleph en vrai, pauvre enfant ? Du condensé de temps et d'espace qui peut prendre la forme d'un objet, d'un arc en ciel ou d'une personne ? Azathoth te commande de t'abandonner en lui. De la terre à la terre et des cendres aux cendres... Le centre flanche et tout s'écroule..."
La voix continuait à déblatérer des paroles sans queues ni têtes. Jolène se frotta les yeux et s'administra une nouvelle décharge. Cela faisait mal. Elle se sentait de plus en plus mal. Comme si le langage de la voix la mettait à nue. Un pur cancer sémantique. Quand elle rouvrit les yeux ce fut pour voir la situation telle qu'elle était... Elle était dans l'église. Il y avait un homme qui flottait un peu plus loin et... En lieu et place d'Azathoth se tenait un très vieil homme sur un trône...
"Azathoth, premier dieu et maître de toutes choses, le chaos rampant, l'apocalypse nucléaire..."
La voix était celle du vieillard ! L'illusion ne reprenait pas ses droits : Jolène avait réussi à leurrer ceux qui l'avaient manipulée ! Néanmoins, la sensation de vie, de dégout de soit se poursuivait... De même le saignement de nez continuait... Abondamment.
Kanata était devenu une copie du défunt patriarche Cromwell... L'initiateur de toute cette folie, le créateur de Nemo !
Hippias paraissait surpris. Il ne moufta pas pendant tout le petit discours de Kanata. Finalement un rictus de colère traversa son visage. Il hurla à nouveau :
"C'est faux ! Mon père est mort ! Tu souilles son image ! Tu..."
Il marqua une légère pause qui fut bien investie par Yanis qui put se rendre à la position désirée.
"Les illusions... Les illusions..."
Hippias était confus. Comme si quelque chose au fond de lui sentait que toute la situation clochait... Comme s'il existait un point de dissension entre lui et Protagoras. Kanata avait porté le premier coup d'épingle par son discours, ne restait plus qu'à trouver le moyen d'achever psychiquement le terrible Hippias...
Abaigh de manière concurrente partit en tête, deux clones derrière elle, pour retirer les gants et dégager la matière inconnue et hostile des jambes de la gamine.
L'assaut en forme de sauvetage ne remplit que partiellement ses objectifs : si les lunettes furent chipées d'un coup de patte de l'animorphe et entrèrent en la possession de ce dernier, seul un gant put être retiré. Et c'était sans compter que les deux clones d'Abaigh saisirent les jambes de la fille mais se brûlèrent les mains quand la matière entra en contact avec ces dernières. Elles hurlèrent de douleur.
La fille eut un court instant de stupéfaction avant de s'exprimer, perdue :
"C'est quoi ? QU'EST CE QUI ME RAMPE SUR LE CORPS ?"
Elle hurla elle aussi de douleur... D'un cri déchirant. Comme si la métamorphose, elle n'avait pas été préparée pour la subir. Comme s'il fallait être dans un état second pour y arriver. Comme si... Cette chose étrangère qui lui courait sur le corps, elle n'en voulait pas... Les deux clones reculèrent, devant lâcher sous le coup de la douleur mordante et face aux mouvements agités et nerveux des pieds de la jeune fille qui ne semblaient plus obéir à sa propre conscience...
Lucas frappa, quant à lui de toutes ses forces. S'il était puissant sous sa forme diamantine. Le plus puissant même. Il n'était pas le plus rapide. Et rapide, Renn l'était. Il esquiva au dernier moment le coup en faisant un drôle de mouvement, bien peu naturel. L'armure semblait accélérer les réflexes de ce qui n'avait été qu'un simple être humain quelques instants auparavant. Ignorant Lucas, il tourna son visage vers le petit attroupement qui se tenait autour de l'inconnue. Ses mains se transformèrent en lames et il bondit en direction d'Abaigh, d'Édouard et de la jeune fille...
... et pendant ce temps là le clone laissé en arrière avait compris comment faire marcher le casque. Immédiatement son champ de vision fut modifié. Cela bourdonnait dans sa tête. Elle avait une vue tout au ras du sol, comme si elle ne faisait pas plus de un mètre de haut... Elle se trouvait dans un coin de jardin, non loin de l'église. Le clone sentit qu'elle avait comme perdu l'usage de ses membres au bénéfice de nouvelles extensions. C'était une sensation très désagréable... De se sentir avoir des roulettes à la place des jambes et des mitraillettes au lieu de bras !
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"Azathoth est le miroir magique de toutes choses qui a été, qui est et qui sera. As-tu vu déjà un Aleph en vrai, pauvre enfant ? Du condensé de temps et d'espace qui peut prendre la forme d'un objet, d'un arc en ciel ou d'une personne ? Azathoth te commande de t'abandonner en lui. De la terre à la terre et des cendres aux cendres... Le centre flanche et tout s'écroule..."
La voix continuait à déblatérer des paroles sans queues ni têtes. Jolène se frotta les yeux et s'administra une nouvelle décharge. Cela faisait mal. Elle se sentait de plus en plus mal. Comme si le langage de la voix la mettait à nue. Un pur cancer sémantique. Quand elle rouvrit les yeux ce fut pour voir la situation telle qu'elle était... Elle était dans l'église. Il y avait un homme qui flottait un peu plus loin et... En lieu et place d'Azathoth se tenait un très vieil homme sur un trône...
"Azathoth, premier dieu et maître de toutes choses, le chaos rampant, l'apocalypse nucléaire..."
La voix était celle du vieillard ! L'illusion ne reprenait pas ses droits : Jolène avait réussi à leurrer ceux qui l'avaient manipulée ! Néanmoins, la sensation de vie, de dégout de soit se poursuivait... De même le saignement de nez continuait... Abondamment.
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Kanata était devenu une copie du défunt patriarche Cromwell... L'initiateur de toute cette folie, le créateur de Nemo !
Hippias paraissait surpris. Il ne moufta pas pendant tout le petit discours de Kanata. Finalement un rictus de colère traversa son visage. Il hurla à nouveau :
"C'est faux ! Mon père est mort ! Tu souilles son image ! Tu..."
Il marqua une légère pause qui fut bien investie par Yanis qui put se rendre à la position désirée.
"Les illusions... Les illusions..."
Hippias était confus. Comme si quelque chose au fond de lui sentait que toute la situation clochait... Comme s'il existait un point de dissension entre lui et Protagoras. Kanata avait porté le premier coup d'épingle par son discours, ne restait plus qu'à trouver le moyen d'achever psychiquement le terrible Hippias...
- Lucas ShaamLeX
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Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Ven 28 Mai 2010 - 14:24
Toute la force de Rock était contenue dans ce poing vengeur qu’il abattait avec rage sur l’ennemi englué qui s’apprêtait sans nul doute à les découper en tranches. Pourtant, alors qu’il s’attendait à mettre Max Renn au tapis en un coup, sans que celui-ci ait pu faire une démonstration grandiose de sa fameuse armure liquide, il s’aperçut qu’il avait tout faux… Il ne saurait pas encore tout de suite si l’armure du patron de Future Cope résistait à son diamant brut. En effet, Renn fit preuve d’une redoutable souplesse en évitant tout bonnement son coup, le laissant emporté par son élan ravageur.
Un cri derrière lui lui confirma néanmoins que ses coéquipiers avaient eu plus de réussite que lui pour le coup : la jeune femme prostrée avait apparemment repris conscience d’elle-même, même si ça ne semblait pas terriblement agréable. Un coup d’œil, et il vit que la situation n’était pas si rose que ça pour Abaigh et Edouard. Si l’un avait réussi à arracher les lunettes, et l’autre un gant, les deux clones utilisés par Abaigh semblaient s’être fait bruler par la matière noirâtre et visqueuse qui grimpait le long des jambes de la fille. La même matière qui constituait l’armure de Renn, provoquant potentiellement les mêmes dégâts au toucher. Renn, d’ailleurs, qui se dirigeait droit sur eux, oubliant Lucas derrière lui, les mains transformées en lames acérées… ça ne sentait pas bon du tout pour le petit groupe sur lequel il se jetait littéralement.
De sa position arrière, un peu abandonné en arrière-plan par le grand ponte en armure noire, Lucas cria un avertissement à Abaigh.
« Fiain, bloque ce malade avec tes clones ! Fuyez d’ici et emportez la fille ! J’me charge de Renn… »
Enfin, s’il y parvenait. Son plan à long terme était de faire s’effondrer la cave sur le diabolique fabricant de robots. Mais pour ça, il fallait que les autres soient sortis…
Ainsi, pour le moment, il se contenta de lancer une décharge sismique assez ciblée vers Max Renn. Une fois par terre, les autres auraient sans doute l’occasion de fuir en emportant la fille, et Abaigh pourrait éventuellement faire intervenir ses clones pour clouer Renn au sol…
Quand le sinistre fabriquant en armure posa le pied à nouveau au sol, à quelques dizaines de centimètres d'Abaigh et d'Edouard, le sol trembla sous lui. Il prononça un son étrange qui ne pouvait s'apparenter qu'à de la surprise et se vautra au sol... Lucas venait de faire gagner quelques secondes à ses coéquipiers.
