Paris ==> Un nouveau départ

Tania la prit directement par le bras, façon romantique, et l'entraîna à l'extérieur du cabaret, non sans avoir au préalable récupéré la fameuse carte et replacé à l'endroit où nul ne pourrait aller chercher.

"Sortons d'ici... Prenons un peu l'air. Mais je ne vais pas aller m'enfermer tout de suite. C'est l'occasion de profiter de l'air marin, qu'en pensez-vous"

Une fois sortis, tout en marchant pour aller où Makoto la mènerait, elle demanda :

"Et que faites-vous dans la vie ? Vous devez beaucoup voyager non ?"

Makoto accuisa, il sentait que son coeur commençait a s'emballer. Pas seulement pour la question, mais surtout parce qu'elle sentait très bon, elle couvrait sans difficulté le parfum maritime.

"Je suis étudient en médecine a Paris. Je viens du Japon, mais ce n'est que la deuxiéme fois que je voyage a bord d'un bateau. Je rend visite a une vieille tante qui tient un pansionat. Et puis comme c'est les vacances je vais en profiter pour rester un peu aux Etats Unies puis je rentrerai en France."

Il s'appuya dos a un mur en regardant la mer.

"Ahhhh, quel parfum, elle couvre celle de la mer tellement qu'il sent bon..."

(Je suppose que c'était des pensées ?)

Tania s'appuya sur la balustrade, écoutant Makoto d'une oreille distraite. Le regard fixé vers l'horizon, elle lui répondit :

"Je vais tenter ma chance aux Etats-Unis... Je rêve de devenir une grande actrice. Je suis déjà contente d'avoir été embauchée comme danseuse ici, c'est toujours mieux que de voyager en dernière classe... Quelle chance vous avez de pouvoir voyager à votre guise."

Elle poussa un léger soupir.

[Non mes pensés sont entre étoiles]

Makoto lui sourit en prenant une cigarette. Il lui demanda si la cigarette ne la dérangeais pas avant de l'allumer. Il tira une bouffé avant de lui sourire a nouveau.

"Vous n'allez pas tarder a voyager a votre guise aussi, vous avez déjà beaucoup de talent en tant que danseuse, alors vous ne tarderai pas a devenir actrice. C'est ce que je pense en tout cas..."

Il s'appuya lui aussi a la rembarde et la regarda dans les yeux.

"La clé de tout succés réside dans le courage et la détermination. Le moindre doute, la moindre hésitation sur vous même, et vous pouvez tout perdre. Ayez toujours confiance en vous et en votre talent... C'est touts les conseils que je puisse vous donner."

Tania haussa les épaules. Elle s'avéra être de charmante compagnie. Allumeuse, mais pas trop. Une fois la nuit légèrement avancée, elle prit congé, prétextant une subite migraine.

Le lendemain matin, à la salle de restauration, tout le bâteau était en effervescence, les rumeurs les plus folles courraient : quelqu'un avait été assassiné.

Alors que les gens déjeunaient en discutant de tous ces évènements, le chef de bord responsable des 1ère classe alla s'installer en bout de table, et fit sonner un verre pour attirer l'attention des passagers.

"Bonjour messieurs dames, j'espère que vous avez bien dormi et que vous passez une agréable croisière en notre compagnie." Les formalités d'usage étant dites, il continua sur un ton un peu plus hésitant.

"Je me vois dans l'obligation de perturber la quiétude de votre petit déjeuner pour vous parler des rumeurs que vous répandez tous... Il y a en effet eu un crime sur ce navire... Il s'agit d'une des danseuses du cabaret. Nous saurons gré à toute personne qui l'aurait vue hier soir de bien vouloir nous faire part de leur témoignage afin que nous puissions permettre la manifestation de la vérité."

On lui avait rapporter son petit déjeuner, Makoto prit sa tasse en écoutant le chef de bord. Il apprit alors la mort de l'une des danseuses du cabaret et il reposa alors sa tasse. S'agissait t-il de Tina ? Il espérait juste que ce n'était pas le cas, il irai lui parler après son petit déjeuner. Il manga son croissant et but sa tasse de café. Il se leva ensuite et alla voir le commandant de bord.

"HUM, monsieur ? Puis je vous parler a propos de cette incident ?"

Il observa le commandant de bord, il semblait distingué mais tracasé, l'annonce d'un meurtre ne fait jamais bon ménage sur un bateau. Surtout si le tueur court toujours.

