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- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Le temps critique (complet)
Dim 5 Sep 2010 - 15:20
[Sujet ouvert pour cinq personnages maximum]
La ville de La Haye était le siège d'un tumulte sans précédent, face à l'imminence du verdict du procès que d'aucuns appelaient le procès du siècle, le procès des tortionnaires, ou le procès de la survie de la race humaine, selon des critères aussi variés que le côté de la rue vers lequel on tendait l'oreille, la couleur de peau, ou le nombre de bras.
De nombreux représentants de chefs d'état avaient fait le déplacement afin de montrer leur intérêt pour ce verdict, et le tribunal avait été hautement sécurisé. Seul un nombre restreint d'invités avaient été autorisés à se rendre dans le bâtiment. Et l'Institut Xavier faisait partie de ces chanceux, ayant été doté de cinq laissez-passer, permettant aux élèves d'assister aux audiences.
Après de multiples fouilles et scanners, ceux-ci parvinrent à l'enceinte du tribunal, derrière des portes blindées et des boiseries sobres.
Ils purent alors s'installer sur des bancs relativement inconfortables, en compagnie de nombreuses huiles et personnes en costumes sombres et stricts. L'audience en elle-même était, pour beaucoup incompréhensible et ennuyeuse. Le président et ses assesseurs se relayaient pour citer les noms des principaux accusés et exécutants, ainsi que les chefs d'inculpation qui faisaient froid dans le dos, et rappelaient des souvenirs qui, même après un an, étaient encore cuisant aux oreilles des élèves de l'Institut qui auraient pu y avoir joué un rôle sans doute trop principal.
Le premier verdict fut rendu dans un silence de mort : de lourdes peines d'emprisonnement. Pour des absents. Seules quelques discrètes quintes de toux, et quelques légers soupirs troublèrent le silence, à l'énoncé de ce verdit, alors que Jesse James, Elfriede Jaaregard et Rosie Hernandez entraient à leur tour dans le box des accusés.
La ville de La Haye était le siège d'un tumulte sans précédent, face à l'imminence du verdict du procès que d'aucuns appelaient le procès du siècle, le procès des tortionnaires, ou le procès de la survie de la race humaine, selon des critères aussi variés que le côté de la rue vers lequel on tendait l'oreille, la couleur de peau, ou le nombre de bras.
De nombreux représentants de chefs d'état avaient fait le déplacement afin de montrer leur intérêt pour ce verdict, et le tribunal avait été hautement sécurisé. Seul un nombre restreint d'invités avaient été autorisés à se rendre dans le bâtiment. Et l'Institut Xavier faisait partie de ces chanceux, ayant été doté de cinq laissez-passer, permettant aux élèves d'assister aux audiences.
Après de multiples fouilles et scanners, ceux-ci parvinrent à l'enceinte du tribunal, derrière des portes blindées et des boiseries sobres.
Ils purent alors s'installer sur des bancs relativement inconfortables, en compagnie de nombreuses huiles et personnes en costumes sombres et stricts. L'audience en elle-même était, pour beaucoup incompréhensible et ennuyeuse. Le président et ses assesseurs se relayaient pour citer les noms des principaux accusés et exécutants, ainsi que les chefs d'inculpation qui faisaient froid dans le dos, et rappelaient des souvenirs qui, même après un an, étaient encore cuisant aux oreilles des élèves de l'Institut qui auraient pu y avoir joué un rôle sans doute trop principal.
Le premier verdict fut rendu dans un silence de mort : de lourdes peines d'emprisonnement. Pour des absents. Seules quelques discrètes quintes de toux, et quelques légers soupirs troublèrent le silence, à l'énoncé de ce verdit, alors que Jesse James, Elfriede Jaaregard et Rosie Hernandez entraient à leur tour dans le box des accusés.
- Alexander ChaytonX-Rays
- Age : 34
Equipe : X-RAYS
Nom de code : Mastermind
Date d'inscription : 06/01/2010
Re: Le temps critique (complet)
Dim 5 Sep 2010 - 17:18
Voila un procès qui faisait coulé beaucoup d’encre et de salive, Alexander n’aurai jamais cru un instant qu’il aurait pu être au première loge de celui-ci.
Le télépathe étudiant en Droit était ravis, déjà un parce que c’était un évènement Juridique qui allait laisser des traces, qu’il aurait adoré pouvoir combattre juridiquement ce bon vieux Lloyd, sans oublié que deux ont parlait d’un moment majeur dans la vie des mutants.
Le sujet il l’avait étudier avant de venir, dans le time principalement. Il aurai voulu faire une recherche approfondit mais le temps lui avait manquer, tant pis il en s’avait déjà assez sans oublié le nombre affreux de bouquin que celui-ci lisait, sur des sujets comme les crimes de guerres et les procès qui en résulte.
C’était donc un Alex vêtue d’un costume noir de chez un couturier français offert il y’a longtemps par papa, d’une chemise de même couleur qui assis au milieu des huiles passait pratiquement inaperçu, seul son age devait faire tache.
Rasé de prêt lunette sur le nez il écoutait avec attention tout ce qui ce disait regrettant que les acteurs principaux soit absent pour entendre leurs peines.
Entra dans le box des accusés d’autre personnages de ce génocide, le télépathe n’hésita pas
Un seul instant à regarder chacun d’eux pour lire la noirceur de leurs pensés, ou au contraire c’était peu être des remords? Qu’importe la punition ce devait d’être exécuté.
Un Alex aussi sérieux tranchait avec celui qui au Québec avait fini nue dans la neige, silencieux, assis aussi confortablement qu’il le pouvait sur le banc, son bras droit servant du support pour ça tête, le poing fermé sous le menton.
Le télépathe étudiant en Droit était ravis, déjà un parce que c’était un évènement Juridique qui allait laisser des traces, qu’il aurait adoré pouvoir combattre juridiquement ce bon vieux Lloyd, sans oublié que deux ont parlait d’un moment majeur dans la vie des mutants.
Le sujet il l’avait étudier avant de venir, dans le time principalement. Il aurai voulu faire une recherche approfondit mais le temps lui avait manquer, tant pis il en s’avait déjà assez sans oublié le nombre affreux de bouquin que celui-ci lisait, sur des sujets comme les crimes de guerres et les procès qui en résulte.
C’était donc un Alex vêtue d’un costume noir de chez un couturier français offert il y’a longtemps par papa, d’une chemise de même couleur qui assis au milieu des huiles passait pratiquement inaperçu, seul son age devait faire tache.
Rasé de prêt lunette sur le nez il écoutait avec attention tout ce qui ce disait regrettant que les acteurs principaux soit absent pour entendre leurs peines.
Entra dans le box des accusés d’autre personnages de ce génocide, le télépathe n’hésita pas
Un seul instant à regarder chacun d’eux pour lire la noirceur de leurs pensés, ou au contraire c’était peu être des remords? Qu’importe la punition ce devait d’être exécuté.
Un Alex aussi sérieux tranchait avec celui qui au Québec avait fini nue dans la neige, silencieux, assis aussi confortablement qu’il le pouvait sur le banc, son bras droit servant du support pour ça tête, le poing fermé sous le menton.
- Jay SirianX-Rays
- Age : 31
Equipe : KozaX
Nom de code : Push
Date d'inscription : 21/10/2006
Re: Le temps critique (complet)
Dim 5 Sep 2010 - 18:18
Il y a un an, il avait aidé à désamorcer une bombe, il y a un an, le monde mutant avait changé, il y a un an, il avait encore perdu des amis.
Jay avait décidé de se diriger vers le tribunal, l'Institut avait pu y aller, il n'y avait que cinq personnes, mais il avait décidé de faire partie de ses cinq. S'il avait vraiment eu le choix, il ne serait pas venu en tant que membre de l'Institut, mais simplement en tant que mutant, hélas, ce n'était pas possible. L'Institut était sa vie depuis plus d'un an, il était donc là pour lui.
Il avait mis un costume, qu'il avait acheté spécialement pour ce jour. Il était bien habillé, c'était une première, costume noir, chemise blanche, le col un peu ouvert et ses gants. Les gants qu'il avait portés dans la rue, qui étaient usés, il se servait de ses mains à l'époque pour utiliser ses pouvoirs. Bien sûr, en ce jour, ce n'était qu'un symbole que seul lui et quelques anciens peut-être, pouvait comprendre, mais il y tenait. C'était son signe de protestation, son pouvoir, sa vie.
Il s'était installe à côté d'Alex et lui avait glissé un simple «mets ton pouvoir sur moi, on sait jamais?», sans trop savoir pourquoi. Certains génoshéins promettaient une récompense pour la mort de l'un des accusés, il voulait s'assurer qu'ils soient tous jugés coupable, quitte à devoir mal agir et il savait qu'Alex et lui en étaient capables.
Mais ce n'était pas le moment de penser à ça, il fallait se concentrer, tout ça était très compliqué et il avait de très faible connaissance en droit. Il fallait qu'il écoute.
Jay avait décidé de se diriger vers le tribunal, l'Institut avait pu y aller, il n'y avait que cinq personnes, mais il avait décidé de faire partie de ses cinq. S'il avait vraiment eu le choix, il ne serait pas venu en tant que membre de l'Institut, mais simplement en tant que mutant, hélas, ce n'était pas possible. L'Institut était sa vie depuis plus d'un an, il était donc là pour lui.
Il avait mis un costume, qu'il avait acheté spécialement pour ce jour. Il était bien habillé, c'était une première, costume noir, chemise blanche, le col un peu ouvert et ses gants. Les gants qu'il avait portés dans la rue, qui étaient usés, il se servait de ses mains à l'époque pour utiliser ses pouvoirs. Bien sûr, en ce jour, ce n'était qu'un symbole que seul lui et quelques anciens peut-être, pouvait comprendre, mais il y tenait. C'était son signe de protestation, son pouvoir, sa vie.
Il s'était installe à côté d'Alex et lui avait glissé un simple «mets ton pouvoir sur moi, on sait jamais?», sans trop savoir pourquoi. Certains génoshéins promettaient une récompense pour la mort de l'un des accusés, il voulait s'assurer qu'ils soient tous jugés coupable, quitte à devoir mal agir et il savait qu'Alex et lui en étaient capables.
Mais ce n'était pas le moment de penser à ça, il fallait se concentrer, tout ça était très compliqué et il avait de très faible connaissance en droit. Il fallait qu'il écoute.
- InvitéInvité
Re: Le temps critique (complet)
Dim 5 Sep 2010 - 18:24
C'était un véritable privilège que de participer à rien de moins que le procès du siècle et Jade faisait partie du cercle très fermé des VIP autorisés à y être présent. Avec 4 autres membres de l'Institut ils avaient leurs places réservées aux premières loges. Pour Jade c'était une première, jamais elle n'avait vu un procès en vrai, et celui-ci était un procès anniversaire, un procès qui resterait dans l'histoire du monde, tellement son implication était sans frontière. Le Time avait fait un numéro spécial complet que personne n'avait loupé et qui aidait à recentrer la quantité d'informations que concentraient les évènements.
Jade n'était cependant pas à l'aise, la pièce était froide, toute de bois vêtue. Les personnes présentes étaient toutes aussi strictes pour que soient jugés les crimes dont étaient accusés ces gens. Jade se revoyait alors u nan en arrière, les visages de ceux qui étaient tombés sous cette organisation: Garcia... Lars... Hjordis... Tant d'atrocités pour une cause que Jade n'arrivait pas à comprendre. Le mieux était donc de se confronter à ces personnes, ceux qui tiraient les ficelles ou avaient été déclencheurs, il fallait les voir de près. Il était quand même regrettable qu'un bon nombre des plus directement impliqués manquaient à l'appel. Une première session de verdicts était ainsi rendue.
Jade était habillée d'une robe de satin noir, de bottes noires et d'une petite écharpe légère, noire également. Seul son rouge à lèvres rouge faisait défaut à cette sombre harmonie. Elle portait ce qu'elle aurait pu mettre pour un enterrement, mais c'était ce qui lui semblait justement le plus approprié. Car bien que ce procès déterrait de vieux démons qui n'étaient que partiellement enfouis, il allait sceller le destin des protagonistes et ceux qui en avaient été victimes allaient pouvoir enfin reposer en paix. C'est ainsi qu'entra le trio des accusés que Jade regarda attentivement non sans une certaine pitié. La suite de l'histoire lui dirait si ils la méritaient. Et que Justix soit rendue...
Jade n'était cependant pas à l'aise, la pièce était froide, toute de bois vêtue. Les personnes présentes étaient toutes aussi strictes pour que soient jugés les crimes dont étaient accusés ces gens. Jade se revoyait alors u nan en arrière, les visages de ceux qui étaient tombés sous cette organisation: Garcia... Lars... Hjordis... Tant d'atrocités pour une cause que Jade n'arrivait pas à comprendre. Le mieux était donc de se confronter à ces personnes, ceux qui tiraient les ficelles ou avaient été déclencheurs, il fallait les voir de près. Il était quand même regrettable qu'un bon nombre des plus directement impliqués manquaient à l'appel. Une première session de verdicts était ainsi rendue.
Jade était habillée d'une robe de satin noir, de bottes noires et d'une petite écharpe légère, noire également. Seul son rouge à lèvres rouge faisait défaut à cette sombre harmonie. Elle portait ce qu'elle aurait pu mettre pour un enterrement, mais c'était ce qui lui semblait justement le plus approprié. Car bien que ce procès déterrait de vieux démons qui n'étaient que partiellement enfouis, il allait sceller le destin des protagonistes et ceux qui en avaient été victimes allaient pouvoir enfin reposer en paix. C'est ainsi qu'entra le trio des accusés que Jade regarda attentivement non sans une certaine pitié. La suite de l'histoire lui dirait si ils la méritaient. Et que Justix soit rendue...
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: Le temps critique (complet)
Dim 5 Sep 2010 - 18:54
Le tribunal de La Haye… Des que la gothique romantique avait appris qu’un groupe de l’institut aurait la chance de s’y rendre afin d’assister aux verdict du procès tant attendu, elle voulu s’y rendre. Le nombre de laisser-passer pour cette portion d’histoire n’était malheureusement qu’au chiffre de cinq pour tout l’établissement, c’est pourquoi elle s’employa à charmer qui de droit parmi les professeurs, afin de se voir octroyer l’un de ces précieux passeports pour un événement aussi historique qu’unique et qui allait certainement conditionner l’avenir des relations avec la toute jeune nation mutante qu’était pleinement devenue Genosha.
Après un voyage tranquille, il se dressait enfin devant elle et les quatre autres personnes qui l’accompagnait… Le célèbre, pour ne pas dire le légendaire, tribunal de La Haye et sa cour pénale internationale. Contempler ce bâtiment connu dans le monde entier, c’était un peu comme contempler un pan de l’histoire elle-même. Ce lieu d’apparence anodine avait vu défiler tant de procès célèbres, tant d’accusés profondément amoral, que de victimes courageuses venu témoigner à la face du monde de leurs calvaires et de leurs soif de justice qui n’avait pas cédé à l’appel de la basse vengeance. Oui, Tous les cinq allaient pénétrer de plein pied dans l’histoire, même si la gothique romantique doutait que ses compagnons ressentent réellement l’honneur qui leur était fait en ce jour. Un honneur rare, quasiment inaccessible au commun des mortels au cours de leur existence. C’est entièrement consciente de cette chance, que Juliette fit son entrée dans le hall de l’immeuble d’un pas aussi fantomatique que tranquille.
Après les vérifications d’usages, sans doute trop nombreuses au goût de certain mais néanmoins des plus utiles dans ce genre de lieu et pour ce type d’événement mondial ? ils avaient pu, enfin, pénétrer dans le saint des saints…. La salle d’audience elle-même, celle qui avait vu passer tous les grands génocides depuis pratiquement deux siècles. Autant le dire tout de suite : Même pour une jeune demoiselle habitué à côtoyer des personnalités d’état, voir un aussi grand rassemblement d’hommes politiques, dont un certain nombre de dirigeants d’états, c’était une chose assez impressionnante. Suivant ses camarades, la gothique romantique s’installa à l’une des place qui leur avait été réservé. Laissant les garçons s’assoir l’un à côté de l’autre, Juliette s’installa auprès de sa colocataire.
Leur présence ne passait sans doute pas inaperçu et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ils étaient sans doute les plus jeunes membres de l’assemblée. Ensuite, ils n’était pas un secret que des mutants assisteraient aux conclusions du procès… N’étant visiblement pas les représentants d’un quelconque gouvernement, leur situation apparaissait donc comme une évidence. Il y avait ensuite leur apparence… Si les garçons se fondaient dans la masse avec leur costume élégant, mais affreusement triste, ce n’était pas le cas de la gothique romantique qui, fidèle à elle-même, n’avait pas modifié ses habitudes vestimentaires pour l’occasion. De fait, hormis la ténébreuse couleur de sa somptueuse tenue, elle rayonnait littéralement au milieu de l’uniformité ambiante… Et ce n’était pas Jade qui allait l’aider à passer plus ou moins inaperçu, car cette dernière avait aussi fait un bien surprenant effort vestimentaire pour l’occasion. Qu’importe, la gothique romantique était d’une élégance digne de ce tribunal d’exception et de l’événement qui s’y déroulait et c’était tout ce qui importait en fin de compte.
Après un long moment assez rébarbatif à écouter les trop nombreux chefs d’accusations, la tout aussi nombreuse liste des accusés, présent ou non, vint enfin la déclaration officielles des premières condamnations. Si Juliette était assez satisfaite de celles concernant le docteur Death et Sawada, bien que trente années d’emprisonnement pour tout le mal commis n’était pas vraiment très cher payé pour des condamnés qui se promenaient encore en totale liberté au jour d’aujourd’hui, elle fut néanmoins déçue de la condamnation à vie de Cameron Dwyer. La perpétuité, alors que dans toute cette histoire et en dépit du mal qu’elle avait pu commettre elle n’avait été en vérité qu’une autre victime de Nemo et des ambitions de son propre père…
La gothique romantique trouvait cela vraiment injuste. Est-ce que personne n’avait relevé le fait que la mère de Timmy avait été odieusement manipulé afin de servir les ambitions du groupe, comme en avait témoigné sa réaction dans la pseudo chapelle lorsqu’elle fut enfin libéré de cette emprise démoniaque.. ? La femme avait commis des crimes atroce, mais pouvait-on réellement la condamner pour cela, sachant qu’elle agissait contre son propre gré.. ? Même si Juliette pensait que non, elle reconnaissait cependant la difficulté de la question. Mais tout de même, la perpétuité… Les extrémistes de Genosha s’en réjouiraient sans l’ombre d’un doute, mais qu’en était-il de la justice.. ?
Affichant une moue légèrement déçue, la jeune femme crispa doucement sa main sur la table. Mais très rapidement, la cour passa au trois accusés suivants qui, eux, étaient bien présent. Ils firent leur entrée dans le box des accusés et la gothique romantique les reconnu d’après la description faite dans un article du Times. Des seconds couteaux, mais qui avaient aussi leur part de responsabilité dans toutes cette affaire. Quelles seraient leurs peines.. ? Ma foi, la réponse n’était plus qu’une simple question de minutes désormais…
Après un voyage tranquille, il se dressait enfin devant elle et les quatre autres personnes qui l’accompagnait… Le célèbre, pour ne pas dire le légendaire, tribunal de La Haye et sa cour pénale internationale. Contempler ce bâtiment connu dans le monde entier, c’était un peu comme contempler un pan de l’histoire elle-même. Ce lieu d’apparence anodine avait vu défiler tant de procès célèbres, tant d’accusés profondément amoral, que de victimes courageuses venu témoigner à la face du monde de leurs calvaires et de leurs soif de justice qui n’avait pas cédé à l’appel de la basse vengeance. Oui, Tous les cinq allaient pénétrer de plein pied dans l’histoire, même si la gothique romantique doutait que ses compagnons ressentent réellement l’honneur qui leur était fait en ce jour. Un honneur rare, quasiment inaccessible au commun des mortels au cours de leur existence. C’est entièrement consciente de cette chance, que Juliette fit son entrée dans le hall de l’immeuble d’un pas aussi fantomatique que tranquille.