Un cri derrière lui lui confirma néanmoins que ses coéquipiers avaient eu plus de réussite que lui pour le coup : la jeune femme prostrée avait apparemment repris conscience d’elle-même, même si ça ne semblait pas terriblement agréable. Un coup d’œil, et il vit que la situation n’était pas si rose que ça pour Abaigh et Edouard. Si l’un avait réussi à arracher les lunettes, et l’autre un gant, les deux clones utilisés par Abaigh semblaient s’être fait bruler par la matière noirâtre et visqueuse qui grimpait le long des jambes de la fille. La même matière qui constituait l’armure de Renn, provoquant potentiellement les mêmes dégâts au toucher. Renn, d’ailleurs, qui se dirigeait droit sur eux, oubliant Lucas derrière lui, les mains transformées en lames acérées… ça ne sentait pas bon du tout pour le petit groupe sur lequel il se jetait littéralement.
De sa position arrière, un peu abandonné en arrière-plan par le grand ponte en armure noire, Lucas cria un avertissement à Abaigh.
« Fiain, bloque ce malade avec tes clones ! Fuyez d’ici et emportez la fille ! J’me charge de Renn… »
Enfin, s’il y parvenait. Son plan à long terme était de faire s’effondrer la cave sur le diabolique fabricant de robots. Mais pour ça, il fallait que les autres soient sortis…
Ainsi, pour le moment, il se contenta de lancer une décharge sismique assez ciblée vers Max Renn. Une fois par terre, les autres auraient sans doute l’occasion de fuir en emportant la fille, et Abaigh pourrait éventuellement faire intervenir ses clones pour clouer Renn au sol…
Quand le sinistre fabriquant en armure posa le pied à nouveau au sol, à quelques dizaines de centimètres d'Abaigh et d'Edouard, le sol trembla sous lui. Il prononça un son étrange qui ne pouvait s'apparenter qu'à de la surprise et se vautra au sol... Lucas venait de faire gagner quelques secondes à ses coéquipiers.
- Edouard LeblancJustiX
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Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Dim 30 Mai 2010 - 14:47
Ni une ni deux, Edouard s'approche de la fausse Efae et dit à l'attention d'Abaigh.
- Prend les lunettes... ça pourrait être utile à l'Académie ou... j'sais pas !
Et il lance les lunettes en direction de Clone Girl.
Il rapporte son attention sur la fille qu'il lève et prend dans ses bras comme une nouvelle mariée, et il remarque une des clones qui s'est brulé sur la matière visqueuse... Il parait triste une seconde, puis entre en mode morphologie : Cheval.
Animus quitte vite les lieux par où il est arrivé avec un hénissement digne du plus viril étalon ! Au passage, son regard biffurque vers l'arrière train d'Abaigh et il redouble d'ardeur à la course, bien décidé à impressionner les femelles !
- Prend les lunettes... ça pourrait être utile à l'Académie ou... j'sais pas !
Et il lance les lunettes en direction de Clone Girl.
Il rapporte son attention sur la fille qu'il lève et prend dans ses bras comme une nouvelle mariée, et il remarque une des clones qui s'est brulé sur la matière visqueuse... Il parait triste une seconde, puis entre en mode morphologie : Cheval.
Animus quitte vite les lieux par où il est arrivé avec un hénissement digne du plus viril étalon ! Au passage, son regard biffurque vers l'arrière train d'Abaigh et il redouble d'ardeur à la course, bien décidé à impressionner les femelles !
- Abaigh Mc CullohLeX
- Age : 32
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Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Lun 31 Mai 2010 - 9:06
Bon, le coup de "Les clones, vous essayez d'enlever la matière noire" avait été une bonne idée car si l'Abeille avait tenté de le faire elle-même, elle aurait terminé avec des brûlures pas très jolies aux mains. Quand elle vit ses clones se brûler et souffrir atrocement, elle haussa les épaules : Elle avait l'habitude et en plus, elle était bien contente de ne plus ressentir la douleur de ses clones!
Bref...
La fille se mit à hurler (quoi de plus normal étant donné les circonstances?) et elle gigota nerveusement. Bon, la calmer n'allait pas être une partie de plaisir. Lucas de son côté s'occupait de Renn... Ou pas! Entendant du bruit derrière elle, l'Abeille se retourna et elle vit Renn foncer sur elle, Edouard et la fille. Ouh la la la la... Elle écarquilla les yeux et voulut faire un pas en arrière mais la fille la gênait : Zut. Et puis il était tellement rapide. D'ailleurs tout se passa très vite : Elle crut que sa dernière heure était arrivée tellement Renn était près d'eux. Lucas leur hurla de se tirer et d'emmener la fille. Et l'Abeille, elle devait bloquer Renn avec des clones! Ce dernier s'écroula après une secousse offerte gracieusement par Lucas.
A ce moment-là, elle eut une sensation bizarre. Elle était en communcation télépathique avec le clone de l'étage supérieur et ce qu'il voyait et ressentait était particulier. L'Abeille n'attendit pas une seconde de plus et fonça vers la sortie tout en s'adressant à ses deux clones qui certes avaient les mains brûlées, mais était toujours "vivants", en désignant Renn du doigt.
-Sur lui! Bloquez-le, empêchez-le de bouger!
En courant, elle comprit (grâce aux images et aux sensations que son clone lui transmettait) que le casque contrôlait un robot mitrailleur comme celui qu'elle avait vu devant l'église. Pendant sa fuite, elle ordonna à son clone, toujours par télépathie (pratique!!!), de garder le contôle du robot et de l'utiliser pour se rendre devant l'église afin de retrouver Yanis et Kanata et les aider s'il y avait besoin. Après tout, des mitraillettes, c'était fort pratique pour se débarasser des ennemis,non?
Bref...
La fille se mit à hurler (quoi de plus normal étant donné les circonstances?) et elle gigota nerveusement. Bon, la calmer n'allait pas être une partie de plaisir. Lucas de son côté s'occupait de Renn... Ou pas! Entendant du bruit derrière elle, l'Abeille se retourna et elle vit Renn foncer sur elle, Edouard et la fille. Ouh la la la la... Elle écarquilla les yeux et voulut faire un pas en arrière mais la fille la gênait : Zut. Et puis il était tellement rapide. D'ailleurs tout se passa très vite : Elle crut que sa dernière heure était arrivée tellement Renn était près d'eux. Lucas leur hurla de se tirer et d'emmener la fille. Et l'Abeille, elle devait bloquer Renn avec des clones! Ce dernier s'écroula après une secousse offerte gracieusement par Lucas.
A ce moment-là, elle eut une sensation bizarre. Elle était en communcation télépathique avec le clone de l'étage supérieur et ce qu'il voyait et ressentait était particulier. L'Abeille n'attendit pas une seconde de plus et fonça vers la sortie tout en s'adressant à ses deux clones qui certes avaient les mains brûlées, mais était toujours "vivants", en désignant Renn du doigt.
-Sur lui! Bloquez-le, empêchez-le de bouger!
En courant, elle comprit (grâce aux images et aux sensations que son clone lui transmettait) que le casque contrôlait un robot mitrailleur comme celui qu'elle avait vu devant l'église. Pendant sa fuite, elle ordonna à son clone, toujours par télépathie (pratique!!!), de garder le contôle du robot et de l'utiliser pour se rendre devant l'église afin de retrouver Yanis et Kanata et les aider s'il y avait besoin. Après tout, des mitraillettes, c'était fort pratique pour se débarasser des ennemis,non?
- Jolène FerjaultLeX
- Age : 31
Equipe : Lex
Nom de code : Nerve
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Lun 31 Mai 2010 - 19:15
Il fallait qu'elle oublie cette voix qui tentait de la contrôler, juste quelques instants, le temps qu'elle puisse utiliser son pouvoir...oublier ces paroles sans aucun sens commun. Malgré la douleur que ces mots lui faisait, tentant d'occulter le fait que ce qu'il disait semblait la consumer à petit feu, elle appliqua ses mains sur ses yeux. Un douleur la traversa mais quand elle les rouvrit, un autre environnement était apparu. Adieu espace et Azatoth. Elle était maintenant dans une église. Elle vit au loin un homme en train de flotter et face à elle, là où quelques secondes avant se trouvait la masse obscure, se tenait un vieillard dans une sorte de trône. Elle...elle avait réussi à se sortir du cauchemar. Du moins visuellement. Le reste de son corps et de son esprit semblait ne pas s'en être encore remis. De son nez coulait encore le sang. L'illusion ne s'était arrêtée que pour ses yeux. Si elle voulait en être totalement débarrassé il faudrait qu'elle passe ses mains sur tout son corps. Non seulement elle n'avait pas le temps mais le vieillard ne semblait pas s'être rendu compte qu'elle s'en était tiré, il continuait à dire des phrases incohérentes.
