Chambre de Kitty et Solveig
+5
Rachel McCallum
Lucas Shaam
Georgia Beccaria
Kitty Willington
Le courtier temporel
9 participants
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Lun 5 Jan 2009 - 3:04
La main moite du serbe vint se poser sur la poignée de la porte de la chambre de Wind. Une petite pointe d'angoisse en prime.
Flashback de junkie : rentré de l'Institut après son effarouché en classe verte, il avait trouvé une lettre de Wind à sa porte lui indiquant qu'elle était encore en mission et qu'on l'avait nommé leader. Il l'avait rangé jalousement dans sa poche. Ils s'étaient quitté sur l'entrainement d'Esther : il s'était emporté une fois de plus et avait insulté tout le monde dans son fanatisme. Rien de bien original pour le prostitué mais l'anglaise s'était sentie blessée et son regard l'avait fusillé à l'AK47, plaqué contre le mur, percé de toute part, saignant virtuellement de culpabilité. Cette fille était pire que du crack. Le retournement cérébral complet.
Tout fusillé qu'il était, il avait donc fait une folie : l'inscription au petit concours mondain de la fête d'anniversaire de la casbah productrice de jeunes étudiants suicidaires et guillerets. Il s'était insulté une dizaine fois après avoir signé pour un duo.
"Je suis tellement barje que je vais aller faire du shopping, ouais" se souvenait-il avoir dit.
Direction la ville, la banque où il eut accès à ses fonds bien garnis depuis qu'ils ne fondaient plus sous les drogues dures puis un passage en périphérie pour fumer bleu pour finir les yeux voilés dans un centre commercial. Son goût implacable pour le luxe l'avait poussé à s'acheter un costard noir cintré à un prix déraisonnable. Pis encore, trois vendeuses avait vu le déglingué acheter une robe pour femme, du genre mondaine et séduisante.
Il était maintenant devant la porte. Un élégant paquet dans la main gauche où apparaissait la griffe, une mignonnette dans l'une des poches de son superbe costard et des cigarettes dans son pantalon. Comme au bon vieux temps, il s'était mis pour la première fois depuis son arrivée à l'institut de la laque dans les cheveux pour se donner un air faussement négligé. Ce faux retour à sa profession était particulièrement troublant. Heureusement il n'était pas dans un hôtel et la fille qui se trouvait derrière la porte n'avait pas vingt ans de plus que lui.
Il toqua deux coups puis entra sans attendre de réponse. Il la trouva allongée sur son lit, apparemment pensive. Il la regarda un instant, immobile. Il passa une main dans ses cheveux par réflexe avant de se masser la nuque.
"Bonsoir"
Un pas en plus, le regard fixé sur la silhouette de la jeune femme.
"L'horrible prostitué scélérat est là... je... me suis permis de rentrer. Ravi que tu sois seule et... je n'aime pas y aller par quatre chemins. Je crois que je te dois des excuses. D'une certaine façon, on peut dire que j'ai été... brutal à l'entrainement. Désolé. Crois-le ou non, j'ai médité plus ou moins sur une de ces choses que tu m'avais dites... oui bref, je ne sais pas ce qui m'a pris et je nous ai inscrit en duo à ce concours de pouvoir sordide à la fête d'anniversaire de l'Institut. On peut considérer cela comme une introduction dans le monde, un refus de ma proposition stupide de l'isolement et de la cachette, voire... un témoignage d'affection, enfin tu vois ? Encore pire, j'ai bafoué toutes les règles de l'étiquette en t'achetant une robe, genre soirée chic, dangereuse et arrosée. J'ai probablement été un peu trop... fougueux pour le style londonien. Regarde en fait..."
Il posa donc le paquet sur le lit, raide comme un piquet et angoissé, dans l'attente d'une réaction de la part de la jeune anglaise.
Flashback de junkie : rentré de l'Institut après son effarouché en classe verte, il avait trouvé une lettre de Wind à sa porte lui indiquant qu'elle était encore en mission et qu'on l'avait nommé leader. Il l'avait rangé jalousement dans sa poche. Ils s'étaient quitté sur l'entrainement d'Esther : il s'était emporté une fois de plus et avait insulté tout le monde dans son fanatisme. Rien de bien original pour le prostitué mais l'anglaise s'était sentie blessée et son regard l'avait fusillé à l'AK47, plaqué contre le mur, percé de toute part, saignant virtuellement de culpabilité. Cette fille était pire que du crack. Le retournement cérébral complet.
Tout fusillé qu'il était, il avait donc fait une folie : l'inscription au petit concours mondain de la fête d'anniversaire de la casbah productrice de jeunes étudiants suicidaires et guillerets. Il s'était insulté une dizaine fois après avoir signé pour un duo.
"Je suis tellement barje que je vais aller faire du shopping, ouais" se souvenait-il avoir dit.
Direction la ville, la banque où il eut accès à ses fonds bien garnis depuis qu'ils ne fondaient plus sous les drogues dures puis un passage en périphérie pour fumer bleu pour finir les yeux voilés dans un centre commercial. Son goût implacable pour le luxe l'avait poussé à s'acheter un costard noir cintré à un prix déraisonnable. Pis encore, trois vendeuses avait vu le déglingué acheter une robe pour femme, du genre mondaine et séduisante.
Il était maintenant devant la porte. Un élégant paquet dans la main gauche où apparaissait la griffe, une mignonnette dans l'une des poches de son superbe costard et des cigarettes dans son pantalon. Comme au bon vieux temps, il s'était mis pour la première fois depuis son arrivée à l'institut de la laque dans les cheveux pour se donner un air faussement négligé. Ce faux retour à sa profession était particulièrement troublant. Heureusement il n'était pas dans un hôtel et la fille qui se trouvait derrière la porte n'avait pas vingt ans de plus que lui.
Il toqua deux coups puis entra sans attendre de réponse. Il la trouva allongée sur son lit, apparemment pensive. Il la regarda un instant, immobile. Il passa une main dans ses cheveux par réflexe avant de se masser la nuque.
"Bonsoir"
Un pas en plus, le regard fixé sur la silhouette de la jeune femme.
"L'horrible prostitué scélérat est là... je... me suis permis de rentrer. Ravi que tu sois seule et... je n'aime pas y aller par quatre chemins. Je crois que je te dois des excuses. D'une certaine façon, on peut dire que j'ai été... brutal à l'entrainement. Désolé. Crois-le ou non, j'ai médité plus ou moins sur une de ces choses que tu m'avais dites... oui bref, je ne sais pas ce qui m'a pris et je nous ai inscrit en duo à ce concours de pouvoir sordide à la fête d'anniversaire de l'Institut. On peut considérer cela comme une introduction dans le monde, un refus de ma proposition stupide de l'isolement et de la cachette, voire... un témoignage d'affection, enfin tu vois ? Encore pire, j'ai bafoué toutes les règles de l'étiquette en t'achetant une robe, genre soirée chic, dangereuse et arrosée. J'ai probablement été un peu trop... fougueux pour le style londonien. Regarde en fait..."
Il posa donc le paquet sur le lit, raide comme un piquet et angoissé, dans l'attente d'une réaction de la part de la jeune anglaise.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Lun 5 Jan 2009 - 3:26
On toqua à la porte et l’anglaise sursauta légèrement : elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’on vînt la chercher, et espérait même justement qu’on l’oublie pour ce soir. Manifestement ça ne serait pas le cas. Et quand la porte s’ouvrit, les battements de son cœur s’accélérèrent subitement. C’était justement ce qu’elle craignait… Elle se leva, quelque peu nerveuse, replaçant par réflexe une des nombreuses mèches échappées de ce qui avait été un chignon bien plus tôt et qui ne ressemblait plus guère qu’à un amas de mèches blondes plus ou moins entremêlées sur sa nuque, mèche qui rejoignit presque aussitôt toutes celles qui voletaient autour de son visage. Par réflexe, elle rajusta l’épais pull de laine noir qu’elle portait par dessus son jean avant de s’invectiver mentalement d’un geste aussi puéril. Elle inspira profondément avant de se décider à répondre au salut du serbe debout face à elle.
- Iacobo ? Euh… Oui, bonsoir…
Son regard s’arrêta sur la tenue du Nexus et elle resta un instant interdite avant de reconnecter à la réalité et à ce qu’il disait. Elle garda le silence, bien qu’elle manquât de peu de se récrier des drôles de noms d’oiseaux dont il s’affublait tout seul. Et de lâcher un « WHAT ? » des plus sonores quand il expliqua les avoir inscrits au concours. Mais si ses yeux s’agrandirent, sa bouche s’entrouvrit, elle resta de nouveau silencieuse, le laissant terminer, le temps qu’il se décide à lui expliquer ce qu’il tenait dans les mains. Au fond de son cerveau, une petite voix qu’elle refusait d’écouter lui soufflait pourtant la réponse. Mais ce ne fut que lorsqu’il se décida à le dire lui-même qu’elle sembla en prendre réellement conscience et ce fut d’une main tremblante, l’air parfaitement ahuri, qu’elle prit le paquet qu’il posait à ses côtés pour l’ouvrir. Ou au moins, faire tout le chemin mental qui l’amènerait à ouvrir ledit paquet.
Car pendant de longues secondes – minutes ? – elle resta immobile, à fixer la boîte sans parvenir à se décider ni à l’ouvrir, ni à croiser le regard de son… cavalier ? Dans la pièce, Pamina se lamentait, expliquant qu’elle ne trouverait le repos que dans la mort, et la londonienne resta un moment encore bloquée sur les propos de la princesse de la nuit. Plus de douleurs, mais plus de joies non plus. Plus de conflits, certes, mais plus rien non plus. Elle n’était quand même pas désespérée à ce point. Un peu trop brusquement, elle reposa le paquet, et se leva pour éteindre la musique, juste quand Giulietta allait prendre la relève. Elle jeta un regard interrogateur au serbe, puis revint au paquet qu’elle se pencha pour ouvrir, avant de se redresser, une main sur la bouche en découvrant ce qu’il contenait.
Elle resta une fois encore immobile quelques instants, les yeux écarquillés par la stupeur avant de se décider à sortir la robe argentée de son étui. Une fleur de soie à la poitrine, une bretelle brillante d’un côté, un drapé soyeux de l’autre, elle n’en croyait simplement pas ses yeux.
- Je ne peux pas mettre ça… souffla-t-elle, sous le choc.
Autant parce que la toilette en question était somptueuse que parce qu’elle ne s’imaginait pas dans quelque chose d’aussi… décolleté. Elle acheva de sortir complètement le vêtement de son emballage, avisant alors le dos nu à l’exception de la bretelle et du drapé qui devaient s’y rejoindre sous les omoplates et se tourna vers le serbe, complètement décontenancée. Et elle fut bien incapable de dire ce qu’elle vit dans le regard de ce dernier qui l’émut tant, mais aussitôt, elle sut qu’elle ne pourrait pas refuser. Sans être tout à fait objective, car elle doutait de faire tout à fait honneur à la robe en question, elle ne pouvait que lui concéder qu’il s’agissait là d’une petite merveille. River en aurait été folle, sans doute. Elle, elle songeait davantage à ses côtes et ses omoplates saillantes, à ses bras trop fins… Mais il avait du dépenser une petite fortune, et elle ne pouvait décemment pas lui refuser ça.
- Je te demande juste un instant… murmura-t-elle avant de gagner la salle de bains et de s’y changer rapidement.
Enfin… Plus ou moins. La coupe peu commune lui demanda quelques instants pour parvenir à la passer correctement. Et le constat lui sauta de suite aux yeux : Trop fine. Il lui manquait évidemment un peu de poitrine pour remplir correctement la toilette, et elle songea à Gabrielle et sa tenue pour le moins osée de l’anniversaire de Carrie. Une moue s’inscrivit sur son visage comme elle s’imaginait la jeune femme avec une telle robe, et elle attrapa quelques épingles dans une petite trousse de couture qui lui avait servi à cette même date à confectionner un semblant de toge romaine. Quelques points suffiraient pour rajuster la bretelle argentée afin que le haut se conforme davantage à ses proportions. Pour le reste, la coupe fluide, et les voiles superposés évitaient d’avoir à tout reprendre, fort heureusement.
Ca n’empêchait pas qu’elle n’était absolument, mais alors, absolument pas à l’aise. Après quelques tentatives pour visualiser le dos bien trop échancré à son goût dans le petit miroir de la salle de bains, elle se résolut à en sortir pour se diriger vers le psyché près du lit de Riv… de Kitty. En passant près du serbe, elle effleura sa main, ne sachant trop quoi dire. Elle passa une main sur sa nuque comme elle faisait face à son reflet, et détourna bien vite le regard pour faire de nouveau face à Iacobo. Un dernier coup d’oeil dans le miroir pour visualiser avec une pointe d’effroi ce qu’elle avait déjà senti en enfilant la robe : l’échancrure dans le dos, et elle revint à lui, tentant un sourire peu convaincant.
- J’ai dû refaire un point en vitesse là… commença-t-elle pour briser le silence qui s’installait, en désignant la bretelle. J’espère que ça va tenir…
Elle baissa le regard en même temps que ses mains quittaient la bretelle, observant quelques instants le sol avant de se décider – bon sang Wind, c’est à lui que tu parles… - à le regarder de nouveau dans les yeux.
- Alors ? lui demanda-t-elle donc, visiblement inquiète.
Aussi surprenant que ça pût paraître, elle restait convaincue que ça ne lui allait pas – ossature apparente oblige. Pour le reste... Elle poserait des questions après, plus tard... Quand elle arriverait à accepter ce à quoi elle ressemblait ainsi accoutrée... Peut-être...
- Iacobo ? Euh… Oui, bonsoir…
Son regard s’arrêta sur la tenue du Nexus et elle resta un instant interdite avant de reconnecter à la réalité et à ce qu’il disait. Elle garda le silence, bien qu’elle manquât de peu de se récrier des drôles de noms d’oiseaux dont il s’affublait tout seul. Et de lâcher un « WHAT ? » des plus sonores quand il expliqua les avoir inscrits au concours. Mais si ses yeux s’agrandirent, sa bouche s’entrouvrit, elle resta de nouveau silencieuse, le laissant terminer, le temps qu’il se décide à lui expliquer ce qu’il tenait dans les mains. Au fond de son cerveau, une petite voix qu’elle refusait d’écouter lui soufflait pourtant la réponse. Mais ce ne fut que lorsqu’il se décida à le dire lui-même qu’elle sembla en prendre réellement conscience et ce fut d’une main tremblante, l’air parfaitement ahuri, qu’elle prit le paquet qu’il posait à ses côtés pour l’ouvrir. Ou au moins, faire tout le chemin mental qui l’amènerait à ouvrir ledit paquet.
Car pendant de longues secondes – minutes ? – elle resta immobile, à fixer la boîte sans parvenir à se décider ni à l’ouvrir, ni à croiser le regard de son… cavalier ? Dans la pièce, Pamina se lamentait, expliquant qu’elle ne trouverait le repos que dans la mort, et la londonienne resta un moment encore bloquée sur les propos de la princesse de la nuit. Plus de douleurs, mais plus de joies non plus. Plus de conflits, certes, mais plus rien non plus. Elle n’était quand même pas désespérée à ce point. Un peu trop brusquement, elle reposa le paquet, et se leva pour éteindre la musique, juste quand Giulietta allait prendre la relève. Elle jeta un regard interrogateur au serbe, puis revint au paquet qu’elle se pencha pour ouvrir, avant de se redresser, une main sur la bouche en découvrant ce qu’il contenait.
Elle resta une fois encore immobile quelques instants, les yeux écarquillés par la stupeur avant de se décider à sortir la robe argentée de son étui. Une fleur de soie à la poitrine, une bretelle brillante d’un côté, un drapé soyeux de l’autre, elle n’en croyait simplement pas ses yeux.
- Je ne peux pas mettre ça… souffla-t-elle, sous le choc.
Autant parce que la toilette en question était somptueuse que parce qu’elle ne s’imaginait pas dans quelque chose d’aussi… décolleté. Elle acheva de sortir complètement le vêtement de son emballage, avisant alors le dos nu à l’exception de la bretelle et du drapé qui devaient s’y rejoindre sous les omoplates et se tourna vers le serbe, complètement décontenancée. Et elle fut bien incapable de dire ce qu’elle vit dans le regard de ce dernier qui l’émut tant, mais aussitôt, elle sut qu’elle ne pourrait pas refuser. Sans être tout à fait objective, car elle doutait de faire tout à fait honneur à la robe en question, elle ne pouvait que lui concéder qu’il s’agissait là d’une petite merveille. River en aurait été folle, sans doute. Elle, elle songeait davantage à ses côtes et ses omoplates saillantes, à ses bras trop fins… Mais il avait du dépenser une petite fortune, et elle ne pouvait décemment pas lui refuser ça.
- Je te demande juste un instant… murmura-t-elle avant de gagner la salle de bains et de s’y changer rapidement.