Après les vérifications d’usages, sans doute trop nombreuses au goût de certain mais néanmoins des plus utiles dans ce genre de lieu et pour ce type d’événement mondial ? ils avaient pu, enfin, pénétrer dans le saint des saints…. La salle d’audience elle-même, celle qui avait vu passer tous les grands génocides depuis pratiquement deux siècles. Autant le dire tout de suite : Même pour une jeune demoiselle habitué à côtoyer des personnalités d’état, voir un aussi grand rassemblement d’hommes politiques, dont un certain nombre de dirigeants d’états, c’était une chose assez impressionnante. Suivant ses camarades, la gothique romantique s’installa à l’une des place qui leur avait été réservé. Laissant les garçons s’assoir l’un à côté de l’autre, Juliette s’installa auprès de sa colocataire.
Leur présence ne passait sans doute pas inaperçu et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ils étaient sans doute les plus jeunes membres de l’assemblée. Ensuite, ils n’était pas un secret que des mutants assisteraient aux conclusions du procès… N’étant visiblement pas les représentants d’un quelconque gouvernement, leur situation apparaissait donc comme une évidence. Il y avait ensuite leur apparence… Si les garçons se fondaient dans la masse avec leur costume élégant, mais affreusement triste, ce n’était pas le cas de la gothique romantique qui, fidèle à elle-même, n’avait pas modifié ses habitudes vestimentaires pour l’occasion. De fait, hormis la ténébreuse couleur de sa somptueuse tenue, elle rayonnait littéralement au milieu de l’uniformité ambiante… Et ce n’était pas Jade qui allait l’aider à passer plus ou moins inaperçu, car cette dernière avait aussi fait un bien surprenant effort vestimentaire pour l’occasion. Qu’importe, la gothique romantique était d’une élégance digne de ce tribunal d’exception et de l’événement qui s’y déroulait et c’était tout ce qui importait en fin de compte.
Après un long moment assez rébarbatif à écouter les trop nombreux chefs d’accusations, la tout aussi nombreuse liste des accusés, présent ou non, vint enfin la déclaration officielles des premières condamnations. Si Juliette était assez satisfaite de celles concernant le docteur Death et Sawada, bien que trente années d’emprisonnement pour tout le mal commis n’était pas vraiment très cher payé pour des condamnés qui se promenaient encore en totale liberté au jour d’aujourd’hui, elle fut néanmoins déçue de la condamnation à vie de Cameron Dwyer. La perpétuité, alors que dans toute cette histoire et en dépit du mal qu’elle avait pu commettre elle n’avait été en vérité qu’une autre victime de Nemo et des ambitions de son propre père…
La gothique romantique trouvait cela vraiment injuste. Est-ce que personne n’avait relevé le fait que la mère de Timmy avait été odieusement manipulé afin de servir les ambitions du groupe, comme en avait témoigné sa réaction dans la pseudo chapelle lorsqu’elle fut enfin libéré de cette emprise démoniaque.. ? La femme avait commis des crimes atroce, mais pouvait-on réellement la condamner pour cela, sachant qu’elle agissait contre son propre gré.. ? Même si Juliette pensait que non, elle reconnaissait cependant la difficulté de la question. Mais tout de même, la perpétuité… Les extrémistes de Genosha s’en réjouiraient sans l’ombre d’un doute, mais qu’en était-il de la justice.. ?
Affichant une moue légèrement déçue, la jeune femme crispa doucement sa main sur la table. Mais très rapidement, la cour passa au trois accusés suivants qui, eux, étaient bien présent. Ils firent leur entrée dans le box des accusés et la gothique romantique les reconnu d’après la description faite dans un article du Times. Des seconds couteaux, mais qui avaient aussi leur part de responsabilité dans toutes cette affaire. Quelles seraient leurs peines.. ? Ma foi, la réponse n’était plus qu’une simple question de minutes désormais…
Re: Le temps critique (complet)
Dim 5 Sep 2010 - 21:44
Ken fixait les accusés et les responsables de la procédure. Il avait tenu à venir ici après ce qu'il s'était passé : Genosha avait été une épreuve forte pour lui, incontournable même pour son évolution personnelle. Son monde avait été entièrement modifié par cette catastrophe et il avait envie, besoin même d'être là pour entendre, voir, comprendre. Peut-être que ça aiderait à cicatriser, mais il n'en était pas sûr.
Habillé d'un costume noir classique avec une chemise blanche et une cravate sombre, il avait déserré le noeud de sa cravate après les longs moments passés à écouter tout ça en silence. Assis à côté de Jay, il était resté silencieux pendant tout ce temps même si l'arrivée des nouveaux accusés le troublait.
Il soupira avant de se pencher à côté de son ami pour lui murmurer quelques mots.
"On va voir si les mutants sont mieux reconnus maintenant, à la réaction du public et des juges à leurs déclarations..."
Il avait envie d'y croire, envie de voir enfin la Justice faire son office et transformer une catastrophe en punition et exemple à ne plus suivre. Il espérait, même, que les gens verraient dans cette horreur quelque chose de similaire au drame américain du début du XXIe siècle.
O'Connell espérait, oui. Mais il avait aussi peur d'être déçu encore une fois. La main droite entourant son menton, il fixait sans pitié les personnes qui venaient d'arriver. Sans le savoir, il partageait les pensées de Jade, sa camarade JustiX. L'espoir était encore de mise avant le début de leur jugement.
Habillé d'un costume noir classique avec une chemise blanche et une cravate sombre, il avait déserré le noeud de sa cravate après les longs moments passés à écouter tout ça en silence. Assis à côté de Jay, il était resté silencieux pendant tout ce temps même si l'arrivée des nouveaux accusés le troublait.
Il soupira avant de se pencher à côté de son ami pour lui murmurer quelques mots.
"On va voir si les mutants sont mieux reconnus maintenant, à la réaction du public et des juges à leurs déclarations..."
Il avait envie d'y croire, envie de voir enfin la Justice faire son office et transformer une catastrophe en punition et exemple à ne plus suivre. Il espérait, même, que les gens verraient dans cette horreur quelque chose de similaire au drame américain du début du XXIe siècle.
O'Connell espérait, oui. Mais il avait aussi peur d'être déçu encore une fois. La main droite entourant son menton, il fixait sans pitié les personnes qui venaient d'arriver. Sans le savoir, il partageait les pensées de Jade, sa camarade JustiX. L'espoir était encore de mise avant le début de leur jugement.
- Alexander ChaytonX-Rays
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Date d'inscription : 06/01/2010
Re: Le temps critique (complet)
Lun 6 Sep 2010 - 16:19
Quand Jay était venue s’installer auprès du télépathe, lui conseillant de mettre son pouvoir sur lui Alex eu un sourire en coin de lèvres. C’était pas une mauvaise idée, il avait beau maîtrisé son contrôle mental, niveau télépathie ça pouvait toujours partir en sucette. Un support au cas ou ça aiderai.
Alex finit par acquiescé à son coéquipier, qui pu d’ailleurs voir l’iris du télépathe ce dilaté pour faire disparaître les yeux verts de celui-ci, heureusement c’était le stade 1, ses yeux avait juste changer de couleur, on était loin du stade 3 qui signifiait des yeux digne d’un démon, la au moins c’était discret.
Parmi ses camarades il y’avait Ken, c’était presque à ce demander si on avait pas envoyer les trois bourrins de l’institut au cas ou il y’aurait un problème, Alex s’avait que Jay pensais comme lui, mais la question était de savoir pour les autres.
Le télépathe ce pencha un instant le temps de récupéré dans une sacoche d’avocat la sienne pour dire vrai, que la sécurité avait vidé, inspecté, un porte feuille et de quoi écrire, il allait noté tout ce qui serai intéressent en gros Alex faisait son étudiant voir allait refaire le procès pendant le procès…
Alex ne s’avait pas si cela venait du faite que Ken avait parler trop fort ou si tout simplement il l’avait entendu via les pensés de Jay, mais il répondit à celui-ci à voix basse, après avoir décroché les yeux de sa feuille, ou il avait pris le temps de noté les verdicts précédent.
« Si vous voulez mon avis tout ceci va être très dur! Jesse James est avocat et ce qu’il plaide ne pourra être démentit que par l’intermédiaire de témoin ou d’information qui prouverait qu’il en savait autant sur le projet de ses patrons… Sinon tout ce jouera sur le faite d’influencer les jurés même si il ne s’avait pas ce que préparait les autres il s’avait que ces systèmes de guidage allait être utilisé pour détruire des vies ou du moins dans de sombre but, donc qu’il sache ou non les projets de ses patrons ne sert à rien. Il commet déjà un crime contre la paix en les dérobant pour Futurecops… »
Mais Alex n’était franchement pas des plus rassuré, en faite il ce mentait à lui même, c’était difficile de faire tomber quelqu’un avec ce genre d’argument d’accord il pouvait ne rien s’avoir de ce qui ce préparait, mais en volant ce genre de matériel l’issue ne pouvait en être que funeste… seul problème cela ne prouve pas un crime contre la paix, mais juste un vole de matériel pouvant entraîné la mort d’autrui, ce qui n’est pas la même chose.
« Après il arrive que des personnes décide de tout dire pour évité le poids des remords! Espérons que James comme Jaaregard le fasse et termine derrière les barreaux… »
Bien entendu si au besoin il le fallait Alex les obligerais à tout dévoilé, après tout c’était dans ses capacités.
Alex finit par acquiescé à son coéquipier, qui pu d’ailleurs voir l’iris du télépathe ce dilaté pour faire disparaître les yeux verts de celui-ci, heureusement c’était le stade 1, ses yeux avait juste changer de couleur, on était loin du stade 3 qui signifiait des yeux digne d’un démon, la au moins c’était discret.
Parmi ses camarades il y’avait Ken, c’était presque à ce demander si on avait pas envoyer les trois bourrins de l’institut au cas ou il y’aurait un problème, Alex s’avait que Jay pensais comme lui, mais la question était de savoir pour les autres.
Le télépathe ce pencha un instant le temps de récupéré dans une sacoche d’avocat la sienne pour dire vrai, que la sécurité avait vidé, inspecté, un porte feuille et de quoi écrire, il allait noté tout ce qui serai intéressent en gros Alex faisait son étudiant voir allait refaire le procès pendant le procès…
Alex ne s’avait pas si cela venait du faite que Ken avait parler trop fort ou si tout simplement il l’avait entendu via les pensés de Jay, mais il répondit à celui-ci à voix basse, après avoir décroché les yeux de sa feuille, ou il avait pris le temps de noté les verdicts précédent.
« Si vous voulez mon avis tout ceci va être très dur! Jesse James est avocat et ce qu’il plaide ne pourra être démentit que par l’intermédiaire de témoin ou d’information qui prouverait qu’il en savait autant sur le projet de ses patrons… Sinon tout ce jouera sur le faite d’influencer les jurés même si il ne s’avait pas ce que préparait les autres il s’avait que ces systèmes de guidage allait être utilisé pour détruire des vies ou du moins dans de sombre but, donc qu’il sache ou non les projets de ses patrons ne sert à rien. Il commet déjà un crime contre la paix en les dérobant pour Futurecops… »
Mais Alex n’était franchement pas des plus rassuré, en faite il ce mentait à lui même, c’était difficile de faire tomber quelqu’un avec ce genre d’argument d’accord il pouvait ne rien s’avoir de ce qui ce préparait, mais en volant ce genre de matériel l’issue ne pouvait en être que funeste… seul problème cela ne prouve pas un crime contre la paix, mais juste un vole de matériel pouvant entraîné la mort d’autrui, ce qui n’est pas la même chose.
« Après il arrive que des personnes décide de tout dire pour évité le poids des remords! Espérons que James comme Jaaregard le fasse et termine derrière les barreaux… »
Bien entendu si au besoin il le fallait Alex les obligerais à tout dévoilé, après tout c’était dans ses capacités.
- Jay SirianX-Rays
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Re: Le temps critique (complet)
Mar 7 Sep 2010 - 19:01
Juliette, Alex, Jade, Ken et lui, voilà l'équipe de choc qui allaient devoir raconter à tout le monde comment ça s'était passé. Pour l'instant, les trois personnes absentes avaient été jugées coupables. Juste pour faire un exemple? Accabler les absents étaient faciles mais est-ce que ça voulait dire qu'ils allaient prendre à la place des autres? Il n'y avait pas intérêt, il était presque prêt à faire en sorte que cela n'arrive pas. Ken et Alex se lançait déjà dans un débat d'idée et il était pile entre les deux... À première vue, Alex avait compris ce que Jay lui avait dit, sinon, il n'aurait sûrement pas entendu, c'était une bonne chose.
-Si quelqu'un n'est pas condamné, il va mourir tout de même...
Il avait lu dans le Time qu'il y avait des primes prévus, les mutants n'allaient certainement pas passé à côté de ça. Il ne se faisait pas du tout prophète, c'était juste que depuis le temps qu'il était à l'Institut, il s'était rendu compte que n'importe qui, du moment qu'il leur en voulait, finissait pas mourir, c'était comme ça, il ne fallait pas s'en prendre à l'Institut et donc par extension aux mutants.
Par contre, il n'avait pas répondu à Ken, alors que ce qu'il avait dit lui était destiné à lui, il fallait tout de même qu'il dise quelque chose et il se permit de dire ce qu'il pensait vraiment. Il savait depuis quelques mois que Ken pouvait le comprendre, ils avaient vu les mêmes choses, ils voyaient les choses différemment et agissaient différemment, mais ce n'était qu'un détail.
-Les mutants ne sont pas mieux vus ou quoi, les gens font juste avec. Les petits vont être coupable pour dire que tout de même des personnes ont été jugées coupables, les plus gros vont partir plus ou moins libre, parce qu'il y a des intérêts derrières.
Les pouvoirs de Cassandre aurait été utile pour le coup, à moins qu'elle avait su ce que cela donnerait. En tout cas, la journée se promettait d'être longue et difficile. Il fallait juste espérer qu'il ne se passerait rien durant le procès, les jeunes de l'Institut pourraient trop facilement être désigné comme les coupables.
-Si quelqu'un n'est pas condamné, il va mourir tout de même...
Il avait lu dans le Time qu'il y avait des primes prévus, les mutants n'allaient certainement pas passé à côté de ça. Il ne se faisait pas du tout prophète, c'était juste que depuis le temps qu'il était à l'Institut, il s'était rendu compte que n'importe qui, du moment qu'il leur en voulait, finissait pas mourir, c'était comme ça, il ne fallait pas s'en prendre à l'Institut et donc par extension aux mutants.
Par contre, il n'avait pas répondu à Ken, alors que ce qu'il avait dit lui était destiné à lui, il fallait tout de même qu'il dise quelque chose et il se permit de dire ce qu'il pensait vraiment. Il savait depuis quelques mois que Ken pouvait le comprendre, ils avaient vu les mêmes choses, ils voyaient les choses différemment et agissaient différemment, mais ce n'était qu'un détail.
-Les mutants ne sont pas mieux vus ou quoi, les gens font juste avec. Les petits vont être coupable pour dire que tout de même des personnes ont été jugées coupables, les plus gros vont partir plus ou moins libre, parce qu'il y a des intérêts derrières.
Les pouvoirs de Cassandre aurait été utile pour le coup, à moins qu'elle avait su ce que cela donnerait. En tout cas, la journée se promettait d'être longue et difficile. Il fallait juste espérer qu'il ne se passerait rien durant le procès, les jeunes de l'Institut pourraient trop facilement être désigné comme les coupables.
- InvitéInvité
Re: Le temps critique (complet)
Mer 8 Sep 2010 - 15:13
Le verdict laissait étrangement de marbre. Jade elle-même ne savait pas quoi en dire. Très bien, ils étaient reconnus coupables, mais ce n'était qu'une confirmation de ce que tout le monde, et en particulier les plus impliqués savaient déjà. Et puis, une pensée malsaine envahit Jade: la réclusion à perpétuité n'allait que leur donner le temps de préparer leur évasion. Et si Death donnait en son nom la seule condamnation acceptable pour eux? Peut être que les plus extrémistes de Genosha n'avaient pas tellement tord et que pour éviter la poursuite des objectifs des condamnés et de leurs réseaux, mettre un terme à leur vie était la seule solution. Mais agir de la sorte et en faire des martyrs n'aurait surement pas non plus arrangé les choses... Et puis, finalement, rien n'était joué car si la sentence était tombée, eux couraient toujours...
Heureusement que Kitty n'était pas là pour entendre les vilaines pensées de la jeune fille qui faisait son procès en solitaire. Jade décolla son dos de son siège pour jeter un œil à ses compagnons dont les murmures s'élevaient. C'est alors qu'elle se rendit compte qu'à défaut d'une vicieuse Kitty, un autre trifouilleur de pensées était présent... Croisant le regard d'Alexander (du moins, c'est ce qui lui sembla), elle se contenta de lui faire un sourire nerveux avant de replonger se cacher sur son dossier de siège, croisant les bras alors que ses yeux observait de nouveau les acteurs (mais plutôt figurants) de la prochaine fournée. Ceux-ci étaient moins connus de Jade, peut être à part James, qui bien qu'elle en ait déjà probablement entendus parler, n'avait tilté que lors de la lecture du Time. On pouvait clairement distinguer des profils tout à fait différents chez eux. Au moins une faisait froid dans le dos, d'autant plus en connaissance des crimes qu'elle aurait commis. L'homme avait un côté séduisant, un atout de façade qui semblait de rigueur chez Lange & Manners. Son cas promettait d'être intéressant, car il pouvait bien avoir été le parfait pigeon. Et puis, la dernière jeune femme, qu'on pourrait qu'elle s'était trompé de porte en cherchant les toilettes, c'était elle qui inspirait le plus de pitié à Jade. Au mauvais endroit, au mauvais moment, avec les mauvaises personnes, peut être que n'importe qui aurait pu se retrouver à sa place...
Jade était partagée entre JustiX et LeX. Elle se pencha tout d'abord vers sa coloc' avec qui elle avait déjà un peu abordé le sujet le soir précédent. Elle savait la jeune femme partiellement déçue par le précédent verdict, en témoignait son visage et son attitude légèrement crispée.
"Ce sera un épisode à suivre..." Lui dit elle à voix basse. Après tout, tant qu'ils n'étaient pas publiquement flagellés, tout ca restait un peu du flan.
De l'autre côté, Jade entendit les dires de Ken. Se penchant alors vers lui elle lui souffla:
"Le procès du siècle, ne l'oublie pas! Tu penses que quelque chose comme ca aurait pu arriver il y a deux ou trois ans? Moi je crois qu'on a fait du bon boulot, à l'Institut et même ailleurs, et qu'après les souffrances et tout, aujourd'hui c'est aux autres de se battre pour nous..."
Puis elle se redressa à nouveau pour regarder les accusés. Pour l'occasion, si les procès étaient régis par des télépathes, tout serait réglé en deux secondes.
"Ce qui est sur c'est que dans cette affaire tout le monde est perdant d'une manière ou d'une autre..." Car finalement, les morts le resteraient, et c'était bien en cela toute la subtilité et la complexité des jugements pour meurtres.
