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Une fuite désespérée
Mar 1 Mai 2007 - 14:30
Gabrielle s'était elle-même étonnée de son sang froid. Tout s'était passé si vite qu'à présent elle avait du mal à réaliser.
Le soir précédent, elle avait préparé un petit sac, le nécessaire, rien de superflu. Cela faisait plusieurs années qu'elle vivait dans ce pensionnat sinistre et catholique. Elle n'en pouvait plus. Elle savait très bien que son père l'aimait, mais les problèmes de sa mère l’avaient profondément changé. Il l'avait abandonné dans ce trou à rat, enfant monstrueuse, reliquat d'une période de sa vie qui avait pour lui le goût d'un paradis perdu.
Elle avait suivit les cours comme d'habitude, vêtue du costume traditionnel de l'établissement: jupe plissée blanche, blaser bleu aux écussons de l'école.
A midi, alors que les élèves, disciplinés, se dirigeaient à la queue leu leu vers la cantine, Gabrielle profita des changements de service et du flux de personnes pour s'enfuir. Elle avait souri à ses camarades qu'elle ne reverrait jamais, puis ses pas l'avaient amenés jusqu'à la sortie.
Au bout de 500 mètres, n'en pouvant plus, elle se mit à courir. L'arrêt de bus n'était pas très loin et s'il suivait ses horaires, Gabrielle serait loin avant que l'école se rende compte de sa disparition.
Elle s'était assise sur le petit banc en plastique et avait attendu patiemment, son sac sur les genoux. Son coeur battait à mille à l'heure, mais son visage n'exprimait aucune émotion.
Finalement le bus s'arrêta devant elle et la porte s'ouvrit dans un couinement strident.
Le chauffeur lui lança un regard détaillé lorsqu'elle grimpa à l'intérieur du bus.
Ses jours flasques étaient couvertes d'une barbe mal rasée, ses yeux vitreux et jaunis par la cigarette lui faisait penser à ceux d'un vieux chien. Gabrielle prit un air timide et enfantin, acquiesçant à la question, puis pour couper court à toute réponse, se dirigea vers le fond du bus.
Plusieurs personnes s'y trouvaient déjà mais c'est à peine si elles lui jetèrent un regard.
Gabrielle se laissa tomber sur l'un des sièges tandis qu'un nuage de poussière se répandait dans l'habitacle. Le bus démarra et s'élança sur la route.
Voilà, elle l'avait fait, elle avait quitté cette prison. Elle ouvrit son sac et retira une feuille blanche sur laquelle il y avait une adresse. L'Institut Xavier. C'était là-bas qu'elle se rendait.
Elle colla son front contre la vitre, jetant un coup d'oeil distrait au paysage à l'extérieur. Ce n'était que champs, vieilles maisons avachis, rues poussiéreuses, comme si l'Amérique avait continué à évoluer tandis que ce coin restait tel qu'il était.
Les religieuses avaient du se rendre compte à présent de sa disparition. Elle appelait sûrement son père. Gabrielle eut un petit pincement au coeur, mais elle chassa l'image de son père de ses pensées. Après tout, il l'avait bien laisser moisir ici depuis des années.
La vitre était brûlante, le soleil frappait de toutes ses forces dessus.
Gabrielle se recula et jeta un coup d'oeil aux personnes présentes.
Il y avait une vieille dame dans un coin sur sa gauche, vêtue d'une robe fleurie défraîchie, serrant contre elle un vieux sac comme si sa vie en dépendait. Elle semblait perdue dans ses pensées. Ses cheveux blancs bouclaient sur ses épaules et sa bouche fine était soulignée d'une once de rouge à lèvre rose pale.
Tout au fond, deux jeunes adolescents d'à peu près 15/16 ans, chuchotaient à voix basses et quelques fois éclataient de rire. Gabrielle aperçut un instant le scintillement d'une bouteille d'alcool qui passait d'une main à l'autre.
A deux rangées devant elle, un homme d'une quarantaine d'années, plutôt bien habillé, vêtu de noir. Il la regarda quelques instants puis la jeune fille détourna le regard.
Elle ne devait pas se faire remarquer. Dans une heure, elle changerait de bus, et prendrait la direction de Salem. Personne ne pourrait suivre sa trace, elle disparaîtrait simplement.
Gabrielle se cala un peu plus dans le siège, subissant de plein fouet dans cet antique car les cahots de la route. Plus qu'une heure avant son arrêt...se dit elle alors que le ronronnement du moteur, tel une berceuse, emplissait son corps d'une certaine langueur.
Le soir précédent, elle avait préparé un petit sac, le nécessaire, rien de superflu. Cela faisait plusieurs années qu'elle vivait dans ce pensionnat sinistre et catholique. Elle n'en pouvait plus. Elle savait très bien que son père l'aimait, mais les problèmes de sa mère l’avaient profondément changé. Il l'avait abandonné dans ce trou à rat, enfant monstrueuse, reliquat d'une période de sa vie qui avait pour lui le goût d'un paradis perdu.
Elle avait suivit les cours comme d'habitude, vêtue du costume traditionnel de l'établissement: jupe plissée blanche, blaser bleu aux écussons de l'école.
A midi, alors que les élèves, disciplinés, se dirigeaient à la queue leu leu vers la cantine, Gabrielle profita des changements de service et du flux de personnes pour s'enfuir. Elle avait souri à ses camarades qu'elle ne reverrait jamais, puis ses pas l'avaient amenés jusqu'à la sortie.
Au bout de 500 mètres, n'en pouvant plus, elle se mit à courir. L'arrêt de bus n'était pas très loin et s'il suivait ses horaires, Gabrielle serait loin avant que l'école se rende compte de sa disparition.
Elle s'était assise sur le petit banc en plastique et avait attendu patiemment, son sac sur les genoux. Son coeur battait à mille à l'heure, mais son visage n'exprimait aucune émotion.
Finalement le bus s'arrêta devant elle et la porte s'ouvrit dans un couinement strident.
Le chauffeur lui lança un regard détaillé lorsqu'elle grimpa à l'intérieur du bus.
Ses jours flasques étaient couvertes d'une barbe mal rasée, ses yeux vitreux et jaunis par la cigarette lui faisait penser à ceux d'un vieux chien. Gabrielle prit un air timide et enfantin, acquiesçant à la question, puis pour couper court à toute réponse, se dirigea vers le fond du bus.
Plusieurs personnes s'y trouvaient déjà mais c'est à peine si elles lui jetèrent un regard.
Gabrielle se laissa tomber sur l'un des sièges tandis qu'un nuage de poussière se répandait dans l'habitacle. Le bus démarra et s'élança sur la route.
Voilà, elle l'avait fait, elle avait quitté cette prison. Elle ouvrit son sac et retira une feuille blanche sur laquelle il y avait une adresse. L'Institut Xavier. C'était là-bas qu'elle se rendait.
Elle colla son front contre la vitre, jetant un coup d'oeil distrait au paysage à l'extérieur. Ce n'était que champs, vieilles maisons avachis, rues poussiéreuses, comme si l'Amérique avait continué à évoluer tandis que ce coin restait tel qu'il était.
Les religieuses avaient du se rendre compte à présent de sa disparition. Elle appelait sûrement son père. Gabrielle eut un petit pincement au coeur, mais elle chassa l'image de son père de ses pensées. Après tout, il l'avait bien laisser moisir ici depuis des années.