Enfin… Plus ou moins. La coupe peu commune lui demanda quelques instants pour parvenir à la passer correctement. Et le constat lui sauta de suite aux yeux : Trop fine. Il lui manquait évidemment un peu de poitrine pour remplir correctement la toilette, et elle songea à Gabrielle et sa tenue pour le moins osée de l’anniversaire de Carrie. Une moue s’inscrivit sur son visage comme elle s’imaginait la jeune femme avec une telle robe, et elle attrapa quelques épingles dans une petite trousse de couture qui lui avait servi à cette même date à confectionner un semblant de toge romaine. Quelques points suffiraient pour rajuster la bretelle argentée afin que le haut se conforme davantage à ses proportions. Pour le reste, la coupe fluide, et les voiles superposés évitaient d’avoir à tout reprendre, fort heureusement.
Ca n’empêchait pas qu’elle n’était absolument, mais alors, absolument pas à l’aise. Après quelques tentatives pour visualiser le dos bien trop échancré à son goût dans le petit miroir de la salle de bains, elle se résolut à en sortir pour se diriger vers le psyché près du lit de Riv… de Kitty. En passant près du serbe, elle effleura sa main, ne sachant trop quoi dire. Elle passa une main sur sa nuque comme elle faisait face à son reflet, et détourna bien vite le regard pour faire de nouveau face à Iacobo. Un dernier coup d’oeil dans le miroir pour visualiser avec une pointe d’effroi ce qu’elle avait déjà senti en enfilant la robe : l’échancrure dans le dos, et elle revint à lui, tentant un sourire peu convaincant.
- Spoiler:
- J’ai dû refaire un point en vitesse là… commença-t-elle pour briser le silence qui s’installait, en désignant la bretelle. J’espère que ça va tenir…
Elle baissa le regard en même temps que ses mains quittaient la bretelle, observant quelques instants le sol avant de se décider – bon sang Wind, c’est à lui que tu parles… - à le regarder de nouveau dans les yeux.
- Alors ? lui demanda-t-elle donc, visiblement inquiète.
Aussi surprenant que ça pût paraître, elle restait convaincue que ça ne lui allait pas – ossature apparente oblige. Pour le reste... Elle poserait des questions après, plus tard... Quand elle arriverait à accepter ce à quoi elle ressemblait ainsi accoutrée... Peut-être...
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Mar 6 Jan 2009 - 2:44
Wind vint confirmer sa thèse selon laquelle ce qu'il vivait en ce moment même faisait finalement rupture avec son passé de gigolo : à l'époque, une telle pièce textile aurait fait briller les yeux de la femme lambda qui se serait ruée sur lui, le glorifiant de doux noms à son oreille pendant qu'il baladerait ses mains ça et là...
D'abord une exclamation à pointe british compréhensible lorsqu'il lui apprit pour le concours puis une retenue parfaitement gênée lors de la découverte de la robe.
Il arqua un sourcil, amusé. Une fille définitivement pas facile à gagner : un concentré de ce qui se fait de plus aiguisé dans le snobisme et la bourgeoisie londonienne, le tout camouflé dans une personnalité à fleur de peau et traversée par les drames. Elle n'avait certes pas les bras piqués mais elle rivalisait d'une certaine façon avec le serbe. L'excitation monta forcément : la complexité de son regard qui ne cherchait qu'à montrer de la gêne aviva ses sens.
Il ne parla pas encore, elle se dirigea vers la salle de bain pour se changer. Il la regarda partir, glisser même. Le sang lui monta à la nuque, il observa en même temps le lit qui appartenait désormais à Kitty. Un certain avantage pour Wind de fréquenter Iacobo résidait sans doute dans le fait que celui-ci ne lui parlerait jamais de sa sœur décédée : raisonnement simple d'un teenager ayant vécu un peu trop vite , il ne la connaissait que très peu et s'en souciait donc très peu. Les gens passaient, une fois de plus.
Elle mettait du temps. Il s'approcha alors furtivement de la porte de la salle de bain pas complètement refermée. Il ne se trouva idiot qu'une demie seconde en vivant le cliché d'un plan séquence mêlant voyeurisme et adoration. Elle se regardait inquiète, réadaptait la robe. Ses petits mouvements plein d'angoisse face à cette robe provocante étaient tout simplement exquis. Il s'attarda sur ses jambes si fines et l'échancrure de son dos. Gourmand, il ne put que plonger dans ses courbures. Sa peau diaphane avait quelquechose de pur et de sacré qui attirait violemment le serbe. Il se reprit un instant avant qu'elle ne quitte la salle de bain. Il fit semblant de n'avoir rien vu.
Elle lui caressa les mains et se présenta à lui. Nouvelle main dans les cheveux et dépaillage précis de sa silhouette. Sublime, évidemment. Comment envisager un autre qualificatif alors qu'il l'avait déjà imaginé dans les reflets de la vitrine du centre commercial ? Une beauté tragique qui surpassait à ses yeux l'ensemble des filles pleines de chair et pouponnes. Il avait ici à faire avec une princesse de la nuit, celle qui vous vampirisait d'un regard froid, pleine de manière et de gestes lents, les yeux graves... le divin sensuel qu'il retrouvait en fait surtout dans ses hallucinations romantico-décadentes.
Il s'approcha dangereusement d'elle, dans son dos. Sa gorge venait frôler les points de sa bretelle. Un travail rapide mais très bien fait. Elle devait à présent sentir son souffle chaud. Il traça une courbe imaginaire sur son dos nu.
"J'ai compris depuis un certain temps le dégout que t'inspirait ton corps sublime. Tu le caches sous ces vêtements sans formes alors que tu mérites les meilleures coupes... le mépris que t'inspire ta silhouette est si fort que je le sens depuis ma prison mexicaine. Tu ne t'en doutes surement pas, ce qui à mes yeux m'a longtemps laissé irrité mais que je suis susceptible de comprendre aujourd'hui, c'est que tu es... terriblement séduisante. Laisse moi te sortir une soirée de ton deuil esthétique pour te montrer à quel point ta supériorité est écrasante... il te suffit d'un de tes mouvements de main gracieux pour effondrer une armée de femmes sans goût. On a le droit de se mépriser lorsqu'on est laide, mais là, chère demoiselle bourgeoise, vous pêchez"
D'abord une exclamation à pointe british compréhensible lorsqu'il lui apprit pour le concours puis une retenue parfaitement gênée lors de la découverte de la robe.
Il arqua un sourcil, amusé. Une fille définitivement pas facile à gagner : un concentré de ce qui se fait de plus aiguisé dans le snobisme et la bourgeoisie londonienne, le tout camouflé dans une personnalité à fleur de peau et traversée par les drames. Elle n'avait certes pas les bras piqués mais elle rivalisait d'une certaine façon avec le serbe. L'excitation monta forcément : la complexité de son regard qui ne cherchait qu'à montrer de la gêne aviva ses sens.
Il ne parla pas encore, elle se dirigea vers la salle de bain pour se changer. Il la regarda partir, glisser même. Le sang lui monta à la nuque, il observa en même temps le lit qui appartenait désormais à Kitty. Un certain avantage pour Wind de fréquenter Iacobo résidait sans doute dans le fait que celui-ci ne lui parlerait jamais de sa sœur décédée : raisonnement simple d'un teenager ayant vécu un peu trop vite , il ne la connaissait que très peu et s'en souciait donc très peu. Les gens passaient, une fois de plus.
Elle mettait du temps. Il s'approcha alors furtivement de la porte de la salle de bain pas complètement refermée. Il ne se trouva idiot qu'une demie seconde en vivant le cliché d'un plan séquence mêlant voyeurisme et adoration. Elle se regardait inquiète, réadaptait la robe. Ses petits mouvements plein d'angoisse face à cette robe provocante étaient tout simplement exquis. Il s'attarda sur ses jambes si fines et l'échancrure de son dos. Gourmand, il ne put que plonger dans ses courbures. Sa peau diaphane avait quelquechose de pur et de sacré qui attirait violemment le serbe. Il se reprit un instant avant qu'elle ne quitte la salle de bain. Il fit semblant de n'avoir rien vu.
Elle lui caressa les mains et se présenta à lui. Nouvelle main dans les cheveux et dépaillage précis de sa silhouette. Sublime, évidemment. Comment envisager un autre qualificatif alors qu'il l'avait déjà imaginé dans les reflets de la vitrine du centre commercial ? Une beauté tragique qui surpassait à ses yeux l'ensemble des filles pleines de chair et pouponnes. Il avait ici à faire avec une princesse de la nuit, celle qui vous vampirisait d'un regard froid, pleine de manière et de gestes lents, les yeux graves... le divin sensuel qu'il retrouvait en fait surtout dans ses hallucinations romantico-décadentes.
Il s'approcha dangereusement d'elle, dans son dos. Sa gorge venait frôler les points de sa bretelle. Un travail rapide mais très bien fait. Elle devait à présent sentir son souffle chaud. Il traça une courbe imaginaire sur son dos nu.
"J'ai compris depuis un certain temps le dégout que t'inspirait ton corps sublime. Tu le caches sous ces vêtements sans formes alors que tu mérites les meilleures coupes... le mépris que t'inspire ta silhouette est si fort que je le sens depuis ma prison mexicaine. Tu ne t'en doutes surement pas, ce qui à mes yeux m'a longtemps laissé irrité mais que je suis susceptible de comprendre aujourd'hui, c'est que tu es... terriblement séduisante. Laisse moi te sortir une soirée de ton deuil esthétique pour te montrer à quel point ta supériorité est écrasante... il te suffit d'un de tes mouvements de main gracieux pour effondrer une armée de femmes sans goût. On a le droit de se mépriser lorsqu'on est laide, mais là, chère demoiselle bourgeoise, vous pêchez"
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Mar 6 Jan 2009 - 15:23
En effet, le serbe n'avait pas mentionné une seule fois River, et c'était aussi bien ainsi, aux yeux de la londonienne. "Il n’y a nulle alternative que de témoigner malgré la honte et la douleur et la peine ou de se murer dans un silence coupable." C'était ce qu'avait écrit Georgia dans le numéro de Mutations auquel elle n'avait pas voulu participer. "Mettre des mots sur nos maux..." pour reprendre le premier édito. Non. Ca, elle en était incapable.
Un silence coupable alors ? Peut-être. C'était mieux ainsi, pourtant. Elle avait lu avec difficulté les articles de ses camarades. Avait eu du mal à terminer ceux de River - les derniers qu'elle écrira jamais. Avait un instant cessé sa lecture après l'article de Iacobo sur l'appartenance ou non de l'institut à l'état américain, et avait songé avec un sourire amer qu'ils étaient sans doute chacun d'un côté des deux cheminements de pensée qu'il citait. S'était creusé les méninges sur les mots croisés - à défaut de chanter, ça l'avait occupée quelques temps. Avait même souri, plus franchement, aux horoscopes parallèles. S'était surprise, surtout, à être agacée de l'attitude de Georgia dont elle était presque sûre que l'article sur sa cadette ne consistait qu'en un amas de fantasmes couchés sur le papier, avant de songer que, même si la dernière des Smith aurait sans doute hurlé si elle avait encore été de ce monde, la yankee n'avait rien fait d'autre que rendre hommage, justement, à la défunte. A sa manière, décalée, un peu provocante... mais un hommage tout de même.
Ce qu'elle n'avait pas été capable de faire. Et peut-être était-ce là aussi ce qui l'agaçait. Sa propre lâcheté en quelque sorte. Parce qu'elle savait pertinemment qu'elle n'aurait pas pu tenir, que le masque impassible qu'elle s'était alors recomposé, tant bien que mal, se serait effrité. Non : aurait volé en éclats. Elle aurait craqué, s'il avait fallu parler de River au passé. Et elle ne voulait pas non plus avouer la haine qui lui rongeait le coeur et les envies de meurtres qui lui passait par l'esprit à l'évocation seule du prénom de ce Charles. Les autres n'avaient pas besoin de savoir ça. Personne n'avait besoin de savoir. A part Chris.
Un frisson la parcourut au contact des doigts du serbe sur sa peau nue, à la caresse de son souffle sur sa nuque. Elle ferma les yeux. Pas une seconde, à cet instant, pourtant, ne pensa-t-elle de nouveau à celle qu'on avait appelé Artémis. Il n'y avait que lui, et elle, dans sa chambre. Et cette tenue somptueuse, irréelle. Et absolument pas faite pour elle. Elle resta silencieuse quelques instants encore après qu’il eut parlé. Alors il avait pensé à elle, quand il était enfermé au Mexique ? Nouveau frisson, bien moins agréable que le précédent.
« Sublime ». « Terriblement séduisante ». « Supériorité écrasante »… Et ce regard qu’elle n’avait croisé qu’un instant pourtant… Elle sentit ses joues s’empourprer, bien avant de rouvrir les yeux pour les voir prendre une teinte cramoisie. Des termes qui lui semblaient complètement démesurés… Quant à la qualification de « bourgeoise » qui revenait décidément régulièrement dans son discours, il lui arracha un soupir. Un jour, il faudrait qu’elle lui explique qu’un couple de boulangers-pâtissiers qui élève cinq enfants et possède une véritable ménagerie arrive rarement au niveau de vie de la bourgeoisie londonienne. Ca n’empêchait pas d’avoir certains principes, certaines valeurs… Enfin… Elle se demandait parfois ce qui lui mettait cette idée en tête. Ca n’était évidemment pas l’ostentation en tout cas…
Elle se retourna finalement comme il annonçait qu’elle péchait. Par défaut d’orgueil ?
- L’orgueil étant un péché, il me semblait pourtant que son contraire était plutôt considéré comme une vertu…
Une ébauche de sourire ponctua sa remarque et elle secoua finalement la tête, les mains à présent posées autour de sa taille. Bon, elle n’était peut-être plus tout à fait au stade de l’humilité, voire bien au-dessous, et elle ne doutait pas qu’il trouvât à redire. Même s’il se montrait particulièrement compréhensif – bien que son point de vue fût totalement opposé au sien. Ne le lui avait-il pas déjà exposé, d’ailleurs, lors de leur première entrevue ? Le souvenir d’un Iacobo en plein trip dans le jardin de l’Institut au crépuscule l’assaillit aussitôt. Premier contact pour le moins déroutant. Et premier compliment. Qu’il avait d’ailleurs confirmé lors du concert des Divas. Etrange souvenir, d’ailleurs, que celui-là, où elle l’avait suivi sur le toit d’un immeuble glauque. Savait-il seulement ce que cela avait représenté pour elle, comme elle ne maîtrisait à l’époque pas du tout son pouvoir ? Elle soupçonnait que oui, même s’il ne l’évoquait plus guère. Ca n’était pas vraiment le genre du serbe de s’étendre sur ses actions et ses choix plus que nécessaire.
- Admettons… fit-elle dans un souffle comme pour écarter le sujet de son apparence, et elle poursuivit, sans le quitter du regard. Admettons que j’arrive à descendre comme ça… On fait quoi ?
Elle faisait évidemment référence au concours dont elle ne savait pas trop quoi penser et auquel elle n’avait absolument pas prévu de participer à l’origine. Pas qu’elle eût trop à réfléchir à ce qu’elle eût pu faire dans le cas contraire : sa voix et son pouvoir lui auraient sans doute permis de faire retentir n’importe quel air dans tout le foyer, mais simplement qu’elle n’avait pas vraiment eu envie de chanter devant tout le monde… Voire pas du tout, en fait, ces derniers temps, ce qui restait assez révélateur de son état d’esprit. Une moue boudeuse s’inscrivit sur son visage.
- Dis-moi que tu sais ce que tu veux qu’on fasse sur scène, sinon on va juste avoir la honte de notre vie… Enfin… Toi je sais pas ce que t’en penses, mais j’avoue que je m’en passerai volontiers… Et puis… Il y a mieux comme…
Elle sembla réfléchir une demie seconde et reprit :
- « Introduction dans le monde »… « Refus de ta proposition de cachette » et… « Témoignage d'affection »…
Certes, il laissait plusieurs options ouvertes, il n’affirmait pas totalement, il lui laissait décider de ce qu’il voulait dire. Mais ça n’empêchait qu’il l’avait dit. « Témoignage d’affection ». « Affection ». Plus « attirance », non, « affection ». Qui touchait donc aux sentiments, et plus seulement à un besoin physique. D’un autre, peut-être qu’elle aurait soupçonné certaine manipulation affective. Dans les bras du serbe, elle était seulement heureuse de constater qu’elle comptait un peu pour lui. Beaucoup ? Autant que lui pour elle ?
Un silence coupable alors ? Peut-être. C'était mieux ainsi, pourtant. Elle avait lu avec difficulté les articles de ses camarades. Avait eu du mal à terminer ceux de River - les derniers qu'elle écrira jamais. Avait un instant cessé sa lecture après l'article de Iacobo sur l'appartenance ou non de l'institut à l'état américain, et avait songé avec un sourire amer qu'ils étaient sans doute chacun d'un côté des deux cheminements de pensée qu'il citait. S'était creusé les méninges sur les mots croisés - à défaut de chanter, ça l'avait occupée quelques temps. Avait même souri, plus franchement, aux horoscopes parallèles. S'était surprise, surtout, à être agacée de l'attitude de Georgia dont elle était presque sûre que l'article sur sa cadette ne consistait qu'en un amas de fantasmes couchés sur le papier, avant de songer que, même si la dernière des Smith aurait sans doute hurlé si elle avait encore été de ce monde, la yankee n'avait rien fait d'autre que rendre hommage, justement, à la défunte. A sa manière, décalée, un peu provocante... mais un hommage tout de même.
