Paris

Haruka était assise sur un banc au milieu d'une grande rue Parisienne. Elle avait une bouteille d'eau à la main et buvait une gorgée de temps en temps. Elle observait les passant avec attention et des fois une lueur de surprise s'accrocher à son regard mais disparaisser preceque aussitot...
*L'argent que j'avais sur mon compte m'a servit pour m'ammener jusqu'ici. L'institut des detectives avait tous prévus en cas de départ précipité. J'ai un passe-port international qu'il faudra que je renouvel le mois prochain et il me reste juste asser d'argent pour m'acheter un studio... Par contre il faudra vite me trouver un travaille...*
Elle remarqua un nom et un prénom parmit toute la foule de personnes qui passait devant elle."Marinne... C'est joli comme prénom"
*Et il y aussi ce qui semble être un pouvoir... Serait-ce le surplus d'effort intellectuel ? Non ... D'autres auraient eu la même chose que moi... En tous cas je ne le contrôle absolument pas et il faut que je sois assez proche de la personne pour distinguer un nom la plus part du temps...*
Haruka replia ses des jambes contre sa poitrine puis rélféchit longuement.
*je devrait peut être rentrer en contact avec un detective de l'institut , il pourrait me donner des hommes de mains pour commencer... Non, mon départ précipité à du les allerter et ils ont du bloquer mon compte, heureusement que j'ai retiré tous l'argent que j'avais... Par contre je ne vais pas survivre longtemps avec tous ça ..."
Elle perdit la bouteil des mains et elle tombea à terre...

Le regard d'Haruka fut attiré par deux boutiques susceptibles de lui rendre service dans cette artères parisienne : Une agence immobilière, et une agence pour l'emploi. Le reste des commerces environnants ne présentaient rien de particuliers.

La bouteille tombée, ne provoqua que quelques regards de parisiens pressés sur la jeune fille.

Haruka se leva avec un air fatigué. Elle prit sa bouteil d'eau et se dirigea dabord vers l'agence immobilière. Elle était courbée, avais de grosses cernes et marchais d'un pas nonchalent. Elle poussa la porte de 'lagence et balaya la salle du regard.
*je peux peut être trouver mon bonheur...*
Elle alla à l'accueil et dit.
"s'il vous plait ..."

Une petite femme replette au visage avenant était assise à un bureau d'angle. Elle leva la tête d'une montagne de paperasse devant elle, et sourit à la jeune fille.

"Bonjour Mademoiselle, je peux vous aider?" lui demanda-t-elle.

*Les jeunes s'installent de plus en plus jeunes...* pensa-t-elle.

Haruka tourna la tête vers la femme puis la considéra longuement, elle s'avança et une fois devant elle, elle se pencha légèrement et dit:

"je cherche un studio à 2500 €, est-ce possible ?"

Puis elle se redressa et attendit sa réponse.

La femme esquissa une moue atristée.

"Ma foi, avec 2500€, vous ne risquez pas de trouver grand chose dans la capitale ma pauvre... Ce n'est même pas le prix à l'achat d'un mètre carré. Avec votre capital, je vous suggère plutôt la location..."

Elle indiqua à la jeune fille de s'asseoir à l'une des deux chaises qui lui faisaient face.

"Quelle est votre situation professionelle? Etudiante? Mi-temps? Temps plein?" lui demanda-t-elle en ouvrant quelques tiroirs.

Haruka s'assie , eneleva ses chaussures et replia ses hambes contre sa poitrine, elle triturait une mèche de cheveux avec sa main droite.

*2500 c'est pas asser, au lieu de garder de l'argent pour la nourriture je peux dabor me prendre un logement stable et chercher aujourd'hui même un emploi qui paye à la fin de journée...*

"Je n'est aucun métier mais dites moi... Le plus petit appartement que vous avis c'est combien ?"

La femme releva la tête un moment pour observer sa cliente.
*S'installer seule à son âge et sans emploi... Pauvre petite, les temps sont durs*
Elle eut un soupire presque imperceptible.