La vitre était brûlante, le soleil frappait de toutes ses forces dessus.
Gabrielle se recula et jeta un coup d'oeil aux personnes présentes.
Il y avait une vieille dame dans un coin sur sa gauche, vêtue d'une robe fleurie défraîchie, serrant contre elle un vieux sac comme si sa vie en dépendait. Elle semblait perdue dans ses pensées. Ses cheveux blancs bouclaient sur ses épaules et sa bouche fine était soulignée d'une once de rouge à lèvre rose pale.
Tout au fond, deux jeunes adolescents d'à peu près 15/16 ans, chuchotaient à voix basses et quelques fois éclataient de rire. Gabrielle aperçut un instant le scintillement d'une bouteille d'alcool qui passait d'une main à l'autre.
A deux rangées devant elle, un homme d'une quarantaine d'années, plutôt bien habillé, vêtu de noir. Il la regarda quelques instants puis la jeune fille détourna le regard.
Elle ne devait pas se faire remarquer. Dans une heure, elle changerait de bus, et prendrait la direction de Salem. Personne ne pourrait suivre sa trace, elle disparaîtrait simplement.
Gabrielle se cala un peu plus dans le siège, subissant de plein fouet dans cet antique car les cahots de la route. Plus qu'une heure avant son arrêt...se dit elle alors que le ronronnement du moteur, tel une berceuse, emplissait son corps d'une certaine langueur.
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Re: Une fuite désespérée
Mar 1 Mai 2007 - 17:33
Le ronron des moteurs eut tôt fait d'endormir Gabrielle. Le bus Greyhound qui devait l'emmener à destination de New York avait encore une longue route à parcourir lorsqu'elle se réveilla. De là, un bus régional devrait la mener à Salem Center, à environ 20 km de la grosse pomme... Si tout se passait bien.
Dans le bus plusieurs personnes supplémentaires étaient montée, trahissant les arrêts que Gabrielle, dans sa torpeur, avait dû manquer. Parmi eux, un jeune homme bien bâti d'environ une vingtaine d'année, entièrement vêtu d'un uniforme militaire style camouflage. Il s'était installé dans le siège devant elle, son gros baluchon kaki posé dans un équilibre incertain dans le porte-bagage au-dessus de leurs têtes. Il semblait absorbé dans la lecture d'un journal. Dans l'écart séparant les deux fauteuils situés devant elle, Gabrielle put voir ce qu'il lisait.
Dans le bus plusieurs personnes supplémentaires étaient montée, trahissant les arrêts que Gabrielle, dans sa torpeur, avait dû manquer. Parmi eux, un jeune homme bien bâti d'environ une vingtaine d'année, entièrement vêtu d'un uniforme militaire style camouflage. Il s'était installé dans le siège devant elle, son gros baluchon kaki posé dans un équilibre incertain dans le porte-bagage au-dessus de leurs têtes. Il semblait absorbé dans la lecture d'un journal. Dans l'écart séparant les deux fauteuils situés devant elle, Gabrielle put voir ce qu'il lisait.
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Re: Une fuite désespérée
Jeu 3 Mai 2007 - 17:28
Comme toujours avec l'adrénaline, lorsque celle-ci retombait, une douce torpeur l'accompagnait toujours. Ses paupières de plus en plus lourdes, la tête dodelinante, Gabrielle s'était laissée aller contre le siège.
"Juste quelques minutes..."avait-elle murmuré alors qu'elle s'endormait.
Lorsqu'elle se réveilla en un sursaut, elle eut du mal à reconnaitre ce qu'elle voyait. Où était-elle, que faisait-elle ici?Peu à peu, elle reprit conscience des évènements.
Plusieurs personnes étaient monté dans le bus durant son sommeil.
Un jeune homme se trouvait non loin. Gabrielle détailla ses habits militaires avec une petite moue désapprobatrice.
De l'endroit où elle venait, ceux qui s'habillaient ainsi avait pour la plupart des opinions assez extrèmes, tant au sujet de l'armée que de la religion.
Le jeune homme lisait un journal et Gabrielle lut de loin, par dessus son épaule.
Bien sur, comme elle avait toujours été passionné par l'étrange, cet article attira sa curiosité. Elle se tordit quelque peu pour mieux voir. Visiblement, le journal était anti-mutant. Elle ne connaissait pas bien le phénomène mutant, à vrai dire, elle croyait que c'était un mythe.
"Juste quelques minutes..."avait-elle murmuré alors qu'elle s'endormait.
Lorsqu'elle se réveilla en un sursaut, elle eut du mal à reconnaitre ce qu'elle voyait. Où était-elle, que faisait-elle ici?Peu à peu, elle reprit conscience des évènements.
Plusieurs personnes étaient monté dans le bus durant son sommeil.
Un jeune homme se trouvait non loin. Gabrielle détailla ses habits militaires avec une petite moue désapprobatrice.
De l'endroit où elle venait, ceux qui s'habillaient ainsi avait pour la plupart des opinions assez extrèmes, tant au sujet de l'armée que de la religion.
Le jeune homme lisait un journal et Gabrielle lut de loin, par dessus son épaule.
Bien sur, comme elle avait toujours été passionné par l'étrange, cet article attira sa curiosité. Elle se tordit quelque peu pour mieux voir. Visiblement, le journal était anti-mutant. Elle ne connaissait pas bien le phénomène mutant, à vrai dire, elle croyait que c'était un mythe.
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Re: Une fuite désespérée
Ven 4 Mai 2007 - 13:12
Au bout d'un moment, le jeune militaire finit par se retourner : il avait dû sentir posé sur lui le regard de la jeune fille.
Il était plutôt joli garçon. Son visage se dérida lorsqu'il constata que celle qui lisait par-dessus son épaule n'était pas une vieille mégère.
"C'est pas très poli de lire par-dessus l'épaule des gens, Mamzelle." dit-il avec un sourire en regardant Gabrielle par l'espace entre les deux sièges.
Il était plutôt joli garçon. Son visage se dérida lorsqu'il constata que celle qui lisait par-dessus son épaule n'était pas une vieille mégère.
"C'est pas très poli de lire par-dessus l'épaule des gens, Mamzelle." dit-il avec un sourire en regardant Gabrielle par l'espace entre les deux sièges.
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Re: Une fuite désespérée
Ven 4 Mai 2007 - 14:48
Gabrielle ne s'attendait pas à ce que le jeune homme se retourne, lorsque celui-ci lu iadressa la parole, elle retint un petit sursaut.
*t'es pas très discrète...*se sermonna t'elle mentalement, tandis qu'elle adressait un petit sourire au jeune homme.
Gabrielle avait toujours été bonne comédienne, elle savait juger les situations et en concluait souvent quel rôle elle devait tenir.
Si elle voulait passer inaperçu pour sa fuite, autant jouer celui de la jeune fille timide, l'élève modèle que tout effrayait.
Elle acquiesça lentement, prit une petite inspiration et murmura d'une voix douce.
"Excusez-moi, je ne voulais pas vous gêner."
Elle jetta un coup d'oeil par la fenêtre, implorant mentalement que sa fuite se termine au plus vite. Chaque instant passé augmentait son stress et sa peur d'être découverte.
