Re: Akira au camp Labrador

Je pousse un long soupir et me passe la main dans les cheveux avant de sortir une nouvelle cigarette...Cette situation devenait pénible, le frenchi ne semblait pas se rendre compte que je ne voulais que l'aider mais que mon champ d'action était assez restreint...Remarque, avec tout ce que les abrutis d'ici ont du lui injecter comme dopes, c'est normal qu'il ne puisse pas réfléchir convenablement.

"Désolé...Essaye de comprendre..."

Je leur tourne le dos et referme la porte de la cellule 77. Mes deux hommes me regardent bizarrement, avec un léger sourire moqueur.

"Raah ça va les gars, pas de commentaires."

Kyrtal regarde Akira partir puis parle à voix basse, pour lui seul.

"Quel abruti. Même si il veut nous aider, ce n'est pas comme ça qu'il doit s'y prendre. A force de laisser passer des occasions, un jour ou l'autre, ça va lui tomber dessus."

Le souffle coupé, des petites étoiles multicolores devant les yeux et une envie de vomir qui s'accentuait. Voilà les symptômes que ressentit Seijaku suite au coup de pied du soldat conciliant. Conciliant....Ce terme était une hérésie à lui tout seul vu l'endroit et le contexte ou il se trouvait. Il ne savait rien de cet endroit, rien de ce qui s'y passait, rien non plus de qui ils étaient, mais une chose était sur, ça n'allait pas lui plaire, pas lui plaire du tout.

Tandis que Seijaku tentait de reprendre le contrôle de ses intestins pour éviter de se "lâcher" ici et surtout face contre terre, les deux autres personnes, Cigarette et Tête Dur, discutaient comme si il n'y avait rien d'autre à faire. Puis après s'être excusé pour la énième fois Cigarette sortit enfin de la cellule laissant Seijaku et Tête Dur ensemble, ce dernier semblât même dire quelque chose en marmonnant mais trop occupé avec ses propres problème Seijaku ne relevât pas ce qu'il dit.

Reprenant calmement son souffle et le contrôle de son organisme intérieur, Seijaku tentât de s'asseoir, chose assez difficile vu sa position, mais à force de volonté il parvint à se mettre dans une position semi accroupis. Dans cette position, inconfortable au possible mais on avait rien sans rien, Seijaku commenças alors à questionner Tête Dur sur cet endroit. Quitte à passer le reste de ses jours dans se camp de vacance, au moins qu'il connaisse l'endroit.

"Hey. C'est quoi cet endroit si charmant ou on est ?"

"Une colonie de vacances. Mes parents m'ont mis là pour l'été mais ça fait chier, les monos sont de vrais bouffons.

J'en sais rien. Je comatais dans la forêt et je me susi réveillé ici. Et apparemment, il doit y avoir un dispositif dans cette partie du batîment qui bloque mes pouvoirs. Sinon, je serai déjà sorti sans problèmes.
Oh, et tu seras ravi de savoir qu'on est des rats de laboratoire. Ils s'amusent à nous droguer et à nous torturer pour tester nos pouvoirs.
Que dire d'autre?
Ah oui, la bouffe est à chier."

Une fois Cigarette et ses deux bouffons partis Seijaku écoutât ce que lui dis Tête Dur. Une colonie de vacances ? La comparaison était des plus amusante et Seijaku ne put retenir un rire étouffé par son mal de ventre, mais en fait il avait mal partout, des épaules jusqu'à la plante des pieds. En étant totalement objectif l'on pouvait dire que la situation de Seijaku était des plus désespéré. Il avait à ses coté un type dont il ignorait jusqu'au nom qui avait à peine tressaillit lorsque Cigarette lui avait décoché un coup de poing. Devant lui, l'inconnue, dans sa plus belle des formes. Enfin presque l'inconnue, il savait qu'il y avait des soldats, et d'après les dires de son nouveau meilleur ami il y avait aussi des médecins avec des drogues bizarre. Mais il n'avait pas envie de les rencontrer, il avait pris suffisamment de drogue dans son organisme ces derniers jours pour passer pour un junkie.

