Re: Une fuite désespérée

Visiblement Gabrielle avait refroidit les ardeurs du jeune homme et elle ne le regrettait pas. D'ici quelques heures, elle serait partie d'ici et elle resterait dans l'esprit du jeune homme un souvenir agréable quoique quelque peu étrange.
La dresseuse s'était avancée au milieu de la piste accompagnée d'un jeune homme. Celui-ci semblait dans un état de transe. Gabrielle sentit un frisson la traverser lorsqu'elle se concentra sur son regard. Il semblait si vide.
Des interrogations tournoyaient dans sa tête. Comment ce jeune homme qui paraissait tout à fait normal pouvait-il avoir un lien avec ces hommes-bêtes dans le présentateur avait parlé?

La matrone entra sur la piste aux étoiles, suivie d'Adam, avançant malgré lui à la suite de la dresseuse. En fois au centre, le félin leva ses yeux émeraude hypnotisant sur la foule qui l'entourait à présent. Il posa ensuite son sombre regard sur les "jouets" autour de lui et enfin sur la petite télécommande sur laquelle allait maintenant appuyer son tortionnaire.

Un spasme traversa le corps du mutant, une grimace de douleur déforma son visage. L'homme tomba ensuite au sol, à quatre pattes. Sa respiration devint plus présente et plus profonde encore. Ses muscles ondulèrent bizarrement sur son corps robuste, pendant qu'un poil aussi noir qu'une nuit sans lune recouvrait rapidement tout son être et qu'une queue lui pousse du bas du dos.

Les mains du jeune homme devinrent enfin des pattes griffues, sa tête se releva subitement, dévoilant un rictus sardonique, avant que son visage devienne celui d'une panthère noire adulte.
Un rugissement à glacer le sang emplit la salle, Adam n'existait plus, un fauve féroce faisait maintenant face à la foule.

Gabrielle ne se serait jamais attendu à celà. L'homme tomba soudainement à terre et sous ses yeux, il se transformait en panthère.
Elle retient un cri d'horreur qui enflait peu à peu dans sa gorge.
Un monstre...Cet homme était un monstre tout comme elle...
Lui revint alors à l'esprit comme un film fou tournant à 1000 à l'heure, une autre histoire qui lui était arrivé.
Comme si le barrage de ses souvenirs s'était brisé et que les flots rugissants l'envahissaient à présent.
Elle se souvenait de la foule, de son amie à ses côtés, de l'odeur de pop-corn et de sucre.
Elle avait rit lorsque la jeune femme l'avait choisi pour son tour et son amie de l'époque lui avait jetté un regard envieux.
Puis, il y avait eu le drame et la mort de l'artiste.
Gabrielle regardait cet homme-bête et elle savait quelque part qu'ils avaient quelque chose en commun.

[hrp : un seul post par tour, Gabrielle.]

Une moue satisfaite sur son visage dominateur, la dresseuse se retourna vers l'assemblée, qu'elle salua avec fierté. La salle était étrangement silencieuse malgré l'orchestre du cirque. Seuls les pleurs de quelques enfants en bas âge venaient troubler le charme qui s'était abattu sur le chapiteau.
Le public avait les yeux rivés sur Adam et retenait son souffle.
Jonathan s'était penché en avant sur le banc, incrédule.

"Ca alors..." balbutia-t-il, médusé.

La dresseuse se retourna vers Adam. Elle détacha un fouet qu'elle portait à sa ceinture, et dans un claquement cinglant, ordonna au mutant-félin de monter sur l'un des petits podium, tel un animal docile. Adam n'eut d'autre choix que de répondre à l'impulsion nerveuse induite par la puce électronique.
D'un bond, il grimpa sur l'un des podiums. Les clowns revinrent en piste pour enflammer les cerceaux, leurs sourires décalqués étrangement discordants.

D'un nouveau claquement de fouet, la dresseuse fit sauter la panthère à travers le cerveau enflammé. La foule se mit enfin à réagir, et c'est un tonnerre d'aplaudissements qui se déversa sur la dresseuse et son jouet. Les bruits affolèrent un peu Adam.