Ce qu'elle n'avait pas été capable de faire. Et peut-être était-ce là aussi ce qui l'agaçait. Sa propre lâcheté en quelque sorte. Parce qu'elle savait pertinemment qu'elle n'aurait pas pu tenir, que le masque impassible qu'elle s'était alors recomposé, tant bien que mal, se serait effrité. Non : aurait volé en éclats. Elle aurait craqué, s'il avait fallu parler de River au passé. Et elle ne voulait pas non plus avouer la haine qui lui rongeait le coeur et les envies de meurtres qui lui passait par l'esprit à l'évocation seule du prénom de ce Charles. Les autres n'avaient pas besoin de savoir ça. Personne n'avait besoin de savoir. A part Chris.
Un frisson la parcourut au contact des doigts du serbe sur sa peau nue, à la caresse de son souffle sur sa nuque. Elle ferma les yeux. Pas une seconde, à cet instant, pourtant, ne pensa-t-elle de nouveau à celle qu'on avait appelé Artémis. Il n'y avait que lui, et elle, dans sa chambre. Et cette tenue somptueuse, irréelle. Et absolument pas faite pour elle. Elle resta silencieuse quelques instants encore après qu’il eut parlé. Alors il avait pensé à elle, quand il était enfermé au Mexique ? Nouveau frisson, bien moins agréable que le précédent.
« Sublime ». « Terriblement séduisante ». « Supériorité écrasante »… Et ce regard qu’elle n’avait croisé qu’un instant pourtant… Elle sentit ses joues s’empourprer, bien avant de rouvrir les yeux pour les voir prendre une teinte cramoisie. Des termes qui lui semblaient complètement démesurés… Quant à la qualification de « bourgeoise » qui revenait décidément régulièrement dans son discours, il lui arracha un soupir. Un jour, il faudrait qu’elle lui explique qu’un couple de boulangers-pâtissiers qui élève cinq enfants et possède une véritable ménagerie arrive rarement au niveau de vie de la bourgeoisie londonienne. Ca n’empêchait pas d’avoir certains principes, certaines valeurs… Enfin… Elle se demandait parfois ce qui lui mettait cette idée en tête. Ca n’était évidemment pas l’ostentation en tout cas…
Elle se retourna finalement comme il annonçait qu’elle péchait. Par défaut d’orgueil ?
- L’orgueil étant un péché, il me semblait pourtant que son contraire était plutôt considéré comme une vertu…
Une ébauche de sourire ponctua sa remarque et elle secoua finalement la tête, les mains à présent posées autour de sa taille. Bon, elle n’était peut-être plus tout à fait au stade de l’humilité, voire bien au-dessous, et elle ne doutait pas qu’il trouvât à redire. Même s’il se montrait particulièrement compréhensif – bien que son point de vue fût totalement opposé au sien. Ne le lui avait-il pas déjà exposé, d’ailleurs, lors de leur première entrevue ? Le souvenir d’un Iacobo en plein trip dans le jardin de l’Institut au crépuscule l’assaillit aussitôt. Premier contact pour le moins déroutant. Et premier compliment. Qu’il avait d’ailleurs confirmé lors du concert des Divas. Etrange souvenir, d’ailleurs, que celui-là, où elle l’avait suivi sur le toit d’un immeuble glauque. Savait-il seulement ce que cela avait représenté pour elle, comme elle ne maîtrisait à l’époque pas du tout son pouvoir ? Elle soupçonnait que oui, même s’il ne l’évoquait plus guère. Ca n’était pas vraiment le genre du serbe de s’étendre sur ses actions et ses choix plus que nécessaire.
- Admettons… fit-elle dans un souffle comme pour écarter le sujet de son apparence, et elle poursuivit, sans le quitter du regard. Admettons que j’arrive à descendre comme ça… On fait quoi ?
Elle faisait évidemment référence au concours dont elle ne savait pas trop quoi penser et auquel elle n’avait absolument pas prévu de participer à l’origine. Pas qu’elle eût trop à réfléchir à ce qu’elle eût pu faire dans le cas contraire : sa voix et son pouvoir lui auraient sans doute permis de faire retentir n’importe quel air dans tout le foyer, mais simplement qu’elle n’avait pas vraiment eu envie de chanter devant tout le monde… Voire pas du tout, en fait, ces derniers temps, ce qui restait assez révélateur de son état d’esprit. Une moue boudeuse s’inscrivit sur son visage.
- Dis-moi que tu sais ce que tu veux qu’on fasse sur scène, sinon on va juste avoir la honte de notre vie… Enfin… Toi je sais pas ce que t’en penses, mais j’avoue que je m’en passerai volontiers… Et puis… Il y a mieux comme…
Elle sembla réfléchir une demie seconde et reprit :
- « Introduction dans le monde »… « Refus de ta proposition de cachette » et… « Témoignage d'affection »…
Certes, il laissait plusieurs options ouvertes, il n’affirmait pas totalement, il lui laissait décider de ce qu’il voulait dire. Mais ça n’empêchait qu’il l’avait dit. « Témoignage d’affection ». « Affection ». Plus « attirance », non, « affection ». Qui touchait donc aux sentiments, et plus seulement à un besoin physique. D’un autre, peut-être qu’elle aurait soupçonné certaine manipulation affective. Dans les bras du serbe, elle était seulement heureuse de constater qu’elle comptait un peu pour lui. Beaucoup ? Autant que lui pour elle ?
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Mer 7 Jan 2009 - 19:33
Le serbe délaissa son regard sur la peau de l'anglaise qui se teintait progressivement et dont la voix n'était plus confiante. C'était son âme qui frémissait et dont Iacobo humait à présent toute la chaleur.
Elle prônait à nouveau ses valeurs tranquilles tandis que sa main frôlait sa nuque sans la toucher, à quelques centimètres seulement de sa peau. Ses lèvres en dirent de même, évitant une fois de plus le contact.
"L'humilité... c'est une valeur de refuge pour ceux qui n'ont pas su saisir les opportunités. Il faut toujours se montrer selon sa valeur réelle, sinon on ne survit pas. Tu es devenue leader n'est-ce pas ? Félicitations, je suis certain qu'à ce poste tu te souviendras de ma sagesse de prostitué"
Elle lui demandait à présent ce qu'ils allaient faire, question tout à fait logique puisqu'il la prenait de court. Toutefois elle ne semblait pas convaincue par ce qui était tout de même de sa part une initiative qu'il n'aurait jamais prise dans d'autres conditions.
Il cessa ses fantaisies sensuelles et recula légèrement, refoulant une certaine irritation.
"Ce ne sera en fait que la continuation d'un épisode d'une nuit chaude et sonore... j'aimerais que tu chantes quelque chose d'exceptionnellement fort, de sensible, de tragique. Ta voix est transcendante... elle fait vibrer jusqu'aux derniers des drogués et toi... toi tu la malmènes, tu la caches, tu l'emprisonnes, elle est attachée à tes cordes vocales, elle ne peut s'en défaire... Pourquoi ? Des hommes se piquent pour trouver cette sensation, d'autres mêlent leurs corps, certains ne la trouvent pas.
Je me mettrais torse nu, je laisserais aller ta voix sur mon corps, me pénétrer pour faire rythmer mes os... ils te sentiront, c'est certain. Ils vivent tu vois ? Ils attendent une sirène ou une dose de crack...
Je ne veux pas que nous répétions. Cela doit sortir au moment venu, cela doit être authentique, sensible"
Son visage était maintenant tout près du sien. Il expirait fort, son odeur se mêlait à la sienne et il essayait de lui faire comprendre son discours en se plongeant dans son regard pour en caresser l'iris.
Elle prônait à nouveau ses valeurs tranquilles tandis que sa main frôlait sa nuque sans la toucher, à quelques centimètres seulement de sa peau. Ses lèvres en dirent de même, évitant une fois de plus le contact.
"L'humilité... c'est une valeur de refuge pour ceux qui n'ont pas su saisir les opportunités. Il faut toujours se montrer selon sa valeur réelle, sinon on ne survit pas. Tu es devenue leader n'est-ce pas ? Félicitations, je suis certain qu'à ce poste tu te souviendras de ma sagesse de prostitué"
Elle lui demandait à présent ce qu'ils allaient faire, question tout à fait logique puisqu'il la prenait de court. Toutefois elle ne semblait pas convaincue par ce qui était tout de même de sa part une initiative qu'il n'aurait jamais prise dans d'autres conditions.
Il cessa ses fantaisies sensuelles et recula légèrement, refoulant une certaine irritation.
"Ce ne sera en fait que la continuation d'un épisode d'une nuit chaude et sonore... j'aimerais que tu chantes quelque chose d'exceptionnellement fort, de sensible, de tragique. Ta voix est transcendante... elle fait vibrer jusqu'aux derniers des drogués et toi... toi tu la malmènes, tu la caches, tu l'emprisonnes, elle est attachée à tes cordes vocales, elle ne peut s'en défaire... Pourquoi ? Des hommes se piquent pour trouver cette sensation, d'autres mêlent leurs corps, certains ne la trouvent pas.
Je me mettrais torse nu, je laisserais aller ta voix sur mon corps, me pénétrer pour faire rythmer mes os... ils te sentiront, c'est certain. Ils vivent tu vois ? Ils attendent une sirène ou une dose de crack...
Je ne veux pas que nous répétions. Cela doit sortir au moment venu, cela doit être authentique, sensible"
Son visage était maintenant tout près du sien. Il expirait fort, son odeur se mêlait à la sienne et il essayait de lui faire comprendre son discours en se plongeant dans son regard pour en caresser l'iris.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Jeu 8 Jan 2009 - 0:55
Evidemment, il avait renchéri. Ce dont elle se serait volontiers passée. Elle respectait trop l’avis des autres, et surtout celui du serbe, si différent du sien, pour tenter de le rallier à sa cause, même si, à l’évidence, elle ne partageait pas son opinion sur bien des choses. Certains points sensibles avaient donné… le cours d’Esther. Elle refusait de renouveler l’expérience, surtout sur un sujet aussi futile à ses yeux que l’estime de soi. Alors elle avait souri, simplement. La « valeur réelle »... Voilà une notion qui lui semblait bien subjective, justement... Elle laissa échapper un soupir, à présent tournée vers lui et laissa là le débat.
Quelque part, au fond, elle devait bien avouer qu’elle était plutôt flattée de ce qu’il pensait d’elle, que ça avait quelque chose de valorisant, et que, sans doute, ils n’en seraient pas là à l’heure actuelle, si ça n’était pas le cas. Qu’est-ce que ça pouvait faire qu’elle soit d’accord ou pas ? Il lui fallut un moment pour - enfin – voir l’évidence. Elle était belle, disait-il. C’est faux, répliquait-elle. Alors quoi ? Elle insinuait qu’il n’avait aucun goût ? Evidemment, ça n’était absolument pas son but… mais elle commençait à comprendre – un peu – l’agacement qui perçait, sans doute malgré lui, dans sa voix.
Car celle-ci trahit bien des choses, et la maîtriser n'est pas toujours chose aisée. Elle le savait sans doute mieux que quiconque. Et s'il ne rajouta rien de plus, n’explicita rien, Wind songea qu'il y avait là, ajouté à son mouvement de recul, quelque chose qui l’avait blessé. Un terme un peu fort, peut-être, mais elle chercha encore dans leur échange ce qui, outre son manque de confiance en elle, avait pu l’irriter, sans pour autant évoquer ses pensées. Sans pour autant parvenir à la bonne conclusion : elle savait bien en réalité, quelque part au fond, l’effort que cela avait dû lui demander, l’exception qu’il faisait ce soir, et c’était sans doute ce qui l’avait empêchée de refuser. Elle n’en avait seulement pas encore pleinement conscience.
Attentive sa proposition, imaginant rapidement la scène, cherchant déjà quel morceau répondrait à la définition qu'il venait de donner, elle eut l’air absent quelques instants, avant de plonger de nouveau son regard dans le sien.
« Ta voix est transcendante... elle fait vibrer jusqu'aux derniers des drogués et toi... toi tu la malmènes, tu la caches, tu l'emprisonnes, elle est attachée à tes cordes vocales, elle ne peut s'en défaire... Pourquoi ? Des hommes se piquent pour trouver cette sensation, d'autres mêlent leurs corps, certains ne la trouvent pas. »
Il y avait bien des choses dans ces quelques phrases. Un compliment, le seul qu’elle eût pu accepter facilement, énoncé à la manière iacobienne – qui d’autre pouvait utiliser l’extase due à la drogue comme point de comparaison positif ? – et un reproche à la fois, qu’elle accueillit avec un hochement de tête seulement, songeuse, tandis que dans un petit coin de son esprit, son idée attendait sa mise en exécution. Elle respectait sa décision de ne pas répéter : l’improvisation avait parfois du bon. Et de toute façon, la concernant, ça n’en serait pas vraiment. Quel que soit le morceau qu’elle choisirait, elle le connaîtrait déjà par cœur, dans les moindres détails. Fidèle à lui-même, il réagirait dans l’instant, elle n’en doutait pas. Et aussi surprenant que cela pût paraître, l’idée en question, aussi étrange fût-elle, lui plaisait. Quelque part, ça leur ressemblait parfaitement…
Son visage tout proche du sien, ses prunelles dans les siennes, elle le fixa encore quelques instants. Ca n’était pas la première fois qu’il revenait sur le thème de l’addiction, et de l’envoûtement. Tout ça pour elle ? Elle n’aurait sans doute pas porté le même jugement, mais ne venait-elle pas de penser que c’était là quelque chose de parfaitement subjectif ? Les goûts et les couleurs… elle était bien la première dont on pouvait vouloir critiquer les choix, non ? Il avait le droit de la trouver belle, sublime, séduisante et tout ce qu’il voulait. Ils n’en seraient pas là, sinon, n’est-ce pas ? Et s’il y a bien une chose qu’elle ne voulait pas changer, c’était bien ça…
- Tu as raison, lâcha-t-elle finalement en s’écartant à son tour sans pour autant le quitter des yeux. Au moins sur un point : Ma voix, mon pouvoir, font partie de moi. Si je les cache, si je me tais, je m’ampute moi-même.
Elle n’était pas spécialement plus fière d’être mutante qu’humaine, à vrai dire, mais « elle était ce qu’elle était ». Elle n’avait pas d’autre choix, de toute façon, et si elle avait longtemps rejeté son pouvoir, elle commençait à l’accepter, à en voir les avantages, plutôt qu’à n’en remarquer que les inconvénients. Sans doute parce qu’elle le contrôlait mieux, à l’évidence. Mais il s’agissait là d’un drôle de chemin, semé d’embûches et de drames, qu’il lui avait fallu parcourir pour en arriver à cette conclusion, pour le moins inattendue quand on pensait connaître l’anglaise. Elle sourit, plus franchement, une pensée fugace pour les Divas et une étincelle espiègle dans le regard.
- I am what I am… murmura-t-elle sur l’air d’une vieille chanson de Miss Gaynor, que le trio aurait bien pu reprendre lors du concert d’ailleurs, parmi tant d’autres.
Quelque part, au fond, elle devait bien avouer qu’elle était plutôt flattée de ce qu’il pensait d’elle, que ça avait quelque chose de valorisant, et que, sans doute, ils n’en seraient pas là à l’heure actuelle, si ça n’était pas le cas. Qu’est-ce que ça pouvait faire qu’elle soit d’accord ou pas ? Il lui fallut un moment pour - enfin – voir l’évidence. Elle était belle, disait-il. C’est faux, répliquait-elle. Alors quoi ? Elle insinuait qu’il n’avait aucun goût ? Evidemment, ça n’était absolument pas son but… mais elle commençait à comprendre – un peu – l’agacement qui perçait, sans doute malgré lui, dans sa voix.
Car celle-ci trahit bien des choses, et la maîtriser n'est pas toujours chose aisée. Elle le savait sans doute mieux que quiconque. Et s'il ne rajouta rien de plus, n’explicita rien, Wind songea qu'il y avait là, ajouté à son mouvement de recul, quelque chose qui l’avait blessé. Un terme un peu fort, peut-être, mais elle chercha encore dans leur échange ce qui, outre son manque de confiance en elle, avait pu l’irriter, sans pour autant évoquer ses pensées. Sans pour autant parvenir à la bonne conclusion : elle savait bien en réalité, quelque part au fond, l’effort que cela avait dû lui demander, l’exception qu’il faisait ce soir, et c’était sans doute ce qui l’avait empêchée de refuser. Elle n’en avait seulement pas encore pleinement conscience.
Attentive sa proposition, imaginant rapidement la scène, cherchant déjà quel morceau répondrait à la définition qu'il venait de donner, elle eut l’air absent quelques instants, avant de plonger de nouveau son regard dans le sien.
