Chambre de Jay et Daniel
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Lucas Shaam
Juliette Dagon
Adam Zachary
7 participants
- Adam ZacharyDirecteur [X-Rays] / Administrateur
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Equipe : X-Rays
Nom de code : Loom
Date d'inscription : 02/05/2006
Re: Chambre de Jay et Daniel
Mer 22 Aoû 2007 - 16:53
Adam Zachary pour les X-Rays a écrit:X-Rays, ici le Pr. Zachary. Veuillez s'il vous plait vous rendre à mon bureau au plus tôt, j'ai à vous parler.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Jeu 23 Aoû 2007 - 14:40
"Gnéééé ?" murmura Tim.
Il ouvrit un oeil, puis l'autre. Il se répéta les quelques mots qu'il venait d'entendre.
* X-Rays. Bureau.*
Il soupira. Adam n'avait décidément aucune pitié pour ces pauvres âmes qu'il martyrisait le matin : il fallait aussi qu'il les empêche de dormir l'après-midi.
Heureusement, Tim était maintenant bien reposé. Il regarda son radio-réveil. Il avait quand même dormi pendant une heure et demie ! Il sourit, se frotta les yeux en se dressant pour terminer assis sur le bord de son lit.
Il chercha un instant des yeux le T-shirt dont il s'était débarassé pendant sa sieste et, ne le trouvant pas, se dirigea sans plus attendre vers l'armoire, où il dégotta un polo bleu marine à manche courte. Il passa rapidement un jean plus clair, enfila ses éternelles basket blanches et bleues et, fin prêt, sortit de son antre pour rejoindre ses coéquipiers.
Bureau du professeur Zachary
Il ouvrit un oeil, puis l'autre. Il se répéta les quelques mots qu'il venait d'entendre.
* X-Rays. Bureau.*
Il soupira. Adam n'avait décidément aucune pitié pour ces pauvres âmes qu'il martyrisait le matin : il fallait aussi qu'il les empêche de dormir l'après-midi.
Heureusement, Tim était maintenant bien reposé. Il regarda son radio-réveil. Il avait quand même dormi pendant une heure et demie ! Il sourit, se frotta les yeux en se dressant pour terminer assis sur le bord de son lit.
Il chercha un instant des yeux le T-shirt dont il s'était débarassé pendant sa sieste et, ne le trouvant pas, se dirigea sans plus attendre vers l'armoire, où il dégotta un polo bleu marine à manche courte. Il passa rapidement un jean plus clair, enfila ses éternelles basket blanches et bleues et, fin prêt, sortit de son antre pour rejoindre ses coéquipiers.
Bureau du professeur Zachary
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Mer 9 Jan 2008 - 0:40
Jardins
Après avoir calmé un peu les angoisses de Jenifer, Tim était tranquillement rentré dans l'Institut. La nuit commençait à tomber et, bien qu'il n'eut pas spécialement froid, il préférait ne pas trop s'attarder dehors.
Relativement enthousiaste étant donné les circonstances, il s'était approché de la cuisine, déterminé à prendre des nouvelles d'un de ses coéquipiers qui s'y trouverait surement. Mais, quand il avait entendu la voix de l'inspecteur Garrisson, il avait filé - à l'anglaise - direction sa chambre.
Car après tout, il sentait que moins il verrait ce policier, mieux il se porterait, pour le moment. Celui-ci ne lui inspirait pas confiance, et ce, bien qu'Adam lui accorda la sienne.
* Pourquoi ne pas nous avoir dit tout de suite qu'il était comme nous ?*
Il monta tranquillement les escaliers et, sans s'en rendre compte, singea le policier en se répétant sa leçon de morale à trois francs six sous :
* Je me permets de vous avouer une certaine déception... Vous prônez l'intégration des mutants...*
Il soupira bruyamment alors qu'il entrait dans le couloir où se trouvait sa chambre. Un *Pour qui il se prend ?* accompagné d'un hochement désapprobateur de la tête conclut son entrée dans sa chambre.
" Enfin..." murmura t'il alors qu'il s'affalait sur le lit d'en bas, celui de son ami.
Il soupira encore une fois dans la pénombre et laissa son regard se perdre dans la contemplation du sommier au dessus de sa tête.
* J'espère qu'il va pas tarder.* se surprit à espérer le jeune français qui, bien qu'il fut dans la même équipe de l'algonquin, appréciait toujours autant le contact privilégié qu'il avait avec lui.
Après avoir calmé un peu les angoisses de Jenifer, Tim était tranquillement rentré dans l'Institut. La nuit commençait à tomber et, bien qu'il n'eut pas spécialement froid, il préférait ne pas trop s'attarder dehors.
Relativement enthousiaste étant donné les circonstances, il s'était approché de la cuisine, déterminé à prendre des nouvelles d'un de ses coéquipiers qui s'y trouverait surement. Mais, quand il avait entendu la voix de l'inspecteur Garrisson, il avait filé - à l'anglaise - direction sa chambre.
Car après tout, il sentait que moins il verrait ce policier, mieux il se porterait, pour le moment. Celui-ci ne lui inspirait pas confiance, et ce, bien qu'Adam lui accorda la sienne.
* Pourquoi ne pas nous avoir dit tout de suite qu'il était comme nous ?*
Il monta tranquillement les escaliers et, sans s'en rendre compte, singea le policier en se répétant sa leçon de morale à trois francs six sous :
* Je me permets de vous avouer une certaine déception... Vous prônez l'intégration des mutants...*
Il soupira bruyamment alors qu'il entrait dans le couloir où se trouvait sa chambre. Un *Pour qui il se prend ?* accompagné d'un hochement désapprobateur de la tête conclut son entrée dans sa chambre.
" Enfin..." murmura t'il alors qu'il s'affalait sur le lit d'en bas, celui de son ami.
Il soupira encore une fois dans la pénombre et laissa son regard se perdre dans la contemplation du sommier au dessus de sa tête.
* J'espère qu'il va pas tarder.* se surprit à espérer le jeune français qui, bien qu'il fut dans la même équipe de l'algonquin, appréciait toujours autant le contact privilégié qu'il avait avec lui.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Jeu 10 Jan 2008 - 5:20
Terrain de sport
Tim n'eut pas à attendre trop longtemps pour voir entrer son colocataire favori (et unique) dans la pièce, en sueur et en reliques de blessures de la nuit. Après s'être changer les idées sur le terrain de sport, Jen était venue le ramener, volontairement ou non, à la réalité, et l'algonquin s'était empressé de rejoindre Tim, avec qui il voulait discuter.
-Kwé.
Il alla s'asseoir près de Tim, sur son lit. Inutile pour Tim de grimper dans son propre lit, si il voulait avoir une discussion. C'était une sorte de convention non-écrite entre les garçons : il leur arrivait souvent de parler ensemble (ou plutôt, Tim monologuait et Nan' ajoutait à l'occasion son grain de poivre...). Sans être véritablement collés l'un sur l'autre, Nan' s'était installé assez près de Tim pour ressentir l'aura de chaleur qui semblait toujours émaner de lui, sans savoir si c'était volontairement ou non. Pour l'algonquin, ce n'était pas une manifestation de son pouvoir, mais plutôt de sa personnalité accueillante qui lui laissait cette impression. Il jeta un coup d'oeil à son attrappeur de rêve puis lança la discussion, y donnant par le fait même le ton. Pas aggressif, pas têtu. Curieux, plutôt. Oui, curieux, ou interrogateur, c'était le juste terme.
-Pourquoi tu ne veux pas lui faire confiance?
Pas besoin de spécifier à qui. Nan' ne connaissait que deux personnes envers lesquels son coéquipier manifestait de l'aversion. L'une avait récemment quitté l'institut et l'autre venait de s'y incruster.
Tim n'eut pas à attendre trop longtemps pour voir entrer son colocataire favori (et unique) dans la pièce, en sueur et en reliques de blessures de la nuit. Après s'être changer les idées sur le terrain de sport, Jen était venue le ramener, volontairement ou non, à la réalité, et l'algonquin s'était empressé de rejoindre Tim, avec qui il voulait discuter.
-Kwé.
Il alla s'asseoir près de Tim, sur son lit. Inutile pour Tim de grimper dans son propre lit, si il voulait avoir une discussion. C'était une sorte de convention non-écrite entre les garçons : il leur arrivait souvent de parler ensemble (ou plutôt, Tim monologuait et Nan' ajoutait à l'occasion son grain de poivre...). Sans être véritablement collés l'un sur l'autre, Nan' s'était installé assez près de Tim pour ressentir l'aura de chaleur qui semblait toujours émaner de lui, sans savoir si c'était volontairement ou non. Pour l'algonquin, ce n'était pas une manifestation de son pouvoir, mais plutôt de sa personnalité accueillante qui lui laissait cette impression. Il jeta un coup d'oeil à son attrappeur de rêve puis lança la discussion, y donnant par le fait même le ton. Pas aggressif, pas têtu. Curieux, plutôt. Oui, curieux, ou interrogateur, c'était le juste terme.
-Pourquoi tu ne veux pas lui faire confiance?
Pas besoin de spécifier à qui. Nan' ne connaissait que deux personnes envers lesquels son coéquipier manifestait de l'aversion. L'une avait récemment quitté l'institut et l'autre venait de s'y incruster.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Ven 11 Jan 2008 - 20:12
Tim releva à peine la tête en voyant la lumière du couloir envahir la pénombre de sa chambre. Reconnaissant la silhouette familière de Nan, il sourit et reposa sa tête sur le matelas de l'algonquin. Il se frotta brièvement les yeux et prit une profonde inspiration avant de se redresser :
" Kwé." répondit-il sans y penser, maintenant que ce salut était ancré dans ses habitudes avec son colocataire.
" Excuse-moi."continua t'il immédiatement. " Je voulais m'effondrer en paix sur un lit. Et j'ai pas eu le courage de monter jusqu'au mien."
Il sourit affectueusement à l'amérindien, certain que celui-ci ne se formaliserait pas pour si peu. Il observa le jeune homme s'assoir à côté de lui, sur son lit et son sourire s'aggrandit : une question trottait dans la tête de Nan et, d'après Tim, il n'y avait rien de mieux que ses discussions avec l'algonquin pour terminer la journée agréablement.
Tim s'assit en tailleurs sur le lit de Nan, attrapa ses pieds avec ses mains et attendit avec calme que son colocataire se lance.
"...."
La bouche entrouverte d'où tout sourire avait disparu, les yeux ronds de surprise, Tim resta un instant sans mot dire. Il lui fallait le temps de digérer cette question qui, même si elle ne sous-tendait aucun jugement de la part de Nan, lui laissait un gout amer dans la bouche.
" C'est juste parce que... je fais attention à votre place."
Le français était sur la défensive, même s'il ne pouvait dire pourquoi. Peut-être se sentait-il remis en cause, trahi par celui à qui il faisait le plus confiance dans l'Institut ?
