[LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
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Jin Yazuka
Lucas Shaam
Juliette Dagon
Esther Kofman
8 participants
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- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
[LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Ven 15 Avr 2011 - 2:26
Les 12 LeX étaient réunis autour d'Esther après une dernière collation. Il était presque minuit dans la cuisine de l'Institut. Le temps de quelques mots échangés, de plaisanteries visant sans succès à détendre l'atmosphère et d'un dernier verre... à l'amitié.
Et puis... L'aiguille des secondes vint annoncer la révolution de la journée. Minuit. L'heure du crime !
Assise dans un coin de la pièce, une jeune femme venait d'apparaître de nulle part.
"Salut, moi je suis votre taxi. Lo'ann, je m'appelle. Et je dois en quelque sorte le fait d'être encore en vie à l'un de vos anciens. Alixtide qu'il s'appelait. Il se prenait même pour la Gardienne de la Lumière"
Esther, en uniforme, épée et révolver à la ceinture se raidit. Le top du départ était donné.
Une lueur éblouissante vint brouiller le champ de vision de tout le monde. Un instant et puis deux et...
... tout le monde se retrouva sur la Plateforme volante du Collège Invisible. Le Saint des Saints. Dessus quelques personnes s'affairaient déjà. Et même si l'essentiel de l'action allait se dérouler dans le Palais, l'ambiance était plus que tendue.
*
**
**
Rapidement, Esther en compagnie de quelques LeX, dotés comme le reste de l'équipe des précieuses clochettes en or leur permettant un accès sans risque au Palais, pénétrèrent à l'intérieur du bâtiment.
Leurs alliés s'activaient déjà pour préparer le rituel.
Il y avait Babel, pianotant sur un petit ordinateur qu'elle avait posé sur ses genoux. La jeune femme semblait fatiguée et amaigrie. Elle paraissait ne pas avoir dormi depuis un petit moment.
Non loin d'elle et juste devant une sorte de grand panneau recouvert d'un drap noir, se tenait Ken Primm, l'air doux et calme. La créature de béton semblait être largement dépassée par ce qui se tramait et était pour l'heure, perdue dans ses pensées.
Le petit David dormait pour l'heure, en chien de fusil au pied du trône. Le garçon n'ignorait sans doute rien des épreuves qui l'attendaient mais avait - semble-t-il - décidé de les reporter au moment voulu. Une mallette noire se trouvait à côté de lui, ainsi que divers jouets de son âge.
Sa nourrice, Agatha le cajolait du regard, la mine défaite et inquiète.
Enfin, Mason Lang, en costume toujours aussi chic vint à la rencontre d'Esther pour l'alpaguer. Il tenta d'engager la conversation mais en vain. L'israélienne n'avait d'yeux que pour son fils endormi...
[Vous pouvez vous placer à votre convenance dans ce sujet ou dans l'autre. Vous pouvez par ailleurs, pour le moment, circuler librement entre les deux. Bon jeu !]
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Ven 15 Avr 2011 - 13:51
C’était un peu comme l’épilogue d’un long voyage, d’une quête importante et dont on savait que, à terme, certains d’entres eux ne reviendraient jamais en ce lieu qui était leur maison pour la plupart. C’était un peu comme un pot de départ ou l’insouciance se mélangeait à une certaine forme de nostalgie, tandis que les rires et les plaisanteries les plus innocentes fusaient de part et d’autres des treize convives présent dans cette cuisine devenue soudainement bien petite face à l’atmosphère qui y régnait. Les propos les plus anodins côtoyaient les souvenirs anciens, revenant presque naturellement en surface. La magie de l’esprit humain rendait alors les souvenirs les plus douloureux presque attendrissant, n’en conservant que le meilleur tout en en omettant soigneusement le pire… Telle, était la fabuleuse magie de la nature humaine, capable de tout supporter en composant avec ses souvenirs et sa grande capacité à en extraire le meilleur.
Bien que personne dans la pièce ne paraissait y prêter une quelconque attention, il fallait bien admettre que cela avait quelque chose d’assez étrange en vérité. Les anciens… Les nouveaux venus… Les premiers parfaitement conscients de ce qui les attendaient une fois leur destination atteinte, tandis que les seconds ne pouvait tout naturellement qu’extrapoler en fonction des rapports de mission et des faits qui leur avait été rapporté de vive voix par leurs aînés de l’équipe. Tous réunis finalement, pour ce qui s’annonçait sans doute comme étant la plus grande épreuve que les LeX n’auront jamais connu depuis leur création. Lorsque les douze coups de minuit résonnèrent entre les murs de l’institut, un silence se fit presque naturellement dans la cuisine. Tous le savaient, le temps était venu pour eux de partir vers leur destinée, quelle qu’elle fut.
A peine les derniers d’entres eux avaient-ils vidé leur verre, qu’une voix résonna dans la cuisine. Cette voix, c’était celle de leur Charon, leur passeur vers un lieu céleste qui allait peut-être bien se révéler un véritable enfer si les choses devaient prendre une tournure des plus désagréable. Fort heureusement, la jeune femme qui était apparu dans un coin était loin de ressembler à son homologue de la mythologie. Elle leur précisa connaître Alixtide, à qui elle devait visiblement la vie. Ce prénom éveilla chez Juliette des souvenirs ou la tendresse se mélangeait à une certaine forme de dégoût, ce qui, vu le personnage en question devait sans doute être vu comme un indéniable compliment. Quoi qu’il en soit, le moment était enfin venu et si quelqu’un voulait renoncer, c’était le moment ou jamais. Après leur disparition de la cuisine, il n’y aurait plus aucun retour en arrière possible.
Esther avait mis son uniforme, mais avait agrémenté celui-ci d’un armement habituellement absent. Ce changement souleva quelques interrogations dans l’esprit de la gothique romantique, qui s’abstint toutefois d’en faire part à la principale intéressée. Cependant et même si elle était entièrement d’accord avec le fait de ne pas armer les plus jeunes des membres des équipes, Juliette devait bien avouer qu’elle aurait bien aimé pouvoir avoir une arme afin d’éventuellement combler le défaut offensif flagrant de son propre pouvoir. L’italienne y avait déjà songé en vérité et il lui était alors apparu qu’avec une arme et sa brume, elle pourrait être d’une redoutable et terrifiante efficacité. Malheureusement, pour sa part elle avait dû se contenter de son costume de mission sans aucun autre artifice, ce qui réduisait de beaucoup son utilité dans ce genre de mission ou il allait sans doute falloir frapper et frapper fort… Très, très, très fort même…
A peine Lo’an avait-elle fini de parler, que le champs de vision de la gothique romantique se brouilla dans un bref mais vif éclat lumineux qui l’obligea à fermer les yeux l’espace d’un instant. Lorsqu’elle les rouvrit, ils avait tous changé de lieu… Et qel lieu grand dieu, quel lieu… Elle l’avait vu en photo, mais pouvoir le voir de ses propre yeux était autrement plus spectaculaire… Ainsi, c’était cela le fameux saint de saints.. ? Ce lieu incroyable, pour ne pas dire impossible, qui flottait dans les airs comme par l’effet d’une bien étrange magie… Une pensée, certainement un peu sotte vu la raison qui les avait amené ici, travers alors l’esprit de Juliette qui se dit alors que ce lieu avait l’air d’être plus petit que sa photo n’avait pu le laisser penser. Mais peut-être, cela n’était il pas un mal après tout… Cela offrirait moins de surface à l’adversaire pour tenter de s’imposer face à eux.
Sur l’aire du saint de saints, se trouvait déjà les membres du Collège invisible requis par certains des Lex. Juliette n’en reconnu vraiment qu’un seul en la personne de celle qu’elle surnommait affectueusement Harlequine et qu’elle n’avait finalement rencontré qu’en deux occasion : lors de l’incident du centre commercial et lors de sa précédente mission à Dulce. Une jeune femme plutôt énigmatique, dont la gothique romantique aimerait bien percer le secret si l’occasion se présentait à elle. Laissant là certains des LeX, l’italienne s’attacha aux pas de Esther qui se dirigea en direction du palais. Bien que ce choix fut très fortement influencé par la curiosité suite au récit de Mina concernant l’aménagement qui se dissimulait entre ces murs majestueux, Juliette voulait aussi s’enquérir de l’état de Olga, celle qu’elle avait sauvé au risque de sa propre vie. Le terme n’était pas trop fort en vérité, car outre le docteur Death qui avait été loin d’être inoffensif de son vivant, elle avait du se confronter à Cameron Cromwell, une fois de plus droguée… Et autant dire que sous ses airs bravaches et courageusement hardis, la gothique romantique avait été loin d’avoir autant d’assurance que ce qu’elle avait pu laisser transparaître dans son attitude à son égard.
En pénétrant dans le palais, Juliette marqua un bref temps d’arrêt… Comme pouvaient en témoigner ses yeux qui s’écarquillèrent grandement, elle trouvait le lieu tout simplement magnifique. Lorsqu’elle releva son bras droit afin de porter sa main à sa poitrine en un support purement instinctif, l’écho du tintement de la clochette qui était attaché à son poignet se réverbéra en un mélodieux écho discret à travers l’immensité du plafond. Elle reprit ensuite sa marche, laissant son regard aller d’un côté à l’autre, observant les allées liquides qui encadraient le chemin central menant au lieu ou allait avoir lieu la fameuse cérémonie. Si ce n’était la gravité des évènements à venir, Juliette se disait que cet endroit était une véritable inspiration à la paix et au recueillement.
Une fois arrivé au bout de cette longue allée, elle pu voir les personnes déjà présente… Il y avait Mason Lang, le dernier maître de l’ordre encore en vie, un mutant un étrange qui, au vu de sa morphologie peu commune était sûrement le fameux Truc, Une jeune fille qui paraissait veiller avec un amour certain sur un petit garçon, qui était… David… Juliette le regarda en train de dormir dans un soupir… Il avait l’air tellement paisible et pourtant il avait la même puissance destructrice que Timmy, voire même peut-être même plus encore. Un sentiment de tristesse envahit soudain la gothique romantique, qui se désolait toujours ne n’avoir rien pu faire pour sauver celui que l’on avait si injustement nommé le Shoggoth. En contemplant ainsi sa descendance en plein repos innocent, la gothique romantique se promit de faire tout son possible afin de faire pour lui ce qu’elle avait été dans l’incapacité de faire pour son malheureux père.
Mason Lang tenta d’engager la conversation avec Esther, mais celle-ci n’avait d’yeux que pour son fils, vers lequel elle se dirigea sans la moindre hésitation. Juliette se plaça alors devant le maître de l’ordre et le salua aimablement en lieu et place de sa référente, avant de le quitter à son tour afin de se diriger en direction de celle qu’elle connaissait le mieux… Babel, la mutante dont elle avait sauvé la vie lors de sa dernière mission… Et qui les avait à son tour sauvé de ces étranges armures liquides… Une sacré mutante, assurément. L’italienne s’en approcha d’un pas aussi paisible que possible, afin de ne pas l’effrayer en la surprenant violemment en plein travail. Au premier regard, elle paraissait très amaigrie et fatigué. Il n’y avait rien d’étonnant à cela, mais la gothique romantique avait cependant espéré qu’elle avait pu recevoir des soins conséquent afin de contrer les effets du pouvoirs de la Méduse. Concentrée sur son ordinateur reposant sur ses genoux, Juliette se pencha légèrement en avant vers elle et commença à lui dire d’une petite voie apaisante :
‘’Bonjour Olga… Je ne sais pas si tu te souviens de moi, je suis celle qui t’a libéré à Dulce… Mon nom de code est Evanescence, mais je m’appelle Juliette. Est-ce que tu vas mieux, dis-moi.. ? Tu as l’air d’avoir repris quelques couleurs, mais tu me semble être encore très fatigué…’’
L’italienne offrit un sourire bienveillant à Babel, puis elle vint s’installer à ses côtés tout en faisant en sorte de ne pas la déranger dans son travail. Elle la regarda quelques instants encore, puis elle reprit la parole d’une voix quelque peu gênée :
‘’J’ai appris que Amélie n’avait pas survécu à ses blessures, je te présente mes sincères condoléances… Elle était ton amie, n’est-ce pas.. ? Elle semblait être une jeune femme qui n’affiche pas ses sentiments, mais son inquiétude pour toi était tellement grande que l’on pouvait la ressentir rien qu’en la regardant. Je suis heureuse d’avoir pu la rassurer en te libérant, avant qu’elle ne nous quitte définitivement. Je suis persuadée qu’elle était une personne intéressante à connaître.’’
Juliette se tut alors, consciente qu’il était sans doute inutile d’en dire plus sur le sujet. Jetant un regard sur l’écran ou défilait des données, elle s’interrogea alors sur ce que Babel était en train de faire…
‘’Tu prépares la cérémonie.. ? Ou peut-être, cela a-t-il un rapport avec le bras du robot que le professeur Kofman à donné à Mason Lang.. ? Il nous a dit que peut-être, tu pourrais en extirper un moyen de contrer les robots de Cornelius Van Damme…’’
la seconde hypothèse semblait la plus probable à la gothique romantique, qui se demandait bien pour quelle raison il y aurait besoin d’un programme informatique afin d’invoquer une entité extraterrestre… D’ailleurs, comment on faisait pour réaliser ce genre de chose.. ? Ce n’était pas quelque chose que l’on faisait tous les jours après tout.
Bien que personne dans la pièce ne paraissait y prêter une quelconque attention, il fallait bien admettre que cela avait quelque chose d’assez étrange en vérité. Les anciens… Les nouveaux venus… Les premiers parfaitement conscients de ce qui les attendaient une fois leur destination atteinte, tandis que les seconds ne pouvait tout naturellement qu’extrapoler en fonction des rapports de mission et des faits qui leur avait été rapporté de vive voix par leurs aînés de l’équipe. Tous réunis finalement, pour ce qui s’annonçait sans doute comme étant la plus grande épreuve que les LeX n’auront jamais connu depuis leur création. Lorsque les douze coups de minuit résonnèrent entre les murs de l’institut, un silence se fit presque naturellement dans la cuisine. Tous le savaient, le temps était venu pour eux de partir vers leur destinée, quelle qu’elle fut.
A peine les derniers d’entres eux avaient-ils vidé leur verre, qu’une voix résonna dans la cuisine. Cette voix, c’était celle de leur Charon, leur passeur vers un lieu céleste qui allait peut-être bien se révéler un véritable enfer si les choses devaient prendre une tournure des plus désagréable. Fort heureusement, la jeune femme qui était apparu dans un coin était loin de ressembler à son homologue de la mythologie. Elle leur précisa connaître Alixtide, à qui elle devait visiblement la vie. Ce prénom éveilla chez Juliette des souvenirs ou la tendresse se mélangeait à une certaine forme de dégoût, ce qui, vu le personnage en question devait sans doute être vu comme un indéniable compliment. Quoi qu’il en soit, le moment était enfin venu et si quelqu’un voulait renoncer, c’était le moment ou jamais. Après leur disparition de la cuisine, il n’y aurait plus aucun retour en arrière possible.
Esther avait mis son uniforme, mais avait agrémenté celui-ci d’un armement habituellement absent. Ce changement souleva quelques interrogations dans l’esprit de la gothique romantique, qui s’abstint toutefois d’en faire part à la principale intéressée. Cependant et même si elle était entièrement d’accord avec le fait de ne pas armer les plus jeunes des membres des équipes, Juliette devait bien avouer qu’elle aurait bien aimé pouvoir avoir une arme afin d’éventuellement combler le défaut offensif flagrant de son propre pouvoir. L’italienne y avait déjà songé en vérité et il lui était alors apparu qu’avec une arme et sa brume, elle pourrait être d’une redoutable et terrifiante efficacité. Malheureusement, pour sa part elle avait dû se contenter de son costume de mission sans aucun autre artifice, ce qui réduisait de beaucoup son utilité dans ce genre de mission ou il allait sans doute falloir frapper et frapper fort… Très, très, très fort même…
A peine Lo’an avait-elle fini de parler, que le champs de vision de la gothique romantique se brouilla dans un bref mais vif éclat lumineux qui l’obligea à fermer les yeux l’espace d’un instant. Lorsqu’elle les rouvrit, ils avait tous changé de lieu… Et qel lieu grand dieu, quel lieu… Elle l’avait vu en photo, mais pouvoir le voir de ses propre yeux était autrement plus spectaculaire… Ainsi, c’était cela le fameux saint de saints.. ? Ce lieu incroyable, pour ne pas dire impossible, qui flottait dans les airs comme par l’effet d’une bien étrange magie… Une pensée, certainement un peu sotte vu la raison qui les avait amené ici, travers alors l’esprit de Juliette qui se dit alors que ce lieu avait l’air d’être plus petit que sa photo n’avait pu le laisser penser. Mais peut-être, cela n’était il pas un mal après tout… Cela offrirait moins de surface à l’adversaire pour tenter de s’imposer face à eux.
Sur l’aire du saint de saints, se trouvait déjà les membres du Collège invisible requis par certains des Lex. Juliette n’en reconnu vraiment qu’un seul en la personne de celle qu’elle surnommait affectueusement Harlequine et qu’elle n’avait finalement rencontré qu’en deux occasion : lors de l’incident du centre commercial et lors de sa précédente mission à Dulce. Une jeune femme plutôt énigmatique, dont la gothique romantique aimerait bien percer le secret si l’occasion se présentait à elle. Laissant là certains des LeX, l’italienne s’attacha aux pas de Esther qui se dirigea en direction du palais. Bien que ce choix fut très fortement influencé par la curiosité suite au récit de Mina concernant l’aménagement qui se dissimulait entre ces murs majestueux, Juliette voulait aussi s’enquérir de l’état de Olga, celle qu’elle avait sauvé au risque de sa propre vie. Le terme n’était pas trop fort en vérité, car outre le docteur Death qui avait été loin d’être inoffensif de son vivant, elle avait du se confronter à Cameron Cromwell, une fois de plus droguée… Et autant dire que sous ses airs bravaches et courageusement hardis, la gothique romantique avait été loin d’avoir autant d’assurance que ce qu’elle avait pu laisser transparaître dans son attitude à son égard.