« Ta voix est transcendante... elle fait vibrer jusqu'aux derniers des drogués et toi... toi tu la malmènes, tu la caches, tu l'emprisonnes, elle est attachée à tes cordes vocales, elle ne peut s'en défaire... Pourquoi ? Des hommes se piquent pour trouver cette sensation, d'autres mêlent leurs corps, certains ne la trouvent pas. »
Il y avait bien des choses dans ces quelques phrases. Un compliment, le seul qu’elle eût pu accepter facilement, énoncé à la manière iacobienne – qui d’autre pouvait utiliser l’extase due à la drogue comme point de comparaison positif ? – et un reproche à la fois, qu’elle accueillit avec un hochement de tête seulement, songeuse, tandis que dans un petit coin de son esprit, son idée attendait sa mise en exécution. Elle respectait sa décision de ne pas répéter : l’improvisation avait parfois du bon. Et de toute façon, la concernant, ça n’en serait pas vraiment. Quel que soit le morceau qu’elle choisirait, elle le connaîtrait déjà par cœur, dans les moindres détails. Fidèle à lui-même, il réagirait dans l’instant, elle n’en doutait pas. Et aussi surprenant que cela pût paraître, l’idée en question, aussi étrange fût-elle, lui plaisait. Quelque part, ça leur ressemblait parfaitement…
Son visage tout proche du sien, ses prunelles dans les siennes, elle le fixa encore quelques instants. Ca n’était pas la première fois qu’il revenait sur le thème de l’addiction, et de l’envoûtement. Tout ça pour elle ? Elle n’aurait sans doute pas porté le même jugement, mais ne venait-elle pas de penser que c’était là quelque chose de parfaitement subjectif ? Les goûts et les couleurs… elle était bien la première dont on pouvait vouloir critiquer les choix, non ? Il avait le droit de la trouver belle, sublime, séduisante et tout ce qu’il voulait. Ils n’en seraient pas là, sinon, n’est-ce pas ? Et s’il y a bien une chose qu’elle ne voulait pas changer, c’était bien ça…
- Tu as raison, lâcha-t-elle finalement en s’écartant à son tour sans pour autant le quitter des yeux. Au moins sur un point : Ma voix, mon pouvoir, font partie de moi. Si je les cache, si je me tais, je m’ampute moi-même.
Elle n’était pas spécialement plus fière d’être mutante qu’humaine, à vrai dire, mais « elle était ce qu’elle était ». Elle n’avait pas d’autre choix, de toute façon, et si elle avait longtemps rejeté son pouvoir, elle commençait à l’accepter, à en voir les avantages, plutôt qu’à n’en remarquer que les inconvénients. Sans doute parce qu’elle le contrôlait mieux, à l’évidence. Mais il s’agissait là d’un drôle de chemin, semé d’embûches et de drames, qu’il lui avait fallu parcourir pour en arriver à cette conclusion, pour le moins inattendue quand on pensait connaître l’anglaise. Elle sourit, plus franchement, une pensée fugace pour les Divas et une étincelle espiègle dans le regard.
- I am what I am… murmura-t-elle sur l’air d’une vieille chanson de Miss Gaynor, que le trio aurait bien pu reprendre lors du concert d’ailleurs, parmi tant d’autres.
I don't want praise I don't want pity
I bang my own drum
Some think it's noise I think it's pretty
And so what if I love each sparkle and each bangle
Why not try to see things from a different angle
Your life is a shame
Till you can shout out
I am what I am
I bang my own drum
Some think it's noise I think it's pretty
And so what if I love each sparkle and each bangle
Why not try to see things from a different angle
Your life is a shame
Till you can shout out
I am what I am
Et sans crier gare, elle se rapprocha de nouveau de lui pour l’embrasser, ses mains enserrant sa nuque.
- Fais attention, petit marin, murmura-t-elle, ceux qui se laissent envoûter par les sirènes courent à leur perte…
Un nouveau baiser et dans un souffle, elle ajouta :
- Moi ça fait longtemps que je suis perdue. Et si je suis… belle à tes yeux, c’est tout ce qui compte ce soir.
Et qu'importait si elle n'était pas tout à fait d'accord, après tout ? C’était bien tout ce qui avait compté, certains soirs, qu’elle avait évoqués dans un accès de rage alcoolisé quelques mois plus tôt. Elle était ce qu’elle était. Avec ses qualités et ses défauts. Avec ses certitudes et ses doutes. Avec ce qu’elle laissait voir et ce qu’elle taisait au reste du monde. Son altruisme et sa douceur, ses inquiétudes, ses passions. Ses pulsions et sa haine, sa peine et ses rancoeurs.
- Je ne suis pas un ange, tu sais.
Et certains masques tombaient ce soir.
- Fais attention, petit marin, murmura-t-elle, ceux qui se laissent envoûter par les sirènes courent à leur perte…
Un nouveau baiser et dans un souffle, elle ajouta :
- Moi ça fait longtemps que je suis perdue. Et si je suis… belle à tes yeux, c’est tout ce qui compte ce soir.
Et qu'importait si elle n'était pas tout à fait d'accord, après tout ? C’était bien tout ce qui avait compté, certains soirs, qu’elle avait évoqués dans un accès de rage alcoolisé quelques mois plus tôt. Elle était ce qu’elle était. Avec ses qualités et ses défauts. Avec ses certitudes et ses doutes. Avec ce qu’elle laissait voir et ce qu’elle taisait au reste du monde. Son altruisme et sa douceur, ses inquiétudes, ses passions. Ses pulsions et sa haine, sa peine et ses rancoeurs.
- Je ne suis pas un ange, tu sais.
Et certains masques tombaient ce soir.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Sam 10 Jan 2009 - 16:27
Elle admit enfin que son pouvoir n'était pas étranger à elle : bien que la différence compte peu à ses yeux, elle s'affirmait comme mutante. Il la regarda d'un air satisfait, appréciait leur longueur d'onde commune le temps d'un instant.
Elle chuchota quelques paroles qu'il ne comprit pas mais dont l'énonciation même lui procura un frisson. La puissance de cette fille lui soufflait sur la peau, il suffisait d'un murmure pour le lui faire comprendre. L'adrénaline monta en lui à nouveau : il y avait quelque chose de presque dangereux à l'embrasser, à la frôler.
Elle l'embrassa. Succulent. Ses lèvres chaudes qui s'appuyaient maintenant contre les siennes lui procuraient une sensation d'oubli de soi sans nom mais était aussi susceptible de proférer des cris de morts. Il en frissonna à nouveau. Il caressa lentement ses cheveux.
Il l'écouta, sans un bruit mais en enfouissant son visage au creux de son épaule. Elle rejetait son statut d'ange et pourtant le serbe se sentait fouetté de toute part. Il l'embrassa fougueusement.
"Je suis déjà perdu. Je ne sais pas ce que le futur nous réserve... mais ce soir nous inversons un mythe grec : je suis Eurydice, tu seras Orphée. Suis-moi en enfer..."
Il lui sourit mystérieusement, lui caressa les mains, ouvrit la porte et l'entraina dans le couloir en direction du foyer...
Foyer [ Ou tu le souhaites, je posterai après toi. Tu peux considérer que tu m'as par la main]
Elle chuchota quelques paroles qu'il ne comprit pas mais dont l'énonciation même lui procura un frisson. La puissance de cette fille lui soufflait sur la peau, il suffisait d'un murmure pour le lui faire comprendre. L'adrénaline monta en lui à nouveau : il y avait quelque chose de presque dangereux à l'embrasser, à la frôler.
Elle l'embrassa. Succulent. Ses lèvres chaudes qui s'appuyaient maintenant contre les siennes lui procuraient une sensation d'oubli de soi sans nom mais était aussi susceptible de proférer des cris de morts. Il en frissonna à nouveau. Il caressa lentement ses cheveux.
Il l'écouta, sans un bruit mais en enfouissant son visage au creux de son épaule. Elle rejetait son statut d'ange et pourtant le serbe se sentait fouetté de toute part. Il l'embrassa fougueusement.
"Je suis déjà perdu. Je ne sais pas ce que le futur nous réserve... mais ce soir nous inversons un mythe grec : je suis Eurydice, tu seras Orphée. Suis-moi en enfer..."
Il lui sourit mystérieusement, lui caressa les mains, ouvrit la porte et l'entraina dans le couloir en direction du foyer...
Foyer [ Ou tu le souhaites, je posterai après toi. Tu peux considérer que tu m'as par la main]
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Lun 30 Mar 2009 - 1:00
Saut temporel / 15 mars
Une lettre avait été glissée sous la porte sur l'enveloppe de laquelle on avait écrit "Kitty".
La feuille, à l'intérieur, était couverte d'étoiles et de lunes de couleur pastel, tracées au crayon, qui couvraient la feuille, entourant des mots écrits au stylo bic. Le stylo était d'ailleurs laissé dans l'enveloppe.
Une lettre avait été glissée sous la porte sur l'enveloppe de laquelle on avait écrit "Kitty".
La feuille, à l'intérieur, était couverte d'étoiles et de lunes de couleur pastel, tracées au crayon, qui couvraient la feuille, entourant des mots écrits au stylo bic. Le stylo était d'ailleurs laissé dans l'enveloppe.
Laura a écrit:Coucou Kitty,
Bon bah... Je m'en vais. Je suis désolée, mais t'inquiète pas, on restera en contact. J'ai beaucoup de raisons, mais je ne préfère pas te dégoûter de rester ici. Puis en plus, tout le monde est gentil avec toi, donc ça ne devrait pas être trop dur. Je sais qu'on a été super méga copines et qu'on a laissé plein de blagues en suspends, mais t'inquiète pas, j'oublie pas tout ça. Grâce à toi, j'ai quand même pu un peu me marrer ici. En fait on se quitte pas vraiment, je vais rester au collège dans la classe (sauf si mes parents veulent pas), mais on se verra plus tout le temps tout le temps.
S'te plaît, ne pleure pas, quoi qu'il arrive.
A bientôt !
Ta super copine/soeur jumelle, Laura
ps : Le stylo que je t'avais emprunté, je te le rends, j'ai fait une petite étoile au blanco pendant que je m'ennuyais en cours de sciences et puis y a des traces de dents, vraiment désolée.
pps : Le répète à personne que je m'en vais, et tu me rapporteras au bout de combien de temps ils ont capté et ceux qui ont crié "Ouf ! Elle s'est enfin barrée d'ici !"
ppps : Méfie-toi de Luther, il m'inspire pas confiance. Et te laisse pas copier par l'autre p'tite.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Mer 20 Mai 2009 - 2:44
22 mars 2108
Depuis leur retour de mission, Wind avait assez peu quitté la chambre, et pour cause. Après la fugue de Wood et le départ de Chris - qui n'avait pas seulement abandonné l'équipe, en définitive, mais également quitté l'institut -, après la mort de River dont elle tentait tout juste de se remettre, petit à petit, Laura était partie, et elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle n'avait pas été assez disponible pour la petite fille, comme elle tâchait de l'être pour Kitty. Angel et Gabrielle aussi, avaient décidé de quitter l'institut, mais elle les connaissait moins, et si cette idée-même lui arrachait quelque pincement au coeur, elle la perturbait pourtant moins que le départ de la petite Lex.
Et bien moins que celui de Iacobo. Elle aurait pu comprendre, elle n'aurait sans doute pas pu le suivre, elle n'aurait pas pu laisser Kitty, mais elle aurait au moins pu lui dire au revoir, s'il n'était parti comme ça, comme un voleur, sans un mot pour elle, sans une explication. Elle comptait donc si peu qu'il n'avait pas ressenti le besoin de lui faire ses adieux ? L'image du serbe se menaçant de ses propres os lorsqu'il était revenu quelques jours plus tôt la hantait. Etait-ce au contraire qu'il tenait trop à elle pour pouvoir lui faire face et lui annoncer ce départ douloureux ? Non, il ne pouvait pas tenir à elle, il ne serait pas parti comme ça, sinon... Mais il ne pouvait pas ne pas tenir à elle un minimum, pas après ce qui s'était passé... Mais quoi au juste ? Quelques baisers passionnés, une crise de jalousie lors de l'anniversaire de Miss Marcin, une autre devant la tente où Jo lui avait remis l'épaule en place, un spectacle touchant... et quoi ?
*Tu n'es qu'une idiote, Wind*, ne cessait-elle de se répéter.
Elle tentait de se convaincre que ce n'était qu'une histoire sans lendemain de plus, parmi celles qu'elle avait pu connaître en Angleterre. Elle savait bien pourtant, que ça n'était pas ça, que c'était plus que ça. C'était bien ce qui lui faisait si mal. Assise sur son lit, elle triturait inlassablement les deux bracelets qui avaient servi d'accessoires au déguisement de vestale qu'elle avait porté - il y avait une éternité ! - incapable de fixer son regard sur quoi que ce fût, passant de sa propre table de chevet avec la peluche de River, à la fenêtre avec l'attrapeur de rêves, à la table de chevet de Kitty où trônaient les photos du professeur Layne et de sa propre famille, à Noël, quand la petite JustiX les avaient accompagnées. Elle se sentait lasse sans avoir pourtant rien entrepris. Si au moins Jo avait été là... Aurait-elle été lui parler ? Elle n'en était pas certaine. De toute façon, il était en mission. Comme Jen et Nan. Et que lui aurait-elle dit ? Que leur aurait-elle confié, qu'elle eût pu réussir à faire passer la barrière de ses lèvres ? Elle secoua légèrement la tête avant de la poser sur ses poings noués, les coudes sur ses genoux.
Pendant quelques jours, quelques jours seulement, elle avait cru pouvoir y arriver, à sortir des sombres pensées qu'elle ressassait, comme Jen et Nan le lui avaient demandé. Mais c'était parce qu'il était revenu. Sourire lui semblait être une tâche impossible à accomplir, à présent, et elle avait rendossé les vêtements sombres qu'elle avait à peine commencé à agrémenter de couleur... Pourquoi fallait-il toujours que ceux auxquels elle tenait s'éloignassent d'elle, d'une façon ou d'une autre ?
*Maudite.*
C'était ce qu'elle avait pensé, quand elle était arrivée, pour avoir écopé de ce pouvoir, qui ne causait que du tort. Elle avait tenté de passer outre cet a priori, de trouver des avantages, des applications concrètes et utiles à ces capacités, et quel bien cela lui faisait-il à présent ?
*Maudite.*
La Bible qu'elle avait hésité à laisser avec les affaires de River, et n'avait plus rouvert depuis la mort de sa cadette traversa la pièce, percutant le mur avec fracas, avant qu'elle ne reprenne sa position, le front posé sur ses poings noués. Deux larmes roulèrent sur ses joues, qu'elle ne retint pas. Personne ne pouvait la voir, ici, à cet instant. Et c'était aussi bien ainsi. A ses yeux tout au moins.
Et bien moins que celui de Iacobo. Elle aurait pu comprendre, elle n'aurait sans doute pas pu le suivre, elle n'aurait pas pu laisser Kitty, mais elle aurait au moins pu lui dire au revoir, s'il n'était parti comme ça, comme un voleur, sans un mot pour elle, sans une explication. Elle comptait donc si peu qu'il n'avait pas ressenti le besoin de lui faire ses adieux ? L'image du serbe se menaçant de ses propres os lorsqu'il était revenu quelques jours plus tôt la hantait. Etait-ce au contraire qu'il tenait trop à elle pour pouvoir lui faire face et lui annoncer ce départ douloureux ? Non, il ne pouvait pas tenir à elle, il ne serait pas parti comme ça, sinon... Mais il ne pouvait pas ne pas tenir à elle un minimum, pas après ce qui s'était passé... Mais quoi au juste ? Quelques baisers passionnés, une crise de jalousie lors de l'anniversaire de Miss Marcin, une autre devant la tente où Jo lui avait remis l'épaule en place, un spectacle touchant... et quoi ?
*Tu n'es qu'une idiote, Wind*, ne cessait-elle de se répéter.
Elle tentait de se convaincre que ce n'était qu'une histoire sans lendemain de plus, parmi celles qu'elle avait pu connaître en Angleterre. Elle savait bien pourtant, que ça n'était pas ça, que c'était plus que ça. C'était bien ce qui lui faisait si mal. Assise sur son lit, elle triturait inlassablement les deux bracelets qui avaient servi d'accessoires au déguisement de vestale qu'elle avait porté - il y avait une éternité ! - incapable de fixer son regard sur quoi que ce fût, passant de sa propre table de chevet avec la peluche de River, à la fenêtre avec l'attrapeur de rêves, à la table de chevet de Kitty où trônaient les photos du professeur Layne et de sa propre famille, à Noël, quand la petite JustiX les avaient accompagnées. Elle se sentait lasse sans avoir pourtant rien entrepris. Si au moins Jo avait été là... Aurait-elle été lui parler ? Elle n'en était pas certaine. De toute façon, il était en mission. Comme Jen et Nan. Et que lui aurait-elle dit ? Que leur aurait-elle confié, qu'elle eût pu réussir à faire passer la barrière de ses lèvres ? Elle secoua légèrement la tête avant de la poser sur ses poings noués, les coudes sur ses genoux.
