Re: Jon à Los Angeles

"Si vous pouviez appeler mon avocat se serait bien, il s'appelle Billy Doherty. Et je tiens à vous rappeller que je suis pas un criminel"

*Quel grosse vache!!!*

Il le pensa tellement fort qu'il se demanda si elle n'avait pas entendu. Il se tourna en direction de la pièce en regardant la dame d'un air le plus hautain possible pour lui faire comprendre qu'il était supérieur à elle et qu'il gagnerait quoiqu'il arrive. Il entra dans la pièce confiant. Il fit comme la machine lui demandait. Il posa sa main et regarda la lumière.

"Jon Andrew Parker"

*Saleté de machine*

L'agent, tout en pianotant sur sa console, eut un petit rire amer.

"Tout le monde est innocent ici... C'est pour ça qu'on appelle cet endroit le paradis mon pti gars. Attention ça pique."

Une petite aiguille piqua Jon au doigt, alors que dans la lunette, il pouvait voir une lampe qui changeait de couleur.

"Quant à votre avocat, je suis désolé, mais je n'ai pas la voix assez VIP pour le contacter... Ce serait dommage de gâcher votre unique moyen de communication avec l'extérieur... Allez va, laisse cette machine en paix avant de la casser avec tes mauvaises ondes, et puis va gentillement dans ta cellule. On va t'amener de quoi manger, et puis un modeste formulaire de satisfaction client à remplir."

Elle eut un rire plus franc, cette fois, alors qu'elle pressait un bouton qui ouvrit une porte dans un des murs de la pièce. Elle s'approcha de Jon le prit fermement par l'épaule et l'entraîna dans un couloir avec des cellules de type XXe siècle.

"T'attends pas au 5 étoiles chéri."

Quand l'aiguille piqua Jon, celui-ci poussa un cri, il commençait sérieusement à en avoir marre de cette prison alors qu'il n'avait rien fait de grave, mais lorsque la policière lui dit qu'elle n'appellerait pas son avocat, Jon compris que c'en était fini; que ces gens voulaient l'enfermer, il se tourna vers la femme et lui dit assez sèchement:

"Mon père est l'homme le plus puissant de LA. Je n'ai rien fait de grave, alors j'espère que si vous m'enfermer, c'est que vous ne tenez pas à votre boulot car dès qu'il rentre, je peux vous jurer qu'il vous fera virer et que je prendrai tout votre pognon pour me payer des putes! J'espère aussi que vous n'avez pas de famille..."

Lorsqu'il vit les cellules, il se jura qu'il n'y entrerait pas, il ne voulait pas être enfermer. Il se fichait d'avoir un casier judiciaire puisqu'il sera blanchi dès sa sortie. Il voulait sortir. Lorsqu'elle lui dit qu'il avait de mauvaises ondes, Jon compris tout. L'étonnement se lisait sur son visage. Il comprit ses accidents, le revolver du policier, la ceinture du clodo, la serrure de la porte. Il avait compris qu'il pouvait faire des choses, il était une sorte de monstre, mais cela pouvait lui servir. Il possédait une sorte de pouvoir qui influer sur les objets...

"Ne vous inquiétez pas pour le 5 étoiles, quand je sortirai j'irai au Ritz et je vous ferai conduire ici pour quelques années. Vous regretterez de m'avoir traité ainsi"

La fonctionnaire de police commençait à être exaspérée des atermoiments de gosse de riche de Jon. Elle le poussa dans la cellule, referma la porte puis lui dit à travers les barreaux.

"Ton père est peut-être l'homme le plus puissant de LA, mais tu n'es pas ton père, et pour l'instant, l'unique dieu que tu as a ta disposition, c'est moi. Maintenant, sache que tu es sous le coup d'un flagrant délit d'état d'ivresse, auxquels il faut ajouter insulte à agent dans l'exercice de ses fonctions, menaces, destruction de biens publiques, émeutes et complicités d'évasion. Alors tu auras droit à un téléphone très bientôt, et je te conseille d'appeler ton si bel avocat, parce que face à des déclarations concordantes de policiers assermentés, plus le fait que tu aies dénoncé un trafic d'influence, tu risques gros."

