Fuite à Buffalo...

William était à bout de forces, cela faisait presque une heure qu’il courait aussi vite qu’il le pouvait, mais le jour commençait à se lever et l’activité des rues débutait.
Il ne pouvait plus courir comme un dératé sans attirer l’attention et de toute façon il devait reprendre son souffle.
Il s’était jeté dans la première petite ruelle qu’il avait croisée et s’était affalé contre une ben à ordure de telle façon qu’on ne puisse pas le voir de la rue principale.

Alors que son rythme cardiaque lui martelait la poitrine, il tentait de reprendre ses esprits.
*** Calme toi William, tu dois réfléchir… Je ne peux pas rester à Buffalo, il faut que je quitte cette ville, je ne pense pas qu’ils vont me rechercher en dehors…
Et bien sur, tu es partit tellement vite que tu n’as même pas pensé à prendre plus d’argent… Il doit te rester quelques billets dans ton portefeuille, mais tu n’ira pas bien loin avec sa…

Tu ne peux pas aller voir tes potes, la police vérifiera sûrement en premier les adresses de toute la bande…
Peut être que Mindy pourrait t’aider, tu ne l’as connaît que très peu mais c’est presque sur qu’elle à des sentiment pour toi…***

Il ne savait pas quoi faire, mais en même temps quoi de plus normal lorsqu’on passe du statut de jeune homme normal à fuyard rechercher par la police…

William ne pouvait pas rester plus longtemps ici, son blouson d’hiver lui aurait bien tenu chaud s’il n’était pas transpirant dessous…
Il avait à peine repris un rythme cardiaque convenable qui se remis en route mais cette fois en passant par les petites ruelles, le jour étant levé, il voulait le plus possible éviter les axes principaux.
Il marchait de façon rapide, mais sans courir pour ne pas attirer trop l’attention.
Il se dirigeait vers l’est, là où Mindy lui avait dit qu’elle vivait. Il avait fait un voyage en bus ensemble la semaine précédente, William revenait d’un week end escalade avec ses amis, la petite Mindy et lui avait bien sympathisé... Ils avaient donc prolongée la soirée une fois arrivé à Buffalo et s’étaient quitté après avoir échangé un petit baisé rapide. Il ne l’avait pas encore rappelé mais comptait le faire bientôt…

*** Tu n’as plus qu’à prier qu’elle ne t’ai pas refilé une fausse adresse…***

Les habitants de Buffalo étaient trop habitués de voir des jeunes gens courrir dans la rue, qu'ils n'accordèrent pas leur attention à William dans sa fuite. Aux yeux de tous, il n'était pas un mutant en fuite, mais un jeune homme qui allait manquer son autobus, ou arriver en retard à un rendez-vous. Rien de bien plus compliqué que cela! Il approchait de chez Mindy rapidement, mais ne savait pas trop comment la jeune femme réagirait à le voir débarquer chez elle sans avertir. Sans doute serait-elle contente. Mais William décida de s'arrêter dans une station-service pour téléphoner à son amie, question de l'avertir de son arrivée et de ne pas la prendre par surprise. En entrant dans la station-service, il repéra rapidement le téléphone public.

"Je peux t'aider, mon petit?" lui demanda la vieille dame derrière le comptoir.

Elle avait un sourire chaleureux. Ses courts cheveux blancs brillaient autour de son visage et elle observa attentivement William. Elle désigna le téléphone et fit un clin d'oeil au jeune homme.

"Il est gratuit, le téléphone. Pas besoin de compter ta monnaie."

William trouvait cela plus prudent de passer un petit coups de téléphone avant d'arriver devant chez Mindy, suivant comment elle réagissait il pourrait toujours aller ailleurs...
A priori il n'y avait aucun risque que la police l'attende là bas, car de toute façon personne ne la connaissait vraiment, ses amis l'avaient vu discuter un long moment dans le bus avec la jeune fille, mais ils ne savaient pas ce qu'il s'était passé après...

William était donc rentré sans trop réfléchir dans une station services, il n'y avait pas grand monde à l'intérieur, vu le prix du carburant, les stations services étaient souvent désertes...
Il était devenu presque paranoïaque depuis quelques heures et lorsque la gérante de la station service l'interpella il sursauta.
Lui qui d'habitude est si sur de lui, lorsqu'il vit la vielle femme le dévisager de haut en bas, son sang se glaça. Il plongea alors son regard dans son porte-monnaie pour lui échapper...

Heureusement elle lui dit aussitôt que le téléphone était gratuit.
Ceci suffit à le soulager doublement, d'abord par ce que cela n'étamerait pas ses maigres réserves d'argent, mais en plus par ce que le ton et la gentillesse de la veille femme lui enleva la peur qui lui nouait le ventre, il lui lança alors en bredouillant légèrement :

"Mé... merci Madame...
C'est pour... Appeler ma petite amie..."

Se trouvant idiot de déballer sa vie à la gérante, il se tourna, attrapa le petit mot ou Mindy lui avait noté son numéro et décrocha le téléphone.

Après avoir taper le numéro il attendit de nombreux bips...
***Décroche... Décroche... J'ai besoin d'aide...***
Alors qu'il désespérait et qu'il allait raccrocher il entendit une voie dire simplement :
"Oui allo !!!"

Vu qu'il était en train de raccrocher il ne savait pas qui était au bout du téléphone :
"Bonjours, est-ce que je pourrais parler à Mindy ?
C'est de la part de William..."

[Les PNJs sont contrôlés par le Courtier temporel. Je me chargerai de leur actions à l'avenir. ]

"Ne la fais pas attendre alors!" lança la dame avec un ton enjoué.

Elle se reconcentra sur le journal qu'elle lisait avant l'arrivée de William. Elle leva le journal et William put se rendre compte qu'elle lisait un journal sur les mutants. En effet, la dame était plongée dans un examplaire de la Sentinelle . Le jeune homme pu se rendre compte qu'une pile de ce journal était près du téléphone avec plusieurs autre vieux journaux que personne n'avait acheté. Ce dernier composa rapidement le numéro. Après plusieurs sonneries, une voix masculine un peu essoufflée répondit:

"Oui allo !!!"

William se présenta et demanda à parler à Mindy. La voix à l'autre bout de l'appareil se fit silencieuse quelques secondes, comme si l'homme faisait autre chose en même temps. Le jeune homme pu entendre quelques chuchotements et des coups. Finalement la voix masculine continua:

"William, hein? Il n'y a pas de Mindy ici. On a une Cindy, une Trindy, une Sandra Dee, un Larry, à la limite, mais pas de Mindy...Ouch!"