"Vous...vous interessez aux mutants??"demanda t'elle presque inconsciemment au jeune homme pour entretenir la relation et couper court aux silence plein d'interrogations qui s'était installé.
*t'es pas très discrète...*se sermonna t'elle mentalement, tandis qu'elle adressait un petit sourire au jeune homme.
Gabrielle avait toujours été bonne comédienne, elle savait juger les situations et en concluait souvent quel rôle elle devait tenir.
Si elle voulait passer inaperçu pour sa fuite, autant jouer celui de la jeune fille timide, l'élève modèle que tout effrayait.
Elle acquiesça lentement, prit une petite inspiration et murmura d'une voix douce.
"Excusez-moi, je ne voulais pas vous gêner."
Elle jetta un coup d'oeil par la fenêtre, implorant mentalement que sa fuite se termine au plus vite. Chaque instant passé augmentait son stress et sa peur d'être découverte.
"Vous...vous interessez aux mutants??"demanda t'elle presque inconsciemment au jeune homme pour entretenir la relation et couper court aux silence plein d'interrogations qui s'était installé.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Une fuite désespérée
Ven 4 Mai 2007 - 14:55
Le militaire avait l'air de bonne disposition malgré son air bourru... de soldat. Il sourit à nouveau devant l'apparente timidité de Gabrielle.
"Pour sûr que ça m'intéresse, qui sait s'ils seront pas le prochain ennemi sur la liste noire du gouvernement ? Je préfère savoir ce que j'ai en face de moi." dit-il avec un signe de tête vers le journal.
"Ca avait l'air de t'intéresser aussi, tu veux jeter un oeil ?" proposa-t-il à Gabrielle.
"Pour sûr que ça m'intéresse, qui sait s'ils seront pas le prochain ennemi sur la liste noire du gouvernement ? Je préfère savoir ce que j'ai en face de moi." dit-il avec un signe de tête vers le journal.
"Ca avait l'air de t'intéresser aussi, tu veux jeter un oeil ?" proposa-t-il à Gabrielle.
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Re: Une fuite désespérée
Ven 4 Mai 2007 - 19:08
Gabrielle l'écoutait avec un air innocent. Ainsi pour le militaire, sans connaitre aucun mutant, ils représentaient pour lui l'ennemi.
Parfaitement servile et stupide, jugea mentalement Gabrielle. Heureusement, elle n'en laissait rien paraitre.
Affichant un sourire timide, et remettant d'un geste délicat une méche de cheveux platine derrière son oreille, elle lui répondit.
"Oui Monsieur, avec plaisir."
Elle se saisit donc du journal et en parcourut les grandes lignes. Elle ne put s'empecher de froncer les sourcils devant la partialité du journal.
Elle replia le journal et le tendit au jeune homme.
"Pourquoi croyez vous que les mutants sont des ennemis pour le gouvernement?"demanda t'elle de sa voix grave, légèrement voilée.
Elle posa son regard droit dans les yeux du jeune militaire.
Parfaitement servile et stupide, jugea mentalement Gabrielle. Heureusement, elle n'en laissait rien paraitre.
Affichant un sourire timide, et remettant d'un geste délicat une méche de cheveux platine derrière son oreille, elle lui répondit.
"Oui Monsieur, avec plaisir."
Elle se saisit donc du journal et en parcourut les grandes lignes. Elle ne put s'empecher de froncer les sourcils devant la partialité du journal.
Elle replia le journal et le tendit au jeune homme.
"Pourquoi croyez vous que les mutants sont des ennemis pour le gouvernement?"demanda t'elle de sa voix grave, légèrement voilée.
Elle posa son regard droit dans les yeux du jeune militaire.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Une fuite désespérée
Ven 4 Mai 2007 - 21:00
Le militaire avait l'air sûr de sa théorie.
"C'est évident, un coup d'état se prépare. Tu imagines ce que ces gens peuvent faire ? Pour eux c'est tellement facile de... chaipa moi... de tuer le président en remuant le nez, tiens ! C'est des armes sur pattes. Tout est écrit dans ce journal, j'achète chaque numéro. Il se trame des trucs pas nets aux quatre coins du monde. Tiens, et cet institut qui prépare des commandos mutants... Mais heureusement, notre belle patrie a de quoi se défendre." conclut-il avec un grand sourire, son pouce tourné vers son torse.
"C'est évident, un coup d'état se prépare. Tu imagines ce que ces gens peuvent faire ? Pour eux c'est tellement facile de... chaipa moi... de tuer le président en remuant le nez, tiens ! C'est des armes sur pattes. Tout est écrit dans ce journal, j'achète chaque numéro. Il se trame des trucs pas nets aux quatre coins du monde. Tiens, et cet institut qui prépare des commandos mutants... Mais heureusement, notre belle patrie a de quoi se défendre." conclut-il avec un grand sourire, son pouce tourné vers son torse.
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Re: Une fuite désespérée
Ven 4 Mai 2007 - 21:37
Gabrielle avait de plus en plus de mal à tenir son rôle et cacher son mépris pour la jeune militaire. Parfaitement stupide, de la chair à canon consentante pour le pays.
"Et pour les mutants qui veulent juste vivre tranquilles, qui n'ont rien demandé à personne, que va t'il se passer?"
Lorsqu'il avait parlé de l'Institut, le coeur de Gabrielle s'était agité. Il semblait bien qu'il parlait du genre d'endroit où Gabrielle, desespérée, se refugiait. Son refuge semble t-il n'en serait pas un si des militaires stupides décidaient de le prendre pour cible.
"Et pour les mutants qui veulent juste vivre tranquilles, qui n'ont rien demandé à personne, que va t'il se passer?"
Lorsqu'il avait parlé de l'Institut, le coeur de Gabrielle s'était agité. Il semblait bien qu'il parlait du genre d'endroit où Gabrielle, desespérée, se refugiait. Son refuge semble t-il n'en serait pas un si des militaires stupides décidaient de le prendre pour cible.
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Re: Une fuite désespérée
Dim 6 Mai 2007 - 14:30
Le militaire réfléchit quelques instants, puis répondit :
"Bah... Déjà il faudrait pouvoir les identifier, mais ces gens-là sont des armes potentielles pour ceux qui mèneront le coup d'état. Je crois savoir que le gouvernement réfléchit sérieusement à la question. Le Sénateur Marshall en particulier. C'est un type bien, il défend les intérêts des honnêtes citoyens comme toi et moi." dit-il en hochant pensivement la tête.
A ce moment, une secousse assez important ébranla le bus. Des cris de passagers effrayés retentirent dans le véhicule, tandis que certains bagages, dont le sac du militaire, tombaient des porte-bagages.
Le chauffeur reprit le contrôle de son bus et le rangea sur la bande d'arrête d'urgence.
"Pas de panique Messieurs Dames, je crois juste qu'on a crevé. Restez à vos places, je vais voir ce qu'il en est." expliqua-t-il en ouvrant la porte pour descendre.
"Tu n'as rien ?" demanda le militaire à Gabrielle.
"Bah... Déjà il faudrait pouvoir les identifier, mais ces gens-là sont des armes potentielles pour ceux qui mèneront le coup d'état. Je crois savoir que le gouvernement réfléchit sérieusement à la question. Le Sénateur Marshall en particulier. C'est un type bien, il défend les intérêts des honnêtes citoyens comme toi et moi." dit-il en hochant pensivement la tête.