Se marrant toujours comme un perdus Seijaku roulât sur lui même Tout en tentant de remettre ses mains liés au dos devant lui. Cela demandait un certain effort de contorsionniste mais il ne pouvait prendre le risque de demander de l'aide, suffirait que Tête Dur l'effleure un peu pour qu'il se retrouve seule t dans la merde. Déjà que sa situation actuelle ne sentait pas la rose. A force d'acharnement, et de douleur, il réussit à faire passer ses mains sous ses pieds afin de les retrouver devant lui. Dieu que cela était bon, il sentait ses épaules qui le faisaient souffrir comme jamais durant ses entraînements mais il n'avait pas le temps de s'en soucier.

"Fiou, je te l'accorde, question colonie de vacances j'ai connus mieux, et de toute façon, tout les monos sont toujours naze et la bouffe et toujours dégueux dans ce genre d'endroit mais je vais tenter de prendre la clé des champs, tu me suis ou pas ?"

Il avait parlé d'une vois fatigué et bien qu'il ai les pieds et les mais liées il pouvait encore se battre. Certaines techniques d'aïkido ne demandait que dévier les attaques sans toutefois retourner la force de son adversaire contre lui, le seul soucis c'est qu'il lui faudrait de l'aide. Si il avait ses pieds déliés il aurait pu faire quelque chose mai sil lui faudrait un coup de main pour assommer les personnes qu'il réussirait à surprendre ou à dévier de leurs attaques.

"Je ne pense qu'à ça depuis mon arrivée!
La porte utilise un système électronique, si j'utilise mes pouvoirs, je devrais pouvoir l'ourvir, mais je ne sens plus rien.
J'ai déjà essayé quelque chose, mais ils ont vite été mis au courant. Si les pieds nickelés étaient là lorsqu'on t'a balancé, c'était pour me réprimander.
Il faudrait les forcer à rentrer dans la cellule. Leur faire une surprise. qu'ils ne soient plus sur leurs gardes, on pourra alors agir."

Kyrtal s'approche pour essayer de détacher Seijaku

"Et toi, c'est quoi ton pouvoir? Peut être que ça peut nous aider"

Seijaku écoutât religieusement ce que lui disait son compagnon d'infortune. Ce dernier semblait pouvoir faire quelque chose pour la serrure électronique grâce à son pouvoir, mais ce dernier semblait l'avoir déserté depuis son arrivé ici, ce qui n'était pas trop étonnant si l'on tenait compte de ce que l'endroit devait représenté. Tandis que Seijaku réfléchissait à toute allure Tête Dur se levât à son tour afin de l'aider à se détacher, ce qui fit sourire Seijaku car tout en faisant cela il lui avait demandé quel était son pouvoir.

"Évite juste de toucher ma peau si tu ne veux pas être au courant de mon pouvoir. Dés que quelqu'un me touche c'est comme si il avait mis les doigts dans une prise de courant, c'est assez délicat, mais dans le cas présent ça peut servir. Car outre mon pouvoir j'ai des notions de combat au corps à corps et je doute qu'ils possèdent tous des flingues, enfin j'en ai ps vu beaucoup de baladait avec tout un attirail de combat sur lui."

Seijaku et Tête Dur se battait comme deux beau diables sur les liens aux poings et aux pieds de Seijaku mais pour l'instant rien ne venait, ce qui n'était pas vraiment le plus efficace. Car si au moins il avait les pieds de libres, il saurait s'accommoder de ses mains liés.

"Pour la diversion, ne nous leurrons pas. Même si l'un d'entre nous deux venaient à s'étouffé dans son propre sang, ces types ne bougerait pas un doigt. Par contre, si on leurs fait suffisamment chier, je te parie qu'ils vont rentrer avec matraque à la main pour nous "calmer". Et c'est là qu'on devras agir. je sais pas si tu sait te battre, mais au pire je tenterais de faire ce que je peut pour au moins les ralentir, et si tu vois que je m'en prend plein la tronche, casse toi, fuis n'importe ou, je me démerderais tout seul, okay ?"