"Hier soir j'était au cabaret où j'ai assister au spectacle. L'une des danseuses est venu ensuite me voir et j'ai passé un peu de temps avec elle a l'extérieur. Elle est ensuite partit précipitament en pretextant une migraine. Elle m'a dit s'appeller Tina... "

Le chef de bord se tourna vers Makoto, attentif.

"Tina vous dites ?"

Il alla vers le terminal informatique le plus proche, et pianota quelques temps. Finalement, un portrait apparut, il s'agissait bien d'une danseuse de cabaret, bien qu'on ne puisse que difficilement la reconnaître en civil, mais même de la sorte, il était manifeste que ce n'était pas la Tina que Makoto avait vu.

"Vous êtes formel que vous avez vu cette personne hier soir ?"

"Non ce n'était pas elle, la Tina avec qui j'était était habillé de noir, une sorte de robe fendu jusqu'au fesse à peu près, elle était blonde, et elle cachait beaucoup de carte de crédit dans sa poitrine, je l'ai vu en sortir deux ou trois hier soir. Non, ce n'est pas celle que vous me montrez. C'est .... celle qui est morte ?"

Makoto réfléchissa, pourquoi lui montre t-il une autre fille ? Il a bien dit Tina, pourquoi lui montrez une autre jeune femme ? Si c'est elle qui est morte, pourquoi aurait elle prit son nom ? Makoto préféra partager ses doutes avec le commandant de bord.

"Si c'est elle qui est morte, pourquoi la fille avec qui j'était aurai t-elle prit son nom ? Si vous me le permettez, je vais vous donner ma carte, vous pourrai ensuite m'appeller sur mon portable si vous désirez autre chose."

Le jeune mutant fouilla dans ses poches et trouva finalement ce qu'il cherchait avant de la donner au commandant. Il y était écrit son nom, son prénom, son numéro de portable et son métier.

Le chef de bord prit la carte de visite sans répondre aux questions de Makoto.

"Vous êtes un genre de détective hein ? Laissez l'enquête aux autorités compétentes... Comme nous sommes dans les eaux internationales, le commandant de bord est le seul maître à bord et a toute autorité."

Ce n'est manifestement pas avec un officiel de ce genre qu'il arriverait à avoir des informations.

*Bon, si ils veulent pas que je les aides, ils n'ont qu'a se démerder sans moi. De toute façon, je ne suis pas ici pour ça moi. Je veux juste profiter de la traversé. J'ai fait mon devoir de témoin, a eux de faire le leur et d'éviter qu'il y ait de nouveaux meurtres.*

Il prit cordialement congé du commandant et partit s'aérer. Il fit une petite promenade pour se dégoudir les jambes et essaya de se dégotter un magasin de sport vendant des sabre de bois pour qu'il puisse s'entrainer. Malheureusement pour lui, ce genre d'objet se btrouve rarement sur un bateau et il passa toute la matiné a chercher en vain.

*Bon et bien, il va être l'heure de manger. Je vais voir si il y a un truc de sandwidch pas cher parce que sinon je vais raquer un max...*

Il chercha le magasin de sandwich sur le bateau.

(Note : normalement, si tu cherches quelque chose, je suis seul censé te dire si tu le trouves ou non. Comme tu as eu le résultat que je comptais te donner, je passe pour cette fois, afin de gagner du temps, mais à l'avenir, je ne laisserai plus rien passer.)

Ce n'était même pas la peine de rêver un magasin de sandwichs sur les ponts de première classe : tout n'était que luxe, luxe, et re-luxe. Le 2e jour de sa traversée était maintenant bien avancé, et il lui fallait avancer dans son travail rapidement s'il ne voulait pas avoir de gros ennuis avec son employeur.

[Excuse j'ai été vraiment préssé je l'avoue ... -_-' ]

Makoto n'avait toujours rien trouver. Visiblement la faim l'avait fait oublier que sur un paquebot de luxe il n'y avait pas de sandwidch. Pestant contre son imbécilité il alla dans sa chambre et réflechit. Il devait retrouver cette voleuse et lui reprendre ce qui a été volé. Une image lui revint alors : celle de la fausse "Tina" qui sortait des cartes de credits de sa poitrine. Les pièces du puzzle s'assemblérent dans sa tête.