La peur des flammes, le claquement assourdissant du fouet, la clameur du public, qui dégageait bien malgré lui des phéromones phobiques, poussèrent la bête-humaine dans ses retranchements.
Le pelage d'Adam avait senti la caresse brûlante du cerceau de feu.
Tous ces paramètres mélangés provoquèrent la frénésie de la panthère, qui descendit de on podium sans en avoir été priée par la dresseuse.
Cette dernière fronça un sourcil, décontenancée : fort heureusement elle faisait dos au public. Elle enclencha à nouveau le dispositif dissimulé dans sa main, mais rien n'y fit : l'esprit d'Adam était dominé par sa peur primitive et son instinct de survie. Il se mit à feuler dans sa direction, montrant les crocs. Certaines personnes dans le public soudain mal à l'aise, descendirent avec précaution des gradins pour quitter le chapiteau.

"Dis donc, il a l'air plutôt en pétard là..." parvint à articuler Jonathan, qui se tenait très raide sur le banc, comme si son corps préparait inconsciemment une facilité pour fuir.
Sur un signe de Monsieur Loyal, qui se tenait derrière un pan de rideau, les clowns revinrent en piste, mais seul le maquillage leur dessinait à présent un sourire. Leurs visages tendus, ils se mirent à encercler Adam, des fouets à la main.

Le présentateur reprit la parole, après un larsen désagréable dans le micro, qui ne fit que renforcer l'atmosphère irréelle qui régnait sous le chapiteau :

"Mesdames et Messieurs, restez à vos place, notre homme-bête semble va aller rejoindre ses petits camarades en attendant d'être plus disposé !"

[hrp : Gabrielle poste en premier, on ne peut pas attendre plus longtemps]

[Vraiment désolé du retard, je pensais que c'était à Gabrielle de poster, autant pour moi et encore sorry.]

Adam exécutait à la perfection tout ce que lui demandait la dresseuse. Cependant, au moment où elle l'obligea à traverser un cercle de feu, le sang du jeune homme ne fit qu'un tour. Il perdit complètement le contrôle, sentant même que l'implant n'avait plus vraiment d'effet sur lui. Mais, la peur, le stress, la colère qui régnait dans son esprit, libéra totalement la bête furieuse qui sommeillait en lui.

La mine déconfite de sa maîtresse fit feuler de plaisir la panthère furieuse. Les corcs couleur de lune se dévoilèrent, tandis que la animal s'approchait de la femme, oreilles baissées, l'air menaçant. Plusieurs personnes dans les gradins proches du cercle central, quittèrent la salle, lançant des regards apeurés au prédateur.

La clowns entrèrent alors en piste, fouet à la main, alors que le présentateur tentait de calmer la foule. Les coups de fouet excitèrent encore plus le fauve, qui tenta tout simplement de sauter à la gorge de son dresseur, avec la ferme intention de lui arracher la carotide d'un coup sec.

Le spectacle était des plus impressionnants, mais Gabrielle se sentait mal à l'aise. Le public acclamait ce mutant comme s'il n'était qu'une simple bête, dénuée de toute conscience, de tout humanité.
Gabrielle était à la fois fascinée et dégoutée.
Mais soudain, tout sembla dégénérer...La dompteuse ne controlait plus rien, les autres artistes faisaient de la figuration pour cacher leur difficulté.
Le public le sentit et certaines personnes s'enfuirent.
Gabrielle, cependant, ne ressentait pas vraiment la peur, ou alors l'envie d'en savoir plus l'emportait sur sa terreur.
Jonathan bafouilla quelque chose à ses côtés mais elle ne lu irépondit pas et lui jetta juste un regard rapide. Sa peur qu'elle percevait dans sa voix et dans son attitude lui donnait envie de rire. Elle se demandait où se trouvait à présent ses grands preceptes sur les mutants et les monstruosités de la nature.
Gabrielle reposa son regard sur la piste, elle ne pouvait detourner les yeux de la panthère. Il se dégageait du félin une telle animalité, une telle fureur...
Cependant, la femme était en danger. La panthère la menaçait.
Gabrielle devait agir et changer les choses. Aujourd'hui, elle avait le choix et pouvait transformer ses erreurs passées. De meurtrière, elle deviendrait sauveuse.
Mais encore fallait-il arrêter la bête qui s'appretait à fondre sur la jeune femme...
Elle se tourna vers Jonathan.