En pénétrant dans le palais, Juliette marqua un bref temps d’arrêt… Comme pouvaient en témoigner ses yeux qui s’écarquillèrent grandement, elle trouvait le lieu tout simplement magnifique. Lorsqu’elle releva son bras droit afin de porter sa main à sa poitrine en un support purement instinctif, l’écho du tintement de la clochette qui était attaché à son poignet se réverbéra en un mélodieux écho discret à travers l’immensité du plafond. Elle reprit ensuite sa marche, laissant son regard aller d’un côté à l’autre, observant les allées liquides qui encadraient le chemin central menant au lieu ou allait avoir lieu la fameuse cérémonie. Si ce n’était la gravité des évènements à venir, Juliette se disait que cet endroit était une véritable inspiration à la paix et au recueillement.
Une fois arrivé au bout de cette longue allée, elle pu voir les personnes déjà présente… Il y avait Mason Lang, le dernier maître de l’ordre encore en vie, un mutant un étrange qui, au vu de sa morphologie peu commune était sûrement le fameux Truc, Une jeune fille qui paraissait veiller avec un amour certain sur un petit garçon, qui était… David… Juliette le regarda en train de dormir dans un soupir… Il avait l’air tellement paisible et pourtant il avait la même puissance destructrice que Timmy, voire même peut-être même plus encore. Un sentiment de tristesse envahit soudain la gothique romantique, qui se désolait toujours ne n’avoir rien pu faire pour sauver celui que l’on avait si injustement nommé le Shoggoth. En contemplant ainsi sa descendance en plein repos innocent, la gothique romantique se promit de faire tout son possible afin de faire pour lui ce qu’elle avait été dans l’incapacité de faire pour son malheureux père.
Mason Lang tenta d’engager la conversation avec Esther, mais celle-ci n’avait d’yeux que pour son fils, vers lequel elle se dirigea sans la moindre hésitation. Juliette se plaça alors devant le maître de l’ordre et le salua aimablement en lieu et place de sa référente, avant de le quitter à son tour afin de se diriger en direction de celle qu’elle connaissait le mieux… Babel, la mutante dont elle avait sauvé la vie lors de sa dernière mission… Et qui les avait à son tour sauvé de ces étranges armures liquides… Une sacré mutante, assurément. L’italienne s’en approcha d’un pas aussi paisible que possible, afin de ne pas l’effrayer en la surprenant violemment en plein travail. Au premier regard, elle paraissait très amaigrie et fatigué. Il n’y avait rien d’étonnant à cela, mais la gothique romantique avait cependant espéré qu’elle avait pu recevoir des soins conséquent afin de contrer les effets du pouvoirs de la Méduse. Concentrée sur son ordinateur reposant sur ses genoux, Juliette se pencha légèrement en avant vers elle et commença à lui dire d’une petite voie apaisante :
‘’Bonjour Olga… Je ne sais pas si tu te souviens de moi, je suis celle qui t’a libéré à Dulce… Mon nom de code est Evanescence, mais je m’appelle Juliette. Est-ce que tu vas mieux, dis-moi.. ? Tu as l’air d’avoir repris quelques couleurs, mais tu me semble être encore très fatigué…’’
L’italienne offrit un sourire bienveillant à Babel, puis elle vint s’installer à ses côtés tout en faisant en sorte de ne pas la déranger dans son travail. Elle la regarda quelques instants encore, puis elle reprit la parole d’une voix quelque peu gênée :
‘’J’ai appris que Amélie n’avait pas survécu à ses blessures, je te présente mes sincères condoléances… Elle était ton amie, n’est-ce pas.. ? Elle semblait être une jeune femme qui n’affiche pas ses sentiments, mais son inquiétude pour toi était tellement grande que l’on pouvait la ressentir rien qu’en la regardant. Je suis heureuse d’avoir pu la rassurer en te libérant, avant qu’elle ne nous quitte définitivement. Je suis persuadée qu’elle était une personne intéressante à connaître.’’
Juliette se tut alors, consciente qu’il était sans doute inutile d’en dire plus sur le sujet. Jetant un regard sur l’écran ou défilait des données, elle s’interrogea alors sur ce que Babel était en train de faire…
‘’Tu prépares la cérémonie.. ? Ou peut-être, cela a-t-il un rapport avec le bras du robot que le professeur Kofman à donné à Mason Lang.. ? Il nous a dit que peut-être, tu pourrais en extirper un moyen de contrer les robots de Cornelius Van Damme…’’
la seconde hypothèse semblait la plus probable à la gothique romantique, qui se demandait bien pour quelle raison il y aurait besoin d’un programme informatique afin d’invoquer une entité extraterrestre… D’ailleurs, comment on faisait pour réaliser ce genre de chose.. ? Ce n’était pas quelque chose que l’on faisait tous les jours après tout.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Ven 15 Avr 2011 - 21:53
L’attente de la mission, cette fois, n’avait pas été aussi pesante que ce à quoi Lucas s’était attendu. L’homme-roc était même dans une meilleure forme que depuis plusieurs jours. L’enjeu était trop important ici pour qu’il y introduise ses ressentiments personnels. Reposé, dispo, nourri par la collation qu’ils venaient de prendre tous ensemble, le Suédois était donc prêt à affronter cette ultime mission contre l’éternelle secte Nemo. Ou du moins espérait-il de toute son âme que ce fut le cas. Ce soir, il soutiendrait de toute sa puissance la mémoire de John Jacob, et de tous ceux qui, au nom du Mal, étaient passés de vie à trépas. Qu’importe leur camp, finalement.
Bon, il n’était pas pour autant souriant et ravi. La tension était palpable tout autour de lui. Et c’était normal, vu ce qui les attendait. Y aller l’esprit totalement serein ne relevait que de l’inconscience. Il ignorait précisément ce qui les attendait, mais une crainte certaine était ancrée en lui.
Il avait revêtu son éternel costume de mission, celui qu’il devait faire refaire à chaque fois qu’il le mettait, presque, tant ses actions étaient souvent teintées d’un chaos certain. Accidents de voitures, incendies, écroulements d’immeubles, tirs de toutes sortes, combats à mains nues contre des puissances gigantesques, il avait tout subi, et le soutiendrait encore cette fois, dans cette mission si étrange…
À minuit, le « transport » des LeX fit son apparition, et tous se laissèrent amener jusque sur la plateforme du Collège Invisible, dans un flash lumineux. Il leur avait été remis à chacun une clochette d’or, que Lucas avait solidement accrochée sur le revers de son habit, le plus possible à l’abri de chocs éventuels. Juste au cas où… Sitôt sur place, et avant même d’avoir emboité le pas à Esther et sa suite, Rock se métamorphosa en diamant brut. Par mesure de précaution, une fois de plus. Et afin que chacun, à l’extérieur comme à l’intérieur, sache la nature de son pouvoir minéral.
Comme il l’avait annoncé dans le briefing, donc, il s’avança à l’intérieur, aux suites d’Esther, pour rejoindre l’endroit où la cérémonie aurait lieu. Plusieurs personnalités étaient présentes à l’intérieur : Babel, occupée par son ordinateur de poche, le fils d’Esther, David, que Lucas n’avait jamais aperçu qu’en photo. Il dormait paisiblement, comme inconscient de ce qui allait arriver. Le jeune mutant terrible était accompagné de sa nourrice. Mason était là aussi, avec son éternel costard.
Et puis il y avait l’élémentaire de béton, lointain cousin de mutation de Lucas. Il semblait ailleurs, comme absorbé par de lointains et profonds songes. Lucas s’en approcha et lui sourit, simplement. Aucune parole n’était nécessaire, sans doute… Et pourtant, le suédois s’en permit une, qui allait sans doute amener le golem hors de ses songes.
« Salut. Alors comme ça, c’est toi qui tiendra la main ? »
Avec un demi-sourire, Lucas lui tendit la sienne, pour le saluer, sans même se rendre compte de l’ironie de son geste mêlé à ses paroles.
Bon, il n’était pas pour autant souriant et ravi. La tension était palpable tout autour de lui. Et c’était normal, vu ce qui les attendait. Y aller l’esprit totalement serein ne relevait que de l’inconscience. Il ignorait précisément ce qui les attendait, mais une crainte certaine était ancrée en lui.
Il avait revêtu son éternel costume de mission, celui qu’il devait faire refaire à chaque fois qu’il le mettait, presque, tant ses actions étaient souvent teintées d’un chaos certain. Accidents de voitures, incendies, écroulements d’immeubles, tirs de toutes sortes, combats à mains nues contre des puissances gigantesques, il avait tout subi, et le soutiendrait encore cette fois, dans cette mission si étrange…
À minuit, le « transport » des LeX fit son apparition, et tous se laissèrent amener jusque sur la plateforme du Collège Invisible, dans un flash lumineux. Il leur avait été remis à chacun une clochette d’or, que Lucas avait solidement accrochée sur le revers de son habit, le plus possible à l’abri de chocs éventuels. Juste au cas où… Sitôt sur place, et avant même d’avoir emboité le pas à Esther et sa suite, Rock se métamorphosa en diamant brut. Par mesure de précaution, une fois de plus. Et afin que chacun, à l’extérieur comme à l’intérieur, sache la nature de son pouvoir minéral.
Comme il l’avait annoncé dans le briefing, donc, il s’avança à l’intérieur, aux suites d’Esther, pour rejoindre l’endroit où la cérémonie aurait lieu. Plusieurs personnalités étaient présentes à l’intérieur : Babel, occupée par son ordinateur de poche, le fils d’Esther, David, que Lucas n’avait jamais aperçu qu’en photo. Il dormait paisiblement, comme inconscient de ce qui allait arriver. Le jeune mutant terrible était accompagné de sa nourrice. Mason était là aussi, avec son éternel costard.
Et puis il y avait l’élémentaire de béton, lointain cousin de mutation de Lucas. Il semblait ailleurs, comme absorbé par de lointains et profonds songes. Lucas s’en approcha et lui sourit, simplement. Aucune parole n’était nécessaire, sans doute… Et pourtant, le suédois s’en permit une, qui allait sans doute amener le golem hors de ses songes.
« Salut. Alors comme ça, c’est toi qui tiendra la main ? »
Avec un demi-sourire, Lucas lui tendit la sienne, pour le saluer, sans même se rendre compte de l’ironie de son geste mêlé à ses paroles.
- Jin YazukaLeX
- Age : 31
Equipe : LeX
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Ven 15 Avr 2011 - 22:28
Jin arriva un rien en retard à la dernière petite réunion. Il avait passé beaucoup de temps à réfléchir. Ou plutôt assis sur son lit le regard dans le vague. Ce qu'il avait vu était proprement effarant. Et pourtant même lui c'était lancé dans la danse sans vraiment y réfléchir à deux fois, malgré les risques.
Finalement quand il s'était enfin secoué pour sortir de sa torpeur, il en était arrivé à une simple conclusion: on avait besoin d'eux et il faisait partie de ce eux. Il en était convaincu désormais il était LeX. Même s'il n'était pas ancien, même si sa mémoire de cette équipe était on ne peut plus limité, on l'avait accepté, et lui en retour avait fait de même.
Il le sentait, il faisait partie de ce tout. C'est ce qu'il désirait avant même d'en avoir eu conscience. Il prit une douche rapide, s'habilla sobrement comme à son habitude, un jean noir, un T-shirt de la même couleur avec des un motif en kanji dessus et il prit sous le bras un blouson de cuir noir pour se protéger du probable froid en hauteur.
C'est l'esprit plus claire qu'il prit arriva dans la pièce du dernier repas. Et chacun était désormais entré dans ce qu'il voyait comme un cérémonial. Certain parlait, d'autre écoutait. Des souvenirs étaient évoqués, des histoires contés.
Jin quand à lui se contenta de prendre son verre et d'avaler un petit quelque chose avant de se mettre discrètement dans un coin de la pièce et observer. Lui ressentait. Il s'imprégnait de cette ambiance, il ne voulait pas essayé de retenir trop d'histoire qu'il risquait d'oublier, trop de blague qu'il n'avait pas la nature ressortir. Il voulait que cette soirée imprègne son esprit comme son âme et s'en souvenir ainsi.
Tous connaissait le danger, mais aucun ne reculait. Et ainsi passa t'il sa soirée à observer, à écouter, à "sentir" les personnes qui l'entourait pour se souvenir d'eux d'une manière que les mots ne décrivent pas.
Finalement au douzième coup de minuit une jeune femme apparut littéralement. Elle se présenta, fit référence à une personne qu'il ne connaissait pas, mais qui devait être une connaissance et dans un flash de lumière les envoya là où il devait se retrouver: le Saint des Saints.
L'asiatique fut impressionné par le décor. Il aurait aimé se retrouvé avec le temps de parcourir de long en large l'aire qui faisait face au bâtiment, s'assoir sur le bord de la construction et voir le monde d'en haut.
Mais préoccupé par une question qui n'avait pas eu de réponse il ne voyait qu'un espace ouvert qu'ils auraient peut-être du mal à défendre contre une armada de robot qui... : *Il faut que j'arrête de regarder des mecha-manga moi!* Ils allaient y arriver. C'est tout ce qu'il devait savoir et penser.
Il n'eut pas plus le loisir de s'entendre car Esther, dont le pas fut emboité par Juliette se dirigea directement vers le bâtiment. Ne connaissant personne à l'image de Brieuc qui semblait avoir retrouvé un compagnon ou Elisabeth qui entra en grande conversation avec une femme une tenu de cuir et fardé comme un clown.
Pénétrant dans la structure il s'arrêta un instant, admiratif malgré lui: *Ce que les hommes peuvent créer quand il se tourne vers la créativité. Si c'est bien un homme qui a fait cela.* La pensée suivante assombrit un rien son visage en ce disant que cette merveille allait être le théâtre d'un conflit.
Se re-concentrant sur l'instant présent il rattrapa le petit groupe devant lui et reconnu une partie des personnes présenté durant le briefing. Il remarqua la fixation d'Esther, et le tact de Juliette, lorsqu'elle se dirigeât vers le garçon endormit. Le petit David, le catalyseur et le fils de la professeur.
A son tour il se dirigeât vers le maitre du Collège Invisible: "Bonjour à vous Lang-san. J'espère que notre invitation ici aura un caractère permanent, car j'ai peur que les évènements proches ne nous laisse pas le loisir d'observer les merveilles de ce lieu."
Après cet échange de banalité, qui laissa à Esther et Juliette l'occasion de s'éloigner vers leur objectifs respectifs, il se racla légèrement la gorge avec gène: "Pardonnez ma méconnaissance de mes alliés, mais lors de notre briefing j'avais soulevé un point sur la vulnérabilité du lieu par la voie des airs. Sans vouloir vous demander de détail, a t'il se qu'il faut pour tenir?"
Finalement quand il s'était enfin secoué pour sortir de sa torpeur, il en était arrivé à une simple conclusion: on avait besoin d'eux et il faisait partie de ce eux. Il en était convaincu désormais il était LeX. Même s'il n'était pas ancien, même si sa mémoire de cette équipe était on ne peut plus limité, on l'avait accepté, et lui en retour avait fait de même.
Il le sentait, il faisait partie de ce tout. C'est ce qu'il désirait avant même d'en avoir eu conscience. Il prit une douche rapide, s'habilla sobrement comme à son habitude, un jean noir, un T-shirt de la même couleur avec des un motif en kanji dessus et il prit sous le bras un blouson de cuir noir pour se protéger du probable froid en hauteur.
C'est l'esprit plus claire qu'il prit arriva dans la pièce du dernier repas. Et chacun était désormais entré dans ce qu'il voyait comme un cérémonial. Certain parlait, d'autre écoutait. Des souvenirs étaient évoqués, des histoires contés.
Jin quand à lui se contenta de prendre son verre et d'avaler un petit quelque chose avant de se mettre discrètement dans un coin de la pièce et observer. Lui ressentait. Il s'imprégnait de cette ambiance, il ne voulait pas essayé de retenir trop d'histoire qu'il risquait d'oublier, trop de blague qu'il n'avait pas la nature ressortir. Il voulait que cette soirée imprègne son esprit comme son âme et s'en souvenir ainsi.
Tous connaissait le danger, mais aucun ne reculait. Et ainsi passa t'il sa soirée à observer, à écouter, à "sentir" les personnes qui l'entourait pour se souvenir d'eux d'une manière que les mots ne décrivent pas.
Finalement au douzième coup de minuit une jeune femme apparut littéralement. Elle se présenta, fit référence à une personne qu'il ne connaissait pas, mais qui devait être une connaissance et dans un flash de lumière les envoya là où il devait se retrouver: le Saint des Saints.
L'asiatique fut impressionné par le décor. Il aurait aimé se retrouvé avec le temps de parcourir de long en large l'aire qui faisait face au bâtiment, s'assoir sur le bord de la construction et voir le monde d'en haut.
Mais préoccupé par une question qui n'avait pas eu de réponse il ne voyait qu'un espace ouvert qu'ils auraient peut-être du mal à défendre contre une armada de robot qui... : *Il faut que j'arrête de regarder des mecha-manga moi!* Ils allaient y arriver. C'est tout ce qu'il devait savoir et penser.
Il n'eut pas plus le loisir de s'entendre car Esther, dont le pas fut emboité par Juliette se dirigea directement vers le bâtiment. Ne connaissant personne à l'image de Brieuc qui semblait avoir retrouvé un compagnon ou Elisabeth qui entra en grande conversation avec une femme une tenu de cuir et fardé comme un clown.
Pénétrant dans la structure il s'arrêta un instant, admiratif malgré lui: *Ce que les hommes peuvent créer quand il se tourne vers la créativité. Si c'est bien un homme qui a fait cela.* La pensée suivante assombrit un rien son visage en ce disant que cette merveille allait être le théâtre d'un conflit.
Se re-concentrant sur l'instant présent il rattrapa le petit groupe devant lui et reconnu une partie des personnes présenté durant le briefing. Il remarqua la fixation d'Esther, et le tact de Juliette, lorsqu'elle se dirigeât vers le garçon endormit. Le petit David, le catalyseur et le fils de la professeur.
A son tour il se dirigeât vers le maitre du Collège Invisible: "Bonjour à vous Lang-san. J'espère que notre invitation ici aura un caractère permanent, car j'ai peur que les évènements proches ne nous laisse pas le loisir d'observer les merveilles de ce lieu."
Après cet échange de banalité, qui laissa à Esther et Juliette l'occasion de s'éloigner vers leur objectifs respectifs, il se racla légèrement la gorge avec gène: "Pardonnez ma méconnaissance de mes alliés, mais lors de notre briefing j'avais soulevé un point sur la vulnérabilité du lieu par la voie des airs. Sans vouloir vous demander de détail, a t'il se qu'il faut pour tenir?"
