[LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
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Jin Yazuka
Lucas Shaam
Juliette Dagon
Esther Kofman
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- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Lun 16 Mai 2011 - 13:17
Faisant apparemment fi des deux clones de Abaigh mis en avant afin de remplacer les deux mutantes, la surface du miroir avait continué à se diriger en direction de la matière éthérée contenant l’abeille, Ken, Mason Lang et la gothique romantique elle-même. En dépit de tous ses efforts afin d’échapper à cette agression des plus irréelle, Juliette ne pu échapper à son inexorable étreinte. La jeune femme avait beau louvoyer, tenter de glisser vaporeusement entre les quelques interstices que ce mouvement liquide lui offrait, mais rien n’y fit. En moins d’une minute, elle vit disparaître avec inquiétude la lumière du jour, ainsi que ses camarades présent dans la salle du trône du saint des saints.
Bien que très bref, ce fut un moment étrange, comme si toute réalité leur avait été coupé… La gothique romantique ne percevait plus aucun son, plus aucune image… Rien que les ténèbres les plus insondable qui lui avait été donné de voir et un silence de mort presque trop onirique pour être réel. Pourtant, il n’y avait aucun sentiment d’angoisse en elle. Etait-ce de la raison, une confiance trop grande en sa forme éthérée et quasiment intouchable, par qui que ce soit ou bien encore quoi que ce soit.. ? La gothique elle-même, ne saurait certainement pas apporter de réponse à cette question… Mais cette interrogation n’avait plus vraiment d’importance en fin de compte, puisque très rapidement, tout au moins si elle pouvait encore se fier à la notion de temps qui était habituellement la sienne, l’italienne se sentit irrésistiblement sombrer dans un oubli sans rêve.
A son réveil, Juliette passa machinalement une main sur son visage afin de se protéger de la chaleur dont elle sentit la caresse bienveillante l’embrasser. Les yeux clos, elle s’étira alors lascivement comme elle le faisait au petit matin dans son cercueil, dans l’intimité de sa chambre. Ses lèvres esquissèrent un sourire discret, comme satisfaite d’un rêve qui avait été des plus plaisant. Puis, la gothique romantique réalisa soudain sa situation. Les événement du saint des saints lui revinrent en mémoire tel un résumé de série télévisé et dans un réflexe, elle ouvrit rapidement les yeux afin de constater que s’étendait devant son regard un ciel bleu des plus infini, troublé seulement par quelques nuages soyeusement cotonneux qui s’étiraient imperceptiblement dans l’immensité qui s’offrait à elle. Dans un mouvement rapide, elle se redressa alors et demeura assise quelques instants afin de faire un premier point sur sa situation.
Son regard balaya rapidement les environs et très vite elle compris qu’elle n’était plus dans le saint des saints… Mais que en même temps, elle n’était pas morte non plus, ce qui la soulagea tout de même quelque peu. Tuer par un miroir, fut-il d’une nature exceptionnelle, cela aurait vraiment été ballot songea intérieurement la jeune femme. Ou qu’elle puisse se trouver cependant, elle était sur Terre. L’herbe sur laquelle elle reposait le lui prouvait, ainsi que les fleurs qu’elle voyait non loin de sa position actuelle et cette route de gravillons qui serpentait jusqu’à rejoindre un bâtiment de facture, sans le moindre doute, ancienne. La question qui demeurait était maintenant de savoir ce qu’il s’était passé, pour qu’elle se retrouve ici.
Une fois sa reconnaissance visuelle préliminaire effectuée, Juliette reporta son attention sur ceux qu’elle avait cru sauver en les emportant avec elle sous sa forme éthérée. Ils étaient eux-même en train de se réveiller et, fort heureusement, la gothique romantique constata qu’ils étaient tous les trois en bonne santé… Au moins, c’était déjà une bonne chose. Les laissant doucement émerger comme elle-même l’avait fait, Juliette se releva afin de se retrouver solidement campé sur ses deux pieds. Ce fut le golem de béton, qui exprima clairement le sentiment qu’ils devaient tous ressentir. A contrario, Abaigh et Mason Lang paraissait être plus perturbé par ce qu’il venait de se passer et ils ne dirent pas un seul mot. Mieux encore, le grand maître du Collège Invisible ne semblait pas réaliser la situation, en dépit d’un trouble évident
Puis, ce fut encore une fois Ken qui s’exprima, posant à sa manière la question qui devait brûler toutes les lèvres présentes. Ou étaient-ils.. ? Plus au Kansas.. ? Pourquoi, le saint des saints était dans le ciel du Kansas.. ? Ma foi, voilà bien une information des plus intéressante, sachant que d’après les informations de Lang sur le sujet, on ignorait ou se trouvait cette erreur gravitationnelle qu’était le mystérieux sanctuaire. La question du mutant restait cependant fort judicieuse et Juliette répondit, après quelques instants supplémentaire passé à regarder le bâtiment qui s’offrait à eux :
‘’A première vue je dirais que nous sommes en Europe occidentale, peut-être en France… Mais la vraie question serait plutôt de savoir si nous sommes toujours dans nôtre monde, car la surface du miroir nous a apparemment happé, tel des Alices en un pays des merveilles.’’
Ceci étant dit et bien que la gothique romantique n’en dit mot, il était d’une évidence certaine que s’ils étaient réellement passé de l’autre côté du miroir, leur aventure risquait d’être bien plus mouvementé que celle de la jeune anglaise aux cheveux d’or de Lewis Carroll. Dans un soupir, elle ajouta :
‘’Bien, que fait-on.. ? Si personne ne reconnaît plus précisément ce lieu, je pense que le plus utile serait de nous rendre dans ce château afin de commencer par savoir ou nous sommes et ensuite nous aviserons. Cela vous conviens.. ?’’
La proposition était simple, mais finalement assez logique. Difficile en effet de retourner au saint des saints, s’ils ne savaient pas déjà eux-même, ou ils pouvaient bien se trouver désormais. Une fois qu’ils le sauraient, Mason Lang pourrait certainement arranger leur retour auprès de leurs compagnons, afin de replonger le plus rapidement dans leur mission en cours.
Bien que très bref, ce fut un moment étrange, comme si toute réalité leur avait été coupé… La gothique romantique ne percevait plus aucun son, plus aucune image… Rien que les ténèbres les plus insondable qui lui avait été donné de voir et un silence de mort presque trop onirique pour être réel. Pourtant, il n’y avait aucun sentiment d’angoisse en elle. Etait-ce de la raison, une confiance trop grande en sa forme éthérée et quasiment intouchable, par qui que ce soit ou bien encore quoi que ce soit.. ? La gothique elle-même, ne saurait certainement pas apporter de réponse à cette question… Mais cette interrogation n’avait plus vraiment d’importance en fin de compte, puisque très rapidement, tout au moins si elle pouvait encore se fier à la notion de temps qui était habituellement la sienne, l’italienne se sentit irrésistiblement sombrer dans un oubli sans rêve.
A son réveil, Juliette passa machinalement une main sur son visage afin de se protéger de la chaleur dont elle sentit la caresse bienveillante l’embrasser. Les yeux clos, elle s’étira alors lascivement comme elle le faisait au petit matin dans son cercueil, dans l’intimité de sa chambre. Ses lèvres esquissèrent un sourire discret, comme satisfaite d’un rêve qui avait été des plus plaisant. Puis, la gothique romantique réalisa soudain sa situation. Les événement du saint des saints lui revinrent en mémoire tel un résumé de série télévisé et dans un réflexe, elle ouvrit rapidement les yeux afin de constater que s’étendait devant son regard un ciel bleu des plus infini, troublé seulement par quelques nuages soyeusement cotonneux qui s’étiraient imperceptiblement dans l’immensité qui s’offrait à elle. Dans un mouvement rapide, elle se redressa alors et demeura assise quelques instants afin de faire un premier point sur sa situation.
Son regard balaya rapidement les environs et très vite elle compris qu’elle n’était plus dans le saint des saints… Mais que en même temps, elle n’était pas morte non plus, ce qui la soulagea tout de même quelque peu. Tuer par un miroir, fut-il d’une nature exceptionnelle, cela aurait vraiment été ballot songea intérieurement la jeune femme. Ou qu’elle puisse se trouver cependant, elle était sur Terre. L’herbe sur laquelle elle reposait le lui prouvait, ainsi que les fleurs qu’elle voyait non loin de sa position actuelle et cette route de gravillons qui serpentait jusqu’à rejoindre un bâtiment de facture, sans le moindre doute, ancienne. La question qui demeurait était maintenant de savoir ce qu’il s’était passé, pour qu’elle se retrouve ici.
Une fois sa reconnaissance visuelle préliminaire effectuée, Juliette reporta son attention sur ceux qu’elle avait cru sauver en les emportant avec elle sous sa forme éthérée. Ils étaient eux-même en train de se réveiller et, fort heureusement, la gothique romantique constata qu’ils étaient tous les trois en bonne santé… Au moins, c’était déjà une bonne chose. Les laissant doucement émerger comme elle-même l’avait fait, Juliette se releva afin de se retrouver solidement campé sur ses deux pieds. Ce fut le golem de béton, qui exprima clairement le sentiment qu’ils devaient tous ressentir. A contrario, Abaigh et Mason Lang paraissait être plus perturbé par ce qu’il venait de se passer et ils ne dirent pas un seul mot. Mieux encore, le grand maître du Collège Invisible ne semblait pas réaliser la situation, en dépit d’un trouble évident
Puis, ce fut encore une fois Ken qui s’exprima, posant à sa manière la question qui devait brûler toutes les lèvres présentes. Ou étaient-ils.. ? Plus au Kansas.. ? Pourquoi, le saint des saints était dans le ciel du Kansas.. ? Ma foi, voilà bien une information des plus intéressante, sachant que d’après les informations de Lang sur le sujet, on ignorait ou se trouvait cette erreur gravitationnelle qu’était le mystérieux sanctuaire. La question du mutant restait cependant fort judicieuse et Juliette répondit, après quelques instants supplémentaire passé à regarder le bâtiment qui s’offrait à eux :
‘’A première vue je dirais que nous sommes en Europe occidentale, peut-être en France… Mais la vraie question serait plutôt de savoir si nous sommes toujours dans nôtre monde, car la surface du miroir nous a apparemment happé, tel des Alices en un pays des merveilles.’’
Ceci étant dit et bien que la gothique romantique n’en dit mot, il était d’une évidence certaine que s’ils étaient réellement passé de l’autre côté du miroir, leur aventure risquait d’être bien plus mouvementé que celle de la jeune anglaise aux cheveux d’or de Lewis Carroll. Dans un soupir, elle ajouta :
‘’Bien, que fait-on.. ? Si personne ne reconnaît plus précisément ce lieu, je pense que le plus utile serait de nous rendre dans ce château afin de commencer par savoir ou nous sommes et ensuite nous aviserons. Cela vous conviens.. ?’’
La proposition était simple, mais finalement assez logique. Difficile en effet de retourner au saint des saints, s’ils ne savaient pas déjà eux-même, ou ils pouvaient bien se trouver désormais. Une fois qu’ils le sauraient, Mason Lang pourrait certainement arranger leur retour auprès de leurs compagnons, afin de replonger le plus rapidement dans leur mission en cours.
- Jin YazukaLeX
- Age : 31
Equipe : LeX
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Lun 16 Mai 2011 - 15:30
Jin en voyant le liquide se soulevé, s'était par réflexe transformé dans le métal le plus dur auquel il avait accès, essayant de s'interposer entre "l'éclaboussure" et ses deux camarades. Dans le même temps son cerveau se rendait compte qu'il avait affaire à un liquide et qu'il n'y pourrait rien... Et comme deux faite tout trois furent happé.
Il n'eut que le temps de prendre peur qu'il ouvrait les yeux, non pas dans le liquide et en train de se noyer, mais sur de la terre et des ruines. Il se leva et commença à s’épousseter lorsqu'il entendit la remarque d'Agatha et leva son nez pour faire un tour d'horizon.
Un hoquet de surprise s'échappa de sa bouche et il eu l'impression que l'histoire les rattrapait. Se paysage qu'il avait sous les yeux... On aurait dit les ruines du ground zero à Hiroshima. Il en avait fait la visite une fois et... un frisson lui remonta le long de la colonne vertébrale. C'était comme un cauchemars éveillé. Une plaie dans la mentalité Japonaise qui subsistait et dont il prenait pleinement conscience devant ce tableau.
Bien que paralysé par les images que ses yeux envoyaient à son cerveau, ce dernier essayait de comprendre. Était-ce de sa faute? Une peur de son esprit, qu'on avait trouvé, et qu'on exploitait à son insu?
Il tourna lentement la tête, pour demander pardon à Agatha et Alban quand il perçu l'expression de celui-ci. Il ne voyait pas sa tête, mais il se doutait qu'elle devait être un miroir de celui du jeune homme. Il ne l'avait pas entendu parlé dans son communicateur, qu'il tenait encore à la main, mais il avait l'air aussi horrifié que lui.
Finalement le mutant expliqua la cause de son émoi et Jin sortie lui même de sa stupeur en le voyant bouger vers un bâtiment en ruine. Il le suivit, reprenant contenance alors qu'il se déplaçait, jetant un œil à leur compagne pour voir comment elle s'en tirait.
Une fois à l’abri il prit finalement la parole: "J'aimerai juste savoir. Qui est ce roi noir? Et... Tu sembles avoir eu une expérience similaire. Qu'est ce que tu veux dire par "manipuler la toile du rêve" et quels sont les dangers?"
Il n'eut que le temps de prendre peur qu'il ouvrait les yeux, non pas dans le liquide et en train de se noyer, mais sur de la terre et des ruines. Il se leva et commença à s’épousseter lorsqu'il entendit la remarque d'Agatha et leva son nez pour faire un tour d'horizon.
Un hoquet de surprise s'échappa de sa bouche et il eu l'impression que l'histoire les rattrapait. Se paysage qu'il avait sous les yeux... On aurait dit les ruines du ground zero à Hiroshima. Il en avait fait la visite une fois et... un frisson lui remonta le long de la colonne vertébrale. C'était comme un cauchemars éveillé. Une plaie dans la mentalité Japonaise qui subsistait et dont il prenait pleinement conscience devant ce tableau.
Bien que paralysé par les images que ses yeux envoyaient à son cerveau, ce dernier essayait de comprendre. Était-ce de sa faute? Une peur de son esprit, qu'on avait trouvé, et qu'on exploitait à son insu?
Il tourna lentement la tête, pour demander pardon à Agatha et Alban quand il perçu l'expression de celui-ci. Il ne voyait pas sa tête, mais il se doutait qu'elle devait être un miroir de celui du jeune homme. Il ne l'avait pas entendu parlé dans son communicateur, qu'il tenait encore à la main, mais il avait l'air aussi horrifié que lui.
Finalement le mutant expliqua la cause de son émoi et Jin sortie lui même de sa stupeur en le voyant bouger vers un bâtiment en ruine. Il le suivit, reprenant contenance alors qu'il se déplaçait, jetant un œil à leur compagne pour voir comment elle s'en tirait.
Une fois à l’abri il prit finalement la parole: "J'aimerai juste savoir. Qui est ce roi noir? Et... Tu sembles avoir eu une expérience similaire. Qu'est ce que tu veux dire par "manipuler la toile du rêve" et quels sont les dangers?"
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Sam 21 Mai 2011 - 21:50
C'était quand même le bordel. Tout le monde disparaissait comme des mouches sous les yeux du jap, attrapé par le liquide bizarre. Le gardien des lieux sous les traits de leur ennemi marchait sur celui-ci sans se soucier de se faire bouffer. Il commençait à gueuler des âneries, parlant d'un truc qu'ils auraient tué et d'espace temps et d'autres trucs un peu spéciaux. Il était bien atteint en fait. Carrément. Le Yun l'observa disparaître en lâchant juste un " Ouai bha j'ai rien fait moi. " Pourquoi c'est lui qui devrait prendre. Kanata s'agenouilla devant le liquide étrange.
Ca ressemblait vraiment aux armures ces machins liquides. D'abord hésitant, Kanata tendit un bras vers afin de toucher la texture. Il se doutait bien qu'il allait se faire attraper par le truc comme les autres. Mais il espérait retrouver l'étrange sensation des poupounes. Peut être qu'il allait crever. Peut être que les autres étaient déjà morts. Et puis quoi. Si c'était l'apocalypse, il était peut être l'heure de tirer sa révérence aussi.
On dit que ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers. C'est pour ça qu'il avait décidé d'être une enflure. Visiblement, le sort en avait décidé ainsi et il allait être le dernier à faire le grand voyage. Kanata toucha le liquide.
Ca ressemblait vraiment aux armures ces machins liquides. D'abord hésitant, Kanata tendit un bras vers afin de toucher la texture. Il se doutait bien qu'il allait se faire attraper par le truc comme les autres. Mais il espérait retrouver l'étrange sensation des poupounes. Peut être qu'il allait crever. Peut être que les autres étaient déjà morts. Et puis quoi. Si c'était l'apocalypse, il était peut être l'heure de tirer sa révérence aussi.
On dit que ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers. C'est pour ça qu'il avait décidé d'être une enflure. Visiblement, le sort en avait décidé ainsi et il allait être le dernier à faire le grand voyage. Kanata toucha le liquide.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Mer 25 Mai 2011 - 9:24
Alban avait beau parler dans le communicateur, c'était comme crier dans l'espace ou espérer attendre une réponse de la part de l'océan... Les mots n'avaient plus de sens, il n'y avait plus que le grésillement d'un appareil radiophonique mort.
Agatha tremblait, ses pieds nus dans la poussière. Il ne faisait pas froid. Même si la jeune fille se tenait en compagnie des deux autres au beau milieu d'une nécropole. Elle secoua la tête à la question de Jin :
"J'en sais rien. Je suis trop nouvelle au sein du Collège Invisible pour qu'on puisse me parler de tout ça. Et je ne suis qu'une drôle de nounou mais..."
Elle se mordilla la lèvre, cogitant sa réponse, méditant ce qu'elle devait dire ou non. Puis, finalement, elle ajouta :
"Le Roi noir, je crois que ça à voir avec David et son père, le Shoggoth. Deux créatures aux pouvoirs démesurés et mortifères. On m'a toujours dit que nos adversaires avaient cherché avec le Shoggoth, puis à sa mort avec David, à exploiter leurs capacités pour détruire la planète..."
Tandis qu'Alban cherchait dans les décombres un abri bien tranquille, la plainte sourde allait en s'intensifiant... Bientôt les damnés seraient visibles. Bientôt, ils seraient tous les trois à découvert.
Finalement, Alban fit signe à ses camarades : il avait trouvé un bâtiment à peu près intact en guise de refuge. Ainsi, ils se retrouvèrent dans une espèce de bunker qui avait du être par le passé un garage automobile.
Une fois l'exploration de l'endroit faite (il y avait une camionnette qui avait l'air en état de marche et curieusement propre, ainsi que divers outils), les amis purent assister à l'étrange procession qui se déployait dans les rues sinistres de la ville...
... cette longue file de corps décharnés, vêtus de costumes rayés et poussiéreux, marchant péniblement en gémissant une plainte déchirante. Ils étaient en enfer et ces hommes, ces femmes, ces enfants étaient les damnés de la terre.
Au début, on aurait pu penser qu'ils n'étaient que quelques dizaines. Et puis... En observant la file au lointain, ils étaient plus nombreux. Des centaines. Peut-être des milliers. Ou alors toute l'humanité réunie dans cette fin misérable.
Un cliquetis fit sursauter le trio.
Derrière eux, un autre trio en armes. Le gros type et la fille avaient une mitraillette, l'homme un énorme colt. Il lança en pointant ce dernier en direction des mutants :
"De la peur, de l'étonnement... Vous êtes des drogués, c'est ça ?"
La fille plissa les yeux et ajouta :
"Tom, je crois qu'ils sont vraiment chargés. Le grand pense qu'ils sont dans une sorte de rêve..."
Tom ricana :
"Eh ben, j'aimerai bien savoir quel est le fumier qui nous rêve alors ! Ce fichu cauchemar à 8 pattes est sacrément tordu alors... Et ça doit alors faire bien 20 ans que ce tocard pervers fait dodo !"
Il arma son révolver et ajouta :
"Bon les frangins, je tire le rideau et bonne nuit les petits ? Ou bien vous me donnez une bonne raison de pas mettre un terme à vos souffrances ?"
"L'endroit m'est familier" lâcha Mason qui semblait avoir quelque peu recouvré ses esprits. "La Main cherche à nous dire quelque chose..." ajouta-t-il, pensif.
A l'invitation de Juliette, la petite troupe se mit en marche en direction du château. Tout le monde était très silencieux. Tout était très silencieux et... paisible.
Ken avançait à leurs côtés, un brin pataud dans son corps de béton. Soudain...
... un petit rire se fit entendre dans un bosquet non loin du petit groupe.
"Je veux voir !" lança une voix de jeune femme.
"Non" commenta un homme. "Ce sont des fantômes"
Du bosquet, jaillit une fille au look très rétro. Elle observa en souriant la petite équipée. Si elle avait l'air plutôt impressionnée par Ken, elle eut l'air d'apprécier particulièrement la tenue de Juliette. Elle demanda, un soupçon de naïveté dans la voix :
"Vous êtes venus pour le rituel ? Le Magus vous a appelé ? C'est ça ?"
Elle était plutôt excitée par la possibilité d'une rencontre avec l'au-delà. Son compagnon se dressa à son tour mais ne dit rien.
Mason se raidit en le voyant. Il siffla entre ses dents...
"Van Damme..."
Si le jeune Cornelius ne dit rien, il eut l'air plutôt surpris. Quant à la jeune fille, elle trépigna sur place en criant :
"Le fantôme au smoking connait ton prénom ! Le fantôme au smoking connaît ton prénom !"
Dans la salle du trône, Cornelius van Damme continuait à avancer, protégé des attaques liquides qu'il était... Il regarda avec une certaine consternation, Kanata se laisser absorber par le "miroir magique". A l'attention des "survivants", il commenta :
"Les coulisses de la vie semblent toujours moins attractifs qu'un joli mensonge. Y a t'il d'autres candidats au suicide dimensionnel ou vous allez tenter de m'empêcher de serrer la Main du Diable ?"
Les naufragés du trône tressaillirent. David s'effondra au sol, pris soudainement par une crise de convulsions, au moment même où Kanata disparaissait dans le miroir magique. Babel en laissa tomber son ordinateur et se précipita sur le gamin, tentant de le calmer. Quant à Esther... Elle dégaina son épée et la pointa dans la direction de l'Adversaire.
"Un pas de plus et je jure que je te massacre" hurla-t-elle, sans causer un autre trouble chez van Damme qu'un fou rire maniaque. Il précisa :
"Je ne veux que la Main... Je n'ai toujours voulu que la Main. C'est la grande télécommande de la réalité et je veux changer le programme..."
Ce qui faisait qu'il ne quittait pas les yeux le golem de diamant, toujours en lévitation au dessus du trône, le précieux artefact en main.
Kanata eut une expérience sensiblement différente de celle de ses camarades... S'il avait voulu rejoindre "Poupoune" et son monde fait de douleur et de symbiose, il était servi : la connexion ne s'opéra pas de la même manière que pour les autres avec la chose liquide. Cette dernière trouva des traces dans l'esprit du japonais de son premier contact avec l'une des armures de Max Renn.
Douleur. Une intense douleur lui parcourait le corps.
Sensation d'omnipotence. Son bras était devenu celui de Dieu. Tous ses membres semblaient être capables de soulever un univers.
Et ses yeux !
Quand il s'habitua à la symbiose, Kanata vit l'espace... Il vit ce qu'une voix dans sa tête lui souffla comme étant le centre de l'univers.
"Tu es différent des autres. Tu as voulu jouer avec moi. Me rejoindre là où je suis seul. J'ai fait beaucoup de mal dans mon existence et j'ai voulu mourir. Mais me voilà et te voilà"
En observant le paysage qui se présentait devant lui, le japonais réalisa qu'il n'avait plus de corps. Ni de mains. Ni de pieds. Ni même d'yeux. Par quoi voyait-il ? Il n'en savait rien mais son esprit flottait devant une sorte de main cosmique qui tentait d'atteindre une masse rougeoyante.
"Dommage qu'il soit trop tard. Dommage qu'on n'ait plus le temps de jouer ensemble. Mon fils - c'est drôle de l'appeler comme ça - est en train de s'éveiller. Et je ne vais bientôt faire plus qu'un avec lui. Et... Ce n'est pas bien"
La voix était étrangement juvénile.
Agatha tremblait, ses pieds nus dans la poussière. Il ne faisait pas froid. Même si la jeune fille se tenait en compagnie des deux autres au beau milieu d'une nécropole. Elle secoua la tête à la question de Jin :
"J'en sais rien. Je suis trop nouvelle au sein du Collège Invisible pour qu'on puisse me parler de tout ça. Et je ne suis qu'une drôle de nounou mais..."
Elle se mordilla la lèvre, cogitant sa réponse, méditant ce qu'elle devait dire ou non. Puis, finalement, elle ajouta :
"Le Roi noir, je crois que ça à voir avec David et son père, le Shoggoth. Deux créatures aux pouvoirs démesurés et mortifères. On m'a toujours dit que nos adversaires avaient cherché avec le Shoggoth, puis à sa mort avec David, à exploiter leurs capacités pour détruire la planète..."
Tandis qu'Alban cherchait dans les décombres un abri bien tranquille, la plainte sourde allait en s'intensifiant... Bientôt les damnés seraient visibles. Bientôt, ils seraient tous les trois à découvert.
Finalement, Alban fit signe à ses camarades : il avait trouvé un bâtiment à peu près intact en guise de refuge. Ainsi, ils se retrouvèrent dans une espèce de bunker qui avait du être par le passé un garage automobile.
Une fois l'exploration de l'endroit faite (il y avait une camionnette qui avait l'air en état de marche et curieusement propre, ainsi que divers outils), les amis purent assister à l'étrange procession qui se déployait dans les rues sinistres de la ville...
... cette longue file de corps décharnés, vêtus de costumes rayés et poussiéreux, marchant péniblement en gémissant une plainte déchirante. Ils étaient en enfer et ces hommes, ces femmes, ces enfants étaient les damnés de la terre.
Au début, on aurait pu penser qu'ils n'étaient que quelques dizaines. Et puis... En observant la file au lointain, ils étaient plus nombreux. Des centaines. Peut-être des milliers. Ou alors toute l'humanité réunie dans cette fin misérable.
Un cliquetis fit sursauter le trio.
Derrière eux, un autre trio en armes. Le gros type et la fille avaient une mitraillette, l'homme un énorme colt. Il lança en pointant ce dernier en direction des mutants :
"De la peur, de l'étonnement... Vous êtes des drogués, c'est ça ?"
La fille plissa les yeux et ajouta :
"Tom, je crois qu'ils sont vraiment chargés. Le grand pense qu'ils sont dans une sorte de rêve..."
Tom ricana :
"Eh ben, j'aimerai bien savoir quel est le fumier qui nous rêve alors ! Ce fichu cauchemar à 8 pattes est sacrément tordu alors... Et ça doit alors faire bien 20 ans que ce tocard pervers fait dodo !"
Il arma son révolver et ajouta :
"Bon les frangins, je tire le rideau et bonne nuit les petits ? Ou bien vous me donnez une bonne raison de pas mettre un terme à vos souffrances ?"
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"L'endroit m'est familier" lâcha Mason qui semblait avoir quelque peu recouvré ses esprits. "La Main cherche à nous dire quelque chose..." ajouta-t-il, pensif.
A l'invitation de Juliette, la petite troupe se mit en marche en direction du château. Tout le monde était très silencieux. Tout était très silencieux et... paisible.
Ken avançait à leurs côtés, un brin pataud dans son corps de béton. Soudain...
... un petit rire se fit entendre dans un bosquet non loin du petit groupe.
"Je veux voir !" lança une voix de jeune femme.
"Non" commenta un homme. "Ce sont des fantômes"
Du bosquet, jaillit une fille au look très rétro. Elle observa en souriant la petite équipée. Si elle avait l'air plutôt impressionnée par Ken, elle eut l'air d'apprécier particulièrement la tenue de Juliette. Elle demanda, un soupçon de naïveté dans la voix :
"Vous êtes venus pour le rituel ? Le Magus vous a appelé ? C'est ça ?"
Elle était plutôt excitée par la possibilité d'une rencontre avec l'au-delà. Son compagnon se dressa à son tour mais ne dit rien.
Mason se raidit en le voyant. Il siffla entre ses dents...
"Van Damme..."
Si le jeune Cornelius ne dit rien, il eut l'air plutôt surpris. Quant à la jeune fille, elle trépigna sur place en criant :
"Le fantôme au smoking connait ton prénom ! Le fantôme au smoking connaît ton prénom !"
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Dans la salle du trône, Cornelius van Damme continuait à avancer, protégé des attaques liquides qu'il était... Il regarda avec une certaine consternation, Kanata se laisser absorber par le "miroir magique". A l'attention des "survivants", il commenta :
"Les coulisses de la vie semblent toujours moins attractifs qu'un joli mensonge. Y a t'il d'autres candidats au suicide dimensionnel ou vous allez tenter de m'empêcher de serrer la Main du Diable ?"
Les naufragés du trône tressaillirent. David s'effondra au sol, pris soudainement par une crise de convulsions, au moment même où Kanata disparaissait dans le miroir magique. Babel en laissa tomber son ordinateur et se précipita sur le gamin, tentant de le calmer. Quant à Esther... Elle dégaina son épée et la pointa dans la direction de l'Adversaire.
"Un pas de plus et je jure que je te massacre" hurla-t-elle, sans causer un autre trouble chez van Damme qu'un fou rire maniaque. Il précisa :
"Je ne veux que la Main... Je n'ai toujours voulu que la Main. C'est la grande télécommande de la réalité et je veux changer le programme..."
Ce qui faisait qu'il ne quittait pas les yeux le golem de diamant, toujours en lévitation au dessus du trône, le précieux artefact en main.
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Kanata eut une expérience sensiblement différente de celle de ses camarades... S'il avait voulu rejoindre "Poupoune" et son monde fait de douleur et de symbiose, il était servi : la connexion ne s'opéra pas de la même manière que pour les autres avec la chose liquide. Cette dernière trouva des traces dans l'esprit du japonais de son premier contact avec l'une des armures de Max Renn.
Douleur. Une intense douleur lui parcourait le corps.
Sensation d'omnipotence. Son bras était devenu celui de Dieu. Tous ses membres semblaient être capables de soulever un univers.
Et ses yeux !
Quand il s'habitua à la symbiose, Kanata vit l'espace... Il vit ce qu'une voix dans sa tête lui souffla comme étant le centre de l'univers.
"Tu es différent des autres. Tu as voulu jouer avec moi. Me rejoindre là où je suis seul. J'ai fait beaucoup de mal dans mon existence et j'ai voulu mourir. Mais me voilà et te voilà"
En observant le paysage qui se présentait devant lui, le japonais réalisa qu'il n'avait plus de corps. Ni de mains. Ni de pieds. Ni même d'yeux. Par quoi voyait-il ? Il n'en savait rien mais son esprit flottait devant une sorte de main cosmique qui tentait d'atteindre une masse rougeoyante.
"Dommage qu'il soit trop tard. Dommage qu'on n'ait plus le temps de jouer ensemble. Mon fils - c'est drôle de l'appeler comme ça - est en train de s'éveiller. Et je ne vais bientôt faire plus qu'un avec lui. Et... Ce n'est pas bien"
La voix était étrangement juvénile.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Jeu 26 Mai 2011 - 12:50
Les paroles de Mason Lang laissèrent Juliette quelque peu dubitative… Cet endroit lui disait plus ou moins quelque chose, mais visiblement pas assez pour qu’il puisse mettre un nom dessus. Son propos concernant le fait que la main cherchait peut-être à leur dire, ou en l’occurrence à leur montrer quelque chose, sonna plus sûrement comme une intuition que comme une réelle affirmation, Toutefois, il était un fait que l’on ne pouvait nier : Ce lieu et leur transport jusqu’ici, avait sans le moindre doute un rapport avec le rituel dans la salle du trône du saint des saints. Mais pour avoir des réponses ils devaient poursuivre leur chemin en direction de la bâtisse en pierre et c’est durant ce court périple que le silence résonna aux oreilles de la gothique romantique aussi sûrement que la son d’une corne de brume en plein brouillard.
L’endroit était silencieux, ce qui en soit n’était pas vraiment étrange. A première vue la route la plus proche paraissait assez éloigné et il ne semblait pas y avoir une foule considérable d’habitants dans cette demeure… Mais le plus troublant ce n’était pas tant le silence en lui-même, que l’absence de vie. L’italienne avait beau tendre l’oreille, elle n’entendait absolument rien… Pas un seul chant d’oiseau, pas le moindre bruissement de feuille dans les arbres, pas la moindre brise effleurant leurs visages, pas le moindre crissement de leurs pas sur les graviers qui jonchaient l’allée menant à la bâtisse inconnue… Elle avait l’étrange et terriblement dérangeante impression, que tout ici était soigneusement isolé. Ou alors, peut-être était-ce eux qui l’étaient par rapport à cet endroit.. ? Après tout, on pouvait les considérer comme des intrus ici, même si le grand maître semblait connaître les lieux de façon plus ou moins inconsciente.
Alors qu’ils allaient atteindre l’entrée de la mystérieuse demeure qui se dressait fièrement depuis quelques siècles déjà, Un bruit se fit enfin entendre. Plus qu’un bruit, ce furent des voix provenant d’un bosquet tout proche. Surprise, la gothique romantique se mit tout d’abord en position instinctive de défense, stoppant net sa progression vers la bâtisse. Mais très rapidement elle se détendit quelque peu, en constatant que ces voix, qui se voulaient discrète au demeurant, paraissaient quelque peu se chamailler. Puis, une jeune femme leur apparut telle un diable surgissant de sa boite… Ou en l’occurrence, de son bosquet puisque c’est à cet endroit que elle et son compagnon, moins enthousiaste qu’elle apparemment, se dissimulaient en les observant. La question était de savoir depuis quand, mais les bribes de paroles qu’ils entretinrent lui laissa supposer qu’ils avaient dû les voir apparaître ici.
La jeune femme s’approcha d’eux, les observant comme si jamais encore elle n’avait vu d’êtres humains. A sa décharge, il fallait reconnaître que Ken pouvait terriblement intriguer lorsque l’on n’était habitué ni aux mutants, ni aux mutations physique parfois assez spectaculaire de certains d’entres eux. La gothique romantique constata que le regard de la jeune demoiselle paraissait trouver un intérêt tout particulier à sa tenue, ce que là encore, elle pouvait aisément comprendre… Que ce soit ses tenues de tous les jours ou sa tenue de mission, ce n’était jamais des habitudes vestimentaires couramment usités par la grande majorité des gens. D’ailleurs, Juliette pu à son tour admirer l’aspect ancien des vêtements de la jeune femme, trouvant que ceux-ci avaient comme un curieux parfum de première moitié de vingtième siècle.
La question qu’elle finit part poser laissa temporairement la gothique romantique sans voix… Un rituel.. ? Un magus.. ? Si on ajoutait à cela le fait que elle et son compagnon encore dissimulé les prenaient apparemment pour des fantômes, cela donnait une situation des plus ubuesque. Mais en réalité, ce n’était rien comparé à la réaction de Mason Lang lorsqu’il s’écria un nom honni en voyant apparaître le jeune homme qui accompagnait la jeune femme. Van Damme.. ? Il avait dit Van Damme.. ? Observant d’un œil plus attentif le jeune homme en question, les regard de Juliette s’écarquilla brièvement de surprise… En effet, il s’agissait bien de Cornélius Van Damme mais… Plus jeune.. ? Celui-ci parut d’ailleurs aussi surpris qu’elle, lorsque la grand maître s’écria son nom. A contrario, la jeune femme paraissait être excité par tout cela et elle en fit la démonstration en une phrase aussi folle que sincère.
Songeuse, l’italienne tenta cependant de comprendre un peu mieux la situation… Ils avaient été avalé par le miroir, s’étaient retrouvé dans cet endroit qui paraissait familier à Mason Lang… Et il y avait un Cornélius Van Damme très jeune, qui ne semblait pas connaître le grand maître et qui, chose incroyable lorsque l’on avait eu affaire à ce même Van Damme, paraissait les craindre. Il y avait aussi la tenue de la jeune femme, trop démodé pour être de leur époque même si cette pensée pouvait paraître affreusement ironique de la part de la gothique romantique.
‘’Il semblerait que nous ayons fait un bond dans le temps…’’
Murmura-t-elle doucement à l’intention de ses compagnons de voyage. Aussi sotte que cette pensée pouvait sembler, elle était toutefois une explication plus que plausible face à cette apparition juvénile d’un Cornélius Van Damme étrangement vide de toute trace de folie destructrice. Elle pensa aussi que la coïncidence était un peu trop grande, pour que le rituel dont avait parlé la jeune femme soit un hasard alors que eux-même étaient en train d’en effectuer un. Finalement, Juliette se décida à dire à la jeune femme :
‘’Oui, le rituel… Nous avons été appelé… Mais nous avons l’esprit légèrement embrumé par notre séjour dans… L’au-delà… Est-ce que vous pouvez nous dire qui vous êtes, ou nous nous trouvons précisément et aussi, en quelle année s'il vous plait.. ?’’
La gothique romantique jugea préférable ne pas leur mentir, même si elle ne disait pas tout à fait la vérité… Mais on pouvait fortement penser qu’ils avaient été ‘’appelé’’ par le miroir et la main si on en croyait le propos de Mason Lang sur les intentions de celle-ci et ils étaient initialement venu pour un rituel, alors… Un rituel ou un autre… Et puis, ils venaient bien de l’au-delà… Au delà du miroir…
L’endroit était silencieux, ce qui en soit n’était pas vraiment étrange. A première vue la route la plus proche paraissait assez éloigné et il ne semblait pas y avoir une foule considérable d’habitants dans cette demeure… Mais le plus troublant ce n’était pas tant le silence en lui-même, que l’absence de vie. L’italienne avait beau tendre l’oreille, elle n’entendait absolument rien… Pas un seul chant d’oiseau, pas le moindre bruissement de feuille dans les arbres, pas la moindre brise effleurant leurs visages, pas le moindre crissement de leurs pas sur les graviers qui jonchaient l’allée menant à la bâtisse inconnue… Elle avait l’étrange et terriblement dérangeante impression, que tout ici était soigneusement isolé. Ou alors, peut-être était-ce eux qui l’étaient par rapport à cet endroit.. ? Après tout, on pouvait les considérer comme des intrus ici, même si le grand maître semblait connaître les lieux de façon plus ou moins inconsciente.
Alors qu’ils allaient atteindre l’entrée de la mystérieuse demeure qui se dressait fièrement depuis quelques siècles déjà, Un bruit se fit enfin entendre. Plus qu’un bruit, ce furent des voix provenant d’un bosquet tout proche. Surprise, la gothique romantique se mit tout d’abord en position instinctive de défense, stoppant net sa progression vers la bâtisse. Mais très rapidement elle se détendit quelque peu, en constatant que ces voix, qui se voulaient discrète au demeurant, paraissaient quelque peu se chamailler. Puis, une jeune femme leur apparut telle un diable surgissant de sa boite… Ou en l’occurrence, de son bosquet puisque c’est à cet endroit que elle et son compagnon, moins enthousiaste qu’elle apparemment, se dissimulaient en les observant. La question était de savoir depuis quand, mais les bribes de paroles qu’ils entretinrent lui laissa supposer qu’ils avaient dû les voir apparaître ici.
La jeune femme s’approcha d’eux, les observant comme si jamais encore elle n’avait vu d’êtres humains. A sa décharge, il fallait reconnaître que Ken pouvait terriblement intriguer lorsque l’on n’était habitué ni aux mutants, ni aux mutations physique parfois assez spectaculaire de certains d’entres eux. La gothique romantique constata que le regard de la jeune demoiselle paraissait trouver un intérêt tout particulier à sa tenue, ce que là encore, elle pouvait aisément comprendre… Que ce soit ses tenues de tous les jours ou sa tenue de mission, ce n’était jamais des habitudes vestimentaires couramment usités par la grande majorité des gens. D’ailleurs, Juliette pu à son tour admirer l’aspect ancien des vêtements de la jeune femme, trouvant que ceux-ci avaient comme un curieux parfum de première moitié de vingtième siècle.
La question qu’elle finit part poser laissa temporairement la gothique romantique sans voix… Un rituel.. ? Un magus.. ? Si on ajoutait à cela le fait que elle et son compagnon encore dissimulé les prenaient apparemment pour des fantômes, cela donnait une situation des plus ubuesque. Mais en réalité, ce n’était rien comparé à la réaction de Mason Lang lorsqu’il s’écria un nom honni en voyant apparaître le jeune homme qui accompagnait la jeune femme. Van Damme.. ? Il avait dit Van Damme.. ? Observant d’un œil plus attentif le jeune homme en question, les regard de Juliette s’écarquilla brièvement de surprise… En effet, il s’agissait bien de Cornélius Van Damme mais… Plus jeune.. ? Celui-ci parut d’ailleurs aussi surpris qu’elle, lorsque la grand maître s’écria son nom. A contrario, la jeune femme paraissait être excité par tout cela et elle en fit la démonstration en une phrase aussi folle que sincère.
Songeuse, l’italienne tenta cependant de comprendre un peu mieux la situation… Ils avaient été avalé par le miroir, s’étaient retrouvé dans cet endroit qui paraissait familier à Mason Lang… Et il y avait un Cornélius Van Damme très jeune, qui ne semblait pas connaître le grand maître et qui, chose incroyable lorsque l’on avait eu affaire à ce même Van Damme, paraissait les craindre. Il y avait aussi la tenue de la jeune femme, trop démodé pour être de leur époque même si cette pensée pouvait paraître affreusement ironique de la part de la gothique romantique.
‘’Il semblerait que nous ayons fait un bond dans le temps…’’
Murmura-t-elle doucement à l’intention de ses compagnons de voyage. Aussi sotte que cette pensée pouvait sembler, elle était toutefois une explication plus que plausible face à cette apparition juvénile d’un Cornélius Van Damme étrangement vide de toute trace de folie destructrice. Elle pensa aussi que la coïncidence était un peu trop grande, pour que le rituel dont avait parlé la jeune femme soit un hasard alors que eux-même étaient en train d’en effectuer un. Finalement, Juliette se décida à dire à la jeune femme :
‘’Oui, le rituel… Nous avons été appelé… Mais nous avons l’esprit légèrement embrumé par notre séjour dans… L’au-delà… Est-ce que vous pouvez nous dire qui vous êtes, ou nous nous trouvons précisément et aussi, en quelle année s'il vous plait.. ?’’
La gothique romantique jugea préférable ne pas leur mentir, même si elle ne disait pas tout à fait la vérité… Mais on pouvait fortement penser qu’ils avaient été ‘’appelé’’ par le miroir et la main si on en croyait le propos de Mason Lang sur les intentions de celle-ci et ils étaient initialement venu pour un rituel, alors… Un rituel ou un autre… Et puis, ils venaient bien de l’au-delà… Au delà du miroir…
- Alban O'RiordanLeX
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Ven 27 Mai 2011 - 15:34
Alban se sentait déprimé rien que pr le silence qui se ressentait à l'autre bout du communicateur. S'ils n'arrivaient pas à rentrer ? Tout le monde allait lui manquer, Jolène surtout. Il avait promis de ne rien dire, il avait toujours envie de pleurer alors qu'il cherchait un abri pour lui et les autres. Il se sentit mût par une force sublime qui ne lui appartenait pas. Ses aventures irlandaises ne semblaient que peu de choses. Faites que ce soit un rêve...
"Je vous ai dis que je vous dirais tout ce que je sais une dois à l'abri !"
Le ton d'Alban avait changé. Il n'était pas enjoué. Personne à l'institut navaient vraiment vu le jeune homme ainsi. Même pas Josh le soir à la rhumerie. Il était acerbe, énervé. Quand il trouvèrent enfin un abri qui pouvait soutenir son propre poids, le jeune homme y entra avec la tête bien trop chargée. Faites que tout ceci ne soit qu'un rêve...
La procession arriva peu de temps après. Alban regardait la procession avec un regard très dur. Il avait une boule dans le ventre, pas à cause de la peur, pas à cause de la procession mais à cause de la colère qui commençait à monter. Il n'avait jamais voulu être un héros ou quoi que ce soit du genre. Sauver le monde ? Jamais. Ce genre d'entreprise vous mettait toujours dans les problèmes à un moment donné. C'était maintenant. La peur panique qu'il avait ressenti dans le rêve était complétement évanouie. C'était fini. *Clic*
Alban sursauta. Clic ? Le trio de loubards en armes désormais devant eux le surpris. Il y avait encore des gens avec un cerveau. Merde, ce n'était pas dans le rêve ça... Alban fit profil bas un instant. La remarque acerbe était une précieuse source d'informations. Ce n'était pas un rêve...
Alban ricana à son tour.
"Vous voulez une bonne raison de ne pas nous tirer dessus ? On est dans la même merde que vous mais pas pour les mêmes raisons. Mes camarades ne savent rien. Rien du tout, mais si vous avez un peu de temps je dois leur raconter une histoire autant vous la raconter aussi."
Ils étaient mutants. Pour le gros ce n'était pas sûr, mais les deux autres... empathe et télépathe peut-être ?
"Pour commencer, on n'est pas chargés. Fou de panique ou de rage, sans doute. Vous allez nous croire fou mais on vient d'arriver. Me demandait pas comment cest possible... on débarque en direct de 2109 et si ce que je pense est validé on est en 2129. "
Il jeta un regard interrogateur au trois personnes. Le ton du jeune homme n'était pas aussi agréable qu'à son habitude.
"Et que ce qu'on a voulu faire a foiré, gravement, puisque je voulais empêcher que le monde ne devienne tel que je le vois. Vous n'êtes pas obligés d'y croire, mais avec vos pouvoirs respectifs je pense que vous devriez vous apercevoir que je suis honnête. Enervé et bouleversé, mais honnête.
Maintenant pour reprendre je m'appelle Alban, je suis cryokinésiste. Voici Agatha et Jin, ils sont mutants aussi. J'ai vu cette ville, le roi noir et les cadavres dans le rêve d'un psychopathe de général américain quelques mois avant que nous ne nous retrouvions ici. C'est pour ça que j'espérais qu'il s'agisse d'un rêve.
Le roi noir, le cauchemar à 8 pattes comme vous dites, semble affilié à une autre créature appelée Shoggoth et il s'agirait d'un être d'une autre dimension qu'un psychopathe appelé Cornelius Van Damne voulait utiliser pour décaniller tous les mutants. Le général avait des objectifs plus radicaux mais je pense juse que le premier s'est foiré on s'est occupés de l'autre.
Avant de venir nous participions à un rituel sensé nous débarasser de l'objet invoquant la créature en question. On a été avalés par un liquide étrange qui ressemble à des armures liquides qu'avait développé une entreprise qui bossait pour le général dont je parlais. Et on s'est retrouvé dans la rue, j'ai préféré nous abriter.
Soit nous sommes tous les trois autant niqués que vous et nous sommes condamnés à subsister ici, ce qui, sans vous offenser, m'horripilerait. Soit nous avons quelque chose d'important à apprendre ici afin d'empêcher tout ça d'arriver. Encore une fois, je suis Alban O'Riordan et nous sommes dans le même merdier que vous. Allez vous tirer le rideau sur un coup de main ?"
Il leur adressa un regard sincère et simple alors qu'il interrompait son flôt de paroles sur cette question. Cette mise à nu le mettait vraiment mal à l'aise, mais ils n'étaient pas en position de faire les malins.
Il attendit la réaction du trio qui leur faisait face.
Un long moment se passa pendant lequel la femme du trio se massait les tempes en fermant les yeux. Les deux autres continuaient à mettre en joue Alban, Jin et Agatha. Finalement, la fille lança :
"OK, ils sont cleans. Aussi fou que cela puisse paraître, ils sont persuadés de ce que raconte le grand dadais... Par ailleurs, ça va te sembler malade Tom, mais IL PENSE VENIR d'un endroit appelé l'Institut Xavier..."
Le doigt de Tom se crispa sur la gâchette puis, sur un coup de tête, il rengaina son arme.
"Bordel, Charlie ! Si ce que tu dis est vrai, ils ont voyagé dans le temps !"
Tom se passa la main dans les cheveux et fit signe au gros de baisser son artillerie. La situation, du moins à l'intérieur de l'abri, semblait se tasser. Désignant de la main la file des damnés, Tom lança :
"D'accord les gars, je m'appelle Tom. Tom Cassidy. Et quand j'étais petit, j'étais à l'Institut... Mais c'était avant que tout pète en 2109, bien sur... Ce que tu dis, mon gars, je l'ai vécu de loin, alors que j'étais un marmouset doté de dons d'empathie et que je vivais chez mes vieux après un passage éclair à l'Institut..."
Charlie et le gros type baissèrent les yeux.
"Eux, c'est Charlie la télépathe et Moses l'humain. A part, ces pauvres damnés qui ont abdiqué leur volonté et leur libre arbitre, il reste plus personne... Sauf les "dormeurs". Des types qui se sont réfugiés dans des bunkers souterrains et qui passent leur temps à se droguer pour éviter d'avoir à se rappeler dans quelle horreur on vit. De temps en temps, ils sortent et ils hallucinent complétement. Ce sont des bons à rien alors on les descend pour éviter qu'il leur arrive pire..."
La fille alla se poster contre un mur de gravas pour voir un peu mieux ce qui se tramait à l'extérieur. Elle commenta :
"Là, les damnés marchent vers l'assimilation. Je crois qu'on va avoir plein de nouveaux amis à 8 pattes sous peu. Il faudrait se magner le fion si on veut faire notre baroud d'honneur, Tom. Vu la foule qu'il y a, je dirais bien qu'on n'a pas fait tout ce chemin pour rien..."
Tom grogna et se sortit une cigarette d'un vieux papier défraichi. Il l'alluma et ajouta :
"Bah, on va pas crever pour rien. Si le monde est fichu, c'est quand même pas une raison pour pas partir en beauté en entraînant un maximum de pourris dans la tombe. Peut-être même qu'on pourrait avoir leur source de puissance ou le Roi-de-toutes-les-larmes. Enfin, si on pouvait déjà trouver la peau à quelques uns de leurs valets en chef, ça serait pas mal..."
Moses s'installa à côté du fourgon. Ce n'était pas un homme taillé pour le bavardage.. Aussi, il lança :
"On a un fourgon. Des lances-flammes. Quelques grenades. Nos armes de poings. On peut foutre en l'air tout Dallas. Et en descendre un paquet avant d'aller en enfer. Enfin, si personne n'a un meilleur plan..."
Tom ricana et jeta sa clope.
"Ça va me tuer ce machin, les p'tits gars. Je vous propose d'attaquer le cabinet Lange & Manners, l'endroit où ils stockent leurs trucs les plus précieux... J'y suis entré une fois et j'ai failli crever... Mais là, nos fesses ne comptent même plus à ce stade...
"Je vous ai dis que je vous dirais tout ce que je sais une dois à l'abri !"
Le ton d'Alban avait changé. Il n'était pas enjoué. Personne à l'institut navaient vraiment vu le jeune homme ainsi. Même pas Josh le soir à la rhumerie. Il était acerbe, énervé. Quand il trouvèrent enfin un abri qui pouvait soutenir son propre poids, le jeune homme y entra avec la tête bien trop chargée. Faites que tout ceci ne soit qu'un rêve...
La procession arriva peu de temps après. Alban regardait la procession avec un regard très dur. Il avait une boule dans le ventre, pas à cause de la peur, pas à cause de la procession mais à cause de la colère qui commençait à monter. Il n'avait jamais voulu être un héros ou quoi que ce soit du genre. Sauver le monde ? Jamais. Ce genre d'entreprise vous mettait toujours dans les problèmes à un moment donné. C'était maintenant. La peur panique qu'il avait ressenti dans le rêve était complétement évanouie. C'était fini. *Clic*
Alban sursauta. Clic ? Le trio de loubards en armes désormais devant eux le surpris. Il y avait encore des gens avec un cerveau. Merde, ce n'était pas dans le rêve ça... Alban fit profil bas un instant. La remarque acerbe était une précieuse source d'informations. Ce n'était pas un rêve...
Alban ricana à son tour.
"Vous voulez une bonne raison de ne pas nous tirer dessus ? On est dans la même merde que vous mais pas pour les mêmes raisons. Mes camarades ne savent rien. Rien du tout, mais si vous avez un peu de temps je dois leur raconter une histoire autant vous la raconter aussi."
Ils étaient mutants. Pour le gros ce n'était pas sûr, mais les deux autres... empathe et télépathe peut-être ?
"Pour commencer, on n'est pas chargés. Fou de panique ou de rage, sans doute. Vous allez nous croire fou mais on vient d'arriver. Me demandait pas comment cest possible... on débarque en direct de 2109 et si ce que je pense est validé on est en 2129. "
Il jeta un regard interrogateur au trois personnes. Le ton du jeune homme n'était pas aussi agréable qu'à son habitude.
"Et que ce qu'on a voulu faire a foiré, gravement, puisque je voulais empêcher que le monde ne devienne tel que je le vois. Vous n'êtes pas obligés d'y croire, mais avec vos pouvoirs respectifs je pense que vous devriez vous apercevoir que je suis honnête. Enervé et bouleversé, mais honnête.
Maintenant pour reprendre je m'appelle Alban, je suis cryokinésiste. Voici Agatha et Jin, ils sont mutants aussi. J'ai vu cette ville, le roi noir et les cadavres dans le rêve d'un psychopathe de général américain quelques mois avant que nous ne nous retrouvions ici. C'est pour ça que j'espérais qu'il s'agisse d'un rêve.
Le roi noir, le cauchemar à 8 pattes comme vous dites, semble affilié à une autre créature appelée Shoggoth et il s'agirait d'un être d'une autre dimension qu'un psychopathe appelé Cornelius Van Damne voulait utiliser pour décaniller tous les mutants. Le général avait des objectifs plus radicaux mais je pense juse que le premier s'est foiré on s'est occupés de l'autre.
Avant de venir nous participions à un rituel sensé nous débarasser de l'objet invoquant la créature en question. On a été avalés par un liquide étrange qui ressemble à des armures liquides qu'avait développé une entreprise qui bossait pour le général dont je parlais. Et on s'est retrouvé dans la rue, j'ai préféré nous abriter.
Soit nous sommes tous les trois autant niqués que vous et nous sommes condamnés à subsister ici, ce qui, sans vous offenser, m'horripilerait. Soit nous avons quelque chose d'important à apprendre ici afin d'empêcher tout ça d'arriver. Encore une fois, je suis Alban O'Riordan et nous sommes dans le même merdier que vous. Allez vous tirer le rideau sur un coup de main ?"
Il leur adressa un regard sincère et simple alors qu'il interrompait son flôt de paroles sur cette question. Cette mise à nu le mettait vraiment mal à l'aise, mais ils n'étaient pas en position de faire les malins.
Il attendit la réaction du trio qui leur faisait face.
Un long moment se passa pendant lequel la femme du trio se massait les tempes en fermant les yeux. Les deux autres continuaient à mettre en joue Alban, Jin et Agatha. Finalement, la fille lança :
"OK, ils sont cleans. Aussi fou que cela puisse paraître, ils sont persuadés de ce que raconte le grand dadais... Par ailleurs, ça va te sembler malade Tom, mais IL PENSE VENIR d'un endroit appelé l'Institut Xavier..."
Le doigt de Tom se crispa sur la gâchette puis, sur un coup de tête, il rengaina son arme.
"Bordel, Charlie ! Si ce que tu dis est vrai, ils ont voyagé dans le temps !"
Tom se passa la main dans les cheveux et fit signe au gros de baisser son artillerie. La situation, du moins à l'intérieur de l'abri, semblait se tasser. Désignant de la main la file des damnés, Tom lança :
"D'accord les gars, je m'appelle Tom. Tom Cassidy. Et quand j'étais petit, j'étais à l'Institut... Mais c'était avant que tout pète en 2109, bien sur... Ce que tu dis, mon gars, je l'ai vécu de loin, alors que j'étais un marmouset doté de dons d'empathie et que je vivais chez mes vieux après un passage éclair à l'Institut..."
Charlie et le gros type baissèrent les yeux.
"Eux, c'est Charlie la télépathe et Moses l'humain. A part, ces pauvres damnés qui ont abdiqué leur volonté et leur libre arbitre, il reste plus personne... Sauf les "dormeurs". Des types qui se sont réfugiés dans des bunkers souterrains et qui passent leur temps à se droguer pour éviter d'avoir à se rappeler dans quelle horreur on vit. De temps en temps, ils sortent et ils hallucinent complétement. Ce sont des bons à rien alors on les descend pour éviter qu'il leur arrive pire..."
La fille alla se poster contre un mur de gravas pour voir un peu mieux ce qui se tramait à l'extérieur. Elle commenta :
"Là, les damnés marchent vers l'assimilation. Je crois qu'on va avoir plein de nouveaux amis à 8 pattes sous peu. Il faudrait se magner le fion si on veut faire notre baroud d'honneur, Tom. Vu la foule qu'il y a, je dirais bien qu'on n'a pas fait tout ce chemin pour rien..."
Tom grogna et se sortit une cigarette d'un vieux papier défraichi. Il l'alluma et ajouta :
"Bah, on va pas crever pour rien. Si le monde est fichu, c'est quand même pas une raison pour pas partir en beauté en entraînant un maximum de pourris dans la tombe. Peut-être même qu'on pourrait avoir leur source de puissance ou le Roi-de-toutes-les-larmes. Enfin, si on pouvait déjà trouver la peau à quelques uns de leurs valets en chef, ça serait pas mal..."
Moses s'installa à côté du fourgon. Ce n'était pas un homme taillé pour le bavardage.. Aussi, il lança :
"On a un fourgon. Des lances-flammes. Quelques grenades. Nos armes de poings. On peut foutre en l'air tout Dallas. Et en descendre un paquet avant d'aller en enfer. Enfin, si personne n'a un meilleur plan..."
Tom ricana et jeta sa clope.
"Ça va me tuer ce machin, les p'tits gars. Je vous propose d'attaquer le cabinet Lange & Manners, l'endroit où ils stockent leurs trucs les plus précieux... J'y suis entré une fois et j'ai failli crever... Mais là, nos fesses ne comptent même plus à ce stade...
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Ven 27 Mai 2011 - 16:33
[Désolé du délai. Période intensive IRL pour moi ^^]
Il avait récupéré la main de Gloire. C’était ça que l’ennemi n’aurait pas. Pour l’instant du moins. Il semblait être le seul, finalement, à ne pas avoir été atteint par le liquide blanchâtre. Tous ses coéquipiers, l’un après l’autre, s’étaient fait rattraper par l’étrange substance immaculée. Et celle-ci les avait littéralement absorbés. Ils avaient tous disparu. Morts ? Peut-être. Ingérés par la voracité de cette matière visqueuse non identifiée ? Peut-être aussi. Il ne savait rien. Seuls Esther, son fils et Babel étaient encore là, réfugiés sur le trône, en dernier recours. Eux, et Van Damme, bien sûr, qui bloquait l’issue par sa seule présence. Kanata fut le dernier à partir, de son propre gré, se laissant absorber à son tour. Avait-il jeté l’éponge, ou fuyait-il lâchement, trop peureux de faire face à Van Damme, l’ennemi public n°1 des LeX, et ce depuis le début. Ou presque.
Esther, alors que son fils était tombé par terre, convulsionnant, et maîtrisé pour l’instant par Babel, menaçait ouvertement Cornélius, qui paraissait n’en avoir que faire. Il scrutait le golem de diamant qui flottait au-dessus de la salle, inactif pendant tout ce temps où les LeX avaient failli. Et il se retrouvait là, suspendu dans le vide, tenant fermement la main verte qu’il aurait mieux fait, depuis l’Alaska, de garder sur lui. À la supplique métaphorique du diable incarné, Lucas répondit sèchement :
« C’est chacun à son tour, mon grand. Et ce programme-là, il me plait. Alors retourne dans ta tombe sinon c’est toi que je zappe ! »
Comme pour étayer ses propres propos, Lucas entreprit d’arracher deux gros rochers du sol, et de les présenter juste de part et d’autre de Van Damme, histoire de bien lui faire comprendre que s’il avançait encore, et n’était pas prêt à coopérer, il se ferait tout bonnement écrabouiller. Idem s’il s’en prenait à Lucas. Si la télékinésie des pierres de Lucas lâchait, les pierres tomberaient droit sur le grand méchant pas beau…
Il avait récupéré la main de Gloire. C’était ça que l’ennemi n’aurait pas. Pour l’instant du moins. Il semblait être le seul, finalement, à ne pas avoir été atteint par le liquide blanchâtre. Tous ses coéquipiers, l’un après l’autre, s’étaient fait rattraper par l’étrange substance immaculée. Et celle-ci les avait littéralement absorbés. Ils avaient tous disparu. Morts ? Peut-être. Ingérés par la voracité de cette matière visqueuse non identifiée ? Peut-être aussi. Il ne savait rien. Seuls Esther, son fils et Babel étaient encore là, réfugiés sur le trône, en dernier recours. Eux, et Van Damme, bien sûr, qui bloquait l’issue par sa seule présence. Kanata fut le dernier à partir, de son propre gré, se laissant absorber à son tour. Avait-il jeté l’éponge, ou fuyait-il lâchement, trop peureux de faire face à Van Damme, l’ennemi public n°1 des LeX, et ce depuis le début. Ou presque.
Esther, alors que son fils était tombé par terre, convulsionnant, et maîtrisé pour l’instant par Babel, menaçait ouvertement Cornélius, qui paraissait n’en avoir que faire. Il scrutait le golem de diamant qui flottait au-dessus de la salle, inactif pendant tout ce temps où les LeX avaient failli. Et il se retrouvait là, suspendu dans le vide, tenant fermement la main verte qu’il aurait mieux fait, depuis l’Alaska, de garder sur lui. À la supplique métaphorique du diable incarné, Lucas répondit sèchement :
« C’est chacun à son tour, mon grand. Et ce programme-là, il me plait. Alors retourne dans ta tombe sinon c’est toi que je zappe ! »
Comme pour étayer ses propres propos, Lucas entreprit d’arracher deux gros rochers du sol, et de les présenter juste de part et d’autre de Van Damme, histoire de bien lui faire comprendre que s’il avançait encore, et n’était pas prêt à coopérer, il se ferait tout bonnement écrabouiller. Idem s’il s’en prenait à Lucas. Si la télékinésie des pierres de Lucas lâchait, les pierres tomberaient droit sur le grand méchant pas beau…
- Jin YazukaLeX
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Sam 28 Mai 2011 - 23:38
Jin écouta Aghata gardant un œil sur Alban. Sa réaction l’inquiétait. Il ne se connaissaient pas depuis bien longtemps mais il ne l'avait jamais vu dans cet état. Bien sur on pouvait toujours donner une impression différente de soit, mais aucun indice n'aurait jamais pu prédire un Alban avec un surmoi aussi paniqué. Non Alban était Alban et il était vraiment paniqué d'être ici, même s'il ne savait pas encore pourquoi.
En faite maintenant qu'il y regardait à deux fois, Agatha non plus ne semblait pas dans son assiette.
Il n'eut pas le temps de pousser plus loin ses réflexions car un cliquetis bien spécifique se fit entendre derrière eux. Un autre trio de personne s'était glissé derrière eux à leur insu et ils étaient désormais menacé par des armes à feu.
Le sang du Japonais ne fit qu'un tour. Il posa une main sur le bras d'Agatha la poussant vers Alban et fit deux pas vers le trio en essayant de se décaler de ses compagnons. Si une fusillade devait éclater il devait en être la 1ère cible. Comme à son 1er entrainement il y survivrait se qui laisserait le temps aux deux autres d'agir.
Mais la situation se débloqua finalement sans effusion de sang lorsqu'Alban prit la parole.
Eux aussi étaient des mutants, deux d'entre eux du moins, et ils étaient tous dans... Le futur? Jin s'était progressivement détendu lors du récit d'Alban et quand le trio armé rangea ses armes.
Il passa une main dans ses piques réfléchissant à la situation et ce qui avait été dit. La légère crispation de Tom ne lui avait pas échappé et l'explication était venue par la suite. Néanmoins il avait beaucoup de questions qui tournaient dans sa tête et il se tourna un instant vers son couple d'ami avant de reporté son attention vers le trio armé: "Vous avez parlé de "trucs précieux"? Si comme mon ami l'a dit nous sommes ici pour voir quelque chose, peut-être est-ce notre destination. Néanmoins vous avez du en apprendre plus sur ce qui provoque tout sa. Pourriez vous nous en dire plus? Et est-ce que le terme de "la main" ou "la main de la Gloire" vous est familier? En faite j'aurais la même question pour les mots "Shoggoth" et "David"."
Il laissa le temps au trio de réfléchir lorsqu'il eu une petite inspiration. Tout devait passer par David lors du rituel. Peut-être ce dernier n'avait pas éradiqué tout... Et tout le monde? Il prit une petite inspiration, se demandant si cette dernière était également métaphorique: "Le nom... Esther Kofman sa vous dit quelque chose?"
En faite maintenant qu'il y regardait à deux fois, Agatha non plus ne semblait pas dans son assiette.
Il n'eut pas le temps de pousser plus loin ses réflexions car un cliquetis bien spécifique se fit entendre derrière eux. Un autre trio de personne s'était glissé derrière eux à leur insu et ils étaient désormais menacé par des armes à feu.
Le sang du Japonais ne fit qu'un tour. Il posa une main sur le bras d'Agatha la poussant vers Alban et fit deux pas vers le trio en essayant de se décaler de ses compagnons. Si une fusillade devait éclater il devait en être la 1ère cible. Comme à son 1er entrainement il y survivrait se qui laisserait le temps aux deux autres d'agir.
Mais la situation se débloqua finalement sans effusion de sang lorsqu'Alban prit la parole.
Eux aussi étaient des mutants, deux d'entre eux du moins, et ils étaient tous dans... Le futur? Jin s'était progressivement détendu lors du récit d'Alban et quand le trio armé rangea ses armes.
Il passa une main dans ses piques réfléchissant à la situation et ce qui avait été dit. La légère crispation de Tom ne lui avait pas échappé et l'explication était venue par la suite. Néanmoins il avait beaucoup de questions qui tournaient dans sa tête et il se tourna un instant vers son couple d'ami avant de reporté son attention vers le trio armé: "Vous avez parlé de "trucs précieux"? Si comme mon ami l'a dit nous sommes ici pour voir quelque chose, peut-être est-ce notre destination. Néanmoins vous avez du en apprendre plus sur ce qui provoque tout sa. Pourriez vous nous en dire plus? Et est-ce que le terme de "la main" ou "la main de la Gloire" vous est familier? En faite j'aurais la même question pour les mots "Shoggoth" et "David"."
Il laissa le temps au trio de réfléchir lorsqu'il eu une petite inspiration. Tout devait passer par David lors du rituel. Peut-être ce dernier n'avait pas éradiqué tout... Et tout le monde? Il prit une petite inspiration, se demandant si cette dernière était également métaphorique: "Le nom... Esther Kofman sa vous dit quelque chose?"
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Mar 31 Mai 2011 - 23:20
Le Yun sentait le liquide lui grimper dessus et l'absorber lentement comme les armures liquides l'avaient fait quelque temps plus tôt. La même douleur atroce lui parcourut le corps. Mais c'était une douleur bien connue. Il sentit le liquide se propager dans chacun de ses pores et le brûler comme si sa peau était à vif. Le calvaire dura un petit temps et soudain, il se sentit l'âme d'un dieu.
Les capacités offertes par les armures liquides semblaient bien pâles en comparaison de ce qu'il ressentait. Ses capacités lui paraissent être sans bornes. Il voyait l'espace, magnifiquement pointillé de quelques étoiles. Et un voile bleuté ressemblant nettement à une main vers un truc rougeâtre. Son propre corps n'existait plus. Il ne serait que faiblesse dans un lieu pareil. Seul l'esprit comptait. Observant il ne savait trop comment ce qui l'entourait, Kanata entendit une voix lui parler.
La voix semblait bien jeune. C'était celle d'un gamin ? Il avait voulu mourir ? Et il parlait de fusionner avec son "fils" ? "Timmy ? C'est toi Timmy ? " Le Shoggoth. Le roi noir. Le roi de toutes les larmes. Le fils de Bateson. Il avait beaucoup de surnom mais d'après ce que l'asiatique céleste avait compris, Timmy était le surnom qui lui était donné. Il s'était intéressé à cette histoire après que la gothique l'ait boxé.
Toujours flottant dans l'espace, le Yun interrogea l'autre esprit. "Pourquoi il est trop tard ? Pourquoi tu vas l'absorber si c'est mal ? Il va se passer quoi si ça se passe ? C'est toi qui décide ce que tu veux faire. Tu l'as déjà fait une fois et t'as sauvé beaucoup de monde en te sacrifiant. Tout le monde t'es très reconnaissant et pense à toi avec émotion. Si c'est mal, il ne faut pas le faire. " Dans cet état de plénitude, Kitsune était sincère. Le Shoggoth avait été courageux une fois. Il pourrait bien recommencer. Finalement, il posa une dernière question. "C'est ta main en bleu ? Tu essayes d'attraper le nuage rouge ? "C'est quoi ? Ouai. Trois petites questions en fait...
Les capacités offertes par les armures liquides semblaient bien pâles en comparaison de ce qu'il ressentait. Ses capacités lui paraissent être sans bornes. Il voyait l'espace, magnifiquement pointillé de quelques étoiles. Et un voile bleuté ressemblant nettement à une main vers un truc rougeâtre. Son propre corps n'existait plus. Il ne serait que faiblesse dans un lieu pareil. Seul l'esprit comptait. Observant il ne savait trop comment ce qui l'entourait, Kanata entendit une voix lui parler.
La voix semblait bien jeune. C'était celle d'un gamin ? Il avait voulu mourir ? Et il parlait de fusionner avec son "fils" ? "Timmy ? C'est toi Timmy ? " Le Shoggoth. Le roi noir. Le roi de toutes les larmes. Le fils de Bateson. Il avait beaucoup de surnom mais d'après ce que l'asiatique céleste avait compris, Timmy était le surnom qui lui était donné. Il s'était intéressé à cette histoire après que la gothique l'ait boxé.
Toujours flottant dans l'espace, le Yun interrogea l'autre esprit. "Pourquoi il est trop tard ? Pourquoi tu vas l'absorber si c'est mal ? Il va se passer quoi si ça se passe ? C'est toi qui décide ce que tu veux faire. Tu l'as déjà fait une fois et t'as sauvé beaucoup de monde en te sacrifiant. Tout le monde t'es très reconnaissant et pense à toi avec émotion. Si c'est mal, il ne faut pas le faire. " Dans cet état de plénitude, Kitsune était sincère. Le Shoggoth avait été courageux une fois. Il pourrait bien recommencer. Finalement, il posa une dernière question. "C'est ta main en bleu ? Tu essayes d'attraper le nuage rouge ? "C'est quoi ? Ouai. Trois petites questions en fait...
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Ven 3 Juin 2011 - 12:32
"Un bond dans le temps ?" s'émerveilla la jeune femme. "Tu vois, Cornie, faut qu'on se dépêche de retourner voir le Magus et les autres ! Le rituel fonctionne ! L'espace et le temps deviennent fous !"
"Cornie" avait l'air grave. Bien plus grave que son amie. Il eut une petite mine de dégout et répliqua :
"Effea, ma douce... Faut pas rigoler avec ses choses là. Il y a des forces que nous ne comprenons pas. Et je ne suis pas sur que le Magus les maîtrise tout à fait. Pour le moment, nous n'avions vu que des lapins sortant de chapeaux et des trucs habituels de magiciens..."
La fille lui tira la langue :
"T'es rien qu'un rabat-joie, Cornie. Je croyais que tu voulais vivre la grande aventure ! Et si la grande aventure passe par la présence de fantômes, moi ça me va !"
Elle croisa les bras et afficha une moue boudeuse. Reportant son attention sur les voyageurs du futur, Effea reprit :
"Chers esprits, je suis Effea Pfligen et ce triste personnage est mon compagnon, Cornelius van Damme. Ici, c'est la résidence du Magus Nathanael Cromwell. Nous sommes dans la banlieue de New-York en 2094. Et si votre présence n'était pas attendue, tout du moins, elle était prévisible..."
Un nouveau sourire s'afficha sur le visage de la jeune femme. Elle attrapa Cornie par la main et l'attira en direction de la maison.
"Venez !" lança-t-elle aux "esprits". "Venez ! Le Magus et les autres vont être contents de voir que le rituel de la Main est en train de fonctionner ! Aujourd'hui, le temps et l'espace vont être suspendus !"
Et les deux compagnons disparurent en courant à l'intérieur de la maison. Juliette put tout de même remarquer que Cornelius van Damme s'était retourné l'espace d'un instant, pour plonger ses yeux tristes dans le regard des mutants.
"Mektoub" lança-t-il avant d'entrer à son tour dans la bâtisse.
Tandis que Ken et Abaigh avançaient d'un pas placide dans la même direction, Mason murmura à Juliette :
"Cette maison était louée par mon père. Ainsi que diverses choses... Je... Je ne savais pas qu'elle avait servi de local pour le premier rituel..."
Pénétrant à leur tour dans la demeure, les mutants se retrouvèrent dans un luxueux hall.
Une peinture magnifique y trônait.
Les portes donnant accès au salon étaient ouvertes. Là, les rideaux étaient tirés et la pièce étaient plongée dans une semi-pénombre. Pour autant, Juliette et les autres purent distinguer 5 silhouettes, faiblement éclairées par une rangée de bougies et de cierges, assises en tailleur et en demi-cercle.
Deux d'entre elles étaient Cornelius et Effea. Quant aux trois autres...
... il y avait un couple. L'homme tenait la main de la femme en souriant bêtement. Et la femme était très enceinte.
Quant au dernier, il s'agissait d'un vieil homme vêtu d'une robe de bure. Il psalmodiait des choses incompréhensibles :
"Tekele-li, tekele-li. Je t'appelle par ton nom et ce nom est Shoggoth ! Viens répandre les larmes noires de ton corps au centre de notre univers. Shub-Niggurath est ta mère et le chaos rampant ton vrai père ! Saint Nicolas, que la semence de Frère Robert soit transmuté en liquide vivant ! Que les chaînes indignes de nos existences soient rompues et que le temps se fige !"
Il marqua une pause en découvrant la présence dans l'autre pièce de Mason, Abaigh, Ken et Juliette et se saisit d'un couteau rituel.
"Petits fantômes, ainsi j'ai donc échoué..." lança-t-il gravement en se levant dans le but de se rendre dans la direction du groupe.
Moses fit signe à la petite troupe de monter dans la fourgonnette. Il ne semblait pas y avoir de temps à perdre. Tom, d'ailleurs, conclut en ce sens :
"On répondra à toutes vos questions, les gars. Histoire que vous sachiez au moins pour quelle cause vous allez donner vos vies d'ici quelques heures..."
Le véhicule démarra péniblement et sortit par l'issue arrière de l'abri. Là, il fila à travers une rue jonchée de décombres, parallèle à la longue file des damnés que les mutants pouvaient voir à chaque embranchements... Ils étaient une multitude et continuaient d'affluer d'un peu partout.
Finalement, ils dépassèrent les damnés et purent rejoindre l'axe principal. Là, le trio du futur sembla se calmer... Mais pour combien de temps ?
Tandis que le véhicule filait vers sa destination, Tom entreprit de répondre aux questions de Jin :
"Leurs reliques, c'est là où ils collent leurs reliques. Je vois que vous êtes au courant de l'existence de la Main de Gloire. Nous espérons qu'elle est là bas. Nous savons aussi qu'ils ont une très grosse bombe. Façon feu du soleil. On veut tout faire péter. On veut refermer le couvercle de la boîte de Pandore avant d'être morts..."
Au nom d'Esther Kofman, Tom marqua une pause. Puis, poursuivit :
"Ça c'est un nom que j'ai pas entendu depuis longtemps. C'était une prof de l'Institut. Pas la plus sympa mais j'en ai un bon souvenir. Elle a tenté de tuer David pour empêcher qu'il ne fusionne avec le Shoggoth lors du jour maudit où le temps s'est arrêté. Elle a été tuée en échouant dans sa mission ainsi que tous ses équipiers. Du moins, c'est ce qui nous a été raconté par d'autres résistants... A l'époque où il y avait encore une résistance..."
Un claquement sourd se fit entendre... La fourgonnette glissa sur quelques mètres puis s'immobilisa...
"Les pneus !" hurla Moses. "Les pneus viennent d'éclater ! On a du rouler sur un piège !"
Charlie désigna du doigt ce qui se tenait devant eux.
"Le cabinet Lange & Manners... Mais devant..."
Devant, il y avait une très très grosse araignée. Qui devait bien faire une vingtaine de mètres de haut. Et elle les avait vu...
Cornelius van Damme s'arrêta en souriant. Il observa les rochers en suspension au dessus de sa sa tête puis lança aux naufragés de la salle du trône.
"Vous ne savez pas ce que vous faites. Vraiment. Vous croyez travailler pour le Collège Invisible contre les méchants fanatiques de Nemo ? Manque de bol, les gars, l'adresse des deux est la même. Ce n'est qu'un jeu. Ce n'est qu'un jeu de rôles. Comme les gendarmes et les voleurs. Celui qui est touché devient le chat et on inverse les rôles et les missions..."
Il tendit la main en direction de Lucas. Comme pour montrer qu'il voulait serrer celle qu'il tenait précieusement. Comme s'il voulait serrer la Main du Diable.
"Qui veut tout détruire ? Qui veut tout sauver ?"
Et il partit en fou-rire.
Lucas entendit un bruit sinistre provenant de la plateforme. Seul endroit épargné par l'étrange liquide. Un cri. Un cri qui ne pouvait avoir été produit par un organe humain.
David... Il avait changé. Revêtu sa forme chaotique.
Babel s'en écarta vivement pour aller se réfugier de l'autre côté du trône... Et Esther partit à ses côtés, son épée toujours bien en main.
La température commençait à monter prodigieusement dans la salle. Et le sol sous les pieds de David dégageait une vapeur inquiétante.
"Timmy, c'est moi. Je... Je voulais pas. Je voulais juste être un enfant. Mais... Ma mère était bizarre. A la fin, elle s'est souciée de moi. A la fin... Mais ses pouvoirs étaient trop grands. Et le pouvoir de son père sur elle, absolu. J'étais comme une comète dérivant, impuissante, à la rencontre de la Terre. Je..."
La main bleue s'approcha un peu plus de la substance rouge.
"La Main c'est moi. La Main existe ici mais aussi dans l'autre salle. Celle où il y a tes amis. C'est la mienne. Quand j'ai voulu me tuer, il a subsisté quelque chose de moi. De mes pouvoirs... Je..."
Il y eut un sanglot dans sa voix.
"Je suis dans l'entre-deux. Pas encore mort mais plus vraiment vivant. Et le rouge... Le rouge c'est la chaleur émise par mon fils"
Le rouge devint subitement plus vif.
"C'est le portail vers ton monde. J'ai besoin de la puissance de mon fils pour en finir. Mais en pénétrant dans ton monde, je vais l'anéantir. Je..."
Timmy était en train de flancher. La Main bleue replia ses doigts. Le poing se serra.
"Je veux en finir"
Et dans la salle du trône, dans la main de Lucas, la Main de Gloire venait de fermer le poing...
"Cornie" avait l'air grave. Bien plus grave que son amie. Il eut une petite mine de dégout et répliqua :
"Effea, ma douce... Faut pas rigoler avec ses choses là. Il y a des forces que nous ne comprenons pas. Et je ne suis pas sur que le Magus les maîtrise tout à fait. Pour le moment, nous n'avions vu que des lapins sortant de chapeaux et des trucs habituels de magiciens..."
La fille lui tira la langue :
"T'es rien qu'un rabat-joie, Cornie. Je croyais que tu voulais vivre la grande aventure ! Et si la grande aventure passe par la présence de fantômes, moi ça me va !"
Elle croisa les bras et afficha une moue boudeuse. Reportant son attention sur les voyageurs du futur, Effea reprit :
"Chers esprits, je suis Effea Pfligen et ce triste personnage est mon compagnon, Cornelius van Damme. Ici, c'est la résidence du Magus Nathanael Cromwell. Nous sommes dans la banlieue de New-York en 2094. Et si votre présence n'était pas attendue, tout du moins, elle était prévisible..."
Un nouveau sourire s'afficha sur le visage de la jeune femme. Elle attrapa Cornie par la main et l'attira en direction de la maison.
"Venez !" lança-t-elle aux "esprits". "Venez ! Le Magus et les autres vont être contents de voir que le rituel de la Main est en train de fonctionner ! Aujourd'hui, le temps et l'espace vont être suspendus !"
Et les deux compagnons disparurent en courant à l'intérieur de la maison. Juliette put tout de même remarquer que Cornelius van Damme s'était retourné l'espace d'un instant, pour plonger ses yeux tristes dans le regard des mutants.
"Mektoub" lança-t-il avant d'entrer à son tour dans la bâtisse.
Tandis que Ken et Abaigh avançaient d'un pas placide dans la même direction, Mason murmura à Juliette :
"Cette maison était louée par mon père. Ainsi que diverses choses... Je... Je ne savais pas qu'elle avait servi de local pour le premier rituel..."
Pénétrant à leur tour dans la demeure, les mutants se retrouvèrent dans un luxueux hall.
Une peinture magnifique y trônait.
Les portes donnant accès au salon étaient ouvertes. Là, les rideaux étaient tirés et la pièce étaient plongée dans une semi-pénombre. Pour autant, Juliette et les autres purent distinguer 5 silhouettes, faiblement éclairées par une rangée de bougies et de cierges, assises en tailleur et en demi-cercle.
Deux d'entre elles étaient Cornelius et Effea. Quant aux trois autres...
... il y avait un couple. L'homme tenait la main de la femme en souriant bêtement. Et la femme était très enceinte.
Quant au dernier, il s'agissait d'un vieil homme vêtu d'une robe de bure. Il psalmodiait des choses incompréhensibles :
"Tekele-li, tekele-li. Je t'appelle par ton nom et ce nom est Shoggoth ! Viens répandre les larmes noires de ton corps au centre de notre univers. Shub-Niggurath est ta mère et le chaos rampant ton vrai père ! Saint Nicolas, que la semence de Frère Robert soit transmuté en liquide vivant ! Que les chaînes indignes de nos existences soient rompues et que le temps se fige !"
Il marqua une pause en découvrant la présence dans l'autre pièce de Mason, Abaigh, Ken et Juliette et se saisit d'un couteau rituel.
"Petits fantômes, ainsi j'ai donc échoué..." lança-t-il gravement en se levant dans le but de se rendre dans la direction du groupe.
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Moses fit signe à la petite troupe de monter dans la fourgonnette. Il ne semblait pas y avoir de temps à perdre. Tom, d'ailleurs, conclut en ce sens :
"On répondra à toutes vos questions, les gars. Histoire que vous sachiez au moins pour quelle cause vous allez donner vos vies d'ici quelques heures..."
Le véhicule démarra péniblement et sortit par l'issue arrière de l'abri. Là, il fila à travers une rue jonchée de décombres, parallèle à la longue file des damnés que les mutants pouvaient voir à chaque embranchements... Ils étaient une multitude et continuaient d'affluer d'un peu partout.
Finalement, ils dépassèrent les damnés et purent rejoindre l'axe principal. Là, le trio du futur sembla se calmer... Mais pour combien de temps ?
Tandis que le véhicule filait vers sa destination, Tom entreprit de répondre aux questions de Jin :
"Leurs reliques, c'est là où ils collent leurs reliques. Je vois que vous êtes au courant de l'existence de la Main de Gloire. Nous espérons qu'elle est là bas. Nous savons aussi qu'ils ont une très grosse bombe. Façon feu du soleil. On veut tout faire péter. On veut refermer le couvercle de la boîte de Pandore avant d'être morts..."
Au nom d'Esther Kofman, Tom marqua une pause. Puis, poursuivit :
"Ça c'est un nom que j'ai pas entendu depuis longtemps. C'était une prof de l'Institut. Pas la plus sympa mais j'en ai un bon souvenir. Elle a tenté de tuer David pour empêcher qu'il ne fusionne avec le Shoggoth lors du jour maudit où le temps s'est arrêté. Elle a été tuée en échouant dans sa mission ainsi que tous ses équipiers. Du moins, c'est ce qui nous a été raconté par d'autres résistants... A l'époque où il y avait encore une résistance..."
Un claquement sourd se fit entendre... La fourgonnette glissa sur quelques mètres puis s'immobilisa...
"Les pneus !" hurla Moses. "Les pneus viennent d'éclater ! On a du rouler sur un piège !"
Charlie désigna du doigt ce qui se tenait devant eux.
"Le cabinet Lange & Manners... Mais devant..."
Devant, il y avait une très très grosse araignée. Qui devait bien faire une vingtaine de mètres de haut. Et elle les avait vu...
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Cornelius van Damme s'arrêta en souriant. Il observa les rochers en suspension au dessus de sa sa tête puis lança aux naufragés de la salle du trône.
"Vous ne savez pas ce que vous faites. Vraiment. Vous croyez travailler pour le Collège Invisible contre les méchants fanatiques de Nemo ? Manque de bol, les gars, l'adresse des deux est la même. Ce n'est qu'un jeu. Ce n'est qu'un jeu de rôles. Comme les gendarmes et les voleurs. Celui qui est touché devient le chat et on inverse les rôles et les missions..."
Il tendit la main en direction de Lucas. Comme pour montrer qu'il voulait serrer celle qu'il tenait précieusement. Comme s'il voulait serrer la Main du Diable.
"Qui veut tout détruire ? Qui veut tout sauver ?"
Et il partit en fou-rire.
Lucas entendit un bruit sinistre provenant de la plateforme. Seul endroit épargné par l'étrange liquide. Un cri. Un cri qui ne pouvait avoir été produit par un organe humain.
David... Il avait changé. Revêtu sa forme chaotique.
Babel s'en écarta vivement pour aller se réfugier de l'autre côté du trône... Et Esther partit à ses côtés, son épée toujours bien en main.
La température commençait à monter prodigieusement dans la salle. Et le sol sous les pieds de David dégageait une vapeur inquiétante.
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"Timmy, c'est moi. Je... Je voulais pas. Je voulais juste être un enfant. Mais... Ma mère était bizarre. A la fin, elle s'est souciée de moi. A la fin... Mais ses pouvoirs étaient trop grands. Et le pouvoir de son père sur elle, absolu. J'étais comme une comète dérivant, impuissante, à la rencontre de la Terre. Je..."
La main bleue s'approcha un peu plus de la substance rouge.
"La Main c'est moi. La Main existe ici mais aussi dans l'autre salle. Celle où il y a tes amis. C'est la mienne. Quand j'ai voulu me tuer, il a subsisté quelque chose de moi. De mes pouvoirs... Je..."
Il y eut un sanglot dans sa voix.
"Je suis dans l'entre-deux. Pas encore mort mais plus vraiment vivant. Et le rouge... Le rouge c'est la chaleur émise par mon fils"
Le rouge devint subitement plus vif.
"C'est le portail vers ton monde. J'ai besoin de la puissance de mon fils pour en finir. Mais en pénétrant dans ton monde, je vais l'anéantir. Je..."
Timmy était en train de flancher. La Main bleue replia ses doigts. Le poing se serra.
"Je veux en finir"
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Et dans la salle du trône, dans la main de Lucas, la Main de Gloire venait de fermer le poing...
- Jin YazukaLeX
- Age : 31
Equipe : LeX
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Dim 5 Juin 2011 - 1:57
Jin suivit les 3 comparses. Il était temps de se faire à l'idée qu'ils étaient dans un monde dangereux et qu'il valait mieux ne pas trainer dehors.
Il put constater à chaque bosses que l'entretien du véhicule laissé à désirer, à l'image de la ville: *Quel désolation...* songeât il en regardant les ruines, de béton comme de chair, le long desquels il passait. C'était un monde tout ce qu'il y avait de post-apocalyptique. Des metteur en scène et autre scénariste de film, jeu de rôle ou jeu vidéo aurait donnés un bras pour pouvoir faire un tour dans le coin et s'inspirer à la source pour leur récit.
Lui donnerait cher pour retourner auprès de leur compagnons.
Il poussa un soupir en reprenant conscience de leur situation. La rencontre avec le trio l'avait momentanément détourné de l'étrangeté de la situation. La perte de contact avec le reste du groupe, leur arriver ici et le "dépaysement". Il jeta un coup d’œil à Alban et Agatha pour voir leur état d'esprit sur leur visage et leur faire un petit signe de tête, même s'il ignorait comment ils prendraient la chose avec son habituel air de rien.
Finalement il écouta les explications de Tom, ce qui amena bien des réflexions. Il envoya un regard à Alban, comme pour lui dire qu'il avait raison sur toute la ligne. Ils étaient bien dans le passé et rêve ou pas, ils avaient quelque chose à faire. Peut-être pas à y faire, mais ils avaient un but en attendant d'en savoir plus... Et de pouvoir en faire plus... Comme retourner chez eux par exemple?
Toujours est il qu'ils avaient appris plusieurs choses: leur tentative de mettre la main à l'abri avait foiré. Elle était toujours sur terre, Roi-de-toutes-les-larmes était surement à la tête de tout sa... Enfin vu son nom il le supposait, il faudrait le demander.
Une chose ressortait de cette conversation: Le Shoggoth, que les équipes était sensé avoir neutralisé, était toujours vivant et la fusion de celui ci avec David avait tout déclenché.
A nouveau il se tourna vers Alban: "Tu avais raison sur toute la ligne, on était venu ici pour apprendre quelque chose. Et si on peut retourner chez nous on saura au moins comment empêcher sa." Il allait demander des détails sur la façon dont tout était partie en sucette, espérant que tuer un gosse était la dernière des solutions. Il repensa au visage d'Esther avant leur départ: *Si Esther-senseï en est arrivé là, c'est que c'était la dernière solution...*
Ces interrogation devait attendre plus tard car le véhicule fit une légère embardé, ayant perdu ces pneus. Il jeta un oeil à tout le monde pour vérifier que tous allaient bien, avant de suivre le doigt de Charlie et ce qu'elle désignait.
"Je crois qu'on va avoir plein de nouveaux amis à 8 pattes sous peu" Les paroles de la femme lui revinrent en mémoire. Il n'avait pas comprit sur le coup et sa faisait partie des choses qu'il voulait éclaircir. Félicitation! C'était chose faite. Mauvaise nouvelle, ce n'en était pas une bonne!
"Faut sortir d'ici et décamper!" déclara t'il en ce tournant vers les autres personnes à l'arrière avec lui. Il regarda spécifiquement Moses en lui demandant: "T'as dis que vous aviez de l'armement? Y'a quoi que se soit ici qui peut venir à bout de sa?"
Il put constater à chaque bosses que l'entretien du véhicule laissé à désirer, à l'image de la ville: *Quel désolation...* songeât il en regardant les ruines, de béton comme de chair, le long desquels il passait. C'était un monde tout ce qu'il y avait de post-apocalyptique. Des metteur en scène et autre scénariste de film, jeu de rôle ou jeu vidéo aurait donnés un bras pour pouvoir faire un tour dans le coin et s'inspirer à la source pour leur récit.
Lui donnerait cher pour retourner auprès de leur compagnons.
Il poussa un soupir en reprenant conscience de leur situation. La rencontre avec le trio l'avait momentanément détourné de l'étrangeté de la situation. La perte de contact avec le reste du groupe, leur arriver ici et le "dépaysement". Il jeta un coup d’œil à Alban et Agatha pour voir leur état d'esprit sur leur visage et leur faire un petit signe de tête, même s'il ignorait comment ils prendraient la chose avec son habituel air de rien.
Finalement il écouta les explications de Tom, ce qui amena bien des réflexions. Il envoya un regard à Alban, comme pour lui dire qu'il avait raison sur toute la ligne. Ils étaient bien dans le passé et rêve ou pas, ils avaient quelque chose à faire. Peut-être pas à y faire, mais ils avaient un but en attendant d'en savoir plus... Et de pouvoir en faire plus... Comme retourner chez eux par exemple?
Toujours est il qu'ils avaient appris plusieurs choses: leur tentative de mettre la main à l'abri avait foiré. Elle était toujours sur terre, Roi-de-toutes-les-larmes était surement à la tête de tout sa... Enfin vu son nom il le supposait, il faudrait le demander.
Une chose ressortait de cette conversation: Le Shoggoth, que les équipes était sensé avoir neutralisé, était toujours vivant et la fusion de celui ci avec David avait tout déclenché.
A nouveau il se tourna vers Alban: "Tu avais raison sur toute la ligne, on était venu ici pour apprendre quelque chose. Et si on peut retourner chez nous on saura au moins comment empêcher sa." Il allait demander des détails sur la façon dont tout était partie en sucette, espérant que tuer un gosse était la dernière des solutions. Il repensa au visage d'Esther avant leur départ: *Si Esther-senseï en est arrivé là, c'est que c'était la dernière solution...*
Ces interrogation devait attendre plus tard car le véhicule fit une légère embardé, ayant perdu ces pneus. Il jeta un oeil à tout le monde pour vérifier que tous allaient bien, avant de suivre le doigt de Charlie et ce qu'elle désignait.
"Je crois qu'on va avoir plein de nouveaux amis à 8 pattes sous peu" Les paroles de la femme lui revinrent en mémoire. Il n'avait pas comprit sur le coup et sa faisait partie des choses qu'il voulait éclaircir. Félicitation! C'était chose faite. Mauvaise nouvelle, ce n'en était pas une bonne!
"Faut sortir d'ici et décamper!" déclara t'il en ce tournant vers les autres personnes à l'arrière avec lui. Il regarda spécifiquement Moses en lui demandant: "T'as dis que vous aviez de l'armement? Y'a quoi que se soit ici qui peut venir à bout de sa?"
- Juliette DagonLeX
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Lun 6 Juin 2011 - 14:42
Si la situation n’avait pas été aussi dramatique, Juliette aurait eu le même genre d’émerveillement que Effea concernant leur apparition ici, à cette époque. Voyager dans le temps, cela avait toujours été l’un de ses rêves, fort nombreux au demeurant. L’italienne se serait alors octroyer le rôle d’observatrice, de témoin privilégiée de l’histoire… Elle aurait été vérifier de ses propres yeux les faits historiques, leurs mensonges, leurs manipulations, leurs exagérations… Car il n’était un secret pour personne que l’histoire telle qu’ils la connaissait tous, n’était rien de plus que son appréhension au travers du regard de ceux qui avaient su s’imposer soit par la forces, soit par les idées. Malheureusement pour la gothique romantique, en lieu et place du pouvoir de se déplacer dans le temps et l’espace, elle ne pouvait que s’évaporer dans le sens le plus strict du terme. Si elle en avait l’occasion, échangerait-elle son pouvoir contre celui-ci.. ? Ma foi, le sujet était comme la critique et l’art… Aisé était-il de poser la question, mais difficile était-il d’y apporter une réponse.
Mais l’heure n’était pas à ce genre de considération, car d’après la jeune femme à l’attitude quelque peu frivole, le rituel originel était en train d’être effectuer. Celle-ci les renseigna aimablement sur l’année ou ils avaient tous atterrit et ce fut avec un certain choc que Juliette reçue la nouvelle… Un peu plus de vingt années avant leur époque d’origine, voilà ou ils avaient tous atterrit. L’italienne ne pu s’empêcher de se demander ou elle pouvait être à cette époque… En Italie, sans le moindre doute. En 2094, elle était tout juste en route vers ce monde empli de lumière, un simple projet au creux de l’utérus bienveillant de sa mère. Dommage, à une année près la gothique romantique aurait pu se créer son propre paradoxe temporel en se rencontrant soi-même. Mais à défaut, ils avait l’occasion de mettre un terme à tout ce qui s’était passé…
Ils pouvaient empêcher le shoggoth de venir dans ce monde en interrompant le rituel, ils pouvaient empêcher l’avènement de la secte de Nemo et, par là même, sauver les milliers de vies détruite par celle-ci… Ils pouvaient éviter le massacre de Genosha… Ils pouvaient… Modifier le futur.. ? Oui, mais… Jusqu’à quel point.. ? Ils pouvaient le rendre meilleur, mais ce meilleur ne créerait-il pas une situation plus sombre pour l’état mutant, que celle qu’il connaissait déjà à l’heure actuelle.. ? Dans une pensée, Juliette se dit tout de même qu’il serait difficile de faire pire… S’ils interrompaient le rituel, tant d’autres choses encore changeraient… Bateson, la Méduse… Timmy… Un sourire se dessina sur les lèvres rosées de la gothique romantique… Si jamais un seul argument pouvait la convaincre de modifier le futur, c’était bien Timmy.
Lorsque la jeune femme se présenta, Juliette écarquilla légèrement les yeux. Ainsi, c’était elle la fameuse Effea… Elle avait quelque fois vu ce nom dans les rapports de mission, la bien-aimée de Van Damme apparemment. Ce dernier paraissait étrangement innocent. C’était un sentiment assez étrange, pour ne pas dire dérangeant, lorsque l’on ne connaissait que sa version futuriste et très clairement dénué d’âme. D’après ce que Juliette avait pu comprendre de son histoire, la fameuse Effea était morte depuis longtemps déjà. L’italienne se demanda alors si cela avait un rapport avec le rituel en cours ou bien encore ses suites
Si elle avait eu le moindre doute encore sur la nécessité d’interrompre le rituel en cours, la simple évocation du nom de Nathanael Cromwell le fit immédiatement disparaître. Il avait été à la tête de Nemo et sans lui, sans le shoggoth l’organisation n’existerait jamais. Effea paraissait être en extase devant son talent de ‘’magus’’, contrairement à son cher et tendre qui laissait entrevoir un certain doute et une prudence affiché face au drame qui était en train de s’annoncer. Doutant que stopper le rituel serait une partie de plaisir, Juliette se dit alors que ils pourraient peut-être s’en faire ironiquement un allié précieux. Lorsque Effea les invita à la suivre, Abaigh et Ken lui emboitèrent le pas en compagnie de Van Damme tandis que Juliette demeura brièvement en arrière doucement songeuse. Mason Lang en profita pour lui donner une information concernant cette demeure situé dans la banlieue New Yorkaise, ce qui fit se tourner la jeune femme dans sa direction…
‘’Quelle sorte de choses précisément.. ?’’
Lui demanda-t-elle alors en retour, quelque peu inquiète. Lorsque l’on voyait les incroyables infrastructures du Collège Invisible et toutes leurs connaissances sur les évènements, l’inquiétude concernant ces fameuses diverses choses se révélaient assez légitime. Tout en l’interrogeant à son tour, Juliette et Mason Lang rejoignirent l’intérieur de la bâtisse. Le tableau dans le hall d’entrée était d’une telle dimension, qu’il aurait été » difficile de passer à côté sans le voir. L’italienne s’en rapprocha lentement afin de l’examiner de plus près et, très rapidement, elle remercia intérieurement ses études d’art de lui permettre de reconnaître les bergers d’Arcadie, un tableau du dix-septième siècle, à propos duquel circulaient certaines rumeurs concernant l’inscription en latin du tombeau. Elle ne se souvenait plus vraiment des interprétations liée à celle-ci, mais cela tournait plus ou moins autour de dieu si ses souvenirs ne la trahissait pas trop.
‘’Votre père était un amateur d’art.. ?’’
Interrogea alors la gothique romantique, tout en continuant de scruter avec attention le tableau. Puis, rapidement son attention fut attiré par Abaigh qui lui signifia les portes ouvertes menant au salon drapé dans une relative pénombre. Le petit groupe d’égarés temporel se rassembla alors sur le seuil de la pièce occupée par plusieurs personnes et ils purent finalement voir un spectacle aussi étrange que surprenant pour eux qui venaient du futur. Il n’y avait que quelques bougies pour éclairer faiblement la pièce, mais cela était bien suffisant pour reconnaître les personnes assise à même le sol en un demi cercle, avec en son centre ce qui était vraisemblablement le grand maître de cérémonie. Bien qu’elle ne l’avait jamais rencontré de son vivant, Juliette n’hésita guère plus d’un poignée de secondes avant de mettre un nom sur ce visage ou se dessinait les prémices d’une folie certaine… Ils faisaient face à Nathanael Cromwell, la tête pensante de ce qui deviendrait plus tard la secte Nemo.
Parmi les quatre autres personnes présente, il y avait bien entendu la candide Effea et le plus suspicieux Cornelius, mais ce fut les deux dernières personnes qui surprirent la gothique romantique. Ils étaient jeune, mais… Oui, pas de doute possible en ce qui concernait l’homme, surtout après les paroles du fameux magus. Ce jeune homme à l’air un peu niais, c’était le professeur Bateson… Enfin, le futur professeur Bateson plutôt. Vu la manière dont il tenait la main de la jeune femme, il apparut alors comme une évidence que celle-ci devait être sa femme ou bien encore sa fiancée, Cameron Cromwell, la victime de la folie de son propre père. Celle-ci était enceinte, sans le moindre doute de Timmy. Alors que dans l’esprit de l’italienne se bousculait les innombrables idées de changement liées à ce moment présent, Les inepties proférées par Cromwell senior la ramena à la réalité. Ce dernier était en train d’invoquer le shoggoth, afin qu’il s’incarne dans Timmy. Intérieurement, Juliette sentit la colère s’emparer d’elle. Jamais, elle ne laisserait cet enfant souffrir une vie de peur et de solitude une seconde fois, quitte à bouleverser radicalement le futur.
Mais alors que la gothique romantique allait s’écrier de cesser le processus d’invocation, elle fut devancée par le maître de cérémonie qui s’interrompit de lui-même afin de s’intéresser à leurs visiteurs venu d’une autre époque. Il parut tout d’abord surpris de leur présence, mais rapidement il se ressaisit et attrapa un couteau rituel situé non loin de lui avant de s’avancer dans leur direction avec un éclat de folie évident dans le regard. Selon lui, leur présence signifiait son échec.. ? Parfait, voilà qui allait leur rendre les choses plus simple. Etant très clairement nanti de pensées criminelles à leur égard, Juliette réagit promptement en ordonnant à l’homme de béton :
‘’Ken, neutralise le rapidement sans lui faire trop de mal’’
Puis elle s’adressa ensuite aux autres personnes présente dans le salon et ajouta :
‘’Vous devez cesser cette folie, vous allez mettre en branle une succession d’évènements incontrôlables qui vont mener le monde au bord de la destruction… Le Shoggoth est une créature qui ne doit jamais apparaître sur Terre, vous entendez.. ? Croyez-nous, vous êtes en train de jouer avec des forces qui nous dépassent tous autant que nous sommes.’’
Puis, s’adressant plus particulièrement aux jeunes versions de Bateson et de celle qui deviendrait plus tard la méduse, Juliette ajouta :
‘’Si vous continuez dans cette folie, vous allez détruire Timmy, vous entendez.. ?’’
L’italienne avait alors pointé de son index le ventre rebondit de Cameron Cromwell, nommant le futur enfant sans même s’en rendre compte. Elle se tourna ensuite vers le jeune Van Damme et lui dit :
‘‘Ce rituel est une erreur, tu l’as toi-même dit… On ne peux pas s’amuser avec des forces primordiales tel que le temps et l’espace. Ce rituel va détruire tout ce que vous aimez et faire de vos vies futures un véritable enfer… Si vous persistez, alors tu la perdras définitivement…’’
Conclu finalement la gothique romantique en désignant cette fois-ci de son index Effea, espérant ainsi que cette audacieuse affirmation, plus ou moins fondée, arrive à convaincre le jeune homme originellement rempli de doute sur le dit rituel.
‘’Dommage que nous ne puissions pas leur donner accès à notre mémoire, cela aurait facilité les choses…’’
Dit-elle alors à l’encontre de ses compagnons. La gothique romantique espérait bien que cela suffirait à les convaincre de cesser le rituel pour aujourd’hui, mais Nathanael Cromwell ne renoncerait pas si facilement une fois qu’ils seraient reparti dans leur époque d’origine. Il risquait de recommencer ailleurs, avec d’autres gens. Les acteurs seraient alors différents, mais la pièce, elle, serait toujours la même… Non, il fallait absolument effacer tous risque de récidive, c’était un fait. Se tournant plus particulièrement vers Mason Lang, elle lui demanda :
‘’Est-ce qu’il y a un objet quelconque, sans lequel le rituel est impossible.. ? Si c’est le cas, nous devons absolument le ramener avec nous afin d’éliminer toute autre tentative d’amener le Shoggoth sur ce plan d'existence.’’
Le plan était d’une simplicité désarmante… Restait désormais à savoir si son application le serait tout autant.
Mais l’heure n’était pas à ce genre de considération, car d’après la jeune femme à l’attitude quelque peu frivole, le rituel originel était en train d’être effectuer. Celle-ci les renseigna aimablement sur l’année ou ils avaient tous atterrit et ce fut avec un certain choc que Juliette reçue la nouvelle… Un peu plus de vingt années avant leur époque d’origine, voilà ou ils avaient tous atterrit. L’italienne ne pu s’empêcher de se demander ou elle pouvait être à cette époque… En Italie, sans le moindre doute. En 2094, elle était tout juste en route vers ce monde empli de lumière, un simple projet au creux de l’utérus bienveillant de sa mère. Dommage, à une année près la gothique romantique aurait pu se créer son propre paradoxe temporel en se rencontrant soi-même. Mais à défaut, ils avait l’occasion de mettre un terme à tout ce qui s’était passé…
Ils pouvaient empêcher le shoggoth de venir dans ce monde en interrompant le rituel, ils pouvaient empêcher l’avènement de la secte de Nemo et, par là même, sauver les milliers de vies détruite par celle-ci… Ils pouvaient éviter le massacre de Genosha… Ils pouvaient… Modifier le futur.. ? Oui, mais… Jusqu’à quel point.. ? Ils pouvaient le rendre meilleur, mais ce meilleur ne créerait-il pas une situation plus sombre pour l’état mutant, que celle qu’il connaissait déjà à l’heure actuelle.. ? Dans une pensée, Juliette se dit tout de même qu’il serait difficile de faire pire… S’ils interrompaient le rituel, tant d’autres choses encore changeraient… Bateson, la Méduse… Timmy… Un sourire se dessina sur les lèvres rosées de la gothique romantique… Si jamais un seul argument pouvait la convaincre de modifier le futur, c’était bien Timmy.
Lorsque la jeune femme se présenta, Juliette écarquilla légèrement les yeux. Ainsi, c’était elle la fameuse Effea… Elle avait quelque fois vu ce nom dans les rapports de mission, la bien-aimée de Van Damme apparemment. Ce dernier paraissait étrangement innocent. C’était un sentiment assez étrange, pour ne pas dire dérangeant, lorsque l’on ne connaissait que sa version futuriste et très clairement dénué d’âme. D’après ce que Juliette avait pu comprendre de son histoire, la fameuse Effea était morte depuis longtemps déjà. L’italienne se demanda alors si cela avait un rapport avec le rituel en cours ou bien encore ses suites
Si elle avait eu le moindre doute encore sur la nécessité d’interrompre le rituel en cours, la simple évocation du nom de Nathanael Cromwell le fit immédiatement disparaître. Il avait été à la tête de Nemo et sans lui, sans le shoggoth l’organisation n’existerait jamais. Effea paraissait être en extase devant son talent de ‘’magus’’, contrairement à son cher et tendre qui laissait entrevoir un certain doute et une prudence affiché face au drame qui était en train de s’annoncer. Doutant que stopper le rituel serait une partie de plaisir, Juliette se dit alors que ils pourraient peut-être s’en faire ironiquement un allié précieux. Lorsque Effea les invita à la suivre, Abaigh et Ken lui emboitèrent le pas en compagnie de Van Damme tandis que Juliette demeura brièvement en arrière doucement songeuse. Mason Lang en profita pour lui donner une information concernant cette demeure situé dans la banlieue New Yorkaise, ce qui fit se tourner la jeune femme dans sa direction…
‘’Quelle sorte de choses précisément.. ?’’
Lui demanda-t-elle alors en retour, quelque peu inquiète. Lorsque l’on voyait les incroyables infrastructures du Collège Invisible et toutes leurs connaissances sur les évènements, l’inquiétude concernant ces fameuses diverses choses se révélaient assez légitime. Tout en l’interrogeant à son tour, Juliette et Mason Lang rejoignirent l’intérieur de la bâtisse. Le tableau dans le hall d’entrée était d’une telle dimension, qu’il aurait été » difficile de passer à côté sans le voir. L’italienne s’en rapprocha lentement afin de l’examiner de plus près et, très rapidement, elle remercia intérieurement ses études d’art de lui permettre de reconnaître les bergers d’Arcadie, un tableau du dix-septième siècle, à propos duquel circulaient certaines rumeurs concernant l’inscription en latin du tombeau. Elle ne se souvenait plus vraiment des interprétations liée à celle-ci, mais cela tournait plus ou moins autour de dieu si ses souvenirs ne la trahissait pas trop.
‘’Votre père était un amateur d’art.. ?’’
Interrogea alors la gothique romantique, tout en continuant de scruter avec attention le tableau. Puis, rapidement son attention fut attiré par Abaigh qui lui signifia les portes ouvertes menant au salon drapé dans une relative pénombre. Le petit groupe d’égarés temporel se rassembla alors sur le seuil de la pièce occupée par plusieurs personnes et ils purent finalement voir un spectacle aussi étrange que surprenant pour eux qui venaient du futur. Il n’y avait que quelques bougies pour éclairer faiblement la pièce, mais cela était bien suffisant pour reconnaître les personnes assise à même le sol en un demi cercle, avec en son centre ce qui était vraisemblablement le grand maître de cérémonie. Bien qu’elle ne l’avait jamais rencontré de son vivant, Juliette n’hésita guère plus d’un poignée de secondes avant de mettre un nom sur ce visage ou se dessinait les prémices d’une folie certaine… Ils faisaient face à Nathanael Cromwell, la tête pensante de ce qui deviendrait plus tard la secte Nemo.
Parmi les quatre autres personnes présente, il y avait bien entendu la candide Effea et le plus suspicieux Cornelius, mais ce fut les deux dernières personnes qui surprirent la gothique romantique. Ils étaient jeune, mais… Oui, pas de doute possible en ce qui concernait l’homme, surtout après les paroles du fameux magus. Ce jeune homme à l’air un peu niais, c’était le professeur Bateson… Enfin, le futur professeur Bateson plutôt. Vu la manière dont il tenait la main de la jeune femme, il apparut alors comme une évidence que celle-ci devait être sa femme ou bien encore sa fiancée, Cameron Cromwell, la victime de la folie de son propre père. Celle-ci était enceinte, sans le moindre doute de Timmy. Alors que dans l’esprit de l’italienne se bousculait les innombrables idées de changement liées à ce moment présent, Les inepties proférées par Cromwell senior la ramena à la réalité. Ce dernier était en train d’invoquer le shoggoth, afin qu’il s’incarne dans Timmy. Intérieurement, Juliette sentit la colère s’emparer d’elle. Jamais, elle ne laisserait cet enfant souffrir une vie de peur et de solitude une seconde fois, quitte à bouleverser radicalement le futur.
Mais alors que la gothique romantique allait s’écrier de cesser le processus d’invocation, elle fut devancée par le maître de cérémonie qui s’interrompit de lui-même afin de s’intéresser à leurs visiteurs venu d’une autre époque. Il parut tout d’abord surpris de leur présence, mais rapidement il se ressaisit et attrapa un couteau rituel situé non loin de lui avant de s’avancer dans leur direction avec un éclat de folie évident dans le regard. Selon lui, leur présence signifiait son échec.. ? Parfait, voilà qui allait leur rendre les choses plus simple. Etant très clairement nanti de pensées criminelles à leur égard, Juliette réagit promptement en ordonnant à l’homme de béton :
‘’Ken, neutralise le rapidement sans lui faire trop de mal’’
Puis elle s’adressa ensuite aux autres personnes présente dans le salon et ajouta :
‘’Vous devez cesser cette folie, vous allez mettre en branle une succession d’évènements incontrôlables qui vont mener le monde au bord de la destruction… Le Shoggoth est une créature qui ne doit jamais apparaître sur Terre, vous entendez.. ? Croyez-nous, vous êtes en train de jouer avec des forces qui nous dépassent tous autant que nous sommes.’’
Puis, s’adressant plus particulièrement aux jeunes versions de Bateson et de celle qui deviendrait plus tard la méduse, Juliette ajouta :
‘’Si vous continuez dans cette folie, vous allez détruire Timmy, vous entendez.. ?’’
L’italienne avait alors pointé de son index le ventre rebondit de Cameron Cromwell, nommant le futur enfant sans même s’en rendre compte. Elle se tourna ensuite vers le jeune Van Damme et lui dit :
‘‘Ce rituel est une erreur, tu l’as toi-même dit… On ne peux pas s’amuser avec des forces primordiales tel que le temps et l’espace. Ce rituel va détruire tout ce que vous aimez et faire de vos vies futures un véritable enfer… Si vous persistez, alors tu la perdras définitivement…’’
Conclu finalement la gothique romantique en désignant cette fois-ci de son index Effea, espérant ainsi que cette audacieuse affirmation, plus ou moins fondée, arrive à convaincre le jeune homme originellement rempli de doute sur le dit rituel.
‘’Dommage que nous ne puissions pas leur donner accès à notre mémoire, cela aurait facilité les choses…’’
Dit-elle alors à l’encontre de ses compagnons. La gothique romantique espérait bien que cela suffirait à les convaincre de cesser le rituel pour aujourd’hui, mais Nathanael Cromwell ne renoncerait pas si facilement une fois qu’ils seraient reparti dans leur époque d’origine. Il risquait de recommencer ailleurs, avec d’autres gens. Les acteurs seraient alors différents, mais la pièce, elle, serait toujours la même… Non, il fallait absolument effacer tous risque de récidive, c’était un fait. Se tournant plus particulièrement vers Mason Lang, elle lui demanda :
‘’Est-ce qu’il y a un objet quelconque, sans lequel le rituel est impossible.. ? Si c’est le cas, nous devons absolument le ramener avec nous afin d’éliminer toute autre tentative d’amener le Shoggoth sur ce plan d'existence.’’
Le plan était d’une simplicité désarmante… Restait désormais à savoir si son application le serait tout autant.
- Kanata YunLeX
- Age : 33
Date d'inscription : 04/07/2009
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Mer 8 Juin 2011 - 0:42
C'était bien Timmy. Putain. Lui il avait pas été là encore sur Génosha. Heureusement qu'il s'était informé à son sujet quand même, sinon il aurait rien capté de l'histoire qu'il lui servait. Du coup, le Yun comprit qu'il parlait de Cameron et de Nathanael Cromwell. Et la main de Gloire était en fait la sienne. La main bleue était sa représentation dans ce monde spatial.
Et puis il parla de son "fils" ? David ? C'était pas le gamin d'Esther ? Là il était largué. Les histoires de famille commençaient à lui courir sur le haricot. Et Timmy lança qu'il devait fusionner avec le rouge pour pouvoir mourir enfin. Il était dans l'entre deux mondes. " T'y es pour rien avec ta mère. C'est ton grand père qui était méchant. Ta mère a pas vraiment pu choisir. ". Y'avait deux solutions. Soit il aidait le shoggoth à mourir pour de bon, soit il se barrait et le laissait souffrir. Bon, déjà rien que le fait de se barrer semblait compromis. Et puis il devait l'aider, sans détruire la terre.
Le Yun regarda autour de lui et lança soudainement, convaincu " Timmy, tu crois en la réincarnation ? L'équilibre de l'univers dit que si ta vie a été horrible, la prochaine compensera. Tu auras une vie merveilleuse quand tu pourras partir. Je vais t'aider à trouver le repos et à démarrer une nouvelle vie. Mais il ne faut pas que tu détruises notre monde. Tu l'as sauvé une fois, faut pas flancher cette fois. ". Kanata Yun en train de sauver le monde. Ca aurait presque la classe en fait. A part qu'il avait un peu la pression, quoi. " Je vais t'apporter ton fils, ici, dans cet univers et tu pourras te reposer après sans avoir détruit le monde. Comment je peux sortir ? C'est le miroir ? Est ce que David mourra ? C'est la seule solution pour que tu puisses trouver le repos ? "
Tout ça était bien compliqué. Est ce que l'endroit où il était existait vraiment ? Parce que si non, il pouvait pas trop ramener des trucs dedans, genre une main qui bougeait toute seule ou un gamin. " On est où là ? Je suis à demi mort aussi ? " Si ça se trouvait, il s'était fait tuer, comme les autres avec le liquide. Si la mort était comme ça, c'était peut être pas si mal. " Si on peut rien faire, je serai là avec toi Timmy. Tu ne seras plus seul... "
Et puis il parla de son "fils" ? David ? C'était pas le gamin d'Esther ? Là il était largué. Les histoires de famille commençaient à lui courir sur le haricot. Et Timmy lança qu'il devait fusionner avec le rouge pour pouvoir mourir enfin. Il était dans l'entre deux mondes. " T'y es pour rien avec ta mère. C'est ton grand père qui était méchant. Ta mère a pas vraiment pu choisir. ". Y'avait deux solutions. Soit il aidait le shoggoth à mourir pour de bon, soit il se barrait et le laissait souffrir. Bon, déjà rien que le fait de se barrer semblait compromis. Et puis il devait l'aider, sans détruire la terre.
Le Yun regarda autour de lui et lança soudainement, convaincu " Timmy, tu crois en la réincarnation ? L'équilibre de l'univers dit que si ta vie a été horrible, la prochaine compensera. Tu auras une vie merveilleuse quand tu pourras partir. Je vais t'aider à trouver le repos et à démarrer une nouvelle vie. Mais il ne faut pas que tu détruises notre monde. Tu l'as sauvé une fois, faut pas flancher cette fois. ". Kanata Yun en train de sauver le monde. Ca aurait presque la classe en fait. A part qu'il avait un peu la pression, quoi. " Je vais t'apporter ton fils, ici, dans cet univers et tu pourras te reposer après sans avoir détruit le monde. Comment je peux sortir ? C'est le miroir ? Est ce que David mourra ? C'est la seule solution pour que tu puisses trouver le repos ? "
Tout ça était bien compliqué. Est ce que l'endroit où il était existait vraiment ? Parce que si non, il pouvait pas trop ramener des trucs dedans, genre une main qui bougeait toute seule ou un gamin. " On est où là ? Je suis à demi mort aussi ? " Si ça se trouvait, il s'était fait tuer, comme les autres avec le liquide. Si la mort était comme ça, c'était peut être pas si mal. " Si on peut rien faire, je serai là avec toi Timmy. Tu ne seras plus seul... "
- Lucas ShaamLeX
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Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Jeu 9 Juin 2011 - 22:55
Van Damme ne semblait pas vraiment impressionné par les deux blocs de roche qui étaient suspendus dans les airs juste au-dessus de lui. Il s’arrêta tout de même d’avancer, avec un étrange sourire aux lèvres. Ses paroles étaient étranges. Il parlait d’un jeu, un jeu du chat et de la souris entre Nemo et le Collège Invisible. Un jeu qui changeait de méchant et de gentil à chaque fois que le méchant « touchait » le gentil. Un jeu de rôle. Il affirmait que le Collège aurait sans aucun problème se trouver à la place de Nemo, et vice versa. Peut-être. Peut-être pas. Lucas n’avait aucun moyen de le savoir, et il suspecta Cornelius de tenter de lui troubler l’esprit en le manipulant. Il semblait être un dément, à rire de ses propres folies.
Mais ce n’était pas le plus inquiétant, ici. Un cri inhumain venait de retentir, du côté de la plateforme. David venait de se transformer en une… chose totalement ignoble. Sa forme chaotique incontrôlable et destructrice. Celle que redoutaient Esther et Babel, visiblement, puisqu’elles s’en écartèrent toutes les deux vivement.
*Galère de galère…*
Ça sentait le roussi, très clairement, et littéralement, d’ailleurs : le sol sous la « chose » difforme commençait à fumer, dégageant une vapeur inquiétante, alors que la température grimpait en flèche dans toute la salle. Était-ce David ? Ou Esther qui tentait de le retenir ? Encore une fois, Lucas n’avait aucun moyen de le savoir.
Il devait faire quelque chose, mais ne savait pas trop quoi… Alors il cria :
« On fait quoi, là, maintenant ? »
Et tant mieux si on lui répondait. Si quelqu’un était apte à savoir…
Mais avant tout, il fallait se débarrasser du problème Van Damme. Lucas posa les rochers sur le sol, autour de Cornélius, et entreprit de lever des murs devant et derrière lui, afin de l’enfermer dans une prison de pierre, entre quatre murs… Coincé là, il serait sans doute moins dangereux. Peut-être. Et ils auraient le temps de se charger du problème « David ».
Et ce fut seulement à ce moment que Lucas sentit la main bouger dans la sienne, et se refermer sur elle-même.
« Ah !! »
Il ne fallait pas lâcher. Il fallait tenir bon, ne pas céder à la peur. La main ne devait pas tomber dans ce liquide, non. Il ne le fallait pas.
Mais ce n’était pas le plus inquiétant, ici. Un cri inhumain venait de retentir, du côté de la plateforme. David venait de se transformer en une… chose totalement ignoble. Sa forme chaotique incontrôlable et destructrice. Celle que redoutaient Esther et Babel, visiblement, puisqu’elles s’en écartèrent toutes les deux vivement.
*Galère de galère…*
Ça sentait le roussi, très clairement, et littéralement, d’ailleurs : le sol sous la « chose » difforme commençait à fumer, dégageant une vapeur inquiétante, alors que la température grimpait en flèche dans toute la salle. Était-ce David ? Ou Esther qui tentait de le retenir ? Encore une fois, Lucas n’avait aucun moyen de le savoir.
Il devait faire quelque chose, mais ne savait pas trop quoi… Alors il cria :
« On fait quoi, là, maintenant ? »
Et tant mieux si on lui répondait. Si quelqu’un était apte à savoir…
Mais avant tout, il fallait se débarrasser du problème Van Damme. Lucas posa les rochers sur le sol, autour de Cornélius, et entreprit de lever des murs devant et derrière lui, afin de l’enfermer dans une prison de pierre, entre quatre murs… Coincé là, il serait sans doute moins dangereux. Peut-être. Et ils auraient le temps de se charger du problème « David ».
Et ce fut seulement à ce moment que Lucas sentit la main bouger dans la sienne, et se refermer sur elle-même.
« Ah !! »
Il ne fallait pas lâcher. Il fallait tenir bon, ne pas céder à la peur. La main ne devait pas tomber dans ce liquide, non. Il ne le fallait pas.
- Alban O'RiordanLeX
- Age : 33
Nom de code : Sioc
Date d'inscription : 02/07/2010
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Ven 10 Juin 2011 - 8:10
Alban avait écouté l'histoire du trio. Il semblait qu'il avait vu juste sur toute la ligne. Il était maintenant un vieux schnok et en tant que tel, n'hésiterait pas à se servir des avantages du statut. Enfin surtout, il était mort et entendai bien essayer de changer cet état de fait pour pouvoir devenir un vieux schnok.
Alors qu'il allait poser une question intelligente, comme à son habitude, il sembla pensif, Jin lui fit un signe de tête et le véhicule dû s'arrêter suite au mysterieux éclatement de ses pneus.
Alban descendit à la suite des autres, le paysage dévasté ne semblait pas l'embêter profondément, comme s'il avait l'air de savoir à quoi s'attendre, comme s'il était blasé. Par contre la gigantesque arachnide qui leur faisait face (ou plutôt se dirigeait ou se dirigerait vers eux) recueillait tous les suffrages. C'était gros, c'était moche, c'était noir, donc ça devait faire mal.
Apparement leur objectif était le cabinet d'avocats de Nemo, comme quoi certains lieux communs persistaient. Il aurait presque aimé que pour une fois le débile en costume bleu soit là. Mais soyons réalistes, il aurait surtout aimé ne pas y être.
"Question numéro 1: on cours ? Ou vous avez une grosse dose d'insecticide ?"
Remarque cynique, le retour. Indice que le jeune homme était suffisamment angoissé pour, soit sortir une connerie, soit mouiller ses collants. Il regarda néanmoins autour de lui pour essayer de trouver un abri, quelque chose dans lequel ils pourraient perdre la bête ou quoi que ce soit, vu que de toutes façons il ne pourrait pas geler ça!
Alors qu'il allait poser une question intelligente, comme à son habitude, il sembla pensif, Jin lui fit un signe de tête et le véhicule dû s'arrêter suite au mysterieux éclatement de ses pneus.
Alban descendit à la suite des autres, le paysage dévasté ne semblait pas l'embêter profondément, comme s'il avait l'air de savoir à quoi s'attendre, comme s'il était blasé. Par contre la gigantesque arachnide qui leur faisait face (ou plutôt se dirigeait ou se dirigerait vers eux) recueillait tous les suffrages. C'était gros, c'était moche, c'était noir, donc ça devait faire mal.
Apparement leur objectif était le cabinet d'avocats de Nemo, comme quoi certains lieux communs persistaient. Il aurait presque aimé que pour une fois le débile en costume bleu soit là. Mais soyons réalistes, il aurait surtout aimé ne pas y être.
"Question numéro 1: on cours ? Ou vous avez une grosse dose d'insecticide ?"
Remarque cynique, le retour. Indice que le jeune homme était suffisamment angoissé pour, soit sortir une connerie, soit mouiller ses collants. Il regarda néanmoins autour de lui pour essayer de trouver un abri, quelque chose dans lequel ils pourraient perdre la bête ou quoi que ce soit, vu que de toutes façons il ne pourrait pas geler ça!
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Equipe : LeX
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Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 8.4.2] Par-delà le mur du sommeil
Dim 26 Juin 2011 - 14:11
A l'appel de Jin, tout le monde descendit du véhicule et put décourir de (trop) près l'immense araignée qui se tenait devant eux.
Moses attrapa un lance flammes dans la camionnette et le lança à Jin.
"Tu peux essayer ça ! Ça leur fait peur, en principe..."
Pendant ce temps là Charlie et Tom étaient en train de sortit du véhicule les armes destinées à faire face à l'assaut de la créature... Puis, alors que l'araignée avançait sur eux, Tom lança d'une voix grave.
"Cela ne sert à rien. Ce monde n'existe pas. Ce monde est le fruit de l'imagination torturée d'un groupe d'hommes qui ont essayé de tout détruire"
Tandis que l'empathe parlait, Charlie, Moses et l'araignée se figèrent. Comme si on avait arrêté le film et que seul le narrateur continuait à parler...
"La guerre n'aura pas lieu. Du moins, pas celle-là, pas avec ces gens-là... Ce n'était qu'un rêve. Le rêve de Cornelius van Damme qui pour justifier son existence à choisi de boire la coupe jusqu'à la lie..."
Alban et Jin, non plus, ne pouvaient plus bouger... Et au fur et à mesure que Tom parlait le monde semblait moins consistant... Moins réel.
"Mon père possédait ces choses... Mon père..."
Mason Lang était en train de craquer totalement.
"Ce tableau était à mon père ! J'ai... J'ai toujours cru qu'il avait été membre du Collège Invisible pour lutter contre Cornelius van Damme mais..."
Il marqua une pause. Prêt à rendre les armes.
"Mon existence est une farce"
Ken, plus terre à terre, s'exécuta et se saisit de Nathanael Cromwell. Il lui fit une clé de bras particulièrement efficace : le bras du Magus craqua d'une manière tout à fait sinistre et le couteau tomba au sol. Pourtant, le Magus souriait, faisant fi de la douleur... Il lança à Juliette :
"Vous n'empêcherez rien. C'est se leurrer que de vouloir agir en rêve. C'est se leurrer de vouloir conserver en vie dans sa mémoire ceux qui ont disparu. Dans le passé, j'ai tranché la main d'Effea van Damme et celle-ci est morte de sa blessure. Dans le passé, Cornelius van Damme n'a même pas bronché... Dans le passé, nous avons fait le mal et ce mal est réel !"
Le jeune van Damme tomba au sol, en larmes.
"Pardon, ma douce, pardon... Je ne savais pas ce que je faisais... Je..."
Et Juliette, Abaigh et leurs alliés se figèrent. Le monde disparaissait sous leurs yeux. Le rêveur était en train de s'éveiller...
Kanata revint du monde du miroir. Timmy l'avait laissé partir. Et il vit tout ce qui se produisait dans la salle du trône. La transformation abjecte de David. Cornelius van Damme prisonnier d'une cage de pierre. Babel affolée à l'idée de mourir ensevelie par l'enfant-comète. Et Esther...
L'israélienne avait son épée en main. Elle la pointait en direction de son propre fils, devenu monstruosité.
Cette dernière parut se calmer en voyant Kanata. D'une voix semi-humaine, il lança :
"Nouuuuuuus.... avooooons été saaaacrifiés... Nouuuuuuuuus..."
Il était maintenant une abomination à visage humain. Il...
Esther était essoufflée, comme vidée. Son épée, ensanglantée. Elle la laissa tomber au sol. Comme David qui tomba en arrière, la gorge tranchée...
L'israélienne tomba à genoux, en larmes. Elle avait tué David. Elle l'avait tué. Il était mort. Par sa main à elle. Par...
Elle poussa un hurlement qui résonna dans toute la salle. Le liquide s'agitait de plus en plus. Et Cornelius... Cornelius pleurait.
Les murs s'effondrèrent. Le trône se fendit en deux. Le sol gronda. Tout tremblait. Et... puis vint l'oubli et le sommeil...
Tous les êtres vivants dans la salle tombèrent sur le côté... en proie à un sommeil aussi impérieux qu'étrange...
Les cendres du temps
Moses attrapa un lance flammes dans la camionnette et le lança à Jin.
"Tu peux essayer ça ! Ça leur fait peur, en principe..."
Pendant ce temps là Charlie et Tom étaient en train de sortit du véhicule les armes destinées à faire face à l'assaut de la créature... Puis, alors que l'araignée avançait sur eux, Tom lança d'une voix grave.
"Cela ne sert à rien. Ce monde n'existe pas. Ce monde est le fruit de l'imagination torturée d'un groupe d'hommes qui ont essayé de tout détruire"
Tandis que l'empathe parlait, Charlie, Moses et l'araignée se figèrent. Comme si on avait arrêté le film et que seul le narrateur continuait à parler...
"La guerre n'aura pas lieu. Du moins, pas celle-là, pas avec ces gens-là... Ce n'était qu'un rêve. Le rêve de Cornelius van Damme qui pour justifier son existence à choisi de boire la coupe jusqu'à la lie..."
Alban et Jin, non plus, ne pouvaient plus bouger... Et au fur et à mesure que Tom parlait le monde semblait moins consistant... Moins réel.
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"Mon père possédait ces choses... Mon père..."
Mason Lang était en train de craquer totalement.
"Ce tableau était à mon père ! J'ai... J'ai toujours cru qu'il avait été membre du Collège Invisible pour lutter contre Cornelius van Damme mais..."
Il marqua une pause. Prêt à rendre les armes.
"Mon existence est une farce"
Ken, plus terre à terre, s'exécuta et se saisit de Nathanael Cromwell. Il lui fit une clé de bras particulièrement efficace : le bras du Magus craqua d'une manière tout à fait sinistre et le couteau tomba au sol. Pourtant, le Magus souriait, faisant fi de la douleur... Il lança à Juliette :
"Vous n'empêcherez rien. C'est se leurrer que de vouloir agir en rêve. C'est se leurrer de vouloir conserver en vie dans sa mémoire ceux qui ont disparu. Dans le passé, j'ai tranché la main d'Effea van Damme et celle-ci est morte de sa blessure. Dans le passé, Cornelius van Damme n'a même pas bronché... Dans le passé, nous avons fait le mal et ce mal est réel !"
Le jeune van Damme tomba au sol, en larmes.
"Pardon, ma douce, pardon... Je ne savais pas ce que je faisais... Je..."
Et Juliette, Abaigh et leurs alliés se figèrent. Le monde disparaissait sous leurs yeux. Le rêveur était en train de s'éveiller...
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Kanata revint du monde du miroir. Timmy l'avait laissé partir. Et il vit tout ce qui se produisait dans la salle du trône. La transformation abjecte de David. Cornelius van Damme prisonnier d'une cage de pierre. Babel affolée à l'idée de mourir ensevelie par l'enfant-comète. Et Esther...
L'israélienne avait son épée en main. Elle la pointait en direction de son propre fils, devenu monstruosité.
Cette dernière parut se calmer en voyant Kanata. D'une voix semi-humaine, il lança :
"Nouuuuuuus.... avooooons été saaaacrifiés... Nouuuuuuuuus..."
Il était maintenant une abomination à visage humain. Il...
Esther était essoufflée, comme vidée. Son épée, ensanglantée. Elle la laissa tomber au sol. Comme David qui tomba en arrière, la gorge tranchée...
L'israélienne tomba à genoux, en larmes. Elle avait tué David. Elle l'avait tué. Il était mort. Par sa main à elle. Par...
Elle poussa un hurlement qui résonna dans toute la salle. Le liquide s'agitait de plus en plus. Et Cornelius... Cornelius pleurait.
Les murs s'effondrèrent. Le trône se fendit en deux. Le sol gronda. Tout tremblait. Et... puis vint l'oubli et le sommeil...
Tous les êtres vivants dans la salle tombèrent sur le côté... en proie à un sommeil aussi impérieux qu'étrange...
Les cendres du temps
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