*MAIS OUI ! L'alcool me réussit vraiment pas. Elle ma passer sous le nez. Heureusement, elle ne sait pas qui je suis, je vais donc pouvoir refaire une seconde tentative. Je l'aprocherai et... Mais je suis obligé de la désabiller aussi... Ca m'étonnerai qu'elle s'écroule si je la fait boire, a mon avie, c'est comme ça qu'elle a autant de carte de crédit. Je me demande si je peux exercer la force contre une femme pour de simple données. Mais j'espére qu'elle me laissera le choix. A la la... Va falloir attendre jusqu'au soir. Heureusement que j'ai pris des biscuit dans mon sac...*

Il ouvrit son sac pour y manger ses biscuit et se reposa un peu pour se préparé a l'opération de ce soir. Il regarda quelques heures plus tard sa montre : 22 heures. Bientôt l'heure où le spectacle a eu lieu. Il sortit de sa chambre et se rendit au cabaret en espérant y retrouver la femme qu'il avait vu hier soir.

[Tu va mettre une autre musique ? Ou ce sera la même ?]

Le cabaret était parfaitement semblable à la veille. A peu de choses près le même public, la même ambiance...

Comme au spectacle de la veille, le maître de cérémonie, qui était accessoirement le meneur de revue, commença par un discours multilingue souhaitant la bienvenue à tous les spectateurs, et présentant la nouvelle coqueluche de la soirée qui commença directement par une chanson aux paroles... délurées...



Tout en chantant, elle se déplaçait parmi les convives, les aguichants, les tirant par la cravate en des postures assez suggestives, puis les rejetant une fois qu'ils étaient sous le charme.

Makoto eut droit à un numéro un peu plus élaboré, fait de diverses caresses d'abord sur la poitrine, puis, malicieuse, à un endroit que la décense m'interdit de citer ici. A l'examen, il ne s'agissait pas de la même meneuse que la veille, que Makoto put reconnaître parmi les danseuses annexes. Probablement un roulement parmi les diverses actrices.

Le numéro fini, ce fut le tour de divers spectacles d'acrobates et de contorsionnistes, lorsqu'un serveur vint lui frapper sur l'épaule.

"Excusez-moi monsieur, je pense que vous avez fait tomber ceci"

Il lui tendit une carte de crédit, qui était manifestement au pieds de son fauteuil.

Encore très rouge a cause des caresse Makoto ne réagit pas tout de suite a la demande du serveur. Il le regarda bêtement en disant un "hein ?" vaguement embrumé. Il saisit tout de même la carte de crédit et ses yeux s'écarcilla. Son employeur l'avait prévenu que cette fille avait diverse apparence. Cela voulait t-il dire qu'elle se déguise ? Il ranga la carte de crédit dans sa poche en vérifiant que c'est bien la sienne et chercha du coin de l'oeil la fille qui l'avait pelotté ainsi que la cabine des danseuses. Elles devaient probablement se changer et la femme ne pourrai garder ses cartes de credits entre se seins si elle n'avait pas de soutien gorge.

*A nous deux Gina Stephane*

La carte de crédit n'en était pas vraiment une : elle ne portait aucun nom, mais un numéro, ainsi que le sigle d'une banque d'un paradis fiscal que Makoto ne connaissait pas. Probablement le genre de cartes qu'utilisaient les clients discrets...

Il n'y avait malheureusement rien de visible depuis là où il se trouvait : dans un paquebot de luxe comme celui-ci, les scènes étaient équipées de coulisses afin d'éviter aux filles de faire leurs multiples changements de tenue devant tout le monde. Elles avaient beau danser quasiment à poil, ça prenait du temps pour se changer !

*Mince, c'est pas ce que je cherche on dirait. Elle porte pas de nom, ce n'est pas vraiment une carte de crédit mais ce n'est pas une carte mémoire, ou quelque chose comme ça... Il y a un numéro et un sigle d'une banque. Ca, c'est pour ceux qui ont peur de se faire chopper. Hé hé hé...*

Il regarda les coulisse et réflechissa. Pouvait t-il prendre le risque de se faire prendre en essayant de découvrir la voleuse ? Pas aussi loin du large en tout cas. S'il devait s'enfuir, autant que ce soit près du port ! Il se leva et sortit du cabaret. Comme il n'avait pas sommeil et qu'il ne voulait pas s'ennuyer, il se dirigea vers un marchand de journeaux pour trouver un magazine ou un journal intéressant.

"Puis je pourrais toujours essayer de la trouver après..."