Sans crier gare, il se leva pour fuir jusqu'à la fenêtre. Incapable d'affronter cette situation, incapable de faire face à cette vague de tristesse qui tentait de le rattraper, il fallait qu'il s'échappe, par quelque moyen que ce soit. Et reporter son attention sur son reflet dans la fenêtre semblait être un bon compromis.
" Vous avez tous l'air de lui manger dans la main !" reprit-il avec véhémence.
" Et puis, il a pas été poli avec toi. Quel besoin il avait de nous cacher qu'il était comme nous ? Il est pas clair, ce type."
" Kwé." répondit-il sans y penser, maintenant que ce salut était ancré dans ses habitudes avec son colocataire.
" Excuse-moi."continua t'il immédiatement. " Je voulais m'effondrer en paix sur un lit. Et j'ai pas eu le courage de monter jusqu'au mien."
Il sourit affectueusement à l'amérindien, certain que celui-ci ne se formaliserait pas pour si peu. Il observa le jeune homme s'assoir à côté de lui, sur son lit et son sourire s'aggrandit : une question trottait dans la tête de Nan et, d'après Tim, il n'y avait rien de mieux que ses discussions avec l'algonquin pour terminer la journée agréablement.
Tim s'assit en tailleurs sur le lit de Nan, attrapa ses pieds avec ses mains et attendit avec calme que son colocataire se lance.
"...."
La bouche entrouverte d'où tout sourire avait disparu, les yeux ronds de surprise, Tim resta un instant sans mot dire. Il lui fallait le temps de digérer cette question qui, même si elle ne sous-tendait aucun jugement de la part de Nan, lui laissait un gout amer dans la bouche.
" C'est juste parce que... je fais attention à votre place."
Le français était sur la défensive, même s'il ne pouvait dire pourquoi. Peut-être se sentait-il remis en cause, trahi par celui à qui il faisait le plus confiance dans l'Institut ?
Sans crier gare, il se leva pour fuir jusqu'à la fenêtre. Incapable d'affronter cette situation, incapable de faire face à cette vague de tristesse qui tentait de le rattraper, il fallait qu'il s'échappe, par quelque moyen que ce soit. Et reporter son attention sur son reflet dans la fenêtre semblait être un bon compromis.
" Vous avez tous l'air de lui manger dans la main !" reprit-il avec véhémence.
" Et puis, il a pas été poli avec toi. Quel besoin il avait de nous cacher qu'il était comme nous ? Il est pas clair, ce type."
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Sam 12 Jan 2008 - 21:31
Effectivement, Nan' ne se formalisait aucunement de voir son colocataire étendu sur son lit.
Tous deux assis en indien, Tim se leva bien rapidement, suite à la question de Nan'. Bon, celui-ci s'en était attendu. Il savait que son coloc n'aimerait pas reparler de Garrisson. Pas immédiatement du moins, la scène du foyer étant encore trop présente dans son esprit (car il ne s'était pas défoulé comme l'algonquin pour se changer les idées). Par contre, il ne s'était pas attendu à ce que son ami soit en colère contre lui. Il voulait discuter, comme souvent, d'un truc un peu plus important que leurs sujets habituels.
L'amérindien fit une moue, puis se leva à son tour, silencieusement, pour se placer derrière l'un de ses deux français favoris (Gaël étant l'autre partie du top 2). Malgré le ton agressif de Timothée, Nan' ouvrit complètement la bouche, en un sourire comme il n'en laissait jamais paraître... d'ailleurs, il aurait bien été surpris que Tim voit cette marque d'amusement, puisqu'il lui faisait dos... Nan' avait souri parce que rien n'était plus vrai : il faisait toujours trop facilement confiance en les gens, et tous les deux le savaient fort bien. Par contre, de là à dire que Jen, Wind, Gaël ou Enzo avaient mangé dans la main de l'anglais, il y avait des limites. L'algonquin, il lui semblait, était le seul à n'avoir jamais démontré d'aversion envers le blondinet...
[Français] -Pas obligé de me vouvoyer.
Nan' se plaça alors à côté de Tim, leurs épaules vis-à-vis (bien que celle de Nan' soit plus basse), et entreprit de souffler dans la vitre pour l'embuer. Puis il y passa son doigt en dessinant des formes plutôt abstraites qu'il avait déjà vues sur un totem à Val d'or. Il reprit en québecois, ça faisait changement, et honnêtement, il devait moins se casser la tête pour s'exprimer plus clairement...
[Français] -J'ai pas été poli non plus. C'est pas bien de demander si il est mutant. Il a raison, c'est aussi impoli que de demander le pouvoir de quelqu'un. Je déteste.
Il fit une petite grimace. Il savait que son colocataire ne serait pas étonné de le voir s'exprimer autant : ils avaient pris l'habitude... À force de proximité, il se permettait se qui n'était habituellement toléré qu'en famille, et à l'abri des regards : pouvoir dire ce que l'on pense et ressent presque librement...
[Français] -Quel besoin on a de savoir qu'il est comme nous? Adam a confiance en ce type. Il nous a laissé démolir son... le manoir.
Bien que la question le tenta, Nan' n'osa pas demander à son colocataire pourquoi il disait que Garrisson n'était pas clair. Simplement pour ce truc de pouvoir? Depuis quand Tim était-il aussi rapide dans ses jugements?
Tous deux assis en indien, Tim se leva bien rapidement, suite à la question de Nan'. Bon, celui-ci s'en était attendu. Il savait que son coloc n'aimerait pas reparler de Garrisson. Pas immédiatement du moins, la scène du foyer étant encore trop présente dans son esprit (car il ne s'était pas défoulé comme l'algonquin pour se changer les idées). Par contre, il ne s'était pas attendu à ce que son ami soit en colère contre lui. Il voulait discuter, comme souvent, d'un truc un peu plus important que leurs sujets habituels.
L'amérindien fit une moue, puis se leva à son tour, silencieusement, pour se placer derrière l'un de ses deux français favoris (Gaël étant l'autre partie du top 2). Malgré le ton agressif de Timothée, Nan' ouvrit complètement la bouche, en un sourire comme il n'en laissait jamais paraître... d'ailleurs, il aurait bien été surpris que Tim voit cette marque d'amusement, puisqu'il lui faisait dos... Nan' avait souri parce que rien n'était plus vrai : il faisait toujours trop facilement confiance en les gens, et tous les deux le savaient fort bien. Par contre, de là à dire que Jen, Wind, Gaël ou Enzo avaient mangé dans la main de l'anglais, il y avait des limites. L'algonquin, il lui semblait, était le seul à n'avoir jamais démontré d'aversion envers le blondinet...
[Français] -Pas obligé de me vouvoyer.
Nan' se plaça alors à côté de Tim, leurs épaules vis-à-vis (bien que celle de Nan' soit plus basse), et entreprit de souffler dans la vitre pour l'embuer. Puis il y passa son doigt en dessinant des formes plutôt abstraites qu'il avait déjà vues sur un totem à Val d'or. Il reprit en québecois, ça faisait changement, et honnêtement, il devait moins se casser la tête pour s'exprimer plus clairement...
[Français] -J'ai pas été poli non plus. C'est pas bien de demander si il est mutant. Il a raison, c'est aussi impoli que de demander le pouvoir de quelqu'un. Je déteste.
Il fit une petite grimace. Il savait que son colocataire ne serait pas étonné de le voir s'exprimer autant : ils avaient pris l'habitude... À force de proximité, il se permettait se qui n'était habituellement toléré qu'en famille, et à l'abri des regards : pouvoir dire ce que l'on pense et ressent presque librement...
[Français] -Quel besoin on a de savoir qu'il est comme nous? Adam a confiance en ce type. Il nous a laissé démolir son... le manoir.
Bien que la question le tenta, Nan' n'osa pas demander à son colocataire pourquoi il disait que Garrisson n'était pas clair. Simplement pour ce truc de pouvoir? Depuis quand Tim était-il aussi rapide dans ses jugements?
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Dim 13 Jan 2008 - 13:12
Comment en vouloir plus de 5 minutes à son algonquin préféré ? C'était mission impossible pour le leader des X-rays, car non seulement il n'aimait pas s'emporter contre qui que ce soit, mais en plus, Nan avait toujours le chic pour le faire sourire dans les moments les plus critiques.
Sentant sa colère retomber comme un soufflé qui sort du four, le jeune homme se détendit un peu, mais ne se retourna pas pour autant. Car malgré la disparition de tout sentiment de ce genre, il n'en restait pas moins un peu amer. Un peu déprimé, en fait.
" [Français] Tu sais bien que c'est pas contre toi..." répondit-il d'une voix infiniment plus douce que celle qu'il avait prise quelques secondes auparavant.
" [Français] C'est juste que..."
Mais déjà l'algonquin se plaçait à côté de lui pour dessiner des formes abstraites dans la buée qu'il faisait sur la vitre. Un sourire s'installa doucement sur les lèvres du pyrokinésiste avant qu'il continue :
" [Français] Nan, si tu l'avais pas fait, c'est moi qui aurait demandé. C'est peut-être pas poli, mais je crois qu'on a le droit de savoir. Vu ce qu'il sait sur nous. C'est un juste retour des choses."
Distraitement, le jeune homme commença à dessiner à son tour sur la buée qu'avait faite Nan. Un petit bonhomme avec des pseudo-flammes sur la tête. Il écoutait les confessions de Nan avec la plus grande attention mais, comme toujours quand l'amérindien se laissait aller à dire ce qu'il pensait, Tim faisait tout pour ne pas paraitre trop solennel.
" [Français] Je suis d'accord avec toi, Nan. Il nous a laissé faire pas mal de choses. Mais si il veut qu'on puisse avoir confiance en lui, il faut aussi qu'il apprenne à jouer cartes sur table."
Puis, comme s'il avait deviné la question qui brulait les lèvres de son colocataire, Tim conclut :
"[Français] Je trouve que, pour quelqu'un qui collectionne les fiches sur les mutants, il est pas très bavard sur ses capacités. Je suis sure qu'il doit avoir une fiche détaillée de Wind. Et il lui a pas demandé son avis."
Toujours énervé contre Garrison, Tim s'arrêta et croisa les bras. Pour rassurer son ami, pour ne pas qu'il se mette à croire que Tim était faché contre lui, le français se balança un peu sur le côté pour lui donner un petit coup d'épaule. Il regarda l'algonquin droit dans les yeux et lui sourit affectueusement.
Sans dire un mot il retourna s'assoir sur le lit de son cadet et, les yeux pétillants, lança :
" Ca m'a l'air plutôt sérieux avec Jen, dis-moi !"
Sentant sa colère retomber comme un soufflé qui sort du four, le jeune homme se détendit un peu, mais ne se retourna pas pour autant. Car malgré la disparition de tout sentiment de ce genre, il n'en restait pas moins un peu amer. Un peu déprimé, en fait.
" [Français] Tu sais bien que c'est pas contre toi..." répondit-il d'une voix infiniment plus douce que celle qu'il avait prise quelques secondes auparavant.
" [Français] C'est juste que..."
