[Mission Roberta] Snowblind : Bloody Hell in Alaska (assaut)

Le départ pour la mission polaire se fit dans un petit aérodrome militaire situé dans la banlieue de New-York. Là, les 14 élèves présents se retrouvèrent devant deux transports de troupes de l'US Air Force particulièrement imposants.


Des militaires s'affairaient à droite et à gauche pour charger de grosses caisses de matériel dans les deux avions. Aucun des quelques officiers présents ne jugea bon de faire l'inventaire du matériel qui se trouvait dans les appareils. D'ailleurs aucun ne parlait non plus mais tous semblaient éviter le regard glacial du Capitaine O'Neil.

Cette dernière lut rapidement la composition de chaque équipe : James, Dominico, Edouard, Gilles, Adam, Jason et Robin s'occuperaient de l'attaque des éventuels insurgés tandis que Charis, Yuhigi, Kalalli, Derek, Lucas, Josh et Jayden se chargeront de récupérer les survivants et les données scientifiques.

Deux équipes, deux appareils. La messe était dite.

Sans autre forme de procès, les militaires invitèrent les élèves à prendre place et les deux transports décollèrent. En plus des pensionnaires de l'Institut, chaque avion contenait 3 militaires : pilote, copilote et opérateur radio. Tous les trois invariablement silencieux. On ne rigolait pas dans l'US Air Force !


Le voyage fut long. Très long. Et relativement inconfortable. Néanmoins, au bout de très longues heures, les appareils volèrent un peu plus bas, laissant découvrir un tout autre paysage à travers les hublots...


North Slope, Alaska. Près de moins 20° à l'extérieur. Des conditions climatiques médiocres. Un environnement hostile à toute forme de vie. Des...

... les élèves de l'équipe d'assaut virent que quelque chose de lumineux et de fulgurant provenant du sol volait en direction de leur appareil : une roquette. La détonation fut terrifiante ! Tout ce qui n'était pas solidement attaché ou ceinturé dans l'appareil vola ! Et de la fumée se dégageait de l'avant de l'appareil.

Un bref coup d'œil vers le cockpit permit de certifier que le copilote et le radio étaient déjà morts. Quant au pilote... Dans un dernier effort, il tenta de redresser l'appareil.

5, 4, 3, 2, 1... Le transport de troupe alla s'écraser dans la neige. Il glissa sur plusieurs centaines de mètres, laissant un impressionnant sillon derrière lui... Il s'immobilisa.

Le pilote était mort, la tête fracassé contre le tableau de bord brisé. Parmi les élèves, heureusement tous ceinturés, il n'y avait aucun dégât d'importance. Des ecchymoses, quelques coupures, mais rien d'incapacitant ou nécessitant une assistance médicale d'urgence...

Néanmoins, si ceux qui leur avaient tiré dessus étaient dans les parages, nul doute que la situation n'allait pas rester sur ce statu quo ! Il fallait agir et vite... Mais pour aller où ?

[A vous de jouer ! Il n'y a pas de leader pour cette mission ! Considérez que vous êtes tous vêtus de manière adéquate : gants, lunettes de protection, combinaison intégrale, etc... Bon jeu !]

Depuis le début, être entouré de militaires avait mis James extrêmement mal à l'aise. Bien qu'appréciant l'autorité, il n'avait pu, tout au long de leur voyage dans un des impressionnant avion-cargo de l'US Force, se demander ce qu'il serait devenu dans le programme mutant britannique. Sans doute une espèce de soldat, habitué à obéir, prêt à tout pour ses supérieurs? Ou n'était-ce là qu'un fantasme pour excuser sa répugnance à l'égard de la violence? Mais en regardant ses coéquipîers de l'Institut, il se remémora des paroles de Madame Shenzie : parfois, l'amitié pouvait faire plus que l'entrainement. La pensée était vraiment plaisante, et il s'y cramponna alors que les avions approchaient de l'Alaska.