Jon était très énervé. La policière ne semblait pas vouloir le laisser partir. Il donna un violent coup contre le mur

"De toute façon, c'est ma parole contre la tienne. Et la mienne vaut bien plus que celle de tous tes amis flics. Je ne risque rien! Je ne risquerai jamais rien! Je suis né comme ça et je mourrai ainsi. Il y a les forts et les faibles et je te garantis que tu vas faire partie de cette seconde catégorie toute ta vie"

Jon a donc bel et bien compris qu'il pouvait avoir une sorte d'influence sur les objets, qu'il pouvait les détruire par la pensée. Il se concentra sur les barreaux mais rien ne se passait. Puis il cria

"Mais brisez-vous"

Il se concentra un maximum et là, miracle, les barreaux commencent à se désagreger.

*Je crois avoir compris, j'agis sur des molécules atomiques cellulaires. Euh non, c'est pas ça....Rhooo, si seulement j'avais suivi les cours de chimie au lieu d'aller à la plage!! Du coup je comprends rien à ce qui se passe!!!*

Mais il n'arreta pas de se concentrer et deux des barreaux finirent par lui laisser la place de sortir

*Je vais peut-être aggraver mon cas, mais comme ça, ça donnera un peu de travail à mon avocat. Et puis la vieille peau ne peut rien contre moi, le gouverneur est un ami de ma mère. D'ailleurs je me demande s'ils couchent pas ensemble. Et les journaux et télévision sont controlées par mon père. Ca sert d'être fils de milliardaire finalement! Maintenant, il faut faire divertion*

Il libéra un autre prisonnier qui partit en courant puis pendant qu'il distrayait les gardiens, Jon eut le temps d'en libérer 5 autres. Mais il sentait qu'il n'aurait pas d'autres forces s'il continuait. Le but était de se libérer. Il suivit les évadés. Il restait derrière pour se fai remarquer le moins possible. Arrivera-t-il à sortir de la prison?

Les 5 prisonniers tombèrent tous par terre, pris de violentes convulsions, puis Jon sentit deux piqûres, puis quatre, puis six, et une violente décharge électrique le parcourut de la tête aux pieds, tous ses muscles se tétanisèrent subitement, et une douleur et brûlure intense le submergèrent avant qu'il ne perde conscience.

Il se réveilla dans ce qui semblait être une chambre d'hôpital. Se réveiller était un verbe trop fort : sa conscience était là, mais ses paupières étaient lourdes, son esprit embrumé et vaseux, et tous ses muscles le faisaient souffrir et refusaient de répondre correctement à ses ordres. Toutefois, il pouvait sentir une présence dans la pièce, et il entendit un sifflement strident. Il pouvait également sentir qu'il avait des entraves autour de la tête, du torse, des poignets, des hanches et des chevilles.

Tout se bousculait dans la tête de Jon. Il se souvenait de la sortie, des prisonniers qui s'écroulaient, et de l'électricité qui traversa son corps. Et puis se réveille, pire que tous les lendemains de fête, d'orgies ou de bourrage de gueule. Il avait mal partout et il était attaché. C'était une chambre d'hopital. Quelqu'un était là, il lui voulait du mal, il était prisonnier. Il ne savait pas ce qu'on allait lui faire. Il se mit à crier de toutes ses forces. Toute la peur accumulée et refoulée durant la journée sortit. Il hurla tant qu'il pu, jusqu'à ce qu'aucun autre son ne sorte de sa bouche. Il crut perdre l'esprit. Etait-il interné? Non, il se souvient de la prison. Mais pourquoi cette pièce? Pourquoi lui? Qui est cette autre personne dans la pièce? Il ne la voit pas pas? Il reprend sa respiration et hurle. Il essaie de briser ses liens, mais il n'est pas assez fort. Il essaie par la pensée mais il a tellement peur qu'il ne controle plus rien du tout. Il se débat tant qu'il peut, en vain. Des larmes coulent sur son visage. Il hurle et demande qu'on le libère. Il a peur comme jamais, il a l'impression d'étouffer, de n'avoir plus aucun contrôle. Des gouttes de transpiration coule sur son visage et la peur se lit dans ses yeux. Il entend le sifflement. Une fenêtre explose. C'est lui, il la faite exploser, mais il a peur, il ne sait plus ce qu'il fait. Il est sur le point de s'évanoui tellement la terreur s'est emparée de son esprit.

