[GenèsiX] 1.16. Une nuit à l'infirmerie

Cassandre avait veillé les deux jeunes mutants toute une partie de la nuit, avant de succomber elle aussi au sommeil. Le siège sur lequel elle s'était installée n'était pas très confortable, aussi ressentait-elle déjà la raideur de ses muscles. Le grincement du matelas de Jim la tira de sa torpeur. Elle réajusta ses lunettes, se leva et fit le tour du lit de Godollo pour se rapprocher de Jim. Elle s'accroupit pour être à sa hauteur et chuchotta pour ne pas réveiller l'homme-papillon.

"Comment te sens-tu?" lui demanda-t-elle, soucieuse mais néanmoins avec un sourire sur les lèvres.

Ils n'avaient pas passé une nuit trop difficile, mis à part quelques gémissements de la part du brûlé, mais elle s'adressait à Jim sur le plan physique et émotionnel.

hrp : Il va juste faloir attendre que ceux qui font la nouba dans la cuisine aille se coucher, sinon çà va devenir dur à gérer chronologiquement. Au passage, je crois pas que tu puisses être réveillé par les fenêtres car l'infirmerie est au sous-sol ^^

HJ : Je veux faire la noumba aussi alors j'édite mon post précédent.

Godollo a cauchemardé toute la nuit, un rêve horrible et cruel, un rêve de torture et de lynchage, un rêve de racisme et de discrimination.
Le papillon était en sueur, son coeur battait légèrement plus vite, Machaon ouvrit ses yeux très brusquement et aperçu Cassandre et Jim, ce n'était qu'un rêve.
Mais tout d'un coup il sentit un changement sur ses ailes, quelque écailles étaient resté sur le lit, la souffrance de ne plus pouvoir voler correctement le ronger terriblement.
C'est comme si on lui avait amputé ses ailes, qu'elle douleur terrible, il s'imaginer déjà la scène, lui volant en titubant un coup par là, un coup par çi, l'angoisse de s'écraser.
Le Machaon se rappelle de ses grandes ailes quand il pouvait faire de long vol plané et allait jusqu'en Allemagne ou en Autriche sans battre ne serait ce qu'une fois des ailes.
La belle époque et révolus, sauf qu'il avait un autre pouvoir, il savait se fondre dans le décors et transformer la couleur de ses poiles.
Godollo avait l'habitude de se donner l'air humain, mais ça faisait 3 jours qu'il n'a pas pratiqué, peut être à t'il oublié ?
Et non, il s'en souviens très bien, son pelage se lisse et deviens beige un peu mate.
Mimi demanda gentiment à Jim :

"Tu me préfère comme ça ?"

La réponse neutre de Jim n'avait pas vraiment renseigné Cassandre, mais le ton sur lequel il lui avait répondu était rassurant. L'homme-papillon semblait s'être réveillé après un cauchemard...

Si çà persiste il serait peut-être bon d'en discuter avec lui... Ce n'est pas en cauchemardant que son corps pourra se rétablir de façon optimale...

"Ma foi, j'ai connu de meilleures nuits." répondit-elle simplement avec un petit sourire ironique. Elle ne comprit pas complètement la question que lui posa ensuite Jim.

"Si tu penses à l'infirmerie, oui, j'ai passé la nuit ici. Si tu fais référence à l'institut, je suis arrivée hier. Olivier m'a demandé de rester jusqu'à son retour." dit-elle en allant examiner Godollo. En touchant le lit, elle se rendit compte que de petits morceaux fins étaient plantés dans le matelas.
Elle décida de changer ses bandages, avec douceur et précautions. Elle effectuait des gestes lents, contrôlés, et assurés par son toucher exacerbé, ce qui lui permit d'agir en toute sécurité pour le blessé.

"Je crois que vous allez pouvoir faire de nombreuses connaissances une fois que vous serez sortis d'ici. Depuis la parution de la Sentinelle, pas mal de jeunes mutants ont trouvé le chemin de l'institut."

Toujours sous sa forme quasi-humaine, Cassandre le rétablit mais le mal était fait, des centaines d'écailles tapissé le lit, ça pouvait paraître jolie, un contraste original entre un bleu clair et fade du lit et une sorte de poudre très fragiles oranges, marron et noir.
Lui n'apprécier pas du tout mais le gardas pour lui, et ne le fis nullement savoir par une expression de son visage, Machaon souris de nouveau à jim, et il leur posa la question qui lui trotte dans la tête depuis déjà plusieurs jours :

"Euhh, je vais paraître stupide mais je n'est pas très bien compris ce qu'était un mutant ?
- Qu'ont il de si différent pour qu'on les haïssent à ce point ?"