A ce moment, une secousse assez important ébranla le bus. Des cris de passagers effrayés retentirent dans le véhicule, tandis que certains bagages, dont le sac du militaire, tombaient des porte-bagages.
Le chauffeur reprit le contrôle de son bus et le rangea sur la bande d'arrête d'urgence.
"Pas de panique Messieurs Dames, je crois juste qu'on a crevé. Restez à vos places, je vais voir ce qu'il en est." expliqua-t-il en ouvrant la porte pour descendre.
"Tu n'as rien ?" demanda le militaire à Gabrielle.
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Re: Une fuite désespérée
Dim 6 Mai 2007 - 15:51
Gabrielle avait quelque fois l'impression que le pensionnat l'avait coupé du monde. Bien sur, elle avait accès à des journaux mais les postes de télévision et les radios étaient bannies.
Elle l'écoutait avec attention, absorbant chacune de ses paroles.
Mais elle fut bientôt tirée de ses pensées par une embardée violente. Elle se retint comme elle put au siège de devant tandis que des choses diverses volaient dans l'habitacle du bus et que des cris effrayés retentissaient.
Sur le coup, elle pensa qu'on l'avait retrouver. Un accès de panique la submergea et son coeur se mit à battre très fort. Mais finalement, sa raison l'emporta et elle comprit que ce n'était pas le cas.
Elle maudit ce contre-temps qui contrariaient ces plans.
Le sac du militaire se trouvait non loin d'elle, elle y jetta un coup d'oeil interessé.
Ou se rendait donc ce jeune homme? S'engageait-il dans l'armée? Rentrait-il de permission?
Elle préféra ne pas poser la question pour l'instant de peur qu'il lui retourne la pareille.
"P..pen...Pensez vous que nous sommes presques arrivés?"
Si celà était le cas, elle envisageait de finir le trajet à pied. Elle se sentait prise au piège dans cet antique bus.
Elle l'écoutait avec attention, absorbant chacune de ses paroles.
Mais elle fut bientôt tirée de ses pensées par une embardée violente. Elle se retint comme elle put au siège de devant tandis que des choses diverses volaient dans l'habitacle du bus et que des cris effrayés retentissaient.
Sur le coup, elle pensa qu'on l'avait retrouver. Un accès de panique la submergea et son coeur se mit à battre très fort. Mais finalement, sa raison l'emporta et elle comprit que ce n'était pas le cas.
Elle maudit ce contre-temps qui contrariaient ces plans.
Le sac du militaire se trouvait non loin d'elle, elle y jetta un coup d'oeil interessé.
Ou se rendait donc ce jeune homme? S'engageait-il dans l'armée? Rentrait-il de permission?
Elle préféra ne pas poser la question pour l'instant de peur qu'il lui retourne la pareille.
"P..pen...Pensez vous que nous sommes presques arrivés?"
Si celà était le cas, elle envisageait de finir le trajet à pied. Elle se sentait prise au piège dans cet antique bus.
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Re: Une fuite désespérée
Mer 9 Mai 2007 - 22:10
Le militaire se leva pour remettre son paquetage dans le porte-bagage. Il n'avait eu aucun mal à soulever le gros sac.
"Aucune idée, mais à mon avis on est pas encore arrivés" répondit le jeune homme en haussant les épaules. Le chauffeur revint quelques instants plus tard.
"Je suis désolé, mais on va devoir faire une pose forcée, j'ai un pneu crevé et vu la taille de ces petits trésors, ça va me prendre un moment. Mettez-vous à l'aise." annonça-t-il à la cantonnade. Plusieurs voyageurs soufflèrent, excédés par le contre-temps.
C'est alors que Gabrielle remarqua qu'une musique provenait de dehors, une musique comme on en entend dans les fêtes foraines ou les cirques.
"Aucune idée, mais à mon avis on est pas encore arrivés" répondit le jeune homme en haussant les épaules. Le chauffeur revint quelques instants plus tard.
"Je suis désolé, mais on va devoir faire une pose forcée, j'ai un pneu crevé et vu la taille de ces petits trésors, ça va me prendre un moment. Mettez-vous à l'aise." annonça-t-il à la cantonnade. Plusieurs voyageurs soufflèrent, excédés par le contre-temps.
C'est alors que Gabrielle remarqua qu'une musique provenait de dehors, une musique comme on en entend dans les fêtes foraines ou les cirques.
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Re: Une fuite désespérée
Mer 9 Mai 2007 - 22:28
Visiblement la malchance semblait avoir décidé de s'attarder sur le cas de Gabrielle. La jeune fille eut une moue déabusée et se retint pour ne pas pousser à son tour un soupir d'exaspération.
C'était à se demander si le sort ne souhaitait pas que sa fuite échoue.
C'est alors qu'une musique entrainante resonna dans le car, arrivant par les portes ouvertes.
Gabrielle avait toujours été curieuse de nature et puisqu'elle avait du temps a passé, elle décida d'aller explorer les alentours du car, voir d'où venait cette musique.
Elle se leva et eut un petit sourire à l'adresse du militaire.
"Je ne vais pas pouvoir rester assise à attendre des heures que le car reparte, je vais explorer les alentours."
Elle lui parlait plus par politesse, pour ne pas partir sans un mot, et elle esperait qu'il ne prendrait pas celà comme une invitation.
Elle prit son sac, le mit sur son épaule, défroissa sa jupe d'une main et descendit du car.
L'air était plus frais au dehors. elle prit une inspiration revigorante et essaya d'analyser d'où la musique pouvait bien provenir.
C'était à se demander si le sort ne souhaitait pas que sa fuite échoue.
C'est alors qu'une musique entrainante resonna dans le car, arrivant par les portes ouvertes.
Gabrielle avait toujours été curieuse de nature et puisqu'elle avait du temps a passé, elle décida d'aller explorer les alentours du car, voir d'où venait cette musique.
Elle se leva et eut un petit sourire à l'adresse du militaire.
"Je ne vais pas pouvoir rester assise à attendre des heures que le car reparte, je vais explorer les alentours."
Elle lui parlait plus par politesse, pour ne pas partir sans un mot, et elle esperait qu'il ne prendrait pas celà comme une invitation.
Elle prit son sac, le mit sur son épaule, défroissa sa jupe d'une main et descendit du car.
L'air était plus frais au dehors. elle prit une inspiration revigorante et essaya d'analyser d'où la musique pouvait bien provenir.
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Re: Une fuite désespérée
Ven 11 Mai 2007 - 18:26
Le militaire hocha la tête aux paroles de Gabrielle et se leva naturellement à sa suite pour descendre avec elle.
Dehors le ciel était couvert, et laissait présager de la pluie pour la soirée. Une légère brise fit onduler les cheveux de Gabrielle à sa descente du bus, et agita sa jupe.
Le conducteur s'affairait à sortir des outils énormes de sa soute pour déviser les écrous du pneu creuvé. Certains passagers étaient eux aussi descendus pour se dégourdir les jambes et l'observer faire, sans toutefois lui proposer leur aide.
