Fuite à Buffalo...

[On peut regarder des films n'importe quand dans la journée, après tout ^^ Il est toujours le début de la journée.]

"Discuter? Oh euh...Oui biensur! Je pensais que tu seras trop fatigué après une nuit blanche...Surtout si tu repars ce soir. Genre...Faire une sieste et ensuite on discute! Mais c'est comme tu veux! On a le temps de toute façon, tu pourras dormir plus tard..."

La jeune femme écouta ce que William avait à dire. Il avait peur que sa mère le prenne pour un meurtrier. Elle n'aurait pas raison. Elle lui envoya un sourire et dit:

"Ne t'inquiète pas! Tu ne seras jamais un meurtrier, même si tu es mutant. Tu n'as pas ça en toi. Sinon, tu as dit que...Vous parliez de pouvoirs?...De ton pouvoir? De celui de Fredou?"

Mindy dirigea lentement son regard sur son frère. Elle l'observa avec attention. À peine quelques secondes plus tard, ce dernier se leva rapidement et s'exclama, avec agitation:

"J'ai cours dans 3 heures. J'vais y aller, je crois!"

"Tu lui as dit!" s'écria-t-elle, en bondissant sur ses pieds.

Elle courut rapidement vers son frère, qui disparut rapidement. Mais cette fois, il ne revint pas. Mindy resta debout, dos à William de longues secondes. Les poings serrés, elle resta immobile, visiblement en colère. Elle finit par tourner le visage vers William, son corps toujours dos à lui. Ses yeux perçants le transpercèrent le jeune homme et finalement se détournèrent de lui, fixant le plancher. Sa voix, était plus dure et plus froid qu'avant, lorsqu'elle dit:

"Tu pars ce soir pour l'Institut. Je vais vérifier les heures de train."

Elle tourna les talons et se dirigea lentement vers sa chambre.

Mindy fût tout d’abord d’accord pour discuter et rassura William sur le fait qu’il ne serait jamais un meurtrier.
William le savait bien mais il avait tout de même peur de faire du mal sans le vouloir. Ce qui pour lui revenait au même.

Mais les dires de William permit à Mindy de croire que son frère avait parler de sa condition de mutante et le faite que son frère en profite pour s’éclipsé ne lui permit que de douter plus fortement…

Elle lui fonça dessus lorsqu’elle comprit se qui s’était dit dans son dos, mais Fred se téléporta et ne sembla pas revenir.
Ayant sûrement besoin d’évacuer sa colère sur quelqu’un elle lança un regard à William qui le figea sur place… Il voulait se lever pour la consoler mais la tonalité de sa voix ne lui permit pas de faire un mouvement.

Elle venait de lui annoncer sèchement qu’il devait partir ce soir pour l’institut et qu’elle s’occupait du train. Elle était partit furax et William n’avait jamais eut à gérer une situation comme celle-ci, il ne put dire que :
« Mindy, tu as mal compris…
Je voulais juste ….
Enfin ça m’est égale…
Je voulais juste parler de nous, pas de ça en particulier…
Juste savoir comment on allait faire loin l’un de l’autre… »

***Les femmes alors… En même temps c’est bête je comprends se qu’elle ressent, moi aussi je préférerais être normal mais j’ai rien dit moi…***
William était confronté à la dure réalité de la vie : la compression du sexe opposé est la science inexacte par excellence.

« Mindy… Fait pas la tête… »
Il trouva le courage de se lever, puisque de toute façon il parlait dans le vide…
Alors qu’il se rapprochait doucement de l’endroit où la jeune fille était entrée il tenta :
« Tu veux pas qu’on profite du temps qu’on à pour se serrer très fort l’un contre l’autre…
J’ai besoin de toi…
Je voudrais être sur que mon futur départ pour cet institut ne veille pas signer la fin de notre histoire…
….
C’est de ça que je voulais parler, c’est tout…
…
J’ai pas envie de te perde…
… »

Le jeune homme s’immobilisa et tendit l’oreille dans l’espoir d’un signe de la jeune femme.
Il ne supporterait pas d’être rejeté une seconde fois en si peu de temps par une femme qu’il aimait.
Il s’en voulais d’avoir été vague dans sa précédente demande de discutions, il ne voulait pas trop en dire devant le frangin et à cause de cela Mindy avait prit la mouche. Il n’avait pas besoin d’en savoir plus, si Mindy voulait qu’on la considère normale, William la considérerait normale…

***Rhaa ces filles, toujours à comprendre de travers…***
Mindy ne semblait avoir entendu qu’une partie de ce que William avait dit, elle s’était focalisée sur quelques mots et avait compris ce qu’elle voulait bien…

Elle semblait tout de même calmé et acceptait de profiter d'eux quelques instants. William avait grand besoin de calme et de douceur après toutes ces péripéties.
Mais ce qu’elle ajouta ne plus pas à William, il n’avait pas l’intention de se refaire une vie ailleurs, il voulait aller voir dans cet institut pour voir s’ils pouvaient l’aider.
Mais pas pour toute la vie, si ça se trouve ils ne pourront rien pour lui, peut être qu’il n’est pas comme les autres et que l’école pour mutant ne lui correspondra pas...

Il allait répondre, mais Mindy le prit dans ses bras. Il fermait les yeux quand il les rouvrit subitement, surpris par les rires de la jeune femme.
Alors qu’elle courait dans sa chambre, William tira un bous de tissus de la chemise qu’il porta jusqu'à son nez et regarda ensuite la jeune femme qui lui faisait signe de venir.
William n’avait rien sentit de particulier, mais il n’avait plus envie que la jeune femme ait l’impression d’être dans les bras de son propre frère.
Il retira donc sa chemise tout en s’approchant d’elle :
« Pour ce qui est de la fin de notre histoire on en reparlera une autre fois… Mais ne compte pas que se soit aussi facile de se débarrasser de moi… »
Il jeta la chemise par terre, mis un genou sur le lit de la jeune femme, pris appuie sur une main et alors qu’il s’approchait d’elle pour l’embrasser, il dit doucement :
« Comme ça j’espère que tu ne pensera qu’à moi. »

Alors qu’il l’embrassait langoureusement, il utilisa sa main libre pour resserrer l’espace entre eux deux, et la plaquer contre son tors nue.
Puis tout en continuant à l’embrasser il se laissa glisser avec elle en position allongé.