"Il faut faire quelque chose où elle va mourir..."dit-elle d'une voix rapide et pressante au jeune homme.
Elle jetta des coups d'oeil aux objets qui l'entouraient.
"Il n'y aurait pas un tuyau d'arrosage ou une torche pour faire fuir l'homme-panthère avant qu'il ne la tue?"posant la question pour elle-même autant qu'au jeune homme.

D'un bond agile, la panthère se rua à la gorge de la dompteuse, qui s'écroula sous son poids. Elle eut néanmoins la présence d'esprit de rouler sur le côté évitant de justesse un coup de croc qui aurait pu lui être fatal.

L'attaque poussa le reste du public à battre en retraite dans la plus grande panique. Le spectacle leur semblait beaucoup moins amusant tout à coup. Les gens s'engouffraient dans la sortie du chapiteau, se bousculaient voire se marchaient dessus dans les gradins, d'autres arrachaient carrément des pans de tissus à la tenture pour se frayer un chemin vers la liberté. Plusieurs personnes tombèrent carrément des gradins dans la panique générale. Les gens escaladaient Gabrielle pour passer vers le bord des gradins, pendant que jonathan tentait de les contenir tant bien que mal, se prenant quelques coups au passage.

Une expression d'illuminé prit possession de ses traits lorsque Gabrielle parla d'action.

"Qu'elle meurt ! Elle l'aura cherché, c'est elle qui a déchaîné ce monstre sur nous !" lui cria-t-elle pour que Gabrielle puisse l'entendre. Il se saisit de son poignet.

"Viens, il faut partir !"

Rien de ce qu'elle cherchait ne figurait dans le champ de vision de la jeune mutante en fuite. Sur la piste, Mr Loyal armait un fusil à l'entrée des coulisse, visiblement prêt à faire feu sur la bête hors de contrôle.

Le félin au pelage aussi noir qu'une nuit sans lune, avait maintenant la possibilité d'en finir avec son tortionnaire. Cependant, juste au moment où la bête allait croquer dans le cou de la dresseuse et apprécier le sang chaud lui couler dans la gorge, celle-ci se dégagea in extrémis en roulant rapidement sur le côté.

La tension était à son comble, les spectateurs se mettaient à fuir en tout sens poussant des cris hystériques, allant jusqu'à déchirer la toile du chapiteau afin de trouver une échappatoire. La panthère elle, s'était retourné et jugeait maintenant ses adversaire, grondant sinistrement tout en les fixant de ses yeux émeraude, les uns après les autres.

Soudain, les oreilles du fauve palpitèrent. Le bruit d'une arme que l'on charge était arrivé à son ouïe fine. Se sentant en danger, l'animal sauta dans les gradins en rugissant, puis galopa en direction de la sortie le plus rapidement possible, tentant de mettre le plus de distance possible entre elle et se assaillants.

Gabrielle était perdue, elle ne savait pas ce qu'elle devait faire. C'était la panique sous le chapiteau et la tension était à son comble.
La dresseuse manqua même y laissait la vie, mais un instinct de survie puissant lui permis de s'extraire à temps.
Jonathan préconisa une sorte rapide mais Gabrielle hésitait. Devait-elle laisser la dresseuse aux griffes de cet homme-bête?
Cependant, la venue du Monsieur Loyal armé, la poussa à prendre une décision.
La bête montait dans les gradins, ils étaient en danger immédiat. Elle passa l'éponge sur les paroles égoiste et haineuses du jeune militaire.

"Oui, il faut partir tout de suite."

Elle lui jetta un regard rapide et se mit aussitôt à courir vers la sortie la plus proche et la plus éloignée de la bête.