"Cà m'embête d'avoir à vous faire ce genre de proposition, mais dans votre situation, je peux vous conseiller une chambre de bonne dans le 18ème, ou toujours dans le même quartier, si vous envisagez un logement provisoire, il existe des hôtels à la journée." expliqua-t-elle, avec un léger pli désapprobateur en mentionnant la dernière possibilité.
Elle savait quel genre de pratiques avaient lieu dans ces hôtels insalubres et auraient préféré ne pas avoir à en parler...

"La chambre de bonne se trouve sous les combles d'un immeuble, 7ème étage sans ascenseur. Le loyer s'élève à.... 500€ par mois. La pièce fait 8mètres carré..."

Haruka réfléchit puis sortit de la poche de son manteau une liasse de billets. Elle compta soigneusement et en prit les 3quart elle les déposa sur en face de la femme et dit.

*il faudra que j'aille récupérer mes affaires... Ils sont cachés dans les poubelles d'un restaurant si tous a explosé tan pis je pourrais certainement récupérer un vieille ordinateur d'occasion et le réparer moi même , tant pis...*

"500€ ... Je peut y loger quand ?"

Elle remit le reste des billets dans sa poche.

La femme de l'agence parut prise de court.

"Euh... Vous ne désirez pas visiter l'appartement avant d'effectuer le premier versement?" lui demanda-t-elle, ses yeux allant de la liasse de billets au visage de l'adolescente.

L'oeil d'Haruka fut soudain attiré par le nom d'un homme passant de la vitrine de l'agence. "Agent Matsumoto". L'homme était vêtu d'un complet noir au col relevé, de lunettes de soleil, et semblait converser avec quelqu'un grâce à un portable. Il s'arrêta devant la vitrine, puis lui tourna le dos.

Haruka parut surprise.

*agent ? Pourquoi Agent ? C'est pas un prénom... Matsumoto ... Il y a environs 40% de touristes japonais et 10% qui viennent pour les affaires, en considérant le fait que ce quartier ci est banale, sans immeubles d'affaires ni de monuments il y a environ 10% pour que ce type me suive... C'est peu mais pas négligeable. Si je considère que cet homme me suit ça doit certainement être un membre de l'institut de détective. Ils ont peur que je livre des informations...*

Haruka sourit à la femme et dit

"je fais confiance à l'agence ..."

Puis elle observa encore une fois l'homme dehors.

*hum... Non , finalement les pourcentages s'élèvent plutot 46%, si il avait été sur une rue différente les pourcentage baissé de 10% et si il avait en face d'une autre boutique ça baissé de 6%... Mais ... Comment a-t-il fait pour ne pas se dire : je suis un japonais, il n'y en a pas beaucoup à Paris je devrais prendre mes distance avec mon suspect... C'est peut être un piège... D'abord je m'occupe de la bonne femme et aprés j'agis en conséquence...*

La femme de l'agence trouvait la jeune fille très étrange, mais après tout, une fois le contrat signé, elle était tenue de le respecter, et les affaires étaient les affaires.

"Très bien, comme vous voudrez. Une fois signé, vous ne pouvez quitter l'appartement sans un préavis d'un mois, dans le cas contraire, votre caution serait conservée en dédomagement." récita-t-elle comme une chansion bien apprise. Elle fit quelques photocopies puis dit :

"Il me faudrait une pièce d'identité s'il vous plaît."

L'homme répondant au titre d'Agent Matsumoto était toujours dos à la vitrine. Sur le trottoir d'en face, un autre homme de même allure semblait également plongé dans une conversation téléphonique. Il tenait une serviette de cuir noir, mais Haruka n'eut pas la chance de pouvoir l'identifier. Son pouvoir était encore trop aléatoire, et le fait qu'elle ait vu "Agent Matsumoto" plutôt qu'un vrai nom en était la preuve.

Matsumoto referma son portable d'un geste d'habitué, et poussa la porte de l'agence. La responsable de l'agence, toujours en paperasse, le salua et lui indiqua un des sièges d'attente longeant le mûr d'en face. L'homme s'assit et prit un journal avant de se plonger dans sa lecture.

La femme s'emparer de la carte d'identité, et compara la photo avec Haruka, puis elle se contenta de reporter les indications sur le contrat qu'elle préparait pour la location du logement.
Matsumoto n'avait pas bougé d'un poil.