Pendant quelques jours, quelques jours seulement, elle avait cru pouvoir y arriver, à sortir des sombres pensées qu'elle ressassait, comme Jen et Nan le lui avaient demandé. Mais c'était parce qu'il était revenu. Sourire lui semblait être une tâche impossible à accomplir, à présent, et elle avait rendossé les vêtements sombres qu'elle avait à peine commencé à agrémenter de couleur... Pourquoi fallait-il toujours que ceux auxquels elle tenait s'éloignassent d'elle, d'une façon ou d'une autre ?
*Maudite.*
C'était ce qu'elle avait pensé, quand elle était arrivée, pour avoir écopé de ce pouvoir, qui ne causait que du tort. Elle avait tenté de passer outre cet a priori, de trouver des avantages, des applications concrètes et utiles à ces capacités, et quel bien cela lui faisait-il à présent ?
*Maudite.*
La Bible qu'elle avait hésité à laisser avec les affaires de River, et n'avait plus rouvert depuis la mort de sa cadette traversa la pièce, percutant le mur avec fracas, avant qu'elle ne reprenne sa position, le front posé sur ses poings noués. Deux larmes roulèrent sur ses joues, qu'elle ne retint pas. Personne ne pouvait la voir, ici, à cet instant. Et c'était aussi bien ainsi. A ses yeux tout au moins.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Sam 23 Mai 2009 - 13:36
[ saut temporel : 22 Mars 2108]
Kitty monta les escaliers d'un pas nonchalant. Cela n'avait pas été génial au collège, mais c'était comme d'habitude. Cela faisait une semaine que Laura avait quitté l'Institut. Bien sûr elle la voyait à l'école, mais ce n'était plus la même chose. Il y avait eu beaucoup de départ. Iacobo avait quitté l'Institut sans rien dire. Pareil pour Gabrielle et Angel. Le professeur référent des CerisiX avait décidé de retourner à son travail d'avocat. La fillette avait aussi apprit la disparition de Mlle Cassandre après une visite en ville. Elle se demandait ce qui était arrivé à la psychologue. Ce fut perdue dans ses pensées que la fillette montait les escaliers. Kalalli était parti de nouveau en mission. La présence du jeune inuit lui manquait. Elle espérait juste qu'il revienne entier. Il aura peut-être des choses à lui raconter. Kitty arriva assez vite aux dortoirs des filles. Elle ne savait pas trop ce qu'elle allait faire cet après-midi. Bien sûr elle avait pleins de devoirs. A croire que les profs ne voulaient pas qu'ils aient du temps libre. La petite demoiselle mit la main sur la porte et entendit un grand bruit sourd comme si quelque chose venait d'être balancer sur un mur. Kitty entra dans la chambre et vit une bible qui se trouvait par terre. Elle semblait avoir percuté le mur. Cela devait être ça le bruit qu'elle avait entendu. La petite JustiX regarda dans la chambre et vit Wind sur son lit en train de pleurer. La fillette lâcha son cartable par terre et se dirigea vers sa grande soeur de coeur. Elle avait toujours été là quand elle était triste alors maintenant c'était à elle de le faire. La petite télépathe se souvint que sa grande soeur sortait avec Iacobo. Elle l'avait compris lors de la fête de l'anniversaire de l'Institut. Le départ du NeXus avait dû beaucoup l'affecter. Kitty S'assit à côté de l'X-plorer et la prit dans ses bras. Enfin du mieux qu'elle pouvait car elle n'était pas bien grande. La petite télépathe ne dit rien pendant quelques secondes puis murmura doucement :
"Wind, qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu pleures ?"
La fillette resta comme ça. Elle aurait pu chercher l'information en lisant les pensées de sa grande soeur, mais jamais elle ne le ferait sans son autorisation. Elle n'aimait pas voir Wind pleurer ou être triste. Elle avait commencé à retrouver le sourire après la mort de River et Kitty ne voulait plus la voir triste. Mais elle ne savait pas comment lui rendre le sourire. La petite JustiX resta seulement les bras autour de la taille de sa grande soeur de coeur et attendit sa réponse.
Kitty monta les escaliers d'un pas nonchalant. Cela n'avait pas été génial au collège, mais c'était comme d'habitude. Cela faisait une semaine que Laura avait quitté l'Institut. Bien sûr elle la voyait à l'école, mais ce n'était plus la même chose. Il y avait eu beaucoup de départ. Iacobo avait quitté l'Institut sans rien dire. Pareil pour Gabrielle et Angel. Le professeur référent des CerisiX avait décidé de retourner à son travail d'avocat. La fillette avait aussi apprit la disparition de Mlle Cassandre après une visite en ville. Elle se demandait ce qui était arrivé à la psychologue. Ce fut perdue dans ses pensées que la fillette montait les escaliers. Kalalli était parti de nouveau en mission. La présence du jeune inuit lui manquait. Elle espérait juste qu'il revienne entier. Il aura peut-être des choses à lui raconter. Kitty arriva assez vite aux dortoirs des filles. Elle ne savait pas trop ce qu'elle allait faire cet après-midi. Bien sûr elle avait pleins de devoirs. A croire que les profs ne voulaient pas qu'ils aient du temps libre. La petite demoiselle mit la main sur la porte et entendit un grand bruit sourd comme si quelque chose venait d'être balancer sur un mur. Kitty entra dans la chambre et vit une bible qui se trouvait par terre. Elle semblait avoir percuté le mur. Cela devait être ça le bruit qu'elle avait entendu. La petite JustiX regarda dans la chambre et vit Wind sur son lit en train de pleurer. La fillette lâcha son cartable par terre et se dirigea vers sa grande soeur de coeur. Elle avait toujours été là quand elle était triste alors maintenant c'était à elle de le faire. La petite télépathe se souvint que sa grande soeur sortait avec Iacobo. Elle l'avait compris lors de la fête de l'anniversaire de l'Institut. Le départ du NeXus avait dû beaucoup l'affecter. Kitty S'assit à côté de l'X-plorer et la prit dans ses bras. Enfin du mieux qu'elle pouvait car elle n'était pas bien grande. La petite télépathe ne dit rien pendant quelques secondes puis murmura doucement :
"Wind, qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu pleures ?"
La fillette resta comme ça. Elle aurait pu chercher l'information en lisant les pensées de sa grande soeur, mais jamais elle ne le ferait sans son autorisation. Elle n'aimait pas voir Wind pleurer ou être triste. Elle avait commencé à retrouver le sourire après la mort de River et Kitty ne voulait plus la voir triste. Mais elle ne savait pas comment lui rendre le sourire. La petite JustiX resta seulement les bras autour de la taille de sa grande soeur de coeur et attendit sa réponse.
- Jeremiah HarnoldsX-Rays
- Age : 32
Equipe : X-Rays
Nom de code : Spy
Date d'inscription : 08/12/2008
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Sam 23 Mai 2009 - 16:04
[ Chambre de Jeremiah et Jason]
Alors que Kitty venait de se blottir contre l’anglaise, la porte s’ouvrit de nouveau sans prévenir, et Jeremiah apparut. Le garçon avait sa tête des mauvais jours : les cernes prononcés, les cheveux en bataille et le vêtement encore plus négligé, si c’était possible, que d’ordinaire. La plupart des habitants de l’Institut avait d’ailleurs compris depuis un moment déjà qu’il était inutile de lui adresser la parole dans ces moments-là, mais pas de chance pour les deux jeunes filles, c’était l’ours version demi-portion psychotique qui était venu à elles.
Étonnant d’ailleurs, quand on sait que son plan initial avait été de se montrer le plus rapide possible pour récupérer de quoi subvenir à ses besoins avant de rejoindre sa caverne où il pourrait se terrer à loisir. Les bras plein de victuailles –deux bouteilles de soda plus deux ou trois paquets plein de cochonneries sucrées et salées-, il avait exécuté son plan à la perfection jusqu’à la montée de l’escalier qui menait au dortoir, escalier vers la fin duquel il avait entendu un choc assourdi par la distance. Figé un instant, pieds nus au sommet des marches, il avait finalement bifurqué sans se poser beaucoup de question et, avisant la porte qui se refermait, avait suivi.
...
Purée. Encore une fille qui pleurait.
Il aurait pu en raconter long à Wind sur les malédictions tiens.
Un silence gênant s’éternisait, d’autant plus que les formules de politesse qui généralement sauvent dans ce genre de situation n’étaient pas vraiment du ressort du gamer.
*C’est là que tu dois dire quelque chose.*
"…"
*Ou pas. Tu peux aussi fermer la porte et te casser.*
"…"
*Mais BOUGE !*
"... Si c'est Kitty qui t'embête, j'peux la kicker pendant notre prochaine mission."
Alors que Kitty venait de se blottir contre l’anglaise, la porte s’ouvrit de nouveau sans prévenir, et Jeremiah apparut. Le garçon avait sa tête des mauvais jours : les cernes prononcés, les cheveux en bataille et le vêtement encore plus négligé, si c’était possible, que d’ordinaire. La plupart des habitants de l’Institut avait d’ailleurs compris depuis un moment déjà qu’il était inutile de lui adresser la parole dans ces moments-là, mais pas de chance pour les deux jeunes filles, c’était l’ours version demi-portion psychotique qui était venu à elles.
Étonnant d’ailleurs, quand on sait que son plan initial avait été de se montrer le plus rapide possible pour récupérer de quoi subvenir à ses besoins avant de rejoindre sa caverne où il pourrait se terrer à loisir. Les bras plein de victuailles –deux bouteilles de soda plus deux ou trois paquets plein de cochonneries sucrées et salées-, il avait exécuté son plan à la perfection jusqu’à la montée de l’escalier qui menait au dortoir, escalier vers la fin duquel il avait entendu un choc assourdi par la distance. Figé un instant, pieds nus au sommet des marches, il avait finalement bifurqué sans se poser beaucoup de question et, avisant la porte qui se refermait, avait suivi.
...
Purée. Encore une fille qui pleurait.
Il aurait pu en raconter long à Wind sur les malédictions tiens.
Un silence gênant s’éternisait, d’autant plus que les formules de politesse qui généralement sauvent dans ce genre de situation n’étaient pas vraiment du ressort du gamer.
*C’est là que tu dois dire quelque chose.*
"…"
*Ou pas. Tu peux aussi fermer la porte et te casser.*
"…"
*Mais BOUGE !*
"... Si c'est Kitty qui t'embête, j'peux la kicker pendant notre prochaine mission."
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Sam 30 Mai 2009 - 15:14
Elle n'avait pas prévu qu'on vînt la trouver. Pas à ce moment-là. Surtout pas. Personne ne devait voir ça, parce qu'elle n'avait personne à qui confier ce qui lui faisait du mal dans les murs de l'institut à l'heure actuelle et que ça ne servait à rien d'inquiéter inutilement les autres. Elle regrettait que Jo fût en mission, peut-être qu'elle eût fini par se décider à aller frapper à sa porte. La question ne se posait pas vraiment de toute façon, puisqu'il n'était pas là, et que les autres vers qui elle eût pu chercher à se tourner étaient partis pour de bon.
Pourtant quand la porte s'ouvrit sur Kitty, après une seconde de stupeur parce qu'elle ne s'attendait pas (et ne souhaitait pas) à ce qu'on la vît, elle ne put que songer que c'était logique, c'était sa chambre à elle aussi. La petite fille avait remarqué ses larmes, difficile de faire autrement, et venait la consoler. Ca n'était pas dans l'ordre des choses, pas dans l'esprit de l'anglaise toujours, mais elle n'allait pas repousser la petite JustiX qui venait de passer un bras autour de sa taille. Elle passa elle-même un bras autour des épaules de la fillette ravalant ses larmes pour ne pas angoisser sa colocataire qui lui demandait ce qui n'allait pas et à qui elle ne savait, en définitive, pas trop quoi répondre.
Elle n'eut pas vraiment le temps de se poser davantage la question que la porte s'ouvrait de nouveau sans prévenir, à son plus grand étonnement. Jeremiah, camarade de Kitty chez les JustiX, le type peut-être le moins social de l'institut, moins à l'aise qu'elle encore lorsqu'il s'agit de jouer les leaders devant les autres membres de l'institut pour un cours de tactique. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Surprise, elle resta interdite quelques instants, songeant que ses parents lui avaient appris à frapper avant d'entrer chez les autres, et que c'était d'autant plus valable quand on était un jeune homme et qu'on entrait dans la chambre d'une jeune fille... Et puis elle réalisa ce qu'il devait être en train de voir, et son premier réflexe fut de sécher ses larmes : il n'avait pas à s'occuper de ça.
Elle allait se décider à répondre à Kitty quand ce fut Miah qui prit la parole et elle le dévisagea un moment, se demandant s'il pouvait vraiment avoir dit ça. Les yeux écarquillés, elle passa de lui à Kitty avant de revenir vers lui et de secouer légèrement la tête.
- Non, Kitty ne m'embête pas. Et je préférerais que tu la protèges pendant votre prochaine mission, en fait... Parce que celui qui lui fera du mal risque de passer un sale quart d'heure si je recroise son chemin. Et c'est... rien. Ca va passer.
Elle reposa son regard pâle sur Kitty et esquissa un sourire fade, sans doute peu convainquant avant de répéter.
- C'est rien, Kit', ne t'inquiète pas. Il y a juste eu un peu trop de... changements... ces derniers temps.
Sa main accentua légèrement sa pression sur l'épaule de la petite fille comme pour ponctuer ses dires et elle revint poser ses prunelles sur Miah, avisant seulement à cet instant les réserves qui encombraient ses bras.
- Un petit creux ? fit-elle en désignant ses provisions d'un mouvement de tête, pour ne pas laisser le silence s'installer et détourner la conversation.
C'était assez pitoyable comme façon de faire, mais elle ne voulait pas en parler, et c'était la première idée qui lui était venue à l'esprit.
Pourtant quand la porte s'ouvrit sur Kitty, après une seconde de stupeur parce qu'elle ne s'attendait pas (et ne souhaitait pas) à ce qu'on la vît, elle ne put que songer que c'était logique, c'était sa chambre à elle aussi. La petite fille avait remarqué ses larmes, difficile de faire autrement, et venait la consoler. Ca n'était pas dans l'ordre des choses, pas dans l'esprit de l'anglaise toujours, mais elle n'allait pas repousser la petite JustiX qui venait de passer un bras autour de sa taille. Elle passa elle-même un bras autour des épaules de la fillette ravalant ses larmes pour ne pas angoisser sa colocataire qui lui demandait ce qui n'allait pas et à qui elle ne savait, en définitive, pas trop quoi répondre.
Elle n'eut pas vraiment le temps de se poser davantage la question que la porte s'ouvrait de nouveau sans prévenir, à son plus grand étonnement. Jeremiah, camarade de Kitty chez les JustiX, le type peut-être le moins social de l'institut, moins à l'aise qu'elle encore lorsqu'il s'agit de jouer les leaders devant les autres membres de l'institut pour un cours de tactique. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Surprise, elle resta interdite quelques instants, songeant que ses parents lui avaient appris à frapper avant d'entrer chez les autres, et que c'était d'autant plus valable quand on était un jeune homme et qu'on entrait dans la chambre d'une jeune fille... Et puis elle réalisa ce qu'il devait être en train de voir, et son premier réflexe fut de sécher ses larmes : il n'avait pas à s'occuper de ça.
Elle allait se décider à répondre à Kitty quand ce fut Miah qui prit la parole et elle le dévisagea un moment, se demandant s'il pouvait vraiment avoir dit ça. Les yeux écarquillés, elle passa de lui à Kitty avant de revenir vers lui et de secouer légèrement la tête.
- Non, Kitty ne m'embête pas. Et je préférerais que tu la protèges pendant votre prochaine mission, en fait... Parce que celui qui lui fera du mal risque de passer un sale quart d'heure si je recroise son chemin. Et c'est... rien. Ca va passer.
Elle reposa son regard pâle sur Kitty et esquissa un sourire fade, sans doute peu convainquant avant de répéter.
- C'est rien, Kit', ne t'inquiète pas. Il y a juste eu un peu trop de... changements... ces derniers temps.
Sa main accentua légèrement sa pression sur l'épaule de la petite fille comme pour ponctuer ses dires et elle revint poser ses prunelles sur Miah, avisant seulement à cet instant les réserves qui encombraient ses bras.
- Un petit creux ? fit-elle en désignant ses provisions d'un mouvement de tête, pour ne pas laisser le silence s'installer et détourner la conversation.