Suivant la marée humaine et Jonathan, Gabrielle se mêla à la bousculade vers la sortie, mais dans le tumulte, elle perdit rapidement le militaire de vue.
Adam quant à lui redevenait peu à peu humain.

"C'est bon, allez-y !" cria la dresseuse lorsque le mutant fut redevenu une cible "classique".
Le tir retentit mais Adam avait déjà disparu derrière la toile du chapiteau. Au lieu de ça, un hurlement de douleur féminin répondit au coup de feu. Une spectatrice avait été touchée, mais Gabrielle, Adam et Jonathan cherchaient déjà un moyen de déguerpir du campement au plus vite.

L'air frais de l'après-midi leur fit du bien. Jonathan était toujours introuvable. Gabrielle nota cependant le garçon-panthère, hébété non loin d'elle. Un mutant, comme elle.

Adam était sortit juste à temps. Un coup de feu retentit derrière lui, puis un cri de femme.

*Raté cette fois-ci!*

Les spectateur n'avaient apparemment pas compris ce qu'il venait de ce passer. De plus, le jeune homme avait reprit forme humaine. Toujours sur pieds, malgré la fatigue, Ombre regarda autour de lui. Les gens continuaient à courir en tout sens et le tumulte ambiant allait masquer la fuite du jeune homme, à nouveau normal. Seule ombre au tableau, il était nu comme un vers, donc facilement remarquable, étant donné la blancheur de sa peau.

*Courez bande de fous! Courez!*

Puis il la vit. Une jeune femme, vraiment charmante, le fixait. L'homme panthère posa son regard vert émeraude sur elle, l'examinant sous toutes les coutures. Elle avait l'air de comprendre sa nature mutante, elle l'avait même sûrement vu reprendre sa forme originelle.

*Voici donc ma porte de sortie... Mais... Les autres... Il faut les aider... Merde! J'fais quoi!? Sauve ta peau avant Adam! Tu pourra toujours revenir pour sortir les autres mutant de ce trou à rat! Allez!*

Ni une, ni deux et en quelques enjambées à travers la foule, le mutant était au côté de la jeune femme. Il fit en sorte de ne pas paraître trop agressif puis déclara à brûle pourpoint :

"Aides moi à sortir de là! S'il te plaît! Tu es la seule qui ne part pas en courant en me voyant! Aides moi! Il y en a d'autres dans les loges derrière! Nous sommes comme leurs esclaves... Aides moi, je t'en supplie!"

Adam vacilla mais se reprit rapidement lançant des regards apeurés autour de lui, s'attendant à revoir d'un moment à l'autre ses tortionnaires.

Gabrielle avait courru dans la mélée, mais la foule humaine pressante l'avait séparée de Jonathan. C'était un chaos total. Les instincts les plus primaires de chacun ressortaient en cette occasion: ils devaient sauver leur peau coute que coute.
Un cri féminin retentit et Gabrielle se retourna. Elle vit une femme s'écraser au sol et non loin d'elle le jeune mutant qui avait repris forme humaine.
La salve venait des gens du cirque, visiblement, ils n'hésitaient pas à employer le grands moyens pour arrêter ce mutant.

Jonathan était toujours invisible, mais Gabrielle était fascinée par ce jeune homme qui paraissait à présent si inoffensif. Sa peur, sa monstruosité faisait écho à d'anciens souvenirs de la jeune fille.
Comme s'il saisissait intuitivement les pensées de Gabrielle, le mutant s'avança vers elle. Gabrielle le regarda approcher comme dans un rêve. Elle n'entendait plus vraiment les gens qui criaient tout autour ainsi que ceux qui la heurtaient en s'enfuyant.
Le mutant implora son aide. Gabrielle le regarda un instant sans rien dire, le visage inexpressif, puis soudainement, tout sembla retrouver sa vitesse normale.
Le bruit l'assourdit, les gens du cirque étaient aux trousses de l'homme-animal.
Gabrielle acquiesça.

"Viens vite, et suis moi."