"Donne moi ça!" s'exclama une voix féminine que William reconnut sur le champ. Il entendit d'autres coups et l'homme rire.

"William? Tu es encore là? C'est Mindy! Pardonne mon idiot de frère, il n'a rien de plus intelligent à faire..."

Le frère de Mindy se manifesta une nouvelle fois et William constata un échange de combiné. La voix emplit le téléphone:

"Alors c'est toi William...Elle a attendu ton appel toute la sem-", mais l'homme ne termina pas sa phrase, le souffle coupé par un probablement coup de poing dans l'estomac.

"Fous-moi la paix, Matt! Allo, William! Comment ca va?"

[HRP]Oui, oui je sais que je ne dois jouer que mon perso et que c’est le courtier temporel qui gère tout le reste… Je voulais juste allez jusqu’aux moment ou je me présentais et ou je demandais a parler à Mindy… J’avais trouvé se moyen pour laisser le champs libre au courtier, c'est-à-dire de bien préciser que William n’avait pas entendu qui était au bout du fil car il était en train de raccrocher…
La phrase d’intro de la communication téléphonique n’aurait rien apporté de plus si elle avait été dans un autre poste…
Avec ceci je laissais pouvoir au courtier de faire intervenir qui il voulait au téléphone… Voir même la situation ou Mindy n’avait pas donné le bon numéro à William…

J’essaierais de ne plus recommencer, mais j’avais bien compris que je ne dirigeais pas la partie [/HRP]



William avait machinalement pris un exemplaire de la sentinelle qui traînait avec d’autre vieux exemplaire de journaux près du téléphone… Et il commençait à feuilleter les pages en lisant les titres tout en se présentant au téléphone à la voie inconnu…

William fut triste d’apprendre qu’il n’y avait pas de Mindy, il quitta la première page du journal pour vérifier le numéro qu’il avait composé…
C’était bien celui que Mindy lui avait donnée et elle c’était donc moquée de lui. En temps normal cela n’aurait pas blessé aussi fort William car il lui fallait plus de temps pour s’attacher, mais il venait déjà de se faire rejeter par ses propres parents et il avait donc besoin de se sentir de nouveau vivant…
La jeune Mindy aurait put lui recharger ses batteries et le faire avancer…

Heureusement avant de partir plus en avant dans un état dépressif, William reconnu la voie de la belle, qui venait à parement d’arracher le téléphone à l’homme.
Elle expliqua embarrasser que c’était son idiot de frère qui s’amusait, qu’elle ne fut pas le soulagement de William.
Il en rajouta d’ailleurs en dévoilant qu’elle avait attendu cet appel avec se qui s’emble être de l’impatience…
Cela aurait du faire encore plus plaisir à William, mais cela lui fit alors remarqué qu’il allait sûrement passer pour un gougea s’il ne trouvait pas d’excuses.

« Oui… Oui je suis toujours là… J’ai eut peur que tu ne m’aies pas donné le bon numéro…
Je suis soulagé de t’entendre... J’aurai voulu t’appeler plus tard, mais… »
La seule chose qui lui vint fut presque une vérité :
« Je me suis pris la tête avec mes parents… C’est monté en puissance toute la semaine et ça a implosé hier...
Je suis donc partit de chez eux… Et alors que je traînais dans la rue sans but… J’ai eut besoin de te voir…
Je m’excuse j’aurais du te prévenir avant…
Est-ce que tu acceptes de me voir, je ne suis pas très loin de chez toi… »

William tournait les pages machinalement ne lisant que les gros titres, il s’arrêta sur la 4eme page en voyant le gros titre New York is burning.
*** Bingo… Voyons si ça parle bien de mutants…*** Et il continua à feuilleter le journal sans vraiment lire…

[Ce n'était pas un gros reproche, c'était juste par principes que je le mentionnais. ^^ Je comprends ce que tu as fait.]

Il eut un petit moment de silence et Mindy demanda d'une voix timide:

"Plus tard? ... Tu voulais téléphoner plus tôt? C'est ce que tu voulais dire, oui?..."

Derrière elle, William pu entendre que son frère ne l'avait pas lâché encore et qu'il écoutait la moitié de la conversation (soit la moitié de sa soeur) et que sa question l'avait bien fait rigoler. Il put entendre comme un coup de poing et le frère rire plus fort. Sans aucun doute, Mindy l'avait frappé a nouveau et il trouvait la situation très amusant. Quelque chose se plaça sur le combiné, car le jeune homme entendit un bruit étouffé:

"Laisse moi tranquille, Matt. C'est pas drôle!"

Puis, la voix de Mindy rententit à nouveau, sans de filtre qui étouffait sa voix. Elle dit d'une voix triste:

"Tu as des problèmes? ... C'est triste..."

La jeune femme semblait être très nerveuse à l'autre bout du fil. Probablement, était-elle excitée à l'idée de revoir William. Un bruit régulier montrait qu'elle jouait après le fils du téléphone et finalement il s'arrêta lorsque William lui demanda si ils pouvaient se voir et qu'ils n'étaient pas très loin. La voix de Mindy se fit un peu plus forte et elle dit:

"Oui biensur! Je...Tu...Tu es pas loin, c'est ça? Tu...je peux aller te chercher...Ou bien, tu te souviens d'où j'habite?"

Lorsque Mindy le repris, il se sentit idiot.
***Comment s'embourber soit même… Voila ce qui arrive lorsqu’on lit le journal alors qu’on est en conversation téléphonique***

« Oui bien sur je voulais dire que j’aurais du t’appeler avant… Je suis complètement à l’ouest, excuse moi j'ai rien dormis... »

Le petit frère de Mindy continuait à la charrier, pendant se temps William continuait à feuilleter le journal. Même s’il venait de faire une boulette à cause de cela, ce qu’il y lisait le confortait sur le faite qu’il y avait des mutants à New York… Mais étaient-ils aussi violant qu’on le décrivait ou était-ce le même phénomène de paranoïa et de haine viscérale qu’avait développé sa mère ???
Il fallait espérer qu’il y avait d’autres mutants pacifistes, qu’il n’était pas le seul à ne pas vouloir tuer tout les être humain…

Mindy repris et lui demandait comment faire pour se revoir. Soulagé qu’elle accepte de le revoir, il lui demanda :
« Si tu me redonne l’adresse et le numéro d’appartement je devrais me débrouiller… Sauf si tu penses qu’on n’arrivera pas à tenir ton frère et que tu préfères donc qu’on se voie dehors…
Je suis dans une station service à deux pas de chez toi… »

Quoiqu’elle réponde William était heureux, après le lourd rejet qu’il avait subit la nuit dernière, un autre aurait sûrement été de trop…