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Sam 16 Avr 2011 - 4:27
Babel quitta du regard l'écran de son ordinateur pour observer Juliette. Un sourire fatigué aux lèvres, la linguiste exténuée remercia la gothique :
"Je me souviens de toi. J'ai éliminé les drogues et je suis contente de ne pas être morte dans le zoo de Death. Je te remercie de m'avoir obtenu ce répit. Mais je crois qu'après ça, je tiendrais plus très longtemps..."
Elle pianota à nouveau sur son clavier quelques instants. Juste ce qu'il fallut pour que Juliette puisse voir que venaient d'apparaître sur l'écran une série de signes qui ne faisaient aucun sens pour elle. Comme une langue étrangère constituée d'un alphabet inconnu.
Babel s'expliqua :
"Ce sont des litanies que j'ai créé à partir du langage découvert en Alaska, lors de mon premier contact avec la Main de Gloire. Pendant des semaines, je parlais plus que comme ça. J'ai mis pas mal de temps à le décrypter mais... Vu ce que j'ai entendu sur les machines d'Archer à Dulce, ça devrait permettre d'activer la Main. Ça et quelques autres broutilles..."
Inconsciemment, son regard se porta sur le drap noir et le panneau qu'il recouvrait. Babel soupira :
"Amélie, c'était Amélie. Voilà tout. Une coéquipière, une sœur d'armes. Tu dois comprendre ça, je pense... Mais bon, on doit tous en passer par là. Autant que nos existences aient du sens. C'est ce qui compte. Quant aux robots..."
Revenue sur un point plus technique, la jeune linguiste parut se détendre.
"Mon dispositif est imparfait mais, au moins dans cette pièce, ils ne pourront se coordonner. J'ai fabriqué une sorte de disrupteur qui, normalement, devrait marcher"
Elle ajouta, mélancolique :
"Normalement..."
Non loin de là, Ken Primm parut surpris par la main tendue du Golem de Diamant. La créature de béton parut hésiter. D'une voix étonnamment douce et juvénile, il bafouilla :
"Euh... Oui, c'est ce que M'sieur L. m'a demandé de faire. J'espère que je serai à la hauteur, M'sieur"
Il hésita encore un instant puis ajouta, un brin timide :
"D'habitude, je contrôle pas ma force. J'ai déjà la pétoche d'être trop stressé pendant le machinchouette et de broyer leur paluche sacrée. Alors..."
Ken attrapa maladroitement la main de Lucas et la serra. Un sourire apparut sur sa face difforme. Un sourire enfantin.
"Waouh ! C'est bon de toucher quelqu'un sans lui faire mal ! Et même si je ressens rien, je suis super content !"
Cette petite rencontre semblait avoir touchée Agatha qui s'approcha de Lucas. Elle sourit à Ken mais n'avait en fait d'yeux que pour Rock. Au grand désarroi de la créature de béton...
"C'est des vrais diamants ?" demanda la jeune femme. "Moi c'est Agatha, en tout cas. Tu crois que ça va durer longtemps ? David était un peu tendu et... Faudrait qu'il aille au lit ce soir, qu'il fasse ses devoirs et..."
Elle rougit, consciente de l'ineptie de ses propos.
"C'est bête mais j'aimerai me baigner. Ou du moins tremper mes jambes dans leur petit canal. Tu crois que je peux le faire ?"
Ken essaya de dire quelque chose mais n'arriva à bredouiller que quelque chose d'inaudible. Tout reposait donc sur Lucas.
Quant à Jin, Esther le remercia d'un clin d'œil. L'arrivée de l'asiatique avait permis au Professeur Kofman de se dépêtrer de l'encombrant Mason Lang et de s'éloigner de lui. Elle s'arrêta au milieu de la salle, seule.
Lang, un peu surpris du départ de son interlocutrice, tenta de garder sa contenance et salua en retour Jin. Puis, il répliqua :
"L'invitation est bien entendu permanente. Quant à la vulnérabilité du lieu, j'ai décidé de mettre les potentiels les plus offensifs à l'extérieur pour protéger les airs. Le Gardien créé et manipule des boules d'énergie. Aza Chorn est un télékinésiste de contact de grande puissance. Quant à Kay Jones, c'est un radar mental infaillible. Nous ne risquons rien. Au pire du pire, Tom, l'esprit des lieux, nous protège..."
Et comme pour démentir les propos du Grand-Maître, le tonnerre d'un éclair lointain vint gronder jusque dans l'intérieur du Palais du Saint des Saints...
"Je me souviens de toi. J'ai éliminé les drogues et je suis contente de ne pas être morte dans le zoo de Death. Je te remercie de m'avoir obtenu ce répit. Mais je crois qu'après ça, je tiendrais plus très longtemps..."
Elle pianota à nouveau sur son clavier quelques instants. Juste ce qu'il fallut pour que Juliette puisse voir que venaient d'apparaître sur l'écran une série de signes qui ne faisaient aucun sens pour elle. Comme une langue étrangère constituée d'un alphabet inconnu.
Babel s'expliqua :
"Ce sont des litanies que j'ai créé à partir du langage découvert en Alaska, lors de mon premier contact avec la Main de Gloire. Pendant des semaines, je parlais plus que comme ça. J'ai mis pas mal de temps à le décrypter mais... Vu ce que j'ai entendu sur les machines d'Archer à Dulce, ça devrait permettre d'activer la Main. Ça et quelques autres broutilles..."
Inconsciemment, son regard se porta sur le drap noir et le panneau qu'il recouvrait. Babel soupira :
"Amélie, c'était Amélie. Voilà tout. Une coéquipière, une sœur d'armes. Tu dois comprendre ça, je pense... Mais bon, on doit tous en passer par là. Autant que nos existences aient du sens. C'est ce qui compte. Quant aux robots..."
Revenue sur un point plus technique, la jeune linguiste parut se détendre.
"Mon dispositif est imparfait mais, au moins dans cette pièce, ils ne pourront se coordonner. J'ai fabriqué une sorte de disrupteur qui, normalement, devrait marcher"
Elle ajouta, mélancolique :
"Normalement..."
Non loin de là, Ken Primm parut surpris par la main tendue du Golem de Diamant. La créature de béton parut hésiter. D'une voix étonnamment douce et juvénile, il bafouilla :
"Euh... Oui, c'est ce que M'sieur L. m'a demandé de faire. J'espère que je serai à la hauteur, M'sieur"
Il hésita encore un instant puis ajouta, un brin timide :
"D'habitude, je contrôle pas ma force. J'ai déjà la pétoche d'être trop stressé pendant le machinchouette et de broyer leur paluche sacrée. Alors..."
Ken attrapa maladroitement la main de Lucas et la serra. Un sourire apparut sur sa face difforme. Un sourire enfantin.
"Waouh ! C'est bon de toucher quelqu'un sans lui faire mal ! Et même si je ressens rien, je suis super content !"
Cette petite rencontre semblait avoir touchée Agatha qui s'approcha de Lucas. Elle sourit à Ken mais n'avait en fait d'yeux que pour Rock. Au grand désarroi de la créature de béton...
"C'est des vrais diamants ?" demanda la jeune femme. "Moi c'est Agatha, en tout cas. Tu crois que ça va durer longtemps ? David était un peu tendu et... Faudrait qu'il aille au lit ce soir, qu'il fasse ses devoirs et..."
Elle rougit, consciente de l'ineptie de ses propos.
"C'est bête mais j'aimerai me baigner. Ou du moins tremper mes jambes dans leur petit canal. Tu crois que je peux le faire ?"
Ken essaya de dire quelque chose mais n'arriva à bredouiller que quelque chose d'inaudible. Tout reposait donc sur Lucas.
Quant à Jin, Esther le remercia d'un clin d'œil. L'arrivée de l'asiatique avait permis au Professeur Kofman de se dépêtrer de l'encombrant Mason Lang et de s'éloigner de lui. Elle s'arrêta au milieu de la salle, seule.
Lang, un peu surpris du départ de son interlocutrice, tenta de garder sa contenance et salua en retour Jin. Puis, il répliqua :
"L'invitation est bien entendu permanente. Quant à la vulnérabilité du lieu, j'ai décidé de mettre les potentiels les plus offensifs à l'extérieur pour protéger les airs. Le Gardien créé et manipule des boules d'énergie. Aza Chorn est un télékinésiste de contact de grande puissance. Quant à Kay Jones, c'est un radar mental infaillible. Nous ne risquons rien. Au pire du pire, Tom, l'esprit des lieux, nous protège..."
Et comme pour démentir les propos du Grand-Maître, le tonnerre d'un éclair lointain vint gronder jusque dans l'intérieur du Palais du Saint des Saints...
- Alban O'RiordanLeX
- Age : 33
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Sam 16 Avr 2011 - 9:06
Alban s'était fait téléporter puis était rentré. Il crevait de peur. Cette mission semblait de loin la plus foireuse de tous les temps et bien qu'il fut encore et toujours souriant, il avait un peu de mal à s'empêcher de regarder partout. Il ne voulait pas que quoi que ce soit ne tourne mal et surtout, surtout il ne voulait pas que Jolène ou lui y reste. Les autres non plus mais le reste lui semblait secondaire. Il était dans des chaussettes qui ne lui faisaient pas envie. Pas un problème de confort, juste un poste qui avait quelque chose de bien trop héroïque à son goût. Et c'était aujourd'hui qu'il se rendait vraiment compte de ça.
Il entra dans le saint des saint car il voulait voir Agatha et Babel. Le jeune homme semblait vraiment différent, il portait le spandex des tenues de l'institut et la chose le moulait plus qu'il n'y était habitué. Il se dit que ça pourrait permettre une liberté de mouvement. Il portait néanmoins un veston blanc sur sa tenue rose Lex ce qui avait un côté ridicule. Alors qu'il entrait il entendit Agatha exprimer son envie de baignade. Éclatant de rire, après cette remarque qui sonnait comme une blague dans le contexte actuel, il regarda la jeune fille en disant:
"Je pense qu'elle a des vertus en effet, la dernière personne que j'ai vu piquer une tête là-dedans a fondu... littéralement. Je ne conseille pas la manœuvre."
Il se rapprocha d'elle et parla plus doucement afin de ne pas être entendu. Ils ne s'étaient pas vus depuis des mois. Il établit le contact en lui posant une main sur l'épaule.
"Ça va ? Ça n'a pas été trop dur de changer de vie aussi drastiquement ? Tu es en sécurité ou tu es vraiment là ?"
Il regarda le trône un instant en attendant sa réponse. Le trône du prophète. Le grand prophète qui dirigeait le Collège invisible. Il s'amusa à penser qu'il était sûrement le seul prophète qui ne voyait sûrement pas plus loin que le bout de son nez. Il se sentait tellement inutile et impuissant dans la situation actuelle.
Il entra dans le saint des saint car il voulait voir Agatha et Babel. Le jeune homme semblait vraiment différent, il portait le spandex des tenues de l'institut et la chose le moulait plus qu'il n'y était habitué. Il se dit que ça pourrait permettre une liberté de mouvement. Il portait néanmoins un veston blanc sur sa tenue rose Lex ce qui avait un côté ridicule. Alors qu'il entrait il entendit Agatha exprimer son envie de baignade. Éclatant de rire, après cette remarque qui sonnait comme une blague dans le contexte actuel, il regarda la jeune fille en disant:
"Je pense qu'elle a des vertus en effet, la dernière personne que j'ai vu piquer une tête là-dedans a fondu... littéralement. Je ne conseille pas la manœuvre."
Il se rapprocha d'elle et parla plus doucement afin de ne pas être entendu. Ils ne s'étaient pas vus depuis des mois. Il établit le contact en lui posant une main sur l'épaule.
"Ça va ? Ça n'a pas été trop dur de changer de vie aussi drastiquement ? Tu es en sécurité ou tu es vraiment là ?"
Il regarda le trône un instant en attendant sa réponse. Le trône du prophète. Le grand prophète qui dirigeait le Collège invisible. Il s'amusa à penser qu'il était sûrement le seul prophète qui ne voyait sûrement pas plus loin que le bout de son nez. Il se sentait tellement inutile et impuissant dans la situation actuelle.
- Juliette DagonLeX
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Nom de code : Evanescence
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Sam 16 Avr 2011 - 13:41
Babel reconnu la gothique romantique, ce qui arracha un sourire à celle-ci. Vu l’état dans lequel la jeune femme avait été retrouvé, cela n’était pas forcément une chose évidente en vérité. Entre la maladie et le feu de l’action, il n’aurait pas été vraiment surprenant qu’elle n’ai gardé qu’un très succinct souvenir de l’italienne. Quoi que concernant cette dernière et même si elle avait alors endossée sa tenue de mission habituelle, force était de reconnaître que Juliette passait assez difficilement inaperçu avec son teint légèrement albâtre, son maquillage qui, dans une moindre mesure se rapprochait un peu de celui de l’Harlequine et son éternel parfum de douceur qui habitait son visage comme l’odeur de la mort habitait celui d’un cadavre fraîchement décédé.
Toutefois et même si elle assura l’italienne de sa santé redevenue meilleure et qu’elle la remercia de l’avoir tiré des griffes du malfaisant docteur Death, elle lui avoua aussi que les dégâts causé par Cameron Cromwell semblaient être définitivement irréversible et que, sans doute, elle aussi ne tarderait pas à rejoindre Amélie au royaume des ombres et de la paix éternel… Cet aveu emplit Juliette d’un sentiment de tristesse sourd… Nemo et ses projets insensés avaient été la cause de tant de victimes innocentes, que ce soit d’un côté ou de l’autre… Alors que la fin de toute cette sinistre, quoi que cruellement mémorable aventure arrivait enfin à son terme, des innocents payaient encore le prix d’une folie que, la gothique romantique le souhaita de tout son cœur, le monde ne connaîtrait plus jusqu’à la fin des temps.
Ayant sans douter remarqué son grand intérêt pour ce qu’elle était en train de taper sur son écran, Babel entreprit d’expliquer la nature des signes incompréhensible que Juliette avait entraperçu sur le dit écran. Dans un tout autre contexte la jeune femme aurait immédiatement pensé que c’était là une succession de symboles sans le moindre sens, mais étant donné la capacité linguistique de Babel, il apparut des plus évident à l’italienne qu’il devait s’agir là d’un langage aussi obscur que sans le moindre sens pour le commun des mortels dont elle faisait partie. Avec une attention toute scolaire, Juliette l’écouta lui expliquer le sens de ce qu’elle lui présenta comme étant des litanies sensé, comme l’italienne l’avait si justement deviné, être utilisé afin d’accomplir le rituel qui s’annonçait en ce lieu. Lorsque Babel évoqua Amélie et ce qu’elle représentait à ses yeux, la gothique romantique acquiesça d’un geste respectueusement entendu de la tête et ajouta :
‘’Oui, cette lutte aura coûté bon nombre de vie aussi innocentes que courageuse et même si c’est peu, certains d’entres nous se doivent de vivre afin de pouvoir, un jour, raconter au monde le sacrifice de ces gens et de ces amis qui ont choisi de lutter pour une juste cause au péril de leur propre existence. Ce sont des sacrifices aussi noble que difficilement acceptable, mais leur mémoires seront illuminé de la flamme du souvenir éternel grâce à ceux qui, aujourd’hui, sont venu mettre un terme définitif à la malfaisance de ces gens qui n’ont eu aucun respect pour la vie.’’
Dans mouvement lascif, Juliette se tourna légèrement en direction de Babel et emprunta durant quelques instants la main de celle-ci qu’elle glissa tendrement entre les siennes. Son regard de glace se plongea alors dans celui de la mutante et elle ajouta :
‘’Je suis désolée Olga… Désolée de ne pas avoir pu sauver ton amie fidèle… Désolée de ne pas avoir pu réussir à te débarrasser de ce que le docteur Death a obligé Cameron Cromwell à te faire subir… Mais je peux toutefois te faire une promesse solennelle en cet instant : Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que cette cérémonie arrive à son terme sans encombre et pour te protéger toi et la Main de Gloire, afin que tu puisse, tout comme Amélie, partir l’esprit serein et rassurée… Je connais le pouvoir malsain de cette main, je l’ai ressenti au plus profond de mon être lorsque je l’ai rendu éthérée et qu’elle s’est mélangé à mes propres atomes, et je comprend maintenant avec justesse quelle menace elle représente…Je ne laisserais personne interrompre la cérémonie, ni même s’emparer de cette main, sois en certaine. Pour toi… Et pour honorer tous ceux qui sont mort pour elle.’’
C’était là une promesse que la gothique romantique entendait bien tenir, quoi qu’il puisse lui en coûter, sans le moindre doute. Heureusement, Babel avait eu le temps de bricoler une parade contre les robots de Van Damme, qui, selon elle les empêcheraient de se coordonner. Il eu été préférable de les voir se désactiver en pénétrant dans le palais, mais c’était déjà cela de gagner si ces machines se retrouvait isolés lors d’une éventuel affrontement. Toutefois, la mutante linguiste paraissait avoir un doute sur l’efficacité de son système. Dans un soupir, Juliette libéra la main de Babel et ajouta dans un sourire qui se voulait optimiste :
‘’Si cela arrive, alors nous aviserons, ne t’inquiètes pas. Tout ce dont tu dois te soucier, c’est de la cérémonie… Pour le reste, laisse nous agir sans te préoccuper de quoi que ce soit.’’