Heureusement que Kitty n'était pas là pour entendre les vilaines pensées de la jeune fille qui faisait son procès en solitaire. Jade décolla son dos de son siège pour jeter un œil à ses compagnons dont les murmures s'élevaient. C'est alors qu'elle se rendit compte qu'à défaut d'une vicieuse Kitty, un autre trifouilleur de pensées était présent... Croisant le regard d'Alexander (du moins, c'est ce qui lui sembla), elle se contenta de lui faire un sourire nerveux avant de replonger se cacher sur son dossier de siège, croisant les bras alors que ses yeux observait de nouveau les acteurs (mais plutôt figurants) de la prochaine fournée. Ceux-ci étaient moins connus de Jade, peut être à part James, qui bien qu'elle en ait déjà probablement entendus parler, n'avait tilté que lors de la lecture du Time. On pouvait clairement distinguer des profils tout à fait différents chez eux. Au moins une faisait froid dans le dos, d'autant plus en connaissance des crimes qu'elle aurait commis. L'homme avait un côté séduisant, un atout de façade qui semblait de rigueur chez Lange & Manners. Son cas promettait d'être intéressant, car il pouvait bien avoir été le parfait pigeon. Et puis, la dernière jeune femme, qu'on pourrait qu'elle s'était trompé de porte en cherchant les toilettes, c'était elle qui inspirait le plus de pitié à Jade. Au mauvais endroit, au mauvais moment, avec les mauvaises personnes, peut être que n'importe qui aurait pu se retrouver à sa place...
Jade était partagée entre JustiX et LeX. Elle se pencha tout d'abord vers sa coloc' avec qui elle avait déjà un peu abordé le sujet le soir précédent. Elle savait la jeune femme partiellement déçue par le précédent verdict, en témoignait son visage et son attitude légèrement crispée.
"Ce sera un épisode à suivre..." Lui dit elle à voix basse. Après tout, tant qu'ils n'étaient pas publiquement flagellés, tout ca restait un peu du flan.
De l'autre côté, Jade entendit les dires de Ken. Se penchant alors vers lui elle lui souffla:
"Le procès du siècle, ne l'oublie pas! Tu penses que quelque chose comme ca aurait pu arriver il y a deux ou trois ans? Moi je crois qu'on a fait du bon boulot, à l'Institut et même ailleurs, et qu'après les souffrances et tout, aujourd'hui c'est aux autres de se battre pour nous..."
Puis elle se redressa à nouveau pour regarder les accusés. Pour l'occasion, si les procès étaient régis par des télépathes, tout serait réglé en deux secondes.
"Ce qui est sur c'est que dans cette affaire tout le monde est perdant d'une manière ou d'une autre..." Car finalement, les morts le resteraient, et c'était bien en cela toute la subtilité et la complexité des jugements pour meurtres.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: Le temps critique (complet)
Mer 8 Sep 2010 - 22:10
Un épisode à suivre..
Cette simple parole, que sans doute Jade voulu consolatrice à l’égard de sa gothique romantique de colocataire, ne plut pas vraiment à Juliette qui la regarda alors d’un air quelque peu songeur. Non, ce qui se jouait devant leur yeux n’était pas un banal épisode d’une banale série américaine fabriqué sur mesure, afin de tenir le téléspectateur en haleine. Il s’agissait d’un évènement grave, qui allait certainement changer bien des choses tant sur le plan politique, que sur celui de la diplomatie. En éternel indécrottable, Ken, son ami mais néanmoins naïf Ken, voyait en ce procès les prémices du grand jour, celui ou, enfin, les mutants auraient la reconnaissance et l’assistance dont ils avaient bien besoin pour trouver définitivement leur place en ce monde. Une bien noble idéologie que Juliette ne pouvait que partager avec lui, et qui expliquait sans doute pourquoi ils avaient tous deux été parmi les JustiX originels. Cependant elle avait une vision légèrement différente de la sienne même si elle lui accordait bien volontiers le fait que, en effet, quelque chose avait changé pour les mutants… La question demeurait toutefois la suivante : était-ce un changement bénéfique ou bien néfaste.. ? Cela, seul l’avenir le leur dirait.
De leur côté, Alexander et Jay discutaient entre eux. Le premier, étudiant en droit, voyait certainement le procès comme un excellent et unique cas d’école, ce qui n’était pas entièrement erroné partant du principe que les procès pour crime contre l’humanité n’étaient jamais ouvert au public autre que celui apte à juger ce genre d’affaire plutôt délicat. Quand à Jay, que dire… D’après ce que pouvait en percevoir la gothique romantique, ils semblait craindre un éventuel retournement de situation, en leur défaveur bien entendu, suite aus peines prononcées qui ne satisferaient bien entendu que très peu de mutant engagé. Pour sa part, Juliette préférait attendre de voir comment les choses se dérouleraient. Après tout, inutile de voir le pire avant qu’il ne vienne frapper à notre porte, n’est-ce pas.. ?
Dans un soupir étouffé, Juliette se tourna en direction de Jade et lui dit dans un murmure respectueux de la nature solennel des lieux :
‘’Je crains que ton optimisme n’atteigne pas Les extrémistes de Genosha, Jade… Bien qu’une condamnation à la perpétuité soit la peine qui pouvait être le plus juste pour leurs actes, il est indéniable qu’une condamnation par contumace ne satisfera absolument personne et je ne doute pas que cette haine aveugle qui habite Lucy Adams, ne trouve là un écho à son fanatisme afin de renforcer ses partisans. Quand je pense que cette femme est une mentaliste, je trouve cela des plus terrifiant et je ne serais pas étonnée outre mesure, que nous devions un jour ou l’autre la neutraliser à son tour.’’
Conclu la gothique romantique, consciente de ce que signifierait le fait d’empêcher la mutante de nuire. Si cela était à faire elle le ferait, mais que ce soit pour la bonne ou la mauvaise cause, traquer ses semblables restait immanquablement un constat d’échec et un aveu au goût amer de la défaite morale. Le monde était parfois cruel, mais après tout… Ce n’était pas comme si elle ne le savait pas, elle qui en avait subi, à son échelle, les conséquences durant une grande partie de son adolescence. Puis, elle ajouta à l‘encontre de ses quatre compagnons de table, sur le même ton que précédemment :
‘’Bien que je pense aussi que nous assistons là à un évènement qui restera dans l’histoire, aussi bien mutante que non mutante, il ne nous appartient pas de juger de cela, ce sera aux générations future de classifier ce premier procès international concernant les mutants, d’historique ou pas. Mais je pense que au-delà d’un quelconque éveil au respect de la nature mutante, ce procès va avant tout avoir un impact indéniable sur les relations diplomatiques que Genosha entretient avec le reste des nations du monde. Il est certains que les condamnations prononcées, quelles qu’elles soient, ne satisferont pas tous le monde de la même façon… Bien que Komodo soit en position difficile, il reste tout de même un gage de stabilité pour tous le monde. Mais il ne gouvernera peut-être pas plus d’un mandat et son successeur aura peut-être, soit les épaules moins solides, soit sera-t-il d’une faction plus radicale… Si tant est, que des idées d’assassinats à son encontre ne voient pas le jour dans l’esprit de certains mutants insatisfait, ce qui réduirait encore un peu plus la période de stabilité géopolitique actuelle.’’
Acheva finalement la gothique romantique, certaine de ses propos. Son père, qui était de la partie depuis maintenant fort longtemps, lui avait maintes fois répété : la politique était un jeu fort dangereux, surtout lorsqu’elle concernait les nations. Selon lui, la sacro-sainte raison d’état était bien souvent malmenée, afin d’entériner de bien sombres actes.
‘’Pour en revenir aux premières peines, je trouve absolument injuste la condamnation de Dwyer alors qu’il est évident qu’elle n’a été que l’instrument de son père. C’est une victime elle aussi et tous ceux qui étaient dans la salle du rituel savent qu’elle a agit sous le contrôle de cette drogue infâme… N’oublions pas que tout cela lui à coûté la vie de son fils, lui aussi innocent. Est-ce que personne n’a donc porté ce fait aux oreilles de juges de cette cour.. ?’’
Ajouta encore la gothique romantique avant de porter son attention sur les trois accusés suivant, les seconds couteaux qui allaient sans doute payer le prix fort afin de compenser les probables acquittement des têtes pensantes qui ne tarderaient pas à apparaître à leur tour. Parmi les trois, il n’y avait que la brune meurtrière qui éveilla en Juliette un sentiment véritablement méprisant. L’avocat avait sans doute préféré fermer les yeux sur ce qu’il soupçonnait certainement, afin de satisfaire son ambition, quand à la seconde accusée elle paraissait être un peu perdue, comme si sa présence dans ce tribunal était d’une incompréhension totale. Etait-elle une victime de sa propre naïveté, comme c‘était bien souvent le cas avec les grands esprits.. ? Difficile à dire, sans approfondir le sujet. Mais l’autre femme, elle… Juliette se souvenait de cette vision d’horreur comme si cela s’était passé la veille. Dissimulée dans les conduits d’aération, elle l’avait vu avant tous les autres… Tuant encore et encore, ceux qui n’étaient pas jugé apte à survivre. Ce n’était pas tant l’acte criminel en lui-même, que le mécanisme quasi industriel de la chose, qui avait profondément heurté la gothique romantique. Pour la toute première fois de son existence, elle pouvait dire qu’elle avait vu quelqu’un tuer véritablement de sang-froid, elle qui pensait que cela n’était alors qu’une simple figure de style inventé par les poète.
Cette simple parole, que sans doute Jade voulu consolatrice à l’égard de sa gothique romantique de colocataire, ne plut pas vraiment à Juliette qui la regarda alors d’un air quelque peu songeur. Non, ce qui se jouait devant leur yeux n’était pas un banal épisode d’une banale série américaine fabriqué sur mesure, afin de tenir le téléspectateur en haleine. Il s’agissait d’un évènement grave, qui allait certainement changer bien des choses tant sur le plan politique, que sur celui de la diplomatie. En éternel indécrottable, Ken, son ami mais néanmoins naïf Ken, voyait en ce procès les prémices du grand jour, celui ou, enfin, les mutants auraient la reconnaissance et l’assistance dont ils avaient bien besoin pour trouver définitivement leur place en ce monde. Une bien noble idéologie que Juliette ne pouvait que partager avec lui, et qui expliquait sans doute pourquoi ils avaient tous deux été parmi les JustiX originels. Cependant elle avait une vision légèrement différente de la sienne même si elle lui accordait bien volontiers le fait que, en effet, quelque chose avait changé pour les mutants… La question demeurait toutefois la suivante : était-ce un changement bénéfique ou bien néfaste.. ? Cela, seul l’avenir le leur dirait.
De leur côté, Alexander et Jay discutaient entre eux. Le premier, étudiant en droit, voyait certainement le procès comme un excellent et unique cas d’école, ce qui n’était pas entièrement erroné partant du principe que les procès pour crime contre l’humanité n’étaient jamais ouvert au public autre que celui apte à juger ce genre d’affaire plutôt délicat. Quand à Jay, que dire… D’après ce que pouvait en percevoir la gothique romantique, ils semblait craindre un éventuel retournement de situation, en leur défaveur bien entendu, suite aus peines prononcées qui ne satisferaient bien entendu que très peu de mutant engagé. Pour sa part, Juliette préférait attendre de voir comment les choses se dérouleraient. Après tout, inutile de voir le pire avant qu’il ne vienne frapper à notre porte, n’est-ce pas.. ?
Dans un soupir étouffé, Juliette se tourna en direction de Jade et lui dit dans un murmure respectueux de la nature solennel des lieux :
‘’Je crains que ton optimisme n’atteigne pas Les extrémistes de Genosha, Jade… Bien qu’une condamnation à la perpétuité soit la peine qui pouvait être le plus juste pour leurs actes, il est indéniable qu’une condamnation par contumace ne satisfera absolument personne et je ne doute pas que cette haine aveugle qui habite Lucy Adams, ne trouve là un écho à son fanatisme afin de renforcer ses partisans. Quand je pense que cette femme est une mentaliste, je trouve cela des plus terrifiant et je ne serais pas étonnée outre mesure, que nous devions un jour ou l’autre la neutraliser à son tour.’’
Conclu la gothique romantique, consciente de ce que signifierait le fait d’empêcher la mutante de nuire. Si cela était à faire elle le ferait, mais que ce soit pour la bonne ou la mauvaise cause, traquer ses semblables restait immanquablement un constat d’échec et un aveu au goût amer de la défaite morale. Le monde était parfois cruel, mais après tout… Ce n’était pas comme si elle ne le savait pas, elle qui en avait subi, à son échelle, les conséquences durant une grande partie de son adolescence. Puis, elle ajouta à l‘encontre de ses quatre compagnons de table, sur le même ton que précédemment :
‘’Bien que je pense aussi que nous assistons là à un évènement qui restera dans l’histoire, aussi bien mutante que non mutante, il ne nous appartient pas de juger de cela, ce sera aux générations future de classifier ce premier procès international concernant les mutants, d’historique ou pas. Mais je pense que au-delà d’un quelconque éveil au respect de la nature mutante, ce procès va avant tout avoir un impact indéniable sur les relations diplomatiques que Genosha entretient avec le reste des nations du monde. Il est certains que les condamnations prononcées, quelles qu’elles soient, ne satisferont pas tous le monde de la même façon… Bien que Komodo soit en position difficile, il reste tout de même un gage de stabilité pour tous le monde. Mais il ne gouvernera peut-être pas plus d’un mandat et son successeur aura peut-être, soit les épaules moins solides, soit sera-t-il d’une faction plus radicale… Si tant est, que des idées d’assassinats à son encontre ne voient pas le jour dans l’esprit de certains mutants insatisfait, ce qui réduirait encore un peu plus la période de stabilité géopolitique actuelle.’’
Acheva finalement la gothique romantique, certaine de ses propos. Son père, qui était de la partie depuis maintenant fort longtemps, lui avait maintes fois répété : la politique était un jeu fort dangereux, surtout lorsqu’elle concernait les nations. Selon lui, la sacro-sainte raison d’état était bien souvent malmenée, afin d’entériner de bien sombres actes.
‘’Pour en revenir aux premières peines, je trouve absolument injuste la condamnation de Dwyer alors qu’il est évident qu’elle n’a été que l’instrument de son père. C’est une victime elle aussi et tous ceux qui étaient dans la salle du rituel savent qu’elle a agit sous le contrôle de cette drogue infâme… N’oublions pas que tout cela lui à coûté la vie de son fils, lui aussi innocent. Est-ce que personne n’a donc porté ce fait aux oreilles de juges de cette cour.. ?’’
Ajouta encore la gothique romantique avant de porter son attention sur les trois accusés suivant, les seconds couteaux qui allaient sans doute payer le prix fort afin de compenser les probables acquittement des têtes pensantes qui ne tarderaient pas à apparaître à leur tour. Parmi les trois, il n’y avait que la brune meurtrière qui éveilla en Juliette un sentiment véritablement méprisant. L’avocat avait sans doute préféré fermer les yeux sur ce qu’il soupçonnait certainement, afin de satisfaire son ambition, quand à la seconde accusée elle paraissait être un peu perdue, comme si sa présence dans ce tribunal était d’une incompréhension totale. Etait-elle une victime de sa propre naïveté, comme c‘était bien souvent le cas avec les grands esprits.. ? Difficile à dire, sans approfondir le sujet. Mais l’autre femme, elle… Juliette se souvenait de cette vision d’horreur comme si cela s’était passé la veille. Dissimulée dans les conduits d’aération, elle l’avait vu avant tous les autres… Tuant encore et encore, ceux qui n’étaient pas jugé apte à survivre. Ce n’était pas tant l’acte criminel en lui-même, que le mécanisme quasi industriel de la chose, qui avait profondément heurté la gothique romantique. Pour la toute première fois de son existence, elle pouvait dire qu’elle avait vu quelqu’un tuer véritablement de sang-froid, elle qui pensait que cela n’était alors qu’une simple figure de style inventé par les poète.
Re: Le temps critique (complet)
Jeu 9 Sep 2010 - 19:37
"Raison d'Etat, Juliette."
Ken avait bien écouté les paroles de ses camarades et il considérait que Jade avait bien répondu à Jay. Il comprenait que celui-ci soit sceptique vis-à-vis des avancées que démontrait ce procès, mais il était quand même clair que cet événement allait changer énormément de choses. C'était la première fois que des personnes étaient jugées pour des crimes commis contre les mutants : ils étaient considérés comme des victimes, ils pouvaient donc avoir des droits.
"Elle a été droguée, elle a perdu beaucoup et elle est pas responsable, mais... on a besoin de condamnations, on a besoin de trouver des coupables et de dire qu'eux ont payé. J'espère que eux, là, ceux parmi les responsables principaux, seront aussi condamnés à des peines exemplaires... mais j'ai un peu peur que ça n'arrive pas.
Alors Dwyer, elle, est condamnée alors qu'on sait tous qu'elle le mérite pas. Mais c'est pour que l'ONU, les Droits de l'Homme et les gouvernements humains puissent sauver la face : si le procès est positif pour les responsables principaux, qu'au moins les humains puissent dire à Genosha et aux mutants que certains ont quand même été condamnés. C'est pour sauver la face, c'est tout. Mais c'est moche quand même."
Il soupira : il détestait ce genre de choses. Il se tourna alors vers Jade et acquiesça à ce qu'elle avait dit en dernier.
"C'est vrai : même si les responsables sont condamnés, ça changera pas grand-chose. On aura souffert à cause d'eux et on souffrira encore à cause de gens comme ça. Mais... mais ce procès, c'est une étape, une marche importante. Le monde va se rendre compte ici de ce qu'il s'est vraiment passé à Genosha et beaucoup découvriront la réalité de la race mutante. Et même si le procès va pas en notre faveur... même si on crie au scandale, ben on sera pas les seuls."
O'Connell passa sa main dans les cheveux avant de se frotter les yeux avec les paumes de ses mains. Il était un peu fatigué.
"Il y aura des gens qui auront des révélations et qui réfléchiront un peu plus. Ce procès est suffisamment médiatisé pour qu'une grande partie de la planète en soit informée et s'intéresse à tout ça. On peut avoir espoir, je pense, que les changements soient favorisés par ce procès. Et en fait..."
Il hésita : devait-il aller au bout de sa réflexion ? Devait-il livrer toutes ses pensées à ses camarades ? Quelques secondes passèrent avant qu'il ne se décide finalement à tout dire.
"En fait, peut-être que si ce procès était une farce, l'opinion mondiale serait suffisamment choquée et énervée pour qu'elle soit encore plus favorable aux mutants. Parce que ça serait un scandale. Stratégiquement, oui, ça serait plus simple mais... mais je veux pas ça, bien sûr. Mais ça peut arriver, et ça pourrait nous aider... même si c'est un peu monstrueux de l'admettre."
Ken avait bien écouté les paroles de ses camarades et il considérait que Jade avait bien répondu à Jay. Il comprenait que celui-ci soit sceptique vis-à-vis des avancées que démontrait ce procès, mais il était quand même clair que cet événement allait changer énormément de choses. C'était la première fois que des personnes étaient jugées pour des crimes commis contre les mutants : ils étaient considérés comme des victimes, ils pouvaient donc avoir des droits.
"Elle a été droguée, elle a perdu beaucoup et elle est pas responsable, mais... on a besoin de condamnations, on a besoin de trouver des coupables et de dire qu'eux ont payé. J'espère que eux, là, ceux parmi les responsables principaux, seront aussi condamnés à des peines exemplaires... mais j'ai un peu peur que ça n'arrive pas.
Alors Dwyer, elle, est condamnée alors qu'on sait tous qu'elle le mérite pas. Mais c'est pour que l'ONU, les Droits de l'Homme et les gouvernements humains puissent sauver la face : si le procès est positif pour les responsables principaux, qu'au moins les humains puissent dire à Genosha et aux mutants que certains ont quand même été condamnés. C'est pour sauver la face, c'est tout. Mais c'est moche quand même."