William fut surpris car il était plongé dans cet exemplaire qui décrivait les mutants tel que ça mère les voyait et il se vu attrapé par la police ou pire par des hommes en noirs.
Il se demandait si cela pouvait être vrai, toutes ses facultés exceptionnelles ne pouvaient pas être uniquement utilisées pour faire le mal…

Mindy était encore plus belle que dans son souvenir il ne put s’empêcher de la prendre dans ses bras et de la serer fort en lui disant doucement :
« Tu ne peux pas savoir le bien que cela me fait de te revoir… Tu es si belle…
…
Merci »

Il resta quelques instants seulement serer l’un contre l’autre, mais cela suffit à lui redonner du baume au cœur.
Alors qu’il allait se reculer pour revenir face à la jeune femme, il se rendit compte qu’il ne pouvait pas lui dire la vérité sur lui et sur la dispute avec ça mère…
Pourtant il faudra trouver quelque chose, pour gagner du temps, il lui dit alors :

« Est-ce qu’on peu aller autre part pour discuter ? Je dois juste acheter ce magazine et je suis à toi… »
William avait remarqué que la gérante de la station lisait un de ces journaux anti-mutants tels que celui-ci et il voulait tenter un coup pour voir si elle en savait plus…
L’article FOLIE MUTANTE : Jusqu’ou ira-t-on ?, l’avait interpellé, on parlait d’amis des mutants et on mettait ces gents en rapport avec un certain Institut Xavier. Il fallait qu’il tente d’en apprendre plus et ses quelques heures de fuite avaient aiguisées sa roublardise.

William entrepris de prendre la main de la jeune fille pour se diriger tout deux vers le comptoir…

La simple présence de la jeune Mindy lui avait rendu ses ailes, sa fougue, sa vitalité. Mais deux choses commençaient à lui peser sur le cœur.
Premièrement ce mensonge qu’il devait trouver rapidement pour cacher la vérité à la personne qui lui avait tendue la main alors qu’elle le connaissait à peine.
Et puis le faite que ces retrouvailles allaient très vite tourner en "au revoir"…
La vie était décidément injuste tout ce qu’elle donne elle le reprend un jour et malheureusement parfois ce jour arrive plus vite que prévu.

Son cerveau était en ébullition, il n’avait pas cessé de penser, d’imaginer, de chercher des solutions, de se poser des questions. Il s’était adapté à la situation et était devenu un homme traqué qui s’était mis en mode survie.
Et c’est donc très facilement qu’il trouva le plan parfait pour trouver une explication à toute cette situation… En temps normal il se serait refusé à lui mentir, mais il le fallait. Peut être un jour lorsqu’il saura mieux qui il est, il lui avouera tout…

William approchait du comptoir lorsque la gérante lui annonça que le journal était gratuit, elle ajouta son avis sur la question et cela lui permis de demander :
« Merci madame, je suis tombé dessus par hasard et comme j’ai l’intension d’aller à New York je commençais à prendre peur en lisant ce journal…
J’en ai vaguement entendu parler mais je ne connais rien de ces mutants, mais j’ai cru comprendre qu’il y aurait un regroupement à New York ainsi que des pro-mutants dans un institut…
Vous en savez plus ? Que je n’aille pas sans le savoir dans un quartier risqué… »

William espérait grâce à ses questions en apprendre plus et restreindre ses recherches une fois arrivé sur place…

Mindy l’avait gentiment invitée à aller chez elle pour discuter, voir même y dormir cette nuit…
William ne savait pas si c’était prudent, il ne voulait pas prendre le risque de se faire arrêter. Vu se qu’il avait lu dans le journal, les mutants étaient plutôt mal vu par la plupart des pays.

Il fallait donc en plus de justifier l’enguelade avec ses parents que son mensonge justifie la fuite vers New York et ceci le plus vite possible…
Cela ne l'enchantait pas, mais cela n'était pas contre Mindy, c'était pour la protéger et avec l'espoir de pouvoir la revoir une fois qu'il en saurait plus sur lui même...

Il venait d'avoir une idée, qui ne serait pas trop dure à jouer puisque cela se rapprochait de la réalité...
Il avait entendu ses parents dire qu'il ne pouvait pas être leur fils, que ce monstre ne pouvait pas l'être, il allait donc jouer cette carte...
S'il venait d'apprendre qu'il avait été adopté, il voudrait sûrement retrouver au plus vite sa vraie famille.

Il ne dormirait pas chez Mindy, pour ne pas trop s'attacher et ne pas trop faire souffrir la seule femme qui comptait pour lui.
Il fallait qu'il achète rapidement un billet de monorail pour New York.

[HRP] D'où ma question : A combien William évalue t il le prix d'un allé de monorail pour New York. (Mes recherches sur le net montre qu'un allé de train coûte entre 83 et 117 $ actuellement...)
Et question subsidiaire, combien d'argent possède t il ? (J’estimais le montant des quelques billets de William à un peu moins de 100 $)
[/HRP]

[Ne t'inquiète pas pour le train. Je crois que les prix auront grandement changés dans 100 ans, donc, tout dépend de mon imagination Pour ta culture personnelle, j'aimerais souligner que le journal n'est pas objectif, comme l'a dit la dame aussi, et que tu auras une meilleure idée de ce que les autres pays pensent du monde ici. Je sais que ton personnage n'a pas accès à la géopolitique mondiale, mais ca te donnera une bonne idée de ce qu'il en est un peu partout dans le monde.]

"Oh! Tu veux parler de l'Institut Xavier?! Ne t'inquiète pas, mon petit. Si tu vas à New York, tu n'auras pas de problèmes avec eux! Le neveux de la fille du barbier de mon frère a rencontré des mutants dans le centre commercial de Salem Center! Et ils sont comme toi...et moi! Parfaitement normaux! Tu peux toujours faire une recherche internet pour avoir des informations sur l'Institut Xavier, mais...Elle ne doit pas être très difficile à trouver!"

La dame envoya un sourire amical à William tandis que Mindy revenait avec ses provisions. Bien que ses joues ne soient plus aussi rouges, elles étaient toujours aussi chaudes et la rendait très nerveuse. Le jeune homme pouvait quasiment sentir la chaleur se dégager du corps de la jeune femme. Elle déposa quelques sacs de chips et 3 barres de chocolat sur le comptoir. Elle sortit son portefeuille et paya ses achats rapidement. Mindy passa les sac réutilisables autour de ses poignets et se tourna vers William:

"On y va. Nous sommes équipés pour survivre toute la nuit!"