Cela faisait quelques minutes que les deux détenus avaient commencé à parler. Un bruit de pas attira leur attention : quelqu'un approchait, et leur plan n'était pas encore au point.
La porte s'ouvrit à la volée, pour révéler un garde à côté de qui le caporal Spiegel ressemblait à un enfant de choeur. Le type devait bien faire 2mètres, et avait une carrure d'armoire à glace. Equipés de gants en cuir noir, il saisit Seijaku par le collet, sortit un pistolet-serringue, et le planta sans ménagement dans le cou du jeune mutant, qui sentit immédiatement le peu de forces qui lui restaient l'abandonner. Dans l'encadrement de la porte se tenait l'habituel laborantin. Le soldat traîna ensuite Seijaku hors de la cellule, jusqu'au labo qu'avait déjà visité Kyrtal et Akira, pour y subir le même traitement de choc : expériences, tests de résistance à la douleur, prélèvements sanguins...
Une heure plus tard, il fut ramené, complètement endormi et à moitié nu dans la cellule de Kyrtal.

Pendant ce temps... :
Akira et ses hommes étaient retournés dans la cour du camp. Akira fut bientôt convoqué dans le bureau du commandant.
Akira le savait autoritaire, comme tout bon militaire, et nourrissait beaucoup de respect pour lui, d'autant qu'il se souvienne.

"Repos caporal. Asseyez-vous." dit-il en montrant le siège devant son bureau. Il sortit un cigare de sa poche : on l'avait rarement vu sans son cigare au bec.

"Un cigare ?" demanda-t-il avec un sourire carnassier.

J'avais rejoint le reste de mon unité qui s'occupait comme elle pouvait: Certains jouaient au poker, d'autres discutaient simplement.

Mon commutateur grésilla à nouveau et la voix de mon commandant retentit.

"Black, surveilles l'unité, le boss me demande, je ne serai pas long..Enfin j'espère."

Je me rend dans le bureau du commandant et me met au garde à vous en déclinant mon identité précédé de mon grade puis m'assois sur son invitation. Il me propose un cigare que je refuse au profit d'une petite cancerette que je tire de mon paquet.

"Que puis-je pour vous mon commandant?"

Le commandant alluma son cigare et tira une longue bouffée avant de s'asseoir à son tour dans un fauteuil en cuir. Un dossier était ouvert sur la table. D'où il était, Akira pouvait voir sa propre photo sur la première page.

"A vrai dire, si je vous ai fait demandé, c'est pour avoir un petit feedback de votre part si votre position au camp." commença le gradé en tournant les pages du dossier.

"Vous n'êtes arrivé que récemment, mais vos états de services sont excellents jusqu'ici. Je voudrais savoir si vous vous adaptez bien à... votre vie au camp. Permission de parler franchement." déclara le commandant et pointa un oeil inquisiteur sur le caporal.

Kyrtal ne pu rien faire. Il se contenta de regarder impuissant, à la recherche de la moindre faille à exploiter. Rien ne lui apparu sur le coup.

Lorsque Seijaku fut ramené. Pardon, balancé, il n'avait pas bougé. Une fois la porte fermée, il s'approcha de Seijaku. Curieux, il le toucha au niveau du torse.

La sensation était très agréable. C'est comme si l'on avait un peu rempli les batteries de Kyrtal. Il avait toujours faim et était épuisé, mais une autre partie de lui même semblait rassasiée.
Seijaku semblait souffrir de ce contact, Kyrtal le cessa donc.
Il s'assit en attendant que son compagnon se réveille.

Ils ont fait une grossière erreur en nous enfermant ensemble. J'ai trouvé une batterie à ma portée. On peut faire quelque chose, j'en suis sûr.
Et ces ordures vont morfler

[Ah ? Je sers de batterie ?]

Plan parfait, infaillible, ils devaient réussir facilement...Si ils étaient dans un film. Le soucis avec la vie réel, c'est que rien ne se passe jamais comme on le souhaite. A peine avait il commencé à se libérez de ces liens qu'un gardes, type "mammouth" arrivât avec la plus grande seringue que Seijaku ai vu de sa vie. Vingt six centimètres, et là il ne parlait que de l'aiguille. Fasciné par la taille faramineuse, et assez terrifiante il faut l'avouer, d'une tel aiguille, Seijaku ne remarquât pas que King Kong l'attrapât au collet avant de lui enfoncer avec la délicatesse d'un taureau chargeant un jeu de quilles, l'aiguilles dans son cou faisant sombrer doucement mais sûrement Seijaku dans les ténèbres. Ses vieilles amies.