L’italienne conclu sa phrase par une main dans les cheveux de la mutante, en un geste aussi tendre que attentionné… Chaque chose à sa place et une place pour chaque chose disait le dicton… A Babel d’exécuter la cérémonie en compagnie du mutant constitué de béton et à eux de faire en sorte que rien ne vienne interrompre cette cérémonie. Se détachant finalement de Olga qui avait certainement encore du travail à faire avec ses litanies au langage définitivement sans queue ni tête pour elle, Juliette reprit une attitude sage en demeurant aux côté de la jeune femme. Cependant, grande était la curiosité de la gothique romantique et elle ne pu résister que quelques secondes à l’irrépressible envie de demander à nouveau à Babel :
‘’Et ces broutilles dont tu parlais… Qu’est-ce que c’est exactement, dis-moi.. ? Et est-ce que tu pourrais m’expliquer ce qu’il va précisément se passer au cours de cette cérémonie.. ? Tout ce que Mason Lang nous a dit, c’est que cela risquais de bouleverser le tissu de la réalité elle-même…’’
Alors que la gothique romantique allait poursuivre, un retentissant bruit de tonnerre se répercuta en un sinistre écho dans le palais, qui donna à l’italienne le sentiment que les murs de celui-ci avaient vibré sous l’assaut sonore de la colère céleste. Elle détourna brièvement la tête en direction du plafond et dit comme pour elle-même :
‘’Il semblerait que la tempête approche…’’
La question était désormais de savoir de quelle tempête il était question…
Toutefois et même si elle assura l’italienne de sa santé redevenue meilleure et qu’elle la remercia de l’avoir tiré des griffes du malfaisant docteur Death, elle lui avoua aussi que les dégâts causé par Cameron Cromwell semblaient être définitivement irréversible et que, sans doute, elle aussi ne tarderait pas à rejoindre Amélie au royaume des ombres et de la paix éternel… Cet aveu emplit Juliette d’un sentiment de tristesse sourd… Nemo et ses projets insensés avaient été la cause de tant de victimes innocentes, que ce soit d’un côté ou de l’autre… Alors que la fin de toute cette sinistre, quoi que cruellement mémorable aventure arrivait enfin à son terme, des innocents payaient encore le prix d’une folie que, la gothique romantique le souhaita de tout son cœur, le monde ne connaîtrait plus jusqu’à la fin des temps.
Ayant sans douter remarqué son grand intérêt pour ce qu’elle était en train de taper sur son écran, Babel entreprit d’expliquer la nature des signes incompréhensible que Juliette avait entraperçu sur le dit écran. Dans un tout autre contexte la jeune femme aurait immédiatement pensé que c’était là une succession de symboles sans le moindre sens, mais étant donné la capacité linguistique de Babel, il apparut des plus évident à l’italienne qu’il devait s’agir là d’un langage aussi obscur que sans le moindre sens pour le commun des mortels dont elle faisait partie. Avec une attention toute scolaire, Juliette l’écouta lui expliquer le sens de ce qu’elle lui présenta comme étant des litanies sensé, comme l’italienne l’avait si justement deviné, être utilisé afin d’accomplir le rituel qui s’annonçait en ce lieu. Lorsque Babel évoqua Amélie et ce qu’elle représentait à ses yeux, la gothique romantique acquiesça d’un geste respectueusement entendu de la tête et ajouta :
‘’Oui, cette lutte aura coûté bon nombre de vie aussi innocentes que courageuse et même si c’est peu, certains d’entres nous se doivent de vivre afin de pouvoir, un jour, raconter au monde le sacrifice de ces gens et de ces amis qui ont choisi de lutter pour une juste cause au péril de leur propre existence. Ce sont des sacrifices aussi noble que difficilement acceptable, mais leur mémoires seront illuminé de la flamme du souvenir éternel grâce à ceux qui, aujourd’hui, sont venu mettre un terme définitif à la malfaisance de ces gens qui n’ont eu aucun respect pour la vie.’’
Dans mouvement lascif, Juliette se tourna légèrement en direction de Babel et emprunta durant quelques instants la main de celle-ci qu’elle glissa tendrement entre les siennes. Son regard de glace se plongea alors dans celui de la mutante et elle ajouta :
‘’Je suis désolée Olga… Désolée de ne pas avoir pu sauver ton amie fidèle… Désolée de ne pas avoir pu réussir à te débarrasser de ce que le docteur Death a obligé Cameron Cromwell à te faire subir… Mais je peux toutefois te faire une promesse solennelle en cet instant : Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que cette cérémonie arrive à son terme sans encombre et pour te protéger toi et la Main de Gloire, afin que tu puisse, tout comme Amélie, partir l’esprit serein et rassurée… Je connais le pouvoir malsain de cette main, je l’ai ressenti au plus profond de mon être lorsque je l’ai rendu éthérée et qu’elle s’est mélangé à mes propres atomes, et je comprend maintenant avec justesse quelle menace elle représente…Je ne laisserais personne interrompre la cérémonie, ni même s’emparer de cette main, sois en certaine. Pour toi… Et pour honorer tous ceux qui sont mort pour elle.’’
C’était là une promesse que la gothique romantique entendait bien tenir, quoi qu’il puisse lui en coûter, sans le moindre doute. Heureusement, Babel avait eu le temps de bricoler une parade contre les robots de Van Damme, qui, selon elle les empêcheraient de se coordonner. Il eu été préférable de les voir se désactiver en pénétrant dans le palais, mais c’était déjà cela de gagner si ces machines se retrouvait isolés lors d’une éventuel affrontement. Toutefois, la mutante linguiste paraissait avoir un doute sur l’efficacité de son système. Dans un soupir, Juliette libéra la main de Babel et ajouta dans un sourire qui se voulait optimiste :
‘’Si cela arrive, alors nous aviserons, ne t’inquiètes pas. Tout ce dont tu dois te soucier, c’est de la cérémonie… Pour le reste, laisse nous agir sans te préoccuper de quoi que ce soit.’’
L’italienne conclu sa phrase par une main dans les cheveux de la mutante, en un geste aussi tendre que attentionné… Chaque chose à sa place et une place pour chaque chose disait le dicton… A Babel d’exécuter la cérémonie en compagnie du mutant constitué de béton et à eux de faire en sorte que rien ne vienne interrompre cette cérémonie. Se détachant finalement de Olga qui avait certainement encore du travail à faire avec ses litanies au langage définitivement sans queue ni tête pour elle, Juliette reprit une attitude sage en demeurant aux côté de la jeune femme. Cependant, grande était la curiosité de la gothique romantique et elle ne pu résister que quelques secondes à l’irrépressible envie de demander à nouveau à Babel :
‘’Et ces broutilles dont tu parlais… Qu’est-ce que c’est exactement, dis-moi.. ? Et est-ce que tu pourrais m’expliquer ce qu’il va précisément se passer au cours de cette cérémonie.. ? Tout ce que Mason Lang nous a dit, c’est que cela risquais de bouleverser le tissu de la réalité elle-même…’’
Alors que la gothique romantique allait poursuivre, un retentissant bruit de tonnerre se répercuta en un sinistre écho dans le palais, qui donna à l’italienne le sentiment que les murs de celui-ci avaient vibré sous l’assaut sonore de la colère céleste. Elle détourna brièvement la tête en direction du plafond et dit comme pour elle-même :
‘’Il semblerait que la tempête approche…’’
La question était désormais de savoir de quelle tempête il était question…
- Jin YazukaLeX
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Sam 16 Avr 2011 - 19:55
Jin capta le coup d’œil de la professeur mais fit semblant de rien face à Mr Lang. Il écouta sa réponse à sa question en se disant: *Et bien!* alors qu'il énumérait les capacités des alliés qu'il avait vu dehors.
Avant que l'asiatique puisse répliquer un coup de tonnerre se fit entendre et il tourna la tête en direction de la sortie. Ce n'était peut-être que le temps. C'était peut-être le début de la fin. C'était peut-être le destin en marche.
Tournant lentement la tête vers le Maitre il riva son regard dans le sien et conclut d'une voie monocorde et d'une absolue certitude: "Nous allons le faire."
Se détournant alors il se dirigeât plus ou moins en direction de Juliette et Babel captant en partie leur conversation alors qu'il s'approchait. Mais voyant le geste d’Évanescence qui prit la main de l'autre jeune femme il changea de direction. Sans trop savoir pourquoi il se dit que les mots qui s'échangeaient ne lui étaient pas destinés. Il s'écarta, les laissant à leur propre débat qu'il jugeait trop intime pour lui.
Visiblement tout le monde semblait connaitre quelqu'un alors qu'en faisant le tour de la salle des yeux il voyait que chacun avait accaparé l'attention d'une personne présente. Il n'en concevait pas vraiment de jalousie, ni d'envie. Il avait toujours était de nature solitaire mais il comprenait qu'en ce genre d'instant chacun avait peut-être besoin de se raccrocher à une conversation, quelques mots à échanger avec quelqu'un. Ou peut-être faisaient il simplement connaissance.
Il haussa les épaules. Peu importait pour lui. Il avait poser sa question et n'avait rien à ajouter pour le moment. Il s'avança jusqu'au bout d'une des travée d'eau et s'assit à la mode Japonaise, sur ses talons. Il croisa les doigts, joint ses pouces de manière machinale et laissa reposer le tout sur ses cuisses.
Alors qu'il levait la tête pour regarder le temps à travers l'entrée il capta un éclair au loin, signe qu'un nouveau coup de tonnerre n'allait pas tardé à raisonner dans le Saint des Saints: *C'est une sacrée tempête que nous allons essuyer.*
Parfaitement immobile, le visage neutre, les yeux tourné vers l'entrée et tout ce qui pourrait venir, il laissa la quiétude du lieu et le jeu des reflets semi-hypnotiques de l'eau face à lui l'envahir, pour rentrer dans un jeu duquel il était un maitre: patienter.
[HRP: dernier post avant lundi si tout va bien. Mercredi tard ou jeudi au pire. Bonne fin de WE à tous.]
Avant que l'asiatique puisse répliquer un coup de tonnerre se fit entendre et il tourna la tête en direction de la sortie. Ce n'était peut-être que le temps. C'était peut-être le début de la fin. C'était peut-être le destin en marche.
Tournant lentement la tête vers le Maitre il riva son regard dans le sien et conclut d'une voie monocorde et d'une absolue certitude: "Nous allons le faire."
Se détournant alors il se dirigeât plus ou moins en direction de Juliette et Babel captant en partie leur conversation alors qu'il s'approchait. Mais voyant le geste d’Évanescence qui prit la main de l'autre jeune femme il changea de direction. Sans trop savoir pourquoi il se dit que les mots qui s'échangeaient ne lui étaient pas destinés. Il s'écarta, les laissant à leur propre débat qu'il jugeait trop intime pour lui.
Visiblement tout le monde semblait connaitre quelqu'un alors qu'en faisant le tour de la salle des yeux il voyait que chacun avait accaparé l'attention d'une personne présente. Il n'en concevait pas vraiment de jalousie, ni d'envie. Il avait toujours était de nature solitaire mais il comprenait qu'en ce genre d'instant chacun avait peut-être besoin de se raccrocher à une conversation, quelques mots à échanger avec quelqu'un. Ou peut-être faisaient il simplement connaissance.
Il haussa les épaules. Peu importait pour lui. Il avait poser sa question et n'avait rien à ajouter pour le moment. Il s'avança jusqu'au bout d'une des travée d'eau et s'assit à la mode Japonaise, sur ses talons. Il croisa les doigts, joint ses pouces de manière machinale et laissa reposer le tout sur ses cuisses.
Alors qu'il levait la tête pour regarder le temps à travers l'entrée il capta un éclair au loin, signe qu'un nouveau coup de tonnerre n'allait pas tardé à raisonner dans le Saint des Saints: *C'est une sacrée tempête que nous allons essuyer.*
Parfaitement immobile, le visage neutre, les yeux tourné vers l'entrée et tout ce qui pourrait venir, il laissa la quiétude du lieu et le jeu des reflets semi-hypnotiques de l'eau face à lui l'envahir, pour rentrer dans un jeu duquel il était un maitre: patienter.
[HRP: dernier post avant lundi si tout va bien. Mercredi tard ou jeudi au pire. Bonne fin de WE à tous.]
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Sam 16 Avr 2011 - 23:47
Le Yun était dans un coin de la salle, les mains dans les poches, fixant gravement Babel qui semblait être dans une mauvaise forme. Armé de Monsieur Couproc qui ferait son baroud d'honneur, il lui ferait la fête à cette garce. Sitôt la main de gloire détruite, elle aurait le sort qui lui été réservé, si elle était encore vivante. S'ils en venaient à tous mourir, tant pis. Il serait heureux de savoir qu'elle l'était aussi.
Kanata passa son regard plein de haine sur les autres membres de la pièce. Lucas, ce faux frère qui s'amusait à embrasser Georgia dans son dos. La scène de la cuisine entre lui et Jade était encore gravée dans sa tête. Finalement, Diamond boy avait encore dérapé au point que sa copine se barre carrément de l'Institut. Quand on prenait pas soin de ce qu'on avait, on le perdait. C'était bien fait.
Il y avait aussi le gamin d'Esther et sa nourrice. C'était un peu surprenant. Surtout que le môme pouvait les anéantir. Juliette causait avec Babel, Jin, l'autre jap, tapais la causette au chef du collège, seul survivant. Alban papotait avec la nounou. Lucas serrait la pince du golem de pierre. Kanata soupira et observa ensuite Esther qui fixait David.
Kitsune se rapprocha d'elle en demandant " Pourquoi on peut pas juste rendre cette foutue main à son propriétaire, le machin qui ressemble à un moine là... Ou même la ramener en Alaska ? Si ça se trouve le passage il serait encore ouvert. Kalanouille l'a bien traversé non ?" Il avait été mêlé à cette affaire après tout et lui avait décrit le machin à qui devait appartenir la main, en précisant qu'il était flippant. Enfin en même temps, venant de lui, une fritte avec une écharpe et portant un bonnet serait flippante. "Et puis on devrait avoir un détecteur de métaux pour être sûr que y'a pas de cyborg de Caremus parmi tous les potes de Lang. Je suis sûr que y'en a un qui va nous niquer. " C'était pourtant pas bien compliquer à mettre en oeuvre. On pouvait faire confiance à personne, il était bien placé pour le savoir.
Kanata passa son regard plein de haine sur les autres membres de la pièce. Lucas, ce faux frère qui s'amusait à embrasser Georgia dans son dos. La scène de la cuisine entre lui et Jade était encore gravée dans sa tête. Finalement, Diamond boy avait encore dérapé au point que sa copine se barre carrément de l'Institut. Quand on prenait pas soin de ce qu'on avait, on le perdait. C'était bien fait.
Il y avait aussi le gamin d'Esther et sa nourrice. C'était un peu surprenant. Surtout que le môme pouvait les anéantir. Juliette causait avec Babel, Jin, l'autre jap, tapais la causette au chef du collège, seul survivant. Alban papotait avec la nounou. Lucas serrait la pince du golem de pierre. Kanata soupira et observa ensuite Esther qui fixait David.
Kitsune se rapprocha d'elle en demandant " Pourquoi on peut pas juste rendre cette foutue main à son propriétaire, le machin qui ressemble à un moine là... Ou même la ramener en Alaska ? Si ça se trouve le passage il serait encore ouvert. Kalanouille l'a bien traversé non ?" Il avait été mêlé à cette affaire après tout et lui avait décrit le machin à qui devait appartenir la main, en précisant qu'il était flippant. Enfin en même temps, venant de lui, une fritte avec une écharpe et portant un bonnet serait flippante. "Et puis on devrait avoir un détecteur de métaux pour être sûr que y'a pas de cyborg de Caremus parmi tous les potes de Lang. Je suis sûr que y'en a un qui va nous niquer. " C'était pourtant pas bien compliquer à mettre en oeuvre. On pouvait faire confiance à personne, il était bien placé pour le savoir.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Lun 18 Avr 2011 - 2:09
Esther se retourna pour faire face à Kanata. Elle avait l'air plus préoccupée que jamais. Un peu distante, un peu paumée, elle lança d'une voix peu assurée :
"De ce que j'ai compris, Babel cherche justement à ouvrir un passage vers l'endroit qu'avait exploré Kalalli en Alaska. Et après ce sera à nous de composer avec l'occupant des lieux... Pour le reste... Je ne sais pas si Mason a prévu quoi que ce soit..."
Elle allait pour poser la question à Mason Lang quand un éclair plus fort que les autres fit trembler toute la salle. Visiblement, il n'était pas tombé loin celui-là !
Babel n'avait pas sursauté, elle. Après tout, la jeune femme avait déjà un pied dans la tombe. Et elle écouta distraitement les paroles de Juliette. En d'autres temps, d'autres lieux, elle les aurait apprécié et gouté. Mais là... Olga Tännen était tout simplement au bout du rouleau. Une dernier tâche et elle s'en irait.
"Le dispositif est de toutes manières foireux. En gros, pour résumer, je vais utiliser un langage ultraterrestre que je crois seulement comprendre depuis quelques semaines pour déchirer le tissu de la réalité - le terme est foireux aussi, mais je n'en ai pas de meilleur - en utilisant un artefact, un lieu et un être vivant qui seraient tous trois capables de remiser n'importe quelle arme de destruction massive au placard tellement ils sont puissants... dans le but de faire comprendre à un être d'un autre monde qu'il ferait mieux de récupérer sa paluche et de se tirer. Sans oublier que Caremus, un sociopathe virtuellement immortel, risque de venir tout foutre en l'air..."
Elle s'accorda un sourire : la situation avait un côté grotesque.
"Alors oui, c'est foireux. Pour le reste... Ma console va activer des litanies qui vont activer la Main. Ken va la tenir devant le miroir qui est pour l'heure caché sous un drap. David et le lieu vont surcharger la Main et on va espérer que la magie opère. Mais on peut tout aussi bien être tout simplement vaporisés instantanément sous l'effet de la surchauffe..."
Tandis que Babel broyait du noir, Agatha venait de défaire ses chaussures et de les envoyer valdinguer dans la pièce. Elle regarda avec amour Alban.
"Tu sais c'est dur oui. Mais maintenant que je sais, je ne peux plus fermer les yeux. Une marionnette ne peut vivre que si elle ne voit pas ses fils. Et puis... Il y a David..."
Elle posa un instant ses yeux sur le jeune garçon. Puis, ne tenant pas compte de l'avertissement d'Alban, trempa l'un de ses pieds nus dans le drôle de liquide.
"C'est froid !" brailla Agatha en se retirant du bassin. Son pied était recouvert d'une substance visqueuse, translucide et animée.
"C'est quoi cette cochonnerie ?"
Mais personne n'eut le temps de répondre à la jeune femme. En marge de l'accident aqueux d'Agatha, Babel venait de lancer le programme de son ordinateur. De petits hauts-parleurs commencèrent à émettre de drôles de sons : on aurait dit des champs religieux ou des mantras mais comportant des phonèmes inconnus de la langue ou d'un larynx humain.
Comme si le signal avait été donné, Mason Lang s'approcha du petit coffret situé aux pieds de David et l'ouvrit : il contenait la Main de Gloire.
Ken s'en saisit et la brandit en l'air.