Il soupira : il détestait ce genre de choses. Il se tourna alors vers Jade et acquiesça à ce qu'elle avait dit en dernier.
"C'est vrai : même si les responsables sont condamnés, ça changera pas grand-chose. On aura souffert à cause d'eux et on souffrira encore à cause de gens comme ça. Mais... mais ce procès, c'est une étape, une marche importante. Le monde va se rendre compte ici de ce qu'il s'est vraiment passé à Genosha et beaucoup découvriront la réalité de la race mutante. Et même si le procès va pas en notre faveur... même si on crie au scandale, ben on sera pas les seuls."
O'Connell passa sa main dans les cheveux avant de se frotter les yeux avec les paumes de ses mains. Il était un peu fatigué.
"Il y aura des gens qui auront des révélations et qui réfléchiront un peu plus. Ce procès est suffisamment médiatisé pour qu'une grande partie de la planète en soit informée et s'intéresse à tout ça. On peut avoir espoir, je pense, que les changements soient favorisés par ce procès. Et en fait..."
Il hésita : devait-il aller au bout de sa réflexion ? Devait-il livrer toutes ses pensées à ses camarades ? Quelques secondes passèrent avant qu'il ne se décide finalement à tout dire.
"En fait, peut-être que si ce procès était une farce, l'opinion mondiale serait suffisamment choquée et énervée pour qu'elle soit encore plus favorable aux mutants. Parce que ça serait un scandale. Stratégiquement, oui, ça serait plus simple mais... mais je veux pas ça, bien sûr. Mais ça peut arriver, et ça pourrait nous aider... même si c'est un peu monstrueux de l'admettre."
- Alexander ChaytonX-Rays
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Re: Le temps critique (complet)
Jeu 9 Sep 2010 - 22:41
Alex regardait Ken avec un sourcil d’incompréhension, il avait des idéaux mais le télépathe ni croyait pas. De toute façon ce procès ne servait à rien, hormis déclaré une guerre au grand jour, alors aujourd’hui elle était faite dans l’ombre. Une nouvelle ère allait commencer et le sang coulerai il en était certain.
Il croisa le regard de Jade, auquel il répondit par un sourire en coin de lèvres, difficile à dire si il avait lu ou non les pensées de celle-ci, surtout qu’Alex avait autre chose en tête.
Il tourna la tête vers le juge, avant de reprendre assez calmement mais avec ce ton désoeuvré de celui qui partirait à la guerre. il répondit à voix basse
« J’aime tes idéaux Ken! J’aimerai aussi que ce procès nous aides tous! Que l’institut ne soit plus le délicat équilibre entre mutant et humain! J’aimerai… »
Laissant un blanc il enleva ses lunettes le temps de les nettoyés puis les remis avant de reprendre.
« Mais ce n’ai pas les mutants que ce procès aide, c’est Génosha! Les gens ne vois qu’un pays qui à été ravagé, cela les touches mais des procès pour ce genre de crimes il y’en a des centaines… on peu déjà ce sentir heureux qu’il applique les lois humaine au mutant… D’accord certains humains ce rangeront coté mutants, par sympathie ou autres… mais il le ferai autant si on avait attaqué la cote d’ivoire ou autre… de la pitié… mais cela n’apporte rien à la cause, car contre la pitié il y’aura toujours un fanatique pour attisé la haine… Si je suis ici il y’a différente raison, déjà c’est dans mon domaine… de deux c’est parce que je veux évité que le monde vois un mutant tuer un accusé, Genosha est au bord d’une guerre civil, si cette guerre est montrer au yeux du monde, alors qu’il s’agit d’un procès pour l’aidé…le trouble ne sera que plus grand et incontrôlable… si il ce tien à île alors ont à une chance de calmé tout ça… »
Il soupira en faite d’un coup ce procès l’ennuyais, c’était pourtant un honneur pour lui, mais il voyait les répercutions.
« Et de trois… si guerre il y’a il faut qu’elle reste interne, si les mutants du monde ce déchaîne la on verra la situation mutante ce dégradé alors que vous avez tous travaillé à la rendre meilleurs… et cela je le refuse .»
L’approche directe n’était pas envisageable, si les accusés étaient tous condamné la victoire pour Genosha serait total, mais la victoire Juridique car le deuxième problème sera le trouble interne, mais une chose à chaque fois.
Il croisa le regard de Jade, auquel il répondit par un sourire en coin de lèvres, difficile à dire si il avait lu ou non les pensées de celle-ci, surtout qu’Alex avait autre chose en tête.
Il tourna la tête vers le juge, avant de reprendre assez calmement mais avec ce ton désoeuvré de celui qui partirait à la guerre. il répondit à voix basse
« J’aime tes idéaux Ken! J’aimerai aussi que ce procès nous aides tous! Que l’institut ne soit plus le délicat équilibre entre mutant et humain! J’aimerai… »
Laissant un blanc il enleva ses lunettes le temps de les nettoyés puis les remis avant de reprendre.
« Mais ce n’ai pas les mutants que ce procès aide, c’est Génosha! Les gens ne vois qu’un pays qui à été ravagé, cela les touches mais des procès pour ce genre de crimes il y’en a des centaines… on peu déjà ce sentir heureux qu’il applique les lois humaine au mutant… D’accord certains humains ce rangeront coté mutants, par sympathie ou autres… mais il le ferai autant si on avait attaqué la cote d’ivoire ou autre… de la pitié… mais cela n’apporte rien à la cause, car contre la pitié il y’aura toujours un fanatique pour attisé la haine… Si je suis ici il y’a différente raison, déjà c’est dans mon domaine… de deux c’est parce que je veux évité que le monde vois un mutant tuer un accusé, Genosha est au bord d’une guerre civil, si cette guerre est montrer au yeux du monde, alors qu’il s’agit d’un procès pour l’aidé…le trouble ne sera que plus grand et incontrôlable… si il ce tien à île alors ont à une chance de calmé tout ça… »
Il soupira en faite d’un coup ce procès l’ennuyais, c’était pourtant un honneur pour lui, mais il voyait les répercutions.
« Et de trois… si guerre il y’a il faut qu’elle reste interne, si les mutants du monde ce déchaîne la on verra la situation mutante ce dégradé alors que vous avez tous travaillé à la rendre meilleurs… et cela je le refuse .»
L’approche directe n’était pas envisageable, si les accusés étaient tous condamné la victoire pour Genosha serait total, mais la victoire Juridique car le deuxième problème sera le trouble interne, mais une chose à chaque fois.
- Jay SirianX-Rays
- Age : 31
Equipe : KozaX
Nom de code : Push
Date d'inscription : 21/10/2006
Re: Le temps critique (complet)
Ven 10 Sep 2010 - 20:43
Les mutants de l'Institut débattait de leur côté, mais Jay se demandait ce que ça pouvait être de l'autre côté. Se posaient-ils les mêmes questions? Y avait-il des éléments qu'ils ne connaissaient pas? C'était trop lourd pour lui tout ça. Il n'était pas habitué à voir aussi loin, contrairement à ses amis, semblait-il.
Tout ce qu'il pouvait faire maintenant que la discussion allait trop loin pour était d'écouter, pour essayer de comprendre.
-De toute façon, quoiqu'il se passe, ça va nous retomber dessus, d'une manière ou d'une autre...
Défaitiste? Oui un peu, mais en écoutant bien, tout le monde semblait l'être.
[HJ: désolé du petit post, je manque d'inspi là]
Tout ce qu'il pouvait faire maintenant que la discussion allait trop loin pour était d'écouter, pour essayer de comprendre.
-De toute façon, quoiqu'il se passe, ça va nous retomber dessus, d'une manière ou d'une autre...
Défaitiste? Oui un peu, mais en écoutant bien, tout le monde semblait l'être.
[HJ: désolé du petit post, je manque d'inspi là]
- InvitéInvité
Re: Le temps critique (complet)
Dim 12 Sep 2010 - 23:46
Juliette semblait croire que la sentence qui venait de tomber satisfaisait Jade. Mais elle était perplexe sur un bon nombre de détails tout comme ses compagnons. La jeune fille se tourna à nouveau vers sa colocataire lorsqu'elle entendit le nom de la chef du parti extrémiste Génoshéen.
"Oui j'ai aussi pensé à ca. J'ai toujours trouvé cette Lucy Adams étrange, voire dangereuse... Il est clair que je préfère de loin les méthodes et les convictions de Mr Jacob." Elle eut une pensée pour son Lucas qui en cet instant devait être avec lui, et heureux de l'être. "Même si je n'ai pas assez de recul pour avoir une vision objective sur la manière de traiter ce procès, j'ai aussi le sentiment que cette femme méritera sa place ici un jour."
Le monde entier suivait en cet instant ce procès et un certain de nombre de personnes en attendait beaucoup.
"La justice comme les gens veulent qu'elle soit appliquée, c'est aussi de montrer l'exemple. Regardez ces trois là, en les voyant vous ne vous dites pas qu'ils ont aussi été manipulés comme des chiffons?"
Elle désigna du menton le trio qui attendait son tour. Plus Jade les voyait, et plus elle se rendait compte que toute la clique était particulièrement hétéroclite. Pendant ce temps, Ken mettait l'accent sur un point qui avait effleuré l'esprit de Jade. Une telle médiatisation pouvait tout aussi bien justifier pour certain, la mise en place de la scénarisation du procès.
"Je vois ce que tu veux dire Ken, et je te comprend un peu... Quelque part, quel que soit le résultat je pense qu'il y aura toujours des gens à penser qu'il s'agit d'une pure mascarade."
Ceux pour qui cela devait paraître le plus bizarre étaient bien entendu les principaux concernés, au centre de l'arène. La grande question concernait leur degré d'implication, ou plutôt, leur degré de lucidité.
"Dans ce genre d'affaire, ceux qui ne sont pas manipulés ou endoctrinés sont très rares à mon avis. Et pourtant ils sont coupables, coupables d'avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Après tout, on n'a pas idée d'un génocide si l'environnement dans lequel on évolue nous conduit pas à cette solution... Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est que ces condamnations par... heu... comment on dit?.." Elle secoua les doigts frénétiquement en clignant des yeux rapidement (technique ancestrale pour retrouver ses mots). "...coutu...mance... contumace... C'est ca qui pourrait rendre le procès pas crédible s'il se passe encore autre chose les concernant."
"Oui j'ai aussi pensé à ca. J'ai toujours trouvé cette Lucy Adams étrange, voire dangereuse... Il est clair que je préfère de loin les méthodes et les convictions de Mr Jacob." Elle eut une pensée pour son Lucas qui en cet instant devait être avec lui, et heureux de l'être. "Même si je n'ai pas assez de recul pour avoir une vision objective sur la manière de traiter ce procès, j'ai aussi le sentiment que cette femme méritera sa place ici un jour."
Le monde entier suivait en cet instant ce procès et un certain de nombre de personnes en attendait beaucoup.
"La justice comme les gens veulent qu'elle soit appliquée, c'est aussi de montrer l'exemple. Regardez ces trois là, en les voyant vous ne vous dites pas qu'ils ont aussi été manipulés comme des chiffons?"
Elle désigna du menton le trio qui attendait son tour. Plus Jade les voyait, et plus elle se rendait compte que toute la clique était particulièrement hétéroclite. Pendant ce temps, Ken mettait l'accent sur un point qui avait effleuré l'esprit de Jade. Une telle médiatisation pouvait tout aussi bien justifier pour certain, la mise en place de la scénarisation du procès.
"Je vois ce que tu veux dire Ken, et je te comprend un peu... Quelque part, quel que soit le résultat je pense qu'il y aura toujours des gens à penser qu'il s'agit d'une pure mascarade."
Ceux pour qui cela devait paraître le plus bizarre étaient bien entendu les principaux concernés, au centre de l'arène. La grande question concernait leur degré d'implication, ou plutôt, leur degré de lucidité.
"Dans ce genre d'affaire, ceux qui ne sont pas manipulés ou endoctrinés sont très rares à mon avis. Et pourtant ils sont coupables, coupables d'avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Après tout, on n'a pas idée d'un génocide si l'environnement dans lequel on évolue nous conduit pas à cette solution... Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est que ces condamnations par... heu... comment on dit?.." Elle secoua les doigts frénétiquement en clignant des yeux rapidement (technique ancestrale pour retrouver ses mots). "...coutu...mance... contumace... C'est ca qui pourrait rendre le procès pas crédible s'il se passe encore autre chose les concernant."
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: Le temps critique (complet)
Lun 13 Sep 2010 - 13:25
Dans un soupir de dépit et le regard las baissé en direction de son pupitre, Juliette secoua tristement la tête de gauche à droite et de droite à gauche, tout en répondant à Ken :
‘’Tu as malheureusement raison Ken… La vindicte populaire réclame des coupable charismatique auxquels on puisse associer l’image de ce procès exceptionnel… Même si j’ai bien à l’esprit le fait que tout cela va éveiller les consciences à travers le monde entier, j’avoue que je ne sais pas si cela sera en bien ou en mal… Mais ce que je sais en revanche, c’est qu’une justice qui condamne une personne innocente, si ce n’est dans les actes, tout au moins dans les intentions, uniquement parce qu’il faut offrir en pâture au public des coupables emblématiques, ce n’est pas la justice que j’ai voulu défendre en tant que JustiX… Et cela ne l’est pas plus aujourd’hui, en tant que LeX… Mon esprit accepte pourtant cette triste réalité Ken, puisqu’il faut qu’il en soit ainsi… Mais mon cœur, lui, s’y refuse irrémédiablement…’’
Certes, la gothique romantique n’était pas naïve, elle savait qu’entre sa conception de la justice et la placide réalité, il y avait souvent un gouffre insondable avec lequel il fallait composer. Le monde parfait et idéal n’existait pas et l’être humain devait donc s’accommoder de cette éternelle vérité qui était leur lot à tous, mutants comme non mutants. Alexander donna ensuite son point de vue sur le propos de Ken et ce dernier n’avait pas tout à fait tort. Si élan de sympathie il devait y avoir pour la cause mutante, elle ne devrait pas être basé sur un sentiment de pitié humanitaire. Il fallait que ce soit une véritable prise de conscience, que ce soit un engagement durable et aux convictions inébranlables, venant du plus profond de l’âme des gens… Mais demander à la nature humaine de ne pas se laisser guider par ses élans émotionnelles, était-ce une chose envisageable.. ? Au cas par cas, la réponse était assurément oui… Mais des que l’on s’adressait à la masse… Complexe nature humaine qui plaisait tant à la gothique romantique et qui, en même temps, L’effrayait de par sa versatilité sans cesse changeante. Cependant, lorsque le jeune mutant évoqua leur combat et un éventuel attentat en plein tribunal, Juliette se pencha délicatement dans sa direction et dirigea son regard vers lui en lui disant :
‘’Outre les mesures de sécurité qui on dû être mise en place pour ce procès et pour la détention des mutants jugés ici, je doute que quelque chose de ce genre arrive aujourd’hui. Il y a non seulement eu maintes occasions de faire un attentat au cours de ce procès depuis maintenant un an, mais surtout ce ne serait pas très judicieux dans le sens ou cela desservirait très fortement tous le monde, y compris avenir mutant. En dépit de ses paroles provocantes, Lucy Adams ,n’est pas une femme stupide et elle le sait. Ses propos, bien que de nature à mettre le feu aux poudres, ne sont rien de plus que de la provocation. Elle sait que tant que son parti n’aura pas le pouvoir total sur Genosha, un tel acte serait comme un suicide politique. Cette femme est redoutable, mais elle sait que tant quelle restera à la frontière de la légalité, elle demeurera intouchable. En revanche, je crains une aggravation de la situation si jamais avenir mutant réussissait à prendre le dessus sur les deux autres partis partageant le pouvoir sur l’île actuellement… Pour ce quoi est du combat de l’institut et bien que j’apprécie vraiment ton intention, sache que même si cela devait arriver, jamais nous ne baisserions les bras. Nous le devons à nous même tout d’abord, mais aussi à tous ces mutants qui, comme les professeurs, ont souffert afin de nous offrir ce havre de paix ou les mutants peuvent trouver aide et soutien. Nous le devons aussi aux futurs générations comme celle annoncé par Kitty, Kalalli et tous les autres adolescents de leur âge, afin que leur fardeau soit un peu plus aisée à porter. Mais plus que tout sans doute, nous le devons aussi à la première génération de mutants qui fut sacrifiée par la folie d’un seul homme… Penser que nous luttons pour les mutants présent est une erreur selon moi, nous luttons pour tous les mutants, passé, présent et à venir et c’est cela qui fait l’inébranlable force de notre conviction.’’
Pour la gothique romantique, il était en effet assez restreint que de limiter ce procès et ses éventuelles conséquences, à la seule île de la nation mutante. Certes, elle était le vecteur principal de tout cela, mais elle n’en était pourtant pas l’alpha et l’omega… Et puis Juliette ne s’inquiétait pas vraiment… Si jamais un mutant, quel qu’il soit, venait à pénétrer dans ce tribunal afin de supprimer un des accusés, ils arriveraient bien à le maîtriser tout en protégent les gens à eux cinq. Après tout, Hormis Alexander, Jade, Ken Jay et elle-même étaient des vétérans de ce genre de chose. Vétéran, ce mot sonna assez tristement dans l’esprit de la gothique romantique… Il évoquait la guerre et la jeune femme n’aimait pas cette stupidité qui fut sans doute l’une des toutes premières invention pérenne de l’homme.
‘’L’homme à des mains de créateurs… Ou de destructeur peut-être.. ?’’
Lança alors la ténébreuse mutante, le regard vaguement perdu dans le vide. Cette phrase était sortit de sa bouche sans véritable raison, un peu comme si elle s’était imposée à elle suite à sa dernière réflexion. Elle étonnerait sans doute ses camarades, qui n’y verraient certainement aucune logique dans la situation présente. Mais ainsi, était la gothique romantique, difficile à appréhender. La parole défaitiste de Jay n’échappa aux oreille de Juliette, qui ne pu qu’être d’accord avec ce dernier. L’expérience leur avait prouver à tous que, quelque soit le résultat d’une situation concernant les mutants, cela finissait invariablement par leur retomber dessus d’une manière ou d’une autre. A plus forte raison sur les épaules de l’institut qui, bien avant l’apparition de la nation mutante, symbolisait déjà la mutanité aux yeux du monde. Mais sans doute, était-ce le prix à payer pour faire avancer la cause de leurs semblables. Juliette n’était pas naïve, elle savait que sur bien des points sans doute, l’institut était critiquable. Mais s’il n’avait jamais vu le jour, qui sait comment la situation des mutants aurait pu tourner.. ? Combien d’entres eux, bien qu’elle ne s’incluait pas vraiment dans le lot tant sa vie était tout à fait normale et heureuse en dépit de sa mutation, contrairement à la plupart des autres élèves bien souvent perdu et sans foyer, serait, soit mort, soit embrigadé dans un quelconque groupe terroriste mutant.. ?
L’institut n’était certes pas exempt de défaut sans doute, mais au moins avait-il le mérite d’exister.