C'était assez pitoyable comme façon de faire, mais elle ne voulait pas en parler, et c'était la première idée qui lui était venue à l'esprit.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Jeu 18 Juin 2009 - 21:13
Kitty resta accroché au coup de Wind. Pour une fois c'était elle qui consolait sa grande soeur de coeur. Et elle comptait bien essayer de lui rendre le sourire. Mais des pas retentirent dans la chambres. La petite fille reconnu la voix de Jeremiah. La kicker lors de leur prochaine mission ? Il voulait dire quoi par cela. Kitty n'était pas une fan inconditionnelle du monde des jeux vidéos et de son vocabulaire assez particulier. Ce fut Wind qui répondit en premier. Puis la petite télépathe vit le regard pâle de sa soeur ainée ainsi que son sourire fade. Malgré ce qu'elle essayait de montrer, l'X-plorer n'allait pas bien. Kitty la comprenait que trop bien. Elle aussi trouvait qu'il y avait eu beaucoup trop de bouleversement. Le départ de Laura l'avait beaucoup attristé car l'ancienne LeX avait été sa meilleure amie, celle qui était venue lui parlé le premier jour avant l'enterrement. Mais cette fois, la fillette avait décidé de ne pas montrer sa tristesse. Elle la garderait au fond d'elle. Elle sentit la main de Wind sur son épaule juste avant que celle-ci ne reprenne la parole en voyant Jeremiah les bras chargé de victuaille. Kitty fit un dernier câlin à Wind et se rassit à côté d'elle. Elle l'a regarda un peu et lui répondit par télépathie :
*Je comprends tu sais. Moi aussi je trouve qu'il y a eu trop de changement.*
La fillette sourit à sa grande soeur. Que devait-elle faire pour lui changer les idées ? La petite mutante sentit son ventre gargouiller. Elle avait assez faim quand même. A bein voilà ! Elle venait de trouver une idée pour changer les idées de sa grande soeur. Ni une, ni deux, la petite demoiselle se retrouva sur ses pieds et regardait son ainée. Puis elle prit la parole de sa voix enfantine :
"En parlant de petit creux, moi j'ai un peu faim. Dis Wind tu pourrais nous préparer quelques choses ?"
La petite fille regarda Jeremiah et rajouta avec un petit air taquin :
"Ça sera bien meilleur que tout ça, j'en suis sûre."
Kitty attrapa la main de Wind afin de l'inciter à se lever. En plus il faisait beau et pas très froid pour une fois. Peut-être qu'après elles pourraient aller en ville. Cela faisait un moment qu'elle n'était pas sortit de l'Institut autre que pour le collège. Et puis cela lui changerait les idées et elle ne s'inquièterait pas pour Kalalli. La fillette espérait qu'il ne lui arriverait rien pendant cette mission. Kitty attendit la réponse de sa grande soeur de coeur et de son coéquipier.
*Je comprends tu sais. Moi aussi je trouve qu'il y a eu trop de changement.*
La fillette sourit à sa grande soeur. Que devait-elle faire pour lui changer les idées ? La petite mutante sentit son ventre gargouiller. Elle avait assez faim quand même. A bein voilà ! Elle venait de trouver une idée pour changer les idées de sa grande soeur. Ni une, ni deux, la petite demoiselle se retrouva sur ses pieds et regardait son ainée. Puis elle prit la parole de sa voix enfantine :
"En parlant de petit creux, moi j'ai un peu faim. Dis Wind tu pourrais nous préparer quelques choses ?"
La petite fille regarda Jeremiah et rajouta avec un petit air taquin :
"Ça sera bien meilleur que tout ça, j'en suis sûre."
Kitty attrapa la main de Wind afin de l'inciter à se lever. En plus il faisait beau et pas très froid pour une fois. Peut-être qu'après elles pourraient aller en ville. Cela faisait un moment qu'elle n'était pas sortit de l'Institut autre que pour le collège. Et puis cela lui changerait les idées et elle ne s'inquièterait pas pour Kalalli. La fillette espérait qu'il ne lui arriverait rien pendant cette mission. Kitty attendit la réponse de sa grande soeur de coeur et de son coéquipier.
- Jeremiah HarnoldsX-Rays
- Age : 32
Equipe : X-Rays
Nom de code : Spy
Date d'inscription : 08/12/2008
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Dim 21 Juin 2009 - 1:52
L'équilibre était précaire. Lentement mais surement, un paquet de chips préférait la sacro sainte gravité aux bras de Miah. Sentant venir la catastrophe, le jeune homme tenta la tactique de colmatage des brèches par une gymnastique complexe digne du poulpe qu'il était, sans résultat, et il se retrouva bientôt dans une position fort peu confortable.
En face, sur le lit, les deux filles faisaient front commun, relevant le même menton étonné vers lui. Et ben quoi ? Elles n'avaient jamais assisté à une apparition impromptue et complètement déplacée ? Toujours aussi entêté dans son renfrognement, le mutant ne fit pas l'effort d'essayer de changer d'attitude. Si Wind ne voulait rien dire... Et bien tant mieux ! Il avait une tête à savoir répondre aux plaintes ? Attrapant avec les dents le coin du paquet qui menaçait toujours de se faire la malle, il le tira vivement vers le haut avant de le relâcher, retardant encore un peu l'écroulement de sa pyramide ratée, tout en haussant vaguement les épaules.
"Franchement, c'est pas que ça me fasse plaisir mais c'est plutôt le contraire qui risque d'arriver." Lâcha-t-il d'un ton peu amer à la demande de protection de l'anglaise.
La petite JustiX n'avait pas compris sa référence et c'était tant mieux, après c'était à lui qu'on allait reprocher le manque de cohésion de l'équipe. Parce qu'il aimait bien Wind malgré qu'il fut dans un mauvais jour, il ajouta tout de même un marmonnement indistinct à ses constatations blasées, dans le vague espoir de lui remonter un peu le moral.
"Elle est très capable de se débrouiller pour revenir en un seul morceau va..."
Baissant les yeux sur ses bras un court instant, il croisa ensuite le regard de Kitty qui malicieuse, tentait une approche différente pour changer les idées de sa colocataire. Dans un élan de maturité, le garçon lui fit une grimace, lui tirant un bout de langue au passage. Si on ne pouvait pas encore vraiment dire qu'il ait de l'affection pour la fillette, il avait pris sans s'en rendre le compte le parti de la traiter comme une petite sœur. Comme la plupart des gens de l'Institut sans doute, excepté que sa notion de la fraternité était plus proche de la gamine avec laquelle on se chamaille et qu'on fait tourner en bourrique que de la pauvre enfant fragile qu'il fallait protéger...
"Que tu crois ! Répliqua-t-il à la télépathe, visiblement très inspiré. Un silence qui n'aurait dû durer qu'une seconde s'éternisa. Miah réfléchissait au fort pourcentage de mères potentielles parmi les élèves de l'Institut. Fort était peut-être un bien grand mot, c'était sans doute son air paumé qui attirait les mamans poules, mais il lui semblait qu'un nombre important d'éléments féminins étaient tout à fait à leur place dans un endroit où on récupérait constamment des gamins traumatisés à la recherche d'une figure maternelle. Wind par exemple, mais pas de chance, il avait déjà décidé de renommer Rachel en maman, il faudrait trouver autre chose pour Larsen.
"Windy/Wendy chez les mutants perdus... Est-ce que le monde s'écroule quand tu es triste ?"
Il avait la sale manie de ne pas faire de liens entre ses brusques interventions, les questions qui s'étaient posées avant et le cheminement de ses pensées.
"C'pour tenir le siège. Les zombies ne dorment jamais. Vous en voulez au lieu de vous farcir la cuisine ?" Répondit-il finalement à l'autre question de l'anglaise. Dans un élan de générosité et parce qu'il ne pourrait plus les tenir très longtemps, il leur présenta un des paquets de chips fugueurs.
En face, sur le lit, les deux filles faisaient front commun, relevant le même menton étonné vers lui. Et ben quoi ? Elles n'avaient jamais assisté à une apparition impromptue et complètement déplacée ? Toujours aussi entêté dans son renfrognement, le mutant ne fit pas l'effort d'essayer de changer d'attitude. Si Wind ne voulait rien dire... Et bien tant mieux ! Il avait une tête à savoir répondre aux plaintes ? Attrapant avec les dents le coin du paquet qui menaçait toujours de se faire la malle, il le tira vivement vers le haut avant de le relâcher, retardant encore un peu l'écroulement de sa pyramide ratée, tout en haussant vaguement les épaules.
"Franchement, c'est pas que ça me fasse plaisir mais c'est plutôt le contraire qui risque d'arriver." Lâcha-t-il d'un ton peu amer à la demande de protection de l'anglaise.
La petite JustiX n'avait pas compris sa référence et c'était tant mieux, après c'était à lui qu'on allait reprocher le manque de cohésion de l'équipe. Parce qu'il aimait bien Wind malgré qu'il fut dans un mauvais jour, il ajouta tout de même un marmonnement indistinct à ses constatations blasées, dans le vague espoir de lui remonter un peu le moral.
"Elle est très capable de se débrouiller pour revenir en un seul morceau va..."
Baissant les yeux sur ses bras un court instant, il croisa ensuite le regard de Kitty qui malicieuse, tentait une approche différente pour changer les idées de sa colocataire. Dans un élan de maturité, le garçon lui fit une grimace, lui tirant un bout de langue au passage. Si on ne pouvait pas encore vraiment dire qu'il ait de l'affection pour la fillette, il avait pris sans s'en rendre le compte le parti de la traiter comme une petite sœur. Comme la plupart des gens de l'Institut sans doute, excepté que sa notion de la fraternité était plus proche de la gamine avec laquelle on se chamaille et qu'on fait tourner en bourrique que de la pauvre enfant fragile qu'il fallait protéger...
"Que tu crois ! Répliqua-t-il à la télépathe, visiblement très inspiré. Un silence qui n'aurait dû durer qu'une seconde s'éternisa. Miah réfléchissait au fort pourcentage de mères potentielles parmi les élèves de l'Institut. Fort était peut-être un bien grand mot, c'était sans doute son air paumé qui attirait les mamans poules, mais il lui semblait qu'un nombre important d'éléments féminins étaient tout à fait à leur place dans un endroit où on récupérait constamment des gamins traumatisés à la recherche d'une figure maternelle. Wind par exemple, mais pas de chance, il avait déjà décidé de renommer Rachel en maman, il faudrait trouver autre chose pour Larsen.
"Windy/Wendy chez les mutants perdus... Est-ce que le monde s'écroule quand tu es triste ?"
Il avait la sale manie de ne pas faire de liens entre ses brusques interventions, les questions qui s'étaient posées avant et le cheminement de ses pensées.
"C'pour tenir le siège. Les zombies ne dorment jamais. Vous en voulez au lieu de vous farcir la cuisine ?" Répondit-il finalement à l'autre question de l'anglaise. Dans un élan de générosité et parce qu'il ne pourrait plus les tenir très longtemps, il leur présenta un des paquets de chips fugueurs.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Mer 4 Nov 2009 - 12:59
[ Saut temporel : 4 septembre 2108]
Kitty rentrait du collège en ce début d'après midi. La rentrée des classes n'avait pas été si géniale que ça. Elle était dans une nouvelle classe et Laura n'était plus au collège de Salem Center. La pré-adolescente avait été heureuse de retrouver les murs de l'Institut. Après avoir monter rapidement les escaliers, la petite télépathe entra dans sa chambre. Mais elle s'arrêta très vite sur le pas de la porte. Quelque chose avait changé. La benjamine de l'Institut fit le tour de la chambre du regard et ses yeux se posèrent sur la table de nuit qui se trouvait près du lit de Wind. Cette dernière était vide. Kitty entra vivement dans la pièce, jetant son cartable dans un coin.
*Mais que se passe-t-il ? Pourquoi les affaires de Wind ont disparus ?*
La fillette vit alors la grosse peluche de River sur son lit. Sur cette dernière se trouvait une lettre. Kitty s'en saisit et commença à la lire. Au fur et à mesure qu'elle en parcourait les lignes, les larmes commençaient à venir.La petite JustiX tomba sur son lit, les larmes commençaient à rouler sur ses joues.
*Pourquoi ? Pourquoi elle est partit ? Pourquoi elle m'a laissé seule ?*
La jeune télépathe se sentait abandonnée de nouveau. Elle ne comprenait pas pourquoi sa grande soeur de coeur ne l'avait pas emmené avec elle en Angleterre. Une colère sourde la gagnait mêlé à l'énorme tristesse qu'elle ressentait. Les larmes roulaient sur ses joues alors qu'elle sanglotait. Pourquoi tout le monde l'abandonnait. Non...il restait Kalalli. La petite demoiselle se saisit de son communicateur :
"Kalalli, tu pourrais...non laisse tomber je veux pas t'ennuyer."
La voix de Kitty avait été chevrotante et triste. Elle referma son communicateur. A quoi bon s'attacher aux gens ? Ils finissaient toujours par nous abandonner. Le regard de la pré-adolescente se posa sur la photo de famille qu'il y avait sur son bureau. L'un de celle qu'elle avait de son voyage en Angleterre chez la famille Smith. Wind n'avait pas le droit de l'abandonner. Elle était la seule famille qu'elle avait. Kitty se saisit du cadre photo et l'envoya rageusement voler dans la chambre. Puis elle remonta ses jambes contre elle et commença à pleurer.
Kitty rentrait du collège en ce début d'après midi. La rentrée des classes n'avait pas été si géniale que ça. Elle était dans une nouvelle classe et Laura n'était plus au collège de Salem Center. La pré-adolescente avait été heureuse de retrouver les murs de l'Institut. Après avoir monter rapidement les escaliers, la petite télépathe entra dans sa chambre. Mais elle s'arrêta très vite sur le pas de la porte. Quelque chose avait changé. La benjamine de l'Institut fit le tour de la chambre du regard et ses yeux se posèrent sur la table de nuit qui se trouvait près du lit de Wind. Cette dernière était vide. Kitty entra vivement dans la pièce, jetant son cartable dans un coin.
*Mais que se passe-t-il ? Pourquoi les affaires de Wind ont disparus ?*
La fillette vit alors la grosse peluche de River sur son lit. Sur cette dernière se trouvait une lettre. Kitty s'en saisit et commença à la lire. Au fur et à mesure qu'elle en parcourait les lignes, les larmes commençaient à venir.La petite JustiX tomba sur son lit, les larmes commençaient à rouler sur ses joues.
*Pourquoi ? Pourquoi elle est partit ? Pourquoi elle m'a laissé seule ?*
La jeune télépathe se sentait abandonnée de nouveau. Elle ne comprenait pas pourquoi sa grande soeur de coeur ne l'avait pas emmené avec elle en Angleterre. Une colère sourde la gagnait mêlé à l'énorme tristesse qu'elle ressentait. Les larmes roulaient sur ses joues alors qu'elle sanglotait. Pourquoi tout le monde l'abandonnait. Non...il restait Kalalli. La petite demoiselle se saisit de son communicateur :
"Kalalli, tu pourrais...non laisse tomber je veux pas t'ennuyer."
La voix de Kitty avait été chevrotante et triste. Elle referma son communicateur. A quoi bon s'attacher aux gens ? Ils finissaient toujours par nous abandonner. Le regard de la pré-adolescente se posa sur la photo de famille qu'il y avait sur son bureau. L'un de celle qu'elle avait de son voyage en Angleterre chez la famille Smith. Wind n'avait pas le droit de l'abandonner. Elle était la seule famille qu'elle avait. Kitty se saisit du cadre photo et l'envoya rageusement voler dans la chambre. Puis elle remonta ses jambes contre elle et commença à pleurer.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Jeu 5 Nov 2009 - 22:00
Essoufflé, Kalalli arriva devant la porte de la chambre de Kitty. Il venait de parcourir rapidement la cusine et le foyer en y passant la tête en coup de vent sans trouver la jeune fille. Elle devait donc être ici. Sinon il ne voyait pas où elle pourrait être et devrait lui demander par communicateur.
Il déglutit et tapa à la porte en attendant une seconde. La télépathe devinerait bien que c'était lui puisqu'elle venait de l'appeler. Sans réponse, il ouvrit. Aucun raison qu'il voit quelque chose à ne pas voir à priori. Si c'était le cas, il aurait entendu hurler de ne pas entrer.
Respirant toujours fort, il observa l'intérieur de la pièce depuis l'entrée. D'un côté, la petite télépathe qui pleurait sur son lit, les genoux ramenés contre elle avec le nounours de River, de l'autre, une salle vide avec un cadre brisé. Etant donné la distance qui le séparait de sa position initiale, Kala devina facilement qu'il venait d'être jeté. Ce même cadre que Kitty aimait tant à cause de la photo qu'elle avait faite avec Wind lorsqu'elle était partie dans sa famille en Angleterre.
Les affaires de Wind disparues, le cadre photo de la jeune femme brisé et le nounours de River, sa sœur, avec Kitty. En une seconde, il ne fallait pas être un célèbre détective pour comprendre. Le cœur de l'Inuit battait vite. Il s'approcha doucement de sa petite amie et en posant un genou sur le lit, il lui déserra les bras des jambes afin de l'enlacer tendrement.
Une main derrière la tête de la jeune fille, il la serra contre lui en l'embrassant sur la joue. Ses lèvres étaient humides et salées maintenant. D'un coup de langue, il retira la larme. La voir dans cet état lui serrait le coeur. Il lui glissa tout doucement :
" Je suis désolé p'tit écureuil. "
Puis il amplifia un peu l'étreinte. Kali ignorait quoi faire en cet instant. Il ne pouvait rien dire qui lui ramène Wind. Il ne pouvait qu'être là. Une présence pour se sentir moins seule. Moins abandonnée même si elle ne s'en rendrait sans doute pas compte tant elle était triste et à en juger l'état du cadre, en colère. L'Inuit passa doucement sa main dans le dos de la jeune fille pendant quelques secondes. Il ne voulait pas l'empêcher de pleurer. Il était bien placé pour savoir que c'était parfois nécessaire. Surtout avec la combinaison tristesse et colère.