Godollo était un peu gêné de poser cette question mais il se sentait plus léger.
Mimi était sur qu'après une réponse tout deviendrai plus clair et qu'il comprendrait beaucoup mieux le monde qui l'entour, en commencent par savoir ce qu'était ce lieu.

"Tu devrais rester sur le côté un moment pour préserver tes ailes..." murmura Cassandre pensivement à l'intention de Godollo, tandis qu'elle tentait de nettoyer un peu son matelas.

"Pour ce que j'en sais, les mutants ne sont que des êtres humains ayant un gène particuliers leur permettant d'utiliser des pouvoirs..." répondit-elle. Elle n'était pas surprise que l'homme-papillon s'interroge sur sa propre nature. Etant blessé, il n'avait sûrement pas suivi les révélations confuses de la veille.

"A vrai dire, il n'y a aucune raison pour les autres de nous crainde... Mais en me mettant à leur place, je peux comprendre cette peur irrationnelle. Les gens ont toujours eu peur de ce qui leur était différent. L'inconnu menace... Et les incidents, ou les mutants qui useraient de leurs pouvoirs à de mauvaises fins, tout çà n'est pas pour les rassurer. Ce qu'a publié la Sentinelle a confirmé le sentiment d'insécurité que ressentaient déjà de nombreuses personnes..."

La tristesse dans la voix de Jim alerta Cassandre. Il devait se sentir coupable des évènements survenus la veille, c'était évident... Et l'allusion qu'elle avait faite sur les pertes de contrôles n'y était sûrement pas étrangère. Elle se mordit doucement la lèvre.

Tu parles d'une psy...

"Un petit-déjeuner au lit çà vous tente?" demanda-t-elle soudain pour remonter le moral des troupes.

Les réponses de JIm et de Cassandre le satisfaire et éclairci son esprit.
Ce qu'il ne comprenais pas très bien c'est "les pouvoirs", soit chaque être avait tous le même mais ça semble impossible car c'est le seul homme papillon.
Donc chaque mutant possédait des pouvoirs différents mais alors quel était celui de ses camarades, jim et cassandre et même le siens, qu'est ce qu'il avait de vraiment spécial ?
Machaon leur demanda d'un ton intrigué :

- "Quel est votre pouvoir ?
Et celui de votre proffeseur ?
Du blondinet ?
De la rouquine ?
De votre chef ?
De la petite ?
Et de la jolie brune ?

Tant de question sans réponses tournait dans la tête de Godollo.

"Je t'assure que çà ne me dérange pas, vous avez encore besoin de repos. Je vais aller en cuisine vous trouver quelquechose."

N'ayant jamais vu la plupart des mutants auxquels Godollo faisait allusion, Cassandre resta un instant muette, puis Jim la tira de l'embarras sans le savoir, en parlant des pouvoirs de ses co-équipiers. Elle fut cependant secrètement déçue de ne pas en apprendre plus sur les pouvoirs mystérieux d'Olivier.

Nahik...Etrange comme surnom...

Elle fut également interpellée par le pouvoir de Liven, le mutant qui lui avait parlé la veille. Ajouté aux pouvoirs des jeunes nouveaux qu'elle avait croisés dans le hall, elle constata qu'ils étaient tous plus variés les uns que les autres. Elle remarqua la gêne de Jim lorsqu'il en vint à mentionner son propre pouvoir...
Elle fit quelques recoupements rapides dans son esprit, entre les pouvoirs évoqués dans l'article, et les témoignages des élèves à leur retour...

Hémokinésie...C'est le seul qui reste...

"Pour ma part, je peux voir des fractions de l'avenir..." dit-elle doucement pour compléter la description de Jim.

"Ne bougez pas, je reviens rapidement avec le déjeuner." annonça-t-elle en se dirigeant vers la porte de l'infirmerie.

cuisine

Godollo était de plus en plus curieux il voulait tout savoir de cette école, de ses élevés si extraordinaire et passionnants, et de ce directeur loufoque et "spécial".
Machaon demanda gentiment à Jim avec des yeux pétillants de joie :

" Parle moi un peu de l'école, des élèves, dit moi comment ils sont, qui est sociable, qui est plus renfermée.
Je veux tous les connaître, vous êtes tous si étranges et intriguant, vous êtes chacun très différent, je serais ravis de les connaître mieux.
Et ton directeur il est comment ? Sympa ? Un peu lourd ? très sévère ? Excentrique ? etc."