Mais déjà l'algonquin se plaçait à côté de lui pour dessiner des formes abstraites dans la buée qu'il faisait sur la vitre. Un sourire s'installa doucement sur les lèvres du pyrokinésiste avant qu'il continue :
" [Français] Nan, si tu l'avais pas fait, c'est moi qui aurait demandé. C'est peut-être pas poli, mais je crois qu'on a le droit de savoir. Vu ce qu'il sait sur nous. C'est un juste retour des choses."
Distraitement, le jeune homme commença à dessiner à son tour sur la buée qu'avait faite Nan. Un petit bonhomme avec des pseudo-flammes sur la tête. Il écoutait les confessions de Nan avec la plus grande attention mais, comme toujours quand l'amérindien se laissait aller à dire ce qu'il pensait, Tim faisait tout pour ne pas paraitre trop solennel.
" [Français] Je suis d'accord avec toi, Nan. Il nous a laissé faire pas mal de choses. Mais si il veut qu'on puisse avoir confiance en lui, il faut aussi qu'il apprenne à jouer cartes sur table."
Puis, comme s'il avait deviné la question qui brulait les lèvres de son colocataire, Tim conclut :
"[Français] Je trouve que, pour quelqu'un qui collectionne les fiches sur les mutants, il est pas très bavard sur ses capacités. Je suis sure qu'il doit avoir une fiche détaillée de Wind. Et il lui a pas demandé son avis."
Toujours énervé contre Garrison, Tim s'arrêta et croisa les bras. Pour rassurer son ami, pour ne pas qu'il se mette à croire que Tim était faché contre lui, le français se balança un peu sur le côté pour lui donner un petit coup d'épaule. Il regarda l'algonquin droit dans les yeux et lui sourit affectueusement.
Sans dire un mot il retourna s'assoir sur le lit de son cadet et, les yeux pétillants, lança :
" Ca m'a l'air plutôt sérieux avec Jen, dis-moi !"
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Dim 13 Jan 2008 - 17:18
Tim s'était radoucit, comme un feu à fondu qui s'allume grandement, puis se calme et ne devient qu'un filet de chaleur bleue. Tim n'était jamais fâché bien longtemps, et ce trait de caractère plaisait bien à Nan'. À quoi celà servait-il de rester fâché plus que nécessaire, hein?
Il écoutait les explications de son colocataire avec intérêt, analysant ce qu'il y avait à comprendre. Il s'arrêta de barbouiller la vitre lorsque Tim entreprit un dessin qui semblait le représenter à Londres, comme une grotesque caricature.
Il était rare que son opinion soit aussi distante de celle de Tim ; malgré leur vécu et leur origines si différents, ils réussissaient généralement à être en accord.
Mais présentement, Nan' avait la conviction qu'il était dans la juste part des choses que des gens ignorent des choses que d'autres connaissent, alors qu'eux-mêmes connaissent des choses que les autres ignorent. Pourquoi sinon Tim n'avait pas répondu plus spécifiquement à l'inspecteur? Pas que Nan' ait pu le faire, mais il savait que leur leader, et probablement n'importe quel autre de leur coéquipier, le pourrait.
Jouer cartes sur tables? Oui, Jen lui avait parler de la commission Eden, mais il semblait que tout ce que les X-rays avaient fait de "cartes sur tables" semblait avoir été forcé, comme si ils répugnaient à montrer leur jeu, tout autant que Garrisson. Était-ce pour celà que l'inspecteur s'en abstenait ou était-ce le contraire? Nan' n'avait pas porté attention à la génèse de la situation. Il s'abstint de tout commentaire, ne croyant pas que la discussion pourrait porter fruit si ils l'allongeaient.
Mais la déclaration que Wind pourrait avoir sa propre fiche dans les classeurs de Garrisson étonna Nan' : qu'y avait-il de plus à dire sur Wind que son nom complet, qu'elle crie très fort et qu'elle est maternelle envers tout le monde? Bon, plein de choses, évidemment, mais il fallait la connaître pour celà, et il était impossible que l'inspecteur la connaisse déjà personnellement. Aussi, peut-être que Garrisson était simplement taciturne, ce que l'algonquin comprenait...
Hésitant à faire part de cette réflexion, Nan' fit le pendule suite au coup de son ami, reprenant bien vite sa position originelle, alors que Tim retournait vers les lits, derrière Nan' qui se remit à barbouiller la vitre, son colocataire lui coupa l'herbe sous le pied en parlant de Jen.
L'algonquin ne connaissait vraiment pas bien le jargon amoureux et n'avait donc aucune idée du sens exact de la question de Tim, mais il en comprenait le fond. Cependant, l'amérindien était d'une telle nullité en amour, les traditions étant extrêmement différente dans sa forêt et n'étant nullement influencée par la tradition judéo-chrétienne des colons américains, qu'il n'aurait su dire à quel point il en était avec Jen. En fait, ils n'en étaient qu'aux prémisces, la pointe de l'iceberg de laquelle Jenifer attendait certainement qu'il se jette à l'eau...
-Elle est très bien, tu le sais. Je ne voudrais pas que quelqu'un rie d'elle.
"C'est bien ce qu'il voulait dire par sérieux, qu'on ne se moque pas de Jen?"
Il écoutait les explications de son colocataire avec intérêt, analysant ce qu'il y avait à comprendre. Il s'arrêta de barbouiller la vitre lorsque Tim entreprit un dessin qui semblait le représenter à Londres, comme une grotesque caricature.
Il était rare que son opinion soit aussi distante de celle de Tim ; malgré leur vécu et leur origines si différents, ils réussissaient généralement à être en accord.
Mais présentement, Nan' avait la conviction qu'il était dans la juste part des choses que des gens ignorent des choses que d'autres connaissent, alors qu'eux-mêmes connaissent des choses que les autres ignorent. Pourquoi sinon Tim n'avait pas répondu plus spécifiquement à l'inspecteur? Pas que Nan' ait pu le faire, mais il savait que leur leader, et probablement n'importe quel autre de leur coéquipier, le pourrait.
Jouer cartes sur tables? Oui, Jen lui avait parler de la commission Eden, mais il semblait que tout ce que les X-rays avaient fait de "cartes sur tables" semblait avoir été forcé, comme si ils répugnaient à montrer leur jeu, tout autant que Garrisson. Était-ce pour celà que l'inspecteur s'en abstenait ou était-ce le contraire? Nan' n'avait pas porté attention à la génèse de la situation. Il s'abstint de tout commentaire, ne croyant pas que la discussion pourrait porter fruit si ils l'allongeaient.
Mais la déclaration que Wind pourrait avoir sa propre fiche dans les classeurs de Garrisson étonna Nan' : qu'y avait-il de plus à dire sur Wind que son nom complet, qu'elle crie très fort et qu'elle est maternelle envers tout le monde? Bon, plein de choses, évidemment, mais il fallait la connaître pour celà, et il était impossible que l'inspecteur la connaisse déjà personnellement. Aussi, peut-être que Garrisson était simplement taciturne, ce que l'algonquin comprenait...
Hésitant à faire part de cette réflexion, Nan' fit le pendule suite au coup de son ami, reprenant bien vite sa position originelle, alors que Tim retournait vers les lits, derrière Nan' qui se remit à barbouiller la vitre, son colocataire lui coupa l'herbe sous le pied en parlant de Jen.
L'algonquin ne connaissait vraiment pas bien le jargon amoureux et n'avait donc aucune idée du sens exact de la question de Tim, mais il en comprenait le fond. Cependant, l'amérindien était d'une telle nullité en amour, les traditions étant extrêmement différente dans sa forêt et n'étant nullement influencée par la tradition judéo-chrétienne des colons américains, qu'il n'aurait su dire à quel point il en était avec Jen. En fait, ils n'en étaient qu'aux prémisces, la pointe de l'iceberg de laquelle Jenifer attendait certainement qu'il se jette à l'eau...
-Elle est très bien, tu le sais. Je ne voudrais pas que quelqu'un rie d'elle.
"C'est bien ce qu'il voulait dire par sérieux, qu'on ne se moque pas de Jen?"
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Lun 21 Jan 2008 - 17:52
Janvier 2108
Tim avait passé ses vacances de Noel chez lui, comme il l'avait toujours fait depuis qu'il était né. Et ce n'était pas ce petit "incident" sur le monorail qui l'aurait empêché de rentrer dans sa famille. Etrangement, ce besoin s'était fait de plus en plus fort à mesure que les fêtes approchaient. Un appel de sa terre natale ? Un besoin de revoir les membres de sa famille qu'il avait délaissés pour s'exiler aux Etats-Unis ? Une perspective de mener une vie normale pendant quelques jours ? Toujours est-il que c'est avec une détermination farouche que le jeune homme prit l'avion en laissant l'Institut derrière lui.
Mais, à peine arrivé, le coeur déjà rongé par le manque, il s'était rué sur le téléphone pour rassurer l'Institut : il était bien arrivé. Après une bonne demi-heure passée au téléphone avec son algonquin préféré, qu'il avait personnellement chargé de rassurer Anna, Tim avait enfin raccroché, soupirant de désir que ces trois semaines passent rapidement.
Malheureusement, il n'avait pas été exaucé. Aux têtes-à-têtes ennuyeux avec ses parents, à qui il se gardait bien de raconter tout ce qu'il avait vécu à Salem, à Londres ou ailleurs, succédaient les quelques rencontres avec ses anciens amis qui, Tim devait le reconnaitre, n'avaient pas changé. Sa rencontre la plus douloureuse fut celle de son ancienne petite amie. Prétextant la récupération d'un vieux livre qu'elle lui avait prêté, la jeune fille s'était invité pour avoir l'occasion de s'excuser de sa réaction excessive. Et si Tim avait marché pendant quelques minutes, mais avait été contraint de la chasser poliment après avoir découvert qu'elle ne souhaitait qu'une interview avec son "monstre" d'ancien petit ami.
Ce fut donc avec une joie non feinte qu'il quitta le foyer familial pour rejoindre ce qui constituait maintenant "son monde".
Il avait passé une bonne partie de la soirée ( et de la nuit )précédente à parler avec son colocataire pour lui faire part de tout ce qu'il avait loupé dans la vie de Tim pendant ces semaines et en lui promettant, bien naturellement, de l'emmener avec lui pour les prochaines vacances. Mais, contrairement à son ami, il n'avait pas réusssi à sortir du lit aux aurores et était resté paresseusement sous son drap.
" Hummmmm" grogna t'il quand il se réveilla pour la deuxième fois ( Nan l'avait réveillé en allant prendre sa douche ) et, après s'être étiré à faire palir d'envie Daniel Picard, il sauta au bas de son lit et attrapa sa serviette pour aller sous la douche.
Enfin rafraichi, il enfila un jean et passa un polo noir à manches courtes.
Foyer
Tim avait passé ses vacances de Noel chez lui, comme il l'avait toujours fait depuis qu'il était né. Et ce n'était pas ce petit "incident" sur le monorail qui l'aurait empêché de rentrer dans sa famille. Etrangement, ce besoin s'était fait de plus en plus fort à mesure que les fêtes approchaient. Un appel de sa terre natale ? Un besoin de revoir les membres de sa famille qu'il avait délaissés pour s'exiler aux Etats-Unis ? Une perspective de mener une vie normale pendant quelques jours ? Toujours est-il que c'est avec une détermination farouche que le jeune homme prit l'avion en laissant l'Institut derrière lui.
Mais, à peine arrivé, le coeur déjà rongé par le manque, il s'était rué sur le téléphone pour rassurer l'Institut : il était bien arrivé. Après une bonne demi-heure passée au téléphone avec son algonquin préféré, qu'il avait personnellement chargé de rassurer Anna, Tim avait enfin raccroché, soupirant de désir que ces trois semaines passent rapidement.
Malheureusement, il n'avait pas été exaucé. Aux têtes-à-têtes ennuyeux avec ses parents, à qui il se gardait bien de raconter tout ce qu'il avait vécu à Salem, à Londres ou ailleurs, succédaient les quelques rencontres avec ses anciens amis qui, Tim devait le reconnaitre, n'avaient pas changé. Sa rencontre la plus douloureuse fut celle de son ancienne petite amie. Prétextant la récupération d'un vieux livre qu'elle lui avait prêté, la jeune fille s'était invité pour avoir l'occasion de s'excuser de sa réaction excessive. Et si Tim avait marché pendant quelques minutes, mais avait été contraint de la chasser poliment après avoir découvert qu'elle ne souhaitait qu'une interview avec son "monstre" d'ancien petit ami.
Ce fut donc avec une joie non feinte qu'il quitta le foyer familial pour rejoindre ce qui constituait maintenant "son monde".
Il avait passé une bonne partie de la soirée ( et de la nuit )précédente à parler avec son colocataire pour lui faire part de tout ce qu'il avait loupé dans la vie de Tim pendant ces semaines et en lui promettant, bien naturellement, de l'emmener avec lui pour les prochaines vacances. Mais, contrairement à son ami, il n'avait pas réusssi à sortir du lit aux aurores et était resté paresseusement sous son drap.
" Hummmmm" grogna t'il quand il se réveilla pour la deuxième fois ( Nan l'avait réveillé en allant prendre sa douche ) et, après s'être étiré à faire palir d'envie Daniel Picard, il sauta au bas de son lit et attrapa sa serviette pour aller sous la douche.
Enfin rafraichi, il enfila un jean et passa un polo noir à manches courtes.
Foyer
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Jeu 6 Mar 2008 - 4:30
16 janvier pm
Salon
Nan' avait écouté les explications de Jen en la guidant vers le hall, où il lui avait demandé de lui dire quelle corvée était la sienne. La dernière fois, des petits comiques lui avaient fait une farce et avaient dit qu'il devait nettoyer le hangar, alors qu'il était de corvée de vaisselle. Il avait donc tout recommencé... Pas question qu'il se fasse avoir de nouveau, aussi avait-il préféré demander à quelqu'un de confiance!
Mais sa tâche n'en était pas plus agréable (et encore moins utile à ses yeux!). Laver les planchers n'était pas superbement intéressant pour qui que ce soit, et encore moins pour quelqu'un qui avait vécu dans une habitation dont le sol était la terre.
Ils montèrent ensuite à l'étage des chambres et Nan' les fit bifurquer dans l'aile des garçons. En entrant dans sa chambre, il répondait à la demande de Jen :
-Je t'apprend et tu m'apprends à lire.
Pas forcément au point de devenir un littéraire, mais assez pour qu'il soit en mesure de se débrouiller par lui-même, quoi!
Il plongea rapidement sous son lit pour sortir son petit canif. Rien de bien menaçant, mais c'était ce qu'il possédait qui correspondait le plus à la requête de Cassandre. En se relevant pour se diriger vers son armoire et y prendre les vêtements qu'il porterait pour le départ, il demanda à Jen :
-Tu as du chasse-moustique?
"Tim doit bien en avoir, sinon. On lui demandera!"
Il déposa ses affaires (vêtements et couteau) sur son matelas et lança un regard perplexe à Jen, qui voulait dire "Tu crois que j'ai tout ce qu'il faut?"
Il saisit ensuite son communicateur pour donner un rendez-vous à ses partenaires de corvée.
-Je vous rejoins au hall dans quinze minutes pour laver les planchers.
En même temps, il aurait très bien pu commencer seul, ou à tout le moins faire sa partie, mais il souhaitait au moins qu'ils se séparent le travail afin qu'aucune pièce ne soit oubliée ou faite en double.
Salon
Nan' avait écouté les explications de Jen en la guidant vers le hall, où il lui avait demandé de lui dire quelle corvée était la sienne. La dernière fois, des petits comiques lui avaient fait une farce et avaient dit qu'il devait nettoyer le hangar, alors qu'il était de corvée de vaisselle. Il avait donc tout recommencé... Pas question qu'il se fasse avoir de nouveau, aussi avait-il préféré demander à quelqu'un de confiance!
Mais sa tâche n'en était pas plus agréable (et encore moins utile à ses yeux!). Laver les planchers n'était pas superbement intéressant pour qui que ce soit, et encore moins pour quelqu'un qui avait vécu dans une habitation dont le sol était la terre.
Ils montèrent ensuite à l'étage des chambres et Nan' les fit bifurquer dans l'aile des garçons. En entrant dans sa chambre, il répondait à la demande de Jen :
-Je t'apprend et tu m'apprends à lire.
Pas forcément au point de devenir un littéraire, mais assez pour qu'il soit en mesure de se débrouiller par lui-même, quoi!
Il plongea rapidement sous son lit pour sortir son petit canif. Rien de bien menaçant, mais c'était ce qu'il possédait qui correspondait le plus à la requête de Cassandre. En se relevant pour se diriger vers son armoire et y prendre les vêtements qu'il porterait pour le départ, il demanda à Jen :
-Tu as du chasse-moustique?
"Tim doit bien en avoir, sinon. On lui demandera!"
Il déposa ses affaires (vêtements et couteau) sur son matelas et lança un regard perplexe à Jen, qui voulait dire "Tu crois que j'ai tout ce qu'il faut?"
Il saisit ensuite son communicateur pour donner un rendez-vous à ses partenaires de corvée.
-Je vous rejoins au hall dans quinze minutes pour laver les planchers.
En même temps, il aurait très bien pu commencer seul, ou à tout le moins faire sa partie, mais il souhaitait au moins qu'ils se séparent le travail afin qu'aucune pièce ne soit oubliée ou faite en double.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: Chambre de Jay et Daniel
Jeu 6 Mar 2008 - 13:28
Juliette à Nanou a écrit:"Désolée Nan, je ne pourrais pas t'aider aujourd'hui... Je suis retenu à la fac par l'un de mes professeurs, afin de mettre sur pied un sujet pour le trimestre prochain... Tu veux bien être un adorable petit coeur, et faire mon travail à ma place..? Je te le revaudrais, promis... Désolée, mais il faut que je te laisse, mon professeur m'appelle... Bisou mon gentil petit algonquin..."
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: Chambre de Jay et Daniel
Mar 11 Mar 2008 - 11:25
Communicateur de Tim a écrit:« Tim, un policier veut te voir à propos de la disparition d’Adam, on est devant son bureau… »
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Mer 12 Mar 2008 - 5:00
Nan' s'aperçut bien rapidement qu'il allait se retrouver seul pour les corvées : ni Camille ni Angel n'avait daigné lui répondre, et Juliette était trop occuppée. Loin de se douter qu'elle ait pu lui mentir, car il avait bien confiance au sens de la justice et de la droiture de la non-moins-étrange-pour-autant gothique, Nan' avait accepté son sort tel qu'il était, en écoutant les propos de Jen, qui ne semblait pas trop porter une grande attention à Tim, qui lisait sur le lit de Nan', pour changer! Il irait donc laver une partie des planchers seul, en laissant une autre partie pour ses partenaires de corvée. N'empêche, c'aurait été moins désagréable de le faire tous ensemble. Loin de se douter aussi qu'Angel, ce cher Angel qu'il appréciait bien, s'était moqué à la fois de lui et d'Ivy pour se dispenser de corvées, Nan' posa ses dernières affaires pas très loin de Tim.
Jusqu'à ce que le communicateur sur la table de chevet prenne la parole. Nan' arqua les sourcils, croyant que s'était le sien, mais le message était bel et bien destiné à Tim et non à l'algonquin, qui venait de sentir le sien dans la poche de son pantalon. Pourquoi Lucas n'appelait-il que Tim et pas les autres X-Rays? Si le leader devait être confronté à Joshua, aussi bien qu'ils ne soient pas seuls ensemble... Quelques secondes après que Tim soit sorti, Nan' fit un signe de tête à Jen, pour lui dire qu'il le suivrait. Il fallait avouer, aussi, qu'il n'appréciait pas énormément d'avoir été mis de côté ainsi... Il sortit donc de la chambre, suivi ou non de Jen.
Bureau d'Adam
Jusqu'à ce que le communicateur sur la table de chevet prenne la parole. Nan' arqua les sourcils, croyant que s'était le sien, mais le message était bel et bien destiné à Tim et non à l'algonquin, qui venait de sentir le sien dans la poche de son pantalon. Pourquoi Lucas n'appelait-il que Tim et pas les autres X-Rays? Si le leader devait être confronté à Joshua, aussi bien qu'ils ne soient pas seuls ensemble... Quelques secondes après que Tim soit sorti, Nan' fit un signe de tête à Jen, pour lui dire qu'il le suivrait. Il fallait avouer, aussi, qu'il n'appréciait pas énormément d'avoir été mis de côté ainsi... Il sortit donc de la chambre, suivi ou non de Jen.
Bureau d'Adam
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Jeu 1 Mai 2008 - 5:04
[CHANGEMENT DE SAISON (Saison 3), Mercredi 18 avril 2108, après les cours]
The day after...
The day after...
Nan' s'était levé, machinalement, avait tiré sur les draps de Tim pour le réveiller, en vain, pour se rappeler son "abandon". Il était ensuite allé en cours, comme un automate, sans rien suivre ni même remarquer le message que Sven avait laissé flotter à l'attention d'Ivy, puis il était remonté à sa chambre après avoir pris une poignée de noix, cacahuètes, graines de tournesol, etc. pour se sustenter. En montant l'escalier, il appella Wind via son communicateur.
"Larsen, vient me rejoindre dans ma chambre, s'il-te-plaît."
Il entra dans sa chambre, laissant la porte ouverte, et alla s'asseoir sur son lit, exactement comme lors de ses innombrables discussions avec Tim, en attendant.
Depuis ce matin, les questions qu'il avait mises de côté la veille ne cessaient de le tarauder. Comme si une bande de corneilles lui tournait autour de la tête et venait la picosser tour à tour. Il n'avait pas très bien dormi, mais sa morosité ne semblait pas avoir la fatigue pour cause.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Sam 3 Mai 2008 - 2:38
The day after... Wind s'était réveillée au chevet de Jen, qu'elle n'avait pas pu se résoudre à abandonner, même si elle ne réalisait sans doute pas sa présence à ses côtés. Elle tenait toujours sa main, et portait toujours la combinaison qu'elle ne portait qu'en mission. Et il était sans doute assez tard, car lorsqu'elle avait regagné sa chambre, après quelques paroles censément réconfortantes, sans doute non entendues par la brunette, River ne s'y trouvait plus. Elle avait pris une douche brûlante, seul moment où elle avait laissé couler d'amères larmes, seul moment où elle fut certaine que personne ne la vît également et était redescendue pour les cours vêtue d'un pantalon rouge et d'un pull de laine rose, de bottes beiges et les cheveux natés, prêtant encore moins d'attention à son apparence que d'ordinaire, écoutant vaguement les leçons sans en enregistrer la moindre information...
Elle avait fait l'impasse sur le petit-déjeuner, l'idée même lui haussant le coeur, et avait bien prévu de faire de même pour le déjeuner... ce pourquoi son co-équipier lui offrit un alibi tout trouvé, lorsqu'il l'appela à le rejoindre dans sa chambre. Elle inspira profondément lorsqu'elle parvint sur le palier, et bifurqua pour emprunter l'aile des garçons jusqu'à la chambre que Nan partageait d'ordinaire avec Tim. Elle eut un instant d'hésitation en parvenant au seuil, d'une part parce qu'elle n'avait jamais pénétré dans la chambre d'un des garçons de l'institut jusque-là, et d'autre part, parce que c'était la chambre de Tim. Il était parti, et elle ne savais pas quand ils seraient amenés à le revoir. S'ils le revoyaient un jour. Et si possible, pas en tant qu'ennemi... mais au vu des derniers événements, elle ne pouvait s'empêcher de douter des motivations de Garisson et de son entourage. Dont Tim faisait à présent partie.
Et puis c'était Nan, qui devait au moins autant qu'elle souffrir de l'état de Jen. Elle s'arrêta sur le seuil, donc, et le trouva assis sur un lit, l'attendant visiblement. Elle s'efforça donc de lui adresser un sourire engageant, au moins rassurant toujours, et se décida à s'approcher.
Bonjour Nan'... commença-t-elle d'une voix maîtrisée, bien qu'elle redoutât la teneur de leur discussion à venir. Tu voulais me parler ?
Elle avait fait l'impasse sur le petit-déjeuner, l'idée même lui haussant le coeur, et avait bien prévu de faire de même pour le déjeuner... ce pourquoi son co-équipier lui offrit un alibi tout trouvé, lorsqu'il l'appela à le rejoindre dans sa chambre. Elle inspira profondément lorsqu'elle parvint sur le palier, et bifurqua pour emprunter l'aile des garçons jusqu'à la chambre que Nan partageait d'ordinaire avec Tim. Elle eut un instant d'hésitation en parvenant au seuil, d'une part parce qu'elle n'avait jamais pénétré dans la chambre d'un des garçons de l'institut jusque-là, et d'autre part, parce que c'était la chambre de Tim. Il était parti, et elle ne savais pas quand ils seraient amenés à le revoir. S'ils le revoyaient un jour. Et si possible, pas en tant qu'ennemi... mais au vu des derniers événements, elle ne pouvait s'empêcher de douter des motivations de Garisson et de son entourage. Dont Tim faisait à présent partie.
Et puis c'était Nan, qui devait au moins autant qu'elle souffrir de l'état de Jen. Elle s'arrêta sur le seuil, donc, et le trouva assis sur un lit, l'attendant visiblement. Elle s'efforça donc de lui adresser un sourire engageant, au moins rassurant toujours, et se décida à s'approcher.
Bonjour Nan'... commença-t-elle d'une voix maîtrisée, bien qu'elle redoutât la teneur de leur discussion à venir. Tu voulais me parler ?
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Sam 3 Mai 2008 - 3:56
Nan' aussi était passé voir Jen. Au lever et durant les pauses. Il ne savait pas quand elle se réveillerait, et n'osait pas le demander à qui que ce soit. Il gérait généralement bien les réponses vagues et incertaines, mais dans ce cas si, il s'attendait à une réponse rapide, certaine et positive. Mais il savait que ce serait de rêver en couleurs.
Après avoir pioché deux pistaches et une amande dans sa poignée, l'algonquin vit apparaître Wind dans le cadre de sa porte. Il ne dit rien, incertain de ce qu'il voulait dire, de ce par quoi il voulait commencer, de ce qu'il devait dire ou non, et n'adressa qu'un hochement de tête à Wind lorsqu'elle lui demanda si il voulait bel et bien lui parler. Connaissant son mutisme, la question n'était pas réellement étonnante. Même que le manque de surprise de Wind l'était peut-être un peu, étonnant. Ou bien elle avait deviné comment il se sentait : vide et épuisé. Inutile comme une âme en peine. Bon, il n'était pas suicidaire non plus, il ne faisait que se remettre totalement en question. Il n'y avait rien là...
-Bonjour Wind.
La suite? Il y réfléchissait. Il ne savait réellement pas par où commencer. Par ce qui lui faisait le moins mal, peut-être? Histoire d'évaluer à quel point Wind serait réceptive. Aussi parce que ça la concernait directement.
-Tu l'aimes beaucoup?
Elle saurait de qui il parlait, il le savait. Il y a cette complicité qu'on développe en groupe, où parler à demi-mot est suffisant pour se comprendre. Il était persuadé qu'elle devinerait que l'arrivée de la veille avait déplu à l'algonquin et le perturbait encore un peu.
Nan' éprouvait réellement de la haine, depuis la veille. Mais il savait qu'il serait préférable de la mettre de côté. Il savait aussi qu'il aurait la force spirituelle de faire cet effort pour sa coéquipière (avec Tim parti et Jen comateuse, le peu qu'il lui restait, il fallait qu'il en prenne soin) si jamais celà pouvait lui faire le moindrement plaisir.
Les mains chacune sur une cuisse, Nan' fixait les chandelles de Tim, face à lui, en se demandant ce qu'elles deviendraient dorénavant.
Après avoir pioché deux pistaches et une amande dans sa poignée, l'algonquin vit apparaître Wind dans le cadre de sa porte. Il ne dit rien, incertain de ce qu'il voulait dire, de ce par quoi il voulait commencer, de ce qu'il devait dire ou non, et n'adressa qu'un hochement de tête à Wind lorsqu'elle lui demanda si il voulait bel et bien lui parler. Connaissant son mutisme, la question n'était pas réellement étonnante. Même que le manque de surprise de Wind l'était peut-être un peu, étonnant. Ou bien elle avait deviné comment il se sentait : vide et épuisé. Inutile comme une âme en peine. Bon, il n'était pas suicidaire non plus, il ne faisait que se remettre totalement en question. Il n'y avait rien là...
-Bonjour Wind.
La suite? Il y réfléchissait. Il ne savait réellement pas par où commencer. Par ce qui lui faisait le moins mal, peut-être? Histoire d'évaluer à quel point Wind serait réceptive. Aussi parce que ça la concernait directement.
-Tu l'aimes beaucoup?
Elle saurait de qui il parlait, il le savait. Il y a cette complicité qu'on développe en groupe, où parler à demi-mot est suffisant pour se comprendre. Il était persuadé qu'elle devinerait que l'arrivée de la veille avait déplu à l'algonquin et le perturbait encore un peu.
Nan' éprouvait réellement de la haine, depuis la veille. Mais il savait qu'il serait préférable de la mettre de côté. Il savait aussi qu'il aurait la force spirituelle de faire cet effort pour sa coéquipière (avec Tim parti et Jen comateuse, le peu qu'il lui restait, il fallait qu'il en prenne soin) si jamais celà pouvait lui faire le moindrement plaisir.
Les mains chacune sur une cuisse, Nan' fixait les chandelles de Tim, face à lui, en se demandant ce qu'elles deviendraient dorénavant.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Sam 3 Mai 2008 - 11:25
Wind hocha simplement la tête au salut de Nan. Elle avait fait quelques pas dans la pièce, laissant la porte ouverte, mais lorsque l'algonquin avait finalement posé une première question pour le moins évasive, le regard plongé sur deux chandelles. Elle avait baissé le regard, et avait pris soin de fermer la porte avant de venir s'installer auprès de lui, silencieuse tout d'abord.
"Tu l'aimes beaucoup ?" Il n'aurait pas posé cette question s'il avait voulu parler de Jen, ou de Tim. Pour eux, il le savait pertinemment. Et pourtant elle avait été persuadée que c'était d'eux qu'ils parleraient, parce que pour lui comme pour elle, c'était deux blessures que de savoir l'une blessée et l'autre parti. Pourtant il parlait d'autre chose, de quelqu'un d'autre, et il ne fallut pas longtemps à la blonde pour retracer les derniers moments de la journée de la veille et comprendre de qui il parlait.
"Tu l'aimes beaucoup ?" C'était une bonne question, ou une question piège, selon comment on l'appréhendait. Et elle ne savait pas trop quoi lui répondre. Il y avait beaucoup de choses qu'elle détestait chez le serbe, comme ses idées de suprématie mutante, sa provocation gratuite et ses propos souvent désobligeants envers tout le monde. Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il y avait une part de carapace dans tout ça, formée pour se protéger lorsqu'il était là-bas, et qu'on n'arriverait pas à percer si tout le monde le rejetait. Et puis... et puis il l'avait faite chanter au mépris des conséquences, et si une partie d'elle réprimandait son inconscience, elle ne pouvait nier que ça lui avait fait du bien, ce jour-là.
- Je ne sais pas trop... répondit-elle, sincère. Il est exécrable avec tout le monde, mais moins avec moi, il provoque tous ceux qu'il rencontre gratuitement, mais il est relativement aimable avec moi... Je me dis que si moi aussi je lui tourne le dos, il n'y aura plus personne pour essayer de le tirer vers le haut, à part peut-être Miss Deneos... Et si tout le monde l'enfonce, je crois que ça ne fera qu'empirer les choses... Après, ça suffira peut-être pas mais... Ca vaut le coup d'essayer. Enfin je crois.
En définitive, ça ne répondait pas vraiment à la question, mais elle ne s'expliquait pas pourquoi elle fondait tant d'espoir à l'idée que peut-être, Iacobo ne serait pas si irrécupérable qu'il voulait bien le laisser paraître. Ni la certaine attirance qu'elle avait parfois pour eue lui, et qu'elle n'avouerait pour rien au monde...
L'anglaise releva le regard vers l'amérindien, et repassa mentalement leur arrivée de la veille. Le dernier arrivé des X-Rays n'avait pas été tendre avec Nan, ni Jen d'ailleurs, dans ses propos, et l'alqonquin et Riv n'avaient pas caché leur désapprobation. Elle avait été peinée qu'il réagisse ainsi, et pour eux, et pour lui, parce qu'ils avaient tous souffert de cette mission, d'une manière ou d'une autre, et qu'il se mettait volontairement à l'écart des autres. Elle ne pouvait pas en vouloir à sa soeur et son coéquipier d'avoir réagi plutôt vivement, elle-même n'avait pas apprécié ses propos, mais... c'était sans doute ce qu'il attendait, qu'on lui réponde ainsi, et elle s'y refusait.
- Il a été odieux vis-à-vis de Jen et toi, hier, comme il sait si bien le faire... et je n'ai pas apprécié non plus mais...
Elle soupira avant de poursuivre :
- Je ne sais pas si je l'aime bien ou pas, si c'est juste de la compassion ou si j'arrive à trouver parfois quelques petites étincelles de 'bien' cachées sous ses airs arrogants, sous ses propos infâmes... J'en sais rien...
Les doigts noués sur ses genoux, elle plongea à son tour le regard sur les chandelles abandonnées.
"Tu l'aimes beaucoup ?" Il n'aurait pas posé cette question s'il avait voulu parler de Jen, ou de Tim. Pour eux, il le savait pertinemment. Et pourtant elle avait été persuadée que c'était d'eux qu'ils parleraient, parce que pour lui comme pour elle, c'était deux blessures que de savoir l'une blessée et l'autre parti. Pourtant il parlait d'autre chose, de quelqu'un d'autre, et il ne fallut pas longtemps à la blonde pour retracer les derniers moments de la journée de la veille et comprendre de qui il parlait.
"Tu l'aimes beaucoup ?" C'était une bonne question, ou une question piège, selon comment on l'appréhendait. Et elle ne savait pas trop quoi lui répondre. Il y avait beaucoup de choses qu'elle détestait chez le serbe, comme ses idées de suprématie mutante, sa provocation gratuite et ses propos souvent désobligeants envers tout le monde. Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il y avait une part de carapace dans tout ça, formée pour se protéger lorsqu'il était là-bas, et qu'on n'arriverait pas à percer si tout le monde le rejetait. Et puis... et puis il l'avait faite chanter au mépris des conséquences, et si une partie d'elle réprimandait son inconscience, elle ne pouvait nier que ça lui avait fait du bien, ce jour-là.
- Je ne sais pas trop... répondit-elle, sincère. Il est exécrable avec tout le monde, mais moins avec moi, il provoque tous ceux qu'il rencontre gratuitement, mais il est relativement aimable avec moi... Je me dis que si moi aussi je lui tourne le dos, il n'y aura plus personne pour essayer de le tirer vers le haut, à part peut-être Miss Deneos... Et si tout le monde l'enfonce, je crois que ça ne fera qu'empirer les choses... Après, ça suffira peut-être pas mais... Ca vaut le coup d'essayer. Enfin je crois.
En définitive, ça ne répondait pas vraiment à la question, mais elle ne s'expliquait pas pourquoi elle fondait tant d'espoir à l'idée que peut-être, Iacobo ne serait pas si irrécupérable qu'il voulait bien le laisser paraître. Ni la certaine attirance qu'elle avait parfois pour eue lui, et qu'elle n'avouerait pour rien au monde...
L'anglaise releva le regard vers l'amérindien, et repassa mentalement leur arrivée de la veille. Le dernier arrivé des X-Rays n'avait pas été tendre avec Nan, ni Jen d'ailleurs, dans ses propos, et l'alqonquin et Riv n'avaient pas caché leur désapprobation. Elle avait été peinée qu'il réagisse ainsi, et pour eux, et pour lui, parce qu'ils avaient tous souffert de cette mission, d'une manière ou d'une autre, et qu'il se mettait volontairement à l'écart des autres. Elle ne pouvait pas en vouloir à sa soeur et son coéquipier d'avoir réagi plutôt vivement, elle-même n'avait pas apprécié ses propos, mais... c'était sans doute ce qu'il attendait, qu'on lui réponde ainsi, et elle s'y refusait.
- Il a été odieux vis-à-vis de Jen et toi, hier, comme il sait si bien le faire... et je n'ai pas apprécié non plus mais...
Elle soupira avant de poursuivre :
- Je ne sais pas si je l'aime bien ou pas, si c'est juste de la compassion ou si j'arrive à trouver parfois quelques petites étincelles de 'bien' cachées sous ses airs arrogants, sous ses propos infâmes... J'en sais rien...
Les doigts noués sur ses genoux, elle plongea à son tour le regard sur les chandelles abandonnées.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Sam 3 Mai 2008 - 18:20
Nan' attendit la réponse de son amie. Elle semblait hésiter. La question était-elle, finalement, plus subtile qu'il le lui avait semblé? Au bout de quelques secondes, cependant, Wind lui répondit, et bien qu'elle ne nomma pas plus que lui Iacobo, il savait bien qu'elle parlait aussi de lui. Ni Jen, Tim, Enzo ou même Gaël n'aurait pu être décrit tel que dans la réponse de la mutante.
Nan' s'était un peu tassé, pour laisser de la place à Wind sans qu'ils ne soient trop collés. Il n'était pas certain que c'était le moment idéal pour être collés l'un contre l'autre, épaule à épaule. Et de toute manière, il avait un espace vital assez grand, puisqu'il avait été élevé au grand air.
Elle le croyait, que ça valait le coup d'essayer. Elle et Cassandre étaient les seuls à l'aider réellement -autre indice prouvant qu'ils parlaient d'un même individu-, mais peut-être apprécieraient-ils que d'autres fassent la même chose?
-Tu aimerais que nous t'aidions?
L'algonquin n'était pas certain que le dernier mot soit le meilleur, mais c'était celui auquel il pensait. Qu'ils -et celà ne comprenait pas que lui et Jen, ou les X-Rays, mais peut-être plus de gens encore, comme River et d'autres- pourraient aider Wind à aider Iacobo.
-C'est quoi de la compassion?
Ça avait beau faire plusieurs mois qu'il vivait en occident civilisé, il restait quelques principes qui lui étaient inconnus. Des mots que les gens utilisent trop peu et qu'il ne peut donc pas connaître, même si il les avait déjà expérimentés.
Nan' s'était un peu tassé, pour laisser de la place à Wind sans qu'ils ne soient trop collés. Il n'était pas certain que c'était le moment idéal pour être collés l'un contre l'autre, épaule à épaule. Et de toute manière, il avait un espace vital assez grand, puisqu'il avait été élevé au grand air.
Elle le croyait, que ça valait le coup d'essayer. Elle et Cassandre étaient les seuls à l'aider réellement -autre indice prouvant qu'ils parlaient d'un même individu-, mais peut-être apprécieraient-ils que d'autres fassent la même chose?
-Tu aimerais que nous t'aidions?
L'algonquin n'était pas certain que le dernier mot soit le meilleur, mais c'était celui auquel il pensait. Qu'ils -et celà ne comprenait pas que lui et Jen, ou les X-Rays, mais peut-être plus de gens encore, comme River et d'autres- pourraient aider Wind à aider Iacobo.
-C'est quoi de la compassion?
Ça avait beau faire plusieurs mois qu'il vivait en occident civilisé, il restait quelques principes qui lui étaient inconnus. Des mots que les gens utilisent trop peu et qu'il ne peut donc pas connaître, même si il les avait déjà expérimentés.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Dim 4 Mai 2008 - 11:28
Elle resta silencieuse un moment lorsqu'il demanda si elle apprécierait leur aide. A lui et à qui ? Jen ? L'équipe ? L'institut ? Et surtout, est-ce que ça pouvait vraiment avoir un sens, si c'était sur commande ? Elle imaginait mal Robin, par exemple, se forcer à tendre la main au serbe. Ca ressemblerait sans doute plus à de la pitié, dans le mauvais sens du terme... Elle sourit lorsqu'il lui demanda ce qu'était la compassion, et garda encore un moment le silence, cherchant des mots simples pour expliquer l'idée.
- La compassion... C'est... Ca vient de là.
Elle désigna d'une main sa poitrine.
- C'est ce qui fait que le malheur des autres nous touche et nous donne envie de les aider. Tu sais...
Elle plongea ses yeux pâles dans ceux de Nan, l'air étrangement serein, bien qu'au fond, elle ne fût pas calme du tout.
- C'est très gentil de proposer de faire des efforts, mais je crois que si ça ne vient pas d'une volonté personnelle... ça ne peut pas marcher. Il faudrait que tu aies envie de l'aider, vraiment, pour que ça fonctionne... Un peu comme...
Elle baissa finalement le regard pour terminer sur des mots à peine soufflés, lourds de sens étant donné la situation.
- ...un peu comme tu as eu envie d'aider Jen...
- La compassion... C'est... Ca vient de là.
Elle désigna d'une main sa poitrine.
- C'est ce qui fait que le malheur des autres nous touche et nous donne envie de les aider. Tu sais...
Elle plongea ses yeux pâles dans ceux de Nan, l'air étrangement serein, bien qu'au fond, elle ne fût pas calme du tout.
- C'est très gentil de proposer de faire des efforts, mais je crois que si ça ne vient pas d'une volonté personnelle... ça ne peut pas marcher. Il faudrait que tu aies envie de l'aider, vraiment, pour que ça fonctionne... Un peu comme...
Elle baissa finalement le regard pour terminer sur des mots à peine soufflés, lourds de sens étant donné la situation.
- ...un peu comme tu as eu envie d'aider Jen...
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Dim 4 Mai 2008 - 19:40
-Jen, je l'aime bien.
C'était probablement la première fois, ou presque, que Nan' disait quelque chose du genre. Et il fallait que Jenifer soit deux étages plus bas, dans le coma. Impossible qu'elle ne se doute même qu'il avait déclaré ce qu'il venait de dire. Et qu'il avait dit sur le même ton que Wind. Jen, il l'aimait. C'était pour celà qu'il l'avait secourue autant qu'il l'avait pu.
Il croyait bien qu'il avait compris l'explication de Wind. Il pensait que c'était ce qui avait poussé Shannon, la journaliste, à l'aider. Que c'était ce malaise qu'il avait ressentit envers cette inconnue aussi...
Et puis, c'était probablement moins honorable ainsi, mais ce n'était pas Iacobo que Nan' voulait aider. C'était Wind. Il choisit, une fois encore, de se taire, songeant qu'il pourrait voir, en temps et lieux, ce qu'il était préférable de faire ou non.
L'amérindien choisi de rester sur le sujet Jen. Il avait besoin de se sentir réconforter à son propos, et c'est pourquoi il tenta de réconforter sa coéquipière.
-Elle va bien aller. Les esprits vont l'aider, ils veillent sur elle.
Nan' se leva alors et entreprit de faire le tour de sa chambre, perdu dans ses pensées, d'un pas lent. Il jetait tantôt des regards à Wind, comme si il lui demandait de l'appuyer, tantôt des regards aux quelques objets dans la chambre, comme si il voulait s'imprégner le plus possible de l'aura de Timothée.
C'était probablement la première fois, ou presque, que Nan' disait quelque chose du genre. Et il fallait que Jenifer soit deux étages plus bas, dans le coma. Impossible qu'elle ne se doute même qu'il avait déclaré ce qu'il venait de dire. Et qu'il avait dit sur le même ton que Wind. Jen, il l'aimait. C'était pour celà qu'il l'avait secourue autant qu'il l'avait pu.
Il croyait bien qu'il avait compris l'explication de Wind. Il pensait que c'était ce qui avait poussé Shannon, la journaliste, à l'aider. Que c'était ce malaise qu'il avait ressentit envers cette inconnue aussi...
Et puis, c'était probablement moins honorable ainsi, mais ce n'était pas Iacobo que Nan' voulait aider. C'était Wind. Il choisit, une fois encore, de se taire, songeant qu'il pourrait voir, en temps et lieux, ce qu'il était préférable de faire ou non.
L'amérindien choisi de rester sur le sujet Jen. Il avait besoin de se sentir réconforter à son propos, et c'est pourquoi il tenta de réconforter sa coéquipière.
-Elle va bien aller. Les esprits vont l'aider, ils veillent sur elle.
Nan' se leva alors et entreprit de faire le tour de sa chambre, perdu dans ses pensées, d'un pas lent. Il jetait tantôt des regards à Wind, comme si il lui demandait de l'appuyer, tantôt des regards aux quelques objets dans la chambre, comme si il voulait s'imprégner le plus possible de l'aura de Timothée.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Dim 4 Mai 2008 - 21:37
"Jen, je l'aime bien." Sous-entendu, ça n'est pas le cas de Iacobo. C'était une évidence, mais c'était toujours triste de l'entendre ainsi. Cependant, c'était la première fois qu'elle entendait son co-équipier parler de ce qu'il ressentait. Un sourire effleura les lèvres de l'anglaise.
- Moi aussi, j'aime beaucoup Jen, différemment, mais elle compte beaucoup pour moi aussi.
C'était tellement plus facile d'expliquer ce qu'elle ressentait sur la brunette que de décrire ce qu'elle éprouvait pour le serbe... Elle hocha encore la tête quand Nan précisa que tout irait bien, que les esprits veillaient sur leur équipière. Elle n'y croyaient pas à ses esprits, et ne comprenait pas trop bien les tenants et aboutissants de sa culture, mais elle aussi s'efforçait de rester positive, de croire que tout s'arrangerait.
- Oui, ça va aller. Nous aussi on veille sur elle, il n'y a pas de raison.
Pourtant elle avait passé la nuit à pleurer auprès de sa cadette à l'infirmerie, la main serrée sur celle de la brûlée. Mais il était hors de question qu'elle angoisse davantage son coéquipier. Nan' se levait et faisait le tour de la chambre lui jetant quelques regards parfois, se focalisant sur des objets qui appartenaient sans doute à Tim.
- Et puis, ils s'occupent bien d'elle à l'infirmerie, ils prennent soin d'elle. Il faut juste être patient.
Pour beaucoup de choses d'ailleurs. Pour la guérison de Nova, pour le retour de Fahrenheit, pour les retrouvailles avec le Professeur Zachary... Pour retrouver Wood et Serena ? Pour être capable de protéger ceux qu'elle aimait ? Il y avait tellement de choses qu'il fallait attendre que même elle, parfois, sentait une pointe de découragement l'envahir. Elle secoua légèrement la tête, réprimant un soupir, et puis imita son camarade, s'approchant des chandelles que tous deux observait tout à l'heure, qu'elle effleura d'une main.
(b]- Tu crois que tes esprits veillent aussi sur Tim ? Et sur ceux qui sont partis ?[/b]
- Moi aussi, j'aime beaucoup Jen, différemment, mais elle compte beaucoup pour moi aussi.
C'était tellement plus facile d'expliquer ce qu'elle ressentait sur la brunette que de décrire ce qu'elle éprouvait pour le serbe... Elle hocha encore la tête quand Nan précisa que tout irait bien, que les esprits veillaient sur leur équipière. Elle n'y croyaient pas à ses esprits, et ne comprenait pas trop bien les tenants et aboutissants de sa culture, mais elle aussi s'efforçait de rester positive, de croire que tout s'arrangerait.
- Oui, ça va aller. Nous aussi on veille sur elle, il n'y a pas de raison.
Pourtant elle avait passé la nuit à pleurer auprès de sa cadette à l'infirmerie, la main serrée sur celle de la brûlée. Mais il était hors de question qu'elle angoisse davantage son coéquipier. Nan' se levait et faisait le tour de la chambre lui jetant quelques regards parfois, se focalisant sur des objets qui appartenaient sans doute à Tim.
- Et puis, ils s'occupent bien d'elle à l'infirmerie, ils prennent soin d'elle. Il faut juste être patient.
Pour beaucoup de choses d'ailleurs. Pour la guérison de Nova, pour le retour de Fahrenheit, pour les retrouvailles avec le Professeur Zachary... Pour retrouver Wood et Serena ? Pour être capable de protéger ceux qu'elle aimait ? Il y avait tellement de choses qu'il fallait attendre que même elle, parfois, sentait une pointe de découragement l'envahir. Elle secoua légèrement la tête, réprimant un soupir, et puis imita son camarade, s'approchant des chandelles que tous deux observait tout à l'heure, qu'elle effleura d'une main.
(b]- Tu crois que tes esprits veillent aussi sur Tim ? Et sur ceux qui sont partis ?[/b]
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Chambre de Jay et Daniel
Lun 5 Mai 2008 - 23:57
Kala avait expliqué dans le couloir des chambres où se trouvaient la cuisine, c'est à dire là par où Louis avait vu débarquer l'ensemble des personnes actuellement dans le Hall, puis quelques pièces qu'il lui montrerait directement un peu plus tard.
Il avait beau être nouveau aussi, il avait rapidement appris à se repérer. En route, il avait montré à Louis où se trouvait sa chambre, une des premières sur la droite, tandis qu'ils avaient cherché ensembles où se trouvait celle du dénommé "Nanika...na ?".
Elle se trouvait vers le centre du couloir, aussi du coté droit. Ils s'arrêtèrent devant. Il y avait marqué "Tim et Nanikana".
" Je crois que c'est ici... Il y a déjà Tim avec lui apparament. C'est bizarre. Peut être que la prof s'est plantée ? A moins qu'il soit partit peut être. On va voir s'il y a quelqu'un dedans déjà, on pourra toujours demander. "
Il tapa timidement à la porte, de peur de déranger l'éventuel Nanikana qui faisait peut être une sieste après le repas. Il regarda Louis un instant et lui sourit pour le rassurer. Ca devait faire bizarre d'emménager loin de chez soi pour une durée indéterminée. L'Inuit n'était sensé rester que très peu de temps normalement... même s'il commençait à beaucoup se plaire ici avec les phénomènes qu'il avait pu croiser. Il avait envie de développer son pouvoir, et d'être avec des gens comme lui.
Petit à petit, il se disait qu'il aimerait peut être passer du temps ici. Pas forcément des années et des années ! Après tout, si ça ne lui plaisait pas, il pourrait toujours repartir !
Mais il avait tout de même peur de ne plus voir sa famille s'il faisait ce choix là. Et puis il finirait bien par se décider ! Sa seule priorité pour le moment était de savoir son père dans un meilleur état que celui actuel !
Il avait beau être nouveau aussi, il avait rapidement appris à se repérer. En route, il avait montré à Louis où se trouvait sa chambre, une des premières sur la droite, tandis qu'ils avaient cherché ensembles où se trouvait celle du dénommé "Nanika...na ?".
Elle se trouvait vers le centre du couloir, aussi du coté droit. Ils s'arrêtèrent devant. Il y avait marqué "Tim et Nanikana".
" Je crois que c'est ici... Il y a déjà Tim avec lui apparament. C'est bizarre. Peut être que la prof s'est plantée ? A moins qu'il soit partit peut être. On va voir s'il y a quelqu'un dedans déjà, on pourra toujours demander. "
Il tapa timidement à la porte, de peur de déranger l'éventuel Nanikana qui faisait peut être une sieste après le repas. Il regarda Louis un instant et lui sourit pour le rassurer. Ca devait faire bizarre d'emménager loin de chez soi pour une durée indéterminée. L'Inuit n'était sensé rester que très peu de temps normalement... même s'il commençait à beaucoup se plaire ici avec les phénomènes qu'il avait pu croiser. Il avait envie de développer son pouvoir, et d'être avec des gens comme lui.
Petit à petit, il se disait qu'il aimerait peut être passer du temps ici. Pas forcément des années et des années ! Après tout, si ça ne lui plaisait pas, il pourrait toujours repartir !
Mais il avait tout de même peur de ne plus voir sa famille s'il faisait ce choix là. Et puis il finirait bien par se décider ! Sa seule priorité pour le moment était de savoir son père dans un meilleur état que celui actuel !
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Mar 6 Mai 2008 - 7:01
Nan' continuait de faire le tour de la pièce, lentement, en tournant en rond -comme si il avait le choix-, tout en "faisant" la discussion à Wind. Celle-ci s'approcha de lui et ils s'arrêtèrent devant les chandelles de Tim. L'algonquin prit bien son temps avant de répondre à Wind, évaluant si "ceux qui sont partis" étaient les élèves qui avaient fugué ou étaient simplement rentrés chez eux, ou plus sombrement, les morts. Il répondit finalement, marquant ses phrases d'hésitations.
-Oui. "Théoriquement..." Ils veillent sur tout le monde. "Jusqu'à ce qu'on leur porte préjudice sans rechercher leur pardon..." Que je sache. "Mais ils ont leurs traits de personnalité et leurs préférences distinctes, d'un à l'autre..." Ils ne s'intéressent rarement à quelqu'un sans raison "Et je doute que Tim prie pour eux..."
Pause
-Et les gens qui décèdent. Ils vont les rejoindre...
Nan' fit volte-face et s'en retourna subitement vers son lit. Il ne voulait pas. Il ne se décidait pas à accepter qu'il ne reverrait peut-être plus jamais sa famille –ses trois sœurs, ses deux frères, ses parents, son neveu, ses oncles-, ou le Dr Zachary, ou Tim. Il ne s’avouait pas que Jen aussi risquait de les quitter. Rien n’était sûr, mais c’était une possibilité. Une de ces alternatives de la vie dont il ne voudrait pour rien au monde connaître l’issue en avance. De peur d’être déçu, principalement. Il ne demanderait pas à Miss Deneos, ne l’écouterait pas si elle en parlait.
Il resta quelques secondes dans la lune, renfrogné. Puis il sauta doucement sur son matelas, s’agrippa au lit supérieur –de Tim songeait-il– avec son bras droit et tira les draps et couvertures vers Wind, lui faisant toujours dos.
-Je… Tu crois que je devrais ranger ses choses?