Pendant ce temps, Mason venait de retirer le drap noir, révélant un miroir fort ancien. Et il réveilla David qui ouvrit les yeux, à la manière d'un oisillon apeuré.
Au fond tout était bien rôdé... Et seule Agatha venait donner un aspect cocasse à cette scène, elle qui essayait sans succès de se débarrasser de la drôle de substance qui recouvrait son pied...
... d'ailleurs le canal d'où cette substance venait était en train de s'animer. Le liquide le composant se souleva et commença à dessiner une forme. Une forme humaine. Et puis, en lieu et place de cette forme, apparut...
Tom. L'esprit des lieux.
"Alors on a toujours rien compris, les crétins ? Je vous avais pourtant déjà dit qu'il s'agissait d'une opération de sauvetage et non d'une guerre... Maintenant, si vous voulez mourir et emporter tout le monde dans la tombe, ça m'est égal. Car s'il y a bien un truc où je vous ai toujours laissé votre libre arbitre, c'est bel et bien dans la gestion de votre karma..."
La voix était moqueuse. Et assurée. Au-delà de ses grands airs, Tom ne plaisantait pas.
"De ce que j'ai compris, Babel cherche justement à ouvrir un passage vers l'endroit qu'avait exploré Kalalli en Alaska. Et après ce sera à nous de composer avec l'occupant des lieux... Pour le reste... Je ne sais pas si Mason a prévu quoi que ce soit..."
Elle allait pour poser la question à Mason Lang quand un éclair plus fort que les autres fit trembler toute la salle. Visiblement, il n'était pas tombé loin celui-là !
Babel n'avait pas sursauté, elle. Après tout, la jeune femme avait déjà un pied dans la tombe. Et elle écouta distraitement les paroles de Juliette. En d'autres temps, d'autres lieux, elle les aurait apprécié et gouté. Mais là... Olga Tännen était tout simplement au bout du rouleau. Une dernier tâche et elle s'en irait.
"Le dispositif est de toutes manières foireux. En gros, pour résumer, je vais utiliser un langage ultraterrestre que je crois seulement comprendre depuis quelques semaines pour déchirer le tissu de la réalité - le terme est foireux aussi, mais je n'en ai pas de meilleur - en utilisant un artefact, un lieu et un être vivant qui seraient tous trois capables de remiser n'importe quelle arme de destruction massive au placard tellement ils sont puissants... dans le but de faire comprendre à un être d'un autre monde qu'il ferait mieux de récupérer sa paluche et de se tirer. Sans oublier que Caremus, un sociopathe virtuellement immortel, risque de venir tout foutre en l'air..."
Elle s'accorda un sourire : la situation avait un côté grotesque.
"Alors oui, c'est foireux. Pour le reste... Ma console va activer des litanies qui vont activer la Main. Ken va la tenir devant le miroir qui est pour l'heure caché sous un drap. David et le lieu vont surcharger la Main et on va espérer que la magie opère. Mais on peut tout aussi bien être tout simplement vaporisés instantanément sous l'effet de la surchauffe..."
Tandis que Babel broyait du noir, Agatha venait de défaire ses chaussures et de les envoyer valdinguer dans la pièce. Elle regarda avec amour Alban.
"Tu sais c'est dur oui. Mais maintenant que je sais, je ne peux plus fermer les yeux. Une marionnette ne peut vivre que si elle ne voit pas ses fils. Et puis... Il y a David..."
Elle posa un instant ses yeux sur le jeune garçon. Puis, ne tenant pas compte de l'avertissement d'Alban, trempa l'un de ses pieds nus dans le drôle de liquide.
"C'est froid !" brailla Agatha en se retirant du bassin. Son pied était recouvert d'une substance visqueuse, translucide et animée.
"C'est quoi cette cochonnerie ?"
Mais personne n'eut le temps de répondre à la jeune femme. En marge de l'accident aqueux d'Agatha, Babel venait de lancer le programme de son ordinateur. De petits hauts-parleurs commencèrent à émettre de drôles de sons : on aurait dit des champs religieux ou des mantras mais comportant des phonèmes inconnus de la langue ou d'un larynx humain.
Comme si le signal avait été donné, Mason Lang s'approcha du petit coffret situé aux pieds de David et l'ouvrit : il contenait la Main de Gloire.
Ken s'en saisit et la brandit en l'air.
Pendant ce temps, Mason venait de retirer le drap noir, révélant un miroir fort ancien. Et il réveilla David qui ouvrit les yeux, à la manière d'un oisillon apeuré.
Au fond tout était bien rôdé... Et seule Agatha venait donner un aspect cocasse à cette scène, elle qui essayait sans succès de se débarrasser de la drôle de substance qui recouvrait son pied...
... d'ailleurs le canal d'où cette substance venait était en train de s'animer. Le liquide le composant se souleva et commença à dessiner une forme. Une forme humaine. Et puis, en lieu et place de cette forme, apparut...
Tom. L'esprit des lieux.
"Alors on a toujours rien compris, les crétins ? Je vous avais pourtant déjà dit qu'il s'agissait d'une opération de sauvetage et non d'une guerre... Maintenant, si vous voulez mourir et emporter tout le monde dans la tombe, ça m'est égal. Car s'il y a bien un truc où je vous ai toujours laissé votre libre arbitre, c'est bel et bien dans la gestion de votre karma..."
La voix était moqueuse. Et assurée. Au-delà de ses grands airs, Tom ne plaisantait pas.
- Brieuc de FolcoatLeX
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Lun 18 Avr 2011 - 12:32
Via les communicateurs des membres de l'Institut, Brieuc de Folcoat a écrit:"Attention, le cirque va commencer. Y'a… Euh, quelqu'un connaît la Grande Effea ?"
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Lun 18 Avr 2011 - 12:59
En écoutant attentivement les explications de Babel concernant le rituel, Juliette compris que, au final, absolument rien n’était sur à cent pour cent dans cette mission et moins encore le rituel sensé faire apparaître le propriétaire de la Main de Gloire au sein du palais. Mais ce que remarqua plus encore la gothique romantique, ce fut le détachement de la jeune femme et la profonde lassitude qui émanait d’elle. C’était comme si elle avait décidé de ne plus lutter après cette dernière aventure, comme si de ses vœux elle en appelait à une mort aussi rapide que, en fin de compte, libératrice… l’italienne trouva cela très triste et elle réalisa alors que sans doute elle avait mal évalué la souffrance qui avait du être celle de la mutante linguiste au cours de son emprisonnement. Aussi désolant que cela puisse être, il semblait que le cycle malfaisant de Nemo qui allait atteindre son terme en ce jour soit destiné à devenir un épisode profondément ancré dans la mémoire mutante. Mais tout ceci ne fit que confirmer la volonté de la gothique romantique, qui se promis alors intérieurement de faire plus encore tout son possible, et même au-delà, afin de tenir son engagement pris envers Babel quelques instants plutôt.
Cette main, dont d’ailleurs elle ne comprenait pas vraiment la définition de ‘’gloire’’, ils allaient la rendre à son propriétaire, qu’il le veuille ou non. Mais de toute façon, qu’il soit humain, extraterrestre ou bien encore extra dimensionnel, un être sain d’esprit voudrait certainement retrouver son membre manquant à tous prix. Si ce n’était pas le cas, alors il faudrait sans doute se poser la question de savoir le pourquoi de ce refus. Peut-être même qu’avec un peu de chance et une certaine forme de reconnaissance de sa part, cette entité pourrait éventuellement les débarrasser définitivement de Van Damme/Caremus et ses acolytes robotiques. Dans une généreuse tentative de rehausser la confiance de Babel en elle et en le rituel, Juliette lui agrippa délicatement sa main lasse et lui dit de son ton le plus délicieusement volontaire :
‘’On va y arriver, j’ai confiance en toi Olga… Ouvre nous simplement le passage afin d’amener cette entité parmi nous et nous nous chargerons de lui faire reprendre sa main, coûte que coûte, c’est promis.’’
Une fois sa promesse faite, Juliette se détacha de la jeune mutante et se contenta de la laisser finir sa préparation en lui jetant uniquement un regard confiant, ainsi que un sourire qui l’était tout autant… Même si son pouvoir n’était pas aussi flamboyant et mortel que certains autres, Olga Tännen était assurément une véritable héroïne dans le sens le plus noble du terme, à n’en pas douter. Après quelques instants, tout sembla enfin débuter : Babel venait d’appuyer sur la touche entrée de son ordinateur portable et aussitôt des sons semblables à des chants ou des mantras religieux résonnèrent, doucement mais sûrement, à travers tous le palais. Les paroles prononcés ne ressemblaient à rien d’humainement connus, mais toutefois Juliette leur trouva un certain air de famille avec celles que Babel avait prononcé afin de détruire les armures liquides à Dulce. Certes, cela n’avait guère de similitude dans les faits, mais c’était en tous cas ce qui s’en rapprochait le plus aux oreilles de la gothique romantique.
Tout sembla alors s’emballer… Elle vit Mason Lang se précipiter afin d’ouvrir un petit coffret disposé au pied de David et en fit émerger la Main de Gloire qu’il donna aussitôt au mutant de béton qui joua alors son rôle en se positionnant au mieux afin d’offrir l’artefact à l’immensité de la pièce. Le petit garçon se fit ensuite réveiller dans une surprise certaine comme pouvait en témoigner son regard quelque peu perdu et… Plus rien… La cérémonie venait de commencer et ils allait maintenant devoir en affronter les conséquences, quelles qu’elles soient. L’appel au secours de la nounou du jeune mutant surpuissant attira brièvement l’attention de l’italienne, mais elle s’en désintéressa très rapidement en constatant que quelque chose avait fait surgir l’eau… Hors de l’eau.. ? Non, pas tout à fait… En réalité, on aurait plutôt dit que c’était l’eau elle-même qui se redresser, avant de laisser apparaitre une bien étrange créature physiquement humaine, mais visuellement… Inquiétante.
Elle s’adressa à eux, les connaissant visiblement, mais pour sa part Juliette ne le reconnaissait pas le moins du monde. Elle se dit alors que l’équipe envoyé à l’élection du prophète avait du le rencontrer, puisqu’il prétendait les avoir déjà mis en garde… En garde contre quoi, là était la question car Juliette ne comprenait pas vraiment le sens de ses paroles. C’est alors que la voix du plus jeune membre de l’équipe résonna dans son communicateur, les avertissant que, à l’extérieur aussi, les choses avaient commencé à bouger… Et pas en bien apparemment. Pour toute réponse, l’italienne lui répondit, à lui mais aussi à tous les autres par l’intermédiaire de l’extravagante télépathe du Collège Invisible :
*retenez-les le plus longtemps possible, la cérémonie vient de débuter !*
Puis, laissant l’étrange créature au bon soins de quelqu’un la connaissant un peu mieux qu’elle, Juliette reporta son attention sur le miroir qui venait d’être enfin révélé et duquel elle se rapprocha lentement après avoir quitté sa place auprès de Babel… Maintenant, c’était à eux de jouer… Enfin… Si tant est que le rituel amène au résultat escompté, bien entendu.
Cette main, dont d’ailleurs elle ne comprenait pas vraiment la définition de ‘’gloire’’, ils allaient la rendre à son propriétaire, qu’il le veuille ou non. Mais de toute façon, qu’il soit humain, extraterrestre ou bien encore extra dimensionnel, un être sain d’esprit voudrait certainement retrouver son membre manquant à tous prix. Si ce n’était pas le cas, alors il faudrait sans doute se poser la question de savoir le pourquoi de ce refus. Peut-être même qu’avec un peu de chance et une certaine forme de reconnaissance de sa part, cette entité pourrait éventuellement les débarrasser définitivement de Van Damme/Caremus et ses acolytes robotiques. Dans une généreuse tentative de rehausser la confiance de Babel en elle et en le rituel, Juliette lui agrippa délicatement sa main lasse et lui dit de son ton le plus délicieusement volontaire :
‘’On va y arriver, j’ai confiance en toi Olga… Ouvre nous simplement le passage afin d’amener cette entité parmi nous et nous nous chargerons de lui faire reprendre sa main, coûte que coûte, c’est promis.’’
Une fois sa promesse faite, Juliette se détacha de la jeune mutante et se contenta de la laisser finir sa préparation en lui jetant uniquement un regard confiant, ainsi que un sourire qui l’était tout autant… Même si son pouvoir n’était pas aussi flamboyant et mortel que certains autres, Olga Tännen était assurément une véritable héroïne dans le sens le plus noble du terme, à n’en pas douter. Après quelques instants, tout sembla enfin débuter : Babel venait d’appuyer sur la touche entrée de son ordinateur portable et aussitôt des sons semblables à des chants ou des mantras religieux résonnèrent, doucement mais sûrement, à travers tous le palais. Les paroles prononcés ne ressemblaient à rien d’humainement connus, mais toutefois Juliette leur trouva un certain air de famille avec celles que Babel avait prononcé afin de détruire les armures liquides à Dulce. Certes, cela n’avait guère de similitude dans les faits, mais c’était en tous cas ce qui s’en rapprochait le plus aux oreilles de la gothique romantique.
Tout sembla alors s’emballer… Elle vit Mason Lang se précipiter afin d’ouvrir un petit coffret disposé au pied de David et en fit émerger la Main de Gloire qu’il donna aussitôt au mutant de béton qui joua alors son rôle en se positionnant au mieux afin d’offrir l’artefact à l’immensité de la pièce. Le petit garçon se fit ensuite réveiller dans une surprise certaine comme pouvait en témoigner son regard quelque peu perdu et… Plus rien… La cérémonie venait de commencer et ils allait maintenant devoir en affronter les conséquences, quelles qu’elles soient. L’appel au secours de la nounou du jeune mutant surpuissant attira brièvement l’attention de l’italienne, mais elle s’en désintéressa très rapidement en constatant que quelque chose avait fait surgir l’eau… Hors de l’eau.. ? Non, pas tout à fait… En réalité, on aurait plutôt dit que c’était l’eau elle-même qui se redresser, avant de laisser apparaitre une bien étrange créature physiquement humaine, mais visuellement… Inquiétante.
Elle s’adressa à eux, les connaissant visiblement, mais pour sa part Juliette ne le reconnaissait pas le moins du monde. Elle se dit alors que l’équipe envoyé à l’élection du prophète avait du le rencontrer, puisqu’il prétendait les avoir déjà mis en garde… En garde contre quoi, là était la question car Juliette ne comprenait pas vraiment le sens de ses paroles. C’est alors que la voix du plus jeune membre de l’équipe résonna dans son communicateur, les avertissant que, à l’extérieur aussi, les choses avaient commencé à bouger… Et pas en bien apparemment. Pour toute réponse, l’italienne lui répondit, à lui mais aussi à tous les autres par l’intermédiaire de l’extravagante télépathe du Collège Invisible :
*retenez-les le plus longtemps possible, la cérémonie vient de débuter !*
Puis, laissant l’étrange créature au bon soins de quelqu’un la connaissant un peu mieux qu’elle, Juliette reporta son attention sur le miroir qui venait d’être enfin révélé et duquel elle se rapprocha lentement après avoir quitté sa place auprès de Babel… Maintenant, c’était à eux de jouer… Enfin… Si tant est que le rituel amène au résultat escompté, bien entendu.
- Jin YazukaLeX
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Lun 18 Avr 2011 - 19:23
Jin resta impassible alors que le deuxième éclair faisait trembler le bâtiment. S'il en croyait la rémanence dans ses yeux et qui mettait l'entrée en surimpression au milieu de sa vu c'était tombé pas loin du tout.
Il baissa les yeux et cligna plusieurs fois pour chasser l'impression et quand il les releva il vit la femme qui discuter avec Alban tremper un de ces pieds dans "l'eau" et s'exclamer.
Se relevant il allait voir ce qui se passait quand il remarqua la substance elle même. On aurait dit un peu de sa propre matière sous forme de flaque sauf qu'elle était translucide. L'idée lui fit avoir un temps d'arrêt.
Il n'eut guère le loisir d'observer plus le phénomène, car les choses se mettaient en branle: la cérémonie commença et alors qu'il observait les différents acteurs "jouer leur rôle" "l'eau" se mit à bouger, se rassembler pour finalement former une créature, le fameux Tom, qui s'adressa à eux.
Pratiquement dans le même instant Brieuc leur envoya un message et jetant un coup d'oeil autour de lui il constata qu'Evanescence commençait déjà à lui répondre.
Jin reporta donc son attention vers Tom et s'approcha de lui, jetant un coup d’œil au passage vers le pied d'Agatha: "Qui doit être sauvé, pourquoi."
Les yeux levés vers lui le Japonais fit comme à son habitude. Il alla droit au but, n'ayant pas comprit les paroles de l'esprit, qui faisait d'ailleurs référence à des évènements dont il n'avait pas prit part.
Il baissa les yeux et cligna plusieurs fois pour chasser l'impression et quand il les releva il vit la femme qui discuter avec Alban tremper un de ces pieds dans "l'eau" et s'exclamer.
Se relevant il allait voir ce qui se passait quand il remarqua la substance elle même. On aurait dit un peu de sa propre matière sous forme de flaque sauf qu'elle était translucide. L'idée lui fit avoir un temps d'arrêt.
Il n'eut guère le loisir d'observer plus le phénomène, car les choses se mettaient en branle: la cérémonie commença et alors qu'il observait les différents acteurs "jouer leur rôle" "l'eau" se mit à bouger, se rassembler pour finalement former une créature, le fameux Tom, qui s'adressa à eux.
Pratiquement dans le même instant Brieuc leur envoya un message et jetant un coup d'oeil autour de lui il constata qu'Evanescence commençait déjà à lui répondre.
Jin reporta donc son attention vers Tom et s'approcha de lui, jetant un coup d’œil au passage vers le pied d'Agatha: "Qui doit être sauvé, pourquoi."
Les yeux levés vers lui le Japonais fit comme à son habitude. Il alla droit au but, n'ayant pas comprit les paroles de l'esprit, qui faisait d'ailleurs référence à des évènements dont il n'avait pas prit part.
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Mer 20 Avr 2011 - 0:10
Un coup ils devaient détruire la main, un coup ils devaient la rendre à son proprio. Manquerait plus que la main s'anime et marche sur ses doigts, façon La Chose, en criant des petits "Papa !" en trottinant jusqu'au moine de la dimension parallèle. Ca serait le pompom de l'incongru. A moins qu'ils aient raté une petite annonce dans le "Dimensional news" : "A perdu main verte de la destruction du monde. Récompense à celui qui la ramène en bon état. Appelez moi de 17 à 22h du lundi au vendredi au numéro suivant. ". Bref, Esther avait l'air aussi paumée que les autres finalement. "Mouai." Ca résumait bien la pensée du moment.
Soudainement, Babel lança son programme avec des litanies bizarres. Le Yun s'adossa à un mur, éloigné du miroir et observa. Quoi d'autre à glander, de toute ? David se réveillait, Ken chopait la main. Un clodo sortait d'un liquide visqueux dans un canal. Normal. Il était au pays des barges après tout. Plus rien ne l'étonnait à force. D'ailleurs, le SDF se foutait ouvertement de leur gueule. C'était presque marrant tiens.
Dehors, y'avait des éclairs. Parce que y'avait même une météo dans ce monde parallèle ? Enfin. C'était quoi au juste cet endroit ? Kanata savait même pas si ça avait une position géographique réelle. Mouai. Bon. Il s'en tapait en fait. Il observait la suite des évènements, toujours armé de son couteau de boucher anti-procureur du chaos. Des fois qu'il soit de retour, celui-là...
Soudainement, Babel lança son programme avec des litanies bizarres. Le Yun s'adossa à un mur, éloigné du miroir et observa. Quoi d'autre à glander, de toute ? David se réveillait, Ken chopait la main. Un clodo sortait d'un liquide visqueux dans un canal. Normal. Il était au pays des barges après tout. Plus rien ne l'étonnait à force. D'ailleurs, le SDF se foutait ouvertement de leur gueule. C'était presque marrant tiens.
Dehors, y'avait des éclairs. Parce que y'avait même une météo dans ce monde parallèle ? Enfin. C'était quoi au juste cet endroit ? Kanata savait même pas si ça avait une position géographique réelle. Mouai. Bon. Il s'en tapait en fait. Il observait la suite des évènements, toujours armé de son couteau de boucher anti-procureur du chaos. Des fois qu'il soit de retour, celui-là...
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Mer 20 Avr 2011 - 20:49
L’élémentaire de béton ne semblait pas doté de capacités intellectuelles hors du commun. À moins que sa manière de parler était enrayée par sa langue de béton… Dans tous les cas, il plut à Lucas de par sa politesse et sa sympathie innées. Il n’hésita pas à confier sa peur au suédois, ni sa satisfaction de serrer la pince de quelqu’un sans lui détruire inexorablement la main. Lucas lui envoya un sourire amical avant de se faire interrompre par la gardienne du petit David, Agatha, qui voulait apparemment se baigner, et qui semblait, elle, complètement hors du coup. Lucas la regarda bizarrement, avant qu’Alban n’intervienne et ne réponde à sa place à la demoiselle.
Mais bien vite, l’ambiance bon enfant se dégrada. Dehors, un coup de tonnerre résonna, et les mots de Brieuc, par communicateur, confirmèrent l’arrivée d’ennemis potentiels. Ainsi Nemo n’avait pas compris qu’aujourd’hui sonnerait l’heure de sa fin. L’association, représentée désormais par un groupe de robots sanguinaires, envoyait ses dernières troupes affronter les mutants de l’institut et le collège invisible. La bataille finale d’une guerre qui n’avait que trop duré…
À l’intérieur du Saint des Saints, le spectacle commençait aussi : Olga venait d’activer ses chants gutturaux et étranges, et Lang venait de dévoiler la Main de Gloire, cet artefact fluorescent qui avait laissé sa marque dans le pantalon de Lucas…
Bien vite, le golem bétonné s’empara de la main à l’instant où Lang dévoilait un miroir antique impressionnant, vers lequel Lucas se pencha avec curiosité, sans s’en approcher outre mesure…
Derrière lui, Tom, l’esprit des lieux, les mettait en garde contre le danger de tout ceci. Ils l’étaient déjà tous, au courant. Et ses mises en garde, bien que fondées, avaient été acceptées par tous ici. Le jeu en valait la chandelle. Le sacrifice éventuel de quelques uns pour la liberté de tous… C’était une idéologie en tant que telle… La seule qui restait encore dans le cœur de Lucas.
Il se tourna donc vers Tom, d’un air sérieux, mais nonchalant…
« Guerre et sauvetage… les deux s’y retrouvent, au final. Tout ce qui importe, c’est le côté qu’on choisit. »
Par prudence, et pour avoir une meilleure vue d’ensemble sur ce qui se passait, Lucas décida de prendre de la hauteur. Il se servit de sa télékinésie minérale pour se soulever dans les airs, deux mètres au dessus du sol, afin d’englober la salle d’un regard attentif.
Mais bien vite, l’ambiance bon enfant se dégrada. Dehors, un coup de tonnerre résonna, et les mots de Brieuc, par communicateur, confirmèrent l’arrivée d’ennemis potentiels. Ainsi Nemo n’avait pas compris qu’aujourd’hui sonnerait l’heure de sa fin. L’association, représentée désormais par un groupe de robots sanguinaires, envoyait ses dernières troupes affronter les mutants de l’institut et le collège invisible. La bataille finale d’une guerre qui n’avait que trop duré…
À l’intérieur du Saint des Saints, le spectacle commençait aussi : Olga venait d’activer ses chants gutturaux et étranges, et Lang venait de dévoiler la Main de Gloire, cet artefact fluorescent qui avait laissé sa marque dans le pantalon de Lucas…
Bien vite, le golem bétonné s’empara de la main à l’instant où Lang dévoilait un miroir antique impressionnant, vers lequel Lucas se pencha avec curiosité, sans s’en approcher outre mesure…
Derrière lui, Tom, l’esprit des lieux, les mettait en garde contre le danger de tout ceci. Ils l’étaient déjà tous, au courant. Et ses mises en garde, bien que fondées, avaient été acceptées par tous ici. Le jeu en valait la chandelle. Le sacrifice éventuel de quelques uns pour la liberté de tous… C’était une idéologie en tant que telle… La seule qui restait encore dans le cœur de Lucas.
Il se tourna donc vers Tom, d’un air sérieux, mais nonchalant…
« Guerre et sauvetage… les deux s’y retrouvent, au final. Tout ce qui importe, c’est le côté qu’on choisit. »
Par prudence, et pour avoir une meilleure vue d’ensemble sur ce qui se passait, Lucas décida de prendre de la hauteur. Il se servit de sa télékinésie minérale pour se soulever dans les airs, deux mètres au dessus du sol, afin d’englober la salle d’un regard attentif.
- Alban O'RiordanLeX
- Age : 33
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Date d'inscription : 02/07/2010
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Jeu 21 Avr 2011 - 8:21
Alban venait de voir qu'Agatha n'avait absolument pas tenu compte de ce qu'il venait de dire quand les chants gutturaux commencèrent. Il cacha un instant son visage en posant sa main dessus. Le spectacle commença à se dérouler en deux lieux, dans le cercle d'invocation et dans le bassin où Tom le clochard commença à apparaître pour laisser sortir un de ses reproches débiles qui faisait suite à un conseil qu'ils n'avaient jamais entendu. Alban espérait que l'apparition de cet être qui, outre le tremblement dans les dos qu'il lui inspirait, réussissait à soulever la plus belle vague d'agacement possible chez le jeune homme serait la conséquence la plus terrible du trempage de pieds d'Agatha. Il soupira en regardant le clochard.
"Sérieux Tom Sawyer, avoir changé de rivière, ne t'as pas réussi tu nous fait la leçon comme si tu nous avais déjà tout dit. C'est au moins la deux ou troisième fois et comme nous autres habitants de la Terre n'avons pas envie d'y passer sans rien tenter, on essaye. Au moins tu ne pourras pas te plaindre du spectacle. Mais si tu as des conseils, on t'écoute!"
Les autres avaient répondu avec plus de sympathique que lui, mais le jeune homme n'y pouvais rien c'était la troisième fois qu'il se retrouvait face au clochard et qu'il se sentait intimement convaincu que prier dans une église aurait peut-être plus d'utilité. Tout ça avait quelque chose de triste...
Les évènements s’accélérèrent après l'information de Brieuc et Alban tourna sa tête vers la porte. Pourvu que Jolène et les autres aillent bien et s'en sortent. Il avait pensé sortir à l'origine pour aider sur le front, mais il sentait qu'il y en aurait bientôt un autre dans la pièce et avait un peu peur de troubler le rituel. Aussi il resta là et tourna ses yeux vers le cercle d'incantations tout en gardant un oeil sur la jambe d'Amélie.
"Sérieux Tom Sawyer, avoir changé de rivière, ne t'as pas réussi tu nous fait la leçon comme si tu nous avais déjà tout dit. C'est au moins la deux ou troisième fois et comme nous autres habitants de la Terre n'avons pas envie d'y passer sans rien tenter, on essaye. Au moins tu ne pourras pas te plaindre du spectacle. Mais si tu as des conseils, on t'écoute!"
Les autres avaient répondu avec plus de sympathique que lui, mais le jeune homme n'y pouvais rien c'était la troisième fois qu'il se retrouvait face au clochard et qu'il se sentait intimement convaincu que prier dans une église aurait peut-être plus d'utilité. Tout ça avait quelque chose de triste...
Les évènements s’accélérèrent après l'information de Brieuc et Alban tourna sa tête vers la porte. Pourvu que Jolène et les autres aillent bien et s'en sortent. Il avait pensé sortir à l'origine pour aider sur le front, mais il sentait qu'il y en aurait bientôt un autre dans la pièce et avait un peu peur de troubler le rituel. Aussi il resta là et tourna ses yeux vers le cercle d'incantations tout en gardant un oeil sur la jambe d'Amélie.
- Abaigh Mc CullohLeX
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Equipe : OryX
Nom de code : Fíaìn
Date d'inscription : 08/07/2007
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Sam 30 Avr 2011 - 0:39
(HJ : Mes excuses pour ce post d'une inutilité affligeante mais c'est pour me lancer dans la mission. Au prochain post, ce sera mieux! ^^ ... Enfin, j'espère O_O)
Dans cette cuisine qui me paraissait horriblement froide (bon nombre de choses me paraissaient froides depuis le départ de Charis), j'étais là sans être là. Présente en étant absente. Je n'essayais pas de casser l'ambiance mais je ne me sentais juste pas le courage d'évoquer avec mes camarades tous les souvenirs auxquels ils faisaient allusion, en particulier Genosha. J'avais vécu des choses terribles là-bas, mais j'en avais aussi vécu de très belles. En tout cas, jusqu'à récemment elles m'avaient semblées très belles... Mais aujourd'hui, le souvenir de ma déclaration et de ce qui avait suivi n'était plus qu'un souvenir douloureux. Je ne souhaitais cependant pas l'oublier : Je voulais garder Charis dans mon esprit et dans mon coeur, peu importait la douleur que cela pouvait provoquer. En tout cas, je n'avais pas le coeur à me joindre à leur conversation : J'étais là, et c'était déjà pas mal. J'avais fini par me mettre un coup de pied aux fesses et j'avais été voir Esther pour pouvoir mettre certaines choses au point avec elle, en particulier ce qui était arrivé à l'équipe pendant ma longue absence. Je fis de mon mieux pour intégrer tout ce qu'Esther m'expliqua mais ce ne fut pas simple. Je fus cependant capable de retenir le pourquoi de notre prochaine mission et surtout, la présence sur les lieux du fils d'Esther. Ca, c'était le genre d'information qui entrait bien dans ma tête... Finalement, j'avais dit à Esther que j'allais être à leurs côtés, que, si elle voulait toujours de moi, j'étais toujours une LeX et je dois bien avouer que j'avais été rassurée de voir que j'avais toujours ma place dans l'équipe : J'avais encore ma place quelque part, j'avais un but, je pouvais servir à quelque chose et étant donné l'état dans lequel je me trouvais, c'était tout à fait ce dont j'avais besoin.
Nous revoilà donc cette cuisine où très vite, le silence se fit. Puis, nous quittâmes l'Institut pour nous rendre sur les lieux où, nous l'espérions tous, l'arrêt de mort de la secte Nemo allait être signé. Notre mission était simple : Faire en sorte que le rituel se déroule sans encombre. Mission simple, et pourtant délicate et dangereuse, nous le savions tous. Après tout, dès que cela touchait de près ou de loin Nemo, rien ne se passait jamais comme prévu, alors... C'était ma première mission depuis le départ du Charis et il était étrange, pour moi, d'être partie sans avoir eu à lui dire au revoir, d'être loin sans avoir à m'inquiéter de ce qui pouvait lui arriver dans une mission (elle était en sécurité chez elle en Suisse), de n'avoir personne à qui revenir en un seul morceau. Est-ce que cet état d'esprit allait me permettre d'être plus efficace? Sans doute, en tout cas, il allait surtout me rendre moins prudente, ayant moins de choses à perdre... Ce fut donc dans cet état d'esprit relativement particulier et si différent de celle que j'avais été avant que j'accompagnais certains de mes coéquipiers jusqu'à l'intérieur du palais, laissant les autres LeX derrière nous dehors pour surveiller les alentours. Une fois à l'intérieur, chacun des LeX trouva quelqu'un à qui parler, quelqu'un à retrouver et je restai alors dans mon coin, ne me mêlant à aucune conversation, me contentant d'observer les lieux qui étaient, il faut bien l'avouer, d'une splendeur incroyable. Cela m'occupa l'esprit jusqu'à ce qu'un coup de tonnerre retentisse dans tout le palais. Mon regard se reporta sur mes coéquipiers et leurs interlocuteurs quand un deuxième coup de tonnerre retentit, bien plus proche que le précédent. L'orage ne m'avait jamais dérangé mais là, cela me donna des frissons. Une appréhension était en train de s'insinuer doucement en moi et ça va paraître dingue mais cela me fit plaisir de ressentir cette sensation : J'avais l'impression d'être moins vide.
Puis, le programme de Babel (finalement, j'avais réussi à retenir son nom) fut lancé et d'étranges sons se mirent à raisonner dans tout le palais : Le rituel avait donc commencé. Après avoir observé brièvement Babel, mon regard se porta sur un type qui, d'après mes souvenirs, devait s'appeler Fang ou un truc dans le genre (j'avais eu beaucoup d'informations à enregistrer d'un coup et comme je n'étais pas un robot...) s'approcha d'un coffret qui était aux pieds du fils d'Esther (lui, j'avais retenu son prénom mais surtout ce dont il était capable) et l'ouvrit. Je restai un instant sans bouger en voyant la Main de la Gloire, rapidement remise entre les mains de... Hum... De la créature en béton qui jusque là taillait un brin de causette avec Lucas. Cette fois-ci, c'était bel et bien parti. Lorsqu'un autre type apparut, ou plutôt une entité puisque d'après ce que j'en savais il s'agissait de l'esprit qui gardait les lieux, je n'y prêtai guère attention, cette dernière entièrement portée sur l'immense miroir qui venait d'être mis à découvert. C'est à cet instant-là que la voix de Brieuc s'éleva des communicateurs. La réponse de Juliette ne tarda pas et elle se dirigea ensuite vers le miroir. Je décidai de la rejoindre et de prendre place face au miroir, à ses côtés. Pourquoi? Aucune idée. L'instinct, l'envie... Non, vraiment, je n'en avais aucune idée. Toujours était-il que j'étais à présent là, près de Juliette, à fixer le miroir et nos reflets, toujours plongée dans un profond silence dont je n'étais toujours pas décidée à sortir.
Patience...
Dans cette cuisine qui me paraissait horriblement froide (bon nombre de choses me paraissaient froides depuis le départ de Charis), j'étais là sans être là. Présente en étant absente. Je n'essayais pas de casser l'ambiance mais je ne me sentais juste pas le courage d'évoquer avec mes camarades tous les souvenirs auxquels ils faisaient allusion, en particulier Genosha. J'avais vécu des choses terribles là-bas, mais j'en avais aussi vécu de très belles. En tout cas, jusqu'à récemment elles m'avaient semblées très belles... Mais aujourd'hui, le souvenir de ma déclaration et de ce qui avait suivi n'était plus qu'un souvenir douloureux. Je ne souhaitais cependant pas l'oublier : Je voulais garder Charis dans mon esprit et dans mon coeur, peu importait la douleur que cela pouvait provoquer. En tout cas, je n'avais pas le coeur à me joindre à leur conversation : J'étais là, et c'était déjà pas mal. J'avais fini par me mettre un coup de pied aux fesses et j'avais été voir Esther pour pouvoir mettre certaines choses au point avec elle, en particulier ce qui était arrivé à l'équipe pendant ma longue absence. Je fis de mon mieux pour intégrer tout ce qu'Esther m'expliqua mais ce ne fut pas simple. Je fus cependant capable de retenir le pourquoi de notre prochaine mission et surtout, la présence sur les lieux du fils d'Esther. Ca, c'était le genre d'information qui entrait bien dans ma tête... Finalement, j'avais dit à Esther que j'allais être à leurs côtés, que, si elle voulait toujours de moi, j'étais toujours une LeX et je dois bien avouer que j'avais été rassurée de voir que j'avais toujours ma place dans l'équipe : J'avais encore ma place quelque part, j'avais un but, je pouvais servir à quelque chose et étant donné l'état dans lequel je me trouvais, c'était tout à fait ce dont j'avais besoin.
Nous revoilà donc cette cuisine où très vite, le silence se fit. Puis, nous quittâmes l'Institut pour nous rendre sur les lieux où, nous l'espérions tous, l'arrêt de mort de la secte Nemo allait être signé. Notre mission était simple : Faire en sorte que le rituel se déroule sans encombre. Mission simple, et pourtant délicate et dangereuse, nous le savions tous. Après tout, dès que cela touchait de près ou de loin Nemo, rien ne se passait jamais comme prévu, alors... C'était ma première mission depuis le départ du Charis et il était étrange, pour moi, d'être partie sans avoir eu à lui dire au revoir, d'être loin sans avoir à m'inquiéter de ce qui pouvait lui arriver dans une mission (elle était en sécurité chez elle en Suisse), de n'avoir personne à qui revenir en un seul morceau. Est-ce que cet état d'esprit allait me permettre d'être plus efficace? Sans doute, en tout cas, il allait surtout me rendre moins prudente, ayant moins de choses à perdre... Ce fut donc dans cet état d'esprit relativement particulier et si différent de celle que j'avais été avant que j'accompagnais certains de mes coéquipiers jusqu'à l'intérieur du palais, laissant les autres LeX derrière nous dehors pour surveiller les alentours. Une fois à l'intérieur, chacun des LeX trouva quelqu'un à qui parler, quelqu'un à retrouver et je restai alors dans mon coin, ne me mêlant à aucune conversation, me contentant d'observer les lieux qui étaient, il faut bien l'avouer, d'une splendeur incroyable. Cela m'occupa l'esprit jusqu'à ce qu'un coup de tonnerre retentisse dans tout le palais. Mon regard se reporta sur mes coéquipiers et leurs interlocuteurs quand un deuxième coup de tonnerre retentit, bien plus proche que le précédent. L'orage ne m'avait jamais dérangé mais là, cela me donna des frissons. Une appréhension était en train de s'insinuer doucement en moi et ça va paraître dingue mais cela me fit plaisir de ressentir cette sensation : J'avais l'impression d'être moins vide.
Puis, le programme de Babel (finalement, j'avais réussi à retenir son nom) fut lancé et d'étranges sons se mirent à raisonner dans tout le palais : Le rituel avait donc commencé. Après avoir observé brièvement Babel, mon regard se porta sur un type qui, d'après mes souvenirs, devait s'appeler Fang ou un truc dans le genre (j'avais eu beaucoup d'informations à enregistrer d'un coup et comme je n'étais pas un robot...) s'approcha d'un coffret qui était aux pieds du fils d'Esther (lui, j'avais retenu son prénom mais surtout ce dont il était capable) et l'ouvrit. Je restai un instant sans bouger en voyant la Main de la Gloire, rapidement remise entre les mains de... Hum... De la créature en béton qui jusque là taillait un brin de causette avec Lucas. Cette fois-ci, c'était bel et bien parti. Lorsqu'un autre type apparut, ou plutôt une entité puisque d'après ce que j'en savais il s'agissait de l'esprit qui gardait les lieux, je n'y prêtai guère attention, cette dernière entièrement portée sur l'immense miroir qui venait d'être mis à découvert. C'est à cet instant-là que la voix de Brieuc s'éleva des communicateurs. La réponse de Juliette ne tarda pas et elle se dirigea ensuite vers le miroir. Je décidai de la rejoindre et de prendre place face au miroir, à ses côtés. Pourquoi? Aucune idée. L'instinct, l'envie... Non, vraiment, je n'en avais aucune idée. Toujours était-il que j'étais à présent là, près de Juliette, à fixer le miroir et nos reflets, toujours plongée dans un profond silence dont je n'étais toujours pas décidée à sortir.
Patience...
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Sam 30 Avr 2011 - 12:17
"Dans une guerre, il faut choisir un camp. Dans une mission de sauvetage, il n'y a pas de camps. C'est une opération de sauvetage, les petits potes. La Terre est en flammes et les pompiers sont morts. Alors, qu'allez vous faire ? Vous jeter dans le vide ? Votre karma est un champ de ruines, seuls les vrais petits Saints peuvent prendre l'échelle de Jacob et revenir, les gars. Seuls les vrais sages peuvent changer de rivière... Vous êtes dans le marais, les nains. Dans le marais de votre ignorance" lança Tom de sa voix moqueuse. Visiblement, il ne voulait faire aucun effort pour se faire comprendre.
Le programme lancé par Babel commençait à porter ses fruits. L'atmosphère devenait électrique. Les cheveux de toutes les personnes présentes se dressèrent sur leur tête. De petites étincelles jaillissaient un peu partout dans la pièce. Et...
"Oh ! C'est quoi ce binz' ?" s'exclama Ken Primm en observant la Main de Gloire.
... cette dernière venait de replier les doigts.
Un fracas assourdissant retentit dans la pièce. Le sol trembla quelques instants. Il se passait quelque chose dehors. Un combat semblait avoir commencé.
Mais tout le monde était fasciné par le Miroir. Abaigh et Juliette, aux premières loges, purent voir la surface de celui-ci s'animer. Le miroir était recouvert d'une substance liquide et animée. Un peu comme celle résidant dans les canaux du Saint des Saints. Un peu comme celle qui constituait les armures de Future Cope, mais en translucide.
La substance sur le pied d'Agatha commença à lui ramper le long de la cuisse.
"Alban, aide moi !" cria la jeune fille.
David était en transe, comme possédé. Mason observait, stupéfait, le miroir.
"La connaissance. C'est le tout. Le tout en un. La clé, la porte, la voie, la vie, la vérité..." lançait-il d'une voix étonnamment solennelle.
Seules Esther et Babel demeurait calmes. La dernière était entièrement concentrée par le rituel. Et l'autre... L'israélienne se sentait déjà morte à l'intérieur.
Et puis tout s'accéléra. Le liquide des canaux commença à déborder et à ramper vers les personnes présentes dans la salle, à l'exception de Lucas, en télékinésie au dessus du sol sous sa forme diamantine. La surface du miroir semblait vouloir s'étendre en direction d'Abaigh et Juliette. Ken poussa un hurlement de douleur : il venait de lâcher la main au sol...
Et puis Tom... Il venait de changer de forme !
"Bienvenue dans la quatrième dimension, les nazes !" lança la créature qui avait maintenant les traits de Cornelius van Damme...
Le programme lancé par Babel commençait à porter ses fruits. L'atmosphère devenait électrique. Les cheveux de toutes les personnes présentes se dressèrent sur leur tête. De petites étincelles jaillissaient un peu partout dans la pièce. Et...
"Oh ! C'est quoi ce binz' ?" s'exclama Ken Primm en observant la Main de Gloire.
... cette dernière venait de replier les doigts.
Un fracas assourdissant retentit dans la pièce. Le sol trembla quelques instants. Il se passait quelque chose dehors. Un combat semblait avoir commencé.
Mais tout le monde était fasciné par le Miroir. Abaigh et Juliette, aux premières loges, purent voir la surface de celui-ci s'animer. Le miroir était recouvert d'une substance liquide et animée. Un peu comme celle résidant dans les canaux du Saint des Saints. Un peu comme celle qui constituait les armures de Future Cope, mais en translucide.
La substance sur le pied d'Agatha commença à lui ramper le long de la cuisse.
"Alban, aide moi !" cria la jeune fille.
David était en transe, comme possédé. Mason observait, stupéfait, le miroir.
"La connaissance. C'est le tout. Le tout en un. La clé, la porte, la voie, la vie, la vérité..." lançait-il d'une voix étonnamment solennelle.
Seules Esther et Babel demeurait calmes. La dernière était entièrement concentrée par le rituel. Et l'autre... L'israélienne se sentait déjà morte à l'intérieur.
Et puis tout s'accéléra. Le liquide des canaux commença à déborder et à ramper vers les personnes présentes dans la salle, à l'exception de Lucas, en télékinésie au dessus du sol sous sa forme diamantine. La surface du miroir semblait vouloir s'étendre en direction d'Abaigh et Juliette. Ken poussa un hurlement de douleur : il venait de lâcher la main au sol...
Et puis Tom... Il venait de changer de forme !
"Bienvenue dans la quatrième dimension, les nazes !" lança la créature qui avait maintenant les traits de Cornelius van Damme...
- Juliette DagonLeX
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Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Sam 7 Mai 2011 - 16:21
Plus moyen de revenir en arrière, si tant est que quiconque ai eu cette sotte pensée au cours de ces dernières secondes. Le rituel avait débuté et peu à peu les choses commencèrent à changer. L’apparition qui avait surgi du canal, vraisemblablement Tom, l’esprit des lieux, continuait à déclamer des paroles sans queue ni tête à ceux qui avait eu la malchance de se trouver à ses côtés lors de son apparition, tandis que des brefs étincelles, assimilables à des éclairs électriques parcouraient la salle en s’écrasant contre les parois du palais. Le titan de pierre leur annonça alors la nouvelle avec un accent d’incompréhension dans la voix… La mains bougeait.. ? Tournant son regard dans sa direction, Juliette pu constater elle-même que, en effet, les doigts de la main de gloire avaient commencé à se replier de leur propre chef.
Etait-ce une réponse de sa part, à l’approche de son véritable propriétaire.. ? Difficile à dire, avec un artefact aussi mystérieux dont on ignorait finalement tout. Un énorme fracas vint alors subitement faire trembler toute la structure du saint des saints, affectant plus particulièrement le sol sans que ce dernier ne semble se voir endommager. Il se passait quelque chose à l’extérieur, c’était certain… Est-ce que l’ennemi avait déjà fait son apparition.. ? Si tel était véritablement le cas, Juliette se félicita d’avoir demandé à Kay et aux autres de dissimuler le fait que la cérémonie avait débuté. Si leurs adversaires l’ignoraient, alors peut-être qu’ils ne s’empresseraient pas plus que de raison de vouloir pénétrer dans le saint des saints afin de récupérer la main de gloire.
Mais de leur côté, les choses s’accéléraient très rapidement. Tandis que Babel veillait au bon déroulement de la cérémonie avec à ses côtés une Esther quelque peu éteinte, la surface du miroir qui était d’un étrange hypnotisme, commença à s’animer pareillement au liquide contenu dans les canaux de part et d’autre de l’allée centrale. Ce fut un moment presque magique, durant lequel le temps lui-même paraissait s’être comme suspendu. Une vision semblable à la lumière attirant un insecte, aussi attractive que envoutante, pour la gothique romantique qui ne pu s’empêcher de faire un pas en avant afin d’observer le phénomène d’un peu plus près..
C’est alors que Mason Lang commença à prononcer une phrase aussi mystérieuse que sans queue ni tête, tandis que David paraissait avoir sombré dans un état de transe pareillement à un quelconque sorcier communiquant avec les esprits de ses ancêtres. La situation s’accéléra alors subitement. Le liquide contenu dans les canaux bordant l’allée centrale s’anima d’une volonté conquérante, rampant doucement mais sûrement en direction de toutes les personnes présente dans la salle. Comme en réponse à cette action mystérieuse, la surface elle-même du miroir s’avança en direction de Juliette et de Abaigh, les personnes les plus proche de lui. Un soupçon de compréhension s’éveilla alors dans l’esprit de la gothique romantique, faisant soudain le rapprochement avec les paroles de Mason Lang… est-ce qu’il sous entendait qu’ils devaient se laisser envelopper par cette substance semblable à celle des armures liquide ? qu’ils avaient combattu.. ?
Lorsque le cri de Ken Primus résonna à ses oreilles, la jeune femme se tourna rapidement dans sa direction et elle pu voir que celui-ci avait laissé la main lui échapper, sans doute sous la douleur. Les choses commençaient apparemment à leur échapper, ce qui fit apparaître une moue soucieuse sur le visage de l’italienne qui, préférant jouer la prudence, opta pour éviter le contact direct avec la surface du miroir qui continuait d’avancer dans leur direction. Après une brève réflexion, la gothique romantique esquissa un mouvement de recul et dit à Abaigh :
‘’Abaigh, place deux de tes clones devant nous afin de voir ce qu’il va se passer avec la surface du miroir, je vais essayer de nous mettre hors d’atteinte en attendant la suite.’’
Et aussitôt dit, la gothique romantique concentra son pouvoir afin de devenir éther en emportant sa camarade mutante et Ken avec elle, ce dernier étant le seul à pouvoir supporter la main sans trop de conséquences.
Juliette devint brume et opéra la transformation sous le même état d'Abaigh et Ken. la Main continuait à bouger au sol et le liquide réfléchissant recouvrant la surface du miroir poursuivait sa progression en direction de ce qui était maintenant de la brume gothique.
Cornelius van Damme, quant à lui, ne paraissait toujours pas vouloir attaquer.
Etait-ce une réponse de sa part, à l’approche de son véritable propriétaire.. ? Difficile à dire, avec un artefact aussi mystérieux dont on ignorait finalement tout. Un énorme fracas vint alors subitement faire trembler toute la structure du saint des saints, affectant plus particulièrement le sol sans que ce dernier ne semble se voir endommager. Il se passait quelque chose à l’extérieur, c’était certain… Est-ce que l’ennemi avait déjà fait son apparition.. ? Si tel était véritablement le cas, Juliette se félicita d’avoir demandé à Kay et aux autres de dissimuler le fait que la cérémonie avait débuté. Si leurs adversaires l’ignoraient, alors peut-être qu’ils ne s’empresseraient pas plus que de raison de vouloir pénétrer dans le saint des saints afin de récupérer la main de gloire.
Mais de leur côté, les choses s’accéléraient très rapidement. Tandis que Babel veillait au bon déroulement de la cérémonie avec à ses côtés une Esther quelque peu éteinte, la surface du miroir qui était d’un étrange hypnotisme, commença à s’animer pareillement au liquide contenu dans les canaux de part et d’autre de l’allée centrale. Ce fut un moment presque magique, durant lequel le temps lui-même paraissait s’être comme suspendu. Une vision semblable à la lumière attirant un insecte, aussi attractive que envoutante, pour la gothique romantique qui ne pu s’empêcher de faire un pas en avant afin d’observer le phénomène d’un peu plus près..
C’est alors que Mason Lang commença à prononcer une phrase aussi mystérieuse que sans queue ni tête, tandis que David paraissait avoir sombré dans un état de transe pareillement à un quelconque sorcier communiquant avec les esprits de ses ancêtres. La situation s’accéléra alors subitement. Le liquide contenu dans les canaux bordant l’allée centrale s’anima d’une volonté conquérante, rampant doucement mais sûrement en direction de toutes les personnes présente dans la salle. Comme en réponse à cette action mystérieuse, la surface elle-même du miroir s’avança en direction de Juliette et de Abaigh, les personnes les plus proche de lui. Un soupçon de compréhension s’éveilla alors dans l’esprit de la gothique romantique, faisant soudain le rapprochement avec les paroles de Mason Lang… est-ce qu’il sous entendait qu’ils devaient se laisser envelopper par cette substance semblable à celle des armures liquide ? qu’ils avaient combattu.. ?
Lorsque le cri de Ken Primus résonna à ses oreilles, la jeune femme se tourna rapidement dans sa direction et elle pu voir que celui-ci avait laissé la main lui échapper, sans doute sous la douleur. Les choses commençaient apparemment à leur échapper, ce qui fit apparaître une moue soucieuse sur le visage de l’italienne qui, préférant jouer la prudence, opta pour éviter le contact direct avec la surface du miroir qui continuait d’avancer dans leur direction. Après une brève réflexion, la gothique romantique esquissa un mouvement de recul et dit à Abaigh :
‘’Abaigh, place deux de tes clones devant nous afin de voir ce qu’il va se passer avec la surface du miroir, je vais essayer de nous mettre hors d’atteinte en attendant la suite.’’
Et aussitôt dit, la gothique romantique concentra son pouvoir afin de devenir éther en emportant sa camarade mutante et Ken avec elle, ce dernier étant le seul à pouvoir supporter la main sans trop de conséquences.
Juliette devint brume et opéra la transformation sous le même état d'Abaigh et Ken. la Main continuait à bouger au sol et le liquide réfléchissant recouvrant la surface du miroir poursuivait sa progression en direction de ce qui était maintenant de la brume gothique.
Cornelius van Damme, quant à lui, ne paraissait toujours pas vouloir attaquer.
- Jin YazukaLeX
- Age : 31
Equipe : LeX
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Dim 8 Mai 2011 - 16:16
L'apparition gardienne lui répondit, à profusion même: *On dirait la phylosophie bon marché don s'abreuve les faux-sages dans l'ancien temps.* Une petite pensée irritante vint tout de même casser le tableau: et si c'était un peu plus que du boniment?
Il n'eut guère le loisir de développer car une exclamation de ken lui fit tourner la tête vers ce qui se passait à côté de l'autel. La main avait repliée les doigts? Il n'avait pas conscience de l'énormité de la chose, n'ayant eu que peu de contact avec l’artéfact, mais il se rendait compte que c'était... notable.
Et un nouveau coup de tonnerre retentit, faisant littéralement trembler la pièce comme si quelque chose s'était fracassé quelque part: *Bon sang qu'est ce qui se passe dehors!* Il s'apprétait à poser la question dans le communicateur quand son attention fut détournée à nouveau vers le miroir.
Il le voyait onduler comme s'il était formé de liquide. Un liquide agité. Il entendit le cri d'Agata et ouvrit la bouche pour suggérer à Juliette et Abaigh de s'éloigner quand il entendit cette phrase étrange prononcée par Mason ainsi que l'état de David. Ce qu'il graverait le plus dans sa mémoire est l'attitude d'Esther à tout sa. Comme... Détachée. Comment pouvait elle restée aussi calme?
Puis tout s'accélèrat encore, le destin ayant passé une nouvelle vitesse. La tête toujours tournée vers le fond de la pièce il était aux premières loges pour voir le liquide déborder doucement des canaux vers chacun des participants et un liquide similaire commençait à se diriger à partir du miroir vers ses deux équipières postée à côté de celui ci.
Juliette fut plus prompt à réagir que lui en se "brumisant", emportant Abaigh et Ken avec elle. Il nota que Tom avait dit un nouveau truc bizarre, mais à ce moment il avait prit conscience que le liquide des canaux venait aussi vers lui!
Il recula instinctivement et leva la tête pour demander au Gardien d'arrêter sa, l'en estimant capable.
"Enfoiré!" L'expression lui avait échappée en voyant le visage face à lui. C'était le type du briefing. Celui qu'ils désignaient comme l'ennemi. Il lui revient alors ses propres paroles au sujet d'une infiltration, le meilleur moyen d'entrer dans le Saint des Saints.
Le Japonais avait conscience d'une légère admiration pour la personne en face de lui, si c'était bien elle. Il avait prit le déguisement parfait. Le plus soupçonnable de tous et il était désormais a centre des évènements. C'était simplement parfait.
Jin se secoua intérieurement , et recula d'un nouveau pas face à la progression du liquide. N'ayant pas d'option et ne sachant pas trop ce que se liquide lui réservait il tourna les talons et commença à se diriger en courant vers Agata pour l'éloigner du liquide des canaux et se regrouper avec les autres personnes prés de l'autel.
Il n'eut guère le loisir de développer car une exclamation de ken lui fit tourner la tête vers ce qui se passait à côté de l'autel. La main avait repliée les doigts? Il n'avait pas conscience de l'énormité de la chose, n'ayant eu que peu de contact avec l’artéfact, mais il se rendait compte que c'était... notable.