Gabrielle ne savait pas vraiment ce qu'elle faisait, ni ou elle allait d'ailleurs. Il fallait trouver une cachette au jeune homme et rejoindre le car. Tandis qu'elle courait entre les divers chapiteaux qui formaient le cirque, une drole de pensée lui vint à l'esprit. Comme la vie était étrange et réservait des surprises, elle qui ne voulait surtout pas faire de vagues, se trouvait emportée dans une drole d'histoire rocamabolesque, elle aurait mieux fait d'abandonner l'étrange jeune homme ici et de rejoindre le car pour continuer sa route.
Elle chassa aussitôt cette image de sa tête et se concentra sur ce qu'elle devait faire.
Pour l'instant la foule leur offrait une bonne cachette mais comme ils l'avaient déjà prouvé, les gens du cirque n'hésiteraient pas à tirer sur celle-ci.
Il fallait trouver des vêtements au jeune homme et s'enfuir vers la route.
"Les roulottes..."souffla la jeune fille tout bas.

Les gens paniqués ne se demandaient même pas ce que faisait un jeune homme nu parmi eux. Les voitures démarraient, d'autres partaient à pied jusqu'à l'entrée de la ville voisine : c'était la débandade.
Les deux mutants se rapprochèrent des roulottes bigarrées des forrains. Les portes semblaient verrouillées à clé. Elles étaient en bois délavé par la pluie et le temps, et présentait de petites lucarnes à environ 1m60 du sol.
Déjà les cris à l'intérieur du chapiteau laissaient à penser que les poursuivants d'Adam risquaient d'en sortir d'une seconde à l'autre.

Ils trouvèrent assez facilement les roulottes. Dans la précipitation, le coeur de Gabrielle battait à mille à l'heure. Leurs poursuivants étaient à leur trousse, ils devaient faire vite. Elle zigzagua entre les roulottes, en cherchant une qui serait ouverte, mais visiblement, le sort n'était pas de leur côté.
Les fenêtres se trouvaient à 1m60 du sol à peu près. En s'aidant, l'un d'eux pourrait entrer par une fenêtre pour récupérer des habits et de quoi camoufler son camarade.
Gabrielle se tourna vers le jeune garçon.
"Tu es plus souple que moi, je vais casser la vitre, tu y entreras pour trouver des habits, pendant ce temps, je monterais la garde."
Elle esperait que l'homme-animal la comprenait. De toute façon, elle devait faire vite.
Elle prit une pierre à terre, la soupesa, puis en assena un bon coup sur la vitre qui explosa en morceaux. Elle débarassa du mieux qu'elle pouvait les débris restants.
"Fais vite!"dit elle en se tournant vers le jeune homme.

Par chance, la roulotte sur laquelle Gabrielle avait jeté son dévolu était positionnée de telle façon que depuis la sortie du chapiteau, on ne voyait pas immédiatement les deux braqueurs improvisés.
La lucarne vola en éclats, mais le bruit de verre fut masqué par le vacarme qui régnait dehors.
Adam rentra dans la roulotte et en ressorti quelques instants plus tard, vêtu d'un pantalon bouffant à la Turque et d'une chemise, tout aussi bouffante de flanette rouge. Rien de très discret, mais ils n'avaient pas le temps de penser à la mode.

Profitant de la panique, Gabrielle guida l'homme-bête jusqu'aux arbres qui bordaient la route, et rejoignit le bus. Jonathan était déjà là, près du chauffeur au niveau de l'entrée. Apparemment il avait retardé le départ pour permettre à Gabrielle de rejoindre le bus, mais fit grise mine en voyant l'accompagnant de la demoiselle.
Gabrielle avança le prix du billet de bus pour Adam, et les deux mutants quittèrent, non sans soulagement, le lieux de captivité d'Adam. Jonathan quant à lui, se retira à l'arrière du bus avec des regards mauvais en direction de la panthère humaine.

La suite ici

[hrp : désolée pour Adam, fallait avancer. Votre phase de courtier s'achève ici. Vous pouvez poster à l'institut dans le topic indiqué ci-dessus. Rendez-vous ici pour l'attribution de vos points.]