Elle se rappela de ce qui avait put être dit au briefing. L'illusion, l'âge...ce devait être sans aucun doute Cornelius van Damme, alias Protagoras. Maintenant qu'elle savait ce qui se passait vraiment, il était sans arme sur elle...jusqu'au nouveau round. Si jamais elle réussissait à s'approcher assez de lui sans éveiller son attention elle pourrait le prendre comme "otage". Ou bouclier humain, au choix. Mais il ne devait en aucun cas se rendre compte que son illusion ne marchait plus.
Elle appliqua ses mains sur les deux côtés de sa tête, comme si elle était prise d'un violent mal de crâne. Si seulement cette impression de dégoût disparaissait, ça l'aiderait surement. Et puis elle craignait que, le reste de son corps restant dans l'illusion, elle risque quelque chose en s'approchant du vieil homme. il fallait qu'elle tente le même coup que ses yeux sur...son cerveau. Les possibilités étaient diverses du "ça marche" à "ça marche pas" mais elle espérait que cela ne la ferait pas tomber dans l'inconscience. C'était risqué mais avec les illusions mieux valait être prudente. Et si jamais cela réussissait, elle aurait le champs libre pour avancer vers Protagoras en feignant la douleur et la soumission.
Elle se rappela de ce qui avait put être dit au briefing. L'illusion, l'âge...ce devait être sans aucun doute Cornelius van Damme, alias Protagoras. Maintenant qu'elle savait ce qui se passait vraiment, il était sans arme sur elle...jusqu'au nouveau round. Si jamais elle réussissait à s'approcher assez de lui sans éveiller son attention elle pourrait le prendre comme "otage". Ou bouclier humain, au choix. Mais il ne devait en aucun cas se rendre compte que son illusion ne marchait plus.
Elle appliqua ses mains sur les deux côtés de sa tête, comme si elle était prise d'un violent mal de crâne. Si seulement cette impression de dégoût disparaissait, ça l'aiderait surement. Et puis elle craignait que, le reste de son corps restant dans l'illusion, elle risque quelque chose en s'approchant du vieil homme. il fallait qu'elle tente le même coup que ses yeux sur...son cerveau. Les possibilités étaient diverses du "ça marche" à "ça marche pas" mais elle espérait que cela ne la ferait pas tomber dans l'inconscience. C'était risqué mais avec les illusions mieux valait être prudente. Et si jamais cela réussissait, elle aurait le champs libre pour avancer vers Protagoras en feignant la douleur et la soumission.
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Mer 2 Juin 2010 - 1:23
Et merde. Ca marchait pas. Et chouette. Ca marchait. La situation semblait se passer un peu mieux d'un coup. Cool. Restait à espérer que Yanis ait bien fait son petit tour du proprio pendant que le Yun embobinait l'autre crétin. C'était pas lui qui allait le mettre KO en lui causant de sa famille de tarés.
Le plus surprenant, c'était qu'Hippias semblait se poser des questions. The Show must go on. " Rien de ce que tu crois n'est vrai ! Nous sommes vivants ! Et Protagoras est en pleine forme ! ". Histoire de mettre les formes à ses paroles, il pointa du doigt le mur noir au fond de l'église. " Il est loin d'être mourant ! Il te sépare de nous pour que tu sois son bras armé bercé par ses illusions ! Nous sommes dans le QG de Pyramid. ". Il ouvrit la bras autour de lui pour présenter le lieu. Faudrait qu'il fasse du théâtre à l'occase. Il deviendrait une star. " Le roi-de-toutes-les-larmes se nourrira des traîtres à Nemo dont Protagoras est le leader ! L'illusion s'arrête maintenant John ! "
Tadam ! Fermeture du rideau rouge, la foule en liesse applaudit le magnifique discours passionné de Kanata Yun, nouveau prodige de l'improvisation qui tient à remercier ses managers de l'avoir forcé à relire l'histoire de Nemo pour ressortir une fois dans sa vie le-roi-de-toutes-les-larmes. La séance de dédicace débutera à 14h, préparez vous à jeter vos soutifs !
...
Ou pas. Il fallait que le poisson morde à l'hameçon pour de bon.
Et prier pour que Yanis débarque. Et vite. Encore.
(Ou l'art de finir deux messages sur la même phrase.)
Le plus surprenant, c'était qu'Hippias semblait se poser des questions. The Show must go on. " Rien de ce que tu crois n'est vrai ! Nous sommes vivants ! Et Protagoras est en pleine forme ! ". Histoire de mettre les formes à ses paroles, il pointa du doigt le mur noir au fond de l'église. " Il est loin d'être mourant ! Il te sépare de nous pour que tu sois son bras armé bercé par ses illusions ! Nous sommes dans le QG de Pyramid. ". Il ouvrit la bras autour de lui pour présenter le lieu. Faudrait qu'il fasse du théâtre à l'occase. Il deviendrait une star. " Le roi-de-toutes-les-larmes se nourrira des traîtres à Nemo dont Protagoras est le leader ! L'illusion s'arrête maintenant John ! "
Tadam ! Fermeture du rideau rouge, la foule en liesse applaudit le magnifique discours passionné de Kanata Yun, nouveau prodige de l'improvisation qui tient à remercier ses managers de l'avoir forcé à relire l'histoire de Nemo pour ressortir une fois dans sa vie le-roi-de-toutes-les-larmes. La séance de dédicace débutera à 14h, préparez vous à jeter vos soutifs !
...
Ou pas. Il fallait que le poisson morde à l'hameçon pour de bon.
Et prier pour que Yanis débarque. Et vite. Encore.
(Ou l'art de finir deux messages sur la même phrase.)
- InvitéInvité
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Jeu 3 Juin 2010 - 1:53
Cobalt avait fait le tour de la bâtisse et avait pénétré dans l'église par le flanc gauche. En entrant, il chercha immédiatement des yeux Hippias. En voyant Cromwell revenu d'entre les morts, l'Algérien conclut que Kanata était parvenu à ses fins. Le fils du mort quant à lui, n'avait pas quitté sa position initiale.
Yanis s'apprêtait à passer à l'action quand son oeil humain repéra les couleurs familières du costume de Nerve de l'autre côté de la nef. Il ignorait comment la jeune fille était arrivée là, mais il nota qu'elle n'avait pas l'air au mieux de sa forme.
Deux cibles de priorité semblable, deux alliés. Le dilemme fut rapidement tranché par l'homme-nanite. La sauvegarde d'un de ses coéquipiers mal en point via l'élimination de son assaillant était la solution la plus optimale.
Les professeurs avaient préconisé de ne pas faire dans la dentelle, aussi ne se posa-t-il pas de question particulière en levant sa main vers l'homme sur le trône dans l'intention de lui envoyer une décharge électrique.
En parlant de professeur, Cobalt se demandait où était passée la diversion annoncée par Kofman. L'Israélienne n'avait plus donné signe de vie. Le Maghrébin nota mentalement de tenter de rétablir le contact s'ils parvenaient à maîtriser les deux gourous de la secte.
Yanis s'apprêtait à passer à l'action quand son oeil humain repéra les couleurs familières du costume de Nerve de l'autre côté de la nef. Il ignorait comment la jeune fille était arrivée là, mais il nota qu'elle n'avait pas l'air au mieux de sa forme.
Deux cibles de priorité semblable, deux alliés. Le dilemme fut rapidement tranché par l'homme-nanite. La sauvegarde d'un de ses coéquipiers mal en point via l'élimination de son assaillant était la solution la plus optimale.
Les professeurs avaient préconisé de ne pas faire dans la dentelle, aussi ne se posa-t-il pas de question particulière en levant sa main vers l'homme sur le trône dans l'intention de lui envoyer une décharge électrique.
En parlant de professeur, Cobalt se demandait où était passée la diversion annoncée par Kofman. L'Israélienne n'avait plus donné signe de vie. Le Maghrébin nota mentalement de tenter de rétablir le contact s'ils parvenaient à maîtriser les deux gourous de la secte.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Dim 6 Juin 2010 - 2:52
Tandis qu'Édouard cavalait et hennissait avec la fille Bell sur le dos, les clones d'Abaigh fondirent sur Max Renn en dépit de leurs mains brûlées.
Animus et l'originale d'Abaigh se retrouvèrent à l'extérieur du bâtiment, juste devant l'église. L'inconnue n'avait pas bonne mine : pendant tout le transport, elle avait continué à crier. La matière noire inconnue recouvrait presque intégralement ses jambes et une bonne partie de son abdomen.
L'armure liquide avait des propriétés corrosives : en témoignaient les mains des clones et le dos d'Animus qui avait légèrement frotté contre les jambes de la soeur Bell pendant leur fuite.
La fille entre deux cris lança désespérément :
"Aidez-moi, par pitié. Je ne veux pas... que cette chose me possède !"
Dans l'atelier de Renn, la situation était nettement plus complexe : déjà les clones ne se brûlèrent pas en plaquant l'homme en armure au sol. Cette dernière semblait avoir, en se solidifiant, perdu tout son pouvoir corrosif... En revanche... Il poussa un drôle de cri qui vrilla les oreilles des deux Abaigh et les écarta en se servant de ses muscles surdéveloppés. Il n'y avait pas eu de casse mais... Les clones saignaient du nez...