Se plaçant en joue contre joue, il remonta son visage afin d'essuyer les larmes de la petite contre la sienne. Puis il se mit face à elle, presque nez à nez et posa sa main sur son visage afin d'y essuyer les larmes à l'aide de son pouce. L'illusionniste lui donna un sourire qui se voulait compatissant puis s'approcha de ses lèvres pour l'embrasser doucement.
Reculant son visage lentement avec les yeux qui se mouillaient progressivement tant il avait de l'empathie pour la JustiX, il lui demanda d'une petite voix :
" Elle t'a expliqué pourquoi... ? "
A le voir avec les larmes de la demoiselle sur ses joues à lui et le regard humide, on aurait cru qu'il venait de pleurer. Et pourtant non. D'une main qui se voulait câline et réconfortante, il se mit à lui caresser doucement le bras, alors que de l'autre il prit la sienne. Celles de l'Inuit étaient chaudes et il espérait qu'elle se sentirait un peu mieux grâce à sa présence. C'était tout dont il se sentait capable tant il se dévalorisait.
Il déglutit et tapa à la porte en attendant une seconde. La télépathe devinerait bien que c'était lui puisqu'elle venait de l'appeler. Sans réponse, il ouvrit. Aucun raison qu'il voit quelque chose à ne pas voir à priori. Si c'était le cas, il aurait entendu hurler de ne pas entrer.
Respirant toujours fort, il observa l'intérieur de la pièce depuis l'entrée. D'un côté, la petite télépathe qui pleurait sur son lit, les genoux ramenés contre elle avec le nounours de River, de l'autre, une salle vide avec un cadre brisé. Etant donné la distance qui le séparait de sa position initiale, Kala devina facilement qu'il venait d'être jeté. Ce même cadre que Kitty aimait tant à cause de la photo qu'elle avait faite avec Wind lorsqu'elle était partie dans sa famille en Angleterre.
Les affaires de Wind disparues, le cadre photo de la jeune femme brisé et le nounours de River, sa sœur, avec Kitty. En une seconde, il ne fallait pas être un célèbre détective pour comprendre. Le cœur de l'Inuit battait vite. Il s'approcha doucement de sa petite amie et en posant un genou sur le lit, il lui déserra les bras des jambes afin de l'enlacer tendrement.
Une main derrière la tête de la jeune fille, il la serra contre lui en l'embrassant sur la joue. Ses lèvres étaient humides et salées maintenant. D'un coup de langue, il retira la larme. La voir dans cet état lui serrait le coeur. Il lui glissa tout doucement :
" Je suis désolé p'tit écureuil. "
Puis il amplifia un peu l'étreinte. Kali ignorait quoi faire en cet instant. Il ne pouvait rien dire qui lui ramène Wind. Il ne pouvait qu'être là. Une présence pour se sentir moins seule. Moins abandonnée même si elle ne s'en rendrait sans doute pas compte tant elle était triste et à en juger l'état du cadre, en colère. L'Inuit passa doucement sa main dans le dos de la jeune fille pendant quelques secondes. Il ne voulait pas l'empêcher de pleurer. Il était bien placé pour savoir que c'était parfois nécessaire. Surtout avec la combinaison tristesse et colère.
Se plaçant en joue contre joue, il remonta son visage afin d'essuyer les larmes de la petite contre la sienne. Puis il se mit face à elle, presque nez à nez et posa sa main sur son visage afin d'y essuyer les larmes à l'aide de son pouce. L'illusionniste lui donna un sourire qui se voulait compatissant puis s'approcha de ses lèvres pour l'embrasser doucement.
Reculant son visage lentement avec les yeux qui se mouillaient progressivement tant il avait de l'empathie pour la JustiX, il lui demanda d'une petite voix :
" Elle t'a expliqué pourquoi... ? "
A le voir avec les larmes de la demoiselle sur ses joues à lui et le regard humide, on aurait cru qu'il venait de pleurer. Et pourtant non. D'une main qui se voulait câline et réconfortante, il se mit à lui caresser doucement le bras, alors que de l'autre il prit la sienne. Celles de l'Inuit étaient chaudes et il espérait qu'elle se sentirait un peu mieux grâce à sa présence. C'était tout dont il se sentait capable tant il se dévalorisait.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Lun 9 Nov 2009 - 23:22
Kitty entendit la porte de sa chambre s'ouvrir et releva la tête. Elle vit alors que Kalalli était quand même venu la rejoindre. Le jeune Inuit s'approcha d'elle , l'enlaça et lui déposa un baiser sur la joue. La benjamine de l'Institut se laissa faire. Elle se sentait tellement seule en cet instant. Le jeune adolescent lui murmura quelque mot. P'tit écureil... Kalalli l'appelait souvent comme cela. Puis il amplifia un peu plus l'étreinte. La petite télépathe entoura ses bras autour du cou de son petit ami et pleura sur son épaule. Puis il essuya doucement ses larmes avec son pouce et l'embrassa doucement. Non, elle n'était pas seule finalement. Mais n'allait-il pas partir lui aussi ? N'allait-il pas la quitter comme tous ceux à qui elle s'était attachée ?
Elle ne voulait pas le perdre aussi. La présence de l'OryX la réconfortait quand même. Kitty était heureuse qu'il soit là, mais comme elle pouvait lui montrer en cet instant. Elle était si triste. Le jeune Inuit lui demanda si Wind lui avait expliqué son départ. Kitty ne répondit pas. Elle n'avait pas envie d'en parler. A quoi bon le faire puisqu'elle ne reviendrait pas ? La petite JustiX sentit la main de son petit ami lui caresser doucement le bras tandis qu'il lui prenait la main. Sa main était chaude. La pré-adolescente leva les yeux vers Kalalli. Ils étaient embués de larmes. Elle avait une sorte de boule dans la gorge qui ne voulait pas s'en aller. La petite fille se jeta au cou de son petit ami en sanglotant :
"Kalalli, elle est...partie. Elle m'a laissé."
Kitty sanglota encore quelques minutes dans les bras de son amoureux. Puis elle se recula, les larmes roulant sur ses joues. Sentant qu'elle commençait à avoir du mal à respirer, la fillette sortit son inhalateur de la poche de son jean et s'en servit. Puis elle prit le temps de bien respirer. Et s'il la laissait lui aussi ? Plongea son regard gris et triste dans les yeux de l'Inuit la petite fille établit un contact télépathique avec lui :
*Tu me laissera pas toi hein ? Tu feras pas comme tous les autres ?*
Kitty avait gardé sa main dans celle de Kalalli. Sa présence la réconfortait un peu. Comme les autres fois, elle avait l'impression que la blessure ne se refermerait jamais. Même si elle savait que ça allait finir par être le cas. La fillette attendit la réponse de l'Inuit. De nouveau elle s'était sentie abandonnée et espérait que cela ne serait plus le cas.
Elle ne voulait pas le perdre aussi. La présence de l'OryX la réconfortait quand même. Kitty était heureuse qu'il soit là, mais comme elle pouvait lui montrer en cet instant. Elle était si triste. Le jeune Inuit lui demanda si Wind lui avait expliqué son départ. Kitty ne répondit pas. Elle n'avait pas envie d'en parler. A quoi bon le faire puisqu'elle ne reviendrait pas ? La petite JustiX sentit la main de son petit ami lui caresser doucement le bras tandis qu'il lui prenait la main. Sa main était chaude. La pré-adolescente leva les yeux vers Kalalli. Ils étaient embués de larmes. Elle avait une sorte de boule dans la gorge qui ne voulait pas s'en aller. La petite fille se jeta au cou de son petit ami en sanglotant :
"Kalalli, elle est...partie. Elle m'a laissé."
Kitty sanglota encore quelques minutes dans les bras de son amoureux. Puis elle se recula, les larmes roulant sur ses joues. Sentant qu'elle commençait à avoir du mal à respirer, la fillette sortit son inhalateur de la poche de son jean et s'en servit. Puis elle prit le temps de bien respirer. Et s'il la laissait lui aussi ? Plongea son regard gris et triste dans les yeux de l'Inuit la petite fille établit un contact télépathique avec lui :
*Tu me laissera pas toi hein ? Tu feras pas comme tous les autres ?*
Kitty avait gardé sa main dans celle de Kalalli. Sa présence la réconfortait un peu. Comme les autres fois, elle avait l'impression que la blessure ne se refermerait jamais. Même si elle savait que ça allait finir par être le cas. La fillette attendit la réponse de l'Inuit. De nouveau elle s'était sentie abandonnée et espérait que cela ne serait plus le cas.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Mar 10 Nov 2009 - 1:00
La petite télépathe ne répondit pas à l'interrogation de l'Inuit. C'était probablement trop frais pour qu'elle veuille lui expliquer tout de suite. Il essayerait de lui redemander peut être plus tard, si la jeune fille se sentait suffisamment bien pour en reparler sans être trop mal. Elle releva doucement le regard vers lui, toujours très humide. Soudain, à sa grande surprise, Kitty se jeta contre lui en l'enlaçant, dans un nouvel accès de tristesse. Elle répéta que Wind était partie et qu'elle l'avait laissé. Il le savait bien, mais le contexte rendait la scène réellement pathétique au point que Kala en eut le cœur encore plus serré qu'il ne l'était déjà.
Il l'enlaça doucement alors qu'elle s'épanchait dans ses bras, sans savoir quoi lui répondre. La respiration de Spirit Flayer était marquée de soubresauts dont il ressentait les vibrations contre lui, doublés de petits hoquets de pleurs si bien que la jeune fille préféra se détacher de lui et inhala son produit contre l'asthme. L'illusionniste l'observa un instant pour vérifier qu'elle respirait mieux, inquiet. La voir avec ses difficultés respiratoires étaient assez angoissant, surtout que si elle avait une véritable crise, il serait bien incapable de savoir quoi faire !
Kitty finit par respirer à nouveau normalement et posa son joli regard gris dans celui de l'Inuit qui le soutint, malgré ses yeux quelques peu embués. Il sentit un contact télépathique les lier et il entendit la terrible question qu'il était normal de se poser en cet instant mais qui ne manqua pas de vriller le cœur du jeune garçon.
Alors que leurs mains étaient jointes, il l'enlaça de plus belle, des larmes commençant à couler aussi chez lui. Kala la fit lentement basculer sur le lit tout en la serrant toujours fort contre lui. La voix chevrotante, il répondit :
" Bien sûr que je ne te laisserai jamais seule. Je ne t'abandonnerai pas. Jamais. D'accord ? "
Il plaça sa tête sur celle de la jeune fille en l'enlaçant fort et respira tout doucement ses cheveux alors qu'ils étaient allongés l'un contre l'autre. L'odeur de la demoiselle le rassurait beaucoup. Être blotti contre elle, c'était tout ce dont il avait envie. Il aurait aimé que l'instant dure éternellement dans cette situation où rien ne pouvait les atteindre. Ils étaient ensembles, simplement. Vivants.
Le garçon pensa à l'attention de sa petite amie * Je t'aime Kitty. Je serai toujours là pour toi. Je t'aime trop pour te laisser. * alors que la main qu'il avait de libre, l'autre étant sous la tête de la télépathe, caressait doucement le dos de son amoureuse avec tendresse jusqu'aux reins avant de remonter, juste pour l'apaiser et apprécier ce contact de leurs deux corps qui était si agréable.
Il se replaça finalement face à la jeune fille et l'observa un instant en lui caressant le visage comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt en suivant les traits de son visage. L'arcade, la joue, le bord de son petit nez puis ses lèvres. Mue par un élan passionnel, il s'approcha d'un coup et l'embrassa avec fougue alors qu'une nouvelle larme glissait sur sa propre joue. Si la jeune fille avait peur de le perdre lui, le sentiment était inversement proportionnel. Il avait peur de la perdre elle et y pensait très fort.
Kalalli l'embrassa longuement et à plusieurs reprises pour profiter de leur lien si pur et remplit de tendresse. Il voulait profiter de ce moment rien qu'à eux, craignant qu'un jour ou l'autre, l'un d'eux manque indubitablement à l'appel pour une raison funeste.
Il l'enlaça doucement alors qu'elle s'épanchait dans ses bras, sans savoir quoi lui répondre. La respiration de Spirit Flayer était marquée de soubresauts dont il ressentait les vibrations contre lui, doublés de petits hoquets de pleurs si bien que la jeune fille préféra se détacher de lui et inhala son produit contre l'asthme. L'illusionniste l'observa un instant pour vérifier qu'elle respirait mieux, inquiet. La voir avec ses difficultés respiratoires étaient assez angoissant, surtout que si elle avait une véritable crise, il serait bien incapable de savoir quoi faire !
Kitty finit par respirer à nouveau normalement et posa son joli regard gris dans celui de l'Inuit qui le soutint, malgré ses yeux quelques peu embués. Il sentit un contact télépathique les lier et il entendit la terrible question qu'il était normal de se poser en cet instant mais qui ne manqua pas de vriller le cœur du jeune garçon.
Alors que leurs mains étaient jointes, il l'enlaça de plus belle, des larmes commençant à couler aussi chez lui. Kala la fit lentement basculer sur le lit tout en la serrant toujours fort contre lui. La voix chevrotante, il répondit :
" Bien sûr que je ne te laisserai jamais seule. Je ne t'abandonnerai pas. Jamais. D'accord ? "
Il plaça sa tête sur celle de la jeune fille en l'enlaçant fort et respira tout doucement ses cheveux alors qu'ils étaient allongés l'un contre l'autre. L'odeur de la demoiselle le rassurait beaucoup. Être blotti contre elle, c'était tout ce dont il avait envie. Il aurait aimé que l'instant dure éternellement dans cette situation où rien ne pouvait les atteindre. Ils étaient ensembles, simplement. Vivants.
Le garçon pensa à l'attention de sa petite amie * Je t'aime Kitty. Je serai toujours là pour toi. Je t'aime trop pour te laisser. * alors que la main qu'il avait de libre, l'autre étant sous la tête de la télépathe, caressait doucement le dos de son amoureuse avec tendresse jusqu'aux reins avant de remonter, juste pour l'apaiser et apprécier ce contact de leurs deux corps qui était si agréable.
Il se replaça finalement face à la jeune fille et l'observa un instant en lui caressant le visage comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt en suivant les traits de son visage. L'arcade, la joue, le bord de son petit nez puis ses lèvres. Mue par un élan passionnel, il s'approcha d'un coup et l'embrassa avec fougue alors qu'une nouvelle larme glissait sur sa propre joue. Si la jeune fille avait peur de le perdre lui, le sentiment était inversement proportionnel. Il avait peur de la perdre elle et y pensait très fort.
Kalalli l'embrassa longuement et à plusieurs reprises pour profiter de leur lien si pur et remplit de tendresse. Il voulait profiter de ce moment rien qu'à eux, craignant qu'un jour ou l'autre, l'un d'eux manque indubitablement à l'appel pour une raison funeste.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Jeu 12 Nov 2009 - 1:52
« Je ne t'abandonnerai pas. Jamais. »
Ces quelques mots sonnaient comme une douce musique aux oreilles de Kitty. Il ne l'abandonnerait jamais. La pré -adolescente se laissa faire lorsque Kalalli l'allongea sur le lit. Elle se sentait bien avec lui. En cet instant la présence du jeune Inuit la rassurait. Ses pleurs cessèrent. Elle sentit sa main lui caresser le dos avec douceur. Puis le jeune OryX lui caressa le visage. Kitty plongea son regard gris dans celui du jeune garçon. Elle perçu nettement sa pensée ayant laissé le lien télépathique en place. Elle fit de même et lui caressa le visage passant sur les joue et le nez. Puis Kalalli fit quelque chose auquel elle ne s'y attendait pas. Il l'embrassa avec une telle fougue. La fillette se laissa faire. Elle voulait profiter de ce moment où ils étaient seuls tout les deux. La petite télépathe ne savait pas quand cela se reproduirait. Elle ne savait pas si un jour l'un deux aller finir avec une baignoire sur la tête comme Louis ou être défenestrer par un professeur comme cela lui était arrivé il y a quelque mois. Elle ne voulait pas le perdre et perçu très vite dans les pensées du jeune Inuit que c'était le cas pour lui. Les deux ados s'embrassèrent pendant quelques minutes, puis la petite JustiX s'écarta un peu de son petit ami. Elle reprit son souffle et le regarda de ses grands yeux gris. Ils restaient encore triste, mais cette tristesse ne la quitterait pas avant un moment. Elle fit un tout petit sourire à Kalalli et se lova entre ses bras. Elle ferma les yeux et communiqua avec lui par télépathie :
*Moi aussi je t'aime Kala et je ne veux pas que quelque chose t'arrive. Je ne veux pas te perdre.*
La petite fille fit passer un petit souffle réconfortant par télépathie. Elle aimait le contact qu'elle avait avec le jeune OryX. Elle voulait profiter de ce moment privilégié. Le départ de Wind était encore bien présent et elle ne voulait pas que Kalalli s'en aille car elle avait qu'elle allait de nouveau se morfondre. Le jeune garçon était son rayon de soleil. Sa présence la réconfortait et elle ne voulait changer ça pour rien au monde. Doucement elle prit la main de l'OryX et le regarda de nouveau. Puis elle lui déposa un dernier baiser sur les lèvres avant de fermer à nouveau les yeux. Elle espérait qu'il n'allait pas partir et laissa le contact télépathique en place. Cela la rassurait de pouvoir entendre les pensées de son petit ami. Au moins elle savait qu'il était toujours présent à ses côtés.