Il se réveillât dans une salle blanche, immensément blanche, d'ailleurs il aurait pu se croire au paradis si il ne voyait pas des dizaine de chercheurs à crâne rasé marmonné entre eux tout en lui branchant diode, et autre truc sur tout le corps. Et la fiesta commença...
Ça commenças doucement, juste quelque relevé bio-éléctrique histoire de vérifier son pouvoir. Cela continuât déjà mieux lorsque les tests de neurologique avec un capteur d'onde cérébral qui dérangeait beaucoup Seijaku car l'appareil lui faisaient siffler les oreilles. Vint enfin la prise de sang, rapide, net et presque sans bavures (bien que le médecin, que Seijaku soupçonnait d'avoir fait exprès, du s'y reprendre à trois fois avant de lui trouver la bonne veine). Et enfin, le grand final, celui qu'ils attendaient tous avec impatience : le test de résistance à la douleur via des chocs bioélectriques directement dans son organisme via les diodes accrochés au corps. Habituellement c'était lui qui faisait ressentir ce genre d'effet, mais il n'empêchait pas qu'il y soit sensible lui aussi et cela, la séance de torture lui fit comprendre.

Il ne savait plus trop quand il s'était évanouis, peut être pendant la seconde ou juste avant la troisième, mais une chose était sure, il était traîné et il avait froid. Il fut finalement jeté sans ménagement dans sa cellule toujours évanouis semblant décider à rester sombrer dans cet état de légume pendant un moment.

Kyrtal absorba l'électricité superflue du corps inerte de Seijaku, et pendant un instant il se sentit mieux qu'il ne s'était sentit depuis bien longtemps... jusqu'à ce que son système nerveux soit atteint par le pouvoir de son infortuné compagnon de cellule, cellule qui nétait immunisée que contre les pouvoirs de Kyrtal.
Le corps du mutant se prit de convulsions pendant une bonne minute, comme s'il avait été victime d'une crise d'épilepsie. Les deux mutants gisaient sans force dans le froid de la prison.

Le courtier temporel a écrit:Le commandant alluma son cigare et tira une longue bouffée avant de s'asseoir à son tour dans un fauteuil en cuir. Un dossier était ouvert sur la table. D'où il était, Akira pouvait voir sa propre photo sur la première page.

"A vrai dire, si je vous ai fait demandé, c'est pour avoir un petit feedback de votre part si votre position au camp." commença le gradé en tournant les pages du dossier.

"Vous n'êtes arrivé que récemment, mais vos états de services sont excellents jusqu'ici. Je voudrais savoir si vous vous adaptez bien à... votre vie au camp. Permission de parler franchement." déclara le commandant et pointa un oeil inquisiteur sur le caporal.

Qu'est-ce qu'il fout avec mon dossier ? Pourquoi ces questions? J'espère que mon petit jeu avec les deux mutants n'a pas été découvert...

"Franchement Commandant...Je ne peux pas dire que je me plais beaucoup ici bien que la paye soit bonne et qu'on ne croule pas sous le travail mais je reconnais avoir quelques...étas d'âmes quant au sort des prisonniers...Je ne doute pas du jugement du gouvernement mais je me demande si le châtiment n'est pas un excessif et honnêtement ça me met un peu mal à l'aise..."

Une douleur. Une de plus aurait pu dire ironiquement Seijaku, mais cette dernière était différente, familière plutôt. Comme une sensation de souvenir qui, au lieu de lui revenir par l'esprit, passait par le corps. Cette douleur, c'était celle de son propre pouvoir, mais ou était il ?

Durant l'inconscience de Seijaku des brides de souvenirs de ce qui lui était arrivé du moment ou il s'était fait prisonnier par les flics de son pays à son réveil dans ce camp de vacance. Il entendait des vois, des noms de code, des noms de villes, etc, etc. Mais à un moment son souvenir s'arrêtât, figé dans le temps et les mouvements suite à la familière douleur de son pouvoir qui s'activait dans son corps et aussitôt après l'image se brouillât. Se dispersât tel un Ephèmére dans une nuit de pleine lune. Et enfin, la sensation du froid fit son apparition.