James essayait de dormir quand la roquette frappa de plein fouet leur moyen de transport. A présent pleinement éveillé, il dut se mordre la langue afin de ne pas crier en sentant l'avion piquer du nez et amorçer une descente forcée. De plus, en voaynt les restes calcinés et déchiquetés des militaires dans le cockpit , il sentit son coeur bondir dans sa poitrine et le contenu de son etomac remonter dans sa gorge, avec un goût de bile amère.

Mais avant qu'il ait eu le temps de vomir, se fut le choc de l'atterissage! Le jeune homme mit quelques secondes à se remettre avant que son instinct de survie ne se mette à lui hurler aux oreilles : BOUGE! FUIS! COURS! James défit frénétiquement sa ceinture et se leva, affolé, jettant des regards tout autour de lui. Son premier réflexe fut d'ouvrir la porte donnant sur l'extérieur, mais il dérappa sur le chemin, et cela lui permit de se reprendre : si des tireurs étaient embusqués, ils les canarderaient à leur sortie de l'habitacle.

Rabatant ses lunettes de protection sur son nez, James se mit aors à observer avec soin les alentours immédiats de l'appareil, utilisant son pouvoir pour faire de ses yeux des mini-jumelles, afin de repérer d'eventuels ennemis dans le paysage.

Edouard est plutôt calme tout le long du voyage, voler le rendais un peu nerveux et, curieusement, il devait regarder par un hublot pour passer son calme.

Quand l'accident se produit, le coeur lui chavire dans tous les sens et il croit renvoyer son dernier repas jusqu'à la dernière seconde.

- Ça va tout le monde ?

L'avion écrasé, il tien sa main devant sa bouche et regarder partout. Son repas redescendant là où il se doit, il se lève maladroitement et, lunettes sur la tête, il rejoins James. Vis à vis, il tente d'observer au loin par un hublot, puis tourne la tête sur James.

* Hmm... C'était pas lui le téléscope*

Edouard avait de la difficulté à cerner tout le monde puisque ça faisait beaucoup à la fois, et ces informations là restaient difficilement dans son esprit.

- Alors... tu y vois quelque chose ?

Il avait de nouveau les yeux devant, la main par dessus ses sourcils pour couvrir du vent...

Nerveux et angoissé par le trajet, Adam s'était fermé, gagné par l'ambiance glaciale des militaires...c'est songeur qu'il avait fini par s'endormir, bercé par le bruit et les chaos du vol...

le bruit d'une explosion arracha Adam à ses cauchemars, à peine le temps de comprendre ce qui arrivait que l'appareil se trouvait pêle-mêle sans dessus dessous, l'odeur acre de métal chauffé à blanc, les corps des militaires visibles dans le cockpit...

Adam se remit de ses émotions, se rasseyant dans la ruine qu'était devenu leur moyen de transport...

*moi qui me demandait si l'avion était...mon dieu...mais ils sont morts...*

"Oh! tout le monde va bien?"

lui même vérifiait qu'il n'avait perdu aucun membre, regardant autour de lui comment chacun allait...

"c'était quoi, ça? j'ai cru entendre une explosion!!"

Cette… mission… lui faisait un drôle d’effet. La dernière fois, malgré le côté un peu glauque de la situation, il y avait pris un certain plaisir, à jouer un rôle, à se faire passer pour quelqu’un d’autre. La, entouré de militaire, il jetait des regards anxieux à ses camarades. Il n’était jamais allé dans le grand froid, et il regardait, dubitatif, les combinaisons qu’ils avaient du tous emporter pour l’occasion et dont ils étaient à présent affublés. Il regardait de temps en temps par les hublots pour observer le paysage. Son frère, l’ainé, aurait il enfin été fier de lui ? Son père ? Sa mère ? Le mouton noir de la famille, en train de collaborer avec le gouvernement et l’armée, dans un avion de l’us air force ?

Il se remémorait une dispute plutôt agité avec Luther alors qu’il lui avait fait part de son désir d’aller la bas. Curieusement, alors qu’ils avaient échangé des mots durs, Jason était ravi de cette dispute. De savoir que son blondinet avait peur pour lui, lui réchauffait le cœur, et il en avait bien besoin alors que le froid commençait déjà à se faire sentir au fur et à mesure que leur destination approchait.

Alors qu’il était sur le point de repartir dans un futur hypothétique, tout sembla s’enchaîner à une vitesse folle. Une explosion, un tremblement de tout l’appareil, et une sensation de vitesse mal maitrisée. Avant même qu’il ne réalise ce qui était en train de se passer, ils percutèrent le sol, et Jason se cogna, réalisant froidement qu’il était vivant, ce qui n’était pas le cas du pilote et des deux autres. Il jeta des regards paniqués à ses camarades, vérifiant qu’ils étaient tous en vie, et se détacha tant bien que mal.

S’extirpant comme il le pouvait de l’appareil, il fit une rapide estimation de leur position. Ils avaient été attaqués, et donc forcément ils étaient observés. Il voyait que James prenait déjà en charge le repérage des ennemis, vu son air concentré, avec son regard si particulier. Afin de permettre au groupe de se retrancher le temps de se coordonner et de mettre en marche les scooters dégottés par rob, Jason matérialisa une rambarde recourbée, la plus grande qu’il pouvait, et qui permettrait éventuellement de s’abriter derrière pour éviter de se faire bêtement canarder.

Passée la surprise du crash, les élèves purent constater avec satisfaction qu'ils allaient tous, à peu près bien. Le cadre n'était pas idyllique, certes. Mais au moins, ils s'en étaient tirés sans membre arraché ou cassé.

Quoi qu'il en fut, tandis que Robin procédait à l'inventaire de leurs ressources disponibles, Jason avait érigé une rambarde bien assez large pour leur faire office de barricade de fortune.

Les minutes suivantes virent l'avancée rapide des 4 silhouettes hostiles. Dès que James put avoir un visuel plus précis, il rendit compte de ce qu'il vit.


Les quatre hommes semblaient avoir subi un certain nombre de transformations corporelles, comme à la suite d'un rituel tordu. Les lances que tenaient trois d'entre eux semblaient avoir été faites avec divers matériaux de récupération. Le dernier était en possession du lance-roquette qui, visiblement, avait dégommé leur appareil. Et, chose plus inquiétante...

... en dépit du froid mordant, la troupe avançait rapidement et sans ressentir une gène quelconque liée à l'absence de masques.

Ce qui ne fut pas le cas du bout de carlingue propulsé par Gilles : quand il retomba sur la petite escouade, il renversa et écrasa deux des porteurs de lance. James vit la scène : les deux autres continuèrent comme si de rien n'était, laissant leurs camarades blessés tenter de s'extirper de dessous le bout de ferraille.

Puis, ils bifurquèrent un peu plus au nord de la position du crash. Ils avançaient toujours aussi rapidement mais ils allaient louper de bien 500 mètres les mutants !

Ça commençait fort ! d’abord un crash en bon et due forme, et maintenant cette espece d’attente, ne sachant pas trop à quoi ils allaient avoir à faire. Pendant que Jason attendait, tendu, une attaque surprise, son communicateur, qui, miracle, était encore en marche, résonna des inquétudes de son coéquipier. Il s’empressa de le rassurer, tout en restant concentré, attentif aux observations de james. « ça va, kal, on est juste un peu secoué. Nos accompagnateurs sont décédés, par contre… et on a un comité d’accueil, on s’en charge. On se tient au courant. Prend soin de toi et des autres… »

Justement la description de James tomba, et Jason n’en cru pas ses oreilles. Ces types étaient totalement siphonnés ? Et gilles qui leur balançait carrément un morceau de l’avion sur le museau, et les premiers ne bronchaient pas. Ils étaient totalement lobotomisés, aucune notion d’équipe ? ça sentait pas bon du tout… Loki avait du agir, car alors que l’irlandais s’apprêtait déjà à devoir se battre, les … monstres biffurcèrent complètement… Mais ils ne tarderaient pas, sans doute, à recouper les choses ou revenir sur leur pas… Il en était à se dire qu’il fallait les poursuivre quand robin tint à peu près le discours qu’il se faisait en monologue mental.

Robin semblait prendre les choses en main, et jason, malgré l’incongruité du moment, ne pu s’empêcher de lui faire un sourire, chassez le naturel, il revient au galop. Il lui fit simplement le signe « ok » avec sa main gantée et matérialisa une large platteforme, laissant tomber la bariccade, munie de poignées auxquelles s’aggriper, pour que les personnes puissent se tenir à genoux, attendant que ses camarades de missions grimpent et s’aggripent pour la lancer, avec lui, à la poursuite des … trucs… Dominico et Adam montèrent sur la plateforme qui décolla et se mit en direction des deux opposants encore debout, l'un équipé d'une lance et l'autre d'un lance... roquette ! Dans quelques instants, Jason et ses coéquipiers allaient se faire repérer de ces derniers...

Edouard observe le groupe au loin, tout ce qu'il lui venait en tête pour le moment, dans un aussi grand froid... c'était l'ours polaire.

Edouard était un fervent admirateur de la forme d'Ours mais était bien conscient des dangers qu'elle encourait...

- J'y vais à pied, laissez-moi quelques secondes pour les attaquer avant d'entrer dans la mélée... j'pourrais vous prendre pour des ennemis.

Et Animus pense au pelage blanc, au grand froid, à la rage de l'ours polaire affamé...

L'ours blanc est assez rapide pour ne pas faire attendre les autres se dit-il...

Adam avait visualisé les deux bad guys, et restait sur la défensive, accroché à la plateforme de jason, emmitouflé comme un bibendum, il se doutait que le tir allait être violent si la roquette venait dans leur direction...

en un éclair, il pensa à utiliser sa télékinésie pour détruire le lance roquette...mais il se trouvait hors de portée de ses maigres talents, et il ne pouvait pas s'empêcher de maudire l'inutilité de son pouvoir en des instants comme celui la...

puis il se dit que temps qu'à être sur la défensive, il devait tenter l'impossible...

il savait que chacun pouvait compter sur les autres, lui se tenait en réserve pour éviter le pire...sachant d'où proviendrais le tir de roquette, il se tenait prêt...la vélocité de l'engin devrait lui laisser le temps, en cas de tir, de l'attraper avec sa télékinésie, afin de l'immobiliser ou, dans le pire des cas, de le dévier...en appliquant une force latérale, il devrait lui faire changer sa course et les protéger d'un tir direct...

(hrp : je ne sais pas si l'écriture est la bonne, je souhaite laisser mon pouvoir en réserve en cas de tir, afin d'obtenir un réaction, y compris pendant le tour d'un autre, c'est pour ça que je met en global...mais si le courtier estime que cela doit se faire en partiel...je le laisse juge, et modifierais ce post en conséquence...)

Smash avit balancer une aile de l'avion comme un freesbee et avait ecrabouiller deux zombies, les deux autres partirent vers la direction indiquer par Loki. Suite à cela Robin commença à donner des indications, avec l'aide d'Adam, Jason et Edouard on allait partir voir les deux psycopathes armés afin de les stopper.

Tatoo créa une plateforme volante pour Dominico et Draxx pendant qu'Animalus les pourchasserai en mode nounours blanc, aprés avoir pris un des couteaux Loki monta à bord s'aggrippa au barreau.

Afin d'être un peu plus discret Dominico tenta d'altérer leur image en nuage afin de ne pas être repéré par les deux zombies au sol surtout celui armé d'un lance roquette.

La plateforme flotta rapidement en direction des deux derniers belligérants tandis qu'Édouard s'était transformé en un ours blanc somme toute crédible pour aller attaquer les mêmes cibles.

Dominico avait certes déguisé leur transport insolite en nuage aux yeux des deux inconnus hostiles, néanmoins un nuage voguant à cette vitesse et altitude était chose peu commune.

Les ennemis grognèrent quelque chose que les mutants ne purent entendre et le porteur du lance-roquette mit pied à terre, épaula et fit feu...

... Adam grâce à sa préparation mentale put réagir in extremis. Il se saisit mentalement du projectile et tenta de le dévier...

... la roquette explosa, faisant tanguer l'objet mental qui disparut : Jason, choqué, n'avait pu maintenir la concentration suffisante. Le trio d'amis tomba dans la neige avec plus de peur que de mal. Il n'était plus qu'à une poignée de mètres de leurs opposants que déjà l'homme au bazooka rechargeait son arme...

Quant à Animus, son arrivée avait éveillé l'intérêt du porteur de lance qui le chargea avec un visage déterminé.


Gilles, James et Robin durent se rendre à l'évidence : les deux hommes ne pourraient plus leur dire quoi que ce soit... Néanmoins, il y avait un indice à ne pas négliger : les empreintes qu'ils avaient laissé dans la neige. Elles étaient intactes et pourraient les conduire jusqu'à l'endroit dont ils venaient.

Il voyait pour la première fois à l’œuvre le pouvoir d’Edouard et c’était assez impressionnant.. Et perturbant… D’autant plus quand le mutant leur signala qu’il pouvait les prendre pour des ennemis s’ils étaient trop proches de lui. Ayant en tête l’accident avec Josh, il ne souhaitait pas vraiment se trouver sur le chemin d’un ours enragé ne reconnaissant pas ses amis de ses ennemis. Il en était la de ses réflexions quand il se rendit compte qu’ils approchaient de leurs ennemis. Et que l’un d’eux, genoux à terre, se mit à leur tirer dessus ! IL n’eut pas le temps de réagir, mais heureusement Adam fut assez rapide pour leur éviter le pire ! Le choc lui fit perdre sa concentration et sa matérialisation disparut. Heureusement pour l’équipe, ils se trouvaient sur de la neige, qui put amortir leur chute. Seul leur égo, pour l’instant, et le sien en particulier, était blessé. Mais l’hurluberlu commençait déjà à réarmer, imperturbable, son engin de mort.

« Ne restez pas près de celui au lance roquette, il risque d’avoir une surprise explosive… il faut s’assurer que l’autre survive » lança t il dans les communicateurs des présents, prenant temporairement le rôle de leader…
Sa plateforme ayant disparu, il matérialisa à la place un bouchon psychique sur la sortie du lance roquette, puisqu’il était rechargé. Même si la roquette était sans doute plus forte que sa matérialisation, il espérait faire plus ou moins foirer, voir exploser le lance roquette, et, au mieux, sonner le type derrière, au pire, le bousiller.. Il n’en était pas à ça prêt. Mais il fallait au moins un survivant…

Alors que ses camarades avaient l'air de se défouler joyeusement sur les enragés qui avaient déscendu leur avion, James était toujours emplit d'un profond sentiment de stupeur. L'action n'était pas son fort, il était plutôt du genre intellectuel, enfin, c'est ce qu'il se plaisait à se dire pour se réconforter, ou pour s'excuser. Mais la situation ne lui permettait plus de rester dans une optique passive, aussi se prépara t'il à faire de son mieux pour aider son groupe, dans la mesure de ses possibilités.

Visiblement, ses tentatives pour ligoter les deux inconnus étaient inutiles : ils ne pourraient plus nuire à personne à présent. Dieu, que la mort était présente dans cette mission. L'esprit rigoureux et naturellement sceptique de James ne l'empêcha pas de frissonner en repensant aux dernières paroles de l'homme qui gisait devant lui. Il avait une trrrrrrès mauvais intuition à leur sujet. En attendant le retour du reste du groupe qui était parti neutraliser les derniers ennemis, James se pencha plus avant vers les cadavres, réprimant un haut-le-coeur à la vue du sang qui constellait leurs habits. Il examina attentivement les symboles et scarifications qui ornaient leur peau, cherchant à déterminer la manière dont ils avaient été tracés et leur signification, si seulement ils en avaient un. Il en profita pour examiner une nouvelle fois leurs visages, afin de déterminer si ils avaient éventuellement été atteint d'une maladie qu'il connaîtrait, peut être la rage, au vu de leur comportement?

Adam voyait cette mission d'un oeil neuf maintenant qu'il voyait de près ce qu'ils étaient venus affronter...

ces "hommes" étaient devenus des plaies vivantes, des coquilles vides, et il n'arrivait pas à ressentir de peine pour eux...ils étaient venus, et s'étaient fait avoir, pion d'un jeu qui les dépassaient tous, et leur mission allait se transformer sous peu...ils n'allaient certainement pas se contenter de remplir leur contrat...ils allaient éradiquer la source de cette transformation...

il eue un instant une pensée pour madame shenzie, son neveu...

sa concentration se focalisa ensuite à nouveau sur les deux dangers près d'eux...si Edouard chargeait tel un ours affamé, la lance restait dangereuse, et si Jason réussissait son coup, au moins le lance roquette ne serait pas un souci...la confiance était la clé, et mieux valait aider Ed à éviter une blesssure...

s'approchant à bonne distance du lancier, Draxx focalisa son pouvoir pour l'empêcher de se servir de sa lance, l'entrainant dans des mouvements qui ne lui permettrait pas de blesser qui que ce soit...

Animus chargea rapidement sans trop réfléchir. L'ours sentait son territoire attaqué.

Dans un hurlement, Animus tente d'énerver le lancier et saute au niveau de ses jambes pour incapaciter "l'homme".

Le cri d'Edouard fit sursauter le lancier qui une fois de plus avait été berné par les illusions sensorielles de Dominico. Visiblement, il était complétement perdu. D'autant plus perdu que sa lance s'animait toute seule sous l'effet de l'action d'Adam.

Ainsi c'est un adversaire complétement désemparé qui ne réagir à l'attaque de l'ours polaire. Le bond de ce dernier le cloua au tapis, lui faisant lâcher sa lance. Un craquement sinistre se fit entendre : l'homme ne pourrait très certainement plus marcher avant de biens longs mois !

Quant au tireur de roquettes... Le capuchon psychique remplit son office. Jason sentit bien que ce dernier n'était pas suffisant pour arrêter le projectile. Néanmoins, ce dernier, au contact de l'objet psychique, explosa sur place repoussant le belligérant vers l'arrière, déchiqueté, calciné et... mort.

Héros du jour deux, zombie zéro. Les communicateurs crachotèrent, l’équipe de récupération avait déjà localisé deux de leurs objectifs. Malgré le crash les choses semblaient s’arranger à vitesse grand V. Gilles retourna sur la moto neige.

« Allez en route on a plus rien à faire ici, Robin prévient les autres qu’on suit les traces des affreux »

Smash démarra son véhicule et suivit les pas des zombies à faible allure pour ne pas perdre la piste. Où menèrent-elles les jeunes mutant?

Après quelques centaines de mètres à suivre les traces des belligérants, Gilles arriva aux abords d'un ravin de glace. Un escalier semblait mener en bas de ce dernier. Et au seuil de cette construction humaine se tenait...

... une silhouette féminine. Encapuchonnée, emmitouflée dans une sorte d'écharpe, son visage demeurait invisible. Voyant arriver la motoneige et Gilles dessus, l'apparition leva la main et lança :

"Olah, jeune humain. Tu dois être bien courageux ou bien fou pour t'aventurer en une contrée si éloignée et si ignorée de tes pairs. En bas se trouve le Château de la Destinée et son Roi, Pierrot - celui dont on ne peut saisir à la fois tous les visages - de la Lune. La main gagnante est la Main de Gloire. Moi, Ariane de cette histoire je tisse mes fils telle l'araignée des glaces. Si je peux te conseiller, c'est de ne pas entrer ici autrement que transformé. Les intrus seront mis à mort, impitoyablement, à moins d'avoir fait preuve d'une quelconque utilité pour saisir à nouveau le Miroir Magique"

Elle s'écarta légèrement de l'accès à l'escalier. L'apparition ne semblait pas le moins du monde belliqueuse. Juste... Prophétique.