La femme fit une photocopie en double et demanda à Haruka de signer les deux exemplaires en bas de page. Pendant ce temps, elle partie dans l'arrière boutique, probablement pour chercher les clés du studio.
Elle en ressortit peu après, les clés à la main.

"Voilà. L'appartement se trouve dans le 18ème, vous trouverez l'adresse sur votre contrat."

Le second homme en noir devant lequel elle passa ne broncha pas. Haruka n'avait pas vu si Matsumoto était sorti de l'agence immobilière.

Pour l'instant la seule nuisance que pouvait discerner la jeune fille autour d'elle était la présence de pigeons en surnombre dans le parc.
La femme de l'agence avait dit vrai : l'adresse du studio était inscrite en bas de page 15bis rue du boulevard Barbès(XVIIIème). Aucun plan ne figurait sur le contrat, mais cette artère autant réputée pour ses marchands que pour sa fréquentation parfois douteuse ne serait pas difficile à trouver.

A la sortie du parc, Haruka pouvait dors et déjà voir le néon jaune du métro briller. De nombreux taxis passaient également dans la rue adjacente.

Ligne 4 du métro direction Porte de Clignancourt.
Petit à petit, le quai se remplit de lui-même d'une foule hétéroclite.
Parmi les nombreuses personnes, n'importe qui aurait pu se dissimuler. La rame s'arrêta, et plusieurs personnes descendirent, puis la foule s'engouffra fébrilement à l'intérieur avant qu'elle ne reparte.

Au moment où Haruka allait monter, elle put discerner des jambes vêtues d'un pantalon de costume noir descendre les marches. Bientôt il passerait l'arche qui le menerait au quai.
Cà aurait pu être n'importe qui, çà aurait pu être Matsumoto, à moins qu'il ne soit déjà quelque part à bord...

Haruka se tint près de la porte. Elle tenait fermement une barre de maintient et se contentait de baisser la tête au maximum pour que ses cheveux lui couvre le visage.

*Si je suis suivie, il y a certainement un agent dans ce métro, pour l'instant il est plus prudent de rester calme et sans conduite suspect. Ensuite je pourrais profiter de l'effet de foule pour les semers... Sauf que je ne sais pas combien ils sont, donc l'effet de foule ce retourne en leurs faveurs. Il faut que je gagne le plus vite possible mon appartement.*

Une fois le métro arrivait à la bonne station Haruka se pressa pour gagner la surface. Une fois dehors , elle se mit asser loin de la station de métro ,elle regarda le papier de l'agence immobilière et tenta de repérer qu'elle était la rue qu'elle chercher.

Rue du boulevard Barbès
Haruka était descendue à la station Barbès-Rochechouart, ce qui l'avait menée directement sur le boulevard du même nom. Aucune trâce des types en noirs.
Un plan de la ville était affiché non loin. Il lui suffisait de prendre la deuxième à gauche et elle arriverait au pâté de maison supposé abriter son studio.
La nuit commençait déjà à tomber, et les néons s'allumaient de toute part pour se préparer à la vie nocturne.

La chambre de bonne était située sous les combles de l'immeuble, et les 8mètres carrés étaient meublés d'une simple chauffeuse, d'une kitchnette à une plaque, et d'une cabine de douche. Une petite commode faisait office de placard.
A peine Haruk eut-elle fait quelques pas dans le studio que quelqu'un frappa à la porte.

Haruka s'arrêta et serra les poings.


*Il y a environs 70% de chances que ce soit les hommes en noires... Ne pas ouvrir serait une preuve de culpabilitée et ouvrir la porte serrait risqué...*

Haruka fit quelques pas vers la kitchinette et dit haut et fort.

"entrez..."

Une vieille femme vêtue d'une robe au motif rapelant vivement la tapisserie fit son entrée dans la pièce. Elle portait des espèces de savates, et un tablier à carreau protégeait le devant de sa robe.
Elle s'exprima avec un lourd accent Portugais.

"Bonjourche ma petite demoichelle. Vous êtes la nouvelle? L'agenche m'a téléphoné."

Haruka se courba légèrement et se redressa , calemement elle dit :

"Oui je suis la nouvelle... Et vous vous êtes ..."

*Impossible que se soit un agent... Mais bon, on ne sait jamais ce que les gens de l'institut peuvent faire...*