Il était gelé. Enfin presque gelé. Il arrivait encore à sentir ses membres mais il n'arrivait pas à sentir son corps en entier. Depuis combien de temps était il allongé sur le sol ? Depuis combien de temps se baladait il en caleçon ? Et surtout, pourquoi avait il été détaché ? Il n'en savait rien. Tout ce qu'il savait c'est qu'il se sentait mal, pire même, qu'il était mal. Ses mouvement irradiait son organisme de douleurs incommensurables, et sa respiration lui faisait l'effet de celle d'un asthmatique sur sa fin de vie. Mais malgré tout il réussit à déployer suffisamment d'énergie pour arriver à se relever, enfin se relever...

Il était à quatre pattes sur le sol dur et froid de la cellule. Il ne savait ni depuis combien de temps il était là ni même ou était passé ses vêtements mais il devait faire une chose importante. Il tournât son visage et il vomis, pendant un temps semblable à deux éternité superposé l'une contre l'autre. Il vomissait les drogues, mais surtout il vomissait de douleur. Ceci fait il jeta un regard brouillé par l'absence de ses lunettes dans la cellule avant de remarquer Tête Dur sur le sol, inconscient, figé dans un dernier spasme de douleur. L'idiot, il l'avait touché. Seijaku lui avait bien dis de ne pas le faire, mais malgré tout il l'avait quand même fait.

Tant pis, je ne suis pas sa mère. Après ça je pense qu'il a compris et qu'il ne réitérera pas l'expérience.

Tout en pensant cela il commençait à ramper doucement sur le sol de la cellule, évitant soigneusement son vomi. Il arrivât finalement à un mur ou il s'y adossât afin de récupérer des forces. La prochaine fois qu'un garde viendrait, il serait prêt. Il faudra qu'il soit prêt.

Le commandant se contenta de griffonner quelque chose au bas du dossier, avant de refixer son regard dans celui d'Akira.
"Il faut que vous compreniez une chose, caporal Spiegel, ces détenus ne sont pas des détenus classiques. Ces mutants ont le pouvoir et la volonté d'exterminer notre belle nation et l'humanité pour s'imposer en race dominante. Si on les laissait faire, c'est ce qu'il se passerait. Il nous faut tuer la mutinerie dans l'oeuf par tous les moyens, et apprendre à se défendre contre leurs pouvoirs. C'est ce qui justifie nos méthodes, soldat. Nous protègeons l'intégralité de nos honnêtes citoyens. S'ils peuvent vivre avec l'espoir de voir le lendemain quand ils se couchent paisiblement auprès des leurs, c'est grâce à nous. C'est une mission divine, caporal, et je compte sur vous pour prendre part aux soldats de dieu." sermonna le commandant avec un regard aigu.

Dieu...Humm, je vais peut être pas lui répondre que je suis profondément athé, il risque de s'énerver.

"Bien commandant, excusez mon impétuosité."

*Ca ne te ressemble pas de te laisser faire...*

Quoi? Le commandant n'a pas ouvert la bouche...Qui a parlé...Calme toi Akira...Tu as rêvé, tu dois encore être un peu dans le gaz, la journée a commencé fort...

Personne ne venait, tous semblait avoir oublier Seijaku, ni eau, ni nourriture, ni visite de "courtoisie" comme la précédente, rien. Rien d'autre que le silence et la présence de Tête Dur devenu Légume suite à son contact avec Seijaku. Mais même cela ne l'empêchait pas de fixer la porte en métal de grand yeux qui n'avait pas vu le pays de Morphée depuis longtemps.

En fait, cela faisait depuis combien de temps qu'il n'avait pas dormis ? Quelques minutes ? Quelques heures ? Quelques jours ? Difficile à dire. Tout ce qu'il savait c'était qu'il avait attendus en caleçon l'arrivé d'un "médecin" qu'il pourrait tenter de maîtriser mais que rien n'était venu. Seul le silence était resté et l'avait accompagné depuis ce moment, et cela le rendait fou, ou bien commençais à le rendre fou.

Se levant alors comme un fou, les yeux écarquillé et injecté de sang, Seijaku se dirigea vers la porte avant d'y coller un coup de poing de toute sa rage accumulé depuis des heures, se brisant au passage l'ensemble de ses phalanges de la main droite. Calmé suite à sa réaction quelques peu virulente, Seijaku retournas s'asseoir contre son mur se tenant tout le bras droit, il ne devait pas s'être pété que les phalanges.