Ces quelques mots sonnaient comme une douce musique aux oreilles de Kitty. Il ne l'abandonnerait jamais. La pré -adolescente se laissa faire lorsque Kalalli l'allongea sur le lit. Elle se sentait bien avec lui. En cet instant la présence du jeune Inuit la rassurait. Ses pleurs cessèrent. Elle sentit sa main lui caresser le dos avec douceur. Puis le jeune OryX lui caressa le visage. Kitty plongea son regard gris dans celui du jeune garçon. Elle perçu nettement sa pensée ayant laissé le lien télépathique en place. Elle fit de même et lui caressa le visage passant sur les joue et le nez. Puis Kalalli fit quelque chose auquel elle ne s'y attendait pas. Il l'embrassa avec une telle fougue. La fillette se laissa faire. Elle voulait profiter de ce moment où ils étaient seuls tout les deux. La petite télépathe ne savait pas quand cela se reproduirait. Elle ne savait pas si un jour l'un deux aller finir avec une baignoire sur la tête comme Louis ou être défenestrer par un professeur comme cela lui était arrivé il y a quelque mois. Elle ne voulait pas le perdre et perçu très vite dans les pensées du jeune Inuit que c'était le cas pour lui. Les deux ados s'embrassèrent pendant quelques minutes, puis la petite JustiX s'écarta un peu de son petit ami. Elle reprit son souffle et le regarda de ses grands yeux gris. Ils restaient encore triste, mais cette tristesse ne la quitterait pas avant un moment. Elle fit un tout petit sourire à Kalalli et se lova entre ses bras. Elle ferma les yeux et communiqua avec lui par télépathie :
*Moi aussi je t'aime Kala et je ne veux pas que quelque chose t'arrive. Je ne veux pas te perdre.*
La petite fille fit passer un petit souffle réconfortant par télépathie. Elle aimait le contact qu'elle avait avec le jeune OryX. Elle voulait profiter de ce moment privilégié. Le départ de Wind était encore bien présent et elle ne voulait pas que Kalalli s'en aille car elle avait qu'elle allait de nouveau se morfondre. Le jeune garçon était son rayon de soleil. Sa présence la réconfortait et elle ne voulait changer ça pour rien au monde. Doucement elle prit la main de l'OryX et le regarda de nouveau. Puis elle lui déposa un dernier baiser sur les lèvres avant de fermer à nouveau les yeux. Elle espérait qu'il n'allait pas partir et laissa le contact télépathique en place. Cela la rassurait de pouvoir entendre les pensées de son petit ami. Au moins elle savait qu'il était toujours présent à ses côtés.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Jeu 12 Nov 2009 - 13:54
Quelqu'un toc bruyamment et fortement à la porte, et l'appel d'une voix féminine résonne dans le couloir...
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Mar 17 Nov 2009 - 2:31
Après quelques derniers petits bisous tendres et déclarations mentales d'amour, la petite télépathe se lova contre lui en lui prenant la main et ferma les yeux. Elle devait surement s'être assoupie car son souffle devenait un peu plus faible et régulier. Kalalli sentait toujours ce lien télépathique qui les reliait. Il le ressentait également de façon rassurante. Il ne pensait à rien de particulier, si ce n'est qu'il était bien contre elle.
Front contre front, l'Inuit posa la tête sur son épaule, le prolongement de son bras servant d'oreiller à Kitty. Il frotta un petit coup son nez contre le sien et ferma à son tour les yeux. Il se sentait en sécurité. Cette soudaine pérennité lui donnait envie de s'endormir dans un profond sommeil qui ne pourrait qu'être agréable contre la petite fille, lovés l'un contre l'autre. Le doux souffle de la télépathe lui caressait le menton et la régularité de sa respiration achevait de le bercer.
Semi-conscient, ses pensées se mélangeaient rapidement. Il entendait à peine ce qui se passait autour de lui et essayait d'en faire abstraction autant que possible pour savourer l'instant présent, mêlant repos et tendresse. Kitty devait être épuisée d'avoir pleuré, lui l'était à cause des nuits qui étaient loin d'être paisibles depuis les mésaventures de Génosha. Déjà qu'auparavant leur mission à Bikaner n'avait pas manqué de lui filer quelques cauchemars, il réalisait à présent que ce n'était pas grand chose comparé à l'île aux mutants.
Ainsi, lorsqu'Yrianna toqua à leur porte, il poussa un petit couinement plaintif légèrement sortit de sa torpeur avant de finir par se blottir à nouveau contre la jeune fille en passant son bras sur son dos pour la serrer doucement contre lui. Relâchant son étreinte, il laissa sa main sur la taille de la JustiX et remua doucement sa tête pour replacer son front contre le sien et finalement retomber dans un sommeil moyen mais tellement reposant.
Dehors, la pluie continuait de tomber. C'était en cet instant que Kala réalisait plus ou moins conscient qu'il était bien, là, au chaud, au sec. C'était vraiment pas un temps à mettre le museau dehors. Un temps pour se reposer, voilà ce que c'était. Un temps pour profiter que tout aille bien pour le moment. Un temps pour oublier le passé et se concentrer sur le présent, se concentrer sur Kitty. C'était tout ce qui comptait aujourd'hui, maintenant.
Front contre front, l'Inuit posa la tête sur son épaule, le prolongement de son bras servant d'oreiller à Kitty. Il frotta un petit coup son nez contre le sien et ferma à son tour les yeux. Il se sentait en sécurité. Cette soudaine pérennité lui donnait envie de s'endormir dans un profond sommeil qui ne pourrait qu'être agréable contre la petite fille, lovés l'un contre l'autre. Le doux souffle de la télépathe lui caressait le menton et la régularité de sa respiration achevait de le bercer.
Semi-conscient, ses pensées se mélangeaient rapidement. Il entendait à peine ce qui se passait autour de lui et essayait d'en faire abstraction autant que possible pour savourer l'instant présent, mêlant repos et tendresse. Kitty devait être épuisée d'avoir pleuré, lui l'était à cause des nuits qui étaient loin d'être paisibles depuis les mésaventures de Génosha. Déjà qu'auparavant leur mission à Bikaner n'avait pas manqué de lui filer quelques cauchemars, il réalisait à présent que ce n'était pas grand chose comparé à l'île aux mutants.
Ainsi, lorsqu'Yrianna toqua à leur porte, il poussa un petit couinement plaintif légèrement sortit de sa torpeur avant de finir par se blottir à nouveau contre la jeune fille en passant son bras sur son dos pour la serrer doucement contre lui. Relâchant son étreinte, il laissa sa main sur la taille de la JustiX et remua doucement sa tête pour replacer son front contre le sien et finalement retomber dans un sommeil moyen mais tellement reposant.
Dehors, la pluie continuait de tomber. C'était en cet instant que Kala réalisait plus ou moins conscient qu'il était bien, là, au chaud, au sec. C'était vraiment pas un temps à mettre le museau dehors. Un temps pour se reposer, voilà ce que c'était. Un temps pour profiter que tout aille bien pour le moment. Un temps pour oublier le passé et se concentrer sur le présent, se concentrer sur Kitty. C'était tout ce qui comptait aujourd'hui, maintenant.
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Mar 24 Nov 2009 - 0:30
Elle arriva enfin devant la chambre qu'on lui avait donné. Elle était trempée, frissonnante, elle avait plus que hâte de pouvoir se déshabiller, prendre une douche chaude et s'installer pour enfin pouvoir réfléchir à tout ce qu'elle avait vécu ces derniers temps.
Elle ne savait pas si la tite Kitty serait la ou non, si tout irai bien entre elle ... elle n'avait pas envie de se prendre la tête. Elle trainait encore un peu sa valise pour être bien en face de la porte.
Elle ne savait pas s'il y avait quelqu'un dans la chambre mais elle ne souhaitait pas prendre de risque aussi frappa-t-elle trois coups secs.
Elle rêvait sur place, tout en frissonnant.
*Allez courage ma fille courage ... après tout c'est pas le vilain loup garou ... à moins que ce ne soit une métamorphose et qu'elle se jette sur elle pour la dévorer ... aww non non non pas d'idée de ce genre ... tout va bien tout va bien ... on se calme*
Elle ne savait pas si la tite Kitty serait la ou non, si tout irai bien entre elle ... elle n'avait pas envie de se prendre la tête. Elle trainait encore un peu sa valise pour être bien en face de la porte.
Elle ne savait pas s'il y avait quelqu'un dans la chambre mais elle ne souhaitait pas prendre de risque aussi frappa-t-elle trois coups secs.
Elle rêvait sur place, tout en frissonnant.
*Allez courage ma fille courage ... après tout c'est pas le vilain loup garou ... à moins que ce ne soit une métamorphose et qu'elle se jette sur elle pour la dévorer ... aww non non non pas d'idée de ce genre ... tout va bien tout va bien ... on se calme*
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Mer 25 Nov 2009 - 16:14
Kitty était bien avec Kalalli. Même si la tristesse qu'elle ressentait ne l'avait pas quitté. La petite fille avait du mal à accepter le départ de Wind. Elle aurait voulu partir avec elle. Bien sûr, elle savait qu'elle pourrait lui écrire, mais ça ne serait pas la même chose. D'un coup, la petite fille entendit un grand bruit suivit de la voix d'Yrianna. Elle se demandait ce qui se passait, mais elle n'avait pas envie de bouger. Elle voulait juste profiter de l'instant présent, du carpe diem en latin. Finalement le calme revint dans le couloir. Mais la petite télépathe était bel et bien réveillée maintenant. Elle regarda son amoureux qui somnolait près d'elle. Il était si mignon quand il dormait qu'elle ne voulait pas le réveiller. Mais elle n'aimait pas le silence qui s'était installer dans la chambre. Une chambre qu'elle ne partagerait plus avec sa grande soeur de coeur. Une larme roula encore sur les joues de la petite fille.
*Ce n'est pas juste ! Pourquoi tous les gens que j'aime me quittent ou m'abandonnent ?*
Doucement Kitty se le va des bras de Kalalli en essayant de ne pas le réveiller et alla s'installer à son bureau. Elle sortit une feuille de papier et commença à écrire quelques mots. Alors qu'elle était concentrée sur ce qu'elle faisait, elle entendit toquer à la porte. La petite JustiX répondit :
"Oui entrez"
Puis elle se leva et alla s'asseoir sur le bord de son lit. Doucement elle déposa un baiser sur la joue de Kalalli et lui communiqua par télépathie :
*Réveille toi.*
La fillette lui fit passé une caresse mentale avant de tourner son regard vers la porte et voir qui allait entrer. Ses yeux étaient encore rougis par les larmes qu'elle avait versé.
*Ce n'est pas juste ! Pourquoi tous les gens que j'aime me quittent ou m'abandonnent ?*
Doucement Kitty se le va des bras de Kalalli en essayant de ne pas le réveiller et alla s'installer à son bureau. Elle sortit une feuille de papier et commença à écrire quelques mots. Alors qu'elle était concentrée sur ce qu'elle faisait, elle entendit toquer à la porte. La petite JustiX répondit :
"Oui entrez"
Puis elle se leva et alla s'asseoir sur le bord de son lit. Doucement elle déposa un baiser sur la joue de Kalalli et lui communiqua par télépathie :
*Réveille toi.*
La fillette lui fit passé une caresse mentale avant de tourner son regard vers la porte et voir qui allait entrer. Ses yeux étaient encore rougis par les larmes qu'elle avait versé.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Mer 25 Nov 2009 - 23:04
Alors qu'il était entre deux états d'endormissement, l'Inuit sentit un peu de mouvement contre lui, puis la petite boule de chaleur qu'il tenait enlacé fit place à un vide moins chaud. Kala se replaça un peu sur le lit et posa sa tête sur l'oreiller de Kitty pour reprendre de plus bel son repos. Plus tard, il entendit d'une oreille plus que distraite la petite demoiselle prononcer quelque chose et se dit qu'il avait sans doute imaginé la voix. Il poussa un petit soupir en se grattant le ventre puis sentit le lit s'enfoncer de nouveau près de lui.
Un doux bisous se posa sur sa joue ne manquant pas de le faire sourire de bien être avant de recevoir un réveil mental de la part de la télépathe. Pourtant, Kala n'avait aucune envie d'ouvrir les yeux. Il était trop bien pour bouger ne serait-ce qu'un doigt. La caresse mentale qui s'en suivit ne fit que le conforter dans cette idée, aussi poussa-t-il un petit couinement tout en pensant que ça voulait dire qu'il avait bien entendu mais que c'était trop dur de s'éveiller.
Il entendit alors encore un petit peu somnolant la porte s'ouvrir et quelques pas se faire à l'entrée de la chambre. Et s'il devait vraiment se réveiller ? A contre-coeur, il entreprit la difficile ouverture des paupières très doucement pour se réhabituer à la lumière, sans pour autant changer sa position d'un poil, le tout en montant un bras à sa tête pour frotter du côté du poing son oeil comme les enfants le font, puis baissa le regard pour voir qui était là.
Pas moyen de dormir tranquille !
Un doux bisous se posa sur sa joue ne manquant pas de le faire sourire de bien être avant de recevoir un réveil mental de la part de la télépathe. Pourtant, Kala n'avait aucune envie d'ouvrir les yeux. Il était trop bien pour bouger ne serait-ce qu'un doigt. La caresse mentale qui s'en suivit ne fit que le conforter dans cette idée, aussi poussa-t-il un petit couinement tout en pensant que ça voulait dire qu'il avait bien entendu mais que c'était trop dur de s'éveiller.
Il entendit alors encore un petit peu somnolant la porte s'ouvrir et quelques pas se faire à l'entrée de la chambre. Et s'il devait vraiment se réveiller ? A contre-coeur, il entreprit la difficile ouverture des paupières très doucement pour se réhabituer à la lumière, sans pour autant changer sa position d'un poil, le tout en montant un bras à sa tête pour frotter du côté du poing son oeil comme les enfants le font, puis baissa le regard pour voir qui était là.
Pas moyen de dormir tranquille !
- InvitéInvité
Re: Chambre de Kitty et Solveig
Jeu 26 Nov 2009 - 0:31
Isabella put enfin entrer dans la chambre. Une petite voix toute mignonne l'y avait invité. Bella batailla un peu avec sa veste ... trempée, sa valise et son sac. Elle se fixa sur le seuil, un rien surprise. Des enfants? Oh non pas qu'Isa n'aimait pas les enfants mais il faut dire qu'elle n'avais jamais "vécu" avec des plus jeunes qu'elle. Elle adressa un sourire un peu gêné aux deux petits bout de chou présent avant de se présenter:
Euh ... bonjour ... je suis désolée de vous déranger ... Je suis Isabella
Elle ne savait pas comment amener la chose gentiment. Pas la peine de bondir dans la chambre, jeter ses affaires sur le lit vide et dire Voila c'est moi que v'la c'est ma nouvelle piaule. La jeune fille avait les yeux rougis par un chagrin qui semblait tout récent. Isabella en ressentit une pointe de tristesse ... comment une si jeune et si jolie truffe pouvait-elle être aussi triste.
Une chose était rassurante ... elle n'était pas un loup-garou ... du moins pas pour le moment.
Il y avait un jeune garçon sur le lit, juste à coté de la petite puce. A la connaissance de Bella, les chambres n'étaient pas mixtes. Mais peut être qu'elle s'était trompée, que ce n'était pas sa chambre. Elle observa un instant le jeune homme avant de lui faire un signe de la tête et de lui adresser un timide Bonjour. Puis elle reprit:
Je suis vraiment désolée de vous déranger mais je suis nouvelle et je cherche ma chambre ... on m'a dit de me présenter ici dit-elle en leur tendant un papier sur lequel on leur avait noté sur un bout de papier.
Euh ... bonjour ... je suis désolée de vous déranger ... Je suis Isabella
Elle ne savait pas comment amener la chose gentiment. Pas la peine de bondir dans la chambre, jeter ses affaires sur le lit vide et dire Voila c'est moi que v'la c'est ma nouvelle piaule. La jeune fille avait les yeux rougis par un chagrin qui semblait tout récent. Isabella en ressentit une pointe de tristesse ... comment une si jeune et si jolie truffe pouvait-elle être aussi triste.
Une chose était rassurante ... elle n'était pas un loup-garou ... du moins pas pour le moment.
Il y avait un jeune garçon sur le lit, juste à coté de la petite puce. A la connaissance de Bella, les chambres n'étaient pas mixtes. Mais peut être qu'elle s'était trompée, que ce n'était pas sa chambre. Elle observa un instant le jeune homme avant de lui faire un signe de la tête et de lui adresser un timide Bonjour. Puis elle reprit:
Je suis vraiment désolée de vous déranger mais je suis nouvelle et je cherche ma chambre ... on m'a dit de me présenter ici dit-elle en leur tendant un papier sur lequel on leur avait noté sur un bout de papier.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum