Paris

La vieille femme hocha simplement la tête, ne comprenant pas pourquoi la jeune fille s'était courbée devant elle.

"Jé chui Mme Dasilva, la concierche de l'immeuble. J'habite au Rez-de-chauchèche, chi vous avèche besoin de moiche..." dit-elle seulement. Elle attendit quelques instants sur le pas de la porte pour savoir si Haruka allait lui répondre.

Haruka hocha la tête en souriant, une fois que la concierge vait finit de parler elle dit seuelement

"He bien merci beaucoup de votre bienveillance Madame Dasilva. Je ne serais pas une locataire bruyante donc ne vous inquitétez pas..."

Puis toujours avec un air aussi aimable que possible.

"Je vous souhaite une bonne fin de journée madame..."

La petite vieille hocha la tête et repartit comme elle était venue en fermant la porte derrière elle.
Quelques instants plus tard, quelqu'un frappa de nouveau à la porte.

Haruka commencais à s'agacer.

*cette petite vielle commence vraimentà m'énerver...*

Haruka fit trois aps vers la porte puis s'arréta net.

*non...Ca n'est certainement pas la petite vielle. Si elle avait encore eu quelque chose à me dire elle serait rentrée directement...*

Haruka prit son sac et en sortit des fils electriques enrouler dans du scotch isolant. Elle enleva le scotch isolant et posa les fils sur une petite table délabrée dèrrière elle. Par rapport à la porte, la personne qui entrera ne verra pas les fils.

"entrez..."

La porte s'ouvrit pour révéler Matsumoto. Il resta sur le pas de la porte, impassible derrière ses lunettes noires. Des bruits de pas dans la cage d'escalier laissaient présager la présence de collègues.

"Takahashi-san?" demanda-t-il d'une voix monocorde, plus pour les formes que pour confirmer l'information.

Haruka esquissa un sourire discret.

"j'en étais sûre... Agent Matsumoto, je vous attendez..."

Puis elle fit uen sorte de moue.

"Yumi Matsubara serait plus d'usage, ce serais me déshonoré que de m'appeler tout de suite par mon nom ..."

Elles s'appuya contre la table et elle avait l'air de jubilée.

"Monsieur Matsumoto, vous savez... Dans certains cas l'identitée est la chose la plus précieuse... Je ne sais pas d'où vous tenez vos informations mais votre employeur doit vous avoir donné beaucoup d'argent je me trompe ?"

Matsumoto se contenta d'agiter une petite liasse de papier.

"Ces informations, une certaine femme dans une certaine agence immobilière me les a... données disons." répondit-il, un vilain sourire carnacier sur les lèvres qui ne présageait rien de bon.

"Quant à mon employeur, vous le rencontrerez bien assez tôt. Veuillez nous suivre sans opposer de résistance, nous ne tenons pas à abîmer la marchandise."

Le visage d'Haruka se figea. On en voulait bien à sa vie ou... A ses informations... Elle sourit et s'accroupie.

"Je vais rassemblée des affaires..."

Puis elle mit sa main dans son sac et très vite appuya sur un bouton de son ordinateur qui effaça toute les informations présente sur son ordinateur.

*même si il n'avait pas l'air de s'intérésser à ça on ne sait jamais...*

Matsumoto fit un signe à ses collègues.

"Vous semblez raisonnable." dit-il en voyant qu'Haruka ne montrait aucun signe de résistance.

"Passez devant moi, nous vous escorterons jusqu'à une voiture banalisée noire garée juste en face de votre futur ex immeuble. Pas de coups tordus."

Haruka soupira et serra les poings. Les cours à l'institut ne pouvais plus l'aider. On lui avait apprit à se servir d'hommes de mains, de technologies, d'armes... Mais là elle n'avait plus rien et elle était très peureuse. Tout les élèves de l'institut été peureux, c'est pour ça qu'ils n'avaient presque pas d'identitée et qu'ils étaient cachés et isolés...
Haruka marcha d'un pas non chalant en trainnant les pieds. Elle rélféchissait.

*Avec une telle armée contre moi je ne peut rien... Mes informations sont dans ma tête et ils ne pourront pas remonter jusqu'a l'institut ou autre si ils veulent mon ordinateur...*

Une fois en bas elle entra dans la voiture sans rien tenter. Puis une fois à l'intérieur dit haut et fort.

"maintenant la marchandise voudrait savoir ce qu'elle fait là et ce qui va lui arriver..."

"Nous allons vous mener à notre employeur. Nous-même ne savons pas pour quelle raison il souhaite vous rencontrer. Nous n'en savons pas plus que vous." répondit Matsumoto, qui s'était assis à ses côtés sur la banquette arrière. Il ne prit pas le soin de vérouiller les portes.

"On y va." dit-il au chauffeur, qui s'engouffra immédiatement dans le traffic parisien.

Haruka sourit

*quel bougre... Il n'a pas vérouillé les portes, c'est vraiment un débutant... Mais je suis curieuse, j'ai vraiment envie de savoir qui me veut quoi ... On va s'amuser un peu.*

"tient, j'ai comme une envie de sortir de la voiture par les portes qui ne sont pas vérouillées..."

Elle tourne la tête vers Matsumoto.

"pas vous ?"

Matsumoto tourna son visage taillé à la serpe vers Haruka.