Le papillon préféra éviter le sujet sensible, son pouvoir, il décida de le découvrir un peu plus et de lui demander quand ils se connaîtrons vraiment bien.
Par contre lui était émerveillée d'avoir un petit déjeuner au lit, ça faisait quand même trois jours qu'il n'a rien mangé, c'est un miracle qu'il n'est pas eu une hypoglycémie.

Godollo était passionné par la description de Jim, tout ce monde si différents les un et les autres, ça le fascinai.
Pendant que son ami parlait lui souriait, se poser des questions et surtout il changea de position, dans une extrême lenteur que ça ne se remarquai uniquement si on ne voyait que le début et la fin.
Maintenant il était assis sur ses genoux, ses ailes replier mais très abîmé, ce n'est pas sur qu'il pourras encore voler, le papillon est vêtu d'une toge bleu de l'infirmerie, ses vêtements ont été brûlés, ils les ont sûrement jetés.
Machaon s'intéresserai particulièrement à Ivy et à Sven, il avait hâte de les connaître.
La question de Jim le fit réfléchir, il lui proposais de coucher dans sa chambre, sauf qu'on ne l'avait pas invité à rester, on ne peut pas débarquer et rester.
il faut s'inscrire, voir le directeur et lui parler, surtout être accepté.
Machaon répondit à Jim calmement:

-" Je n'est pas été invité à rester, c'est déjà très gentil que vous me défendiez et soignez, je ne vais pas rester en plus pour vous dérangez d'avantage.
Si j'étais inscrit à l'école j'aurais accepté volontiers et avec beaucoup de plaisirs mais ce n'est pas le cas."

Machaon souris à la réponse de Jim, elle le rassurait mais il n'était pas satisfait, Mimi lui dit :

"Votre directeur, Nahik, ne m'a pas invité à rester, même si je ne sais absolument pas ce que je ferais dehors, je ne peux me permettre d'encombrer une école de si bonne qualité.
Tu sais moi aussi ma vie n'a pas été facile, en trois jours elle s'est effondré, en trois jours j'ai sombré, il n'a fallut que trois jours pour que je renaisse."

Il réfléchit un instant :

*Je n'ai pas d'argent, pas de vêtements, une apparence monstrueuse, ma famille n'est plus, je ne pourrais pas rejoindre Budapest.
Alors même par politesse je crois que c'est une question de survie*

Godollo lui demanda sur un ton plus calme et gai avec un propos opposé de ce qu'il avait dit juste avant :

"Tu es sûr que je peux rester ?"

Le papillon rougie et sous une apparence humaine ça se voyait très bien !

Machaon était très heureux de pouvoir rester même si il préférai avoir la confirmation d'Olivier.
Que Jim le considère déjà comme un ami, le flattait énormément, peut être avait il retrouver sa sociabilité, en tout cas le papillon était d'autant plus heureux.
Mimi lui tendit la main, et la serra, puis sourit amicalement.
Maintenant qu'ils ont de meilleurs liens ensemble, Godollo pouvait lui poser des questions sur lui :

"Raconte moi un peu ta vie, comment est tu arrivé içi, ta famille elle va bien, ils savent que tu es içi, tu as quel âge ?"

Le papillon voulait lui demander encore des dizaines de questions mais préféra connaître avant les réponses.

cuisine

C'est à ce moment que le sasse de l'infirmerie s'ouvrit, pour réveler Cassandre, le visage légèrement tendu dans l'attention qu'elle portait à sa tâche immédiate.
Elle portait un plateau muni d'une carafe remplie de lait, et deux bols de cornflakes.
Transporter le tout à partir de la cuisine n'avait pas été une mince à faire, mais elle y était quand même parvenue seule. C'en était une affaire personnelle. Elle se rendait compte que son système de comptage des pas comme représentation mentale des lieux était on ne peut plus efficace.

"Ces Messieurs sont servis" parvint-elle à dire avec un petit sourire malgré l'effort.

Elle posa le plateau sur la table roulante qu'avait utilisée Olivier pour soigner les adolescents, et la fit rouler entre les deux lits.