Le regard perçant du commandant croisa à nouveau celui d'Akira. Pendant une fraction de seconde, il eut une impressoin de déjà-vu, sans pouvoir se l'expliquer.
Le commandant reprit ensuite la parole :

"Bien. Tant que vous vous en tenez à vos objectifs, tout se passera bien. Vous êtes un soldat de valeur, Caporal. J'envisageai de vous promouvoir, en vous assignant au bloc de haute sécurité. Vous avez pu y faire un tour un peu plus tôt je crois, pensez-vous avoir la poigne nécessaire à cette fonction ?"

Du côté de Seijaku et Kyrtal, l'épuisement physique, la drogue, la faim, les mauvais traitements commençaient à faire leur effet. Les deux jeunes mutants étaient méconnaissables, le visage tuméfié, des entailles et écchymoses un peu partout sur le corps. Ils avaient maintenant peine à se mouvoir dans l'étroitesse de leur cellule crasseuse, avec pour seul toilettes un seau rouillé dans un coin. Kyrtal ne s'était toujours pas relevé, et semblait complètement sonné par le choc qu'il venait de recevoir. Il allait être difficile de tenter une évasion sans son aide... Cependant, Seijaku avait pu constater que son pouvoir à lui était toujours actif dans la cellule de Kyrtal, du moins pour l'instant.
Un trappe dans la porte finit par s'ouvrir, et une main fit passer un bol de soupe crapoteuse et un crouton de pain.
Vraisemblablement, la cantine n'avait pas jugé bon de produire deux rations pour les détenus.

La section de haute sécurité? Hé merde...Quelle gigne...Enfin je suppose que je n'ai pas le droit de dire non...

"C'est un grand honneur monsieur, je vous remerci dela confiance que vous m'accordez."

Raaah, fait chier! Moi qui ne voulais rien à voir avec cette section voilà que je vais y passer le plus clair de mon temps >.<

Raz le bol, il en avait vraiment raz le bol. Il ignorait depuis combien de temps il était là mais une chose était sur, il était fatigué. Suffisament fatigué pour l'empécher de bouger si quelqu'un venait, en plus d'avoir toujours aussi mal à son bras droit. De son coté Légume était toujours aussi amorphe et cela risqueait peut être de compliquer la tache de Seijaku. Il avait réfléchis durant ses longues seconde de silence blanc, et à deux ils auraient eu bien plus de chance de s'en sortir que seul, mais maintenant... maintenant il devait se débrouiller seul.

A un moment donné une petite trappe s'ouvrit sous la porte et Seijaku regardas la main avec une indifférence totale. Finalement, pas besoin de gardiens dans ce genre de prison, il suffisait juste de laisser les mutants prisonniers devenir complétement fou suite à leurs enfermement avant de les laisser crever de faim. Tout en gardant le beau rôle face aux organisations humanitaire vu que, techniquement parlant, ils étaient nourris. Cependant la volonté de vivre de Seijaku ne l'avait pas rendus fou, pas encore, enfin il l'éspérait tout du moins. Il se levas lentement avant de se diriger vers le plateau pour une personne et de renifler le tout. Odeur horrible. Ni lui ni Légume ne pourrait avaler cette merde, mais ça pourrait toujours servir à un moment donné ou à un autre.

Mettant le bol de boue dans un coin de la pièce, Seijaku s'assit juste à coté de manière à avoir son bras gauche suffisament prêt du bol de boue histoire de le jeter à la tronche du garde qui viendrait, soit récupérer le bol, soit venir tester encore plus Seijaku.

Sam 6 Jan 2007 - 14:37

[hrp : la situation devrait pouvoir se débloquer rapidement, désolée du
contretemps]

"Voilà qui est mieux, caporal Spiegel. Je compte sur votre fidèlité sans
failles. Vous prendrez vos nouvelles fonction dans le quartier de haute
sécurité demain, cela vous laissera le temps de vous acquitter des
formalités d'usage à l'administration. Vous n'avez qu'à vous y rendre tout
de suite. Le bureau se trouve dans l'entrée du bâtiment. Vous pouvez
disposer." répondit le Commandant pour congédier Akira avec un sourire de requin.

Ce dernier n'avait plus qu'à se rendre dans le hall du bâtiment.

Sam 13 Jan 2007 - 15:10

Kyrtal et Seijaku, rendez-vous ici en tenant compte du post du courtier et de Cassandre ^^