"Après vous. Je doute que vous surviviez à une telle chute, d'autant plus que les Parisiens ne sont pas réputés pour leurs réflexes fulgurants au volant." répondit-il, en offrant une nouvelle fois son sourire froid à la jeune fille.

Haruka tourna la tête et regarda vers la fenètre.

"vous n'êtes qu'un baka ... De toute façon vous n'êtes pas professionel, je vous ai fléré à 100mètres. A peine arrivée dans l'agence que je vous ai vu ... Monsieur Matsumoto ..."

L'homme conserva son masque de marbre sur le visage et répondit seulement :

"Je commence à comprendre pourquoi on vous recherche."

La voiture filait maintenant avec une aisance surprenante vers le coeur de Paris. Le chauffeur devait être un habitué des petites rues et des raccourcis.
Rue Georges V
La voiture et son escorte finit par se garer devant un grand hôtel parisien sur l'avenue Georges V. Matsumoto sortit le premier et ouvrit la porte à Haruka non sans une pointe d'ironie dans son sourire torve.
Deux autres agents les rejoignèrent et ils entrèrent dans l'hôtel particuliers par la grande porte tournante. Une fois dans le hall, ils montèrent directement dans l'ascenseur, et l'un des hommes appuya sur le bouton "AT".

Haruka resta perplexe devant le bouton AT. Elle avait un peu de mal avec l'écriture occidentale mais ces initiales ne lui disait rien... Un hotel ... Cela lui rappelait que pour un détective prévi le minimum était d'aller dans un hotel pour faire ses recherches ... Serait-ce un élève de l'institut qui la chercher ?

"Quel trouillard celui qui me cherche...Il a trop peur de sortir pour me chercher et en plus il emploi des inconnus ..."

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur l'appartement-terrasse au dernier étage. Il s'agissait d'une suite magnifique pourvue d'un balcon immense agrémenté de fleurs, qui offrait une vue imprenable sur la tour Eiffel.

Un homme d'une cinquantaine d'année vêtu d'un peignoir en soie était nonchalament assis dans le canapé, un martini à la main.

"Ah! Matsumoto, je commençai à m'impatienter."
Matsumoto se courba devant le dandy.
"Je suppose que cette jeune femme est notre invitée?"
L'agent se contenta de hocher la tête.
"Parfait! Entrez Mademoiselle, venez vous asseoir, je vous en prie."

Haruka entra et alla s'asseoir à la place indiquée. Elle dévisagea longuement l'homme puis regarda par la fenètre la magnifique paysage. Haruka soupira et croisa les bras.

"et maintenant je peux savoir qui vous ètes et ce que vous me voulez ?"

"Ahah, votre curiosité fait honneur à l'école où vous avez été instruite ma chère" répondit le quinquagénaire, visiblement amusé.
"Comme vous pouvez le constater, je sais quelques petites choses sur vous. Mais je manque à tous mes devoirs. Je m'appelle Andrew Mitchell, et même si je n'en ai pas l'air, je suis le Directeur de la CIA."

Haruka ne broncha pas et garda son air mécontent.

"toutes ces informations intéréssantes ne me dit toujours pas ce que vous me voulez..."

*en plus il prend ses air de gentlemant, je crois rêver... Et apparement il connais a peu prés ma vie, ou bien il est envoyé par l'institut ou alors il veut savoir des informations dessus...*

"J'y viens, j'y viens ma chère. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais votre potentiel constitue une véritable mine d'or, pour moi, autant que pour des organismes beaucoup moins bienveillants que l'entité que je représente." commença Andrew en se levant pour se diriger vers le bar. Il se reservit un verre de martini.

"Vous désirez boire quelquechose?" demanda-t-il à tout hasard.

Haruka ne répondit pas à sa question , elle marqua une pause et dit d'un air sans conviction.

"en bref vous voulez m'exploiter pour vos propres intérêts et pour votre seul mérite... Je suis tombée sur un vieux perver orgeuilleux et immorale... De mieu en mieu ... Vous savez quoi ? L'arrivée d'un scintique totalement fou ne m'étonnerais même pas..."

Andrew éclata de rire et referma le mini-bar.

"Pervers? Attendez encore quelques années et on en reparlera. Je vous assure que mon intérêt pour vous est strictement professionnel, et croyez-le ou non, vous avez besoin de moi." sous-entendit-il en se réinstallant sur le canapé.

Haruka hocha la tête et marqua encore une pause.

"bon, dites moi une bonne fois pour toute ce que vous v oulez que je fasse et quel interêt exactement j'en tire..."

"Ah, je vous trouve bien plus réceptive tout d'un coup. J'étais sûr que vous êtiez une jeune femme intelligente." répondit Andrew, puis il prit une gorgée de martini avant de reprendre :
"De par ma position, je suis au courant de bien des choses, que ce soit sur mon territoire ou dans le monde. Je sais par exemple, de quelle école vous venez, et quel genre d'individus on y forme. Je sais également que d'autres organisations sont sur votre piste, dont une qui souhaite vous liquider car vous représentez une menace pour eux."
Il fit une pause, puis le visage sérieux pour la première fois depuis le début de l'entretien :
"Travaillez pour moi et je m'arrange pour qu'ils perdent votre trâce."