Une fois que Jon eut fini son cinéma, il se rendit compte qu'il y avait d'autres personnes dans la pièce. Il semblait encore plus assomé, sans doute une dose supplémentaire de calmants.

Dans le brouillard qu'était son esprit, une voix familière se fit entendre, la voix de son père. Elle était cinglante et claqua dans l'air comme un coup de tonerre.

"Jon, j'ai honte de te considérer comme mon fils, et de t'avoir donné le nom des Parker tant je vois à quel point tu es pathétique dans cette position."

Quand il entendit son père, le sang de Jon ne fit qu'un tour. Malgré l'agressivité de son père, le jeune homme fut rassuré. Jon était un peu dans les vapes

"Ils...Ils m'ont drogué. Ils m'ont enfermé avec des clodos pédophiles et traités comme un chien. Je veux rentrer à la maison. Ne me laisse pas ici, je n'ai rien fait de mal"

Jon ne demandait pas comment son père avait fait pour se retrouver à l'hosto. Il n'était pas censé rentrer avant quelques jours. Combien de temps avait-il dormi?

Le père de Jon se voulut un peu rassurant :

"Oui, j'ai entendu tes déboires avec la police. Et tu as de la chance d'être ici... Si j'avais traité cela moi-même, tu serais dans le pacifique avec un bloc de béton coulé entre les pieds.

Tu t'es comporté comme un imbécile ! Tu te prends pour quoi ?! Tu sais combien de chefs d'inculpation ils avaient contre toi ? Tu sais combien de témoignages de policiers assermentés ils avaient ? Tu as une idée de combien de pots de vin j'ai du distribuer pour t'éviter de passer le reste de tes jours en prison ?!

Notre avocat a eu beaucoup de travail avec toi... Tu n'as eu que du sursis, mais maintenant, tu as un casier judiciaire."

Il marqua un temps de silence... Manifestement, le pire restait à venir.

"Je ne peux pas permettre de voir mon nom, ma famille et ma réputation salies parce que ma greluche de femme m'a fait un gosse sans cervelle. Alors voilà ce que nous allons faire Jon. Je dis ce que nous allons faire, mais voilà ce que TU vas faire : tu vas sagement te reposer à l'hôpital, et tu vas bien récupérer. Et ensuite, tu rentreras à la maison.

Là, tu feras ta valise, tu prendras les quelques affaires qu'il te reste, et tu ne prendras pas ta voiture, parce que je l'ai vendue pour payer Doherty. Mais là, tu prendras le bus, comme les gens du peuple que tu commences à bien connaître. Tu prendras le bus et tu quitteras la ville. Pas pour San Fransisco, San Diego ou Sacramento, non non... Tu quitteras la Californie. Définitivement."

Jon lève les yeux dépités

"Tu es bien mon père!"

Jon sourit légèrement

"Ca veut dire que tu vas laisser ce vieux con de Steam à la tête de l'Empire quand tu partiras? Tu sais ce qu'il fera n'est-ce pas, il fera assassiner maman et moi et tout l'argent que tu t'es fait lui rentrera dans les poches. Et puis, tu aurais mieux fait de me faire euthanasier, entre maman et tous ces amants, toi et tes maitresses, sans oublier tout l'argent sale de la prostitution et de la drogue, je sais tout papa et les journaux aussi risquent de le savoir. Je ne pense pas te dénoncer pour le moment; tu m'as fait quand même sortir de prison."

Il tourna la tête sur le côté

"Et tu comptes dire quoi quand tout le monde se rendra compte que le seul héritier de l'empire Parker a disparu. Tu comptes leur raconter quoi comme connerie encore?"

Il verse une larme

"Hugh n'attendra pas que tu meurs pour me tuer. Et tu pourras entendre qu'un jeune homme s'est fait voler son portefeuille et qu'il est malencontreusement décédé. Hugh avait peur de nous, mais tu ne pourras pas l'empêcher de m'éliminer"

Jon tente de se redresser

"Je me sens mieux, je vais faire mes affaires maintenant. Libère-moi de ses liens. Les seules personnes qui ont sali le nom de Parker sont celles qui m'ont mises à l'hôpital, et je ne désire pas y rester. Puis comme tu l'as dit, je partirai puisque tu as l'air d'y tenir. Je quitterai la côte Ouest carrément. Je suppose que tu me vires de l'entreprise pour le moment. J'espère avoir de bonnes indemnités, quand à mes actions, royalties et tout le reste, je compte tout vendre d'ici demain. Cela me fera de quoi survivre"

Le père de Jon eut un ricanement sinistre ; c'est à cet instant que Jon se rendit compte à quel point son père pouvait être cruel.

"Ne t'inquiête pas pour moi mon cher fils, je tiens encore suffisament bien les ficelles du meurtre pour ne pas craindre grand chose, y compris de Steam, et y compris de toi. A tes dires, tu auras bien assez de soucis avec certaines personnes qui en voudront à ta peau, alors ne me tente pas de mettre des assassins à tes trousses.

Note bien que ça serait une perte financière pour moi, puisque le juge a ordonné la saisie de tous tes biens aux titres de dommages et intérêts. En résumé mon cher Jon, tu n'as plus rien : plus aucune action, plus aucun titre, plus aucune royaltie, et que tu as été licencié pour faute grave sans préavis et sans indemnités il y a une semaine.

Tu t'es mis dans une merde noire tout seul comme un grand. N'accuse pas les gens d'avoir fait des conneries à ta place, parce que ça me donne envie de vomir. Maintenant, tu vas rester là, parce que tu ne tiens pas debout, et je vais recommander qu'on laisse les liens et les sédatifs parce que tu es manifestement très agité."

Le père de John ouvrit la porte de la chambre d'hôpital et lança à son fils, d'un air subitement très paternaliste :

"Je suis sûr que cette pension sur la côte est sera parfaitement à ton goût, et que tu t'y sentiras comme chez toi."

Puis il ferma la porte et ce fut le silence.

Pour avoir trop bu, Jon se retrouvé sans rien. Il n'a tué personne, il n'a blessé personne. Mais s'il tenait bien une chose de son père, c'était sa détermination. Jon récupèrera de l'argent quoiqu'il se passe, il trouvera un moyen. La journée, enfin, les derniers événements dont il se souvienne ont été un véritable choc pour lui, mais ni les clodos, ni la nageuse d'ex-RDA de lui avait fait le même effet que la nouvelle de son père: il n'a plus d'argent. Il ne comprend pas spécialement la réaction de son père. Il se souvient d'un de ses "amis" qui avait commis un meurtre et qui a été totalement blanchi et son paternel l'a protégé à cause de l'héritage. Là, la réaction est étrange; Jon se retrouve avec un casier judiciaire, un juge a prononcé un verdict aberrant. Des millions de dollars de dommages et intérets! Mais à qui? Pour remplacer une poignée ou des barreaux? Pour les flics? Rien ne collait dans cette histoire. Jon a l'impression que son père l'avait fait exprès, le jeune homme connaissait toutes les procédures pour gagner un procès sans dommage et celui-ci ne lui paraissait pas plus complexe qu'un autre. Il voulait se libérer et pensa à son pouvoir, sa malédiction, cette chose qui ne lui avait apporté que des malheurs depuis qu'il l'a découvert. Il aurait pu l'utiliser pour se libérer, mais d'autres malheurs l'auraient frappé. Plus jamais, il se le jure, il n'utilisera ce pouvoir. Mais il faut qu'il en apprenne plus sur ce qui s'est passé. Il faut qu'il joigne sa mère. Il tourna sa tête et vit un téléphone à côté de lui. Un à commande vocale:

"Téléphone. 76-555-849-62."

C'était la ligne privée de sa mère

"Allo maman, c'est Jon..."

Le téléphone sonna un moment dans le vide, puis ce fut la voix de la mère de Jon qui murmura un "allô ?" Il y avait de nombreuses voix en fond sonore.

Dès que Jon se fut présenté, il y eu un déclic, et le téléphone sonna la tonalité caractéristique de la personne qui s'était faite raccrocher au nez.

Manifestement, Jon avait tout perdu.

Jon se résigna à devoir se débrouiller seul. Bien qu'il n'ai jamais compris les cours au lycée, son père lui avait enseigné les divers moyens pour se faire de l'argent. Il se débrouillera seul. En attendant, puisqu'on voulait le laisser enfermer pour la nuit, il demanda:

"On peut m'apporter de l'eau s'il vous plait?"

Il ne voyait pas grand chose dans la pièce, certainement en partie à cause de la drogue qu'on lui avait donné et aussi à cause de la tristesse. Ses parents l'avaient abandonné. Ca n'a jamais été le grand amour entre eux, mais c'était une famille, enfin, en apparence. Désormais Jon devra se démerder. Peut-être que son père ne l'a pas déshérité... Quoiqu'il en soit, il est sans sous, sans famille. Il va partir vers l'est. Il pourra certainement faire quelque chose à NYC. En attendant, il va fermer les yeux. Il espère se réveiller chez lui et que tout ceci n'était qu'un cauchemar, mais la douleur dans son corps était bien réel. Il était fini.

Une infirmière vint lui apporter de l'eau, et l'aida à boire, sans un mot, puis elle manipula quelque chose au dessus de la tête de Jon, et celui-ci se sentit à nouveau partir. Seule une voix lui parvint, celle de l'infirmière.

"Bonne nuit... faites de beaux rêves...."

Il se réveilla quelques temps plus tard. Impossible de mettre une date tant il était coupé de l'exterieur. Il était dans une pièce sans fenêtres, assis sur une chaise, avec un miroir en face de lui, et divers objets sur la table, de toutes les tailles, de toutes les formes, de tous les materiaux : des gemmes, des ballons, des crayons...

Jon ouvrit les yeux tant bien que mal, une douleur au crâne l'envahit. On l'avait encore drogué. Il regarde aux alentours. Sa vision est encore brouillé. Il se vit dans un miroir. La salle était blanche et assez grande. Il était assis sur un fauteuil. Ligoté, encore... Devant lui une table avec des objets. Il ne savait pas ce que c'était.

"Qu'est-ce qui se passe? Je peux rentrer chez moi maintenant? Pourquoi vous m'avez attaché?"

Il avait du mal à réfléchir, mais une idée de génie lui traversa l'esprit. Il savez comment se venger désormais

Une vois sortit d'un interphone. Manifestement, le miroir devait être sans tain, et on devait le regarder par derrière. Jon n'était pas attaché

"Ah... Cher sujet, vous êtes réveillé. Comment vous sentez-vous ? Mieux j'espère ?"

La voix semblait amicale et ne laissa pas vraiment le temps de répondre.

"Vous pourrez très bientôt rentrer chez vous. Le juge a ordonné une expertise psychiatrique avant que vous soyez remis en liberté, c'est pourquoi vous êtes dans cette pièce avec ces objets. Vous pouvez en faire ce que vous en voulez, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise action, simplement ce que vous en ferez. Vous pouvez jouer avec, faire des construction, ou même les détruire, ça n'a pas d'importance."

Jon se leva

"Cher sujet? Vous délirez"

Il écoute ce que dit la voix et prend un ballon de football américain.

"Vous voulez que je fasse un touchdown! Je rien à faire de ces objets. Ne me prenez pas pour un dingue. Je ne ferais rien du tout. Et il me faudra bien plus que vos petites drogues pour me faire faire vos expériences étranges. On se croirait dans un épisode de ces vieilles séries télé de nos aïeuls"

Il se rassit. Il ne se sentait pas très bien du tout

"Vous m'avez drogué avec quoi encore?!!!!!!!!"

Puis il tomba à genoux au sol.

"Ca me brule!!!!!!"

Sa lèvre inférieure gonfla. Il était entrain de faire un choc anaphylactique à la drogue que l'infirmière lui avait donné. Il se grattait le visage jusqu'à ce qu'il saigne. Il se mit à vomir sur le sol. Jon fut pris de convulsions

"A l'aide! J'arrive plus à respirer"

Sa gorge était entrain de gonfler alors que sa peau pâlit. Il avait un oedème de Quincke. Jon s'étouffait et criait puis il s'évanouit sur le sol.