Au-delà de la barrière de securité, on pouvait voir poindre à la cime des arbres ce qui semblait être un chapiteau de cirque. Une sortie d'autoroute désservait la campagne environnante. La musique de spectacle se fit plus forte aux oreilles de Gabrielle : le vent soufflait de face.
"On a qu'à aller voir ce qui se passe là-bas en attendant." proposa le jeune homme en pointant la direction du chapiteau du doigt.
Dehors le ciel était couvert, et laissait présager de la pluie pour la soirée. Une légère brise fit onduler les cheveux de Gabrielle à sa descente du bus, et agita sa jupe.
Le conducteur s'affairait à sortir des outils énormes de sa soute pour déviser les écrous du pneu creuvé. Certains passagers étaient eux aussi descendus pour se dégourdir les jambes et l'observer faire, sans toutefois lui proposer leur aide.
Au-delà de la barrière de securité, on pouvait voir poindre à la cime des arbres ce qui semblait être un chapiteau de cirque. Une sortie d'autoroute désservait la campagne environnante. La musique de spectacle se fit plus forte aux oreilles de Gabrielle : le vent soufflait de face.
"On a qu'à aller voir ce qui se passe là-bas en attendant." proposa le jeune homme en pointant la direction du chapiteau du doigt.
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Re: Une fuite désespérée
Ven 11 Mai 2007 - 22:35
Gabrielle avait eut un petit sourire quand le militaire s'était levé à son tour. Elle en était sure, elle aurait mieux fait de se taire et de passer pour malpolie.
Le ciel se couvrait peu à peu, l'atmosphère était lourde et humide. Un vent irritant soufflait sur les passagers qui avaient eu la même idée que Gabrielle.
Gabrielle inspira un bon coup. Elle avait toujours aimé ces atmosphère électrique, c'est comme si toute la Nature semblait soudainement se réveiller, les odeurs étaient différentes, plus fortes, entétantes.
La musique provenait d'un petit chapiteau non loin.
Le militaire lui rpoposa alors d'aller voir de plus près. Gabrielle hésita. Après tout, elle connaissait ce militaire dpeuis peu, puis la prudence lui ordonnait de ne pas trop s'éloigner du bus, après tout c'était sa seule chance de fuite.
La musique se faisait de plus en plus forte, charriée par le vent.
Elle rappelait à Gabrielle une musique qu'elle avait entendu il y a des années, le jour où le drame s'était passé, où sa vie avait changé.
Elle secoua la tête pour chasser ses souvenirs et sourit au militaire.
"C'est une bonne idée, le bus ne risque pas de partir tout de suite."
A vrai dire, elle avait envie d'être seule, mais autant ne pas faire de vague en se montrant désagréable devant tout le monde. Elle devrait encore jouer quelque temps le rôle de la gentille, quoique naive et enfantine, jeune fille bien sous tout rapport.
Le ciel se couvrait peu à peu, l'atmosphère était lourde et humide. Un vent irritant soufflait sur les passagers qui avaient eu la même idée que Gabrielle.
Gabrielle inspira un bon coup. Elle avait toujours aimé ces atmosphère électrique, c'est comme si toute la Nature semblait soudainement se réveiller, les odeurs étaient différentes, plus fortes, entétantes.
La musique provenait d'un petit chapiteau non loin.
Le militaire lui rpoposa alors d'aller voir de plus près. Gabrielle hésita. Après tout, elle connaissait ce militaire dpeuis peu, puis la prudence lui ordonnait de ne pas trop s'éloigner du bus, après tout c'était sa seule chance de fuite.
La musique se faisait de plus en plus forte, charriée par le vent.
Elle rappelait à Gabrielle une musique qu'elle avait entendu il y a des années, le jour où le drame s'était passé, où sa vie avait changé.
Elle secoua la tête pour chasser ses souvenirs et sourit au militaire.
"C'est une bonne idée, le bus ne risque pas de partir tout de suite."
A vrai dire, elle avait envie d'être seule, mais autant ne pas faire de vague en se montrant désagréable devant tout le monde. Elle devrait encore jouer quelque temps le rôle de la gentille, quoique naive et enfantine, jeune fille bien sous tout rapport.
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Re: Une fuite désespérée
Lun 14 Mai 2007 - 14:42
Le militaire se rapprocha du chauffeur pour lui dire quelques mots. Lorsqu'il revint, il reprit la parole, assez sûr de lui comme s'il venait d'accomplir un exploit :
"Tout est arrangé, je l'ai prévenu de ne pas partir sans nous. Il pense en avoir pour une bonne demi heure vu la taille de la bête."
Sur ce mots, il se mit en route, ses rangers crissant sur la terre de l'autre côté de la barrière de sécurité. L'herbe descendait en pente douce vers une poignée d'arbre, qui masquaient partiellement le chapiteau, excepté bien sûr, le petit fanion en forme de fourche qui flottait au vent.
A mesure que les deux jeunes gens approchaient de la fête, la musique, entêtante, se faisait plus vive. Des odeurs de cacahuète grillée et de barbe à papa leur parvenaient en effluves alléchantes. De bonne taille, le chapiteau semblait tout de même recevoir un bon nombre de spectateurs dans ce coin reculé.
Ca et là, des riverains se promenaient parmi les clowns et autres forains. Des roulottes aux couleurs bigarrées étaient garées non loin d'un enclos où quelques cheveux paissaient tranquilement.
"Moi qui croyait que les paysans savaient pas s'amuser..." commenta le militaire après avoir émis un petit sifflement admiratif devant l'animation qui régnait là-bas.
Une roulotte fermée et n'arborant aucun dessin, contrairement aux autres, attira l'attention de la mutante. Elle était garée près des roulottes de animaux de cirque, mais là où les autres roulottes arboraient des dessins de leurs occupants, celle-ci était peinte très sobrement, comme si on voulait la faire passer inaperçu, tout en provoquant maladroitement l'effet inverse.
On pouvait entendre que le spectacle allait commencer dans le chapiteau.
"Tu veux qu'on aille jeter un oeil au spectacle?" demanda son escorte musclée.
"Tout est arrangé, je l'ai prévenu de ne pas partir sans nous. Il pense en avoir pour une bonne demi heure vu la taille de la bête."
Sur ce mots, il se mit en route, ses rangers crissant sur la terre de l'autre côté de la barrière de sécurité. L'herbe descendait en pente douce vers une poignée d'arbre, qui masquaient partiellement le chapiteau, excepté bien sûr, le petit fanion en forme de fourche qui flottait au vent.
A mesure que les deux jeunes gens approchaient de la fête, la musique, entêtante, se faisait plus vive. Des odeurs de cacahuète grillée et de barbe à papa leur parvenaient en effluves alléchantes. De bonne taille, le chapiteau semblait tout de même recevoir un bon nombre de spectateurs dans ce coin reculé.
Ca et là, des riverains se promenaient parmi les clowns et autres forains. Des roulottes aux couleurs bigarrées étaient garées non loin d'un enclos où quelques cheveux paissaient tranquilement.
"Moi qui croyait que les paysans savaient pas s'amuser..." commenta le militaire après avoir émis un petit sifflement admiratif devant l'animation qui régnait là-bas.
Une roulotte fermée et n'arborant aucun dessin, contrairement aux autres, attira l'attention de la mutante. Elle était garée près des roulottes de animaux de cirque, mais là où les autres roulottes arboraient des dessins de leurs occupants, celle-ci était peinte très sobrement, comme si on voulait la faire passer inaperçu, tout en provoquant maladroitement l'effet inverse.
On pouvait entendre que le spectacle allait commencer dans le chapiteau.
"Tu veux qu'on aille jeter un oeil au spectacle?" demanda son escorte musclée.
- InvitéInvité
Re: Une fuite désespérée
Mer 16 Mai 2007 - 18:14
Le militaire s'était chargé de tout avec le chauffeur et la jeune femme l'en remercia d'un sourire.
Le cirque ambulant se trouvait non loin. Ils n'eurent pas trop à marcher et c'était heureux par cette chaleur étouffante qui laissait présager l'orage.
L'ambiance de la fête foraine était merveilleuse pour une jeune fille qui avait passé ses dernières années dans une sorte de couvant.
Elle jetta des regards émerveillés sur les attractions, les diverses roulottes, inspirant à plein poumon cette odeur et cette atmosphère si particulière des fêtes foraines, faite de sucre, d'alégresse et d'electricité.
Tout semblait s'agiter sous le chapiteau et le militaire lui proposa d'aller assister au spectacle.
Gabrielle avait l'impressio nde redevenir une jeune fille, lorsque sa vie était encore simple et qu'elle avait fréquenté ses fêtes foraines.
Elle lui décocha un grand sourire joyeux et lui dit:
"Avec plaisir..."
Elle se dirigea vers le chapiteau et tira de l'argent de sa poche.
Le militaire était un compagnon somme toute assez agréable.
"Et je vous paye la place..."ajouta t'elle.
Gabrielle s'étonnait elle-même de cette soudaine joie qui l'avait saisie.
Elle s'avança vers la caisse pour prendre deux places.
Le cirque ambulant se trouvait non loin. Ils n'eurent pas trop à marcher et c'était heureux par cette chaleur étouffante qui laissait présager l'orage.
L'ambiance de la fête foraine était merveilleuse pour une jeune fille qui avait passé ses dernières années dans une sorte de couvant.
Elle jetta des regards émerveillés sur les attractions, les diverses roulottes, inspirant à plein poumon cette odeur et cette atmosphère si particulière des fêtes foraines, faite de sucre, d'alégresse et d'electricité.
Tout semblait s'agiter sous le chapiteau et le militaire lui proposa d'aller assister au spectacle.
Gabrielle avait l'impressio nde redevenir une jeune fille, lorsque sa vie était encore simple et qu'elle avait fréquenté ses fêtes foraines.
Elle lui décocha un grand sourire joyeux et lui dit:
"Avec plaisir..."
Elle se dirigea vers le chapiteau et tira de l'argent de sa poche.
Le militaire était un compagnon somme toute assez agréable.
"Et je vous paye la place..."ajouta t'elle.
Gabrielle s'étonnait elle-même de cette soudaine joie qui l'avait saisie.
Elle s'avança vers la caisse pour prendre deux places.
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Re: Une fuite désespérée
Mer 16 Mai 2007 - 18:22
Le militaire eut un sourire étincelant. Visiblement, cette attention ne le laissait pas de glace, de même peut-être que la jeune fille charmante à qui il tenait compagnie.
"Attention, ça commence à ressembler à un rencart !" s'exclama-t-il avec un clin d'oeil. "Dans ce cas, je m'occupe des friandises." dit-il en indiquant une petite baraque à frites située non loin de la roulotte étrange qu'avait pu remarquer Gabrielle.
"Attention, ça commence à ressembler à un rencart !" s'exclama-t-il avec un clin d'oeil. "Dans ce cas, je m'occupe des friandises." dit-il en indiquant une petite baraque à frites située non loin de la roulotte étrange qu'avait pu remarquer Gabrielle.
- InvitéInvité
Re: Une fuite désespérée
Mer 16 Mai 2007 - 18:47
Gabrielle regretta aussitôt son geste, fait dans la spontanéité du moment et le sourire du militaire la conforta dans cet opinion.
Visiblement il devait penser qu'il ne lui était pas indifférent.
Gabrielle cherchait à réussir à s'enfuir et surtout pas à rencontrer quelqu'un.
D'ailleurs, si elle n'était pas en train de jouer le rôle de la gentille jeune fille, elle ne lui aurait surement pas adressée la parole.
Elle sourit à son tour, difficilement et répondit.
"Heureusement que ça n'est pas le cas."
De quoi temperer ses ardeurs.
Il se proposa pour leur procurer des frites et tandis qu'il allait les chercher, Gabrielle recupéra les billets.Lorsqu'il revint avec deux boites de frites dégoulinante de graisse, Gabrielle eut un petit sourire.
"Bien, je crois que tout est pret."
Elle récupéra les frites et se dirigea vers l'entrée du chapiteau. Elle se sentait à nouveau comme une enfant.
Il y avait une petite scène dréssée dans le chapiteau et le spectacle n'avait pas encore commencé.
Gabrielle s'assit sur un des bancs.
Elle se demandait bien de quoi aurait l'air le spectacle...
La vie réservait parfois d'étranges surprises et on ne savait jamais à l'avance ce qui allait se passer.
Lorsqu'elle était partie ce matin, qui aurait pu lui dire qu'elle se trouverait ensuite dans cette fête foraine.
Visiblement il devait penser qu'il ne lui était pas indifférent.
Gabrielle cherchait à réussir à s'enfuir et surtout pas à rencontrer quelqu'un.
D'ailleurs, si elle n'était pas en train de jouer le rôle de la gentille jeune fille, elle ne lui aurait surement pas adressée la parole.
Elle sourit à son tour, difficilement et répondit.
"Heureusement que ça n'est pas le cas."
De quoi temperer ses ardeurs.
Il se proposa pour leur procurer des frites et tandis qu'il allait les chercher, Gabrielle recupéra les billets.Lorsqu'il revint avec deux boites de frites dégoulinante de graisse, Gabrielle eut un petit sourire.
"Bien, je crois que tout est pret."
Elle récupéra les frites et se dirigea vers l'entrée du chapiteau. Elle se sentait à nouveau comme une enfant.
Il y avait une petite scène dréssée dans le chapiteau et le spectacle n'avait pas encore commencé.
Gabrielle s'assit sur un des bancs.
Elle se demandait bien de quoi aurait l'air le spectacle...
La vie réservait parfois d'étranges surprises et on ne savait jamais à l'avance ce qui allait se passer.
Lorsqu'elle était partie ce matin, qui aurait pu lui dire qu'elle se trouverait ensuite dans cette fête foraine.
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Re: Une fuite désespérée
Mer 16 Mai 2007 - 19:39
[hrp : évite de décrire le décor ou les actions des pnj, c'est le courtier qui s'en charge]
Le sourire du militaire pâlit légèrement à la réponse de la jeune fille. Une fois de retour avec les cornets de frites, il entra dans le chapiteau à la suite de Gabrielle. Les deux voyageurs s'étaient installés sur les gradins, à mi-hauteur.
Le militaire s'installa près de Gabrielle, assez près même.
"Au fait, je me suis pas présenté, je m'appelle Jonathan."