Machaon sentait que son histoire n'était pas si terrible par rapport à celle de Jim et que dans cette école ce n'était pas le seul à avoir une vie difficile.
Malgré tout il y avait quelque similitudes, lui est allé à Berlin, une capitale comme Budapest, les deux n'ont qu'un an de différence et lui n'était pas très prés à parler de sa vie.
Jim s'est confié et à mis son coeur à nu, par respect godollo devait faire de même mais quand le papillon s'apprêtait à parler, Cassandre arriver avec un petit déjeuner très appétissant.

D'habitude, les petits déjeuners de Machaon sont constitué d'omelettes , de saucisses, de chocolat viennois, de gâteau traditionnels, de fruits et de pain beurrés, là c'est un repas complètement extraordinaire qu'il va déguster.
Godollo était affamé depuis trois longs jours, le papillon se contenterais de ça, il prit délicatement le bol devants lui puis versa le lait dans les céréales et dit gentiment d'un ton chaleureux et vivace :

"Merci beaucoup Cassandre pour ce succulents repas, je m'en lèche les babines", le papillon regarda Jim et continua en lui souriant, "Bonne appétit !'"

Mimi prit sa cuillère et dévoras en une minutes ses céréales, mais avec beaucoup de délicatesse et de bonnes manières sans être un cochon et en mettre partout.
Le papillon était toujours affamé mais il attendis que Jim finisse pour se resservir, il rougis encore une fois en le regardant manger.
Par politesse, Machaon répondit à la question de son ami :

"Ma vie est différentes d'une vie d'un autre jeune par trois événements important :

- J'ai découvert mon pouvoir à 14 ans et il a mit plusieurs moi à se manifestait, je suis devenues une chenille vert fluo, gluante et translucide, six mois plus tard je me suis créé une chrysalide pour devenir ce que je suis.

- Il y a cinq jours, un braconnier m'a enlevé sous l'ordre d'un collectionneur de papillon complètement jetée. Ce chasseur à tuer mes parents, saccagés ma maison, il m'a endormis puis mis dans un cargo en direction de NY, de là son employeur ma amenée chez lui à Salem et m'a séquestré durant deux jours.
Son majordome a eut pitié de moi et m'a libéré, le système de sécurité de se cinglé m'a électrifié.
Je suis tombé sur une plage, les humains ont eu peur et il y a eu une émeute, j'ai été tabassé et blessé et Jon parker et vous, m'avez sauvés.

- Le troisième gros événements est mon arrivé ici, je suis sure que ça changera définitivement ma vie.

Si tu veux plus de détails je peux t'en donner car tu peux te poser beaucoup de questions, vus que je n'est pas été très clair dans mon explication."

Godollo a fait une syntaxe de sa vie, très courte et résumé.

(hj : je pars dimanche donc si vous voulait continuer vite, je vous donne rendez vous demain matin, le dernier jour où je serais là avant septembre.
Désolé de vous bloquez et de vous handicapé dans votre jeu pour la suite)

"Je vous en prie, ce n'est pas grand chose. Remerciez Olivier, c'est son hospitalité." répondit-elle avec une petite moue nostalgique à la pensée d'Olivier.
Il devait être à New York déjà, et Dieu seul savait ce qu'il faisait. Elle préférait ne pas se servir de son pouvoir pour satisfaire sa curiosité à titre personnel, c'était contre la déontologie qu'elle s'était auto-fixée.

Elle écouta les deux garçons discuter et croustiller des cornflakes. Godollo avait subi des évènements terribles, et la pensée que l'obsession d'un homme malsain pouvait en arriver là la terrifia. Elle repensa à l'article qu'avait lu Jessica dans la Sentinelle.

Quel ramassi de sornettes...

Sous le coup de l'empathie qu'elle éprouvait pour l'adolescent ailé, elle se rendit compte de son état de faiblesse. Elle n'avait pas mangé depuis la veille au matin, avait dormi précairement, et ses inquiétudes multiples l'avait épuisée nerveusement. Elle sentit ses joues blêmir.

"Je vais remonter pour manger quelque chose à mon tour. Si vous avez besoin de quoique ce soit, j'ai aussi un communicateur sur moi." dit-elle, ayant palpé la même forme que le communicateur que lui avait donné Olivier dans le pantalon de Jim en mettant un peu d'ordre dans la pièce pendant la nuit.

"Je pense que Godollo devrait rester couché aujourd'hui, mais Jim, si tu te sens d'attaque je pense que tu pourras aller prendre un peu le frais dans la matinée. A toute à l'heure." dit-elle avant de repartir vers la cuisine avec un petit sourire.

cuisine

[hj : on va laisser Godollo à l'infirmerie, comme çà le départ de machaon en vacances ne gênera personne]