La jeune femme avança vers la porte et la poussa avec son dos, reculant à l'extérieur, puisque ses mains étaient pleines. Elle commença son chemin vers le sentier qui menait jusqu'à chez elle et se tourna vers William:

"Tu parlais de mutants avec M'dame Butler? Elle aime beaucoup parler de mutants. Son petit-fils était un mutant, je crois...Mais il est décédé dans un accident de voiture. C'est vraiment triste. Moi je crois pas que ce soit à cause qu'il était un mutant. Je veux dire, il s'est fait rentrer dedans par un chauffeur ivre. Qu'on soit mutant ou pas, on peut pas contrôler les chauffeurs ivres! C'est sur que ca doit dépendre des pouvoirs...Si tu peux te guérir, c'est pratique. Si tu peux disparaitre ou t'évaporer aussi c'est super cool. Ya des enfants qui se font chicaner parce qu'ils jouent aux mutants dans la cour de récréation, à l'école primaire près de chez moi. Ils ont des capes et des masques et..."

Mindy se tourna vers William, devint rouge comme une cerise et se tut immédiatement. Elle baissa la tête et continua son chemin:

"Je suis désolée...Je voulais pas...Parler comme ça. C'est pas très poli..."

Elle se tut à nouveau et se mit à se mordre l'intérieur des joues avec nervosité. Elle demanda rapidement, avec le moins de mots possibles, pour pas avoir l'air de monopoliser la conversation:

"Tu vas faire quoi maintenant?"

[HRP]J’avais lu la géopolitique, mais comme tu le dis si bien William lui ne le sait pas…
[/HRP]


William écouta avec attention la réponse de la femme appuyée derrière son comptoir. Et cela tombait bien, elle avait l’air de savoir de quoi elle parlait…
Il eut un frisson qui lui parcourut le dos lorsqu’elle lui dit que les mutants étaient comme lui…
En faite elle voulait dire qu’ils étaient comme tout le monde, mais se fut très étrange de l’entendre sans tous les cris de sa mère et surtout dit de façon si naturelle.
Le point positif était que cet institut serait facile à trouver et qu’a priori les gent, qui le fréquentaient, était bien sous tout rapport, enfin comme lui.
Par contre elle n’en avait pas dit plus sur se que faisait l’institut Xavier, ni même s’il y avait des mutants dans celui-ci, mais c’était la seule carte de William, il devait donc la jouer.

Mindy la rejoint alors avec des provisions pour la nuit, William n’eut pas le courage de lui dire qu’il voulait partit des aujourd’hui.
Elle lui racontât l’histoire du petit-fils de madame Butler, la gérante qui avait été particulièrement gentille avec lui, celui-ci était un mutant qui avait eut un accident de voiture.
Puis elle continua de façon beaucoup moins cohérente…

Elle finie par s’excuser et lui demanda se qu’il allait faire maintenant.
C’était le moment de mettre son plan à exécution, mais il hésita, si il lui mentait maintenant elle ne lui pardonnerait peut être jamais.
Au vu de se qu’elle venait de dire, elle ne paraissait pas effrayé par les mutants, mais c’était prendre un grand risque.

« En faite… Je dois allez à New York… Comme je te l’ai dit je me suis pris la tête avec mes parents et je suis partis juste avant qu’ils me foutent dehors d’eux même. »
Ils marchaient tout les deux en direction de chez elle, il avait besoin d’un contact avant de continuer, il lui pris la main et continua :

« Mes parents, se ne sont pas… » Il s’arrêta, c’était trop dur pour lui, cela allait contre sa nature.
Apres quelques secondes de silence il lui dit.

« Je voulais te dire que je me suis engueuler avec mes parents par se qu’ils m’avaient annoncés que je n’étais pas leur fils, que mes vrai parents étaient à New York…
Mais…
Je ne peux pas te mentir… Tu es la seule…
Je pense que je suis un mutant et mes parents le pensent aussi… Ils m’ont rejetés, ils disent qu’ils ne peuvent pas avoir fait un monstre…
…
J’ai dû m’enfuir car ils appelaient la police.
J’avais entendu parler de personnes qui étaient avec les mutants, ma mère l’avait appris dans une de ses réunions anti-mutants dont elle était friande.
Les journaux que j’ai lu et madame Butler s’emblent confirmer le faite qu’il y a un institut à New York et le terme mutant revient souvent…

Je ne sais plus quoi penser et j’ai besoin de comprendre qui je suis vraiment…
Je dois aller à New York, mais j’avais besoin de te revoir avant, j’avais besoin de ton aide… Il n’y a que toi sur qui je peux compter ici, mais je comprendrais qu’après se que je viens de te révéler tu veille partir et ne plus jamais me revoir… »

Il ne savait pas s’il avait bien fait ou non de ne pas lui mentir, mais au moins il pourrait se regarder dans une glace.
Il attendait la réaction de Mindy avec impatience en espérant qu’elle ne parte pas en courant et en hurlant.

William fut d’abord soulagé de voir qu’elle n’était pas traumatisé par son annonce, puis il fut étonné d’apprendre que son frère était un mutant et donc qu’elle en savait sûrement plus que lui.
Mais lorsque la jeune femme lui fit comprendre qu’elle était blessée qu’il ne soit venu que pour lui dire au revoir il se sentit mal. Avait il le droit de lui faire cela, n’était-ce pas une erreur d’être venu…

« Je m’en veux Mindy, je n’aurai pas dû venir, tu as raison cela ne te fait que du mal, je suis un égoïste…
J’espère que tu pourras me pardonner…
Je suis perdu, pour moi c’est totalement nouveau tout se qu’il m’arrive, toi tu semble même en savoir plus que moi grâce à ton frère sur les mutants en général.
Je ne sais même pas si j’en suis réellement un ou pas…
Je ne veux pas rester car j’ai la police aux fesses, vu l’état de ma mère elle va tout faire pour qu’ils ne me lâchent pas… Je ne veux pas les attirer chez toi et te causer encore plus de problème.
… »

Il ne savait plus quoi faire, il était perdu, il ne voulait plus la faire souffrir, mais vu l’enfer qu’il vivait ses sentiments avaient été exacerbés et il tenait ennoiement à cette petite.
« J’ai envie de rester près de toi, si je suis venu c’est que je ne pouvais pas partir loin sans te revoir sans te dire comme je tiens a toi, j’ai besoin de toi, lorsque j’ai vu ton visage tout a l’heure dans la station service ma vie est repartit, j’étais au bord du gouffre et rien que ta présence me redonne la force d’avancer…
Mais…
Je dois aller à New York, pour échapper a la police, à ma mère et surtout pour comprendre qui je suis et si je ne suis pas un danger pour les autres…
J’ai peur d’être un mutant, mais cette peur vient surtout du faite que je ne me contrôle pas, je ne veux pas faire de mal même involontairement. Tout le mal qu’on entend sur les mutants vient sûrement en partie des personnes comme moi qui n’arrive pas à contrôler leurs pouvoirs…
…
Et puis plus je reste auprès de toi et plus il me sera difficile de partir…
…
Mais si tu veux que je reste cette nuit avec toi, je ne pourrais pas te le refuser, je te dois bien cela... »

William ne supportait pas de faire du mal et encore moi aux personnes qu’il aimait. C’est pour cela qu’il lui avait ouvert son âme et ne lui avait rien caché. Mais il se rendait compte maintenant que la situation n’était pas ressentie de la même façon, elle soufrait alors que lui revivait… Il avait sûrement eut tord de l’ennuyer avec son désarroi.

Mindy regarda silencieusement William pendant qu'il lui répondait. Elle soupira et se mit à réfléchir à toute vitesse. Elle ferma les yeux, ne trouvant aucune solution aux problèmes qui troublaient son coeur. D'une façon ou d'une autre, il partirait...Et trouverait quelqu'un d'autre qu'elle à aimer...Surtout si il était dans un autre état. Elle ouvrit les yeux tristement et lui sourit. Elle avait attendu son appel toute la semaine et ne pouvait s'empêcher de se sentir le coeur léger lorsqu'il lui dit qu'il avait été très heureux de la revoir tout à l'heure, bien qu'elle eut deviné avec l'embrassade qu'il lui avait donné. Elle sentit des milliers de papillon dans son ventre et ses joues s'enflammèrent lorsqu'il lui dit qu'il viendrait coucher chez elle si cela lui ferait plaisir.

"Je...Je voulais pas te forcer...Je comprends que tu ne veuilles pas rester..."

Elle recommenca à marcher vers sa maison. Ils pourraient y discuter en paix et ensuite il pourrait repartir commencer sa nouvelle vie à New York et ensuite elle continuerait sa vie banale et ennuyante. Avec de la chance, elle se retrouverait un garçon à moitié aussi interessant que William. Ils arrivèrent rapidement à un petit immeuble. Mindy monta quelques marches et ouvrit la porte #4. Ils montèrent une autre petite série de marches et arrivèrent à un modeste salon. À la droite, il y avait la salle à manger et une petite cuisine sympathique ainsi qu'un couloir où se trouvaient 4 portes : 3 chambres et 1 salle de bain. Elle déposa son sac sur le plancher et offrit à William de prendre son manteau ou ses affaires.

"C'est ici que j'habite. Tu avais vu l'extérieur...C'est pas très grand, mais c'est mon chez moi."

"Alors c'est toi le William?" lâcha une fois dans le salon. Un grand jeune homme était debout, contre le mur et dévisagea les deux adolescents.

Lorsqu’elle lui avait dit qu’il ne devait pas se forcer à passer la nuit avec elle, il réalisa qu’une bonne nuit de sommeil ne serait sûrement pas de trop avant de débarquer à l’aveuglette dans une ville qu’il ne connaissait pas.
Il la rassura donc immédiatement :
« Je ne me force pas du tout, ne t’en fait pas… »

Puis il l’avait suivit jusqu’à chez eux, un appartement fonctionnel avec 3 chambres. Elle lui proposa de le débarrasser et de prendre ses affaires, mais il n’avait que se qu’il portait actuelle sur lui comme affaire. Il lui tendit donc son blouson et s’aperçu qu’il ne sentait pas la rose.
A partir de la il évita tout mouvement ample pour ne pas dégager trop d’odeur dans la pièce.
Il allait lui demander si il pourrait leur emprunter leur douche quand ils arrivèrent dans le salon. William s’interrompit par réflexe lorsqu’il aperçu le jeune homme dans la pièce, mais lorsque celui-ci lança « Alors c’est toi le William », il lui répondit tout naturellement.

« Oui c’est bien, moi. Je ne suis pas dans mon meilleur jour, mais c’est bien moi…
Et j’en profite pour te remercie d’avoir accepter de m’héberger ce soir. »
William c’était approché pour lui serrer la main en guise de bonjours et de remerciement.

« Je suis un peu en galère et c’est vraiment très généreux de m’accorder ta confiance sans même me connaître… ». Il ne put s’empêcher de repenser aux paroles de sa propre mère qui l’avait rejeté totalement en quelques minutes simplement après avoir découvert son pouvoir.

« Je ne voudrais pas trop abuser, mais j’ai beaucoup couru aujourd’hui et je sens pas la rose...
Est-ce que je peux vous emprunter votre salle de bain ? ».
Il valait mieux passer pour quelqu’un sans gêne qui abuse un peu que de les laisser supporter cette mauvaise odeur.

Il se retourna machinalement en direction de Mindy et la contempla tendrement.
Il ne la connaissait que très peu mais il avait déjà de très fort sentiment pour elle.
*** Quel saloperie se pouvoir, je pouvais pas être comme tout le monde…
Je tombe sur une fille géniale juste avant d’avoir les pires ennuies de ma vie…
Plus de famille, les flics aux fesses et en plus de tout cela je suis une espèce de monstre qui n’arrive même pas à contrôler ses pouvoirs…
Bon en même temps faut que j’arrête de me plaindre, non seulement elle est magnifique mais en plus elle m’a accepter tel que je suis…
Espérons que je ne sois pas un monstre, que j’arrive à me contrôler et que je ne face jamais de mal à personne…***

"Su amigo es mi amigo! Soy Fred" lanca le jeune homme avec un gros accent, preuve d'un manque flagrant de cours d'espagnol.

Il s'avanca vers William qu'il prit dans ses bras chaleureusement. Il tira la langue à sa soeur en passant et tapota avec fermeté les épaules de William, continuant de l'écouter. Il voulait prendre une douche. Le frère se recula et éclata d'un rire sonore:

"Dude, je crois que tu as raison. Une douche nous ferait pas de mal. Je parle de toi, prendre une douche. C'est mieux pour notre santé...Mes yeux fondent..."

Il tira de nouveau la langue à sa soeur, se prenant la tête entre ses mains tandis qu'elle se ruait sur lui pour le frapper de toutes ses forces. Elle eut le temps de le frapper quelques coups avant que ce dernier ne disparaisse.

"Tu n'es qu'une mauviette! William, lui, il utilise pas son pouvoir pour se sauver comme une poule mouillée!"

"Ouch! Mon coeur! Tu l'as touché. Directement. Ouchhhhh" s'exclama une fois familière, provenant de la cuisine. Mindy se tourna vers William et lui envoya un sourire:

"Il y a des serviettes propres dans la salle de bain. Tu aurais qu'à utiliser le shampoing et le savon de Fred. Tu as des vêtements de rechange? La salle de lavage est dans la salle de bain, tu n'auras qu'à prendre les vêtements qui te plaisent dans la pile de vêtements propres de mon frère."

Elle le guida vers la salle de bain, passant devant la cuisine. William remarqua Fred, le nez dans le frigo qui regardait ce qu'il pouvait bien se prendre à manger. Il leva la tête lorsqu'elle parla de ses vêtements et ses affaires et dit:

"Fais comme chez toi, frère..."

William n’avait jamais fait d’espagnol de ça vie mais il compris presque parfaitement la réplique de Fred, soit William était très doué sans le savoir pour les langues soit Fred était très mauvais en espagnol…

Après l’accolade William rit lorsque Fred réagit à ses émanations odorantes.
« Je t’avais prévenu… »

Mais la scène qu’il vécu juste après fut hors commun, il vit Mindy se ruer sur son frère qui recommençait à la charrier et alors qu’elle venait de commencer à lui donner des coups celui-ci disparu littéralement.
William eut un mouvement de recule, il avait déjà vu des illusionniste réussir un tel chose mais jamais en vrai à quelques centimètres.

Mindy réagit a nouveau en protestant que se n’était pas à l’honneur de Fred de toujours fuir en utilisant son pouvoir…
William était peut être l’un d’entre eux, mais cela faisait tout de même très bizarre de voir quelqu’un disparaître, lui n’avait jusqu'à présent réussit a ne faire disparaître que des petits objets.
Alors que William se retourna en direction de la cuisine pour voir d’où venait la voix de Fred, Mindy lui indiqua la sale de bain en lui donnant toute les indications nécessaires pour qu’il trouve une serviette et des vêtements.
Il comme,ça machinalement à se diriger vers la cuisine comme pour vérifier que la voix de Fred venait bien de là et répondit à Mindy avec un ton hésitant, comme s’il ne l’écoutait pas réellement, comme s’il était préoccupé par quelque chose qu’il devait absolument vérifier :
« Non… j’ai… pas de vêtement…
Merci…
Tu es un amour avec moi…
J’y vais…
Merci… »

A ce dernier mot ils passaient devant la cuisine un peu sonnée d’y voir Fred.
Celui-ci lui lança qu’il pouvait se servir dans ses fringues…
William continua sa route jusqu’à la salle de bain et alors qu’il reprenait ses esprits, il se retourna pour remercier Mindy en lui faisant un tendre baiser sur la bouche. L’instant ne dura qu’une seconde, juste avant qu’il ne s’engouffre dans la salle de bain, mais cela lui fit l’effet d’une triple dose de café serré.
*** Elle est vraiment magique***

William se déshabilla rapidement, attrapa une serviette propre, qu’il déposa près de la porte de la douche juste avant d’y entré.
Il fit couler l’eau chaude à fond et profita de ce moment de détente pour ne penser à rien, chose qu’il n’avait pas réellement faite depuis la veille.


William avait fait vite pour ne pas trop abuser, il avait enfilé une chemise et un jean de Fred qui lui allait un peu grand mais qui correspondait bien à son style vestimentaire.
Se cheveux juste essuyés rapidement avec la serviette était légèrement en bataille, mais la encore c’est tout à fait William, le vrai, le décontracté qui se laisse vivre…

En ouvrant la porte il dit juste :
« Je vous aime, c’était vraiment géniale après une matinée pareille, rien de telle qu’une bonne douche pour mettre de coté tout ses soucis… »




[HRP] Moi aussi j'ai droit aux images d'illustrations ? [/HRP]

[Oui biensur, tu peux mettre des photos ^^]

William ne vit pas la réaction de Mindy par rapport au baiser, mais il se rendit compte qu'elle avait été prise au dépourvue avec son manque de réactivité. Elle avait eu le temps de fermer les yeux, de se détendre un petit peu, mais le jeune homme avait déjà retiré ses lèvres au moment où ses lèvres répondaient à l'appel. Lorsqu'il referma la porte, elle était restée immobile plantée là, sous le choc, silencieuse. Il put entendre un grand éclat de rire provenant de la cuisine avant de faire couler l'eau.

L'eau était chaude et avait dénoué tous les muscles de William. Lorsqu'il sortit, il était comme neuf. Il marcha vers le salon où il trouva Mindy et son frère. La jeune femme s'était assise contre son frère, les bras de ce dernier enroulés autour de ses épaules. On pouvait voir à quel points ils s'aimaient malgré les différents qu'ils avaient. Ils regardaient tous les deux la télévision où passait un vieux film. Fred se retourna et envoya un regard à William lorsqu'il sortit de la salle de bain. Il lui envoya un sourire et lança:

"Hey! Looking good! T'as raison là dessus! Une douche ça fait pas juste partir les mauvaises odeurs!"

Pendant ce temps, Mindy s'était redressée rapidement et s'était mise debout près du divan. Elle s'était tourné vers William et lui envoyait un sourire timide. Les mains dans les poches de son pantalon, elle finit par dire:

"J'vais aller prendre une douche moi aussi..."

La jeune femme passa près de William, souriante. Elle lui caressa le bouts des doigts au passage et referma la porte derrière elle. L'eau se mit rapidement à couler et Fred invita William à venir s'asseoir avec lui, dans un des deux divans du salon.

"So...T'es un mutant toi aussi? Qu'est-ce que tu peux faire?"

William regarda Mindy entrer dans la salle de bain et se reconcentra sur Fred qui lui demandait s’il était mutant et se qu’il savait faire de particulier.
Il s’installa dans le dans l’autre divans et lui répondit :
« J’en ai bien peur…
Au début je croyais halluciner et puis à force de répétition j’ai bien fini par comprendre que cela venait de moi…
A priori j’arrive à transformer en fumée des objets, je ne sais pas comment je déclanche se phénomène, mais a chaque fois j’étais en danger et j’ai vaporisé la source du danger… »

William marqua une petite pause pour vérifié que Fred ne réagissait pas mal à se qu’il venait de dire, mais il se rappela alors qu’il venait de littéralement se téléporter d’un endroit à un autre, alors son petit pouvoir a lui ne pouvait pas l’effrayer…
Il poursuivit donc :
« Tout allait bien, j’arrivais à vivre avec jusqu’à hier. Un mec nous a surprit tard dans la nuit moi et mes parents… Il nous menaçait avec un pistolet et j’ai pris peur, j’ai vaporisé son flingue devant mes vieux…
Et j’aurais peut être pas dû…
Car mère avait été grièvement blessé par un jeune mutant qui était arrivé dans son service pour une hospitalisation d’urgence. Le mutant a explosé et ma mère a été défigurée…
Depuis elle hait les mutants, alors lorsqu’elle a sût que j’en étais un, elle m’a totalement rejeté… Elle a même appelé la police pour qu’ils viennent m’arrêter, alors que je n’ai rien fait…
J’ai entendu parler d’un regroupement important de mutants à New York et c’est pourquoi je veux partir là bas dès demain, pour tenter de comprendre qui je suis et voir si on peut m’aider.
Toi tu as l’air de bien contrôler ton pouvoir, mais moi je ne sais pas de quoi je suis capable exactement et je ne veux faire de mal à personne… »

William reprit son souffle et regarda Fred qui l’écoutait :
« J’imagine que tu me comprends un peu, vu ce que m’a dit ta sœur…
Et rien que cela, ça fait du bien…
Est-ce que tu as entendu parler d’un truc autour des mutant à New York, l’institut de Xavier un truc du genre ? »

Il laissa enfin le temps à Fred d’en placer une… On voyait que les fais récents l’avait profondément marqué et qu’il était loin d’en être remis…
Il ne pût s’empêcher de jeter un rapide coups d’œil en direction de la salle de bain pour voir si ça belle en sortait, mais l’eau ne coulait que depuis quelques instants.


[HRP] Pour info : J'ai fait exprès d'employer le terme "vaporiser" dans la bouche de William, car lui ne connait pas forcement la sublimation et se qui vient en premier lorsqu'on parle de transformation gazeuse c'est la vaporisation... [/HRP]

[HRP] Désolé pour l’attente, week end chargé avec bébé + intempérie et pour couronner le tout ce matin grosse déception : le forum est bloqué depuis mon travail.
Je n’aurais donc plus le même débit, je vais tenter de me tenir à 1 poste si possible tous les 2 jours. En espérant que cela soit suffisant… J’imagine pas assez pour intégrer une équipe, mais vu que de toute façon cela n’aurait pas été pour tout de suite, ce n’est pas grave.
Ce n’est pas grave, si ? [/HRP]


William écouta attentivement l’histoire de Fred, il avait vécu une situation presque identique… Son pouvoir l’avait sûrement sauvé lui et sa famille mais tout comme William il avait été rejeté plutôt que remercié. C’était incompréhensible, si encore cela avait été un inconnu, mais là, ses propres enfants rejetés simplement par ce qu’ils sont différant.

Au fur et à mesure de l’histoire, William ne pouvait s’empêcher d’acquiescer de la tête pour montrer à Fred qu’il comprenait. Et finalement, même si cette histoire était également triste, cela le soulagea de voir qu’avec un passif proche ils s’en étaient sortit tout les deux.

Ce qu’il confirma lui-même, mais à la grande surprise de William il ajouta que Mindy était elle-même une mutante et que c’était la raison pour laquelle elle était partit avec son frère.
Mindy une mutante et de plus dangereuse d’après les craintes de ses parents, enfin cela voulait tout dire et rien a la fois, comment pouvons nous juger du danger de ce qu’on ne connaît pas…
Cette réflexion résonnait d’ailleurs dans la tête de William depuis la confrontation avec sa mère. Il ne comprenait pas se rejet aussi violent, mais cela lui avait fait peur. Il ne connaissait pas lui-même l’étendu de son pouvoir et il ne le contrôlait absolument pas, était-il dangereux pour lui, pour les autres.
C’était pour cela qu’il devait partir à New York pour apprendre au contact d’autres mutants, pour se contrôler et ne jamais faire le mal simplement par ce qu’il est différant…

La petite scénette du grand frère protecteur ramena William à la réalité. Il répondu machinalement :
« Je… Je tiens vraiment beaucoup à elle… »

Mais Fred ne voulait pas trop insister, il fallait qu’il le dise et il l’avait dit… Il continua donc sur l’institut Xavier et ceci fît tout d’abord tilt dans la tête de William :
*** Une école de mutant… C’est ça dont j’ai besoin, pour ne jamais faire de mal involontairement… Et pour comprendre tout simplement qui je suis…***

Mais Fred ajouta que Mindy l’en avait dissuadé et qu’à deux il avait réussit à gérer.
Ceci fît donc douter William et au vu de la séquence frère protecteur il ne put s’empêcher de dire :
« Ben justement, je ne savais même pas que c’était une école, mais je voulais y allez dès aujourd’hui.
Mindy m’a convaincu… Facilement… De rester cette nuit avec vous…
Mais j’ai peur, je ne connais rien sur mes facultés mais je sais que je ne veux blesser personne. Je ne sais pas quoi faire je ne veux pas faire de mal à Mindy mais dans un cas je prends le risque d’être incontrôlable et dangereux et dans l’autre la séparation va nous faire du mal à tout les deux…
Puisqu’elle n’est pas encore sortit, tu en pense quoi toi ? Tu contrôles facilement tes pouvoirs ? Tu es sur de ne pas mettre en danger les autres avec ? »

Tout allait tellement vite depuis la nuit passé, ses sensations, ses sentiments, ses questions…
Il venait de parler à Fred comme à un ami de toujours alors qu’il ne le connaissait que depuis quelques instants…
Il s'était attaché plus que jamais à Mindy comme il ne l'avait encore jamais fait pour une autre...
Et il parlait déjà de son pouvoir comme d'une chose aussi normale que sa transpiration, bref comme quelque chose qui faisait tout naturellement partie de lui, alors qu'hier il le rejetait en préférant croire qu'il hallucinait.


[HRP] Je ne sais pas si c’était fait exprès, mais tu ne m’avais pas facilité le départ pour l’institut
Du coup petite vengeance, je te renvoi la balle

Et j’en profite pour te remercier de ce très beau début de partie… Je ne connaissais pas se système et j’avoue que cela met de suite dans l’ambiance et nous scotch au forum…
Une fois le RP fini je te demanderais qui es tu toi derrière le courtier temporel, mais pas avant, c’est tellement plus drôle de tenter de trouver… Et cela me motive pour lire plein d’autre poste sur le forum
[/HRP]

[Non non ce n'est pas grave si tu veux 2 fois par semaines c'est déjà mieux que rien! L'important c'est que tu t'amuses sur le forum, William]

"Moi? Je contrôle facilement mon pouvoir, oui...Il n'implique personne d'autre que moi pour le moment. Disons que c'est plutôt pratique quand je veux pas marcher!"

Fred fronça les sourcils et regarda William commenter la situation. Certes, ce n'était pas facile. Mais il s'attendait à quoi? Venir voir Mindy pour lui dire au revoir et la laisser aussitôt? Probablement...Étant un homme lui aussi, il savait qu'il pouvait agir de cette façon sans penser au reste. Il n'avait pas ignoré non plus la réaction que le jeune homme eut lorsqu'il lui eut appris que sa soeur était mutante elle aussi. Donc, il ne savait pas...Une bêtise? Il ne savait pas.

"Mindy, c'est difficile...Elle ne contrôle pas du tout son pouvoir, mais il se manifeste très rarement. Et elle ne veut pas qu'il se manifeste. Elle veut être normale. Donc pour elle, aller à l'Institut, c'était hors de question. Et je ne voulais pas la quitter. Elle m'a sauvé la vie...en me suivant, elle m'a sauvé. Mais tu sais...Rien ne t'empêche d'aller voir. C'est pas si loin que ça..."

Fred tourna la tête vers la salle de bain où l'eau avait cessé de couler. La porte s'ouvrit et Mindy apparut quelques secondes, enroulée dans une serviette jusqu'au cou. Elle bégaya:

"Oublié mes vêtements..."

Avant de disparaitre dans sa chambre en courant. Fred eut un rire.

"J'vais installer ta commode dans la salle de bain ce sera plus facile!"

La porte de la chambre s'entre-ouvrit et une main apparu, armée d'une chaussure qu'elle lança directement sur Fred qui l'évita comme si il pratiquait ce "sport" tous les jours. Il se pencha vers la chaussure et la prit dans ses mains. Il la lanca près de la porte, dans un petit bruit et se tourna vers Will, avant de dire d'une voix forte:

"Qu'est-ce que tu fabriques avec ce monstre? Elle pique des crises sans arrêt! Elle n'est pas vivable! Pour avoir vécu 17 looooooongues années avec elle, je peux te le dire! C'est pas du gâteau!"

Mindy ouvrit sa porte, ayant enfilé une jupe et un chemisier, et se précipita directement sur Fred qui ne se téléporta pas cette fois. Elle sauta par dessus le dossier du divan et bondit sur Fred. Contrairement aux attentes de bagarre, Fred la prit dans ses bras et se mit à la chatouiller. Après quelques secondes, il la lâcha et elle se leva. Elle se dirigea vers William et prit place près de lui. Elle tourna la tête vers Will et lui dit:

"Est-ce que tu es fatigué? Est-ce que tu veux regarder un film?"

William acquiesça une nouvelle fois aux dires de Fred, il avait lui même compris que le pouvoir de Fred avait très peu de chance d’être dangereux pour les autres.
Sauf si celui-ci ne s’arrêtait pas là, c’était le grand doute de William, son propre pouvoir semblait être la faculté de transformer en gaz des objets lorsque ceux-ci représentaient un danger pour lui ou pour ses porches.
Mais est-ce que son pouvoir s’arrêtait là, est-ce qu’il n’y avait pas un risque qu’un jour il vaporise un être humain…

Il vu Fred froncer les sourcilles et le regarder sombrement, il compris que se serait difficile de partir et que bien sur Fred serait toujours du coté de sa sœur.
Il n’eut pas le temps de penser plus loin car Fred continuait à répondre à ses interrogations.

William ne savait pas qu’elle était le pouvoir de sa belle, mais d’après son frère elle lui était bien plus difficile de le contrôler et en plus elle ne l’acceptait pas et préférait se considérer comme quelqu’un de normale. William aussi aurait voulu ne jamais avoir découvert qu’il avait un pouvoir, il comprenait Mindy. Mais il ne voulait pas prendre de risque et préférait au moins allez voir à quoi ressemble cette école de mutant.

Fred avait ajouté que se n’était pas si loin, pour un téléporteur les distances ne doivent pas être perçu de la même façon que pour les personnes normales et encore moins que par les personnes amoureuses.
Bon certes ce n’était pas excessivement loin, mais ce n’était pas non plus la porte à coté et du point de vu de Mindy cela sera sûrement trop loin…

William tout comme Fred furent attiré par la salle de bain, l’eau ne coulait plus et la porte s’ouvrit.
Mindy en sortit enrubannée jusqu’au cou dans une serviette et lâcha en bégayant :
« Oublié mes vêtements… ».
William voulu s’en empêcher, au vu de la présence de Fred, mais il ne put retenir un souffle dû certainement à une micro bouffé de chaleur…

Puis le petit jeu entre frère et sœur recommença, il était très proche et même lorsqu’ils se chamaillaient on percevait tout l’amour fraternel qui les unissait.
Elle finit par s'assoir à coté de William, tout près de lui et lui demanda si il était fatigué ou s’il voulais regarder un film.
William était mort de fatigue et cela se voyait, après la nuit atroce et la course effrénée pour tenter d’échapper à la police il se serait endormit comme une masse s’il s’était allongé rien qu’une seconde.
Mais il ne savait pas combien de temps il allait resté ici et il voulait donc en profiter pour passer le plus de temps avec elle :
« Ma journée n’a pas été de tout repos, mais je préfère rester le plus longtemps possible éveiller au près de toi… » Il regarda Fred et ajouta un peu gêné:
« Enfin de vous quoi… »

Il ne laissa que quelque seconde de blanc et ajouta rapidement avant que Mindy puisse proposer un film :
« Mais par contre j’ai pas spécialement envie de regarder un film… Avec ton frère on discutait de nous, de pouvoir et de cette école de mutant à New York…
Et comme je te l’ai dit j’ai vraiment besoin d’y allez faire un tour pour découvrir qui je suis et m’assurer de ne pas être un danger pour les autres…
Je ne veux jamais donner raison à ma mère, je ne veux pas devenir un monstre qui tue des innocents… »
Il tendit son bras vers Mindy et posa doucement sa main sur sa nuque, faisant remonté délicatement se doigt dans ses cheveux longs :
« Mais en attendant ce moment désagréable je voudrais qu’on profite simplement de nous…
Qu’on parle, qu’on rit, qu’on pleur même si c’est nécessaire, mais je ne veux pas perdre un instant en regardant un film… »

Il avait peur de la réaction de la jeune femme, tout comme la plupart des jeunes de son ages, il n’était pas fort en grand discourt. C’était la première fois qu’il ouvrait son cœur et son âme, de plus devant le frère de la damoiselle et en parlant également des choses qui fâchent… Son futur départ…
Mais il voulait juste être franc pour ne jamais regretter quoique se soit.

Il voulait l’embrasser, mais il n’osa pas… Pas devant son frère si moqueur et pas sans connaître la réaction de Mindy.

[HRP] Quelle heure est-il, je n'arrive plus à évaluer le temps qui c'est écoulé, pour moi nous étions encore plutôt dans la matinée, mais la proposition de regarder un film m'a laissé croire qu'on pouvait être proche du début de soirée ??? [/HRP]