En un geste rapide et professionnel, une infirmière entra dans la pièce, retourna Jon, lui arracha sa chemise et lui fit une piqûre d'adrénaline en plein coeur, puis lui administra un autre antidote avant de le placer, avec l'aide d'un infirmier sur un brancard que ce dernier avait amener.

En à peine 2 minutes, tout était reglé, Jon reprit ses esprits sur le brancard, dans la pièce toujours fermée.
La voix reprit.

"Prenez votre temps, pour vous j'ai tout le mien. Où en étions-nous avant cet incident regrettable ?"

"C'est ça vos expériences sur moi, vous me testez vos médocs dessus!"

Il se releva avec un peu de peine

"Je n'ai rien à faire avec vos objets, je vous l'ai dit. Vous croyez que je vais faire quoi avec ces machins, vous fabriquez une réplique de l'empire Stade Building? Ou que je vous classe les ballons par ordre de taille. Vous croyez que si j'use les crayons pour crever les ballons c'est parce que je suis un psychopate ou que j'essaie de détruire votre vitre teintée avec. J'en ai marre de vos tests, je veux juste rentrer chez moi. Je ne suis pas dérangé psychologiquement, j'ai un diplome de fin d'études, je n'ai aucun passé psychiatrique, ni casier judiciaire jusqu'à aujourd'hui."

Il prend une balle et la lance contre le mur pour la rattraper

"C'est ça que vous voulez que je fasse, c'est pour tester quoi? Pour voir si je suis assez stable pour élever un enfant?"

La balle rebondit sur le mur sans faire de bruit et un silence envahit la pièce. Est-ce qu'on l'avait oublié ici ? Est-ce que son interlocuteur était en train de prendre des notes, ou bien était-il en train de se taper une infirimière ? Mystère...

Après un temps, la voix repris.

"Nous n'avons testé aucun médicament sur vous. Croyez-le, vous êtes traité de façon parfaitement humaine.

Maintenant, si vous ne voulez rien faire avec les objets, libre à vous, nous allons passer au second test. Rassurez-vous, il n'est en rien plus complexe que le premier : la clef de la pièce dans laquelle vous êtes se trouve dans l'un de ces objets... Pas physiquement bien sûr, il y a une liaison entre les objets, et la clef, la clef est quelque part, avec ces objets.

A vous de découvrir où elle se trouve, et vous pourrez retourner à votre chambre."

Liste des objets :
Une encyclopédie
Un ballon de football américain
Une batte
Un diamant taillé
Un paquet de chips goût bacon
Un vieux DVD
Un marteau
Une paire de ciseaux.

"Donc je dois deviner. Les objets qui me correspondent le mieux sont le ballon et la batte. le dvd et les chips me paraissent comme intrus. Ensuite, il y a le marteau et les ciseaux; des armes que vous me laisser comme ca. Vous devez certainement vous attendre à ce que j'utilise une de ses armés ainsi que la batte de baseball pour tenter de sortir. Puis enfin, il y a l'encyclopédie. Peut-être concerne-t-elle les diverses moyens d'ouvrir cette porte? Peut-être que la solution n'est pas dans la violence mais dans ce livre qui représente l'intellectuel que je ne suis pas? Vous vous attendez à ce que j'use de la force pour sortir au lieu de ma tête. C'est possible. C'est pourquoi je pense que l'encyclopédie peut être la clef, mais je n'en suis pas certain. Toutefois, j'aimerai savoir si vous comptez m'expliquer un peu plus les choses car je ne suis pas un descendant d'Houdini ou de Madame Soleil..."

Encore une fois, il y eut un blanc. Puis la voix repris.

"Nous ne pouvons pas vraiment vous donner d'indices... C'est à vous de trouver la clef qui vous permettra de sortir d'ici, à votre façon. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire. Seul le résultat compte."

Jon regarde la vitre

"J'essaie de coopérer, en proposant une hypothèse à la c**. Alors comme j'ai faim, je vais bouffer vos chips puis prendre le diamant pour le revendre et donner des coups de batte contre cette poignée jusqu'à ce qu'elle cède!"

Puis Jon s'exécuta

"Je suis pas un de vos cobayes. Je suis citoyen américain et j'ai des droits"