Il recula la tête lentement pour pouvoir contempler son visage et ne put s’empêcher de le lui caresser délicatement.
« Faites que cette journée dure éternellement… »

En quelques secondes William n’était plus un fuyard, plus un enfant rejeté, plus un mutant ; Il n’était qu’un homme profitant de la chose la plus douce qui soit, un moment de tendresse avec une femme magnifique.
Son cœur battait de nouveau aussi vite que ce matin après sa course effréné, mais cette fois-ci c’était pour une raison hautement plus délicieuse.

Il ne disait plus rien, son regarde plongeait dans celui de Mindy, sa main jouait avec les cheveux de la jeune femme puis glissait contre sa joue.

[HRP] 0h00 pile ... Si j'avais voulu le faire exprès j'aurai pas réussit [/HRP]

Le temps se fige parfois, comme si tout l’univers attendait la suite des évènements en cours, William était en train de vivre l’un de ces moments magiques.
Alors qu’elle laissait glisser lentement ses mains contre son tors, elle lui avoua que l’éternité ne suffirait pas.
William était au paradis, après avoir connu l’enfer la veille, il se laissa enivrer par la situation, par ses caresses, par son parfum, par sa beauté.

Alors qu’ils étaient tout deux allongés leurs regards l’un dans l’autre, elle l’embrassa passionnément tout en l’attirant à elle.
Elle dégrafa sa chemise juste avant d’être serrée toute contre William, ainsi lorsque se fut le cas, ils se retrouvèrent peau contre peau.
Ce léger contât doux et chaleur, aussi infime soit il, était exquis. Le rythme cardiaque du jeune homme martelait sa poitrine.
Il glissa ses mains dans le dos de la jeune femme, profitant de l’espace ouvert de sa chemise, celui-ci lui permis d’être au contact directe de sa peau. Il glissa ses mains jusqu’à ses épaules puis plaquant ses bras contre sont dos il la sera plus fort dans ses bras tout en continuant à l’embrasser fougueusement.

Leur baiser était digne d’un baiser de cinéma, ni l’un ni l’autre ne pouvait dire combien de temps il avait duré, mais tout deux l’avait apprécier à sa juste valeur.
C’est une fois de plus William qui interrompit ce moment somptueux pour lui dire :

« C’est vraiment magique…
Dans tes bras plus rien d’autre n’a d’importance…
Tu es divine… »

En temps normal William aurait laissé les choses se dérouler naturellement, en espérant que ce moment d’intimité aboutis sur une relation charnelle inoubliable.
Mais les dernières heures l’avaient changées et lorsqu’il avait prononcé les mots ‘plus rien n’a d’importance’ il avait sût que ce n’était pas vrai.
Quelques jours aux paravents il n’aurait pas pris le risque d’interrompre des câlins pour entamer une discutions importante.
Il déserra son emprise, mais laissa ses bras au contact de son dos nu, il recula légèrement sa tête pour pouvoir détecter la moindre réaction sur son visage puis lui dit :

« J’ai besoin de savoir si tu comprend ma démarche…
Je ne me connais plus depuis hier et ne sachant pas de quoi je suis capable je me refuse à prend le moindre risque… J’ai besoin d’aller dans cette école…
Pour qu’ils m’apprennent qui je suis, pour qu’ils m’enseignent la façon de contrôler mon pouvoir…
S’il m’arrivait de blesser quelqu’un accidentellement je ne me le pardonnerait jamais… jamais je donnerais raison à ma mère…
Mais…
Et c’est important pour moi…
Si je suis venu te voir c’est par ce que j’ai besoin de toi…
…
New York… Comme le dirait ton frère … C’est pas si loin…
Je sais que c’est cruel… Je sais que je ne devrais pas te demander cela…
Mais tu es la seule personne qui compte pour moi, la seule personne que je ne veux pas perdre… La seule personne qui me reste…
…
Est-ce que tu étais sérieuse tout à l’heure ?
Lorsque je prendrais le monorail tout sera fini ? »

Il savait qu’en disant ceci il prenait le risque de gâcher ce moment magique, mais il ne pouvait retenir ses paroles…
Il avait besoin de lui dire et il avait besoin de savoir.

William fut rassuré lorsqu'elle lui dit qu'elle ne savait pas se qui allait se passer.
Ces quelques mots étaient pour William un réconfort par rapport à ce qu'elle avait dit précédemment, leur histoire n'était pas obligatoirement terminée s'il partait.

Mais son soulagement fut encore plus grand lorsqu'elle lui dit qu'elle voulait être avec lui...
Juste avant qu'elle ne le serre contre elle, William avait vu les yeux brillants de Mindy, il savait que cela était douloureux pour elle.
Il n'allait donc pas insister plus, il ne l'aurait d'ailleurs peut être pas fait si elle ne lui avait pas dit précédemment que tout serait fini... Il lui avait été impossible de rester sur cette image de fin inéluctable, mais maintenant l'espoir de ne pas la perdre était réel, tout allait beaucoup mieux....

« Merci …
Je sais que cela ne serra pas facile, mais maintenant j’ai l’espoir d’un futur avec toi et ceci suffira à me donner la force de vivre jusqu’à ce que nous soyons de nouveau réunis. »

Ils s’embrassèrent alors comme si c’était la première et dernière fois de leur vie, ce baiser avait toute la fougue de leur passion et toute la douceur de leur sentiment l’un pour l’autre.
William fit passer sa jambe par-dessus la jeune femme et tout en continuant de l’embrasser il se plaça sur elle, en forcent sur ces bras pour ne pas l’écraser.
Il quitta la bouche de Mindy pour descendre doucement en l’embrassant petit à petit, sur la joue puis sur le cou.
Il remonta légerement pour lui mordiller le lobe de l'oreille et lui glissa :
«Si on rendait ce moment inoubliable ?»

La jeune femme se calma lorsqu'ils s'embrassèrent à nouveau. Elle arrêta de trembler soudainement. Il n'avait pas l'intention de la laisser même si elle n'avait pas eu de réponse précise à ce qu'il lui avait demandé. Resteraient-ils ensemble? Elle n'en savait rien...mais pour le moment, elle n'était pas prête à partir. Elle soupira et s'abandonna toute entière à la délicieuse sensation qui s'était emparé d'elle. Elle retint son souffle en sentant qu'il passait sa jambe par dessus elle. Un feu brulait dans son corps entier et la proximité de William ne faisait qu'accentuer cette chaleur qu'elle pouvait quasiment voir émané de leurs deux corps. Les lèvres du mutant quittèrent les siennes et elle laissa s'échapper un petit soupir de déception. Elle soupira à nouveau, sentant des baisers dans son coeur, lui envoyant des frissons exquis d'un bout à l'autre de son corps. Il lui demanda si elle voulait rendre ce moment inoubliable.

"Tu veux dire, encore plus que maintenant?" souffla-t-elle.

Elle ne se serait jamais douté que ses oreilles pouvaient servir à d'autre sens que son ouie. Mindy se rendit compte qu'elle avait tord en sentant tous ses sens en alerte, prêts à recevoir de quelconques transmissions. Chaque respiration de William, chaque mouvement qu'ils faisaient déclenchait une nouvelle alerte dans son corps, une nouvelle sensation qui l'enivrait. Elle fut capable de soupirer:

"Je sais pas si je survivrais...mais on peut prendre une chance"

[HRP]Je laisse la musique sur le dernier poste, comme cela celui qui ne souhaite pas l'écouter peut facilement la trouver pour la couper...[/HRP]


William avait tout ses sens en éveillent, il voulait mémoriser chaque détail, l’odeur sucré de son parfum, le touché voluptueux de sa peau, la beauté de son visage de son corps…
Elle l’avait confirmée, pour elle aussi ce moment était déjà divin. William découvrait pour la première fois se qu’un jeune homme éprouve lorsqu’il sait qu’il est amoureux. Tout son corps tout son être bouillonnait, hurlait intérieurement.
***Mindy je t’aime…***

Mais il ne l’avait jamais dit et ne savait tout simplement pas comment le dire. Il pensait naïvement que cela se voyait et qu’il n’était donc pas indispensable de le dire haut et fort.
Les battements violant et puissant de son cœur, son regard ensorcelé, ses questions existentielles sur leur avenir, effectivement tout le laissait entendre, mais il l’apprendra sûrement un jour il faut toujours le dire.

Au lieu de cela et après avoir entendu Mindy dire qu’elle ne survivrait peut être pas mais qu’elle voulait tenter sa chance, il repris son chemin de baiser.
Il plaça le premier au croisement du coup et des épaules, il continua à descendre en laissant glisser ses lèvres sur la peau de la jeune femme, profitant de l’ouverture de sa chemise.
Il déposa le suivant sur le haut du sein droite de la jeune femme, juste avant la légère dentelle de ses dessous.

Il continua sa route pour aller embrasser le ventre puis le creux des reins de la belle.
Tout en insistant de baiser sur le creux de ses reins, il laissa glisser ses mains le long des épaules puis des bras de la si douce Mindy.
Alors qu’il arrivait sur ses avants bras, ses mains vinrent se rejoindre sur le bas de son ventre.

William arrêta alors brièvement ses baiser pour saisir le premier bouton du pantalon de sa douce.
Il dégrafa lentement les quelques boutons pour pouvoir placer la suite de ses baiser.

S’en suivit après des préliminaires sensuels une relation délicate et charnelle des deux nouveaux amants.

[HRP] J’ai passé la fin en vitesse rapide pour plusieurs raisons, la première étant qu’il y a des enfants parmi nous
La suivante que j’ai vu le saut temporel, le futur début des nouveaux cours etc… Bref même si la phase courtier est atemporelle et très prenante il ne faut pas que j’oublie le but première : arriver a l’institut…
Et enfin, c’est de toute façon souvent rapide les premières fois et surtout si les sentiments s’en mêle…

Bref j'ai pas envie de devoir mettre -16 devant mon premier topic RP... J'ai pas pris l'academy X pour autre chose que ce qu'elle est

J'ai vu mon poste éditer, j'allais ajouter : sauf si le courtier en a décidé autrement
[/HRP]

[Mindy porte une jupe, mais ce n'est grave. Certaines jupes ont des boutons ]

Mindy était restée le plus immobile qu'elle le plus qu'elle le put tandis qu'elle sentait les baisers de William descendre le long de son corps. Mais par reflexe, à chaque fois qu'il retirait ses lèvres, elle se soulevait, comme pour les suivre, qu'elles restent à jamais contre sa peau qui en demandait toujours plus. Elle se mit à respirer rapidement, comme si il y avait un risque pour elle de prendre de trop grandes respirations et de manquer quelque chose dans les délicieuses sensations que lui offrait les baisers de Will. Elle ferma les yeux, laissant complètement tomber sa tête contre le lit. Ne sachant pas trop que faire avec ses mains, elle les posa doucement sur les épaules et le tête de son copain. Lorsqu'elle sentit les doigts de William tenter de dégraffer le bouton de la jupe qu'elle portait, elle le laissa faire, mais plaça ses mains de façon à ce qu'il n'aille pas plus loin...pas pour le moment. Elle avala difficilement, sa bouche sèche. Mindy finit par souffler, sa voix sacadée par l'incertitude et une excitation grandissante:

"William...Je n'ai jamais...avant...Tu es le premier. Je crois que je t'aime..."

Mindy leva la tête pour le regarder. Elle aurait voulu qu'il continue, mais avait peur. Elle appréhendait le moment où il l'aimerait, où ils s'aimeraient, même si elle le désirait. Elle caressa tout de même les épaules de le dos de William de ses petites mains maintenant timides. Elle saisit le menton de Will, le faisant remonter légèrement et, se penchant, elle l'embrassa une dernière fois. Elle prit quelques respiration et fit lentement glisser ses mains de Will à sa taille. Elle passa ses pouces sous la ceinture de sa jupe et se mit à la faire lentement glisser. À ce moment précis, un bruit se fit entendre dans le corridor et la tête de Fred apparut dans l'encadrement de la porte:

"Mind, je m'excuse, j'aurais pas d-...Qu'est-ce que?"

Fred se figea dans la porte, tombant sur sa soeur et William en plein action - ou sur le bord de...Mindy se redressa, entrainant William en même temps, poussant un cri de surprise. À cet instant précis, William fut transpercé d'une vive douleur dans le ventre. Il lui semblait qu'on venait de le transpercer de dizaines d'aiguilles à tricoter. Avant que la douleur ne le fasse perdre conscience, il remarqua le visage affolé et blanc comme un linge de Mindy et entendit la voix de Fred qui criait:

"Non!"

Puis, le néant.

:::::::::::

Will sentait qu'on le transportait, il entendait des bruits autour de lui et il pouvait sentir une lumière lui bruler ses paupières fermées. Les voix devinrent plus claires et il reprit tranquillement conscience. La douleur n'était plus, il se sentait dans un état second, drogué sans aucun doute. Il reconnut alors les murs blancs d'un hôpital et entendit la voix de Mindy entrecoupée de sanglots qui discutaient avec son frère - il reconnut sa voix aussi. On le souleva lentement et le déposa sur un lit d'hôpital. Bien qu'il ne ressentit aucune douleur, il senti quelque chose tirer dans son ventre. Il ouvrit les paupières voyant tout autour de lui un gros nuage qui lui bloquait la vue. Le nuage se dissipa lentement il le visage d'une jeune infirmière lui sourit:

"Bonjour, Monsieur Gill. Je m'appelle Joyce. Je serai votre infirmière pour aujourd'hui. Reposez-vous. Je reviendrai plus tard. Vos amis sont ici, mais vous devriez dormir un peu...L'opération a été très exigeante pour vous."

[HRP] Oups j’étais resté sur la première tenue… [HRP]

William avait remarqué les cambrures de la jeune femme comme pour ne jamais perdre le contact physique entre eux, puis l’accélération de sa respiration. Les sensations exquises que ressentait William semblaient être partagées…
Mindy avait placé ses mains sur sa jupe pour signalé que cela allait peut être un peu vite et elle ajouta qu’elle ne l’avait jamais fait avant. Mais se qui retint encore plus l’attention de William fut les quelques mots qui suivre Je crois que je t’aime… Ils résonnèrent dans la tête du jeune garçon, Mindy aussi éprouvait ce sentiment, ils étaient donc tout deux en train de tomber amoureux.

« Excuse moi… On a tout notre temps… Et moi aussi je le crois… Je t’aime… »
Mindy l’embrassa et saisie les mains de William pour les faire glisser lentement à sa taille. Puis alors qu’elle commençait à faire glisser sa jupe le long de ses cuisses, le rêve se transforma en cauchemar.

Fred venait d’apparaître dans l’encadrement de la porte.
Par réflexe Mindy se redressa entraînant William avec elle et alors qu’il était presque totalement relevé une douleur violente et intense lui perfora le ventre…
William eu juste le temps de pensé en regardant le visage blafard de la jeune fille :
***J’ai compris, plus rien de bien peu m’arriver sans que cela ne se transforme en catastrophe…
Je sauve mes parents, mais je suis devenu un monstre de mutant et ils me rejètent…
Mindy me dit qu’elle m’aime, on s’apprête à fusionner se sentiment et non seulement son frère débarque a l’improviste mais en plus mon ventre explose…***

::::::::::

Alors qu’il réouvrait difficilement les yeux, il sentait un tiraillement dans son ventre.
Ceci n’avait donc pas été un mauvais rêve, il avait bien été transpercé de part en part par quelque chose.
Il ne s’était pas encore habitué à la lumière, mais il avait entendu Mindy et son frère juste à coté.
Alors qu’il allait parler une voie non familière lui appris qu’il était à l’hôpital et qu’il fallait qu’il se repose car il venait de subir une opération éprouvante.
« Merci madame, ça va aller je vais me reposer… »
Pendant que l’infirmière partait il s’apprêtait à soulever le drap pour voir se qui lui tiraillait le ventre, mais il se mit à réfléchir à la situation.

*** Un hôpital… Une opération…
Mais depuis combien de temps je suis là ???
Et est-ce qu’ils ont prévenu mes parents ???
Non…
Je ne voulais pas mêler Mindy à tout ceci… La police va savoir qu’ils m’ont aidé…
Il faut que je parte, vite…***

Il appela Mindy et Fred et leur dit a voie basse :
« Dites moi qu’ils n’ont pas prévenu ma famille et dite moi que je ne suis la que depuis quelques minutes…
Il ne faut pas rester là, venez m’aider il faut qu’on parte vite d’ici.
Je ne veux pas que vous ayez des problèmes à cause de moi… »

William tentait de se relever, il n’avait même pas à l’esprit d’interrogation sur ce qu’il c’était passé dans la chambre de Mindy… Ils étaient tout trois des mutants et à cause de son hospitalisation ils couraient pour lui un grand danger à rester ici.

Il s’en voulait de les avoir mis dans cette situation.
« Je suis désolé, je ne voulais pas vous mêler à tout ceci, il faut que je parte vite à New York avant que la police soit aussi à vos trousse… »

William ne put se lever, Fred lui avait sauté dessus et l’avait plaqué de toute ses forces pour el maintenir couché.
William ne s’était pas débattu par surprise puis lorsque Fred lui indiqua qu’il avait tout géré, il se détendit.
Une légère douleur lui avait de toute façon indiqué que la meilleure chose était certainement le repos.

Il avait vu Mindy fuir derrière les rideaux du lit, il n’avait pas compris sur le coup. Sûrement aussi par ce que Fred l’avait surpris également, mais maintenant il avait le temps d’y penser.
Et cela l’inquiétait, est-ce qu’elle le fuyait, est-ce que c’était lui qui avait provoqué tout ceci, l’avait il blessé elle aussi.
Fred faisait monté encore plus l’inquiétude de William, il venait de dire qu’il leur avait fait peur, qu’il avait cru qu’ils allaient le perdre.
William devait être vaseux et son cerveau avait du mal à comprendre l’explication, qui pourtant était évidente…

William se reconcentra sur Fred lorsqu’il l’entendit reparler de la situation dans laquelle il les avait trouvé dans la chambre de Mindy. Et il pria pour que se moment passe vite, il savait que Fred allait lui passer un savons. Mais c’était sans compté sur Mindy qui l’arrêta suite à un magnifique jet d’oreiller en plein visage.

Fred avait remarqué la gêne sur le visage de William, mais il prit sûrement cela pour de la peur, car il continua a le rassuré en lui indiquant que la police ne viendrait pas ici, puisqu’on n’était plus à Buffalo.
Il avait décidément bien géré, d’en l’état où était William il ne situait pas bien Weschester, mais il savait que c’était prés de New York et c’est donc tout ce qui comptait.

« Merci Fred tu es un chef, je sais pas comment tu as fait ça mais tu es vraiment très fort… »
William avait eu de nouveau un tiraillement dans le ventre il dit alors.

« Vous savez se qui met arrivé, ça me tire dans le ventre, c’est supportable, mais je me sens faible… C’est moi qui aie fait ça ? »
Il eu une pensé pour Mindy et ne sachant toujours pas pourquoi elle se cachait, il tourna la tête dans sa direction et ajouta :
« Mindy tout va bien, dit moi que je ne t’ai pas blessé ?
Mindy… »

Si la réponse avait été positive il ne se l’aurait jamais pardonné, Mindy était devenu sont seul lien avec la vie… Elle était devenue sa raison de vivre, de se battre pour contrôler ses pouvoirs.
A aucun moment il ne pensa que cela pouvait être elle qui l’avait blessé, suite à la situation délicate que l’arrivé de son frère avait provoquée…

"Je sais, je suis fantastique. Monsieur Fantastique." annonca Fred en croisant ses bras avec un air soucieux tout de même.

Visiblement, il avait encore le fait qu'il essaie de coucher avec sa petite soeur sur le coeur. Il se recula et soupira. William voulut savoir ce qui lui avait fait si mal dans le ventre. Il voulut aussi savoir si Mindy s'était fait mal et le grand frère baissa la tête avec tristesse. Soupirant à nouveau, il se frotta les tempes, comme si elles lui faisaient vraiment mal. Il se leva très lentement et s'éclaircit la gorge:

"J'vais être pas loin...Garde tes mains et tout le reste pour toi, Gill. Sinon je t'éclate - Oui très bien, très bien, je m'en vais..." termina-t-il en regardant derrière le rideau l'instant d'une seconde.

Mindy lui avait fait signe silencieusement de ne pas continuer sa pensée. Au moment où Fred passait la porte, la refermant derrière lui, Mindy apparut aux côtés de Gill. Elle avec les bras et la nuque recouverte de bandages de cotton blanc qui n'était pas beaucoup plus pâle que son teint actuel. La jeune femme avait les yeux rouges, signe d'un manque de sommeil et d'un long moment à pleurer. Elle prit la place de son frère et murmura d'une fois enrouée et fausse de par son nez bouché:

"Ils t'ont reconsu en place..."

Elle prit une grande respiration, incapable de faire sortir un autre son. Ses yeux se remplirent de grosses larmes et ses lèvres tremblaient, ainsi que tout son corps, alors qu'elle souffla, non pour qu'il garde le secret, mais parce qu'elle n'était pas capable de parler à voix haute:

"Je suis désolée...Tellement désolée...J'ai pas fait...c'était un accident...Fred nous a surpris et...j'ai eu peur...j'ai cru...je sais pas...c'est partit tout seul. Tout seul."

Mindy prit sa tête dans ses mains, elles aussi recouvertes de bandages. Elle se mit à sangloter, incapable de reprendre son souffle ou d'arrêter de pleurer. Elle lanca quelques mots entre deux sanglots:

"Tu - as été - transpercé par ... moi."

William était inquiet, il n’entendit même pas Fred faire de l’humour, il n’avait pas quitté du regard les rideaux, espérant y voir sortir sa belle.

Mais les mots suivant de Fred l’obligèrent à quitter les rideaux. Il ne pouvait pas le blâmer, si lui-même avait une sœur il réagirait sûrement pareil.
Il aurait aimé lui dire comment il aimait sa sœur, mais dans une situation comme celle-ci le silence était de mise.
Par respect, William se tue donc et écoutât l’avertissement de Fred, puis le regarda sortir de la chambre.

William fut à moitié soulagé lorsqu’il vit Mindy, les bandages l’empêchaient d’être totalement serein.
Elle prit la parole, d’une voie à peine audible et légèrement enrayé, William était totalement pendu à ses lèvres, il voulait savoir comment elle allait.

Au lieu de cela elle tenta de lui dire avec des mots étranges ce qu’il lui était arrivé…
*** reconçu en place ???***

William n’eu pas le temps de réfléchir plus il la vit souffrir et ceci lui glaça le sang, il lâcha juste sur un ton complaisant et tendre : « Mindy…. »
Elle continua toujours avec une voie fragile et très faible.

Elle s’excusait, elle n’avait pas fait exprès, elle n’avait pas contrôlé… Même ses mots ne permirent toujours pas à William d'ouvrir les yeux, il était trop obnubilé par le bien être de la jeune fille, il voulait entendre que tout allait bien pour elle, qu’elle ne souffrait pas ou plus…

Lorsqu’elle s’effondra entre ses mains, William fit un effort, oubliant les tensions dans son ventre, il se précipita et pris la jeune femme dans ses bras.
Et elle lui permis enfin de comprendre qu’il n’était pas à l’origine de l’accident, c’était elle, elle l’avait transpercé…

« Mais… Mais… »
Il était presque rassuré, ce n’était pas lui qui avait causé cet accident, il était partit pour demander des explication, mais il n’était toujours pas rassurer sur la santé de Mindy.

« Toi tu vas bien ? Tu ne souffres pas ? Pourquoi tu as des bandages ?
Je ne t’ai pas fait de mal ?
Tout se qui compte pour moi c’est toi…
Dit moi que tu vas bien !!! »

Avant aujourd’hui William n’aurait pas prédit sa façon de réagir à une telle situation, se faire empaler par sa petite amie…
Maintenant il sait, cela lui est égal du moment qu’elle n’a rien. William commence déjà à se faire à sa nouvelle condition de mutant. Son référentiel a changé, ce qui était anormale avant est en train de devenir commun…

[C'était recousu, désolé]

"Arrêtes! William! Ne me touche pas!" s'écria-t-elle.

Elle le repoussa et se remit à pleurer sans pouvoir se contrôler. Mindy secoua sa tête frénétiquement, comme si rien n'allait dans ses pensées. Par la fenêtre, la tête de Fred passa, jetant un coup d'oeil à l'intérieur, mais n'entrant pas dans la pièce. Elle finit par lever des yeux désespérés et lancer:

"Je viens de passer à deux cheveux de te tuer et tu veux savoir ce que j'ai? Mes bandages? Je vais te le dire! Tu veux le savoir?!"

Mindy arracha furieusement ses bandages dévoilant sur ses bras, ses épaules et sa nuque des vingtaines de trous qui n'étaient pas encore cicatrisés. Elle serra les dents, de chaudes larmes de colère coulant sur ses joues:

"C'est par là qu'ils sortent, d'accord? Oui ca fait mal! À chaque fois...Toujours...c'est pour ca qu'il ne faut pas que...je les utilise..."

Son corps se mit à trembler. Elle n'aurait pas du enlever si rapidement les bandages, certaines plaies s'étaient réouvertes et commencaient à saigner. La jeune femme grimaca et attrappa les vieux bandages pour éponger le surplus de sang avant qu'elle n'aille voir l'infirmière pour de nouveaux bandages...Elle baissa la tête et dit:

"On peut pas être ensemble, Will...Je ne peux pas être avec personne...Tu dois aller à ton Institut..."

William fut blessé lorsque Mindy le repoussa, mais les larmes de la jeune femme le préoccupa plus que se simple rejet.

Elle semblait énervée, elle réagissait violemment aux inquiétudes de William… Elle en arracha ses bandages laissant apparaître des trous sanguinolent un peut partout.

Elle continua toujours aussi énervée en indiquant que c’était par ces trous qu’ils sortaient et que cela était très douleur à chaque fois.
Puis elle trembla, elle avait mal et tenta de rafistoler quelque uns de ces bandages.

C’est à ce moment qu’elle asséna le coup de grâce à William en lui annonçant qu’il ne pouvait pas être ensemble… Qu’il devait partir pour l’institut…

William avait mal, bien plus mal que lorsqu’elle lui avait transpercé le ventre.
« Mindy… Tu ne peux pas… Je suis désolé…
Je ne voulais pas te faire de mal…
…
Je suis en vie et j’ai besoin de toi…
Tes mots sont bien plus douloureux que mes blessures…
…
Nous sommes des mutants… Tout les deux… Et nos accidents de couples sont forcement plus dangereux que pour le commun des mortels… Des couples normaux se retrouvent également à l’hôpital après des disputes ou des accidents domestiques…
Ma mère est infirmière je sais de quoi je parle… Un accident est un accident… Seul la vie et les sentiments comptent…
…
Sache que je ne t’en voudrais jamais quoi que tu décides… Je vais allez dans cette institut, mais je ne lâcherais pas prise… Je t’aime…
Je vais allez dans cet institut pour en apprendre plus sur les mutants… Sur nous… Mais je reviendrais et j’espère que d’ici là tu m’auras pardonné…
Et j’espère que ce jour là nous pourrons vivre normalement…
… »

William ne savait pas si les mots qui étaient sortit de sa bouche étaient les bons… Ceux qui auront calmer les choses… Mais c’est se qu’il ressentait…
C’est se qu’il espérait…

Même si cela lui faisait mal, il comprenait Mindy, lui-même s’en serait voulu si cela avait été lui qui l’avait blessé. Il lui aurait même sûrement également dit qu’il ne pouvait être ensemble, mais William se battrait pour lui prouver qu’ils avaient tord de l’avoir pensé tous les deux…
Ils vivraient un jour heureux comme tout le monde… Comme des gent normaux…

C’était le vœu pieux d’un jeune homme bientôt majeur…
[HRP](Dès la fin de la phase courtier puisqu’en mode vie nous serrons le 9 mars 2108)[/HRP]

"Me faire du mal? Es-tu aveugle?! Tu ne me fais pas mal! JE me fais mal!" s'exclama-t-elle.

Mindy secoua la tête, comme si elle ne voulait pas entendre les paroles de Will. Elle ne pouvait pas les écouter. Si elle l'écoutait, elle reviendrait sur sa décision de le laisser partir et de s'en aller très loin. Ils seraient dans le même État...C'était trop près. Elle était encore trop près, elle pouvait lui faire mal. La jeune femme s'immobilisa lorsqu'il parla de couples normaux qui devaient aller à l'hopîtal eux aussi. Des couples normaux se faisaient mal?

"Alors je ne veux pas être en couple tout court! Je ne veux pas faire de mal à personne! Arrête de t'excuser! Tu n'as rien à te reprocher! C'est de MA FAUTE!"

Elle se tut subitement et leva les yeux lentement vers William. Elle se pencha et lui prit les mains doucement, pour ne pas se faire mal. Elle murmura:

"Je t'aime, Will...De tout mon coeur. Mais pour le moment, je ne sais pas si j'ai la force de continuer d'être avec toi. Mais je t'aimerai toujours, ça je le sais. Il faut juste que je réfléchisse...Que je prennes du recul."

Mindy secoua la tête encore une fois et ajouta:

"Je t'aime, William...Et tu dois aller à ton école. Je t'y rejoindrai un jour. Et ce jour-là, nous pourrons être ensemble. Donne moi du temps."

Tout se qui sortait de la bouche de Mindy était négatif, elle rejetait tout en bloque, elle était certainement encore sous le choc…
Elle ne comprenait pas que William puisse s’intéresser plus à elle qu’à lui.
Elle ne voulait pas être un couple…

Tous ces mots étaient lourds et douloureux pour William, mais heureusement pour le jeune homme ce qu’elle précisa par la suite le redonna espoir.

Elle avait besoin de temps, de recule mais elle l’aimait et elle l’aimerait toujours.
William était heureux, même si cela avait tout l’air d’une rupture potentiel, il savait en lui que cela finirait bien un jour.

Elle précisa même qu’elle le rejoindrait peut être même un jour à l’institut pour qu’ils soient ensemble.

La tristesse, la douleur des tiraillements laissaient place à un indicible bonheur qui illuminait son visage.

« Mindy…
Je comprends…
Je t’aime aussi…
… »

Maintenant qu’il était rassuré et que l’espoir était de nouveau devant lui, William se laissa allé et il ressentit une grande fatigue.
La fuite, la blessure, l’opération et toutes ces émotions avait épuisé les dernière forces du jeune homme, il eut juste le temps de dire : « Je… Je suis lessivé… Accepterais tu de me déposer un dernier baiser ? »

Mais William ne saura jamais si Mindy exhaussa ou non son souhait car morphe s’empara de lui.
Plus tard dans ses rêve se baiser dura l’éternité…

[HRP] Heureux de voir que la musique te plais, personnellement je trouvais qu'elle collait totalement à l'ambiance de ce RP [/HRP]

"Oui...reposes toi..."

Mindy se sentait horriblement mal de faire du mal comme ça à William. Pourquoi ne pouvait-il pas être simple comme les autres garçons qu'elle avait rencontré? Pourquoi ne pouvait-il pas l'oublier tout simplemenent comme les autres l'avaient si bien fait? Au fond d'elle, elle savait qu'elle ne voulait pas que William l'oublie. Elle aurait tellement voulut rester dans ses bras infiniment, mais ce n'était pas possible. Plus maintenant...Surtout qu'elle le mettait en danger à toutes les secondes qu'elle était avec elle. Elle ne savait pas ce qui déclenchait son pouvoir. Peut-être était-ce inévitable...Si ils avaient été jusqu'au bout, peut-être qu'il se serait aussi déclenché! Mindy s'avanca vers William lorsqu'il lui demanda un dernier baiser avant de s'endormir. Elle hésita quelques secondes pendant lesquelles le jeune mutant s'endormit immédiatement. Elle se colla tout de même contre lui, enfouissant son visage dans le cou de Will, respirant son parfum et caressa sa joue de la sienne. Elle passa ses doigts dans les cheveux du jeune homme et finalement déposa un doux baiser sur ses lèvres.

"Adieu, William..." murmura-t-elle, dans le creux de son oreille, l'embrassant avant de s'en aller.

~~

Lorsque William se réveilla, le soleil brillait. À croire qu'il n'avait dormit que très peu, mais lorsque Joyce, son infirmière entra dans la pièce, elle lui fit comprendre le contraire. En effet, après l'avoir salué, elle lui fit part de la durée de son repos: il avait dormit quasiment 24 heures en ligne. Après avoir ajusté ses couvertures, vérifié le soluté et regardé les cicatrices du jeune homme.

"Tout me semble parfait, monsieur Gill! Vous guérissez très bien, il n'y a pas de signe d'infection quelconque et vous réagissez bien aux médicaments. Tout devrait rentrer dans l'ordre dans les prochains jours! Vos cousins vous ont laissé une lettre. Ils ont dit que vous comprendriez si ils ne restaient pas avec vous jusqu'à la fin de votre séjour ici. Je reviendrai vous voir un peu plus tars. Reposez-vous encore..."

Et elle quitta la chambre, refermant la porte derrière elle, après avoir donné un envelloppe à William. L'envelloppe contenait 2 lettres. La première était écrite d'une main visiblement masculine et venait sans doute de Fred.

Salut Mec!

J'espère que tu vas bien! Désolé de ne pas être resté bien plus longtemps, mais nous devions rentrer rapidement à B-FLO. On t'a quand même préparé un sac avec quelques vêtements et l'argent qu'il me restait à la maison. T'auras assez pour aller jusqu'à ton école. J'ai trouvé un moyen de te mettre sur mon assurance et tout tes frais d'hopitaux sont couverts. Sauf si tu décides de faire le fou et de dépenser une fortume en radiographies et prises de sang! haha!

Fais attention, dude!

Bye

F.

La deuxième lettre était beaucoup plus courte. William devina que Mindy l'avait écrit:

Cher William,

Ait confiance en toi, tu es merveilleux. Tu feras de grandes choses.

Je t'aime,

Mindy

William était enfin reposé et d’après son infirmière cela était justifié, il avait plus que bien dormis.
On dit que la nuit porte conseil, William regrettait tout de même cet éloignement forcé avec sa douce.
Il avait imaginé une fin bien différente, mais c’était la vie, c’était d’ailleurs sa vie, celle d’un mutant…

Il mis quelques minutes à ouvrir les lettres de peur de ce qu’elles contenaient.
La lettre de Fred était touchante, ce mec avait un grand cœur…
La lettre de Mindy était succincte mais il y avait tout se qu’il fallait pour booster un jeune mutant amoureux et fraîchement recousu…

Il allait se rendre au plus vite dans ce fameux institut et il allait travailler comme un dingue pour comprendre et contrôler ses nouvelles capacités.
Il se donnerait sans compter et il serra une véritable éponge, tout se qu’on serra capable de lui apprendre il l’absorbera pour le jour j aider Mindy, si toutefois elle ne le rejoignait pas d’ici là.
Il aurait aimé l’appeler, mais tout ceci était encore trop chaud, trop présent, elle avait besoin de temps. Il reposa le téléphone qu’il avait pris inconsciemment dans ses mains, pour lui cela faisait une éternité, mais pour elle se ne serait sûrement pas suffisant.
Il devait attendre, il s’avait qu’il craquerait avant elle, que c’est lui qui l’appellerait en premier pour lui donner des nouvelles pour savoir comment elle allait, pour l’entendre…

Il plia soigneusement les lettres et les conserva précieusement dans ces affaires personnelles.
Il s’aperçu que cela constituait ces seules affaires personnelles, il n’avait rien d’autre que ces deux lettres de son ancienne vie. Même ses vêtements étaient ceux de Fred…
C’est à cet instant qu’il pensa pour la première fois à se donner une nouvelle identité pour sa nouvelle vie. Et c’est tout naturellement, au vu de son pouvoir, qu’il lâcha à voie haute :
« Gazz … C’est pas mal… »
Il ne remarqua pas tout les autres sens que cette nouvelle identité pouvait signifier. Mais sur le moment et vu les manifestations de son pouvoir, cela lui semblait convenir…

Il repris ses esprit et ne voulant pas perdre plus de temps, il fallait qu’il trouve où était l’institut exactement.

Il reprit alors le téléphone, composa le numéro des renseignements et dit dès qu’il entendit une voie décrocher :
« Bonjour, je cherche l’adresse de l’Institut Xavier à New York s’il vous plais. »
Puis il attendit patiemment la réponse.

"Un instant, s'il vous plait. Avez-vous dit: "Institut Xavier?""

La dame à l'autre bout du téléphone avait une voix très monotone qui lui fit l'effet d'un coup de marteau sur le crâne. Il se rendit rapidement compte qu'il s'agissait d'un robot. En effet, le service automatisé représenté par une femme donna rapidement l'adresse de l'Institut à William, sans poser la moindre question et la ligne se déconnecta. William se retrouva alors avec l'adresse entre les mains, mais le ventre encore douloureux de son opération. Joyce entra dans la pièce et le vit assis au téléphone, une adresse dans les mains et s'arrêta net.

"Monsieur, Gill." le prévint-elle. "Je crois qu'il serait plus prudent pour vous d'e rester quelques jours à l'hopital...Jusqu'à demain, au minimum. Le docteur ne vous laissera pas quitter avant. Si vous voulez, je peux lui demander de signer votre sortie de demain à l'avance."

L'infirmière déposa le plateau de nourriture sur la petite table près de William. Elle lui tendit une commande à distance, lui expliquant comment il pouvait ouvrir la télévision et choisir le poste qu'il lui plaisait. Elle lui expliqua aussi les boutons d'urgence si jamais il y avait quoique ce soit. Elle quitta la pièce et revint un heure plus tard avec le papier du docteur lui permettant de sortir de l'hôpital. Elle lui donna aussi ses prescriptions, lui rappellant que tout était couvert par les assurances et qu'il n'aurait qu'à passer par la pharmacie. Elle prit la peine de lui dire aussi que le papier était pour demain et qu'il devait se reposer d'ici là.

~~~~~

Après une longue journée à penser et à essayer de faire passer le temps et une nuit réparatrice, William se réveilla le lendemain matin, se sentant relativement bien physiquement. Joyce l'aida à quitter la chambre, demandant à une préposée de bien vouloir l'accompagner jusqu'à la sortie. Une fois à la sortie, il reconnut un silhouette qui l'attendait.

"Hey salut, mec!" s'exclama la voix de Fred. "Tu sors déjà? T'es un superman, dude! Un vrai! Une chance que j'ai demandé à la petite Joyce de me téléphoner dès que tu sortiras, hein? Sinon je t'aurais manqué!"

Fred s'approcha de lui, de sa démarche décontractée. Il entoura les épaules de Will de ses bras forts et le serra contre lui fraternellement.

"Alors? Comment tu te sens? Le ventre et le coeur en un seul morceau? ... Pas le même, hein! Deux différents, quand même!"

William avait obtenu l’adresse de l’institut Xavier et alors qu’il tentait de se relever, Joyce son infirmière entra.
Elle lui signala que ce n’était pas prudent de partir aujourd’hui et elle lui proposa même de préparer son départ pour le lendemain.
Au vu des douleurs encore bien présentes, William accepta et profita de cette journée pour se reposer.

~~~~~~~

Même si cette journée de repos a été bénéfique au niveau physique, elle a été dure mentalement pour William…
Une journée entière à ne penser qu’aux événements qui viennent de se produire, à repenser à toutes ces émotions.
Mais tout ceci était fini, Joyce l’avait aidé à sortir de l’hôpital, après l’avoir remercier comme il se doit, il sortit d’un pas décidé.

Et Fred le surprit, il était venu l’attendre… Ce mec incroyable était la juste devant lui, William pensa que même si pour lui grâce à ça téléportation cela devait être plus simple de ce déplacer, le geste de Fred le touchait sincèrement.
Il ne put contenir :
« Coool, Fred t’es top !!!
Je m’attendais pas à … Je suis touché…
Heu tu viens pas pour m’annoncer un truc triste au moins ???»

Fred le salua et lui expliqua comment il avait été au courant du jour de ça sortit.
Au vu de la démarche décontracté de Fred, William se dit qu’il n’y avait sûrement rien de grave et il se relâcha également.
Lorsque Fred le pris dans ses bras, William fut légèrement surpris, mais il en profita… Après un rejet, cette marque d’amitié était la bien venue.

Puis il lui répondit :
« Le ventre sa va mieux…
Le cœur c’est pas la grande forme, mais tant qu’il y a de l’espoir il y a de la vie… Ca va me motiver pour avancer…
Je préférerais évidement qu’elle soit la dans mes bras, mais je me contenterais de toi… »
William sourit.

« Merci Fred d’être venu.
J’allais chercher un moyen de locomotion jusqu’à l’institut Xavier, j’ai l’adresse. » Il sortit de sa poche le bous de papier où il avait griffonné l’adresse.

« Tu as repéré une gare ou un truc du genre dans le coins ? »

Il n’osait pas lui demander s’il était capable de les téléporter tout les deux, car a vrai dire il n’était pas très rassurer a l’idée de voyage par ce moyen là…

"Encore mieux qu'une gare, mec!"

Fred lui envoya un sourire éclatant et lui fit un clin d'oeil en se tapotant le torse. Il lui arracha l'adresse des mains et l'observa attentivement, se marmonnant à lui même. Il redressa rapidement la tête et jeta des coups d'oeil autour de lui. Pendant quelques secondes, William fut convaincu qu'il avait l'intention de se téléporter immédiatement, mais l'instant suivant, Fred remettait son nez dans le papier où il avait écrit l'adresse. Après avoir marmonné quelques autres paroles incompréhensibles, le jeune homme se redressa complètement et s'exclama:

"C'est pas loin d'ici! J'vais nous arranger ça, d'accord? Come, mon grand!"

Fred prit William par le bras doucement, mais avec une certaine poigne. Il l'aida à le suivre jusqu'au coin de l'hopital, près du garage des ambulances. Certain que personne ne le regardait, il dit:

"Ne t'inquiète pas. Ca fait pas mal et en plus, c'est comme ca que t'es arrivé ici, donc pas problème, n'est-ce pas? Tu vas voir, on va être arrivé en deux secondes."

Fred jeta un coup d'oeil à l'adresse et ajouta:

"Ok...2 minutes. C'est pas un endroit que je connais."

Gardant William bien contre lui, il mit en marche son pouvoir. William eut l'impression qu'on venait de l'arracher de sur terre, comme si une main invisible et surpuissante l'avait empoigné et l'avait tiré contre l'attraction terrestre. Pendant quelques secondes, il se sentit complètement libre: libre de douleur, libre de tracas, il était tout simplement vide. Il n'y avait rien autour de lui, sauf des couleurs éblouissantes et finalement, un poids énorme lui retomba sur les épaules. Ses pieds touchèrent le sol avec force et il eut l'impression que ses genoux ne résisteraient pas son poids, si lourd comparé à la légèreté qu'il avait ressentit quelques secondes auparavant. Will sentit le contact de Fred près de lui, tandis que ce dernier essayait de l'aider à rester sur ses jambes:

"Ouais c'est pas facile la première fois! Tiens. Nous voilà rendu, frère."

William leva les yeux sur une immense grille autour d'un gigantesque manoir. Vu de l'extérieur, l'Institut semblait énorme! Tandis que Fred poussait la grille, une voix féminine déclara:

"Détection... Signature mutante confirmée. Bienvenue à l'Institut Xavier, messieurs."

Fred, plutôt mal à l'aise, ajouta:

"Non moi je reste pas. Je suis le taxi..."

Fred se tourna alors vers William et lui envoya un sourire. Il enfonça ses mains dans ses poches avec gêne et dit d'une petite voix:

"Mec...C'était pas mon idée. Mais...Mindy a un "message" pour toi. Donc..."

Fred se pencha vers Will et le prit dans ses bras, de la même manière qu'un peu plus tôt. Fraternellement et amicalement. Il hésita quelques secondes avant de déposer un baiser sur sa joue et soupira, quelques secondes avant de disparaitre:

"Qu'est-ce qu'on ferait pas pour sa petite soeur...Courage, Mec. On t'écrira!"

[Voilà! Ton courtier est terminé! Je t'invite à poster ton arrivée dans l'Institut. N'oublies pas d'ajouter tes points d'évolution. Ce fut un courtier très plaisant pour moi. Merci et bonne continuation.]