L'armure se rétracta légèrement pour faire apparaître à nouveau le visage de Renn.
"Mon larynx est légèrement modifié par l'armure. Du coup je peux prononcer les lettres cachées de l'alphabet telles qu'elles m'ont été apprises par les Maîtres de l'Ordre. C'est un véritable cancer sonique. Maintenant, passons aux choses sérieuses..."
Il sourit en commençant à se relever, comme pour mieux défier ses adversaires.
Le dernier clone dirigea la machine de guerre à l'intérieur de l'église, après lui avoir fait péniblement gravir les escaliers. L'engin était très maniable. En se retournant, Kanata pouvait l'apercevoir : il s'agissait d'un modèle similaire à celui qu'ils avaient brièvement affronté sur le parvis.
Tandis que l'asiatique distrayait Hippias, Yanis put tirer sa décharge électrique sur le vieil homme. La recevant de plein fouet, il tomba de son trône et s'affala au sol. Jolène qui venait en plus de s'auto-administrer une nouvelle impulsion nerveuse vit son profond mal-être disparaître : plus de dégout, plus de sentiment de vide... Même le saignement de nez semblait s'être calmé.
Hippias qui s'apprêtait à répondre à son interlocuteur détourna le regard en direction du vieux et lança :
"Comment ? Protagoras ?" Le Roi-de-Toutes-les-Larmes est revenu ?"
Il était paumé. Contrairement à ses amis Manners et van Damme, John Cromwell n'avait jamais été un maître des illusions... La présence de son père, pourtant défunt, le troublait au plus haut point... Alors que des larmes se formaient au coin des yeux du pourtant puissant Hippias, ce dernier ajouta en bégayant :
"Ainsi Protagoras a percé les secrets de la vie et de la mort, père ?"
Le vieux ricana. La décharge l'avait bien secoué mais... il ne semblait pas avoir dit son dernier mot. Il tendit son bras décharné et révéla son arme ultime...
"Ainsi soit-il" lança Protagoras.
... une télécommande. Il l'actionna.
"Au commencement était le Verbe !"
Une projection apparut sur l'un des murs de l'église. Presque instantanément, Yanis détecta une nouvelle présence, tapie dans l'obscurité de l'aile gauche de l'église. Et... Ses senseurs commencèrent à s'affoler. La température du bâtiment commençait à monter dangereusement...
Animus et l'originale d'Abaigh se retrouvèrent à l'extérieur du bâtiment, juste devant l'église. L'inconnue n'avait pas bonne mine : pendant tout le transport, elle avait continué à crier. La matière noire inconnue recouvrait presque intégralement ses jambes et une bonne partie de son abdomen.
L'armure liquide avait des propriétés corrosives : en témoignaient les mains des clones et le dos d'Animus qui avait légèrement frotté contre les jambes de la soeur Bell pendant leur fuite.
La fille entre deux cris lança désespérément :
"Aidez-moi, par pitié. Je ne veux pas... que cette chose me possède !"
Dans l'atelier de Renn, la situation était nettement plus complexe : déjà les clones ne se brûlèrent pas en plaquant l'homme en armure au sol. Cette dernière semblait avoir, en se solidifiant, perdu tout son pouvoir corrosif... En revanche... Il poussa un drôle de cri qui vrilla les oreilles des deux Abaigh et les écarta en se servant de ses muscles surdéveloppés. Il n'y avait pas eu de casse mais... Les clones saignaient du nez...
L'armure se rétracta légèrement pour faire apparaître à nouveau le visage de Renn.
"Mon larynx est légèrement modifié par l'armure. Du coup je peux prononcer les lettres cachées de l'alphabet telles qu'elles m'ont été apprises par les Maîtres de l'Ordre. C'est un véritable cancer sonique. Maintenant, passons aux choses sérieuses..."
Il sourit en commençant à se relever, comme pour mieux défier ses adversaires.
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Le dernier clone dirigea la machine de guerre à l'intérieur de l'église, après lui avoir fait péniblement gravir les escaliers. L'engin était très maniable. En se retournant, Kanata pouvait l'apercevoir : il s'agissait d'un modèle similaire à celui qu'ils avaient brièvement affronté sur le parvis.
Tandis que l'asiatique distrayait Hippias, Yanis put tirer sa décharge électrique sur le vieil homme. La recevant de plein fouet, il tomba de son trône et s'affala au sol. Jolène qui venait en plus de s'auto-administrer une nouvelle impulsion nerveuse vit son profond mal-être disparaître : plus de dégout, plus de sentiment de vide... Même le saignement de nez semblait s'être calmé.
Hippias qui s'apprêtait à répondre à son interlocuteur détourna le regard en direction du vieux et lança :
"Comment ? Protagoras ?" Le Roi-de-Toutes-les-Larmes est revenu ?"
Il était paumé. Contrairement à ses amis Manners et van Damme, John Cromwell n'avait jamais été un maître des illusions... La présence de son père, pourtant défunt, le troublait au plus haut point... Alors que des larmes se formaient au coin des yeux du pourtant puissant Hippias, ce dernier ajouta en bégayant :
"Ainsi Protagoras a percé les secrets de la vie et de la mort, père ?"
Le vieux ricana. La décharge l'avait bien secoué mais... il ne semblait pas avoir dit son dernier mot. Il tendit son bras décharné et révéla son arme ultime...
"Ainsi soit-il" lança Protagoras.
... une télécommande. Il l'actionna.
"Au commencement était le Verbe !"
Une projection apparut sur l'un des murs de l'église. Presque instantanément, Yanis détecta une nouvelle présence, tapie dans l'obscurité de l'aile gauche de l'église. Et... Ses senseurs commencèrent à s'affoler. La température du bâtiment commençait à monter dangereusement...
- Lucas ShaamLeX
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Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Dim 6 Juin 2010 - 17:13
Bon. Il ne savait pas du tout où en était le reste de son équipe depuis son dernier appel, mais au moins il savait Abaigh et Edouard en sûreté. Enfin, au moins ils étaient remontés dans la maison qui était sensée être sécurisée. Et du coup, il se retrouvait en tête à tête avec ce cher Max Renn et son armure mystérieuse et bourrin. Enfin, pas vraiment en tête à tête, puisque les clones d’Abaigh tentaient un peu vainement de le maintenir au sol, suite à sa chute précipitée par un mini-séisme. Visiblement, son armure n’était plus aussi corrosive qu’avant : les clones n’avaient plus rien. Apparemment, elle ne l’était que lorsqu’elle s’initialisait. C’était intéressant à savoir… On ne savait jamais, pour plus tard…
Par contre, Renn commença à geindre bizarrement, criant d’une voix qui n’était pas la sienne pour déstabiliser les clones avant de les repousser violemment de ses mains, grâce à sa force accrue. Les clones se sortaient assez bien de cette bousculade. Enfin, assez bien, c’était une façon de parler : s’ils n’avaient pas de membre cassés, ce n’était pas la même chose de leur état général, qui semblait plutôt critique : Ils saignaient abondamment du nez. Ce cri leur avait vrillé le cerveau, et Lucas n’avait aucune envie que ça lui arrive…
C’est alors que Max Renn, pour la plus grande surprise du Suédois, désactiva son armure au niveau de sa tête, ou tout du moins de son visage, et c’est avec un naturel déconcertant qu’il expliqua ce phénomène, comme si la situation s’y prêtait, en plein combat. Ou peut-être était-il trop confiant pour craindre ses assaillants ? Peu importait : il allait se relever et Lucas devait agir au plus vite pour mettre son plan à exécution. Larynx modifié ou pas, Renn pourrait toujours crier, sous les décombres d’une maison effondrée. Enfin, ça, c’était l’idéal, bien entendu. Dans la pratique, tout restait à faire…
Prenant son souffle, Lucas se précipita vers la sortie de la pièce en lançant un séisme d’ampleur sur le plafond de la pièce. Il espérait avoir le temps de sortir avant que celui-ci ne s’effondre… Tout en espérant que Renn, lui, n’aurait pas cette occasion.
Le fait que Renn ait désactivé la partie de l'armure lui masquant le visage permit à Lucas de voir l'expression de surprise du patron de Future Cope : comme si l'effondrement de son atelier était une des rares choses qu'il n'avait pas prévu.
Les clones d'Abaigh se relevèrent péniblement et constatèrent, impuissantes, que le Suédois se tirer en toute hâte. Elles n'eurent pas le temps de pousser le moindre cri avant d'être écrasées par un bloc de béton. Quant à Renn, Lucas juste avant de sortir de l'atelier, il put voir l'étrange matière liquide lui courir à nouveau sur le visage.
Lucas se retrouva à l'extérieur, devant le parvis de l'église. Edouard, Abaigh et l'inconnue étaient là. L'armure continuait à ramper sur le corps de cette dernière, faisant redoubler d'intensité ses cris de douleur.
Par contre, Renn commença à geindre bizarrement, criant d’une voix qui n’était pas la sienne pour déstabiliser les clones avant de les repousser violemment de ses mains, grâce à sa force accrue. Les clones se sortaient assez bien de cette bousculade. Enfin, assez bien, c’était une façon de parler : s’ils n’avaient pas de membre cassés, ce n’était pas la même chose de leur état général, qui semblait plutôt critique : Ils saignaient abondamment du nez. Ce cri leur avait vrillé le cerveau, et Lucas n’avait aucune envie que ça lui arrive…
C’est alors que Max Renn, pour la plus grande surprise du Suédois, désactiva son armure au niveau de sa tête, ou tout du moins de son visage, et c’est avec un naturel déconcertant qu’il expliqua ce phénomène, comme si la situation s’y prêtait, en plein combat. Ou peut-être était-il trop confiant pour craindre ses assaillants ? Peu importait : il allait se relever et Lucas devait agir au plus vite pour mettre son plan à exécution. Larynx modifié ou pas, Renn pourrait toujours crier, sous les décombres d’une maison effondrée. Enfin, ça, c’était l’idéal, bien entendu. Dans la pratique, tout restait à faire…
Prenant son souffle, Lucas se précipita vers la sortie de la pièce en lançant un séisme d’ampleur sur le plafond de la pièce. Il espérait avoir le temps de sortir avant que celui-ci ne s’effondre… Tout en espérant que Renn, lui, n’aurait pas cette occasion.
Le fait que Renn ait désactivé la partie de l'armure lui masquant le visage permit à Lucas de voir l'expression de surprise du patron de Future Cope : comme si l'effondrement de son atelier était une des rares choses qu'il n'avait pas prévu.
Les clones d'Abaigh se relevèrent péniblement et constatèrent, impuissantes, que le Suédois se tirer en toute hâte. Elles n'eurent pas le temps de pousser le moindre cri avant d'être écrasées par un bloc de béton. Quant à Renn, Lucas juste avant de sortir de l'atelier, il put voir l'étrange matière liquide lui courir à nouveau sur le visage.
Lucas se retrouva à l'extérieur, devant le parvis de l'église. Edouard, Abaigh et l'inconnue étaient là. L'armure continuait à ramper sur le corps de cette dernière, faisant redoubler d'intensité ses cris de douleur.
- Jolène FerjaultLeX
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Date d'inscription : 03/02/2010
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Lun 7 Juin 2010 - 13:50
La sensation...avait disparue. Son "rebootage" de cerveau avait marché, elle pouvait maintenant s'occuper de Protagoras sans crainte d'un effet négatif de son illusion. Alors qu'elle allait s'approcher de lui, feignant une douleur encore présente, une décharge électrique arriva sur lui, le mettant à bas, au pied de son trône. Jolène regarda dans la direction du tir, Yanis était là, c'était surement lui qui avait tiré. Il y avait aussi Hippias de présent, qui parlait à un chauve en l'appelant père. Elle ne comprenait pas tout, mais ce n'était pas le plus important pour le moment. Le plus important était que Protagoras se trouvait non loin d'elle, affaibli.
Malheureusement, la décharge ne semblait pas en avoir fini avec lui, loin de là. Il sortit une télécommande qu'il actionna et une projection apparut sur un des mur de l'Eglise. Il y avait deux visages, avec au milieu des deux la phrase "You destroy what you think is difference". La seule utilité qu'elle pouvait trouver à cela était une illusion de groupe. C'était la seule chose qu'il pouvait encore faire dans son état. Il fallait qu'elle fasse quelque chose si c'est ce à quoi elle pensait.
Jolène s'approcha de Protagoras, faisant comme si la douleur qu'elle avait ressenti auparavant était encore présente. Il fallait qu'elle se rapproche au maximum du vieil homme tant qu'il ne faisait plus attention à elle. Une fois qu'elle serait assez près de lui, elle lui sauterait dessus, pour tenter de l'assommer comme elle avait put le faire avec la jeune femme à l'aide d'une de ses décharges et du sol, que l'on pouvait considérer sans hésitation comme "dur", de l'église.
Le vieillard ne fit pas attention à Jolène... Aussi quand elle lui bondit dessus pour lui asséner une décharge fulgurante, sa tête partit dans un mouvement réflexe et ses yeux se révulsèrent : la petite mutante de Glasgow prenait sa revanche sur le puissant Grand Maître de Nemo. Il ne restait plus qu'à lui cogner violemment la figure contre le sol pour en finir avec lui. Ce qui fut fait sans difficulté...
Jolène remarqua à ce moment que la température était encore montée de quelques degrés. La chaleur était dorénavant caniculaire et... la présence sortit des ténèbres : Esther Kofman. Sa professeur souriait de manière malsaine alors que les dalles sur lesquelles elle marchait étaient réduites à des morceaux de magma fumants.
Même Hippias, dans son délire post-œdipien, avait remarqué cela. Il blêmit : peut-être la sensation d'avoir été doublé par plus malin que lui ?
Malheureusement, la décharge ne semblait pas en avoir fini avec lui, loin de là. Il sortit une télécommande qu'il actionna et une projection apparut sur un des mur de l'Eglise. Il y avait deux visages, avec au milieu des deux la phrase "You destroy what you think is difference". La seule utilité qu'elle pouvait trouver à cela était une illusion de groupe. C'était la seule chose qu'il pouvait encore faire dans son état. Il fallait qu'elle fasse quelque chose si c'est ce à quoi elle pensait.
Jolène s'approcha de Protagoras, faisant comme si la douleur qu'elle avait ressenti auparavant était encore présente. Il fallait qu'elle se rapproche au maximum du vieil homme tant qu'il ne faisait plus attention à elle. Une fois qu'elle serait assez près de lui, elle lui sauterait dessus, pour tenter de l'assommer comme elle avait put le faire avec la jeune femme à l'aide d'une de ses décharges et du sol, que l'on pouvait considérer sans hésitation comme "dur", de l'église.
Le vieillard ne fit pas attention à Jolène... Aussi quand elle lui bondit dessus pour lui asséner une décharge fulgurante, sa tête partit dans un mouvement réflexe et ses yeux se révulsèrent : la petite mutante de Glasgow prenait sa revanche sur le puissant Grand Maître de Nemo. Il ne restait plus qu'à lui cogner violemment la figure contre le sol pour en finir avec lui. Ce qui fut fait sans difficulté...
Jolène remarqua à ce moment que la température était encore montée de quelques degrés. La chaleur était dorénavant caniculaire et... la présence sortit des ténèbres : Esther Kofman. Sa professeur souriait de manière malsaine alors que les dalles sur lesquelles elle marchait étaient réduites à des morceaux de magma fumants.
Même Hippias, dans son délire post-œdipien, avait remarqué cela. Il blêmit : peut-être la sensation d'avoir été doublé par plus malin que lui ?
- InvitéInvité
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Jeu 10 Juin 2010 - 14:09
Le vieil homme avait conservé suffisamment de forces pour rester conscient malgré la décharge de Cobalt. Il en profita pour activer une sorte de projecteur installé dans l'église. Ce n'était qu'une lumière, mais quand on avait affaire à des fanatiques du genre de Nemo, même une lumière pouvait se révéler être la composante essentielle d'une machine mortelle. Après tout, Babylone était bien gardée par un robot aux traits d'enfant.
L'Algérien eut au moins la satisfaction de voir que Nerve reprenait du poil de la bête. Il jeta un oeil sur le côté, et constata que Kitsune poursuivait son jeu de dupe avec un brio certain. Dès leur première mission ensemble, il avait trouvé le Japonais plein de ressources, malgré ce que son comportement juvénile au quotidien pouvait laisser penser.
C'est alors que Kofman émergea des ténèbres, faisant monter la chaleur dans l'église. Le corps de Cobalt avait beau être froid, il sentait, et voyait surtout le changement de température. Elle arborait une expression tordue qui ne lui était pas coutumière. Il s'était dit que sa présence ici lui épargnerait la peine d'aller la chercher, mais il se rembrunit aussitôt devant son air étrange. Quelque chose ne tournait pas rond, sans qu'il puisse déduire quoi. Pourquoi utilisait-elle son pouvoir en présence des élèves ? Pourquoi ne parlait-elle pas ?
Quoi qu'il en fut, si elle avait l'intention de mettre le feu à l'édifice religieux, mieux valait que les élèves ne soient pas à l'intérieur.
Cobalt saisit son communicateur à l'attention de l'équipe.
"On a retrouvé Aleph, mais son fonctionnement... n'est pas normal. Restez en dehors de l'église." expliqua-t-il, à défaut de pouvoir détailler plus précisément ce qui n'allait pas.
Yanis accouru auprès de Jolène et la détailla rapidement pour vérifier qu'elle ne souffrait d'aucune blessure pouvant handicaper ses déplacements.
Il trouvait étrange que le professeur tente de brûler vif les deux prévenus. Ils avaient pour consigne de ne pas faire dans la dentelle, mais ils n'avaient pas été envoyés en tant que bourreaux. Ces hommes devaient être livrés au PISS et comparaître en justice. La méthode du professeur, la chaleur grimpante lui rappelèrent ce qu'il avait vécu à l'hôpital psychiatrique d'Alger et le comportement irréfléchi de l'agent Haza, la cousine de Kofman.
"Il faut évacuer l'église" dit-il à Jolène en indiquant le corps à ses pied du menton, puis ramassa la télécommande de Protagoras. Il tenta de l'actionner pour annuler ce qu'il avait fait.
L'Algérien eut au moins la satisfaction de voir que Nerve reprenait du poil de la bête. Il jeta un oeil sur le côté, et constata que Kitsune poursuivait son jeu de dupe avec un brio certain. Dès leur première mission ensemble, il avait trouvé le Japonais plein de ressources, malgré ce que son comportement juvénile au quotidien pouvait laisser penser.
C'est alors que Kofman émergea des ténèbres, faisant monter la chaleur dans l'église. Le corps de Cobalt avait beau être froid, il sentait, et voyait surtout le changement de température. Elle arborait une expression tordue qui ne lui était pas coutumière. Il s'était dit que sa présence ici lui épargnerait la peine d'aller la chercher, mais il se rembrunit aussitôt devant son air étrange. Quelque chose ne tournait pas rond, sans qu'il puisse déduire quoi. Pourquoi utilisait-elle son pouvoir en présence des élèves ? Pourquoi ne parlait-elle pas ?
Quoi qu'il en fut, si elle avait l'intention de mettre le feu à l'édifice religieux, mieux valait que les élèves ne soient pas à l'intérieur.
Cobalt saisit son communicateur à l'attention de l'équipe.
"On a retrouvé Aleph, mais son fonctionnement... n'est pas normal. Restez en dehors de l'église." expliqua-t-il, à défaut de pouvoir détailler plus précisément ce qui n'allait pas.
Yanis accouru auprès de Jolène et la détailla rapidement pour vérifier qu'elle ne souffrait d'aucune blessure pouvant handicaper ses déplacements.
Il trouvait étrange que le professeur tente de brûler vif les deux prévenus. Ils avaient pour consigne de ne pas faire dans la dentelle, mais ils n'avaient pas été envoyés en tant que bourreaux. Ces hommes devaient être livrés au PISS et comparaître en justice. La méthode du professeur, la chaleur grimpante lui rappelèrent ce qu'il avait vécu à l'hôpital psychiatrique d'Alger et le comportement irréfléchi de l'agent Haza, la cousine de Kofman.
"Il faut évacuer l'église" dit-il à Jolène en indiquant le corps à ses pied du menton, puis ramassa la télécommande de Protagoras. Il tenta de l'actionner pour annuler ce qu'il avait fait.
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Sam 12 Juin 2010 - 1:24
Aucun doute possible. Hippias était fan de son manège. Le Yun était décidément trop fort. C'était ça avoir la classe. Yanis arriva enfin et... alla aider Jolène. Super. Merci du soutien mec. Finalement, il allait falloir réouvrir le rideau pour faire un rappel. Ses fans en auraient pour leur argent.
Quoique. Protagoras venait de se bouffer une décharge nerveuse suivit d'un peu de dalle du sol... Kanata eut un petit sourire de satisfaction. Mais lorsqu'il sentit une vague de chaleur comme s'il ouvrait un four, son sourire s'estompa. La Kof' était là. Et ça semblait pas être vraiment elle. Ou pas trop.
Kanata Cromwell fit quelques pas en arrière en demandant à Hippias " Tu sais ce qu'on peut faire pour l'arrêter ? C'était quoi cette télécommande ? " Ce type était là pendant les préparatifs. Il devait bien savoir un truc. Pas rassuré des masses, il se tenait prêt à déguerpir de l'église rapido.
Après avoir dégommé leurs adversaires, ou la majorité en tout cas, ça serait con de se faire buter par leur alliée. Et si l'autre zigoto se faisait cramer, c'était tout bénef. Maintenant, il fallait vraiment songer à se barrer dehors.
Et prier pour que Yanis débarque. Et vite. Encore et toujours.
(Et hop, triplé, je suis joueur.)
Quoique. Protagoras venait de se bouffer une décharge nerveuse suivit d'un peu de dalle du sol... Kanata eut un petit sourire de satisfaction. Mais lorsqu'il sentit une vague de chaleur comme s'il ouvrait un four, son sourire s'estompa. La Kof' était là. Et ça semblait pas être vraiment elle. Ou pas trop.
Kanata Cromwell fit quelques pas en arrière en demandant à Hippias " Tu sais ce qu'on peut faire pour l'arrêter ? C'était quoi cette télécommande ? " Ce type était là pendant les préparatifs. Il devait bien savoir un truc. Pas rassuré des masses, il se tenait prêt à déguerpir de l'église rapido.
Après avoir dégommé leurs adversaires, ou la majorité en tout cas, ça serait con de se faire buter par leur alliée. Et si l'autre zigoto se faisait cramer, c'était tout bénef. Maintenant, il fallait vraiment songer à se barrer dehors.
Et prier pour que Yanis débarque. Et vite. Encore et toujours.
(Et hop, triplé, je suis joueur.)
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Mar 15 Juin 2010 - 0:50
"C'est... C'est..."
Hippias avait du mal à articuler. Le puissant Président de Pyramid, Hippias membre du Saint des Saints de la Conspiration Suprême, était comme un petit garçon. Tiraillé entre le souvenir vivant d'un père abusif et les plans tordus de son mentor de toujours, Cornelius van Damme alias Protagoras, il était désemparé.
"C'est le KW64, l'AntiAristote, la drogue du langage. Elle coule dans ses veines... Elle lit les instructions divines... L'Aleph. Elle a été touchée par la Grâce du Roi-de-Toutes-les-Larmes... Elle..."
Il se prit la tête et se courba en deux, toujours en lévitation. Ainsi semblait s'achever le parcours d'un homme qui avait vécu et qui allait mourir pour les idées d'un autre... Ainsi soit-il.
Yanis appuya sur la télécommande. La chaleur était intense. Insoutenable. A la limite du viable. Quelques secondes de plus et ils allaient mourir. Quelques secondes de plus et...
La projection disparut.
Une lueur de surprise vit le jour dans les yeux d'Esther. Elle ouvrit la bouche, effondrée de se retrouver ici... Jetant un œil au sol et voyant le magma fumant que le moindre de ses pas laissait, elle se prit le visage entre les mains.
La chaleur redescendit. Tout était fini.
Et Hippias était choqué. Avant qu'il ne puisse reprendre du poil de la bête, quelque chose d'invisible le frappa. Il tomba au sol.
"J'ai augmenté la température de son encéphale pour le rendre inconscient" lâcha distraitement Esther. "Il nous faut quitter cet endroit et appeler Feuerstürm" ajouta-t-elle.
*
**
**
Une fois dehors, Yanis, Jolène, Kanata et Esther retrouvèrent sur le parvis Edouard, Lucas et Abaigh.
L'inconnue avait fini par tourner de l'oeil sous le coup de la douleur. L'armure liquide, le sentant, avait continué à la recouvrir intégralement puis à se solidifier. Elle semblait s'animer dangereusement à chaque fois que quelqu'un faisait mine de s'approcher de son hôte. Néanmoins, la fille inconsciente, l'armure ne semblait être mue que par un instinct de préservation. Il fallait juste ne pas s'en approcher.
*
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**
Quelques dizaines de minutes plus tard, Feuerstürm et quelques agents investirent le parvis de l'église.
"Mes hommes s'occupent de tout" lâcha sobrement le Directeur. "Excellent travail. Je vous propose de faire le débriefing un peu plus loin, à l'abri. Je ne suis pas sur que le reste de l'équipe ait encore procédé à la sécurisation des lieux"
*
**
**
L'équipe était maintenant réunie à l'extérieur du village. Feuerstürm fumait l'une de ses éternelles cigarettes et Esther semblait profondément troublée.
Le Directeur eut une communication sur sa radio et en rapporta le contenu :
"Cornelius van Damme est mort. Il semblerait qu'il était plus mal en point que nous le pensions. John Cromwell a pu être fait prisonnier en revanche, tout comme Max Renn qui serait vivant sous un tas de décombres... Quant à la fille, nous allons essayer de trouver un moyen de la rapatrier sans nous faire attaquer par... cette chose qu'elle porte"
Il sourit aux mutants.
"Excellent travail. Il en faudrait plus des comme vous. A ce sujet, Yanis, je ne sais pas si le Professeur Kofman vous a transmis ma proposition mais... Je serai ravi que vous travaillez avec nous"
A côté, Esther venait de s'allumer une cigarette. Elle soupira un grand coup et lança, comme pour elle-même :
"Je crois avoir enfin compris le sens de leurs efforts..."
*
**
**
Et c'est ainsi que s'achève ce mode jeu ainsi que la deuxième saga des LeX ! En espérant que vous ayez pris autant de plaisir à la jouer que moi à l'écrire et à la masteriser, nous allons procéder maintenant à la répartition des points :
Abaigh : 1 point. De bons posts mais tes absences (dûment justifiées) ne me permettent pas de mettre plus. En espérant que tu puisses nous revenir de manière plus fréquente ^^
Édouard : 1 point. Pour un premier mode jeu c'est pas mal. Un peu plus d'initiative par moment et ce sera parfait !
Jolène : 2 points. Pour un premier mode jeu c'est très bien. Tu as su gérer avec brio les illusions auxquelles tu as été exposées. Et jouer le jeu devant Cornelius van Damme ! Continue comme ça !
Kanata : 2 points. Tu as su protéger ton personnage (notamment pendant la vague) quand l'absence de capacités physiques de ton PJ pouvait être un handicap et tu t'es bien servi de tes illusions (et des éléments de la saga). Continue comme ça !
Lucas : 3 points. Initiative, réactivité, inventivité. C'est parfait !
Yanis : 3 points. Initiative, réactivité, inventivité. C'était parfait ! Et que tu ais été sous la bannière LeX pour ton dernier mode jeu était un honneur. Vraiment.
Vous pouvez poster encore un tour, puis je bouclerai le sujet. Mode jeu très agréable en tout cas pour ma part !
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Jeu 17 Juin 2010 - 11:11
Ça y est, tout était fini…
Après l’effondrement de la maison sur Renn et son armure noirâtre, Lucas s’était retrouvé dans la rue, en compagnie d’Abaigh et d’Edouard. Et ils ne durent plus intervenir, les autres s’en sortant visiblement à merveille de leur côté aussi. Tous les membres des LeX manquants, Esther et Jolène comprises, sortirent de l’église. L’inconnue qui se faisait manger par l’armure n’avait visiblement pas tenu le coup, et avait perdu connaissance. Elle restait toutefois spasmodique, comme si l’armure avait une volonté propre.
On évoquait souvent dans les histoires le calme avant la bataille, et à raison. Mais ce qui frappa Lucas, ici, en cette fin de mission, ce fut le silence pesant de l’après-combat. Lorsque tous, ennemis comme alliés, étaient abattu, soit physiquement, soit mentalement, soit par la simple fatigue. L’adrénaline retombait et la conscience reprenait la direction de la raison. La conscience et puis la réflexion interne, personnelle. L’analyse de ses actes, le questionnement sur les raisons de tout ceci, sur l’aboutissement effectif de leurs objectifs, et sur ce que ça leur avait couté. Les trois têtes de l’hydre démoniaque de Nemo venaient d’être tranchées, et déjà Lucas craignait qu’il ne lui en pousse d’autres, plus nombreuses, plus puissantes, plus acharnées, sous d’autres formes ou d’autres noms, dans d’autres lieux. Nemo était mort, mais le mal perdurait, toujours…
Cette réflexion lui fut arrachée par l’arrivée des agents du PISS, qui investirent les lieux pour sécuriser le village. Ainsi, leur rôle était joué, et ils pourraient rentrer à l’institut, héros anonymes de l’ère mutante. Lucas était soulagé, mais plein de questions. Questions auxquelles Feuerstürm apporta réponse. À certaines du moins. Renn n’était pas mort, Lucas n’avait pas tué… Jolène en revanche n’avait pas loupé Van Damme… Rock se tourna vers sa coéquipière et lui posa une main amicale sur l’épaule. Même s’il ne la connaissait pas encore très bien, le poids d’une mort, même mauvaise, était lourd à porter seul. Il lui envoya un regard compréhensif et hocha la tête, sans trop savoir quoi dire, ne connaissant pas les sentiments de la jeune femme à cet égard… Et puis, il était content de la revoir en entier… Elle s’était retrouvée seule, et il s’était inquiété pour elle… Comme il se serait inquiété pour n’importe lequel d’entre eux, son équipe…
Lucas leva un sourcil lorsque le directeur du PISS proposa un poste à Yanis, curieux de savoir comment le mutant mi-robot allait réagir à cette opportunité.
Puis, il tourna les yeux vers Esther, mystérieuse et silencieuse. Que lui était-il arrivé ? Pourquoi n’avait-elle pas appliqué son plan ? Quelle rencontre avait-elle faite pour être dans cet état second ? Tant de questions qu’il aurait voulu lui poser, mais qu’il ne posa pas. Les mots viendraient, mais plus tard, peut-être. Pour l’instant, tout ce qui comptait était qu’ils soient là, tous, et qu’ils aillent bien.
Après l’effondrement de la maison sur Renn et son armure noirâtre, Lucas s’était retrouvé dans la rue, en compagnie d’Abaigh et d’Edouard. Et ils ne durent plus intervenir, les autres s’en sortant visiblement à merveille de leur côté aussi. Tous les membres des LeX manquants, Esther et Jolène comprises, sortirent de l’église. L’inconnue qui se faisait manger par l’armure n’avait visiblement pas tenu le coup, et avait perdu connaissance. Elle restait toutefois spasmodique, comme si l’armure avait une volonté propre.
On évoquait souvent dans les histoires le calme avant la bataille, et à raison. Mais ce qui frappa Lucas, ici, en cette fin de mission, ce fut le silence pesant de l’après-combat. Lorsque tous, ennemis comme alliés, étaient abattu, soit physiquement, soit mentalement, soit par la simple fatigue. L’adrénaline retombait et la conscience reprenait la direction de la raison. La conscience et puis la réflexion interne, personnelle. L’analyse de ses actes, le questionnement sur les raisons de tout ceci, sur l’aboutissement effectif de leurs objectifs, et sur ce que ça leur avait couté. Les trois têtes de l’hydre démoniaque de Nemo venaient d’être tranchées, et déjà Lucas craignait qu’il ne lui en pousse d’autres, plus nombreuses, plus puissantes, plus acharnées, sous d’autres formes ou d’autres noms, dans d’autres lieux. Nemo était mort, mais le mal perdurait, toujours…
Cette réflexion lui fut arrachée par l’arrivée des agents du PISS, qui investirent les lieux pour sécuriser le village. Ainsi, leur rôle était joué, et ils pourraient rentrer à l’institut, héros anonymes de l’ère mutante. Lucas était soulagé, mais plein de questions. Questions auxquelles Feuerstürm apporta réponse. À certaines du moins. Renn n’était pas mort, Lucas n’avait pas tué… Jolène en revanche n’avait pas loupé Van Damme… Rock se tourna vers sa coéquipière et lui posa une main amicale sur l’épaule. Même s’il ne la connaissait pas encore très bien, le poids d’une mort, même mauvaise, était lourd à porter seul. Il lui envoya un regard compréhensif et hocha la tête, sans trop savoir quoi dire, ne connaissant pas les sentiments de la jeune femme à cet égard… Et puis, il était content de la revoir en entier… Elle s’était retrouvée seule, et il s’était inquiété pour elle… Comme il se serait inquiété pour n’importe lequel d’entre eux, son équipe…
Lucas leva un sourcil lorsque le directeur du PISS proposa un poste à Yanis, curieux de savoir comment le mutant mi-robot allait réagir à cette opportunité.
Puis, il tourna les yeux vers Esther, mystérieuse et silencieuse. Que lui était-il arrivé ? Pourquoi n’avait-elle pas appliqué son plan ? Quelle rencontre avait-elle faite pour être dans cet état second ? Tant de questions qu’il aurait voulu lui poser, mais qu’il ne posa pas. Les mots viendraient, mais plus tard, peut-être. Pour l’instant, tout ce qui comptait était qu’ils soient là, tous, et qu’ils aillent bien.
- Jolène FerjaultLeX
- Age : 31
Equipe : Lex
Nom de code : Nerve
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Jeu 17 Juin 2010 - 14:31
Ca y est...le maitre de Némo était mis hors-d'état de nuire. Tout allait bientôt se terminer. Jolène nota que la température avait fortement augmenté et de l'ombre sortit une silhouette familière: celle d'Esther. Un sourire qu'elle ne lui avait jamais vu se trouvait sur son visage, et à ses pieds le sol commençait à fondre, sans s'inquiéter plus que cela de ses trois élèves se trouvant sur place. Yanis fut le plus réactif, il attrapa la télécommande, appuya dessus pendant qu'Hippias expliquait comme il le pouvait à quoi servait la télécommande. L'homme semblait effondré, pour peu, elle aurait put le plaindre. Jo'n'écouta pas ses explications. Elle voulait seulement s'en sortir pour le moment. Le pourquoi, le comment, ce serait pour plus tard.
Elle n'eut pas à se précipiter bien longtemps. L'action de Yanis eut pour effet de désactiver la projection, rendant ainsi toutes ses facultés à leur référente, qui en profita pour assommer Hippias.
Ils sortirent. Dehors se trouvaient déjà le reste de la troupe. Une jeune fille inconsciente, recouverte d'un fluide noirâtre était avec eux. Ce n'est qu'à ce moment là que Jolène se rendit compte de ce qu'il avait put se passer. Tous les évènements qui s'étaient enchaînés. Maintenant que le calme était revenu, ses pensées s'accéléraient. Les mauvais moments liés à l'illusion revenaient. Décidément, elle n'avait pas de chance avec les sectes. D'ailleurs en y repensant, il fallait qu'elle en parle, des illusions, avec Esther, rapport à la discussion qu'elles avaient put avoir dans le jardin.
Feuerstrüm arriva avec ses hommes quelques minutes plus tard. Il envoya quelques un de ses hommes dans l'église. Jolène était soulagée que quelqu'un d'autre prenne en main la situation. Le stress passait peu à peu. Elle avait presque envie de pleurer pour se soulager. Ils sortirent du village, pour le débriefing. Là, il reçut un appel radio. Cornelius Van Damme était mort. C'était elle qui...c'était à cause d'elle que...elle aurait dut y aller plus doucement. Il n'aurait pas dût mourir. Il devait être jugé pour ce qu'il avait fait, malgré ses crimes...Elle n'entendit pas le reste de la conversation. Merde! Elle avait déjà une mort involontaire sur ses mains! C'était la deuxième personne qui mourrait à la suite de ses actions...Elle aurait put ironiser sur le fait que bientôt, tous les dirigeants de sectes seraient morts par sa faute mais n'y arriva pas. Elle sentit la main de Lucas sur son épaule. Elle hocha la tête en retour. Lui aussi devait avoir des morts au compteur. Tout comme Esther...et plein d'autres. Mais cela ne la rassurait pas pour autant.
"Je...je ne voulais pas..."
A quoi bon? C'était elle qu'il fallait convaincre, pas les autres. Bien sûr qu'il y avait des tas de bonnes raisons pour ne pas regretter ce geste: c'était un accident, de nombreuses personnes sont maintenant sauvées...mais ça ne suffisait pas. N'importe qui d'autre aurait reçu une accusation pour homicide involontaire. Elle n'aurait rien du tout...
Elle n'eut pas à se précipiter bien longtemps. L'action de Yanis eut pour effet de désactiver la projection, rendant ainsi toutes ses facultés à leur référente, qui en profita pour assommer Hippias.
Ils sortirent. Dehors se trouvaient déjà le reste de la troupe. Une jeune fille inconsciente, recouverte d'un fluide noirâtre était avec eux. Ce n'est qu'à ce moment là que Jolène se rendit compte de ce qu'il avait put se passer. Tous les évènements qui s'étaient enchaînés. Maintenant que le calme était revenu, ses pensées s'accéléraient. Les mauvais moments liés à l'illusion revenaient. Décidément, elle n'avait pas de chance avec les sectes. D'ailleurs en y repensant, il fallait qu'elle en parle, des illusions, avec Esther, rapport à la discussion qu'elles avaient put avoir dans le jardin.
Feuerstrüm arriva avec ses hommes quelques minutes plus tard. Il envoya quelques un de ses hommes dans l'église. Jolène était soulagée que quelqu'un d'autre prenne en main la situation. Le stress passait peu à peu. Elle avait presque envie de pleurer pour se soulager. Ils sortirent du village, pour le débriefing. Là, il reçut un appel radio. Cornelius Van Damme était mort. C'était elle qui...c'était à cause d'elle que...elle aurait dut y aller plus doucement. Il n'aurait pas dût mourir. Il devait être jugé pour ce qu'il avait fait, malgré ses crimes...Elle n'entendit pas le reste de la conversation. Merde! Elle avait déjà une mort involontaire sur ses mains! C'était la deuxième personne qui mourrait à la suite de ses actions...Elle aurait put ironiser sur le fait que bientôt, tous les dirigeants de sectes seraient morts par sa faute mais n'y arriva pas. Elle sentit la main de Lucas sur son épaule. Elle hocha la tête en retour. Lui aussi devait avoir des morts au compteur. Tout comme Esther...et plein d'autres. Mais cela ne la rassurait pas pour autant.
"Je...je ne voulais pas..."
A quoi bon? C'était elle qu'il fallait convaincre, pas les autres. Bien sûr qu'il y avait des tas de bonnes raisons pour ne pas regretter ce geste: c'était un accident, de nombreuses personnes sont maintenant sauvées...mais ça ne suffisait pas. N'importe qui d'autre aurait reçu une accusation pour homicide involontaire. Elle n'aurait rien du tout...
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [JustiX + LeX 6.7.1] Combat d'amour dans le temps
Ven 18 Juin 2010 - 0:46
Une drogue qui contrôlait les gens ? C'était quoi ce truc ? Fallait qu'il en récupère pour... Peu importe. Quoique.
Finalement, heureusement que grille pain était parti vers Jolène puisqu'il parvint à arrêter la Kof'. Hippias s'effondra soudainement au sol sans raison apparente. Elle lui avait cramé l'encéphale ? Elle était pire que ce qu'il croyait en fait...
Ils se retrouvèrent tous dehors. Lucas, Abaigh et Edouard allaient bien. Et une femme avec un truc noir bizarre sur elle allait moins bien.
Feuerstürm débarqua et ils se retrouvèrent à l'abris pour parler. Protagoras était mort. C'était pas un mal. Esther paraissait troublée, Yanis semblait avoir une proposition et Jolène culpabilisait. Lucas tentait de lui remonter le moral. " Si c'était pas toi, c'était moi qui le buttait. Je l'aurai pas laissé te toucher ! Y'a pas de procès à faire à ce genre de type. Tu t'es défendue de lui et il allait crever tout seul dans quelques jours. T'as libéré le monde d'une crevure. Et toi t'es capable de culpabiliser d'avoir tuer un monstre. Lui culpabilisait pas de torturer à mort des innocents." Le Yun aurait été capable de le faire, les tuer, il leur aurait foutu un coup de lame dans le cou. A moins qu'il les ait blessé à mort pour les voir souffrir... observer dans leurs regards la peur. Une marre de sang autour d'eux. Lorsqu'ils réaliseraient pour de bon que l'éternité tant recherchée s'échappait aussi rapidement que la flaque rouge autour d'eux s'étendait.
Ils avaient fait trop de mal. Ils n'étaient même plus "humains". C'étaient juste des monstres à égorger comme des porcs. Le Yun aurait probablement pris plaisir à les faire souffrir. Voir le grand Hippias aussi perturbé par la vision de son père avait été jouissif car le jap savait qu'il faisait ressurgir une douleur profonde en lui. Il ressentait en cet instant de la haine à l'état pur.
Le Yun jeta un oeil sur la prof à la clope. Elle semblait pas avoir la pêche malgré la réussite de la mission. Il alla se planter face à elle avant de demander " Il s'est passé quoi au juste de votre côté ? Vous auriez pu tous les tuer en une seconde. " Elle avait du se prendre une super illusion. Elle aurait avec eux, elle les aurait tous flingués d'un regard. La fausse Charis, le robot de la maison, le robot mitraillette, Hippias et Protagoras... Et lui n'avait pu qu'occuper un type... Il se sentait inutile. Pourtant il soutenait le regard de la prof comme s'il tentait de percer son âme.
Finalement, heureusement que grille pain était parti vers Jolène puisqu'il parvint à arrêter la Kof'. Hippias s'effondra soudainement au sol sans raison apparente. Elle lui avait cramé l'encéphale ? Elle était pire que ce qu'il croyait en fait...
Ils se retrouvèrent tous dehors. Lucas, Abaigh et Edouard allaient bien. Et une femme avec un truc noir bizarre sur elle allait moins bien.
Feuerstürm débarqua et ils se retrouvèrent à l'abris pour parler. Protagoras était mort. C'était pas un mal. Esther paraissait troublée, Yanis semblait avoir une proposition et Jolène culpabilisait. Lucas tentait de lui remonter le moral. " Si c'était pas toi, c'était moi qui le buttait. Je l'aurai pas laissé te toucher ! Y'a pas de procès à faire à ce genre de type. Tu t'es défendue de lui et il allait crever tout seul dans quelques jours. T'as libéré le monde d'une crevure. Et toi t'es capable de culpabiliser d'avoir tuer un monstre. Lui culpabilisait pas de torturer à mort des innocents." Le Yun aurait été capable de le faire, les tuer, il leur aurait foutu un coup de lame dans le cou. A moins qu'il les ait blessé à mort pour les voir souffrir... observer dans leurs regards la peur. Une marre de sang autour d'eux. Lorsqu'ils réaliseraient pour de bon que l'éternité tant recherchée s'échappait aussi rapidement que la flaque rouge autour d'eux s'étendait.
Ils avaient fait trop de mal. Ils n'étaient même plus "humains". C'étaient juste des monstres à égorger comme des porcs. Le Yun aurait probablement pris plaisir à les faire souffrir. Voir le grand Hippias aussi perturbé par la vision de son père avait été jouissif car le jap savait qu'il faisait ressurgir une douleur profonde en lui. Il ressentait en cet instant de la haine à l'état pur.
Le Yun jeta un oeil sur la prof à la clope. Elle semblait pas avoir la pêche malgré la réussite de la mission. Il alla se planter face à elle avant de demander " Il s'est passé quoi au juste de votre côté ? Vous auriez pu tous les tuer en une seconde. " Elle avait du se prendre une super illusion. Elle aurait avec eux, elle les aurait tous flingués d'un regard. La fausse Charis, le robot de la maison, le robot mitraillette, Hippias et Protagoras... Et lui n'avait pu qu'occuper un type... Il se sentait inutile. Pourtant il soutenait le regard de la prof comme s'il tentait de percer son âme.
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