De son côté, Jade paraissait partager son avis concernant le fait de devoir, un jour prochain, affronter Lucy Adams, lorsque celle-ci franchit la ligne jaune. Juliette en fut à la fois ravie, mais aussi affreusement peiner. Elle aurait préférer avoir tort, mais la mentaliste s’engageait de plus en plus sur une voie que d’autres avant elle avait choisi, avec des résultats désastreux comme pouvait en témoigner l’histoire. Politique, convictions extrémistes, pouvoir… Tous les ingrédients étaient réuni, quoi que l’on puisse en dire. Lorsque la jeune fille évoqua le dirigeant de l’Inter MHT, la gothique romantique se tourna dans sa direction et lui dit dans un sourire attendrit :
‘’Le professeur Jacob est un homme bien Jade et ses idées mérites le plus grand respect, mais les idées ne suffisent pas à affronter le mal quel qu’il soit. C’est pourquoi, il y a toujours eu des gens prêt à combattre pour les sauvegarder. Nous sommes là pour cela, parce que nous croyons en ces idéaux et que ces derniers se doivent de ne pas être pervertis par le sang et la mort. Un idéal ne peut garder sa pureté, si celui qui les défend se salit les mains, tu comprends.. ? C’est là, la tâche du professeur Jacob et de son parti et c’est à nous qu’il revient de l’aider à l’accomplir… Je suis la première à regretter cela, mais c’est un mal nécessaire si nous voulons que les choses changent un jour. Souhaitons simplement que l’histoire ne nous juge pas trop durement à nôtre tour, lorsque les générations futures se retourneront sur ce que nous avons accompli Jade…’’
Conclu la gothique romantique, en tapotant délicatement la main de sa colocataire. Si leurs actes leur paraissait juste, qu’en penseraient effectivement ceux qui viendraient longtemps après eux.. ? Seraient-ils encensé, ou bien jugé aussi coupable que ceux qu’ils affrontaient régulièrement.. ? Seul, l’avenir le dirait en fin de compte, pour l’instant ils ne pouvaient faire que ce qui leur paraissait le plus juste. Toutefois, le propos suivant de Jade laissa Juliette quelque peu dubitative. En effet, dans les trois accusés suivant qui faisait actuellement face au tribunal,, il y en avait une qui paraissait hors du contexte. Sans doute avait-on utilisé son don pour le mathématiques et sa naïveté de génie, mais cela la dédouanait-elle pour autant.. ? Avait-elle cherché à savoir à quelle fin, ses recherches seraient utilisé.. ? S’était-elle, une seule fois, interrogé sur son travail et les applications qui pouvaient s’y rapporter.. ? La naïveté était certes une défense acceptable selon la gothique romantique, mais elle ne faisait pas tout. Il en était de même pour cet avocat, assurément loin d’être aussi candide que cette jeune femme qui paraissait étrangère à tout ceci. Même s’il n’était pas forcément dans le secret des dieux, il devait cependant avoir conscience de ce qu’on lui demandait de faire… Mais pour ce qui était de la troisième… Le visage de Juliette s’assombrit et, la désignant du doigt de manière discrète, elle dit alors à ses quatre camarades en réponse à l’interrogation de Jade :
‘’Cette femme est loin d’être une victime, je l’ai vu de mes propres yeux tuer des gens sans la moindre pitié, de manière mécanique et industrielle. Il s’agit de l’une des mutantes qui, dans le temple de Nemo, était chargé de faire un second tri entre ceux qui étaient soit disant digne de servir le Shoggoth et ceux qui ne l’étaient pas… Elle a participé au massacre de ces derniers avec un sadisme et un plaisir certain qui ne laissait aucun doute sur ses sentiments à ce moment là. Elle a peut-être été manipulé, mais ses instincts sadiques et meurtriers étaient là bien avant qu’elle n’entre au service De Nemo qui n’a fait que lui offrir l’opportunité de laisser sa nature profonde s’exprimer pleinement… Cette femme a agit de sa propre volonté, elle est coupable sans l’ombre d’un doute…’’
Acheva la gothique romantique, avec une terrifiante conviction dans le ton. Aucun sourire, aucun soupir ne vint ponctuer ses paroles cette fois-ci… Son regard se fit encore plus glaçant qu’à son habitude et en cet instant présent, la ténébreuse amoureuse de la mort était digne de cette image que lui associait la plupart des gens.
Oui, elle était coupable, il n’y avait même pas à discuter de ce fait.
‘’Tu as malheureusement raison Ken… La vindicte populaire réclame des coupable charismatique auxquels on puisse associer l’image de ce procès exceptionnel… Même si j’ai bien à l’esprit le fait que tout cela va éveiller les consciences à travers le monde entier, j’avoue que je ne sais pas si cela sera en bien ou en mal… Mais ce que je sais en revanche, c’est qu’une justice qui condamne une personne innocente, si ce n’est dans les actes, tout au moins dans les intentions, uniquement parce qu’il faut offrir en pâture au public des coupables emblématiques, ce n’est pas la justice que j’ai voulu défendre en tant que JustiX… Et cela ne l’est pas plus aujourd’hui, en tant que LeX… Mon esprit accepte pourtant cette triste réalité Ken, puisqu’il faut qu’il en soit ainsi… Mais mon cœur, lui, s’y refuse irrémédiablement…’’
Certes, la gothique romantique n’était pas naïve, elle savait qu’entre sa conception de la justice et la placide réalité, il y avait souvent un gouffre insondable avec lequel il fallait composer. Le monde parfait et idéal n’existait pas et l’être humain devait donc s’accommoder de cette éternelle vérité qui était leur lot à tous, mutants comme non mutants. Alexander donna ensuite son point de vue sur le propos de Ken et ce dernier n’avait pas tout à fait tort. Si élan de sympathie il devait y avoir pour la cause mutante, elle ne devrait pas être basé sur un sentiment de pitié humanitaire. Il fallait que ce soit une véritable prise de conscience, que ce soit un engagement durable et aux convictions inébranlables, venant du plus profond de l’âme des gens… Mais demander à la nature humaine de ne pas se laisser guider par ses élans émotionnelles, était-ce une chose envisageable.. ? Au cas par cas, la réponse était assurément oui… Mais des que l’on s’adressait à la masse… Complexe nature humaine qui plaisait tant à la gothique romantique et qui, en même temps, L’effrayait de par sa versatilité sans cesse changeante. Cependant, lorsque le jeune mutant évoqua leur combat et un éventuel attentat en plein tribunal, Juliette se pencha délicatement dans sa direction et dirigea son regard vers lui en lui disant :
‘’Outre les mesures de sécurité qui on dû être mise en place pour ce procès et pour la détention des mutants jugés ici, je doute que quelque chose de ce genre arrive aujourd’hui. Il y a non seulement eu maintes occasions de faire un attentat au cours de ce procès depuis maintenant un an, mais surtout ce ne serait pas très judicieux dans le sens ou cela desservirait très fortement tous le monde, y compris avenir mutant. En dépit de ses paroles provocantes, Lucy Adams ,n’est pas une femme stupide et elle le sait. Ses propos, bien que de nature à mettre le feu aux poudres, ne sont rien de plus que de la provocation. Elle sait que tant que son parti n’aura pas le pouvoir total sur Genosha, un tel acte serait comme un suicide politique. Cette femme est redoutable, mais elle sait que tant quelle restera à la frontière de la légalité, elle demeurera intouchable. En revanche, je crains une aggravation de la situation si jamais avenir mutant réussissait à prendre le dessus sur les deux autres partis partageant le pouvoir sur l’île actuellement… Pour ce quoi est du combat de l’institut et bien que j’apprécie vraiment ton intention, sache que même si cela devait arriver, jamais nous ne baisserions les bras. Nous le devons à nous même tout d’abord, mais aussi à tous ces mutants qui, comme les professeurs, ont souffert afin de nous offrir ce havre de paix ou les mutants peuvent trouver aide et soutien. Nous le devons aussi aux futurs générations comme celle annoncé par Kitty, Kalalli et tous les autres adolescents de leur âge, afin que leur fardeau soit un peu plus aisée à porter. Mais plus que tout sans doute, nous le devons aussi à la première génération de mutants qui fut sacrifiée par la folie d’un seul homme… Penser que nous luttons pour les mutants présent est une erreur selon moi, nous luttons pour tous les mutants, passé, présent et à venir et c’est cela qui fait l’inébranlable force de notre conviction.’’
Pour la gothique romantique, il était en effet assez restreint que de limiter ce procès et ses éventuelles conséquences, à la seule île de la nation mutante. Certes, elle était le vecteur principal de tout cela, mais elle n’en était pourtant pas l’alpha et l’omega… Et puis Juliette ne s’inquiétait pas vraiment… Si jamais un mutant, quel qu’il soit, venait à pénétrer dans ce tribunal afin de supprimer un des accusés, ils arriveraient bien à le maîtriser tout en protégent les gens à eux cinq. Après tout, Hormis Alexander, Jade, Ken Jay et elle-même étaient des vétérans de ce genre de chose. Vétéran, ce mot sonna assez tristement dans l’esprit de la gothique romantique… Il évoquait la guerre et la jeune femme n’aimait pas cette stupidité qui fut sans doute l’une des toutes premières invention pérenne de l’homme.
‘’L’homme à des mains de créateurs… Ou de destructeur peut-être.. ?’’
Lança alors la ténébreuse mutante, le regard vaguement perdu dans le vide. Cette phrase était sortit de sa bouche sans véritable raison, un peu comme si elle s’était imposée à elle suite à sa dernière réflexion. Elle étonnerait sans doute ses camarades, qui n’y verraient certainement aucune logique dans la situation présente. Mais ainsi, était la gothique romantique, difficile à appréhender. La parole défaitiste de Jay n’échappa aux oreille de Juliette, qui ne pu qu’être d’accord avec ce dernier. L’expérience leur avait prouver à tous que, quelque soit le résultat d’une situation concernant les mutants, cela finissait invariablement par leur retomber dessus d’une manière ou d’une autre. A plus forte raison sur les épaules de l’institut qui, bien avant l’apparition de la nation mutante, symbolisait déjà la mutanité aux yeux du monde. Mais sans doute, était-ce le prix à payer pour faire avancer la cause de leurs semblables. Juliette n’était pas naïve, elle savait que sur bien des points sans doute, l’institut était critiquable. Mais s’il n’avait jamais vu le jour, qui sait comment la situation des mutants aurait pu tourner.. ? Combien d’entres eux, bien qu’elle ne s’incluait pas vraiment dans le lot tant sa vie était tout à fait normale et heureuse en dépit de sa mutation, contrairement à la plupart des autres élèves bien souvent perdu et sans foyer, serait, soit mort, soit embrigadé dans un quelconque groupe terroriste mutant.. ?
L’institut n’était certes pas exempt de défaut sans doute, mais au moins avait-il le mérite d’exister.
De son côté, Jade paraissait partager son avis concernant le fait de devoir, un jour prochain, affronter Lucy Adams, lorsque celle-ci franchit la ligne jaune. Juliette en fut à la fois ravie, mais aussi affreusement peiner. Elle aurait préférer avoir tort, mais la mentaliste s’engageait de plus en plus sur une voie que d’autres avant elle avait choisi, avec des résultats désastreux comme pouvait en témoigner l’histoire. Politique, convictions extrémistes, pouvoir… Tous les ingrédients étaient réuni, quoi que l’on puisse en dire. Lorsque la jeune fille évoqua le dirigeant de l’Inter MHT, la gothique romantique se tourna dans sa direction et lui dit dans un sourire attendrit :
‘’Le professeur Jacob est un homme bien Jade et ses idées mérites le plus grand respect, mais les idées ne suffisent pas à affronter le mal quel qu’il soit. C’est pourquoi, il y a toujours eu des gens prêt à combattre pour les sauvegarder. Nous sommes là pour cela, parce que nous croyons en ces idéaux et que ces derniers se doivent de ne pas être pervertis par le sang et la mort. Un idéal ne peut garder sa pureté, si celui qui les défend se salit les mains, tu comprends.. ? C’est là, la tâche du professeur Jacob et de son parti et c’est à nous qu’il revient de l’aider à l’accomplir… Je suis la première à regretter cela, mais c’est un mal nécessaire si nous voulons que les choses changent un jour. Souhaitons simplement que l’histoire ne nous juge pas trop durement à nôtre tour, lorsque les générations futures se retourneront sur ce que nous avons accompli Jade…’’
Conclu la gothique romantique, en tapotant délicatement la main de sa colocataire. Si leurs actes leur paraissait juste, qu’en penseraient effectivement ceux qui viendraient longtemps après eux.. ? Seraient-ils encensé, ou bien jugé aussi coupable que ceux qu’ils affrontaient régulièrement.. ? Seul, l’avenir le dirait en fin de compte, pour l’instant ils ne pouvaient faire que ce qui leur paraissait le plus juste. Toutefois, le propos suivant de Jade laissa Juliette quelque peu dubitative. En effet, dans les trois accusés suivant qui faisait actuellement face au tribunal,, il y en avait une qui paraissait hors du contexte. Sans doute avait-on utilisé son don pour le mathématiques et sa naïveté de génie, mais cela la dédouanait-elle pour autant.. ? Avait-elle cherché à savoir à quelle fin, ses recherches seraient utilisé.. ? S’était-elle, une seule fois, interrogé sur son travail et les applications qui pouvaient s’y rapporter.. ? La naïveté était certes une défense acceptable selon la gothique romantique, mais elle ne faisait pas tout. Il en était de même pour cet avocat, assurément loin d’être aussi candide que cette jeune femme qui paraissait étrangère à tout ceci. Même s’il n’était pas forcément dans le secret des dieux, il devait cependant avoir conscience de ce qu’on lui demandait de faire… Mais pour ce qui était de la troisième… Le visage de Juliette s’assombrit et, la désignant du doigt de manière discrète, elle dit alors à ses quatre camarades en réponse à l’interrogation de Jade :
‘’Cette femme est loin d’être une victime, je l’ai vu de mes propres yeux tuer des gens sans la moindre pitié, de manière mécanique et industrielle. Il s’agit de l’une des mutantes qui, dans le temple de Nemo, était chargé de faire un second tri entre ceux qui étaient soit disant digne de servir le Shoggoth et ceux qui ne l’étaient pas… Elle a participé au massacre de ces derniers avec un sadisme et un plaisir certain qui ne laissait aucun doute sur ses sentiments à ce moment là. Elle a peut-être été manipulé, mais ses instincts sadiques et meurtriers étaient là bien avant qu’elle n’entre au service De Nemo qui n’a fait que lui offrir l’opportunité de laisser sa nature profonde s’exprimer pleinement… Cette femme a agit de sa propre volonté, elle est coupable sans l’ombre d’un doute…’’
Acheva la gothique romantique, avec une terrifiante conviction dans le ton. Aucun sourire, aucun soupir ne vint ponctuer ses paroles cette fois-ci… Son regard se fit encore plus glaçant qu’à son habitude et en cet instant présent, la ténébreuse amoureuse de la mort était digne de cette image que lui associait la plupart des gens.
Oui, elle était coupable, il n’y avait même pas à discuter de ce fait.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Le temps critique (complet)
Lun 13 Sep 2010 - 21:41
Les chuchotis des jeunes mutants ne semblaient pas vraiment perturber le déroulement de l'audience, bien que certaines tirades valurent à Ken, Alexander ou Juliette regards noirs et froncements de sourcils d'autres personnes dans le public, et d'un greffier. Jusqu'à ce que la présidente de la cour ordonne.
"Accusés levez-vous."
"Rosie Hernandez, conformément au réquisitoire du Ministère Public, la cour vous acquitte de toutes les charges retenues contre vous, au motif de votre probable ignorance de la destination de vos agissements."
"Jesse James, au chef de complot contre la paix, la cour vous déclare coupable, et vous condamne à 5 ans de réclusion criminelle."
"Elfriede Jaaregard, au chef de crimes de guerre, la cour vous déclare coupable ; au chef de génocide, la cour vous déclare coupable. La Cour vous condamne à la réclusion criminelle à perpétuité."
"La cour place un mandat de dépôt sur les deux condamnés."
Les gardes emmenèrent rapidement les deux condamnés hors de la salle d'audience alors que certaines personnes dans l'auditoire échangeaient des regards approbateurs, ou au contraire, consternés.
"Accusés levez-vous."
"Rosie Hernandez, conformément au réquisitoire du Ministère Public, la cour vous acquitte de toutes les charges retenues contre vous, au motif de votre probable ignorance de la destination de vos agissements."
"Jesse James, au chef de complot contre la paix, la cour vous déclare coupable, et vous condamne à 5 ans de réclusion criminelle."
"Elfriede Jaaregard, au chef de crimes de guerre, la cour vous déclare coupable ; au chef de génocide, la cour vous déclare coupable. La Cour vous condamne à la réclusion criminelle à perpétuité."
"La cour place un mandat de dépôt sur les deux condamnés."
Les gardes emmenèrent rapidement les deux condamnés hors de la salle d'audience alors que certaines personnes dans l'auditoire échangeaient des regards approbateurs, ou au contraire, consternés.
Re: Le temps critique (complet)
Lun 13 Sep 2010 - 22:23
"La population mondiale serait aussi émue de massacres en Côte d'Ivoire ou au Darfour, oui. D'ailleurs, elle l'a été. Seulement, Alexander, il y a ici une différence : nous parlons de Genosha, la patrie des mutants. Ceux qui ont été exécutés il y a plus d'un siècle, ceux qui ont été persécutés lors de leur retour et qui ont subi les pires outrages. Je connais pas un peuple qui puisse se targuer d'être passé aussi rapidement du statut de honte, de sous-race à celui de victime. C'est extrêmement fort."
Ken comprenait la position d'Alexander : il partageait ses peurs et ses prises de position pour la plupart, mais il essayait de voir les choses sous le bon côté. Il était assez noir dans certaines de ses pensées, il pouvait se laisser aller à l'optimisme pour un tel événement.
"Ok, c'est que de la pitié... mais c'est déjà ça, non ? On commence avec de la pitié et une victimisation classique, et après on devient quelque chose de différent. On vit un événement sociologique et politique extraordinaire : les bourreaux, dont les actions étaient légitimes il y a quelques années encore, sont désormais mis au pilori. Même si on sera pas contents du résultat, même si finalement c'est devenu une mascarade... ça reste une première pierre. Ca reste un début important : il y aura un avant et un après ce procès.
Bien sûr, ça concerne avant tout Genosha, mais comme Israël il y a des décennies, ce pays représente désormais les mutants : il est leur base, il est notre fondation. On peut ne pas être d'accord avec Komodo, mais on a tous maintenant un endroit où aller et une représentation politique et internationale. Si Genosha est reconnu comme une victime, alors Genosha gagnera des droits internationaux. Donc ses habitants aussi, et vu que tous les mutants sont des habitants potentiels, il deviendra juridiquement très difficile de justifier des mesures coercitives et racistes à leur encontre, n'importe où dans le monde.
Qui oserait s'en prendre aux ressortissants éventuels d'un pays considéré comme victime et reconnu ainsi internationalement ? Ca me semble difficile. C'est pour ça que je suis heureux de voir ce procès se tenir."
O'Connell était un peu étonné qu'Alexander, en juriste, n'ait pas vu cette facette de la question. Mais peut-être avait-il plus réfléchi que lui et qu'il pourrait lui dire quelles étaient les faiblesses de sa vision. Peut-être.
Il se tourna ensuite vers Juliette, qui parla de ses croyances en la Justice nées de son attachement aux JustiX. Il la laissa terminer avant de lui répondre calmement, ses yeux plantés dans les siens.
"Juliette, moi aussi je crois en la Justice, tu le sais bien. Moi aussi j'ai porté ce costume et voulu défendre ces valeurs avec Carrie. Puis on a changé d'équipe, j'ai eu de nouveaux camarades... et ça n'a pas changé. Là, je suis de retour dans l'équipe, mais... au fond, ces idéaux-là, ils ne viennent pas de Carrie, ni des JustiX. Ca, c'est un nom, un costume, une couleur de costumes. Finalement, c'est l'Institut qui nous a enseigné ces valeurs, qui nous a appris à nous battre pour elles.
Je remets pas en cause l'influence de Carrie : elle a été primordiale pour moi et elle l'est encore. Mais... je suis réaliste : c'est pas les JustiX qui m'ont fait, c'est l'Institut, les autres professeurs, les autres étudiants, les autres copains, etc. On veut tous la Justice, l'égalité et la paix grâce à cet endroit. Et j'espère qu'on verra ça de notre vivant."
Il sentit alors les regards noirs sur eux et se rassit mieux, même s'il se fichait un peu des gens autour d'eux. Quand la Cour donna son verdict, il retint instinctivement son souffle et fut quelque peu déçu des deux premiers verdicts : la seconde était presque plus symbolique, même si elle existait quand même. La première... la première était discutable. Mais au moins la dernière était justifiée... si elle était bien mise en place.
Ken comprenait la position d'Alexander : il partageait ses peurs et ses prises de position pour la plupart, mais il essayait de voir les choses sous le bon côté. Il était assez noir dans certaines de ses pensées, il pouvait se laisser aller à l'optimisme pour un tel événement.
"Ok, c'est que de la pitié... mais c'est déjà ça, non ? On commence avec de la pitié et une victimisation classique, et après on devient quelque chose de différent. On vit un événement sociologique et politique extraordinaire : les bourreaux, dont les actions étaient légitimes il y a quelques années encore, sont désormais mis au pilori. Même si on sera pas contents du résultat, même si finalement c'est devenu une mascarade... ça reste une première pierre. Ca reste un début important : il y aura un avant et un après ce procès.
Bien sûr, ça concerne avant tout Genosha, mais comme Israël il y a des décennies, ce pays représente désormais les mutants : il est leur base, il est notre fondation. On peut ne pas être d'accord avec Komodo, mais on a tous maintenant un endroit où aller et une représentation politique et internationale. Si Genosha est reconnu comme une victime, alors Genosha gagnera des droits internationaux. Donc ses habitants aussi, et vu que tous les mutants sont des habitants potentiels, il deviendra juridiquement très difficile de justifier des mesures coercitives et racistes à leur encontre, n'importe où dans le monde.
Qui oserait s'en prendre aux ressortissants éventuels d'un pays considéré comme victime et reconnu ainsi internationalement ? Ca me semble difficile. C'est pour ça que je suis heureux de voir ce procès se tenir."
O'Connell était un peu étonné qu'Alexander, en juriste, n'ait pas vu cette facette de la question. Mais peut-être avait-il plus réfléchi que lui et qu'il pourrait lui dire quelles étaient les faiblesses de sa vision. Peut-être.
Il se tourna ensuite vers Juliette, qui parla de ses croyances en la Justice nées de son attachement aux JustiX. Il la laissa terminer avant de lui répondre calmement, ses yeux plantés dans les siens.
"Juliette, moi aussi je crois en la Justice, tu le sais bien. Moi aussi j'ai porté ce costume et voulu défendre ces valeurs avec Carrie. Puis on a changé d'équipe, j'ai eu de nouveaux camarades... et ça n'a pas changé. Là, je suis de retour dans l'équipe, mais... au fond, ces idéaux-là, ils ne viennent pas de Carrie, ni des JustiX. Ca, c'est un nom, un costume, une couleur de costumes. Finalement, c'est l'Institut qui nous a enseigné ces valeurs, qui nous a appris à nous battre pour elles.
Je remets pas en cause l'influence de Carrie : elle a été primordiale pour moi et elle l'est encore. Mais... je suis réaliste : c'est pas les JustiX qui m'ont fait, c'est l'Institut, les autres professeurs, les autres étudiants, les autres copains, etc. On veut tous la Justice, l'égalité et la paix grâce à cet endroit. Et j'espère qu'on verra ça de notre vivant."
Il sentit alors les regards noirs sur eux et se rassit mieux, même s'il se fichait un peu des gens autour d'eux. Quand la Cour donna son verdict, il retint instinctivement son souffle et fut quelque peu déçu des deux premiers verdicts : la seconde était presque plus symbolique, même si elle existait quand même. La première... la première était discutable. Mais au moins la dernière était justifiée... si elle était bien mise en place.
- Alexander ChaytonX-Rays
- Age : 34
Equipe : X-RAYS
Nom de code : Mastermind
Date d'inscription : 06/01/2010
Re: Le temps critique (complet)
Mer 15 Sep 2010 - 15:37
[dsl manque d'inspi >_<]
Alexander ne comprenais pas Ken, ou plutôt si il le comprenait mais avait du mal avec son raisonnement. Voir en Genosha un moyen de pression pour les mutants était un peu… erroné.
« Ken je vais te donner la vrai définition de ce qui arrive au mutant… nous subissons un crime d'apartheid, car nous subissons des politiques institutionnalisées de ségrégation et de séparation ethnique ou raciale au sein d'un même État... Et nous regroupé à Genosha n’arrangera rien, oh certes les mutants auront un lieu ou venir ce planquer… mais il n’aurons pas les droits humains qui leurs sont du… car si nous nous cachons derrière Genosha nous nous mettons nous même à l’écart prônant d’une certaine façon notre différence… »
Hors nous voulions ou du moins Alex voudrais que la terre soit unis entre ses races, beaucoup font cette erreur de parler de peuple mutant, certes il y’a le peuple mutant, mais ce n’était pas pour cela qu’il ce battait mais bien pour une reconnaissance de la race mutant.
Alex ce tut ensuite, visiblement sans vraiment porter d’attention au regard de certain sur eux. Le premier verdict bien que justifier glaça le sang du télépathe, qui lâcha un silencieux.
« Oh non… »
Arriva le verdict de Jesse James, qu’Alexander trouva trop doux. Mais au vue de la situation délicate de celui-ci, c’était déjà bien qu’il paye pour son crime. Un sourire ravi ce dessina sur ses lèvres quand tomba le verdict pour Jaaregard, suffisait juste que ce soit appliqué maintenant. Alex baissa la tête et griffonna de façon assez stressé sur sa feuille les verdicts, son écriture pourtant assez lisible à l’habitude était devenu quasi indéchiffrable, en faite il pensait plus qu’il ne cherchait à marqué le verdicts.
Son regard alla ce baladé sur les spectateurs, puis il ce stoppa avant de recommencer à parler.
« Bon résumé… On à un acquittement qui va déclenché je pense bien des hostilités. Même si je pense qu‘elle à été manipulé, j‘aurai au moins mis une peine en établissement hospitalier de quelques mois histoire de marquer le coup… on à un condamné à 5 ans de réclusion ce qui juridiquement parlant est une prouesse au vue de la situation…Mais qui va pas calmé les foules… et on à une prison à perpet qui est logique… Je suis pas devin… mais je sent que l’on va avoir des soucis à ce faire d’ici peu… »
Alexander ne comprenais pas Ken, ou plutôt si il le comprenait mais avait du mal avec son raisonnement. Voir en Genosha un moyen de pression pour les mutants était un peu… erroné.
« Ken je vais te donner la vrai définition de ce qui arrive au mutant… nous subissons un crime d'apartheid, car nous subissons des politiques institutionnalisées de ségrégation et de séparation ethnique ou raciale au sein d'un même État... Et nous regroupé à Genosha n’arrangera rien, oh certes les mutants auront un lieu ou venir ce planquer… mais il n’aurons pas les droits humains qui leurs sont du… car si nous nous cachons derrière Genosha nous nous mettons nous même à l’écart prônant d’une certaine façon notre différence… »
Hors nous voulions ou du moins Alex voudrais que la terre soit unis entre ses races, beaucoup font cette erreur de parler de peuple mutant, certes il y’a le peuple mutant, mais ce n’était pas pour cela qu’il ce battait mais bien pour une reconnaissance de la race mutant.
Alex ce tut ensuite, visiblement sans vraiment porter d’attention au regard de certain sur eux. Le premier verdict bien que justifier glaça le sang du télépathe, qui lâcha un silencieux.
« Oh non… »
Arriva le verdict de Jesse James, qu’Alexander trouva trop doux. Mais au vue de la situation délicate de celui-ci, c’était déjà bien qu’il paye pour son crime. Un sourire ravi ce dessina sur ses lèvres quand tomba le verdict pour Jaaregard, suffisait juste que ce soit appliqué maintenant. Alex baissa la tête et griffonna de façon assez stressé sur sa feuille les verdicts, son écriture pourtant assez lisible à l’habitude était devenu quasi indéchiffrable, en faite il pensait plus qu’il ne cherchait à marqué le verdicts.
Son regard alla ce baladé sur les spectateurs, puis il ce stoppa avant de recommencer à parler.
« Bon résumé… On à un acquittement qui va déclenché je pense bien des hostilités. Même si je pense qu‘elle à été manipulé, j‘aurai au moins mis une peine en établissement hospitalier de quelques mois histoire de marquer le coup… on à un condamné à 5 ans de réclusion ce qui juridiquement parlant est une prouesse au vue de la situation…Mais qui va pas calmé les foules… et on à une prison à perpet qui est logique… Je suis pas devin… mais je sent que l’on va avoir des soucis à ce faire d’ici peu… »
- Jay SirianX-Rays
- Age : 31
Equipe : KozaX
Nom de code : Push
Date d'inscription : 21/10/2006
Re: Le temps critique (complet)
Jeu 16 Sep 2010 - 12:48
Les discussions des mutants semblaient déranger certaines personnes du tribunal. Il était vrai que ce n'était pas trop l'endroit pour faire de longue tirade pro ou anti-mutantes, en fait, ce n'était pas l'endroit pour les longues tirades tout court.
Finalement, une première série de peine tomba. Une personne libre, une à peine condamné et une troisième lourdement condamné. Allait-il faire pareil pour les deux principaux protagoniste? En libérer un, mais accuser à fond le deuxième? Pensaient-ils, les décideurs, que ça allait vraiment calmer Génosha et toutes les personnes demandant vengeance?
**Je sens que ça va exploser dans la rue... Je serai prêt à mettre 10€ pour les mutants sauf si on voit des robots pour sauver les gentils humains. Ce qui vaudrait une relax à nos ennemis puisqu'ils sauveraient la situation. Qui parie avec moi?**
Il fit un sourire à Alex, c'était le seul qui pouvait lire les pensées de toute façon. Puis se tourna vers Ken, il avait dit quelque chose avant que les peines ne soient données, une chose importante pour lui. Il se pencha vers lui pour chuchoter, il fallait éviter de faire trop de bruit de toute façon.
-L'Institut et les autres ne nous ont pas fait, on a fait l'Institut, tous ensemble. Toi et moi, on sait tout ce qu'on a fait, je crois qu'on peut s'autoriser à dire ça. Nos souvenirs nous permettent de ne rien changer à cet état de fait. Nous sommes l'Institut et ici, on le représente.
C'était presque un discours pro-mutant, pro-Institut, il fallait espérer que personne d'autres n'avaient entendus, ce qui devait être le cas de toute façon. Il fallait aussi espérer qu'il n'y avait pas d'autres télépathe, mise à part Alex.
Finalement, une première série de peine tomba. Une personne libre, une à peine condamné et une troisième lourdement condamné. Allait-il faire pareil pour les deux principaux protagoniste? En libérer un, mais accuser à fond le deuxième? Pensaient-ils, les décideurs, que ça allait vraiment calmer Génosha et toutes les personnes demandant vengeance?
**Je sens que ça va exploser dans la rue... Je serai prêt à mettre 10€ pour les mutants sauf si on voit des robots pour sauver les gentils humains. Ce qui vaudrait une relax à nos ennemis puisqu'ils sauveraient la situation. Qui parie avec moi?**
Il fit un sourire à Alex, c'était le seul qui pouvait lire les pensées de toute façon. Puis se tourna vers Ken, il avait dit quelque chose avant que les peines ne soient données, une chose importante pour lui. Il se pencha vers lui pour chuchoter, il fallait éviter de faire trop de bruit de toute façon.
-L'Institut et les autres ne nous ont pas fait, on a fait l'Institut, tous ensemble. Toi et moi, on sait tout ce qu'on a fait, je crois qu'on peut s'autoriser à dire ça. Nos souvenirs nous permettent de ne rien changer à cet état de fait. Nous sommes l'Institut et ici, on le représente.
C'était presque un discours pro-mutant, pro-Institut, il fallait espérer que personne d'autres n'avaient entendus, ce qui devait être le cas de toute façon. Il fallait aussi espérer qu'il n'y avait pas d'autres télépathe, mise à part Alex.
- InvitéInvité
Re: Le temps critique (complet)
Lun 20 Sep 2010 - 17:38
[HRP: Désolé pour le délais, Messieurs et Dames]
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Jade ne voyait pas les choses de la même manière que Juliette, ou même les autres. Là où elle ne voyait que manipulation et endoctrinement, voire concours de circonstances, d'autres voyaient de simples monstres auto-formés. Mais à partir de là, comment pouvait elle donner un jugement sur cette affaire? Il était assez étrange d'ailleurs qu'elle ait un œil si extérieur sur cette affaire alors qu'elle avait fait elle même partie des évènements. Car tous avait vu le déchainement de cruauté de d'infamie qui s'était abattu sur le monde et dont le but n'était autre qu'un génocide, une fois de plus pour une question de point de vue ou d'idéal étrangement motivé. Mais d'après Jade, on ne pouvait pas naitre meurtrier, elle en était certaine, tout comme on ne pouvait pas naitre totalement buté sur des idées sans chercher à se remettre en question. Ce n'était pas un hasard si sa mère avait agit comme elle l'avait fait à l'époque de la découverte de ses pouvoirs, en la traitant de monstre et d'envoyée de Satan. Après tout, elle s'appelait Marie, et ses 4 frères Marc, Jean, Matthieu et Luc...
Mais grand merci, Jade n'était pas juge, car sinon les procès partiraient surement dans tous les sens... Et après quelques regards noirs jetés dans leur direction lorsque la discussion s'animait un peu plus que de raison, un certain silence s'abattit à nouveau lorsque la présidente de la cour éleva la voix pour que les accusés deviennent condamnés. Et puis le nouveau verdict tomba pour les trois nouveaux accusés. Déjà les murmures dont certains étaient clairement indignés s'élevaient dans la salle, et probablement aux 4 coins du monde également. Jade restait bloquée sur le facteur du degré d'implication des accusés dans l'histoire. C'était à peu près en ces termes qu'elle avait imaginé la sentence, mais que la dénommée Rosie soit totalement acquittée laissait un arrière goût d'étrangeté. Elle partirait donc sans autre forme de procès, tout comme Jade l'avait observée arriver dans la salle comme la dernière des paumés, elle partirait sur le même tempo.
Jade regarda les deux autres se faire escorter par les autorités afin que leur sentence soit immédiatement exécutée. Et puis, fronçant les sourcils, elle regarda alors la miss Hernandez, avec un air au moins aussi ahuri qu'elle.
"Mais... Et elle, elle rentre juste chez elle comme ca?" Dit-elle en haussant les épaules. "Je sais pas moi... Ils peuvent lui donner au moins des lignes à écrire: 'Je ne fricoterais plus avec des meurtriers' 300 ou 400 fois..." Ses yeux se posèrent sur ses voisins. Visiblement, ils pensaient à peu prêt tous que ce verdict allait avoir de lourdes conséquences. "Non, mais je veux dire... Ca fait bizarre quoi..." Elle ne saurait pas vraiment en dire plus, car c'était précisément ce qu'elle ressentait. Même si le jugement lui semblait relativement correct, si elle partait comme ca sans même une fessée symbolique, elle n'était rien de plus qu'une touriste...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Jade ne voyait pas les choses de la même manière que Juliette, ou même les autres. Là où elle ne voyait que manipulation et endoctrinement, voire concours de circonstances, d'autres voyaient de simples monstres auto-formés. Mais à partir de là, comment pouvait elle donner un jugement sur cette affaire? Il était assez étrange d'ailleurs qu'elle ait un œil si extérieur sur cette affaire alors qu'elle avait fait elle même partie des évènements. Car tous avait vu le déchainement de cruauté de d'infamie qui s'était abattu sur le monde et dont le but n'était autre qu'un génocide, une fois de plus pour une question de point de vue ou d'idéal étrangement motivé. Mais d'après Jade, on ne pouvait pas naitre meurtrier, elle en était certaine, tout comme on ne pouvait pas naitre totalement buté sur des idées sans chercher à se remettre en question. Ce n'était pas un hasard si sa mère avait agit comme elle l'avait fait à l'époque de la découverte de ses pouvoirs, en la traitant de monstre et d'envoyée de Satan. Après tout, elle s'appelait Marie, et ses 4 frères Marc, Jean, Matthieu et Luc...
Mais grand merci, Jade n'était pas juge, car sinon les procès partiraient surement dans tous les sens... Et après quelques regards noirs jetés dans leur direction lorsque la discussion s'animait un peu plus que de raison, un certain silence s'abattit à nouveau lorsque la présidente de la cour éleva la voix pour que les accusés deviennent condamnés. Et puis le nouveau verdict tomba pour les trois nouveaux accusés. Déjà les murmures dont certains étaient clairement indignés s'élevaient dans la salle, et probablement aux 4 coins du monde également. Jade restait bloquée sur le facteur du degré d'implication des accusés dans l'histoire. C'était à peu près en ces termes qu'elle avait imaginé la sentence, mais que la dénommée Rosie soit totalement acquittée laissait un arrière goût d'étrangeté. Elle partirait donc sans autre forme de procès, tout comme Jade l'avait observée arriver dans la salle comme la dernière des paumés, elle partirait sur le même tempo.
Jade regarda les deux autres se faire escorter par les autorités afin que leur sentence soit immédiatement exécutée. Et puis, fronçant les sourcils, elle regarda alors la miss Hernandez, avec un air au moins aussi ahuri qu'elle.
"Mais... Et elle, elle rentre juste chez elle comme ca?" Dit-elle en haussant les épaules. "Je sais pas moi... Ils peuvent lui donner au moins des lignes à écrire: 'Je ne fricoterais plus avec des meurtriers' 300 ou 400 fois..." Ses yeux se posèrent sur ses voisins. Visiblement, ils pensaient à peu prêt tous que ce verdict allait avoir de lourdes conséquences. "Non, mais je veux dire... Ca fait bizarre quoi..." Elle ne saurait pas vraiment en dire plus, car c'était précisément ce qu'elle ressentait. Même si le jugement lui semblait relativement correct, si elle partait comme ca sans même une fessée symbolique, elle n'était rien de plus qu'une touriste...
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: Le temps critique (complet)
Mar 21 Sep 2010 - 21:07
Juliette ne savait pas si elle devait être effarée ou bien effrayée des les paroles prononcées par Ken… Certes, il avait raison sur l’ensemble des points évoqués dans son discours, mais celui-ci lui paraissait être des plus… Extrémiste, assurément. La jeune femme fut confortée dans sa première impression par les réactions des deux autres garçons du quatuor, qui, chacun à leur manière, allaient plus ou moins dans son sens. A son tour, elle répondit à Ken :
‘’Jay et Alexander ont raison Ken, L’institut nous a sans doute en grande partie façonné pour le restant de nôtre vie, mais nous existions bien avant lui, du moins pour les plus anciens d’entres nous… Nous avions chacun une vie, bonne ou mauvaise, avec ses valeurs et ses convictions propres… à des degrés divers, l’institut aura influencé chacun de ceux qui y auront passé du temps, mais en aucun cas nous ne pouvons réduire ce que nous sommes aujourd’hui à sa seule existence… Et si tu penses que c’est le cas pour toi, alors j’en serais vraiment peinée, sincèrement. Pour ce qui est des idéaux de l’institut…’’
La gothique romantique s’interrompit brièvement, lorsque le président de la cour demanda le silence afin de pouvoir passer à la déclaration des sentence. Les regards noirs continuaient de se diriger dans leur direction, certains s’interrogeant sans doute sur la présence de jeunes gens sans aucun lien, hormis leur nature de mutants ayant participé à ce jour fatidique ou le monde changea littéralement, avec ce procès. Encore une fois, peu lui importait les regards d’autrui. Mais par respect envers l’institution qui effectuait là un travail aussi délicat que difficile, Juliette baissa le ton de sa voix et conclu sa phrase en filigrane de l’énoncé des verdicts…
‘’J’y réside depuis aussi longtemps que toi et il ne me revient nullement en mémoire que l’on nous ai enseigné qu’il était préférable de sacrifier l’innocence et la justice, afin de satisfaire l’égo de certains, furent-ils victimes.’’
Puis la gothique romantique en resta là, reportant toute son attention sur le verdict des trois accusé. Tout comme pour le premier trio d’accusés, celui-ci ne lui donna que partiellement satisfaction. Certes, la mutante bouchère avait écopée de la réclusion à perpétuité et cela était amplement mérité… Mais que Jesse James voit sa peine réduite, en tout et pour tout à seulement cinq années de réclusion… Celui-ci avait certainement dû jouer de tout son talent de juriste afin de se dédouaner de ses fautes, alors que son cabinet était trempé dans l’affaire de Genosha jusqu’au cou en col blanc qui était le sien. Au moins, n’avait-il pas été relaxé, c’était une maigre consolation mais c’était au moins déjà cela. Pour Rosie hernandez, Juliette demeurait assez dubitative. Elle ne réfutait pas son implication dans toute cette sombre affaire de par le seul fait de son éventuelle naïveté, mais fut-ce d’un simple point de vue morale elle avait cependant une certaine part de responsabilité elle aussi. De fait, une peine mesuré mais réelle aurait sans doute été des plus adéquate, comme par exemple une légère peine d’emprisonnement avec un sursis pour sa fin de peine. Une peine plus symbolique qu’autre chose, mais qui n’aurait certainement pas donné un sentiment d’injustice comme celui que devaient à présent ressentir les plus virulents détracteurs de ce procès. Pour Juliette, tout ceci commençait à devenir extrêmement dangereux et elle en fit par à ses quatre compagnons de table :
‘’Je crains que si les sentences prononcées à l’encontre de Cromwell, Lange et Renn ne rééquilibrent pas la balance des peines, les farouches opposants à cette juridiction pénale ne se montrent des plus farouche… J’ai peur pour ceux d’entres nous qui sont allé sur Genosha, vraiment…’’
Acheva Juliette, laissant sa phrase sans fin tandis qu’elle observait les deux condamnés être emmené afin d’accomplir leurs peines et que la seule miraculée du trio se dirigeait d’un pas libre en direction de la sortie du tribunal. Maintenant, ils allaient savoir si tout allait finir dans un calme , certes tout relatif, ou bien dans un chaos qui ne ferait certainement qu’être le début d’une nouvelle ère de conflits entre les mutants et les non mutants. La gothique romantique tourna son regard en direction de Jade qui exprimait tout haut ce que elle-même avait pensé intérieurement et lui dit dans un demi sourire :
‘’Même si je suis entièrement d’accord avec toi Jade, il faut relativiser la situation… Cette femme n’était qu’un second, voire un troisième couteau, sa condamnation n’aurait rien apporté à l’apaisement des Genoshéens, contrairement à celle des deux autres. Je sais que c’est une maigre consolation, mais rien n’est jamais parfait… surtout dans un procès de cette ampleur.’’
Le sourire de Juliette s’était voulu rassurant, même si elle doutait quelque peu de ses propres paroles. Quand enfin Alexander évoqua la ségrégation dont l’île de la nation mutante donnait le sentiment, son regard de glace se perdit évasivement sur le banc des accusés désormais vide, puis elle dit dans un souffle :
‘’J’ai toujours pensé que la notion de nation mutante était une erreur, que ce n’était pas la voie qui nous permettrait de nous intégrer dans le monde en tant qu’individu… Une fleur ne peux pas s’épanouir, si on la confine sous une cloche de verre aux frontières bien définie.’’
Dit d’une manière assez poétique, la gothique romantique, tandis que l’on allait certainement chercher les trois derniers accusés qui allaient assurément déterminer l’issue de ce procès et des conséquences qui s’en suivrait sur le plus ou moins long termes.
‘’Jay et Alexander ont raison Ken, L’institut nous a sans doute en grande partie façonné pour le restant de nôtre vie, mais nous existions bien avant lui, du moins pour les plus anciens d’entres nous… Nous avions chacun une vie, bonne ou mauvaise, avec ses valeurs et ses convictions propres… à des degrés divers, l’institut aura influencé chacun de ceux qui y auront passé du temps, mais en aucun cas nous ne pouvons réduire ce que nous sommes aujourd’hui à sa seule existence… Et si tu penses que c’est le cas pour toi, alors j’en serais vraiment peinée, sincèrement. Pour ce qui est des idéaux de l’institut…’’
La gothique romantique s’interrompit brièvement, lorsque le président de la cour demanda le silence afin de pouvoir passer à la déclaration des sentence. Les regards noirs continuaient de se diriger dans leur direction, certains s’interrogeant sans doute sur la présence de jeunes gens sans aucun lien, hormis leur nature de mutants ayant participé à ce jour fatidique ou le monde changea littéralement, avec ce procès. Encore une fois, peu lui importait les regards d’autrui. Mais par respect envers l’institution qui effectuait là un travail aussi délicat que difficile, Juliette baissa le ton de sa voix et conclu sa phrase en filigrane de l’énoncé des verdicts…
‘’J’y réside depuis aussi longtemps que toi et il ne me revient nullement en mémoire que l’on nous ai enseigné qu’il était préférable de sacrifier l’innocence et la justice, afin de satisfaire l’égo de certains, furent-ils victimes.’’
Puis la gothique romantique en resta là, reportant toute son attention sur le verdict des trois accusé. Tout comme pour le premier trio d’accusés, celui-ci ne lui donna que partiellement satisfaction. Certes, la mutante bouchère avait écopée de la réclusion à perpétuité et cela était amplement mérité… Mais que Jesse James voit sa peine réduite, en tout et pour tout à seulement cinq années de réclusion… Celui-ci avait certainement dû jouer de tout son talent de juriste afin de se dédouaner de ses fautes, alors que son cabinet était trempé dans l’affaire de Genosha jusqu’au cou en col blanc qui était le sien. Au moins, n’avait-il pas été relaxé, c’était une maigre consolation mais c’était au moins déjà cela. Pour Rosie hernandez, Juliette demeurait assez dubitative. Elle ne réfutait pas son implication dans toute cette sombre affaire de par le seul fait de son éventuelle naïveté, mais fut-ce d’un simple point de vue morale elle avait cependant une certaine part de responsabilité elle aussi. De fait, une peine mesuré mais réelle aurait sans doute été des plus adéquate, comme par exemple une légère peine d’emprisonnement avec un sursis pour sa fin de peine. Une peine plus symbolique qu’autre chose, mais qui n’aurait certainement pas donné un sentiment d’injustice comme celui que devaient à présent ressentir les plus virulents détracteurs de ce procès. Pour Juliette, tout ceci commençait à devenir extrêmement dangereux et elle en fit par à ses quatre compagnons de table :
‘’Je crains que si les sentences prononcées à l’encontre de Cromwell, Lange et Renn ne rééquilibrent pas la balance des peines, les farouches opposants à cette juridiction pénale ne se montrent des plus farouche… J’ai peur pour ceux d’entres nous qui sont allé sur Genosha, vraiment…’’
Acheva Juliette, laissant sa phrase sans fin tandis qu’elle observait les deux condamnés être emmené afin d’accomplir leurs peines et que la seule miraculée du trio se dirigeait d’un pas libre en direction de la sortie du tribunal. Maintenant, ils allaient savoir si tout allait finir dans un calme , certes tout relatif, ou bien dans un chaos qui ne ferait certainement qu’être le début d’une nouvelle ère de conflits entre les mutants et les non mutants. La gothique romantique tourna son regard en direction de Jade qui exprimait tout haut ce que elle-même avait pensé intérieurement et lui dit dans un demi sourire :
‘’Même si je suis entièrement d’accord avec toi Jade, il faut relativiser la situation… Cette femme n’était qu’un second, voire un troisième couteau, sa condamnation n’aurait rien apporté à l’apaisement des Genoshéens, contrairement à celle des deux autres. Je sais que c’est une maigre consolation, mais rien n’est jamais parfait… surtout dans un procès de cette ampleur.’’
Le sourire de Juliette s’était voulu rassurant, même si elle doutait quelque peu de ses propres paroles. Quand enfin Alexander évoqua la ségrégation dont l’île de la nation mutante donnait le sentiment, son regard de glace se perdit évasivement sur le banc des accusés désormais vide, puis elle dit dans un souffle :
‘’J’ai toujours pensé que la notion de nation mutante était une erreur, que ce n’était pas la voie qui nous permettrait de nous intégrer dans le monde en tant qu’individu… Une fleur ne peux pas s’épanouir, si on la confine sous une cloche de verre aux frontières bien définie.’’
Dit d’une manière assez poétique, la gothique romantique, tandis que l’on allait certainement chercher les trois derniers accusés qui allaient assurément déterminer l’issue de ce procès et des conséquences qui s’en suivrait sur le plus ou moins long termes.
Re: Le temps critique (complet)
Mer 22 Sep 2010 - 22:46
Ken soupira : il voyait ce que voulait dire Alexander mais il n'était pas d'accord.
"Ok, Alex... ok. Oui, on est bien victimes de ségrégation raciale, mais la création de Genosha est une étape importante pour nous. Tu crois que ça va être simplement un pays poubelle pour les mutants ? Peut-être. Mais je suis persuadé que cet Etat fera tout, au niveau de la loi internationale, pour défendre les droits des mutants. Et des structures nationales feront de même dans les Etats, notamment aux Etats-Unis. C'est une nouvelle étape. Et c'est déjà bien."
Il se tourna ensuite vers Jay et acquiesça à ses paroles.
"C'est vrai, Jay : on a fait l'Institut. Mais quand je dis que l'Institut nous a fait, c'est que tous ensemble nous nous sommes créés... qu'on a grandis ensemble et appris les uns des autres. J'ai pas oublié ce qu'on a fait. Depuis le début."
Il se sentait proche de Sirian : ils étaient depuis longtemps tous les deux à l'Institut, ils avaient beaucoup vécu là-bas et en avaient récolté des cicatrices, autant physiques que psychologiques. O'Connell lui-même portait maintenant une cicatrice sur la joue, suite à la catastrophe qui avait conduit à la mort de Milan.
Il écouta ensuite les paroles de Juliette et soupira. Il l'appréciait mais en avait un peu assez, parfois, de ses paraboles, de ses grandes envolées lyriques. Il resta silencieux avant de répondre, d'une voix lasse.
"Qu'est-ce que tu veux que je réponde, Juliette ? Bien sûr qu'on a vécu avant, mais tu peux pas nier le fait qu'on s'est construits notre vie d'adulte grâce à l'Institut. Je sais même pas si on aurait survécu sans l'Institut ! Et je serais pas celui que je suis sans ça. Après, que tu sois peinée ou non... j'avoue que ça m'empêchera pas de continuer à penser ça.
Et pour ce qui est de la nation mutante... bien sûr, ce que tu dis est vrai. Dans le monde des Bisounours. Tu crois vraiment qu'on parviendra à survivre et à être acceptés sans avoir besoin de représentants, de poids importants, d'intérêts mis en avant par des acteurs indispensables ? Non, c'est pas possible. Alors oui, je regrette que des innocents payent pour ça... je le veux pas. Mais je veux aussi qu'on puisse vivre avec les humains sans craindre pour notre vie et que nos descendants le puissent aussi."
Il regarda ensuite les accusés et condamnés... pour la plupart. Fury n'aimait pas le verdict dans sa totalité, et ça l'énervait de voir ça. Mais c'était une première étape. Au goût aigre, mais une première étape quand même.
"Ok, Alex... ok. Oui, on est bien victimes de ségrégation raciale, mais la création de Genosha est une étape importante pour nous. Tu crois que ça va être simplement un pays poubelle pour les mutants ? Peut-être. Mais je suis persuadé que cet Etat fera tout, au niveau de la loi internationale, pour défendre les droits des mutants. Et des structures nationales feront de même dans les Etats, notamment aux Etats-Unis. C'est une nouvelle étape. Et c'est déjà bien."
Il se tourna ensuite vers Jay et acquiesça à ses paroles.
"C'est vrai, Jay : on a fait l'Institut. Mais quand je dis que l'Institut nous a fait, c'est que tous ensemble nous nous sommes créés... qu'on a grandis ensemble et appris les uns des autres. J'ai pas oublié ce qu'on a fait. Depuis le début."
Il se sentait proche de Sirian : ils étaient depuis longtemps tous les deux à l'Institut, ils avaient beaucoup vécu là-bas et en avaient récolté des cicatrices, autant physiques que psychologiques. O'Connell lui-même portait maintenant une cicatrice sur la joue, suite à la catastrophe qui avait conduit à la mort de Milan.
Il écouta ensuite les paroles de Juliette et soupira. Il l'appréciait mais en avait un peu assez, parfois, de ses paraboles, de ses grandes envolées lyriques. Il resta silencieux avant de répondre, d'une voix lasse.
"Qu'est-ce que tu veux que je réponde, Juliette ? Bien sûr qu'on a vécu avant, mais tu peux pas nier le fait qu'on s'est construits notre vie d'adulte grâce à l'Institut. Je sais même pas si on aurait survécu sans l'Institut ! Et je serais pas celui que je suis sans ça. Après, que tu sois peinée ou non... j'avoue que ça m'empêchera pas de continuer à penser ça.
Et pour ce qui est de la nation mutante... bien sûr, ce que tu dis est vrai. Dans le monde des Bisounours. Tu crois vraiment qu'on parviendra à survivre et à être acceptés sans avoir besoin de représentants, de poids importants, d'intérêts mis en avant par des acteurs indispensables ? Non, c'est pas possible. Alors oui, je regrette que des innocents payent pour ça... je le veux pas. Mais je veux aussi qu'on puisse vivre avec les humains sans craindre pour notre vie et que nos descendants le puissent aussi."
Il regarda ensuite les accusés et condamnés... pour la plupart. Fury n'aimait pas le verdict dans sa totalité, et ça l'énervait de voir ça. Mais c'était une première étape. Au goût aigre, mais une première étape quand même.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Le temps critique (complet)
Jeu 23 Sep 2010 - 17:34
Alors que les représentants officiels de l'Institut Xavier palabraient, les précédents accusés avaient été soigneusement évacués. C'était à présent au tour de Jérôme Lange, Max Renn et John Crowmell de sentir les regards s'appuyer sur eux. Les deux premiers avaient l'air sereins : le premier arborait une expression transportée d'indifférence, alors que le second semblait s'amuser et regardait les boiseries.
"Accusés, levez-vous !", ordonna le président, avant de regarder John Cromwell, et de faire une petite moue. Celui-là ne se lèverait probablement plus...
"John Cromwell, au vu des rapports d'expertise médicale, et de votre état apparent durant toute la durée de ce procès, la cour vous déclare inapte à comprendre ce procès, et toute condamnation ou peine associées, en conséquence de quoi, cette Cour vous acquitte ;
Max Renn, la cour vous acquitte de tous les chefs d'inculpation, au motif de votre probable ignorance de la destination du matériel fourni ;"
Un petit satisfecit s'afficha sur le visage de Renn, alors que le président du tribunal s'attaquait au troisième accusé.
"Jérôme Lange, au chef d'inculpation de complot contre la paix, la cour vous reconnaît coupable, et vous condamne en réparation à 10 ans de réclusion criminelle.
Mesdames et messieurs, l'audience est à présent..."
Alors que le président s'apprêtait à lever l'audience, et frapper le traditionnel coup de marteau, il s'interrompit dans son geste. Une jeune femme rousse venait d'apparaître, assise sur son propre pupitre, tenant l'objet du bout des doigts.
"Levée ? Allons, monsieur le président... Vous ne pouvez pas laisser les choses se terminer comme ça."
Un tumulte envahit alors la salle d'audience. Les gardes en faction aux portes ne réagissaient pas, restant plantés sagement à leur poste, et n'emmenant même pas les derniers accusés. Lange, inexpressif, regardait rapidement autour de lui. Derrière John Cromwell, une répugnante créature était apparue.
Le mutant appliquait ses mains boueuses sur le visage de Cromwell, qui finit par rapidement vaciller, et s'effondrer la tête en avant sur le pupitre des accusés, provoquant un haussement de sourcil exagéré de Max Renn, qui marmonna une quelconque remarque incompréhensible.
Le tumulte se mua alors en panique, et la rouquine se saisit alors du marteau, frappa quelques coups, avant de prendre la parole.
"Bien... Mesdames et messieurs, il est maintenant temps de rendre réellement la justice. Pour Cromwell -Le traître à la race- c'est fait. De toutes façons, il n'avait plus beaucoup de chemin à faire.
Maintenant, pour les deux autres..." Elle marqua un petit arrêt, puis se tourna vers le président.
"Je ne vous apprendrai pas à faire votre job bien sûr... Mais bon, notez que si vous le faites mal, je n'aurai aucun problème à vous trouver un remplaçant."
Le président tenta d'émettre une protestation, mais sa voix s'étrangla rapidement. Il y avait, semble-t-il, un gamin derrière lui qui avait passé son bras autour de son cou.
Dans la salle, l'auditoire médusé tenta de se lever et de s'enfuir, mais à leur grande surprise, les gardes en faction les en empêchèrent.
---
Nous sommes à présent en mode jeu. Les tours durent une semaine, il n'y a pas de leader.
Amusez-vous bien !
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: Le temps critique (complet)
Ven 24 Sep 2010 - 11:34
Ken… Ken, Ken, ken… Le fait était que, en terme de bisounourseries, le jeune homme était plus ou moins éclairé de par sa relation avec la miss joie, enthousiasme et positivité attitrée de l’institut, qu’était Rachel. La gothique romantique aimait beaucoup la jeune fille cela étant dit, mais parfois elle la trouvait cependant un peu trop… Comment dire… Naïvement idéaliste. Finalement, en y songeant on pouvait se dire qu’elle et Ken s’étaient plutôt bien trouvé. Le destin, assurément, le destin…
Bien que les propos de Ken lui paraissait légèrement extrémiste, surtout le passage ou ils avouait bien volontiers sa volonté affiché de sacrifier des innocents pour l’intégration des mutants dans la société humaine, Juliette avait envie de lui dire que oui, il avait raison… Il fallait des personnalités mutantes importantes… Il fallait des représentants mutants prépondérant, des acteurs sociaux et politiques adhérant à leur cause et ayant un pouvoir et des moyens financiers conséquent afin de créer, pourquoi pas, un lobbying mutant… Après tout, n’était-ce pas cela qui faisait tourner les états, les lobby.. ? Et en la matière, les Etars-Unis avaient un indéniable savoir-faire. En ce domaine, celui qui se faisait appeler Midas était un parfait exemple de personnalité mutante idéalisé par Ken, nonobstant le fait que celui-ci avait indéniablement choisi une voie qui était toute autre.
Cependant, là ou, selon Juliette le jeune mutant avait définitivement tort, c’était dans le fait de penser que Genosha, la nation mutante qu’il paraissait trouver idéale pour leurs semblables, pourrait fournir ce genre de personnages influent. Il était évident pour la gothique romantique, que pour résoudre un conflit il fallait se trouver en plein cœur de ce dernier et non pas à l’extérieur. Les véritables gens influents d’une situation en était bien souvent les propres acteurs et Juliette ne concevait absolument pas que l’intégration des mutants dans le monde puisse se faire par l’intermédiaire de personnes vivant en reclus sur l’île qui, quoi que ce dernier pouvait penser, ressemblait en effet bien plus à un état ghetto pour mutants, qu’à une véritable nation accepté par le monde… Et ce n’était pas le sentiment de nationalisme de certains mutants, dont Lucy Adams menait la barque, qui allait contrecarrer cette idée. Toutefois, bien qu’un peu trop extrémiste sur les bords, la vision idéalisée de Ken méritait tout de même une certaine forme de respect que Juliette lui accordait bien volontiers… Nul n’était parfait après tout.
Oui, la gothique romantique aurait bien aimé lui dire tout cela, mais elle ne pu le faire car arrivèrent rapidement les trois derniers accusés dont il restait à déterminer les peines. Le trio de tête, le triptyque sanglant du même nom que les cantiques, issus d’une chronique romanesque du vingtième siècle. Juliette jeta un regard songeur sur la personne de Cromwell… Elle avait lu les rapports faisant état de ce qui lui était arrivé, mais de le voir ainsi, de ses propres yeux, donnait une réalité consistante à ce qu’elle avait pu imaginer concernant l’état de ce dernier… Et en vérité, elle était très loin de la réalité. Le mutant autrefois cruel et sans pitié, n’était visiblement plus que l’ombre de lui-même, un être décérébré dont le regard vide se perdait dans des profondeurs abyssales qu’il était sans doute le seul à connaître les plus sombres tréfonds. Peut-être que la justice avait eu raison, peut-être bien que ce dernier subissait, au même titre que sa sœur, une peine bien plus douloureuse que l’incarcération à vie dans une prison sécurisé. La famille Cromwell avait décidément eu un destin bien tragique en fin de compte et tout cela par la faute de l’ambition et de la folie déraisonné de leur père
Cela demeurait toutefois un acquittement et cela après le premier dont Rosie Hernandez fut la bénéficiaire. Ceci, en revanche, n’augurait en rien une sérénité à venir pour les détracteurs mutants les plus virulents . Lange eu droit à une peine de dix année, le double de celle de James… La encore, son talent de maître du barreaux avait dû faire des miracles lors de sa défense. C’était une peine un peut trop légère au goût de la gothique romantique, mais pas autant que celle dont se vit affligé Max Renn et qui stupéfia la jeune femme Un acquittement, alors qu’il était secret de polichinelle que de dire qu’un marchand d’armes savait parfaitement que ses produits n’était en aucun cas destiné à sauver des vies. Certes, il n’avait pas tué de ses propres mains, encore qu’elle ne savait pas tout sur l’exacte participation de ce dernier au conflit, mais l’acquittement… La gothique romantique en resta sans voix, même si, quelque part, elle pouvait comprendre la décision des juges. Mais dans le cas présent, une condamnation de moindre importance aurait au moins légitimer le rôle de ce tribunal international.
Malheureusement, il avait faillit sur la dernière marche de la justice et cela annonçait une suite terriblement compliqué, aussi bien pour les non mutants que pour les mutants. Incrédule, Juliette regarda en silence ses quatre compagnon de pupitre… Et maintenant.. ? Et maintenant.. ?
Et maintenant.. ?
Hé bien maintenant, le pire qui pouvait arriver, arriva… Comment appelait-on ce phénomène déjà.. ? La loi de Murphy.. ? Quoi qu’il en soit, il se réalisa par la matérialisation de trois mutants qui vinrent troubler la fin du procès, avec l’évidente intention de mettre en application leur propre justice. Demeurant silencieuse et immobile, la gothique romantique analysant rapidement la situation : Trois mutants étaient venu perturber le procès et les gardes ne réagissaient pas. Bien au contraire, ils persistaient à bloquer la fuite des gens, légitimement désireux de sauver leurs vies. A cela, s’ajoutait que la mutante assise sur le pupitre du président de la cour était apparut comme par magie… Une télépathe sans doute, qui avait su dissimuler sa présence et qui devait aussi contrôler les gardes aux portes. La encore, ce n’était pas une bonne nouvelles même s’ils avaient Alexander avec eux. La question était cependant la suivante :serait-il à la hauteur, face à elle.. ?
Le juge venait d’être pris en otage par un très jeune mutant, encore un enfant, dont la nature mutante était encore inconnue, quand au troisième, à l’apparence désavantageuse, il était inutile de s’interroger plus en avant sur son pouvoir lorsque tous purent voir Cromwell s’effondrer après un contact de ce dernier sur sa personne. Le doute n’était plus permis, ils étaient là pour tuer et Juliette doutait qu’ils se contente des trois accusés. Au minimum, exécuteraient-ils les membre tribunal afin de les punir de leur jugement. Cela ne devait pas arriver, même si les trois accusés venait à perdre la vie. Un mal pour un bien, qui ne satisferait cependant pas la gothique romantique qui secoua négativement la tête avant de murmurer à ses quatre camarades :
‘’Je vais tâcher de gagner quelques instants de répit, essayer de trouver quelque chose pour empêcher le pire d’arriver.’’
La gothique romantique se leva ensuite de son siège et s’éloigna rapidement de son pupitre afin de prendre une certaine distance vis-à-vis de ses camarades et de ne pas attirer l’attention sur eux.
‘’Vous ne devez pas faire cela…’’
Lança-t-elle alors en direction des trois mutants, tout en stoppant son pas après s’être rapproché du centre de la salle. Juliette n’était pas naïve au point de penser qu’il suffirait de leur parler pour les faire fléchir, mais tant qu’elle accaparerait leur attention ils ne tueraient sans doute personne et ne s’intéresseraient peut-être pas aux gens qui l’accompagnaient à son pupitre. Il fallait leur parler, le temps de permettre à Jade, Ken, Jay et Alexander, d’échafauder un quelconque plan. Un sacrifice.. ? Pas vraiment, mais des cinq mutants il était indéniable que la gothique romantique était la seule à ne pas posséder un quelconque pouvoir offensif… Ce n’était en fin de compte qu’une simple question de logique, rien de plus… Après avoir jauger les trois mutants durant quelques précieuses secondes, Juliette en conclu que la femme devait, plus ou moins, être à la tête de ce commando. C’est pourquoi, bien que ses paroles s’adresseraient au trio mutants, ce serait elle que son regard affronterait de sa position centrale. Dans un soupir, elle poursuivit sa vaine tentative de retour à la raison :
‘’Si vous persistez à vouloir tuer les accusés, vous allez faire du tort à tous les mutants encore en vie, en démontrant aux humains que les mutants sont au-dessus de leur lois. Vous allez détruire la légitimité que Genosha a durement acquise aux yeux du monde et plonger la nation mutante dans un conflit stérile avec tous les états, même ceux qui on vu d’un bon œil la création de cet nation…. Si vous persistez, vous allez rendre inutile toutes ces morts qui ont été le terrible prix de la création de Génosha.’’
Juliette se tut durant quelques secondes, puis elle enchaîna sur un autre registre afin de poursuivre sa vaine tentative de retour au calme :
‘’Si vous tuez Lange et Renn, vous accréditerez les propos des non mutants qui pensent que les mutants et leur nation représente un réel danger pour l’humanité toute entière… J’ai conscience que son acquittement n’est pas satisfaisant, ni même juste à vos yeux…’’
Dit la gothique romantique en désignant Max Renn d’un geste fluide de la main…
‘’… Mais s’il est réellement coupable, alors un jour il commettra à nouveau une erreur et il recevra à ce moment là son juste châtiment. Mais si vous persistez à vouloir le tuer, lui et Lange, alors vous ne ferez que créer deux martyrs qui attiseront la haine des non mutants, même parmi ceux qui les acceptent pourtant déjà. ’’
Acheva Juliette, sans se faire la moindre illusion sur un quelconque retour sur investissement… Elle le savait, mais au moins ces précieux instants grappillés offriraient-ils une fenêtre d’action à ses camarades encore installés à leurs pupitre. Dans le même temps, la gothique romantique se tenait prête à s’évaporer dans l‘instant, au cas ou les envies de meurtres des trois mutants en viendrait à vouloir se diriger contre sa propre personne.
Bien que les propos de Ken lui paraissait légèrement extrémiste, surtout le passage ou ils avouait bien volontiers sa volonté affiché de sacrifier des innocents pour l’intégration des mutants dans la société humaine, Juliette avait envie de lui dire que oui, il avait raison… Il fallait des personnalités mutantes importantes… Il fallait des représentants mutants prépondérant, des acteurs sociaux et politiques adhérant à leur cause et ayant un pouvoir et des moyens financiers conséquent afin de créer, pourquoi pas, un lobbying mutant… Après tout, n’était-ce pas cela qui faisait tourner les états, les lobby.. ? Et en la matière, les Etars-Unis avaient un indéniable savoir-faire. En ce domaine, celui qui se faisait appeler Midas était un parfait exemple de personnalité mutante idéalisé par Ken, nonobstant le fait que celui-ci avait indéniablement choisi une voie qui était toute autre.
Cependant, là ou, selon Juliette le jeune mutant avait définitivement tort, c’était dans le fait de penser que Genosha, la nation mutante qu’il paraissait trouver idéale pour leurs semblables, pourrait fournir ce genre de personnages influent. Il était évident pour la gothique romantique, que pour résoudre un conflit il fallait se trouver en plein cœur de ce dernier et non pas à l’extérieur. Les véritables gens influents d’une situation en était bien souvent les propres acteurs et Juliette ne concevait absolument pas que l’intégration des mutants dans le monde puisse se faire par l’intermédiaire de personnes vivant en reclus sur l’île qui, quoi que ce dernier pouvait penser, ressemblait en effet bien plus à un état ghetto pour mutants, qu’à une véritable nation accepté par le monde… Et ce n’était pas le sentiment de nationalisme de certains mutants, dont Lucy Adams menait la barque, qui allait contrecarrer cette idée. Toutefois, bien qu’un peu trop extrémiste sur les bords, la vision idéalisée de Ken méritait tout de même une certaine forme de respect que Juliette lui accordait bien volontiers… Nul n’était parfait après tout.
Oui, la gothique romantique aurait bien aimé lui dire tout cela, mais elle ne pu le faire car arrivèrent rapidement les trois derniers accusés dont il restait à déterminer les peines. Le trio de tête, le triptyque sanglant du même nom que les cantiques, issus d’une chronique romanesque du vingtième siècle. Juliette jeta un regard songeur sur la personne de Cromwell… Elle avait lu les rapports faisant état de ce qui lui était arrivé, mais de le voir ainsi, de ses propres yeux, donnait une réalité consistante à ce qu’elle avait pu imaginer concernant l’état de ce dernier… Et en vérité, elle était très loin de la réalité. Le mutant autrefois cruel et sans pitié, n’était visiblement plus que l’ombre de lui-même, un être décérébré dont le regard vide se perdait dans des profondeurs abyssales qu’il était sans doute le seul à connaître les plus sombres tréfonds. Peut-être que la justice avait eu raison, peut-être bien que ce dernier subissait, au même titre que sa sœur, une peine bien plus douloureuse que l’incarcération à vie dans une prison sécurisé. La famille Cromwell avait décidément eu un destin bien tragique en fin de compte et tout cela par la faute de l’ambition et de la folie déraisonné de leur père
Cela demeurait toutefois un acquittement et cela après le premier dont Rosie Hernandez fut la bénéficiaire. Ceci, en revanche, n’augurait en rien une sérénité à venir pour les détracteurs mutants les plus virulents . Lange eu droit à une peine de dix année, le double de celle de James… La encore, son talent de maître du barreaux avait dû faire des miracles lors de sa défense. C’était une peine un peut trop légère au goût de la gothique romantique, mais pas autant que celle dont se vit affligé Max Renn et qui stupéfia la jeune femme Un acquittement, alors qu’il était secret de polichinelle que de dire qu’un marchand d’armes savait parfaitement que ses produits n’était en aucun cas destiné à sauver des vies. Certes, il n’avait pas tué de ses propres mains, encore qu’elle ne savait pas tout sur l’exacte participation de ce dernier au conflit, mais l’acquittement… La gothique romantique en resta sans voix, même si, quelque part, elle pouvait comprendre la décision des juges. Mais dans le cas présent, une condamnation de moindre importance aurait au moins légitimer le rôle de ce tribunal international.
Malheureusement, il avait faillit sur la dernière marche de la justice et cela annonçait une suite terriblement compliqué, aussi bien pour les non mutants que pour les mutants. Incrédule, Juliette regarda en silence ses quatre compagnon de pupitre… Et maintenant.. ? Et maintenant.. ?
Et maintenant.. ?
Hé bien maintenant, le pire qui pouvait arriver, arriva… Comment appelait-on ce phénomène déjà.. ? La loi de Murphy.. ? Quoi qu’il en soit, il se réalisa par la matérialisation de trois mutants qui vinrent troubler la fin du procès, avec l’évidente intention de mettre en application leur propre justice. Demeurant silencieuse et immobile, la gothique romantique analysant rapidement la situation : Trois mutants étaient venu perturber le procès et les gardes ne réagissaient pas. Bien au contraire, ils persistaient à bloquer la fuite des gens, légitimement désireux de sauver leurs vies. A cela, s’ajoutait que la mutante assise sur le pupitre du président de la cour était apparut comme par magie… Une télépathe sans doute, qui avait su dissimuler sa présence et qui devait aussi contrôler les gardes aux portes. La encore, ce n’était pas une bonne nouvelles même s’ils avaient Alexander avec eux. La question était cependant la suivante :serait-il à la hauteur, face à elle.. ?
Le juge venait d’être pris en otage par un très jeune mutant, encore un enfant, dont la nature mutante était encore inconnue, quand au troisième, à l’apparence désavantageuse, il était inutile de s’interroger plus en avant sur son pouvoir lorsque tous purent voir Cromwell s’effondrer après un contact de ce dernier sur sa personne. Le doute n’était plus permis, ils étaient là pour tuer et Juliette doutait qu’ils se contente des trois accusés. Au minimum, exécuteraient-ils les membre tribunal afin de les punir de leur jugement. Cela ne devait pas arriver, même si les trois accusés venait à perdre la vie. Un mal pour un bien, qui ne satisferait cependant pas la gothique romantique qui secoua négativement la tête avant de murmurer à ses quatre camarades :
‘’Je vais tâcher de gagner quelques instants de répit, essayer de trouver quelque chose pour empêcher le pire d’arriver.’’
La gothique romantique se leva ensuite de son siège et s’éloigna rapidement de son pupitre afin de prendre une certaine distance vis-à-vis de ses camarades et de ne pas attirer l’attention sur eux.
‘’Vous ne devez pas faire cela…’’
Lança-t-elle alors en direction des trois mutants, tout en stoppant son pas après s’être rapproché du centre de la salle. Juliette n’était pas naïve au point de penser qu’il suffirait de leur parler pour les faire fléchir, mais tant qu’elle accaparerait leur attention ils ne tueraient sans doute personne et ne s’intéresseraient peut-être pas aux gens qui l’accompagnaient à son pupitre. Il fallait leur parler, le temps de permettre à Jade, Ken, Jay et Alexander, d’échafauder un quelconque plan. Un sacrifice.. ? Pas vraiment, mais des cinq mutants il était indéniable que la gothique romantique était la seule à ne pas posséder un quelconque pouvoir offensif… Ce n’était en fin de compte qu’une simple question de logique, rien de plus… Après avoir jauger les trois mutants durant quelques précieuses secondes, Juliette en conclu que la femme devait, plus ou moins, être à la tête de ce commando. C’est pourquoi, bien que ses paroles s’adresseraient au trio mutants, ce serait elle que son regard affronterait de sa position centrale. Dans un soupir, elle poursuivit sa vaine tentative de retour à la raison :
‘’Si vous persistez à vouloir tuer les accusés, vous allez faire du tort à tous les mutants encore en vie, en démontrant aux humains que les mutants sont au-dessus de leur lois. Vous allez détruire la légitimité que Genosha a durement acquise aux yeux du monde et plonger la nation mutante dans un conflit stérile avec tous les états, même ceux qui on vu d’un bon œil la création de cet nation…. Si vous persistez, vous allez rendre inutile toutes ces morts qui ont été le terrible prix de la création de Génosha.’’
Juliette se tut durant quelques secondes, puis elle enchaîna sur un autre registre afin de poursuivre sa vaine tentative de retour au calme :
‘’Si vous tuez Lange et Renn, vous accréditerez les propos des non mutants qui pensent que les mutants et leur nation représente un réel danger pour l’humanité toute entière… J’ai conscience que son acquittement n’est pas satisfaisant, ni même juste à vos yeux…’’
Dit la gothique romantique en désignant Max Renn d’un geste fluide de la main…
‘’… Mais s’il est réellement coupable, alors un jour il commettra à nouveau une erreur et il recevra à ce moment là son juste châtiment. Mais si vous persistez à vouloir le tuer, lui et Lange, alors vous ne ferez que créer deux martyrs qui attiseront la haine des non mutants, même parmi ceux qui les acceptent pourtant déjà. ’’
Acheva Juliette, sans se faire la moindre illusion sur un quelconque retour sur investissement… Elle le savait, mais au moins ces précieux instants grappillés offriraient-ils une fenêtre d’action à ses camarades encore installés à leurs pupitre. Dans le même temps, la gothique romantique se tenait prête à s’évaporer dans l‘instant, au cas ou les envies de meurtres des trois mutants en viendrait à vouloir se diriger contre sa propre personne.
- Alexander ChaytonX-Rays
- Age : 34
Equipe : X-RAYS
Nom de code : Mastermind
Date d'inscription : 06/01/2010
Re: Le temps critique (complet)
Ven 24 Sep 2010 - 14:27
Même si Alex n’avait pas la même vision que Ken, il respectait les paroles de son camarade. En cela le télépathe n’osa pas répliqué et termina simplement par un soupire et un sourire signifiant qu’il fallait mieux en rester la pour évité les foudres de gens.
Puis tomba les verdicts, qui fit lâcher à Alex son stylo, il était choqué de voir cela, c’était tout simplement une provocation. Il n’y avait pas de justice la dedans, même pas un semblant.
Soudain avant que la séance soit lever trois mutants arrivèrent et commencèrent à foutre le bordel, même si Alexander s’attendait à ce genre de chose et à ne pas en douté les autres aussi, il resta fermé à regarder les gardes… travaillaient ils pour eux ? Ou étaient ils sous un contrôle mental ? Dans le premier cas c’était pas un problème. Dans l’autre par contre Alexander s’inquiétait un peu.
Puis Juliette le sortie de sa rêverie, elle allait faire quoi la ?
« Juli… »
Mais déjà la Gothique partait faire sa diversion, plus le temps de pensée.
« Fait chier! »
Alex savait que Ken, Jay et les autres étaient plus aptes que lui à trouver des solutions, le problème était qu’Alex était apte à gérer un groupe car la lecture de pensées aidait beaucoup. Le plus dur ensuite était que tout le monde soit d’accord, hors la il n’avait pas vraiment le temps d’attendre cela.
« Ok, Juliette nous ouvre une fenêtre en ouvrait une discutions diplomatique histoire de désamorcé la situation, si cela ne marche pas ont les laissent pas agirent, ont neutralise les gardes et ont évacue les civils… mais le mieux seraient de réussirent cela sans effusion de sang… »
Il regarda Jay aussi directement que possible dans les yeux.
« Utilisation des noms de code, si un civil est blessé pas de retenue et ont neutralise les assaillants… »
C’était dit d’une façon neutre à en faire pâlir un soldat, limite on auraient pu croire qu’Alex n’avait aucune compassion envers Renn et ses sbires, que seul les spectateurs et les juges avait une importance à ses yeux. Ce qui n’était pas faux.
Alex enleva ses lunettes alors que ses yeux devenait entièrement noir, sont regard rivés sur les gardes, le but ? Très simple voir si il pouvait en prendre le contrôle histoire d’évité un bain de sang si tout ceci dérapait.
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