Le marchand de journaux proposait un éventail très large de magazines et journaux dans toutes les langues, et de tous les pays. Sujets divers, news magasines... Ainsi que deux jouranux : la sentinelle, et Eastern News, qui semblaient rangés à part. Des hebdos, mais ils ne titraient que sur les mutants.

Makoto arriva chez le marchand de journeaux. Il y avait de tout.

*Ouah ! Un magazine pour s'entrainer au kendo ! Prend le ! Prend le ! Et... Tiens ?*

Il regarda les deux journeaux a part. Il les prit et les examina : ils étaient en anglais. Pas de probléme lorsqu'on a tenté Todai et qu'on a appris depuis tout jeune adolescent la langue la plus parlé au monde. Il était question des mutants. La Sentinelle était très vindicative contre les mutants, mais était trop subjective a son gôut. Il y avait aussi le Eastern News, plus objective, surtout sur l'article concernant l'attaque des humains sur l'institut des mutants. Il faudra vraiment qu'il passe a Salem Center pour avoir plus d'informations. Il paya les trois au vendeur et se mit dans un coin pour essayer de trouver quelque chose de plus précis concernant l'institut.

Tu peux trouver tous les journaux ici

*Des exosquelettes qui attaquerait les mutants ? Mouais, les américains sont vraiment louche... et dangeureux. Il devait surement y avoir des enfants parmis les mutants, mais selon cette journaliste, ces machines devaient tout raser. Les élèves devaient faire partit des choses a détruire. Ca me révolte. Une fois que je serai arriver en amérique, j'essayerai de les aider. Que je sois mutant ou pas.*

Il referma l'Eastern News, et ouvra la Sentinelle. Il pouffa de rire quelques seconde après l'édito.

"Pfffff, ha ha ha ahaaaaaaaaaaa.... La résistance humaine. On croirait entendre les français lors de la seconde guerre mondial. Mais les français eux c'était pour leur liberté qu'il résister... Pas pour une histoire de racisme primaire !"

Aimant beaucoup l'histoire, Makoto était assez révolter par les dires de la Sentinelle. Il parcourut rapidement le journal et ne trouvant rien sur l'institut, il déchira proprement le journal avant de le balancer dans une poubelle.

*Ce n'est pas normal, normalement une edition quelqu'onque doit être censuré lorsqu'elle prône une idéologie ou une pensé raciste. Mais ce n'ets pas le cas pour ce journal. Le gouvernement ferme t-il les yeux exprés sur les propos de ces journalistes ? Je ne sais pas trop. Retournons au cabaret pour voir s'il y a du nouveau.*

Il plia les journeaux et les rangea dans une poche intérieurs de sa veste. Prenant la carte de crédit qu'il ne lui appartient pas, il la plaça dans sa main gauche de sorte qu'une certaine voleuse puisse y focaliser son attention.

A cette heure là, le cabaret était désert, mis à part quelques clients qui buvaient et parlaient encore. Aucune trace des danseuses, ni d'aucune autre attraction que ce soit d'ailleurs. Seul un serveur passant par là lui demanda s'il désirait s'installer et commander quelque chose.

Au grand désespoir de Makoto, le cabaret était vide. Il ne estait plus que quelques clients et un serveur qui lui demandait s'il désirait une commande.

"Hum, et bien, je cherche quelqu'un en faite. L'une des danseuses. Il parait qu'elle s'appelle Gina Stephane, ça ne vous dit rien ?"

Il pria tout les dieux existant que le serveur ai au moin connaisance du nom.

[Désolé pour le poste un peu court mais je ne sais pas trop quoi dire d'autre -_-' ]

(Hj : normal, il faut que tu mènes l'enquête un peu plus sérieusement que ça :p)

Le serveur posa son plateau sur le bar et le débarassa, l'air de réfléchir.

"Gina Stephane ? Au cabaret ? Non... Je connais personne sous ce nom... Mais la plupart ont des pseudos pour le cabaret... Rapport à leurs prestations. En général, elles préfèrent conserver l'anonymat de leur vie civile. On les comprend."

Alors qu'il mettait une série de petits palmiers, parapluie et autres décos dans un poubelle, il répondit.

"Je crois qu'il y a une Gina au casino... Mais c'est dur à dire... La plupart des personnels sont remplacés à chaque escale. Il n'y a guère que l'équipage qui soit permanent. J'ai un peu de chance, ça fait trois escales qu'ils ne m'ont pas remplacé."