Il n’avait pas totalement terminé sa phrase qu’on cognait à sa porte. Nu-pieds, il sauta souplement au sol et se dépêcha d’aller ouvrir la porte, espérant y voir Jen en parfaite santé. Quelle déception de trouver deux gamins à la place. Le visage généralement inexpressif de l’amérindien se referma totalement de dépit. Il lui fallut quelques secondes pour voir que l’un des deux adolescents avait des bagages dans les mains. Son nouveau colocataire? Décidément, les choses changeaient vite ici. On ne lui laissait pas trop le temps de faire son deuil de Tim. Ou de lui laisser une chance de revenir. Nan’ se sentit bousculé et n’apprécia pas, même si ça serait probablement mieux ainsi, au fond. Il fit signe aux garçons d’entrer, de la tête, et retourna au lit en lançant à Wind :
-Il semble que oui.
Il arracha les draps en "laissant" un petit courant d’air glacial s’engouffrer dans la pièce, puis il se retourna vers Louis.
-Je m’appelle Nan’. Mon amie, c’est Wind.
Changement facial inexplicable, comme un regard évaluateur. Était-ce l'iris gris qui s'était dilaté, le sourcil qui s'était courbé ou froncé, les commissures des lèvres qui s'étaient étirées?
-Tu prends la place de Tim? Il dormait dans le lit du haut. Il y a d’autres draps au bout du couloir.
S’étant aperçu que son hospitalité était loin d’être exemplaire, il força un petit sourire, puis il lança un regard en biais à Wind.
-Nous allions voir Jen à l’infirmerie. Installe-toi en attendant!
Et il sortit comme un coup de vent, les bras chargés de draps qu’il déposa à la lessive, après un rapide "Kwé" à Louis et Kalalli. Aussitôt, le courant d’air cessa dans la chambre.
Après avoir parlé autant, Nan’ passa à la cuisine, pour se prendre un verre d’eau, et se rendit à l’infirmerie. Il était parti si précipitamment que Wind n’avait probablement pas eu le temps de le suivre.
Cuisine
[Hj : désolé pour l'accueil moche, les gars... et pour avoir coupé carré, Wind!]
-Oui. "Théoriquement..." Ils veillent sur tout le monde. "Jusqu'à ce qu'on leur porte préjudice sans rechercher leur pardon..." Que je sache. "Mais ils ont leurs traits de personnalité et leurs préférences distinctes, d'un à l'autre..." Ils ne s'intéressent rarement à quelqu'un sans raison "Et je doute que Tim prie pour eux..."
Pause
-Et les gens qui décèdent. Ils vont les rejoindre...
Nan' fit volte-face et s'en retourna subitement vers son lit. Il ne voulait pas. Il ne se décidait pas à accepter qu'il ne reverrait peut-être plus jamais sa famille –ses trois sœurs, ses deux frères, ses parents, son neveu, ses oncles-, ou le Dr Zachary, ou Tim. Il ne s’avouait pas que Jen aussi risquait de les quitter. Rien n’était sûr, mais c’était une possibilité. Une de ces alternatives de la vie dont il ne voudrait pour rien au monde connaître l’issue en avance. De peur d’être déçu, principalement. Il ne demanderait pas à Miss Deneos, ne l’écouterait pas si elle en parlait.
Il resta quelques secondes dans la lune, renfrogné. Puis il sauta doucement sur son matelas, s’agrippa au lit supérieur –de Tim songeait-il– avec son bras droit et tira les draps et couvertures vers Wind, lui faisant toujours dos.
-Je… Tu crois que je devrais ranger ses choses?
Il n’avait pas totalement terminé sa phrase qu’on cognait à sa porte. Nu-pieds, il sauta souplement au sol et se dépêcha d’aller ouvrir la porte, espérant y voir Jen en parfaite santé. Quelle déception de trouver deux gamins à la place. Le visage généralement inexpressif de l’amérindien se referma totalement de dépit. Il lui fallut quelques secondes pour voir que l’un des deux adolescents avait des bagages dans les mains. Son nouveau colocataire? Décidément, les choses changeaient vite ici. On ne lui laissait pas trop le temps de faire son deuil de Tim. Ou de lui laisser une chance de revenir. Nan’ se sentit bousculé et n’apprécia pas, même si ça serait probablement mieux ainsi, au fond. Il fit signe aux garçons d’entrer, de la tête, et retourna au lit en lançant à Wind :
-Il semble que oui.
Il arracha les draps en "laissant" un petit courant d’air glacial s’engouffrer dans la pièce, puis il se retourna vers Louis.
-Je m’appelle Nan’. Mon amie, c’est Wind.
Changement facial inexplicable, comme un regard évaluateur. Était-ce l'iris gris qui s'était dilaté, le sourcil qui s'était courbé ou froncé, les commissures des lèvres qui s'étaient étirées?
-Tu prends la place de Tim? Il dormait dans le lit du haut. Il y a d’autres draps au bout du couloir.
S’étant aperçu que son hospitalité était loin d’être exemplaire, il força un petit sourire, puis il lança un regard en biais à Wind.
-Nous allions voir Jen à l’infirmerie. Installe-toi en attendant!
Et il sortit comme un coup de vent, les bras chargés de draps qu’il déposa à la lessive, après un rapide "Kwé" à Louis et Kalalli. Aussitôt, le courant d’air cessa dans la chambre.
Après avoir parlé autant, Nan’ passa à la cuisine, pour se prendre un verre d’eau, et se rendit à l’infirmerie. Il était parti si précipitamment que Wind n’avait probablement pas eu le temps de le suivre.
Cuisine
[Hj : désolé pour l'accueil moche, les gars... et pour avoir coupé carré, Wind!]
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Mar 6 Mai 2008 - 19:26
Wind hocha sobrement la tête lorsque Nan répondit à ses questions. C'était un peu flou pour elle, que tout ça, leurs cultures divergeaient beaucoup sur ce qui touchait au spirituel. Elle resta songeuse un moment, tandis que l'algonquin débarrassait le lit du haut de ses draps et couvertures. Elle hésitait quant à la réponse à apporter : s'il devait ranger les affaires de Tim (parce que c'était bien de ça qu'il s'agissait) ? C'était un deuil bien rapide à faire, non ? Et puis il reviendrait, peut-être, comment prendrait-il les choses en ce cas ? Comment Wood prendrait son remplacement rapide aussi ? Quoique son cadet était parti depuis plusieurs mois à présent, c'était plus compréhensible, mais...
Elle aurait sans doute fini par lui répondre qu'il avait peut-être un peu de temps avant d'en arriver là, s'il en avait besoin, si deux jeunes garçons n'avaient pas toqué à la porte à cet instant. Elle resta un moment interdite, observant tour à tour les nouveaux arrivant, et son co-équipier, qui répondait finalement de lui-même à sa propre question. Elle baissa le regard. Belle intuition en définitive... Comme il faisait les présentations, elle releva le regard et sourit aux deux enfants. Ils n'y étaient pour rien, eux, si on remplaçait aussi vite leur leader. Elle hocha encore la tête quand Nan précisa qu'ils allaient voir Jen à l'infirmerie :
- Ca va aller, Kalalli ? On te laisse t'occuper de notre nouveau pensionnaire ?
Elle avait à peine eu le temps de poser une main qui se voulait maternelle sur l'épaule de l'inuit que l'amérindien avait déjà disparu, emmenant sa lessive avec lui.
- Il y aura encore un peu de rangement à faire, Tim était là il y a encore très peu de temps, mais ne t'en fais pas, tu auras ta place à toi aussi.
Elle sourit au dernier arrivé, et s'éclipsa à son tour, à son rythme. Après tout, elle savait où allait son camarade, tant pis si elle ne le suivait pas aussi rapidement...
[ Infirmerie]
Elle aurait sans doute fini par lui répondre qu'il avait peut-être un peu de temps avant d'en arriver là, s'il en avait besoin, si deux jeunes garçons n'avaient pas toqué à la porte à cet instant. Elle resta un moment interdite, observant tour à tour les nouveaux arrivant, et son co-équipier, qui répondait finalement de lui-même à sa propre question. Elle baissa le regard. Belle intuition en définitive... Comme il faisait les présentations, elle releva le regard et sourit aux deux enfants. Ils n'y étaient pour rien, eux, si on remplaçait aussi vite leur leader. Elle hocha encore la tête quand Nan précisa qu'ils allaient voir Jen à l'infirmerie :
- Ca va aller, Kalalli ? On te laisse t'occuper de notre nouveau pensionnaire ?
Elle avait à peine eu le temps de poser une main qui se voulait maternelle sur l'épaule de l'inuit que l'amérindien avait déjà disparu, emmenant sa lessive avec lui.
- Il y aura encore un peu de rangement à faire, Tim était là il y a encore très peu de temps, mais ne t'en fais pas, tu auras ta place à toi aussi.
Elle sourit au dernier arrivé, et s'éclipsa à son tour, à son rythme. Après tout, elle savait où allait son camarade, tant pis si elle ne le suivait pas aussi rapidement...
[ Infirmerie]
- InvitéInvité
Re: Chambre de Jay et Daniel
Mar 6 Mai 2008 - 23:37
Malgré le bon accueil qu'on avait pu lui faire dans le hall Louis sentit aussitôt sa bonne humeur le quitter lorsqu'il pénétra dans la chambre. Ce n’était pas le pouvoir du jeune amérindien qui lui fit froid dans le dos mais plutôt cette désagréable impression d’arriver à un moment délicat; trop délicat.
Avant qu’il est pu se présenter, il vit son colocataire prendre le linge du lit d’au-dessus et filer comme le vent dans le couloir.
N’ayant pas eu le temps de poser la moindre question à la jeune femme qui partait déjà, il se retourna vers son accompagnateur et demanda d’un ton un peu paniqué : « Il se passe quoi ici ? Qui est Tim et pourquoi il est parti ? et surtout pourquoi tout le monde fait une tronche d’enterrement ? »
En attendant la réponse de Kalalli, il posa sa valise sur un table en faisait attention au bonsaï et l’ouvrit pour en sortir un skate, éraflé de tous les côtés, qu’il posa contre le mur avec mille précautions, en attendant de trouver une meilleure place. finalement il balança son sac sur le lit inoccupé et se mit à regarder la vue que lui offrait la fenêtre de la chambre.
[hj: no problemo pour l'accueil c'est le jeu !]
Avant qu’il est pu se présenter, il vit son colocataire prendre le linge du lit d’au-dessus et filer comme le vent dans le couloir.
N’ayant pas eu le temps de poser la moindre question à la jeune femme qui partait déjà, il se retourna vers son accompagnateur et demanda d’un ton un peu paniqué : « Il se passe quoi ici ? Qui est Tim et pourquoi il est parti ? et surtout pourquoi tout le monde fait une tronche d’enterrement ? »
En attendant la réponse de Kalalli, il posa sa valise sur un table en faisait attention au bonsaï et l’ouvrit pour en sortir un skate, éraflé de tous les côtés, qu’il posa contre le mur avec mille précautions, en attendant de trouver une meilleure place. finalement il balança son sac sur le lit inoccupé et se mit à regarder la vue que lui offrait la fenêtre de la chambre.
[hj: no problemo pour l'accueil c'est le jeu !]
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