Autour d'eux, de nombreuses familles étaient venues admirer le spectacle. A l'ancienne, le présentateur en costume de M Loyal se présenta sur la piste. Un projecteur s'abattit sur sa silhouette endimanchée.
"Mesdames et Messieurs, bienvenue à notre spectacle ! Aujourd'hui, vous allez assister à des numéros inédits, âmes sensibles, détournez le regard !" clama-t-il avant de faire entrer les artistes. Comme tout bon cirque, les clown arrivèrent en première ligne pour chauffer la salle. Les enfants du public réagirent vivement à leur arrivée.
Subrepticement, Jonathan posa son bras sur l'épaule de Gabrielle.
Le sourire du militaire pâlit légèrement à la réponse de la jeune fille. Une fois de retour avec les cornets de frites, il entra dans le chapiteau à la suite de Gabrielle. Les deux voyageurs s'étaient installés sur les gradins, à mi-hauteur.
Le militaire s'installa près de Gabrielle, assez près même.
"Au fait, je me suis pas présenté, je m'appelle Jonathan."
Autour d'eux, de nombreuses familles étaient venues admirer le spectacle. A l'ancienne, le présentateur en costume de M Loyal se présenta sur la piste. Un projecteur s'abattit sur sa silhouette endimanchée.
"Mesdames et Messieurs, bienvenue à notre spectacle ! Aujourd'hui, vous allez assister à des numéros inédits, âmes sensibles, détournez le regard !" clama-t-il avant de faire entrer les artistes. Comme tout bon cirque, les clown arrivèrent en première ligne pour chauffer la salle. Les enfants du public réagirent vivement à leur arrivée.
Subrepticement, Jonathan posa son bras sur l'épaule de Gabrielle.
- InvitéInvité
Re: Une fuite désespérée
Mer 16 Mai 2007 - 23:26
(désolé, l'habitude...j'avais oublié. )
Sa réponse ne semblait pas avoir découragé le militaire tenace. Gabrielle fut amusée de sa réaction mais n'en laissa rien paraitre.
Celui-ci se présenta.
Gabrielle acquiesça en souriant.
"Enchanté Jonathan..."
Elle ne lui rendit pas la politesse, elle avait toujours appris que mieux valait se taire que mentir car un mensonge pouvait toujours se retournait contre soi.
Le Monsieur Loyal s'avança au centre de la piste et de sa voix composée introduisit les artistes.
Les clowns entrèrent en scène et les yeux de Gabrielle pétillèrent. Meme si cette journée ne devait mener à rien, elle garderait en son coeur ces quelques instants magiques qui détonnaient dans la grisaille de sa vie.
Elle ne vit pas le militaire tentait son approche. Soudain, elle sentit un bras sur ses épaules.
Si il y avait quelque chose que Gabrielle ne supportait pas, c'était le contact, surtout quand elle ne s'y attendait pas.
Elle fit un bond et s'écarta du militaire en lui jettant un regard mi-effrayé, mi-furieux.
Sa réaction était excessive, elle en convenait mais c'était là un comportement qu'elle pouvait difficilement refrener.
"Je...euh...désolé, vous..vous m'avez fait peur."
Elle ne se sentait pas très bien tout à coup. La chaleur sous la tente du chapiteau, sa peur, et des souvenirs qui semblaient vouloir ressurgir.
Elle se rappelait un autre cirque et des cris de terreur.
Elle mit ses mains sur son visage, camouflant ses yeux comme si elle voulait échapper à ses visions du passé.
Sa réponse ne semblait pas avoir découragé le militaire tenace. Gabrielle fut amusée de sa réaction mais n'en laissa rien paraitre.
Celui-ci se présenta.
Gabrielle acquiesça en souriant.
"Enchanté Jonathan..."
Elle ne lui rendit pas la politesse, elle avait toujours appris que mieux valait se taire que mentir car un mensonge pouvait toujours se retournait contre soi.
Le Monsieur Loyal s'avança au centre de la piste et de sa voix composée introduisit les artistes.
Les clowns entrèrent en scène et les yeux de Gabrielle pétillèrent. Meme si cette journée ne devait mener à rien, elle garderait en son coeur ces quelques instants magiques qui détonnaient dans la grisaille de sa vie.
Elle ne vit pas le militaire tentait son approche. Soudain, elle sentit un bras sur ses épaules.
Si il y avait quelque chose que Gabrielle ne supportait pas, c'était le contact, surtout quand elle ne s'y attendait pas.
Elle fit un bond et s'écarta du militaire en lui jettant un regard mi-effrayé, mi-furieux.
Sa réaction était excessive, elle en convenait mais c'était là un comportement qu'elle pouvait difficilement refrener.
"Je...euh...désolé, vous..vous m'avez fait peur."
Elle ne se sentait pas très bien tout à coup. La chaleur sous la tente du chapiteau, sa peur, et des souvenirs qui semblaient vouloir ressurgir.
Elle se rappelait un autre cirque et des cris de terreur.
Elle mit ses mains sur son visage, camouflant ses yeux comme si elle voulait échapper à ses visions du passé.
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Re: Une fuite désespérée
Mar 22 Mai 2007 - 22:25
Jonathan leva les mains devant lui en signe d'excuse, ou peut-être pour signifier que son geste était inoffensif. Dans son émoi, Gabrielle ne sut pas très bien comment l'interprêter.
Sur la piste, des numéros se succèdaient sans que la mutante y prête attention.
Jonathan parut inquiet de la réaction de Gabrielle, et se pencha en avant en la voyant cacher son visage.
"Hé, je suis désolé, c'était pas bien méchant, te mets pas dans cet état..." dit-il avec maladresse, croyant que la jeune fille pleurait.
"Ca va ?" s'enquit-il, alors que les clowns quittaient la piste. Un roulement de tambour se fit entendre. Le M. Loyal revint sur la piste.
"Et maintenant mesdames et messieurs, le numéro que vous attendiez tous ! Notre sélection d'hommes-bêtes dressées par nos dompteurs émérites, va nous interprêter un numéro inédit et exceptionnel !" s'exclama-t-il. Dans le public, des "ohhh !" et des "ahhh !" résonnaient de toutes parts.
Sur la piste, des numéros se succèdaient sans que la mutante y prête attention.
Jonathan parut inquiet de la réaction de Gabrielle, et se pencha en avant en la voyant cacher son visage.
"Hé, je suis désolé, c'était pas bien méchant, te mets pas dans cet état..." dit-il avec maladresse, croyant que la jeune fille pleurait.
"Ca va ?" s'enquit-il, alors que les clowns quittaient la piste. Un roulement de tambour se fit entendre. Le M. Loyal revint sur la piste.
"Et maintenant mesdames et messieurs, le numéro que vous attendiez tous ! Notre sélection d'hommes-bêtes dressées par nos dompteurs émérites, va nous interprêter un numéro inédit et exceptionnel !" s'exclama-t-il. Dans le public, des "ohhh !" et des "ahhh !" résonnaient de toutes parts.
- InvitéInvité
Re: Une fuite désespérée
Ven 25 Mai 2007 - 21:52
Visiblement la réaction exagérée de Gabrielle avait laissé le militaire perplexe. Il ne pouvait pas savoir que depuis l'Accident, la jeune femme ne supportait plus aucun contact, volontaire ou non.