Et un nouveau coup de tonnerre retentit, faisant littéralement trembler la pièce comme si quelque chose s'était fracassé quelque part: *Bon sang qu'est ce qui se passe dehors!* Il s'apprétait à poser la question dans le communicateur quand son attention fut détournée à nouveau vers le miroir.
Il le voyait onduler comme s'il était formé de liquide. Un liquide agité. Il entendit le cri d'Agata et ouvrit la bouche pour suggérer à Juliette et Abaigh de s'éloigner quand il entendit cette phrase étrange prononcée par Mason ainsi que l'état de David. Ce qu'il graverait le plus dans sa mémoire est l'attitude d'Esther à tout sa. Comme... Détachée. Comment pouvait elle restée aussi calme?
Puis tout s'accélèrat encore, le destin ayant passé une nouvelle vitesse. La tête toujours tournée vers le fond de la pièce il était aux premières loges pour voir le liquide déborder doucement des canaux vers chacun des participants et un liquide similaire commençait à se diriger à partir du miroir vers ses deux équipières postée à côté de celui ci.
Juliette fut plus prompt à réagir que lui en se "brumisant", emportant Abaigh et Ken avec elle. Il nota que Tom avait dit un nouveau truc bizarre, mais à ce moment il avait prit conscience que le liquide des canaux venait aussi vers lui!
Il recula instinctivement et leva la tête pour demander au Gardien d'arrêter sa, l'en estimant capable.
"Enfoiré!" L'expression lui avait échappée en voyant le visage face à lui. C'était le type du briefing. Celui qu'ils désignaient comme l'ennemi. Il lui revient alors ses propres paroles au sujet d'une infiltration, le meilleur moyen d'entrer dans le Saint des Saints.
Le Japonais avait conscience d'une légère admiration pour la personne en face de lui, si c'était bien elle. Il avait prit le déguisement parfait. Le plus soupçonnable de tous et il était désormais a centre des évènements. C'était simplement parfait.
Jin se secoua intérieurement , et recula d'un nouveau pas face à la progression du liquide. N'ayant pas d'option et ne sachant pas trop ce que se liquide lui réservait il tourna les talons et commença à se diriger en courant vers Agata pour l'éloigner du liquide des canaux et se regrouper avec les autres personnes prés de l'autel.
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Dim 8 Mai 2011 - 23:30
Dans le marais de notre ignorance, répéta le Yun en pouffant de rire. Qu'est ce qu'il fallait pas entendre. C'était qui ce mec au juste ? Le gardien des lieux. Il était juste toqué. C'était qu'un pauvre clodo givré ouai. La main de gloire commençait à bouger, Agatha hurlait parce qu'elle avait foutu une patte dans le liquide bizarre qui ressemblait aux armures liquides. Mais c'était un peu différent quand même. Ca s'annonçait bien.
Le miroir remuait de façon bizarre. Ca ressemblait à une sorte de passage comme dans les films. Une porte vers une autre dimension ou une autre période dans la SF. Puis soudainement, le liquide s'énervait. Lucas et Juliette étaient déjà en l'air avec leur pouvoir. Kanata lui se contenta de reculer suffisamment pour rester à distance raisonnable de la substance, près de la porte d'entrée puis observa Tom qui se transformait en Cornelius.
Le Yun arqua un sourcil puis se transforma à son tour en Cornelius. " Moi aussi je sais le faire, connard. Alors ferme là. " puis redevint lui même. C'était vraiment une plaie ce clochard. En plus le miroir avait l'air d'essayer de bouffer Abaigh. La quatrième dimension ouai. Au moins il disait un truc pas trop con pour changer lui. Le Yun jeta un oeil dehors pour voir le bordel. Ouai. C'était vraiment pas mieux. Ils étaient pas si mal logés dedans finalement en fait.
Le miroir remuait de façon bizarre. Ca ressemblait à une sorte de passage comme dans les films. Une porte vers une autre dimension ou une autre période dans la SF. Puis soudainement, le liquide s'énervait. Lucas et Juliette étaient déjà en l'air avec leur pouvoir. Kanata lui se contenta de reculer suffisamment pour rester à distance raisonnable de la substance, près de la porte d'entrée puis observa Tom qui se transformait en Cornelius.
Le Yun arqua un sourcil puis se transforma à son tour en Cornelius. " Moi aussi je sais le faire, connard. Alors ferme là. " puis redevint lui même. C'était vraiment une plaie ce clochard. En plus le miroir avait l'air d'essayer de bouffer Abaigh. La quatrième dimension ouai. Au moins il disait un truc pas trop con pour changer lui. Le Yun jeta un oeil dehors pour voir le bordel. Ouai. C'était vraiment pas mieux. Ils étaient pas si mal logés dedans finalement en fait.
- Alban O'RiordanLeX
- Age : 33
Nom de code : Sioc
Date d'inscription : 02/07/2010
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Mer 11 Mai 2011 - 21:42
Alban regarda la situation partir en vaudeville sans trop savoir quoi faire. Tom se fit moqueur le ruisseau du saint des saints se mit à bouillonner et à tenter de les agresser, Agatha était en mauvaise posture. Et pendant ce temps-là, Tom se transformer en Cornelius. Alban avait presque envie de pleurer, mais il n'en avait pas le droit, pas maintenant. Avant qu'il ait pu réagir Juliette vaporisa les quatre personnes les plus proches d'elle et du rituel. Alban regarda Tom.
"Les idiots qui essayent restent plus respectables que les sages qui se touchent j'imagine... Et sinon pour savoir, c'est vous qu'on est sensé sauver Cornelius... ou c'est nous-même ?"
Il fixa l'espace d'un instant l'homme qui se tenait là. Faire des traits d'humour était ab-so-lu-ment déplacé, mais dans le contexte c'était ça ou mouiller ses bas. Quelque soit le liquide, il n'avait pas envie. Il se propulsa enfin aux côté de Jin pour l'aider à faire reculer Agatha qui se débattait avec le liquide sur sa jambe. Alban approcha un peu sa main et tenta de geler celui-ci pour ralentir sa progression voir le détacher de la jeune fille.
"Les idiots qui essayent restent plus respectables que les sages qui se touchent j'imagine... Et sinon pour savoir, c'est vous qu'on est sensé sauver Cornelius... ou c'est nous-même ?"
Il fixa l'espace d'un instant l'homme qui se tenait là. Faire des traits d'humour était ab-so-lu-ment déplacé, mais dans le contexte c'était ça ou mouiller ses bas. Quelque soit le liquide, il n'avait pas envie. Il se propulsa enfin aux côté de Jin pour l'aider à faire reculer Agatha qui se débattait avec le liquide sur sa jambe. Alban approcha un peu sa main et tenta de geler celui-ci pour ralentir sa progression voir le détacher de la jeune fille.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Ven 13 Mai 2011 - 2:19
L’esprit protecteur des lieux, Tom, répondit des élucubrations peu claires sur des propos sans grand sens. Lucas ne se sentait pas la patience de décrypter les dires de ce vieux dingo mégalo. Surtout que Babel poursuivait son rituel, sous les bruits de combat de l’extérieur. Et le rite semblait arriver à quelque chose. De sa position surélevée, Rock put voir les doigts de la main de Gloire se replier sur eux-mêmes, comme si la main était dotée d’une vie propre. D’ailleurs, il n’y avait pas que la main qui semblait animée, dans ce sanctuaire si particulier : la surface du miroir et celle de l’eau semblaient se mouvoir d’elles-mêmes, rampant comme les armures liquides de Max Renn, mais dans une version moins « dark ». D’ailleurs, la manière dont l’eau gluante semblait vouloir s’emparer de la jambe d’Agatha était assez semblable à la manière d’agir des armures liquides.
Lucas était perplexe, et observait la scène d’un œil scrutateur. La matière visqueuse rampait vers chacun, et la surface du miroir s’étendait vers Abaigh et Juliette. Et ce n’était pas tout : le mastodonte de béton venait de lâcher par terre la main de Gloire, et Tom venait de changer d’apparence, pour prendre celle de Cornelius Van Damme. Apparence, ou réalité ? Quel était le vrai visage de ce pseudo gardien des lieux ?
Il n’était pas offensif, en tout cas, et Juliette établit un plan de fortune pour vérifier ce qu’allait faire la surface du miroir, sacrifiant deux clones d’Abaigh à la cause. Soit. Chacun s’activait dans son coin, et la patte verte gigotait toujours sur le sol, sans que quiconque paraisse s’y intéresser. Le golem bétonné ne semblait pas vraiment ravi de s’en emparer à nouveau, et Lucas décida d’agir.
Il fit un petit plongé vers le sol et entreprit de prendre la main avant de reprendre de la hauteur, pour la mettre à l’abri de la substance bizarre qui rampait sur le sol.
« Restez à l’écart de cette poisse rampante, ça ne me dit rien de bon… »
Lucas était perplexe, et observait la scène d’un œil scrutateur. La matière visqueuse rampait vers chacun, et la surface du miroir s’étendait vers Abaigh et Juliette. Et ce n’était pas tout : le mastodonte de béton venait de lâcher par terre la main de Gloire, et Tom venait de changer d’apparence, pour prendre celle de Cornelius Van Damme. Apparence, ou réalité ? Quel était le vrai visage de ce pseudo gardien des lieux ?
Il n’était pas offensif, en tout cas, et Juliette établit un plan de fortune pour vérifier ce qu’allait faire la surface du miroir, sacrifiant deux clones d’Abaigh à la cause. Soit. Chacun s’activait dans son coin, et la patte verte gigotait toujours sur le sol, sans que quiconque paraisse s’y intéresser. Le golem bétonné ne semblait pas vraiment ravi de s’en emparer à nouveau, et Lucas décida d’agir.
Il fit un petit plongé vers le sol et entreprit de prendre la main avant de reprendre de la hauteur, pour la mettre à l’abri de la substance bizarre qui rampait sur le sol.
« Restez à l’écart de cette poisse rampante, ça ne me dit rien de bon… »
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Dim 15 Mai 2011 - 10:51
Le miroir magique continuait à étendre sa surface liquide en direction des mutants. Rapidement, la brume mutante contenant Juliette, Ken et Abaigh fut absorbée par la surface réfléchissante.
Lucas eut tout juste le temps de faire un vol piqué pour récupérer la Main de Gloire. Quelques instants de plus et lui aussi aurait été touché par le liquide blanc. Il avait sauvé la Main... Du moins le pensait-il. Reprenant de la hauteur, il constata que l'artefact continuait à remuer des doigts et dégager une chaleur importante : heureusement, qu'il était sous forme de golem, sinon il aurait été contraint de lâcher sa prise !
Le miroir continua son avancée. Mason, toujours en transe, se laissa absorber sans même tenter de résister. Babel, plus lucide, attrapa sous le bras son ordinateur et alla se réfugier sur le trône. Il n'y avait guère de place pour fuir. Après tout le miroir était hostile, les canaux débordaient du même liquide et la seule sortie était barrée par Tom / Cornelius van Damme. La linguiste hurla :
"Le rituel est en marche ! Il faut tenir !"
Jin était, quant à lui, aller prêter main forte avec Agatha. La jeune femme avait déjà toute une jambe de prise dans l'immonde liquide rampant et ce n'était pas en train de s'améliorer. Bas ventre, abdomen... La progression était inexorable. Alban, venant aider la jeune fille tenta de geler le liquide blanc. Cela parut marcher. Un instant.
"C'est froid" pleura Agatha. "C'est froid. Je ne veux pas mourir..."
Le canaux déversa à nouveau une gerbe de liquide sur la jeune fille. Gerbe qui éclaboussa Jin et Alban. Rapidement le trio fut enseveli par la substance blanche et disparut sous son amoncellement.
7 personnes étaient déjà tombées. Il ne restait plus que David qui avait été attrapé par Esther et mis à l'abri sur le trône, Lucas toujours en lévitation et Babel.
Et Cornelius van Damme.
Le liquide venait de finir d'envahir toute la pièce. Seul îlot épargné : l'espace juste autour du trône dans lequel s'entasser les survivants. Cornelius van Damme marchait, quant à lui, sur le liquide blanc, tel Jésus fendant les eaux.
"Il y a une ressemblance" ricana-t-il en observant Kanata qui avait revêtu les traits du vieil homme fou. "En tout cas, pour répondre à la question de votre ami disparu, ce n'est pas moi qu'il faut sauver. Bien que pour citer l'Al-coran, celui qui sauve un homme sauve l'humanité entière..."
Il s'approchait du trône, pas le moins du monde inquiété par le déferlement du liquide blanc.
"Max Renn faisait mumuse avec ses armures liquides. Le miroir magique n'est pas d'essence technologique. C'est de la vie que tout cela. Il fut un temps existait dans notre dimension un être constitué de miroir magique. Et cet être, vous l'avez tué !"
Van Damme hurlait. Comme possédé.
"Mais ce qui est mort parfois ne fait que dormir d'un songe au terme duquel la Mort peut mourir elle-même... Gentils docteurs, vous voyez l'étendue de la tumeur. Soyez le scalpel de Dieu ! Pratiquez la macro-exérèse ! Charcutez le temps !"
Il s'arrêta à quelques mètres du trône. David pleurait dans les bras d'Esther. Babel était pétrifiée.
"Vous pourrez me remercier d'avoir rassemblé la meilleure équipe de chirurgiens. Mais à votre avis, le remède ne sera-t-il pas pire que le mal ?"
Et il partit dans un rire sinistre.
*
**
**
De l'autre côté du miroir... Juliette et Abaigh avait cru leur dernière heure venue quand le liquide blanc s'était précipitée à leur rencontre pour les ensevelir. Finalement, après une courte période d'inconscience, elles ouvrirent les yeux. Elles n'étaient plus sous forme de brume et elles étaient allongées sur de la pelouse en compagnie de Mason et de Ken, le golem de béton.
"Trop bon ! On n'est pas morts !" s'exclama avec une joie non feinte Ken en se relevant.
Mason semblait plus perturbé par l'expérience. Il se redressa et épousseta ses vêtements sans rien dire.
Finalement, Ken ajouta :
"Punaise, les gars, on n'est plus au Kansas là ? Enfin, j'veux dire... ON EST OU ?"
*
**
**
Le passage de l'autre côté fut moins agréable pour Agatha, Jin et Alban. Eux aussi survécurent. Et se réveillèrent. Sauf, que le paysage rappelait grandement quelque chose à Alban...
Au loin le tonnerre d'une plainte à mille voix se faisait entendre. Ce lieu n'était que souffrance, désespoir et horreur. Agatha alla instinctivement se blottir dans les bras de l'irlandais.
"On est en enfer ?" tenta la jeune femme.
- Alban O'RiordanLeX
- Age : 33
Nom de code : Sioc
Date d'inscription : 02/07/2010
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Dim 15 Mai 2011 - 21:11
Alban avait essayé de filer un coup de main à Agatha et à Jin et voilà qu'il se retrouvait lui aussi éclaboussé de liquide noir. Cette histoire allait coûter une blinde chez le teinturier et il en dirait deux mots au metteur en scène qui osait saloper les costumes de la sorte ! Il n'eut même pas le temps d'entendre la réponse de l'ancien clochard Tom qu'il se fit engloutir.
Ça y était, il était mort. Avec la vie qu'il avait mené, c'était sûr il irait au paradis.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, le choc fut rude. "Tomber des nues" aurait été un euphémisme total, il se sentit craquer à l'intérieur de lui-même. Agatha et Jin étaient là aussi et la jeune fille vînt se blottir dans les bras de Sioc avec une question existentielle.
"J'aurais préféré..."
Il prit un peu de recul dans sa tête. Pour s'assurer de tout ça, il avait envie de pleurer. De s’asseoir, là, au milieu de cette ville en ruine et de pleurer en attendant que la mort vienne le prendre.
"Non, non, non, non, non... non ! Madame Kofman, Jolène, Lucas, quelqu'un ? Vous me recevez ?"
Il parlait dans son communicateur, espérant une réponse qui relativiserait le rêve, qui lui permettrait de s'assurer que tout était faux. Il regarda Jin avec une air désespéré, fini le sourire, fini l'assurance, bas les masques.
"On est dans le rêve fantasque de Friday, un des pu****s de psychopathes de l'armée qui voulait utiliser la main. On va se planquer, il y a une patrouille de mort-vivants qui circule en escortant le roi noir, il vaudrait mieux qu'on ne se fasse pas choper. Si c'est bien un rêve, on a peut-être une chance... Si c'est le cas on pourra manipuler la toile du rêve et s'en servir, mais il faut le faire le moins possible pour éviter les ennuis. On essayera dans un bâtiment."
Alban jeta un oeil à l'intérieur du bâtiment le moins en ruines du secteur et y entra une fois qu'il fut assuré qu'il était vide.
Ça y était, il était mort. Avec la vie qu'il avait mené, c'était sûr il irait au paradis.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, le choc fut rude. "Tomber des nues" aurait été un euphémisme total, il se sentit craquer à l'intérieur de lui-même. Agatha et Jin étaient là aussi et la jeune fille vînt se blottir dans les bras de Sioc avec une question existentielle.
"J'aurais préféré..."
Il prit un peu de recul dans sa tête. Pour s'assurer de tout ça, il avait envie de pleurer. De s’asseoir, là, au milieu de cette ville en ruine et de pleurer en attendant que la mort vienne le prendre.
"Non, non, non, non, non... non ! Madame Kofman, Jolène, Lucas, quelqu'un ? Vous me recevez ?"
Il parlait dans son communicateur, espérant une réponse qui relativiserait le rêve, qui lui permettrait de s'assurer que tout était faux. Il regarda Jin avec une air désespéré, fini le sourire, fini l'assurance, bas les masques.
"On est dans le rêve fantasque de Friday, un des pu****s de psychopathes de l'armée qui voulait utiliser la main. On va se planquer, il y a une patrouille de mort-vivants qui circule en escortant le roi noir, il vaudrait mieux qu'on ne se fasse pas choper. Si c'est bien un rêve, on a peut-être une chance... Si c'est le cas on pourra manipuler la toile du rêve et s'en servir, mais il faut le faire le moins possible pour éviter les ennuis. On essayera dans un bâtiment."
Alban jeta un oeil à l'intérieur du bâtiment le moins en ruines du secteur et y entra une fois qu'il fut assuré qu'il était vide.
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