Elle tenta d'apaiser son coeur qui batait la chamade et offrit au jeune militaire un petit sourire rassurant.
"Ce n'est pas grave, il ne faut pas t'inquieter...je suis un peu...excessive quelque fois."
Elle se rassit à ses côtés, tentant de sauver la face et de praitre plus calme qu'elle ne l'était. Elle regrettait d'être venu ici et elle en venait presque à esperer de ne pas s'être enfouie.
La foule se mit à crier et Gabrielle se concentra sur la piste.
La mention "hommes-bêtes" l'intrigua. Depuis l'Accident survenut dans sa jeunesse et même avant à vrai dire, Gabrielle s'était toujours interessée à ce qui sortait de l'ordinaire.
Impatiente de voir ce qui allait se passer, elle en venait presque à oublier sa peur et les visions du passé.
Elle se tourna vers Jonathan et lui demanda à voix basse.
"Que penses tu que soit ces hommes-bêtes?"
Elle tenta d'apaiser son coeur qui batait la chamade et offrit au jeune militaire un petit sourire rassurant.
"Ce n'est pas grave, il ne faut pas t'inquieter...je suis un peu...excessive quelque fois."
Elle se rassit à ses côtés, tentant de sauver la face et de praitre plus calme qu'elle ne l'était. Elle regrettait d'être venu ici et elle en venait presque à esperer de ne pas s'être enfouie.
La foule se mit à crier et Gabrielle se concentra sur la piste.
La mention "hommes-bêtes" l'intrigua. Depuis l'Accident survenut dans sa jeunesse et même avant à vrai dire, Gabrielle s'était toujours interessée à ce qui sortait de l'ordinaire.
Impatiente de voir ce qui allait se passer, elle en venait presque à oublier sa peur et les visions du passé.
Elle se tourna vers Jonathan et lui demanda à voix basse.
"Que penses tu que soit ces hommes-bêtes?"
- Adam SteInvité
Re: Une fuite désespérée
Dim 27 Mai 2007 - 20:36
Adam avait essayé de résister quand la matrone revint pour l'emmener sur la piste, cependant il se rendit vite compte qu'il ne pouvait pas contrôler ses pas. En effet, son esprit était libre de tout mouvement, mais son corps était sous le contrôle de l'implant à la base de sa nuque. Il avait déjà remarqué que ses geôliers avaient la maîtrise de la bête qui sommeillait en lui et par l'occurrence de ses transformations.
Vêtit d'un short près du corps, qu'on lui avait donné quelques temps après son arrivée, Ombre quitta sa place sans broncher, ni même feuler, alors qu'en lui, montait graduellement l'envie de sauter au cou de sa dresseuse et lui arracher la jugulaire. La douleur aiguë qui traversait sa nuque et s'étendait dans tout son corps, quand il tentait quoique ce soit à l'encontre de la femelle, ne lui donnait pas réellement envie de se rebeller, malgré les rugissements tourmentant son esprit.
*Faut que je sorte de la... Faut que je sorte de la... Grrrrrrrrrrrrrr! Il ne peuvent pas non, ils ne peuvent pas! Je veux partir, je ne suis pas un animal de foire!*
La mine dure, les yeux dans le vague, Adam attendait maintenant son tour pour entrer sur scène, dans les coulisses juste derrière le grand rideau rouge. D'autres mutants patientaient également, tous aussi bizarre les uns que les autres. Par delà le rideau, l'homme panthère entendait le brouhaha d'une foule, puis ce fut le silence et le présentateur prit la parole pour présenter le numéro suivant.
*Des hommes-bêtes c'est tout ce que nous sommes pour eux. Des demis humains... Bande de charognards!*
Vêtit d'un short près du corps, qu'on lui avait donné quelques temps après son arrivée, Ombre quitta sa place sans broncher, ni même feuler, alors qu'en lui, montait graduellement l'envie de sauter au cou de sa dresseuse et lui arracher la jugulaire. La douleur aiguë qui traversait sa nuque et s'étendait dans tout son corps, quand il tentait quoique ce soit à l'encontre de la femelle, ne lui donnait pas réellement envie de se rebeller, malgré les rugissements tourmentant son esprit.
*Faut que je sorte de la... Faut que je sorte de la... Grrrrrrrrrrrrrr! Il ne peuvent pas non, ils ne peuvent pas! Je veux partir, je ne suis pas un animal de foire!*
La mine dure, les yeux dans le vague, Adam attendait maintenant son tour pour entrer sur scène, dans les coulisses juste derrière le grand rideau rouge. D'autres mutants patientaient également, tous aussi bizarre les uns que les autres. Par delà le rideau, l'homme panthère entendait le brouhaha d'une foule, puis ce fut le silence et le présentateur prit la parole pour présenter le numéro suivant.
*Des hommes-bêtes c'est tout ce que nous sommes pour eux. Des demis humains... Bande de charognards!*
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Re: Une fuite désespérée
Lun 28 Mai 2007 - 11:12
Jonathan, toujours hésitant devant sa boulette, se rassit de son côté du banc en se frottant la nuque, légèrement mal à l'aise. De par son costume et le baluchon qu'il avait laissé dans le car, il revenait sûrement de permission... Sûrement avait-il voulu saisir l'occasion qu'il avait de prendre un peu de bon temps, mais à sa mine contrite, il n'était pas prêt de refaire des avances à Gabrielle.
Il porta son regard sur la piste, où une femme vêtue d'un costume pour le moins seyant avançait, l'allure fière et grandiloquente.
Derrière elle, un jeune homme d'une vingtaine d'année, lui suivait dans une démarche féline, hypnotique.
"J'en ai pas la moindre idée... Sûrement des phénomènes de foire, c'est un cirque après tout... On verra peut-être une femme à barbe..." répondit Jonathan sans lâcher la piste des yeux, visiblement intéressé par le spectacle, qui prenait une tournure étrange. Une musique mystique retentissait maintenant dans le chapiteau.
La dresseuse s'arrêta au centre de la piste, tandis que des clowns multicolores plaçaient plusieurs instruments de dressage dans le cercle : des cubes, des présentoirs, des cerceaux...
La dresseuse fit la révérence, puis se retourna vers Adam, contraint de se placer au centre. Un mouvement imperceptible de la main de la dresseuse plus tard, Adam sentit monter en lui l'émergence de la transformation...
Il porta son regard sur la piste, où une femme vêtue d'un costume pour le moins seyant avançait, l'allure fière et grandiloquente.
Derrière elle, un jeune homme d'une vingtaine d'année, lui suivait dans une démarche féline, hypnotique.
"J'en ai pas la moindre idée... Sûrement des phénomènes de foire, c'est un cirque après tout... On verra peut-être une femme à barbe..." répondit Jonathan sans lâcher la piste des yeux, visiblement intéressé par le spectacle, qui prenait une tournure étrange. Une musique mystique retentissait maintenant dans le chapiteau.
La dresseuse s'arrêta au centre de la piste, tandis que des clowns multicolores plaçaient plusieurs instruments de dressage dans le cercle : des cubes, des présentoirs, des cerceaux...
La dresseuse fit la révérence, puis se retourna vers Adam, contraint de se placer au centre. Un mouvement imperceptible de la main de la dresseuse plus tard, Adam sentit monter en lui l'émergence de la transformation...
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